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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1934-01-26

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 26 janvier 1934

Description : 1934/01/26 (Numéro 13595).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k659535c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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LE PRIX DE 100.000 FRANCS

DU CONCOURS DE « L'OUEST-ECLAIR » Il été remis hier à Mme Béline, de Rennes qui s'était classée première

UN JOLI GESTF DES GAGNANTS POUR LES MALHEUREUX

Mme BELINE, l'heureuse gagnante des 100.000 francs, qui constituaient le 1" prix du Concours des Il Beaux Costnines de chez nous », est venue hier matin à Il L'Ouent-Eclsir n toucher son chèque. On la voit ici, portant dana ses bras sa petite-fille, Yvonne, entourée de son mari et de ses deux plus jeunes filles, Madeleine et Paillette, de M. Saucourt, administrateur de Il L'Ouest-Eclair et de M. Aubrée, administrateur adjoint. EUe reçut des mains de M. Pierre Artur, directeur général de 't L'Ouest-Eclair n, le chèque de 100.000 francs que quelques heures plus tard elle encaissera à la Banque de Bretagne-

Une brève cérémonie s'est déroulée hier matin à L'Ouest-Eolair. Mme Béline, hune de M. Victor Béline, facteur des P. T. T, domiciliée 48, rue de Paris, à Rennes, est venue toucher le chèque de 100.p00 francs qui constituait le l" prix du Concours des Beaux Costumes de Chez Nous. Nous avons déjà présenté à nos lecteur* M. et Mme Béline et leurs enfants, ttatY.. famille méritante dont l'honnêteté était J'isqu'à ce jour l'unique fortune.

Le bonheur de M. et Mme Béline. il est tout entier dans les yeux des deux mignonnes fillettes, Madeleine et Paulette, leurs enfants, qui les accompagnent. Il est aussi dans le regard de la petite Vone, une charmante bambine de 20 mois, la petite-fille de Mme Béline, qui est arrivée le matin de La Guerche-de-Bretagne pour prendre sa part de la joie familiale.. Avec quel amour Mme Béline presse dans aes bras cette petite Vone

Et comme l'enfant semble lui rendre cette affection Elle n'a d'yeux que pour sa grand'mère.

Mais déjà le champagne pétille dans les coupes. Autour de la table se sont

groupes avec la famille Béline, m. Pierre Artur, directeur général de VOuétt-Bciatr M Saucourt, administrateur M. Aubrée, administrateur adjoint; M. Moreux, rédacteur en chef M. Paul Desgrées du Loû, de la direction du journal M. Bidard dela Noë, directeur des services de vente et de propagande.

En quelques mota, M. Pierre Artur dit tout son plaisir de remettre à M. et Mme Béline le prix de 100.000 francs de L'Ouest-Eclair, qui ajoutera à l'aisance de leur foyer, et après les avoir vivement félicités, Il remet à la gsgnante le chèque qu'elle encaissera quelques heures plus tard.

M. Béline remercie en quelques paroles touchantes

€ Je connais, dit-il, L'Ouest-Eclair depuis longtemps. Ce fut, de tout temps, mon journal. Cette cordiale réception, ce chèque qui représente pour nous une véritable fortune, nous comblent de joie. Et je ne saurais, je crois, trouver de meilleure façon de traduire cette joie que de penser à ceux qui souffrent. Notre chance, je veux qu'elle profite à beaucoup et particulièrement aux malheureux.- »

Et M. Béline nous remet la liste des dons qu'il attribuera à des œuvres de blenfaisancé. Le montant atteint 10.000 francs.

M. et Mme Béline. on le voit, sont bons et généreux.

Avant de quitter c L'Ouegt-EcUOr M. BéUne ajoute « Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire connaître par la Voie de votre journal qu'il m'est matériellement impossible et je le regrette de soulager toutes les misères qui m'ont été signalée dans les quelques centaines de lettres que j'ai reçues depuis dimanche et que- je prie mes correspondants de m'excuser si je ne puis répondre à tous. Notre prix, tout entier, ne serait pas suffisant,- Ce sont des millions qu'il faudrait.-

M. Bélinc, suivi de sa belle famille, gagne la Banque de Bretagne oil, après avoir touché le montant de son chèque, il loue un coffre pour y déposer sa petite fortune.

Au nom des malheureux pour lesquels ils se sont montrés si généreux, nous disons ici à M. et Mme Béline un sincère et grand merci-

Jehan THOLOMB.

Les actionnaires

de la Banque de France attachés à l'étalon-or

Paris, 25 janvier. L'assemblée générale des actionnaires de la Banque de France s'est tenue aujourd'hui, sous la présidence de M. C. Moret, gouverneur, qui a donné lecture, au nom du Conseil général, du compte rendu des opérations pour l'exercice 1933. En voici la conclusion c L'expérience de l'année 1933 ne peut que renforcer à nos yeux la valeur des doctrines auxquelles nous avons toujours été et demeurent fermement attaches. Nous restons plus que jamais convaincus que la convertibilité en or de la monnaie est la condition indispensable d'une saine discipline économique et sociale Quelque séduisants que puissent être les procédés artificiels auxquels l'histoire montre que les peuples ont toujours tendance à recourir, en période de crise, ils n'apportent, en réalité, que des améliorations illusoires ou précaires, bientôt suivies de déceptions. Les échanges internationaux ne pourront reprendre leur essor tant que la valeur des grandes monnaies ne sera pas définitivement axée La stabilité monétaire est ainsi le moyen le plus efficace de préparer le retour à une prospérité durable. La France y restera fidèle. Notre pays repoussé d'instinct des solutions de facilité et d'aventure, qu'il sent contraires à ses intérêts profonds et son génie ».

LE DUEL

Beineix-Andre Hesse a eu lieu hier

Quatre balles

ont été échangées sans résultat

Paris, 25 Janvier. A ta suite d'un article publié dans Parts-Midi par le rédacteur en chef de ce journal, I M. Joseph Beineix et jugé offensant par M. André Hesse, député, ancien ministre, une rencontre au pistolet a eu lieu ce matin à 9 h. 30 au parc des Princes, entre MM André Hesse et Joseph Beineix. Quatre balles ont été échangées sans résultat.

Les adversaires ne se sont pas réconciliés.

Le directeur du combat était M. Jean-Joseph Renaud Le professeur Gosset et le docteur Logre assistaient à la rencontre.

Les détails da combat

Paris, 25 janvier. C'est à 9 heures et demie que le duel a eu lieu. ce matin, au Parc des Princes. Le temps était froid et sec quand les premières voitures ont amené vers 9 h. 25 M. Joseph Beineix et M' André Hesse, accompagnés de leurs témoins respectifs, puis le chirurgien Cosset et le D' Logre, et enfin l'ecrivain Jean-Joseph Renaud, choisi comme directeur du combat.

Aucune de ces personnalités n'a emprunté la classique tenue des due tous sont simplement en veston noir, coiffés du chapeau melon.

A peine arrivés sur le terrain, où nul ne fut admis jusqu'à la fin de la rencontre, ils se rendent sur la pelouse du vélodrome une table recouverte d'un tapis rouge portait les armes et les balles

M Jean-Joseph Renaud charge les pistolets, M Joseph Beineix et M. André Hesse, pour répondre aux exigences du code de l'honneur mais sans grand enthousiasme se saluent d'abord du chapeau. M. J. Beineix enlève son pardessus, M. Andre Hesse garde le sien. Selon la tradition, on s'assure que les deux hommes n'ont pas revêtu de cuirasses.

A quelque distanee de là, le directeur du combat examine et charge les deux pistolets qu'il vient de tirer de leur boite. Il hâte les formalités d'usags et c'est en-courant qu'il Va remettre chaque adversaire son arme. Il s'écarte de quelques mètres.

Messieurs, êtes-vous prêts ? demande-t-il.

Les deux hommes tendent le bras. Une petite fumée, une double détonation les deux hommes restent debout. Rapidement, le directeur du eombat, toujours en courant, va rechercher les armes et revient les charger à nouveau. M. Beineix bat nerveusement la semelle. Quant à son adversaire, il regarde si son pardessus est 'toujours bien boutonné.

Une deuxième fois, le directeur du combat leur remet leur pistolet. Prêts ?

Deux coups de feu simultanés déchirent à nouveau le petit vent glacial qui court au ras du soL Les deux hommes, le front haut levé, demeurent immobiles.

Pour employer le langage traditionnel, quatre balles ont été échangées sans résultat.

Au moment où les autos repartaient, un commissaire de police arriva, qui ne put que se borner à faire un rapport relatant que le duel avait eu lieu.

1 UN INSTANTANE DU DUEL HESSE-BEINEIX QUI A EU LIEU AU PARC DES PRINCES HIER MATIN

Quinze ans de bagne à un incendiaire

Mn.UK, 25 Janvier. Devant le Jury de Seine-et-Marne a comparu aujourd'hui Louis Oauthier, né le 12 mai 1887 Varennes-en-Argonne (Meuse), ouvrier agricole, sans domicile fixe, accusé d'avoir à Plessis-au-Bois (Seineet-Marne) dans la nuit du 26 au 21 août 1933, mis le feu à des récoltes dans un hangar appartenant à M. Fourchault.

Dans ce sinistre, un ouvrier agricole, M. Julien Gabrys, 33 ans, qui dormait dans le hangar, avait trouvé la mort, et deux autres, MM. Stefanlck et Berthelot, avaient été grièvement brûlés.

Gauthier a été reconnu coupable avec circonstances atténuantes. E a été condamné à 15 ans de travaux forcés et 10 ans d'interdiction de sé-

L'express Paris-La Rochelle déraille près de Fontenay Il n'y a pu eu d'accident de personnes

Fohtesay-le-Comte, 25 janvier (de notre correspondant). Mercredi soir, l'express Paris-La Rochelle, par Fontenay-le-Comte, a déraillé entre Vel- luire et Fontaines, à un endroit où la voie est en réparation. Il n'y a pas eu d'accident de personnes, le convoi allant à une allure très modérée. D'ailleurs, seule la machine est sortie des rails.

Ce train arrive à 20 h. 22 à Fontenay et en repart à 20 h. 29. Un autre train a dû être formé, mais il n'est parti que vers 23 heures.

La circulation est maintenant rétablie, sur le tronçon de ligne VeUuire-

Tuée sur le trottoir par un taxi

Versailles, 25. Janvier. Un taxiauto conduit -par le chauffeur Jean Ducoln, demeurant à Versailles, et dans lequel avait pris place M. Crauffon, journaliste, demeurant rue de Bretagne à Paris et sa Hlle Jacqueline, 10 ans, est entré en collision avec une camion-auto conduit par le chauffeur Lepage, demeurant à Saint-Germain. Dans le choc, le taxi a fait une embardée et s'est renversé sur le trottoir.

Deux passantes, Mmes Clémence Trompetter at Irène Rames,' ont été prises sous le véhicule. Mme Trompetter a été tuée sur le coup, Mme Hames grièvement blessée. riant le taxi, la jeune Jacqueline a été blessés légèrement; son père est Indemne. Voir en 2e page Le procès de la bande Maucucr.

L'AFFAIRE STAVISKY A LA CHAMBRE La Commission de règlement a adopté par 14 voix càttre 11 et 2 abstentions: le principe d'une Commission

extra-parlementaire

L'enquête serait limitée au scandale de Bayonnf)

Paris, 25 janvier. La reunion que la Commission du règlement a tenue ce matin n'a abouti à aucune décision. La Commission avait commencé à procéder à l'examen des trois propositions de résolution dont elle est saisie: celle de M. Ybarnegaray. tendant à la nomination d'une Commission d'enquéte de 44 membres, chargée de rechercher les responsabilités et complicités dans l'ensemble des questions que pose l'affaire Stavisky; une autre de M. Ernest Lafont, demandant la nomination d'une commission de contrôle parlementaire de 22 membres qui serait chargée de déterminer les responsabilités encourues par des hommes politiques à propos du scanda-le de Bayonne et de toutes autres affaires que la Chambre déciderait de lui soumettre une troisième, de M Mallarmé. qui propose également la nomination d'une commission parlementaire de 22 membres, mais pour rechercher les compromissions d'ordre politique qui ont pu se produire à l'occasion de l'affaire Stavisky.

Le groupe socialiste a. d'autre part. déposé une proposition de résolution qui tend à inviter le gouvernement a organiser, par le dépôt d'un projet de loi. une commission extraordinaire comprenant huit députés, quatre sénateurs dont les presidents des deux chambres et trois hauts fonctionnaires et magistrats en vue « d'instruire sur toutes les responsabilités d'ordre administratif et politique encourues au cours de l'affaire Stavisky et sur les tares sociales dont elles sont la consequence i

L'avis du Gouvernement

Dès le début de sa réunion, la Commission, sur ta suggestion de MM. Mandel et Frossard, a décidue d'entendre le président du Conseil et a suspendu sa séance jusqu'à l'arrivée de M. Chautemps.

Celui-ci a exposé la position qu'il a prise à l'éga-d d'une commission parlementaire d'enquête. Il a rappelé qu'à deux reprises déjà, à la tribune du Parlement, il s'était déclaré opposé à la création d'une telle commission. Il a ajouté que si la Chambre adoptait l'une des propositions émanant de e MM. Ybarnegaray et Mallarmé, le Cabinet donnerait sa démission.

M. Chautemps a alors avoué que la proposition de M. Léon Blum lui paraissait par contre, acceptable sous réserve de quelques modifications. Il s'agit d'instituer une sorte de « jury civique appelé à examiner les responsabilités encourues dans l'affaire Stavisky. M. Chautemps estime qu'une loi devrait intervenir pour créer un tel organisme et il s'est déclaré disposé à faire diligence pour déposer un projet en ce sens si la Chambre se rallie à la proposition socialiste.

M. Georges Mandel a demandé au président du Conseil si. dans l'hypothèse où le texte socialiste était adopté, il accepterait de donner à la Commission extraordinaire des pouvoirs judiciaires.

M. Chautemps a fait observer qu'il ne fallait pas préjuger de l'attitude du Sénat qui pouvait être hostile à cette mesure.

M. Chautemps a accepté de revenir devant la Commission si celle-ci en manifestait le désir.

En ce qui concerne l'institution d'une commission de contrôle parlementaire. comme celle proposée par M. Ernest Lafont, le chef du gouvernement n'y est pas opposé en principe. Il laisserait la Chambre libre d'instituer cet espèce de tribunal permanent de contrôle des actes parlementaires présentant une certaine analogie avec le conseil de l'ordre des avocats. Comme il s'agirait d'une question d'ordre purement Intérieur, le gouvernement n'aurait pas à intervenir et pourrait même se dispenser tion de M. Ernest Lafont serait discutée

La discussion n'aboutit pas Après le départ du président du Conseil, une discussion s'est engagée sur les différents textes en présence. Plusieurs membres de la minorité ont soutenu la proposition de M. Ybarnegaray. M. Mallarmé et M. Ernest Lafont ont soutenu leur texte et M. Frossard a émis l'avis que la première partie de la résolution socialiste était de la compétence de la commission. Cette opinion a été combattue par plusieurs commissaires, notamment par M. de Tinguy du Pouët, qui a montré que la commission extraordinaire réclamée par les socialistes devant comprendre des sénateurs et constituer un organisme ne relevant pas exclusivement de la Chambre il appartenait à la commission de législation civile d'en discuter. M. Compère-Morel a appuyé la proposition de M. Ernest Lafont qui a été combattue par plusieurs membres de la commission appartenant tant à la majorité qu'à la minorité. Le caractère permanent donné à cette commission de contrôle que M. Compère-Morel a comparée à un conseil de l'ordre, a été vivement critiqué.

comme de nature a jeter la suspicion sur tous les parlementaires. Plusieurs opposants ont fait remarquer au su£- plus que les députés n'exercent pot une profession, mais un mandat, et que leurs actes ne relèvent pas de leurs pairs, mais de leurs électeurs. La commission s'est montrée dans son ensemble disposée à faire une tentative destinée à donner satisfac- tion à l'opinion publique. Toutefois, elle s'est trouvée quelque peu embaj> rassée pour déterminer les moyen4 pratiques d'y parvenir. Elle s'est ajournée à ce soir.

LA SEANCE

DE L'APRÈS-MIDI PARIS 25 janvier Au cours de la réunion de la Commission du Règle» ment. tenue cet après-midi, la Coin»mission a adopté, l'unanimité. le principe d'une enquête effectuée par une Commission spéciale extraordVnaire

La question s est posee ensuite de) savoir quels seraient le domaine est la durée de cette enquête. M. Compère-Morel et ses collègues néo-soci*- listes ont insisté pour qu'elle ne fut pas particulière à l'anaire titavissj, mais qu elle put s'étendre à toutes les affaires du même ordre

M Frossird a combattu le caractère permanent d'un semblable organisme et a precomse la prise en considération du principe qui avait préside A l'élaboration de la proposition soutenue par son collègue socialiste Mi Léon Blum limitation de l'enquête la seule affaire Stavisky “.£ Gràce à l'appoint des voix des HKV déres. qui étaient egalement parti» sans de cette limitation, le principe d'après lequel la Commission ne jar- rait pas permanente et cesserait ce siéger après avoir statué sur l'affalrp Stavisky. a ete adopté à une ne« forte majorité.

C'est ensuite que s'est engagée la discussion essentielle touchant 11 conv position et la nature de la Commis sion d'enquête.

La Commission, finalement, s'est se» parée à 19 h. 20. après avoir adopté le principe d'une Commission extra» parlementaire, par 14 voix contre 11 et deux abstentions de néo-socialiste*. MM. Ernest L3font et Compère-MorejS president.

Avant le vote. M. Frossard avait vivement insisté auprès de ses colla» gues pour que la majorité de la Con> mission vote un principe que le dois» vernement a jugé acceptable.

La Commission continuera demain ses délibérations, en sorte que le dié bat public ne pour pas s'ensagv avant mardi

M. GUÉBIN EST LAISSÉ EN LIBERTÉ

Devant le juge d'instrnctioa il a justifié de sa bonne foi I Bayonnï, 25 janvier. Le directeur de la compagnie d'assurance La Confiance arrive ce matin à Bayonne; la s'est présenté à 15 heures dans le cabinet de M. Duhalt, juge d'instruction. La comparution a pris fin à 16 h. Il»

M.

nouveau directeur du


A M ̃naaent le directeur quittait, souriant, le cabinet d'inatructton. En effet, le mandat d'amener lancé contre pas été transformé mandat d* dépôt: M. Guébin demeure un inculpd libre.

Cette décision a été prise à la suite d'une protestation énergique de ses défenseurs qui ont montré au juge une production photographque des délibérations du budget du Crédit municipal de Bayonne. M. Guébin a justifié de sa bonne foi, er, prouvant que le chiffre des bons vendus par la Confiance Fon dire était inférieure a la limite d'émission du Crédit municipal de Bayonne. telle qu'il résulte des quatre budgets du Crédit municipal de Bayonne approuvés par les autorités administra- tives chargées de son contrôle. M. Guébic, accompagné de ses défenseurs a immédiatement gagné l'h0- teL où il est descendu; il reprend le train ce soir pour rentrer à Parle.. les appréciations fantaisistes de Cohen

BAYonrc, 25 janvier MM. Guidou et Pecquet ont poursuivi leur expertise des bijoux au Crédit -municipal. Si hier l'évalùtion fantaisiste de M Cohen avait provoque une grande surprise, on enregistra aujourd'hui une véritable stupeur. Trois exemples à ce sujet sont d'une singulière éloquence un collier compose de perles de culture, estimé par Cohen 375.000 francs a été évalué à 1.300 francs par les experts parisiens. Deux autres colliers, estimes, toujours par Cohen, à

Henri COHEN

l'appréciateur fantaisiste du Crédit municipal de Bayonne, actuellement sous les verrous.

500.000 francs, n'ont aucune valeur; de la verroterie, ont déclaré à leur Mjet MM. Guidou et Pecquet

Une note de la conférence permanente

des caisses de crédit municipal Paris, 36 janvier. La Conférence permanente des Caisse* de Crédtt mumtcipal et Monts de piété fronçait nous Xe Conférence permanente des Caisaai de Crédit municipal françaises croit devoir rappeler que les fonctions et membre du conseil de surveillance aa du conseil d'administration des Misses sont purement gratuites que jes caisses n'ont pas d'actionnaires et ae distribuent ni dividendea, ni tantfctanes, ni jetons de présence sous aucune f^r"1*

Une protestation du personnel du ministère du Commerce Paris, 25 Janvier. L'Association du personnel du ministère du Commerce nous eommunique

L'Association amicale du personnel du ministère du Commerce, Interprète du sentiment unanime du personnel" s'élève énergiquement contre lr fait ou'Un communiqué ait été rends à la fréon au sujet des mesures prises contre des fonctionnaires de ce département. La publicité dont ces mesures ont été l'objet, autant que l'interprétation aonnée dans certains journaux au communiqué précité, sont de nature à porter le plus grave préjudice aux tateresfiés.

Verrons-nous aujovd'hni

une nouvelle remise

de l'affaire Stavisky.

Paris, 35 Janvier. Demain viendra devant la 1Y Chambre l'affaire Stavtafcy, ou plutôt ce qui en subsiste. Des inculpés, qui étaient Stavisky, Pour- CBOe 1 oiseau. Slomovici. Weifel et les trois premiers sont morts, ie quatrième est en fuite, Comby est malade.

Il reste donc le prévenu Weifel mais son avocat, M* Thévenot, annonce que si les pièces -disparues du dealer ne sont paa retrouvées, il der– nana la remise de l'affairp, et «̃l'an eu où le Tribunal refuserait d'accueillir sa requête, Weifel ferait HOUVELLES RELIGIEUSES La coadjuteur de Mgr Rolland Goutlin a été jacté hue

à Vnuùllt*

TBMAnxxs. 26 janvier. Os matin, au milieu d'une foule considérable. 16 dU célébrée dans la cathédrale StiMnt, à Versailles, la consécration eplsoopale de M. le chanoine Paul Ri- chaud, nomme evèque titulaire d'Ire- aseolls, en Cilicie. et auxiliaire de Mgr Botand Gosselin. évéque de Versailles. OD remarquait. dans le chœur, la ptiaence de nombreux prélats, notam̃SBt de Mgr Orente. év 'que du Mans Le sacre du nouvel êviqtu

4 de Trot/et

Bams, 3S janvier Ce matin, à 9 heures, a eu lieu, en la cathédrale Je Reims, le sacre de Mgr Heintz. architre de Mézières. nommé évéque de Tram

L prélat consécrateur était %,si Su. feaad, archevêque de Beima.

tf PROCES DE LA BANDE MAUCUER SE POURSUIT DEVANT LES ASSISES D'AIX La journée d'hier fut consacrée à V audition de nombreux témoins

LE PRESIDENT COGGIA PROCEDANT A L'INTERROGATOIRE

Aix-en-Provence, 25 janvier. Le débat d'aujourd'hui sera consacré à l'audition des témoins qui sont au nombre de quarante.

Mme Salles, épouse Teissier. est la première entendue. Receveuse du bureau où s'est produit l'attentat, elle raconte longuement les faits dont elle a été témoin dans la soirée du 21 avril 1932. Mme Salles est félicitée vivement. A la fin de sa déposition et avant de quitter la barre, elle rend à son tour hommage au courage tranquille des trois inspecteurs de la Sûreté qui tombèrent victimes du devoir. Mlle Claire Reynaud est entendue ensuite. Employée des P. T. T., elle était au guichet.

Constant Guasco est le petit télégraphiste qui était de service dans le bureau de poste, lors de l'attaque. Il a assisté à la tragique fusillade et a vu trois hommes masqués revolver au poing.

M. Michel Charles, liquoriste, qui. attiré par les coups de feu, se précipita vers le bureau de poste, après avoir été vivement félicité pour sa courageuse conduite. déclare ensuite qu'il est arrivé au moment où l'inspecteur Cambours. blessé, maintenait Mancinf couvert de sang. Il procéda à l'arrestation de Mancini.

Me Campinchi, une fois de plus, tire argument de cette disposition, faisant observer que son client Fusco est parti le premier et le procureur général déclare d'ailleurs que c'est ce qu'il soutiendra.

Sur une question du président, le témoin Michel Charles précise encore

MANCINI

répond à l'interrogatoire da président qu'il n'a pas vu l'inspecteur Cambours en possession d'un revolver. A la demande de Me Auguste Reynaud, avocat de la partie civile, il ajoute que les deux fuyards étaient armés. Le docteur Henry indique dans quelles conditions il soigna les Inspecteurs. Ceux-ci, avant de mourir, dit-il, ont souffert atrocement, notamment l'inspecteur Cambours.

Après l'audition d'un employé de banque, on entend M. Going à qui, rue de la Darse, à Marseille, fut volée l'automobile qui devait servir à protéger la fuite des malfaiteurs. M. Cals, chef de la Sûreté de Marseille, vient ensuite à la barre. Il rend d'abord un vif hommage à ses trois collaborateurs qui, dans cet attentat, ont trouvé une mort tragique. Il parle de la marche de l'enquête qui a per- mis d'obtenir les aveux de Mancini et de capturer ensuite tous les malfaiteurs.

L'audience est levée à midi.

SEANCE DE L'APRÈS-MIDI A l'audience de cet après-midi le défilé des témoins continue. Le témoignage de l'armurier Gatimel est accablant pour Maucuer. car les projectiles provenant de son arme correspondent avec ceux extraits du corps de l'inspecteur Thibon. Maucuer qui sent la gravité de ce témoignage se perd en interminables explications pour tenter de se disculper.

Fusco mis en cause par Maucuer s'indigne « Tu es un misérable, un assassin lui crie-t-il. II faut toute l'autorité de son défenseur. M' Campinchi, pour le ramener au calme. Joulia, de son côté. ne dresse et intervient.

Oui. dit-il, à Maucuer, tu as ramassé l'arme de l'inspecteur Thibon et tu as tiré.

Maucuer. d'une voix toujours calme, tient tête à l'orage.

Qn entend ensuite U docteur Dufour qui a procédé a l'autopsie des trois infortunées victimes il explique à la suite de quelles blessures. les inspecteurs ont succombé.

Le docteur Wahl méde 'i aliéniste. vient dire pour la troisième fois que Mancini et Maucuer qu'il a examinés au point de vue mental sont entière-

ment responsables :e :eurs actes. M' Torrès sou '.igné, que quoi qu'on en dise, son clier;, Maucuer a été l'u-,sieurs fois, à Lyon notamment, interné parce qu'il présentait des troubles mentaur.

Après -me courte suspension d'audience on procède à l'audition de Falcetti longtemps mêlé à cette affa--e et qui par la suite bénéficia d'une ordonnance de non lieu. Falcetti, :.acien préparateur en pharmacie, fut au courant du coup que projetaient Maucuer. Fusco et Joulia. Il accompagna Maucuer dans sa fuite plusieurs jours durant. Il raconte toutes ces péripéties qui lui ont valu d'être mêlé au drame, mais il nie avoir été au courant des abominables projets de Maucuer. Falcetti. à la demande de Joulia, précise que Maucuer était ha tuellement possesseur de deux revolvers. Fusco obtient de Falcetti qu'il déclare qu'il a failli être tué par Maucuer. Oui. dit Falcetti, Maucuer lui a mis un revolver sur la tempe.

Enfln falcetti soutient que, d'après les propos que lui a tenus Maucuer, ni Joulia, ni Mancini, ni Fusco n'ont tiré. Devant ce témoignage accablant, M' Terrés s'indigne en déclarant qu'il est honteux pour la Justice d'avoir recoure à un témoignage pareil pour accuser Maucuer.

Alfred Fera. dont il est question dans l'accusation, devait participer à l'attaque du bureau de poste, mais les risques courus l'incitèrent à demander à Mancini de le remplacer. Péra, à la barre, s'en défend énergiquement.

Ce témoignage indigne de nouveau M* Torrès, et il s'ensuit un certain tumulte que domine la voix de M" Torrès et qui prend fin après l'intervention de Fusco, protestant à son tour contre les explications de Péra. M. Degaire, chef de train, déclare qu'il a été un jour menacé de mort par Maucuer.

Voici le cordonnier parisien Georges Chauvet, dont le nom a été si souvent prononcé lorsque Maucuer a été arrêté a Paris. Il vivait avec la fille Elisa Carbonne,, maîtresse de Maucuer, qui ne comparaitra pas au procès, la citation n'ayant pu 1a toucher.

Une vieille connaissance

de Mancaer

Chauvet déclare tout d'abord qu'il connaît Maucuer depuis longtemps déjà. Il fait le récit de divers épisodes de la vie sentimentale de Maucuer. mais, sur l'invitation du président, il en arrive au jour de l'arrestation du bandit à Paris. Dans cette relation. le témoin se perd en interminables explications, a tel point qu'à la demande générale, il quitte la barre. Avec les autres témoins tous policiers, ce sont maintenant les circonstances de l'arrestation de Maucuer à Paris. Maucuer a bien déclaré qu'il avait tué les trois inspecteurs marseillais, mais les témoins reconnaissent que le bandit était à ce moment-là très déprimé. De ce détail, Me Torrès ne manque pas de tirer argument. Parmi les témoins à décharge, figurent deux détenus qui fournissent, sur des propos qu'aurait tenus Maucuer, des renseignements assez confus. Après le défilé de quelques témoins de moralité, l'audience est levée à 18 h. 30.

FAITS DU JOUR Hindenburr rétabli. Berlin, 35 janvier. de Le président du Reich, qui le chancelier Hitler.

DÉFIANCE PARTOUT Conteil S'est donc rallié au principe dn jury civique o proposé par les *odalistes, et combattn par te* « neo* », la gauche radicale en majorité, est l'oppotttion.

Le Gouvernement montre par la même, ane fois-de plus, qu'il tient avant tout à maintenir le Cartel spécifiquement radical et S.F.l.O. Il néglige toute la tradition républicaine, qui fut constamment favo- rable à la commission d'enquête chaque fois que des député. paraissaient compromis dans des affaires suspectes. Il entend dessaisir le pouvoir lé et le powoir exécutif en faveur d un organiame nouveau délibérant en secret, et qu'il espère plua docile aux suggestions indirectes de deux partis politiques alliés, en vue d'on ne sait quelle besogne.

Si nous avons bien compris l'attitude de M. Chautemps, il ne combattrait point, pour l'avenir, l'institution d'un conseil de l'ordre; d'un conseil de disci- pline permanent de 22 à 30 députés, qui serait chargé de veiller sur l'honneur du Parlement. Mais pour l'examen des affai- tes Stavisky, ce conseil ne serait pas reconnu compétent. Le président du Conseil s'obstinerait à demander à la Chambre et au Sénat le vote d'une loi de desaaisissement confiant l'enquête actueHe au « jury civique », proposé par M. Léon Bluta et M. Vincent Auriol, et investi des pouvoirs judiciaires (arrestation, empri- soonement, perquisitions, etc.).

L'opinion publique ne saurait accueillir avec confiance de pareilles solutions. Elle auapectera le tribunal d'exception envisagé par le Cartel. Elle dira qu'il est imaginé pour couvrir des turpitudes encore inconnues ou m»1 suaua. Elle pensera qu'il 5 agit u tfne juridiction d étouffement. PersuadE que, cette fois, en raison même de l'Eclat du scandale, il serait impossible à une commission d'enquête parlementaire nommée selon les dispositions légales d'éteindre la lumière et de noyer le poison, le pays estimera que le refus de constituer cette commission. c'est l'aveu même d'un désir, d'une volonté, d'une résolution de sauver certains coupables. La confiance en matière financière est déjà singulièrement malade depuis près de deux ans. Les manigances de la majorité et du Gouvernement dana l'affaire Stavisky ne peuvent qu'atteindre la même confiance en matière civique et morale. Le Gouvernement ne s'en rend-il pas compte, ou prétend-il violenter le sentiment publie ?

L.-A. PAGES.

UN REMORQUEUR COULE PAR UN VAPEUR ALLEMAND Trois noyés

Londres, 25 janvier. Au large de Gravesend un remorqueur est entré en collision avec un vapeur allemand. Le remorqueur a coulé. Trois membres de son équipage se sont noyés.

M. ORANT

vient d'être élu président de l'Union Centrale des Syndicats agricoles

S O V R l R E S

Le bey de Tania se joint de tout ca'ur à nos deuils nationaux, économiques et /inancien il interdit la « danse du ventre », du moins pendant les jetés du Ramadan.

On s'explique, d'ailleurs, cette mesure toute nouvelle qui déconcerte les populatiens indigènes. La dame du ventre, à tien réfléchir, n'est tolérable qu'aux période. le prospérité. Par son caractère rabelaisien, elle exalte les vertus tnlro-, nomiques d'un peuple qui mange à sa faim et boit à sa toif. Mais pendant une période de vaches maigrea il parait indécent, je dirai même scandaleux, de célébrer, par des trémoussements hors de saison, une cavité organique sans résistance /aute de ressources.

Trois danseuses maigres ne sauraient faire les grâces rituelles devant les nobles étrangers qui visitent la Tunisie, s'eil dit le 6on 6ey. Baisaona Momentanément le rideau sur ce spectacle traditionnel, démobilisons nos aimées de terre.

Nous savons gré à ce souverain de aon habileté et de sa prudence. Il comprend bien qu'il diminuerait le prestige de la France en encourageant des exercices rythmiques en tous poinb semblables une dam devant U bujjeL*

Au reste, je me suis laissé dire que nobe Président du Conxil, frappé par l'opportunité de cette interdiction, songerail à prendre dana la métropole quelques mesures identiques.

Et Voici la liste du mouvements artiatiques qu'un prochain décret ministériel prohibera sur toute l'étendue du territoire. Que Ton M cherche pas la personne compromise par cette indiscrétion je me suis procuré le renseignement par télépathie MU fil

I °) La danse des ventra dotés. Certains champions de ce mmathon spécial sont connus, mais d'autres, réfugiés dans la coulisse, ne livrent pas leur nom au public. Par modutie sans doute. 2°) La valse de* millions. Très ci la mvde depuis quelques années, il importe de la faire cesser et surtout d'imposer silence aux chefs d'orchestre.

3°) La polka des chèques. Celle-ci est très dangereuse pour les danseurs Us laissent souvent leurs u talons sur le Parquet.

4°) Les sauts de l'anse du panier. Ils ont provoqué des accidents graves, trop de calculateurs ayant fait des bonds fantastiques jusqu'aux étoiles. ou dans 1 la boue.

4 Petit Gril.

LE BUDGET A LA CHAMBRE

L'enseigaement religieux en Alsace fait l'objet d'un débat

Paris, 25 janvier. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du budget des services pénitentiaires. M. Maurice Robert, de l'Aube, rappelle que le Parlement a décidé à plusieurs reprises d'accorder une indemnité aux agents des prisons pour leur service pénible, la commission des économies ayant décidé de supprimer cette indemnité.

M. Eugène Pierre, député des Bouches-du-Rhône, traite la question de la liberté conditionnelle puis les divers chapitres du budget des services pénitentiaires sont votés.

Le 6udget de la Légion d'Honneur On aborde ensuite la discussion du budget de la Légion d'honneur. M. Marin proteste contre l'abus des décorations de la Légion d'honneur il estime par ailleurs que la décoration ne devrait pas être une cause de retard pour l'application de la justice c'est ainsi que dans un récent scandale l'affaire est retardée, parce qu'elle doit être portée devant une juridiction exceptionnelle.

M. Raynaldy approuve M. Louis Marin aussi le gouvernement a-t-il déposé un projet de loi pour abroger la juridiction exceptionnelle prévue pour les hauts dignitaires de la Légion d'honneur il en demandera la discussion immédiate. Les chapitres du budget de la Légion d'honneur sont adoptés.

Le budget des services

d' Alsace-Lorraine

On passe au budget des services d'Alsace-Lorraine.

M. Guernut porte à la tribune la question de l'instruction religieuse dans les écoles des départements recouvrés. Pourquoi les prêtre*, rabbins, pasteurs ne donneraient-ils pas eux-mêmes l'enseignement religieux dans les écoles? M. Schuman, député de la Moselle, répond à M. Guernut le problème lui semble d'une gravité exceptionnelle. M Schuman. Doit-on adapter la fonction au fonctionnaire ? Ce n'est pas au maître de savoir si une ecole doit être confessionnelle ou non, c'est à la population qui depuis 89 ans a pensé que l'école devait donner une instruction religieuse. Le maitre a choisi sa carrière a savait quel est le statut de l'école lorsqu'il y est entré un officier pourrait-il être objecteur de conscience ? (Applaudissements à droite.)

M. Marin estime qu'un instituteur ne devrait entrer en fonctions comme on fait à l'étranger que lorsque la population l'a vu à l'œuvre, car il s'agit avant tout de donner aux enfants l'enseignement voulu par les foules. (Applaudissements à droite.) M. Gdemiut. Allez-vous condamner le maitre qui ne croit pas à Yhypocrisie ? L'instituteur laïque est audessus de la croyance.

Le chanoine Poliman proteste. M. Schuman rappelle le statut de l'école alsacienne il rappelle qu'il n'y a pas d'enseignement libre en Alsace. M. Schumam. Modifier le statut de l'école, es serait prendre le monopole de l'enseignement public, (Applaudissements à droite et Centre droit.) M. Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, répond à M. Schumann et tente de justifier la circulaire de M. Guy La Chambre. M. Schumann maintient la doctrine d'après laquelle l'enseignement religieux dans les écoles d'Alsace et Lor- raine est une obligation légale. M. Weill traite ensuite différentes questions particulières au régime alsacien et la suite de la discussion est renvoyée & l'après-midi.

LA SEANCE DE L'APRÈS-MIDI PARIS, 25 janvier. La séance de l'après-midi débute par l'éloge funèbre de M. Oudin, député parisien décédé. éloge que les quelques soixante élus présents écoutent debout.

La discussion budgétaire reprend en- suite.

M. Prey, député du Bas-Rhin, ne s'insurge pas, comme l'ont fait de précédents orateurs, contre la circulaire permettant aux parents de dispenser leurs enfants de l'enseignement religieux; mais il s'élève avec force contre la thèse de M. Guernut, laquelle, si elle triomphait, encouragerait les objecteurs de conscience.

M. Roui

M. Passé proteste contre la circulaire inspirée par la Ligue de l'Enseignement. Certes aucun élève ne doit être obligé de suivre l'enseignement religieux, mais il faut que les parents en fassent la demande expresse et une simple déclaration ne doit pas suffire. Le député du Haut-Rhin souligne que la parole de la France n'est pas observée et que l'on s'achemine par des voies déterminées vers l'introduction des lois laïques dans les provinces recouvrées.

Est-ce bien le moment, s'écrie-t-il, applaudi par la droite, de blesser au cœur des populations chrétiennes et de susciter de nouvelles luttes religieuses ?

On s'explique. M. Marcombes convient que la circulaire a produit mauv'ais effet, mais il attribue ce résultat à une publication trop tardive. Le sous-secrétaire d'Etat parait être partison de l'enseignement religieux par les prêtres et les pasteurs. Toutefois il formule cette réserve « Si séduisante que soit pour le Gouvernement la proposition de M. Guernut, rien ne sera fait sans que toutes les personnalités ou associations intéressées aient été interrogées. »

M. Brom, que l'on entend ensuite. entretient l'assemblée de la crise des industries de la potasse et du textile. M. Oberkirck

Quant à M. Oberkirch. il Insiste sur l'esprit concordataire de l'Alsace et préconise l'entente loyale de l'Eglise et de l'Etat.

D'un façon générale, démontre-t-U, soulevant les bravos de la minorité, il convient d'appl.quer en Alsace une politique nationale en debora de toutes

tendances des partis et de défendre la civ.lisation occidentale contre l'assaut des idées hitlériennes. "L'enseignement de l'allemand fait l'objet des préoccupations de M. Sturmel. Il faudrait, pense celui-ci, que cet enseignement soit commencé dès la première année d'école.

M. Meck se préoccupe de la situation difficile dans laquelle se débat l'Institut des Assurances Sociales de Strasbourg et du sort très dur réservé aux. ouvriers mineurs retraités et aux fonctionnaires révoqués en vertu de l'arrêta Millerand.

M. Wallach instruit ses collègues des progrès réalisés en français par les jeunes Alsaciens et réclame pour eux un très grand nombre de professeurs de lycées.

La clôture de la discussion générale étant prononcée, le député dj HautRhin, appuyé par M. Rossé, propose le renvoi de l'article l"r à la Commission en vue d'en faire augmenter les crédits. Mais M. Marchandeau s y oppose énergiquement, la situation budgétaire ne le permettant pas.

Le renvoi de l'article est néanmoins adopté par 343 voix contre 243.

A l'article 3, on entend encore quel. ques observations de MM. Elsaesser. Rossé, Bilger et la suite de la diseursion est renvoyée à demain matin 9 ho 3b, et ia séance est levée.

M. P.

LE SÉNAT DISCUTE

LA PROPOSITION DE LOI RÉGLEMENTANT

L'EXERCICE

DE LA MÉDECINE

Paris, 25 janvier. La séance est ouverte à 15 heures sous la présidence de M. Jeanneney. Peu de monde dans les tribunes.

Le Sénat valide l'élection de M. La Pelletier (Mayenne).

M. Linyer (Loire-Inférieure) demande à interpeller le ministre du Budget sur les mesures que le Gouvernement compte prendre sans attendre la réforme des impositions départementale8 et communales, pour réaliser un meilleur aménagement des finances locales et uno plus juste repartition des churges fiscales plus particulièrement eu ce qui concerne la patente. La date de discussion ̃Ta fixée ultérieurement. M. Gautherot, demanuant a interpeller le ministre de l'Education nationale sur le syndicalisme révolutionnaire à l'école publique, est d'accord avee M de Monzie pour en Qxer la discussion à jeudi prochain 1" février. L'ordre du jour appelant ensuite la nomination des commissions générales. les sénateurs dont les noms ont été publiés au Journal officiel sont nomme.

Le Sénat vote la proposition d« M. Louis Serre, tendant à rendre obligatoire l'apposition d'une ma'nue nationale artisanale sur les objets, des. sins et modèles fabriqués par les artisans et destinés à être revendus. On passe à la proposition de ld adoptée par la Chambre ayant pour objet de modifier la loi qui régit l'exercice de la médecine.

M. Gadaud, rapporteur jénéral, rappelle que, le 9 décembre Î832. la Chambre a voté un texte enfant un ordre des médecins. La commission de l'hygiène du Sénat a longuement etudié ce texte, se demandant si cette créatiun était nécessaire. Elle a répondu par l'affirmative. M. Gadaud explique les raisons de cette décision. Il constate que l'Académie de médecine semble se borner à souhaiter qu'un serment professionnel soit prononcé par les étudiants à la fin de leurs études. Par contre. la Confédération Générale des Médecins s'est prononcée en faveur de la création d'un c -tre.

Le sentiment des médecins étant que leur profession n'est pas un commerce et qu'il convient d'en défendre la haute mission, il précise ce que serait l'ordre envisagé. Le syndicat sera facultatif; l'ordre sera obligatoire. Il se bornera à prendre les sanctions morales. Il aura un code prévoyant les faits qui ne relèvent pas du Code pénal; atteinte à l'honneur, atteinte à la conscience et atteinte à la probité professionnelle. Ce code est déjà préparé par les organismes compétents et rien ne sera plus fa.cile que de lui donner une existence légale. L'ordre comportera trois éléments essentiels qui sont un code, un serment, un conseil de l'ordre.

L'orateur penche pour un ordre départemental afin que les membres du Conseil se connaissent mieux et pour un Conseil d'appel de l'Ordre qui sera régional et composé de deux conseillera à la Cour d'Appel dont l'un président et cinq membres médecins élus pour 6 ans, dont un professeur à la Faculté de Médecine.

Le Conseil de l'Ordre disposerait comme sanctions de l'avertissement, la réprimande, l'interdiction partielle, l'interdiction temporaire et la radiation. La radiation étant une mesure très grave, après cinq ans, le médecin radié pourra être rétabli sur sa demande dans son droit d'exercer. C'est une révision obligatoire qui adoucit la rigueur de la radiation.

M. Linyer se déclare partisan de l'ordre, mais il désirerait que l'on J joigne l'assistance gratuite et oblige. tolre.

M. Portmann déclare cet ordre absolument nécessaire du fait de la spé» cialisation, des nouveaux rapports entre médecin et malade qui pourraient procurer au médecin le moyen d'augmenter immoralement ses revenus. M. François St-Maur se déclare ega- lement partisan de la création de cet ordre.

M. Alexandre Israël, mlnistre de la Santé nublique, apporte son adhésion au projet.

La Commission, qui a rapporté la proposition en discussion et dont le mandat expire ce soir, demande de renvoyer à une séance ultérieure l'examen des articlea. Il en est ainsi décidé. La séance est alors levée et le Sénat s'ajourne a mardi prochain 30 iantisb


L'Angleterre serait disposée à faire des représentations à Berlin pour les menées nazies en Autriche

Mais elle s'abstiendrait

de présenter un contre-projet de désarmement

LONDRES. 25 janvier. (De notre correspondant particttlier.) On' confirme officieusement que les ministres anglais sont tombés d'accord, dans leur conseil d'hier, sur la nécessité pour l'Italie. la France et la GrandeBretagne. de faire des représentations à Berlin au sujet de l'Autriche, avant de conseiller à cette dernière de saisir la S. D N.

Le gouvernement hitlérien sera in- vité à faire cesser une bonne fois l'activité de ses partisans installés près de la frontière bavaroise qui n'épargnent aucun effort pour alimenter en continuation un état de troubles dans la république voisine. La démarche des trois puissances est cependant subordonnée à la réponse que le Cabinet de Berlin fera à une démarche accomplie directement par le gouvernement de Vienne à Berlin et qui concerne toute une série d'exploits qui se rattachent au plan général de la conquête hitlérienne de l'Autriche.

Le Gouvernement britannique se montre bien moins résolu dans la question du désarmement: au lieu de prendre une initiative ferme, ses membres ont décidé. Hier, d'entreprendre de nouveaux sondages sur les possibilités de mettre d'accord la France et l'Allemagne. Pour le moment donc. la présentation du nouveau projet anglais de désarmement, dont la Morning Post a divulgué hier les grandes lignes est ajournée. L'organe conservateur, qui annonce cet ajournement, assure qu'il est dû uniquement à la tension austro-allemande que le Gouvernement de Londres voudrait voir résolue d'abord.

L'opinion publique et parlementaire à Londres se montre bien déçue de cette décision négative après tant d'autres d'une nature analogue. UN RECEVEUR DES POSTES

CONDAMNÉ POUR DÉTOURNEMENTS BORDEAUX, 25 janvier. Aujourd'hui comparaissait devant les Assises de la Gironde, le receveur des Postes de Podinsac, Louis-Bernard Dulout, 49 ans. qui avait été arrêté en septembre 1932 pour des détournements, dont le montant s'élevait à 395.000 francs. Sur verdict affirmatif. Dulout a été condamné à trois ans de prison et au remboursement des sommes détournées.

LA CATASTROPHE

DU LAC NOIR

Colmar, 25 janvier. Le corps de M. Wohlgeroth, directeur de l'usine sinistrée du Lac-Noir, a été découvert ce soir.

UN HYDRAVION DE LA MARINE CAPOTE A SERRE

L'éqnipage est sanvi

Marseille, 25 janvier. A Berre, vers 19 heures, un hydravion du centre de Berre, qui exécutait des manœuvres de nuit. a capoté au cours de l'aménssage.

L'équipage a été aussitôt secouru et sauvé. Il etait composé de l'enseigne Praub. du maître Piétri, du secondmaitre de Peretti et des quartiersmaîtres Verague et Giraud.

CHOISISSEZ un POSTE L. G. M. C'est un poste pariait Dix ouvriers ensevelis

sous les décombres

Un mort, huit blessés

Sarrebruck, 25 janvier. Ce matin, à 10 heures, au moment de la pause, une explosion s'est produite dans les aciéries à Voelklingen et un bâtiment s'est effondré, ensevelissant sous ses décombres une dizaine d'ouvriers.

On a retiré un mort, deux blessés graves et six blessés légers.

Poursuiri pour affaire de moeurs, un instituteur se suicide

Niez. 25 janvier. Poursuivi pour attentat aux moeurs. un instituteur, nommé Paul Lebrat. s'est suicidé. Il faisait l'objet d'un mandat d'amener pour attentat aux mœurs lancé par le Parquet de Saint-Etienne.

Dans les poches du désespéré, les gendarmes trouvèrent des lettres l'une adressée au maire de Maclas, l'autre lui demandant de protéger sa femme et la troisième autorisant sa femme à toucher les sommes déposées à la Caisse d'Epargne.

UNE AUTRE IFFIIRE 1 SURPRISES La justice a attendu

près de trois ans

pour prendre des mesures contre l'escroc Alexandre Paris, 25 janvier. Ceux qui ont porté plainte contre Georges Alexandre, sont, dit-on, décidés à aller jusqu'au bout.

Un peu partout des syndicats se constituent pour exiger justice. Il est à Paris un homme, un magistrat, qui a particulièrement connu Georges Alexandre c'est M. Pachot, qui occupa jusqu'à la fin de l'année 1932 le poste de commissaire divisionnaire aux délégations judiciaires. A un rédacteur de Paris-Soir qui l'a interviewé ce matin. M. Pachot a déclaré

Si je me suis occupé de Georges Alexandre ?. J'ai fait contre lui la même procédure que contre Stavisky, et je vous garantis que ce n'est pas de ma faute si l'on a attendu près de trois ans avant de prendre la mesure que je préconisais.

« Mon rapport terminé, je le remis au juge d'instruction. Il ne m'appartenait pas de prendre l'initiative d'une arrestation, mais je priai le parquet de ne point tarder à l'effectuer. Alexandre fut convoqué au palais et prié de fournir de nouvelles explications. Il s'y prit si bien que, perplexe, le juge d'instruction nomma un expert et réserva sa décision jusqu'à la fin d'un travail qui, avant de me donner raison sur tous les points, devait durer trois ans. « En allant au fond des choses, je crois qu'il faut surtout accuser notre système judiciaire, dont la lenteur est désespérante. En Angleterre, un individu de la catégorie de ceux qui nous occupent est en moins d'un mois incule jugé, acquitté ou envoyé au Hard Labour. Et pourtant la liberté individuelle est dans ce pays respectée plus que chez nous s.

Si l'on a perdu beaucoup de temps avec Alexandre, on en aurait certainement perdu davantage si le scandale Stavisky n'avait point éclaté. Maintenant on met les bouchées doubles, et Alexandre est arrêté. Sa mise en liberté provisoire sera refusée.

Une nouvelle plainte contre lui a été déposée par M. Biles, qui lui reproche de l'avoir dépossédé de ses actions du Centre Electrique. Il en possédait, parait-il, pour 8 millions.

M. Ordonneau envisagerait d'autre part de nouvelles inculpations. Cette affaire n'a pas fini de nous réserver des surprises.

Comment Alexandre

traitait les membres

de son Conseil d'administration Paris, 25 janvier. Georges Alexandre sera sans doute interrogé samedi, en présence de son défenseur, Mt Abrami

Sa vie parisienne fut remplie d'anecdotes amusantes. Alexandre n'ayant dans sa banque aucun titre officiel, sa présence provoquait quotidiennement des scènes de vaudeville. Comme il entrait en maitre dans tous les bureaux, il arrrivait fréquemment que, poussant la porte d'un geste impérieux. il trouvait le président du Conseil d'administration ou le directeur général en conversation avec un ou plusieurs personnages importants des députés d'anciens ministres, disent les témoins. S'inclinant aussitôt avec humilité, Alexandre murmurait « Je vous demande pardon, Monsieur le Président, Monsieur le Directeur général. Je pensais que vous étiez seul. Excusez-moi. Vous me ferez appelé; quand il vous conviendra. »

Il se retirait à pas discrets, tandis que l'officiel patron disait négligemment à son interlocuteur

c Ce n'est rien, c'est mon conseiller technique, continuons je vous prie. x Le visiteur parti, Alexandre rentrait en maître dans le bureau et s'écriait Espèce de fourneau (sio vous ne pouviez pas me faire prévenir qu'il y avait quelqu'un Il

L'appellation de fourneau b était celle qu'il accordait le plus volontiers à ses collaborateurs. Il est arrivé parfois qu'avant les séances du conseil d'administration, parlant entre eux. certains administrateurs s'excitaient mutuellement à demander quelques éclaircissements. Alexandre arrivait en coup de vent Que racontez-vous là dans les coins, vieux ec fourneaux Il. Je n'ai pas de temps à perdre. J'ai préparé d'avance le procès-verbal de la séance. Allez signez tous et plus vite que çà J'ai un rendez-vous. » Et. médusés par le maître, les administrateurs signaient. Ces souvenirs doivent être maintenant pour eux l'objet de pénibles méditations.

Des Irrégularités dans une caisse d'assurances sociales

CHAMBERY, 25 janvier. Une grosse émotion règne aujourd'hui à Chambéry par le fait de la démission de M. Borrel, président du Conseil d'administration de la Caisse départementale des Assurances sociales, et celle de M. Vallet, directeur de la même caisse.

Ces deux démissions ont été remises à la suite d'une enquête d'un représentant du ministre du Travail, qui aurait trouvé de nombreuses irrégularités dans la comptabilité de la Caisse départemental».

Hier soir, à Berlin, on crut que le palais

de la Diète de Prusse était en flammes

Ce n'était qu'une méprise, mail l'émoi

fut grand dans la capitale Berlih, 25 janvier. Ce soir. une nouvelle alarmante a mis Berlin en émoi. Le bruit courait que le palais de la Diète de Prusse était en flammes. On sut bientôt qu'il s'agissait d'une fausse alerte. Un fonctionnaire de la police criminelle avait aperçu une lueur sur la façade Ouest du Palais. Croyant à un incendie, il prévint les pompiers. Trois pompes alertées se dirigèrent aussitôt vers la Diète. L'enquête a démontré qu'à l'occasion ( d'une réception diplomatique. le géné- rai Goering ministre président de Prusse, avait fait allumer du feu dans < les vasques qui décorent l'entrée de sa résidence. Agitées par le vent, les flam- 1 mes ont donné l'impression qu'un .via- lent incendie avait éclaté dans le pa- lais de la Diète. ] Les pompiers sont repartis peu Il après. L'incident avait attiré une foule i considérable, L'aviateur Chartoire atterrit en Algérie Trais, 25 janvier. L'aviateur Chartoire, qui tente de s'attribuer la coupe du Président de la République sur le trajet Paris-Saïgon, parti a 7 h. 17 de Marseille, a atterri à 30 kilomètres environ de Philippeville a cause du mauvais temps. n repartira demain matin.

L'AFFAIRE BONI* ET A L'INSTRUCTION L'interrogatoire

de Catherine Denuzière ajourné Saint-Etienne, 25 janvier. Catherine Denuzière a été conduite, ce matin, au Palais, mais n'a pu être entendue par le juge d'instruction, son avocat, malade, ayant demandé le renvoi de l'interrogatoire à la semaine prochaine, ce qui a été accordé par le Juge. Pour activer la discussion du budget

PARIS, 25 janvier. La Conférence hebdomadaire des Présidents de groupe et de grandes commissions a décidé de proposer à la Chambre de contl nuer à tenir des séances exception- nelles, les mardi, jeudi et vendredi ma- tin pour activer la discussion budgétaire. LIGNE CUBA-MEXIQUE Le paquebot « MEXIQUE effec- tuera le 18 Février prochair un voyage supplémentaire à destination de La Havane/ Véra Cruz, via SANTANDER/Vigo, avec retour à SAINT- NAZAIRE le 20 Mars. Renseignements à la Compagnie j Générale Transatlantique à SAINT- NAZAIRE. ECHOS PARLEMENTAIRES Les revendications

des Anciens Combattants

PARis, 25 janvier. Le groupe des députés ancie-s combattants a chargé son président de déposer un amendement tendant à relever les crédits de l'Office national des Pupilles de la c Nation et son vice-président de de- 1 mander le relèvement des crédits .de 1 l'Office des Mutilés et Combattants. Enfin le groupe a chargé une délégation de se rendre auprès du Prêsl- 1 dent du Conseil jour inviter cefil-cl a ( insister auprès du Sénat pour qu'it f examine au plus tôt les deux projets < déjà votés par la Chambre et relatifs c à la prorogation des délais tant en < matière de demandes de pensions 1 qu'en ce qui concerne les emplois ré- « servés. t 1

Une délêqation t

des Matilés du Travail l à la Chambre i

Paris, 25 janvier. Une 'délégation de la Fédération nationale des Muti- ( lés et Invalides du Travail a été reçue à la Chambre par le groupe de 1 Défense des Mutilés et Invalides du j Travail. La délégation a exposé les revendications de la Fédération, no- tamment en ce qui concerne l'exten- sion de la loi du 15 août 1929, sur le rajustement des rentes à certaines catégories de victimes d'accidents du travail, la question des emplois réservés pour les mutilés et invalides du travail, la rééducation professionnelle a des invalides du travail, la révision de la loi du 14 juillet 1905 sur l'assis- t tance aux vieillards, infirmes et incu- r rables, les revendications des mutilés r et invalides du tra » 1 d'Alsace-Lor- n raine. a Le groupe a décidé d'agir sans délai e pour la réalisation de ces revendica- t Uon*. J

LE PARLEMENT ET L'AFFAIRE La formule d'enquête de la Commission

du rè|lement

sera-t-elle acceptée ? PARIS, 25 janvier. On a beaucoup commenté aujourd'hui dans les couloirs de la Chambre, les délibérations :le la commission du règlement et les iifférentes solutions qui peuvent en sortir.

A la fin de la journée, un certain nombre de membres de la majorité estimaient, comme ceux de l'opposition, que les décisions prises par :ette commission n'étaient pas de naiure à donner à l'opinion publique et parlementaire, les apaisements attenius. Aussi, les amis du Gouvernement espéraient-ils que demain une formule nouvelle, acceptable par le pré- aident du Conseil, pourrait être trou- vée. Toutefois, ils n'étaient pas sans redouter que certaines complications extérieures au Parlement ne vinssent rendre plus aléatoire une entente des groupes de la majorité et accroître les difficultés gouvernementales. L'appréciateur Cohen,

traficant de bijoux, ancien jockey et musicien de jazz

Taris, 25 janvier. Nous apprenons que l'appréciateur du Crédit Bayonnais, Henri Cohen, avait cherché à vendre le mois dernier des lots impor- tants de bijoux.

Cohen était bien connu à Paris dans le monde des diamantaires. Après avoir débuté dans la vie comme jockey, il s'établit courtier en pierres fines, suivant en cela, ainsi qu'on le sait, les traces de son père, mais il se brouillait bientôt avec celui-ci.

Quelques affaires fâcheuses, qui lui valurent de faire un assez long séjour à l'ombre ». l'amenèrent sur ces entrefaites à changer une fois de plus de profession il se fit musicien de jazz. L'escroquerie de Bayonne devait lui permettre de retrouver un lustre passager, en attendant de l'amener à r?- prendre le chemin de la prison. Au commencement de décembre dernier, Cohen fut aperçu par des habitués du club des diamantaires et des cafés des environs. Il était da: s sa somptueuse automobile et transportait de nombreux bijoux et des pierres précieuses, dont il venait sans doute traiter la négociatj Les compagnies d'assurances auraient reçu des budgets truqués sur le Crédit Municipal

de Bayonne

BAYoNNE, 25 janvier M. Ouébin a pris ce soir le train à 23 h. 8 pour Paris. Il était accompagné de ses deux défenseurs. M" Félix Kanoui et M" Maurice Ribet.

On connaît les raisons, exposées par les deux avocats en faveur de leur ,lient, qui ont empêché la transformation du mandat d'amener lancé par M. d'Uhalt en mandat de dépôt. A ce propos, des controverses au sujet desquelles il convient de montrer la plus grande prudence, en attendant la décision de la justice et les résultats ies investigations des experts qui se- ront désignés, se sont élevées ici ce soir. Ne dit-on pas que les budgets du Crédit Municipal de Bayonne, malgré le contrôle exercé sur eux, auraient été truqués et que ce truquage avait présidé à un véritable abus de confiance iont auraient été victimes les compagnies d'assurances. Demain, à Pau, M. Camille Aymard ît Pierre Darius sauront, si les conseillers de la Chambre des mises en iccusation leur accordent ou non, la nise en liberté provisoire.

Ce que contenait le colis

de M" Sabathier

Bayonne, 25 janvier. Après l'exanen des documents apportés par les iéfenseurs. M« Kanoui et Ribet, dans la soirée, M. d'Uhalt s'est rendu chez M. Dupouy, témoin retenu à la cham)ce par la grippe. M. Dupouy avait reçu en dépôt de aile Sabathier, l'amie de Tissier, un :olis qu'il a d'ailleurs remis au juge tussitôt après l'arrestation de Tissier. 3e colis, ouvert aujourd'hui, contenait livers bijoux bagues, colliers ou bra:elets, qui seront examinés par les experts, qui en détermineront la valeur :xacte et chercheront également à éta)lir si les bijoux appartiennent en pro)re à Tissier ou a Mlle Sabathier, ou lien sont des gages du Crédit muni:ipal. Le colis renfermait également une tomme de 75.000 fr dont le juge a es- «yé de découvrir la provenance. La bonne foi de M. Dupouy ne peut itre mise en doute.

Les démarcheurs ayant placé des Dons seront entendus plus tard par le juge d'instruction.

Sans le scandale,

des bijoux en toc allaient être mis en circulation

BAYONNE, 25 janvier. Une anecdote luth en tique qui nous a été rapportée »ar une personnalité judiciaire, sur les lijoux appréciés hier et aujourd'hui ►ar les experts du Mont de Piété paisien, a été connue ce soir. Elle ne nanque pas de saveur. On connaît les ,.ppréciations astronomiques de Cohen t la valeur dérisoire des pierres, améhystes, émeraudes des colliers en 1 séries de culture contenus dans le»

53 bottes déposées au Crédit Municipal par le commissionnaire Digoin, au nom de Stavisky.

En août 1933, ces mêmes bijoux devaient être l'objet d'une grande vente atteignant quinze millions. On avait même édité un catalogue et voici que quelques jours avant. la vente, trois hommes qui avaient déposé des bijoux en gage, sollicitèrent devant le tribunal de Bayonne le renvoi de cette vente à la fin de décembre 1934. La raison invoquée était la crise économique. M' Raphaël Petit, secrétaire de Gaston Bonnaure, représentait les demandants à la barre. Quels étaient ces trois hommes ? L'un n'était autre que Henri Voix, dont on connait le rôle à Chamonix. Les autres étaient des nommés Schmitt et Hattot. Ils se disaient diamantaires parisiens. Le président du Tribunal donna aux demandants une satisfaction partielle. leur accordant seulement une remise de la vente jusnu'à la fin de décembre de l'anné? dernière. Il le fit dans l'attendu suivant où il se basait, sans aucun doute, sur les appréciations fantaisistes de Cohen

« Attendu qu'il n'est pas contesté que les gages dont on demande la réalisation sont d'une valeur marchande supérieure aux sommes empruntées. n

La naissance du scandale Stavisky avant la fin de l'année ne permit pas cette vente sensationnel^ et la mise en circulation de faux bijoux entre les mains de nouvelles dupes.

La défense

demande des explications

BAYONNE, 25 janvier. M' JeanCharles Legrand et M' André Delmas ont'demandé à M. D'Uhalt de vouloir bien procéder le plus tôt possible à un nouvel interrogatoire de Tissier, afin de demander à l'ex-directeur du Crédit Municipal ce que sont devenus les bijoux de Stavisky qu'il retira du coffre du Crédit queloues heures avant son emprisonnement.

M. D'Uhalt a reçu également une lettre de M' Jean-Charles Legrand lui demandant de vouloir bien entendre M. Guibou-Ribaud. avocat à la Cour d'Appel sur le rôle que celui-ci aurait pu jouer dans les tractations à propos de l'affaire du Crédit Municipal. Après les manifestations devant le Palais-Bourbon Huit des manifestants

sont condamnés

PARis, 25 janvier. Huit manifestants arrêtés, au cours des manifestations de mardi dernier, aux alentours de la Chambre, ont comparu aujourd'hui à l'audience des flagrants délits de la 13' Chambre correctionnelle. Ils étaient poursuivis pour dégradation d'objets d'intérêt public, outrages et violences à agents

Le Tribunal a prononcé les condamnations suivantes Edmond Gagnon, 6 jours de prison avec sursis Calvet, 2 jours avec sursis Giudicelli, 8 jours avec sursis Bélier. 24 heures de prison avec sursis Guy Brénau. Raymond Georges, 48 heures de prison avec sursis Buscheman. 8 jours de prison avec sursis Henri Hany, ayant encouru déjà plusieurs condamnations, dont une pour escroqueries. 8 jours de prison.

Demain, sept manifestants comparaltront devant la même Chambre. LE FISC

ET LES AUTOMOBILISTES Une histoire de centimes

Un certain nombre de receveurs de régie avaient, en s'inspirant des usages commerciaux, calculé sur trente jours les droits de circulation dus par les automobilistes pour le mois de Janvier. La direction générale des contributions indirectes n'admit pas cette façon de voir et envoya des instructions pour que les automobilistes soient mis en demeure d'acquitter un supplément de droits correspondant à une journée de circulation.

L'Automobile-Club de l'Ouest Intervint alors pour signaler que ces rappels de sommes infimes revêtaient un caractère irritant et pour prier la direction générale des contributions indirectes d'y renoncer purement et simplement.

Le vœu si tustlflé de l'A. C. O. a été exaucé Des instructions viennent d'être données aux services de la régie pour qu'ils s'abstiennent d'effectuer ces rappels.

PARIS. Le Conseil Supérieur de l'Instruction Publique se réunira lundi prochain.

DE L'AUBE A LA NUIT vous aurez, éclatantes et impeccable» des lèvres fraîches comme les cerise»1 nouvelles. si vous avez choisi 1«{ Rouge à lèvres Pastel, à base de Biocarmine, découverte et exclusivité' de BOURJOIS. En vente partout dans un charmant étui 8 fr.

Lettre ouverte aux enfants Mes chers Petits,

C'est à vous directement que je m'adresse, car malgré mon âge (j'allais dire grâce à mon àge) je suis l'ami des tout-petits. Depuis longtemps, on vous raconte des blagues et la plus courante est celle de la soupe. Si tu veux grandir, vous diton, mange ta soupe Eh bien mol, je vous dis que la soune ne fait pas grandir Si vous voulez être forts, grands et musclés, demandiez à vos parents une chose que vous aimez.des entremets et des plats sucrées. Vous voyez que je suis votre ami, puisqu'en vous faisant plaisir, je veux vous faire du bien

Et vous, chères Mamans, croyez ea' I mon expérience et pardonnez ma' M. Go'jîié remptoce 81. ClRiimK à empale

du ministère de l'Air– ?

PARis. 25 janvier. Par décret (HT 24 janvier. M. Louis Couhé. inspecteur général. chargé de l'insrection gêné' raie de l'aviation civile et de la navi-' gation aérienne, a été nommé direo» teur de l'aéronautique civile à l'admt-' nistration centrale du ministère de l'Air, en remplacement de M. Chai»trié, décédé lors de la catastrophe de l'Emerau«e.

Le général Gouraud à Rabat

RABAT. 25 janvier. Le général Go» raud est arrivé à Rabat. Il sera l'hôte du résident.

AU CONSEIL SUPÉRIEUR

DE LA MUSIQUE POPULAIRE PARIS, 25 janvier. Le Conseil supé- rieur de la musique populaire a arrêté-' définitivement les conditions d'attrW bution des trois prix du Conseil supérieur ^harmonies, chorales, fanfares). Les demandes des départements, municipalités ou comités qui se proposeront d'organiser des concours pour 1934 devront être envoyées à la Direction générale des Beaux-Arts avant le l»r mars prochain. Elles devront conte.. nir des renseignements complets (règlement du concours, noms et qualités des organisateurs, références, etc.) LA SUCCESSION DE M. JULIAN A L'ACADÉMIE FRANÇAISE PARis, 25 )janvier. L'Académtf française a déclare cet après-midi 1& vacance du fauteuil qu occupait M. Ca- mille Julian. C'est à partir de jeudiprochain que seront connus officiellement les candidats à ce fauteuil. Maia dès maintenant on croit savoir que se présenteraient MM. Char!ety. Léon Bérard. R. Recouly, Fr. Duhourceau. P. Morand, Baldensberger. C'est seulement au mois de mai peut-être même au mois de juin que se fera l'élection à ce fauteuil en même temps que celle des successeurs de M. Louis Brémond et de M. Pierre de la Gorce.

A L'« OFFICIEL » PARis. 25 janvier. Le JottrMT Officiel publiera demain matin det arrêtés fixant la composition du comité des informations, du comité directeur.. et du conseil des émissions de la radiodiffusion, et un décret relatif au pour- centage minimum de blés indigènes stockés à mettre en œuvre par les meuniers.

Saragosse. 7 bandits masqués et armés ont pénétré dans le cabinet du juge qui suit une affaire anarchiste^ et se sont emparés du dossier relatif a cette aflaire..


La liste des gagnants

de notre Grand Concours II des Beaux Costumes (SUITE)

Du 21t> au SS4* prix Un meuble de salon, avec un vase e Davesn Mlle GIPPARD Deilfee, domestique. 8. avenue Janvier Rennes 'I.-et-V.). Mlle MOUTELIERE Louise, couturière. 4. rue du Vau-St-Germain, Rennes tl.-efc-V.j; Mine BBION Thérèse, 16. rue des Cordlen, Ssint-Mmlo (I.-et-V.i; M LEGmtBLJK Auguste. La Benatals ». a Lamrolty (C.-du-N.). H KERNCIS Jacquea. marin Lalfocae, à Samt-Briac il et-V 1; Mme MOREAU Marie. 6 boulevard de Tours, à Lavai .Mayenne M DAJiARD Eugène, ex-greffier place Vtar met. 28. a Nantes iL.-I.i; Mme JOLY Suz&om. couturière. 24. rue Dupant-desLoges. Bennes (I.-et-V.K Mme Vve GENTIF. employée. Impasse Saint-Louis. a fOMtén» a.-et^Y.i: M. QRIMEAUX François, étudiant en constructions nava:es. 7. avenue de la Pajaudlére. à Nantes (L.Tuf.); Mme DURAND Blanoce. Château itto Pontceau A Nantes-Doulon fLoireInî.): Unie COPHORNIC Angele imVoue de la Bienfaisance, Vannes ( Morbihan); M. DROUET Ernest à Hirel ILet-V.) M BOSSARD Albert, cultivateur. < La Mlgnonnene à Condé-sur-Vire (Manche) M. BROTKLANDE Pierre. cultivateur, v La Salnterle ». à Gorges, par rtrters (Manchel Mme LE BOURGEOIS flVSBnn» rue Villes-Marttn, 46. à SaintNautre (L.I): M. POUM1ZR Jules. 63 quai de la Fosse. a Nan.tea (L.-l. Mlle QOUBDON Lucie couturière, à Mesquer IL.-1.); Mlle BACHELOT Jeannette. 2. rue Lebastard. Rennes il.-et-V.); M.AUrTRAY Yves, tailleur rue de l'Horloge, a Dinan (C.-du-N.).

Du 336* au 246" prix Un phonograpJie Mikado ». Mme GICQUIAUD Aimée, Aux Deux Tours route de Saint-Joseph, a Nantes (L.-InXJ; Mlle ROUAUD Marguerite. 7, rue Ollvler-deCUsbOn. Nantes (L.-I.); Mme JOUAN Joseph, tailleur. 2. rue Motte-Fablet. a Benne» Rlle-et-V.) Mme BACHELIER Marguerite, gerante des Docka de l'Ouest rue VtoHn*. à La Montagne iL.-I.); M. BAVOUZET Poger, électricité 8 bis. rue Bmlle Zola. à Angers (M.-et-L.); M. EKTJHY René couvreur-zingueur, rue de Parti. Vllla Pégasse, à La Baule-sur-Mer (L.-LI; Mme LEGRES Alexandrine. route d'Harcourt, 175, à Caen (Calvados Mlle ANDRE Madeleine, épicerie en gros, route Plouec, a Pontrieux iC.-du-N.) M. RIO Jacques, 80, rue de Nantes, à Rennes iI.-et-V.); M. ERARD Maurice, au Hautr-Aulnay, à Sourdeval (Manche); M. TAPIN Albert, comptable. 9. rue des Jacobins, à Caen (Calvados); Mlle LEMONNISR Bélrae. écolière 28. rue des Maçon», a Equeurdreville (Manche). Du 247' au 276' prlz Une caraJe cristal « Baccarat > M. QUEFFEULOU Hïfcclnthe. mécanicien d'aviation. 5> Cie C. I. A. M. à Rochefort-sur-Mer (Ch.-I.r, VEue MORIN Julia, commerçante, rue Pont-aux-Foulons. à Rennes (I.-et-V.) ldle LE SAOULT Denise, quai de la Corderie. a Lannlon (C.-du-N.); Mme veuve LEFEUVRE, à Saint-Coulomb (I.et-V.1, Mme veuve VILGICQUEL Jeanne, 77, rue Ville-Pépin, à Saint-Servan Il.•t-V.); Mme veuve TREHU Angèle, rue de Bouillant, à Avranches (Manche); M GESLTN Pemand. propriétaire agriculteur, château du Bois-Bulant. Le Valpsmbert, pai Alençon (Orne) Mme COURBET Augustine, au Petit-Montrevault, par St-Pierre-Montéllmart (M.-etL.) M. LE GLUDIC Auguste, marin. Boaplce Général, salle Saint-Joseph, à Salnt-Brleuc (C.-du-N. i; Mlle LION EUsabeth, 8, avenue de la Villa, a Vincennes (Seine); M. BEDFERT Joseph, jardinier au Chesnay. à Pléneuf (C.-du-N.); M. PERRIN Raymond. sous-officier. 4, boulevard Carnot. au Mans (Sarthe); Mme LANJUIN Louise, modiste. 32 rue de l'Ecusson, & Alençon (Orne); M. ^CHANTREL Pierre, médecin, au Tertre. à Dingé (I.-et-V.l; Mme CHEVALIER Juliette, modes, rue de l'Eglise. à Paimpol I C.-du-N); M. CASSANET Henri. employé de commerce 13, avenue SaintClair. à Nantes (L.-I.); Mme RODARD Marie, ménagère, route de Mindin. StBrévln-les-Plns (L.-I.1; Mlle CHAUVEAU Louise dactylo, Quatre-Routes. SaintPierre-Montlimart (M.-et-L. Mme MIGNERAT Marie. 108, avenue du Plessis, t Salnt-Nasalre lU-Ini.l; Mlle LEROUX Dm tuf, couturière. Grande-Rue à Villainee-la-Juhel I Mayenne): M GALLO Mathurin. cultivateur. rue du Bourg. à Pleacop, par Vannes (Morbihan Mme HBHAMADN André, route de Bressuire, à Poulvangee i Vendée) Mlle Acnés JEGOT. 9. place Cabello, à Vannes iMorbihan): Mlle BRItRE Suzanne. couturière, Neufchâvei-en-S«osnolii i Sarthe) M. TEVIS Paul, voyageur, route de Roatrenen. à S&lnt-Nicolas-du-Pélem iC.-duJl.t: M. HORVAIS Raymond. 8. rue du Château, à Dinan (C.-du-N. i: Mlle TRUFFEBT Louise, couturière. 4 rue Gambette, Equeurdreville (Manche M. DISARBOIS Alexandre. écolier. 12. rue de Grevesne. à Rouen (S.-I.); M. GOUGUEC Georges, route de la Gare. a Pluneret, par Sainte-Anne d'Auray imorbihan) M. DE WILDE Maurice, valet-jardlnler, rue de Fans. 2, à Taverny (Seineet:Oise 1.

Du 577* au 306' prs Une carafe cristal Baccarat.. Mlle BERTHIAU Geneviève, ouvrière, rue du Paradis. 6. à Laval (Mayenne): Mme GERBAUD Anne. rue de Rlbray. 65. à Niort Deux-Sé»re«); M. BORLETEAU Gaston, horloger, 44, rue du Commerce. à Choie (M.-etL.); Mme VIAS Louise. Hôpital Sainteliazle, à SajnvBrieuc (C.-du-N.); M. CORBEL Joseph, constructeur mécanicien, rue de Saint-Pois, à Cuille )Mayenne) M. LESOIMIER Pierre la Hic<Toerle. Roncey (Manche Mme veuve BASSER Marie-Reine. 62. rue Satnt-Iãare, à Lamballe (C.-du-N.i; Mme LEBBCQ ThErèse. 25 bis, rue de Paris, Mers (Orne): IL Edouard MAYERHOEFFER. 11 bis rue de Noailles. SaintGermaln-en-Laye (Seine-et-0.); M. GOI.LARD Louis. directeur de-cinéma, 18, rue Mlchelet. a Granville (Manche); 1; Mme GALLE Suzanne, rue de Carentan, à Montebourg (Manchei: M. MORVAN François, chauffeur, 14 rue Mcuexigné, à lamballe iC.-du-N.i: Mlle LAVEUVE Oeiuialng. 8, rue des BUllonnais. à StBrteuc (C.-du-N. Mme VOISIN Jeanne, rue de la Gendarmerie, à Ce'les-surBelle (Deux-Sèvres): M Henri DEMERLIAC. ingénieur. 5. rue Anatole-Le Braz. à Rennes (I.-et-V.); M. LASBLEIZ JeanLouis, marin retraite. à Pouldouran. pai La Roche-Derrlen 'C.-du-N.): M. MARINE Jules, électricien, 7, rue Rosnières. Caen (Calvados): Mme LARDOUX Louise, nx Hoche. 13. à Rennes (I-et-V.I; Mme LANDAIS Henriette. couturière. 92. rut du Mans, Alençon ,Orne M. LE DC Léon, teinturier, 34. avenue de Hantes a Cbolet IM.-et-L.): M. OALUER Raymond, peintre, village de la Harle. I Tinchebray Orne) Mlle CCNAN Marte factrioe, 1. rue au Cimetière, à Quim perli (Finistère); Mlle LE OOFF Marte

employée de commerce, rue VlllaretJoyeuee, 35 à Brest (Finistère); M. GEORGES Clément, rue de la Bellangeraie, Bennes il.-et^V.): M. GEOMAY Joseph, magasinier. 126. rue Caponière. à -Caen Calvados); Mlle PARLOUER Fanny, commençante au Laneros. par Pleubain iC.-du-N.i; M. GUERNALEC Jean. Maisonnette. 273. Les Fourneaux à Inirrandes-sur-Lo;ri.' iM.-ei-L.i M. LEFEUVRE Louis. ingénieur, 2. Quai d'Erdre. à Nantea (L.-I.); Mlle FRESNEAU Zoê. 6 rue Cordlére. à Saint-Brleuc (C.-du-N.); Mme veuve DABO Jeanne, débitante. place de l'Eglise. il. Maleqtroit 'Morbihan).

Du 307' au 336' prix Un meuble de salon avec oase c Davesn ». Mme BEIAJGUTC Joséphine, rue Quea-Veur, Belle-Isle-en-Terre (C.-du-N.)- Mlle PRODHOMME Marie Thérèse, a Julgné-desMoutiers, par Pouancé iM-et-L.); M. JOUANNO Joseph. cultivateur, au CoëtMean. a Guégon. par Josselin iMorbihan M. MORILLON Jean, agriculteur. La Rivière-Hutrtault, La Pre7lère M.-etL.) M. QUILLOT Emlle. !2, avenue du M&réchal-Pétaln, à Coutances 1 Manche Mlle LE ROUX Madeleine. ecollére, à Saint-Adrien, par Bourbriac (O-du-N.); Mme LEGAY Marie, à Jublalns iMayenne); Mme CORBET Mélanle. rue de la Cnapelle-d'Aublgné. à Choiet (M.-et-L.); M. GUÊRIN Joseph. mécanicien rue du Gaz, Dinard d.-et-V.); M. LEBRETON Gustave, sacristain, à Percy Manche Mme GUBGUEN Claude. 107, rue Saumuralse. à Angers (Malne-et-L.). Mme CHAUVEL, cultivatrice. au Clos SaintPère. Sain t-Melolr-d es-Onde*, iL-et-V.) Mme GASPER.MENT Ernestine. rue de Le Gast. à Saint-Sever (Calvados): Mlle Anne GÉRAUD, rue Notre-Dame, à StBrieuc iC.-du-N.I- M. LE CHAPELIER Marcel, sous-officler, 71' R. 1 C. M. L. à Saint- Brleuc (C.-du-N. Mme COAIL Guillaume, Crez-Ernec. par Pleublan iCdu-N.l; Mlle MARSAC Anne-Marie, femme de chambre. 90. Grande-Rue. Dinard (L-et-V. M. FAUVEL Marcel, comptable, rue Sainte-Catherine. & Neuville, par Vire (Calvados). Mlle LEMONNIER Madeleine. 93. rue du Mans. à Alençon ¡Orne); M. LE LAY Gaston, rue de la Gare. Ploermel (Morbihan).

(A suivre.)

M. Gaston Le Lay. de Ploérmel, classé 326*. a obtenu 1.700 points se calculant comme suit, conformément au règlement du concours

1° Costumes cités à leur rang (le rang qu'ils avaient sur la liste type) 11 N- 11 Bannalec 1.500 points 2° Costumes de la liste

type cités. quel que soit

leur ordre

5 costumes x 10 pta ̃ • •• ToTAi. 1 700 points Nous rappelons que les ex-œquo sont départagés par ieurs réponses à la troisième question (subsidiaire).

Ainsi que nous l'annoncions hier, voici les points obtenus par les cinquante premiers du classement général

Il 2,240 2* 1970 1.960 «• 1960 5- 1.950 «• 1.930 7* 1.920 f 1.910 9' au IV 1.900 12- au lt' 1.880 IT et If 1.870 19o au 24' 1.860 25* au 32- 1.850 JJ' au 40· 1.840 41' au Se 1.830.

Le troisième et le quatrième ayant obtenu tous les deux 1.960 points, ont été départagés par la question subsidialre, le troisième obtenant pour cette question 22 points et le quatrième 11. etc., etc.

Distribstion des prix

Coiilurnieinrni a duglement du Concours, la distribution des prix commencera lorsque tour les noms des gagnants auront été publiés et nous fixerons la date ultprleurrment Les prix seront a la disposition des cannants a ce l.'Oiiest-K.rlnir >i..18 rue du Pré-Botte a tiennes. Toutefois, certains objetk seront expédies directement de rhet le fabrU-.int

Le mode d'expeditl m variera suivant des objets. Le mnrie d'expédition le nmlns onéreux pour le rirsUlniiraire sera toujours choisi dans chaque catégorie les expéditions par patte seront faite» franco

Les organisateurs du Concours declinent toute responsabilité quant aux erreurs d'expédltlon et aux retours proveuant d'adraw irnuftlHjuile» ou Inexacte» ulnsl que de l'aboence. a leur iluitik'ile. de» rtentlnatalre- des prix. Lr* prix non réeiames dans un délai de trnU mois relent iic-uiil» aux oriianlsatriir* du Coneours

ORN E

ALAIGLE

Une motocyclette se jette sur une automobile

Un ecclésiastique

est mortellement blessé

Laiglx, 35 janvier. (De notre correspondant particulier)

Dans la soirée de mercredi un grave accident de motocyclette s'est produit à quelques kilomètres de Laiele. Vers 18 heures. M. l'abbé Bidault, 38 ans. vicaire à Couterne, suivait en motocyclette la route nationale de Laigle à Rugies. Arrivé au lieu dit a le Clos Normand ». commune de St.Sulpicesur-RtUe, le jeune prêtre traversa la route dans l'intention de s'engager dana un chemin communal. Malheureusement, au même moment, sa moto se jetait dans l'automobile de M. Marcellin. représentant de commerce à Paris, qui se dirigeait suc Laigle. Le choc fut terrible.

Baignant dans une mare de sang, l'abbé Bidault fut relevé par les témoins de l'accident et conduit par le: soins de M. Bohin. maire de St-Sulpice, a l'hôpital de Laigle où l'on constata qu'il était atteint d'une fracture du crâne. Malgré les soins dont il fut entouré, le blessé succombait à sa terrible blessure dans 1s matinée de jeu.

Aujourd'hui, 26 Janvier St Polyoarpe Le soleil se lève 7 n. 32 et se couche à 16 h. 35.

La lune se lave a 12 ho 23 et se oouche & 4 h. 56.

Pleine lune, le 80. à 1S h. 31.

Températures maxtma du 34 janvier. Antlbes, 13«; Biarritz, Il-; Perpignnn, 10'; Brest Pau, 9«: Marseille (Marignane),' 8«; Toulouse, 7*; Le Havre. 6>: Valenciennes. Rennes, Boyau (La Coubrei, 4"; Calais iSalnt-Inglevert 2°; Bordeaux. Clermont-Ferrand. !• Tours, Nantes. Lyon, Besançon, Strasbourg. 0'; Paris, Dijon, Nancy, 1». Températures minima du 25 janvier. Brest. 6°: Antlbes. 4°; Marseille (Marignane). 2°; Perpignan, 0°; Paris. Tours Nantm Royan (La Coubre), Nancy. 1"; Valenciennes, Le Ravie, Rennes, Bordeaux, Biarritz. 2«; Calais (Saint,1'4glevert), Toulouse, 3°; Lyon, »•: Strasbourg, 5*; Pau, 2»; Besançon. 6«; Clermont-Ferrand. 7*.

Evolution probable de la situation. Le 26 Janvier. à 7 heures, une hausse couvrira le nord-ouest de l'Europe avec maxima de +10 mbs en Mande et en Irlande. Une autre envahira le sud-ouest et le sud de i'Europe avec maximum de +5 millibars sur le sud de l'Italie. Une baisse centrée sur le sud-ouest de la Norvège -15 millibars se prolongera sur l'ouest et le sud-ouest de la France. La partie méridionale du système nuageux accompagnant cette baisse passera le 28 janvier sur la Bretagne, le nord-ouest et le nord de la France.

Probabilités

pour la journée du 26 Janvier

Venta. Dans le sud et le sud-est. variables, faibles; ailleurs, secteur sud modérés ou assez forts.

Etat du ciel. Dans le nord, le nordouest et en Bretagne, ciel brumeux. trols-quarts couvert ou couvert, quelques pluies: ailleurs, ciel brumeux. demi ou trots-quarts couvert avec éclairdes

Température. Dans le quart nordouest en. hausse; ailleurs stationnaire.

M. H" S B>

(h.i da fb.i dm

Cherbourg 4.44 47 17.22 46.05 Granville 2.55 99 » 15.34 96.05 Saint-Mato 2.47 89 15.26 88.05 Saint-Brleuc 2.37 82 15.16 81.05 Patmpol 2.29 76.06 15.08 76.05 0.47 56.05 13.24 Lorlent 0.37 36.05 13.13 36 » Vannee 2.46 36.05 15.22 36 » Le. Sables 1.05 37 » 13.33 36.05 La RocheUe 0.56 44 > 13.26 43.05 St-Nazalre 1.06 38.05 13.33 38 »

AGRICULTEURS, ELEVEUR* « L'OUEST-ECLAIR » EST VOTRE JOURNAL

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LOIRE-IHFËRIEURE La « Banque de la Loire-Inférieure dépose son bilan

Le passif serait de 1.700.000 francs

Nahies 25 janvier. (De notre rédaction): Depuis quelques jours, une banque locale, la Banque de la Loire-Inférieure a déposé son bilan au Tribunal de Commerce, bilan laissant ressortir un passif de 1.700.000 francs contre un actif bien inférieur. L'événement était attendu par beaucoup de personnes, surtout au lendemain de la mort tragique de M. Albert DeUmèle, homme aimable et sérieux entre tous, dévoué à un grand nombre d'oeuvres et qui, aimant rendre service autour de lui, participait dans la mesure de ses moyens aux œuvres de bienfaisance.

C'est en effet la mort de l'administrateur et directeur-gérant de la Banque de la Loire-Inférieure qui a amené le dépôt du bilan.

Un magistrat nous a lui-même déclaré « Tout le monde et, surtout les amis de M. Dellmèle avaient confiance en lui et certainement que si l'accident brutal ne s'était pas produit, il aurait pu remonter le courant. » Ceci dit, examinons ce qu'était la banque sise au 22, de la rue du Calvaire.

LA BANQUE DELIMELE

La Banque de la Loire-Inférieure était surtout connue sous le nom de Banque Delimèle.

M. Albert Delimèle, vivait simplement et menait un train de vie modeste. Père de six enfants, dont quatre garçons, ceux-ci étaient ses propres collaborateurs.

La banque était sous la forme d'une société* en commandite au capital de un million, représenté par 500.000 fr. d'actions souscrites par la banque Amérangen de Paris.

Les actions étaient libérées du quart seulement. Le restant, représentant environ 375.000 francs appartenait donc toujours à la banque Amérangen. Or, celle-ci a fait, il y a quelques temps une faillite désastreuse pour d'innombrables clients et aussi pour beaucoup de petits établissements de crédit. M. Delimèle avait eu également confiance dans un financier célèbre par ses mésaventures Oustric et la déconfiture de celui-ci n'était pas de nature à permettre à la Banque de la Loire-Inférieure, de rattraper ses pertes de la banque Amérangen. En 1932, le bilan de la banque Delimèle se solda par un déficit de 170.000 francs. En 1933, un déficit d'une centaine de mille francs était à envisager.

Honnête malgré tout, M. Delimèle n'hésita pas à vendre pour plusieurs centaines de mille francs la propriété que sa famille possédait dans le vignoble nantais et il créa la Société des Centres d'Octozone de l'Ouest, dont il était le président du Conseil d'Administration, espérant que cette affaire lui permettrait de remonter sa banque.

La banque Delimèle s'occupait exclusivement ou à peu près, d'opérations de bourse. Ce n'était pas une banque d'escompte et elle n'avait pas de portefeuille.

AUTRES DEBOIRES

Il y a quelques mois, des cultivateurs de la région qui formaient la majeure partie de la clientèle de la banque. éprouvèrent des difficultés pour se faire remettre des titres qu'ils avaient Aucune plainte ne fut portée, la banque Delimèle ayant réussi à faire face à ses engagements.

D'autre part, des actionnaires de la Société des Centres d'Octozone qui avaient remis leurs titres à la banque pour l'estampillage et le timbrage, eurent beaucoup de peine à revoir leurs valeurs. On assure que certains n'ont pu les retrouver, mais là aussi, aucune plainte ne fut déposée.

Devant cet état de chose. M. Delimèle provoqua le 27 décembre dernier. une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la banque pour étudier la transformation ou la dissolution de celle-ci. Mais nous n'avons pu savoir ce qu'il était résulté de cette assemblée à ce sujet; tout ce que nous savons, c'est que les actionnaires ont estimé la banque « très gênée mais pas en péril s.

Au lendemain de la mort de M. Delimèle, deux plaintes furent déposées au Parquet, l'une par un client demeurant non loin du Jardin des Plantes et l'autre, par une cliente domiciliée dans le quartier Saint-Similien.

Le premier se déclare lésé d'une somme de 12.000 francs environ et la seconde d'un titre de rente de 200 et quelques francs.

A COMBIEN S'ELEVE L'ACTIF? Il est actuellement impossible de l'établir. Seul, M' Bolo, l'arbitre de commerce, pourrait donner des chiffres. Mais le secret professionnel lui interdit toute divulgation.

Ce qui est sûr, c'est que sans être nul il n'est pas très élevé. Jetons un coup d'oeil sur le bilan et nous voyons que l'actif peut se décomposer ainsi Ponds de commerce, 500.000 frs. Ameublement, 30.000 frs Actions non libérées, 375.000 frs. Créanciers 1.200.000 fa Valeurs et titres 500.000 francs.

Mais hélas si les chiffres sont les chiffres, ils ne correspondent pas toujours à la réalité.

Qui donc achèterait un demi-million )e tonds de commerce d'une banque en faillite ?

Quant aux actions libérées d'un quart elles valent bien 375.000 francs. Mais comment récupérer cette somme nécessairement engloutie par la banque I Améraugen.

Les valeurs et titres ont bien été achetés un demi-rcïiion par M. Delimèle aux consorts Oustric. Mais aujourd'hui que valent-elles toutes réunies ? Quelques dizaines de mille francs peut-être.

Restent les créances. Quelques-unes ont de la valeur. Pour ne pas faire aucune personnalité, citons une société par exemple la Gaule Nantaise dont le compte est débiteur de 2.294 frs. Certes cette somme n'est pas perdue et l'importante société de pêche à la ligne s'empressera de régler l'arbitre de commerce. Bien d'autres clients sont dans ce cas, ce qui permettra à l'expert de distribuer un dividende. Mais il faut ajouter que bien d'autres clients aussi sont insolvables, par exemple ceux qui ont perdu leur fortune au jeu de la bourse.

Que tirera-ton des l'actif?

C'est le problème que Mt Bolo devra résoudre.

En attendant, le doyen des juges d'instruction. M. Delrieu a ouvert une information contre X. pour abus de confiance. Que donnera cette instruction ouverte par le magistrat ? Pas grand'chose puisque le seul gérant responsable. M. Delimèle est décédé. Telle est la physionomie actuelle de l'affaire Delimèle. Elle présente toujour un côté douloureux. Elle a fait des victimes et la bonne foi et la bonne volonté que l'on reconnaît de plus en plus au disparu ne supprime pas, hélas le préjudice.

A Rennes, la Banque de la LoireInférieure avait un bureau dans un immeuble de la rue Hoche. Ce bureau fut fermé, il y a quelques jours, par décision de justice.

Odette Marqnet est décédée NANTES, 25 janvier. (De notre rédaction)

Nous avons relaté l'acte de sauvagerie commis par un chômeur sur sa fille Odette, âgée de 12 ans.

Le père la frappa si brutalement avec le dessus d'une table de nuit, qu'il lui fractura un bras et le crâne. La malheureuse est décédée mercredi un peu avant minuit.

FINISTÈRE UNE NOUVELLE VICTIME DE L'AUTO-RAIL

Un sous-chef de canton est tué en gare du Rody Landerseau, le 25 janvier (de notre correspondant)

La Micheline qui causa un accident mortel il y a quinze jours en gare de Landerneau, a de nouveau endeuille le personnel des chemins de fer dans des circonstances dialogues près de la gare du Rody. La victime. M. Madec Jacques, sous-chef de canton, demeurant au passage à niveau 304, en Guipavas. né le 8 mars 1865 à Plouénan. marié et père de 5 enfants, faisait aujourd'hui, jeudi, sa tournée d'entretien des voies. Il venait de la direction de Brest. A environ 80 mètres de la halte du Rody, il s'arrête pour serrer un boulon sur la voie 2 (Brest-Landerneau). mais c'était l'heure de la Micheline qui passe au Rody à 9 h. 20. Le nus-chef de canton était penché sur son travail. Le conducteur de l'autorail l'aperçut et fit fonctionner le signal, puis continua son chemin. sans plus s'inquiéter, pensant sans doute qu M. Madec l'avait entendu. Hélas U n'en était rien. car M. Madiou. employé des chemins de fer, qui travaillait à la gare, voyant la Micheline s'avancer vers M. Madec. le héla vivement, mais trop tard, car il vit celui-ci. heurté à la tête. projeté à cinq mètres de là.

Il courut sur les lieux pour recueillir le dernier souffle Ce la victime. On transporta celle-ci à la gare où M. Le Normand, médecin à Kermnn. constata le décès, ainsi c te les gendarmes Prigent et Kerspern, de Landerneau. mandés par téléphone. M. Courtin. commissaire spécial, adjoint de la gare de Brest M. Taburet. inspecteur M. Saumon, chef de gare. à Brest M. Goux, maire de Guipavas, se rendirent sur les lieux de l'accident.

De l'enquête de la gendarmerie de Landerneau. il résulte Que le conducteur de la Micheline vit le cantonnier, alors qu'il en était encore à 50 mètres. puis ayant actionné son signal. Il continua son chemin. Sa position à l'arrière C- la machine ne lui permit pas de voir si celui-ci avait quitté «otravail et ce n'est qu'. i ressentant un léger choc qu'il se rendit compte de l'accident. L'autorail s'arrêta à 10 mètres plus loin, tandis que le malheureux avait été projeté sur l'autre voie. le front défoncé et les deux mains mutilées.

Une Micheline en essais transporta M. Madcc à son domicile. Cet accident a causé une douloureuse émotion et non croyons savoir que de vives protestations s'élèvent contre la signalisation inefficace des nouvelles r achines D'eutre port, il est indispensable que le conducteur soit toujours placé à l'avant et pour cela il suffit de faire pivoter la Micheline sur la plaque tournante & son rrrivée à la gare de Brest. L'enquête continue. car le conducteur n'a pu encore être entendu.

TOMBOLA

"Aide et Protection" TIBAGE 31 JANVIER 1934

Les billets sont en vente au prix de 10 fr. à la Librairte-Papeterie de t'Oveat-Eclair à Rennes et chez tu principaux dépositaires de rouentEclair. Pour les envois par poste. joindre une enveloppe à votre adressa timbrée à 0 fr. 50.

I1 n'est pas .'ait d'envoi contra remboursement.

GROS LOTS 250.000 tr., 100.000 ft, 50.000 fr.

en valeurs françaises, autos luxe «t tourisme, mobiliers, etc.

CALVADOS LE GARDIEN DE PHARB DE VER-SUR-MER

MEURT ÉLECTROCUTÉ BAYEUX, 25 janvier. M. Lescop, le gardien de phare de Ver-sur-Mer, qui eut sa photo sur tous les Journaux de France et d'Amérique il y a sept an* parce que c'est lui qui avait recueilli après leur amérlssage sur les côtes normandes l'aviateur Byrd et ses compagnons qui venaient de traverser l'Atlantique à bord de l'Amenca, a trouvé la mort dans des circonstances particulièrement tragiques. Gardien du phare de Ver-sur-Mer, M. Lescop qui y habitait avec sa femme et sa jeune fille en assurait également l'entretien. Il avait été chargé il y a quelgues joura de repeindre le pylône extérieur Ins- tallé dans la cour du phare et pour exécuter ce travail avait, pris la precaution de couper le courant à haut* tension qui passe dans les füs soutenu* par ce pylône.

Son travail achevé M. Lescop pénétrant à l'intérieur du phare ouvrit la, porte du poste d'alimentation du radio phare pour manœuvrer les interrupteurs qu'il avait fermés quelque temps auparavant. Que se passa-t-il exactement à ce moment ? L'enquête n'a pat encore permis de le découvrir. M. Lescop tomba en avant et vint appuyer de tout son poids sur un des fils partant de ces interrupteurs et dans lesquels passe un courant d'environ 15.000 volts.

La mort du malheureux fut instantanée. Lorsque peu de temps après sa femme et sa fille le trouvant dans cet- te position le dégagèrent, il avait cessé de vivre.

HAINE sLOIRE Une fusée lâchée d'un avion met le feu

à 25.d00 kilos de paille

Argers, 25 janvier. (De notre eoi% respondant particulier)

Hier soir, un avion qui était en exercice de campagne passait au-dessus d'Avrillé. Comme le lui indiquait 'ht consigne, il laissa tomber une fusée éclairante au-dessus du terrain. Malheureusement, par suite du vent, la fusée alla tomber sur une meule de 25.000 kilos de paille qui immédiatement s'enflamma. Cette meule dépendait de la ferme exploitée par M. Briand.

Fort heureusement. les pompiers d'Angers, alertés aussitôt, ont réussi. après une heure d'efforts, à circonscrire les dégâts et à préserver la maison d'habitation du fermier et d'autres

meules de paille qui se trouvaient non loin de là.

NOS^VOYAGK|

CARNAVAL DE NICE ]

6 Février

9 Jours 1.020 francs

Les Inscriptions seront re-

cs*s Jusqu'au 31 Janvier.

L'ITALIE

Départs 24 Fiv. et 28 Mars

(Pâques)

14 Jours 1.650 fraies

Brochures aar demande à

l'OFFICE DES VOYAGES

DE L'OUEST-ECLAHU SS.

ne du Pre-Botté, Rennea.

Onanhatlon F. Le Bew»

geoii. Paris..


LA JOURNEE

18 a. 30. au Palais de Justice Tribunu Correctionnel

14 h. 45. au Royal Iris Perdue et Retrouvée.

A l'Excelsior La Guerre des Valses. Au Sélect Pour être aime

18 n- 3o Hait de l' « Ouest-Eclair » Informations cinéma.

20.h. 30. au Palais Saint-Georges `saeemblée générait ciel- Débitants de boissons.

A la Tout d'Auvergne Cognasse. 30 n 45. au Rof»1 Iris Perdue et Retrouvde.

A l'ExcelBior La Guerre des Valses. Au Select Pour être aimé.

Au Carillon Embrassez-moi.

Autour de l'aff aire Barbier L'enquête sur les escroqueries commises par l'agent d'affaires Barbier se poursuit à Rennes sans arrêt. Mais on sait que le scandale a eu ses répercuasions en dehors de notre ville. C'est pourquoi M. Peyrousére, commissaire divisionnaire de police mobile, a été charger d'enquéter en différents points de la région, afin d'éclaircir en particulier le rôle joue par Barbier dans les affaires des distilleries ».

cnB,lsCsvnaimer:ff cé5

LES BILLETS SURPRISES

DU CLUB DES SUPPORTERS DU S.R.U.C.

Les personnes détenant les billetssurprises portant les numéros ci-dessous sont priée.* de retirer leurs lots chez M. de Doncker. 3, rue Duguesclin, à Rernrs. avant le 7 février prochain, dernier délai.

Passé cette date. ils appartiendront au club.

192 398 469 576 671 1.1021 1.598 2.187 2.464 2.473 2.807 5.086 5.290 5.296 5.519 5.715 5.978 6.390 6.445 6.720 6.805 6.91b 6.920 7.043 9.307 9.314 10.058 10.075 10.107 10.957 13.111 13.121 13.227 14.061

Madame

VOULEZ-VOUS -ETRE SURE

d'avoir de 1' Agneau du Berry d'acheter de la viande de quté sup", de trouver le morceau de votre choix, d'obtert- des prix exceptionnels, Vous serez satisfaite sur tous ces points en vous approvisionnant chez Henri DEFONTAINE.

L'AME DU MARIN BRETON

On entend parler du marin en bien •t en mal. Tous sont d'accord pour admirer son héroïsme dans les tempetes et dans les sauvetages, mais beaucoup l'accusent, avec combien de légèreté, de bien des défauts qu'il n'a pas.

Le P. Lebret, qui connait le marin (il a été marin lui-même), parlera mardi, à la sallr des fêtes du Collège Saint-Vincent, du marin et plus particulièrement du marin breton. Il ne taira pas ses héroïsmes, il ne voilera pas ses misères, surtout sa grande misère matérielle, l'immense détresse des foyers bretons de la côte.

II cherchera à montrer comment s'unissent dais le marin breton la mystique de la race bretonne et les qualités actives des gens de mer. Il montrera comment le marin breton, malgré les apparences, est resté profondément religieux et de quels dangers est menacée sa foi. Il exposera ce que l'on fait de divers côtés pour arracher le marin à tous ces dangers et a •a misère.

Cette conférence doit attirer beaucoup de monde.

Elle aura lieu à 17 heures. Il est encore temps de se procurer des billet d'entrée (3 francs et 5 francs) soit à la Direction des Œuvres, 25. boulevard de la Liberté soit aux librairies suivantes Béon, rue Nationale Saint-Yves, rue de la Monnaie Thanoux, rue Chàteaurenault et Bahon-Rault, rue Le Bastard

CARILLON SALLE DES FETES

DE LA MAISON Ut' PEUPLE

Aujourd'hui à 20 h. 45

EMBRASSEZ-MOI avec Georges MILTON

Deux heures de folle taieté

L'Amicale des Boulistes

Indépendants

organise un match-revanche de boules ferrées le 28 janvier L'Amicale des Boulistes Indépendants organise un match revanche de boules sur le Champ de Mars, en facci du n° 7 du boulevard Magenta le 28 janvier, de 9 h. 30 à 11 IL 30 et de 13 h. 30 à 16 heures. Toutes les sociétés sont invitées Il ce match. Des boules seront mises à la disposition des personnes désirant faire du sport-boules et participer au match.

Les prix seront proportionnés aux engagements. Le prix d'inscription est fixé à 3 francs par joueur.

Les quadrettes seront formées par les joueurs de chaque société, mats toutefois si l'occa an se présentait, on pourrait faire des quadrettes avec des Joueurs de différents clubs.

La circulation interdite

sous le pont de Nantes En raison des travaux de démolition et de reconstruction du viaduc des chemins de fer de la rue de Nantes (route nationale n° 137, traverse de la Ville de Rennes), la circulation sera interdite sous le dit ouvrage les 29, 30 et 31 janvier 1934.

La circulation sera détournée par le boulevard -du Colombier, la rue de lVUma, la rue Ange-Biaise.

Des panneaux annonçant l'interdiction de circulation et indiquant l'itinéraire dévié seront placés à l'origine et à l'extrémité de la déviation et à tous lea croisements rencontrés par les soins et .aux frais de la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat.

Les Grandes Soirées d'Art

LE RÉCITAL CHOPIN PAR ALFRED CORTOT Sonate tunèbre, Op. 35

en si bémol mineur

Des trois Sonates pour piano que Chopin a écrites, celle-ci, la seconde en date, composée a Nohant en 1839, ou il était l'hôte de George Sand, fut éditée la première, en 1840.

Cette œuvre différait si profondément par son plan et son style, non seulement des précédentes productions de Chopin, mais encore de la forme Sonate classique, qu'elle suscita à son apparition les plus vives controverses L'intensité d'émotion qu'elle recèle et son extraordinaire puissance dramatique donnèrent lieu aux commentaires les plus passionnés et ceux-là même qui n'hésitaient pas à ranger cette œuvre parmi les plus géniales de son auteur, tel Schumann et Mendelssohn, n'étaient pas d'accord sur sa signification profonde.

Antoine Rubinstein. parlant de cette Sonate, l'appela le « Poème de la Mort » Il y voyait dans le premier mouvement la lutte tragique contre le destin: dans le Scherzo une farouche danse macabre, coupée par la tendre évocation de chers souvenirs

La Marche Funèbre était pour lui le centre du drame et le dernier morceau, la plainte du vent tourbillonnant sur les tombes.

Rappelons que la location est ouverte a la librairie Leperdit, 10, rue Leperdit, et que le récital de l'illustre pianiste aura lieu le mardi 30 janvier à 17 h. 30. au Royal.

Vol d'un portefeuille Picoll Attilio, 35 ans, cimentier, demeurant 17, rue Tronjolly, a porté plainte au commissariat pour vol de son portefeuille qui lui a été soustrait hier matin, entre 7 h. 30 et 11 h. 30. dans la poche de son veston, qu'il avait accroche dans une cabane située il. proximité du chantier où il travaillait. Le portefeuille ne contenait pas d'argent, mais différentes cartes d'identité et d'immatriculation.

Souscription au profit

de l'Enseignement Libre Voici la liste des numéros gagnants. Le premier chiffre Indique le .numéro de sérle, le second le numéro gagnant 1-38 3-69 3-17 4-9 6-68 6- 44 7-100 8-38 9- 70 10- 10 11- 38 12- 70 13- 41 14- 18 16- 22 16- 28 17- 14 18- 70 19- 87 20- 45 21. 30 22- 52 23- 19 24- 67 26- 27 26- 53 27- 64 28- 8 29- 48 30- 55 31- 69 32- 34 33- 30 34- 6 35- «5 36- 49 37- 69 33- 89 39- 87 40- 15 41- 56 42- 93 45- 79 48- 88 50- 12 51- 42 52- 38 53- 20 54- 19 56- 88 56- 24 57- 68 58- 92 16 60- 24 61 89 62- 94 63- 94 64- 73 65- 65 66- 69 67- 34 68- 67 69- 99 70-90 71- 16 72- 12 73- 85 74- 13 75- 42 76- 22 77- 80 78- 51 79- 41 80- 2 81- 54 82- 51 83- 14 84- 56 86- 95 86- 52 87- 17 88- 51 89- 18 91- 37 92- 81 93- 95 94- 99 98- 98 99- 89 100- 37 101- 47 102- 59 103- 31 104- 12 105- *Î9 1,06- 83 107- 11 108- 61 109- 67 110- 50 111- 12 112- 34 113- 40 114- 88 115- 63 116- 13 117-100 118- 1 119- 29 120- 53 121- 36 122- 12 123- 31 124- 20 125- 3 126- 28 12/- 52 128- 66 129- 36 130- 34 131- 37 132- 40 133- 47 134- 17 135- 57 136- 70 137- 10 138- 31 139- 11 140- 54 141- 78 142- 45 143- 69 144- 94 145- 22 146- 26 147- 27 148- 80 149- 34 150- 36 151- 51 152- 30 153- 1 154- 43 155- 48 156- 41 187 77 158- 48 159- b3 160- 51 161- 57 162- 16 163- 56 164- J8 165- 31 166- 73 167- 7 168- 51 169- A4 170- 39 171. 50 172- 82 173- 85 174- 79 175- 19 176- 75 177- 36 178- 23 179- 89 180- 31 181- 24 182- 5 163- 13 .184- 83 185- &7 186- 48 187- 40 188- 26 189- .16 190- 7 191- 98 192- 96 193- 83 196- 5 197- 61 201- 13 202- 46 211- 67 212- 31 213- 57 214- 50 215- 54 221- 57 228- 64 231- 88 232 7 233- 13 234- 44 235- 73 236- 51 237- 36 238- 26 239- 41 240- 48 241- 36 242- 76 243- 89 244- 96 245- aô 246- 11 241- 64 248- 15 249- 27 249- 30 256- 88 251- 59 252- 48 253- 93 254- 92 255- 22 256- 26 257- 66 258- 70 259- 17 260- 41 261- 81 262- 7 263- 23 264- .9 265- 85 266- 82 267- 83 268- 74 269- 7 270- 41 271- 54 272- 32 273- 61 274- 49 275- 1 276- 40 277- 52 278- 44 279- 7 280- 71 281- 55 282- 2 283- 37 284- 5 285- 3 286- 97 287- 14 288- 34 289- 78 290- 84 291- 32 292- 93 293- 75 294- 41 295- 87 296- 5 297- 1 298- 82 299- 68 300- 38 301- 22 302- 42 303- 47 304- 64 305- 69 306- 59 307- 63 308- 30 309- 61 310- 40 311- 58 312- 23 313- 8 314- 98 315- 84 316-100 317- 64 318- 51 319- 37 320- 29 321- 98 322- 23 323- 38 324- 43 325- 84 326- 73 327- 73

328- 44 329- 88 330- 43 331- 64 332- 8 333- 82 334- 95 335- 13 336- 12 337- 89 338- 58 339- 11 340- 42 341- 63 342- 74 343- 70 344- 39 345- 30 346- 1 347- 97 348- 7 349- 58 350- 80 351- 61 352- 16 353- 61 354- 40 355- 66 356- 88 357- 67 358-100 361- 94 362- 57 365- 67 366- 33 367- 15 368- 83 3K9- 84 370- 52 371- 84 372- 9: 373- 62 374- 33 375- 80 376- 47 377- 43 378- 10 379- 82 380- 37 381- 30 382- 24 383- 65 384- 31 385- 91 386- 37 387- 71 388 41 389- 32 390- 86 391- 97 392- 31 393- 65 394- 56 395- 84 396- 76 397- 25 398- 56 399- 19 400- 32 401- 31 402- 79 403- 13 404- 39 405- 33 406- 39 407- 69 408- 2 409- 85 410- 31 411- 75 412- 40 413- 18 414- 57 4t5- 65 416- 64 417- 69 418- 21 419- 75 420- 38 421- 81 422- 10 423- 86 424- 61 425- 80 426- 20 427- 67 428- 75 429- 71 430- 62 431- 33 432- 7 433- 79 434- 4 435- 93 436- 42 437- 28 438- 34 439- 80 440- 36 441- 3 442- 94 443- 2 444- 70 445- 48 446- 60 447- 97 448- 80 449- 63 450- 86 451- 76 452- 38 453- 76 454- 99 455- 12 456- 52 457- 16 458- 75 459- 47 460- 15 461- 8 462- 84 463- 63 464- 52 465- 60 466- 76 467- 25 468- 8: 469- 79 470-100 471- 24 472- 36 473-100 474- 35 475- 99 476- 13 477- 64 478- 6 479- 95 480- 81 481- 63 483- 95 484- 75 485- 41 486- 41 487- 42 488-100 489- 83 490- 47 491- 98 492- 25 493- 43 494- 96 495- 25 496- 43 497- 29 498- 21 499- 68 500- 81

Permanence 32, boulevard de Sévigné, Jusqu'au 1- mars, tous les jours de 14 heures 16 heures, sauf le dimanche.

L'Oumt-Eclair puonc chaque jour de@ 1 ANNONCES CLASSEES t DaraiMan< lans ses 12 cditlonn

A RENNES ON FAIT DU PATINAGE. A ROULETTES

(Photo-cliché c L'Ouest-Eclair ».)

Garçonnets et fillettes s'en donnent à cœur joie.

Si la température que nous subi ons n'a rien de tropical, elle n'est cependant pas assez rigoureuse pour permettre aux patineurs sur glace de nous montrer leur adresse. Mais par contre, nous voyons depuis quelques Jours, des enfants se livrer place de la République. à de gracieuses évolutions avec des patins .à roulettes.

C'est un amusement qui ne comporte pas de grands dangers, car les jeunes patineurs n'ignorent rien des lois de l'équilibre. Tout au plus doivent-ils surveiller leur freinage pour éviter des' rencontres assez brutales avec les passants, d'ailleurs pleins d'indulgence pour leurs ébats.

I (Photo-cliché f L'Ouest-Eclair ».) 1 Voici quelques Jeunes patineurs dans leurs coursa de vite»*»).

Ayant gagne 100.000 francs, les lauréats

du Concours des Beaux Costumes veulent faire profiter de leur chance les malheureux

LA FAMILLE BÉLINE A LA DIRECTION DE L'OUEST-ECLAIR »

De gauche à droite MM. Paul Desgrées du Lou, Aubrée, Pierre Artur Victor Béline et Saucourt. Au premier rang Madeleine Béline, Mme Béline et Paulette Béline.

Sur les genoux de sa grand'mère, la petite Vone attend sagement que s'envole le petit oiseau

Nos lecteurs ont lu d'autre part le récit de la remise à M. et Mme Béline du chèque de 100.000 francs oui cons- tituait le premier prix du Concours des Beaux Costumes de Chez Nous, organisé par l'Ouest-EClair. Et nous avons indiqué que. dans un joli geste de générosité. M. et Mme Béline avalent. décidé de faire profiter les malheureux de la chance qui leur était échue, en distribuant à des œuvres de bienfaisance et à certains particuliers. dignes d'intérêt. la coquette somme de 10.000 francs.

Voici de quelle façon. M. et Mme Béline ont établi la liste des œuvres et des particuliers qui profiteront de leur petite fortune

Caisse de chômage de Rennes 1.000 francs.

Caisse de secours de la Maison du Peuple 1.000 francs.

Somme à partager entre les auxiliaires du service de distribution des P. T. T. de Rennes, les plus nécessiteux et étant atteints par le chômage partiel 1.000 francs.

Fourneau Le^rd't 500 francs. Fourneau Sa'n»-Paul 500 francs. Fourneau Saint-Joseph 500 francs. Orphelinat Fédéral des P. T. T. 500 francs.

Orphelinat de Chantepie 500 francs. Orphelinat de Saint-Georges-de-1'Isle de Saint-Fraimbault 500 francs. Orphelinat du Griffon, à Rennes 500 francs.

Orphelinat de la rue Jean-Macé 500 francs.

La Tutélaire des Employés et Ouvriers des P. T. T., société de Secours Mutuel 500 francs.

Caisse de Secours de l'Ouest-Eclair 500 francs.

Somme destinée à procurer du travail à une veuve. mère de trois enfants. en lui achetant des lainages au'elle confectionne, ces achats devant être faits par le Griffon, pour les besoins des enfants pauvres 500 francs. Mme Le R. mère de 5 enfants 200 francs.

Famille D. 7 enfants 400 francs. Famille G. 200 fr.: veuve D. 100 fr.: famille B1. 100 fr.: famille B. 100 francs. Enfin, une somme de 400 francs sera distribuée par les soins de l'Ouest-Eclair à des familles npr«»ssiteuses.

N'est-ce pas oue nous avions raison d'écrire, au lendemain du jour où nous étions allé porter la bonne nouvelle chez M. et Mme Béline que le gros lot de notre concours était vraiment tombé entre des mains généreuses et compatirsantes De braves gens, de grands cœurs, voilà ce que sont M. et Mme Béline. dont la vie ne semble avoir qu'un but faire le bien.

« Voyez-vous, nous disait hier matin, M. Béline. je n'ai qu'un regret, celui de n'être pas en mesure de répondre favorablement, à tous les appels qui me sont adressés. Mais il me faudrait disposer de plusieurs millions. Et, là n'est point mon fait. Vous avez reçu un volumineux courrier ?

Depuis dimanche, plusieurs centaines de lettres. et j'ai dû condamner la porte de mon couloir. C'était un va et vient continuel de quémandeurs ou de gens qui venaient nous proposer des placements. évidemment merveilleux. Bien sûr, dans toutes ces lettres, il y a des cris de dé-

tresse certaine qui fendent le cœur et encore une fois. je regrette de ne pouvoir répondre à tous. Mais aussi que de farceurs, que de gens qui imaginent qu'il n'y a qu'à demander pour obtenir. Quelques-unes m'ont touché, d'autres m'ont amusé. Tenez, par exemple celle-ci c'est une maman oui m'écrit. une maman oui veut marier sa fille. Mais celle-ci n'a pas de dot et le futur gendre semble devoir être sensible à ce manque d'argent. « Avancez-moi une vingtaine de mille francs. écrit la bonne femme, sinon, le mariage est raté. n Et elle continue

ac Au reste. ce sera pour vous un placement excellent et sûr. Ensuite, vous imaginez ce que pourra être la recon- naissance de mon gendre lorsqu'il saura ce quq vous avez fait pour sa fiancée. Et. comme ie le connais, il vous enverra sûrement, pour vous remercier, sa photographie et celle de sa femme, orise en mariés, le iour des noces. Puis. aux vacances, ils prendra queloues jours de repos et il ira, en excursion. à Rennes, exprès pour vous voir et passez chez vous quelques jours. n

c Comme garantie et reconnaissance d'un prêt de ?0.000 francs, c'est n'est-ce pas, poursuit en souriant M. Béline, un peu maigre. »

a Et j'en ai reçu, comme cela, des centaines. »

M. et Mme Béline ont touché hier, à la caisse de la Banque de Bretagne leurs cent mille francs. Cent beaux

billets de mille francs tout neufs. Et fort sagement, ne voulant pas empor ter chez eux cette fortune, ils ont loué un coffre à la banque, coffri dans lequel. après avoir retiré de k liasse les 10.000 francs qu'ils destinen aux œuvres de bienfaisance, il on! enfermé le restant de leur lot. Ainsi, concluait M. Béline et sortant, les cambrioleurs ne seront pai tentés de venir chez moi. »

Et pour M. et Mme Béline. dont U bonheur ne repose pas sur une somme d'argent, fut-elle une petite fortune la vie continue.

L'après-midi, M. Victor Béline, facteur des P. T. T., poussait sa petite voiture et livrait sss paquets. J. Th-.

A cette même cérémonie, avait étd convié le gagnant des 50.000 francs M. Pierre Boudet. ouvrier boulangez à Domfront. Mais. retenu par ses occu. pations, M. Boudet n'a pu faire k déplacement de Rennes. Nous lu: avons donc fait parvenir «ri chèque par la poste. ELLE FAIT OPPOSITION. Lt Tribunal correctionnel de Rennej avait condamné P3r défaut, il y a quelque temps, à 4 mois de prison pour recel d'objets volés, une veuve Poupard. Rencontrée hier par l'agent Bautier. elle a été arrêtée, mais a déclaré aussitôt qu'elle faisait opposition à ce jugement. Elle a été remise eu liberté.

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A LA COUR D'APPEL

L'épilogue de l'affaire Eynard Le magnétiseur est condamné à 500 francs d'amende et 10.000 francs de dommages et intérêts

Mvers ie Syndicat des Médecins de la Loire-Inférieure

Au début de son audience d'hier, la Qour d'appel de Rennes, présidée par M. le conseiller Martin, a rendu son arrét dans l'affaire du magnétiseur Eynard.

On se souvient que Jean Eynard était opposant d'un jugement de la Cour d'appel de Rennes l'ayant con-

EYNARD

(Vu par P. Baudrier.)

damné par défaut à 800 fr. d'amende et a 25.000 fr. de dommages et intérêts envers le Syndicat des médecins de la Loire-Inférieure, partie civile.

Eynard, qui était poursuivi pour exercice illégal de la médecine, avait été précédemment condamné par le Tribunal correctionnel de Nantes, le 15 février 1933, à 400 fr. d'amende et 4.000 fr. de dommages et intérêts. Mais cette solution n'avait pas donnée satisfaction ni à Eynard, ni à la partie civile qui firent appel.

En novembre dernier, l'affaire avait été évoquée une deuxième fois et mise en délibéré. Mais dans l'intervalle. M le conseiller Le Helloco décédait. Il 1 fallait donc recommencer le procès en entier devant la Cour, composée d'une façon différente.

Rappelons brièvement les faits: Le 20 juin 1932. une plainte était déposée contre Eynard par le Syndicat des médecins de la Loire-Inférieure, qui accusait le magnétiseur d'exercer illégalement la médecine. Une information fut ouverte et la plainte fut reconnue fondée.

Eynard avait un cabinet de consultation fréquenté par une nombreuse et fidèle clientèle. A son domicile, les enquêteurs saisirent deux registres, l'un portant la liste des cllenta, l'autre, les encaissements, une pendule et des photos de malades que le guérisseur soignait à distance. On estima de 20 à 25 le nombre de personnes venant consulter Eynard dans le courant de la journée.

Des clients furent entendus et donnèrent des précisions sur les façons d'opérer du magnétiseur.

En conséquence, Eynard est condamné à 500 fr. d'amende et à 10.000 fr. de dommages-intérêts envers

Les gâs de la marine

M. Joseph C. employé à la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat, avait eu la gorge asséchée par la chaleur le 5. août dernier. Un peu rabâcheur, il buvait le dernier coup, celui qui réveille la soif, au débit R. boulevard Beaumont.

La, se trouvaient trois jeunes gens, MM. Auguste Pannetier, terrassier, âgé de 22 ans, domicilié à Rennes, rue Gurvand Pierre Denis, boulanger, rue de l'Alma et Alexis Pavoine, 23 ans, terrassier, demeurant également il. Rennes.

Denis avait fait son service dans la Marine, le tenancier du débit, aussi, mais au temps où les matelots portaient une barbe frisée. On échangea de table à table des brocards de gailbwdi d'avant, puis M. C. évidemment, chanta, ia gloire des anciens, de ceux aui restent pour lui les vrais c gfts de la Marine a.

Dexé, Denis voulut chasser le vétéran de sa vue. Il le mit à la porte du débit. avec deux chaises, comme pour l'accoter.

Pavoine, qui eut du rester en dehors le :a discussion, car il n'a jamais, sans Joute, porté le col bleu, voulut faire 1u zèle et lança au propriétaire du dé3lt un tel coup de poing que celui-ci tomba, se blessant grièvement contre l'arréte du trottoir.

Poursuivi devant le Tribunal correclionnel Pavoine dont le geste brutal 2e s'exouse pas, fut condamné à trois nois de prison. Ses camarades Denis a Pannetier s'en tirèrent chacun avec >0 francs d'amende.

Les trois inculpés firent appel, et la 3our d'Appel de Rennes devant lajoelle l'affaire fut évoquée il y a une mitaine environ, a rendu hier le proîoncé cl; son jugement.

Pavoine voit sa peine d'emprisonnement diminuée de deux mois, tandis ¡lie Pannetier et Denis s'entendent infirmer l'arrêt des premiers juges. L'épilogue

de la grave collision

de Servon

Il faudra sans nul doute créer dans m Tribunaux des chambres spéciales iniquement consacrées aux accidents J'automobiles.

n ne se passe pas d'audience, on peut e. dire sans être taxé d'exagération, ̃ans que soient évoquée quelques colisions.

Hier c'était celle qui eut lieu sur aa route nationale de Paris à la hau- teur de 8ervon-sur-Vllaine.

On se souvient peut-être des faits. 'Un car conduit par M. Joseph Cheslais. âgé de 32 ans, domicilié il Saintjtorwur-Couësnon, revenait de la disinbutlon des prix de Chàteaugiron lyec neuf personnes. Au moment où il (bordait le carrefour particulièreBent dangereux et célèbre par les acciients qui s'y sont produits survint 'auto de M. Kahn, banquier à Para, jui était accompagné de sa fille et conduisait son chauffeur, M. Emile Jrtsou. âgé de 80 ans.

Le choc fut terrible; le car fit un ftietplet tétt-à-queue et fut déporté i dix mètres environ en arrière sur un «lus qui borde la route l'auto, elle luasi, alla s'écraser dans le fossé. Il y eut plusieurs blessés, notamlent Mlle Kahn qui fut très sérieuseaent atteinte à la face et M. l'abbé kunus. curé de Saint-Marc-sur-Couès•m, qui fut aussi gravf ment touché. "Inculpé de blessures par imprudence, 0. Chesnais fut appelé devant le Trimnal correctionnel de Rennes qui .e :ondamna à 100 francs d'amende et h 2.845 fr. 15 de dommages et inté<étt envers la partie civile.

M. Chesnais interjeta appel. L'af%lre fut évoquée une seconde fois de«nt la Cour d'Appel de Rennes qui Iwnanrift plusieurs jours à réfléchir «*ant de prononcer son jugement. Celui-ci a été rendu hier. M. Chesmfc l'est vu confirmer l'arrêt des pre-

Vengeance à retardement C'était le 26 août dernier. Pierre Lemesle, âgé de 26 ans, originaire de Guipel, se promenait en bicyclette sur la route de Saint-Grégoire lorsque la chaine de sa machine vint à se rompre. Il héla une camionnette conduite par M. B. et dans laquelle se trouvait M. Pierre André et demanda d'y prendre place.

M. André répondit négativement mais M. B.. fit serrer les occupants et l'on se mit en route.

Deux heures après, alors qu'ils avaient consommé ensemble chez M. B. Lemesle dit à M. André

c Pourquoi as-tu dit tout à l'heure qu'il n'y avait pas de place dans la voiture Je t'avais promis de te dresser. Eh bien, tiens voilà > Lemesle se mit en devoir de bourrer M. André à coups de poing et de pied. Poursuivi devant le Tribunal correctionnel de Rennes, sous l'inculpation d'avoir porté des coups à M. André, Lemesle se vit condamner à un mois de prison.

Il flt appel et pour la troisième fois, sur opposition. l'affaire est revenue hier devant la Cour d'appel de Rennes qui, après avoir entendu la plaidoirie de M. le bâtonnier Dubois accorde le sursis pour la peine d'emprisonnement dont le prévenu avait été frappé Ion d'une précédente audience.

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Une matinée dansante

aux « Trompettes Rennaises » Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, c'est dimanche prochain, 28 janvier, de 14 h. 30 à 18 h. 30, que les Tompettes Rennaises organisent une matinée dansante dans les magnifiques Salons Gadby, 156. rue d'Antrain. Un orcheatre des plus réputés y prêtera son concours. Le Comité s'occupe activement de l'organisation de cette matinée qui. comme les précédentes, remportera un légitime succès et nous sommes certain que ses efforts seront récompensés par la présence d'une affluence aussi nom- breuse que de coutume. Le prix d'entrée est fixé à 5 francs et 2 francs pour les membres honoraires. Les mamans accompagnant leurs jeunes filles entreront gratuite- ment. Les vélos abandonnés M. Jean Oelthaye. débitant, aux Jardins Ouvriers. route de Brest, a déclare qu'une bicyclette, portant une plaque d'identité au nom de Boulier Jean-Louis, à Betton, avait été abandonnée depuis trois mois.

Chez Mme Pellan, 11, avenue du Mail, un vélo n'a pas été réclamé depuis le 16 novembre. Il porte une plaque d'identité au nom de Lenormand, à Oulpry.

Chez M. Coudray, débitant, boule- vard Beaumont, 11, un vélo reste abandonné depuis deux mois la plaque d'identité porte le nom de Lequibte, à NonanWe-Pin (Orna).

DANS RENNES QUI S'EMBELLIT

1 (Photo-cliché « L'Ouest-Eclair Un nouvel Immeuble va bientôt s'éle ver à l'angle de l'avenue Janvier et de la rue Dnpont-des-Loges. On mesure l'alignement qui sera celui de ce nouveau « building »,

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL

l'épilogue

d'une affaire de fraude aux élections sénatoriales Un écho en correctionnelle des élections sénatoriales du 16 octobre 1932, avait mis aux prises le 19 écoulé les talents oratoires de M« Tromeur se présentant pour M. Thélohan, demandeur, et du bâtonnier Marcille, occupant pour l'inculpé, M. Henri Duclos, maire de Pléchatel.

En résumé, M. Thélohan avait assigné M. Duclos pour fraude électorale. Il l'accusait d'être l'auteur d'une manœuvre de la dernière heure et lui reprochait d'avoir envoyé des circulaires imprimées avec adresses écrites sur sa propre machine, et dont il a été retrouvé seulement neuf enveloppes en possession des délégués eénatoriaux.

Sur ces circulaires, M. Duclos aurait remplacé les noms de MM. de Thélohan et Bellanger par ceux de MM. Beauchef. maire de Montfort, conseiller général, et Garreau, ancien maire de Vitré, ancien sénateur d'Ille-etVilaine.

Toutefois, plainte ayant été déposée près le procureur de la République, M. Peyrousère, l'actif commlssaire divisionnaire de la brigade mobile, et M. l'inspecteur Thomas, furent chargés de suivre cette affaire. Un personnage politique de la région de Redon leur remit une lettre reçue de M. Duclos ainsi qu'un bulletin original ayant servi au tour partiel du 12 juin 1932. et sur lequel le nom de M. Gasnier-Duparc ayant été effacé, on avait dactylographié, sous le nom de M. Lemaistre, resté intact, celui de M. Henri Duclos, maire de Pléchatel. On conclut que ce billet avait été tapé par M Henri Duclos lui-même. lA 1 audience du tribunal, le maire reconnut ce détail et déclara qu'il avait modifié ce billet à la prière d'un ami. Quant aux neuf enveloppes d'octobre, le comparant nia absolument y .'re pour quoi que ce soit, soit par luimême, soit par tout autre à ses ordres. A la première visite du commissaire et de l'inspecteur, M. Duclos refusa d'exhiber sa machine mais ces messieurs étant retournes avec mandat du juge d'instruction, il alla la chercher dans sa salle à manger. Cette machine, confiée aux soins de l'expert Charles Seillier, directeur des services l'identification judiciaire, donna lieu une conclusion de parfaite identité le frappe entre la lettre et le billet lu 12 juin d'une part, et les enveloppes d'octobre d'autre part. M. Duclos roulut bien reconnaître cependant que les enveloppes avaient bien été tapées par sa machine, mais pas par lui ni personne à ses ordres.

Après plaidoirie de MI Tromeur au 1om de M. Thélohan, et de M. le bà. ;onnier Marcille pour la défense, le -ribunal demanda plusieurs jours à •éfléchir avant de prononcer son jugenent. Celui-ci a été rendu hier. Dans ses attendus, le tribunal disant lu'il est évident que les bulletins ont :té tapés par M. Duclos, mais admet;ant qu'il n'y a pas eu de dommages, icguitte purement et simplement le )revenu.

IL N'ETAIT PAS DOUX

AVEC SA FEMME

Mathurin Hellec. employé de chenins de fer. domicilié à Bruz. n'est pas rès doux à l'égard de sa femme. Il ne e passe de jour, en effet, sans que :elle-ci n'ait à subir ses mauvais traiements.

Des voisins ont dénoncé ses agissenents à la gendarmerie, et c'est ce qui ralut hier a Hellec de comparaître levant le tribunal correctionnel. Aux questions nue lui pose le présilent, Hellec essaie d'pttenuer sa resxmsabilité. Il déclare notamment que a femme manque de soin dans son nénage.

Après plaidoirie de Mo Tromeur. le irévenu écope de 15 jours de prison ivec sursis.

OUTRAGES ET REBELLION Albert GuUlemoiB. né le 23 juin 1897 i Saint-Gilles, manœuvre, actuellement sans domicile fixe, est poursuivi pou: outrages et rébellion envers les ¡gents de la force publique.

Etes-vous marié ? demande le président au prévenu.

Oui M'sleur le Président.

Vous avez des enfanta ?

Cinq.

Vous avez déjà été condamné à in mois de prison pour vol et bris de :lôture. Qu'avez-vous à dire pour vo- ;re défense ? 7 Rien, M'sieur le Président. Le Tribunal confirme le mandat de lépot du prévenu.

Le cambrioleur

de la Maison du Peuple devant le Tribunal

Dans la soirée du 6 mai 1932, 11 y avait séance de cinéma à la Maison du Peuple tout le personnel y était occupé et les bureaux étaient de ce fait désertés.

Au cours de la soirée, la concierge de l'immeuble passant dans la cour trouva ouverte la porte du bureau de M. Chéreau, secrétaire général. Ce bureau est situé juste en face de l'entrée de la salle de spectacle. La concierge ferma la porte sans pénétrer à l'intérieur de la pièce et s'éloigna.

Le lendemain matin, en entrant dans la pièce, une chose frappa ses regards le tiroir-caisse était ouvert. Etait-ce un vol ? On ne douta plus lorsqu'on eut procédé à la vérification il manquait environ 600 francs. Quand avait eu lieu le vol ? Certainement pas après la représentation de la veille au soir, puisque tous les locaux furent évacués.

Du reste, la porte du bureau n'avait pas été fracturée, seul !<• tiroir

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».) SEZENET

à ton arrivée au palais

était forcé. On avait donc pénétré dans le bureau, alors que la porte était ouverte, c'est-à-dire pendant la séance cinématographique.

Une plainte fut déposée au commissariat du deuxième arrondissement, et une enquête immédiatement ouverte en vue de découvrir le coupable. Celui-ci fut identifié par une lettre anonyme adressée à M. le Procureur de la République à Rennes,

Il s'agissait du nommé Sejenet, âgé de 42 ans, plusieurs fois condamné déjà pour vols.

Sejenet est un homme petit et malingre. A la barre, il répond à voix basse au président.

Quand celui-ci lui demande s'il reconnaît avoir soustrait une somme de 500 à 600 francs dans le tiroir-caisse de la Maison du Peuple, il fait un oui de la tête.

Comment avez-vous volé ? poursuit le président.

En pénétrant dans la pièce par une fenêtre entr'ouverte.

Vous connaissiez les lieux ? Non Monsieur le président. Pourquoi avez-vous volé ?

Parce que j'étais sans argent et aussi sans travail.

Qu'avez-vous fait de la somme que vous avez dérobée ?

Je m'en suis servi pour effectuer un voyage à Nantes.

Et qu'alliez-vous faire dans cette ville ?

Chercher du travail, Monsieur le président.

Les 600 francs que vous aviez volés vous ont servi à payer votre séjour à l'hôtel et des consommations dans les débits. et puis. pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous aviez changé d'habits à Nantes ?

Pour voir s'il y avait du travail le long du canal.

Allons 1 ne mentez-pas et reconnaissez que si vous avez changé d'ef- fets, c'est uniquement parce que vous saviez que vous étiez l'objet de re- :herches et que vous ne vouliez pas Itre reconnu ?

Appelé comme témoin M. Chéreau, t

secrétaire général de la Maison du Peuple, vient à la barre.

Avez-vous eu des soupçons quand le vol a été commis dans votre bureau, lui demande le président ? Non 1. il passait tant de chômeurs qu'il nous était fort difficile de porter nos soupçons sur tel ou tel d'entre eux.

Un autre vol, fait observer le président, avait été commis à la Maison du Peuple ?

Oui on avait essayé de forcer le tiroir mais on n'avait pas réussi. L'audition du témion est terminée et le président s'adressant à l'inculpé, lui pose d'autres questions.

Avec quoi avez-vous forcé le tiroir ?

Avec une barre de fer que j'avais trouvée sur les chantiers en construction de la maison des étudiants. M. le Procureur de la République demande au tribunal d'Infliger à Sejenet, en raison de ses antécédents, une peine très sévère.

Mais j'ai un avocat, déclare à brûle-pourpoint le prévenu, et je ne veux pas qu'on me juge ainsi. Où est-il votre avocat ? et qui est-ce ? lui demande le président. M< Porteu.

Alors ?

Eh bien il n'est pas venu. L'affaire est renvoyée à samedi pour la défense.

IL FAUT RESPECTER LA LOL..M. Isidore 0. entrepreneur, né le 29 octobre 1893, à Rennes, est poursuivi pour avoir, le 27 novembre dernier, employé 10 ouvriers en dehors des heures légales.

Après délibération, le tribunal inflige au prévenu 10 amendes de 5 francs et le condamne, en outre, aux frais.

UN MECHANT MABI

Aristide Cogramme, âgé de 38 *XÈ, domestique agricole à Saint -Grégoire vivait beaucoup plus au dehors qu'au domicile conjugal et dépensait à Doire tout ce qu'il gagnait.

Le peu de temps qu'il passait près de sa femme était consacré à lui donner des raclées. Cela ne pouvait durer et Mme Cogramme demanda la séparation de corps qu'elle obtint.

Cogramme n'en tint pas compte e( revint frapper à la porte de son épousa le 20 novembre dernier. n entra et duemanda à boire. Sa femme refusa. Alors Cogramme tomba dessus et la frappa à coups de poing il: la figure.

Poursuivi devant le Tribunal correctionnel, il fut condamné à 15 jours da prison par défaut.

Sur opposition du prévenu, l'affaire est revenue hier devant le Tribunal. Pourquoi avez-vous frappé votre femme, demande le président à l'inculpé ?

Parce qu'elle m'a battu 1. Quand je lui en demandé à boire, elle m'a jeté des coups de balai sur les reins. MoC je parle franchement. Monsieur le Président.

Devant l'attitude du prévenu, M. le Procureur de la République demande la confirmation de la peine.

Ce qui est accordé. En conséquence, Cogramme fera 15 jours de prison. UNE GARDE-MALADE

PEU COMMODE

C'est bien Mlle Quérard, domiciliée i Rennes, boulevard Beaumont.

Le 23 octobre dernier, Mlle Quérard comparaissait devant le tribunal de simple police pour avoir injurié ses voisines.

Mlle Quérard fut condamnée à trois amendes de 15 francrs. Elle interjeta

OBSEQUES RENNES- Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Désiré PETIT

Monieur en chauffage

décédé 78. boulevard Sévlgné, dans sa j 55* année, qui auront lieu le samedi 27 1 Janvier, à 10 heures. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 3/4. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est. De la part de Mme Petit, sa vente; M. et Mme Charles Vianet et leur enfant, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame André TESNIERE

née Marie MORASIN

décédée en sa 27* année en son domielle, 2, rue Hersard de la Villemarqué. munie des sacrements Ce l'Eglise, qui auront lieu le samedi 27 janvier, à 8 heures, en l'église des Sacrés-Coeurs. On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de M. André Teenlère. son époux; M. Jean Tesnière, son fila: Mlle Anulctc Tesnière, sa fille; Mme veuve Morasin, sa mère; M. et Mme Tesnière, ses beaux-parents; Mme veuve Prunier, sa belle-flœur; de ses oncles, tantes, cousins, cousines, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES, M. et Mme Salllard: Mlle Yvonne Salllard; les familles Salllard. Gaudlche ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils éprouvent en leur petite

MADELEINE

décédée dans sa 3' année.

La cérémonie religieuse aura lieu le samedi 27 Janvier, à 14 heures.

Réunion, 24, rue du Champ-Dolent, a 13 h. 30.

Inhumation Cimetière de l'Est. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prit d'assister aux obsèques de

Madame Veuve TESSIEB

née Françoise BEVCHER

décédée 67, rue de Nantes, dans ea 62" année, qui auront lieu le samedi 27 janvier. à 8 heures du matin, en l'église de Toussaints.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de M. et Mme Leroy, ses enfants- de ses petlts-enfan-s; de Mlle Beucher, sa sœur, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part, Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Théodore LÉVÊQUE

née Félicité VEILLET-DESLANDELLES pieusement décédée à Nice, le 20 Janvier 1834, dans sa 71* année, qui auront lieu en l'église Saint-Martin de Vitré, le 27 Janvier, à 10 heures et demie. De la part de M. Théodore Lév6Que, son époux' M Jordan, consul des EtataUnis d'Amérique à Madrid, et Mme Jordan Denise et Robert Jordan; M. Barrault, bijoutier Saint-Etienne, et Mme Barrault; Bernard et Jean-Michel Barrault ses enfants et petite-enfants: des familles Veillet-Deslandelles. Bagour, Levéque, Mahé-Grandchamp. Boschet, Hamel, Gérard, ses beaux-frères, bellessœurs, neveux, nièces, cousins, cousines. et de toute la famille.

Le*présent avis tient Ileu de faire-part. 'Le convoi se réunira à la gare de Vitré à 10 heures 1/4.

COMBOUBG. Vous êtes prié d'aaaister aux obsèques de

Madame veuve Jean GAUTIER nee Anne-Marte CORNILLBT

décédée chez ses enfants, place du Champ, dans sa 76' année, qui auront lieu le samedi 27 janvier, à 10 heures. en l'église de Combourg.

De la part de M. et Mme Jean Gautier, M. et Mme Eugène Gautier, ses enfants; de ses petits-enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DOL-DF.-BRETAGNE BAGUERMORVAN, Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement fiii auront lieu le samedi 27 Janvier 1934, 10 Iwres du matin, en la Catt'édruie de Dol-de-Bretaine pour le repos et salut éternel de l'âme de

Monsieur Eugène PETITFAS

pieusement décédé en sa demeure, DoI-de-Bretagne. 11. rue de Paris, le jeudi SA janvier 1934, à l'Age de 43 ans, muni des sacrements de l'Eglise.

Priez Dieu pour lui.

De la part de Mme veuve Guillaume Favron, née Marie Petltpas. et Fran- çolse Petltpas; M. et Mme Charles Petitpae et leurs enfants: M. et Mme Au- guste Petltpas; M. et Mme Ernest Petitpas et leur fille, ses sceurs, frères, belles- amura, neveux et nièces.

L'inhumation aura Heu à 11 h. 45, au cimetière de Baguer-Morvan.

Le présent avis tient lieu de faire-pext.

RENNES, Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation qui auront lieu le samedi 27 Janvier, fc 10 heures du matin, en l'église de SaintEtlenne, pour le repos et le salut éternel de rima de

Madame Veuve Auguste SIMONNEAV née Eugénie TROCHU

décédée chez ses enfants. à Rennes, rue Nantaise. 37, le 24 Janvier, dans sa IIP année, munie des sacrements de l'Eglise. On se réunira à la maison mortuaire iL 9 h. 60. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de M. et Mme Simonneau, ses enfants; Mlle Odette Simonneau sa petite-fille; M. et Mme Gourtoury M. et Mme P. Prioul, ses beaux-frères et bellessoeurs: de ses neveux, nièces, et toute la lamille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES FOUGÈRES. ~~vôïà êtes prié d'assister aux obsèques de Msdame Veuve Louis DBF AT

née Emilie MORIN

décédée chez ses enfants, à Rennes.' 3, boulevard Beaumont, le 2S Janvier. dans ea 81' année, munie des sacrement* de l'Eglise, qui auront lieu le samedi 27 Janvier, à 9 heures, en l'église de Toussaint*.

Réunion au domicile mortuaire à 8 h. 40. L'inhumation aura lieu au cimetière de Fougères A 11 h. 1/4

De la part de M. et Mme Cailler* et leurs enfants; Mme veuve Defay et ses enfants; M. et Mme Beucher et leur fille, ses enfants et petits-enfants; des familles Defay et Marcou, ses beauxfrères, belles-sœurs, neveux, nièces.. et toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

LA CHAPELLE CHAUSSEE Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Pierre JUSNEL

Net Joséphine EON

décédée à Ia Chapelle-Chaussée, le M janvier dana sa 51' année.

La cérémonie religieuse aura lieu en l'église de la Chapelle-Chaussée, le 31 Janvier, a 10 h. 30.

De la part de M. P. Buanel. boulan. er, son époux; M. et Mme Yves Busnel. M. et Mme André Busnel, Marie, Jean. Anna, Jules, François, ses enfants Paul et Jeanne Busnel, ses petlts-en. fants Mme Jules Busnel, sa bellemère: ses sceurs. belles-sœurs, beauxfrères, et de toute la famille.

NI fleurs, ni couronnes.

Le présent avis tient lieu de falre-paji BREST MORLAIX vous ètaa prié d'assister au conv-,l funèbre de

Madame D.-J. CORRE

née Paule UV1NEZ

décédée le 25 Janvier 1934. rue Coat-aife Guéven, 27, A l'âge de 41 ans, munie dos, sacrements de l'Eglise La cérémonie religieuse aura lieu aujourd'hui vendredi 26 courant. & 2 heures) du soir. en l'église paroissiale de ^alnt> Martin, & Breet.

Les condoléances seront reçu« à k* L'inhumation se fera au cimetière da Saint-Martin. & Morlatx. le même jour. De la part de son époux A D. J. Corre, courtier maritime, président de la Chambre de Commerce; de Mlle Genevlè»* Corre et M. Noël Corre. ses enfants de Mme et M. D. Livinec. ses père et mlre; de Mme D. Corre. sa belle-mère; du doe. teur et Mme G. Corre et leurs enfants; Mme et M. Jean Livinec, M. et Mm» vier Corre. ses frères, soeurs. oeau-frers et belle*-sœurs. et de toute la (amnte. n n'y a pas de lettres de faire-part, le présent avis en tenant lieu.. REMERCIEMENTS

LAMBALLE DOL-DE-BRETAGNE SAINT-MALO. lumea et MM. Marcel, Paul et René Compagnon. ses enfants: Micheline et Jacqi'es Com- pagnon, ses petits-enfants; Mv, e' Mme* Victor. Raphaël et René CoOagnon, ses frères et belles-sœurs; Mxr'4 Le Chaton. sa belle-sœur- les famille' Boscher. Cha- ton et Tanve remerclen. bien sincère- ment toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion Monsieur Auguste COMPAGNON, Ingénieur T. P. S. Lamballe

RENNES. Ma" Guy le Panne- tler de Rolssay le docteur et Mme Jeta ie Pannetier de Rolssay M et Mm* Gaultier de Vaucenay. Mme Henri )e PannetKJ de Rolssay. le vicomte et vicomtesse Henri de Gulhèneuc, et to\j*« ia famille remercient toutes les psympathie à l'occasion de la mort de Monsieur

Guy LE PANNETIER DE ROISSAT et le* prient de trouver ici i expr«*:oo de leur profonde reconnaissance. SAINT-MALO. Le Docteur et Mme Jean Billant; M. Paul Btllant: Mme veuve Drouet et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathle à l'occasion du décès de

Madame Veuve BILLANT


appel et l'affaire est revenue hier devont le tribunal correctionnel.

Après l'audition des témoins, le procureur de la République estime que la plainte portée contre Mlle Quérard est justifiée et demande confirmation du jugement. Ce qui lui est accordé. DEFAUT DE CARNET

Le nomme Jolivet, Benjamin, est poursuivi pour défaut de carnet anthropométrique.

Interroge par le président, le prévenu sollicite le renvoi de l'affaire, afin de préparer sa défense.

Le tribunal lui donne satisfaction. LA GUERRE ENTRE VOISINES Deux voisines ne s'entendent pas, ce sont Mmes Tarin et Robin, domiciliées à Hennés, 26, rue de l'Alma.

Le 19 décembre dernier, pour des futilités, elles se sont mutuellement portées des coups de balai.

M· Georgel parle au nom de Mme veuve Tarin et M' Loisel défend Mme Robin. j Après délibération, le tribunal inflige à Mme Robin une amende de 30 fr. et à sa voisine Mme Tarin, une amende de 16 francs.

IL AVAIT BRISÉ LES CARREAUX D'UN DEBIT

Lemée, un chiffonnier qui demeure dans les jardins ouvriers de la route de Lorient, est un énergumène dans le sens le plus strict du mot.

Le 16 décembre dernier il était convoqué devant le Tribunal Correctionnel de Rennes pour répondre d'une affaire de coups. Or, pour tromper l'attente et, sans doute aussi pour prendre des forces, il but de nombreuses bolées.

Il termina la série des débits par celui tenu par Mme S. rue de Brest. Le voyant passablement excité et ne voulant pas voir naitre un scandale dans son établissement. Mme S. lui ferma la porte au nez. mais Lemée se vengea en brisant les quatres vitres de la devanture.

A l'audience, Lemée ne se souvient plus de rien. Il écope néanmoins huit jours de prison et 11 francs d'amende. DE LA BROUILLE

DANS LE MENAGE

IL et Mme Even qui comparaissent devant le tribunal, se sont reciproquement portés des coups. Qui a commencé ? On ne peut savoir. Il y a eu discussion Des giffles ont été échangées y a longtemps que

en mésintelligence ? demande le prési- dent aux prévenus.

Depuis un an, Monsieur le Président

M< Baudet parle au nom de M. Even. n dit que son client est un homme très doux, très travailleur. très bien noté, qui apporte à son foyer tout ce qu'il gagne et ne trouve pas près de sa femme, l'affection qu'il en attend. Je demande donc, au Tribunal, conclut M' Baudet, de relaxer M. Even des fins de la poursuite.

M' Barbot défend Mme Even, sur laquelle elle fournit également de bons renseignements.

M. et Mme Even sont condamnés chacun à 25 francs d'amende.

'DANTilT&'iiiuR Nous apprenons que M Robert Aubril, ingénieur en chef des P. T. T. à Rennes, vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Nos sincères félicitations.

vEN PASSANT. TROIS EPOQUES

Ce n'est rien, mais la vie des cités n'est constituée que de ces riens-là.Hier, les habitants du quartier Dinan-Echange furent privés d'électricité depuis le jour jusqu'à la tombée de la nuit. On branchait sans doute sur le secteur tout le dispositif de l'éclairage ultra-moderne dont les abords du vieux Saint-Etienne vont être incestamment dotés.

Rennes évolue, mais reste Rennes, la ville aux mansardes poétiques, avs pignons d'ardoise, aux pittoresques sinuosités.

N'est elle pas évocatrice cette photo que j'ai attrapée en passant au

coin de la rue Robelin et de la rue de Comme cadre, une de cet maisons types de l'autre âge, blasée, philosophe, et qui, pourtant n'a Pas tout vu. Comme motif, un poteau en ciment armé. il grimpe, le poteau, méprise au passape le lampadare c pur XIX' et accroche, dam un fond de ciel, un potelet qui prolonge sa puissance à l'infini.

Et l'athlète porte, à bout de bras, le projecteur qui métamorphosera, le soir, avec tant d'autres de ses congéné- res, le* banalités grises du sol rennais.

i LES CONFÉRENCES DE LA FACULTÉ DES LETTRES poète lyrique

pu M. Carl BAHON,

maître de conférences

Hier après-midi, dans l'amphithéâtre de la salle Anatole-Le Braz enfin pourvue d'un éclairage moderne d'éclairaglsme est une science toute nouvelle) M. Carl Bahon, maitre de conférences à la Faculté des Lettres, a fait une conférence, suivie d'une partie musicale, sur Henri Heine, poète lyrique ». Né à Düsseldorf en 1799, de parents juifs, Henri Heine mourut à Paris en 1856. A 26 ans, il s'établit comme avocat à Hambourg. Mais les études juridiques ne l'avaient jamais intéressé. En 1822, il avait publié l'Intermezzo, recueil lyrique, qui révélait à l'Allemagne un nouveau genre de poésie, ironique et douloureuse. En 1827, paraissait le Livre des chants. Mais la vie politique attirait Heine. C'est alors que parurent les deux recueils des Reiseoilder, récits de voyages fantastiques, où le poète attaque toutes les formes du despotisme et de l'hypocrisie sociale. Cette littérature lui aliène le public de son pays. Il va s'établir à Paris en 1831. Alors commence la période des désillusions politiques et le retour à la poésie, qu'il tâche dé pro- i téger à la fois contre l' obscuranI tisme démocratique c'est un arisI tocrate et contre la tyrannie des rois. A cette période appartiennent Atta-Troll, les Nouvelles Poésies. Vers 1848, le poète révolutionnaire redevient 1 le poète de la vie individuelle (Romancero, Lazare). Il chante ses tortures, ses visions fantastiques. Dans ses deri nières années, une jeune femme, Camille Selden, « la Mouche lui inspirera un amour naïf et pur.

L'homme

Ce qui fait la gloire impérissable de Heine, c'est le Livre des Chants. Uessence même de son lyrisme s'y trouve et c'est là qu'il faut la chercher pour comprendre le caractère personnel, hu1 main de 1'oeuvre de Heine. On a souvent rapproché Heine de Goethe. Ce sont deux grands lyriques. Mais leur lyrisme a une tonalité distincte. Goethe sait que la vie est une école; il ne s'avoue pas vaincu; il a l'instinct de la sagesse; il sait accepter les séparations les séparations libératrices d'avec l'être aimé. Goethe veut l'équilibre après la tempête. Virilement, quand il le faut, il renonce. Heine. lui, est souvent la proie de la dissonance; il y insiste; il en tire des accords séduisants. Aussi atteint-il des régions inexplorées de notre être. Il accepte la douleur, comme ces grands hypersensibles que furent Chopin et Musset. C'est un raffiné du sentiment. Et c'est par là qu'il est moderne. Juif, Il ne comprend rien au commerce, rien à la finance. Par contre, il adore les choses de l'esprit et il n'aime que les choses de l'esprit

Elevé au collège catholique de Dus- seldorf, il perçoit très vite la poésie du catholicisme et il s'en sert à 1 occasion. Il est très Allemand, quoi qu'on en ait dit. Mais cet Allemand servait, justement, son pays, en lui disant les vérités les plus dures. Il a vécu toute sa jeunesse dans la région rhénane occupée par les troupes françaises. Aussi a-t-il le culte de Napoléon. Il a, d'ail- leurs, l'esprit ouvert à tous les sentiments. Il est porté vers les émotions les plus profondes. Il a le culte de la raison et la raison, chez lui, est étonnamment clairvoyante; elle sait être impitoyable. Il aime jalousement la beauté. Il aime toute grandeur humaine. Il rêve d'une humanité plus libre et plus noble. Ses yeux pénétrants discernent les bassesses, les compromis, les mensonges. Il sait l'attirance ma- gique de l'amour et la subit avec effroi et avec délectation. Il est déçu. Alors l'incrédulité le saisit. De là son pessimisme. De là son ironie; une ironie dirigée contre les autres, et contre lui, mais à la façon des romantiques, c'està-dire douloureusement.

Donc, vision étonnamment claire du réel et prédisposition au rêve émotion profonde et puissamment communicative (on ne peut pas lire Heine de sang-froid. dira un critique); et puis, un désenchantement allant jusqu'au sarcasme Voilà Heine.

L'aeavre

Le poète aura un pouvoir d'évocation prodigieuse. Il évoque continuellement des images, pour créer des émotions ou bien il évoque des émotions, et alors jaillissent les images. Cette alternance d'images representatives d'émotions et d'émotions créatrices d'images est chez lui l'une des caractéristiques de son œuvre. C'est l'interpénétration continue du symbole et du sentiment.

Heine a écrit des ballades, des récita lyriques. Il excelle à saisir le charme des chants et légendes populaires. Il les réduit aux traits essentiels, il les condense. C'est pourquoi il est à la fois si bref et si plein. M. Bahon cite, pour exemple, la romance bien connue des Deux Grenadiers, la Bataille d'Hastinga, du « Romancero ». Il sait unir le macabre et l'ironique, le réel et le fantastique, comme dans Marie Antoinette, du Romancero », et l'histoire de l'Eléphant blanc, ce Werther à quatre pattes.

Mais voici où le poète intervient personnellement, où il entre lui-même en scène. Le conférencier choisit ses exemples dans les trois cycles de poèmes du Livre des Chants « L'Intermezzo e Le Retour », « La Mer du Nord ». Laissons de côté les amours parisiennes du poète, celles qu'il a chantées dans les Nouvelles poésiea. Ce sont I des amours de passage et ce sont des poèmes à facettes multiples; c'est le cinéma de l'amour. Le grand drame, dans la vie de Heine, c'est son amour douloureux pour ses deux cousines, Amélie et Thérèse. Amélie, il l'aima à 19 ans: elle se laissa aimer, et puis, à 21 ans, elle épousa un propriétaire terrien de Kœnigsberg. Henri Heine souffrit atrocement. Il partit pour chercher l'oubli, n'oublia pas, et revint à Hambourg. Il y trouva Thérèse, la jeune sœur d'Amélie. Une seconde fois, H'nri Heine aima, avec la même fervei'r, le même espoir et de nouveau il fut décu. Drame silencieux. sans coup de pistolet comme dans Werther, mais drame df ravages. Ce drame domina toute la vie du noè'e. rommp Musset, 1 d'aimer, beeoin d'être aimé. Cette nos.

talgie persistante, c'est li tréfonds même de sa nature 4e poète, et cette attirance,- il. la trouvera aussi dans la Nature et il la traduira en appels étranges. Une adoration anxieuse. Une langueur douloureuse voilà la dominante de l'Intermezzo. C'est de ce poème que Schumann a tiré les poésies essentielles qu'il a groupées sous le titre. Lu Amours du poète.

'̃' « Les Amours du poète Les Amours du poète, c'est d'abord des accents Joyeux. C'est le printemps, c'est le mois de mai. L'amour éclôt partout, dans le cœur du poète comme dans les boutons de roses, et les larmes de tendresse heureuse deviennent autant de poèmes ardents. Ce sont des soupirs, c'est le chant du rossignol. Mais tout disparait bientôt devant l'image de la bien-aimée. Il ne reste plus dans le cœur du poète qu'une seule pensée Elle, Elle Vingt-deux vers ont suffi à nous porter a cette exaltation sentimentale. Soudain, c'est le doute et la blessure annonciatrice de la douleur. Chute Inattendue Le doute, le doùte Alors, le poète rit de son mal.

Mais la Nature est là; elle l'attire; il y retourne. Pas pour longtemps. Une musique, une musique obsédante parvient à son oreille c'est la noce de la bien-aimée et c'est à faire pleurer les anges. Histoire banale, oui, mais le héros a le cœur ulcéré, et la douleur reste, insérée, incrustée dans le cœur meurtri. Heine l'a décrite, cette souffrance de l'amour trahi, avec une émotion, une force singulière. Elle est l'obsession de toutes ses nuits. Tout la ravive une image, un air de musique ô l'atroce pouvoir d'émotion que possède une mélodie aimée à deux Heine voit la bien-aimée en rêve et il pleure à son réveil. Toutes les nuits, l'image chère revient et chaque réveil est comme une malédiction. Tel est lé sentiment exprimé dans le premier cycle du c Livre des Chants ». Le second cycle, c'est le Retour. Le poète revoit la maison, le seuil de la bien-aimée. Il revoit sa jeune sœur. Et c'est le renouvellement de l'amour, c'est le renouvellement de la douleur. Quiconque aime une première fois, même sans être aimé, est un Dieu; quiconque aime une seconde fois, sans être aimé, est un fou. %le poète sera ce fou et ce second amour, si semblable au premier, il trouvera de nouveaux accents pour le chanter. Les modes de la douleur humaine sont innombrables, même lorsqu'une même blessure les alimente.

Les poèmes du Retour, c'est toujours misère du foyer sans amour; le même thème de l'éternel égoïsme et de l'inutile dévouement. Ce sont des eaux-fortes, tracées d'une main tellement sûre, qu'elle parait simple; mais le cœur frémit. Aucun pathétique, aucune espèce d'emphase, mais de la vie, de petites strophes, des cassolettes où le poète a enfermé l'essence de son cœur. Troisième cycle la « Mer du Nord Ce fut une révélation. Ici, la mer est devant nous, avec ses détails précis, ses couleurs mobiles. Le vocabulaire du poète se transforme; il a des sonorités inattendues; c'est toute l'orchestration de la mer et toute sa palette. Pour les lecteurs d'alors, c'étaient des découvertes t Toute une mythologie savoureuse la mer est évocatrice de légendes surgit et s'agite en ces pages. La fille de l'onde, Aphrodite Anadyo- mène, est là, toute séduction, toute tra- hison. La souffrance humaine, la peine d'amour est le leit-motiv de cette nou- velle. symphonie. Blessure inguérissa- ble i Obsédante nostalgie.

Pourquoi faut-il que l'Amour, Henri Heine, alors paralytique, moribond, l'ait trouvé à la fin de sa vie ? Camille Selden la lui donna, cette joie suprême, j Elle avait 28 ans. Elle était jolie. De ses yeux, dont ses doigts pouvaient à peine soulever les paupières, Henri Heine la vit. une fois, et ce fut assez. Les vers, les lettres qu'il lui adressa montrent une plénitude de tendresse sans précédent dans son œuvre. Ce fut l'union des cœurs; ce fut le miracle des affinités électives, les fiançailles des plus intimes essences, où les paroles même sont inutiles. Le silence est la floraison chaste de l'amour. Hélas c'était trop tard 1 Cette mystérieuse fleur de passion, c'était sur un moribond suprême ironie du Destin qu'elle s'était penchée

L'heure est venue de la partie musicale. Mme Marthe Guy, cantatrice, chante, avec le timbre émouvant qu'elle possède, et cette intelligence de la musique qu'on lui connaît, les lieds dont l'ensemble constitue Les Amours du poète, mises en musique par Schumann qui a mis en musique aussi. comme on sait, les amours de Manfred pour sa soeur Astarté, reflet de la paasion de Byron pour sa demi-sœur Augusta. Mme Marthe Guy, accompagnée au piano par Mme Geneviève PavecVileyn, se révèle une admirable interprétatrice de Schumann et la salle tout entière (ai-je dit qu'elle était comble ?) la récompense, elle et le conférencier, par de frénétiques applaudissemente,

Eugène Le Brctoz.

Dimanche prochain,

le P.P.C. Rennais fera disputer le Challenge « Rémy Ciboire» C'est dimanche prochain à son siège, Café de la Renaissance, que le P. P. C. Rennais fera disputer pour la 21 année, sous les règlements de la Fédération Française de Tennis de Table la Coupe féminine et le magnifique challenge « Remy Ciboire » gracieusement offerts par le aympathiqune sportif et président d'honneur du P. P. C. R., M. Remy Parmi les équipes engagées figurent de nouvelles sociétés qui pourraient bien causer quelques surprises. Les sociétés, en raison de l'importance de ce challenge, gardent jalousement secrète la composition de leurs équipes et on nous annonce des nouveaux joueurs qui nous empêchent actuellement de pronostiquer un vainqueur.

Les amateurs de Ping Pong sont assurés d'assister, dimanche prochain. à de beaux matches dans lesquels nous varrons évoluer tous les « as a de la raquette MM. Leguevel, Froment de Dinard le jeune Sellier de Romtilé Regniard, Bobet de Baint-Méem Loyer, Lebreton, de l'Amicale Janvier. Lorre. de Fougères Ollivon, Brenugat. du P. P. C. R.. etc.. ainsi que les meilleures joueuses actuelles qui se dispuferont la. coupe Irtmtnlim.

((Le Barbier de » au Théâtre Municipal

UNE SCÈNE DU DEUXIÈME ACTE

De gauche à droite Mlle Lengle, de l'Opéra- Comique, d?ns le rôle de Rosine: M. Pirard, pans rôle de Batholof M. Claude Got, de l'Opéra-Cnmioue (Dcm Bazile); M. Lauzoue. de l'Opéra-Comique (Figaro); M Fouchy, de l'Opéra-Comique (le comte Almaviva)

avait, parmi ses projets, inscrit une reprise du .Barbier de Séville nous l'avons eu hier, pour notre très grand plaisir.

C'est en 1816, le 26 décembre, que Jut représenté pour la première. fois, au théâtre Argentina de Rome, cet opéra-bouffe, qu'on considère comme le..chef-d'oeuvre de Rossini, et comme la plus parfaite représentation de ce genre où il n'est pas commode d'exceller.

Le compositeur avait alors 24 ans. On a dit que la partition du Barbier Jut entièrement achevée en treize jours et que, comme bien d'autres oeuvres de génie, la première représentation lut presque un « fiasco complet ». Stendhal, qui a écrit la meilleure critique qu'on puisse citer de ce plaisant che/-d'oeuvre, nous apprend que le public italien, eut avait osé traiter après Paésiello le sujet du Bar- bier de Séville, refusa d'applaudir, et la pièce se déroula au milieu des rires et des sifflets. Seul, le Maestro, qui resta aussi calme que s'il se fut agi de l'ouvrage d'un autre, battait des mains, rassurant ses amis et leur affirmant que son ouvrage était bon. Une même fortune devait accueillir le Barbier de Séville à Paris, lors de sa première représentation au Théâtre Italien de la place Louvois, le 26 octobre 1819. Cabale, quolibets plus surabondants que délicats sifflets, vaillance des chanteurs malmenés, vacarme, rien n'y manQUa. Mais les représentations suivantes /urent triomphales. Vainement força-t-on le directeur des Italiens à remonter, en opposition à celui de Rossini, le Barbier de Séville de celui du jeune compositeur vainquit et sans rémission. Depuis, l'étincelante partition résiste à toutes les atteintes. Le temps n'a que bien peu de prise sur elle et, après plus de cent dix-sept ans, c'est encore un enchantement de l'entendre. On dirait, écrit un critique autorisé,, de ces femmes aimées des dieux, 1a fois jolies et spirituelles, dont le commerce est si séduisant, qu'en les écoutant, elles semblent, même âgées, éternellement belles.

Dans le Barbier de Séville, il y a surtout Figaro. C'est un grand premier rôle réve de tous les débutants, échec de bien des réputations consacrées. Le personnage, tel qu'il est, amenuise par Sterbini, est un assez bon suppôt d'opéra-bouffe qui n'a guère d'autre idée que celle de gagner quel- que argent. Le librettiste ne lui a donc pas imposé les soins d'une minutieuse composition. Pour être parfait, il lui suffit d'être alerte, souriant, remuant, I et son rôle serait tout plaisir si le mu- sicien n'avait voulu que Figaro posséddt une voix extraordinairement toupie, étendue, homogène, éclatante, et un esprit du chant accompli.

ces rôles desquels on a dit qu'ils sont « tout en dehors ». Aussi, les chanteurs italiens y réussissent-ils, à l'ordinaire, mieux que les chanteurs Jrançais. Ils l'extériorisent violemment, l'exclament, le grimacent, avec cette ampleur et cette sérénité qu'ils tiennent d'un ciel implacablement pur. Puis. presque sans transifion, i1s lui donnent une finesse comme féminine. un peu pâmée d'accent, qui nous rappelle que l'Italien est uit peuple à la fois expressif et diplomate.

On rapporte qu'en juin 1830, lime la duchesse de Berry voulant léter royalement son père Ferdinand I", roi de Naples, Imagina une représentatton d'Il Barblère di Sivlglia. dans laquelle on vit et entendit Rossini luimême dans le rôle de Figaro où il se montra incomparable.

M. Joseph Lanzone, que nous entendions pour la première fois, est un très bon baryton qui joue et chante le rôle de Figaro avec beaucoup d'esprit et de talent. Bon organe, bonne prononciation et style excellent aussi son succès a-t-il été très grand.

Hier, beaucoup d'habitués du thédtre étaient certainement curieux de voir ce que M. Got, qui a été grandement apprécié dans le personnage de Méphisto, ferait de Basile, rôle périlleux entre tous. L'un des meilleurs Basile que nous ayant entendu à Rennes est, sans nul doute, Cabanel, du

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair ».) M. Claude GOT

dans le rôle de Dom Bazile

plus beaux succès cl: ce par,a't arUst* ont ele un pta -a- u> ul^u.s que André Pernet est venu -L a ele tantapplaudi, nuLammeiu udis ce rôle d* bas:.e dont il a iaù luj composition magnifique. Il a même lassi un tel souvenir qu'il paraissait. bien impossi·ble à quiconque viendrait apres tu. d8 ne pas le faire regreUer.

M. Claude Got a-L-:i reussi ce tour. de force Peut-etre, nous nXseriona pas l'affirmer cependant mais soy^nt juste S. son personnage s'écarte reso. lument de la ligne classiquc, su s éloigne des types auxquels ses devancier. nous ont habitues, il se distiuguc aussi par-une recherche de p rs nna.Ue qui frappe les spectateurs à première vut et tes subjugue au pini qu'us semaient adopter, sans discussirn, toutes les, fantaisies originales, auxquelles je i.vre, dans son chant et dans sa grime, le sympathique artiste. Il ne convient point de détailler tous les mérites de M. Claude Got. Avec iui on sait qu'on a affaire à un artiste très bien doué, pour lequel chanter, jouer la comea e, semble fonction naturelle.

Le publie lui a fait le plus chalet l'eux accueil.

Mlle Lenglé est une Rosine e-rpert. mentée. Eile n'a pas manqué d'y moutrer toutes les quartes indispensables, notamment en égrenant avet beaucoup de netteté toutes les ditflî cultés techniques de la partition oii-i'aa» prit pétille à chaque note. Les Varia» tions de Prock qu'elle a chantées au tro siéme acte, en italien, ont été très applaudies.

Le rôle d' Almaviva auquel la si!* houette racée d'un grand seigneur est nécessaire, ne doit .pas être, nous sein. ble-t-il, celui qui convient le mieux à M. P. Fouchy, dont la jolie voix a vocalisé adroitement les airs du Bar. bier. A la leçon de chant, son inter-. prétation de 1'Aubade du Roi d'Y qu'il a dri bisser a fait très grand plaisir.

M. Henri Pirard, s'est montré adroit et comique dans < Bartholo qu'il a joue au mieux.

A la fin du premier acte, nous » été ojiert un divertissement de choix le bal!et d'Isoline, du regretté André Messager, dont la musique se reconnait par une distinction de forme, una élégance et un charme nui font qu'on, éprouve toujours du plaisir à l'ett.. tendre. Le corps de ba:l-;t de Mlle Laretty, où brillent d'un éclat particu» lier Mlles Docco et Dolly, premières danseuses et, surtout Mlle Jocelyne, danseuse étoile, en a donné une inter* prétation très réussie et vivement applaudie.

Donc, une très intéressante soiréei qui laissera un excellent souvenir à tous les spectateurs. Mais avant tout, nous aurions du citer M. Henderick, qui fut le véritable animateur de l'ottvrage qu'il a dirigé avec une precisiont une sûreté et une souplesse récompen. sées par un très gros succès personnel,¡ G. Clémelln.

AU SELECT

« POUR ÊTRE AIMÉ » n a a mille et un moyena de se faire afmer c pour de vrai», c'est-d-dire pour soi-même. Gérard d'Ormoise (Richard Wilm) en a trouvé un vraiment original se faire barman. Vous avez déjd compris que le truc réussit i1 le faut d'ailleurs pour notre plus grand plaisir. Nous avons ainsi l'occasion d'applaudir une fois de plus un charmant roman d'amour sur la Côte d'Azur. Le pays à lui seul vaut le voyage. L'auteur du scénario y a ajouté l'attrait d'une fantaisie éehevelie et pleine d'esprit.

Suzy Vernon est l'animatrice de ce film apréabie et, comme toujours, sa grâce et son talent remportent un légitime succès qut partagent d'atlleurs (Mette 'Darfeuil, Paillette Dubost et l'inimitable Marguerite Moreno dans un rôle de grande dame très c collet monté».

Richard Wilm est trop distingué pour un barman, 9 n'est après tout qu'un ersatz de barman. L'homme du monde perce sous la veste blanche. Le vrai barman, c'est Pasquali qui apporte sa note fantaisiste si personnelle et si sympathique.

Uensemble est fort bien enlevé. En première partie, le Sélect nous présente Dans les rues. C'est un film fort bien construit et d'une réelle valeur cinématographique mais d'un réalisme un peu poussé. C'est en somme l'histoire de la jeunesse dévoyée d'après-guerre. L'esprit de l'oeuvre est excellent en ce sens qu'il nous fait toucher du doigt une terrible plaie ao-

ciale. Mais une telle exhibition n'est pas sans danger. Par surcroît, l'actualité nous offre assez d'exemples (et tout récemment à Rennes) de cette pangrène de la jeunesse. Il ne parait pas utile d'insister.

K. Méra.

Théâtre Municipal de Rennes Demain, samedi 27 janvier (soirée), dimanche 28 (matinée et soirée) 3 dernières Irrévocables de

CI NINA-ROSA »

la triomphale et féérique opérette que tout le monde veut voir et revoir 6 grands ballets. 5 décors neufs. 150 costumes neufs, mise en scène sensatlonnelle

Toute la troupe d'opérette et les choeurs au grand complet. L'acte du bateau toujours applaudi: la poursuit? des Autos si bien réussie et la populaire marche des Gauchos, toujours ovationnée

Nina-R ga va terminer sa brillante série devant 3 salles combles

La location commence aujourd'hui de 10 heures à midi et de 13 h. 30 à 17 heures.

Téléphone 20-37.

A-

Mardi 30 Janvier, à 21 heures

Yvette GUILBERT

la reine de la Chanson Celle du passé et celle d'aujourd'hui.

Location à partir de lundi.

On peut retenir les places de lle série à l'avance

^Communiqué du Théâtre).

l'Oue.tt-Eclatr publie chaque tour de: ( ANNONCES CLASSEES paraissant dans sm la «dlUona,

L'AIGLON »

AU CINEMA DE SAINT-RELIER C'est demain soir. à 20 h. 30 et dimanche, à 16 h. 30. dans la salle den fêtes du boulevard Laënnec due sera projeté le chef-d'eruyrs théâtral d'Edmond Rostand L'Aiglon.

Un Pathé-Revue et un comique corn* plèteront le spectacle.

Billets en location chez M. Blti* (chaussures). 21, rue SrJnt-Hélier.

MEDAILLES Militaires. Sur de» mande du Conseil cen ral, les membres de la «ctlon de Rennes sont convoqué* en assemblée généra e extraordinaire <tb manche 28 Janvier, à 9 h. 30. Palais 8» Georges, salis n* 8, 2* étage.

Ordre du Jour au sujet de l'»ua"* mentatton de la cotisation; paiement des cotisations de 1934.

Etant donné l'importance de cet. réunion, le président ccmpte sur M présence de tous les camarades. Asscciatioic CATHOLIQUE DES ŒuvkM DE Protection DE la Jeune FILLE. LI messe annuelle de cette association sera célébrée dimanche prochain 28 janvier à 7 h. 30. à la cathédrale, autel de Il Sainte Vlerge, par M. Pe tan, dlrecteul des oeuvres féminine*.

Les membres du Comité, les jeune@ filles appartenant aux diverses malsoai de tamlile de la ville :t :es personnel s'intéressant à ce te œuvre sont trèl spécialement invitées à y assister. UNION Fraternelle Reknaisc. Soit dite de Secours Mutuels approuvée ni 95. Ies Membres du Co ireil d'Admis nlatratlon sont Instamment priés df vouloir bien assister a la réunion 0*1 aura lieu au siège social dimanche prON oh»ia. as Janvier. *.« Jx. 30.


amraux nauNicxpAi^. ue soir, vendredi, M Janvier, a 20 a. 1/2, au Conser. ratolrt répétition générale pour tous les pupitres.

L'ASSEMBLEE GENERALE

DE LA FEDERATION DE L'OUEST des Syndicats de Fabricants de boissons raseuses et Entrepositalrej de bières

L'assemblée générale de u Fédération at l'Ouest des Syndicats de fabrlcanu de boissons iiKum et entrepoaltatrea de bières aura lieu à Rennes, à l'Hôtel Duguesclln le dimanche 28 Janvier, Il h. 15 du matin.

Seuls les entrepositalres et les fabricants d'eaux gazeuses pourront assister h la séance de travail ju Congrès.

Ordre du Jour 1. compte rendu moral: 2 compte rendu financier; 3. allocations familiales: 4. magasins à prix unique; 5 ristournes sur les sucres: 8 hausse de la v°rrer!e: 7. service de surveitlance du matéri™l: 8 questions dlverses: 9. renouvellement du bureau. Lundi 29 janvier le lendemain lundi. 9 heures, visite de l'entrepôt de M. Oourdon: a 10 heures. vlsl'e de la Brasserie Graff

si le temps le permet, une excursion aura lieu à Fougères par autocar v> site de la ville et du château de Fougèrea.

SEANCE

DES ETUDIANTS WfHOLIQUES Les Etudiants Catholiques sont heureux de rappeler que leurs séanoea annuelles auront lieu à Samt-Martln. le vendredi 2 février en so-ree et le dimanche 4, en matinée. On y Jouera la aplrituelle comédie de Labiche Les Vtva'cités du capitaine Tic.

Le talent des interprètes parmi lesquels nous notons Mme Rauch. Mme et M. Vacher constitue une sùre garantie du succès.

Un excellent orchestre sous la dlrecROYAL– Le meilleur spectacle

dans la plus belle salle

UN ARTISTE

VIBRANT

SINCÈRE

PIERRE

Une romanesque histoire

de douleur

de pureté

IRIS

PERDUE

ET

RETROUVÉE Tirée du roman de Pierre Frondait avec

Raymonde ALLAIN

Edith MERA

Charles GRANVAL

SUR SCÈNE

THE WHYS'S COMIQUE DIMANCHE 2 MATINÉES 13 h. 30 16 fa. 30

LOCATION GRATUITE

«on de Mlle a Morand prêtera son OOBoours aux deux représentation*. On craint déjà de ne pu trouver de Dlace plusieurs personnes sont venues au Cercle pour faire numéroter leurs cartes. Nous avons le regret d'avertir .e public que la location ouvrira seulement le mardi 30 Janvier

Location le matin de Il heures a 12 heures et le aolr de 16 heures à 19 heures. au Cercle Saint-Yves, Il, rue du Dames.

LE BAL DE NUIT DES ANCIENS DE L'ECOLE D'INDUSTRIE

La soirée de demain 21 janvier, organisée aux Salons Gaze de la rue Poullain-Duparc par l'Amicale des Anciens Elève. de l'Ecole d'Industrie /ainonce dès à present comme devant .emporter un magnifique succès.

Daddy et ses Musicos, l'une des meilieureb formations rennaises de Jazz. a promit aux organisateurs de se surpasser ce soir-la. c est dire Que danseurs et danseuses pourront s'en donner a cœur loie jusqu'au matln.

Attractions surprises, bataille de serpentins, etc. sont au programme, car ie Comité de l'Amicale tient à satisfaire les plus difficiles et a laisser aux nombreux assistants ie meilleur souvenir. avec le désir de revenir souvent s'amuser dans une ambiance de galté et de bonne tenue comme celle des fêtes il réputée^ de l'Amicale.

Le prix des entrées est fixé comme suit

Sociétaires à francs: dames et demoiselles 6 francs: non sociétaires 8 francs. Les mamans acoompagnant leurs Jeunes filles entreront gratuitement. Réservez votre soirée de demain pour le bal des Anciens de l'Ecole d'Industrie.

DANS L'ENSEIGNEMENT PRIVE. La journée de l'Enseignement libre est fixee au jeudi 1" mais. Le prochain numéro du Bulletin en donnera le programme et l'horaire.

Notre Bulletin a déjà annoncé, à deux reprises, le Pèlerinage Corgrès à Rome de la Fédération Nationale des Syndicats de l'E.L. qui aura lieu les derniers jours de la Semaine Sainte et la semaine de Pâques. Nous avons le plaisir d'annoncer qu'une douzaine de membres ont donné leur adhésion à ce pèlerinage .On peut toujours demander le programmé et le bulletin d'adhésion au Comité, 25, boulevard de la Liberté.

LES CONFERENCES DE SAINTVINCENT DE PAUL. Les conférences de Saint-Vincent de Paul du département viennent de mettre en vente à la librairie Béon, 6. rue Nationale, le compte rendu de la célébration à Rennes du Centenaire de la Fondation par Ozanam, de cette grande et belle oeuvre. La brochure contient le résumé des diverses réunions sous la présidence de Mgr Mignen et des discours qui furent prononcés dans la Journée du 28 mai dernier à cette occasion. Vendue au profit des pauvres que soulagent les Conférences, la lecture de cette brochure fera passer un moment agréable et constituera en même temps une bonne oeuvre. OBJET TROUVÉ. Il a été trouvé boulevard Beaumont, une paire de lunettes avec monture d'une certaine valeur. La réclamer chez M. Langlais, 18, rue Le ooz, à Rennes.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

25 Janvier Jean Renault, 41, avenue Aristide-Bnand: Jean Jaraault, 28. ruelle Degland. Edmond Fresneau, rue Jean- Pierre Trochu, impasse Jean Jouvenet

Dicta

35 Janvier Mme veuve Simonneau, née Trochu. 70 ans. 37, rue Nantaise; M. Désiré Petit, 54 ans, marié, chaudronnier. 78 boulevard Sévlgné; François Solaa, 24 ana, chauffeur d'autos, célibataire, Hôtel-Dieu: Madeleine Sail.lard, 2 ans. 24. rue du Champ-Dolent: Marcel Jan. 7 lours, Hôtel-Dieu Mme Tesnière. née Morasln. 26 ans. mariée, 2. rue Hersart-de-la-Villemarqué.

CONVOIS MORTUAIRES

du vendredi 26 fanvier 1934

8 heures Mme Qazdnyck, Hôtel-Dieu- Est.

'10 heures M. Cercu. rue du Oarthage. 6; Saint-Sauveur; Nord.

MONTREUIL-SUR-ILLE

CHEMINS RURAUX On nous rappelle au sujet des travaux qui vont être entrepris incessamment pour le chemin de la Boulangère, que la construction de la route de la Roche devait également être entreprise, mais malheureusement l'intransigeance d'un propriétaire n'a pas permis cette mise à exécution. Nous le regrettons vivement

DINGB

DEUX CYCLISTES S'ACCROCHENT. M. Marcel Lemoine et M. Pedro Monta, sujet espagnol, revenaient en vélo de leur travail Ils roulaient vers Feins Après avoir passé la Gare, l'un des cyclistes toucha le guidon de son camarade et les deux hommes tombèrent lourdement sur la route

M Monta ne portait que quelques égratignures tandis que son camarade perdait son sang par une profonde blessure à l'arcade sourcilière.

GUIPEL

ETAT CIVIL. Mariage, Lecerf Jean, cultivateur, et Roblot Julia. Décès. Bohuon Aristide, 34 ans, Champ-Fleuri veuve Boulanger, 73 ans. au Gllaller: Lamare. née Legennre. 73 ans. à la Crouenaie.

HEDE

ETAT CIVIL. Publication de mariape. René Thomas, mécanicien. à Hédé. et Marie Fresnel. couturière, a Tinté niac.

CINÉMA FAMILIAL DE LA TOUR-D'AUVERGNE «9. bnulrrard de la l'our-d'Anvertne fret 42-88

TRAMEL

dans

COGNASSE avec Thérèse DORNY, André ROANNE et Marguerite MORENO DEMAIN. Soirée à 20 h 30.

Prix des places 3 fr., 5 fr. rt 7 fr.

Location tous les jours. de 10 Il 12 heures, et de 16 a 18 heures.

La rifle de la petite épargne Les échos à Fougères

de la déconfiture de la Banque des Fonctionnaires

Notre région se trouvait, de par son éloignement de Bayonne, un peu en dehors de la sphère d'action d'un Stavisky

Elle a été atteinte par l'eacroquerie toute proche de l'homme d'affaires rennais Adolphe Barbier.

Il semble cependant qu'elle doive plus particulièrement être touchée par le krack de la Banque des Fonction- naires.

Et là encore, la petite épargne, les foyers de modestes employés en feraient. hélas 1 les frais.

Nous croyons savoir en effet que la police de Fougères a au recevoir par procès-verbal la plainte d'un de nos concitoyens, concernant les agissements de la Banque des Fonctionnaires.

II est à peu près certain que d'autres Fougerais seraient victimes du soudain trop fameux « Alexandre n a (l'accumulation des scandales de ce genre oblige à créer ces lamentables dynasties 1) d'autant plu- que le placement des obligations de la dite Banque aurait été assez vivement conseille dans notre bonne ville.

Dans les conjonctures actuelles, de tels événements ne contribuent pas peu à détruire l'élément confiance dont les affaires à Fougères, comme et plus qu'ailleurs ont besoin. Le règlement

de la Foire-Exposition

des 22, 23, 24 et 25 mars Art. 1. La Foire-Exposition aura lieu à Fougères les jeudi, vendredi, samedi et dimanche 22, 23 24 et 25 mars 1934, sur la place Président Carnot. Art, il. Les exposants de l'année précédente pourront retenir leur emplacement à partir du 3a janvier 1934. La priorité leur est accordée jusqu'au 5 février 1934.

Art. 111. Les nouveaux exposants fougerais pourront s'engager à partir du 6 jusqu'au 15 février 1934, les autres exposants à partir de cette date. Les emplacements seront attribués au fur et à mesure des demandes.

Art. IV. La clôture des engagements aura lieu le 10 mars 1934. Art. V. La distribution des emplacements se fera le vendredi 16 mars 6 16 heures mais l'installation des stands ne pourra commencer que le samedi 17 mars à 10 heures.

Art. VI. Le droit de place est fixé à 3 francs le mètre carré pour la durée de la Foire-Exposition.

Art. VII. Les exposants devront verser des arrhes, au moment de l'engagement (la moitié des droits). Art. VIII. Les stands seront installés aux frais des exposants. Ils supporteront les frais d'eau, d'électricité, de gaz et d'assurances, etc.

Art. IX. Les marchandises devront être exposées dès le début et ne pourront être enlevées qu'après la clôture de as Foire-Exposition.

Art. X. L'ouverture de la FoireExposition aura lieu le jeudi à 9 h., les autres jours à 8 heures du matin. la clôtui» j 19 heures.

Art. XI. L'inauguration de la Foire-Exposition sera faite à 16 h. 30, le jeudi par M. le Sous-Préfet, M. le Maire et les personnalités.

Art. XII. L'entrée de la foire sera gratuite.

Art. XIII. De la fermeture à l'ouverture, la surveillance des stands sera assurée par la police locale.

Art. XIV. La circulation des véhicules autres que ceux des exposants sera interdite du 19 au 27 mars inclus, et interrompue même pour ceux-ci pendant les heures de fermeture de la Foire-Exposition.

RETENEZ VOS PLACES pour

LES DEUX ORPHELINES CHAMBRE SYNDICALE DES HOTELIERS ET DEBITANTS Voici les jours et heures des ré- unions de la Chambre Syndicale A Fougères réunion générale du jeudi la février, salle des réunions, rue de l'Horloge.

Ordre du jour compte rendu moral et financier; Congrès de Paris; propriété commerciale; renseignements sur la nouvelle loi de finances; bénéfices commerciaux (exonération à la base); déclarations pour 1934; renouvellement du Bureau.

Les candidats sont priés de faire connaître d'urgence leur candidature au Président.

P. S. Les syndiqués qui ne pourront assister à la réunion sont priés d'envoyer, sous enveloppes cachetées, leurs votes au Président, M. Jean Guais, 55, rue des Prés.

Comme les années précédentes, pour renseignements complémentaires et déclarations des bénéfices commerciaux, écrire ou voir MM. Ouais, Avril ou Roynel, pendant le mois de février, il partir de 19 heures (se munir du montant du chiffre d'affaires ou forfait et des feuilles d'impôts de 1933).

A Antrain-sur-Couesnon. la réunion générale aura lieu le 4 février, A 14 h. 30, à la Mairie, avec le même ordre du jour qu'à Fougères.

A Saint-Brice-en-Coglès, la réunion générale aura lieu le 4 février, à 14 h. 30, a la Mairie, avec le même ordre du jour qu'à Fougères.

A Saint-Aubin-du-Cormier, réunion générale le dimanche 11 février, & 14 h. 30, a la Mairie.

TOMBOLA DE LA POLICE. Le tirage de cette tombola demeure fixé au 7 mars prochain. D'ici la. on peut encore courir sa chance en achetant quelques-uns des billets qui restant au VI&I4

MATINÉES A SOIRÉES

A FOUQSRES-COMŒDIA

Les dimanche 4 et 11 février, la salle de la rue Jeanne-d'Arc verra à nouveau l'affluence des grands jours. Le groupe « Fougères-Oomoedla, habilement et savamment guidé par Mlle Madiot et M. Chantrel, donnera au profit de l'Harmonie Jeanne-d'Arc une pièce de toute beauté et d'actualité qui a pour titre Pécheurs d'hommea. C'est une magnifique comédie très saine, très belle et très gaie. Au moins, il y a des idées dans ce chef-d'oeuvre en même temps qu'un fond de réalité et d'actualité. C'est toute la question de l'influence sacordotale et de la famille stable qui se trouve traitée en des scènes admirables.

Nous ne pouvons davantage insister sur ces trois actes originaux, car ce serait priver les spectateurs de la joie de découvrir toute la substance qui s'y trouve.

L'Harmonie Jeanne d'Arc, sous la direction de M. Baudichon vous charmera par des morceaux appropriés à la beauté de la pièce.

MATINÉE DANSANTE

L'Association des anciennes élèves des écoles publiques de Fougères informe les familles sociétaires et amies qu'un bal d'enfants, costumés, sera donné dans les salons de l'Hôtel de Ville, le Dimanche 11 février, de 14 heures à 18 heures

Un goûter sera offert aux enfants au cours de cette matinée.

L'entrée est de 2 fr. pour les enfanta de sociétaires et de 3 fr. pour les enfants de personnes non sociétaires. Nous espérons que cette charmante réunion sera pleine d'entrain et que les enfants s'y donneront à coeur joie.

L'Association rappelle également à ses sociétaires la date du 10 mars pour son grand bal costumé (travesti facultatif).

SYNDICATS ET SOCIÉTÉS Aff S. O. F.

Le bureau du S. 0. F. avine lea sportifs de Fougères que la saison cycliste débutera à Fougères à la date du 18 mars, par une grande épreuve sur route, épreuve qui sera entièrement disputée dans les rues de la ville sur le modèle de l'épreuve du quartier de Bonabry ceci à seule fin de satisfaire les sportifs et les commerçants. Les détails concernant cette épreuve seront donnés prochainement. Dimanche prochain, les coureurs sont convoqués il. 7 h. 30, place de la Gare, pour se rendre à Rennes accompagner leurs camarades qui disputeront le championnat. Ceux qui ne pourraient faire le déplacement, prière de se trouver à 9 h. 30, place de la Gare, pour entraînement.

Le bureau est convoqué à 9 h. 30, café Bourcier, pour l'organisation de l'épreuve du mois de mars.

CLUB DE BOXE ET DE LUTTE Dimanche matin, à 10 heures, reunion de tous les membres actifs. Présence indispensable.

CLASSE 1934

Aujourd'hui vendredi, à 20 h. 30, à la Mairie, réunion des conscrits de la « Classe 34 Ordre du jour for.mation du bureau. Présence indispen- sable.

AU RADIO-CLUB

Le Radio-Club de Fougères, décidé à obtenir la stricte exécution de l'ar- rété municipal du 27 février 1933, désormais applicable, et du décret mi- nistériel du 2 décembre suivant, qui entrera en vigueur le 1« avril prochain, ouvre une enquête afin de pouvoir procéder à une épuration méthodique des parasites de la radiophonie. Il a l'honneur de convoquer pour dimanche prochain, à 10 heures, dans la salle voûtée de la Mairie, tous les sanfllistes fougerais dont les auditions sont troublées, qu'ils appartiennent ou non au Radio-Club.

SAPEURS-POMPIERS

Tous les membres de la compagnie touchant l'indemnité de logement, doivent passer dès que possible chez le capitaine à la caserne St-Nicolas, pour signature.

LA FETE DES LIBELLULES C'est le samedi 3 et le dimanche 4 février que l'A.G.K. et les Libellules donneront leur fête annuelle au Théâtre Municipal. A cet effet, les différentes sections mettent leurs exeroices au point, de superbes ballets sont en préparation, entre autres. mais chut Nous y reviendrons la semaine prochaine. Que les Fougerais amateurs de belles soirées et de spectacles de famille prennent date.

PLAINTE, Mme Rocher, demeurant 1, rue de la Providence, s'est plainte d'avoir été frappée par son mari. Elle appuie ses dires de la présentation d'un certificat médical. Le mari a reconnu les faits et déclare les regretter.

UN JEUNE HABITUE DU VOL. c Une fois n'est pas coutume Il, peuton penser quand un enfant s'est laisse aller à commetre un délit dans lequel la justice doit intervenir.

II n'y a pas plus de quinze jours, un garçonnet de 12 ans à peine compamimait devant le Tribunal d'enfants pour vol.

Il y devra revenir. Car il aurait fait main basse sur un vélo d'enfant (d'une voleur de 80 fr.), sur une trotti- nette. Une autre fois il s'Introduisit dans une maison et de l'armoire Un une somme d'environ 80 fr. A cea méfaits, ajoutoea le vol d'une carabine qu'U vint décrocher dans une maison de l'avenue de la Verrerie, en sortant de l'école; il prit plaisir d'ail- leurs à détériorer ensuite l'engin et à le rendre inutilisable.

Un malheureux futur gibier de colonie pénitentiaire I

LE OOUP DE POING ET SES GRAVES CONSEQUENCES. Une chanson 9 mélo déclare

Un coup de poing

Peut mener loin.

La preuve en est malheureusement faite aux dépens d'un infirmier de l'Hôtel-Dleu, M. Emmanuel Guyot; âgé de 33 ana.

Nous avions relaté l'affaire qui n'avait alors que l'importance relative d'un modeste fait dvers; le soir du lr janvier, M. Ouyot, en rentrant

l'Hôpital, avait été accosté par un matelot qui lui avait décoché un coup de poing au visage.

Quelquee jours après, l'Inflammation persistait, gagnant l'œil; si bien que le docteur Le Cam a été obligé de pratiquer l'énucléation.

L'affaire prend donc un caractère de gravité qui amènera devant les juges 1 le « boxeur en question, M. Louis Le Fers, marin à bord du navire porte. avions Béant.

ETAT CIVIL

Naissances. Annick Malle. place du Présldent-Carnot, 12: René Dupont, boulevard Edmond-Roussin, 112 Louis Colas, rue de la Caserne, 19: Joseph Chérel, chemin Poullet, 18- Joséph'Chemin, au Parc; Simonne Hemery rue de la Forêt. 142: Roger Pitois. à lné. Publications de manages. Victor Guillaume, verrier, rue des Orières. et Marie Lair. couturière, rue des Orlères: Albert Mauxion. formter. rue de l'Hospice, 19. et Renée Levelllé. modiste, rue Duguay-Trouln. 6; Pernand De'.aunay, commerçant. 1. rue Satnt-Symphorien, Avranches imanche), et Andrée Joncour, s. p., boulevard Jean-Jaurès. 16: Tristan Barbey, réceptionnaire à Sartrouville (Manche), rue Salnt-Genna'n, 114. et, Marie-Ange Lambert a. p., Saint-HIlalre -des-Landes.

Décès. Louise Dutertre. 2 ans. rue de Nantes, 42: Amélie Coulllard. veuve Cozic. 69 ans, s p.. au Guélandry; Nicol eCaty 28 Jours. rue Alexandre-III. 17: Marie Ridero, dame Cotin. 76 ans, a. P.. rue Chateaubriand. 7: Rouer Bol- aard, 6 Mois. rue da la Forêt. 47: Aristide Anfray célibataire. 33 ans, paveur, rue des Prés. 13; Anonyme Bodln, rue Kléber, 7: Marie Royer. épouse Pottler, 35 ans. s. p., rue Surcoût. 3- MarieLouise Lemolne, dame Galesne. 57 ans, revendeuse, boulevard de Rennes, 44; Clémence Blin, veuve Blot, 67 ans, s. p., rue du Tribunal. 13; Gaston Bolssler. marié 47 ans. patronnier. rue Alezandre-HI. 25: Auguste Amisse, marié. 33 ans., cordonnier, rue de la Forêt, 133. LOUVÏGNÊ-DU-DÊSERT

MEDAILLE MILITAIRE. Nous avons appris avec plaisir que le maréchal des logis chef Brard, commandant la brigade de gendarmerie de Louvigné, vient de recevoir la médaille militaire.

Nous le prions d'agréer nos bien vifs compliments pour cette décoration méritée.

DANS LA GENDARMERIE. Nous 1 avions eu il n'y a pas bien longtemps encore, le plaisir d'annoncer la nomination à la garde républicaine de Paris, du lieutenant de gendarmerie Le Métayer depuis olusieurs années déjà en fonctions dans notre ville, fis nombreux amis avaient pu craindre que cette nomination ne soit le signal d'un prochain départ, il n'en est rien et nous sommes heureux de pouvoir annoncer que le lieutenant Le Métayer, de la garde républicaine de Paris, c:t maintenu à Vitré.

RETIERS

REPUROATION.– Le service municipal de répurgation passera dans les rues samedi prochain 27 janvier. GENNES-SUR-SEICHB

Grièvement blessé

par la chute d'un arbre M. Chatelais François, 58 ans, journalier à l'Usoderie. chez M. Ferret, était occupé avec son patron à abattre des troncs d'arbres des ragoles, comme on dit communément quand au moment où l'un des arbres tombait 1 de son côté, Châtelais qui voulait se déplacer pour l'éviter, glissa sur i e motte de terre, l'arbre tomba sur lui, lui fracturant la jambe droite et contu- sionnant le bassin. Il fut en outre sé- rieusement écorché t. la main gauche. Envoyé à l'hôpital de Vitré par le docteur Leclercq, de Laillé et trarsporté par M. Ve11lard. il v reçut les soins du docteur Chenard. Il subira une incapacité de travail d'au moins 3 mois. M. Chatelais est père de 11 enfants il est très connu et très estimé à Germes et dans la région.

SEANCES RECREATIVES. Nous avons annoncé que le groupement des Cheminots Catholiques donnerait dimanche, 4 février prochain, deux séances récréatives, avec le concours de l'Hermine Rennaise.

Ces séances qui comprendront L'Abbé Constantin et Le Bouquet de la Vierge, seront données en matinée et soirée, à la salle des fêtes de la ville. La location est ouverte à partir de ce Jour, Librairie Bouteloup, rue Victor-Hugo.

GUIPRY

ETAT CIVIL. Naissances. Marie Gelé, a Maton: Joseph Hlanchard, au Port; Berthe Tessier, à la Robinais; Antolne Bougeard, à la Pironnais; René Letertre, au Port.

Décès. Joseph Joly, 54 ans, culti- vateur, au Bilen; Marie Planchet, épouse Trlguel, 55 ans, à la Motte; Antoine Bougeard, 15 jours, D la Pironnais. Mo- nlque Lebreton, 13 mola au bourg; Joséphine Goutter, veuve Hamon. 83 ans, à Rohan.

MESSAC

SEANCE RECREATIVE. Au Pa- tronage Saint-Joseph, la fameuse co- mldie En voulez-vous des cousins I Partout cette pièce a eu le succès de fou-rire que méritent les situation in- vraisemblables qui la composent. La I troupe de Messac l'interprétera par- faitement et l'assistance sera nom- breuse. A dimanche prochain. Entrée à 15 h. 30. Rideau à 16 heures.

LES PAUVRES GENS. Nous devons signaler à nos lecteurs la détresse d'un brave père de famille. M. Brété- 1 ché. qui victime d'un accident du tra- i vail dernièrement, n'a pu payer le dernier terme de son loyer, après avoir été en chômage plusieurs mois. Le propriétaire, restant sourd aux de- i mandes de délai, a :ait saisir les meubles de M. Brétéché et la vente a été 1 fixée à dimanche prochain. < Nous opérons que d'ici là, un ac- 1 cord interviendra, afin qvï les trois 1 enfants de cet honnête travailleur, < dont l'alné n'a que six ans, ne soient pas réduits à chercher asile ches les I voisina». il

LE GRAND-FOUGEBAY

ETA TO1V1L. Naissances. Mail! Leiranc, la Machetals.

Décès. Julien Pattel, époux do Anne Saudrals, 68 ana, cultivateur, t Cherhal.

MOUVEMENT DEMOGRAPHIQUE. Mouvement de la population du ou* ton du Grand-Fougeray pour l'année 1933

Grand-Fougeray Naissances, 63 1 mariages, 18 deces, 67.

Balnt-Sulplce-des-LandM. Nais* wnces, 15 mariages. 6 d4c*a. 8.

Salnt-Anne-sur-Vllalne. rTilawïi ces, 29; mariages. 3 décès. 23.

La Domlnelals. Naissances, 27 1 mariages, 16 décès, 23.

CHANTELOUP

Arrestation d'un alcoolique incendiaire

Dans la nuit du 23 au 24 courant vera 2. h. 30, M. Hadeux, qui passait non loin du village de Fontenelle. avec son domestique. M. Albert Guilloppé, aperçut des flammes s'élevant de deux paillers. Tandis qu'il donnait l'alarme dans le village. M. Ginjnjppr- allait aussitôt prévenir les gendarmes du SeL

Les secours s'organisèrent mais on dut se borner à faire la part des flammes en protégeant les bâtiments voisins et les deux paillers, appartenant à M. Joseph Beuchet, furent entièrement détruits. Sans perdre de temps, les gendarmes enquêtèrent sur les eau. ses du sinistre et apprirent que le feu avait bien pu être mis par Jean Texier, un jeune homme de 24 ans, habitant le village. La mère du jeune homme déclam que son fils était ivre, à son habitude et qu'il devait être couché avec son fusil auprès de lui.

En effet, les agents de l'autorité trouvèrent Texier couché, tout habillé, avec un fusil auprès de lui. Ils prirent l'arme, qui n'était pas chargée, et s'assurèrent de la personne du cultivateur qui, à leur vue, s'écria « Oui. c'est moi le criminel qui ai mis le feu » Jean Texier, qui n'a que 24 ans, a contracté depuis quelques années, des habitudes de paresse et d'ivrognerie qui l'ont conduit à son acte criminel. Et il déclara le lendemain, n'avoir aucune raison de haine contre M. Beuchet et ne pas s'expliquer pourquoi il avait mis le feu

Texier a été amené hier devant la juge d'instruction de Redon et a renouvelé ses aveux. Il a été ensuite écroué à la prison de Rwinn.

Peut-être sera-t-il examiné au point de vue mental

gAIN-DE-BRETAGNE

Un grave accident du travail dans une carrière

Hier matin, M. Romichet Eugène, Agé de 44 ans, domicilié à Bain-deBretagne et exerçait le métier de carrier, travaillait non loin de cette icalité, dans une carrière. Vers 11 heurea, un éboulement se produisit et M: Ro·michet n put éviter un bloc de rocher qui lui tomba sur la tête et il s'écroula inanimé.

Après avoir reçu sur place les premiers soins, il fut conduit, au début de l'après-midi, à l'Hôtel-Dieu de Rennes, où l'interne de service dianostiqua une fracture du cr&ne. Son état a été jugé très grave et il devra vraisemblablement subir une opération.

NÉCROLOGIE. M. Beauché, faoteur retraité des P. T. T., est décédé, rue des Dames, dans la matinée de mercredi dernier, des suites d'une longue et douloureuse maladie, après avoir exercé ses fonctions dans l'Administra- tion pendant plus de trente ans, à la satisfaction générale.

A sa veuve et à ses enfants, nom adressons l'expression de nos sentiments de condoléances.

INTERRUPTION DE COURANT, Le courant électrique sera interrompu dimanche prochain de 8 à 16 heures, il pourra être remis avant cette heure sans avis préalable.

REUNION DES A. C. NON PENSIONNES. Dimanche prochain, à 9 heures, salle des réunions, rue SaintNicolas, réunion des A. C. non pensionnés en vue de la formation d'une section.

QUEBRIAC

UNE AUTO CAPOTE. M. Rollia Arsène, épicier, se rendait en auto hier après-midi vers Combourg. La voiture empruntait le chemin vicinal de Travaux et roulait à vive allure.

Au tournant précédant le village, le conducteur prit le virage trop à la corde et, malgré tous ses efforts ne put redresser sa voiture Celle-ci chassa brusquement, puis se retourna dans la banquette.

MM. La f ficher et Renoul, cultivateurs, travaillant à proximité du lieu de l'accident se portèrent immédiatement au secours du malheureux commerçant qui gisait inanimé sous sa voiture.

Retiré de sa fâcheuse action M. Rollin fut transporté dans une ferme voisine où il reçut les soins que nécessitait son état.

Le blessé reprit bientôt connaissance, il avait le bras droit démis, la poitrine contusionnée et portait au-dessus de l'œil droit une profonde coupure par où le aang s'échappait abondamment.

Nous avons fait prendre des nouvelles du blessé. Après un repos de quelquee jours, M. Rollln pourra reprendre ses occupations. Nous lui souhaitons une prompte et complète guérlson. L'auto a subi de sérieux dégâts.

MONTAUBAN-OE-BRETAGNE

NECROLOGIE. Nous apprenons ivec peine que Mme la supérieure de l'hospice, sœur Louise, est décédée hier matin, à la suite d'une courte maladie. Soeur Louise était depuis 37 ans supérieure de l'asile des vieillards de Mon- lauban et très sympathiquement conlue de tout le pays

Nous espérons qu'une foule nom» jreuse l'accompagnera à sa dernière iemeure, en remerclrtnent des nombreux services qu'elle a rendu aux vieilards depuis 37 années, dans notre jommune.

A la chère sœur qui était sa compa.rne. aux soeurs de Ruillé, noua offrons joutes lice condoléances.


BREAL-6OUS-MONTFORT

CONSEIL MUNICIPAL Dimanche, le conseil municipal s'est réuni & la mairie et a délibéré sur les questions ci-après Vote de crédit pour le chemin de la Bourdelaie vote de la reconnaissance et d'utilité publique du chemin de Launay-la-Roche à la Noë-Martin et vote Ces fonds nécessaires à ces travaux vote d'une subvention pour l'entretien du chemin de la Rousselaie et affaires diverses. EN TOMBANT. ELLE SE DEMET UN BRAS. Mme htaé Ernest, couturière au bourg de Bréal-sous-Montfort, vaquait à Ses occupations. lorsque par suite d'un faux pas elle tomba de sa hauteur seulement, mais ne s'en fit pas moins une entorse au bras. Quelques jours de repos seront nécessaires pour son rétablissement BRETEIL

BRIS DE CLOTURE. M. Briand Pierre-Marie, 26 ans, cultivateurs à l'Auftraye. en Breteil, a porté plainte à la gendarmerie contre son voisin, Massart Joseph, 32 ans, cultivateur, à La Boulais pour lui avoir brisé, dans la journée du 23 courant, une barrière fermant l'un de ses champs. Naturellement, l'inculpé nie les faits mais il aurait déclaré peu de temps avant à un huissier de Montfort qu'autant M. Briand mettrait de barrière à cet endroit. il les briserait toutes, contestant à Briand le droit de passage seul sur ce terrain.

BAINT-MAUGAN

EN DÉCHARGEANT DE LA PIERRE. M. Chollet Ernest, cantonnier à StMaugan, étant monté sur son camion, le 20 janvier, à 11 h. 45, pour décharger de la pierre, est tombé et s'est fait une plaie contuse du cuir chevelu, oontuaions multiples de la région dorsale et vive contusion cervicale avec luxation du bras droit. Visité par M. le docteur Blsncard, d'Iffendic, ce praticien a déclaré qu'un repos de 15 Jours, sauf complication, était nécessaire son rétablissement.

ROUILLE

MARIAGE. Mardi a été célébré, en l'église de Romillé, le mariage de Mlle Julia Cohignac avec notre sympathique facteur M François Chaize. Aux nouveaux mariés nous adres- sons tous nos vœux de bonheur et à leurs familles, toutes nos félicitations. SAINT-ONEN-LA-CHAPELLE

U. N. C. Nous avons eu à déplorer la mort de notre camarade Jean-Bap- tiste Chevalier, ex-sous-offleier dlnf., médaille militaire, croix de guerre. Cruellement enlevé à l'affection des siens au court d'une brève maladie. Au milieu d'une grande affluence, les A. C. groupés autour le leur drapeau ont tenu à lui rendre hommage. A la famille si cruellement éprouvée nos sincères condoléances.

La oubliette de l'Ouest-Eclat, et r

gAlIMT-jVlAJUO

L instruction de 1 affaire Tock est close

M. Buflandeau en a désormais terminé avec l'instruction de l'affaire g d'agression de Miniac-Morvan. Il a de- < mandé à Paris des renseignements complémentaires qui ne lui sont pas encore parvenus et ne lui parviendront vraisemblablement pas pour samedi. 1 Et, dans ce cas, l'affaire de la ferme des Porches n'aurait son épilogue qu'à < l'eudience du tribunal correctionnel du 3 février. Mais ce n'est pas certain, car les pièces peuvent arriver en temps 1 voulu pour inscrire l'affaire au rôle de demain. Dimanche 28 Janvier VOIR LA GRANDE EXPOSITION DE BLANC DE LA 1

Maison MAHÉ-GUUBERT et une attraction sensationnelle ] ttt Le Mariage des Pingouin* » CHEZ LES PROPRIÉTAIRES DE LA RÉGION MALOUINE Nous avons reçu de M. Loyer, prést- ] dent de l'Association des propriétaires de Rennes et du département d'Ille-et- Vilaine l'appel ci-dessous aux proprié- taires de la région Malouine. Il ne nous appartient pas de nous immiscer dans les d'associations rivales, mais 1 impartialité nous lait un devoir d'insérer la réponse de 1 M. Loyer, considérant l'incident cloa i en ce qui nous concerne. < L'Association des propriétaires de 1 Rennes et du département d'Ille-et-Vi- laine a déjà 16 ans d'existence et le 1 chiffre de ses adhérents atteint 5.000. < Elle donne gratuitement à ses socié- taires toutes consultations et leur envoie chaque mois un bulletin.

Elle soutient et défend CI à ses frais s tout procès d'ordre général intéressant la propriété est affiliée à l'Union de 1 la Propriété bâtie de France et à la s Chambre des Propriétés rurales de France abonnée aux principales re- vues, elle est au courant de toute la 1 jurisprudence; elle entretient une nom- breuse correspondance avec les minis- 1 tères, les parlementaires, les adminis- ( trations et tous les syndicats de Pro- priétaires de France. Notre groupement comprenant tout le département a des sections à Saintr Malo, Fougères, Dinard, Vitré, etc. ad- f ministrées par des comités locaux son action s'étend même en dehors du département; le bulletin mensuel étant t envoyé par centaines à Lorient, Saint- Nazaire, Vannes, Saint-Brieuc, Dinan, StOnt-Cast, etc. ] Or dernièrement, l'ancien comité de notre section de la région malouine, se 1 basant soi-disant sur un vote émis à Saint-Servan, par un très petit nom- bre de propriétaires, a décidé de fon- der une c association locale » complè- tement distincte de nous. En raison de cette nouvelle association créée officiel- lement le 28 décembre dernier seule- ment et pour ne pas qu'il y ait oonfu- •ion, entre les deux groupements, nous j avons envoyé à tous nos sociétaires, une circulaire avisant tous les propriétaires que seuls nos adhérents ayant payé leur cotisation à Saint-Malo chez M. Hugues, 1, rue Sainte-Marguerite, { continueront à jouir de tous les avantages de notre association, consulta- tions, renseignements, bulletin mensuel, annonces, etc.

Nous n'avons jamais saisi la presse de cette division, nous n'avons jamais conseillé à nos adhérents de ne pas payer de cotisation au colonel Fourty, rue de Terre-Neuve, à Saint-Servan, nous nous sommes toujours abstenus de toute attaque contre cette nouvelle association. Or celle-ci qui n'a que quelques semaines d'existence, se livre contre notre vieille association dépar- tementale à des insinuations erronées et a des attaques déloyales. Pour satisfaire quelques utopistes, l'intérêt des proprie,aires est sacrifié, la division est semée parmi eux et leur force en sortira considérablement diminuée. Notre association départementale toujours fiaele a la devise « L Union fait la force à organise dlmancae prochain 28 janvier a daiiu-Malo, une reunion générale qui aura lieu à 10 heu- res la mairie, salie du tribunal de commerce la situation de l'association des propriétaires d'Iiie-et-Vlialne dans la région malouine y sera exami- née, tous les propriétaires soucieux de la défense de leurs intérêt» y assiste-

Le banquet de l'Aéro-Club de la Côte d'Emeraude

Cette première manifestation, preuve de la vitalité de l'Aéro-Club de la Côte d'Emeraude, s'annonce sous les plus heureux auspices.

Le banquet, qui sera servi à l'hôtel de l'Univers, sous la présidence de M. Pierre Cot, ministre de l'Air, groupera plus de cent vingt convives parmi lesquels les personnalités parisiennes et régionales de l'aviation.

D'utiles enseignements ne peuvent manquer de se révéler avec les échanges de vues qui suivront ce banquet, notamment en ce qui concerne l'amé- nagement d'un terrain d'atterrissage sur la rive droite de la Rance.

Le Bal des Ailes promet, lui aussi, d'être particulièrement brillant. Ne nous annonce-t-on pas le concours de l'excellent orchestre qui fit le succès du bal du Rotary. Danseurs et danseuses auront, en outre, de nombreux accessoires de cotillon à leur disposition. Inutile de préciser que ces accessoires seront de circonstance, tel que casques de pilotes, tenues de vol, etc, etc. En résumé, bal et banquet promettent une « première Jt de 1'A.C.C.E. spécialement réussie.

Rappelons que des cartes de banquet et de bal sont encore en vente chez MM. Perrault, Hôtel de l'Univers Le Roide, tabac, place Chateaubriant Gras, tailleur, rue de la Paroisse Montesino, au Cour, à Rothéneuf Gégat, Hôtel de l'Arrivée, à la Gare Hauducœur, Victoria-Hôtel, à Saint-Servan.

DU OOTS DES NOUVELLES ECLUavions, A plusieurs reprises, nous qu'une seconde main-courante fût posée sur la porte de la cale de radoub. Nous apprenons avec satisfaction que l'administration vient de faire exécuter ce travail et nous pensons être l'interprète d'une partie de la population en la remerciant de cette décision. En effet, Servannais et Malouins empruntent fréquemment le passage des portes qui raccourcit considérablement la distance entre Saint-Malo et SaintServan par la chaussée des Corsaires. Mais il y a, de ce côté, une autre amélioration à apporter. Il s'agit de la première porte d'écluse, à l'entrée du port, sur laquelle nombre de personnes hésitent à descendre, en raison de la différence existant entre la passerelle et le quai et qu'on peut évaluer à un mètre. Ne pourrait-on poser aux deux extrémités de cette porte, deux simples marches, telles que celles des portes de Saint-Malo ? Cela faciliterait grandement le passage lorsque les autres écluses sont ouvertes. Un certain nom- bre de lecteurs nous prient de poser la question. Nous le faisons d'autant plus volontiers qu'il nous semble qu'on peut aisément satisfaire leur requête. 1 ARRIVAGES DE TABACS, C'est le moment des arrivages de tabacs dans l'entrepôt de la rue Saint-Benoît. Il y a quelques années seulement, ces arrivages étaient beaucoup plus imporsieurs équipes d'ouvriers. Néanmoins, au cours de la journée d'hier, plusieurs camions et charrettes sont venus décharger leur précieuse cargaison. Aujourdliui, la Commission procédera à la réception des marchandises. Les arrivages vont s'échelonner ainsi pendant le mois de février. Les diverses sortes de tabac seront ensuite réparties entre les manufactures de la région qui ont chacune leur spécialité.

AU CIMETIÈRE. Des lecteurs nous signalent des faits regrettables qui se paasent au cimetière de Saint- Malo. Non seulement des fleurs disparaissent, mais des déprédations sont commises. Il ne saurait être question de mettre en cause l'honorable concierge du cimetière dont les Malouins apprécient le tact et l'obligeance. Le gardlen ne peut être en effet présent partout. D'autant plus que ces vols de fleurs et d'arbustes qu'on nous signale n'ont pas lieu le jour comme les déprédations commises paraissent l'indiquer.

Les tombes des morts sont sacrées, Nous espérons ne pas avoir à revenir sur un tel sujet.

Convoi» mortuaires

du vendredi 26 janvier

13 h. 30 Enfant Corre. boulevard du 4T R.I.. N.D.A., S«lnt-Molo.

8AINT-SERVAN-STJR-MER

CONVOIS MORTUAIRES DU 26 JAN- VIE R. 3 h 30 Mlle Mathllde Om- 13 h. sa Mme Jouanne. rue Vll!ePépin. église paroissiale, cimetière de

LES TRAYaEeN COURS mencés à Lorette; des terrassiers ont amorcé les terrassements pour la pose des tuyaux du tout à l'égout.

Ces ouvrier suivant les clauses du contrat passé entre la Ville et la Société, sont fournis sur la demande de cette dernière, par la Caisse Intercommunale de chômage, et recrutés pour la majeure partie parmi les Servannais.

Déjà les trancées sont creusées; le travail semble ardu, car presqu'au ni- veau du sol on rencontre la roche dure; or, par endroits, il sera nécessaire de creuser jusqu'à trois mètres de profondeur. Partout des jalons rouges et jaunes sont enfoncés, les uns pour fixer les limites de la caserne, les autres pour marquer l'emplacement des futures maisons des gardes.

Le chemin d'accès lui-même va bientôt être mis en état. Voilà donc du travail d'assuré pour plusieurs mois, à de nombreux travailleurs de la ville. Par ailleurs, d'autres travaux vont être entrepris incessamment, tant au Collège qu'à Châtesu-Malo, pour la construction d'une école.

Au Collège, une simple visite prouve amplement la nécessité d'une remies en état. Depuis sa construction cet établissement, pourtant si important de par son utilité, n'a jamais subi de réparations; il n'a pas même été entre- tenu. A rencontre des établissements similaires, le chauffage des classes est assuré par des poêles qui constituent un danger permanent d'incendie et une cause de travail supplémentaire pour les employés. De plus les dortoirs ne peuvent être chauffés à cause des dégagements de gaz.

Par ailleurs, ces dortoirs, les couloirs, le réfectoire ont un besoin urgent d'être repeints; la chaux recouvrant primitivement les murs étant depuis longtemps partie.

Les mesures pour une réfection totale viennent d'être prises; les peintures vont être refaites; le chauffage central va être placé. le matériel renouvelé aussi il semble que dans un avenir prochain, le Collège deviendra un établissement digne de la ville de Saint-Servan.

FETE SCOLAIRE. Rappelons que c'est mardi prochain 30 janvier qu'aura lieu la fête donnée par les élèves de l'Ecole Publique de Saint-Servan à la Cité. Tout le monde se souvient du gros succès remporté par les fêtes de cette école. Mais cette année le programme est peut-être plus cholsi et plus varié que les autres années. Le prix des places a été mis le plus bas possible 5 et 3 francs.

CANCALE

AMICALE DE L'ECOLE LIBRE. Comme nous l'avona annoncé, la réunton annuelle des anciens élèves de l'école Saint-Joseph aura lieu le dimanche 4 février.

Les amis de l'école désirant assister au banquet peuvent se procurer dès maintenant un ticket d'entrée l'une des adresses suivantes

Au bourg. Chez M. Th. Guillemot, boulevard Thiera chez Mlle Adèle Cadlou ou chez M. Pierre Talvat.

A la Houle. Chez Mme Choyer, a l'Epi, ou chez Mlle Louise Bouleuc, au Calvaire.

Au Vaubaudet. Chez Mme A. C6sar. A Telabouet. Chez Mme Loquet ou chez Mme Chauvel.

A Saint-Jouan. Chez Mme Leméléder.

Au Haut-Bout. Chez M. Louis Convenant.

Aux Renardières. Chez Mlle Mathurin.

A la Verrie. Chez MUt Thomas. DOL-DE-BRETAGNE

CHEZ LES ARTISANS. En raison de la nouvelle loi qui vient d'être votée par les deux assemblées législatives (Chambre et Sénat), au sujet de la création et de l'organisation des Chambres Artisanales et de Métiers, la Fédération Artisanale de Bretagne rappelle qu'une section vient d'être récemment créée à Dol et engage vivement tous les artisans de cette région à venir grossir le nombre déjà important des adhérents.

Les intéressés voudront bien se faire inscrire chez le président de la section, M. Pollvé, tailleur, chez le aecrétaire, M. Galocher, relieur, ou chez le tré- sorier, M. Pelé, coiffeur, tous les trois domiciliés Grande Rue, à DoL MUSIQUE MUNICIPALE.- Ce soir, à 19 h. 45, à la Mairie, répétition pour les jeunes élèves et les tambours seu- lement.

GYMNASTIQUE. Les adultes, membres de la société de gymnastique la « Samsonna1se p, sont priés d'assister à la séance d'entraînement qui aura lieu ce soir, à 20 heures 15. au patronage Salnt-Samson. COMBOURG j

NECROLOGIE. Nous apprenons la mort survenue subitement chez son flls, M. Eugène Gautier, entrepreneur, de Mme veuve Gautier, née Comillet. La défunte était également la mère de M. Jean Gautier, entrepreneur à Combourg. i A la famille, nous adressons nos sincères condoléances. ( ACCIDENT DE LA ROUTE.- Hier. vers 13 h. 30, M. Corvaisier, industriel c se dirigeait en auto vers Lanhélin. 1 Au Pont-Thébault, une truie, appar tenant à M. Eugène Robert, traversa < subitement la route.

Malgré tous ses efforts, le conduc- teur ne put éviter l'animal. 1 La truie, blessé sérieusement, a été abattue à la boucherie Lohier. Dégâts I matériels peu importants. j

EVKAN

PREPARATION MILITAIRE, Nous apprenons qu'une société de préparation militaire (S.P.M.) vient d'être créée à Evran.

La première réunion aura lieu dimanche prochain 28, de 9 h. à 11 h. L'instruction des jeunes gens sera faite par le sympathique gendrame M. Oo- cheril, d'Evran.

Les jeunes gens désirant participer aux séances sont inatnmment priés de se faire inscrire à la brigade d'il:vran. TADEN

EMPOISONNANT VOISINAGE, Perdu dans le fond des terres, proche des lindes du Parc, le petit village de la Mettrie est en passe de se créer une désagréable célébrité.

Deux ou trois familles, parmi celles plus tranquilles qui it»»*»*»"^ ont en-

trepris, pour passer le temps, de se disputer entre elles. Pour peu que les bolées s'en mêlent, les coups arrivent et k tour de rôle, quand ce n'est pas ensemble, nous voyons les principaux acteurs et actrices de ces pugilats venir s'asseoir sur les, bancs de la correctionnelle.

Mercredi soir, à 18 h. 30, ce fut une bataille en règle entre M. Ange Ramard, aa femme, née Ei'éac Victorine, leur petit gars, Agé de 10 ans, d'une part et M. Constant Lemée, sa femme née Marie Domalin. leur fille, M. et Mme Domalln, les psrente, d'auChacun raconte à sa manière les 1 origines et les phases de la lutte qui, livrée au bord du chemin, ne dura pas moins de trois quarts d'heure. Tout le monde en sortit contusionné, égratigné et fourbu. S'étant alitées, les femmes Ramard et Lemée, successivement portèrent plainte et la gendarmerie de Dinan, prévenue, enquête. TREBEDAN

En tombant de sa charrette, un cultivateur se blesse grièvement

Monté sur sa charrette, M. Utriel, cultivateur, mutilé de guerre, âgé de 49 ans. regagnait mercredi vers 18 h. 30 son domicile, au bourg de Trébédan. Il tomba sur la route et, grièvement blessé à la face et au bras droit, fut

relevé par un automobiliste de passage M. René Ménard, représentant de commerce à Lamballe.

Le blessé fut conduit à son domicile dans la camionnette de M. Désiré Rouxel, de Trélivan et prévenu le docteur Miriel, de Plélan-le-Petit vint lui donner ses soins.

LA CHAPELLE-OLAIN

TRAIN SPECIAL. A l'occasion de la séance du Cercle Catholique de Chateaubriant, qui joue en ce moment Notre-Dame de la Mouise, qui obtient un gros succès, un train spécial sera mis en marche dimanche prochain 28 Janvier. Départ de La Chapelle-Glaln à 13 h. 30: arrivée à Chateaubriant à 14 h. 15. Départ de Chateaubriant à 19 h. 30; arrivée à La Chapelle-Olain à 20 h. 15.

Ce train desservira toutes les stations et arrêts et des billets d'aller et retour seront distribués.

SAINT-AUBIN-DES-CHATEAUX AU PATRONAGE. C'est le dimanche 28 janvier à 15 heures et le 4 février à 19 heures, que les acteurs de la Jeune-Garde à donneront leurs séances tant attendues. Au programme figurent un drame passionnant La Bague Sanglante, et deux comédies Le Père la Colique et En voulez-vous dea cousines ?.

RUFFIGNE

DELIT DE CHASSE. Dernièrement, deux Rendarmes de Chateaubriant ont surpris en action de chasse 1

un Individu qui, en les voyant, s'enMI à travers champs en démontant sob fusil. Il fut reconnu pour être le nommé Boisseau Marcel, 30 ans. cultivateur à Toncenaux, en Ruffigné.

Interrogé à son domicile, Boisseau nia avoir chassé. Un procès-verbal fut néanmoins dressé contre lui, pour chasse en temps prohibé.

ERBRAT

UN INCENDIE A LA BUTIÈRE

Jeudi soir, au village de la Butière, en Erbray, un incendie se déclarait au domicile de M Besnier. Les voisins accoururent et sauvèrent les meubles et la lingerie de M. Besnier, mais le feu continuait son oeuvre. Les pompiers de Saint-Julien-de-Vouvantes furent demandés en hâte et, en quelques minutes, firent la part du feu.

Le hangar attenant à la maison a été complètement détruit, ainsi que tout le toit de la maison d'habitation. Pour la première fois que notre pompe sert à un incendie, nous n'avons que des compliments à adresser à nos vaillants sapeurs et aux habitants de Saint-Julien accourus en foule.

AGRICULTEURS. ELEVEURS « L'OUESnr-ECLAIR EST VÔTRE JOURNAL

Tous les jours Il vons réserve une p*M Votre Intérêt vous commande de ttn COVEST-ECLAIB

Opères ancêtres de nos nouveaux bâtiments de gnerre LE « BRANLEBAS »

Le contre-torpilleur Branlebas, ab bâtiments de 300 tonnes type Normand Augustin Normand au Havre. Entré en de l'escadre du Nord, il était, d'un tubes lance-torpilles de 450. Sa vitesse Au début de la guerre il fut affecté d'avant-garde où il ne devait pas tar au 23 août 1915, sous le commandement (devenu contre-amiral), il coula avec leur allemand mieux armé devant la la même année, alors qu'il patrouillait cha une mine par l'arrière et coula hommes tués par l'explosion, fut re Son nom survivra à l'arrière d'un éçalement construit par les Chantiers

outissement de ia ser.e o.en uunnue des fut construit en 1907 par les Chantiers service en 1908 dans les escadrilles canon de 65, de six de 47 et de deux aux essais avait été de 28 noeuds 7. aux flottilles de Dunkerque, poste der à se signaler. Dans la nuit du 22 du lieutenant de vaisseau Wackernie son similaire L'Oriflamme, un torpilcote des Flandres. Le 29 septembre de près du banc de Middelkerque, il touaussitôt son équipage, moins cinq cueilli par l'Obusier.

des escorteurs de 600 tonnes qui sera Augustin Normand au Havre. C. B.

SAUVtKA-1-UN A ltMl'J) LES GOÉMONIERS ?

Nous nous faisions ici même, il y a un mois, l'écho des plaintes angols- aées des goémoniers bretons. Pour eux, comme pour les grands pêcheurs, com- me pour les pêcheurs de crustacés, comme pour les marins thoniers ou sardiniers, c'est la menace d'une ruine définitive, si les marins, fortement groupés dans leurs syndicats, n'en Pouvoirs publics ne font pas leur devoir.

Tant que l'individualisme traditionnel des marins en fera une poussière de volontés opposées et impuissantes, leur profession sera misérable et le pays se contentera de les plaindre tout en les accusant. Le premier effort est à faire par les marins eux-mêmes qu'ils se groupent, qu'ils choisissent parmi eux les plus capables et les plus dignes de les représenter; qu'en payant leurs cotisations syndicales, ils < donnent à leurs organisations de solides moyens d'action, et déjà bien des I choses seront changées. Il est sans 1 doute plus facile de se lamenter, de critiquer et de laisser nager les quel- ques camarades qui s'épuisent en vain au service de l'idée syndicale, sans avoir leurs frères de travail derrière eux. i Les marins de Bretagne périront s'ils ne s'unissent pas, s'ils ne constituent pas des organisations puissantes vivant des sacrifices pécuniaires de tous. Voilà ce que nous voulions d'abord dire, car c'est, hélas 1 trop vrai, de toutes les catégories de marins bre- tons, goémoniers ou non. i Après le devoir des marins, voyons celui des Pouvoirs publics.

La France produit depuis la guerre une moyenne annuelle de 90 tonnes c d'iode. La production mondiale est de d 1.000 tonnes.

Le grand producteur étranger est le Chili, qui extrait l'iode des nitratea bruts, à des prix de revient extrême- ment bas. Il avait ainsi fixé le prix international de l'iode pour 1933 à t 58 francs. Il peut sans doute baisser 1 encore de près d'un tiers.

Le Japon, qui extrait l'iode des goé- mons. produit aussi à très bon compte. Si rien n'est changé aux tarifs doua- niers actuels, ou si les contingents sup- primés on ne sait pourquoi le 1" juil- 1 let dernier ne sont pas rétablis d'ex- t tréme urgence, non seulement pour d l'Iode mono ou bl-sublimé et pour les cendres de varech, mais encore pour tous les dérivés de l'iode, c'en est fait de l'industrie françalse de l'iode et du Q gagne-pain de près de 10.000 famille*

Chili et Japon importeront en France, tous tarifs douaniers payés, à 120 francs le kilo. Notre prix de production est voisin de 150 francs, en ne payant la soude aux goémoniers qu'au taux 1933 de 85 francs par kilo d'iode. Ce prix, pourtant, n'a assuré iux marins goémoniers qu'un gain moyen de 3.200 francs pour six mois et plus de campagne.

On ne peut tout de même descendre davantage. Le devoir des Pouvoirs publics est certain qu'il double les tarifs douaniers ou qu établisse un contingentement efficace. S'il tarde tant soit peu, il condamne à mort toute une pulation, la plus méri- Jean Thibault.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Maitrq torptileur ayant fait campagne iésirerait permuter avec maitre torpilleur désigné pour le Prlmauguet. Scrirc au journal qui transmettra. Maitre fusilier premtcr au départ co!onial demande permutant. Ecrire Hamon Hervé, croiseur Algérie, Brest. Second maitre fusilier premier au T. 0. demande permutant en fin de liste au n'y figurant pas. Ecrire Cohat, lie de garde, Toulon.

Second maitre mécanicien désigné oour marine Dakar, demande permutant.. Ecrtre Le Morvan, les Cigales, 'ue Etienne-Dolet, Toulon.

Maitre canonnier en tête du T. C., demande permutant. Ecrire Pellen, Dourbet, Toulon.

Second maitre timonier ne figurant oas au T. C. demande permutant désigné ou en tête de liste. Edrre rranouez, Courbet, Toulon.

Maltre canonnier, 2" au T. C., demanle permutant n'y figurant pas. Ecri•e Herlidou, d bord du Simoun, Touon.

Second maitre mécanicien, dans les iremiers au T. C., demande permutant a'y figurant pas ou ayant fait campaIne. Bcrire JOUas, à bord de l'Al:yon, Toulon.

Second maître de manoeuvre désigné jour la Marne demande permutant 'tant fait campagne ou ne figurant pas tu T. C. Ecrire Capitaine, à bord tu Commandant-Teste, Toulon.

Second maitre de manœuvre en fin de iste de départ colonial demande permuant figurant en tête. Ecrire Le Avec, d bord du Courbet, Toulon. Second maitre mécanicien désigné tour le Prlmauguet demande permuant. Ecrire Rivey avenue François )urand, La Seyne-sur-Mer iVar). Second maitre armurier figurant au f. C. demande permutant n'y Ilpurant Mis ou ayant fait campagne. Ecrire ;yss, d bord du Béarn, Toulon.

Second maitre fourrier B. S.. 99 au r. C. demande permutant en tête de iate ou à défaut pour toutes destinatons. Ecrire aecond maître fourrier lu B. A., croiseur Duplelx, Toulon. Maitre canonnier, 4> au T. C, demante permutant avant déjà fait campagne m ne figurant pas sur La liste. '.crirt Pourd, aux Orand*-Prét, Lanmeut tCotte-du-flord)

Second maitre mécanicien ne figurant

désigné en tête de liste. Ecrire Coté ré, croiseur Colbert, Toulon.

Cette rubrique, entièrement gratuite, est ouverte ̃ tous nos lectew*. Nous n'Insérons qui les demandes muivfc. duelles et signées.

Sont arrivés à

Bali le croiseur Primauguet, l'avlse Dumont-d'l/rrille, le 25.

Lorient le contre-torpilleur Cheva*lier-Paul, le 24.

'Brest la deuxième escadre le 24. Fait route vers

Buénoa-Ayres le croiseur Jeann** d'Arc, le 24.

COMMANDEMENTS

Sont désignes pour exercer le com» mandement d'un remorqueur de la Direction du port de Toulon. Le maitre principal timonier Le Moan, en rem. placement du maître principal Pimonier terminant, le commandement dit Six-Fours. Le premier maître de manœuvre Le Basque on remplacement du maître principal de manœuvre terminant le commandement du Travailleur^ Le premier maltre de manœuvre Tas. con en remplacement du maître principal de manœuvre terminant le com. mandement du Mtlon.

CIRCULAIRE

relative à l'admission dans le corn» des officiers de réserve interprètes et du chiffre en 1934

Le nombre des admissions à prononcer dans le corps des officiers de réserve Interprètes et du chiffre en 1934. a été fixé à 15 au maximum pour l'ensemble des langues suivantes Italien, Allemand, Polonais, Portugais, Hollandais. Grec moderne. Serbocroate et langues Scandinaves. La moitié des admissions seront prononcées sans concours, l'autre Moitié à la suite d'un concours. Les demandes accompagnées des pl6ces réglementaires devront parvenir au ministère de la Marine (Direction du personnel militaire de la flotte, bureau de l'E.-M. de la Floue), le 1- mars au plus tard. Les épreuves écrites du concours auront lieu le lundi 9 avril 1936 dans les différents centres.

BREVET D'OFFICIER FUSILIER Le brevet, 1" partie, d'officier fusiller, a été concédé aux officiers ci-après qui ont suivi le cours de l'école, durant la session 1,r août-31 décembre 1933. Le4 enseignes de vaisseau de 1" cI, Beslu, du port de Brest Girard, Tou.lon Le Mouroux. Toulon Nie*!»». Brest Marc, Cherbourg Fontatmt. Brest.

Les prix réglementaires de fin de session ont été décernés aux enseignés ds> vaisseau Le Mouroux, classé premier aux examens de sortie Nicalse, qui a réalisé les meilleures performances d'éducation physique et Marc, qui m obtenu les meilleures notes aux tirs Individuels. En outre, un témoignage officiel de satisfaction a été accordé à M. Le Mouroux pour les brillants résultats obtenue au cours de la session.

PROMOTION

A été promu iL l'emploi de commit principal de 1" classe du cadre supplémentaire. en complément de cadre» (pour compter du 19-2-34) M Dumont commis principal de 2* classe.

INSCRIPTION

AU TABLEAU DE CONCOURS

POUR LA LEGION D'HONNEUg M. Guyard. agent administratif de 1" cl. des direction de travaux a été inscrit d'office a la suite du tableau de concours pour le grade de chevalier d8 la Légion d'honneur, pour l'année 1934. DIRECTIONS DE TRAVAUX

Ont été nommés l'emploi de commis de 4 classe des dir. de trav. pour compter du 31-12-33 (emplois réservés) IL Ratai, ex-adjudant-chef du C. M. colonlal, n° 188. à Bouzlc iDordogne) affectation Rochefort ̃ (67* Tr emploi» réservés) M. Becker, ex-caporal au 169» R. I, affectation Indret (69» Tr. emplois réservés) M. Ange, adjudantchef au 4. tirailleurs sénégalais, a Toulon. affectation Cherbourg (78» Tr. officiers mariniers et quartiers-maître*): M. Ezanno. sec.-m. armurier, a la dire*.tion d'artillerie navale de Lorient, affectation Cherbourg (801 Tr. ouvriers aut écritures) M. Damplerre, ouvrier aux écritures k la direction centrale des constructions navales iL Parie, affectaClon Guérlgny.

Comrritrt poittT

Les dates de postale Indiquées et. après sont celles auxquelles les lettres' doivent être mises iL la poste, au plus tard, pour pouvoir bénéficier des courriers en partance: mais Il y a toujours lieu, saut pour les postes L terre, dé porter sur l'enveloppe vtd Parla-Etran- ger.

Pour le croiseur Primauguet, les forças navales d'Extrême-Orient, l'Inde P'rançalse, la marine en Indochine, la Co- chlnchina, le Tonkin poster le 28 Jan. Pler pour dapart du paquebot itaaH*»' Rideau, de Marseille le 81 (arrivée 4 Pondlchary le 22 février, à Salton le Pour la station


PHtar vu NeNw-York et San-Franclsco. vole par laquelle les courriers parviennent en 25 jours. Bn conséquence paster le 29 pour départ du paquebot Champlain, du Havre le 31 (arrivée a New- York le 7 février)

Pour Fort-de-France. la marine aux Antilles la Martinique la Guadeloupe poster le 29 Janvier pour départ du paquebot De La Salle, de Bordeaux le 1" février (arrivée à Fort-de-France le 14 février).

Pour Oiégo-Suarez. îa station navale de l'Océan Indien. Madagascar et la Réuaion porter le 30 Janvier pour départ du paquebot Explorateur-Grandidier, de Marseille le l'r février (arrivée DiegoSuarez le 24 février A Tamatave le 27. et à la Réunion le 2 mars)

Pour Dakar. la marine au Sénégal et en Afrique Occidentale poster le 29 pour dépan du paquebot Asie, de Bordeaux le 31 (arrivée a Dakar le 8 févrler, a Conekry le 10 et a Duala le 17). Pour Casablanca et la marine au Maroc poste; le 28 pour départ du paquebot Marrakech, de Bordeaux le 30 .arrivée a Casablanca ie 2 février poster le 1w février pour départ du paquebot Maréchal-Lyauiey, de Marseille le 3 'arrivée a Casablanca ie 6).

Pour Beyrouth et .a division navale du Levant poster le :il pour départ du paquebot Providence, de Marseille le 2 février arrivée à Beyrouth le 8) Courriers attendus

Courriers provenant du crolseur Pnmauguet. des forces navales d'ExtrémeOrient de la marine en Indochine, de la Cochinchine et du Tonkin; à Marseille vendredi 26. par le paquebot Cartriage, venant de Shanghai et HongKong, et samedi 27 par le paquebot Jean-Laborde, venant de Saigon et Pondicherv.

Courriers provenant du croiseur-école Jeanne -d'Arc à Marseille, le 31 Janvier par le paquebot anglais Matiana. courrier de l'Afrique du Sud.

Courriers provenant de l'Afrique Occidentale. Dakar et la marine au Sénégal a Bordeaux le 31 Janvier par le paquebot Aste. qui a quitté Dakar le 23. Courriers provenant de Casablanca et de la marine au Maroc: à Bordeaux vendredi 26. par le paquebot Marrakech et a Marseille le 30 par le paquebot Martchal-Lyauiey.

Courners provenant de Beyrouth et de la division navale du Levant; a Marseille samedi 27 Janvier par le paquebot Patria.

MÉDAILLE MILITAIRE avsc TRATrEitarr

ui Médaille militaire a été conférée Manoeuvre. Aux second-maîtres Pi.lou. Corre Le Blé, Oourfuen, Barbier. rutilerai, Le Marrée, Ogor, Hernot. Do:r.eon; Talarmln. maitre: Fulchlc, se>ond-maltre.

Timonmers. Andneu, second-m.; ..e Belec, maître; Allançon, maître Oa:nus maître; Cann, sec.-m.; Le Foll, .naître, Guéguen. sec.-m.; Le Moal. sec.•n., Morlconl. sec.-m.; Fertil, sec.-m. Ctierpenvers. Richouy, sec.-m.; Hanon sec.-m.: Brézellec, sec.-m. Pilotes. Boussard, sec.-m.; Cotrlan, naître.

Ammeurs. Rlcheux, mattre: Charîer. sec.-m.; Dupuy, sec.-m.; Le Gall. TcC.-m.' Douguet, maître; Sallou. quartn. Menard, sec.-m. Marquant sec.-m.; topers. maître; Le Bono. maître. Canonniers. Lee seconds-maîtres iulllerm, Stéphan, Meyer, Le Gall. ^'Hostls, Blzlen, Calves, Scornec, Mével. isntepal. Clavaldlnl. Billon, Stephan, :iascoët. Malo, Rlou. Bréhler, Jestln, rCatsale. Macantay, Le Goff, Le Roux, .Canonniers sédentaires Le Rhun, naître; Sallou, maîtres; Landriec, sec- n.; Le Pavic. maître: Saout, sec.-m. Armuriers. Blayot, maître; Brieat, naitre; Vige, maître; Ravallec, sec.-m.; )souf, sec.-m.

Fusiliers. Le Goff, sec.-m.; Le Noruand. maître. Geiger, maître; Calazel, ec.-m.; Conan. maître; Créacn. sec.-m.; "autour, maître; Drlllet. sec.-m.; Laiart. maître: Droudin, maltre Kerbrat, -ec-m.; Person. sec.-m. Kerroux. sec.-m.; Jerrot, sec.-m. Torpilleura. Tanguy, sec.-m.; Tou- '.alto, sec.-m.: Jézégou. sec.-m.; Kernels, sec.-m. Qulntrlc, maître: L'Hwtls, naître; Bellec, maître; Cleach, sec.-m.; Pennée, sec.-m.; Poullquen, sec.-m.; Sasooët. maître: Le Coz, sec.-m. Dey- res, sec.-m.- Goasguen, sec.-m. Mlllour. sec.-m.; Richard, quart.-m.; Perrot, sec.m.: Morvan. sec.-m.; Loussouarn, maltre Thomas, sec.-m.

Électriciens. Bocheur, 20 m.; Chatain, m.; Comen. 2e m.; Le Goff m.; Millet, m.; Michel, 2' m.; Stéphan, 2e m.; Derrien, m.; Fertier. 2' m.; Le Roy, m.; Queré. 2. m.: Rouel. 2· m.; Rlchou, 20 m.: Le Goff, 2· m.: Corbel. 2» m.; Lainy, m.; Boscher, 2* m.; Letournoux, 2* m.; Bellec, 2' m.; Abautret, q.-m.; Rouvray 2' m.; Kermabon. m.; 'Bloch, 2» ai.: Le Meurlay, 2* m.; Le Roux, 2* m.; Ooleno. 2- m.: Le Dulc. 2o m.; Laine, m.; Le Breton. 2' m., Nicolas, 2' m.; Urcum. 2e m.; Coatanea. 2' m.; Laurent. 2· m.; Gac, 2o m.; Guennouy. m.; Gargent, 2« m.. Keryhoas, 2o m.

Radios. Paris, 2t m.: Rolland, 2' m.; Duperron. m.; Dréano, 20 m.; Planelll. m.; Berthele, 2" m., Ramée, 2' m.; Corbel. 2» m.; Laurent. 2· m.; Dagorn. 2o m.; Monnlot. :le m.; Coulon, 2' m.; Morvan. 2- m.: Le Gulludec, m.; Briault, 2e m.; Mlgadel. 2» m.; Le Gall, 2' m.; Torlllec, 2' m.: Parnet, m.: Coron. 2* m.; Théoden. q -m.; Bodin. :le m.: Janlaud. 2- m.

Mécaniciens. Guégan. m.; Quére, 2« m.: Schlldknecht. 2« m.; Métivlerbel, m., Richou. prem. m.: Le Goïc. m.; Lebrun, 2' m.; Couloigner. 2- m.: Frln. 2' m.; Bacconnier. m.; Mével, 20 m.; Lleutaud. prem. m.; Kessler, m.: Ragot 2· m.: Leseigneur, m.: Vlrmeil, prem. m.: Gattepallle, prem. m. Le Stéon, m. Freyburger, m.: Badanl. 2r m.; Le Dourneuf. prem. m.; Périn, m.; Renaud. 2' m.; Gaillard, 2* m.; Le Baux, 2* m.; Dannlc. 2- m.. Le Borgne, prem. m.: Le Roux. prem. m.. Habasque, prem. m.: Duparc. m. Lebrave, prem. m.; Caer, prem. m.: Berthault, m.; Louée, prem. m.; Renaud, prem. m.: Le Queffellec. m.; Theréne. prem. m.: Bonneau, prem. m.: Brémond, prem. m.; Gueffler. m.; Jaouen. 2' m., Teiaselre; prem. m.; Marchaland. 2- m Le Bars. 2« m.; Le Guen, 2' m.; Gahagnon. m.; Manchec, m.: Louche, m.; Bernard, 2- m.: Jouanno, 2' m.: Pedel. m.; Faurt, 2· m.; Le GoS. m.: Le Brun. prem. m. Welten, m.; Kergoslen. m.: Duduyer, 2« m.; Charton. 2e m.: Kaps, 2' m.; Pailler. 20 m.: Mathoron. 2· m.; Rio. 2» m.; Guégan, m.; Sureau, m.; Le Gulllou, prem. m.; Pommeret. m.: Ménard, 2' m.; Ddancot, prem. prem. m.: Nay. prem. m.; Munier. 20 m.; Colc. m.; Hamon. m.; Gulllot, 2' m.; Salmon. 2- m.. Quéro, 2* m.: Kerouédan, m.; Vedrenne. m. Chambron. 2' m.; Glovo, prem. m.; Banquer m.: Jégon, m. Peuziat. m.; Hamontaux, 2* m.; Appriou. 2' m.: Roumagnac, m.; Kerninon, m.: Tlcos. m.; Vidai. 2· m.; Herjean, prem. m.; Plas, prem. m. Lequen. m.; CoefTec 2- m.; Gall M.; Etesse. m.; Troadec. m.; Doucen m.: Abram. prem. m.: Le Saout. 20 m.: Le Maire, 2- m.; Lacape prem. m.; Quéré, m.; David. 2e m.; Hameury. m.; Bafflonl, 2e m. Bourdon, m.

Mécaniciens sédentaires. Oloarec. 2* m.: Nédélec. 20 m.; Antoine, 2o m.; Amelot. 2' m.; Seigneur, 29 m.; Charvet, Mécaniciens d'aéro.– Calonnec, 2- m.: Le Gall m.; Caillon. m.: Neveur, m.: Bodllls. m.; Morer, 20 m.; de Perettl. 2« m Brlond. m.; Trébaol, 2e m.: Guého, 2* m.; Le Calvez. m.; Courtillet. 2' m. Mane, second mattre; Arxel, maître: Brocherle, second maître; Plnon. second maître

maître; Guen. second maître; Duasaud, second maître: Le Bec, second mâltre; Plchoa, second maître; Méar, second maître; Tanguy, second maître; Foum, second maltre; Floch, second maître; Guledeur, second maître; Doucen, second maître; Levalllant, second maître: VUlard, second maître; Leyer. second maître: Roudaut, quartier-maltre: Le Gall. seoond maître.

Founêers Hautot, second maître; Le Fur, maître; Blcrel, second maître; Jaoolot, second maître: CueS. maître; Oulli lou, seoond maître; Boulsenneo. maître; Sellln. second maître; Biaise, second maltre. Forjonel, maître; Ruv. secona maltre; Auffroy. maître; Escaffre, aeoond maître; Guéguen, second maitre. Qutllien, second maître; Clévy. secona maître Derrien second maître; Perrot maître L'Hostls, second maître; Danic. second maître. Hobe. second maltre. Hall, maitre; Le Hlr, maître; Plrlou. second maître; Plrdrlel. maître; Kemèis, second maître; Langonne. maître; Breton second maître: Briund, second maître; Perherin, second maître; Coltn, second maître: Le Mestrlc, second maître. Blan- chard, maltre; Abgrall, second maltre; Le Sage, maître Merrlen, second maître. Commis Le Bras, second maltre; Prlgent. second mattre: Le Goff, second maître; Kerhafgnon, second maltre; Le Bideau, second maître.

Cutstnters Henevier, Papin. Le Gai, Dornadic et Reix, seconds maîtres. Musictens Boucolran et Roquefort, premiers maîtres.

Personnel volant de l'aéronautique maritime MM. Gavoret. sec. maître radio volant. Benoist. sec. maître arrtmeur pilote; Jahan. sec. maître arrtm. pU.. Désiré, sec maître arrlm. mitrailleurbombardier; Olllvler, qù.-maltre radio volant; Mlossec, sec. maltre radio volant; Barbarln, maître prov. mécan d'aéro pllote Labourette, maître mècan. d'aéro pilote; Gachet, maître prov mec d'aéro volant: Vaury, sec, maître mec. d'aero pilote: Klem, sec. maître arrlm. observateur en ballons capttis.

La médaille militaire a été conférée I titre posthume Il Magullle, quartier- maître mécanicien d'aéro volant a A trouvé la mort dans l'accomplissement de sa tâche quotidienne au cours d'un accident d'aviation survenu le 22 novembre 1933 ». A été cité.

Marins indigènes. Rablhl Lhadj Stanou maître chauffeur Béchir Ben Mohamed, second maître infirmier Bul Van Cong, quartler-maltre chauffeur. Infirmiers. Marchadour. Squiblan. Guinal. Thépaut. Pheulp, Olllvler, Jolivet. Colin. Renaut et Le Breton, seconds-maîtres

Directions de port. Dejardin, ee- j cond-maître de man. Pona, secondmaître méc. Bécam, second-maitre méc Hochet, second-maître manœuvrier Dessalr, quartler-maltre de man.; Gallot. second-maître man. Nicol, second-maître de man. Bescond. maître mée. Le Rose. second-maître de man. Portunguen. quartier-maltre de man.: Brasquer. second-maître de man. Ollva. maître de man. louchard, maître de man. Saint-Martin, second-maître 1 de man. Albertini, maître de man.. Ottavlanl. second-maître de man.: Grégorl, second-maître de man. Grou- hel, second-maître de man. Clalricl, second-maître de man. Guilles, second-maltre de man. Clérlcan, secondmaître de man. Mouchel, quartiermaître de man. Lecœur, second-maître de man. Corbani, second-maître de man. FaifUay. second-maître de man.; Manavella, second-maître de man. Vérlna. quartier-maltre méc. Barbier, second-maitre de man. Vautier. maître méc. Rrio. quartier-maltre de man. Le Bastard, second-maître de man. Le Bastard. second-maître de man. Souabaut. quartier-maltre de mari. Néel. second-maître de man. Salsun, second- maître de man. Sala un. second-maître de man. Gourlay, second-maître de man. Ciller, second-mattre de man. Dudoret, Canévet, Sénlchal. Guillou- roux, Mautalent, Kermel, Bastard. Runavot, Delacour, matelots Catherine dit Féret. et Guéguen, seconds-maîtres de man. Bunel. second-maltre méc. Le Lay, quartier-maître méc. Binet Eanault, Thomas et Cornée, quartiersmaître de man. Sénéchal et Lautrou. seconds-maîtres de man. Scolan. Danlélou et Guédas. quartiers-maîtres de man. Deléplne, second-maître méc. Evanno et Brame, seconds-maîtres de man.

Surveillants militaires. Bouyer et Laouénan. surveillants militaires de première classe Morvan, maître surveillant militaire Quéré, surveillant militaire ae 2' ciaese Poupon, mattre surveillant mllltaire Hamon, surveillant militaire de première classe. Guetteurs sémaphore. Alloot et Morvan, maîtres Corticchiato, Bellot et Gulll. aeconds-mattres.

Pompiers. Casanova, lsnard, Le Beller et Tagllajoll. seconds-maîtres. Noavelles diverses LA RECETTE DEFINITIVE

DU CHASSEUR No 1

Loriott. 25 Janvier. Le chasseur n° 1. commandé par le lieutenant de vaisseau Fauve, et construit à Nantes, aux Chantiers de Bretagne, sera admis vendredi, en recette définitive par les soins de la commission supérieure des essais, présidée par le contre-amiral Traub. qui viendra Lorient cette occasion.

AVIS AUX NAVIGATEURS

ROCHES ET PASSES DE PORTSALL Les navigateurs sont informés Que le feu*£orté par la bouée lumineuse et sifflante mouillée a 450 m. environ au nord-ouest des fonds de la Grande Basse de Portsall où elle double la bouée de Basse Pauplan, qu'un précédent avla avait signalé éteint a été rallumé. Coordonnées géographiques lat. N. 48» 36' 30" long. W. 4° 46' 05". EMBOUCHURE DE LA GIRONDE Les navigateurs sont informés qu'un feu fixe blanc est allumé provisoirement sur un pylône métallique situé 300 m. a l'aval du pylône du poste du radioalignement de la Palmyre pour définir l'axe de la passe Ouest.

Ce feu situé à 27 mètres au-dessus des nautes mers remplacera. pendant la durée de reconstruction du pylône en charpente en bois détruit par la tempête (accident ayant fait l'objet d'un avis aux navigateurs en date du 17 Janvier 19341. le feu qui surmontait ce dernier.

Position approchée du nouveau feu provisoire longitude 45- 39' 43" N. latitude 1* 8' 19" W. OR.

CHAUSSÉE

DES PIERRES NOIRES

Les navigateurs sont Informés que le feu blanc varié par des occulatlons régulières toutes les 6 secondes et porté' par la bouée lumineuse et à cloche mouillée & 500 mètres environ au S.-E. de i Basse Royale à l'extrémité orientale de la chaussée des Pierres Noires. qu'un précédent avis avait signalé éteint, été rallumé.

Coordonnées géograp lues 48* 17' Sî" N.: 4« 49' 31" W Or.

CHAUSSÉS DE SEW

Les navigateurs sont Informés que la bouée lumineuse et sifflante de 26 m3 mouillée & l'extrémité occidentale de la chaussée de Sein et qui était signalée j en dérive, vient d'être relevée et ren-

Elle sera remisa en place dès. que posCoordonnée» géographiques Lat. N. 48* 3' 35"; Long. W. 6* T 20". Nouvelles diverses

Avis aux importateurs

L'avis aux importateurs répartissent par pays d'origine les contingents de poissons de mer fixés, par l'arrêté du 4 septembre 1933. pour la période 1" Janvler-31 mars 1934 (Journal O7/*eiei..du 23 décembre 1933 mentionne que le montant global du contingent est intérieur il celui qui résulte des chiffres figurant a l'arrêté du 4 septembre 1933 et que la différence fera l'objet d'une répartition ultérieure.

En exécution de cette disposition, les contingenta suivants. Imputables sur cette différence, sont alloués à l'Union des républiques socialistes soviétiques, en application de l'accord commercial conclu entre la France et ce pays et signé le 11 Janvier 1934.

Ces contingerts sont alloués pour la période allant du l'r Janvier au 31 mars 1934.

Poissona de mer frais ou conservés d l'état frais par un procédé frigorifiQue AI Barbues. bars, esturgeons. mulets ou muges rougets barbés soles, surmulets et turbots 25o quintaux métriques.

B) Autes espèces 125 quintaux métriques.

Poissons secs, salés ou 200 quintaux métriques

II n'est pas effectué de répartition de ces contingents entre les importateurs et U net pas accordé de licences d'im.portation

Paquebot, et vapeur. longs-courrîers

AMÉRIQUE touché Dakar le 23. allant de Pointe-Noire à Bordeaux ALABAMA parti de Tocopilla le 24, pour Hambourg.

ADEN arrivé à Suez le 25. de HaIphong.

ARDESHIR passe à Périm le 2a, allant de Bizerte il Abadan.

AMBOISE arrivé à La Réunion le 24. allant a Marseille.

ANGO arrive au Havre le 35. d'Anvers.

BURGOS attendu il Dieppe.

BANADEROS parti de Dieppe le 28. pour Las Palmas..

BHAMO arrivé à Marseille le 35. de Marseille.

BRITISH PROGRESS arrivé à SaintNazaire le 25. d'Abadan.

BALOERAN parti de Tanger le 25. pour Rotterdam.

BRISEIS parti de Barry le 34, pour BAne.

BERNARDIN-DE-SAINT-PIERRE ar. rivé il Majunga le 24, allant il Maurice. BRAZZA parti de Tabou le 23. BRANCAS parti de Bordeaux le 25, pour Casablanca.

CtPHÈE passé à Gibraltar le 25. allant de Nouméa à Dunkerque.

CAP-SAINT-JACQUES arrivé il PortSaïd le 25 de Bordeaux.

CHANTILLY arrivé il Pondlchéry le 25. allant à Halphong.

CARTHAGE attendu A Marseille, de Yokohama.

CHESHIRE attendu à Marseille, de ftangodh.

CHITRAL arrivé i Marseille le 35, de l^ondres.

CHAMPLAIN arrivé au Havre le 35, de New-Yortc.

DE LA SALLE arrivé à Balnt-Nazalre l" 25. du Havre.

D'ARTAGNAN parti de Kobé le 24. pour Marseille.

DAHOMEY arrivé au Havre le 25. de la C. O. A.

EXCALIBUR arrivé a Marseille le 25. de Beyrouth

FLANDRE signalé i Land's End le 25. allant du Havre à Colon.

le 24.

FORT-DE-SOUVILLS parti de Dakar GtNtRAL-METZINGER parti de DJU bout! le 24.

HENRY-DESPRSZ parti de Salnt-Nazalre le 25, pour Paulllae.

ILE-DE-FRANCE signalé il Land's End le 24. allant à New-York.

LORIENT touché Las Palmaa le 24, venant de Dakar.

MARGUERITE-FINALY attendu au Havre le 3 février.

MIN arrivé à Port-Saïd le 24. allsat il Shanghai

MACORIS parti de Santiago de Cuba le 24.

ORtGON parti de Los Angeles le 23. pour San Francisco.

P.-L.-M-14 passé à Gibraltar le 24, allant de Bône à La Pallloe.

P.-L-M.-21 signalé il Land'a End le 25. allant à Cardlff.

POTESTAS parti de Duaterque le 25, pour Barry.

PIERRE -LOTI arrivé à Beyrouth le 24 de Marseille.

PETITE-TERRE parti de Basse-Terre le 25

SAN PEDRO arrivé à Mobile le 24. SAN MATEO parti de Bordeaux le 25. pour les Canariea.

Téméraire arrivé à Dunkerque le 25. d'Australie.

TAMAFJORD parti de Nantes le 25. pour Le Havre.

WINNIPEG arrive a Dunkerque le 25, du Havre.

Navires divera

Signalés par T. S. F. le 25 janvier A TANGER-RADIO

Marrakech, Chef-Mécanicien ArmandBlanc, Le Niger, Oued-Beth, Loiret, Villiers. Artésien, Cambratsien, P.L.M. 27. A OUESSANT-RADIO

Kervégan Lussac Schlafftno-Fréres, P.L.M. le, Céris, Ànunéa, Cap-Blanc, Enseigne-de-Vaisseau-Marie-St-Qermain Léopold, Glasgow. Paramé, Député--Josselin-de-Rohan, Rollon, Algérie, Schiallino, PJ..M. 21. S.N.A. 8, Lucie-Delmas. Flandre.

Caboteurs

ALGER. Arrivés le 25, SidiBrahim, de Marseille; Laurent-Schiaflino. de Dunkerque.

PARTIS: Nicole-Scliiafflno, pour Rouen; Catherine-Schiajfino, pour Sét«, Rémois, pour Tunis; Gueydon, pour Marseille; Ville-de Sète, pour Oran.

BOULOGNE. Arrivés le 28. Lteutenant-Mory de Dantzig; La-Seine, de Dunkerque; Pomelin, de Saint-Malo. Parti La-Seire Pour Caen.

BREST. Arrivés le 25, janvier Cérès, de Rouen; Saint-Didier, d'Oran; sloops Reine-Léontine, de Douarnenez: Camaretois, de Camaret; f Jeur-de-Printemps, de Douarnenez.

Partis le 25 Janvier, Schiaffino, pour Dunkerque; Rollon, pour Le Havre; sloops Ondine, pour Pont-1'Abbé; Elorn, pour Landerneau.

BORDEAUX. Arrivés le 25. Marcot d'Oran; Girafe, de La PaUioe; aarsoc, de Lorient; Seine, du Havre. Parti Cévennet, Pour Zeebruae. Loulte-Leborgne et AXn-Sefra, de Pnlllppevllle; Gouverneur-Ginéral-Lépine de Marseille; Nicole-Leborgne, de Butta. PARTI le 26. Chor!e*Jîoui, pour Mar-

♦ OARDIFP. Partis le 35, /solda, pour Pont-1'Abbé; Saigte-Anne, pour vent, pour Rochefort; ViUe-de-Caen, pour Le Havre.

Cap-Tarifa. de Dunkerque; le 25. Penerf, de Mazagan.

4 DUNKERQUE. Arrivés le 25, Mérignac, de Caen; Penhir, de Brest. Parti Rose-Sohiaftino, pour Brest. LE HAVRE. ARRIVES le 24. Artabase, de F6camp; le 2f, Pétrophalt, de Rouen, Concorde (voll.). de Salnt-Malo; Vtlle-de-Caen de Calais.

Attendu ville-de-Bastia, de Bayonne. Parti le 24, Ctrons, pour Anvers. LORIENT.- Arrivés le 25, JeuneDenise, de Bordeaux; Mousse-Le-Moyec, de Barry; Armenier. de Barry; Clodoald, de Nantes.

Partis Ardglass, pour Mumbles; Virgo-Fidelis, pour Nantes.

Attendus Jumièges Bianta.

1 LA ROCHELLE-PÀLLICE. Arrivsa le 24. Garonne, du Havre; le 25. Bovardville, Tréfle-Vert

Partis le 24. Biscaya, pour Le Havre Ostsée pour L:verpool; le 25, chalutier Les-Baleines.

Attendus P.L M.-14. Paramé.

«MARSEILLE Arrives le 28, Corte-II, de Calvi; Pré.-<ident-Dal-Piaz, d'Oraa; lméréthie-11, de Casablanca; Arcturus, de Cassblanca La-Macta, d'Oran, Ville-de-Mostaganem, de Mostaganem:- Gaulois, de Nice. Berbère, de Tunis; Charles-Leborpne d'Alger. Partis Gouverneur-C/iana^ pour Alger Ardéche, pour Alger; Tozeur, pour Salnt-Louls-du-Rhône; Sampi«rro, pour AJacclo; Caïd, pour St-Louls-du-Rhône; Cap-Béar, pour Agde- Cap-Ferra, pour Nice; Scftia//ino-24 pour St-Louls-duRhOne: Réaumur, pour Salnt-Loius-duRhône.. Attendus Asnt, d'Agadlr,

♦ NANTES Arrives le 25, Mondo Saint-Nazalre; Députe-Ch.-Méric de Newcastle; Lucifer de Donges: Nantaise, de N«wport; Afimi (votl de Vannes. Partis Manpoya, pour Samt-Nazalre; Janine, pour Cardlff; Lucifer, pour Paulllae; Penchât eau pour Lorient vfà Couéron

♦ ORAN. ARRIVES le 24. AlbertLeborgne, de Rouen; Blida. d'Alger; Nioole-Schiaffino, d'Alger; St-Tropez. de Nantes; Monique- Schiaffino, de Rouen; Lida de Benlsaf; Ville-de-Sète d'Alger: le 25. Oranatse de Sète; Djebel- Amour. de Sète; Djebel- Antar de Marseille. Partis le 24 Granditeu, pour Bordeaux St-Féréol, pour Alger; AlberteLeborgne, pour Alger; le 25 EI-Mansour, pour Port-Vendres: La-ferrière, pour Marseille; Djebel-Antar pour Nemours Djebel-Amour, pour Alger.

♦ PORT-TALBOT. Arrive le 25, Divana.

♦ PAIMPOL. Arrive le 25, StJean, de Saint-Malo.

♦ PORT-VENDRES. Arrives le 25 Cathertne-Schiaffino et G.G.-Cambon. d'Alger.

Parti Catherine-Schiaffino, pour ♦ PHILIPPEVILLE. ARRIVES le 24. Sidt-Mabrouk, de Bône.

Partis Charles- Roux, Aïn-Sefra. Marie-Louise-Leborgne, pour Bône.

Attendus Schiaffino-23. de DjldJeUl; Rémots, d'Alger; Gouverneur-GénéralLéptne, de Bône.

♦ SAINT-NAZAIRE. Arrive le 25. Th.-Malling. de Dantzig.

Parts Fliring-Norseman. pour Anvers Silverlight, pour Barry.

Attendu Indépendance-Hall.

*BETE. Arrives le 25, Canigou, de Marseille; Ville-de-Mostaganem, Régina-Pacis, d'Oran; El-Gueta, de VaPaoïs, pour Salnt-Louls-du-Rbdne. ♦ SAINT-MALO. ARRIVES le 25, St-Kenneth, de Cardlff Clontee de Port-Talbot Parknassila. de Port-Tal- bot Kervégan, de Cardia

LE CARGO « OMFHALE » S'ECHOUE EN SEINE

Lu Havre, 2b janvier. Le cargo pétrolier Omphale, allant de Dunkerque a Rauen, s'est échoué hier en montant la Seine pa temps brumeux. Il a été remis à flot par les moyens du bord et a poursuivi son voyage convoyé par un remorqueur.

LE « SAN-ANTONIO »

S'EST DESECHOUE

Le paquebot San-Antonto qui, ainsi que nous l'avons annoncé hier. s'était échoué à Rlver-Scheldt, a pu se dégager et faire route sur Antwey où 11 est arrivé hier. Le navire ne semble pas endommagé.

Marche de Paris

Paris, 26 Janvier (de notre correspondant spécial). L'Importance des offres n'a pas gêné les afialres. puisqu'on a pu faire de la hausse assez sensible sur les soles. merlan brillant, maquereaux. langouste, hareng, daurade et colin entier. Seuls les turbots et barbues sont en nouvelle baisse. a cause de la quantité offeru.

MARftE-CRUSTACXS

On cote au ktlo (cours extrêmes) barbues, 10 A 14; bars, 10 a 20; carrelets. 2 à 3.50; chiens de mer décapités, 1.50 & 2.50; colins décapités. 14 à 16; colins entiers, 7 & 14 congres. 2.50 à 5; crevettes grises, 2 à t2; crevettes rouges grosses 30 à 40; petites. 12 a 25; daurades d'Angleterre 2.50 à 8 harengs français 2.50 a 3: homards vivants. 10 a 16: homards morts, 5 a 9; langoustes vivantes. 12 a 19. langoustines. 2.50 a 8: limandes. 1 a 6 lottes, 5 A 9: limandes-soles. 6 A 9, maquereaux français gros. 6 a 8: petite, 9 à 11; merlans brillants. 1 a 4' merlans ordinaires, 0.75 A 2.25. mulets, 5 a 14; raies entières, 1.50 a 3.50: rougeta-barbeta, 5 a 12: rougetsses. 18 A 22; petites 10 A 14; turbota. 10 à 15: morues salées. 2 A 4.

On cote au cent sardines salées moyennea, 16 a 25: petites. 5 A 10: fraîches. 16 à 25

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 Kilos moules de Boulogne. 100 a 120

On cote au cen' coquilles SaintJacques, 25 a 60: huîtres de Marennes 46 a 150; huîtres d'Arcachon. 22 A 65; huîtres portugaises. 20 à 32: huîtres de Claites. 26 a 40.

On cote au kilo coques ou hémon, 0.30 A 0.50

POLISSON 1) EAU DOUCE

On cote au kilo ablettes. 1.50 a 2.50. anguilles vivantes 11 A 13; anguilles mortes 6 A 8 brèmes. 2 A 4; brochets vivants 10 A 12; brochets morts, 6 A 9; carpes vivantes, 4.50 A 5: mortes, 2 à 3.50; éperlans, 3 à 6; goujons. 7 A 9: perches. 4 A 5. saumon français. 30 Il 36: saumon petit, 35 A 45: saumon frlgorifié. 6 A 14; tanches vivantes, 8 à 7: tanches mortes. 3 A 6: truites saumonées argentées. 20 a 30: truites de pisciculture, 18 a 20

Arrivages marée 292.900 kilos; eau douce 14.400 kilos. coquillages. 49.800 kilos; déposé au frigorifique, 22.400 kilos- resserra de la veille, 133.300 kilos; quantités mises en vente, 491.700 kilos; quantités saisies le 24 Janvier, 112 kilos. Arrivages par gares Nord, 201.300 ktlw; Vauglrard, 67.900 kllos; Bt-Lazare. 01.300 kilos; Orléans. 6.400 kilo»,

[ laVta Sportive

COUPE DE FRANGE Le match Cannes-Rennes

sera joué à Paris

et non à Bordeaux

Le match A.S. Cannes-Stade Rennais. qui devait être disputé le 4 février à Bordeaux pour la Coupe de France, aura lieu, les clubs s'étant mis d'accord avec la F.F.F.A., à Paris, au Parc des Princes. le samedi 3 février.

AVANT MARSEILLE-MULHOUSE EN COIPE DE FRANCE

Le 4 février. Marseille essaiera de >e qualifier pour les 1/4 de tinale de la Coupe de France au détriment du Footbail Club de Mulhouse.

Avant ce match qui opposera aux derniers représentants de la Llgue d'Aisace un des meilleurs clubs de division nationale, nous croyons bon de donner a nos lecteurs un aperçu de la composition et de la valeur de l'équipe marselllaise.

L'O. M. adoptera vraisemblablement pour ce match la composition suivante Dl Lorto

Conchy Kurka

Charblt Bruhin Rabin Alcazar Boyer Eisenhoffer Zermanl Kohuc C'est a une exception près Trees. non qualifié pour la Coupe le onze de championnat. Il faut reconnaître que c'est une formation difficile A Jouer de par son jeu direct, productif et assez c rude ».

La ligne d'attaque est très bonne. Zermani, peut être, n'est pas de La classe de ses co-équipiers. Mais les quatre autres Joueurs sont de clasae. Alcazar vient de mériter A nouveau la sélection, et nous croyons vraiment que son mérite seul a été la cause de ce choix. Il est plus travailleur que jamais, et surtout son shoot très violent a acquis une précision qu'il n'avait jamais eu. A côté de lui. Boyer reste le fin Joueur qu'il fut toujours. Les ans ae semblent pas avoir de prise sur lui. Certes. Il fuit la bagarre, et s'il a affaire à des arrières secs il ne s'approche d'eux qu'avec prudence. Mais Il reste le cerveau de l'attaque olympienne et son opportunisme le fait dangereux pour les meilleures défenses Quant A l'aile gauche Eisenhoffer Kohut elle est très bonne. Ces deux hommes sont capables d'Inverser a eux seuls un résultat. Les demis sont moyens, sauf Charblt. Mais son faible gabarit l'a empêché de prétendre A la sélection.

Le point faible de la formation olympienne est la défense. Kurka et Conchy sont bons sur les balles de volée. Sur le ras de terre, ils restent moins sûrs. De plus, ils s'affollent et ne couvrent pas efficacement un Dl Lorto qui est capable des plus Jolis arrêts comme des Interventions contre-lndlquees. Les chances des Mulhousiens sont, a' mon avis, entières Ils ne se présenteront pas sur le stade avec cette confiance excessive qui constitue a elle seule un gros handicap Mais mes amis Pierrot Korb et Hornus connaissent tes représentants de la Cité Phocéenne. Ils ne se laisseront pas influencer par 1a réputation de leurs adversaires, et leurs co-équlpters, comme eux. Joueront avec la fougue de ces gens que l'on considère trop tôt comme des victimes certaines

C'est pour cela que. maigre tout, je prends les Mulhousiens A deux contre un._

0 Georges Busnel. CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL

DIVISION NATIONALE

A Lyon

Olympique Lillois

bat F. C. Sète

par 6 buts à zéro

Ltoh, 25 janvier. (De notre envoyé spécial), n y a quelque temps, au match aller, l'Olympique Lillois avait battu Sète A Lille par 3 buta à 1. Ensuite on connaît les incidents relatifs à Berlnger. L'Ol. Lillois eut match perdu. Puis. comme la quallflcatton du Hongrois était douteuse tout le monde se mit d'accord pour faire rejouer le match. Celui-ci avait donc lieu aujourd'hui sur le mauvais petit terrain du Football-Club de Lyon a l'herbe rare et aa sol boueux.

On peut admettre que Séte a eu tort d'en appeler de la Justice des hommes. car Lille lui a tordu le cou par le double de buts du premier match c'està-dire par six buts, tous marqués de manière classique et par une attaque qui ne trouva pas de grande résistance de la part des demis adverses.

Les équipes étalent ainsi composées Olympique Lillois Desfossé Vandooren et Beaurourf, Meurte, Mac Gowan et Delassus Decottlgnles. Laurent. Simonyl. Winckelmans et Delannoy

Sète Llenae. Hilller et Cape-Ile Gabillargues. Bukovi et Dupont Monsallier. Beck, Lukacs, Cros et Mlquel. La consigne 4 l'OL. n'est pas de ronf'-ir Mais à Séte. elle tient beaucoup & ne rien faire de transcendant en première ml-temps de se réserver et de jouer la seconde mi-temps A toute allure. Cette tactique, sans deux Incidents du Jeu tous deux ayant fait que Lille marqua deux buts faillit réussir mais en définitive elle fit faillite aujourd'hui.

La partie se résuma dans les phases suivantes toute la première mi-temps pour l'O.L. dont le goal Desfossé n'eut que trois interventions directes à produire; le début de la seconde mi-temps Séte. Mais ce fut Lille qui marqua. Puis avantagé A Séte pendant un petit quart d'heure. Enfin l'effondrement partiel et total de l'équipe méridionale qui na peut invoquer aucune excuse de cette défaite à plate couture.

Lille avait débuté avec un cran et un cœur admirables quoique le public on ne sait pas trop pourquoi prenait le parti des Sètols. Toute t'attaque se faisait sur la gauche par Wlnckelmans et Delannoy tandis que Decottignles était réservé pour plus tard et pourtant 11 était plus difficile de passer Hilller que Capelle.

Sète, après une petite réaction qui met le ballon aux pieds de Vandooren, se trouve sur le gril avec les cinq avants qui ne cessent de déferler vers see

buts. Des sauvetages ? Il s'en fait tellement. semble-t'Il qu'on finit par De plus les compter tout à une fin. D*> lannoy shoote deux fois, A la seconda, Llenx met en corner et à la remise le grand distributeur de nallon qu'est Mac Gowan passe à Delannoy qui ne rabat, shoote sans grande conviction comme on en a l'Impression Mals Llense nsarqué par ses arrières ne volt rien venir et la balle passe dans le coin Lille. 1 A 0.

Jusqu' Ala mi-temps, à part une pa> tlte réaction de Sète où HlUier ne parvenant pas à galvaniser ses hommes w fAche. Lille dominera mais ne pourra pas passer.

Llense arrête toutes les balles de cru*V que manière qu'elles se présentent. Seconde mi-temps

On s'attend a un changement radical du leu. En fait, Sète prend au coup de sifflet la direction de la bataille. Desfossé a fini de se reposer. Monsallier lui en fait voir de trois couleurs, Beck shoote long Monsallter surgit encore et Desfossé n'a que la ressource de sauver du pied en corner. Maintenant Lille eet débordé. Il tient avec peine intacts le* buts. Il est pendant cinq minutes sur les charbons ardents, quand soudain la situation se retourne complètement et on décide du sort du match. Un coup franc dégage l'O. L. Decottlgnles servi par Mac Gowan centre et sur un coup doublement heureux, Laurent donne un coup de pied retourné sur le ballon qui nie vers la cage. Llense l'attend les mains ouvertes, mais un léger rebond le fait dévier de sa course et te goal les mains vides reste pantois Lille, 2; Sète. 0.

Evidemment, Sète désabusé mais non découragé reprend le match avec entrain sous la direction de Beck qui donne de la voix pour encourager ses bora.mes. On Interrompt un moment pour frotter vigoureusement la tète de Vandooren étourdi dans une collision et l'arrière n est pas du tout pendant quelque moment. Lille baisse pied. Il est fatigué. Ah pourquoi les attaques sètoises ne sont-elles pas rapides ? Pourquoi toujours faire des feintes ? Pourquoi tracer des arabesq ues ? Pourquoi ne pas shooter avec force ? Desfoese pourrait être battu deux fois si les avants donnaient le grand coup de collier, ainsi ils sont deux ensemble, Cros et Miquel qui n'ont plus devant eux que le goal et Ils trouvent le moyen de rater le shoot ?

Sète a laissé passer son heure. L'attaque lilloise s'est reprise et laisse souffler sa défense. Slmonyi part tout seuL Il drible les demis et les arrières tournent autour d'Hliller. reprend la balle et d'un shoot Irrésistible gagne le point. Lille 3 à 0. Peu après. Llense étant sorti de ses bots. sur une échappée de Delaunay, Capelle sauve A tempe ea corner. Mais il est resté boiteux, U quitte un moment le terrain pour s* faire masser. Decottignies ayant 1e champ libre trompe Hillier, trompe Llens et tous deux ayant ramassé un gadin voient la balle aux buts mie, 4 à 0. Enfin, dans les dernières mlnutes, Decottignies sur une échappée de Vino.kelmans. sur passe de Simonyi ajoutt le cinquième et sixième buts au score. Les Lillois satisfaits de ce résultat, oa le serait à moins, portent au coup de sifflet final leur capitaine Wtnckelmans en triomphe

Le championnat devient donc des plus passionnantes, puisque actuellement chacun ayant disputé 17 match- Lille, Sète et Marseille se trouvent à égalité de points avec 23.

Dimanche. Marseille Joue chez lui contre Sochaux. Lille dispute à Montpellier un match avec les Montpellle»ralns. Enfin Sète se rend à Nîmes pour se mesurer aux Nlmois. Il y aura de grand sport.

ROBERT-GUERIN

LE CLASSEMENT

DE LA DIVISION NATIONALE APRÈS LE MATCH LILLE-SETS 10 Sète. Marseille et Lille, 17 matcha% 23 points.

40 Fives, 16 m. 20 p.

50 Montpellier, 17 m., 19 p.

5° Rennes. 17 m.. 19 p.

7. Antibes, 17 m., 18 p.

80 Excelsior, 17 m., 17 p.

9. R. C. Paris. 17 m., 16 p.

10- Sochaux, 17 m., 15 p.

10» Nîmes, 17 m., 15 p.

12o Cannes, 17 m., 14 p.

13» Nice. 17 m.. 10 p.

14o C.A.P.. 16 m., 4 p.

Championnat de la LOJJL DIVISION D'HONNEUR

Dimanche,

au Parc des Sports de Lorietd £ Drapeau de Fougère*

contre Football-Club Lorientm Les c damiers lorientals essaieront dimanche de consolider leur place de) second au classement du champlonnat de Division d'Honneur au détriment <M Drapeau de Fougères.

Cependant, lt ne faut pas oublier qu'un match de championnat n'est jÂmais gagné d'avance et les locaux feront bien de se méfier. Qui, il y a huit Jour*, aurait pensé à pronostiquer la victoire des Fougerais sur le S.C.O. leader invaincu dans l'épreuve, cette année ? Et pourtant, dimanche soir, il fallut se rendre à la réalité le Drapeau de Fou.gères avait battu nettement et le plus régulièrement du monde les fameux angevins que d'aucuns voyaient champions certains ne pouvant même pas subir une défaite

N'oublions pas non plus que les c da.miers ont toujours éprouvé de grosses difficultés devant le « Drapeau i à Lorient aussi devront-ils Jouer avec toute leur énergie pour essayer d'obtenir une victoire qui serait précieuse pour eux. Malchanceux au début du championnat, le e Football-Club » n'a plus aucun point à perdre s'il veut s'assurer la place de second et être à même de proflter d'une défaillance posaible du S.O. O. qui n'a pas non plus gagné d'avance son match de Brest contre l'A.S.B. En ouverture, nous verrons une ren.contre qui plaira sûrement aux sportifs lorientats l'équipe seconde du F.C.L essaiera de prendre sa revanche sur l'équipe première de Salnt-Louis-Sport». Dimanche à Douarnenez

STADE QUIMPEROIS

contre U. S. D.

Y a-t-11 un affaiblissement moral dana l'équipe douarnenlste ? Nous n'y croyons guère, et nous attribuons les deux dernières et grosses défaites à la défaillance physique des Joueurs qui viennent d'opérer sur des terrains terriblement fatigants.

Il est bien probable que les c ooqf » retrouveront dimanche tout leur allant qui les rendra plus sûrs dans l'Interception. bien plus efficaces dans l'attaqua, bien plus précis dans la défense; en \M mot, bien plva. homogènes.


Faisons leur oonflance. quoique le match soit d'importance

Les Quimpèrolt vont •'aligner avec le plus farouche désir de gagner. Le Stade n'A plus un match a perdre afin de confirmer son glorieux passé et d'éloigner de iui 'es danpe"S des barrages.

Peut-Il battre Douarnenez ? La chose est bien posslbls Ne vient-U pas de fournir ur» excellerte production devant les che- a Douarnenez, à une partie arra-h- l'enjeu en est si considérable pour les deux clubs Que nous ne risquons pas un pronostic 78 DIVISION DE PROMOTION Dimanche, à Nantes au parc de Procé CHEMINOTS RENNAIS

contre MELLINET

-On conçoit fort oien que cette partie sera aprement disputée d'un bout l'autre. Pour lutter contre les Joueurs à Delanoë la Melllnet présente la formation suivante Blilaud Lecoq et Koos Glllet. Letort. Gendry Lalsouse Bosser. Lecarlate Buquen et Nu. doute que les amateurs de oalIon rond natals assisteront à cette partie QUI est pour les deux équipes. capitale.

Le coup d'envoi sera donné a 14 heures par M Auguneau. de Cholet. 6-8 Dimanche à Dinard

E. S. St-MICHEL DE St-BRIEUC contre DINARD AMICAL S. C. Cette fols, c'est sur le grand terrain d'honneur du Port-Blanc que tous les sportifs dinardais et des environs vont se donner rendez vous d manche pro- chain pour assister au match de championnat qui opposera In équipes premières de l'E. S. de Saint-Brieuc et du Cette rencontre s'annonce et doit être sa fait l'une des plus lntér ssantes de la présente saison dans celles comptant pour le championnat. elle a aussi une grosse Importance pour les deux clubs et nul doute que de chaque c6t-é on fera appel aux joueurs les plus aguer- rit pour former le a onze qui devra dbfendre les couleurs sociales.

Les derniers résultats obtenus par les adversaires de dimanche prochain les classent bien près l'un de l'autre et cela nous promet une pirt'e chaudement disputée et passionnante au possible. nous en reparlerons.

Dimanche à Saint-Malo

EN AVANT DE GUINGAMP

contre U. S S.-M. <1" amateurs) La venue de 1 équipe guimpalse dimanche prochain à Salnt-Melo. doit attirer de nombreux fervents de la balle ronde, car. on le sait. cette équipe rude et solide groupe dans ses rangs de très bons équipiers tels Milon, Le Breton. Legoff, Le Bivic.

Dans le championnat. En Avant de Gulngamp a obtenu des résultats pro- banta parmi lesquels nous citerons celui obtenu contre l'Etoile Dlnardalse, dimanche dernier, qui se termina par une victoire éclatante, ce qui laisse prévoir que. cette fois encore, l'équipe visiteuse donnera du fil g retordre à celle CI« i Diables noirs cependant peu décidée à se laisser distancer dans le clas-. sèment 8

Dimanche à Saint-Servan t ETOILE DINARDAISE t contre J.-A. DE SAINT-SERVAN C Dimanche prochain à 14 heures, sur le terrain de la Hure. à Saint-Servan. la J.A. de Baint-Servan sera opposée à r l'Itolle Dinardaise en un match comp- t tant pour te championnat de l'Ouest. ? C'est la dernière phase cette année du duel que se livrent chaque saison nos deux grande patros. Et chacun sait avec quelle ardeur les Joueurs défendent l'honneur de leurs couleurs. La partie de dimanche prochain ne faillira pas 1 à la tradition. Chaque équipe a d'aU- leurs grand intérêt à l'emporter. Il ne faut pas oublier en effet que l'Etolle n'est qu'à un point de la J.A. C'est dire que la rencontre est très importante. La JA. aura 1 avantage de Jouer chez elle mais il ne faut pas oublier qu'en championnat des patronages. l'Etolle ̃ Dinardaise a réussi à faire match nul avec la J.D.. Jouant sur son terrain. 8 Dimanche, à Dinard, à 14 heares ETOILE DINARDAISE (2)

contre J.-A. DE SAINT-SERVAN (2) Le terrain du Stade Degas sera après demain le théâtre d'une rencontre intéressante qui opposera les équipiers réserves de nos deux grands patronages de 1a Côte. Les sportifs auront donc le plaisir de voir évoluer en même temps que les espoirs de ces deux clubs plusieurs Joueurs ayant pratiqué maintes fois en équipes premières et QUI easurent ainsi a ces réserves une réelle valeur.

Voici d'ailleurs la formation probable des Stelllstes

Le DerfT. X. et Rlcheux. Hervé, Depagne et Oernot. Mathurin, Chevalier. Fénloe, 6régeon et Dîna.

Un lever de rideau, à 12 h. 30, mettra aux prises pour le Championnat des minimes, les Jeunes Servannals de l'U. S 8. et M. a ceux de l'Etoile. Les locaux battu dimanche dernier, feront l'impossible pour prendre leur revan* rhe. 8 DISTRICT HAUTE-BRETAGNE Dimanche à Liftré

U. S. LIFFREENNE (1) contre

•AINT-MAGLOIRE DE DINAN (1) Cette rencontre est d'une importance capitale pour le championnat du district. En effet 3 sociétés restent en compétition pour la première place, et toutes crois sont décidées à l'emporter. Voici quelles sont les possibilités. ai la Saint-Magloire gagne, elle est première; si elle perd. elle est seconde avec Liffré là condition que le Stade triomphe du C.P.B. s'assurant ainsi le championnat. Enfin si le Stade perd, Lltiré fera une belle avec la Salnt-Magloire pour la première place.

Tous les espoirs sont donc permis et Isa suppositions ci-dessus tréa vralsemDUbtea. Pour sa part. LifT-é seule équipe ayant battu la Saint-Magloire sur le terrain de oellr-cl mu grand désespoir d'une gaJerle extrêmement partiale), est résolue à vaincre à tout prix.

Dimanche Il Fougères

AVANT-GARDE

contre ESPERANCE

L'Espérance qui depuis le déout de la saison se montre régulière et qui. de plus est la seule équipe du groupe n'ayant pas été battue mettra tout en œtfvre pour emporter la victoire et ainsi partager la première place du groupe avec T'A. S. Vluéenne qui dimanche dernler n'ont pu se départager. Le son coté l'Av»nt-Oarde semble reven'r en forme et ses derniers match. la montre très en progrès la ligne d'attaque semble avoir trouvée l'allant et le perçant qui lui manquait et pronostiquer le vainqueur serait bien difficile. Déjà le public peut être assuré que les dirigeantes des dvux clubs feront leur possible pour ̃UfMr «Mira meilleurs élément4. 1

Dimanche a Vitré

V. S. MAYENNAISE (1) contre A. ti. VITREENNE (1) Avec cette partie qui se disputera dimanche, au stade, nous voici arrivés à la fin du championnat du groupe, égalité avec l'Espérance sous condition que les locaux triomphent des Mayennais. Donc. Il ne faut pas considérer ce match comme couiu d'avance, les vlsiteure ont l'air de vouloir terminer très fort Dimanche deruler, Ils battirent la réserve du Drapeau par un score qui en dit long sur leurs qualités et sur leur forme actuelle et sont peut-être capables d'inquiéter sérieusement les locaux qui eux doivent mettre tout en œuvre pour se maintenir en rang.

Tous nos loueurs doivent comprendre Que ce gain du match leur est nécessaire. pour cela. d'entrée, imposer son jeu en y ajoutant du cran, de la vitesse d'exécution et fasse que la leçon reçue leur profite 4-8 CHAMPIONNAT UNIVERSITAIRE DE L'ACADÉMIE DE RENNES

A Rennes DROIT-NOTARIAT bat P. C. N. par 8 buts à 0

Rnns, 2b janvier. Les équipes se présentent dans les formations annoncées le coup d'envol est donné à 14 h. 30. Le P.C.N. engage. mais son attaque est vite arrêtée par les demis juridiques qui lancent la ligne d'avants. Rabaste centre avec 1 propos sur Oouaran qui marque imparablement. Droit 1 P.C.N 0.

Remise en Jeu, mais les demis Juridiques ne laissent rien passer. La ligne d'avants repart l'attaque et Couaran marque encore. Droft 2 P.C.N. 0. Nouvel engagement Banier part à l'attaque et marque dans le coin. Droit 3 P.C.N 0.

Le Droit domine nettement l'arrière du P.C.N. Daniou fait des prouesses et lance ses avants qui manquent une belle occasion de marquer, le goal juridique étant à terre. Nouvel essai du P.C.N par Le Jentel qui passe de peu à côté. Le Droit repart à l'attaque et après une descente amenée par Banier qui passe à Dubois, qui centre à Couaran qui marque d'une belle façon. Droit 4 P.C.N. 0.

Le P.C.N descend et le demi juridique Le Guilchet sauve une situation désespérée: belle ouverture de Banler sur Dubois qui est arrêté par l'arriére Danlou. Lorlquer fait un arrêt trés spectaculaire mais un peu osé. Après quelques descentes du P.C.N.. le Droit revient à la charge et sur loupé de l'arrière du P.C.N. Kermeur. Couaran mar- que. Droit 5 P.C.N. 0.

La mi-temps survient sur ce score. Le second time débute par un déboulé de l'extrême droit juridique. arrêté par Loriquer. La gauche juridiq ue descend. Couaran centre à Dubois démarqué qui n'a aucun mal à pousser la balle dans les filets. Droit C P.C.N. 0. Carson arrête une descente du P.C.N. Lanclen. qui fait une très belle partie, passe à Caillé qui shoote de peu à côté. Le Droit domine nettement et sème, la panique dans la défense du P.C.N. Lorlquer repousse du poing un centre de la gauche. L'arrière Brégeon se distingue et brise toutes les descentes du P.C.N. La ligne d'avants juridique, bien alimentée par ses demis, repart à l'attaque et Couaran marque sur passe judicieuse de Caillé. Droit 7 P.C.N..0.

Après rengagement, le P. C. N. en veut mais la défense du Droit ne laisse rien passer et les avants s'en vont vers Loriquer qui sera encore battu par Couaran. Droit 8 P.O.N. 0. La fin est slfflée sur ce score qui prouve une nette supériorité des anciens sur les bizuths.

Au P.C.N., quelques bonnes individualités mais peu de cohésion. Daniou fut le plus remarqué, avec lui Morvan et Le Bayon. ainsi que Le Jentel. Au Droit très belle partie sur toutes les lignes à l'arrière Brégeon fut très remarqué Lancien fit un très gros travail et alimentas ses avants. A lavant. Caillé par ses ouvertures Judicieuses prouva sa classe. Couaran fut le grand marqueur de la journée.

Brégeon, Caillé. Couaran sont susceptibles de la sélection avec eux Daniou qui manque de gabarit. 78

FINALE DU CHAMPIONNAT DE L'ACADEMIE DE RENNES A Saint-Brieuc

NORMAL STAR RENNAIS

bat A. S. COLLEGE DE MORLAIX par 3 buts à 1

Saiht-Briecc. le 25 Janvier. Les Normaliens sont champions

C'est hier après-mldi Que se disputait au Parc Municipal des Sports de Saint-Brieuc, la finale du championnat de l'Académie de Rennes et qui mettait aux prises l'A. S. Collège de Morlaix et le Normal Star Rennais.

Après une partie très disputée au cours de laquelle les deux équipes do- minèrent tour à tour (Morlaix en première ml-temps, Rennes en second time) la victoire est revenue à 1 équipe rennaise dont le jeu fut en général, plu. étudié, mieux construit.

Au premier time, Morlaix jouant avec le vent, se montra dangereux dès les premiers Instants. Il ne tarda pea d'ailleurs à concrétiser son avantage par un superbe but marqué par Gloaguen. 25 mètres.

Les Morlalsiens continueront à dominer le plus souvent, mais les attaquante tardant trop k shooter, ne pourront augmenter leur marque.

Les Rennais dont le Jeu de passes leur tour Le Bal; se faisan: faucher dans la surface de réparation, l'arbitre accorde un penalty que Clalran transforme, mettant ainsi les deux équipes à égalité.

Le repos eec atteii sur ce score. Les Normaliens pro' 'nt à leur tour de l'appoint du vent. "ment à fond et le goal morlaislen e» à l'ouvrage. Nicol fait un gror tr ̃ et soutient sa défense qui ne donu^ 'as l'Impression d'être sûre Sur un coup franc blet, donne la balle heurte par deux fol» la barre transversale. Il se produit un cafouillage devant les bois et le second but est rentrl.

Les Rennais combinent mieux, mais Morlaix force l'allure et tente en vain d'égaliser. C'est le Normal Star. par contre qui. sur échappée de l'ailier gauche démarqué va rentrer un troisième but

De* lors la partie est jouée et gagnée et le Normal Star Rennais est champion de l'Académie de Rennes.

Bon arbitrage dp M Clément.

A Rennes

A. S SAINT-VINCENT (2)

bat U. 9. SAINT-MATIN (S)

par 2 buta 1

Rennes, 26 Janvier. Au cours d'une partis assez terne où le terrain lourd a gêné beaucoup les Joueurs en présence, Ss'nt-Vlnrent a battu Saint-Martin, par i 2 buta à L.

Le demi-centre et surtout l'avant- centre de Salnt-VInoent se firent remar- ( suer- ce sont eux d'abord qui donnèrent la victoire leur équipe 1 Parfait arbitrage de M Delalande. 8 MATCHES AMICAUX A LA COMMISSION CENTRALE du CONTROLE DE L'AMATEURISME Affaire Lachlta La Commission Attendu ue le Joueur Lachlta a signe, en date du 1. août 1933 un contrat de Joueur professionnel au RaclngClub de Parle qu'il a fait ainsi acte de professionallsme. Par ces motifs Annule, en tant que besoin. toute licence amateur détenue par ledit Un que ie joueur Lachlta ne saurait être qualifié par la Fédération qu'au titre de Joueur professionnel.

Pour une fois le Stade Morlaislen n'aura pas eu la main heureuse danf son recrutement

Affaire Stade Morlaix-F.C Lonentais La Commission renvoie en l'absence du dossier de la Commission Régionale de la Ligue de l'Ouest, qu'elle prie de bien vouloir terminer cette enquête dont elle est saisie depuis le 8 novembre

Espérons- qu avant peu les sportifs de l'Oueat sauront quoi s'en tenir sui l'amateurisme de certains Joueurs f A Paris

OKADEA DE ROUMANIE

BAT LE RACING-CLUB DE PARIS par 4 buts à 2

PARIS. 25 Janvier En guise d'entraînement. le Raclng-Club de Paris avait fait ap pel, cet aprés-mldi. a l'excellente équipe de l'Oradea de Roumanie, pour donner la réplique a son équipe Cette rencontre se déroula au Stade de Paris. à Salnt-Ouen devant près de 2.000 spectateurs.

Les Roumains furent vainqueurs par 4 buts à 2: la mt-temps. ils menaient par 3 à 0 Durant toute la première partie du Jeu. les Roumains, qui for- matent une excellente équipe technique, dominèrent presque constamment et ne rencontrèrent qu'une faible opposition de la. part des Joueurs du Raclng. qui tardaient a se mettre en action. Successivement Dodola Rodacs et Ronay marquaient pour les Roumains, qui menaient au repos par 3 buts a 0. Au cours de la seconde partie du Jeu. l'équipe du Raclng fut remaniée et la fin de la partie fut beaucoup plus égale, C'est l'avant-centre du Raclng. Delesse. qui marqua la douzième ml- nute Longtemps le match se poursul- vait de façon assez égale. Le Roumain Kocsls obtenait un quatrième but. mais avant la fin, Sanson marquait de nouveau pour le Raclng

Finalement, Oradea de Roumanie bat le Raclng-Club de Paris par 4 buts a 2. Di:.IANCHE._

A COMBOURG

Les jeunes du patronage contre les hommes mariée.

Les amateurs de football seront gâtés. Ils assisteront certainement une partie Aprement disputée.

Voici quelles seront lea équipes en présence

Patro (célibataires) Dayot Buan et Punel Servals, Dînais et Coubde Gulllet. Gautier. Grlveau. Gautier F.. Anciens mariés) Dubost, Raison,' Roncier. Renault R. et Petltpas De- nais, Lambert est Gautier Renault N.. | Houitte ou Derouault Le Bert. A BAZOUGES-LA-PEROTJSE

Au Parc de Boutlandes, Etoile Bazougeaise (1) contre Espérance Saint-Michel de Pontorson (I).

Les c rouges » se présenteront comme suit Laoouture Leglas et Selmon Barbier. Le Bret et Ory Lemarchand, Durfort. Provost. Rome et Sevegrand. Réserves Morel et Ca.uto. Coup d'envot à 14 heures. 8 DEMANDE DE MATCHES

L'Union Sportive Liffréenne (1 et 2) demande matches amicaux aller et rePour conclure, écrire à M Millet P., café-tabacs, à Llffré (Ille-et-Vilaine).

Championnat de Bretagne Dimanche à Pontorson

J.-A. DE SAINT-ENOGAT (1 et 2) contre C. A. B Mt-St MICHEL (1 et 2) Dimanche prochain, au stade de la Cité, aura lieu en championnat de Bretagne la rencontre entre la J. A. de Saint-Enogat et les deux équipes cabmistes.

L'équipe seconde, bien que largement battue à l'aller, a de fortes chances de prendre sa revanche quant l'équipe première. il n'en est pas question, le cinq dlnardala étant après l'Etolle la meilleure formation du district de la Côte d'Emeraude néanmoins on peut s'attendre une partie acharnée. 238 Dimanche à Vitré

AURORE DE VITRE (1 et 2) contre VITREENNE (1 et 2)

Dimanche prochain, le terrain de la Vltréenne sera encore le théâtre d'une belle rencontre de basket- ball Sur ce beau terrain situé rue du 701 Règ:ment d'Infanterie, ae déroulera ce jour-là. la deuxième manche du derby vitréen de basket-ball. entre les deux sociétés tocalea et la Vltréenne.

A l'aller, les deux parties furent dlaputées au possible. La seconde de l'Aurore dut s'Incliner devant l'équipe correspondante de la Vitreenne par l'écart d'un point. tandis que la première de l'Aurore l'emportait sur sa rivale par l'écart afez faibte de 4 points.

Les vaincus de cette première maache voudront sans aucun doute venger leur premier échec et nous sommes de re fait certains de voir dimanche prochain du beau sport en assistant à ces deux rencontres que tous les sportifs vltréens, et ils sont nombreux voudront voir.

Dimanche, à Fonc ères,

terrain du Drapeau, rue Julea-Ferry 'AVANT-GARDE LAÏQUE (1 et 2) contre DRAPEAU (1 et l)

C'est en effet dimanche prochain que les deux clubs vont se rencontrer pour 1 ce championnat en un match qui est 1 capital pour chaque équipe. et nous sommes certains d'assister de belles parties qui seront disputée. Jusqu'au coup de sifflet tlnal.

Noua convions les sportifs a venir nombreux encourager le8 Joueurs. Ils ne regretteront pas leur déplacement. Les équipes adopteront -vraisembla- blement 1es formations suivantes Avant-Qardt Laïque (1). Bézlel. Lemolnc. De France. Roquet et Oautlsr.

Drapeau (1). Godeau, Tréhet. Chrétien, Martlnals et Beauvalet. Avant-Garde Laïque (2). Noël, fruffault. Lafontalne Plette et B6I1el. Drapeau (2). Beaufls. Brionne, Colet, Rochelle t Cornée » et Bertin. Les équipes secondes Joueront l h 30 les équipes premières Joueront 10 h. 30.

Dimanche, à Rennes, terrain le la T. A., rue Le Guen-de-Kéramjat i heures, T. A. (2) e. St-HELIER (2) 10 heures, T. A. il) c. A. S. B. (1) U heures. I. A. (3) c St-HELIEB (3) < Belle matinée dimanche prochain sur le terrain de la T.A., où trois matches de championnat se joueront aux heu" res ci-dessus. 1 Le match principal mettra aux pri- ses les .équipes premières de l'Associa- tion Sportive Brestolse et de la Tour'1 d'Auvergne qui doivent être très près t'une de l'autre cette saison.

Si l'on se base sur les résultats la T.A., avec l'avantage du terrain, doit fournir le vainqueur En effet, élle vient de triompher dernièrement des Cadets de Bretagne. eux-même récents vainqueurs de l'A.S.B.. 1 adversaire de 1a T.A, dimanche prochain. De son côté l'Association Sportive Brestoise se déplacera à Rennea av'c la ferme conviction d'enlever la décision et d acquérir ainsi trois points pré- cieux en ce début, de championnat. 8 MATCHES AMICAUX Dimanche à Saint-Malo

Dimanche matin 28 Janvier, à 10 heures. au Parc des Sports première équipe de l'U.S.S.PM contre première équipe des Corsaires Malouins en match amicai. 8

CHAMPIONNAT DE FRANCE MILITAIRE

A parts 46' REG. D'INFANTERIE bat BASE AERIENNE DE REIMS par 32 points à 0

PARIS, le 25 janvier. Au stade Pershlng. en championnat de France militaire. te 4& d'Infanterie bat la Base Aérienne de Reims par 32 points 0. A la mi-temps es fantassins menaient par 14 points à 0

A Grenoble. le 4* Génie de Grenoble bat le 94' d'Art de Nice par 4 points à 0.

ÙË MOtfTE-CARLO Aigle 8 (Chenard-Walcker) se classe V du classement général à un point du premier,

sur un lot de 143 partar*? Monte-Carlo, 25 Janvier. 115 concurrents sur les 143 partants du Rallye de Monte-Carlo sont arrivés hier. Les nombreux ex-eequo. c'est-à-dire tous ceux qui terminèrent sans pénalisation. furent départagés par l'épreuve d'accéleratlon et de fremnge. C'est l'equlpe française Gas-Trévoux qui se classe première, suivie de l'équipe de ChauvlerreLanclano de Chenard et Walcker. Pour montrer ce dont est capable sa nouvelle huit cylindres. Chenard et Walcker a choisi l'éprouve la plus dure du monde, celle qu'on a appelée juste titre le championnat automobile international. Il a également opté pour le parcours le plus sévère et le plus long Athènes-Monte-Carlo qui n'a jamais depuis que /épreuve existe, fourni un seul vainqueur. Par surcroît. l'Aigle 8 avait joué la difficulté en accomplissant par see propres moyens le voyage d'aller Paris-Athènes. L'ensemble de l'itinéraire qu'on a qualifié d'Infernal » correspond à 100.000 kilomètres de parcours normal. Aussitôt après cette performance réalisée avec quatre personnes à bord et une surcharge d'équipement considérable, l'Aigle 8, seule voiture engagée par Cheuard-Wa.cker dans le Ralye, remporte la deuxième place dans le concours tina.1 d'accéleration, freinage, et enlève la deuxième place du classement général de l'épreuve à un point du premier, affirmant ainsi d exceptionnelles qualités de grand fond de vitesse pure et de sécurité.

Classement général. 1. Gas-Trévoux iHotchklssi. venant d'Athènea. 1.013 points 73; 2. de Chauvierre-Lanctano iChenard et Walckeri, venant d'Athènes, 1.012 points. 3. D. M. Healey (Triumph), venant d'Athènes. 1.11 points 57: 4. de Ribeiro-Perreira i Railton Terraplane ) d'Athènes. 1.011 pts 19: 5. J. M. Whalley ( Pord ) d'Athènes, 1.010 pts 41: 6. Van der Heyden-Habnit (Studebaken, d'Athènes, 1.010 pts 15; 7. Riley-Gardiner iRlley d'Athènes, 1.009 pts 01: 8. Jacques Bignan i Renault i, d'Athènes. 1.008 pts 86: 9. B. Turek Aéroi, d'AthèI nés, 1.OJ8 pts 38; 10. de Lavalette-Nass (Peugeot), d'Athènes, 1.008 pts 01. etc.. 0 A PROPOS UESSENCt

Nous avons ici ouvert une tribune traitant du motocyclisme, dee plaisirs qu'il y avait t s'y livrer entièrement â6 la condition expresse d'en use) sagement et sous certaines réserves et conditions qu expose avec beaucoup de bon -en. un vieux de la moto.

n nous parait opportun d'entretenir les usagers de la moto et aussi ceux de l'auto, de la question essence dont Il faut toujours s'assurer qu'elle est de qualité, car une mauvaise essence a un pouvoir calorifique insuffisant Par suite, e moteur cogne Si l'essence ne contient pa* une quantité suffisante d hyarocaruurea légers on éprouve des difficultés de mise en marche. Par contre, si elle en contient de trop il se produira des tampons de vapeur qui gêneront le fonctionnement du moteur. Une teneur en gomme trop forte donne lieu des dépôts sur les- queues de soupapes d'admission, rendant Impossible le départ du moteur ou usant prématurément les guides de soupapes SI les propriétés antldetonantes sont insuffisantes, l'automobiliste constate un cliqtietage. des C3gnementi> nuisîmes au bon fonctionnement du moteur, défauts plus accentués dans les moteurs modernes compression élevée Un excée de soufre engendrera, à la combustion des prodults acide* susceptibles d'attaquer certaines su'fno-s D'où nécessité de se ravitailler unie ment aux pompe, de marques qui irar»' .Ment la qualité de leurs produit* ft

Le 30 janvier, à Rennes GRAND GALA DE BOXE C'est un magnifique prcwraaimu au'a> élaboré M. Clause pour la première réunlon du Boxlng-C'.uB R nnais. Les sept combats du programme s'annoncent forl Intéressants et nul dcute qu'une assistance nono;eise se p. estera mardi dans la salle du S&ect-Cinama. Rappelons que la réunion commen- cera à 20 h. 30 et que les rencontres se dérouleront comme suit PROFESSIONNELS

Premier grand combat national, poids légers. Lorrain contre Cauvin tlû reprises de 2'i.

,or

GOUGAUD.

le prestigieux boxeur nazairien, qui rencontrera le hongrois Cskay Deuxième combat poids plumes. Buran contre Raquet (8 reprise; de 2 ). Troisième combat poids moyens. D;scloux contre Diouf ¡nègre) (8 reprises de 2').

AMATEURS

Quatrième grand combat International, poids moyens. Gougaud contre Surky (hongrois), 6 repris»s de 2'i. Cinquième combat, poids légers. Daulach contre Auftray 16 reprises de 2'l.

Sixième combat poids plumes. Dixmier contre Pinel 6 reprises de 2') Septième combat ioidt plumes. Paravis contre.Gouret 16 reprises de 2'i. La pesée des boxeurs a^'ra lieu mardi 30 janvier, à part r de 14 heures, dans une sa.ll» de t'Ouest-Eclair,

Prix des places fauteuils de ring. 19 fr. 50: ring. 15 fr.; premières, 12 fr.; secondes. 8 fr.

Location au Sélect. Louez vos places d'avance.

N'OUBLIEZ PAS. que le 24. février, les

ENFANTS DE NEPTUNE DE TOURCOING

rencontreront, au cours d'une grande manifestation nautique, à la piscine de Rennes, le Cercle Paul-Bert.

Le Club Athlétique Mayennais organise le 4 février

LE CROSS DES JUNIORS DE L'OUEST

Règlement

ARTICLE PREMIER. Dans le but d'encourager lea jeunes à pratiquer :e crosscrountry, le Club Athlétique Mayennais organise une épreuve qui leur est réservée. sous le nom de Cross des Juniors de l'Ouest, et comportant un parcourt de 5 kilomètres.

Indépendamment de nombreux prix individuels, cette épreuve est dotée d'un Chalenge. consistant en un beau bronze ART. 2. L'épreuve est ouverte aux coureurs Juniors licenciés des Ligues de l'Atlan tique. de Basse-Normandie, de Beauce-et- Maine et de Bretagne appar. tenant aux classes de recrutement non wncore appelées au Jour de l'épreuve i c'est-à-dire, pour cette année les coureurs nés depuis le 1" lanvler 19131. Elle est réservée aux équipes de clubs affiliés a la F F A. et aux Ligues régiunales ci-dessus, et aux coureua indi. viduela licenciés des mêmes Ligue» Le» règlements de la F. F. A. et de la L. B A sont aeu à applicables.

ART 3 ̃– Chaque Club peut engager une ou plusieurs équipes avec un nom. bre illimité de coureurs.

Le classement s'effectue d'après l'ordre exact de= arrivées, sans déduction des coureurs individuels. ni des équlpters en surnombre, le premier comptant 1 point le deuxième 2 points, etc.

Le classement par équipes s'effectue par cinq hommes, l'équipe clasaée première étant celle totalisant le plua petit nombre de points pour ses cinq pre. miers coureurs.

Art 4. Le Club dont l'équipe est cassée première, obtient la «arde du Challenge pour un an. à charge d'en assurer le retour au C. A. alayennals un mais avant la nouvelle épreuve. Quel que soit le Club détenteur l'épreuve sera toujours organisée par le C A MayennaK et courue à Mayenne L Challenge deviendra la propriété

léflnitive du Club qui l'aura gagné cinq !ois consécutives ou non.

ART. 5 Le Crost des Jumorj de !'Ouest sera couru poor Il première fois Mayenne le 4 février 1934.

Les engagements Indiquant les couleurs du Club. les noms. prénoms numéros de licences, date de naifs-.nce des coureurs devront être adre ses le lundi 29 janvier 1934 au p:us tard. à l'adresse ̃dessous avec le montant des dro't» i'engagement 10 francs par équlp», francs par individuel à M. Fauci'.e. 22, rue Jules-Ferry. d Mayenne 234678

EXCURSION DU V. C. V.

Ainsi que nou° l'avions déj\ annoncé, précédemment, dimanche procha n. la sortie du Vé!oc?-C uo Vi'réen aura feu l'après-midi. Elle perm:tt à à trus cela que leurs occupatious r-tlnncnt ie dimanche matin d'y pr:ndre part. Ce sert la. l'occasion de p fser 'a3.è>midl très agréablement en p atiquant un sport de: plu. afr-yints.

Le trajet comprend une cinquanta'n» de kilomètres et Il est pràvu un ar et d'une heure !arge-nenr s ̃• Usant Pour pe:mettre aux tourl3tei de se re taurer. Rassemblement à 13 *i 30 départ à 13 h. 45 précise', retour vers 17 h. 15 Tous :e. cyclt: tes vtt.é n- sont :nvl«tés à C2tte premtè~e excur.-ion qui ..m»pruorera de= routes excellentes Ef.'nt donné que l'a'ur: observée sert des) plus réduites, nous ne doutions pas d'ua nombre Imposant de part cirant»

AU CLCB DES MARCHEURS

RENNAIS

Les dimanches 4. 11, 18 février auront lieu les Brevets de Marche Routiers sur les distances de 10. 20. 40 kilomèt-es. Les jeunes gens dés:rant y participer sont priés de se faire inscrire dès maintenant à M Brasser. trésorier Il est appelé que ces brevets se ton en tenue de ville, c'est-à-dire en pantalon long et vest?. chaussures toile ou cuir au «r» des marcheurs. Aucune autre tenue ne sera tolérée et lue ces brevets sont fait à allure réglementée.

Le dimanche 4 février, départ à 8 heu. res préc'ses. au Stade Municipal Pour les autres épreuves. un avis sera donné chaque semaine. De plus un membre du Comité en assurera le bon fonctionne» ment.

Les jeunes gens qui désirent pratiquer le sport de la marche sou« les couleurs du C. M. Rennais sont priés de s'adresser d'abord M. Bras3ler pour ret:ref leur carte de membre actif -otisattoa seniors 12 fr.. Juniors 6 fr. et pour la licence à M. Bruézlére père. Palais StGeorges. qui ne délivrera cette licence que sur présentation de la carte de membre actif 1934. accompagnée d'une photo (règlement de l'U F. M.). 8

A la mémoire d'an pionnier

Tous les sportifs qui ont connu le regretté docteur Barbedor ont il coeur de voir perpétuer sa mémoire par ua challenge qui sera mis en compétition, chaque année, IL l'Instar des challenge* Ghls. Hill. Legeay. Delarue et autres dlrlgeants dévoués de l'athlétisme disparus prématurément.

Le Père Rouss?! » son dévoue collaborateur et ami. pour mettre cette lde« à exécution, fait appel IL la générosité de tous clubs. athlètes et sportifs. pour venir par leur obole, apporter une part il J'achat de l'objet d'art qui sera mis en compétition.

Nous ne doutons pas que cet appel soit entendu et noas prions tous ceux, 1 qui veulent marquer de leur sympathie I la mémoire du docteur Barbedor, d'a- dresser leur offrande il M. Rousael. 74. rue de Dlnan. Rennes. 478 8

caaets de Bretagne, section ut :ootball). Les Joueurs designés ci-après sont convoqués le dimanche 28 Janvier couranc

1- A Montabizé, à 13 h. 45, pour ren.contrer la T. A. en Championnat de la L. O. P. A.

Auflray. Beauvlr. Dupou Gravot. Le Beux. Le Gallo, Marre, P.chouron, Henaudin, Revault, Robert, Vallet.

Délégué M. Pierre.

2 A Montabizé, t, 13 h. 45 {petit terrain) pour y rencontrer une équipe de Saint-Martin

Aubin, Besnarc Bouvier, Carnet. Faraud, r^pël G., L3 Berre. Pars. Paut». Pe gné. Quinion. Trvffaut. Villers.

Délégue M. Paquareau.

A. S. Cheminots Rennais (natation); Sont convoques pour ce soir, 6 h. 30, à la Piscine Municipale, pour match d'entralnoment contre le Cercl· Paul-Bert i2i

Lambert, Le Tantec frères. Ragot frères, Lenormancl. Cuillot. Gousset, Trolez. Pochaulle. Leux. Goupil. Qaul, Aulnette. 8 Association Sportive des P.T.T. Rennais. Footba.l. Sont convoqués 13 h 30 précises, terrain de Mi. jrepjs, pour jouer la Restértenne MM. Halbert. Sauvée. Joubvel. Le Roux M.. Collec, Hubert. Guéji.^n, Eel!e;l. Le Berre, Rauxel P.. Bolssonnot. Bolsselle. Aubln. Délégué M. Rabe:.

Les Joueurs inï.spon'.bles son; nrié» de prévenir h serrétn!re d urgence.

BRSket-rjall. Lca Joi.eurs dont les nom? suivent sont cruivoQués à 9 il 30 au Stade Munlc'p.il, pour Jouer le R.K. C en chanplonnat MM. Person. Pennec 0.. Rabler. Brft.'douin. Etrl.Wrd, Pochât R., Psnnec J.; dilëgué M. Pochat F. 8 A. S. Vitritnne. Equipe 1 En tenue au vest'.al.t du stade dimanche 28 Janvier, à 13 h. 30 Cceffé France, Thlrlon. Bagourd. Javcl ind Provost, Foucher, Marcel. Poremba. Szombati, Burf'.n,

Remp'acants Lesalnt. Ory. 4 Tour dAvvcrgve. Satket-BaU. MM. les membres de la CoTT.n.ssion et les ctinttnlnes d'équipe ront convoquée à la réunion qui aura lieu ce soir. 20 h. 30. au 81èg« de l'CKuvre

les étju'.plers 1. 2 et 3 sont priés d* prendre note qu'Us Joueront dlminch» prochain sur le terrain de la T A. sa Chamo'-nn'it l'éiulpe 1 k 10 heurts), l'énulpe 2 à 9 heures, l'équipe 3 à lt heures. S


Association Sportive des Cheminots Rennais Convocations pour le dlmanche 28 janvier 1934

Football Sont convoqués à 9 h. à la gare de i'Etat pour se rendre i Nantes

Coleu Denot. Delanoë Dupuy. Gandon. Josoe. Jan. Lebreton. Leblais. Louessar Pellan Raoult. Rlhet. Délégué M. Morel.

A 13 h. 30, place de la Gare, café Duchesne pour se rendre Il Chateaugiron

Voyer. Raoult II. Lejan Valet Jouault. Gautier I. Carro. Roger Paumard, Gautier Il. Bertru. Monnler, Go- hier.

Délégué M Lemouz.

Les Joueurs sus-indiquéf qui ne seraient pas disponibles devront en aviser le secrétaire, avant samedi midi. Basket-ball A 9 h. 15. terrain de la Motte-Baril, Salnt-Héller Minimes Drouin frères. Gouln, Ledelis. Pitrel.

Délégué M. Coupeller

A 8 h. 16 terrain des Cheminots, pour entrainement

Juniors Guitton. Renard. Leu. Jamet, Renouf Houget.

4' équipe: Roumagère. Chrétien, Carfuntun. Brousse Gaillard. Kerloch, Jamet.

A 9 heures. pour Jouer en Championnat contre la 2- du C. P. B., terrain des Cheminots

Lucas. Desrondlers, Cocheu, Juette. Guennou.

Délégué M. Maréchal.

A 10 heurea. pour Jouer en championnat de Bretagne contre la 3' du C. P. B.

Lecoq. Mahé. Bourrât. Rouault. Raisonnier Lucien et Raisonnler Léon. Délégués MM. Martin et Lorent Edmond. 8 Cadets de Bretagne Basket-Bail. Les Joueurs dont les noms suivent sont convoqués samedi à midi 30. Gare de l'Etat, pour se rendre à Paris. rencontrer en Coupe Nationale des Patronages, la J. A. de Roubaix Grall. Gyvet. Lenormand F. Lehagre. Thétio

Remplaçant Lenormand A. e Stade Rennais (football*. Sont Convoqués le dimanche 28 janvier Equips 1 (amateurs) 13 h. 48. en tenue au Stade municipal MM. Girard. Corson. Rolland. Coudrais. Parlset, Punelle. Scoones. Le Bayon. G.alzot. Jaguin. Bougeard.

Equipe 2 (amateur) 13 h. 45 en tenue au Parc des Sports MM. Cottrel. Bourdon. Coull'arl. Renault André, Perdriel, Le Clech. Thomas, Prouff, Souchay. Cottrel, Maillard

COURSES A VINCENNES

Paris. 25 Janvier.

Un temps magnifique a contribué au succès de cette réunion au cours de laQuelle se courait le Prix d'Angleterre On espérait que dans ce prix Amazone E allait venger son échec de dimanche et on lui faisait encore crédit malgré les 50 mètres qu'elle avait à rendre a des spécialistes de vitesse qu'elle rencontrait dans cet international. Elle a de nouveau trompe la confiance de ses fidèles tout en se comportant fort bien et sa défaite est des plus honorables Elle se trouvait dans le groupe de tête a la sortie du dermer tournant qu elle avait été obligée de prendre tout a fait a l'extérieur. mais elle n'arrivait Jamais à remonter complètement Farceur X en tête

depuis le début, non plus que Epaminondas et Due de Normandie qui la précédaient A l'amvée

Résultats

Prix de Commikct tattelé, 10000 fr.. 2.250 métrés. 19 partants i 1- Idéal 111 Vitoz a M Vidai: 3' Ita En lll ,MeQutgnom a M. Jehenne 3* Ipanema tSi.monardi. a M de Cabanes.

Duréea 3'29' Ï30' 3'S2" 3'33- 3/6. Réduction 1-32- 9/10

Mutuel Gag 31.50; pi. 13, 24.50 12 Non placé; Illico 111 M. James Intrépide Valeur Vanlandegnemi. Ibery Il ̃ Bottoni» Iras-Tu 111 .E. Marlei. Incognito 11 iGougeom. Intrigant A ,E. Tambéni. Isard IV iGayeti Ira ,H. Gouim. Itou Il iBoudeaui. Vison du Canada I Ph. Bochr. Incrédule lEoucnom Irkoust Bulhloni Incompris M Capellei lolchoe iR. Céran-Maulard i Isar V iH Massoni Irun A. Sourroubll ei. Prix de Boisst ,monté, 10.000 francs, 2.625 mètres. 24 partants 1 1. Heureux iPesson). a M. Le Bouvier; 2t Genita iBuihioni. a M Périchon. 3, Gardenta 8 Il iForcinall. a M. Mlnaud. Durées 4'05' 406" 1/5. 4'07". t'07" Réduction l'33" 3/10

Mutuel Gag. 129 pi. 34, 297.50. 32. Non places Golap iM. James Harlette B iA-F Guigoti, Hubilan .A Chois,selet). Garoupe iBuiâsoni. Hep kMa.lieux) Guertj, .p. Poei Gil Bird .Perlbargi. Hentregivillt ,A Lefèvre., Galopin lll tU Bouleyi. Grousay iE Marie Grippe Sou .Maison i. Ganymède 11 iH. Duval, Halte-là 11 (R.-C. Stmonardi. Hermis IV ,H. Marie). Hoggar Il IR Picardl, Hollywood iMonchnj Hella ,Neveux). Harcourt 11 iL Pottieri Gourchelles iG Pentecôte). Hyménée Il J Vacneri. Héritier ll ,H. Picard) Prix DE Mirecocrt. y Attelé. 12.000 francs, 2.250 mètres 13 partants]. l" Imperatoria ijansem a IL Royer 2* I care il (Carré) à M Laflorgue 3 Israël (Begoni El. de Vlerv:lie.

DurKes 3' 25" 3' 26" 1/6' fitDtJCTIOK 1 30" 1/10*.

Mutuei g. 142' pi. 24. 11.60. B. Non Placés Indécis <A Tambéri) Ile de France Vil iGayeti Il trou please (Bernardin) Indouvoura ,R. Céran-aMUlarJi Izelles 11 tR. C. Simonardi Isidore IV (F. Devreese) t talus B TVan dei Bouche) Iota ni H. Masson) Impeteuae tA. Morel iseghem iD. Haénei

Prix de Valxnciexnes. ,Monte 12.000 francs, 2.800 mètres 6 partants 1" llle-et-Vilame iDezierayi. a M. Godet 2- iroquoise (Pesson). a M. Boutard.

Durée» 4' 13" 4' 14" 4 14" 1/6 Reouctuw l' 37" 3/10.

Mutuel g. 85 50 pl. 24.50: 28. Non placée Incilatus VU tE. Marie Itou IU Moncilm Italienne Il IL. V. Brnudi liteux •} Vacher)

PRIX d Angleterre lntern attelé 40.000 fr.. 2.250 m., 14 partants). 1. Farceur X (Gypteau). a M. Gypteau 2. Epaminondas (Bertho), a Mme Bertho. 3. Duc-de-Normandie Il (Vieil, à M. Gamare.

Durées. o lô" 2/5. 3 16 4/5. 3 16" 9/10 3' 16" 3' 16" 1/10 3' 16" 2/6. Reductton 1 26' 9/10

Mutuel g. 57. pj. 13.50. 11.50 7. Non placés Cptnard lll iL Vacher). Et-la-Grandeur (Neveux i. Diane-du-Logit tA Sourroubulei. Hollywood- Romain iGuiliaemsi Cor bon iR.-C. d'Haenei, Depéche-toi V id'Haénei, Stellate G Oambli. Mamie-Britxon IL. Forclnali. Generoiti (P Forclnali Locke-Bunter >H Masson i Amazone 8 (Vanlandeghemr Prix i»i Vrrna. iat;elé. 12.000 fr.. 2.250 mètres 29 partants. 1- Florita 111 iVanlandeghemi a M Marquet: 2' Fils de Pnnce lEssartiali. a M Essartlal- 3 Golden Port (Doumen,, à M Bulot.

Durées 3'24" 3'24" 2/5. 3'24" 3/5. 3'24" 9/10

Réduction 130" 7/10.

Mutuel Gag. 14. pl. 23. 18, 22,50. Non placés Gitane ,G. Pentecôte Fétwien .0 Cheroni Faust iBerthoi Ginai 111 H Massonl, Fleur d'Oster >G Démords)). Fontenay les Louvets iDubreuili. Flossie Worthy .Souchoni, Gaby Blonde .A. Tambern, Gabardine Il iR Fortin Gournay (M. Rousse)). Fataan Pnnee ,Goupil Grouette tA. Suttli Guzla ;Gougeoni, Gondolier 111 iGayeti. Gribouille (M. Capovlllai Givry Il ,Bernardin). Gaétane 11 Simonard). Gracieuse Il (L. Forclnall, Gesha D Heudlèresi. Flavaoouri tL Leclercqi. Goa i Vigneaux Gigolo fil R. Simonard Farara iC Rouseti. Fleur de Mai iR.-C. Simonard Friedland Il iR.-C. d'Baénei Flibustier id'Haéne).

Prix DE Saint-Brieuc. (Monte 20.000 rrancs, 2.800 mètres. 18 partants) 1" Haarlepn .Monclini a M. Rozé 2' Herminette lll ,picard), à M. Camallongs 3' Gare de Messet iSlmonard). a M Augue.

Dorées 4 18" 4' 20" 4' 20" 3/5* 4' 20' 4/5·.

RÉDucno» l' 31" 7/10».

Mutuel ge 164 pi. 27 10.50 ̃ 8. Non placés Guinguette Il (G-L Leroux i Harmonie VI lE. Marie) Hélios iA. Forclnali Finasseur (G. Demonssii Harem eH. Picard) Feurs tJ. Vacher, Gournay Il tM. Dumontieri Gavroche Il tA Sourroubille) Home Varaville :P. Hanse, Grand Air ,Chrétien, Georgette Gdtée (R. Brehlm Gosse du Vaumtcel (Hazé) Germaine D (H. Marie) Glaive iA.-L Llbeer) aFtma 11 (P. Gitton).

Partant* probablea

Pru Dzs Laurixiu 1 steeple, a -éclamer 10.000 Ir., 3.400 mètres,. Débat (Sawers), Dark Agnès ou' Douro (Joieneri Poseur .Georgei Le Merle Blunc (X.). Williams (Burette). Sennely Taylor), Hiersac iGleizesi. Radior iCarven Prix de LA Valrose (haies. handicap), 15000 ir.. 2.800 mètres,. Fonunatua ̃ Davyl. Chtckitaloai dzmenyi Jean Urruty (Gigant), Titea Taylor) Thorgrimmer iBrierrei. Montélimar ou Rata- touille iHowesi. Paris-New-York iBar- bien Aüncourt Thlbaulti Voile Lame Dunn..

Paix Honoré Sauva» (haies. 30.000 fr.. 3.000 mètres Tintamarre (Lock), Zenobte (Sauteur La Bourrasque iG:ei- zest. Loup de Afer Ntaudott Tartem- inon (Glganti. Taxodium (Kalley). Un Mitrailleur iBonaventure). Why Not 11 'Bnerrej

PRIX DI LA Société des Steeple steeple. 22.000 fr, 3.500 mètres.. Suze- ratn (Howesi. Potentate tX.) Bien de Chine iHarrlssom. Juju iGleizesi, Loti Ogez). Flamba (Sauteur). Kolossat iGl- gant), Taxodium iLe Sech>

Paix de LA Baie DES Anges ,hales, 15.000 francs. 2.800 mètres). La Bourrasque Gleizes Sonar diere (Dnancourt), Hoggar Il Izmenyli. L'Ortllamme iNlaudoti. Cervo (Taddei) Pomarda iJoiner), Cernu- bert iGlgant). Le Grand Cyrus (Chauf- four), Japonaiae iBrierrei. 1 Pronosucs

lr> course Le Ludion, Hiersac 2' course Birdios, Bassara 3- course Ecurie A. Vetl-Picard, Loup-de-Mer 4> course Potentate, Juiu 5' course La Bourrasque, Pomarès.

Pronostic» de la orente sp*Hnlr PARIS-SPORT. lr« course Hiersac 2' course Titea 3' course La Bour- rasque 4» course Ftambo 5e course L'Oriflamme. t Auteull-Loncchahp. lr> course 1 Hiersac 2> course ̃ Thorgrimmer 3' 1 course La Bpurraaque 4' courae 1 Flambo 5' course Le Grand-Cyrus.

Droits sur les combustibles liquides emplogés à la traction routière HUTTE)

la Huiles lourdes.

ART 9. Le droit établi par l'article 20 de la loi du 23 decembre 1933 sera, en ce qui concerne les huiles lourdes diverses utilisées comme carburant dans les moteurs des véhicules automobiles. perçu sur la base d'une densité moyenne de 0.85 pour les gas-olls et de 0.90 pour les fuel-oils.

En conséquence, le tarif applique par quintal sera de 59 francs pour les gascils et de 55 francs pour les fuel-oils. Art 10. La perception du. droit Institué par l'article 20 de la loi du 23 décembre 1933 sur les huiles lourdes diverses destinées a être employées a l'alimentation des moteurs des véhicules automobiles utilises pour les transports sur route, est effectuée dans les conditions fixées par le décret du 7 mal 1933 pris pour l'application de l'art le. 62 de la loi du 28 février 1933 relatif aux gas-olls.

Les dispositions de ce décret s'appllquent en ce qui touche spécialement ce même droit aux gas-olls, fuel-oils. et autres huiles lourdes, quelles que soient leurs caractéristiques employées à l'ailmentation des moteurs des véhicules automobiles circulant sur route. IV. Produits exonérés.

a) Huile de schiste

Art. 11. Les producteurs d'huile de schiste provenant de gisements français qui désirent bénéficier de l'exonération accordée par l'article 20 de la lot du 23 décembre 1933. doivent en faire la demande a l'administration dea contributions Indirectes dans le délai d'un mois de la promulgation du présent décret pour les Installations anciennes et un mois avant le commencement des travaux pour les fabrilues qui viendraient ultérieurement à ouvrir.

Ces producteurs doivent, en outre. souscrire a la recette buraliste. une dé:laration portant engagement de n'introduire dans leur établissement que des carburants libérés de la totalité des droite exigibles, au tarif maximum, et ias schistes provenant de gisements Français.

bl Carburant spécial bénéficiant d'une exonération partielle

ART. 12. Le combustible liquide levant bénéficier de l'exonération par:Ielle prévue par le paragraphe 4 de l'article 20 de la loi du 23 décembre 1933 est constitué par le mélange rendu Jbllgatolre par le paragraphe 1- de l'ar;icle 9 de la loi du 4 juillet 1931. Ce combustible bénéficie d'une exolératlon de 25 fr. par hectolitre lorsju'll est employé exclusivement a l'alinentatlon des moteurs

1* Des motoculteurs, tracteurs agrix>les et tous autres appareils agricoles 2* Des véhicules de transport en ;ommun de personnes ou de marchanUsen

3° Des voitures publiques ne comporant pas plus de quatre places, y commis celle du conducteur, et dont l'etjloltation est assujettie a des tarifs de :ransports fixés par l'autorité publllue

4* Des véhicules utilisés par les départements et les communes pour les services publics départementaux et communaux.

Les propriétaires des véhicules et appareils énumérés ci-dessus qui désireront bénéficier de l'exonération devront en effectuer la déclaration la recette buraliste de leur résidence, Justifier de leur droit à cette exonération et prendre l'engagement d'utiliser exclusivement et pour leur propre compte, ledit produit et l'usage entraînant cette exonération. Il leur sera délivré par l'administration un carnet de bons de commande conforme au modèle annexé au présent décret. Les bons extraits de ce carnet seront remis aux fournisseurs pour chaque livraison et donneront droit a une exonération correspondant à la quantité de combustible liquide indiquée sur le bon. Un nouveau carnet de bons de commande ne pourra être délivré que contre remise du carnet précédent, dont les souches devront être IntaMes et dûment remplies. Les bons reçus par le lourmsseui sont récapitulés par lui sur un bordereau et rema a Ia fin de chaque quinzaine au receveur des contributions Indirectes de sa résidence qui effectue la r'stourne de la somme de 25 fr. par hectolitre de combustible liquide vendu

Lorsque je fournisseur est redevable du droit Institué par l'artlc:e 20 de ta loi du 23 décembre 1933. le remboursement est effectué par Imputation sur les sommea dues par lui.

L'administration des contributions Indirectes peut autorl. :r. moyennant des garanties spéciales, la substitution au carnet de bons précité, de modalité* de commandes dont elle précise les condltions

V. Combustibles liquides affectéa à certains emplois.

ART. 13. Les combustibles liquidet employés a l'alimentation des moteurs 1° Des navires de la marine militaire ou des navires de ia marine marchande qui naviguent en mer ou sur les Coure d'eau Jusqu'au dernier bureau de douane

2* Des appareils aéronautiques militaires ou non qui effectuent une navigation au delà de la mer ou au delà des frontières. ne pourront être exemptés du droit établi par l'article 20 de la loi du 23 décembre 1933 que dans les conditions déjà fixées en ce qui concerne les droits de douane et ie> taxes Intérieures

Art. 14. Les combustibles liquidée destinés & alimenter soit des moteurs de navires ou d'appareils aèronautlques dans les conditions n'ouvrant pas droit & t'exonération des droits de douane et taxes Intérieures autres que le dron établi par j'article 20 de la loi du 2J décembre 1933. soit des moteurs [Ixe5 usage industriel ou agricole, soit des appareils ménagers, ne pourront être livrés que par les entrepositaires au vu des commandes Individuelles signée» par L'utilisateur. mentionnant ses nom adresse, qualité, ainsi que la nature de l'emploi et comportant l'engagement d'affecter exclusivement et pour son propre compte les produits l'emploi Indiqué. Ces commandes peuvent être groupées par le détaillant et remisei par lui à .'entrepositaire.

VI. Dispositions diversea.

ART. 15. Les titulaires d'un compte d'entrepôt doivent souscrire, entre les mains de l'agent de la régie désigné a cet effet, un engagement cautionné portant garantie des droits dont l'acquittement a été suupendu.

ART 18. Le droit établi par l'article 20 de la loi du 23 décembre 1933 peut être acquitté en obligations eautlonnées dans les conditions fixées par la lot du 15 février 1875.

ART. 17. Les négociants qui se nv vrent au commerce des combustible» liquides et les utilisateurs de produit* partiellement ou totalement exonérée du droit Institué par l'article 20 de la loi du 23 décembre 1933 sont tenue de représenter leur comptabilité comme, claie et tous documents annexes au*, agents des contributions Indirectes ou, a défaut de comptabilité, de fournir ces derniers les Justifications utile* pour l'exercice de leur contrôle. Ces divera documents, et notamment les carnets prévus à l'article 3 ci-dessus. ainsi que les commandes visées a l'article 14. doivent être conservés pendant trots ans.

ART. 18. Sur le produit total de l'impôt Institué par l'article 20 de la loi du 23 oécembre 1933 Il est attribué aux départements 7.50 pour cent pour être répartis dans les conditions fixées par l'article 8 du décret du 21 décembre 1926. portant codification de la législation en matière d'Impôts Indlrects sur les transports.

ART. 19. Des décisions du directeur général des contributions Indlreotes fixeront les conditions dans lesquelles seront soumis au droit Institué par l'article 20 de la loi du 23 décembre 1933 les combustibles liquides prouvenant de la principauté de Monaco et du territoire de la Sarre et Introduit» en France

ART. 20. Sont abrogées les dispositions réglementaires contraires celles du présent décret.

SLPPLEANTS DE JCGES DE PAIX Est nommé suppléant du Juge de pal; de Morteaux-Coullbœuf ¡Calvados), M. Rageot Désiré, en remplacement de M. Lebris. décédé.

CERTIFICAT d'aptitude

AU PROFESSORAT DES ECOLES. pratique: DE COMMERCE

Le Journal Officiel du 25 janvier publie des arrêtés re.atlfs divers certlf^cats d'aptitude au professorat dans le@ écoles pratiques de commerce et d'industrie

PERSONNEL

DES SERVICES DU TRESOR

M. Glévarec (René), chef de service de 4' classe à la perception de ChateauUn i Finistère), a été affecté, en la même qualité, à la perception d'ArgenteuiL pr:mière division (Seine-et-Olse) M. Prunier Fernand. commis principal du Trésor de 4' classe, la trésorerie générale de la Sarthe. a été affecte en la même qualité, à la perception de S1U4» le-Gul!laume iSarthe).

M. Vaudolon Albert, commis du Tré» sor de 2- classe, a la perception de Sillé»le-Guillaume (Sarthe). a été affecté, sa la même qualité, à la trésorerie gêner*)* de la Sarthe.

LEGION D'HONNEUR

Ministère de l'éducation nationale Sont nommea chevaliers Paul Det tombe, directeur de l'école régional* des Beaux-Arts de Nantes: Mlle Marie Leconte. sociétaire honoraire de la Co» médie Française.

Ministère des P. T. T.

Au grade de chevalier Raymond Ma»tères. directeur départemental Van.nes: Jean Touton. directeur départemental Laval; Robert Aubril, :ng*. nteur en chef. à Rennea.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement, sursis d'Incorporation, reforme, pensions, etc.. 8 adresser Flamus. Ouest-Eclatr, Rennes Jolndr* l fr en timbres-poste pour la répons*.

Feuilleton de L'Ouest -Eclatr

du 26 janvier 1934 41

DÉTECTIVE

PAR AMOUR

ou

les trois dés

̃ d'après le roman ae Wis Nella) par Louis d'ARVERS Puisque vous allez recevoir promptement du secours. nous n'avons pius rien à faire ici, dit-il. Je n ai même oas besoin de vous renouveler mes recommandations pour d'Alroy. ajouta-t-il, bonhomme, puisqu'il est maintenant mon hôte et que vous ne pouvez plus rien contre lui

n sortit Vivement sur cette dernière flèche, avant que les Falcon eussent compris ce qu'il voulait dire.

XLI

BAFOUE

•– Cet homme est le diable, dit Palcon a sa iemme, aussitôt que Trémolec eut disparu. Toujours le hasard sert les projets que lui suggère son astucieuse intelligence.

Et il Intervient Juste au moment où nous avions toutes les cartes en mains I dit rageusement la belle Sanh Cest bête à pleurer.

Comment sait-Il tout ce qui se ,passe chez nous ? dit-elle, après quelques secondes, il y a sûrement ur. espion a ses gages qui le renseigne Un espion ? Mais qui Je ne vws pas qui a intérêt 6 trahir en ce moment ?.. A moins que. Morgan Il était pas là ce soir.

Alors, ce n'est pas lui qui a pu le renseigner.,

Pas sur tout, mais il connaissait l'affaire d'Alroy.

De toute façon, ce diable de rrémolec ie moque de nous et nous raille. Ah si seulement je recouvrais la vue Avait-il, ce soir. son air moqueur nabituel ?

Au point que, si J'avais eu un revolver, rien n'aurait pu m'empêcher de tirer sur lui 1

Cela aurait fait plus de mal que de bien. L'agent de police l'avait vu entrer. Mais, assez de temps perdu a discuter dit-il sèchement, montons 1 nous coucher. Il s'est encore moqué de 1 nous avec son ordonnance, l'autre n'est pas allé chez le pharmacien.

La belle Sarah n'en était que trop convaincue. Elle sortit sans rien dire, jugeant prudent de ne pas l'irriter davantage.

Mais, moins d'une minute après, elle revenait, bouleversée.

C'est vrai dit-elle. Il ne se vantait pas, le gredin La cage est vide D'Alroy ou Crocus ?

Les deux

L'entrée de Morgan, celui-là même dont il venait de suspecter la loyauté, arrêta net l'explication.

Morgan était entré avec sa clé, comme tous les affiliés, mais Il arrivait après la bataille et choisissait mal son moment.

Kb bien 1 en voilà une affaire 1

commença-t-il, avant que 'Falcon pût placer un mot. Vous ne pouvez done pas prendre des précautions pour éviter de laire savoir à tous que nous nous réuuissons ? Ce soir, comme J'arrivais, J'ai été appréhende par un agent, et. C'est encore un paquet de mensonges vociféra* Falcon. Vous nous avez trahis Vous avez donne votre clé à des étrangers qui ont assisté à notre reunion et. pour Mir, m'ont rendu aveugle en me jetant du poivre dans les yeux. Je le répète, vous nous avez trahis en racontant toutes nos affaires a Trémolec

Trémolec ? demanda Morgan, trop ouvertement effrayé pour qu'on puisse douter de sa sincérité.

Du reste. il ajoutait aussitôt, la voix tremblante

Par 1 Enfer Vous ne voulez pas dire que ce rusé Trémolec est mêlé à nos affaires ?

Je dis ce que je dis. Il habite là tout près, vous le savez aussi bien que moi Il est entre comme chez lui et nous a nargués une heure durant. Et, en partant, il nous a dit que d'Alroy était en sécurité chez lui.

Mais, vous savez bien le contraire? Je croyais savoir le contraire Mais, avec cet Infernal Tremolec. quand il dit une chose, on peut le croire, même contre l'évidence. Ce qui est pire. c'est que Crocus a filé aussi, ma femme vient de s'en convaincre. En ce cas. vous n'avez plus qu'à Hier vous-même, dit froidement Morgan.

Et, comme Falcon faisait un geste indécis, souffrant encore trop de ses yeux pour retrouver tout de suite son énergie, l'autre continua

Aussi. que diable aviez-vous besoin de faire cette assemblée solen-

nelle Et de vouloir une décision du Comité ? Vous aimez trop la parade, mon cher, c'est ce qui vous perdra. Pour le moment, vous avez un moyen de vous en tirer, ajouta-t-il, je vous apporte un rappel pour Sydney où vous devez vous rendre .r plus tôt possible C est Moi qui suis désigné pour vous remplacer ici.

Falcon se leva rageusement. Si cette nouvelle était vraie, tous ses projets étaient réduits a néant Il avait éte chargé de venir exercer à Londres les vengeances de la Société et aussi d'y faire des adeptes. Or, il n'avait rien fait que parader et gaspiller l'argent confie à ses soins.

Je ne crois pas un mot de ce rappel. dit-il cependant.

Montrez-nous la lettre, demanda la beile Sarah

Morgan se tourna vers elle d'un air de mépris non déguisé.

En quoi cela vous regarde-t-il, ma belle ? Vous ne connaissez déjà que trop de nos aflaires. La lettre sera .ue Il notre prochaine assemblée, mais pas avant.

Mrs Falcon regarda son adversaire, puis, comme un chat, elle bondit sur le document que Morgan élevait au-dessus de sa tête. en la narguant.

Il se précipita sur elle, mais elle tournait autour de la table et lui échappait quand il croyait la tenir. Bien que ne voyant rien, Falcon se rendit compte de ce qui se passait. 11 fit un effort et se jeta sur Morgan Ma femme va lire ce papier tout haut, dit-il entre ses dents. et elle vous le rendra aussitôt après. Si vous ne voua tenez pas tranquille, je vous casse la tête! 1

Jurant et grommelant, Morgan obéit et, pendant assez longtemps, U laissa

la jeune femme lire et relire le papier. Rendez-le lui et qu'il aille au diable decida Falcon.

Naturellement cette lettre est vraie, dit-il à sa femme, quand Morgan fut parti.

Non, le papier est faux, les trois signatures ne sont pas authentiques, et elles ne peuvent pas l'être, parce que le papier porte une marque anglaise. C'est une feuille de papier de la librairie Will.

Alors, que peut gagner cet imbécile à jouer ce jeu ?

C'est assez facile à deviner cependant. Il a câble au Conseil et ils l'ont laissé se débrouiller tout seul jusqu à ce qu'une lettre puisse vous parvenir. Si seulement vous recouvriez la vue ? Un accident de cette sorte, en un pareil moment, dit son mari furieux. Chaque heure vaudrait une année pour moi

Si nous pouvions seulement tenir l'argent. dit sa femme.

Lui, pressait sa main sur son front en un geste de désespoir.

Oh 1 voir. Voir 1 Il faut que Je vole, il le faut 1.

Eh bien nous allons consulter d'Alroy, chez Trémolec, dit sa femme. Après tout, pourquoi pas ? Que risquons-nous, maintenant ?

Et, résolument, il se leva.

XLn

ENCORE LE PARDESSUS

La maison de Trémolec, un peu Isolée au milieu d'un vaste jardin, était éclairée seulement, ce soir-la, dans le vestibule d'entrée et dans la salle à manger.

Régis et son hôte fumaient leur cigarette en face d'un verre de !ne

champagne; d'Alroy avait refusé dg boire, mais il fumait avec rage.

Nous avons tout de même fait du bon travail ce soir, constata Trempée. en se frottant les mains.

Le mien n'est pas tint, dit d'Alroy, j'al un malade à voir cette nuit

John Leman ? Il peut bien attendre à demain, décréta Régis.

Non, dit dAlroy avec une fermeté qui étonnait en lui, du reste, je suis tout à fait reposé maintenant, grâce à votre bon accueil. Mais, que, personne ne se derange, je n'ai aucune raison de craindre quoi que ce soit cette nuit, les uns me croyant prisonnier, les autres ayant de bonnes raisons de craindre M. Trémolec.

Vous ne connaissez pas encore ces gens-là, mon pauvre ami observa Trémolec, ma maison est surveillée, soyez-en sûr et vous serez filé dès votre première sortie. Nous ne voulons à aucun prix vous perdre de vue. Régis prendra un taxi, il vous accompagnera et attendra votre sortie devant la maison de John.

D'Alroy savait que toute suspens*» du traitement qu'il avait commencé sur les yeux de John Pouvait amener des complications, c'est pourquoi il avait voulu venir ce même soir, malgré la fatigue résultant de sa récente séquestration et malgré l'ennui qu'il avait d'imposer ce surerolt de fatigue à l'un de ses sauveurs.

A peine le taxi, emportant Régis et d'Alroy. avait-il tourné le coin x la rue que Falcon et sa femme adonnaient à la porte de Trémolec.

'A nftrt) •;̃


fiais, ici janvier Me notre cornapondant spécial.

BEURRES. Les cours des qualiles moyenne et extra ont été maintenus aiort Qu'il y a eu de la faiblesse pour toutes qualités ordinaire», malgré une assez bonne demande.

On cote au lntc .cours extrême» avec cours moyens entre parenthèses! Beurres en mottes centrifuges des laiteries coopératives et industrielles Charentea-Poltou 14.50 a 20 50 (17.80); Normandie 12 a 19.60 H7). Tourainc. 14.b0 à 20.SC <17.aoi; autres provenait ces, 11 a 16 60 I16J0).

Malaxes Normandie. 10.50 a 16.50 115) Bretagne 10 à la (15.501. autres provenances. 10 à 14.50 .13 80)

Beurres en vrac- provenances diverses 11.70 a 13.50 (12.801.

Beurres en Uvres provenance» diverses. 10 14 (12.50): beurres salés. 12 a 13 112.501.

Beurre. étrangers argentine 16 a f7.50 |17). suédois 18 a 18.50 .18.20). Arrivages du Jour kilos, pour a. 530 mottes françaises; ventes du Jour: 1.947 mottes: resserre du tour 2.440 mottes

♦ ŒUFS Vente calme aux anciens cours pour qualité» moyennes et extras et nombreuses mises au point pour les qjualltè; ordinaires

Cours par colis de mille œujs (cours (Ktrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

̃ Picardie Normandie. 400 a 700 (690) Brie Beauce. 470 a 650 600) Bretagne. 400 à 570 iSOO' Poitou. Touralne. Centte. 540 iL 750 <700l Champagne Bourgogne Bourbonnais. 600 à 640 820) Auvergne Midi. 540 à 620 (600 > conserve. 360 a 500 i400l

Etrangers Outre mer 480 a 550 15001. Arrivages du Jour -.colis), 726: ventes du Jour 1 colla 571 resserre du tour (colis 816

• FROMAOËb. .Pâtes molles. Riante peu active, cours fermes sur les camembert» normands mais faibles sm les Brie

Prix au cent camemberte Normaa(Ne 180 à 340: divers. 100 a 210: Lisleux. boites. 300 a 550; Gournay, 60 a 100; Heuchatel 40 a 80: Pont-1'Evêque. 150 à 300 chèvre 50 à 350

Pru d La dizaine Brie, moyen moule. 80 a 160: .altier 60 à 140

Pâtes sèches Vente moyenne. Cours termes sur le Port-Salut. Aux 100 kilos Port-Salut, 800 a 1.100: gruyère 800 1.150: Comté. 550 Arrivages patet mollea, 85.610 kilos: patet sèches 9.600 klloa.

VIANDES Débit moins &Cul. mais prix bien défendus avec hausse sur le lard.

On cote au Ktlo (cours extrêmes) Boror Quart derrière non traité Première qualité. 7*8: deuxième Qua1té. 6 a 6.90 troisième. 4 à 6.90 quart levant 2 iL 5 aloyau, 5 à 13.50 train intlCT. 5 a 10 paleron. 2.50 à 5.50 6rVx*u. Entier ou demi 11 a 13; deuxième 9 a 10.90 troisidme e.50 4 1.90 pans, cuisseau, carré. 7.50 à 13.60 M*s« complète. 4.50 k 9.

Mouto». Première qualité, 13 a la: deuxième. 10 à 12.90 troisième, 7.60 à 1,90 gigot. 12 a 19 carré. 12 a 28 ̃épaule. 7 à 12: agneau de lait. 13 k 18. -Vdkc. Hausse de 0.50 sur le lard. Bttnl Première qualité. 8.20 à 9.30; tooléme. 6 a 8.10: longe ou filet. 7 à 13,60 reins. 6 à 9.80: poitrine. 6 à 840: tamban, 7.50 à 11 lard. 3 a 5.50. Arrivage* du jour (kilos). 300.000. ♦ VOLAILLES. La demande a été Quelque peu réservée sans cependant empêcher une nouvelle hausse sur les poulets de toutes provenances. Cependont. on constate de la falblesse sur les lapina, agneaux de lait, poules dindes du Qàtlnals. pintades et sur les canards. lapins, pouiets vieux en ce qui concerne la volaille vivante

On cote au kilo icours extrêmes) Agneaux de lait. 10 11.35 agneaux gros. 10 à 14 canards rouenaais, 13 k 1* canarde nantais. 13 a 15 canards de ferme. 10 à 13 dindes Gatlnal» et Toaratne, poules, 12.50 à 14 ooqs, 9 à Il; dindes du Midi. poules. 13 à 15 foie gras d'oie. 35 à 45 iapins du Gâtlnals et Touraine. 11 à 11,50; lapins de provenances diverse*. 10 a 11,25 oies en peau. 7 a 8.25 oies dépouillées. 10.50 à 11.50 poulets de Bretagne. 12.50 a 14; ete nantais, 13 a 15.50; poulets du Gatlnals. 14 iL 16.50 poulets de Touralne. 14 à 16.75 poulets de Bresse, 17 à 1945 poulets des Charentes. 14 à 16 poulets de Hambourg 14 k 16 poules de Bretagne. 12.50 à 1.50.

On cote d la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits) 6 à 11 pintaVolailles muante* On cote au kilo (cours extrêmes) Canards. 8 à 10: lapins, 7 A 7.50 oies. 6.50 à 7.50: dindes, 9 a 11: poulets leunes Gatlnais. Gharentes, 11.50 à 12.60 poulets vieux lutinais et Bretagne. 10 11.

Arrivages (kllos 68.000: resserre du Jour (kilos) 4.100

GIBIER. Baisse sur lee garennes et hausse aur le marcassin.

On cote d la pièce (court extrêmes) Béouaea. 12 a 16 bécassines. 2 à 3,50 canards sauvages. 10 k 20 lapins de sa» renne. 5 à 6.60 pilets. 8 t 12: sarcelles. • à 8.

On cote au kilo (cours extrêmes) Xapine de garenne dépouillés. 5 a 6.50 marcassins. 11 à 14: sangliers. 8 k 1030 Arrivages (kilos) 1.700.

♦ LEGUMES. Placement plus lent. trotte baisse sur les primeurs, pois verts ̃4'Algérle. arrivés en plus forte quantité. .Par ailleurs également, baisse, mais Soins accentuée sur les radis de Nantes, dhoux verts, poireaux ordinaires. oseille persil, saisine, pois verts du Midi. Les beaux choux-neurs du Midi atteignent 7 fr. pièce.

Cours extrtmes aux 100 kilos Ail, 300-900 carottes de Meaux. 90-120- calottes de Chevreuse. 100-180: carottes 24'Alsérle. 25O-3»1. champignons couche cnn. oeO-800; champignons moyens. "KO-660 champignons de conserve, 500>a60: chicorées du Midi. 225-380: choux de Bruxelles 350-460: raves ou rutabagas. 40-60- crosnes. 500-700: échalotes nouvelles, 200-280: échalotes oignons. 160-200: endives françaises. 400-480- endlves belges, 250-350: épinards. 250-450: «scarole» Nantes et Saumur. 460-500: lèves d'Espagne 480-520; haricots Sols'̃ons. 250-400: haricots lingots. 350-380; a haricot.» flageolets. 480-550; laitues du -Midi. 300-600: lentilles 300-380: mâches. .400-1.000: navets de Meaux. 100-180: nãvets d'Aliéne nouveaux. 160-200: oignons en grains. 80-200: oignons de Hollande. 100-120- oseille 500-600 patates. .180-200: persil. 700-900. pissenlits torts de Paris 400-800: pissenlits blanc» de Paris. 600-800: pissenlits blancs de Meaux. ;-800-750. pois verts du Midi 9D0-1 000. ^'Algérie 600-800 d'Espapne 700-900 pois mange-tom d'Espagne. 1 100- 200 Vois casAés 2W 260 potirons 30-40 ra fort. 300-500: •opinmnt-ours 60-90 saalfle de Hollande 350-400

Let nommes de terre

Cour., extrême* aux 100 Kilo* • Bol- imite commune. Sô-90 Rom 15-75 S iicsse rouge. 45-55 Jaune ronde 4341. Eerstellngen, 55-60; nouvUle* d'Algi-

Cours au cent Artichauts d'Algdrie. 200-275: chicorêes du Midi. 125-300: choux verte de Para, 60-180: choux rouges, 50-175 choux brocolis. 30-60: chouxfleurb d'Algérie. 300-450 choux-fleurs d'Espagne. 350-400 choux-fleurs de ,Roscoff 200-450: choux-fleurs du Midi. 176200. «scarole». 135-176; lattuea du Midi. 50-180.

Court aux 100 bottes Barbe de Capucin, 120-140; ciboules, 100-150; fenouil du Midi. 200-300: fenouil d'Algérie. 300.400 panala, 75-120 poireaux de Montesson 300-400-, poireaux ordinaires. 200275 radis de Nantes et Orléans. 125-150. Court aux 216 bottes Cresson, 70-160 Cours d la botte Asperges vertes du Midi. 100-125: pointes d'asperges. 3-4; céleri. 3-10: salslfls région parisienne. 22 75. saslfls de la Manche. 1.50-1.80: thym. 1.35-3.50.

Cours d la pièce Cardons, 3-8: oélerlrave. 0.50-1.25.

Cours au kilo Truffes. 60-80.

FRUITS Les prix se maintiennent facilement avec hausse sur les bananes de Guinée. mais baisse sur les pommes de Californie et poires choix. On cote aux 100 kilos (cours extrêmes) Abricots secs. &50-800; amandes sèches 550-620- châtaignes. 80-120: dattes, 350-850; figues sèches, 250-600: marrons français. 100-200 marrons d'Italie 200-350: nèfles. 100-200: noisettes sèches. 600-600: noix eeches. 350-550: oranges d'Algérie. 200-350: orangers d'Espagne. 160-280: oranges Jaffa Tompson, 250-400: poires choix, 450-800 poires communes. 100-250: poires de Californie, 450-550: pommes de choix, 350-700: pommes communes. 150-360: pommes de Californie, 350-400: tomates d'Algérie. 450-550: tomates des Canaries 500-550.

On cote au kilo Pruneaux français. 4-8: pruneaux de Californie. 5-5.50 Aux 100 kilos Bananes des Canarles. 375-425- bananes de Guinée. 325-360.

Puus, .t Ja janvier (de notre oorresvondont apedaU.

Temps plus frais. Le débit des abattoirs est modéré. sans être aussi médiocre Que précédemment.

QBOS ua-wstf a nr. Amenés bœufs 1.420; vaches 9*6- taureaux 272 Total 2.638. Introductions directes aux abattoirs depuis te dernier marche 492 Reserves vivantes ce matin aux abattoirs 1.184

Renvoi 30 bœufs. 25 vaches, 8 taureaux

Les affaires ont ete plus faciles en bons animaux qui ont progressé de deux & trois sous par livre nette, mais l'ordinaire s'est encore lentement débarrasse. On cote a La livre de viande nette • BŒUFS Normands extra 3,30 a 3,60 bons normands 3 à 3.20 ordinaires 2.70 à 2,90 limousins, charentala, périgourdins. dorachons extra 3.50 à 3.80 bons animaux 3.10 a 3,40 ordinaires 2.90 a 3 charoUals. nivernals. bourbonnais, berrichons. bourguignons extras 3.40 à 3,70 bons bœufs blancs 3.10 a 3.30 ordinaires 2.80 à 3 salers du Centre ou de Charente et rouges divers extra 2,80 a 3.10 bons Bœufs rouaea 2.50 k 2.70 ordinaires 1.70 à 2.40 gris de l'Ouest, vendéens, parthenais, manceaux de Sarthe, Mayenne. choletala, nantais extra 2,90 3.10; bons animaux 2,60 a 2.80 ordinaires 130 A 2.bO bretons extra 2,80 a 3 bons bretons 2,50 à 2,70 ordinaires 130 a 240 bœufs du Midi 1.70 k 3 boeufs communs de toutes races 1.70 à 2,20 • VACHES Génisses extra limousinee. charentaises 3.60 a 4.10 charollaises nivernaises 3.60 k 4 normandes extra 330 a 330 rouges extra 3.20 à 3,40 mancelles choletalses extra 3.20 k 3.50 bretonnes extra 3.10 a 3,40 génisses ordinaires de toutes races 2.90 a 3,40 bonnea vaches 3 à 3.30 vaches ordinaires 2.50 à 2.90 vaches médiocres 1.60 à 2.40 viande à saucisson 1 à 1.50. • TAUREAUX. Bretons extra 2,70 à 3.10 Jeunes de ferme 2,40 & 3.60 gros 1.80 a 2.30.

Amenet 1.802. Introductions dtreotes 1.566. Réserve3 vlvantes 503. Renvoi 10.

Les arrivages insuffisants ont une fols de plus permis de relever les prix de 3 à 5 soua par livre de sorte que l'on est revenu aux prix d'il y a huit Jours

Les veaux de sorte extra des meilleures provenances ont été vendus au détail la livre nette 5.90 à 6.50 bons gàtinala, Eure-et-Loir, blésai.. Eure. des rayons de Nonancoun et Dam ville 6.40 a 5.90 ordinaires 4.90 a 5.30 tourangeaux de Richelieu. Sainte-Maure 5.30 5.90 tourangeaux de Chinon, Loudun. Loches 5,10 a 5,80 champenois de Romilly, Sézanne, Nogent-sur-Selne 5 6,75 autres rayons champenois 4,60 à 4.90 veaux k robe blanche 4.90 k 5,70 manceaux d'Ecommoy, Mayet, Le Lude. Château-du-Lolr 5,30 & 5.80 autres bons aarthoU 6.30 à 6.70: manceaux communa de la Sarthe. notamment du rayon de Sablé ou de Maine-et-Loire, en provenance du Baugeola 4.90 à 5.40 angevins 4,70 à 5,30 orne, des rayons de Lalgle ou Gacé 4.70 k 6.10 Manche 4,70 à 6.20 Caen. Gournay 4,70 k 6,10 Vendée 3.80 à 4,50 Deux-Sèvres 3.80 à 4.60 bretons d'LUe-et-Vilaine et Cotes-du-Nord 3.80 k 4.50 veaux de service 3.80 à 4.60: broutards 1.50 à 2,20 petits veaux ou crevards » 1,50 2.

MO u 'X'OBgfci

Amenet 6397. Introductions 3368. Réserves 3.695.

Néant.

La demande a été calme, mats les cours ont été fermement tenus en bons animaux toujours peu nombreux. Sau) indication contraire, le* eour* ci-après l'entendent d la livre nette pow animaux en Jatne.

• AGNEAUX Les agneaux extra Southdown ont valu 8.20 a 8.90 croisés 8.10 a 8.70 Dtshleys-Mértnos de Beauce. Ile-de-Prance ou autres réglons 7 k 7.50; Loiret 8 A 8.80 charmais 8.10 a 8,80 nivernais, bourbonnais 730 k 830 berrichons 7.70 k 8.30 bretons. maraichlns 7 a 7,40 Sarthe, Mayenne. Vendée 6.90 k 7,30 bourguignons champenois 6.90 k 7.40 lorrains 6.80 a 7.10: métis 6.60 à 6.90

• MOUTONS. Dlshlsys-mérlnos dv Beauoe. Ile-de-France 630 à a,40 Loiret 8.60 à 7 nivernais. bourbonnais 6.90 à 6.90 berrichons 6.40 à 6.80 Poitou 6.70 à 7,10 bourguignons champenois 6.70 à 6.30 lorrains 5.80 à 6.40 charentals. périgourdins 5.50 a 5.90 llmousins 5.40 iL 530 auvergnats 5.50 billet. du Plateau Centra 5.40 1 5.80. lozerots 5.20 k 5.60 gascons aveyrcmnals 5.40 k 5.90 albigeois 6.20 a 6.70 métis Il a 6.30.

BREBIS TONDUES Beauce liede-France 4.70 a 5 20 oerrichonnes nvernalses 460 a 520 aveyronnaltes Însconnes 4 20 à 4 50 mères usées 3.50 Amènes: 2 095 Atrectet: 4.532 Rrser>r> rtttmle» 867.

lm eOsfi étAtat tu» im

et les prix ont présenté de l'indécision en porcs ordinaires et de la faiblesse en On cote au kilo vil

Porcs maigres extra 5.90 a 6 bons porca de pays maigres 5.60 k 5,90 malgres ordinaires et petite marchandise 530 a U0 fonds de parquets 6,40 630 porea un peu épais db l'Ouest et du Centre 5.50 k 6.7C gros gras a 40 a 6.00 sourrlioears b,40 à 6,60 porca craonnals ;r.80 k 6 Bayeux 6.90 a 6 Vendée 6,70 a 6 coches de toutes provenances 3.50 a 330 laltonnes 3.90 On cote d la pièce porcelets 200 a 300.

Cours officiel*

Cours de clôture au kilo de viande nette

Les chiffres s'entendent de la manière suivante amenés, invendus. 1". 3* et 3' qual., extras

Bœu/s 1.420. 30. 6,60 6,10. 3,90. 7,40. Vache» 946, 25 6.50. 4.60. 3.70. 7,70. Taureaux 373. 8, 4,90. 4,20, 3.80. 6.60. Veaux 10 9,30, 7.30, 12,90. Moutons 6.897. néant. 16. 11.70. 930. 17,80.

Porcs 2.095. néant. 8.14. 7.73, 6.70. 8.56.

Brebis 8.90 a 10,70.

Cours approximatif au kilo, poids vif. Les chiffres s'entendent de la manière suivante 1n, et 3' quai., extras Bœufs 336. 2.82. 1.4b, 4.69.

Vaches 3.90. 2.52, 1,85, 4,93.

Taureaux 2.94. 2.29, 1,90. 3.42

Veaux 7,02. 5.31 4,02 8.

Mouton 8. 5.81. 4,19. 8.90

Porcs a,70, 5.40, 4 6.

Brebis 3.58 à 4.72

Arrivages par département. Calvados. 20 boeufs, 10 vaches. 15 veaux.

Côtes-du-Nora. 20 bœufs 20 varches, 10 taureaux. 70 veaux. 140 porca. Charentes. 20 boeufs. 25 vachee. 5 taureaux

Charente Intérieure 20 bœufs. 20 vaches 5 taureaux.

Deux-Sèvres. 40 bœufs. SS vaches, 8 taureaux. 20 pores.

Cvre 10 bœufs. 30 veaux, 85 moutons. 56 pores.

rile-et-Vtlaine. 20 boeufs. 20 vaches. 10 tareaus. 170 veaux 275 porcs Fnistère. 30 bœufs. 20 vaches. 27 taureaux.

Loire-Inférieure. 45 bœufs. 20 vaches. 10 taureaux. 195 porce.

Maine-et-Loire. 40 boeufs 20 vachps 10 taureaux 130 veaux 110 porcs. Manche. 30 bœufs. 10 vaches 5 taureaux. 20 veaux. 150 porcs

Mayenne. 40 bœufs, 10 vaches, 5 taureaux.

Morbihan. 15 bœufs. 10 vaches. 5 taureaux.

Orne. 26 boeufs. 10 vaches, 6 taureaux. 30 veaux, 130 moutons. 6 porcs. Sarthe. 25 boeufs, 16 vaches. 10 taureaux 260 veaux 90 porca.

Vendée 40 bœufs 70 vache8, 10 taureaux. 160 porcs.

Vienne. 20 bœufs. 10 vaches, 5 taureaux 15 porcs

BOURSE Ut PAJU6

Clôture

BLES.. Tous incotes. Diap. Cote officielle, 12430: base 76 kilos.

FARINES. Tous incotés.

AVOINES dlv. Tendance lourde. Courant, 47 payé prochain 48,25-48,75; mars, 50 payé 3 de février, 50 payé 3 de mars, 61.50 payé. 3 d'avril. 63 35&3.50 3 de mal, 54.50-54.7.

SEIGLES. Tous incotés.

ORGES. Tous Incotés.

MAIS. Tous lncotés.

SUCRES. Tendance lourde. Courant, 238-22830 payés. prochain. 227,50-228 payés prochain, 227.50-228 payés mars. 227,50-228 3 de février. 227.60-238. 3 de mars, 227.60 payé 3 d'aTTll, 237.60-238 payés.

Cote officielle, 238,50.

ALCOOLS (libres). Tendance calme Courant. 570 payé prochain, inéoté 3 de mars, incoté: 3 de février. 575 payé; 3 de mars. 580 payé; 3 d'avril, incoté; 3 de mal. lncoté: 3 de Juin, Incoté. CAOUTCHOUCS. Crêpes tirst latex et feuilles fumées gaufrées Courant 4.00 ach., prochain 4.10 vend, mars 4.054.20, 3 d'avril 4.15-4.30, mal 425-4.35, 3 de Juillet 4.36 ach.. aoûr 4.36-4.45. 3 d'octobre 4.50-4.60. novembre 4.50-4.80. ALCOOLS (libres Cours officieux Tendance calme courant 570 payé, pro.chain 670-676, 3 de février 575 pay6, mars 576-580 3 mars 575-680. 3 avril 680 payé. 3 mal 580-585. 3 Juin 580-585. FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 193.

BLÉS. Cote ofncielle 12430. BOURSE DU HAVBE

Ouverture

La Havre, 36 Janvier..

COTONS. Tendance irégulière. Janvier, 236 février, 235 mars, 336 avril, 235 mal, 235 Juin. 235 Juillet. 236 août 236 septembre 236 octobre, 2S6 novembre 237 décembre. 237 750 sacs.

Janvier. 144 février. 14330 mara, 155.60 avril. 165 mai, 152.25 Juin. 152 Juillet. 151.50 août. 151.80 septembre, 150.50 octobre. 149.75 novembre. 149.25 décembre. 149.25. Clôture

COTONS. Tendance à peine soutenue. Vente 3.850 balles. Janvier 336, fé-

vrler 233. msn> 233, avril 233, mai 333. Juin 233. juillet 334. tout 234. septembre 33t. octobre 236. novembre 237. décembre 237.

CAFES. Tendance soutenue. Vente 2.000 sacs. Janvier 144.26 février 143.75. mars 155.75. avril 15826. mai 161.75. Juin 151.50. juillet 151.25. août 151.26, septembre 160,35. octobre 149,80, novembre 149. décembre 14926.

BOURSE DE MAESEUXE.

Clôture

Mahseuxe, le 25 janvier.

HUILES Arachides d fabrique disponible. 185/192.50 de coprahs. disponible, 133 75 de palme blanche. 120 Dahomey 'Cafi Marseille. 95

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées 220'230: ruflaques supérieures. 245/260 sésames alimentaires désodorisée. 236/240 ordinaires 230.

D'olive première pression. 385/400 deuxième pression. 355/365 Borjas extra, 215/205 Andalousie extra. 190/ 200 surfine 175/185.

MARCHES ETRANGERS

METAUX

♦ LONDRES, 25 Janvier. dntimotne Qualité spéciale. 39-40.

Cuivre Comptant. 33 9/4 1/2 trois mois, 33 10/7 1/2 Best Se.eoted. 35 10/0 36 15/8 Eiectrolytlque. 36 10/0-36 15/0. Etain Comptant, 226 11/3 trois mois, 226 8/9.

Plomb Anglais comptant. 13 étranger comptant. 11 12/6 étranger livraison éloignée. 11 13/9.

Ztnc Comptant, 14 18/9: livraison éloignée, 15 2/6.

Argent Comptant, 19 1/4 deux mois. 19 5/16.

Or 132/1.

Mercure 9 10/0-9 15/0.

CEREALES

LIVERPOOL. 24 janvier (Ouverture). Blés tendance facile; mars 4/4; mal 4/5 3/8; Juillet 4/6 1/2. Mais incotés. LIVERPOOL. 25 Janvier (Clôture) Blés tendance calme. Mars 4/4 1/8: mal. 4/5 1/8: Juillet. 4/6 1/2. Maïs tendance soutenue. La Plata (Cal) Janvier-février, 16/6: février/mars, 16/7 1/2: mars-avril. 16/9.

CHICAGO. 25 Janvier (Ouverture). Blés tendance facile- mai 90; Juillet 88 1/4; septembre 89 1/2. Maïs tendance facile; mal 52 1/2: luillet 54 3/8; septembre 55 7/8.

CHICAGO. 25 Janvier (clôture). Blés n- 2 dlsp. 90 1/4: n° 3 dlsp. Inc.; mal 89 k 88 7/8 Julll 87 3/8 à 87 1/4; sept. 88 3/8 à 88 1/4: mats dlsp. Inc.: mai 51 7/8; Julll. 53 5/8; sept. 55 1/8: avoines mai 36 7/8: Julll. 36; sept. 35 1/2 lnc.; mai 60 1/4: Julll. 60 5/8: sept. lnc-, orges mai 50-, Julll. Inc. sept. lnc.

♦ WINNIPEG. 25 Janvier (Ouverture). Blés mal 68 3/8: Juillet 69 1/2: octobre Incoté.

%̃ WINNIPEG. 2b Janvier (clôture).Blés mai 67 5/8; Julll. 68 7/8- oct. incoté; seigles, mai 7/8: 49 1/2; oct. Incoté-, avoines mai 36; Julll. 36 1/4: oct. incoté: orges mai 40 314; Julll. 41 5/8; oct. Incoté.

♦ NEW-YORK. 25 Janvier (clôture).–Blés n° 2 99 3/8; roux 99 3/8: bigarré lnooté- maïs 59 7/8.

BUENOS-AYRES, 25 Janvier (clôture). BUs février. 5.75 mara, 5,75 mai. 5.80 mais février, 4.70 Mars. 4,86 mal. 4.65 avoines février. 3,70 orges dlsp. 3,70.

ROSARIO. 25 Janvier (clôture). Blés février, 5.65 mal. 5,70 mais février. 4.60 mars. 4,66.

COTONS

LIVERPOOL. 25 Janvier (Clôture). Haute Egypte Janv. 6.39, fév. 6.41. mars 6.41. avril 6.43. mal 6.44, juin 6.46, Juillet 6,46. août 6.46. septembre 6.46. octobre 6.46. novembre 6.47, décembre 6.52.

Américains Janvier 5.75. février 5,74, mars 5.7V avril 6,73. mvl Il.'72. juin b,'72. Juillet 5,72, août 5.72. septembre 5,72. octobre 5.72 novembre 5.73. décembre 5.74. Janvier 5,74.

Sakellaridis janvier 8.22. février 8,20, mars 8.19, avril 8,13, mai 8.13. Juin 8.08. Juillet 8.08. août 8.08 septembre 8,08. octobre 7.96 novembre 7.96. décembre 7,97.

̃%• NEW-YORK. 25 Janvier. Clôture. Dlsp. 11,45. fév. 11,07, mars 11.11-12, avril 11.18. mat 11.25. juin 11.33. Juil. 11,41-42. août Incoté, sept. Incoté, oct. 11,63, nov.-déc. 11,65.

NEW-ORLEANS, 25 Janvier. Clôture. Disp. 11.09. mars 11.11, mai 11,25-26. Juillet 11.40. oct. 11.54, d6c. 11.86.

SUCRES

LONDRES. 25 Janvier (Ouverture). Tendance soutenue; Janvier 6/0 3/4 vend. 4/9 ach.; mars 5/0 1/4 payé; mal 5/5 payé; août 5/6 payé; décembre 6/8 3/4 vend. 5/8 1/4 ach.

̃%• LONDRES. 25 Janvier (Clôture). Tendance soutenue. Janvier 5/1 1/2 vend.. 4/9 3/3 ach.; mara. 6/0 1/2 psy6; mal. 6/3 3/4 vend., 5/3 ach.; août, 6/6 1/4 vend.. 6/6 ach.: décembre. 5/9 1/4 vend.. 5/8 3/4 ach.

♦ NEW-YORK. 26 Janvier (Ouverture). Centrifuge Cuba, 333; à terme sur mars. 143; mal, 147 ach.; juillet. 153: septembre 167: décembre 162. NEW- YORK, 25 janvier. Clôture. Mars 142, mal 148, juillet 152. sept. 156, dée. 162. Janv (1936) 163. Yentee 22.000 tonnes.

CAFÉS

♦ NEW- YORK, 25 Janvier. Clôture. Disp. 10 3/8. mars 9,60, mal 9.79, Juil. 9,90. sept. 10.26, déc. 10.35. Ventes 13.000 sacs.

LA RACE MAINE-ANJOU AU CONCOURS DU MANS

iPlioU) Chambry. k Rouen.)

MAINE-ET-LOIBE

♦ CHEM3LL*, 25 Janvier. Animaux gras, 378. vendus 350 bœufs. 130 première trolslème 3.30 deuxième qualité, 3 troisième qualité, 2.75 deuxième qualité 2.50 troisième qualité. 2 vaches. 172 première qualité, 3.30 deuxième qualité, 2.86 troisiè- me Quallté, 2.40 bonnes fournitures. 2: veaux gras, 49. vendus 49. première qualité 5.75 deuxième qualité. 5.25,: troisième qualité, 5. le tout au kilo sur pied. Expéditions sur Paru. Rouen, Liateux, Angers. Tours. Saumur. Romorantin. Blois. Orléans, Cholet, Pouzauges. Bœufs maigres. 8, vendus de 4.000 k 4.800 la paire vaches maigres, 18. ven- dues de 900 à 1.b00 pièce.

Porcs maigres. 45, vendus 20» 4 300 fra pièce po:celets, 31, vendus de 130 a 200 francs pièce.

Blé k la taxe: avoine. 60 66 frs le quintal.

Beurre, 6 50 k 7 francs la livre œufs. 5.50 à 6 francs la douzaine poules, 4 à 4.25 poulets. 4.50 à 6 francs oies. 4.75 à 5 francs dindes et dindons. 4.50 à 5.25 pintades 5 à 6.50 lapins. 3 à 3.25 la livre

Marché movennement approvisionné vente calme en animaux gras at maigres.

MORBIHAN

♦ LOCMINE. 25 Janvier Malgré la reprise du froid, le marché des vaches était mieux fourni qu'aux foires précédentes. Les transactions furent nombreuses. Les vaches pleines jeunes et de bon choix, se vendaient de 800 k 1.200 franca les laitières de bon choix, 700 à 1.100 fr les vaches prenant de l'âge. 400 a 600 fr. vaches grasses, le kg. sur pied. 2.28 k 2.30 génisses. l'unité. 600 6 800 fr.. suivant qualité.

Les veaux étaient en petit nombre. Forte demande. Légère hausse de 0.25 à 0.30 par Kg. Les transactions furent rapides Pas d'Invendus Les veaux de première qualité étaient cotés le kg. sur pied 4.25 à 4.50 qualité courante, le kg. 4 à 4.20: les veaux de lait, de 3.50 à 3.75.

Très fort marché en porcs. Vente toujours excellente pour les laitons de 5 à 6 semaines qui débutaient de 130 à 140 fr. la pièce. Les porcelets de 3 mois l'unité, 200 à 230 fr. suivant taille et espèce; porcs maigres. le kg. sur pied. 4.60 k 4.80 porcs gras 5 k 5.10. Une vingtaine seulement de moutons sur le marché. vendus en mouton d'un an sur la base moyenne de 3.75 à 4 fr. le kg.. suivant qualité.

Poules, la couple. 18 à 22 fr. poulets de grain. 18 à 25 fr. vieux poulets gros, la couple, 23 à 26 fr. poulets vivants, au poids, la livre 3 à 3.25: lapins, la pièce, 12 à 20 fr.. la livre. 2.25 à 2.50.

Beurre ordinaire en gros, le kg. 14 francs au détail, le kg.. 15 fr. extrafin de table, le kg- 16 fr. • œufs, la douzaine. 5.50.

Cidre de la récolte précédente, la barrique. 100 fr.. droits en sus.

Pommiers à cidre, la douz., 60 a. 80 francs. suivant qualité.

ILLE-ET- VILAINE

♦ CHATEAUGIRON, 25 Janvier. Les 100 kilos froment, 122,50 avoine blanche. 55 k 57 avoines grises et noires. 70 k 73 seigle, 70 k 75 méteil. 70 a 76 blé noir, 75 k 80 orge. 72 k 75 (mouture et brasserie) farine première qualité, rendue au seuil des boulangeries, 176 sons, 68 à 70.

Au 1.000 (environ 500 kilos) foin. 235 à 245 paille de froment, 90 A 100 paille d'avoine, 95 à 100.

Boeufs gras. le kilo sur pied, 2,50 à 3 vaches grasses, le kilo sur pied, 2 il. 2,25 vaches laitières, l'unité, 1.000 à 1.300 taureaux, le kilo sur pied. 2.50 à 2.60; veaux, le kilo sur pied, 4,50 il. 5 génisses. l'unité, 900 à 1.100 moutons et agneaux sur pied. le kilo. 2.10 a 2.50.

Pores de lait, l'unité. 150 à 180 porcs maigres, la pièce sur pied, 2,70 il. 330: porcs gras, sur pied, le kilo, 5 à Il.20. Poules, la couple, 25 il. 28: poulets de grain, la couple, 25 à 28 vieux poulets, gros. la couple, 28 à 35 moyens, la couple, 25 k 30 petits, la couple. 22 à 35 poulets vivants, au poids. le demi-kilo, 4 à 4.25 canards, la pièce, 12 à 15 pigeons, la couple, 10 à 12 lapins, la pièce. 12 à 15 lapins vivants, au poids, le demi-kilo, 2,25 à 2.50 lapereaux pour l'élevage, la pièce, 3 à 4.

Beurre ordinaire, en gras, le kilo, 10.50 à 11 en détail, 11 k 13 aeufs, la douzaine. 4,50.

MKT.WRSR. 25 Janvier. Les 100 kilos froment. 119-121- avolne blanche, 56-58- blé noir. 72-75: orge, 60-65 (mouture et brasserie); farine première qualité rendue au seuil des boulangeries, 174-176: sons, 37-38.

Cidre nouveau. 70-80, les droits il. charge de l'acheteur.

Beurre doux, en gros, première qualité de 6 à 6.25 le demi-kilo; beurre doua, en gros, qualité ordinaire, de 5,75 à 6 le demi-kilo: au décail beurre de table extra fin, de 6.75 a 7,25 le demi-kilo. Œufs, la douzaine. de 4.50 à 4.60. A noter une baisse sur les beurres variant de 0,73 it 1 fr. par demi-kilo et sur les oeufs. de 0,50 à 0,60 par douzaine par rapport au marché précédent.

♦ SAINT AUBIN DU CORMIER 25 Janvier. On cote sous halle lee beurres doux en gros pour les bonnes qualités de 5.75 à 6 fr. et pour les beurres de qualité ordinaire, de 5,50 & 5,60. Ces prix s'entendent au demi-kilo. Au détail beurre de table, première qualité, de 6.50 à 6.75 le demi-kilo: ceufs, la douzaine. de 4.50 à 4.75 suivant grosseur. Tendance à la baisse sur les beurres de toutes qualités et sur les œufs. Cidre de consommation. la barrique de 220 litres environ, de 70 à 75 fr. lea drotts en sus

♦ BRÉAL-SOUS-MONTFORT. 25 Janvier. Lapins de garenne, la pièce, de 8 à 9,50; pigeons ramiers. la pièce, de 5 à 6 francs.

Beurre ordinaire. en détail, le kilo de 11.50 a 11,75: de table, au détail, de 12 6 12.25: œufs, la douzaine, de 4.50 à 4,75. ♦ ROMILL*. 25 janvier. Les 100 kilos froment. 119,50: avoine blanche, 55: blé noir. 75; orge. 65 (mouture et brasserie); farine première qualité, rendue au seuil des boulangeries, 175- sons. 38. Au 1.000 (environ b00 kilos) foin, 170-180i paille de froment 110- paille d'avoine, 110.

La barrique de 220 litres, rendue k domicile ou en gare, marchandise logée, les droits de régie restant à la charge de l'acheteur cidre nouveau ordinaire. 80 k 85 fr.

Bœufs gras, le kilo sur pied. 3- vaches grasses, le kilo sur pied. 1.50-2: taureaux. le kilo sur pied. 1.75-2: veaux, le kilo sur pied, 4: porcs de lait. l'unité. 150-180: porcs maigres, le kilo sur pied. 6-6 50: porcs gras sur pied, le kilo, 5.20: porcelets de trois mois. l'unité, 300-400 francs suivant taille et espèces) Poules la couple, 18-20: poulets de graln, la coup'f 18-22 poulets vivants. au poids. le demi-kilo. 4: canards, la pièce, 14-16 plseons. la couple. 7-8: lapin» In pièce. 1.V11- inn'i" v'vsnts. au po'cts. e deml-kilo. 2.25-2 50

Beurre ordinaire, on zros. i* kilo, 12AWQ» «ula. te douzaine. MO.

Les 100 klloa froment. 122.80; avptojl grises et noires, 58 k 60; seigle, 70 73g blé noir. 78 à 80; orge. 73 à 75 (mouture et bresserle); farine première QualK^ rendue au seuil des boulangeries, 172 4 Au 1.000 (environ 500 kilos) fom. 190 à 220; paille de froment. 100 à 120. Veaux, le kilo sur pied, 4,75 à 5; porcs gras sur pied le kilo. 5 à 5,10.

Beurre doux, en groe. le demi-kilo, 5 k 5.25: salé. demi-kilo, 5,25 k 5,50 9 oeufs. la douzaine. 4.25 k 430.

COTES-DU-NORD

DINAN 25 janvier. Vaches'gras.ses le kilo sur pied. 3; veaux de lait. le kilo sur pied. 4.80 k 5.40 mouton* et agneaux sur pied, le kilo. 4 à 4.50. Porca de lait l'unite, 110 k 160 porcs gras sur pied le kilo. 5.70 k 5.25 vachee amenés 3. vendues 3: porcs amenés 8. vendus 8. veaux amenés 142. vendues 142 moutons amenés 60. vendus 35: porcelets amenés 420. vendus

380 Poulets moyens la couple. 30 k 34; beurre ordinaire marchand, le kilo* '̃ 14.50 à 15.50: fermier. le kllo. 11 k 13; œufs la douzaine. 5.50 k 6.

Pommes de terre. Flouck. 22, les 100 kilos Hollande. 35 les 100 kilos. Hausae de 1 franc le kilo sur le veau. Marche au beurre blen approvisionné. MANCHE

SAINT-POIS, 25 janvier Porc» de lait amenés 12. vendus 11. de 150 k 200 fr. la pièce.

Beurre en gros. de 12.50 k 13 fr. le kilo. en détail, de 13.50 à 14 fr. le kg.» oeufs. de 4.50 5 fr. la douz.

Baisse de 1.50 sur le beurre et do 1 fr. sur les œufs.

Poulets de 25 k 30 fr. la couple canards, de 23 à 35 fr.: lapins, de 15 à 20 fr. la pièce.

MAYENNE

LA88AY. 24 Janvier. Les 100 ka.: froment rouge, 118 k 120 fr. froment blanc. 118 k 120 fr. avoine blanche. 60 à 65 fr.: avoines grises et noires, 60 à 66 fr. blé noir. 50 à 55 fr. orge, 58 à 75 fr. (mouture et brasserie). Poules, la couple, 25 k 35 fr. pou.lets, la couple. 20 a 30 fr. canards. la pièce, 18 & 20 fr.: oies, la pièce. 28 k 45 fr. pigeons, la couple, 8 à 10 fr. lapins, la pièce, 12 k 25 fr.: lapereaux pour l'élevage, la pièce. 5 k 7 fr. pintades. 15 k 20 fr

Beurre ordinaire, en gros, le kg. Il la. 13 fr.: en détail, le kg.. 13 k 14 fr. beurre demi-fin, le 14 à 15 fr. œuf», la douz.. 5.25 k 5.50.

LES LEGUMES

LES CHOUX-FLEURS

SAINT-POL-DE-LEON. 25 Janviel. Ce matin, environ 45 voitures de choux-fleurs ont été amenées sur le marché de la place de l'Evéché.

Les choux-fleurs ont été payés 3,5G à 3.75 la tête. suivant qualité exceptionnellement quelques voitures ont ét6 payées 4 fr. la tête. Arrivages légèrement plus Importants. Cours soutenus. ♦ SAINT-MALO. 26 Janvier. lA froid étant revenu, les cultivateurs ont coupé un peu plus serré en prévision de la geleée. Aussi les arrivages ont-lia été plus Importants. La situation reste inchangée et les cours ont oscillé autour de 100 francs.

LES OIGNONS ET ECHALOTES SAINT-POL-DE-LEON, 25 Janvtet. Les oignons sont payés k la culture 28 à 30 fr. les 50 kilos. Cours à tes»dance ferme. Les échalotes sont payée* 50-56 fr. les 50 kilos. Tendance calm*. Cours stationnaires. ->~ LES CAROTTES •

SAINT-POL-DE-LEON. 25 Janvi*. Les carottes rouges sont payées a i» culture 35 tr. les 50 kilos.

Cours à tendance très terme.

LES POMMES DE TERRR

♦ SAINT-POL-DE-LEON. 25 janvier Les pommes de terre sont cotées 11 à 14 fr. les 50 kilos suivant quallt*. Cours stationnaires.

BIBLIOGRAPHIE

LA RXVVB DE PARIS Administra- tion 3, rue Auber). Sommaire du numéro du 15 Janvier 1934. Comte de Fels Lettre' un futur président du Conseil Paul Duchon Le râle historique de Laffitte Jacques Laffitte Souvenirs sur l'amitié du roi Jacquea Chardonne Les destinées sentimenta*les Robert Poulalne Russie et Japort i Georges Duhamel Le Jardin des béte» sauvages P. Drieu-La Rochelle L4 fin d'une guerre Marcel Thiébaut i Parmi les livres etc. i La livraison de 240 pages ï 7 franc», REVUE DES DEUX MONDES. SOm i maire de la livraison du 15 Janvler 1934W La nouvelle Arcadie (dernière partler (Maurice Bedel); L'escadre du. sacrifice Vers Port-Arthur (1904-1905) (Maurio» Paléologue, de l'Académia française t Deux figures de savants Il. Albert Calmette (Pasteur Vallery-Radotl Les intellectuels en U. R. S. S. (•••) Htt. toires de princes Il. (André Demalson) Fêtes et geôles de Bavière (Berthe Vuillemin) Souvenirs Guillaume Il en Hollande (Charles Benolst, de l'Institut) L'expansion économtque du Japon dans le monde (Maurice Lewandowski) Aux généraux Borgnis-Desbor* des et Archinard (Général Gouraud. de l'Institut) Pierre de La Gorce (René Doumie (de l'Académie française» Chronique de la quinzaine Bistoirm politique (René Pinon) etc.

Prix du numéro 6 francs.

A BATONS ROMPUS DANS LES ASSURANCES SOCIALES AGRICOLES» par Pierre Broaixier, docteur en droits. chef de service des Assurances Sociale* de la Caisse Régionale de Secours Mutuels Agricoles du Sud-Est. r-éface de M. F. CIabcim. président de l'Union du Sud-Est des Syndicats Agricoles.

M. Broalller vient de publier en un petit volume d'un format pratique et maniable, que l'on pourra et devra toujours avoir sous la main, d'alertes et courtes études, dans lesquels* U passa en revue les situations les plus diverse» qui peuvent se présenter dans une exploitation agricole en matière d'assurances sociales.

Cet ouvrage constituera pour les assujettis ou employeurs agricoles un ma» nuel Indispensable, de doctrine aore «C dictée par une expérience quoMBamM^ qu'iis auront profit à consulter dans les cas qui se présenteront k eux.

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LA REVUE DE FRANC£. Marcel Prévost de t'Acedémle française Le pavillon cert (2* partie) Raymond Recouly Sur la Grande Guerre (II) Alphon.se Clltière Souvenirs sur Pierre Loti III Pierre Loti Lettres inétf»tes Hélène Iswolsky Les papier» d'Alexandre Isvolskv illi Alexandr* Iswolsky Correspondante inédite 11906) André Delacour Petite srtitm bretonne (poèmes i Albert Mousset Au lendemain ries élections espagnole* f République conservatrice ou Monar<-hl<> ? Geôles Ooyau. de l'Acadenot» française La tif courante LoulB Veulllot, Journaliste officie) etc. dix, du numéro i i francs.


RADIO-RENNES 1 IL 2. 288 m. 6 8 heures. Relais de Parls-P.T.T. (Revue de ia presse parisienne du matin. Iniormauiont.

10 h. 30 a 12 heures. Depuis Bordeaux concert.

12 heures a *3 heures. Concert de musiquc variée, organisé par l'Association des Amis de Radio-Hennés le Nouveau beiOtieur du village, ouverture (BoieicUeui Deux celeires menuets ai Mtuuci -IL Don Juun .Mozart i. b. Menuet ne Ca^or et ituimeaui Hans, Le joueur de nuie, faniais.e IL. Ginne. ai Procession bi Rêne iAUg. de Boecki Toui pres de loi! air de ballet tA. Barb.roili i Pavane mélancolique IL. Garnit i ̃ i liais, sélection (Maeseneti Mo,che des petits soldats de plomb iPieruci i>eié,iade (Braga) ^uite de valses, extrait de 1 opérette »<»e de valsLs O. Strauss).

Au oo"rs ci" •.̃oiit.ei't. disques Deux air* d"on*rui. chantés par le célèbre «euor Georges Thill, de l'Opéra si les Huguenots Meyerbeen, br la Juive (Halévyi les Noces de Figaro (Mozart chantés par Mlle Féraldy de l'OpéraComique.

Programme des spectacles de Rennes, informations, communiqués.

13 h. 30 à 14 heures. Disques Mignonne amie iAndré Fijani Chante Botsignol, chante lA. Fijani Quelques airs de l'opérette Deux sous de fleurs (Salm-Granier Bénatzkyj ai Valse, b) Je p«nse vous, c) J entende la chanson, d) C'est la plus belle des rosés; De«x airs de l'opérette Au Pays du »Dieu ai A petits pas. bi J'ai rêvé d'une Eeur (V. Scotto)

14 à 15 heures. Depuis Bordeaux concert.

15 heures. Depuis la Station d'État Radio-Coloniale, récital de mélodies de Ravel, Fauré. Louis Aubert, avec le oonceurs de Mme Gruys, cantatrice, et Mme Freltas-Branco, pianiste.

17 heu. i*>. ijepuis Strasbourg, ooncert sous la direction de M. Roskam Sutte-Ballet iPopyi Solo de piano; Fantaisie sur la Fée des poupéea (Bayer 1 le Chemin du réve et Gai printemps iGllleti Si tu le veux, mélodie (Koechllm Pourquoi ne plus m'aimer, valse iBarblrollli Sélection sur la Cigale et la Fourmi (Audran). 18 h. 15 Radio-Journal de France. 19 h. 45. Informations.

20 heures. «Sites et traditions de Bretagne », causerie de M. Florian Le Roy.

20 h. 15. Causerie de M. Emmanuel Bodin.

20 h. 80. Soirée théâtrale, organisée par l'Association des Amis de Radio-Rennes, avec le concours de la Compagnie la Pie qui Huche s MontJoie. comédie dramatique en 5 actes d'Octave Feuillet.

PARtS-P. T. T. 4s1 m. 7

18 heures. Causerie du travail U h. 16 Radio-Journal de France.. 19 h. 30. Chronique juridique, 19 ,n S8' Chronique Internationale. ♦ 19 h. 45. Une visite dans les ateliers d'un facteur de grandes orgues par M. Béranger de Miramon Fitz-James, musicographe.. 20 h. 30. Naundorf

deuxième partie (Théo Bergerat) Informations Musique de danse,

1-OUK EIFFEL la kw. L445 m 20 h. 15. Suite du concert la Forêt (Chantrier) Imelda prélude (Marcel Lalené) Pièce en forme de habanera (M. Ravel Noël pastoral (Louis Auben Chanson pour bercer (Marcel Samuel Rousseau ); Berceuse (Simone Pie Pastorale iThlrieti. flûte solo M. Manouvner Escale9 n. II (J. Ibert i ;Rapsodie basque (Gabriel Pierné). Suite transylvaine iCh. Silverl Cadvala en fête, Un violon chante dans la nuit, Danse de Stephania. Beuverie Divertissement sur des chansons russes ( Henri Rabaud).

KAD1O-PAK1S MHI t 1.724 m 6 h. 45. Culture physique. 7 h. 30. Culture physique. 7 h. 45 Disques 8 heures. Revue de la presse. « 12 heures. La demi-heure de musique juive. 12 h. 30. Orchestre Krettly Petite musique nocturne (Mozart) Deux menuets iBeethoven) Scènes d'enfants iSchumann) Poème d'amou. (Liszt I Valse (Schubert orchestre par Bigot le Retour au pays, ouvertuie iMendelssohn) Andante du Quatuor (Tchaïkowsky ) Lakmé, fantaisie IL. Delibes) Elégie pour violoncelle (Massenet). M. Paul Tortelier; Ballet du Cid (Massenet). Au cours du concert, vers. 13 h. 20. Cours d'ouverture de la Bourse des valeurs de Paris Informations prévisions météorologiques. « 14 hettres Commun!qués d'informations et de bienfaisance. ♦ 15 h. 45. Cours de clôture de la Bourse des valeurs de Paris. 16 h. 30. Cours primaire d'anglais (seizième leçon). « 18 h. 20. Météo. «La lutte contre le ver blanc », par M. Montgobert. Cours. Courses. ♦ 18 h. 40. Radio-dialogue, par M. Frédéric Lefèvre et M. Georges Duhamel. 18 h. 55 Chronique des assurances sociales. ♦ 19 heures. La vie pratique. « 19 h. 30. Vingt conférences sur l'Histoire de l'Opéra, par M. Paul Landormy, musicographe et critique musical. Quatrième

conférence Gluck et Pucclni. » 20 heures. Lectures pour les enfants. 4 20 h. 30. Transmission du théâtre de la Porte Saint Martin Valses de Vienne, opérette de MM. Mouézy-Eon et Marietti, couplets de M. Max Eddy, d'après Willner, Reichert et Mariscka musique de Johann Strauss père et fils. BOKDbA UX-LA* A VETTE

(12 k. 278 m. 6)

20 h. 30. Concert organisé par l'A. R. C. A. Marche Napolitaine (Carlo Baldl-Alderi Fantasia Villereccia (Florin! i Tarentelle (A d'Ambroslo-Heurteurl Bird songs al eventide (E. Coatesi; tt is only a teny garden iF. Wood) London sketches The policeman in the Zoo. Trafalgar-Square Idyll. Hyde-Park i Casadesus-Delamarche I Nuits arabes: Sous les palmiers. Caravane sur la dune, Voix dans le désert (Moresca-Frontini) le Sirdar (G. Sporki Intermède de chant par Mlle Germaine Dyrville et M. Jean Dacier. Par l'orchestre Airs tsipanes (Espejo, Gaubert. Eige) Scènes d'Orient Fête à Hanoï, Dans la brousse chanson du sampanier, Danses d'Annam a) Roseau fleuri, bi Danse guerrière, c) Danse profane (Mongin-Gauwin) Marche chinoise (P. L'ncke); Variation japonaise iP. Vidai) Printemps au Japon et Danse des glaives (P. Fauchey) Intermède de chant par Mlle Germaine Dyrville et M. Jean Dacier. Par l'orchestre Danse dea bouQons (Rimsky Korsakoff Tlnck) Divertissement sur des chansons russes ( Rabaud-Rudd )

FECAMY IHaute-Normandle) ZZ5 0 7 h. 15. Disques. 7 h. 30. Journal parlé. ♦ 8 heures. Disques. ♦ 8 h. 15. Chronique sur les assurances sociales. 8 h. 30 Romanfeuilleton. « 11 heures. Variétés. 12 heures. Disques Adélaïde (Aurelll) Rêvons au clair de lune (Melsell- l'Auberge du Cheval Blanc (Benatzky); Masquerade (Lœb) Minuit à Séville (Osten). + 12 h. 30. Presse. 4 12 h. 45. Concert le French Cancan de Tabarin (Métra) Un mois de vacances (Mireille) Doumel a la pantomime (Maugieri Mireille (Gounod) Si vous voyiez celle que j'aime (Bos) Paillasse iLeoncavallo) la Médecine à deux fins (Chenall les Dragons de Villars ¡Maillart) Doumei gardien de musée (Maugier) Lakmé (Delibes) Toujours content de moi (Bos) la Providence (Chenal) Si j'étais roi (Adam). ♦ 15 h. 30. Variétés. « 18 heures. Diction

Primerose iCalllavet et de Fiers) la Marraine du poilu de Saizerais (Chepfer) les Pommiers (FrémlneJ la Visite de l'antiquaire (Hanus) le Village (Frémine) Mon homme est à la mission iHanus). + 18 h. 30. Fred Gouin Pour l'amour (Margis) Mam'zelle Pardon (Varna) Sphinx (popy) le Petit Pâtissier (Boyeri. + 18 h. 45. Nouvelles régionales.. 19 heures. Heure des auditeurs le Postillon de Longjumeau Reste Liebestraum Couchés dans le foin les Larmes de Pierrot le Coucou Au bout du film Paris, cinq heures du matin la Berceuse de Jocelyn les Papillons de nuit fa Voix de maman la Vie de bohème, sélection. « 20 heures. Disques l'Oiseleur (Zeller) les Boites de nuit (Worting) Carmencita (Engel). « 20 h. 15. Causerie agricole communiquée par la Radio agricole française. 20 h. 30. Musique classique. 21 heures. Concert Mignon (A. Thomas) Marche des éclopés (Gourdin) Vieille valse viennoise (Kreisler) Chez le pharmacien (Bach et Lavernei la Valse du monde (Robrecht) Quand on s'en va (Borel-Clerc) Joyeuse Vienne (Melsel) Mam'zelle Nitouche iHervé) le Parisien iDorln) Sérénade (Toselli) le Hoquet chinois iBach et Laverne) Boris Godounow (Moussorgsky) le Chant du deser (Romberg) Réveil au bivouac (Gourdin) Mélodie (Kreilaer) Chez le juge (Bach et Laverne) C'est près d'sa femme qu'on est encore le mieus 1 BorelClerc) Sérénade (Plerné). ♦ 23 heures. Variétés. 24 heures. Presse en langue anglaise. « 0 h. 15. Musique légère. 1 heure. Presse en langue française. ♦ 1 h. 15. Dancing. POSTE PARISIEN 60 kw 328 <̃ 20 h. 10. Concert avec le concours de Mlle Yvonne Astruc. sous la direction de M. Théodore Mathieu Septième concerto, pour violon et orchestre, de Mozart, interprété par Mlle Yvonne Astruc Musiques foraines (Florent Schmitt) le Carnaval- des animaux (Salnt-Saëns). Au cours de l'entr'acte de 21 h. 30 compte rendu du. procès Maucuer. 22 h. 10. Informations. STRASBOURG 12 IL 349 m. 2 19 h. 45. Disques. 20 heures Revue de presse en allemand. 20 h 30. Retransmission depuis la salle des concerts de motel de la «Ville de Paris Strasbourg. Musique de chambre, avec le concours du quatuor Théophile Soudant Quatuor en la mineur pour cordes (Schubert) Trio pour

TEINTURE

IDEALE 1 TEINT TOUS TISSUS

piano, violon et cor (Brahms) Sextuor pour deux violons, deux altos et deux violoncelles (V. d'Indyl. ♦ 21 h. 30. Revue de presse en français.

RADIO-TOULOUSE 8 k. 3M m. b 20 h. 45. Trompes de chasse le Grand Balcon, Souvenir de Vouvan, l'Abbé Dubottreau, la Forêt ne Moulière. Souvenirs des 21 heures. Les belles mélodies u. Fauré Rencontre, les Berceau.c, les Rameaux, les Myrtlres sont flétries, le Soir la Chanson du pécheur, le Parfum tmpérissable, la Charité. ♦ 21 h 30. Orchestre v:ennols Parade des poupées nègres iWetzel) Donne-moi ton coeur iRoseni l'Amour d la parade iSaronyi. ♦ 21 h. 45. Airs d'opérettes 0 mon bel inconnu IHahn 1: Deux sous de fleurs Nelly (Benatzky) Rose de France, Ma belle Pétronille (Romberg) Frasquita, Couplets de la cigarière 1 Lehar 1. + 22 heures. Orchestre de salon Un peu d'amour (Silésu); Valse poudrée (Popyl Mon bébé frisé (Clutsam). ♦ 22 h 15. Informations. 22 h. 30. Radioreportage du cirque Medrano. 23 heures. Accordéon Kalahari Gellin) En partant pour Louisville 'Qelllni Déjà (Aires) Je r'vo%3 Paname lOberfeld) le Mariage des vents Wall). + 23 h. 15. Musique de danse Plaisir des bois Montery Ponr longtemps Fleur de ville Pepito Fernandez Valse bleue le Moulin Smile a little bit la Tourterelle Brumas Lui Trois lys Ma Lisette Green song Nocturne java Reine des rosés Viva Belmonte. ♦24 heures. Informations ♦ 0 h. 05. Chansonnettes C'est pour toi (Maudru) Au chant des binious (Sablon) Berceuse paryuonne (Perducet). ♦0h. 15. Orchestre argentin Adios argenUne (Mates); Te fusta la iMatos); Amro falso (Alfaro) Petrandolc al cimarron (Torrès).

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20 h. 50. Informtaions ruunaialea en français.. 21 h. 05 Retransmis- sion du concert de bienfaisance organisé par la ville de Luxembourg. Première partie concert classique. Symphonie en sol mineur Mozart) Concerto en la mineur pour piano et orchestre iffcj Schumann); Danse espagnole (de FallaU ♦ 21 h 55. (Pendant l'entr'acte) | Informations mondiales en allemand. 22 h 10. Suite de la retransmission II' partie concert varié. Obéron, ouvert ture (Weberi la Tranata. air (Verdi), chanté par Jenny Jungbauer. JVed Gwyn, suite (German) Vision fugitive» tirée d'Hérodiade (Massenet 1. chant* par Venant Pauké la Belle au bois dormant, valse iP. Tchaïkowsky) Liebe du Himmel au! Erden. tiré de c Paga. nlni (Lehar) Dos lied der Alexandrm, tirée de a Faschingsfee iKalman), chantés par Betty Fischer Rapsodie hongroise n. II (Liszt).

L'ALMANACH 1934

DE « L'OUEST-ECLAIR » Nos dépositaires nous ayant retourné les exemplaires qui leur restaient, nouat pouvons de nouveau répondre aux de- mandes

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A noter la résistance du groupe électrique qui s'est facilement maintenu & ses niveaux antérieurs.

Bonne tenue du Rio à 1.658 et de la Royal à 1.838.

En coulisse, les mines ont été un peu moins bien tenues, surtout en fin de bourse la Goldfields, la De Béer:, la Springs et la West Rand ont perdu des ïractlona. le

Résistance marquée des cuprifères et en particulier de la Tanga à 73. Oaoutchoutières et pétrolières fermes m»lgré l'ambiance défavorable.

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EFFETS SALUTAIRES du MALHEUR oas qui rêvez de bonheur

et qui voudriez mener une

vie exempte de peines et

d'épreuves. vous rendez-

vous compte de la bien-

faisante influence du mal-

heur sur une àme ?

oubliez-vous ou'un poète a écrit ou vers A jamais célèbres

L'homme est un apprenti, la douleur test son maître

Et nul ne se connaît tant qu'il n'a vas {soutien.

En effet, celui qui n'a pas souffert. que sait-il ? Il possède sans doute certaines qualités. mais faute à;être exercées, de connaitre le prix de l'effort. elles lui deviennent inutiles.

Il me souvient d'avoir entendu une personne âgée prononcer des paroles qui m'ont beaucoup frappée Je suis effrayée. disait-elle. quand le fais un retour sur le passé. J'ai toujours été heureuse. Elle avait. Il est vrai. réussi en tout.

Ses parents Jouissaient d'une bonne aisance ils lui avaient fait donner une éducation soignée. Pour faire fructifier le talent reçu, elle s'était vouée à l'enseignement.

Fiancée pendant un an. elle avait repris sa parole, ne contracta aucune alliance et n'en éprouva aucun regret Elle conserva ses parents au-delà des limites ordinaires. ne connut jamais la maladie et passa une vieillesse paisible et souriante, s'employant jusqu son dernier lour à rendre service. à être utile, à faire du bien. à jouir du souvenir fidèle de ses anciennes élèves. Une vie comme celle-là est. semblet-SL une exception, car la plus heureuse est semée d'épreuves maladie de soi ou des siens. revers de fortune. peines domestiques ou intérieures, que sais-ie ? Et il arrive que l'on s'afflige, s'aigrit et même se révolte, en voyant dans l'épreuve un châtiment immérité

Cependant, nous devrions nous réjouir de l'épreuve. Elle nous fait d'abord connaître notre valeur morale elle est la meilleure pierre de touche de la vertu. Elle développe souvent notre valeur intellectuelle et nous permet de ne pas laisser sous le boisseau des talents et des capacités perdus dans d'autres conditions. Elle nous ouvre des horizons de sensibilité et de pensée qui nous seraient demeurés fermés autrement

La vie est un combat, il importe de ne pas l'oublier. Aujourd'hui plus que jamais, il faut lutter, autant pour se procurer les biens matériels que pour parvenir au bien moral. De grands bouleversements se sont produits dans notre pays. Quelles sont les familles où la guerre et ses suites n'ont pas laissé de pénibles traces ? Et voilà soudain des mères de famille obligées de remplacer le père disparu des jeunes filles qui avaient rêvé de fonder un foyer réduites à marcher seules dans la vie et à travailler pour vivre des fortunes dispersées ou considérablement amoindries.

En présence de ces malheurs, c'est le petit nombre qui s'est laissé abattre et décourager. Les autres en ont pris bravement leur parti. Elles ont accepté généreusement les renoncements qui leur ont été imposés, elles ont parfois donné des exemples admirables d'énergie, d'abnégation qu'on n'aurait pas cru trouver en elles.

Le malheur apporte avec aoi des

lumières qui nous permettent de juger et d'apprécier les choses à leur juste vsleur. De sorte que nous ne nous y attachons pas, sachant qu'elles peuvent nous échapper et qu'en somme elles ne sont pas Indispensables a notre bonheur.

N'ai-Je pas entendu une femme qui avait tout pour être heureuse excellent mari, charmants enfants, grosse fortune, dire qu'elle était très malheureuse ? Pourquoi donc ? Certainement parce qu'elle ne se rendait pas compte de son bonheur, étant trop favorisée. Mais si l'épreuve, sous une forme quel- conque, l'avait visitée, elle aurait com- pris son ingratitude envers la Provi- Nous ne pensons pas, dans la pros- périté, que nous n'avons aucun titre aux biens dont nous jouissons. Nous les avons reçus comme un dépôt. Même si nous n'en faisons pas un mauvais usage, ils peuvent nous être enlevés sans que nous ayons à nous plaindre d'une injustice à notre égard. Le malheur a encore sur nous une influence salutaire il nous rend plus sensibles à la souffrance d'autrui et par là même plus compatissants. A moins d'avoir le cœur dur d'un avare. d'un égoïste ou d'un pharisien. nous secourons de nos deniers nos frèrea malheureux, mais sans cette délicatesse et cette sensibilité que ressent celui qui a souffert lui-même Celui-là trouve au fond de son cœur des paroles émues et sincères qui rendent le secours doublement précieux à celui qui le reçoit. On l'a dit justement la façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne.

si nous comprenions bien les avantages du malheur, nous ne nous révolterions pas lorsqu'il vient nous visiter sous l'une de ses formes maladie, perte de fortune. ingratitudes, deuils. Mais nous l'accueillerions à la manière du saint homme Job « Le Seigneur m'avait donné ces biens. Il me les reprend que son nom soit bénl » Cette maladie me tient cloué sur un lit de douleur mais quel usage aurais-je peut-être fait de mes forces, étant bien portant?

Cet argent qui m'a été enlevé, ne l'auraia-je pas employé à satisfaire caprices et fantaisies, oubliant de secourir mes frères malheureux, et de donner à ma vie sa valeur utile et sociale ?

Lorsque François Coppée fut atteint de la maladie qui l'éprouva pendant plusieurs années avant de l'emporter il fut amené à écrire un livre < La bonne souffrance », fruit de ses méditations dans sea heures douloureuses, c Je sors de mon épreuve, écrit-il dans la préface (une grave opération) physiquement diminué. Cependant, parce que j'ai lu et médité ï'Evqpgile, mon cœur est non seulement résigné, mais rempli de calme et de courage. Je voyais arriver avec épouvante la vieill--se, la solitaire vieillesse. Aujourd'hui qu'elle m'accable prématurément, je l'accueille avec fermeté. Je ne crains plus les douleurs ni la mort, ayant appris, dans l'Evangile, l'art de souffrir et de mourir. » Et un peu plus loin c Cent fois bénie soit donc la souffrance qui m'a ramené vers lui. » Ainsi, le poète. comme beaucoup d'autres, reçut de la souffrance des lumières que le succès et la prospérité ne lui avaient pas De telles pensées soutiennent et donnent de l'énergie lorsqu'à son tour, l'on est visité par le malheur. C'est le lot commun. Et c'est le grand et beau moyen de valoir.

Toutefois, il ne faut pas outrer. J'ai connu de jeunes téméraires qui, imprudentes, s'offraient à la souffrance sans savoir ce qu'elle était. Or, si elle est nécessaire et féconde, elle n'en est pas moins dure à subir, lourde à porter. Et l'on n'est sûr devant elle ni de

ses forces, ni de son attitude. La vérité n'est pas de la chercher, maI8 de l'accepter magnifiquement. De même, en faire une fin. c'est errer. Elle n'est qu'un moyen, si nécessaire et salutaire solt-U. Mais de cela, nous reparlerons

L'essentiel, c'est de ne PM l'exc1llre de sa pensée et de sa vie car elle se charge alors des rappels, et ils peuvent être terribles. Aras.

Mme C. à Ci. M. Impossible de vous donner ce renseignement, n'habitant pas cette ville,

MlqueUe et Lydie. Je ne connais pas de maison de ce genre et ne puis vous renseigner.

Une lectrice de 19 ans. Il n'y a pas grand'chose à faire pour que ce petit inconvénient disparaisse. Il existe plus ou moins pour chacune. Voyez une pâte quelconque. Votre écriture est nette et très lisible, le style correct ainsi que l'orthographe.

Une lectrice amie Q. M. Je ne connais aucun moi/ci, laissez faire la nature. Vous avez ou dans doute cela dans des réclames, faites des réserves sur l'e/flcadti prônée.

Une petite allongle F. Ci. Pourquoi vous laisser aller ainsi a la tristesse T Vous avez beaucoup souffert et souffrirez encore; mais vous éprouveres un grand soulagement Cette légère claudication ne vous enlèvera aucune de vos qualités et pourra vous procurer, si vous l'acceptez généreusement de grands mérites. Chassez vite le découragement; il ne soulage pas, rend moins agréable et fait souffrir vous et ceux qui vous entourent Tandis que votre peine vous rendra encore plus chère aux vôtres Qui vous gâteront davantage. Il faut arriver, hélas à savoir dominer ses impres- sions et d supporter vaillamment lea épreuves que la Providence voua envoie. Vous saves bien que chacun en a as part, et qu'elle sert ci connaitre et à monter. Courage et confiance

Marie. Ecrtvez directement a f adresse indiquée pour savoir le genre de travail que l'on donne. Vous serez fixée d'après la réponse que vous recevrez. Il faut, en effet, être très prudent dans ces sortes de choses. S'il n'est pas nécessaire de se procurer des fournitures ni d'avancer de l'argent, cela peut se risquer.

Confiance en Dieu. Vous savez que le mariage est chose sérieuse et Qui demande réflexion. Mais il ne faut pas chercher une trop grande perfection, voua ne la trouveriez pas. Ne vous laissez pas non plus 1uider uniquement par le cœur. Le « coup de foudre n'est pas nécessaire pour le bonheur, l'estime doit être mise d la première place et l'amour vient certainement ensuite. A votre âge, voyons, on est loin d'être € vieille fille ». Cependant étudiez bien les partis que l'on 'vous propose avant de les refuser, autrement vous éloigneriez les prétendants et resteriez ce que vous ne voulez pas être La Providence guide, en effet, nos destinées mais d condition que nous l'aidions. Courage et confiance en l'avenir

Ch. S., à B. Voyez donc à SaintAlexis, Il NoyaUsur-Vilaine, près de Rennes. On y trouve ce que vous désirez dans des conditions très raisonnables. Petit marin voudra bien, si ce n'est cela, me renvoyer le mot que je lui ai adressé.

Arvor. Vous verrez quand vous ferez votre service militaire si vous pouvez en faire votre carrière, et entrer alors à Saint-Maixent. Sinon vous feriez peut-être bien de reprendre l'enseignement Les deux carrières sont différen- tes, plutôt encombrées et n'offrent guère de grandes garanties matérielles. Votre penchant à la mélancolie est peut-être la conséquence d'un mauvais état de santé. Dans ce cas, consultez un médecin. A votre Age, ü ne faut pas se laisser déprimer mais réagir, conserver en tout et toujours l'optimisme. La vie est belle et mérite d'être vécue. Bruyère bretonne. Jt retrouve

un gentil ensemble pour fillette

Les fillettes seront deUctoawmest habillée» av«e as* ensemble au tricot, comprenant la petite robe à empiècement court et manches ballon, et la veste courte assortie, à manches longues.

L'ensemble est exécuté avec une laine 4 ou 6 flla, suivant le travail que l'on veut obtenir, dans les tons frais tels que le rose, le bleu pastel, vert d'eau. Les boutons qui ferment la veste seront choisis, de préférence en cristal. ce qui est plus élégant.

Exécution. II faut environ 350 grammee de laine 4 ou 6 fila et des aiguilles de 2 ̃ 1/2 à 3»/» de diamètre. Points employé*, Cotes fines 1 maille endroit. 1 maille envers, toujours alternativement tous les rangs.

Jersey côtelé. 1* rang toujours en mailles endroit fdre alternativement 3 mailles tricotées, 1 maille fnstée sans la tricoter.

3* rang tricoter toutes les mailles à l'envers.

Reprendre sans cesse oea 2 rangs.

Point de riz, 1«' rang 1 maille endroit, 1 maille envers. 3* rang de même, mais en mettant les mailla» endroit nous les mailles envers du rang précédent, et ceci à tous les rangs.

Robe. On commence par le devant. Monter 240 mailles, et faire 9 centimètres de point de riz. Puis prendre le point de jersey côtelé. et le travailler tout droit pendant 20 centimètres, à ce moment faire un rang toujours au même point, mais en prenant toujours 2 mailles ensemble. de façon à n'avoir plus que 120 mailles sur l'aiguille, omtinuer par 2 centimètres de côtes fines, puis 2 centimètres de point de riz.

Commencer alors lea diminutions des emmanchures démonter 3 mailles de chaque côté. puis tricoter las 3 mailles du bord ensemble, de chaque coté, 1 rang sur 3 pendant Il nouveaux range continuer ensuite tout droit jusqu'à os que la hauteur totale du travail soit de 37 centlmètres.

Démonter alors au milieu S centimètres de mailles, et tricoter chaque épaule séparément.

Du côté encolure, tricoter (A) les 2 mailles du bord ensemble à chaque rang, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 8 centimètres de mailles pour l'épaule. Continuer tout droit jusqu'à obtenir de ce côté une hauteur totale deatO centimètres. Démonter les mailles (Bi. >fc

Faite la deuxième épaule comme la première de A à B. Dos. Se fait comme le devant, jusqu'aux diminutions des emmanchures. A ce moment-là terminer chaque côté séparément sur la moitié des mailles pour former la fente du don.

Manches. Monter 17 centimètres de mailles, et faire 3 centimètres de haut de côtes fines. Prendre le point de jersey côtelé, pendant 5 centimètres de haut, en ayant soin, au premier rang d'augmenter de façon i porter la largeur de la manche à 22 centimètres.

Diminuer ensuite de 3 ou 4 mailles au début de chaque rang. jusqu'à ce que la manche ait une hauteur totale de 12 centimètres. Démonter les mailles qui restent en une seule fois.

Assembler devant et dos par des coutures de côté et d'épaule. Relever les mailles au bord de l'encolure et faire 3 à 4 centimètres de côtes fines démonter les mailles en serrant le point.

Fermer les manches et les monter. La fente du dos est fermée par un laçage ou quelques petits boutons.

Veste On commence par le dos. Monter 80 mailles et faire 2 centimètres de côtes finea. Prendre ensuite le point de jersey et augmenter de quelques mailles de façon à obtenir une largeur de 30 centimètres au bout de 13 centimètres de ce point. Commencer alors les emmanchures démonter 3 mailles de chaque côté. puis 1 maille de chaque côté pendant 3 rangs. Continuer ensuite tout droit Jusqu'à ce que l'on ait atteint une hauteur de 24 centimètres. Démonter alors les mailles en une seule fols.

Devant gauche. Monter 78 mailles et faire 3 centimètres de côtes fines, puis le point de jersey tout droit pendant ,6 centimètres, en exécutant 6 mailles au point de

Jersey, d'augmenter de b Il 6 mailles réparties sur toute la largeur, et qui feront blouser un peu le vètement. Diminuer ensuite à chaque rang, en tricotant 2 mailles ensemble avant le bord au point de riz. A 0 m. 15 du bas, faire 1 emmanchure comme pour le dos, sur le bord de droite. puis continuer jusqu'à atteindre une hauteur totale de 25 centimètres. Démonter les mailles de l'épaule

Devant droit. Se fait comme le gauche, mais en sens inverse. le point ayant un endroit et un envers. Ménager des boutonnières placées a 1 cent. 1/2 du bas. puis les secondes 5 centimètres des premières, et espacées en largeur cle 16 centimètres environ.. » Manches. Monter 40 mailles et faire 5 centimètres de point de côtes fines, et prendre le point de jersey côtelé. Augmenter à ce l«r rang de façon à obtenir 18 centimètres de largeur. Travailler tout droit Jusque atteindre une hauteur totale de 25 centimètres. Démonter alors 4 mail les au début de chaque tang. Jusqu'à ce que la manche mesure 27 centimètres de hauteur totale, puis démonter les mailles en une seule fois.

Assemblez les différentes parties, et coudre des boutons de cristal en face des boutonnières RAY DE DORCY.

pas l'adresse pour la lettre en question et ne me rappelle plus le nom. Je vais faire ce que vous désirez, mais ne vous troubles pas puisque votre mot n'était par signé. Sans doute n'était-ce pas cela puisqu'il n'y a pas eu de suite Alors 'été reste sans conséquence. Je n'ai fait lue suivre votre déatr,

M. L. B. P. S. Réfléchissez Men soit ivant de rompre, soit avant de vous •narier. Certainement l'indépendance a tu bon, vlais ce n'est pas une raison irofonde. Ne regretterez-vous pas un four d'avoir renoncé d la foie de fonder

un foyer et d'avoir de beaux enfants ? Votre fiancé peut s'affiner d votre contact s'il vous atme bien. Je connais une jeune fille dans votre cas, elle hésitait; maintenant elle ne regrette pas. Approfondissez bien. Comme livre. il existe t Ce qu'un jeune homme doit savoir ». Cela lui conviendrait-il ? Courage et confiance. Je souhaite vivement que tout s'arrange pour votre bonheur. Désolée. Cette question est peutêtre secondaire, car à votre contact et s'il vous aime, il s' al finira, et deviendra tel que vow le souhaitez Sa situation

l'argent ne tasse pas le bonheur, il aie» l'entente aussi. Ne rêvez pas d'un idéal impossibte a rencontrer. Pour lu autres questions 1* Oui. 2* C'ut toujours la femme qui tend la main la premtère Prenez un peu sur vous pmm vaincre vofre timidité Ne pensez pat Que l'on vous regarde.

Autres réponses. A huitaine.

PteuiHetor. a> L'Ouest clair du 36 Janvier 1934 24 Le Sorcier +

Mais, lui, dont le coeur défaillait d'émotion et d'espérance, ne voulut pas la laisser échapper et le désir qui grondait en lui le rendit téméraire. Doucement, il la saisit par le bras, l'approcha de lui, et tandis qu'une pâleur s'étendait sur son mâle visage, il prononça d'un accent ému

Plorine. fiez-vous à moi-. Je parlerai à votre grand-père de cette affaire qui vous tient tant au coeur et. foi de Richard. je réussirai

Je vous remercie. répliqua-t-elle faiblement, dominée par l'attitude volontaire du Jeune homme et aussi par cette expression d'adorable tendresse qui adoucissait son regard sombre Oui, Florine, continua-t-il, en lui pétrissant les doigts entre eea paumes brûlantes, vous pouvez compter sur moi. car je suis votre meilleur ami. et je vous aime, Florine et je veux que vous soyez heureuse.

Maintenant, elle regardait avec des yeux agrandis par l'étonnement, la crainte, le désarroi. Ses doigts frémissaient dans les mains brunes qui les tenaient prisonniers.

Puis. se penchant vers la jeune fille,

afin que son visage fût tout près du sien, Richard reprit d'une voix un peu rauque. comme hachée, et néanmoins toute imprégnée de douce supplica1 tion

Oui, Plorine, je vous aime comme jamais je n'aurais cru aimer Je ne pouvais me douter que cela fût possible, ni si »»-«ix, ni si affolant.. Dès le premier instant, mon amour a été une éblouissante révélation, un grand coup de vent qui a tout brisé, tout saccagé, tout balayé en moi aouvenirs. projeta, passé, avenir-. Voua, Florine, voua 'm'avez pris tout entier corps et Ame; maintenant, mon univers, c'est vous Je n'ai pas une pensée en dehors de vous, pas un rêve qui ne soit vous. Chère petite Flory, dites-moi vite que vous voulez bien être heureuse par moi, choyée par mol, adorée par moi. Florine, oh! Florine, dites?. Voulez-vous devenir lady Ashley ? La petite Chantai était d'une pâleur mortelle. Un instant, ses paupières tremblantes s'abaissèrent sur ses yeux troublés et Richard aSclé, qui croyait à un évanouissement. l'entourait déjà de ses bras. Mals la jeune 311e esquissa un brusque mouvement de retraite et

une fois hors de l'étreinte possible d'Ashley, elle respira plus librement Alors, prenant un siège et montrant au jeune homme, une chaise, en face d'elle, de l'autre côté de la table, elle commença d'une voix preeque indistincte

Je vous remercie, sir Richard., de m'offrir si spontanément et votre nom, et votre cœur. mais.

Florine s'écria le jeune baronnet en repoussant du geste quelque chose d'imaginaire, si les paroles que vous devez prononcer doivent me briser le coeur, taisez-vous, de grâce, n'ajoute: rien.

Pourtant. insista la petite Chantai, il est de mon devoir de vous répondre, de vous expliquer.

M'expliquer quoi donc ? Que vous repoussez mon offre, que vous ne m'aimez pas ?. Ah Florine 1 ces choses ̃utiles, allez, se passent d'explication riposta-t-Il avec emportement. Comme il vous plaira, répliqua promptement la jeune fille. St elle se leva, comme pour prendre congé de Richard.

Toutefois, une Infinie tristesse s'était étendue sur tout son visage expressif et Ashley. qui n'était pas encore remis de sa stupeur douloureuse, la regardait s'éloigner d'une façon un peu hagarde. Mais, tout à coup, il se redresse; en un instant, une soudaine énergie vient de s'infuser en lui. Du geste, ü arrête la jeune fille.

Ne partez pas encore. suppHa-t-11. Florine. je veux connaître le motif qui vous fait repousser mon amour, comme cela, tout de suite, sans même l'ombre de la réflexion.

La petite Chantai sentit qu'une vive rougeur empourprait son vidage. elle eut une 1égère hésitation, mais eUe

finit par murmurer, en évitant le regard du Jeune homme

Je ne veux pas me marier, voilà tout. Je me dois toute à mon art et à la mémoire de mon père.

Mais c'est fou, cette décision Ma pauvre Florine, croyez bien que l'art ne saurait suffire à vous rendre heureuse et jamais la gloire n'est parvenue à donner le bonheur

Qu'importe je place mon rêve au-dessus de toute chose, reprit-elle d'une voix morne, comme accablée. Florine, vous parlez comme une enfant et de plus, avec Si ae conviction 1..

A cette riposte. la petite Chantai éprouva un vif tressaillement Et Ashley. qui avait appris à connaître Florine et qui commençait de lire sur le visage si expressif de la jeune fille son trouble et son embarras, s'approcha d'elle et lui saisissant à deux mains sa mignonne tête blonde, il la tourna vers hxi.

Florine. ma, bien-aimée, murmura-t-il avec des accents qui laissaient deviner la passion tumultueuse de son âme, vous me cachez quelque chose, bien sûr. Votre réponse, je vous l'avoue est impuissante a me convaincre, car je la devine contrainte et puis exempte de vérité. Je vous en prie, Florine, répondez-moi sans détours, quitte à me faire de la peine. Vous en aimez un autre que mot, n'est-ce pas ?

Oh Richard. riposta-t-elle d'un accent éploré, n'insistez plus. Je vous affirme que mon désir est de rester libre. toute la raison de mon refus est contenue dans ces quelques mots. N'y voyez donc pas autre chose.

Florine, vous vous en repentirez un jour Rréflérhissez tandis qu'il en est temps encore.

m U se penchait sur eHe, si près,

qu'il aurait pu effleurer de ses lèvres avides le front pâli de la petite Chantai. Leurs souffles se mêlaient et l'émotion de Florine était si violente que la jeune fille ferma les yeux. pensant défaillir. L'espace de quelques secondes, elle craignit, vraiment, de n'être pas la plus forte et elle appela à l'aide toute son énergie dispersée. Alors, presque rudement, elle s'écarta de Richard cependant qu'elle reprenait d'une voix très douce

N'insistez pas, sir Richard, cela ne serait pas digne de voua. Je voua répète que Je ne veux pas me marier. Parce que vous ne m'aimez pas redit-il d'un accent dont la raucité se faisait impérieuse.

Florine hésita visiblement; sur ses yeux éperdus, les longs cils frémirent, néanmoins, elle affirma d'un ton assex ferme

Oui. parce que je ne vous aime pas.

A ces paroles, un sursaut ébranla tout entier le grand corps d'Ashley et en un instant Il perdit le maintien et l'expression énergique qui le caractérisaient Debout devant Florine, Il restait muet, le regard perdu dana le vague Nulle flamme ne brillalt plus dans ses yeux noirs; il semblait avoir subitement vieilli, tandis que d'un geste machinal il tournait et retournait un coupe-papier qu'il avait inconsciemment saisi sur la table. Le cœur serré, l'esprit en déroute, Florine, elle, restait comme pétrifiée. Il n'y avait de vivant en elle que le regard ardent qu'elle gardait fixé sur Ashley Elle put voir ainsi glisser sur son visage tous les reflets des tortures de son âme. Puis, peu à peu. elle vit cet hommp énergique se ressaisir, lutter contre le désespoir qui était venu le submerger. Le jeu de ses doigts an-*

tour du coupe-papier se fit plus ferma» son corps se redressa, mais avant de S'éloigner de Florine, il posa sur elle une expression de reproche si na- vrante, que la jeune fille sentit son cœur se briser et qu'un flot de larme» brûlantes vint envahir ses yeux.

Dès le départ d'Ashley, la petite. Chantai eut comme une brusque de- tente des nerfs. Arc-boutant son corps menu tout au fond d'un large fauteuil^ elle se mit à pleurer silencieusement, tandis qu'elle sentait planer sur elle une immense détresse.

Florine. cependant, ne venaltxlï» pas d'accomplir son devoir, tout son devoir? En refusant Ashley. n'avaitelle pas obéi strictement à son père' Mais combien, à présent ton coeur était douloureux, et comme soudain la vie perdait toute saveur

Ah pourquoi fallait-il que, deux années plus tôt, Albert Chantai, convaincu de la traltrise de lady Ash)ey, eût conçu l'idée de faire Jurer à Florine, au cas où le fils de cette femme viendrait à l'aimer, de le repousser, sans faiblesse et sans détours. Et «ai, hélas n'était que trop fatalement survenu. Richard aimait Florine, et tout à l'heure, pour prononcer ce non qui lui avait déchiré les lèvres, la petit* Chantai avait puisé tout son courage dans le souvenir même de ce serment. N'était-il pas cependant fort natuiel qu'elle aimât ce jeune homme Ashley était un caractère, et Florine avait toujours adoré la force. Puis. Richard était son premier amour. Personne, avant lui, n'avait fait tressaillir son cœur et elle sentait que, dans l'avenir, aucun sutre ne prendrait dans co cceur la place que lui, Richard, v avait prise.


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