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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1932-10-18

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 18 octobre 1932

Description : 1932/10/18 (Numéro 13130).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6590709

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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CEREKCES. (De l'un de nos envoyés spéciaux). Dès hier. l'Ouest-Ectair a donné le compte rendu de la terrible catastrophe de Cérences. Malheureusement l'heure tardive à laquelle nous sovnmes arrivés sur les lieux du sinistre ne nous a pas permis de développer le récit de cette scène pénible que nous eûmes sous les yeux. Voici donc des détails nouveaux sur cet accident qui devait coûter la vie à huit malheureux voyageurs.

Cérehces, 17 octobre. (D'un de ni-t envoyés spéciaux». De longues heures d'auto sur une route glissante, d»ns le brouillard. Voici enfin le villaje qui grandit dans la brume. Voici la place et l'Hôtel de Ville se détachant à peine sur la grisaille du ciel. ïja maison commune est éclairée une porte est ouverte.» à l'intérieur nous apercevons une croix blanche et des draps blancs.- c'est la chapelle ardt-nte sommairement dressée et qui, tout à l'heure, va recevoir des cercueils. Un peu plus loin, au bas d'une courte descente, un passage à niveau. à gauche un café, il droite, une gare..C'est là.

Rapidement nous nous dirigeons vers le bâtiment de briques brunes où des groupes conversent à voix basses. de nombreux autos sont arrêtés non loin de là. Mais pour passer sur le quai 11 taut parlementer.

La gendarmerie est là, là aussi est le peloton mobile de la garde républicaine. Des employés dé la gare s'affairent

Un moment d'action nous saisit en passant devant la gare, nous remarquons deux gendarmes devant la porte d'une salle peu éclairée. c'est la salle dv dlstrnbutlon des billets. Notre regard va jusqu'au sol. Sur le ciment, de grands draps blancs sont étendus. nuis leur surface n'est pas plane sous ce» linges rougis par place, on devine la présence de ept corps: sept cadavqps exangues_

Je sont les victimes 1

Sur le ballast

an menuaa de bois et d'acier Un contrôleur nous montre le chemin

t C'est là-bas, à quatre cents mètr*F_. »

Nous suivons le quai, puis nous desceudons sur la voie, l'herbe est humide, la terre est froide. La pluie a formé une boue gluante dont on a du mal à détacher ses pas au loin des lanternes vacillantes se promènait, un disque rouge nous regarde usinent.

Une masse sombre, informe, lmmense. se détache peu à peu. Et cet vxka& informe de bois et d'acier est tout ce qui reste des deux wagons télescopés.

A plusieurs dizaines de mètres du liai de l'accident, le ballast est boule.ersé, les traverses sont arrachées, le», boulons tordus, les rails brisés ont levé leurs maigres bras vers le ciel, la terre est travaillée comme si avait eu lieu, à cette place, un titanesque labour

Comment donner une idée de ce qui n'jst qu'un désordre indescriptible,

Une vue générale de la catastrophe. irnow-Clicûé Ouest-Eclair).

Une vue générale de la catastrophe.

un amalgame de pauvres choses mutilées, horribles à voir ?

Sur les côtés de la voie des civières tachées de sang reposent en attendant de nouveaux cadavres. et une forte odeur d'éther remplit l'atmosphère ce sont les troubf ô pharmaceuMc,ues préparées dans les ambulances de fortune.

Tout est >-uvert, démoli, éventré par terre gisent pèle mé'e des montants de wagons, des portière= arrachées. des banquettes maculées, partout des linges brunis et c.es tampons de ouate voisinant avec des vêtements lacérés.

Les bagages sont tombés dans le fossé. les objets les plus hétéroclites

se mêlent dans la boue noire. Une caisse échappée d'un fo.reon s'est ouverte il en Fort des quantités de from?ges odorants.

Les deux locomotives se sont embrassées. Elles sont là, accolées l'une à l'autre par l'avant. Leurs bielles se croisent, leurs pistons s'enlacent, leurs roues se heu.-tent. Par ler tôles disjointes 1.. vapeur fuit en sifflant sinistrement. du foyer tombent des charbons rouges.

Ici un wagon est couché sur le flanc, là un fourgon est entré dans unc voiture de troisième classe. Ils sont entrés l'un dans l'autre comme un jeu de cartes que l'on vient de battre. Les tampons sont brisés, les tôles emboa-

ties, les bois brisés, le; cuirs déchirés. Il ne reste vraiment plus rien de ces wagons qu'un tas de bois et de métal. A la lueur des lampes à acétylène, on cherche dans le ravin épineux. N'y aurait-il pas là des blessés des morts peut-être ?

Déjà les marteaux des ouvriers s'attaquent aux ferrailles. Des ordres brefs sont lancés dans la nuit. Soudain, une angoisse on a retrouvé un cadavre. Mais non, c'est une erreur. Le train doit être maintenant vide de cadavres. Les morts sont tous dans la gare.

Nous revenons vers eux silencieusement, d'un sombre fourgon, on retire des cercueils que l'on ouvre on aligne

les bières de chêne clair, capitonnées de drap blanc.

Fanèbre besogne

Voici peut-être le moment le plus angoissant Des soeurs du Sacré-Coeur immaculées dans leur costume, sont arrivées. Elles ont été précédées du curé et du vicaire de Cérences qui récitent avec émotion les prières des morts Tous se dévouent avec une admirabli grandeur d'âme. Aux premières heures des recherches, le curé était là. il re çut dans ses bras deux cadavres à qui il ferma les yeux.

Il faut maintenant reconnaître tous ces corps mutilés. Les soeurs soulèvent les draps qui les recouvrent c'est un

spectacle terrifiant que celui de cet sept personnes affreusement blessees, défigurées. Tous ces visages blêmis par la mort portent un masque de frayeur suprême une femme à la bouche ou- verte comme si elle allait crier. Un homme n'a plus de tête. Un autre a les jambes broyées.

Et tandis que les gens se découvrent. les cercueils se referment dans le crissement des vis. Ils s'en vont mainte nant vers la chapelle ardente où les pleureront, pendant la nuit, des parents éplorés.

Yann Loranz.

Dans la tempête

Cerekos, 17 octobre. (De l'un de nos envoyés spéciaux). Est-il besoin de dire que la catastrophe qui a c y deuillé la commune de Cérences en cette soirée du 16 octobre a provoqué dans toute la région une émotion considérable. Nous avons dit dès hier la tristesse tragique de cette pet'te localité qui s'apprêtait pourtant à vivre un jour de fête. Ce matin, en effet, s'ouvre il. Gavray, une petite commune située i1 six kilomètres de Cérences la foire de la Saint-Luc. C'est pour toute la région le a great event » de l'année et l'on s'apprêtait, comme tous les ans* à le célébrer dignement.

Las On traitera sans doute des affaires, aujourd-hui. à la foire de la Saint-Luc, mais, assurément, on ne saurait y organiser de réjouissances. La région s'est assoupie, comme étouffée sous un voile de deuil La nature elle-même semble s'être associée à la tristesse du monde. En cette nuit r-.i suit de quelques heures la catastrophe, 1e. éléments dechainés ajoutent au tragique de la situation.

Le vent souffle en rafales brutales et la pluie fouette le visage des audacieux qui se hasardent encore, par obligations professionnelles, dans les rues du bourg où tout le long de cette voie à l'extrémité de laquelle, à quatre cents mètres environ de la gare, s'est produite la rencontre des deux monstres d'acier.

La veillée fanèbre

Dans une petite salle de la mairie* transformée en chapelle ardente, cinq cercueils reposent, cc^ à cote. les corps de deux victimes, M. et Mme Duliau, domiciliés rue Tourville, Coutances, ayant été transportés dans la soirée, à leur domicile. Triste veillée que celle assurée en cette -luit lamentable par les Sœurs de Charité du Petit Hôpital de Cérences qui, dès que fut connue la nouvelle de l'accident, se prodiguèrent, sur les lieux mêmes du tamponnement, aux côtés des blest d'abord, puis des mourants et des morts dont elles fissurèrent, dans la salle de la gare. où b avaient été transportés, l'ensevelissement.

Là-bas, le long du rail tragi .e, tout autour de l'amoncellement des wagons éventrés, des silhouettes s'agitent. Les fonctionnaires du réseau de l'Etat, chargés de la surveillance de la cii^ conscription, faisant fi de la pluie et de l'obscurité, poursuivent leur enquête. Ils sont venus nombreux, de Caen et d'Argentan dès l'annonce de la catastrophe. Maintenant, les auto-

Le déblaiement*

Le çbtt de gare de Çiremt**

(Photo Le Noan.


(Photo Le Noan.

Les débris des wagona.

rit es civiles la tête desquelles nous avions reconnu M. Lachaze, préfet de la Manche, qu'accompagnaient entre autres MM. Escande, son chef de cabinet Hecquard, maire de Cérences Pesant, conseiller général Lemouton, secrétaire de mairie Fouaclie, souspréfet de Coutances, ont abandonné L place.

L'enquête des techniciens

n est trois heures du matin. La voiture du Parquet de Coutances dans laquelle avaient pris place MM. Duhamel, juge d'instruction Chauveau, substitut du Procureur de la République, et Grandin, greffier, vient de virer devant la gare de Cérences pour prendre le chemin du retour. Pendant de longues heures, les magistrats ont interrogé les témoins du drame. Une information est ouverte et l'on murmure déjà que le chef de gare et le mécanicien du train 'amponneur ne sauraient éviter une certaine part de responsabilité dans les causes de l'accident.

Méticuleux et précis, les chefs de service régionaux du réseau relèvent des constatations Intéressantes. Parmi eux. nous notons la présence de MM. Ramé, chef d'arrondissement, service de l'exploitation, en résidence à Caen; M. Péhuet, chef d'arrondissement, service de la vole, à Caen M. Jardin, chef d'arrondissement service de la traction son adjoint, M Senoist, sous-chef d'arrondissement M. Fleutot. inspecteur du contrôle M. Savarlau, inspecteur divisionnaire M. Bourdon, ingénieur du contrôle M. Gosse, inspecteur du contrôle.

Autour de la gare, comme autour des deux convois sinistrés, un service d'ordre discret monte une garde sévère. il est assuré par les gendarmes de Bréhal, sous la direction du chef de brigade Boyer. et par un peloton de douze gardes républicains mobiles qui sont arrivés de Salnt-Lô, sous les ordres de l'adjudant Mallepied.

Lt récit d'un témoin

A l'Hôtel de l'Ouest, où M. et Mme Sémery et leurs enfants passeront la nuit pour abriter tous ceux, journalistes, fonctionnaires, employés de la gare qui attendront le petit jour pour reprendre chacun leurs fonctions, c'est un défilé ininterrompu de gens qui viennent se ravitailler. Au dehors, la pluie fait rage. A travers les baies contre lesquelles vient frapper l'averse, on distingue dans le lointain les feux follets des lampes à acétylène qui courent tout le long de la voie, portées par des mains dévouées qui éclairent les sauveteurs.

Mme Sémery, jeune, fut l'une des premières personnes qui ayant eu connaissance du drame se porta au secours des blessés. Elle nous narre l'affolement provoqué par la nouvelle

1 Nous étions dans la grande salle, nous dit-elle, lorsque nous entendîmes soudain comme une détonation formi- dable. Quelqu'un fit même cette ré flexion-oo

1 Sapristi, c'est une rude mine que celle qui vient de sauter t.

c Mais le bruit perçu n'était pas celui d'une mine. Bientôt, des employés de la gare arrivaient.. En venant chercher du secours, ils nous apprirent l'affreux malheur. Le téléphone de la gare était pris il fallait donc alerter de l'extérieur médecins, brancardiers et sauveteurs. Nous avons mis notre cabine à la disposition des cheminots. C'est de chez nous que partirent les communications pour demander les secours. On nous demandait des draps. Je courus les porter moi-même.-

Quel affreux spectacle. Déjà des blessés arrivaient à la gare. Leurs cr1a de douleur, leur gémissements fendaient le cœur. De l'Hospice, les soeurs étaient accourues et, de toutes les communes environnantes des médecins arrlvalcnt en auto. Le docteur de Cérences. M. Lemonnier et son confrère de Bréhal, le docteur Racqullly, furent les premiers sur les lieux et se prodiguèrent auprès des blessés.

c Les ouvriers de la distillerie de Cérences s'étaient portés sur les lieux. Ils furent admirables de courage et de dévouement. Ils étaient venus avec des lampes à acétylène et c'est grâce à eux que les sauveteurs purent immédiatement entreprendre de dégager les victimes-. Il

Du reste, toute la population de Céreaces se retrouva bientôt sur les lieux de l'accident, toute prête à aider aux opérations de sauvetage.

Un chef dt train

qui l'a échappé belle

Mais revenons à la catastrophe elle-

même à une table voisine de la mienne, deux hommes, deux employés de l'Etat, mangent sans mot dire, le front penché, les yeux tristes. Sans doute ont-ils encore dans les yeux la vision de l'épouvantable charnier qu'ils viennent de quitter. Je m'approche € Etiez-vous donc en gare de Cérences lorsque s'est produit l'accident 1 Le plus âgé des deux hommes a relevé la tête. 1l me dévisage»« Si j'étais en gare de Cérencee 1 Ah oui- c'est moi qui suis le chef de train du convoi tamponné.

Vous étiez à bord du train de marchandises ? Quelle terrible secousse vous avez dû ressentir 1

Non, je n'ai rien ressenti pour cette raison que j'étais à quai. J'étais descendu pour surveiller la manœuvre. Heureusement pour moi. Si j'avais été dans sa vigie, j'aurai été tué. Mon wagon, vous l'avez vu, a été littéralement broyé.

Mais vous avez assisté à l'effroyable colliaion t

Je n'ai eu le temps de rien voir. Le chef de gare, M. Renouf, venait de commander la manœuvre de refoulement du train de marchandises, en pensant sans doute à l'arrivée prochaine du train de voyageurs, le 3426, dont l'horaire indique le passage en gare de Cérences à 17 h. 47. Le lourd convoi, mon train était extrêmement chargé car 11 était formé d'une série de wagons destinés la foire de Gavray et comprenait en outre plusieurs wagons de pommes, venait de reculer de vingt mètres, lorsque, débouchant d'une courbe assez prononcée, le 3426 surgit en face de lui.

Les deux convois, à cet instant, n'étaient plus à cinquante mètres 'un de l'autre. Le choc était inévitable.On entendit le grincement des freins, le sifflement de la vapeur, brutalement renversée. Et puis, dans un bruit formidable de ferraille qui éclate et de bols qui se brise, la locomotive du train de voyageurs vint s'écraser contre la locomotive du train de marchandises.

Le tamponnement

c Ce fut terrible Les trois premières voitures du train de voyageurs furent littéralement broyéea. La première s'était écrasée sous le tender Il n'en restait plus que la plateforme. Les deux suivantes n'avaient plus de cotés.- On eut dit qu'elles s'étaient trouvées prises entre les dents de quelque étau titanesque.

c Le premier wagon du train de marchandises, celui où se trouvait ma vigie, avait subi un sort semblable. Complètement renversé en travers de la voie, il s'était couché sur le côté < Les six wagons suivants avaient également beaucoup souffert. Mais, nous n'arrêtions pas notre pensée aux dégâts matériels. Des débils du train de voyageurs, des cris, des hurlements, des plaintes qui déjà, insensiblement, se transformaient en ràles, s'élevaient soudain. Ahl Monsieur, j'ai 27 ans de réseau, sans jamais avoir vu d? catastrophe pareille j'ai assisté à bien des accidents j'ai vu bien des malheurs; je n'avais, de ma vie, jamais assisté à une scène aussi tragique.

Visiona d'horreur

c C'est un souvenir qui me hante et me poursuit. Jamais, je ne pourrai chasser de ma mémoire cette atroce vision. Sous les débris des wagons, des hommes, des femmes, des enfants le 3426 ramenait de nombreux élèves du collège de Coutances se (ébattaient, les uns indemncs, les autres blessés. Et dans l'obscurité, les hurlements de ces pauvres gens ajoutaient au tragique '.la situation. De la gare et de la Uillerle on était accouru avec des tempes à acétylène. On put alors juger de toute l'horreur de cette scène. Ensevelies sous les wagons, une vingtaine de personnes appelaient à l'aide. On s'empressa près des bleasés. On en retira une vingtaine, dont neuf assez sérieusement touchés. Quel épouvantable travail J'ai vu un homme, la jambe droite et la poitrine serrées sous un essieu, qui appelait, qui suppliait qu'on le dégageât. La masse d'acier qui l'écrasa) était trop lourde pour c,ue l'on songe à 1a soulever uns le secours d'un matériel spécial. Et pourtant, cet hommee, on ne cuvait l'abandonner ainsi. Attendre l'arrivée d'une 6rue. c'était l'exposer à périr étouffé. Alors, une équipe de sauveteurs s'attacha à faire glisser la pesante masse d'acier. A chaque effort des sauveteurs, l'homme dont la chair était ainsi broyée, poussait des hurlements de douleur, Enfin.

on le dégagea, il s'évanouit. A c0t6, une jeune femme atrocement blessée à la tête, le visage ensanglanté, suppliait qu'on l'achève.- Elle mourut du reste quelques minutes avant d'avoir été complètement dégagée. »

M. Rohard, le chef de train, hoche trisgement la tête. Son compagnon, un chcmlnot du dépôt de Lison, comme lui, M. Oauvaln, reprend le récit Il était bord du train de marchandises lorsque la rencontre se rroduisit.

Quel choc J'étais debout dans mon wagon. Je fus projeté contre les cloisons. Voyez, j'en ai un genou abimé et mon pantalon a été déchiré. Qu Ue affreuse chose 1 »

Les morts

Le jour se lève maintenant.- et avec les premières heures de l'aurore, le ciel se dégage des lourdes nuées qui l'assombrissaient depuis la veille. C'est pour les sauveteurs le moment attendu pour continuer leur tâche avec plus de facilité. Une cloche qui teinte c'est l'Angélus. Puis un glas.Ainsi que l'Ouest-Eclair l'a dit dès hier, sept cadavres avaient été retirés des débris des wagons broyés cinq hommes et deux femmes. M. Duliau, demeurant rue Tourville, à Coutances M. Louis Dallix, professeur à l'Ecole Pratique de Cherbourg M. Jean-Baptiste Delorme, retraité des Douanes, domicilié à Tourlaville M. I Léon Iemareschal, employé de chemins de fer à Argentan M. Jean Dufour, cultivateur à Parigné (Mayenne) Mme Duliau, de Coutances et une jeune femme que l'on n'avait pas définitivement identifiée, mais que l'on croyait être le fait allait se trouver vérifié plus tard Mme 01bault, de Glénac (Morbihan), la Jeu- ne épouse d'un soldat du 8* R. L qui rentrait de permission et qui, griève- ment blessé lui-même, avait été transporté à l'hôpital de Coutances. où il devait mourir quelques heures après son arrivée.

L'état des bleui»

Une vingtaine de blessés, moins gravement atteints, reçurent sur place, dans une salle de la gare, transformée en infirmerie, les soins que nécessitait leur état. Noua l'avons signalé aussi la population de Cérences et particulièrement les employés de la gare les employés de la distillerie du Craonnais, obéissant aux ordres et aux conseils de M. Jansen, ingénieur-chimiste les sœurs de l'hospice de Cérences, le clergé et tous les médecins de la région qui s'étaient empressés d'accourir notamment le docteur Lemonnyer. de Cérences et le docteur Racqullly, de Bréhal, firent preuve d'un dévouement admirable.

Le docteur Racqûflly que bous rencontrons encore sur les lieux, nous dit dans quel lamentable état ne trouvaient les corps dés malheureuses victimes qui toutes avaient pris place dans la première voiture de 39 classe. Il nous cite tout particulièrement le cas de ce cultivateur de Parigné( Mayenne) qui fut complètement écrasé entre les deux banquettes.

Le docteur Racqullly et le docteur Lemonnyer ont rendu visite aux blessés et ils peuvent nous donner sur leur état des nouvelles rassurantes Le déblaiement de la voit

Avec le Jour, le travail de déblaiement de la voie se poursuit activement. Le wagon-grue de 50 tonnes de la gare de Rennes est arrivé dans la nuit. Le wagon-grue de Mantes, d'une force de 75 tonnes, est arrivé aussi. Et des équipes d'ouvriers sont venues de partout. Avec une activité fiévreuse, on a commencé par explorer les wagons pour s'assurer qu'aucune nouvelle victime ne s'y trouvait plus. On a visité aussi le ravin, planté de ronces touffues qui longent la voie et dans lequel avait été projetés des débris de wagons.

Tout le long de la vole qui a été arrachée sur une trentaine de mètres, on découvre des marchandises qui ont été projetées hors des wagons éventrés. Des centaines de tonnes de pommes gisent, écrasées, dans les fossés, et dans un coin, des boites de fromages jonchent le sol par douzaine. Sur les parois des voitures broyées, des traces de sang des lambeaux de vétements. Il n'est que de regarder cette scène pour se faire une idée exacte de la violence du choc. Les deux locomotives, deux très fortes machines du dépôt de Lison, sont encore face à face, littéralement embouties l'une dans l'autre.

L'enquête

Magistrats et fonctionnaires des chemins de fer, poursuivent l'enquête. Aux autorites régionales et au Parquet de Coutaucus. représenté par MM. Duhamel, juge d'instruction Chauveau. substitut, et Grandtn, greffier, se sont joints MM. Outrez, lngénieur en chef de l'exploitation Baticle, directeur du contrôle technique au Ministère des Travaux Publics Mayer, ingénieur en chef du contrôle; Surieau, chef de service de l'exploita- tion. arrivés de Paris dès la première heure Helm, ingénieur du service Muller, inspecteur divisionnaire de Rennes.

Dans le bureau du chef de gare, le magistrat instructeur, poursuit son information. Il a repris l'interrogatoire interrompu très tard dans la nuit des deux employés, deux braves serviteurs du réseau, qui pour avoir commis une imprudence, vont être ̃ aujourd'hui tenus pour responsables de l'accident.

La version officielle de raccident Voici maintenant la version de l'accident telle que l'enquéte officielle, menée à la fols par les services techniques des chemins de fer et par le Parquet de Coutances, a permis de l'établir. Le chef de la gare de Cérences, M. Renouf, faisait effectuer une manœuvre a un train de marchandlaes, le 5301. Il était alors 17 h 44. Il ne disposait pas d'un battement suffisant pour terminer la manœuvre avant l'arrivée du train de voyageurs 3428. venant de St-Brieuc et allant à Lison. C'est alors qu'il ordonna le refoulement sur une voie dr. garage du 520L Trop tard

M. Renouf eut donné cet ordre une minute plus tôt que l'accident eut été évité.

L'arrière du 5201 était engagé de vingt mètres sur la voie de garage lorsque le 3426 se présenta, lancé a toute vitesse, dans la courbe de la vole, à cinquante mètres.

Si le mécanicien du 3426 avait scrupuleusement respecté le règlement, il eut dû arriver dans cette courbe à la vitesse réduite de 30 à 35 kilomètres à l'heure. Or, la bande de l'appareil Flamand qui enregistre les vitesses indique que le train était lancé à une vitesse horaire de 83 kilomètres. Même en tenant compte du décalage à observe pour tenir compte du retard qu'apporte l'appareil à enregistrer un coup de frein, il n'est pas douteux et Il le reconnaîtra devant nous que le mécanicien du train de voyageurs, M. Tiphaine, avait lancé son convoi à une vitesse trop grande.

1.650 mètres avant le point de la collision, Tiphaine avait rencontré et «vigile», c'estràdlre vu et repéré, un signal avancé qui lui indiquait que la vole n'était pas libre. Ce signal ne l'obligeait pas à stopper son convoi; c'était un avertissement qui lui enjoi- gnait de surveiller sa vitesse de façon à pouvoir s'arrêter immédiatement si quelque obstacle se trouvait soudain sur son chemin. Le mécanicien devait d'autant plus se conformer à cette prescription que son convoi roulait sur une déclivité assez prononcée 15 millimètres par mètre et que par conséquent la vitesse était d'autant plus difficile à freiner.

Tiphaine eut le tort do ne pas obser.ver cet avertissement. Quand, à la sortie de la courbe, il aperçut devant lui. à cinquante mètres, le train de mar- chandises, il n'avait plus la possibilité de stopper son train. Et l'inévitable se produisit. Quelques minutes plus tard, sept cadavres gisaient, atrocement mutilés, au milieu d'un Informe chaos de ferrailles tordues et de boiseries défoncées.

Ce que dit le mécanicien

da train tamponneur

Nous avons pu joindre le mécanicien Georges Tiphaine dans Jû..salle de la gsrfe où il a été consigné durant la matinée de lundi par le juge d'instruction. Son chauffeur, Auguste Collet, est avec lui et aussi le chauffeur du train de marchandises, Jean-Baptiste Lalné, qui, lui, souffre d'une sérieuse fracture de la mâchoire. Les deux premiers, Georges Tiphaine et Auguste Collet, bien que paraissant moins touchés, ne sont pas Indemne. Le mécanicien se plaint de contusions à la cage thoracique et le chauffeur a été a&iez sérieusement blessé à la hanche droite. Il d'importé après avoir été interrogés par le magistrat instructeur, M. Duhamel, qui s'acquitte de cette tâche avec activité et délicatesse, ils demeurent là, tous trois, prêts à répondre à l'appel des enquêteurs.

Voyons, demandons-nous au mécanicien, un vieux cheminot déjà puisqu'il compte plus de six années comme mécanicien de ligne, comment expliquez-vous l'accident ?

Georges Tiphaine, ses chefs nous le diront, fut toujours bien noté. Cest le premier accident qui lui arrive. A ses belles qualités de travail, Tiphaine en ajoute une autre la franchise. Comment expliquer l'accident ? Vous me posez là une question à laquelle il m'est difficile de répondre. Il y a ici des enquêteurs compétents qui vous l'expliqueront mieux que moL Pourtant, je dois reconnaître que j'ai commis une légère négligence. Quand j'eus « vigile le signal avancé, j'aurais dû commencer à freiner. Je ne l'ai pas fait aussitôt. C'est vrai. je le reconnais. Mais pouvais-je penser un instant, alors que mon train est un convoi régulier qui passe à heure fixe alors que vraisemblablement on avait annoncé à Cérences mon départ de la station précédente, Hudimesntl. pouvais-je prévoir que le chef de gare faisait manœuvrer un train de marchandises sur voie unique que suivait mon convoi.

i Le signal avancé ne m'ordonnait pas l'arrêt complet, je devais ralentir, je l'ai fait j'ai freiné. Sans doute. aurais-je dû freiner davantage J'en conviens. mais encore une fois, je ne pouvais me douter de la présence sur mr vole du 5.201. J'étais maître de mon convoi. Si j'avals pu continuer ma route, je l'aurais stoppé, j'en suis aùr, au point d'arrêt réglementaire. A quelle distance avez-vous aperçu le train de marchandises ? A environ cinquante mètres. Le tamponnement, à ce moment là n'était plus évitable.

Et vous n'avez pas eu l'Idée de sauter hors de votre machine ? Sauter de ma locomotive ) 1 Mais vous' n'y pensez pas. C'eut été une désertion. J'ai tout essayé, le bloquage des freins, le renversement de la vapeur. Il n'y avait rien A faire. « Collet, mon chauffeur, a eu l'heureuse idée, lorsque je lui criais ma certitude de la catastrophe, de fermer la porte de son four. Sans cette précaution nous aurions été certainement brûlés. Voilà, c'est tout ce que je puis vous dire Il.

Vous êtes marié 1

(Photo Le Noan, Avranches.)'

Un wagon de 3' classe

OuL.. et pourvu que non n ait pas été porter la nouvelle à ma femme d'une façon trop brutale. Pensez, elle attend un bébé.

Ce que dit le chef de gare

Il y a quelques quatre ans que M. Renouf est chef de gare à Cérences. Cordial et ponctuel, aimant à rendre service, excellent fonctionnaire en un mot, M. Renouf n'était pas seulement apprécié de ses chefs. Il jouit dans le pays de l'estime générale et tous ceux qui le connaissent sont unanimes le plaindre.

Il a été suspendu de ses fonctions en attendant et la décision du Parquet, et celle de ses chefs hiérarchiques. Maintenant, il passe ses consignes à un collègue.

c C'est la fatallté, dira-t-ÏL_ Evidemment, je ne disposais pas d'un battement important pour faire manœuvrer le train de marchandises. Mais, en toute bonne tol, je croyais avoir le temps d'effectuer cette manœuvre. Tenez, les instruments de bord du train tamponneur nous fixeront peut-être sur ce point. Pourquoi ne pas admettre que le 3426 était quelque peu en avance; il m'eut suffi d'un battement de 30 secondes pour expédier mon train de marchandises sur la vole de garage. Le 3426 serait alors passé normalement. Mais, pourquoi Tiphafne n'a-t-il pas obéi à l'avertissement du signal avancé ? Son convoi arrivant à petite vitesse, la catastrophe était évitée ».

La conclusion de V enquête

Vers la fin de la matinée, M. Duhamel, juge d'instruction, avait terminé ses interrogatoires. En raison des imprudences commises par le chef tamponneur, coupables l'un et l'autre de n'avoir pas scrupuleusement observé les règlements, le magistrat a décidé d'inculper MM. Renouf et Tiphaine d'homicides et blessures par imprudence. En raison de leurs bons états de service, le chef de gare et le mécanicien n'ont pas été placés sous mandat de dépôt. M. Duhamel leur accordant le bénéfice de la liberté provisoire.

La liste officielle des morts Voici la liste officielle des victimes M. et Mme Alfred Duliot, rue Tourville, à Coutancea M. Dalix, professeur à l'Eccle pratique de Cherbourg M. Delorme Jean-Baptiste, retraité des douanes à Tourlaville M. Dufour Jean, marchand de bestiaux à Parigné (Mayenne) M. Le Maréchal Léon. employé de chemin de fer au cadre mobile d'Argentan Mme Léonie Darnet, épouse Fernand Gibault, de Glénac (Morbihan) son mari. grièvement blessé est décédé à l'Hospice de Coutances où il avait été transporté. Une cérémonie officielle aura lieu mardi à 15 heures, en l'église de Cérences.

Les cercueils seront ensuite dirigés vers le lieu de sépulture choisi par les familles.

Le rétablissement du trafic

Des équipes d'ouvriers travaillent activement au déblaiement et à la réparation des voies. Déjà, dans la nuit, les wagons restes sur rails avaient été refoulés dans les deux sens. Seuls étaient restés les wagons enchevêtrés et les locomotives qu'il fallait photographier et examiner pour les constats réguliers. Ces opérations, faites dès la première heure, permirent de laisser la place libre aux équipes de travailleurs. Dés midi, les principaux débris étaient enlevés, une des locomotives dégagée et les poseurs remettaient en place trarverses et rails.

On espère que le trafic sera rétabli mardi matin. En attendant, le transport des voyageurs a été assuré grâce la parfaite organisation d'un service d'autocars de la « Satos ».

M. Margalne. sous-secrétaire d'Etat au Ministère des Travaux Publics, a remplacé M. Daladier au côté de M. Dautry, qui arriva lundi après-midi à Cérences. Après avoir été saluer les blessés, le ministre et le directeur général des Chemins de fer, auxquels s'étaient Jointes de nombreuses personnalité du département et du canton, sont allés s'incliner devant les cercueils des victimes.

Dans la petite commune de Cérences envahie par les acheteurs et les marchands de la foire, l'émotion étreint tous les cœurs. On gardera un mauvais souvenir à Cérences de la Saint1 Luc 1933.

Les blessés

CÉREitCES, 17 octobre. Sept bl?ssé« ont été hospitalités à Coutances. L'un d'eux, M. Gibaud, de Glenac (Morbihan), marchand de machines à coudre, qui se rendait à Littry (Calvados), en compagnie de sa femme qu'il a réclamée à plusieurs reprises avant de mourir, est décédé à 23 heures à l'hôpital de Coutances, des suites de ses nombreuses et graves blessures. Le père de la victime habite Cherbourg.

M. Derouet Jules, facteur des postM aux Pieux, père de 3 enfants, dont la famille habite Mesnildrey, porte une plaie profonde à la jambe droite sans lésion osseuse: Vardon Albert, employé de chemins de fer à Folligny, 2 enfants, souffre d'une commotion cérébrale et de contusions multiples; M. Battais André, marin de l'Etat du Centre d'aviation maritime de Cherbourg, dont la famille habite Fougères est atteint, d'une forte contusion il. la tête, sans lésion apparente; M. Belhomme Henri, employé à l'ar- senal de Cherbourg où demeure M mère, est atteint d'une fracture ouverte compliquée de l'avant-bras gauche M. Deshayes Raoul, réserviste au 7' chasseurs à Evreux. marié, domicilié à Hudimesnil, n'a qu'une contusion du genou sans gravité; M. Lefèvr» Dominique, soldat au 8" régiment d'infanterie dont la femme est domiciliée à Saint-Nicolas près Granville, souffr* de contusions abdominales

Les jours de ces blessés ne paraissent pas en danger.

Ajoutons que le jeune lycéen Raoux a eu la lèvre légèrement fendue. Mlle Mande, du collège de jeunes filles, porte une contusion au genou et M. Marie, peintre à Coutances, a été peu gravement blessée à la tête.

Sont à l'hôpital de Granville. M. Louet Celestin. soldat au 8' régiment d'infanterie, originaire de Saint-Grégoire de Grèhaigne; M. Joubault Gaaton, soldat au 8» régiment d'infanterie. originaire de Fougères: M. Leoorgne Mathurin. marin. originaire d8 Plouer; Mme Benoît, femme d'un préposé d'octroi d'AvTanches.

Ces quatre personnes ne semblant pas grièvement blessées.

Nous avons interrogé M. Jouaul* Gaston, blessé à la tête. Il nous a déclare qu'après le enoc. il avait état projeté par la portière sur le ballast, où on l'avait relevé inanimé.

M. Lecorgne, coincé dans son com» partiment, a été blessé a la jambe. Le service de transbordement a été assure par la Satos de la Compagnie des chemins de fer de la Manche. Le mécanicien du train tamponneur n'a que des blessures très légères, des contusions sans gravité, son chauffeur. Collet Auguste est un peu plus sérieusement blessé mais sans aucune gravité, à la hanche droite: Us appar.tiennent tous deux r dépôt de Lison.

Le mécanicien du train tamponné s'appelle Anquety. il est également du dépôt de Lison et porte quelques contusions. son chauffeur Laine JeanBaptiste est plus sérieusement touché et souffre d'une fracture de la machoire assez sérieuse.

Un service funèbre

Un service funèbre sera célébré aojourd'hui, à 15 heures. à Cérences. Aussitôt après, les corps des victimes pourront être diriges. par les soins du Réseau et des Pompes Funèbres Générales, sur les endroits que désigneront les familles. D'ores et déjà. on sait que le corps de M. Delorme sera. à la demande de ses deux fils, ramené à Cherbourg. M Glraut père va décider avec les parents de la jeune femme de son fils si leurs deux cercueils seront dirigés sur Cherbourg ou vers Glénac. Le père de M. Dallx fera également conn» itre Quel sera le lieu de sépulture de son fils.

A propos de M. et Mme Glbaut. notons que le corps de la malheureuse jeune femme a -fté identifié hier ma'la par son beau-1 re qui a conarme au.sitôt à sa fenune restée a Cherbourg la nouvelle certaine de la mort a* leur belle-fille et de leur tils. N'oublions pas de dire aussi que M. Beauclair, inspecteur chef des gares, a tenu à se rendre personnellement près des familles des victimes pour leur donner tous renseignements et leur apporter aussi toutes ses sympathies.

L'évêque de Coutances prisidttm le service funèbre

Oodtuiccs, 17 octobre. Mgr VéH- que de Coutances. qui pendant la journée est allé salué les morte, visi- ter les blessés et porter sa sympatbto quelques-unes des familles douta» reusement éprouvées, présider» r (Voir la mite en »a«a «| j


La terrible catastrophe de chemin de ter d e Carences iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

NOTRE REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE

Les clichés que nous publions dans cette page donnent une idée de la violence avec laquelle se produisit la collis:on

(Photo-Cliché Ouest-Eclair)

Le fourgon du train de marchandises dans lequel le chef de train Pohard eut pu ne trouver s'il n'avait surveillé du quai la manoeuvre

(Photo-Cl!ché Ouest-Eclair

Cette photographie, qui représente l'un des wagons de voyageurs donne une idée de la violence du télescopage On s'emploie à réparer et à dégager la voie

Une grue de secours vient de soulever et de déposer sur le remblai un wagon télescope

(Photo-Cliché Ouest-Eclair).

En haut: M. Ramé, chef d'arrondbement, et M. Ftentot, inspecteur du contrôle,

En baa M. Duhamel, Jure dinttrucUon, et ton greffier.

(Photo-CUchÈ 0)(M[-f:cta<r).

Un aapeei eatsbaant dea avants enohevêtr<a des deux tocomotiTes.

Photo Lm MoAtt, Avrauchet

Une vue des travaux pendant le <MMtt<t'Btat

Un des watont du train de mMchandises qui & le plus itouNett


célèbre en i église de Cereaces. Doivent y assister M- Fouaehe.soutpretet M. Vallée. président du tribunal M. VteL luge M. Maundrell, maire de Coutances M. Helguard, maire de Cérenees M. Lepesant, conseiller gênerai et le consell municipal de la commune.

A CHERBOURG

CtOMocM. 17 octobre. (De notre correrotdat); particulier.) Le< blessés de la région cherbaurgeoise sont MM. Belhomme. ouvrier de l'Arsenal, résidant chez sa mere, rue de la Polie. n est assez sérieusement blesse & une main et au bras il a reçu, à l'hôpital de Coutances ou il est soigné. la visite de sa famille partie de Cherbourg des ''annonce de l'accident.

M. André Batte, originaire de Fougeres. où il était aile voir sa femme. Il est matelot au centre d'aviation maritime de Cherbourg. M. Baté porte des contusions a ia tête. mais son état n'inspire pas d'inquiétude.

Enfin. M. Guerrouais. facteur des postes à Les Pieux. qui a été blessé a une jambe. M. Guerrouais est depuis peu facteur aux Pieux il est âge de 35 ans environ, marié et père de trois enfants. Il revenait de voir sa famille qui est restée à Mesnildrey 'Manche) quand l'accident s'est produit.

Le récit de l'un des rMcap Comme L'OMt-EctOtr n'a pas man- qué de le dire. il n'a pas été possible d'établir une liste complète des blés- sés plusieurs d'entre eux, légèrement atteints d'ailleurs, ne .jugèrent pas utile de se faire inscrire. Au nombre de ces blessés légers figure M. Marcel Oursin, un jeune Granvillais qui vienait de passer son dimanche avec sa mère et qui. employé à l'arsenal de Cherbourg, doit partir prochainement pour Brest où il va suivre les cours de maistrance. Nous avons eu la bonne fortune de rencontrer M- Oursin au moment où il venait de rentrer a Cherbourg lundi matin, pour reprendre son travail et où il déclarait à la gare d'arrivée non seulement les ecchymoses qu'il portait à la tête et aux jambes. mais aussi le déplorable états dans lequel ont été mis les habits qu'il portait et ceux qui se trouvaient dans une valise fort endommagée. < Je me tenais, nous a-t-il dit, bien tranquillement dans mon compartt- ment. en compagnie de nombreux voyageurs et en particulier des jeunes et infortunes M. et Mme Fernand Gibaut. quand subitement j'ai entendu un choc effroyable et je me suis senti glisser avec violence sous le wagon, au milieu de décombres de toutes sortes. Pendant quelques secondes, je n'ai pas compris ce qui se s'arrêtait et si essayé de voir un peu où je me trouvais. Par bonheur. j'ai aperçu à peu de distance un petit espace libre par où j'ai pu m'échapper. J'ai tant bien que mal tiré ma jambe que retenaient des objets divers et j'ai pu enfin arriver à l'air libre. Là. je vous l'avoue, j'ai perdu, sinon connaissance. du moins ta notion exacte des choses. Des témoins m'ont amené à la gare et j'ai pu me ressaisir. < Des causes de l'accident, je ne puis rien dire. Il faisait nuit et je n'ai rien vu. Je sais seulement que j'ai eu une chance merveilleuse, car tous ceux qui se trouvaient avec mot ont été ou tués, ou blessés sérieuse- ment. Je sais aussi que les secours ont It été parfaitement organisés, surtout par les nombreux soldats permission- naires du 8* R. rentrant soit a Saint-Lô. soit & Cherbourg, et que Je regrette de ne pas connaitre, car Ils mériteraient de voir leurs noms cités et d'être récompensés. »

A VILLEDIEU-LES-POELES

La nouvelle de la catastrophe de chemin de fer de Cérences aussitôt connue dans notre ville a cause une vive émotion et l'inquiétude de plusieurs familles aurait été soumise à une rude épreuve, si un des voya. geurs. le Jeupe Vimont, qui regagnait avec deux de ses camarades du lycée de Coutances par le train tamponneur n'avait agi avec une remarquable présence d'esprit Quelques instants après l'accident, le jeune homme télégra- phiatt â son père. minotier, rue du Bourg-l'Abesse, pour le rassurer sur son sort et sur celui de ses camarades leur wagon était sorti & peu près indemne de l'accident et tous les trois étalent sains et saufs. Or. chose assez curieuse, dans les compartiments occupes par les lycéens se trouvait un marin déjà rescapé du Prométhée Celui-ci achevait de leur raconter les dangers qu'il avait courus. quand se produisit la terrible catastrophe d'o'' il devait encore une fois sortir vivant.

A GRANVILLE

GttAKviLLE. 17 octobre (De notre correspondant). Depuis le grave accident de la gare de Montviron. survenu il y a déjà quelques années et où Il y eut deux morts et des blessés, notre région n'avait pas encore été le théâtre de catastrophes aussi terribles que celle de Cérenees. C'est dire l'émotion qu'elle suscita un peu partout. surtout lundi matin quand l'OuestEclair en publia les détails dans ses colonnes

A Granville. la triste nouvelle fut ccanue dés la première heure, car on avait alerte de Cérences le directeur des Pompes Funèbres. le maire et la Cie des Chemins de Fer Normands, j Bientôt on savait. par une communication du maire de Granville. reve- nant de Cérences. que parmi les morts ne se trouvait personne de notre ci- té Cependant bien des Granvillais. dont les enfants se trouvaient dans le ttfn t:=*ente pour se rendre au ly-

été de Coutances, prirent la route de Carences pour s'assurer par eux-mêmes de cette nouvelle.

D'autres GfanviUais. qui se trouvaient déjà dans la petite cite. theâtre de la catastrophe, pour l'organisation d'une soirée musicale en collaboration avec la fanfare de Cerences, décommandèrent aussitôt la soirée et se mirent à la disposition des organif'eurs oou'' t'er aux secours. Ils furent admirables de dévouement. Sur la route conduisant de GranvUtf & Cérencr<. dans les agglomérations et notamment à Brehal. des groupes nombreux commentaient la nouvelle. Partout le silence de la nuit était impressionnant. coupe seulement par le passage rapide des automobiles Lundi matin à Cérences, malgré la foire de Gavray, on sentait partout une immense tristesse

Quatre blesses sont en traitement à l'hôpital de Granville où Us reçoivent les soins les plus empressés En nous rendant pour la seconde fcis à leur che. vêt. nous avons constate avec plaisir ¡ une amelioratior sensible de leur état. Le militaire Louée Célestin est déjà levé; quant à Jouaauit Gaston, il se trouve lui aussi beaucoup mieux. Il en est de même de M. Lecorgae Marthurin. marin du commerce. dont la iambe blessee est en bon état de guenson Mme Benoît institutrice blessée à la tête. porte sur tout corps nombre de contusions et est encore sous le coup 1 d'une forte commotion On espère pouvoir la transporter d'ici quelques jours dana sa famille où elle achèvera de se remettre.

Il semble résulter des )U'*stiont que nous avons posées à quelques blessés, que. sous le choc effroyable des deux locomotives, les portières furent projetées hors de leurs gonds c; c'est ce qui explique le grand nombre de voyageurs tombés sur le ballast

On attend a l'hôpital de Granville un nouveau blesse en traitement dans sa famille à La Haye-Pesnel

Parmi les blessés hospitaUs.'s Coutances se trouve un de nos concitoyens. M. Dominique Lefebvre, soldat au » de ligne, en permission à Granville. qui rEgagnait sa garnison à St-Lô Blesse légèrement au bras. Il se porta avec d'autres militaires au secours des blessés. Tout à coup. il ressentit une violente douleur au ventre. On le transporta à l'hôpital où 11 fut attentivement examiné à la radioscopie. Nous le félicitons pour son dévouement et lui adressons nos vœux c.e prompt rétablissement.

Comme dimanche soir les auto-cars de la Compagnie des '"hemins de Fer Normands ont assuré toute la journée de lundi le transbordement des voyageurs et des colis. C'est le service des Pompes 'Funèbres de Granville qui a procédé à la mise en bière des malheureuses victimes de cette terrible catastrophe. M. Margaine. sous-secrétaire d'Etat a été rappelé d'urgence à Paris; M. Gaudard, sous-préfet d'Avranches. est venu & 6 heures à l'hôpital de Granv'Ue saluer les blessés au nom du ministre des Travaux Publics, comme le Bt & Coutances M. Dautry directeur des Chemins de Fer de l'Etat PARIS. 17 octobre. Dès qu'il a eu connaissance du grave accident de chemin de fer survenu hier soir prés de la gare de Cérences. M Edouard Daladier, ministre des Travaux pu- Nies. a chargé M Baticle. directeur du contrôle de l'exploitation techninue du matériel et de la traction, et M. j Mayer. ingénieur en chef du Contrôle. d'aller procéder sur place à une en- quête sur les causes de l'accident et les resDonsabilités encourues. j ) Dans l'impossibilité où il se trouve actuellement de quitter Paris. M. Edouard Daladier a prié M Margaine. sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics. d'aller le représenter sur les lieux de la catastrophe. M Margaine a quitté Paris ce matin, accompagné de M Dautry. directeur général des Chemins de fer de l'Etat, et de M Clapler. directeur du Cabinet du ministre des Travaux publics, que M Daladier a chargé d'aller saluer les victimes et de présenter à leurs familles les condoléances du gouvernement.

LE BANQUET ANNUEL

DE L'AUTOMOBILE-CLUB DE L'OUEST

PARIS, 17 octobre Chaque année 1 Automobile-Club de l'Ouest donne, a Paris, un banquet à l'occasion de la clôture du Salon. En même temps, les dirigeants de ce club distribuent solen. nellement les récompenses de leur Grand Prix de 24 neures. qui se dispute chaque année au mois de juin. sur le circuit de la Sarthe.

Le banquet dau.lourd'hui réunissait, à midi, sous la présidence de M. Gaston Gourdrau. sous-secrétaire a'Etat aux Travaux publics, plus de 500 convives du monde parlementaire et de l'automobile. du corps des Ponts et Chaussées et enfin le.; participants au dernier Grand Prix de 24 heures. Des discours furent prononces par MM. Moreau et Georges Durand. vice- président et secrétaire généra) de l'Automobile-Club de l'Ouest: par le vicomte de 'tohan. président de Auto. mobile-Club de France: par le baron Petiet. président du Comité d'organisa- tion du Salon: par M. Charles Paroux. et enfin par M. Gaston Gourdeau. M GMr6:es Durand remit ensuite à M. Launav. directeur de la voirie au ministère de l'Intérieur. une coupe destinée à commémorer les services ren- dus au réseau routier de l'Ouest de la France. Un prix de 10 000 francs. institué pour récomner.ser et reconnaitre la loyauté soortivc des meilleurs condnc. tours, fut ensuite remis à M. Etoffe! un des plus anciens champions du volant

4r sous UME MHHE ÉTOtLE? A. F., 2 Février 1885

N. P., 18 Mai 1900 j

0. R.10 Novembre 1919 conr'nm encore, trois,dates Plusieurs lecteurs pourront donc, nous l'espérons, gagner 200 francs <af

Nous rappelons que ta personne dont le prénom commence par A., dont te nom commence par F.. et qui est née le 2 février 1885, est invitée à se présenter dans les 48 Heures (saut le dunanchel. aux bureaux de l'Ouest-Eclair. 38, rue du Pre-Botte. a Rennes Il'' étage) de 9 h 30 a midi et de 14 h. a 19 Heures. munie dune pièce d'identité mentionnant sa date de naissance et des entêtes de l'Ouest- Eclair depuis te 19 0ctobre 1932

Il en sera de même pour les deux autres dates de naissance

CHACUNE DE CES PERSONNES TOUCHERA 200 FHAMC8

Le prénom valable est celui qui «t inscrit le premier sur la pièce d'identité. c'est-à-dire le prénom usuel

Pour les femmes mariées, c'eat le nom de jeune fille qui compte. Dans les noms de tam:lle précèdes de <e. la ou d'une particule, c'est le nom principal qui compte. Exemple dans Le Grand. c'est l'inniaet G de Grand qui est t retenir

Si te gagnant naoite en dehors ae Rennes tl est prié de faire parvenir à l'adresse indiquée ci-deesus. Serptce des Cotteouro et dant les 3 jours, sons pli recommandé, les entêtes des exemplaires de t Oueit-Eetc.r PUbliés depuis le 16 octobre 1932 et un extrait de nerissanee délivre sur papier ttore Aux gaKnante dont le lieu de naissance est éloigne ae leur résidence un délai spécial sera accordé.

Naturellement, suivant l'usage, le personnel de l'Ouest-Eclair, ni leur famille ne pourront bénéficier de nos cadeaux-surprtMt.

LA PREMIÈRE GAGNANTE C'est une gentille brunette, que Mlle Marie Demett!, la premières gagnante de notre concours des initiales.

Née le 11 septembre 1907. elle n'a donc que vingt-cinq printemps. Elle montait le grand escalier de L'Ouest-Eclair quand un de nos collaborateurs la rencontra.

Que désirez-vous Mademoiselle? C'eat au sujet du concours des initiales, Monsieur.

Vous voulez dire que vous avez gagné les 200 francs? 7

-Cela même 1

Et notre co<MBor<Mew pWa'ntettreuse gagnante de la :suivre dans soft bureau. Là, elle déclina son Menttte et indiqua sa date de naissance qui corresvondaient exactement aux cM/fres que nous avions publiés M. D., 11 septembre 1907

Voua habitez Rennes, Mademctselle? 7

Oui, Monsieur, mes parente habitent rue Du/tame!.

Et comment avez-vous appris que vous étiez l'heureuse &ene/tc<a<te ae notre concours ? 7

En revenant d'une promenade ntuec mon fiancé.

Vous allez donc vous marier btentôt ?

--Jeudi prochain, Monsieur.

s Nous prenons régulièrement L'Ouest-Eclair à la maison et c'est n:on frère qui en lisant les initiales et la date de naissance m'a identifiée.

« Songez comme J'étais heureuse quand, à mon retour, il m'apprit l'heureuse nouvelle. »

Et voilà comment L'Ouest-Eclair eut le plaisir de dépoter deux billets de 100 francs dans la corbeille de mariage de MHe Denieul à qui il offre ses meilleurs pcetu:. A. T.

UN FOU PARRICIDE

IL TUE SA MÈRE DANS UN TAXI

C'etaa, dit-il, pour la MMtratft à ceax qui la persécutaient

PAKM, 17 octobre. Vers 10 h. 30. un taxi conduit par le chauffeur Verbitski stoppait à quelques mètres du commissariat de la rue Chardon-La- gache. A peine se fut-il immobilise que deux détonations se firent entendre et que, brutalement poussée hors de la voiture par un homme qui brandissait un revolver, une femme venait rouler sur le trottoir, perdant son sang en abondance.

L'agent Caroff, en faction devant le poste, désarma aussitôt le meurtrier, ) puis. avec l'aide de deux collègues, conduisit celui-ci auprès de M. Morin, commissaire de police. tandis que la victime était dirigée rapidement sur l'hôpital Boucicaut, où elle ne devait pas tarder à expirer des suites de ses Blessures.

Interrogé, le meurtrier a déclaré :e nommer François Tougnet. âgé de 38 ans, né à Chambéry, demeurant fn hôtel. 19. rue du Vert-Bois. Comme le magistrat lui demandait de s'expliquer sur les mobiles de son acte, Tougnet. qui ne semble pas jouir de toute sa raison, a répondu que la femme qu'il venait de tuer était sa propre mère, Mme Bernain, née Tougnet. veuve de guerre, née en 1875 à Sonney (Savoie), cuisinière, 33, rue George-Sand. Tougnet, qui n'a cesse pendant son interrogatoire de tenir des propos incohérents, a ajoute que s'il avait tué sa mère, c'était dans le but de la soustraire à ses ennemis. qui la persécutaient.

Le parricide portait sur lui une lettre qu'il a montrée au commissair et dans laquelle 11 exprimait en termes particulièrement violents son intention de s'attaquer à la personne du préfet de police ou à toute autre autorité, puisque tout le monde voulait son malheur. Tout semble indiquer qUE l'on se trouve en présence d'un drame de la folie.

L'ASSEMBLÉE DE LA S. D. N. A CLOS SA SESSION

GBtEVE, 17 octobre. Après avoir adopté le projet de budget de la S.D.N. dont le total s'élève à 33.429.137 francs or et entendu le discours de clôture de son président, l'assemblée de la S.D.N. a fermé ses portes à 12 h. 30 Avant cette dernière séance, le Conseil de la S.D.N. a confirmé définitivement M. Avenol. comme nouveau secrétaire général de la S.D.N. Cette décision devra être ratifiée par. l'assemblée de la S.D.N. de novembre. UN WAGON DÉRAILLE -Beax tQM VtBnŒ, 17 octobre. Le dernier wagon d'un tram de voyageurs a déraillé en gare d'Innsbruck On signale deux tués, dont une temme.

LES CONTINGENTEMENTS pr« an échec à Rome,

la commission allemande oa négocier aoec la France

BERLm 17 octobre. La politique allemande de contingentements a subi à Rome une défaite complète; la Commission allemande va négocier maintenant avec la Franche, qui est intéressée avant tout au projet allemand de contingentement des importations de fruits et de légumes français. Pour l'année 1931, les exportations françaises de fruits vers l'Allem3gne se sont montées à 8 882.000 marks et celles de légumes frais, à 9.332.000 marks. On pense à Berlin que les négociar tlons avec la France ne se heurteront pas aux mêmes difficultés qu'à La Haye et à Rome.

LES ÉLECTIONS SEMBLES TABLEAU DES GAINS ET DES PERTES (Communtqué par le Ministre de l'Intérieur)

AVAIIT ET APRÈS

LE SCRUTIN en PLUS tOt MOINS

GROUPE SOCIALISTE .v. 2 1 Il 1 GAUCHE DEMOCRATIQUE 48 57 9 UNION DEMOCRAT E- RADICALE 15 13 3 UNION REPUBLICAINE 97 M GAUCHE RÉPUBLICAINE 10 8 2 GROUPE DE LA DROITE. 54 4 1 AUCUN GROUPE < 3 1 TOTAUX 111 111 9 9

REVUE DE LA PRESSE Le Journal (M. Raoul SMntR) Dans l'ensemble. cette consultatlon lu suftrage restreint ne se traduit pas par une modification sensible de la position des partie au Luxembourg. Oatns et pertes compensés, les gauches ne doivent guère marouer qu'une avance de quelques sièges. Après la vague de fond des élections légtslattves. d'aucuns s'attendaient à davanLage.

Le Mattn

Dans t'ensemble. on avait, depuis longtemps, pronostiqué un téger gtissement à gauche, Inévitable avec un :ollège électoral constitué et connu depuis longtemps de)â. Des le premier tour. il apparatssatt que le deplacement ne décasoeratt pas les prévistons les plus modestes.

En vértte, Il ne l'atteignit mente pas. Avant le scrutin, on pronostiquait

généralement que les gauches gagneraient de 10 à 12 sièges. Il n'en tut rien. Les socialistes perdirent flnale- ment un siège. Les radicaux-socialistes n'en gagnèrent que 4 dont te caractère fut certain, et des radicaux dissidents battirent les orthodoxes dans plusieurs départements. Ce tut le triomphe de la concentration contre te cartel.

L'Xf'ettfr

Le Sénat de demain sera donc, exactement comme celui d'tuer. te défenseur de la pshuque de ton sens et de prudence Il est Infiniment probabte que. n'ayant pas réussi à le soumettre à leur Influence. les soctaitstes recom- menceront à en demander la suppres- sion.

Le Petit Journal lE. pFEiFrno Et le gouvernement pourra sans doute compter sur ta très grande ma- lortté des élus d'hter pour t'pnouver dans ses etforts en vue de réaliser l'équilibre budgétaire.

LA CONFÉRENCE A QUATRE L'idée de Locarno

comme lieu de rencontre fait son chemh

On souhaite à Londres que le second Locarno ¡ complète les garanties du premier

LottCREs. 17 octobre. On indique que les négociations se poursuivent par la voie des chancelleries avec le gouvernement allemand. afin d'arriver à une solution sur la question de la réunion de la conférence à quatre. On montre ici peu d'espoir d'y parvenir avant plusieurs jours.

A cet égard, le Manchester GMr<t!an signalait que les conversations de l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin avec les ministres du Reich. bien que les résultats n'en soient pas officiellement connus. permettraient de croire que l'Allemagne était opposée à une réunion à Lausanne, aussi bien qu'a Genève.

Le journal ajoute que certaines personnalités politiques anglaises songent à Locarno comme lieu de rencontre et pensent que ce moyen terme pourrait concilier les vues françaises et allemandes.

Par ailleurs, M. Grandi, ambassadeur d'Italie à Londres, qui a rejoint son poste hier soir. a eu ce matin une entrevue d'une demi-heure avec le premier ministre.

Les « notes du jour »

dn « New: Chronicte »

LompEs, 17 octobre. Dans les a notes du jour » du Meu C/tronfc!e. où les grandes questions internationales sont souvent traitées avec impartialité. il est dit notamment <[ La question vitale dans le problème du désarmement est la bonne foi de l'Allemagne.

a Le Reich veut-il sincèrement le désarmement général, ou veut-il le réarmement allemand? Prépare-t-il méthodiquement l'abrogation complète du traité de Versailles d'abord les clauses relatives aux frontières, enfin les clauses qui l'ont privé de ses colonies ?

« Un gouvernement très dînèrent de celui de Stresemann est aujourd'hui au pouvoir. La situation politique generale en Europe serait immensément améliorée si non Papen. avec l'autortsation du président Hindenburg, affirmait de nouveau la déclaration Stresemann. Cela diminuerait sensiblement les anxiétés de la France devant la perspective d'une guerre, non pas en premier lieu entre l'Allemagne et la France, mais entre l'Allemagne et la Pologne, guerre dans laquelle la France se trouverait entralnee comme garant de ta securite polonaise. <! Les frontières françaises sont défendues maintenant par un imprenable système de fortifications, et, de pli,. la Grande-Bretagne et l'Italie se sont engagées à venir au secours de la France si l'Allemagne l'attaquait.

<! Il est difficile de voir ce que Paris pourrait demander de plus.

Mais. dans t'Est, il n'y a pas de pareilles garanties. L'Allemagne a signe à Locarno des traités de conciliation avec la Pologne mais il n'y a pas de traité pour garantir la securité de la Pologne. Il n'y a que la garantie de l'aide française. »

M. Mac Donald annonce

une prochaine déclaration

LONDRES, 17 octobre. Dans un discours sur la politique générale du Gouvernement prononcé au déjeuner du Comité du parti national travailliste. M. Mac Donald a déclaré -u sujet de la demande allemande d'égalité des armements

« L'Allemagne sait parfaitement que la Grande-Brecagne ne s'oppose pas à sa demande d'être traitée comme une égale a la Conférence du désarmement Elle sait aussi que nous souhaitons vivement la ramener elle et ses voisins à des rapports plus confiants.

« Le Gouvernement, a ajouté M. Mac Donald, continue à travailler dans le but de réunir la Conférence à quatre et 11 compte faire une déclaration à ce sujet d'ici peu.

« Je regrette profondément que l'Allemagne tout en se déclarant prête à assister à une Conférence il quatre. refuse d'aller à Genévre pour des raisons dont il m'est difficile de découvrir ta nature. J'espère que ce n'est pas son dernier mot. Le Gouvernement britannique continue à travailler à son projet et Il espère faire une déclaration sous peu de lours. a La véritable élégance ne veut pas de fauc note dans l'harmonie de la toilette. Elle adopte, d'accord avec la Mode. pour le :port. le voyage. t*'s réunions intimes non pas les lourds parfums exotiques qui seraient déplacés mais la fraîche odeur délicate de la Lavande Yardley. En vente dans toutes les bonnes Maisons 12,50 à 140 francs.

LE CAS DE LA STIGMATISÉE L'autorité religieuse s'émeut BERLUt. 17 octobre. Le cas de ta stigmatisée Thérèse Neumann, qui attire, dans le petit village de Konnentreuth. de nombreux pèlerins admirateurs de la sainte et avides de miracles. préoccupe be'c'fnu )?s autorités religieuses Les évêques de Bavière ont décide d'obliger les onrents de la jeune tflle à soumftre Thétése à l'examen des médecins d'une clinique de Munich H) la famille s'v rffu" tf- Cnn. sel] des évêques considérera la voyante comme une aventurière.

PAUVRE PETITE 1

LE MARTYRE

D'UNE FILLETTE

Sa mère indigne la laissait dormir sur an palier cimenté

MMT<- 17 octobrp Au 4* étage d'un immeuble. M. Masson. emptove comme cantonnier aux chemins de fer de t'Etat. habitait un appartement compose de 5 pièces qu'U Occupait en compagnie de sa femme. Madeleine Masson. et de ses 9 plus jeunes enfants- L'ainé âge de 18 ans. exerçait déjà depuis plusieurs mois. la profession de garçon boucher aux Mureaux. 6 filles et 3 garçons se partageaient avec les parents, les pièces étroites de cet appartement presque sous les toits. Le budget du ménage devait totaliser à peu près 3.000 francs par mois C'eût été presque l'aisance. si Mme Masson n'avait eu l'habitude de s'enivrer a peu près tous les jours..

La vie d'ane ntrognMM

Récemment encore, elle s'était tait livrer un quartaut de vin rouge de 55 titres, qu'elle mit trois jours a liquider. Il y a deux jours, elle avait envoyé la petite Marguerite, le souffre-douleur de la maison. lui chercher successivement chez un marchand de vins. 8 litres de rouge, qu'elle absorba entre son dejeuner et son diner.

Elle réservait a la petite Solange, âgée de 13 ans, toutes les caresses qu'une mère doit partager entre toutes ses filles, mais elle montrait a l'egard de la petite Marguerite, âge de 12 ans une rigueur particulière

A la porte da logis

Elle la rouait de coups a tous propm et, le soir, au lieu de la laisser prendre sa place dans le logement, elle l'expulsait brutalement sur le palier. où maintes fois des voisins, rentrant a une heure du maUn. la trouvèrent enveloppée frileusement dans son capuchon et pesamment endormie au pied d un mur. sur la dure galerie de ciment Des plaintes réitérées devaient ritter.miner l'intervention de la police. nier soir. Mme Masson était arrêtée et incarcérée.

L'affaire de l'aéropostale

PARIS, 17 octobre. M. Br juge d'instruction. r entendu ce matin M Jacques Bouitioux Laffonc. frère de M André Bouittoux-Latïont. qui lui a explique comment ce dernier était ).ntré en relations avec M Jean de Lubcrsac

Le juge a entendu un peu plus tard M. Albert Livet. directeur de l'hebdorradaire le Crt du Jour, auquel Serge Lucco est attache. M. Livet a expli. que comment il avait envoyé Lucco auprès de M. Weilier afin d'obtenir des renseignements sur les affaires d'aviation.

LA CRISE ROUMAINE SMAM. 17 octobre. M. Vaida. premier ministre de Roumanie, a été reçu en audience par le roi cet aprèsmidi. a 16 heures L'entretien a duré 45 minutes.

A sa sortie du château. M. Vaida a déclare a la presse qu'il avait renouvelé au roi la démission du cabinet remise vendredi soir.

Aussitôt après te départ de M. Va.1da. M. Mihaiache. vice-président du parti national paysan, a été introduit auprès du roi.

Surpris en train

de cambrioler,

des malfaiteurs s'enfuient en emportant leur butin

PARIS, 17 octobre. Ce matin, t 8 heures. M. Christian Guénat employé au service de M. Loubeyre. entrepreneur de démolitions, 10, rue Bisson. en venant prendre son service, a surpris deux individus en tram de cambrioler le bureau du directeur. Les malfaiteurs avaient réussi à ouvrir le coffre-fort et s ctaipn: cmparéi) d'une somme de 55000 francs, de 30.000 francs en chèques barres et d'envtron 10000 francs de bijoux Ils se sont enfuis dans la direction de la rue des Couronnes après avoir menacé l'employé de leur revolver et en emportant leur butm

L'un des malfaiteurs parait âgé de 29 ans environ il était vêtu d'un pardessus noir et coiffé d'un chapeau mou Son complice, de haute taille, paraissait âgé d'une quarantaine d'années et portait une serviette de cuir LE SALON DE L'AUTO A LONDRES

LottDREs. 17 octobre Le salon de i Automobile qui v.m de s ouvrir à l'Olympia à Londres est caractérisé par le dèvetopp?ment de la production de la petite voiture. Au point .!e vue mécanioue. m constate la MnéraUMtion des vitesses infèrieurf! silen- cieusps et une certaine avance du changement de vitesse automatique et de la roue libre Les prix ont une tendance à baisser

Les marques ètnnfres. notamment francaisps et américaines sont sjrtout renrésent'*es r'"r des voitures de grand luxe dont e*r*&;nes sont 'un o'ix rtab!ement inférieur à celui des automobitF brinninufs de même classe. EN QUELQUES LIGNES PARIS. L'audience Mtenneue <t la Cour de Cassation s'est déroa« hier après-midi sous la orésidence d M Lescouvé. premier président.


APRES LES ENTRETIENS DE LONDRES

L'ALLEMAGNE RENOUVELLE SON REFUS D'ASSISTER

A LA CONFERENCE

Boum, 17 octobre. Le chargé d'affaires britannique à Berlin, Mo Newton, s est rendu à la fin de la Journée auprès du ministre des Affaints Etrangères du Reich pour lui ren«iveler de la part du Gouvernement aaglais l'invitation de participer à «otf conférenc: de quatre puissantes qu. se réunirait à Genève.

V'après les informations recueillies da.1s les milieux autorisés, le baron vou Neurath a répondu à M. Newton que le Gouvernement allemand s'en tenait à la réponse qu'il avait déjà fa'te au Gouvernement britannique à ce sujet, autrement dit que l'Allemagne ne pourrait se rendre à Genève qut si l'égalité des droits lui était reconnue.

Le mouvement préfectoral M. Larqaet, préfet du Var,

«f nommé préfet du Finistère. PARIS, 17 octobre. Par décret re&du sur la proposition de M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, sout nommes

Directeur de l'administration dépar- tementale et communale au ministère de l'Intérieur, M. Louchet, préfet de l^ine-et-Loire.

Préfet du Rhône, M. Villey-Desme- •e-etz, préfet de Saône-et -Loire.

Préfet de Saône-et-Loire. M Bouet, préfet de Loir-et-Cher.

«•réfet de Loir-et-Cher, M. Larro- qrj:. préfet de Tarn-et-Garonne.

Préfet de Tarn-et-Garonne. M. Ber- tfc^in. sous-préfet de Narbonne.

Préfet de Maine-et-Loire, M Bol- tet.rt, préfet des Vosges.

Vréfet des Vosges. M. Mathieu, préfet des Hautes-Pyrénées.

yréfet des Hautes-Pyrénées, M. Vie, pr.fet de l'Aveyron.

Préfet de l'Aveyron, M Antony, pré- foi des Hautes-Alpes.

Préfet des Hautes-Alpes, M. Cumen- Ce, sous-préfet de Bergerac.

Préfet du Finistère, M. Larquet. pré- fet du Var.

»»réfet du Var. M. Paul Bert, préfet du Lot.

Préfet du Lot, M. Jacquier, eecré- ta.re général de la préfecture de l'Hé- Préfet de Belfort, M. Agard, préfet détaché, directeur du service interdé- 1 partemental des assurances sociales de Seine et de Seine-et-Oise, en rem- pli cément de M. Tomasini et par per- mutation avec luL

LE P/ RLEMENT EST CONVOQUE POUR LE 25 OCTOBRE

Le Journal' Officiel publiera demain matin le décret convoquant les Cham- bres pour le 25 octobre.

L'emprunt français de 1924 à l'AmériqLe, remboursable yfw-YoRx, 17 octobre. La banque Murgan annonce qu'agissant pour le co.npte du Gouvernement français, elln rachètera le lw décembre, les tltras de l'emprunt de 4 millions de dollsts contracté par la France en 1924. Cf)| titres seront rachetés au cours de 105 francs, phu les intérêts échus Une affaire de fraude sur les blés

Paris, 17 octobre. Le ministère de V Agriculture communique la note suivaite

Certaines informations en provenance de Rouen, parues le 18 et le 17 courant, ont indiqué qu'une importante affaire de fraude sur les blés v«iait d'être découverte dans l'Eure. Il s'agit en l'espèce d'infractions qui ont fait déjà l'objet de trois plaintes du ministère de l'Agriculture et de l'aiministration des Douanes en date du 22 octobre 1931, du 27 juillet et du 4 août 1932 La première de ces plaintes a déjà abouti à une condamnation en police correctionnelle, le 28 juillet 1932. de laquelle il a été fait appel a minima. Les autres plaintes sont en cous d'instruction.

EN ESPAGNE

DES BOMBES EXPLOSENT

A^RAGOSSE

Saraoossd, 17 octobre. A l'occasion des fêtes de la vierge du Pllar. qui se te.-minent aujourd'hui, quelques extrémistes ont créé des troubles.

Des bombes ont été placées dans différents endroits de la ville. Deux d'entre elles ont fait explosion dans la rue Di'sengano.

D'autre part. au tours de la nuit dernière, une bombe d'asses grande pt.lssance a fait explosion au pied du palais du Gouvernement civil pendant qt.e les autorités tenaient une réunion. Quelques blocs de pierre ont été an*èU o» « tM«fe de l'édifice.

LE RÉTABUSSEMENT DE LA MONARCHIE est l'une des préoccupations de l'Allemagne actuelle et cette idée fait chaque jour de nouveaux adeptes Devant l'intransigeance de l'ex-Kaiser, qui ne veut la restauration qu'à son profit, on aurait recours à un compromia

en nommant l'ex-Kronprinz régent du Reich

Berus, 17 octobre. Le problème de la restauration de la monarchie est maintenant ouvertement discuté en Allemagne. Il ne fait pas de doute que les partisans d'une restauration font preuve d'une activité intense et qu'ils cherchent de moins en moins à dissimuler lenrs desseins.

Dans toutes les réunions électorales 3u parti national allemand la nécee5ité du retour au régime monarchique ?st ouvertement affirmé et le Casque i'Jjcier, ainsi que les innombrables assc,ciations militaristes et nationalistes lui gravitent autour de lui. ne manquent pas une occasion de faire montre de leur fidélité aux Hohenzollern et aux autres familles royales ou princières allemandes.

Une active propagande

A côté de ces manifestations publilues, une propagande souterraine très énergique, tend à préparer les esprits iux conditions dans lesquelles la reastauration devra se faire. Cette action touche toutes les régions de l'Allemagne et elle est faite assez habilement pour ne pas heurter de front certaines résistances particularistes entre autres celle de la Bavière.

L'ex-kronprinz Impérial Frédéric3uillaume de Hohenzollern. tient dans sa main tous les fils de cette sorte de :onspiration et il est vivement seconlé par sa femme, la princesse Cécilie. iont l'influence dans cette occurrence l'est nullement négligeable.

Des signes non équivoques Les projets monarchistes sont allés issez loin pour qu'un membre du gouvernement allemand, le ministre wurïembermeois de l'Economie, le docteur Maier, ait été amené hier à en parler publiquement.

Le docteur Mater a déclaré que la visite rendue à Munich par le chan:elier von Papen au prince Rupprecht le Bavière et les relations personnelles iu chef du gouvernement du Reich ivec l'ex-kronprinz impérial montrent lue l'idée d'une restauration a fait les plus grands progrès. Le bruit court bailleurs dans les milieux politiques lue lors de son voyage à Munich, le îhancelier aurait nettement laissé entendre aux Bavarois que le Reich ne ferait aucune opposition à un rétablissement du royaume de Bavière, réalisé à un moment opportun. Sans vouloir dramatiser la situation, on est en droit de noter ces faits et de constater qu'une restauration des Hohenzollern considérée comme une utopie, il y a serment quelques mois ne peut plus êti~ a priori écartée du domaine des possibilités politiques. Un obstacle Hindenburg Cette restauration se heurterait cependant à deux obstacles importants. Le premier est l'attitude parfaitement loyale du président du Reich. qui n'a jamais laissé de doute sur le fait qu'il respecterait le serment qu'il a prêté à la constitution républicaine.

Au mois de juin dernier, le prés!dent Hindenburg a expressément fait démentir les bruits qui couraient à l'étranger sur son ralliement éventuel à une restauration plus ou moins détournée Rien ne permet de penser que la position du chef de l'Etat se soit modifiée depuis lors.

Un autre obatacle

l'intransigeance de l'ez-Ka;ser L'autre obstacle est l'attitude de l'exKaiser Guillaume II, que ne veut pas laisser restaurer l'empire si ce n'est pas à son profit, ce qui est de toute évidence impossible.

C'est pour tourner ces deux obstacles que les monarchistes allemands pensent à une restauration faite sous une forme indirecte et à un moment où pour une raison quelconque, le président von Hindenburg ne serait plus à la tête de l'Etat.

Un compromis

L'ex-Kromprlnz ne serait pas proclamé empereur, Guillaume II s'y opposant. Il serait, par une méthode qui reste à préciser, investi des fonctions de régent du Reich et la restauration complète de la famille Hohenzollern n'aurait lieu au'après la mort de Guillaume IL Cette combinaison est approuvée par la Cour de Doorn. L'établissement de le. régence du Reich serait accompagnée, sinon même précédée par la restauration du royaume de Bavière et peut-être du royaume de Saxe.

Le Gouvernement du Reich ne s'associe naturellement pas à la propagande faite sur ces bases. Il déclare même l'ignorer. Sans l'accuser le moins du monde de s'associer à des manœuvres monarchistes, on peut seulement noter que dans ses conceptions constitutionnelles sur l'état autoritaire, il subsistera une brèche ouverte au libre jeu des partis, qualifié par le chancelier de dangereuse expérience, tant que le chef de l'Etat, oui réunira dans sa main des pouvoirs régaliens sera comme c'est le cas maintenant, élu au suffrage universel direct..

C'est d'ailleurs par la nécessité de fermer cette brèche et en cas de vacance de la présidence du Reich, d'empêcher l'élection d'un président indésirable aux milieux conservateurs et nationalistes, que les monarchistes justifient leurs projets actuels.

La nonvelk Constitution serait un premier pas

vers la restauration monarchique Berlih, 17 octobre. ̃– La nouvelle constitution du Reich, que -le Gouvernement prépare en ce moment activement, adjoindrait au président d'Empire un Conseil de la présidence, qui ne serait ni plus ni moins qu'une sorte de conseil de la couronne. Selon un bruit qui court dans les milieux politiques, l'on rattache ce pre- jet aux divers plans élaborés par les monarchistes en vue d'une restauration plus ou moins camouflée. Un meurtre politique

Chemuitz, 17 octobre. Un ouvrier de Chemnitz. membre de l'organisation nationaliste « Le Loup Garou a été trouvé mort dans sa chambre. L'autopsie ayant démontré qu'il avait succombé pour avoir mangé des bonbons empoisonnés, on pense qu'il s'agit d'un meurtre politique. La victime devait, en effet, comparaître, le jour de sa mort, comme témoin à charge dans un procès contre des adversaires politiques.

Pourquoi les valeurs

métallurgiques montent-elles en Allemagne ?

Berlw, 17 octobre. Sous le titre « L'industrie lourde attend des commandes d'armements », le « Montag Mergen » constate que les valeurs des entreprises métallurgiques, qui ne trouvaient plus acheteur il y a six mois encore, sont de nouveau considérées par des banquiers sérieux comme un placement d'avenir.

Une mutinerie

dans une prison américaine NBw-Yowt, 14 octobre. Un certain nombre de prisonniers du pénitencier de 6teigner (Alabama) ont tenté de s'échapper après avoir maltrisé quelques-uns de leurs gardiens. Des renforts intervinrent immédiatement mais les mutins ne se rendirent qu'après avoir essuyé la fusillade de leurs gardiens. Un détenu a été tué et vingt autres blessés. Un seul a réussi à s'échapper.

Une agression dans un train est dévalisé

et jeté ,ut la voie

Valwce, 17 octobre. Profitant de l'allure modérée à le quelle roulait un train de banlieue à un passage à niveau, trois individus sont montés dans le convoi, pistolet en main. Ils se sont rendus dans la cabine du serre-frein et, sous la menace de leurs armes, ont 1 obligé celui-ci à leur donner l'argent qu'il avait sur lui. La somme ne leur paraissant pas suffisante, les bandits I arrachèrent l'envoyé de sa cib'ne et l le jettèrent sur la rôle il 6té grièvement bleu6.

Un immeuble de trois étages s'eff ondre à Nice

Nier, 17 octobre. Ce matin, dans un quartier des plus populeux, un immeuble de trois étages. en réfection, situé à l'angle des rue Smollet et de la République, appartenant à M. J. Ballet. s'est effondré en partie.

Il n'y a pas eu d'accident de personne.

DEUX BATEAUX DE PECHE EN COLLISION

Quatre noyés

LowESTorrr (Suffolk), 17 octobre. Deux bateaux de pêche sont entrés en collision. L'un d'eux, le He–ing Ho. a coulé; quatre hommes d'équipage ont péri; cinq autres ont été recueillis par le Golden Chance.

UNE AUTOMOBILE DANS UNE RIVIÈRE Gin» Miller f Ontario), 17 octobre. Une automobile transportant quatre voyageurs et cinq enfants a dérapé et est tombée dans la rivière Trent. Quatre enfants et un homme ont été nojéâ.

PROTECTIONNISME

ET LIBRE ECHANGE

LE PARLEMENT ANGLAIS EST-IL A LA VEILLE

D'ÊTRE DISSOUS?

Lotorbs, 17 octobre. C'est demain que rentre le Parlement britannique. A la veille de l'ouverture de cette session. on assure dans les milieux travaillistes qu'étant donné les divergences de vues qui existent au sein du cabinet sur les questions douanières et agricoles, ainsi qu'en ce qui concerne le projet de nouvelle constitution pour l'Inde, M. Mac Donald ne pourra rester à la tête d'un gouvernement d'union nationale et que des élections générales auront lieu au printemps prochain ou peut-être même avant

La Belgique réduirait beaucoup ses contingentements

Brtoelles, 17 octobre. Un communiqué officiel publié ce soir par le Gouvernement, à l'isue du Conseil de Cabinet se borne à déclarer que les ministres ont examiné la situation politique et qu'ils en continueront demain l'examen. Il résulte toutefois de déclarations faites par la suite par des chefs catholiques et libéraux que les ministres libéraux auraient obtenu gain de cause, en ce qui concerne la politique des contingentements. En effet, ceux-ci seraient sinon suppri- més radicalement du moins considérablement réduits.

UN WAGON

CHARGÉ DE MUNITIONS EXPLOSE

Six tuis et seize blessés

Rio-de-Jaheiro, 17 octobre. Un wagon-rempli de munitions a fait explosion à Entre Irios (Etat de Rio de Janeiro). Six personnes ont été tuées et seize autres ont été blessées. Intoxiqués par du gaz Ixas. 17 octobre. Alors que M. Assadas et plusieurs de ses parents veillaient M. Assadas père, qui venait de mourir, une conduite de gaz ayant crevé près de l'immeuble habité par la famille Assadas, 62 rue Etienne-Richerand, à Villeurbanne, toute la famille fut victime d'une grave intoxication. Pourquoi

leur plus be le fille ne trouve pas de mari Son haleine en est 1a cause

C'est la plus belle de leurs trois filles et elle a une dot magnifique Ses deux soeurs, plus jeunes, sont déjà mariées; mais elle 1 ne trouve personne pour l'épouser 1 Dès qu'elle croit tenir un fiancé, celui-ci provoque la rupture. Elle ne comprend pas la raison de son malheur. Son haleine en est la seule cause et ses parents, eux qui savent, sont bien coupables de ne pas lui recommander de prendre les soins indispensables.

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Deux avions français s'envoleraient ce matin pour

le record de distance en ligne droite

Marseille, 17 octobre. Si les prévisions météorologiques, jusqu'Ici bonnes, sont toujours favorables, à 5 heures du matin, les équipages de l'AntoinePaillard et du Josevh-Le Brix prendront le départ povir leur tentqtive de record du monde en ligne droite. UN FRUCTUEUX CAMBRIOLAGE Penm. 17 octobre. L'appartement de M. Cahen Nshac, 4. rue M"inb?l, a été cambriolé dimanche entre 14 et 22 heures.

Les malfaiteurs ont dérobé 100.000 francs de bijoux, 20.000 francs en billets de banque et deux manteaux de fourrure représentant une valeur d'environ 60.000 franc*,

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L'ITINÉRAIRE

DU PROCHAIN TOUR DE FRANCE Le 28 juillet aura lien

l'étape La Rochelle-Rennes PARIS, 17 octobre. Le Tour de France 1933, ainsi que nous l'avions annoncé, se disputera à l'envers. Les coureurs, partis de Paris le 4 juillet y reviendront le 30.

Voici l'ordre des 23 étapes constitant le Tour de France 1933, qui commencera par le Nord.

4 juillet: Paris-Lille: 5 juilet LilleCharleville 6 Charleville-Metz; 7 Metz-Belfort: 8 Belfort-Evian; 9 Repos à Evian.

10 juillet Evian Alx-les-Bams 11 Aix-les-Bains-Grenoble; 12 Grenoble-Gap 13 Gap-Digne; 14 DigneNice 15 Renos à Nice.

16 juillet Nice<:annes; 17 CannesMarseille 18 Marseille-Montpellier; 19 Montpellier-Perpignan; 20 Repos à Perpignan.

21 juillet Perpignan-Ax-le-Thermes: 22 Ax-les-Thermes-Luchon: 23 Luchan-Tarbes 24 Tarbes-Pau; 25 Reoos à Pau.

26 juillet Pau-Bordeaux: 27 Bordeaux-La Rochelle: 28 La RochelleRennes 29 Rennes-Caen; 30 CsenParis.

L'arrivée aura lieu au Parc des Princes.

Sept mères berlinoises

abandonnent leurs enfants dans un bureau

de l'Assistance

Berlin. 17 octobre Au bureau de l'Assistance Publique de la mairie d'un arrondissement du centre de Ber- lin, sept mères de famille, accompa- gnees de leurs enfants et d'un cer- tain nomore de voisins, se sont présentées au chef et en implorant et même en menaçant, ont demandé qu'on leur vienne en aide immédiatement. Le chef du bureau de l'Assistance les ayant invitées à faire une demande par la voie normale, il s'ensuivit une scène tumultueuse à laquelle se mélèrent les nombreuses personnes qui attendaient dans les couloirs Quand les agents arrivèrent. ils constaterent que les sept mères de famille avaient disparu, en abandon- nant leurs enfants dans le bureau du chef du service d'Assistance. Ceux-ci. âgés de 1 à 5 ans. ont été conduits provisoirement dans un orphelinat voisin.

| UN TRAIN DÉRAiLLEJN ROUMANIE Vingt-quatre mortg et sept blessés (Bucarest. 17 octobre. Un train mixte partant à 20 heures de Temisoara a déraillé 6 13 sortie de la gare. Un wagon-poste et un wagon de voyageurs ont été détruits. On a retiré des décombres 17 morts et 14 blésses dont 7 ont succombé par la suite. Le nombre des morts est donc actuellement de 94 le déraillement se- rait dû à une erreur d'alwul^'fe: plusieurs nrrestnMons ont été opérées 1 l'enquête continua.

L'automne

et le sang b'Aetioa excitante du changement 4| saison. Maladies de peau. Clous, Furoncles, Maux de Jambes, Ulcères, Varices, Hémorroïdes. Congestions, Rhumatismes, Goutte, Accidents féminins.

Une sorte de révolution intérieure bot».: reverse les êtres vivants. C'est alors l'édo*' sion de couperose, d'acné, d'herpès, d'ec-l céma ou la réapparition subite d'un psoriasis, d'un sycosis ou d'un érythème. Des clous, des furoncles se gorgent d'hu-| meur et se multiplient dans le cou ou dans le dos. Chez les goutteux et chez les rhu> matisants, les jointures craquent et l'accès douloureux se déclenche avec plus d«| violence que jamais. Les congestifs voient leurs veines se gonfler et leurs jambes dévorées par un ulcère récidivant. Le scléreux est inquiet de sa tension artérielle et de son urée sanguine, signes précurseurs d'accidents toujours graves. De nombreux troubles féminins se constatent alors, surtout si la femme approchej du retour d'âge ou s'il est en pleine évolution tumeurs et fibromes se fixent souvent en cette saison. On comprendl donc combien Il est indispensable de' neutraliser cette écume en pratiquard, sans tarder, la cure de t rectification «san- guine par le Dépuratif Richelet, qui, plus fort que le sang, le disciplinera pour le ramener à son véritable rôle vital. Les, lésions cutanées s'effacent dès les premiers, jours de la cure, toute démangeaison disparait et des plaies vieilles de plusieurs années se ferment sans laisser la moindre 1 trace. Au cours d'une crise rhumastismale ou d'une attaq de goutte, la douleur quitte Instantanément les articulations dégagées, et le malade en est délivré pouf, longtemps. Congestifs et scléreux consta- 1 tent le retour d'une circulation normale., 1 Que les victimes du sang calment donc leurs inquiétudes et donnent toute confiance au Jépuratif Richelet. Bu _ta duu tout» les bonne* phai-macten. A déliai HicBBLgT, d. Scdin, 8, rat (te Belfort. B»ynn« Il Le'

La méthode d'un médecin de Paru offerte gratuitement

aux lecteurs atteints de hernie Le docteur Livet-Garigue, de la Faculté de Médecine de Paris, ayant réussi à combattre cette infirmité sans obliger le hernieux à se faire opérer ou à supporter la gène habituelle des bandages, pour que tous les lecteurs atteints de hernie puissent bénéficier de ces avantages. l'exposé de cette Importante découverte sera expédié gratuitement et franco par la poste. discrètement empaqueté, aux personnes qui enverront cette semaine leur nom et leur adresse à l'INSTTTUT ORTHOPEDIQUE DE PARIS Itlivision 51) rue Eugène-Carrière, 7 bis. à Paris, n n'y a rien à payer. Dans votre Intérêt, ne laissez donc pas échapper cette offre, car il s'agit de votre santé et de votre bien-être.

Deux militaires grièvement blessés dans un accident de motocyclette! Ta, 11 octobre. Hier soir, deux militaires du 62e régiment d'artillerie, montés sur une motocyclette, se dirigeaient sur M?knès ou ils étaient caserr.és. lorsqu'à 24 ki!omètr"s de cstt# ville. ils sont entrés en colVsion avec l'automobile d'un colon. Les deux militaires projetés à terre et graverrent blessés. ont été transportés à l'hôpital dans le coma.

LES FAITS DU JOUR] 'Accord Halo-allemand. Rome, Vt' octobre. A la suite des conversations' italo-allemandes sur les devises et les contingentements, conversat?cris oui se sont terminéss samedi, un accord vient d'être conclu entre le Gouvernement de Rame et celui de Berlin sur la question des paiements des échanges commerciaux.

EN QUELQUES LIGNES Bruxelles Lèse? drille militaire française du capitaine Moreil est arrivée à l'aérodrome de Bruxelles-Evère, ce matin à 11 20 Dernières nouvelles sportives BOXE

Pari». 11 octobre. Au Palais 4M Sports, l'Allemand Neusel bat rAnglai» Larry Gains aux points, au dlxlèm» round. Les combat» préliminaires avaient donné les résultats suivants Po'd» lourds iô rounds) Lefranrois bat Salît aux points; Sansa bat Fabre par an*» de l'arbitre au e!r-v'r« round. <"i [10 rouno») Dell 4* bat Knut BâBMt aux pointe.


LA QUINZAINE THEATRALE -:̃LA REPRISE DU « SCANDALE »

L'oeuvre dramatique d'Henry Bataille est sans doute fort bigarrée. Si son nom évoque principalement des drames au goût assez faisandé, animés par une passion furieuse et maladive, vétus d'une poesie contestable et dont le raffinement vieillit de plus en plus (mais n'oublions pas qu'il a débute par un subtil recueil de vers, en authentique poète), il en a écrit d'un ton différent et qui d'ailleurs, ne portent pas moins la marque de leur temps Le Scandale que remonte, très Soigneusement, la Porte Saint-Martin, offre un témoignage de cette diversité, en formant à lui seul une catégorie spéciale et en nous montrant un Bataille que semble avoir tenté, dès 1909, la gloire de M Bernstein. Au surplus, la justice oblige de reconnaitre que ce dramaturge inégal fut un grand dramaturge et on s'en aperçoit, à plusieurs reprises, dans le Scandale; si la pièce a des rides et porte son âge. elle garde de quoi intéresser un nombreux public

On avoue que la matière première en est un fait-divers assez gros et assez aimple. Le flux de passion, mal expliqué, qui livre soudain Charlotte Férioul. jusque-là sage épouse, mère tendre et dévouée, bourgeoise sans personnalité fort accusée, à ce t rasta de ville d'eaux, à cet inquiétant Le- vantin, si clairement annoncé par l'air et le langage dont l'a gratifié M. Sam- son Painsilber que la perspicacité de cette agréable femme semble vraiment au-dessous de la moyenne, cet amour. si l'on ose dire, cette folie d'une semaine balnéaire, s'éteint dès que le bel amoureux dévoile, sans adresse excessive. ses besoins et ses soucis d'argent. Mais, destin ordinaire, la faute. si brève qu'elle soit, laisse des traces. pousse des surgeons vénéneux qui, en la rencontre, ne sont pas seulement

ARQUILL1ERE

d'ordre intérieur, et. punie aussitôt par la honte et le dégoût, elle l'est davantage encore par l'inquiétude perpétuelle d'être décelée. Car Nt Férioul, cet important et honorable parfumeur de Grasse, ne badinera pas là-dessus comme un personnage d'opérette dl suffit ae voir M Arquillière. même au repos, même souriant.), mari d'ailleurs épris de sa femme, r notabilité » jalouse de son honneur et homme politique, ou du moins touché par l'ambition politique, qui n'a pas besoin d'histoires.. Le secret est pourtant découvert Non par la volonté du séducteur besogneux. Artanezzo. qui, débarquant chez M. Férioul. quelques mois plus tard. sous le prétexte d'une affaire à traiter, nous semble d'abord (et Charlotte en meurt d'angoisse) préparer un vulgaire chantage mais VI rend à la femme les lettres qui l'aceuseraient et on le verra, au procès, disposé à se laisser condamner plutôt que de la compromettre en se défendant. Trait dont il faut louer Bataille l'Ame humaine est chose, par bonheur. usez complexe et qui. côte à côte avec la vilenie, peut héberger des sentiments désintéressés, grAce à quoi elle reste capable de relèvement et de pardon voilà qui. fûtrce en un drame de Bataille, rend un son quelque peu évangélique. Le malheur donc vient d'un misérable procès, suite des naïves Imprudences de Charlotte. et amené par l'usage qu'avait fait Artanezzo de sa signature chez un bijoutier qui réclame son dû On a beau prendre mille précautions et le greffier du tribunal, Parizot (c'est M. Armand Bour, qui se montre. A son ordinaire, comédien fort intelligent et des plus savoureux). l'excellent greffier, qui d'ailleurs s'est établi grâce à Férioul, a beau s'entremettre pour que le nom de Charlotte, convoquée à Paris comme témoin, ne soit pas publié, le mari (si peu défiant qu'ait apparu ce grand Industriel) finit par soupçonner quelque chose. Dans une scène d'une extrême violence, où M. Arquillière déploie toute sa maitrise, il oblige Parĩot, balbutiant, terrorisé, à lui conter la vilaine histoire. Aussitôt sa colère lui suggère une dure (et un peu invraisemblable) punition 11 va chasser l'Infidèle devant toute la maison, et en effet il appelle, d'une voix terrible, sa mére, les enfants, les domestiques à ce moment Charlotte parait sur l'escalier intérieur, blême, vacillante, les yeux élargis de désespoir en apercevant ce visage convulsé, Férioul est vaincu par la pitié à la fois et par un brusque regain d'amour. c Je vous ai fait venir, dit-il posément, pour vous apprendre $ tous que mon fils Henri vient de se faire chasser du collège par sa mauvaise conduite. (On consolera plus tard l'innocent gamin, qui hurle avec quelque raison.) Ce coup de théâtre, qui avait frappé en 1909, ne laisse pas de produire encore son effet. Le quatrième acte trouve Férioul légèrement apaisé. Il a réfléchi. En (^fléchissant, il a d'ailleurs évoqué un

I souvenir peu agréable à son orgueil cette petite ouvrière de ses usines, abandonnée par un contremaître, accablée sous le scandale et qu'il a, de rencontre, exagérément « consolée » d'où certaines conséquences. Il ne va pas jusqu'à mettre cette faute, qu'à peine il nomme faute, sur le même plan que celle de sa femme. Mais enfin ses « scrupules P. comme on dit avec indulgence, sont une heureuse indication. En littérature, et malheureusement hors de la littérature, on admet souvent que ce qui est pendable chez une femme est chez l'homme moins que véniel. Cette morale est, au mauvais sens du mot, trop bourgeoise pour ne répugner pas à un esprit bien né. Mû par d'autres raisons que les chrétiennes, Bataille a le mérite au moins d'y avoir quelque peu songé. Donc, Férioul a pris son parti ses adversaires politiques commencent a jaser il enverra promener ses ambitions plutôt que de céder (le préfet. doucement, conseille un divorce) devant sa femme, il feindra d'ignorer Elle arrive, la malheureuse elle vient de Paris, ayant donné un méchant prétexte de son voyage. Le mari commence de jouer son rôle mais cet homme de violence le joue mal et aux yeux d'une femme déchirée d'inquiétude sa voix et son geste ne peuvent manquer de le trahir. Il fr.ut donc parler « en clair Débarrassé de la contrainte, une vague de colère agite encore Férioul. Puis, de nouveau, c'est le demi-apaisement. Or, observation fort belle, tandis qu'il parle longuement laissant entrevoir le pardon ou la lointaine possibilité du pardon. la femme accablée (trois nuits sans sommeil. trois jours de cauchemar) s'est endormie sur le canapé. Faiblesse de la machine humaine.

Avec son fige et ses défauts, toute la première partie est assez faible et. çà et là. maladroite. avec un métier parfois solide et sùr, parfois cachant mal ses trucs, avec son style de qualité médiocre, avec sa pauvreté psychologique (des caractères, la plupart du temps. sans profondeur, sommaires, aux attitudes. plus d'une fois, mal éclairées) la pièce, dans les deux derniers actes surtout, a des scènes puissantes et bien menées, des passa- ges saisissants, et on l'tcoute, du moins, toujours avec intérêt.

A côté de M– Véra Sereine, dont 1 on connaît la sensibilité frémissante, et qui joue avec beaucoup de simpll- cité. M. Arquillière se montre dans le personnage de Férioul proprement ad- mirable. Il est, comme il sied. toute force, mais force nuancée, graduée avec une science impeccable force au renos et dont on devine seulement, sans l'évaluer, le « potentiel dans les pre- miers actes, joués avec la plus belle aisance et une autorité souriante force déchainée ensuite, éclat prodi- gieux. qui nous laisse haletants et qui fait d'Arquillière un grand et authen- tique tragédien au dernier acte. force dIus Intérieure, qui se contient, qui, dif- ficilement, se maîtrise et oui n'en est que plus émouvante. Si l'on se sou- vient de la création, en 1909. on avoue- ra au'il ne le cède en rien au premier titulaire du rôle. Lucien Oultrv. Ne serait-ce que pour applaudir Arquillière, le Scandale mérite d'être vu. Maurice Brillaht.

La prochaine

PAGE LITTÉRAIRE paraîtra le Mardi

1" Novembre

Figures

Sur la tombe du Père LABERTHONNIÊRE

La mort vient d'appeler un homme qui fut un grand philosophe chrétien, un apôtre fervent de Jésus-Christ. A d'innombrables âmes, dont l'affectueuse reconnaissance lui demeure fidèle, le P. Laberthonnière apporta la révélation de « la vraie Lumière, qui illumine tout homme venant en ce monde ». Il excellait à éclairer le fond des êtres et l'infini du mystère il y projetait soudain un long rayon, qui faisait apparaitre la rive éternelle, et déroulait un chemin sur les vagues des ténèbres. Mais la flamme, qu'il élevait dans sa main, était toujours à la fois lumière et chaleur, science et amour, car personne jamais ne fut plus attentif à maintenir l'unité de la personne humaine, en associant dans l'acte de foi le cœur à l'esprit, la volonté à l'intelligence. Ceux qui avaient entendu, aux heures d'inspiration, sa parole tout unie et simple, dépouillée d'éloquence, se répétaient ensuite entre eux la parole du disciple d'Emmaüs c Tandis qu'il nous parlait, nos cœurs n'étalentils pas tout brûlants au-dedans de nous?

Avant de quitter la terre, le P. Laberthonnière eut à surmonter, outre celle de la maladie, la longue épreuve de la retraite. Sa préoccupation constante de lier le problème de la foi au problème concret. pratique, inéluctable de la destinée humaine, l'avait entraîné parfois à bousculer avec quelque rudesse les châteaux de sable que certains constructeurs d'abstractions voulaient lui faire prendre pour des châteaux de l'âme. Quelques points de sa doctrine, interprétés à la rigueur, furent considérés comme suspects. Après la mise à l'index de ses ouvrages, il reçut interdiction de pubHer. « Il vécut alors dans la retraite écrit La Croix du 10 octobre donnant à tous ceux qui l'approchaient l'exemple d'une grande dignité de vie sacerdotale et d'une piété profondément surnaturelle ». Bien que. très sensible de nature, il en ait amèrement souffert, ,ette épreuve n'interrompit pas le labeur du P. Laberthonnière et ne triompha pas de sa sérénité. Elle lm permit.de pratiquer l'obéissance librement soumise, qui renonce sans abliquer, saigne sans défaillir, et consent à s'installer d'avance dans l'éternel. Le monde tel qu'il le concerait il l'a écrit lui-méme n'oftrait « pas de place pour la révolte Il ne prétendait d'ailleurs pas à être in sage, pas davantage un savant J ne revendiquait aucun des honneurs )u des profits que procurent dès ce nonde la sagesse et le savoir il, ne servait pas la vérité pour lui seul; ni ;n quelque façon pour elle-même (pour :ette profonde Joie que l'on ressent à a découvrir et l'étreindre). Il la cherchait pour la donner aux autres. Tout pour lui se ramenait à la loi le charité, principe, moteur et fin de a vie humaine coordonnée à la vie divine. « Le Christ il se plaisait, à e répéter sous toutes les formes ;st renvoyé de l'amour divin, dont Mus sommes tous blessés au cœur s. A ceux qui venaient la lui demanler. il ne proposait pas la foi comme m talisman qui protège de tous les naux, ou comme une cassette fermée i clef qu'il ne s'agit plus que de ne )as égarer au cours du voys ge ter'estre. Il la leur donnait comme le )ain des âmes. qui ressemble au pain les corps en ceci que, même s'il l'on m connatt l'invariable recette, Il n'en aut pas moins que l'homme, chaque our. le pétrisse, à la sueur de son ront et recommence le lendemain. ît les deux nourritures, spirituelle et orporelle, se ressemblent encore en

ce que, quel que soit l'effort qu'elles coûtent et le prix dont on les paye, elles nous sont toujours données. Pour le P. Laberthonnière. la foi comme l'amour est un acte continu, qui exige après l'adhésion originelle, l'effort d'une incessante participation. Ses affinités spirituelles l'attiraient principalement vers saint Paul et saint Augustin. Ils ont été ses guides je dirais ses maîtres, s'il n'avait été le moins e disciple des hommes. Il exprimait souvent une tendre vénération pour Jeanne d'Arc, en qui il voyait moins la guerrière inspirée, que le témoin du Christ, dont la pureté et la simplicité invincibles émoussait tous les artifices. Pascal lui était ami. parce qu'il trouvsit en lui non un docteur qui nous enseigne, mais avec nous. dans le rang, l'un de nous., qu'il ne raisonne jamais dans l'abstrait, qu'on l'aime ou qu'on le hait, qu'on ne peut s'empêcher de le lui laisser voir et que, bon gré mal gré, il faut lui dire oui, ou lui dire non t. Avec Pascal, il faisait peu de cas des c grandeurs de chair n serait impropre de prétendre qu'il les méprisait il en avait pitié. L'autorité humaine lui est toujours apparue de préférence sous l'aspect d'un service rendu à l'obéissance, et l'obéissance comme un devoir de charité envers l'autorité.

« Et moi je suis au milieu de vous comme le serviteur de tous ».

Je laisse, en désordre, remonter de mon cœur ces souvenirs d'entretiens inoubliables. Ils ne prétendent à rien d'autre qu'à ce titre de souvenirs. Mon incompétence m'interdirait, s'il convenait de le faire ici, d'essayer même un aperçu de la pensée du P. Laberthonnière. Je me bornerai à citer quelques extraits d'un chapitre du P. Laberthonnière qui avait valu à l'auteur cette approbation du cardinal Mercier « Le chapitre V est décisif. Nous appartenons au Christ avec lui et comme lui nous ne sauverons le monde que dans le sacrifice. t c Rien n'empêchera jamais que pour bien penser comme pour bien vivre il faille incessamment du courage car pour aller à la vérité et pour y entra!ner les autres, i1 y a toujours une masse à soulever et dont on ne vient à bout de vaincre le poids qu'en consentant d être, en ce monde écrasé par elle.- La vérité est à ce prix mais si elle vaut infiniment, qui donc oserait se plaindre d'avoir à la payer trop cher L'Eglise ne promet pas qu'il suffit d'adhérer à elle et de porter le nom, de catholique pour ^connaître explicitement toute vérité et n'avoir plus rien à faire qu'à triompher. Ce qu'elle promet, c'est que celui qui cherche en elle et par elle trouve. Et quiconque cherche sincèrement est déjà en elle à quelque degré, ou sur le chemin qui y mène Ce qu'elle assure et oe qu'elle garantit, c'est que par elle Dieu est dans l'humanité, mêlant sa vie à notre vie nous mettant au coeur le besoin d'aller à lui, et venant à notre rencontre. Le propre du catholicisme, c'est d'affirmer aussi solidement que possible la solidarité qui nous lie les uns aux autres et qui nous lie à Dieu par le Christ.. Il suppose que nous ne pouvons communier à Dieu que par l'humanité et à l'humanité que par Dieu. Il ne faut donc pas considérer ce que les hommes font du catholicisme, mais ce que le catholicisme demande aux hommes de faire, l'idéal qui, par lui, plane au-dessus d'eux. C'est par là qu'il manifeste ce qu'il est et ce qu'il vaut. Et quand on aura trouvé une doctrine qui attribue à l'homme une origine plus haute, une destinée plus vaste, une /in meilleure que la communion des âmes dans la vérité et dans la charité éternelles de

Dieu, quand on aura inventé d'autres moyens, pour réaliser cette fin, que ceux qui sont Préconisés dans l'Evangile, et une organisation qui en soit mieux à la fois l'ébauche et le symbole, alors seulement on aura le droit de s'en passer.

Puissent ces réflexions aider ceux qui cherchent à l'envisager autrement que du dehors, et à entrevoir ce que son emprise comporte effectivement de liberté intérieure, d'épanouissement d'âme, d'incessante rénovation. Et déjd, à travers toutes les misères humaines de surface, ils y découvriront le courant de la vie infinie où. par le Christ et les saints, circulent la lumière et la bonté méme de Dieu, et dans lequel c'est à chacun d'entrer pour à la Jois y participer, le promouvoir et l'amplifter. Il est vrai que, pour cela, U faut en ce monde user tout ce qu'on est et tout ce qu'on a i1 est vrai qu'on meurt à la tâche. Mais c'est précisément ce qui fait que la vie vaut d'être vécue.

Il est vrai qu'on meurt la tâche. » Devant cette tombe si chère où nous déposions, avec le corps du père Laberthonnière, les plus beaux rêves de notre jeunesse, comme les fleurs qu'il eût le plus aimées, nous n'avons pas pleuré comme ceux qui n'ont pas d'espérance. La mort ne nous emportait rien de ce qui nous était le plus précieux en lui. rien de ce que, de lui, nous avions reçu d'éternel. Nous sentions avec une certitude confiante, que la foi catholique à laquelle il avait consacré et immolé sa vie, conserve à Jamais, pour l'humanité, la promesse et la puissance de tous les renouveaux et qu'on ne construira pas. sans ce divin ciment. la cité de paix et de liberté ordonnée à laquelle l'humanité fiévreusement aspire. Nous sentions aussi, avec douce joie, que l'oeuvre de notre ami commençait, que, purifiée de ses imperfections humaines, ce qu'elle contenait de pure vérité allait rayonner dans les âmes. les inspirer, les fortifier, et que la semence qui s'enfouissait là. sous nos yeux, était encore aussi riche de vie divine qu'au temps où. pour la première fois, la main vivante du Christ la jetait la Terre.

Jean DES Coghets.

BIBLIOGRAPHIE

S Charles Vron., Histoire des matins de jâ Heunty et de l'lie Pltcairn, Pavot, 20 francs (fraaco, 22 francs). En 1787, le gouvernement anglais fal- sait armer un bâtiment spécial pour transporter des plants de l'arbre à paln des Iles de la société aux Indes occlden- tales. Le vaisseau choi3i s'appelait la Bounty Il était commendé par le capi- < taine Blight. Après une pénible traver- sée de dix mois, le Bounty mouillait « dans les eaux de Tahiti. Comme autrefois sur le navire de Wallis. comme plus tard sur les frégates ) de Bougalnvllle, par qui Tahiti fut sur- nommée ln Nouvelle Cythcre. puis sur les navires de Cook. les belles Vnklnés s'installèrent à bord et captivèrent en s les enserrant dans les liens de la vo- r lupté, les matelots. r SI bien que lorsque Blight fit appa- E relller pour le retour le bâtiment de sa l cargaison de plants d'arbres à pain, une c partie de l'équipage se révolta. C'est s cette mutinerie, suivie de l'aventure des 1 mutins dans l'lie Pltcairn que M. Char- e les Vldil reconstitue, en essayant de la ( tirer de l'énigmatique obscurité ou elle est demeurée Jusqu'à présent.

Ce récit, avec l'évocation strictement décente de Tahiti et des mers du Sud est digne du mot de Jules Verne, lns- t crit sur la page de garde c La réalite fournit quelquefois des faits si roma- nesques que l'imagination elle-même ne pourrait rien y ajouter ». A. V

ECHOS ET NOUVELLES

LE PATS OU LE SOLEIL

NE MENT PAS

M. Gaston Poulain a entrepris, dans Comm.dia, de juillet à octobre, une enquête pour demander aux peintres en quelle province de France ils passent leur été.

La Bretag£5. la Normandie, la Vendée semble.*7, avec la Provence, les provinces qui exercent le plus de séduction sur les âmes d'artistes. Il serait fastidieux de citer des noms. Il est bien plus joli de lire la réponse de M. Marcel Parturier Quant à moi, c'est encore l'Ouest de la France qui m'attire. Bretagne et Normandie, les contrées où il pleut le plus, parait-il, les régions grises, picturalement moins abstraites, plus plastiques, où les objets gardent leur couleur propre, et où la couleur se trouve dans l'infinie multiplicité des « nuances y, non dans l'intensité du c ton s.

c Pourquoi. Je vais dans l'Ouest Parce que le soleil n'y ment pas. 3 SANS TAMBOUR, NI TROMPETTE Un éditeur parisien, celui-là même qui a déclaré l'an passé la guerre au roman, a Institué autour de l'un des derniers c récits Il qu'il fait paraître le concours de la meilleure bande Le stock des formules alléchantes n'est pas. en effet, inépuisable, et l'inspiration du public peut, en l'occurrence, être de quelque secours.

Les romanciers eux-mêmes seraient sans doute heureux d'une telle collaboration pour trouver une mine nouvelle de titres. Et cela nous remet en mémoire cette anecdote d'Edouard Ourliac

Consulté par un de ses amis sur le titre qu'il devait donner au prochain roman de sa production, Edouard Ourliac tint avec lui ce dialogue Est-ce que dans ton histoire U y a du tambour 2

Non.

Et de la trompette

Pas davantage

C'est parfait. Alors, appelle-la Sans tambour ni trompette.

L'HELLENISTE SANS DIPLOMES M. Mario Meunier, helléniste et poète, philosophe et platonicien, humaniste réputé en France et à l'étranger, a établi sa carrière d'érudit en marge de l'Université, et ne s'est jamais soucié de faire sanctionner par les habituelles « peaux d'Ane la science qu'il avait acquise

Dois-Je avouer (c'est à M. André Rousseaux que Mario Meunier luimême fit cet aveu) que je ne suis même pas bachelier

Vous n'êtes même pas. t

Si J'ai toujours négligé les examens, il faut ajouter que la fatalité a contribué à m'en écarter J'ai pensé un jour que, malgré tout, il serait plus convenable que je me fisse recevoir au baccalauréat. Je savais déjà assez le grec, d'ailleurs, pour être reçu honorablement, je le crois du moins. Je passai, à Digne, les épreuves écrites de la première partie Puis je tombai malade, de la fièvre typhoïde, ce qui m'empêcha de passer l'oral. C'était un avertissement des dleux je me le suis tenu pour dit. »

LES ORANGES DANé LTN-TOLJO A propos de l'acquisition par le ministère prussien des Cultes, de la bibliothèque du théologien libéral Adolf von Harnack. on a rappelé que parmi les richesses de cette collection figure une inappréciable édition de saint Augustin sur parchemin. L'histoire de la découverte de ce parchemin est très curieuse.

Hamac): se trouvât alors à Messine, flânant dans le marché. Il venait j d'acheter des oranges, quand il fut lntrigué par le papier dau ltQ)M*

avait enveloppé ses fruits. Un rapide examen l'enthousiasma il revtnt sur ses pas, le cœur battant d'émotion et acheta à la marchande tout l'in-folio qu'elle mettait en pièces. Comme il était le premier client, il eut la chance d'avoir le volume complet.

LES LIVRES QUI PARAISSENT ♦ Notre actif sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, M Jean Mistler, sait, comme M. Herriot, cumuler ses fonctions ministérielles et son travail d'écrivain Il fait paraître, chez EmilePaul, un roman qui a pour titre La Maison du Docteur Clifton.

♦ Les éditions de la Revue française annoncent la création d'une collection d'ouvrages d'histoire « Quand la France était jeune », sous la direction de M. Edmond Pilon.

M. André MAuRois donne une nouvelle édition, non plus tirée à part pour quelques privilégiés, mais pour un plus vaste public, d'un curieux pastiche à la manière de Marcel Proust, Le côté de Chelsea.

♦ Le4 éditions Imprlmor à préparent un tirage limité de luxe, réservé aux souscripteurs, du recueil de poèmes de Jean Suberville, Dans la fosse aux lions.

M. Emile Baumamc publie un Botnet morale (Bernard Grasset). L'excellent poète Yves-Gérard Le Dattic nous offre un recueil de poè-. mes L'Aube exaltée (Desclée et Brouwer).

· Le Démon de Sainte-Croix, de Stanlsalas-André Steema», dont les lecteurs de L'Ouest-Eclair ont eu la primeur, parait en volume.

ECHOS EN QUELQUES LIGNES M. A. Charlea-Morice est allé visi ter, en son manoir de Camaret, le poète Salnt-Pol-Boui, fe « TTiiurlfl

que » 11 a rapporté ses Impressions dans Comœdia du 12 octobre.

On a appris avec tristesse la mort, à quatre-vingt-deux ans, de M. Jobbé-Duval. le peintre-décorateur, qui collabora à la restauration du palais de Justice de Rennes et acheva la décoration de la cathédrale, commencée par son père. M. Jobbé-Duval avait également décoré de nombreux châteaux en Bretagne.

Jean Carrère, poète et Journaliste, qui fut longtemps correspondant du Temps à Rome vient de mourir dans son pays natal a Nérac. Il avait publié un recueil de poèmes. Les Buccins d'or, un ouvrage sur Le Pape, qui fut très discuté, et un roman, très dramatique et très curieux, La Fin d'Atlantis.

♦ Au cours d'une des dernières séances consacrées au dictionnaire, l'Académie a admis le mot pelotari. Beau tapage parmi les Basques on dit et on écrit pilotari on joue à la pilota, non à la pelota, ce qui serait espagnol. Sans doute nos immortels peuvent, en manière d'excuse, faire valoir que le quai Malaquais est bien loin de la Rhune. Mais ignorent-Us aussi qu'un dictionnaire basque-français et français-basque est en cours de préparation chez l'éditeur Beauchesne, et que l'auteur, le sympathique P. Lhande, qui habite dans le 7» arrondissement, leur aurait volontiers communiqué ses bonnes feuilles ou donné ses lumières ? · Le romancier Marcel Colin, dont nos lecteurs ont apprécié cette année même Le Mendiant d'amour, paru en feuilleton dans L'Ouest-Eclair, a reçu au concours des poètes de la Côte d'Emeraude une première médaille et un diplôme d'honneur, pour un son- net A ma Bretagne. Ces distinctions lui ont été remises par notre collaborateur et ami Eugène Le Mouël et par le poète Sébastien-Charles Le- conta. ▲. M. i

Les Livres

en vitrine

Pour se procureur les livres analfti ici, on doit l'adresser chez tous la libraires ou d deiaut. as on de3ire la recevoir, par la poste, d la Librairie j l'Ouest-Eclair. 38. rue du Pre-Bottt m un mandat du pnx franco indigna. Aucun envot n'est fait contre rembourse ment.

Les romans marques d'un a»r«ruQue i*) peuvent dire mis entre toutea les maina.

S Oabrlel Dr LA Rochefoucauld, Les ciwnces du capitaine Brown. roman (*I. Editions de France, 15 francs (franco. 16 fr. 50). Bien qu'll fut Ivre. le capitaine Brown parvint cette nuit-là à échouer son cargo sur la côte. Car Il faut dire que le capitaine Brown était vraiment favorisé par la chance

Ainsi, la « Bristol Steam Slup s, la Compagnie à laquelle appartenait la cargo « épinglé ». avait tout ce suite décidé d'accepter avec empressement 1a démission du capitaine Brown, avant même que celui-ci l'eût proposée. Et le lendemain, par chance toujours, le capitaine Brown signait avec les armateurs Jones frères un engagement beaucoup plus brillant, en ce sens que les appointements fixés a moitié prix permettalent d'attribuer une commission a d'obscurs entremetteurs. A vrai dire, le capitaine Brown n'eut pas à se plainure de ces conditions. car avant la moitié de son premier voyage, les frères Jones avalent la délicatesse de résilier Lélégraphlquement son contrat.

Ce fut à ce moment précis que la chance tourna. Le capitaine Brown. quoiqu'il n'eut pas un centime vaillant, se lança dans les affaires, et n'aboutit qu'à une retentissante liquidation dont il retira, Il faut pourtant le dire, une somme très coquette grâce à laquelle Il vit depuis dans l'aisance et la considération.

Sans doute le lecteur se demandera si le capitaine Brown est un esprit supérieur ou un être stupide. Commande-t-11 Il la chance ou est-il commandé par elle ? Ses associés, ses amis, ses subalternes se posent eux-mêmes la question. On peut simplement penser que le capitaine Brown boit du whisky, fume sa pipe et se tait. Et que M Merle, son associé météorique, aurait sur ce dernier point bien fait d'imiter son exemple. le Jour où il déclara que < Chateaubriand était le Zola de son temps s, A. V.

5: François-Marie Braok. O P.. Où ea est le Problème de Jésus ? In-8°. franco,: 25 frs (Librairie de 1 L'Ouest-Eclair Il. Essai de réponse à la double question que le Christ pose, de siecle en siècle c Qui dit-on qu'est le Fils de l'hom-! me ?» c Et vous, qui dites-vous quel je auis » L'enquête porte sur les principaux systèmes mis à l'ordre du jour de la critique depuis le début du siècle. c'est-à-dire, en gros. depuis c L'essence du christianisme de Harnack.

Point de littérature, mais. sur un tim de causerie familière, des exposes clairs, solgneusement Informés, proposés avec un grand souci d'objectivité. Nulle en" tique systématique ou discourtoise On i cherché uniquement à faire la part lu vrai et du faux. & relever les pointe taibles des théories en cause, comme a ;n signaler les vérités partielles. Celiez et mffisent à constituer une démonstrat a t peu près complète de la thèse catiio- tique. On s'est attaché Il le montre» ians une dernière partie, en examinant, l'un point de vue très moderne, la va- eur du témoignage évangélique sur Fésus. et du témoignage de Jésus sur ut-même.

Livre de bonne fol. dont la tenu* scientifique s'allie à une émotion dis- :rète. l'ouvrage s'adresse particulièrenent à ce public, aujourd'hui de plus in plus nombreux, de gens instruite. croyants et Incroyants. prêtres et laf lues, qui, sans se livrer des études pédales, désirent posséder de bonnes umlères sur l'état actuel des problèmes lyant trait aux origines chrétiennes. 3.-E.

s Le Chrtat, encyclopédie populaire des connaissances chrlstoioghtue- gros ln-18 relié, 1.280 pages, 400 illustrations, Bloud et Gay. 60 francs franco. 66 fr.). Un simple examen de la table dea matières de cet ouvrage en fait deviner la richesse. Synthétisée autour de la personnalité du Christ, c'est une véritable somme de l'histoire et de la théologie chrétiennes. Elle n'a paa d'ailleurs un auteur mais. groupéa sous la double direction de l'abbé O. Bardy et de l'abbé A. Tricot, avec le concours de l'abbé Algraln (des Facultés catholiques d'Angers), vingt-cinq auteurs, tous spécialistes et maitres dans les études de leur choix, théologiens. exégètes. historiens, artistes, littérateurs.

De cette collaboration savante est n6 un ouvrage complet, docte, contrôlé, ea tous points remarquable. A. V.

S Coiujnj-Jouvt, Ceux des chars d'assaut, Editions Jules Tallandier. 12 Ir. (franco. 13 fr. 20)

Cent trente tonnes treize métrés de longueur, trois mètres de hauteur, qua- se canons de 77. deux moteurs ds 300 CV. trente postes de mitrailleuses, :rois tourelles à éclipses. trente hommes l'équipage tei était. en 1918. le char illemand Elfrlede. tel que le vit M. Corlleu-Jouve

Car M. Corlleu-Jouve raconte cette ruerre dantesque que fut la guerre des chars d'assaut. Il enferme, avec lui. ls lecteur dans le poste de conduite ds nuelques-uns de ces monstres le bruit du moteur enfle, les casiers à muni- ;Ion trépident dans le vacarme. à peine entend-on refermer le capot. assujettir e loquet et claquer le dernier volet sur a prison d'acier La masse frémissante entre dans la bataille.

M. Corlleu-Jouve a raison Il faut «voir ce vit fut a guerre pour c ceux les chan d'amaut ». A. V.

Ralph Raslztokt, Un forçat en An«- ralle (1825-1844), collection 1 Chose. mea 1. Pion. 15 fr. (franco. 16 fr. 50). Jn curieux tableau des modalités d'apilicatlon du Code pénal en Angleterre. y a moins d'un siècle, et un récit L'sutant plus digne d'Intérêt qu'il est 'unique document possédé aujourd'hui ur l'Australie naissante et ses Dremlera olons.

S H. C. Btwatxh et H. C. Fkkkabt. In- elllltence Service, Fayot. 18 francs, franco, 19 fr. 80).

Souvenir, d'un passionnant lntérM. ur du service secret brttana»- ue dans le domaine naval, non imita lent pendant la grande guerre, Basa) ussl pendant lea annéea arltliittsaaVM


ON QUATRE-MATS DU PORT DE GRANVILLE SOMBRE EN PLEIN ATLANTIQUE

LES 48 HOMMES QUI ETAIENT A BORD PRESQUE TOUS BRETONS SONT SAUVÉS

• Grajtville, 17 octobre. (De notre rédaction* Nous avons annonce dans no« dernières éditions d'hier. que le qu-atre-mâts 1'Essor. dv port de Granville était en perdition par suite d'une voie d'eau par 53° 36 de lat. N. et 28° 41 de long W

Voici dans l'ordre de leur réception. les télégrammes qui nous sont parvenue au cours de la tournée d'hier, au sujet de ce naufrage

De Ouxssaht Le quatre-m&ts goélette Essor de Granville. par 53° 36 N et 28c 41 W, abandonné et incendie Equipage 48 hommes sont d bord du Red Sea. Aucun accident.

DE Lokdres D'après un radioteUgramme du steamer anglais Red-Sea. celui-ci se tient le 16 d 10 h. 45 auprét de rEssor qui esi à moitié rempli d eau et se trcure en danger de couler. DE Londres. Le Red-Sea dit avoir pris a son bord 48 hommes. dont le Ca- pitaine de /'Essor Le Quatre-mdts a été tncendié et le Red-Sea fait route sur Queenstown.

Enfin d'après les renseignements recueillis par notre correspondant de Granville, l'armateur de l'Essor M Chuinard a reçu du Red-Sea, le radio suivant « Essor abandonné, voie d'eau. Equipage sauvé. »

L'Essor était monté par 39 hommes d'équipage dont deux Grcnvillais et 37 Bretons Il avait en plus à son bord neuf hommes du Capitaine-Huet. naufragés au Groenland et que le capitaine Picard de l'Essor avait recueillis Le rôle d'équipage

Picard Alfred-Jean-Marie. Inscrit à Suint-Malo, demeurant à la Vlcontésur-Rance, capitaine Glatre FrancisMarie-Joseph. inscrit à St-Malo, domicilié à Pleurtuit. subrécargue Le Roux Roger-Yves, inscrit à St-Malo, domicilié à Plouër, lieutenant Fourchan Auguste, inscrit à St-Malo, domicilié à Pleurtuit, maître Chateaugiron Pierre-Marie-François .inscrit à St-Malo, domicilié à Plouer, saleur Leley François-Louis-Marie, inscrit à Saint-Brieuc, domicilié à Salnt-Cast <Côt*s-du-Nord). patron de doris; Barbé Charlrs-Marie. inscrit à SaintMalo. domicilié Mlnlhlc-sur-Rance, patron de doris.

JoUvet Loul«-Jean-Baptiste, Inscrit a Saint-Malo. domicilié à Pleurtuit, patron de doris Seguin Emile-Mathurin, inscrit à Saint-Brieuc, domicilié à StCast (Côtes-du-Nord). patron de doris; Josset Joseph-Marie. inscrit à Saint-' Bricue. domicilié à Saint-Cast, patron de doris :*épln Léon-Mwle-Ange, inscrit V -8Rlnt-Malc. domicilié' PlesMn, patron de dorts Le Jeune Pierre-Marie, Inscrit Saint-Malo, domicilié 'a Pleurtuit. patron de doris Rouxel Jo«eph-Marie. Inscrit à St-Malo, domicilié à Plouer, patron de doris Biais

Célestln-Léon-Louis, inscrit à SaintMalo, domicilié à Plouer, avant de doris Poulard Pierre-Marie-FrançoisJulien, inscrit à Saint-Malo, domicilié à Ploubalay, patron de doris.

Chenu Pierre-Marie-Ange-Toussaint, inscrit Saint-Malo. domicilié à Trigavou, patron de doris Hulaud LudovioCharles, inscrit à Saint-Malo, domicilié à Trigavou, patron de doris Robert Constant-Marie, inscrit à Saint-Malo, domicilié à Trigavou, patron de doris Gestin Fernand-Jean, inscrit à SaintBrieuc, domicilié à Matignon (Côtesdu-Nord), patron de doris Gestin Arthur.Ange-Jfcrie-Lucien. inacrit à Saint-Brieuc, domicilié à Matignon (Côtes-du-Nord) patron de doris Le Jeune Yves-Marie, inscrit à Saint-Ma- lo, domicilié à Trigavon, patron de doris Lemoine Emile-Marie-Jean, inscrit à Saint-Malo, domicilié à Ploubalay, patron de doris.

Lebarbier Joseph-Marle-Tves-Louls, inscrit à Saint-Brieuc. domicilié à Ruca (Côtes-du-Nord), patron de doria Delisle Pierre-Joseph-Simon-Mathurin, inscrit à Saint-Brieuc, domicilié à Matignon (C.d.-N.), patron de doris Tessier Marcel-Emile-Jean, inscrit à StMalo, domicilié à Notre-Dame-duGuildo, patron de doris Daniel Joseph-Marie-Auguste, inscrit à SaintBrleuc, domicilié à 3alnt-Potan (Côtesdu-Nord), patron de doris Fréhaut Léopold-Victor-Joseph, inscrit à StBrieuc, domicilié à Salnt-Cast (Côtesdu-Nord), patron de doris Oourmelen Yves-Marie-Joseph, inscrit à SaintBrieuc, domicilié à Saint-Cast (CBteadu-Nord), patron de doris; Hédouin Pierre-Auguste, Inscrit à Fécamp, do- micliié à Yport, patron de doris. Lapert Auguste, inscrit à Fécamp, domicilié à St-Valery-en-Caux, patron de doris Avril Nopoléon-Désiré, ins- jcrit à Cherbourg, domicilié à Bréhal (Manche), patron de doris Thélot ] Henri-Lucien-François, inscrit h Cher- bourg, domicilié à Granville, avant de doris Pépin Augustin-Elie-Francis, j inscrit à Saint-Malo, domicilié à Pleslin, avant de doris Poilvet Alfred- ( Marie-Ange, insarit à Saint-Brieuc, ( domicilié à Pléboulle (Côtes-du-Nord), avant de doris Raulet Françots-Louls, 1 inscrit à St-Malo, domicilié à Plouer, télégraphiste Rochard Francis-Au- < guste-Joseph-Marle, inscrit à Saint- i Brieuc, domicilié à Pléboulle, cuisinier; Richemond Jules Marie Guillaume, inscrit à Saint-Malo, domicilié à Di- t nard. novice Pellan Francla-Jean- j Marie, Uscrit à Saint-Brieuc, domicilié I à Plêhêrel <Oûtes»''û-Nbr<l) novice Suas Jean-Augustin, inscrit à- Saint». Malo, domicilié à Pleurtuit. moussa. < On sait qu'en outre, neuf hommes < du Capitaine-Huet, de rt-Malo, naufragé au Groênland, étaient à bords 1 Tous sont heureusement sauvés.

Conseils du Docteur Trellle, de Lyon Comme tous les ans. Octobre m'apporte de nombreuses lettres de mamans désolées. Quinze jours de classe et les belles couleurs, le bel appétit des vacances n'existent plus. Les enfants s'énervent le jour et dorment mal la nuit. Pour leur conserver les farces prises au grand air. et leur préparer un bon hiver. donnez-leur VERTREIL, mon Vermifuge Antinerveux. Le flacon 10 fr. dars toutes pharmacies Renseignements gratuits. Docteur Treille. Médecin-Spécialiste, 61, Place Guichard, Lyon.

Le Teire au'Il fait Aujourd'hui, 18 octobre Saint Lue Le soieu se levé 6 6 û. 16 et se couche a 16 h. 55.

La lune se lève à 18 h. 16 et se couche à 10 b 39 0

Dernier quartier le 22. a 17 h. 14. Evolution probable de ta situation jusqu'au 17 octobre, d 18 Heure* Le 18 octobre. à 7 neures la hausse d'Ecosse gagnera les Pays Baltes. + 10 millibars en vinst-quatre heurea et s'étendra sur la Pologne. + 7 millibars. Une batsse couvrira les lies Dr" nnlques. ( 12 millibars en Ecorne) i 3 millibars en Angleterre et s'étendra sur lit «'••ar-.re. -2 2 millibars sur le golfe de Gênes. –3 millibars et l'Italie 2 s 3 millibars

Les variations seront positives faibles sur la Bretagne et la péninsule Ibérique La partie méridionale du système nuageux lié Il la baisse cidessus traversera demain toute la France. saut sur le quart sud-est.

Probabilités

pour ta journée du 18 octobre.

Veni Dans le quart sua-est. secteur nord-ouest assez fort irrégulier dans la moitié nord-oueet. modéré ou assez fort aU.eurs. secteur uord-oues' faible on modéré

E:at du ciel. Bud et sud-est, un quart Il demi-couvert avec belles éclalrc:es; a:2urs. trois quarts, entièrement couvert avec pluie* intermittentes suiv.es d'averse*

Temparatu'- Stationna:re. A Parle, tempéra rrre maximum 14.

Il-

(la

Il.37 57 65 8.1 s 208 7.43 9 19.51 à Paimpoi 9 5.39 68 66 Lor:ent » 19 37 b 5i3 5 5.13 48 17.25 ,La de et :t chère parce

DANS LE CALVADOS

Un ouvrier électrocuté

Caeh, 17 octobre. M. Robert Louvet, ouvrier électricien, à l'usine de Caen, qui travaillait à la réparation d'une ligne à haute tension sur la commune de Louvigny, a été électrocuté, quoiqu'il ait pris les précautions d'usage. Il a été impossible de le ramener à la vie.

DANS LA SARTHE

Un cultivateur

fait une chute mortelle

La MANS, 17 octobre. Vendredi, M. Clément Guenay, cultivateur à Arnage, par suite d'un écart du cheval est tombé de la charrette qu'il conduisait et s'est grièvement blessé. Il est décédé dans la journée de dimanche. DANS LES COTES-DU-NORD Une incendiaire aux Atiiies Saint-Brieuc, 17 octobre. La veuve Morin, 28 ans, de Plumaudan, a comparu devant les Assises sous l'inculpation d'incendiaire. Par deux fois elle aurait mis le feu à sa maison d'habitation. La prévenue avoue seulement le second incendie Elle est condamnée à cinq ans de réclusion. DANS LE FINISTÈRE

Découverte d'un noyé

QUIMPERLE, 17 octobre. On vient d" découvrir dans la rivière La Laïta. le cadavre du marin Rouât qui avait disparu à la suite d'un mariage le 4 octobre. On a trouvé sur lui 2.000 fr. On croit à un accident.

DANS LE MORBIHAN

Chute grave d'un ouvrier

Loriext, 17 octobre. (De notre rédaction)

Lundi 17 octobre, vers 10 heures, l'ouvrier appareilleur Puren Joseph, 38 ans, habitant au petit Lanester, étant occupé à la manœuvre du ponton mâture de 15/26, par suite de la rupture d'une amarre a été violemment projeté sur le ponton et s'est fait à la tête et au corps de graves contusions qui ont nécessité son transfert à l'hôpital mariUm»

LA JOURNÉE

14 h. 40. Au Coup de feu & l'aube.

14 h. 45 A VBxeettor Monsieur, Madame et Bibi.

18 h. A Cinéma 20 h. 30. Au Thtitre En Bordée. 20 h. 30. Au PeUais Saint-ueoroes Réunion de la Ligue des Droit, de l'Homme et du Citoyen.

20 n. 46. Au Sélect Coup de feu à l'aube.

20 h. 45. A VSxceUior Mondeur, Madame et Blbl.

Le premier béné6ciaire de notre divertissement Hier matin, un de nos concitoyens se présentait à nos bureaux. « Je suis M. Jean Morfoisse, employé aux Chemins de fer de l'Etat ». nous dit-Il. c Dimanche matin, avant même que votre vendeur ne soit passé chez mot.

UU 11 UC1NOS l'Ouest-Eclatr chaque jour, un voisin venait me trouver c As-tu vu ta photo dans l'ouestEclair ? », me demandait^ Et il me présentait votre journal. Je fis part aussitôt à ma femme de la bonne nou-

veue eç nous

attendîmes ce matin pour venir me faire connaître

M. Morfoisse était tout ému et 11 se prêta complaisamment à notre petite interview.

c Je suis un < vieux s lecteur de l'Ouest-Eclair, bien que j'eusse vu votre photographe opérer, je ne m'attendais pas à être désigné comme bénéficiaire du billet de 100 francs. » Et comme nous lui posons quelques questions, notre sympathique interlocuteur nous répond e Je suis né à Rennes dans la rue de Nantes et J'habite maintenant 112, route de Lonent. Je travaille depuis deux ans à l'atelier des voitures de la- gare; je suis, en effet aux Chemins de fer depuis 12 ans.

Et M. Morfoisse, en souriant, nous dit c II me reste à payer une tournée aux camarades, mais .le le ferai de bon coeur.

Notre visiteur est pèi»-i: vamllle.; Il nous quitte pour caisse et nous le complimentons uné dernière fol» de sa chance¡

Le hasard fait bien les choses, non» nous en félicitons aujourd'hul.

Université de Rennes BACCALAURÉAT Faculté des Lettres

A' NOUVEAU REGIME

Sont admis définitivement

Centre de Rennes. Mlles Chaigne et Hardy

MM Chevallier. Cochet. Dardant, Dauny, Eveno, Feltmann. PourneL Gaudin, Hemery de Goascaradec, Jeuland, Lagultton, Landais. Lavie. Lestang. Louazel, Le Guyader. Marchand André, Ménaud, Merret, Michel Henri, Nepveux, Ollivier, Péron. Pichard. Poirier, Poisson. Poullaouec, Moro, Revel, Valet, Vignard.

Centre d'Anger». MM. Bonnafont, Gougnard, Malbois, Marchand Henri. Centre de Quimper. MM. Derrien et Crenn.

Centre de Brest. MM. Renevot. Moreau Bernard, Morinière. Peaudeau. Poisson. Robin, Tiercelin, Vencent. Centre de Laval. M. Davost PHILOSOPHIE

Sont admis déhmtivement

Premier bureau.- (tous les centres): MM. Lendormy, Le Personnlc, Le Roy Albert, Le Trent. Mallèjac, Marteau, Lappart.

Deuxième bureau. (tous les cen- tres) MM. Malgnan, Marquet, Mlle Latouche, M. Le Beller, Mlle Le Blanc, MM. Le Clech, Le Drevès et Le Glas Mlles Le Dé et Guénec

Troisième bureau. Mlles Hénaff, Jacq, Jullien, Kerfourm, Lacut, Hirbec MM. Le Moign, Houssard. Jestin, Jeuland, Jouannic et JouneL Faculté des Sciences

2e PARTIE. MATHEMATIQUES (Nouveau Régime)

Sont définitivement reçus

Centre de Rennes. MM. Hamon, Kerscaven Le Panse, Le Roux Pierre. Centre de Quimper. Mlle Lt Gall Yvonne: MM. Le Goff Jean, Le Naour. Centre de Saint-Brieuc. MM. Le Métayer. Guillard, Le Rameur. Centre de Vannes. M. Le Pastollec.

Centre de Brest. MM. Boulard, Le Moal, Le Roux Henri.

PREMIERE PARTIE, B

(Nouveau Régime)

(Anciens admissibles)

Centre de Rennes.- M Leroy Henrl. Centre de Brest. MM Raoul Julien, Le Guen René. Kermogant, Jullien.

Centre de Vannes. Mlle Longtn, M. Lygrisse. Mlle Lautran, Mélo. Centre de Saint-Brieuc. MM. Le Pspe Le Gall Ernest, Mlle Le Felher, Centre de Quipiper, Mlle Le Berrey. MM. Le Cossec, Le Golf' Albert. Leroux.

Centré de Nantes. Mlles Leblanc, Mahe Rousseau, M Ménoret.

A la Cour d'Appel de Rennes FILOUTERIE DE TAXI

Louis-Paul Levesque, 38 ans, mécanicien, a été condamné par le Tribunal correctionnel de Nantes, le 4 octobre dernier, à 4 mois de prison, pour filouterie de taxi II a déjà neuf condamnations précédentes, pour abus de confiance, vol, recel, et vols d'autos. Il est en récidive légale et aurait été relégué, le 3 mars dernier, par jugement du Tribunal correctionnel de Lorient, si sa femme n'avait dit qu'elle répondait de lui. Elle réside maintenant à Remungol (Morbihan) Cette relégation a été prononcée à tort, par le Tribunal de Nantes, le législateur n'ayant pas retenu, pour la CI relègue », le délit de filouterie de voiture, prévu par l'article premier de la loi du 31 mai 1926. Cet article eut dû être a pliqué et non l'article 401 du Code pénal. La loi de 1926 ne prévoit d'ailleurs qu'un maximum de trois mois pour le délit de filouterie de voiture. La réforme du jugement de Nantes va donc être prononcée.

Sur le fond, la Cour estime constant que Louis-Paul Levesque a fait marché le 11 septembre dernier, à Nantes, boulevard Jules, avec un chauffeur de taxi, M. Guérin, pour le conduire à Pornic. Un prix de 145 francs était prévu. Levesque se fit arrêter chez son frère, honnête potier ambulant, résidant à Pornic Il avait donc l'intention, plaide Me Loysel de s'adresser à son frère, pour régler l'auto. Mais la belle-soeur de Levesque ne voulut rien savoir.

CI Au surplus, dit-elle, au chauffeur, il savait bien que mon mari n'aurait pas payé. s Le pauvre chauffeur fit encore à Pornic 45 francs de stationnement soit en tout une plantation de 190 francs 1

La Cour édifiée sur le compte de ce lascar, et condamne notre homme, sur les réquisitions de M. l'Avocat Général, au maximum de 3 mois au lieu de quatre.

EN CHOMAGE DEPUIS 1926 Jules-Jean Moëlo, 39 ans, a bien le métier de forgeron, métier royal s'il en fut chez les anciens Celtes, mais dont il ne veut plus rien savoir, depuis 1925. qu'il travailla aux forges de PenhoëtSt-Nazaire, encore qu'il soit briochin. Pensez donc? battre le fer? il vaut mieux battre l'estrade et le pavé de la République est à tout le monde Ainsi raisonnant, va, par les routes, JulesJean, dédaigneux de tout confort, même d'un carnet anthropométrique Libéré de la prison de Lannion le 28 août, Il prenait tranquillement ses vacances. Holyday end, quand on l'arrêta à Mùr-de-Oretagne, le 14 septembre, muni de 0 fr 40 Il aurait, dit-il, entre ces deux dates, bricolé de droite et de gauche, sans se soucier des vingthuit condamnations qui. pour des motifs, semblables toujours, de vagabondage et de défaut de carnet, l'obligent à arrêter parfois son excursion 8 jours, 10 jours, un mols, à Laval, $lois, Angers, Mortagne, La Rochelle, Bressulre, Châteaubriant, Lannion. etc._

Le Tribunal correctionnel l'a condamné le 22 septembre 1932, comme d'habitude, a 2 mois de prison. Pourquoi a-t-il fait appel ? Pour faire dépenser à la République 116 francs de transfer d'ici à Rennes? Il ne sait comment expliquer cela. C'est probablement le chômage, s'excuse-t-il. M» Bernard Chevalier présente la défense d'un homme dont les condamnations ne sont pas graves.

Le Tribunal confirme la condamnation et efface le bénéfice de la préventive accomplie

UN PROFESSIONNEL

Louis Charles Célestin Aubert, 44 ans, est un appelant de notre audience correctionnelle du 23 septembre dernier Il est sans profession ni domicile. Il avait été condamné à trois mois pour mendicité et vagabondage. Lui-même et le procureur flrent appel. Il était déjà muni de dix condamnations toutes dans ce genre, à Rochefort, à la Seine, à Domfront, à Quimper, à la Cour de Rennes en 1922. Sans aucune ressource ni goût pour le travail, il mendie à ses heures libres Les gendarmes de Mordelles l'arrêtèrent le 5 septembre dernier, alors qu'en état d'ivresse il chantait sous leurs fenêtres.

La Cour élève les trois mois à six et déclare que la prévention ne comptera pas.

IVROGNE ET SAUVAGE

Un particulier, à physionomie sauvage et vêtu d'une salopette usagée, parait devant la Cour, tournant son béret entre ses doigts crasseux N'importe Armand Pierre-Marle Colléaux aura droit, pour l'instant du moins. à une chaise Débitant à PortCaro. en Caro, à quelques kilomètres de Pioermel depuis janvier 1»3U. U est à lui-même son meilleur client. Aussi, le 22 juillet 1930. le tribunal de Vannes le condamnait à 15 jours de prison pour coups et blessures à son fils Raymond. 7 ans et à sa femme. Depuis, le tribunal de Ploermel a été rétabli Colléaux a fait appel de ce jugement. Le ministère public aussi

La vie était intenable des disputes éclataient entre les époux au milieu de la nuit, et Colléaux mettait à la porte sa femme et son enfant, de sorte que ces malheureux, en chemise. par pluie battante, s'en allaient non loin de là. chez le père de Mme Colléaux, au Plessis-Caro, chercher refuge. C'est dire l'état dans lequel ils étaient en arrivant Chose singulière, l'enseigne du débit Colléaux était « A la belle étoile s. On ne saurait mieux dire.

Un militaire du camp de CoAtquidan assura avoir vu le prévenu poursuivre son beau-père, une hache à la main.

Colléaux, à qui le président reproche ce fait rétorque que sa femme est partie avec le militaire à Lorient et repousse le témoignage de ce soldat. Le malheur est que M. Morin. son beau-père, confirme l'exactitude du fait.

Un charretier, M Hymer, passant là l'été. vers 20 heures, aurait été appelé au secours Il réussit à se faire ouvrir la « Belle Etoile qui Aurait pu être aa mauvaise. et un

FAITS DIVERS

Vol d'ae poule

Pendant la nuit du 14 au 15 octobre, on a dérobe dans le poulailler de M. Pierre Chapin, demeurant à Rennes, 112, rue de Lorient, une poule pesant dans les 4 à 5 livres.

M. Chapln qui estime son préjudice à 25 francs a porté plainte au commissariat du 2> arrondissement qui a ouvert une enquête.

Il ne voulait pas sortir

Dimanche soir, le nommé Auguste G. Agé de 27 ans, était venu consommer avec un ami dans un débit de la rue de Nantes.

Vers 32 heures, ia tenancière du café prévint qu'elle allait fermer et les clients se retirèrent, sauf G que la débitante dut mettre à la porte. Furieux, G. se jeta alors contre la porte dont un carreau fut brisé. Puis, comme la débitante s'apprêtait à téléphoner aux agents, G. voulant éviter une contravention, revint à de meilleurs sentiments, s'excusa du ta- page et des dégâts qu'il avait causés et s'offrit même de faire réparer à ses frais le carreau qu'il avait brisé. Après quoi, il réintégra son domicile.

Une belle pêche

Lundi matin, M. Jean-Baptiste Bougerie a pris à la ligne dans la canal d'Ille-«et-Rance, à proximité de l'écluse de Charbonnières, quatre brochets d'un poids fort respectable Toutes nos félicitations à cet adroit pêcheur pour sa belle capture.

Un homme fait une chute

Hier après-midi, les passants qui se trouvaient rue de Fougères virent soudain un homme accusant la cinquantaine trébucher et tombeur lourdement sur le trotta

Relevé aussitôt, le malheureux qui semblait grièvement blessé fut transporté dans une clinique toute procne par les soins d'un automobiliste complaisant.

Les médecins constatèrent que les blessures qu'il <».irU*, aux genoux et aux bras étaient heureusement saoa gravité.

Une attaque nocturne sur le Mail

Dimanche soir. M. Elle Guillaume. Agé de 24 ana, passait à l'entrée du Mail, à proximité des chantiers où de» chalands sont en réparation quand il fut accosté soudain par trois individus qui se jetèrent sur lui et sans rat. son, le criblèrent de coud» de poing est de coups de pieds.

Lee trois individus prirent ensuite la fuite.

M. Elle Guillaume se releva avec l'œil gauche complètement fermé. la lèvre supérieure tuméfiée et de nombreuses blessures sur diverses partie* du corps.

Tant bien Que mal, il se rendit au commissariat de police de la rue Volvire conter sa mésaventure et déposer une plainte contre ses agresseurs. Ceux-ci sont activement recherché*. Les renseignements qui ont été fournis par M. Elie Guillaume permettront de les Identifier sans retard.

On a dit que M. Guillaume evait reçu des coups de couteau. Heureusement, ses agresseurs ne sont pas allé* jusque là

Les billets-surprises

de la Braderie non réclamés Le Comité de la Braderie rappelle aux porteurs de billets-surprises, dont les numéros sont indiqués ci-dessous. qu'ils peuvent se présenter, de 13 à 18 heures (sauf dimanche) au 47, rue Vasselot Uf étage), jusqu'au 25 coucourant, sans délni, afin d'échanger leur billet contre une surprise.

STRIE A

3.410 7.622 8.424 4.238 7.078 938 5.001 3.561 3.549 3.658 4.573 503 7.729 6.45T 4.894 5.944 925 1.185 4.267 1.465 2.379 2.072 580 8.146 4.316 Il.665 6.715 9.344 918 5.730 2.889 9.820 1.617 4.278 7.993 7.688 9.212 164 1 188 1.578 1.225 7. 188 6.378 1.149 9.251 3.605 9.210 9.579 7.181 7.692 3.461 9483 7.237 5.648 1.581' 3.482 6.142 4.320

SSRIE B

6.522 1.223 1.054 204 7.826 7.656 9.642 7.077 2.638 9.773 882 7.520 2.771 3.173 3.550 1.588 2.350 918 2.080 1.576 3.043 1.571 4.725 5.738 8.913 9.885 7.564 1.912 8.460 1.806 9.926 6.835 7.224 6.514 9.154, 6.530 7.621 9.869 560 8.804 2.285 4.739 7.556 515 9.990 1.599 9.421 1.950 6.928 642 8.054 5.9a5 6.793 9.437 658 9.493 9.481 3 226 8.205 2.951 5.973 2.506 3.034 M. Le Corvaisier, fondé de pouvoir du Crédit Lyonnais à Rennes, prie MM. les Présidents de bien vouloir sel présenter à son bureau, avant fin cou- rant, pour recevoir les subventions accordées par le Comité de la Braderie de Rennes ou de lui faire connaître l'adresse de leur siège, aux fins de couverture en un chèque banque. La liste des œuvres participant à la répartition des subventions a étél publiée par la Presse locale les 5 et il* octobre. garçonnet, tout nu, protita pour s'en., fuir. ae l'entrebaillement de la porte., Colléaux a déjà été condamné pour vols, escroqueries, etc par trois fots, à Redon et a Ploërmel Son casier a porté jusqu'à t'amnistie une coa>j damnation pour coups à sa femme. Il fut brutal envers le petit Raymond, qu'il pensa un jour étrangler, au t4* moignage d'une dame Thiebault La Cour élève la peine de ce bniM de quinze jours à un moir.


LA GRANDE MISÈRE DE NOS RIVIÈRES

Les poissons y meurent en quantité industrielle

(Photo-Cliché Ouest-Eclair).

A L'ECLUSE DE CICE

Quelques poissons crevés flottent parmi les herbes

i^cpuis un certain renips aeja, ae nombreux pécheurs nous avaient signalé la grande quantité de poissons qui mouraient dans les eaux infectées de la Vilaine, de Champcors au-del$ de Pont-Réan.

Nous sommes allés hier nous rendre compte sur place de l'importance de cette hécatombe et nous avons recueilli des témoignages édifiants tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a eu ces temps derniers des milliers et des milliers de poissons crevéa qui des- cendaient lentement le fil de la rivière, dégageant une odeur infecte de putréfaction. Les pécheurs sont de plus en plus rares c'est le fait de la saison avancée nous ne sommes plus aux belles journées de J'été dernier où il faisait bon s'asseoir dans l'herbe, à l'ombre des arbres feuillus. Mais il y a aussi une autre cause c'est que de Champcors à Pont-Réan les eaux de la Vilaine sont infectées et désertées par les poissons qui désirent n'y pas crever.

Quelles sont les causes de cette pollution des eaux ? Il est assez difficile de l'établir d'une façon précise. Les

uice ceux ouvriers ae ^entreprise Rallé, MM. Joulan et Rûlon, qui Journellement sur un chaland, font le trajet de Rennes aux carrières de Malroches. Ceux-ci nous ont dit qu'une quantité considérable de poissons avait crevé cette année. Il y a ui tt quinzaine de jours, on ne voyait que des poissons morts sur la Vilaine. et on les sentait de loin. Il y avait « des tombereaux a de poissons, nous dit M. Joulan. A Pont-Réal' l'éclusier nous dit que les poissons s'étaient arrêtés au bief du moulin et que le minotier leur avait fait franchir le déversoir en les attirant avec un râteau ou en les prenant avec une pelle il y en avait des milliers. Il semble que ce soit terminé aujourd'hui on en voit encore par ci par là arrêtés aux écluses ou flottant dans les herbes, mais la destruction a pris fin. Les eaux sont sales, noires, et certainement nuisibles à la vie des poissons, mais elles ne sont plus empoisonnées, comme elles l'ont été il y a une au deux semaines. Que ne sont pas claires et limpides

(Photo-Cl'ehé Ouest-Eclair

L'ECLUSE DE MONS ET L'ECLl'SIER, M. GAUTIER, BIEN CONNU DES PECHEURS

uns prétendent que cela provient de certaines industries placées sur les bords des rivières d'autres affirment que ce sont les égouts de Rennes qui contaminent les eaux propres c'est plutôt à cette dernière hypothèse qu'il faut s'arrêter. En effet, lorsque se produit un été sec comme celui que nous avons eu cette année, une grande quantité de saletés s'accumula dans les égouts. Viennent les pluies abondantes, comme elles l'ont été ces temps derniers, et toutes les malpropretés des égouts sont entraînées d'un seul coap vers les rivières, qui sont aussitôt envahies par ces éléments toxiques.

C'est un spectacle vraiment lamentable que de voir ces centaines de poissous morts descendre le courant alors qu ils auraient si bien fait l'affaire des pécheurs.. On dit que la Vilaine n'est pas poissonneuse. Il suffisait pour se rendre compte du contraire d'aller faire une promenade ces jours derniers sur le chemin de halrge. On y voyait une multitude de bromes, beaucoup de deux ou trois livres, voisiner avec les petits gardons. Nous avons rencontré à l'écluse de

Cependant cet état de choses n'est pas particulier aux eaux de la Vilaine; on le signale également dans le Meu et dans la Seiche.

Dans cette dernière rivière, très poissonneuse, on a trouvé de nombreux poissons morts, arr.tés aux biefs des moulins. A quoi faut-il attribuer la mort de ces poissons dans ces eaux qui ne sont pas infectées par la Vi- laine ? La cause en est-eue aux usines qui sont sur ses rives ou plus simplement à l'abondance des er.ax de pluie qui charrient vers les rivières des ma- tières toxiques ? Le fait a déjà été constaté il y a trois ou quatre années, nous a-t-on dit. Souhaitons qu'il ne se renouvelle pas trop souvent et surtout d'une fac-jn aussi désastreux. pu alors que rcstern-t-il aux malheureux pécheurs qui déjà, dans ces parafes, ont bien du mpl à faire des pêches magnifiqurs ?

KENSEOTXEMEirre JURIDIQUES Cnnienwix pr<v*s atf aires litigieuses NU.\ iijvrt. burressioni» imafi' Envn: <ie* rf-nseignoim-nta enotr» r&»nj du c fi 40 a'lr«-ss» ̃̃nvert Brian

Ua DANS LA SEICHE

Un lot de belles brèmes, malheureusement mortes, mi pont de Caroi

EN PASSANT. TOUJOURS LA QUESTION DES AUTOBUS

Reçu la Iettre suivante

Monsieur,

J'ai lu avec intérêt les divers artiI clés parus dans 1'Ouest-Eclair au sujet de la création à Rennes d'un service d'autobus.

Je suis d'avis qu'un service d'auto| bus ne constitue pas une concurrence directe aux tramways électriques, mais qu'au contraire il les complète en desservant des quartiers que ceux-ci ne 1desservent pas. C'est d'ailleurs, je crois, la seule façon possible d'obtenir l'autorisation municipale.

A mon avis le meilleur tracé pour une première ligne serait le suivant Terminus boulevard de Metz sur la place où débouchent la rue de la Palestine, le boulevard Sévigné. Partant de la le car suivrait le boulevard Sévigné en entier, rue de Fougères, rue des Fossés, rue Hoche, place du Palais, rue Edith-Cawell. rue et pont Jean-Jaurès, rue Chalais, rue du Champ de Mars, boulevard de la Liberté, boulevard Magenta, place de la Gare, boulevard Beaumont, rue de l'Aima, rue Ginguené. rue Lobineau, bou- levard Jacques-Cartier, octroi de Nantes, rue de Nantes. Il bouclerait enfin la boucle en passant au retour soit par la rue Ginguené, soit par la rue AngeBlaise.

u autre part, je suis d'avis que le parcours soit divisé en un nombre de sections aussi grand que possible de manière à avoir un prix d'unité de section aussi bas que possible et inciter les gens à prendre l'autobus même pour de petits parcours. Par exemple au lieu de prendre pour une grande section 0 fr. 25 on pourrait en la divisant en deux, prendre 0 fr. 15 par section et 0 fr. 25 pour les deux sections. La société organisatrice n'y perdrait pas et les gens prendraient plus facilement le car pour 0 fr. 15 que pour 0 fr. 25 s'ils n'ont qu'un petit par- cours à faire.

Le tracé que j'ai indiqué plus haut pourrait être sectionné comme suit Boulevard de Metz boulevard de la Duchesse-Anne boulevard de la Duchesse-Anne-rue Lesage rue Lesageplace du Palais place du Palais-rue d'Isly rue- d'Isly-place de la Gare place de la Gare-angle des rues Ginguené. de l'Alma de ce point à la rue Etienne-Dolet et de la rue Etienne-Dolet à l'octroi de Nantes. Ce ne sont évidemment là que des suggestions que je vous fait. J'estime en effet qu'en émettant ces idées on peut concourir au bien commun et à la meilleure utilisation des bonnes volontés.

Veuillez agréer, etc.

L'A a ouvert ses portes Yves, qui depuis juillet semblait en léthargie, va retrouver les rires et les cris joyeux de ses sympathiques étudiants.

En effet, quoique déjà depuis un mois l'Office du Logement fonctionnait, ce n'était qu'une suite de visites hâtives; le temps de prendre des adresses et étudiantes- et étudiants se pressaient à la recherche du home. Pour celles-ci, le problème est résolu; la Cité Universitaire ne leur ouvre-telle pas très librement ses portes; pour leurs camarades masculins, moins pri viléRiés, cette année encore, c'était la course dans les différents quartiers de la ville. Heureusement que l'année prochaine ils n'auront plus rien à envier aux étudiantes.

Toujours est-il que l'A quoique ouvert semblait vide, mais comme chaque année, le 15 octobre a vu la réouverture de la bibliothèque, du bar et de la salle de lecture, aussi l'animation a-t-elle repris un peu dans cette calme rue Saint-Yves, en attendant la rentrée définittve du mois de novembre. Le 3 novembre, en effet verra la réouverture de tous les services de l'Association, le restaurant coopératif recommencera à servir ses repas copieux. Mais dès maintenant les rennais vont pouvoir se dire que l'on rentre vraiment en hiver puisque l'A est ouvert.

A L' « ABRI DU SOLDAT » Dimanche prochain, 23 octobre, en matinee, 15 heures. l'Abri du- Soldat présentera son premier programme de cinéma de la saison. Trois oeaux films tiendront l'écran 10 Un voyage dans les Pyrénées 2. Chariot voleur, comique 3. Ln Revanche du tils Maudit. Ce dernier film dont l'intrigue captivante est très bien menée, se déroule sur la mer et dans les paysages d'Iles inconnues. La photo est très nette et très bonne. Le scenario est bien composé. La réalisation est parfaite avec Jackie Muimier dans le rôle de Denise et Raymond Destac dans celui de Balafré.

Prix ordinaire des places 3 fr. 50. 2 fr. 50 et 2 îr.

Location à l'Abri du Soldat samedi après-midi. Tél. 33.87.

MATINLES & SOIRÉES THEATRE MUNICIPAL DE RENNES Ce Mir X1MT BOXtUSB le triompha: succès du Théâtre de la Scila En Bordée vaudeville désopllant de MM. Pierre Weber et André Heuzà. qui a tenu 'affiche si longtemps a Paru et dont le succès a été si grand sur notre scène la sason dernière Tous les amateurs de fou-rire viendront ass'^ter aux inénarrables péripéties de l'équipage du « cantbronne », dont la bordée est hilarante Décors spéciaux. La location continuera aujourd'hui, de 10 heures il. midi et de 13 h. 30 il. 17 heures. (Téléphone 20-37).

Jeudi

Représentation de gala avec le con- courp de Mlle A. Lecouvrcur, de l'Opéra- Comlque, titulaire du rôle il. Paris, dont les habitués se souviennent de son succès sur notre scène l'hiver dernier. Toute la troupe d'opéra comique entourera Mlle L. Lecoucreur, dana a CARMEN », et M. Georges Spana. complètement remis, effectuera son premier début. Locatlon demain, mercredi.

Samedi LA VEUVE JOYEUSE va permettre il. la troupi d'opérette de remporte.- une nouvelle victoire devant une salle comble. Location vendredi.

fOommuniqué). 1

(F:ioto-C!'cne Ouvr rcairi.

L'AMELIORATION DES CHEMINS VICINAUX A BRUZ

M. le docteur Joly, m3irc de Bruz, a fait percer de nouveiux chemlas Voici celui qui conduit à Mons et qui va bientôt être empierré.

(Photo-Cl'rhé Ouest-Eclair)

PONT-REAN VA-T-IL DEVENIR UNE IMPORTANTE STATION TOURISTIQUE ?

On pourrait le croire en constatant la construction de coquettes villas sur les bords de la Vilaine. Voici quatre braves maçons qui se donnent du coeur au ventre

(Hnoto-Clicnê Ouest-Eclair).

APRES LA NOYADE DE CICÉ

L'écluse de Cicé où se noya Mlle Lotise Treptel, âgée de 14 ans, accident que nous avons relaté dans notre numéro d'hier

L'EXPOSITION DES LICES Déjà, une grande animation règne sous les Lices. On amène les cages pour :es volailles, des tablsanx, du sable pour les massifs, etc. les marteaux, les pelles, les brouettes voisinent. On trace des massifs, on installe les estrades et l3s tables, le tout à la hâte. Mercredi, à 9 h. 30. on at'ribuera les places aux exposants horticoles Jeudi, on recevra les volailles de 9 heures à 18 heures, on mettra en place les produits de l'horticulture, ainsi que vendredi matin.

A 9 heures précises, le même jour, pa.'waTe du jury pour l'aviculture a 13 heures. passage du jury de l'horticulture. Que les exposants prennent note de ces dernières dispositions et en tiennent compte.

Ouverture ds l'exposition à 15 heures par M. le Préfet et M. le Maire de Rennes. Le soir. banqu°t par souscription dans les Salons Gaze, rup Poullain-Duparc. Tout s'annonce comme un succès.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS Unios FRATERNELLE Rennaise N° 95. Les membres du conseil sont priés .le bien vouloir assister à la réunion très importante ou: aura lieu au siège social. le dimanche 23 octobre 1932. à 9 h. 1/2. Présence Indispensable.

LA FETE DU DIRECTEUR DE TOUTES-GRACES. La Saint-Bertrand, fête de M. l'abbé Pocquet du Haut-Jussé, son directeur, sera célébrée dimanche prochain, 23 octobre, au siège de l'œuvre, 135, rue d'Antrain. Le programme comporte 1° Messe à 8 h. 3J en la chapelle du patronage 21 à 9 h. 30, présen'ation des voeux 3° à 10 heures. Réunion des membres de l'association N.-D. de Toutes-Grâces. jeunes et anciens 4" Séance récréative à 15 heures.

M. l'abbé Pocquet du Haut-Juste, par le dévouement qu'il apporte dans la direction difficile du vieux patronne rennais, mérite que tous. jeunes et vieux, se groupent à crttp orcs'nn pour l'encourager dans sa tache et lui témoigner leur atteobeaiiMlL

FACULTE DE DROIT DE RENNES

Les épreuves écrites de la deuxième les trois années de licence, le vendredi 28 octobre, à 7 h. 30 pour le Droit Civil et à 14 heures pour les matières ti- rées au sort, savoir lr" année. Histoire du Droit 2* année, Economie politi- que 3' année, Droit commercial. Les examens oraux pour les épreuves ci-dessus commenceront à partir du jeudi 10 novembre.

Pour cette session, les examens se- ront subis à 1a Faculté de Droit, 4, place Saint-Mélaine.

Les cours commenceront le eudi 3 novembre, à 8 h. 15.

ETAT CIVIL DE RENNES

Naissances f

Du 17 octobre. Claude Renault, 2. rue ChAteaurenault; Yves Bernard, rue Jean-Macé; Huguette Busnel. les Baso Jardins, en S:-Laurent; Pierre Delaunay 1 rue Jean-Macé Charles Gaucher, 3. rue du Lycée.

DÉCÈS

Du 17 octobre. Jean Derval. s.p. 7B ans, célibataire, boulevard de Ver- e dun, veuve B;ard. née Frit. 34 ans. c Hôtel-Dieu- Marine Danet, s p.. 68 ans, c

célibataire, 108, rue de Paris; Mme Cru- che, née Lebreton, 67 ans. 31 rue SU Georges: veuve Edeline, née Parege. 78 ans, 11. rue Vasselot; Louis Dena, marchand de meubles, marié, 65 ana. 11, rue d'AntraLn Albert Aubert, 16 ans. domestique, Hôtcl-DIeu; Léon Buason, chauffeur d'autos, 23 ans. célibataire. 8, rue Jean-Jaurès; Mme Gulllouët. née EveUlard, 29 ans, 86. rue Saint-MalO; René Motel, s.p., veuf. 74 ans. 122, rue de Paris: Mme Laffitte, née Busson. 58 ans, rue Saint-Jacques; François Liégard, menuisier, marié, 79 aas, 122. rua de Paris.

Convois mortuaires

du mardi 18 octobre 1932

16 heures M. Aubert. Hôtel-Dieu, Est. MONTRKUIL-SUR- ILLE

Les pannes d'électricité On nous communique

Depuis un certain temps le courant électrique fourni par la Compagnie du Bourbonnais sur le secteur de StAubin-d'Aubigné est totalement interrompu le dimanche. C'est ainsi que tous les usagers sont privés de lumière souvent depuis 7 heures du matin jusqu'à 18 heures (voire même 19 et 20 heures). Beaucoup de personnes sont appelées à se servir du courant le dimanche soit pour fourneau électrique, Pik-Up, T. S. F., etc. et enfin éclairage, et il est très ennuyeux d'être privé de lumière à chaque instant.

M. Sauvée, conseiller municipal de Montreuil-sur-Ille, qui s'était fait l'écho de la population, avait cru bien faire de signaler le fait i la Compagnie du Bourbonnais, en lui adressant la lettre suivantc

Montreuil-3-llle. 10 octobre 1939.

«Monsieur le Directeur

e de la Compagnie du Bourbonnals, « J'ai l'honneur de vous exposer ce qui suit

c Hier, à 10 h. 55. j'ai prévenu le chef de secteur, M. Georges, de SaintAubin-d'Aubigné, que les lampes électriques sur le secteur, ne donnaient comme lumière qu'un filet rouge, et je lui fis remarquer que je craignais pour le soir que nous restions sans lumière. L'assurance me fut donnée que le nécessaire serait fait de suite. a Or, à 17 heures, constatant qu'aucune amélioration n'avait été apportée, j'ai, par la gare de Montreuil-surIlle, prié la gare de Rennes de vous prévenir de faire le nécessaire, et enfin nous avons eu de la lumière à 19 h. 50

« J'estime que les pannes du dimanche, qui sont depuis un mois régulières, sont trop ennuyeuses pour que celles qui sont signalées soient réparées avec plus d'empressement car je suis certain que si dès 11 heures. on s'était occupé sur le secteur de rechercher le motif de la panne, les usagers n'auraient pas été privés de lumière jusqu'à 20 heures

e J'ose espérer. Monsieur le Direoteur qu'il me suffira de vous signaler ce fait pour qu'à l'avenir il soit apporté plus de rapidité au rétablissement du courant. n

Cette lettre est restée sans réponse, nous n'avons même pas eu un mot d'expllcations à ces pannes. S'il s'agit de travaux importants sur le secteur. ne serait-il pas possible de localiser Les usagers ruraux sont cependant assez nombreux pour mériter un peu plus d'attention et nous appelons à nouveau l'attention de la Compagnie sur ces faits regrettables.

Nous espérons qu'elle tiendra à remédier sans retard à ces pannes, afin le donner entière satisfaction à tous les usagers.

Un groupe d'abonné».

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Le jeune voleur de Saint-Marc sous les verrous

Le jeune A. B. tailleur de pierres à Saint-Marc-le-Blanc. coupable dun vol de 11.000 frar.cs chez M. Thébault. son oncle av. été arrêté dimanche par les gendarmes de Saint-Brice. L'Ouest-Eclair donnait hier les détails du méfait du jeune voleur. Conduit devant le parquet de Fougères hi?r. à 11 h. 30. il a été ensuite écroué à la maison d'arrêt.

LA FÊTE CHAMPÊTRE DE LA MADELEINE

La pluie froide qui affligeait depuis plusieurs Jours le ciel fougerais, eût une accalmie bleue dimanche aprèsmidi. Les sportifs se dirigèrent vers le Stade, où évoluaient, ardentes et résolues. les deux équipes fougeraises de l'Espérance et de l'Avant-Garde, où

descendirent au terrain de la Made- leine.

Une fête champêtre animée de comptoirs et éventaires, d'attractions comme la pêche au « pinard ou la loterie aux lapins, avait été organisée et le sourire inespéré de l'at- mosphère ensoleillée fit se succéder les groupes d'acheteurs.

Quand sur le ground s'abattit la volée joyeuse des maillots jaunes et maillots bleus des « espoirs s en herbe du Drapeau l'assistance applaudit, et durant les phases pittoresques de ce match des « moins de douze ans les bravos et les rires se succédèrent. Le succès de cette fête de plein air un peu tardive (mais les évènements locaux en sont cause!) récompense ies efforts des organisatrices et organisateurs.

Deux Fougerais blessés dans la catastrophe d e Cérences

Deux personnes de Fougères ont été blessées légèrement dans l'accident de Cérences M Gaston Gouhault, sol- dat eu 8' d'infanterie, demeurant à Fougères chemin Poulet, et André Battais. marin de l'Etat au centre d'aviation maritime de Cherbourg. Nous faisons des voeux pour leur prompt rétablissement.

LES EPAVES Voici la liste des objets déclarés au commissariat de police, place d'Armes

Objets perdus un portefeuille contenant une somme importante, un porte-monnaie.

Objets trouves un dessous de voiture d'enfcnt, une croix décoller, un sac à main, un porte-monnaie, une pe1 Ut couteau de poche, un tom-pouce, I un parapluie de dame, une bicyclette d'homme, un chien noir, un billet de banque. un porte-monna'e. des pièces dc vélo, un tablier d'enfant.

3^ OBSEQUES RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Madame Victor CRUCHE

àécédée a Rennes. rue Saint-Georges, 31, dans sa 67' année, qui auront lieu le 19 octobre, a 8 heures du matin, en l'église dt- Saint -Germain On se réunira à la maison mortuaire a 7 n 45 L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est De la part ue M. V:ctor Cruche son époux. M et Mme Victor Cruche, M. et Mme René Cruche M. et Mme Léon Cruche, ses entants; de &es petits-enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. R^MTNjpg. Mme Denir-Gandon. Mlle Marcelle Denls-Gandon et toute la famille, ont la douleur de vous faire part de la perte cruel:e qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Louis DENIS-GARDON pieusement décédé en sa demeure, à Rennes, rue d'Antrain, 11, dans sa 66' La messe d'enterrement aura Jleu en lu baiUique Saint-Aubin en Bonne-; ou.volle le jeudi 20 octobre, a 10 heures. On se réunira a la maison mortuaire, à 9 h. 45.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

Priez D u pour Lui

Le présent avis tient lieu de faire-part.

RENNES- Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Jean PENNEC

Garçon de Celé

décédé a ;< 211 nos dans sa a9- année, qui auront lieu le mercredi 19 octobre, a 1C lieures, en l'eeuse de Toussaint». Réunion 16, boulevard Laennec, a 9 h. 50. L'innuinatlon aura lieu au cimetière de -si

De la part de \ne Jean Pennée, son épouse. MM. Guy et Jean Pennée, ses JUs; des tiimiUes Proufl, Le Hen, Cué, ses beaux-frères. oelles-soeurs, neveux, nièces, et de toute la famille.

Le présent avis tient heu de faire-part. SAIWT-S£RVAN- Nous apprenons la mort de

Madame Victor LORDONNE

.Vce BcrLhe PELIVIEH

décédée le 15 octobre 1932 a Saiut-Servan-sur-Mer. chez M et Mme Droguet. ses entants. 10. rue Jacques-Cartier. Les obsèques auront lieu le mercredi 1B octobre. en 1 église paroissiale de SaintServan-sur-Mer Un se réunira à la malson mortuaire a 9 n. 30. L'Inhumation aura lieu au cimetière de Lorette. liana le caveau de lamule.

Le présent avis tient lieu d'tnvltation Ni tteura. ni couronnes.

NANTES-RENNES- Vous êtes prie d'assister aux obsèques de

Madame Louis PASTOL

Ncc Varu TlRbl

pieusement décodée oans sa 77' année, chez ses enfants. aux rtoches Blanches avenue des Soupirs ia Premissilllére. où le deuil se réunira le mercredi 19 octo- bre, a 13 n. 15.

Office Basilique Saint-Donatien.

A l'issue de la cérémonie je corps sera transfère a Rennes. où l'inhumation aura lieu *e même jour. à 16 h. 30. au cimetière du Nord. dans le caveau de famille.

De la pait du Docteur Pastol, son époux du Docteur Simeray, toiu et leur tUle M et Mme Porta et leur fille ses entunts -a petites-filles.

SUNi-SOLPICE-LE-VERDON. M Auréiier Gautron. maire de SaintSulpice-le-Vertfou et Mme M Paul Gautron avoué Il la Cour d'Appel de Rennes et Mme M Edouard Gautron des Usine-! Michelin et Cle a Clermont- Ferrand et Mme. M Gérard Gautron élève l'Ecole de Médecine Nava'e. et Mme: M Pierre Chaumoitre dlrei'eur de Bp.noue a Lavai et Mme Mme Marguerite Gautron en religion sœur Alméf do Mane monastère de l'Adoration Réparatrice, a Paris: te Révérend Père Gautron Redempiorlste a Mouscrou 1 Belgique 1: Mme Marie Hugonnet en rell Bioii Mei,e Maria de l'Incarnation. Supé rieure des Pelleteuses Ursullnes de Jésus à Gliou 't>pn2nei; M. et Mme Léon Brault; MM. StmUien et Jean-Pierre Gautron Gérard Chaumoltre. Mlle% Denise et Colette Gautron Marguerite et Monique Chaumottr2. les familles Frault Ermoy. ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver r:n la personne de

Monsieur Aurélien GAUTRON

leur tlis, frère neveu. oncle et cousin pieusement décédé a S»lni-Sulplce-IeVerdon le 16 octobre 1932. dans sa 22' unnée et vous prient d'ossle'er a in ncpultur» qui aura lieu mercredl 19 octobre. A B h. 45 dans l'éRlise de SuintSul plce-le- Verdon (Vendée).

Prirt Dieu pour lui 1

Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enter- rement de

Madame Jean PRIME

Nec Joséphine AUGEARD

décédée il. Martlgné-Ferchaud, dans sa 78' année, qui auront lieu le mercredi 19 octobre, à 10 h. 1 du matin. en 1 église de Martigne-Ferchaud. On se réunira la maison mortuaire. à 10 h 1/4. De la part de Mme et le Docteur Jean Prime; Mme et M Edouard Prime, pharmacien; Mme et M. Lucien Prime, ses enfants; MIL. André Raymond, Roger Prime, ses petits-enfants, et de toute la famille.

Ni fleurs, ni couronnes.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DINGÊ- Vous êtes prli d'assister aux obsèques. qui auront lieu le 19 octobre, à 10 heures, en l'église de Dingé, de Madame Veuve NOBILET

Née LETOURNOUX

décédée dans sa 82' année, munie des Sacrements de l'Eglise. De la part de Nilles Aurélie, Noémie, Marie Nobilet; Mme Adélaïde Nobilet, religieuse de la Visitation; M. et Mme Norbert Nobilet, M. et Mme Raymond Nobilet, B. P Fernand Nobilet. franciscain, ses enfants; Mme veuve Letort, sa sœurs, et de ses petits-enfants.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT-MALON-SUR-MEU. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Pierre FRIN

Epoux de dame Françoise COLLIAUX décédé à son domicile, dans sa 64' Minée. qui auront lieu demain mercredi, i9 octobre, 9 heures 1 i2 en l'égllse de SaintMâlon-sur-Meu. On se reunira à la maison mortualre. à 9 heures 1/4.

De la part de Mme Pierre Frin, son épouse: M. et Mme Emmanuel Frln: Mme et M. Ferdinand Lenormand, ses enfants; de ses petits-enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de tatre-pan. LA FRESNAIS- Vous êtes prié d'assister au convot et à la messe d'enterrement de

mrnsieur Auguste raiviou

Epous ,le Medeste DANIEL

et de

Madame Auguste FANTOU

née Modeste DANIEL, son epouse pleusement décédés el leur domiclle, le 15 et le 16 ctobre, dans leur 78' et 71· année, munis des Sacrements de l'Eglise. La cérémonie religieuse aura ileu le mardi 18 cctobre. à 10 heures, dans l'église de La Fresnals. On se réunira à l» maison mortuaire, à 9 h. 30.

De la part ds M et. Mme Auguste Fantou. M. et Mme Pierre Gautier. leurs enfants: de Marie-Joseph. Pierre et Alice Gautier, leurs petits-enfants, et de toute la famille.

Priez Dieu pour Eux

Le présent avis tient lieu de f-ire-part.

qttfsT^MBERT- Vous ètes prise d'assister nu convoi et a la messe d'enterrrment qui auront lieu mercredi 19 octobre a 10 Il 30 en l'eitllse parois- slxle de Questembert oour le repos et salut «terne! de rame de Madame PILLET

Née Anne-Mane ESNAULT

décédée en -a demeure a Questembert le dimancn 16 octobre 1932 dans sa 64' année munie des sacrements de .'E- plise. On se réunira a la malsou ~ior- -.uplre a t'i heures

De la part de M Eugene r'iliet son mari notaire honoraire. M Eugène Pnfet. no:a:r* u .a Roche- Bernard: M Marcel Plllet notaire a Questcmbert et Mme Marre ?il' t. M Georges Plllet robes et manteaux, rue Saint- Marc 32 à Paris i2' ses fils et sa Dru

Jacques Mi-rie-Therese. Mr.rcei et Si- j mone Plllet ses petits-enfants: ses ou. sins eT cousines et de toute la Le preseu' avis tient lieu de laire-pan REMERCIEMENTS

RENNES. Les enfants, petits-enfants et toute la famille de

Madame Veuve KERIIERVË

remercient toutem les personnes qui leur ont témouné de in sympathie. SALNT-MALO DINARD. M. et Mme Pierre Cirenard et la tamille remer- clent bien sincèrement toutes les personues ou) leur ont témoiené de la sympathle a l'oocaslon du décès de leur cher PIERRE

SAINT MELÔIR-D~S-ONDES Le famille Juhel remercie bien sincèrement les nombreuses personnes qui lui ont témoigné de la sympathie à l'occasion de la mort de

Monsieur Julien JTHEL

DANS L'ENSEIGNEMENT. Mme Royer. professeur au collège, est nommée directrice de l'Ecole Primaire Supérieure de Thonon-les-Bains. M. Royer garde a Fougères, sa fonction d'inspecteur primaire.

Nous présentons à Mme Royer, nos respectueux compliments.

LES BARDES BRETONS

AU THEATRE MUNICIPAL Samedi soir. à 20 h. 30, et à l'occasion du Congrès-Concours de Pomologie, nous ai uns eu le grand plaisir uwtendre la très Intéressante conférence du barde érudit- qu'est M. Léon Le Berre et les délicieuses chansons bretonnes de Mme Pierre Galle et des bardes Mme et M. Cueff.

M. Jean Choleau, commissaire général, présente en quelques mots aimables le barde Emile Cueff et Mme Cueff, toute gracieuse dans ses beaux atours de l'Aven, ainsi que Mme Pierre Galle, lauréate du Conservatoire, dans laquelle il salua non seulement l'artiste, mais encore la femme d un ami, l'excellent peintre Pierre Galle. Puis. en venant au conférencier. Il se plut à rappeler les liens qui, de longue date, unissent deux membres du Collège des Bardes de Bretagne.

M. et Mme Emile Cueff, Mme P. Galle ont prêté au conférencier, pour illustrer la causerie dont nous avons parlé hier, le mailleur de leur talent. Les premiers interprétèrent plus spécialement les œuvres de Botrel, dont ils sont les continuateurs, et les passages d'?uteurs bretons, tels Loeïz Herrien, Taldir, et certains passages du BarzaaBreiz, relatifs à Merlin et au Vin des Gaulois. Ils le firent avec la maîtrise qu'on leur connaît. Mme P. Galle rencontra un beau succès, avec des poèmes, tels .Les Mois du vicomte de la Guichardière ou l'éloge du Pommier, de la Pomme et du Cidre du barde Jos Parker, dont le nom relie aux Bardes la génération des disciples de Louis Tiercelin. On l'applaudit également beaucoup dans le fameux air des Cloches de Corneville, dans des chansons populaires comme Marguerite est un biau nom, chanson recueillie pat Adolphe Orain. On eut le plaisir d'entendre les trois artistes en un choeur improvisé, rendre avec le sentiment très poétique requis. la jolie bluette de notre Folk-Song, consignée par Bourgault-Ducoudray dans un recueil, Au son du Fifre et du Biniou.

Dans la seconde partie de la soirée on applaudit avec le barde et Mme Cueff, des chansons de Bctrel, d'autrek airs comme le fameux Matilin an Dali ainsi que des gavottes et passe-pied.. Mme Pierre Galle détailla avec la mélancolie et le charme prenant qu: sied, la cantilène du fouesnantais J« Parker, Les Chemins bretons. De mém( précédemment elle campa très mystiquement l'Ite Missa est de Frédéri< Le Guyader, le souriant philosophe de la Chanson du Cidre.

La soirée se termina par le chant di Bro Goz ma Zadou, aussi respectueu. sement écouté sur les marches breton. nes qu'il l'eût été en plein pays bre. tonnant. '̃'̃' .-̃̃'

PAR UNE VOITURE ) Hier, vers 17 heures, un pénible acci- dent s'est produit à la Croix Blanche. en Etrelles, à quelques cent mètres de la Loge. route de Louvigné-de-Bais M. et Mme Barbot qui habitent Torcé. s'en revenaient a pied de Vitré pour regagner leur demeure. Par précaution. M. Barbot étant un peu sourd et la route très passagère, surtout en ce jour de foire à Vitre, les deux époux tenaient leur.droite et marchaient sur le bas-côtés de la route dans l'herbe, Mme Barbot. côté du fossé et son mari côté de la chaussée. Ils étaient à la hauteur de la CroixBlanche. quand soudain survint derrière eux une voiture à cheval conduite par M. Tondeux, cultivateur a la Bettinière. en Saint-Didier. Ce dernier. bien que la route fut absolument libre en ce moment, marchait en partie sur la bordure: un brancard de sa voiture heurta M. 3arbot dans le dos et le renversa, la roue passa sur la inmbe gauche du veillard lui occasionnant une double fracture à dix centimètres de la cheville.

Un témoin de l'accident prit le nom de M. Tondeux sur la plaque de la voiture et s'en fut prévenir M. Gen- dron. de la Loge. oui. à son tour. téléphona d'urgence au docteur Chenard. de Vitré, oui vint cbe-cher le blesse et le transporter à l'hôpital de notre ville, où il put lui prodiguer tous les soins néresscires. L'état du niuivre M Barbot n'est pas sans inspirer de sé-ieuses inaulétudes.

La victime habite la Petite GatelleI rie, en Torcé et est âgé de 69 ans.

LA CLOTURE DU CONGRÈS DE POKOLOGIE

Ls journée d'h'er clôturait le Congrès de Pomolog'e et l'exposit on du matériel cHri^o Près de 4000 entrées furent enregistrées, d ailleurs une foule enorme se pressait dans nos rues. La foire-concours aux poulains avait attire de nombreux él2veurs. Parmi :es personnali.és présentes, nous vois rem,rqué MM. de Mo iens. dire t:ur dos Haras d'Henrebont Lou's. vétérinaire dépaitemental T.urac et Pinson, vétérin-ires il Vitre: Rue:lot, maire, et de Montenik, conseiller d'arrondissement Le beau temps aidant, de nombreux sujets avaient été amenés sur no.re chirnp de foire. On compt?it enviroa 250 poulntns les prix en étaient de 500 à 1.000 frarcs les chevaux de 2 à 5 ans. de 2.000 à 3.000 les cl\av, ux de service, de 600 à 1.500 Parmi les bèves à cornes, les vaches ont :ait de 1 200 à 1:600 francs les geris- ses. de 600 à 800 et les taureaux, de 800 à 1.200. La vente fut calme et les cours peu élevés Nous donnons ci dessous le palmarès du concoures. PALMARES

Pouliches nées en 1932. 1. Besnord Jean, de Vitré 2. Royer J.'an, de Vitré 3. Bes -eux Léon, d Erbrée 4. Loury Joseph, de Pacé 6. Baton Pierre, d'Erbrée 6. Adam Jean. d'Erbre> 7. Touchet Joseph, d'Argentré:

8. Georgault Jules, de Moulines 9. Lebry, de la Mare, en yVitré 10. i AdEm Jean, d'Erbrée, d'Etrelles 9. Lebry Jean, de Vitré Pouliches nées en 1931. 1. Gau- tier Pierre, d'Etrelles 2. Jamois lien de Moulins 4. Vve Auoied, d'Erbrée 5. Gérard Georges, Mondevert: 6. Busson Jules, de Vitré; 7. Bénard Auguste, de Vitré 8. Gautier PiErre, 10 Geffrault Isidore Saint-Aubin-desLandes 11. Bou;ros Joseph, de Vitré 12. Dufeu Jean, de Vitré.

Pouliches nées en 1930. 1. Jamois Alexis, du Pertre: 2. Touchet Armand. d'Argentré 3. Lebry, de la Mare, en Vitré 4 Julliot Isidore, Gennes-sur- Seiche: 5. Jeusset Louis. d'Argentré; 6. Souchet Joseoh, d'Argentré 7. Jeusset Louis, d'Argentré.

Poulains nés en 1932. 1. Jamois Alex's, du Pertre 2. Gérard Georges, de Mondevert 3 Malécot Je:n. d'Etrelles 4. Sorin Joseph, de Pocé 5. Dufeu Pierre, de Vitré. PouLains nés en 1931. 1. Touchet Jean. d'Argentré 2. Julliot Isidoie. de Gennes-sur-Seiche 3. Touchet Jean d'Argentré. Poulains nés en 1930. 1. TeFs'er François, de Moulins 2. Jean Foucher, d'Argentré 3. Pierre Marie, de Montreuil-des-Landes 4. Lambert Louis, de Cornillé.

CLASSE 1929 Les jeunes gens de la classe 1929, deuxième contingent. 1 sont priés de se réunir vendredi prochain, à 20 heures, au café Fréreux, rue Neuve. Présence indispensable. CONCOURS ANNEXES ORGANI- SES PAR L'UNION DES INDUSTRIELS ET COMMERÇANTS. 1- Dessms M. Charpentier, rue de Brest, Vitré M Lamy, rue de la Liberté, Vitré M Bordais.

Elèves de l'école municipale de dessins pour leurs expositions projet d'enseigne, projet d'afflche, etc chacun 15 francs.

RECTIFICATION AU PALMARU- Concours de fruits de table cultivateurs l*- prix, au lieu de M Bouffort. à Bouffort. en Vitre, lire M. Legendre, à Bouffort, en Vitré.

Châteaubourg

AVIS AUX JEUNES GENS. Le Maire de Châteaubourg informe les jeunes gens du canton que M. le Commandant du Bureau de Recrutement de Rennes, se tiendra dans la salle de la Mairie de Châteaubourg. le ven- dredi 21 octobre, de 14 heures à j 15 heures, pour renseigner ceux qui le désireraient sur les avantages réservés aux engagés et rengagés ou sur toute sutre question de recrutement les intéressant.

Il ne sera pas fait de conférence. s Le commandant se tiendra simplement à la disposition des jeunes gens qui désirent des renseignements sur touLes questions d'ordre militaire. 1 Siiint-M'Hervc GESTE PIEUX. Lundi matin, après leur messe de départ, les futurs soldats qui partent cette semaine à la caserne, ont déposé une gerbe de fleurs au monument aux morts de la grande guerre.

1 Nos jeunes gens savent conserver le culte du souvenir envers leurs ainés morts pour la Patrie.

• AVIS AUX JEUNES GENS Le maire de La Guerche rappelle aux jeunes gens du canton que M. le Commandant du bureau de recrutement de Rennes se tiendra aujourd'hui, salle de la Mairie, de 14 à 15 h. 30 à la disposition des jeunes gens qui désireraient des renseignements sur les avantages réservés aux engagés ou rengagés, ou sur toute autre question de recrutement les intéressant.

L AUUlUhilN UAUIU iJC" L^l LANDE. Nous avons relaté hier, qu'un accident d'automobile s'était produit samedi soir, sur la route nation3le n» 163 bis, entre La Guerche et Visseiche, en face la ferme de la Lande

Voici les détails sur cet accident Samedi dernier, vers 19 h. 30, la voi- ture automobile de M. Dudouit Michel transports, demeurant à Segré. 13, rue de Bauge, était pilotée par M. E. Merlhe, domicilié 25. rue David-dAngers à Segré. lequel venait de la direction de Viïseiche et se dirigeait vers La Guerche.

Arrivé au naut de la cote de la Lande, commune de La Guerche, M. E. Merlhe rencontra des chevaux et poulsins, appartenant a Mme Vve Bignon. cultivatrice, demeurant il ln Lande, qui ̃allaient aux champs: l'un des poulains. aveuglé pat les phares de l'auto, surgit au devant de celle-ci.

La voiture automobile vint se jeter dans le fossé et sub't de nombreux dégâts, mais heureusement, il n'y eut pas d'accident de personnes.

Domalain

ACCIDENT DE TRAVAIL Hier, vers 13 h 30. M Jaril Pierre, cultivateur. demeurant a 1~. Hérauderie. commune de Domalain. était occupe a soigncr une de ses vaches, lorsque tout a coup celle-ci redressa la tête et lança un violent coup de corne il M. Jaril. l'atteignant au front.

Aussitôt. M. Jar;i qui perdait du sar.g, fut conduit chez M le docteur Vallée 6. La Guerche.

Espérons qu'aucune suite fâcheuse ne surviendra et souhaitons à M. Jaril. une prompte guérison.

IL ÉTAIT TEMPS 1

Dans la nuit de samedi à dimanche, M. Marcel Brancher:au, patron de la gabarre à moteur El Goléa, qui avait été retenu par son travail jusqu'à minuit, se réveillait pris de ma'.aise. Comme il en avisait sa femme, ceile-ci à son tour, tombait inanimée.

M. Branchereau ouvrit la porte de la cabine et, avec l'aide de son beaufils, qui couchait à l'avant du bateau. il sortit sa femme sur le pont. Un docteur, mandé, vint aussitôt donner ses

soins aux mariniers qui avaient été intoxiqués par les émanations de leur fourneau dont la clef avait été fermée. Aujourd'hui, il ne subsiste chez Mme Branchereau qu'un léger malaise, suite du commencement d'asphyxie mais les mariniers l'ont échappé belle. GRAVEMENT BLESSÉ PAR SON CHEVAL

M. Dréan, charretier à la Réne. en Redon, en soignant son cheval, reçut de ce dernier une ruade qui l'atteignit au bas-ventre. Sur les conseils d'un docteur, M. Dréan a été transporté il l'hôpital.

Bain-de-Brctagne

AVIS. Les impôts indi-oCcS tcniffre d'affaires, taxe d'abatage, impôt sur les automobiles) seront perçus aux lieux, dates et heures ci-après Bain-de-Bretagne (domicile du receveur) Lundi 17 courant, de 9 heures à midi et de 2 heures à 5 heures. Pancé. le 18. de 2 h. 30 à 3 h. 30. Mairie.

Lalleu, le 19, de 8 h. à 8 h. 30. à la Mairie.

Ercé en Lamée, le 19. de 9 h. 15 à 10 h. 30. à la Mairie.

Pléchatel, le 20, de 9 h. à 10 h., à la Mairie.

Bain-de-Bretagne, le 20, de 2 à 5 h.. à la Mairie.

Teillay, le 21, de 9 h. à 10 h. 30, à la Mairie.

La Bosse, le 21, de 2 h. 30 à 3 h. 15, à la Mairie

Saint-Sulpice, le 22, de 8 à 9 heures, à la Mairie.

LE GRAND BAL DE L'AMICALE. Cette traditionnelle soirée organisée par l'Amicale des anciens élèves des écoles municipales aura lieu samedi prochain, 22 octobre, à 8 h. 1/2, à l'hôtel Lefeuvre.

Comme les années précédentes, cette manifestation de la société aura un plein succès, la partie orchestre ayant été confiée à notre chef de musique, M Mahé, qui dirigera un groupe de bons musiciens

Bréal-sous-Montfort

L'ACCIDENT DES QUATRE ROU- TES. Nous avons relate en quelques mots l'accident d'auto survenu aux « Quatre Routes » de Breal sur la route nationale dimanche soir, vers 5 h. 30 Une automobile conduite par M. Peron, bourrelier à Livarot, venant de Plelan, se dirigeait vers Rennes. Le conducteur abordant le carrefour des « Quatre Routes » à une vitesse de 60 70 ,1 l'heure non sans avoir corne, et ne vit pas masquée par la maison une autre automjbile venant de Talensac et se dirigeant vers Bréal. Cette dernière aborda la route nationale à une vitesse modérée de 10 kilomètres, à l'heure.

Le conducteur, M. Fedrix Ange, garnisseur a Rennes, voyant la collision inévitable accéléra la vitesse et de fait empêcha la collision. Mais l'automobile de M. Péron pour éviter l'autre voiture avait obliqué à gauche e\ avec la vitesse acquise alla donner fortement de l'avant confie le mur de la maison de "1. Marchand, commerçant. Le choc fut très brutal, les vitres volèrent c:i eclats et blessèrent assez sérieusement un des occupants de la voiture. M Roussel, chef d'atelier à l'Arsenal de Rennes, qui reçut les premiers soins au débit Jehannin et fut ensuite transporté à Rennes Ses blessures semblent superficielles. Nous lui souhaitons une prompte guenson. Quant à l'automobile elle est en pl-^̃ux etat

A la Cour d'Appel de Rennes Qui vole de- semences

récolte Ge la prison

Des époux Gauthier. cultivateurs a la Fourcneliere. en Lourmais, le chef de la communaute Pierre-Marie, 32: ans. s'asseoit seul sur la sellette. Sa femme née Amelie Chantrel. fait défaut M- Le Pienier, du barreau de St-Malo. assiste le délinquant. Le cas de Gauthier ressort a un vol de semences de pommes de terre. opere dans les conditions suivantes, aux dépens dun M Morin son voisin. residant a Bel-Air. en Combourg. L'enquête de la gendarmerie de ce canton j démontra, après les explications de M. Morin, qu'il était l'auteur du vol de pommes de terre, de l'espèce dite Institut de Beauvais. mesurant 0 m. 275 mill de long sur 0.075 de large. Ces pommes de terre contenues dans des sacs, avaient été dérobées le 12 mai 1932, cians le cham;j dit « Clos du Parc » Les gendarmes ne se contentèrent pas de mesurer les tubercules, fendus par la moitié a raison de deux germes sur chaque morceau, mais iis firent diverses observations, sur la chair et la sève aont étaient encore humectes dans la glaise, tout autour des limites opératoires du larcin Bien que le malfaiteur eut marche dans l'herbe pour ne pas laisser de traces. on releva (le ces dernières, a 50 mètres de là et elles conduisirent la marechaussee en pleine Fourchelière Les gendarmes pouvaient se vanter d'arriver bien. car ils purent observer derrière la 'haie, l'inquiète Amelie qui-les guettait Elle fut bien obligée de se montrer Aux questions posees, elle repondit que son mari tra- vaillait a 200 metres de là et requise de montrer sa reserve de patates, elle conduisit se? visiteurs dans un hangar où ils trouvèrent des tubercules, res- semblant étrangement a ceux de M. Morin. coupés comme eux et suintant la même sève fraicne Interrogée sur ce point. Amelie soutint qu'ils étaient • là depuis 15 jours et que s ils étaient mouillés, c'est qu'il avait p'.u. Les reoréseutants de a Loi lui fi- rent part de leurs soupçons. Son mari, affirma-t-elle n'avait pas quitté la maison la veille Il était parti de bon matin travailler Les pommes de terre appartenaient bien au ménage et étaient destinées la semence. Il y avait bien eu 75 kilos à l'origine Les gendarmes allèrent au champ

où s'occupait Gauthier et pressèrent celui-ci de questions. Il soutint qu'il n'avait pris de pommes de terre Il personne.

Alors, les enquêteurs l'emmenèrent au Clos-du-Parc où il fut prouvé que les clous de ses sabots étaient les matrices des trous dans la e'e.

Mais Gauthier ne se tenait pas. Il dit que les quantités de pommes de terre relevées dans son hangar et correspondantes aux quantités dérobées à Morin, lui provenaient de son frère Albert. Celui-ci assura bien avoir en effet, fourni de la semence à PierreMarie, mais, mis en présence du tas. il ne put reconnaître les caractéristiques de sa denrée, non plus que Gauthier père, ni une femme Gicquel. Ces deux derniers avaient aidé quelques jours avant, à co'«v_'r les semences confiées depuis à la terre, mais ils ne purent Identifier la semence des hangars et celle sur laquelle on demaindait leur avis.

Pour déoartager les opinions contraires, il fut fait appel, comme expert, à M. Brugalet, adjoint au maire. M. ] Laure. M. Brugalet ne put que déclarer que les tubercules de M. Morin et les 90 kilos de chez Gauthier avaient la même origine.

Condamné pour ces faits, par le tribunal correctionnel de St-Malo. à 8 jours de prison ferme, tandis que sa femme était acquittée, Gauthier voit sa peine confirmée.

Accident de la route

Le 18 mai 1932. au nord de St-Servan. route de Rennes a St-Malo. M. Le Flô conduisait son auto, venant de St-Jouan et se rendant a St-Malo. quand la voiture de M Clotaire Joseph Demolins. négociant, débouchait elle-même, du chemin venant du phare de la Balue, chemin à gauche. dans la direction suivie par M. Le Flô. ce dernier en possession du droit de priorité M Demolins devait donc laisser passer, ce qu'il ne Qt point. M. Le Flô donna ''un tel coup à droite. coup complet. pour éviter un abordage en oblique. qu'il alla grimper sur un tas de sable, se trouvant au long de la propriété de M Lemoine et se blessa à la main. La voiture chavira, mais il n'y eut pas d'accident de personne. On a accusé d'abord M Demolins d'avoir fui. ce qui est faux. Il revint aider à remettre la voiture sur roues et les temoins sont unanimes là dessus. La vérité est qu'il ne put arrêter i de suite En conseôuence. le tribunal correctionnel de St-Malo à la dite du 25 juin 1932. l'acquittait du délit de fuite et le condamnait pour blessures involontaires. à 15 fr d'amende

D'ailleurs il est inutile c;e dire que les renseignements les plus élogieux ont été recueillis sur cp nère de famille de "eut enf?nts vivants

La Cour confirme Durement et simp'ement une condamnation de principe.

DEUX ACCIDENTS DE MER

Un novice

du « Capitaine-Guyomard » enlevé par une lame

Nous relatons en chronique Grande Pèche. les retours des morutiers qui rentrent au port. L'un de ces navires, le Capitaine-Guyonlard a été. le 10 00 tobre dernier, alors qu'il faisait route sur Saint-Malo le théâtre d'un grave accident de mer

Un novice du bord. Auguste Brizard. né le 13 novembre 1913. à MiniacMorvan. était occupé à travailler sur le pont, ouand un coup de renvoi de l'écoute du stay-rail le projeta à la- mer.

Le malheureux novice était en bottea et en ciré, il ne put longtemps lutter et quand un doris aussitôt mis à la mer essaya de le retrouver, ce fut en vain. La mer avait fait une victime de plus.

Un avant du « Galaté »

chaviré avec son deris

Le Galaté arrivé hier matin au port a eu de son côté un acc'dent d'un autre genre, alors qu'il était encore sur les lieux de pêche le 18 septembre dernier

Un de ses doris monté par deux hommes, chavirait. On pouvait sauver l'un des occupants, mais l'autre marin, l'avant Emmanuel Guilbert. inscrit à Cancale ne pouvait être retrouvé Les familles de ces infortunés marins ont appris à l'arrivée des navires. le malheur oui les frapnait Nous leur adressons l'expression de nos bien vives condoléances.

Chez les Mutilés du "ravail Les mutilés du travail de l'arrondissement de Salrt-Malo. ont voté l'ordre du jour ci-après

Les mut!lés et invalidas du travail de l'arrondissement de St-Malo. réunis en assemblé- générale à St-Malo, le 16 octobre 1932. après avoir entendu l'exposé de leurs revendications par les militants de 1'organiîation. ainsi que les declarations des élus ou représentants des diverses associations représentées

Protestent, énerginuement contre l'inertie du Sénat qui. saisi depuis cinq ans da proiet de refonte de la loi du 9 avril 1898 sur les arcid-'nts du travail. voté en décembre 1927 n'a pas encore abordé la discussion du dit projet.

Protestent également contre les modifications restrictives annortées à ce proiet par certaines Commissions du Sénat

Demandent

1° Le raiustement des rentes des miiMlés d- 10 à 19 p. cent:

2» L'extension de la loi de rajustement d's rentes aux victimes, aux pvnnts-droits des victimes d'accidents du travail, survenus apres le 9 janvier 1927:

3° L'assimilation composte des vlctimes du travail aux victimes de la guerre, en ce qui concerne notamment les emolois réservés, la reconnaissance des orphelins des victimes du travail comme ounilles de la Nation. etc. 4° L'établi*?ement d'un barète pour la fixption du taux d'incapacité; 50 La substitution d'une turdxtion perK«ire à la lurir'iction actuel'e: 6° La créntion d'une c'fse nutono»me pour la rémratton des accldanÉI du travail, se substituant aux Cont** gntes d'assurances:

̃ 7° Que les mutilés du travail m •


marin* puissent cumuler la rente-accident avec la pension de retraite; 8° La revision de la loi du 14 juillet 1905, sur l'assistance et le vote du projet de loi n° 8.358, dépose par M. Duraiour, au nom du groupe parle-,mentaire de défense des mutiléa et invalides du travail, comptant plus de 400 membres;

9° Que les invalides du travail bénéficient des mêmes avantages que les mutilés de guerre ou du travail; 10° Que toutes les lois sociales s'appliquent aux colonies et pays de protectorat.

S'engagent à poursuivre, en accord avec la Fédération nationale des mutilés et invalides du travail, l'action nécessaire pour faire aboutir leurs légitimes revendications.

Se séparent au cri de c Vive la Fédération nationale des mutilés et Invalides du travail ».

Pour assister an lancement du Super-De-de-France » à Saint-Nazaire

Le 29 octobre, le paquebot géant de la Compagnie Générale Transatlantique, le plus grand navire du monde, sent lancé à Saint-Nazalre.

Pour permettre à nos compatriotes, que cet événement ne peut manquer d'intéresser au plus haut point, d'assister au lancement du Super-Ile-deFrance, un service spécial d'autocar a été prévu entre Saint-Malo et Saint- Nazaire (Entreprise Roger Pansart). Ce sera l'occasion de faire une très beJAe excursion.

repart de Saint-Malo (esplanade Sajit-Vlncent) vers 9 heures du mattn Retour dans la soirée.

irrtx, aller et retour 70 francs par pe. sonne.

tfn trouvera des billets

A Saint-Malo. au Café de l'Ouest et du Café des Voyageurs, place SaintVit.cent.

A Subt-Servaii, au Café de la Mairie. Cancale, chez M. Roger Pansart. encepreneur de transports. TéL 76.

UN GALA DE COMÉDIE AU PA- TRONAGE DE ROCABEY. Mon Beoél tel est le titre de la comédie en 3 actes qui sera interprétée samedi 22 .xtobre en soirée et dimanche 23 en matinée, sur la scène de notre coquette salue paroissiale, avenue de Moka. Partota où elle a été jouée cette délicieuse pièce a obtenu le plus franc succès; les séances qui viennent d'être données dimanche dernier à Dinan ont été un n*iveau régal pour les spectateurs et çuand on aura dit que Mon Bébé 1 appartient au répertoire de Maurice Htcnequin et que la pièce est jouée avec l'art consommé qui la caractérise psv notre troupe locale « Les Baladins de 1a Cote d'Emeraude », cela suffit amplement a bien augurer de nos séance» de samedi et de dimanche.

Nt/us M'entreprendrons pas de résumer la pièce qui est d'un genre tout à lait spécial et d'une gaieté contagieuse, irrésistible. Les quiproquos JailVw.iOTti s'entrechoquent, rebondissent Juaiu'a ce que tout s'arrange comme il convient dans le meilleur dea mondeg.

S heures de franche gaieté en perspective, et si vous voulez passer quelques bons moments, venez assister aux représentations de Mon Bébé Vous ne le regretterez paa

rmkhet à 20 h. et 14 h.; Rideau 6; MÉDECINE

te Docteur LEGAT, électro-radiologjste, a l'honneur fce faire connaître qw. son cabinet a été transféré rue Fe;deau, n- 2. à cinquante mètres de SOL ancien domicile, Téléphone 21.15. ~Fnïôn DES SYNDICATS DE LA RÉGION MALOUINE. Avis OontoMièment à la décision prise lors de la dernière réunion du comité, les déléguées en faisant partie sont priés d'è- tri présents à la réunion qui aura lieu jei.di prochain 20, à 18 h. maison du Peuple. Ordre du Jour Préparation du Congrès divers.

Le Secrétaire J. Bâtas.

LA FRESNAIS

UN CYCCISTE EST RENVERSÉ PAR UNE AUT O

nimanche soir. vers 18 h. 45, au lieu dit la Pigassière. un cycliste a été renversé par une automobile, dans des circotstances telles qu'il peut s'estimer hejreux de s'en être tiré sans blessures graves. Voici les faits.

M. Thébault, marchand de bestiaux à Pleir.e-Fougéres, revenait de La Gaucsniere. conduisant son automobile, à l'arrière de laquelle se trouvait une reiiiorque a bétail contenant une vache- Arrivé au croisement de la Pigassiè/e, il vit un cycliste, M. Gaucher, de La Fresnais, déboucher devant lui. s'apprêtant à traverser la route. M. Théoault freina brusquement, mais ne put empêcher sa voiture de patiner sur la route goudronnée mouillée par la pluie et de heurter le cycliste qui fut renverse et pousse sur la route jusqu'à arrêt complet de l'auto.

Par bonheur. M. Gaucher se releva avec seulement quelques blessures superficielles à la tête et de légères contusions au corps Par contre, sa bicyclette fut mise hors de service.

Le docteur Nicoileau, de Saint-Malo, prodigua ses soins à M. Gaucher. pendant que de leur coté les gendar- mes de Cancale procédaient à l'enquête d'usage.

(JAINT-DOMINEUC

LES OBSÈQUES

DE M. RCf^RT. MAIRE Hier matin, ont eu lieu & Salnt-Domineuc. les obsèques de M. Robert, maire et ancien conseiller général. décédé à 1'Age de 56 ans, après une courte maladie.

La croix était portée par un fermier de M. Robert, M. Ernest Lebreton, Puis, dans l'ordre, venaient ensuite les enfants des écoles laïques et des écoles Ilbna, le clergé. le char funèbre recouvert de fleurs. <

Les cordons étaient tenus par MM. Jambon, Simon, jonseiller général; Cheval et Delamotte, amis du défunt. Le cierge était porté par M. Célestin Renault.

Le deuil était conduit par M. Joseph Robsrt. fils du défunt, M. et Mme Glroux. sa fille et son gendre M. Maurice Robert son frère :t de nombreux membres de la famille.

M. Dumont, sous-préfet de SaintMalo M. Gasnier-Duparc, sénateur M. Guernier, député, ancien ministre des Finances et des P. T. T. M. La Chambre, député M. Surcoût père, ancien député le Co:.seil municipal en entier, les maires du canton et de nombreux conseillers généraux et d'arrondissement, avalent pris place derrière la famille.

Parmi la foule nous avons noté au hasard la présence de plusieurs avoués, avocats, juges du tribunal de commerce, de la gend. merie. des fonctionnaires et de nombreux commerçants et exportr.'eurs de la région.

Le lourd cercueil était porté parMM. Nogues, Boissier, Briand, Sorel, Colombel st Loyer.

A l'église, trop petite pour contenir l'assistance ce fut M. l'abbé Huneault, oncle de la famille, qui célébra la messe.

L'harmonium était tenu par M. l'abbé Berthelot, recteur de Médréac. chevalier de la Légion d'honneur, aumônier militaire.

Au cimetière, des discours ont été prononcés par M. Cheval, secrétaire de mairie M. Simon, conseiller général M. Dumont, M. La Chambre, député. A la famille de M. Robert, nous renouvelons l'expression de nos sincères condoléances.

UNE ECOLE D'AGRICULTURE A CHATEAUBRIANT

A partir du 1èr novembre prochain, tous les mercredis, une école d'agriculture fonctionnera dans une des salles de la mairie de Chateaubriant Elle est absolument gratuite. Elle sera ouverte aux jeunes gens d'au moins 15 ans. qui ont quitté l'école primaire et sont déjà au courant de la pratique agricole.

Son but est de leur donner l'Instruction professionnelle qui leur manque totalement ou qu'ils ont besoin de développer pour diriger, plus tard, une ferme avec succès.

Le personnel enseignant se composera de M. Chaquin, directeur des services agricoles: M Merlant, profes- seur d'agriculture; M Michelat, directeur des services sanitaires vétérinaires M. Andouard, directeur de la station agronomique. C'est dire que toutes les compétences en agriculture seront réunies.

Les inscriptions des élèves sont reçues dans les mairies, Elles peuvent aussi être adressées dans une lettre affranchie à 0 fr. 50 la Direction des Services Agricoles, 33, rue de Strasbourg, à Nantes.

Aü CINEMA OLYMPIA. Aujourd'hui' .mardi, mercredi .et Jeudi, les deux premiers jours en soirée, a 20 h. 30 et jeudi 20 en matinée et en soirée, le magnifique film tiré du roman de Remarque c A l'Ouest, rien de nouveau Tout le monde voudra voir ce film de guerre.

Marsac-t or-Don

L'INAUGURATION DU CLOCHER ET LA BENEDICTION DES CLOCHES. Depuis environ 40 ans qu'elle est construite, la belle église de Marsac n'était pas encore pourvue d'un clocher lorsque M. l'abbé Julien Ricordel, son curé actuel, fut nommé curé de la paroisse, il y a une dizaine d'années. Très zélé dans tout ce qui se rapporte à son ministère, M. Ricordel se mit en campagne près de ses paroissiens pour obtenir d'eux les fonds nécessaires à la construction d'un clocher. Je fut une affaire relativement facile dans cette paroisse riche et heureuse et, grâce au ciment armé, qui maintenant trouve son emploi dans les cas les plus divers, depuis plus d'un an Marsac s'enorgueillit d'un clocher superbe qui domine toute la belle vallé# du Don et profile haut sa flèche dans l'azur.

Mais à ce beau clocher, il fallait des cloches dignes de iui. car un clocher sans cloches est une cage sans oiseaux, un corps sans âme, M. Bardoul, maire de Marsac, conseiller général du canton de Guéméné-Penfao et Mme Bardoul en offrirent une. les paroissiens se cotisèrent et en offrirent une seconde. Samedi, à 9 h. 15, Mgr Le Fer de la Motte, évêque de Nantes, entouré d'un nombreux clergé des environs et de toute la population de Marsac, bénissait ces cloches sorties le l'importante fonderie Louis Bollée, à Orléans Yvonne-Guy-Marle-Joseph. pesant 690 kilos donnant le fa, offerte par M. et Mme Bardoul, qui en étaient parrain et marraine et Nicole-Marie-Thérèse, pesant 350 kilos, donnant le si, offerte par les paroissiens et dont M. Delalande était le parrain et Mme la comtesse de Guérrif la marraine. Après la céré-ionie qui dura trois heures et qui fut très intéressante pour les profanes, Mgr Le Fer de la Motte sortit sur la place de l'église d'où il bénit le clocher.

Tard dans l'après-midi les cloches furent hissées dans la demeure aérienne.

Et maintenant les cloches de Marsac carillonnent gaiement et portent au loin leurs notes argentines dans la riante et fertile vallée du Don et sur les coteaux qui la bordent.

Vay

ETAT CIVIL. Naissances. Yvette Lesnè. a la Tellals; Anne Aubry. à Clégreuc; Paul Roué Pibordel- MontQue Grain. à Malicorne; Robert Marchand, s. la Tonnerte

Mariage». Célestin Fraud, de la Ballene et Anne Burard. de la Ctardte- j re: Raymond Leparvien. de Marsac et Marie Hamon. de l'Etang Etienne Malo de la Roussellere et Marle-Joséphe Bréhier de Clégreuc.

Décès. Mérel Marta. veuve Perray, 72 ans. a Bc'-AIr- Mineon Jean. 87 ans à la Telllais David Alberttne. femme Leparouz, 51 ans. à l'Etlennais; Conard Louise, veuve Oaraud. 79 ans. a Batlnais Perrtgaud Françoise, veuve Lefeuvre. 72 ane au Chêne: Rtncé Henri. 66 ane. a, la Cochais; Besnier Jean, 84 ane, à la Cnarrals. i

Flotte

Sont arrivés d

Mayajima, l'aviso Régulu», le 15. Bône, le transport Loiret le 16.

Ajaccio. les sous-marina Phenit et Protée, le 17.

Font route vers

Batoum. le pétrolier Elorn. le 15. Corogne, l'aviso Ville d'Ys, le 17. COMMANDEMENT

Officier-marinier

Le mattre-prine. timonier Batany a été nommé au commandement du Renard, remorqueur à Dakar.

MUTATION

Corps du commissariat

M. le commissaire de 1™ ci. Vlalet, port d'immatriculation et d'affectation Brest, en service & la direction de l'Intendance maritime de Brest, a été désigné pour remplir les fonctions de chef du cabinet du préfet maritime de la 4' région maritime Il Bizerte. en remplacement de M. le commissaire principal Vastel qui a terminé la période réglementaire d'affectation. M. Vlalet prendra ses fonctions le 25 novembre.

TEMOIGNAGE DE SATISFACTION Par décision du 30 septembre 1932. la ministre de la Manne a adressé ses félicitations au quartier-maître tiionler Chotard, des services de la marine Il Alger, pour le zélé dont Il a fait preuve dans son service de garde A été Insulté et blessé en voulant faire respecter le* consignes.

MARINES ETRANGÈRES

Grande-Bretagne

CONSTRUCTIONS NEUVES. L'AmIrauté annonce que les noms suivants ont été donnés aux torpilleurs du programme de 1931. qui viennent d'être commandés

Echo et Eclipse, chez Denny Brothers. à Dumbarton.

Elcctra et Encounter, chez Hawthom Lesîlée à Hedbburn on Tyne.

Escapade et Escon. a la Scotfs Shlpbuilding O«. a Oreenock

Esk et Express, chez Swan Hunter and Wlgham Richardson. à Wallsend on Tyne.

Deux des avisos coloniaux de ce même programme ont été nommés Grimsby Le croiseur de 7.000 tonnes Orton, en construction à l'arsenal de Devonport sera lancé le 24 novembre.

Le sous-marin neuf de 1.500 tonnes Rainboio. qultura Chatam a la fin du mois d'octobre pour railler la quatrième "ojîllle de sous-marins en Chine. MOUVEMENTS DE BATIMENTS, Le bâtiment hydrographe de 1.280 tonnes Endeavour, qui vient d'être réparé par 1 arsenal de Sheerness. Quitte ce Le croiseur de 4.120 tonnes Centaur entré en aervice en 1916, vient d'être désarmé a Portsmouth en vue de sa

CREATIONS ET SUPPRESSIONS DE STATIONS

DE GARDES MARITIMES

La station de garde maritime d'Ouessant (Quartier Ce Brest) est et demeure supprimée. Une deuxième station de garde maritime est créée au siège du proposât ae Port-Loua (quartier de Louent). Une station de garde maritime est créée au siège du quartier de Nantes. Cet arrêté entrera immédiatement en vigueur.

AU « JOURNAL OFFICIEL

Le Journai Officiel publie un arrêté fixant les conditions d'accès il. l'emploi de commis de 4- cl. de l'inscription maritime.

NOMINATIONS, TITULARISATIONS ET PROMOTIONS

Personnel de l'inscription maritime font nommes dans le personnel civil d'administration de l'Inscription Maritime. pour compter du 15 octobre 1932 A l'emploi de chef de section de 5' ci.: M Tanguy, commis principal de 2« cl. en remplacement numérique de M. Rivière, admis à la retraite.

A l'emploi et'agent administratif de 2ciasse M. Evenou, commis principal de 1" classe. en remplacement numérique de M. Houssait. admis à la retraite. M. Tanguy est affecté au Havre en remplacement de M. Le Vacon ,muté. M. Evenou est maintenu en service il. Fécamp.

Sont titularisés dans l'emploi de commis de l'Inscription Maritime et promus a la 3' classe avec attribution de maJoration d ancienneté

Pour compter du ler octobre 1932: M Calvar, commis de 4' classe, du l*r octobre 1931 avec une ancienneté de 8 ans. 10 mois. 7 Jou s M. Le Dali, commis de 41 classe, du ler octobre 1932, avec ure ancienneté de 1 an, 6 mois. Pour compter du 9 octobre 1932 M. Lemaresquier, commis de 4' classe du 9 octobre 1931. avec une ancienneté de 1 an. 6 mois. M. Qahè. commis de 4* cl. du 9 octobre 1931. avec une ancienneté de 8 ans. 2 mois, 7 jours.

AFFECTATION

Garde maritime

M. Le Goule, garde maritlma de 2' cl., en service a Ouessar.t quartier de Brest) poste supprimé, est affecté d'office il. Port-Louis quartier de Lorlentl poste créé. Cet agent devra rejoindre son nou.veau poste dans :es délais reglenentalres et pourra prétendre a cette occasion aux diverses Indemnités de déplacement. AVIS D'EXAMEN

Un examen d'aptitude professionnelle pour l'admission a l'emploi de chef de section de 5' c!asse de l'Inscription Ma1 rltlme s'ouvrira le 10 janvier 1933. Paquebots et vapeurs longs-courriers

ATHNTIC-MARV arrivé à Oran le 17. de Singapour.

ARENSKERK arrivé à- Marseille le 17. de Dairtn.

AQUARUS parti de Corpus-Cbriatos le 17. pou. Le Havre.

ARNF1NN-JABL arrivé à Oravesen le 17, de Sète.

AM BOISE parti de Tamatave le 18, pour Marseille.

ALTAl-MARV arrivé à Slngapore le 17. allant s Londres.

AJAX parti de Shanghai le 17. pour Londres.

ARABISTAN arrivé à Busrsch le 17. de Londrus.

ACH1LLBS arrivé à Port-Saïd la 17, allant a Yokohama.

ANGKOR parti de Port-Saïd le 16. pour Yokohama.

ANDRÈ-LEBON parti de Yokohama le 16. pour Marseille.

BARON-KIM.VAIRD parti d'Oran le 16, pour Dunkerque.

BAHRAii parti de Salnt-Nazalre le 17, pour Abadan.

BOUGAINVILLE arrivé au Havre le 16, d'Indochine.

arrivé à Port-Saïd le 17. allant à Batavia.

Bl'RMA-MARU arrivé Slngapore le 17. allant à Londres.

BOGO arrivé à Bordeaux le 17, de Casablanca.

BAOULt 'arriv6 Bordeaux le 17, du Havre.

BETALLI arrivé à Bordeaux le 17. de La Plat»

BELLE-ISLE arrivé & Bordeaux le 17. de La Plata

CÊPHSE arrivé à Melbourne le 16. de Dunkerque

COLLAMER parti de Salnt-Nazalre le 17. pour Bordeaux.

CAP-SAINT-JACQUES arrivé à Suez le Î7. de Haiphong.

CELIO arrivé à Marseille le 17, d'Is.tambul.

CHANTILLY arrivé à Mombasa le 16. allant à Maurice,

CALCHAS arrivé i Slngapore le 17. allant Londres.

CITY-OF-CAIRO parti de Kurrach6e le 17. pour Marseille.

CAP-TOURANB arrivé Nantea le le.

DAGMAR arrivé » Manchester le 17. de Gênes

DKUCOLION parti de Cap Haïtien le 17. pour Le Havre.

DOCTEUR-PIERRE-BENOIT arrivé à Rotterdam le 16. allant à Dunkerque. ERIDAN parti de Lisbonne le 14. pour Sydney.

FORT-LAMY arrivé à Hambourg le 17.

FORT-ARCHAMBAVLT arrivé à Anvers le 16.

FLORISTAN parti d'Abadan le 17. pour Londres.

FUSHIMI-MARU parti de Shanghai le 17, pour Marseille.

GSNERAL-METZINGER arrivé & Singapore le 16. allant à Yokohama. GARL-BRATTAN arrivé à Gènes le 17, de Glasgow.

HAKONE-MARU parti de Marseille le 17, pour Londres.

HERPO parti d'Anvers le 17, pour Malaga.

KOUANG-SI arrivé à Suez le 17. de Haiphong.

LECOMTE-DS-VISLB parti de Madras le 16. pour Marseille.

LLANDGIBBY-CASTLB arrivé 4 Belra le 17, de Marseille.

LA FAYBTTE parti de New-York le 1S, pour Le Havre.

MALAKUTA parti d'Oran le 17. pour Londres.

MATIANA arrivé à Marseille le 17. de Beira.

MIN parti du Hsvre le 1S, pour Shanghai.

MARZO arrivé a Bordeaux le 17. de Sévllle.

tfONTESQUJBU parti de Bordeaux ltf'17; pour le Sénégal» -»̃•.

SSAPBL arrivé a Hambourg U 17. de Marseille.

P.LM 26 passé a Gibraltar le 16. allant de Rotterdam à Caronte. PATRIA parti de Beyrouth le 16. pour Marseille.

riLtinc-nji i paru aAiezanone le 15, pour Marseille.

PRESIDENT-HARDING parti du Havre le 17, pour New-York. REMO parti de Colombo le 17. pour Gènes.

RNEA parti du Havre le 16. pour Rouen.

SAN FRANCISCO arrivé à Dunkerque le 16.

STUREHOLM parti de Galveston le 17. pour Dunkerque.

SIGNE parti d'Anvers le 17, pour Valence.

SHANTUNG arrivé ft Sintapour le 17 allant a Gothembourg. SAINT-F1RM1N arrivé au Havre le 16. de la Côte d'Afrique.

TOMBOUCTOU slgnalé à Gibraltar le 16. allant de Matadl à Marseille. TOUAREG parti de Casablanca le 17, pour Alger. i TARANTIA parti de Port-Saïd le 17. pour Marseille.

TOMSK parti d'Anvers le 17. pour Casablanca.

TROILUS parti de Colombo le 17. 1 pour Le Havre. ULLA parti de Bordeaux le 19, pour Le Havre ULYSSA arrivé a Marseille le 17. de î la Havane.

VILLE D'ARRAS passé à Pérlm le 16. allant de la Réunion à Marseille. VILLE DE MAJUNGA passé à Pértm le 16. allant de Dunkerque ft la Réunion. VILLE DE ROUEN arrive au Havre le 17. de Madagascar.

WALDTRAID HORN arrivé au Havre le 17. de Curaçao. WYOMING attendu au Havre, de Rotterdam.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 17 octobre A CASABLANCA-RADIO

Celltna, Capederde, Bilbao, Tanger. VskbrklQe, Exporter, Kana, Villa Madrir, Sistinia. Balaton. Hoggar.

A TANGER-RADIO

P.L.M. 23. Capeverd e,lxpled, Vskbridge. Luso. Général Son Martin, Kiluku Maru, Kofuku Maru, Siameae Prince, British Enboy, Evangheliam Diadakts, Narkunda, Oued Mellal, Storejeld, Ctudad de Algectras. Monitor, P.L.M. 25. Christian Huygens, Baron Kinnaird.

A OUESSANT-RADIO

Anna Malgeqia. Alabama, Antinovs, Alfred Nobel, André Moyrand Driant, Albatros. Saoule. Barhram, Balzac. Berganger, Bizkaya, British Trader, Sengole, British Courage, Charles Schiallino, Colombie Ciscar, Carimare, Côte Emeraude, Cap Noir. Capitaine Le Bastard, Citv ci Simla, Clam Graham, City of Omada, Congo, Chile, Citv ci NewPortnews, Commandant Gamas, Deodata, Denis, Diplomat, Dalta. Dxntcl Dyk, Dania Esnch, Elgnllo. fato Frani/cenn, Fronces Massey Frantz Klasen Georgette, Gerarchla. Gartmore, Garlinge. Handanger. Hamdale, Lomtedal Jean Hamonet, King Sbury, Xoyo Maru Lahneck, Linden/eù Llandor Cattle Monte Sarmiente, Minerie, Plalte. New- York, Nicole Schiaffino. Ninefea. Ockerfels. Oregon, Olbers, Otao Petersen Patrie. P.L.M. 21. Penere, Pustta, Ryokâ Maru, Rio Blanco, Ruckenge. Rouzan Nearsoreu, Somme. Saint-Barthelemy, Shexfhpear. Saint-Prosper, Sierra Cordoba Wift Pool. Sans Telvador. Theodore. Uüa, Waterland, Wtsthika. Zozo

Caboteurs

♦ ALGER. ARRIVES le 16. DjemUla Lamoridère, de Marseille; le 17, Ohio, de Nantes-, Charles-Leborgne et Gmette-Lcborgne, de sète; Saint-CanUlle et Saint -Thomas, de Rouen; Georges-Henn, de Bordeaux; Espagne, et cibiter Ampère, de Toulon; Chanzy. de Marseille,

PARTIS flujjeïj Rosé, et Schiaffino, pour Rouen; Catherine Schiaffino. pour Séte; Saint-Tropez, poùr Nantes; SidtBrahtm pour Marseille; Ange-Schiaffino pour Phlllppevllle; le 17. Lamoriclèrt et Die-ila. pour Marseille.

· BOULOGNE. Arrives le 17, Lieutenant Robert-Mory de Dantztg; Mérignac. de Rouen- Chateau-Paimer, de Bordeaux; Ville-de-Caen de Granvllle PARTIS VUle-de-Caen, pour Paimpol; Pomelin. pour Tréguier.

BREST. ARRIVES le 17. Sauterne, du Havre.; Nicole-Schiaffino. de Rouen; voiliers Douar-Bretz, de Concarneau Fleurie-Printemps, de Douarnenez Aulne, de Ch&teaulln; Camaretote. de Camaret; £torii. de Landerneau. Partis Sauterne, pour Nantes; Aitçe-M. Craig, pour Swansea; voilier Douar-Breiz. pour Quimper; Albatros, pour Audierne.

BORDEAUX, Arrives le 17, Sèvre. de Nantes: Auvergne, de Huli: Collevtlle, de Bayonne; Moyle de Cardlff; Thyra, d'Anvers; Saint-Clair, de Nantes; Frey, de Stackholm. Hopencourt, de Rouen: Lormont, de Llverpool; Girafe, du Havre: Santi, de Cardia, Cabourg. de Rotterdam: Kamsa de Vlgo; Evet;elsa. de Barry: Anubis, de Galston; Artabaze de La Palllce Partis Colleville, pour Salnt-M«lo; Villovale, pour Cardlff; Suaon, pour Barry.

CARDIFF. Relâche voiliers Domino. Aimée, Eglantine.

Arrive Thlsbi, le 17.

PARTI Ville-de-Tamatave, pour Dunkerque.

CALAIS, Arrives te 15. Lilian de Vlborg: Hexnnch Grammeritor. de Fredrlkham; Nantes, de RotterdamTonbrtdee, Autocarrier. Forde, Canterbury, Empress, de Douvres; le 16, Train Ferry, de Harwich; Imatra, de Makslattl; Forde. Minster, Hythe. Canterbury. de Douvres.

PARTis Torket, pour Huit. pour Rouen; Aslop, pour Rotterdam. CASABLANCA. Arrives le 15. Capitaine Ledlabot, d'Anvers- le 16. Asni, d'Oraa; Penthtèvre. de Lisbonne. Partis le 15 Ouedles, pour Sali; Capitaine llltaquer, pour Rabat- le 17. Asmt, pour Mazagan

DIEPPE. ARRrvEa le 17. Prestaiyn Rose, de Swansea; Dragon, de Rouen: Versailles. Dieppe, de Newhaven. Partis Southmell, pour Newport; Arundel. Brest et Newhaven, pour Newhaven.

Attendus Carentan, du Havre- Avanville. de Honneur.

GRAXVILLE. Arrives le 17, Louise-Yvonne, de Tréguier; Pink-Rose, de Barry

LE HA' RE. Arrives le 16. Cantenac, de Newport; Germaine, voilier des Antilles- Cerons, de Rotterdam: Château-' arose, e Hambourg; le 17. Brancas, de Bordeaux.

Partis le 15 Chàteau-Pavie, pour Hambourg; le 16. Pontet-Canet, pour Bordeaux; Penchateau, pour Nantes: Brazmor, pour Boulogne.

LORIENT. Arrives le 17, Prérident de Lavit, de Bordeaux; La Mailleraue, de Nantes; Virgo Fidelis, de Nantes.

lA.ROCHELLE-PALLICE. Arrives -1 de Sàlnt-Ntaajrej baliseur Ltcnce RevnauH.

Parti 17, Venus, pour Rotteradm. Amnoc 0/(114,. de Bordeaux.

LE PALAIS, Arrives le 16. Guermor, de Nantes; Vénus (voll.l, du Croislc.

PARTI le 17. Guédel, pour Quiberon. LOCTUDY. Arrives le 16. les voiliers Jeanne d'Arc, Aittance, Mimosa. de Quimpen Gérard et Nicol, de Brest; Espoir, Saint-Jean de Pont-l'Abbé. Parti le 17. Loustic, (voit.). pour Bordeaux

♦ MARSEILLE. Arrives le 17, Diebel-Anses. d'Oran; Gouverneur -Tirman, d'Oran: Gouverneur -Lepine. de Bone; Ardèche, d'Oran; Gianidolo, de Gênes: Tusconia. de Llverpool; Bl-Djem. de Sfax

PARTIS Charles-Roux pour Bone; Pascal-Paoli. pour Ajaccio; GouverneurLaferrière, pour Oran; Sidt-Okba, pour Oran; Mustapha-Il, pour Tunis: Villede-Nice .pour Alger: Rirt. pour SaintTropez Suuro, pour Gênes.

Attendus Dernpo, de Batavia; Lamortcière, d'Alger: Matiana de Belra Puccini, de Valence; Nicolas-Paquet, de Casablanca.

♦ NEWPORT. ARRIVE le 16. Normand.

♦ NANTES. Arrives le 18. Cambronne d'Algérie; Bidassoa, de Lorienf. Dorothy-Rose, de Borry: Paris, de Garston; Jeune-Navigateur, de Nolrmoutier; Mimi (voil.l de Vannes; Bourges. d'AlSérle-Tunisle.

Partis Guermor. pour Belle-Ile: Baudedéo-Mab, pour Belle-Ile: JeuneNavigateur, pour Nolrmoutier: Btdassoa, pour Bordeaux: Cambronne, pour l'Aluêrle vlà Lorlent: Mimi (voit.). pour

vannes.

♦ ORAN. Arrives le 16, MarteLouise-Leborgne, de Sète; Afane-LouiseSchiaffino, de Brest: Saint-Camille, de Rouen: Georgcs-Henn, de Bordeaux; Hupuette, de Séte: Procida de Mostaganem; Oued-Sebou-11, d'Almeria; Villede-Cassis, de Séte: Oreste. d'Amaterdam; Premuda, d'Odessa; Anguilla. de Clvlta-Vecmhla; Brleis. d'Alger; Sebaa, d'Arzew; York. d'A.ger; Cypria de Tunis: le 17. Saint-Tropez, d'Al¡er: Villedc-Reims, du Havre; Angora. de Brindisi; Isfy, de Nemours: Président- DalPiaz, de Marseille.

PARTU le 16. Georges-Henri, St-Camille, Saint-Thomas et Grandiieu pour Alger: Isly. pour Nemours: Arzic, pour Arzew Marie-Z.ouisc-Lebori7ne. pour Mostaganem: Runa, pour Almertn; Huguette, pour Mostapanem: Procida, pour Sète: Oucd-Sebou-/7, pour Barce:one Ohio, pour Alger: Aintaya pour Alger; Cape-Saint-André, pour Savanab; Kilbane. pour Sète: Vil!e-de-Cassis, pour Arzew; le 17. Brtseis, pour Rouen; York, pour Bordeaux: Cypria, pour Rouen: Saint-Tropez, pour Bordeaux Vule-de- Reims, pour Alger: Angora p. Amsterdam: MarJe-Z.ouise-Scftu2//mo, p. Mostaganem.

Attendus Cuidad-de-Alicante, Tlemcen, Capitan-Segara. Cambraisien, Cui- niguado.

PHILIPPEVILLE.– Arrive le 16 Ange-Schialfir.o. d'Alger.

Parti Lillois, pour Dunkerque.

ATTENDU Augustin Le Borgne, de BOne.

ROUEN. Arrives Çhauwood. de Méthll Weltondale, de Swansea Largo .de Penarth; Earmcalter, de Port-Talbot; Alice. de Cardlff Roslez. de Swansea Purfina de Dunkerque Haig-Rose, de Swansea Carrick Mairosse, de Barry Aliooren. du Havre Condot. de Riga: Lilian de Calais Baron Loiat. de PortRedoti A/on GrolH, de Swansea Media, de Tunis Magrtx. de Blythe Partis Cahlord, pour Londres Srnerois, pour Londres Yetcbank. pour Swansea Tarnwater, pour Cardlff Roslea, pour Cardtff Régulus, pour tyne Swiff, pour Londres Rapid, pour Ameterdam E'oaut, pour Anvers ROCHEFORT. Arrives le le. Skeldon, de 17, D*nisRose, de Sunderland,

· SWANSEA. Paru le 16, Argon* nt pour La Rochelle.

♦ SAINT-NAZAIRE. Arrives le 17: Kotka (Flnlande) et Glynwenn, de- New. castle Lois-Rose, de Port Albot Partis Tenerilla, pour La Pallies Silver Light. pour Rotcerdam voilier Florentine, pour Nantes.

SETS. Arrives le 16 Député Pierre Goujeon, de Tunia Maréchal Fooh, d'Alger Sam Piero, de Saint- Louls-du-Rhône Jeanne Schiaffino. de Port-de-Bouc Boudjmel, de Marseille Ville de Sète et Mascot. d'Oran le 17 dotât, de Tarragone Le Tell, de Portde-Bouc Jacques Schiaffino. d'Aller PARTIS le 16 Sam Piero et Jeanne Schiafftno, pour Bpne le 17 Ville de Sète, pour Marseille: Matcot. pour Alger Le TeU. pour Oran Ddputd Pierre Goujon, pour Tunis.

TREGUIER. Arrive» le 16 Rei- ne des Anges ivoll.). de Plouer Hermann moll.i. de Cardlff.

Partis: Reine des Anges, pour Plouer; Aider, pour Dieppe.

TONNA Y-CHARENTE. Auuvs le 16 Maurice Rose, de Swansaa. ♦ TANGER. Arrives le 16 JWoo las Paquet et Etruria, de Casablanca' pour Marseille le 17 Maréchal Lyau- tey. de Marseille, pour Casablanca; Oued Mellah, de Marseille.

NOUVELLES DU GROENLAND Le chalutier Terre-Neuve a quitté le, Groënland le 14 octobre et peut être attendu à Bordeaux dans les derniers Jours du mois. Tout va bien à bord, s M. Girard a reçu des nouvellea du chalutier Téméraire, en pèche au Groen- land. c Equipage en bonne santé ». Le navire Côte-d'Emeraude fait routl sur Bordeaux.

RETOURS DES B'ANCS Le chalutier Madeleine, arrivé Pé- camp, a rapporté 250.000 morues pour 495.000 kilos, 4.000 kilos d'issues, 500 kilos de flétans. b00 kilos d'huile. Le voilier Thérésa, venant du Oroea»land, est arrivé Granvllle avec 215.00» kilos de morue.

Saibt-Maixj, 17 octobre. Deux nouveaux morutiers sont entrés ce matia au port, le Madiana avec 5.000 quintaux de morue et le Galate avec 5.0O9 quintaux.

D'autre part, le Saint-Jean est arrivé dans l'après-midi en rade avec 5.200 quintaux. suivi peu après par le SaintCharles avec 3.000 quintaux. Le Naao.' fin. dont nous avons eignalé l'arrivée* accuse une pèche de 2.500 quintaux. NOUVELLES DE TERRE-NEUVE Le chalutier Heureux, en pêche sur les bancs de Terre-Neuve, signale par radio a Tout bien a bord ».

LE NAUFRAGE

DU « CAPITAINE-HUET » Saint-Malo, 17 octobre. Le 3 mata Satnt-Charles, arrivé dans l'après-midl, en rade de Saint-Malo, ramenait une partie de l'équipage du Capitaine-Huct, coulé en septembre dernier à la suite d'un abordage.

Ce fut un voilier portugais qui causa ce grave accident de mer. On avale d'abord parlé d'un chalutier danois, mais Il y avait là une confusion due à cb lait que la nouvelle du naufrage fat transm*se>par un chalutier danois. Le rapport de mer du capitaine PV moult, débarqué du Saint-Charles avec une partie de ses hommes, nous fixer» sur les circonstances précises de l'abordage survenu par défaut de feux à bord du navire portugais. L'équipage, on le sait, fut sauvé en entier et recueilli à bord du Satnt-Charles, du Martin-Picheur et de l'Essor, ce dernier de Granville.

Le Saint-Cliarles avait embarqué 1S des marins du Capitainc-Huet; Il en avait par la suite remis quatre à bord, du Zazpiakbat. 11 a donc ramené 11 hommes, dont le capitaine Pimoult. Signalons au sujet des hommes dU Capitaine-Huet emoarqués sur l'Essor, de Granville, que ce dernier navire était signalé ce matin en difficultés dans l'Océan, par un vapeur qui s'était porté à son secours, ainsi que l'Ouest,Eclair le relatait en dernière heure.

Marche de Paris

PARIS. 17 octobre. (De notre corressoudant spécial)

Approvisionnement faible, mais trM suffisant pour le peu de besoins. Haussa sur la sole et la raie. Baisse sur la langouste, le hareng, le merlan et la colin.

MARBE-CRUSTACÉS. On cote a% kilo cours extrêmes)

Barbus, 7-10 bars. 15-28 carrelet*. 5-8 colins décapité» 9-11 colins entiers. 6-9 congres 1.50-6 crevettes grises. 2-3.50 crevettes rouges grosses, 60-80 crevettes rouges petites, 10-55 dorades de France. 3-8 harengs français. 2-4 homards vivanu, 12-22 homards morts. 5-12 langoustes vlvantee, 18-26 langoustes Mauritanie vlvin- tes. 18-20 langousttnes, 4-8: limandes, 4-10.: limandes-soies, 6-12 maquereaux français gros. 2-3.50 maquereaux franCals petits, 3-5 merlans brillants. 2-7 merlans ordinaires. 2-5 50 mulets, 7- 18 raies entières. 3-5 rougets-bar» bets. 10-24 rougets-grondins. 2-5 soles françaises grosses. t5-21 soles françaises petites, 7-11 turbots. 6-10; morues salées. 2.50-4.25.

On cote au cent

Sardines salées grosses, 20-30 sardines salées moyennes. 15-20 sardines fraîches. 10-35

%JOULES ET COQUILLAGES. O» Moules diverses. 50-110.

On cote au cent

Coquilles Saint-Jacques 50-125 huîtres de Maronnes. 90-150 huîtres d'Arcachon. 30-52 huîtres portugaises, SI* 35 huîtres de Claires. 26-44.

On cote au sac

Coques ou némon. 1.60-3.50.

POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo

Ablettes. 1-6 anguilles vivantes 1012 angines mortes 5-9 barbillons. 5-6 brèmes. 2-5 crochets vivants. 12-14 crochets morts, 4-10 carpes v, vantes. 6-7 carpes mortes. 4-6 épei* tans 4-7 goujons, 10-14 perches. 3-9: saumons frigorifié. 4-14 tanches vW vantes. 7-9 truites saumonées argeik» tees. 22-30 truttes de pisciculture, t- 24.

Arrivages

Marée 141.900

Eau douce 6.000

Coquillages 4» UO0.

Déposé au frigorifique 48 600-

Resserre de la veille 83.300

Quantités mises en vente


BILLET DU JOUR Le rôle du gendarme

dans le championnat professionnel de football

Paris. 17 octobre. (De notre correspondant sports/ parisien), Les hasards de reportage m'ont conduit hier à Sète où se louait le match leader entre l'Olympique de Marseille et le F C. de Sète, les deux rivavj du Sud• st. Je las d'abord un peu déçu par ms vides que je constatai aux tribunes. v"ùt Un match de l'importance blarseille-Sètc, deux clubs en tête du classement de la poule A, deux rivaux qui se disputent la suprématie dans le SudEst, n'attirait pas la grande foule. On ne refusait pas de monde

Ensuite l'intervention des gendarmes n'attrista.

A la rigueur, la grande foule se lasse peu à peu, comme le cardinal de Ricàelieu s'était lassé du pâté d'auguilles, des rencontres MarseiUe-Sète. On lui en sert trop et nous ne sommes encore qu'au début de la saison. Mais les gendarmes, que venaient-ils Jaire? On les avait disposés oux quatre coins du terrain, quatre par quatre. Il y avait en outre, assis le Iorty de la Louche, quelques agents cyclistes locaur coiffés d'une casquette plate à soufflet du plus bel effet. Parlait, s'il s'était agi de protéger l'arbitre contre les fureurs de la Joule. L'autorité saurait faire respecter cette autre autorité de football. Mais ce qu'on vit dépasse quelque peu l'imagination et nous prépare dans le futur de bien tristes cltoses. Dans le premier quart d'heure de jeu, Sète attaqua. Un de ses inters shoota une balle plongeante dont la trajectoire passa au-dessus des mains du goal de Marseille. Résultat logique la balle retomba dans la cage et termina en coin dans les filets. Rien de plus normal. Mais pour une cause que nous allons expliquer, l'arbitre siffla un peu avant que le ballon ait pénétré dans les filets de Marseille. Il est probable que l'arbitre ait sifflé un hors-jeu de lavant-centre sétois Cabannes, qui se trouvait juste devant le goal au moment où la balle passa. Mais, à la réflexion, l'arbitre dut se rendre compte qu'au moment où l'inter avait shooté le balion, l'avant-centre était en position de en-jeu et que, dans ces conditions, la règle du jeu étant observée, il n'y avait pas à siffler de faute, si bien que le but était réussi. Admirons en passant la belle conscience de cet arbitre. S'il eut décidé conformément au coup de sifflet que l'avant-centre sétois était hors-jeu, le public n'y aurait vu que du leu, étant entendu qu'en règle générale le public ignore radicalement la règle du jeu. Mais il n'a pas voulu priver Sète d'un point régulièrement acquis et sans exactement revenir sur son premier jugement, ü a pu, jouant sur une marge de 1 à 2 cinquièmes de seconde, déclarer que ce qu'il avait sifflé était le but de l'inter Beck. C'était subtil, mais nécessaire devant de fougueux joueurs comme ceux de Marseille.

En effet, le but était à peine accordé que les Marseillais firent bloc et cercle autour de l'arbitre, pris quelque peu à parti dans cette partie mourementée. De leur côté, les Sétois se groupèrent et s'avancèrent vers les Marseillais. Les gendarmes eurent-ils l'impression de l'inévitable ? On les vit, au nombre d'une demi-douzaine, faire irruption à leur tour sur le terrain et se placer entre Sétois et Marseillais, tandis que le capitaine de l'équipe de l'Ofympique de Marseille n'en Unissait pas de réclamer le hors-jeu. Evidemment, la gendarmerie, qui symbolise l'ordre, le respect aux lois de droit commun et celles en l'occurrence du football, n'est pas intervenue, puisque les combattants ont observé la trêve, mais il est làcheux qu'elle ait eu le geste d'intervention éventuelle. Il est bon qu'elle protège l'arbitre, mais il est fâcheux qu'elle prenne possession du terrain avant qu'il soit nécessaire de protéger quoi que ce soit. L'intervention de la gendarmerie est un très mauvais signe q»it)it à l'avenir du football pro/essiuunel. Il est indispensable qu'elle ne se renouvellc pas. En effet, le capitaine a autorité sur ses joueurs, l'arbitre sur les joueurs en bloc, la Fédération sur tout le monde.

A. chacun de faire preuve d'autorité. Ainsi hier, à Sète, le capitaine de Marseille, Alcazar un bien mauvais capitaine entre parenthèses devait agir d'autorité sur deux de ses joueurs, Charbit et Sherry, qui commettaient m des charges inutiles et violentes, 'autres sur fautes l'arbitre devait faire sortir du terrain les dits Charbit et Sherry et par la suite la Fédération avait à suspendre ces deux joueurs pendant un mois sans sursis. Et tout ~eci sans l'intervention inopportune des gendarmes sur le terrain de jeu. Et après on entendra dire que les joueurs professionnels ou les joueurs disputant le championnat professionnel collaborent au progrès du jeu et à la technique du football ? Que la Fédération prenne garde et qu'elle sévisse radicalement et contre les joueurs faucheurs et contre les arbitres incapables. Nos pronostics ont eu quelque bonheur en poule A, à l'exception du Club Fonçais qui s'est fait battre par Ex•*elsior. Mais en poule B, quel massacre Je m'en voile la face et je pense Stre plus heureux ta semaine prochaine où le grand match opposera à Lille 'Olympique Lillois au F. C. Sète. ROBERI-GUÉRDC.

CAUSERIES DU DOCTEUR Apre¡ l'arrivée

Il y a des cas en sport où, pour vaincre, il faut donner toute sa m. sure. L'ardeur de la lutte contre un adversaire qui lui est égal pousse -lois l'athlète aide par une volonté forte à se dépenser jusqu'à la limite de ses ressources physiques et même. au deld. Ces derniers mots peut*, semtlm outré*, car on ne dépense que ce

que l'on possède je les maintiens pourtant pour exprimer que ts champion au c finish gaspille toute l'energie de luxe dont il dispose pour le sport et de plus une partie de l'énergie nécessair- au simple entretien de sa vie.

Regardons un coureur de 400 mètres pédestre franchir la ligne d'arrivée après un tout coude d coude. Il chancelle, son coeur bat follement, ses oreii.Vs bourdonnent, sa vue se trouble. Ce ne sont donc pas seulement ses jambes qui sont ci bout de ressources, son muscle cardiaque ne suffit plus à faire circuler le sang comme laut dans son organisme et notamment dans la tête aux centres nerveux si importants.

Quelle conduite faut-il tenir en présence d'une telle défaillance ? Faisons confiance ci la nature médicatrice et laissons-nous guidet par ses indications. L'athlete ne voit ni entend et il tombe, cela semble indiquer qu'il doit être laissé tranquille et couche. En effet, le corps -longé et la tête basse, le système circulatoire est dfsposé de manière à ce que le sang y voyage le pl'is facilement possible. Ainsi le coeur, même insuffisant en d'autres attitudes, pourrc remplir sa tâche et les centres nerveux, placés bas, recevron! le sang qui leur est nécessaire. Je sais bien qu'il est plus facile de donner des conseils que de les suivre et qu'à l'arrivée d'une épreuve très 'isputée un spectateur sportif t un vrai de vrai ne pourra s'empêcher de porter le vainqueur en triomphe sur ses épaules, ou tout au moins de se précipiter pour lui serrer les mains avec effusion et Ce le scutenir par te bras. le temps d'une photo.

Respectons cet enthousiasme, mais disons ci ceux qui conservent leur sang froid de ne pas aggraver l'épuisement du coureur en lui commandant des mouvements respiratoires ou en lui faisant faire des mar -uvres abracadabrantes. Couché sur le dos, la tête basse, tes jambes fléchies, les bras le long du corps, l'athlète sera disposé au mieux pour récupérer rapidement si l'on a soin, de plus, de le mettre ci l'abri de l'humidité du froid ou .e la chaleur excessive et aussi (mais s'en trouvc-t-il sur les terrains de sport ?) des raseurs.

0' L. Bahbedor.

DANS LE MONDE DES SPORTS NAISSANCE. Nous apprenons la naissance chez André Fauchet le sympathique avant-centre du D.A.S.C., d'une grosse fille prénommée Marguerite. N03 sincères félicitations et nos meilleurs vœux de prompt rétablissement à Mme Fauchet. g

MATCHE6 INTERNATIONAUX Blackpool, le 17 octobre. Voici le résultat anal du match de football International entre l'Angle%erre et l'Irlande Angleterre bat Irlande par 1 but à 0. o MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNAT DE LA L.O.F.A. APRES LA VICTOIRE DE DINARD CONTRE DRAPEAU DE FOUGERES DINARD, le 17 octobre. Fougères ne possède pas l'équipe d'autrefois, c'est certain. Mata celle qui Joua à Dlnard a très belle allure. Les joueurs sont tous vites, courageux. La défense est excellente, bleu qu'à côté de Jolies choses, Janvier commet de grosses fautes en abusant du dégagement au pied. Chemin se distingua particulièrement au centre des demis où Magat fut très précieux et le e jeune » Vallée des plus utiles.

Gontier et Samoel sont des ailiers rapides et centrant parfaitement. Sourdin manque un peu de sang-froid, mais joue très bien. Alliaume et Bertln sont de bons shooteurs.

A Dinard, moyenne partie, mais meilleure entente que le dimanche précédent. La défense a été excellente, bien que les arrières aient toujours tendance à s'avancer presque au centre. Saget a été le meilleur demi. Jean n'a pas fait sa partie habituelle. Chabert très courageux se place toujours mal. L'essai à Tinter-droit de Monnot n'a pas été concluant il est plein de bonne volonté, mais n'a pas encore sa place en équipe première. Les quatre autres avants jouérent bien, nous reprocherons cependant a Lebasnier de trop tarder à passer ou centrer. Il se vit ainsi plusieurs fois souffler la balle dimanche à cause de cela. 8 A Gatagamp

EN AVANT DE GUINGAMP

bat CHEMINOTS RENNAIS

par 5 buts 0

Ouincamp. le 17 octobre.- Les t rouge et noir sortirent vainqueurs de cette rencontre, battant à cinq reprises le goal Lafond, alors que leurs adversaires ne pouvaient parvenir à loger une seule fois la balle dans la cage à Le Bivic. Le résultat est normal, car si d'une part les Cheminots avaient pu marquer, les Guingampals eurent autant d'occaions d'augmenter le score qu'ils laissèrent échapper.

Hlrel et Le Llart manquent à Guingamp. Chez les Rennais, on annonce 4 remplaçants.

Les visiteurs engagent, mais d'entrée leurs buts sont mis en danger par les locaux ch<;z qui on sent le vif désir de marquer de suite. La défense des Cheminots est sur les dents et doit concéder maints et maints corners qui ne donnent aux Guingampals qui en sont Bénéficiaires, aucun résultat. La pression locale est vive, mais les avants rennais se défendent bien. Par Instants, leur situation est très critique. Une échappée leur permet de venir Inquiéter Le Bivic dont les arrières s'aventurent un peu trop loin.

L'avantage des Guingampais finit par Fe traduire par un joli but, fruit d'une belle combinaison, que marque Qlr&rd, à la 23' minute de Jeu Sur shoot retourné du même. Lafond manque d'être battu une seconde fois peu de temps après.

pressée. Sur centre de Mordellet. le goal des Cheminots ne peut Intercepter comme il convient et c'est le deuxième but que rentrent les avants locaux, vers la trentième minute.

Oulngamp domine toujours, mode

moins qu'au début et c'est au' tour des avants visiteurs de faire de temps a autre des incursions dans le camp voisin. Le Bivic éprouve quelques difficultés, mais parvient quand même à sauver sa cage. Sur long dégagement, un arrière rennais lonupe la balle, le goal surpris laisse filer entre ses jambes et n'arrête qu'in extremis le ballon qui allait franchir la ligne de but. La pause est sifflée sans modification au score. 1 A la reprise, les noirs produisent un sérieux effort pour remonter leur handi- cap de deux buts, mais pas pour long- temps, car Guingamp sentant le danger. ne veut pas se laisser manœuvrer On note de part et d'autre quelques attaques qui sont toutes enrayées. Lea deux portiers ont l'occasion d'intervenir et parfois avec bonheur. Pendant quelques minutes. Rennes mène la danse et les c rouge et noir t se démoralisent. Cela ne dure pas. Mordellet file avec la balle, évite des adversaires et se présente quelques mètres de Lafond en position de shoot. A ce moment un Rennais lui fait un choche-pied et c'est le penalty mérité que Jaguln transforme imparablement. Les Guingampais se réveillent et reprennent l'avantage territorial. Le jeune Quéro voit l'ouverture et pour la 4' fois Lafond est battu. Une tentative de Mordellet est annihilée par un arrière noir qui se jette dans ses Jambes et sauve son but.

natives diverses. les deux cages sont tour à tour menacées, celle de Rennes plus dangereusement que celle d'en face. Les Rennais concèdent encore quelques corners et ne bénéficie que d'un seul. Péno se saisit de la balle et malgré l'Intervention d'un adversaire, lance Jaguin et expédie un bolide dans les filets. C'est le 5' but des Gulngampals. On note ensuite un beau tir d'un visiteur qui. malgré un talonnage de Milon, envoie le ballon au ras de la barre. La partie se termine s: s modification au score.

Malgré l'absence de Le Llart et d'Hlrel, l'équipe de Guingamp, très rajeunie, a produit bonne Impression prés des spectateurs. Certains joueurs rnt cependant le défaut d'être quelque peu personnel et il faudra qu'ils s'en corrigent. A Rennes, l'équipe est moyenne et la défense parait supérieure au reste du lot. Il est vrai qu'avec des remplaçants, U est difficile c-> Juger un team. L'arbitrage de M. Cloarec fut Impartial. 78 A Rennes

SAINT-MAGLOIRE DE DINAN (1) bat CERCLE PAUL-BERT (1) par 3 bats à 2

Heures, le 17 octobre. Partie ardemment disputée, dont le résultat fut indécis jusqu'au coup de sifflet final. En l'absence de M. Perrier. comme arbitre, M. Aubert tint le sifflet et si son arbitrage fut Impartial, il fut nettement Insuffisant. Le début fut l'avantage de la Saint-Magtolre, plus vite en action. marqua rapidement deux buts. Puis le Cercle ee réveilla et à son tour, par Etienne, réussit un joli but. La ml temps passée, le Cercle domine franchement un bon moment et Dupuy marque de façon Imparable mettant les équipes égalité. On a l'impression que le Cercle va enlever la décision et continue a menacer Gautier qui se défend fort bien, quand, sur une échappée de l'aile droite, Dinan marque de loin le but vainqueur. Le goal du Cercle Toxe se devait d'arrêter ce but. Après, la StMaglolre Joue-la touche et fait les Tèmises en Jeu au ralenti pour gagner du temps et cela lui réussit, car la fin arrive sans changement.

Un match nul eut été plus juste, car ces deux équipes, avec des moyens différents, se valent. 7-€ A Saint-Serran

STADE DINANNAIS

ET J.-A. DE SAINT-SERVAN font match nul par 5 buts à 5 St-Servan le 17 octobre. Dinan gagne le toss et choisit le camp avantagé par le vent.

Dès l'engagement, la J.A. descend par R. Morlnière qui centre. H. Hamon reprend de volée et marque le premier but pour la J.A.. Il y a il peine 30 secondes de jeu. La J.A. repart encore l'assaut des buts de Dinan. Morel arrête une passe de Schneider à Jules Morlnière et Magon est obligé de mettre en touche sur descente de Coureuil. Launay arrête peu après un dur shoot de Morel II. Duval Intercepte une descente de Bezlel. mais peu après, la J.A. rentre un deuxième but refusé pour hors Jeu Coureuil descend le long de la touche, gêné il place son shoot en 6 mètres. Morinière II descend et centre. Beziel reçoit, veut dribbler Duval et se fait boucler. Dinan domine légèrement et sur un mauvais blocage de Launay. Coureuil qui a suivi égalise la marque pour Dinan.

Requin Intercepte une passe de Jules Morlnière son frère Schneider pressé, arrête une descente de Dinan en mettant en touche Launay pare un shoot de Passemard et Duval sauve son but sur descente de R. Morinière. C'est au tour de Beliard d'arrêter un shoot de H. Hamon. Sur son renvoi, Passemard descend et son centre arrive sur la barre Morel n qui a suivi, reprend et 1 marque de volée le 2' but pour Dinan. La J.A. veut égaliser et repart l'attaque. Hoqutn il plusieurs reprises sauve son but menacé. il est même obligé de concéder un corner qui ne donne rien au contraire Dinan, sur échappée. marque un troisième but.

Mais tout il une fin. A force de dominer, la J.A. réussira il marquer un 21 but par H. Hamon sur passe de Perschaye.

Jules Morlnière essaie de percer, mais se fait faucher la limite des 18 mètres. Le coup franc donné par Schneider passe légèrement au dessus. Beliard plonge dans les pieds de H Hamon évitant ainsi un but tout fait. Arrêt de Beliard sur un bolide de Schneider et c'est la mi-temps.

Dès rengagement. Dinan descend. Romé bientôt, marque un quatrième but pour Dinan.

Magon dégage son camp sur descente de Passemard. Beliard arrête ensuite un shoot de Bezlel et est obligé de concéder un corner sur une balle de Schneider. Le corner donné par Bezlel est repris par Brugaro qui place par dessus. ,,a J.A se maintient toujours dans le camp de Dinan et obtient plusieurs corners sans résultat. Beliard se distingue et arrête tous les shoots qui lui sont adressés Sur une échappée de Passemard. Requin qui a suivi, marque un 5' but pour Dinan.

La J.A domine de plus en plus Dinan cherche Il gagner du temps en jouant la touche. Sa défense fait merveille, rien ne passe. Puts, sur passe de R. Morinière Bezlel marque le 3- but de la J.A Le temps de remettre en Jeu et voici la J.A. qui marque un 4' but par J. Morlnlère sur passe de H. Hamon. Il reste 5 minutes Il louer. la J.A. redouble d'ardeur et cherche à égaliser. Ses efforts seront couronnés de succès. car Girard recevant la balle de Schneider place des 20 mètres, un shoot qui rencontre le poteau et qui rentre dans le but Le 1eu se maintient ensuite au milieu du terrain Jusqu'à la fin de la partie.

A Dinan, se sont fait remarquer, le goal Beliard et les deux arrières. Duval

et Haquin, Dinan leur doit le match nul. Avec eux, il y a lieu de citer Rome. A la J.A. Schneider. Girard, Hamon H. et Magon ont fait une belle partie. L'arbltrage de M. Lejeune fut quelconque U n'eut pas assez d'autorlté, se laissant influencer par quelques Joueurs. 7.8 A Dinan STADE DINANNAIS (2) bat J.-A. DE SAINT-SERVAN par 3 buts à 1

DINAN, le 17 octobre. Contrairement à la majorité des pronostics, les seconds Stadistes ont réussi à prendre le meilleur sur les réserves jascistes et nous les en félicitons vivement, car ce résultat nous montre les qualités de cran et la classe des Jeunes a rouge et or »

Le Jeu fourni fut d'agréable facture et les spectateurs venus encourager les espoirs locaux s'en allèrent satisfaits de leur après-midi.

Après cette belle victoire, le Stade peut se présenter confiant devant En Avant: nous espérons que malgré le déplacement ils réussiront à vaincre. 78 A Dinan SAINT-MAGLOIRE (2) bat LA CASTINE par 5 buts à 0 DINAN, le 17 octobre. Les jeunes locaux ont piis nettement le meilleur sur une équipe débutante et qui a tout à apprendre du lootball. Bonne partie d'entraînement pour les Magglstes, qui s'appliquèrent à faire du beau jeu et à obtenir une meilleure liaison de leur lignes. 78 APRES LA RENCONTRE

U.S BEAUREGARD-E. DINAItDAISE A AVAL

LAVAL, 17 octobre. Dès 14 heures, un nombreux public garnissait les différentes enceintes du Stade d'Hllard et suitait sans y prêter une grande attention un match d'équipes inférieures. Lorsque ce match eut pris fin, les spectateurs se réjouissaient de voir apparaître aussitôt, pensaient-ils, les équipes premières de Dinard et de l'U.S.B.. mais les minutes s'ajoutaient aux minutes et comme soeur Anne l'on ne voyait rien venir. Seule, l'équipe de Beauregard tapait dans la balle. Vers 3 heures, nous eûmes l'explication de ce retard, l'équipe de Dlnard victime d'un accident d'auto à Tlnténiac avait fait prévenir de son retard probable Finalement vers 15 h. 15. les Dinardais fai¡ salent leur apparition et étaient bientôt en tenue. Nous appren:ons peu après que l'Etolle Dinardaise se présentait avec quatre remplaçants et sans goal, car Le Guftlou qui devait garder les buts avait été blessé assez sérieusement au poignet dans l'accident d'auto de Tintèniac Par suite de l'absence de plusieurs titulaires et de la blessure du goal, les Dinardals furent obligés de chambarder complètement leur équipe. aussi beaucoup escomptaient-ils une victoire des Beauregardiens. Les deux équipes se présentèrent dans les formations suivantes

Etoile Dinardaise

Despers

Boscombes Etesst

Miniac auloot Jan

Bonhomme Leclainche B. Laine Brégeon Y. Lainé

X. Hardy de Poulplquet Lecomte Robert Hlanne Legros Etienne Carré

Rebillard Carrelric

Letonneller 1

Beauregard. 1 A Beauregard, Xavier Hardy remplaçalt Nlvol empêché par un deuil récent. M. Bourgeais, de Mayenne tenait le sifflet. Des l'engagement, c'est la ruée des Beauregardiens vers les buta de Dlnard. l'Etoile pâtit sérieusement, mais si les bleus amenèrent la balle Jusque dans les buts de Despers, ils ne purent la faire pénétrer dans la cage au lion Despers qui repousse tout. Deux fois, trois fois Xavier Hardy amène des centres impeccables mais l'aile droite ne réussit rien de bien et manque des occasions uniques. Voici douze minutes que la partie est commencée et pour la première fois Letonnelier touche la balle. Cinq minutes encore, Beauregard domine puis voici le réveil de l'Etoile et le petit Laine fait un beau centre. Rebtllard stoppe et veut passez son goal, mais lui envoie la balle hors de portée et voici un but pour Dinard. Dans le camp Beauregar- dien, c'est de la consternation. Lecomte est pris en sandwich alors qu'il était en bonne position pour marquer et l'arbitre accorde un coup franc pour. Dl- nard. privant ainsi les Beauregardiens d'un péna'.ty. La mi-temps arrive, les Dinardals mènent toujours par un but a zéro. Un résultat contraire aurait été plus équitable pour bien représenter l'ensemble de cette première partie du jeu. A la mi-temps, nous rejoignons l'équipe Dinardalse, tous les joueurs ont le sourire vu ce résultat inespéré. A la suite de notre accident, nous n'a- vons pas mangé, dit l'un des Joueurs. eu nos estomacs commencent à crier famine, pourrons-nous tenir jusqu'à la fin ?

♦% Dix minutes après la reprise, les Beauregardiens par Hianne et de Poulpiquet égalisent, et malgré les efforts des deux « onze ». personne n'enlèvera la décision. Sans doute pour compenser le penalty non accordé aux Bgauregardiens, l'arbitre n'en accorde pas un aux Dinardais alors que là encore. la faute était flagrante.

A Dinard. le goal d'occasion Despers fût remarquable 11 évita la défaite à son équipe par d'osées autant que brillantes interventions. Etesse est un arrière bien doué et très adroit. Quand nous aurons cité le demi-centre Guicot. et les frères Laine, comme ayant bien joué. il nous restera à féll- citer toute l'équipe pour son cran et son courage

A Beauregard, si Letonnelier, Rebillard, Etienne et de Poulptquet firent mieux que les autres l'ensemble fut loin d'être partait car à part les quinze premières minutes du match où l'équlpe s'imposa vraiment, le reste de la partie fut trop joue à grands coups de botte et le football pratiqué fût bien pauvre. Beauregard a laissé échapper hier une belle occasion de remporter une victoire Soyons certains qu'avant peu de temps les Beauregardiens se 1 rattrapperont, Ils en sont capables, et nous le leur souhaitons.

4-8 X. B.

A Mayenne

ASSOCIATION SP. VITREENNE bat U.S. MAYENNAISE par 6 buts à 1 Mayenne. 17 octobre Le match de championnat 1" série, qui mettait en présence dimanche dernier sur le terrain du boulevard Anatole-France. l'U.S. Mayennaise et l'A.S. Vltrérnne. s'est terminé comme nous l'avions prévu par une nette victoire des Vitréens. sur le score de 6 Il 1.

M. Chauvin, de Lavât, siffla le coup d'envoi Il 14 h. 40 La première mi-temps sera assez égale. Vitré, s'organisant et s'adaptant au terrain lourd. ne maraura que deux buts en cette partie du jeu. Le premier fut marqué en coin par l'inter-gauche Szombatl. sur faible 1 renvoi du goal mayennals Thibault.

Le deuxième but fut l'oeuvre de l'avant centre vitréen France Thebault, voulant dégager au poing, loupa la balle qu'il s'en fut chercher au fond de ses filets. Le seconde mi-temps verra Vitré dominer constamment Mayenne surclassé par le jeu de passes des visiteurs ne réagissant que par rares échappées. Vitre marquera dans cette mi-temps quatre nouveaux buts Le premier fut acquis après huit minute* de Jeu, par un shoot bolide de Char lier, contre lequel Thebault ne pouvait rien. Le second fut l'œuvre de l'extrême droit, alors que le goal mayennals avait quitté ses bols

Aprèô une main de Galsnou dans la surface de réparation, Szombati marquera le cinquième but de la partie sur penalty. Ensuite, Vitre ne force plus l'allure et se contente de vivre sur son avance, sûr de ne pas être rejoint et ne cherche pas ajouter à la marque. La fin approchant, Szombatl compte le sixième but de la partie sur une superbe tête

Lehaie le seul avant existant a l'U. S. M. après un beau centre du petit allier droit Mahérault, réussit, deux minutes avant la fin, à tromper le goal 1 de Vitre et réussit à sauver 1't.unneur A Vitré j'équipe bien soudée dans toutes ses lignes, en seconde mi-temps nous fit assister à une belle partie de Jeu. remarquable dans la précision de jeu de passes et par sa technique bien supérieure a Mayenne. La ligne d'avants est tout a fait remarquable, nous citerots,, Szombatl, quoique pas toujours heureux dans ses shoots prés des buts. ces shoots passant au-dessus de la barre Charlier et France le demicentre Darcourt qui passa l'avant en seconde mi-temps. La défense est le point faible de l'équipe. Veillard en étant l'élément le moins bon.

A Mayenne, la défense se montra la meilleure de l'équipe quoique Thébault ait au moins deux buts sur la conscience le demi-centre Rallier fut courageux, mais un peu brouillon. La ligne d'avants fut complètement inexistante. seul Lehaie étant apte à tenir sa place en équipe première.

De l'arbitrage, disons qu'il fut excellent: W. Chauvin « la page » est un sportif très actif, par conséquent tres mobile qui il est bien difficile d'en passer. Les avants ailes de Vitré s'en aperçurent bien aussitôt qu'ils se trouvaient en position d'off-side.

A Paramé J.-C. DE PARAME bat STADE RENNAIS (amateurs) par 4 buts à 1

Paramé, 17 octobre. Cette partie Ilsputée à Paramé fut favorisée par le jeau temps et fut assez intéressante à suivre. La J. C. qui joue cependant avec e vent est dominée au début et le îtade ne tarde pas g ouvrir la marque )ar Rolland. Ce but émoustlile les Pãaméens qui purtent à l'attaque: après ivolr manqué plusieurs occasions dont in penalty Ils réussissent à égaiiser un xu avant la mi-temps sur un beau ihoot de Jehanne. En seconde mi:emps c'est nu tour du Stade Rennais Il iroflter du vent, mals Il ne sait pas en ;irer avantage et c'est Paramé au con;raire qui se montre de plus en plus nenaçant. Roger réussit un beau but prenant Lecomte à contre-pied; peu (près, sur un corner tiré par B. Descot;es, Gruénals fait dévier dans les flets du S.R.U.C. Enfin quelque temps ivant la fin. Laforge ajoute un nouveau 3ut pour Paramé. Ces buts rie sont railleurs pas marqués sans de vives -éactlons des Rennais dont les avants iien lancés par Paumelle mettent en langer la défense paraméenne: mais :elle-ci très en verve ne laisse rien passer. L'arbitrage de M. Lebreton fut excitent. Le Stade Rennais a une belle équipe et on y distingue en particulier Paumelle Rolland. Lecomte et Marc pour la Jacques Cartier l'équipe semble Stre au point, et a droit en bloc aux félicitations, cependant une mention spéciale au Jeune goal Flouré qui s'en tira très bien pour ses débuts.

A Bazouges

INDEPENDANTE 'ANTRAINAISE bat E. S. BAZOUGEAISE

par 5 buts 2

Bazouges, le 17 octobre. Par un temps splendide se déroula!t dimanche Bazouges le premier match de champlonnat opposant l'Indépendante Il L'Etoile. Connaissant la rlvalité et la valeur légendaires des équipes, les spectateurs affluèrent sur les lignes de touche. Parmi eux. on pouvait remarquer un bon nombre d'Antrainais venus pour encourager leurs joueurs.

Dès le début, Antrain descend, les buts de Bazouges sont menacés, l'équipe d'Antrain veut marquer et sur de belles passes, l'extrême gauche Antrainais d'un shoot splendide rentre le 1" but. Aussitôt après l'Indépendante redescend et le demi-centre marque un deuxième but. Décidément, les Antralnais sont en forme, un nouveau but doit être rentré par l'avant-centre, mais. Quelques minutes d'agitation dans la galerie, puis tout rentre dans le calme. Sur penalty, Antrain rentre un troisième but. Mi-temps. A la reprise. on assiste un bon moment à une réaction des Bazougeais. Par surprise, un quatrième but est marqué. Un dernier sursaut d'énergie de l'Etoile et deux buts sont rentrés. Antrain va ensuite couronner sa victoire d'un cinquième but et la partie est ainsi terminée. Les joueurs d'Antrain ont tous fourni un bon Jeu. A Bazouges, l'arrière gauche et le demi-centre ont été les meilleurs. Bon arbitrage.

CHAMPIONNAT DES PATRONAGES L'ESPERANCE DE CHATEAUGIRON bat LES CADETS DE MARTIGNE par 2 buts à 1

Partie assez monotone dans l'ensemble. le Jeu pratiqué n'étant pas assez rapide; signaler cependant une belle descente de l'aile gauche de Chateaugiron qui ouvre la marque, puis peu de temps après l'aile droite marque à son tour. En seconde mi-temps Martigné réagit et réussit un but très applaudit. Sont à féliciter à Martigné l'arrièregauche et le goal: à Ohateaugiron. )• eml-gauohe T'hleulent fit une très Jolie partie et l'arrière Samyn nous montra sa supériorité incontestable de Jeu. MATCHES AMICAUX A Louvlgné-du-Désert

U. S. OUVRIERE LOUVIGNEENNE bat U. S. MONTFORTAISE

par 2 buts à 0

Louvlanédu-Désert, 17 octobre. Devant une nombreuse galerie et par un temps relativement beau, cette partie a été disputée avec acharnement de part et d'autre sans qu'aucune incorrection ne soit remarquer.

Partie Jouée avec une grande rapidité qui a souvent mis les défenses à l'ouvrage, certaines phases du jeu ont été chaleureusement applaudies par les sportUs qui garnissaient k* (audMa.

A la première ml-tempsj 1» score éta« de 1 à 0, but shooté de très loin par l'avant-centre. sur passa de l'ailler gau. che

En deuxième mi-temps loutre but fut acquis par Interception de la balle1 de l'ailier gauche passé à l'avant-centre.

Chaque équipe a dominé tour à tour et si Louvlgné est victorieux Il le doit à l'homogénéité de sa ligne d'avants particulièrement de l'avunt-centre Pottler.

Montfort aurait du marquer, mais U se heurtait à un i Joblc » en pleine forme, soutenu par une bonne palre d'arrières.

Chez les vLsiteurs ont été particulièrement remarqués, l'arrière gauche, r»» vant-centre et le demi-centre.

A Louvigné toute l'équipe eut à féliciter et a joué d'une façon qui laisse penser que cette saison elle glanera de nombreux succès.

DANS LES PATRONAGES AVIS IMPORTANT

L'a.ssemblée générale des patronages d'Ille-et-Vilaine, fixée primitivement aul 20 octobre, est reportée à une date ultérieure. 8'

A.S.C.R. Les membres actifs da !a Société sont convoqués mercredi à 20 h. 30, au Café Duchesne, en l'honneur des ,ieunes gens partant au régiment, où un vin d'honneur leur sera offert. 8

LES ALLOCATIONS

DU PROCHAIN MEETING DE TROT Le total des sommes offertes aux trotteurs durant le prochain meeting d'hiver atteint 7.118.000 francs dont 211.000 francs de primer aux natsseurs. Les allocations se répartissent comme suit courses réserve*^ aux trois ans, 2.226.000 fr.; courses réservées aux quatre ans, 1.39U.000 tr.; aux quatre et cinq ans, cmq et six ans. quatre, cinq et six ans 1.894000 fr.; Jusqu'à huit ans et plus. 1.397.000 francs.

Rappelons que les oremiers engagements se font aujourd'hui en ce qui concerne les deux grandes épreuves de trois ans le Prix de Vincennes (monté 200 000 rr.i et le Prix James Watt iattelé. 150000 francs. 0 COURSES DE VANNES

Résultats du 17 octobre

AU TROT ATTELE (7.000 fr.). • t* Franc-Picard, à M. Herbert; 2' EtéocleC., a M. Franchéte; 3e Green-Kelp, 4 M. FlUppini.

Non placés Emilia. Caudriole-It. Gao min-II, Eurydice, Eve-de-la- Jaunaie, Georgina-It, Dizaine, Elmador. Elisa. Pari mutuel Gagnant. 7.50: placée 6. 9. 21.

Partants 12.

EPREUVE INTERREGIONALE t2* série. 4.800fr.l. 1- Galette-11, à M. A. Brohier imonté par Viniouxl; 2' Hydra, F. de Bouille iGulhenneci.

Non placés Genêt d'or, Grand BoyIII. Galy. Hortense-11, Génante.

Pari mutuel Gagnant. 10: placée 6.50. 7.50.

Partants 7.

Prix DE Lomgchamp ,mixte, 4.200 fr.). 1" Sillon, a Crossouard imonté par Delaplacei; 2« Picardie, à Gulhennec iGuihennec); 3- Pie-Bleue. a M. Marrec iSizottei.

Non placés Brocart, La Peste. Brioche-IU. Red-Girl. Mirablie-Visu. PatsyOsseii. Koefc-bound.

Pari mutuel Gagnant 14; places, 6.50. 6 50 9.

Partants 10.

PRix ou CRÉDIT Nantais (Steeple-cha. se, 4.200 ïrancsl. 1. Don-Coursan. M. Moreau iKerblriou); 2. Charleston, à M Marrec iNehouat); 3 Clairefon.Laine, à M. Brohan iGuénègo).

Non placés Costabella, PrincesseSilra, Benedictine-IIl, Stéphany et CarIota, tombés.

Pari mutuel gag., 20: pi.. 9.50, 11,50. 36.

Partants J.

Course DE HAIES (A réclamer, 4.200 francs) 1. Atlaniic-Flight. à M. Le Gouic (Charles Wolff): 2. Gloria- a de Vulpian ilizottel; 3. Pharaonne, à M. Philippe (Chailloux).

Non places Union-Lack, La Ciboulette, Brioche-111, Yvonnette, Eversharry. Chauvin

Non placés gag., 50,50; pi- 17, 25.50, 22.

Partants 9. 7» COURSES D'ANGERS

Lundi 17 octobre

Prix ou Roi René. Plate galop. 9.750 francs. 2600 mètres. 8 partants. 1. Cupids Bow. 53 k. 500 (Caron) à M. Dupuls 2. Pescarinetta. 53 k. 500 (Andouard) à M. le comte de Langle 3. Hispanie. 54 k. 500 (Lucas) à M. le duc de Brissac 4. Saint-Antoine. 66 kilos (Leforban) à M. Notret.

Non placés Lastone, 52 k. (LecaUvelierr Oui Madame, 53.500 iLeauté): Lyrisme, 59 (Thomas): Gold Tip. 57.500 (Bortot).

Distance une long et demi une longueur.

Mutuel gagnant. 52. placé 9.50. 6.50 et 8.50.

PRIX d'Escouflamt. Haies. 70.000 fr» 2600 mètres .6 partants. 1. Celine, 71 kilos (Thomas) à M. A. Chrlatln 2. Zomti. 69 (Waren) à M. de la Chapel'e-Crossvllle.

Non placés Hermione II, 08 kho« (Baiuer): Henara, 67 (Hiwes); Pri»ceste Sylva. et (Lisocw).

Distance deux long une encolure. Mutuel gagnant. 16.50. placé. 9 fr. et R.'M).

STEEPLE Cross-Couip-ht National. 18.000 fr. 5.000 m. 9 parants. 1. flacon de Neige. 75 k. idu orell) à M. ue Vienne 2. Graziela, 61 k. (Lorentz) à M. Hyde 3. Flèche Il, 65 k. (Chaintreurl à M. Hvde 4. Haroum Harleck, 75 k.500 (Slndlc) à M. le marquis de Beuarry.

Non placés DuguocHn Il. 75.500 (Baquet): Bloas III. 70 k. (Brousfaud): Question de Rire, 87.500 (Berthter) tombé Fringant Il, 68 k. (Warrent tobé Gange. 66 k. (Kerbiriou) dérobé.

Distance trois longueurs, une longueur et demi.

Mutuel gagnant. 10 placé. %m 9.50 et 9 francs.

PRIX DU GOUVERNEMENT DS LA Mw ouqui. Trot attel*. 2825 M. taata. 1. Follement !1, aSOO KM


88*> (Qougeon) à M. Léveliu 8. Feû du Ciel, 2850 (Fumât) à M Lecomte Zi&UCi.

Non Placés Emir M. 3875 tOaaeeu); Falrerk. 2*75 lOouplli; Goutte d'Eau, 2836 (Vigneau); Arrêté. fiorita Il, 2871 fMellier); Eragny, 2875 (Lejevre); Fatùt 3M0 (Mansona Fcmlna, 2850 (Braud); lra Diavolo 111, 2875 (Jobine); £versmart, 2876 (Bedeloup). Ginetta, 3874 (Lttels) Arrêté, Fileuse H, 3826 (Dreux); Farceur 111, 2875 (Gypteau). Distance 4'40", 4'W 1/10. 4'40"2/10. Mutuel gagnant. 22.50, placé, 8 Xr. 33.50. 26 francs.

Pau oa Mauikt-Loire. Trot monté. 4000 fr. 2600 m. 12 psrtants. 1 Eversmart, 2600. 72 k. Bedeloup (Ecu- rie Grandon); Ginetta. 2600. 63 kilos CLaisis) a M. Trocellier • Feu du Soir. 2600. 72 kilos (Lefeve) a M. Oypteau Non places Farceur XIII, 2600 (Leroux Farladet Il, 2575 (OeUosse) Epsom 111. 2600 (BertiiaulU: Djinn il. 2800 Derviche, 2600 iGrai): Fille dc Jole, 2600 Que»*); Faust, 2800 (Mansonl; Espéranto. 2800 (Rlvault)- Eurêka Il, 2600 (Boudeau).

mutuel gênant 34_60, plaoé, 20 fr. 6.60, 10 franca. &8 COURSES A SAINT-CLOUD

Béunion de semaine agréable à suivre, le temps s'étant montré clément avec des champs fournis et un programme blea composé. Le morceau principal de la Journée un handicap de longue ha.leine, le Prix de la Fontaine, a été pour Double-Kik monté cette fois par un jockey vigoureux, l'occasion d'une facile victoire. Le train qui n'avait rien d'excessif a été assuré par Divan, devant le peloton bien groupé à l'exception de Masked-Dêmon, décollé d mlparcours. Double-Kik, progressivement. venait sur le leader qu'il atteignait data le dernier tournant et peu après l'entrée de la ligne droit, Il le réglait sans peine. Benedetto, auquel son poids avait commandé la patience, entrait si en Jeu. s'il se rendait maître facilement Du Gris de M. Lœbl. 11 ne- mettait jamais en question la victoire de Doubl«-Kik. Rimmel longtemps en boine place, avait cède dans la ligne d'arrivée comme un cheval auquel la teifcie faisait défaut, 0 Résultat*

fut tu Mxuuui la vendre aux enchèret. 7.600 fr., 900 m.. 22 partants). 1. tpine Verte lE. Mantelet), Antoine Mannat 2. Vidalita (F. Rochettl), S. J. Uniue 3. Rainy Day (W. Joaastone). R. Mu-Dearly.

Ron placés Perlette (R. Taseel), EncZa*ri (R. Perré). Janthine (P. Hervé). La Sylphide (H. Bonneau). Plume rouge Bosch). Sea Anemone (B. Rosen), watxed Over (Ch. Semblait). Eze (C). Du'orez). Debeta (A. Chéret), Jucunda (M. Pecqueux). Passionnée (M. Lynch), Fiétblia (G Delaurlei. Diamond Lassie (L. Bobaon). Delight (P. Vlllecourt). TaStulah (M. Margot) Inde en Feu (L. Leaaln). Sea Blue <C. Bouillon). DambaOé-la-Ville IR. Montaron), Joan 01 Are (A. Rabbe).

panants). t. Premier pèm ta OaW Bouillon). Robert Wallon; 3. Archimède Il (R. Leursom. Robert Halm. Son **&*£ '̃ P»**omène (A. Esllna), Afou tA. Babbe). Diogéne IV (J. David), Poseur (8. Brethes), Fleurus (O Duforez). Frénétique |C. flautour), Morbant (M. Lynch), Black Ktng (N. Pelait). Pmx de mortt (à vendre aux enchéî*6!500 Ir.. a-?00 m., 14 partants). 1. Point* de Qalie (B. Roaen i. Henri de Gheest; 2. Telamon (F. Hervé), H. La Montagne; 3. Cémaiande tH. Boaneau), Paul Vigneron.

Non places rrfbero (A. Rabbe). Titi Bap (A. LavisUe), Nelusko Il (J. MoJton). Maryland (R. Lefève), Winnino Card (L. Pichet Prince des Ténèbres (B. Loriot), Corpsande (F. Roohettl), Duptetz (J. OheTaller), Mazagran (P. ViUecourt), Raclette (N. Pelat), Biritrtx iR. Adellne).

Prix di la Tonton (handicap, 2b.000 francs, 8.600 mètres, 10 partante). 1" Double Kik (P. Hervé). François Chl- pault; 2' Benedetto (Ch. Semblât), Arthur Manby; Se Divan (B. Rosen), Allen Loebl.

Non plaoéa Masked Dtmon (R Tondu). Daouan (A. Rabbe), Machi Mia (G. Delaurle), Rimmel (R. Brethès), Bel Inconnu (V. Flora), Bylat (P. Vlllecourt). Aude IL. Fichet).

Prix CAma (15.000 fr., 1.600 mètres. 10 partants). 1" Arabia (E. Dursndl, Simon Guthmann; 2' Minestrone (M. Lynch), Alex Aumont; 3e Clatrao (G Duforez). Jean Stem.

Non place» Kephte (B. Rceen), Eudes (W. Johnstonel, Lady ElUa (B Gibbe), Pont Wv P. Vlllecourt), Djebel Druse (0 Bridgland), El Djem (R. Bre.thésl. Bas El Ma (A. Lavlalle). Prix Bocrdelae (10.000 fr., 1.500 mdtres, 16 partants). 1- Muterole (A. Caboussat), R. Rousselle: 2o Mantcure (E. Loriot), Mme L Galtler); Se Mlle de Valofs (M. Bonaventure), J.-E. Wldener Non placés Chef Noir (C. Sauteur). Scylla (M. Brunet). Gama (A. Saxe Lfctor (C François), Casaandra tR Leurson). Lyaure (L. Corde!\), Halloble (R. Arnal), Masked Parade (W. Johnstone), Elysée (L. Bosch), Haute Marée (E. Leroux) Kambaya (A. Rabbe). Odyssée

aa 60

10

Benedetto 60 19

Mlle de P. 9 COURSES D'ENGHIEN

Partante probables

Pan eu Mohtakvert (haies a vendre, 7.600 franc4. 8.000 mètres). Rteoure (Legros), Ktt Bac [Dubus), Occasion iMagdelalne), Le Maquis (Glelaes), Bac (Dj«u»rr»). fojo (Look). Mont Beuvr II (Warren), Danse Nègre (Rlolfo). Alwavs (Romain). Réparsaa (Haeal, King (llaupas), Gauoko (Bonaventure). Vteux Soudre (Amoseel. Bed Gauntlet (Feger), Souki (Maglnot), CesareuttcK (George), Slaugter (Verséle), Pique Nique (Oostadoat). Mazout (Oorral), Sans Reproelle (Dumé), Non Tangére (Chaussât), Malesua.j. (Brlllet).

PRIE DU Faucighy (steeple, 12.000 fr.. s.000 métrés). Diplomat (pochet). En Or (Haes), L'Univers (Rtolto), Royau. mont (Legros). Bien Parti (Dubusi, Duy i:ianco). abricot (Burette), Romanichel (Palmer). Jfooo (Hamel). Brin d'Or Il (Gardlner).

Prix ou Pïlvoox (hates, à vendra,, 7.500 francs, 2.700 mètres). Charancon (Loc), Pterrot Gourmand (Rochet), Enniua (Leroux), Tarascon (Bail). Magda (Corral), Kertvs (Plaine). Silvef Bay (Dubusl, 'uira (Costadoat), El Capttano (ROmjln), Brohlr (Rlolfol. N. Chego (Bonaventure). Mimita (Joiner) Miette (Lock), Pomponette 111 (Teasdale), Vers le Jour (Bagnlard), Tweedledum (Hamel), Courtisane V (Maubert), La Ravoir e (Bonneau), Poii«v (Petit), Crineuse (Hugon).

Prix Sttrat (steeple, 20.000 francs, 3.700 mètres). Grey Girl (Trémeau, Le Moulin (Galaurchl), Montecatino ou Kam (Nlaudot), Le Drapeau (Dornaletehe). Mirador (Romain). Emte (George), Chevrier iDubus), Lea Trois Epi» (Lock), Moisan (Base), Stanley Falls i Bagnlard), Brida (Cervol, Martinet (Gteizas), May Be (Collombel), Citlfca (Lacaze), Sindiah (Haes). Samba (Frlgoul), Deucalion (Maubert). Titus (Warren), Chèvreteuil (Gardiner). Calabardier (Bail), Weep Willow Vayer).

PRix DU CHABLAIS (haies, handicap, 10.000 franoa, 2.800 métrés). Mameluak Il (George Le Magicien (Rlolfo). Pierre/onds iLangerome), Walenda Rochet), Balladeur (Chaussat), Désert (Dubus), Min en Velours (Romain). Martout (Bonaventure). Shikari (Dune). Appio Claudio (Frlgoul), Saint-Cyr Il (Petit), Ve> r des Dieux (Sawlckl). HUram (Qleizes). Perloir (Magdelaine). .udette (Péron), Renard Bleu (Verzèle).

Prix du Mont-Blahc (steeple nandleap 12.000 francs, 3.400 mètres). Varus II iNiaudot), Jeune Chef iThéry), Le Magicien (Rlolfo). Hobby (Teasdale), Montecasino (Dubus), Le Boulanger iLuc), Xbutre IGeorgel. Rabirolle (Slmmons). Goldsmith (Look Recoure (Legrosl. Dark Mystery (Gardlnerl, Aubade Il iMagdelaln Mirador (Romain), Dew Drop (Rouellle), Porte Joie iLamoure). La Lao (Haes), Portland (Bush). Weep Willon (Vayer).

Prix GENERAL (attelé, 10.000 francs,

2.100 mètres). Dur Cceur (Bouler) Fine Fleur (Gypteau), Fiauret (Cholsse- let), Oondar (Koch). Fleur d'Avril (AIhar). Dejanire Il (Hazet). Flirteuse t-.Ionsleur), Dizy (Slmonard). Freniohét (DtUeray), Fripon (Pentecôte). Fleurfl (Céran-MalUard), Krit (Bou- chan). Erlfinie ( Boudeau 1, Drapeau iflourroublUe), Serralongue* (Wlndels), Ciboulette (Verzèle), Frisoovrt (Marmousez). 0 Première cours*. Bed Oauntlet Slaughter.

Deuxième oourae. In or i Diplomate.

Troisième course, Brohlv Nichego. Quatrième course. Moisan Emte. Cinquième course. Walenda Sixième course. Pmrua Il Hobby. Septième course. Fremay PieuPranottlcf te la presse «pédala Parts-Sport

Première course. Kit Bag.

Deuxième course. L'Univer.

Troisième course. Miette.

Quatrième course. Emte.

Cinquième oourae. Pierrefondt, Sixième course. Yarus Il.

Septième course. Flirteuse.

A U l'ii U 1L-LOKGCH AMP

Première course. iTlt Bag.

Deuxième course. En or.

Troisième course. Vieux Marcheur. Quatrième course. Moisan.

Cinquième course. Mametuefc Il. Sixième course. Varus il.

Septième course. FUrteute.

MUGES FINANCIERS BONS DU TRÉSOR 1 1926 Les 30 numéros de séries suivante sont remboureéa à 525 francs 9 21 23 29 63 69 107 118 126 140 147 150 190 a14 229 288 307 316 328 358 373 376 388 4W 466 466 472 488 611 630

DANS L'ARMEE SERVICE DE SANTE

Le médecin colonel Carayon, du Ministère de la Guerre, direction du Service de Santé est nommé adjoint au Directeur du Service de Santé au Ministère de la Guerre.

AU « JOURNAL OFFICIEL a Le Journal Officiel publiera demain 18 octobre et les .'ours suivants une

liste de 8.000 noms environ d'anciens militaires décorée de la médaille militaire au titre de la réserve. Cette liste forme la cinquième tranche du tableau de 1930

INFORMATIONS

LEGION D'HONNEUR.

Eet nommé Chevalier de la Légion d'Honneur Mme Matza, présidente de c L'Aide aux Femmea de profession» OFFICIERS

PUBLICS ET MINISTEMELS Ont été nommés

Notaire à la résidenc, de Granville (Manche) M. Vigneron. en remplacement de M Lebel. Avoue pris la Cour d'Appel de Caen M. Blet, en remplacement de M. Cha- vannas.

Avoué prés Je Tribunal de Première Instanoe de La Rochelte (Charente- Inférieure) M. Gaillot, en remplace- ment de son fila.

BIBLIOGRAPHIE

La grandeur croissante des tonnages, les vitesses toujours plus élevées, le luxe des paquebots devenus des palaces flottants d'une somptuosité prodigieuse, ont mis en difficulté les entreprises maritimes du monde entier. Dans le cas particulier de la Compagnie Transatlanttque, les embarras financiers de cette grande société de navigation ont Incité un professionnel de la mer, le capitaine E Gekoud, a écrire une étude sur ces questions, A la veille du renflouement de cette Compagnie par les Chambres, cet ou- vrage. intitulé LA CRISE DE LA COMPAGNIE TRANSATLANTIQUE, est un document singulièrement Intéressant et c'est à ce titre que nous le Manalons à ceux de nos lecteurs qui suivent les questions vitales du trafic maritime. Pour recevoir ce livre, adresser direc- tement la commande h E. 1, rue de la Loge. Marseille, en y Joi- gnant six francs pour le prix du volu- me et frais d'envoi.

LA VIE CATHOLIQUE (16 octobre). La Conférence du Désarmement, par Paul Chanson. Les chantiers du Car- dtnal Nous aurona des Eglises, par P. Dumaikk. M. Pichon et les lumtères du Vatican, par Maurice Brillant. Autour de la S. D N. Un magistral aermon du R. P. Delos a l'occasion de L'ouverture de la X1W session, par G. Tissier. Le R. P. Laberthonnière, par E. Maonim,

REVUS DES DEUX MONDES (18 octobre). La découverte de l'Amour (1" partie), Charles GtxiAux. Esquisse d'une doctrine coloniale. III L'Algérie. son rôle futur, Gabriel Hano-

taux, de l'Académie Française, La Situera que j'ai connue. 1. La villa Ta- nit, Louis Bertrand, de l'Académie Française. La paix séparée avep l'Autriche. L'incident des lettres (avril 1918). Henry Aujzi. A la brebis sans tache. (2- partie), Marle-touise Paillero». De Genève Il Francfort (février-mars 1932), Dantet Haï. Apoiogie du bon !en. Franc-Nohaih. La vie d'un lycéen sous l'Empire, Ed- mond Pottier, de l'Institut. Face la crise. VI La marine marchande, René LA Brut*rb. Le théâtre de Goethe. II. Stella; Iphigènie, Charles Andler. Robert de La sizeranne. Louis Gillet. Chronique de la quinzaine. Htstolre politique. René Pino». Prix du numéro 6 francs.

LA REVUE DE FRANCE 1 1S octobre), Le.! débuts de Jules Ferry ill) Jean Dtctz. L'Angleterre après un an de Gouvernement national, Raymond LAcosTE. Les Arts et la Vie La Peinture Anaré Salmon. L'actualité littéraire, Plerre Audiat. Jo//re d'après ses Mémoires, Raymond Recoult La vie courante Sous le signe de l'heure hivernale, Marcel PRtvosT, de l'Académie Française.

CHRONIQUE SOCIALE DE FRANCS toctobre). La part des Catholiques dans l'organisation de la législation internationale du travail, C.-À. Romrlbt. Initiation des milieux universitaires aux grands orobtèmes internattonaux et missionnaires, R. Prévost. Travail sur la Société, Travail sur soi, P. MÉLiira. Le Congrès du Syndicat national des instituteurs publics, A. ALBARET. Mouvement Social Catholique, M. G. L'esprit social d travers les Revues. Ch. Boucaud.

AGRICULTEURS. ELEVEURS « L'OU EST-ECLAIR »

EST VOTRE JOURNAL

rons les joars il vous réserve une pan Votre intérêt vous commande de Ure e

BOURSE DE PARIS Paru, le 17 octolpa.

Marché très lourd. La reprise très lmporante de New-York, vendredi, a passé complètement inaperçue et le fait qu'«lle résulte excluslvement de rachats du découvert lui enlevait évidemment beaucoup d'unporuuice.

Aj>rès une ouverture à peine soutenue, la cote a nettement fléchi et ce n'eat qu'en extrême clôture Que quelque* rachats ont permis aux derniers cous de ne pas être les plus mauvais de la Journée.

Aux banques. la Parie réactionne à 1.4*» ( 47), le C. C. F. à 638 (–16). Valeurs d'électricité toujours réalieéet Disrriburîon 2.000 ( 35), C. G. 9. z.015 ( 25). Lyonnaise Eaux 2.090 i– ïû). Pechiney lourd à 1.159 contre l.ltte.

Internationales diversement traitées Rio 1.328 ( 33). Royal 1.618 I 10). Iti» banque, certains titres du groupe du mines ont fait un nouveau bond en avant: Goldfield 173 1 + 14). Randfortjtin 195 (+6). Transvaal 111 ( + 6.50). etc.

A>ix cuprifères, les Katanga ont encor4 perdu une Quarantaine de francs. Banque Rut LOYER.

HiiiiniiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiniiii

Cours des changes

Précéd. Jour

Livre .v. 87 75 87 68 Doit 25 49 U 45 Belfas (100) 354 » S54 ̃> Lires (100) 130 45 130 25 Pesetas (100) 208 62 208 50 FlOkins (100) 1025 » 1024 50 Cow. tchéc. (100),, » 75 50 Francs suisses (UTC 493 25 491 50 Cote. uédoises (100) 453 n 450 » Zlotys (100) » 285 50

MARCHE A TERME MARCHE AU COMPTANT

PARQUET Précéd. Jour 'PARQUET Précéd. Jour BANQUE Précéd. Jour PARQUET Prôcèd. Jour OBUOAT1ONS Hrecéd. Jour "-«OTHO.DIVE» 300 «^ 292 » ALBI IMInes «•) 443 m 443 800. MARSEILLAISE 615 » 615 D ? ï 19» 565 n 563 JïïgH • g'" 95 15 TRÊFIL DU HAVRE 450 H 457 » BAL.A KARAI0IN 26 751 26 50 EAU- (CI. Ger.0,.1 O.P. 1580 Il 615 OBLIGATION! 507 » 504 |»| gg 120 80 LENS 446 » BRAKPAN 375 «376 » CABLES TtLCORAPH. 60 » 508 3 508 » i???n "\Ml »iB0ML maletra .l;i.| 208 ». 1M » OHARTERÈ 84 TÉLÉPHONES 555 .»556 »,ÏP 6 1923 • lo« ™ 528 529 S.SÎÏ5 -ï » k*11 ?!S2 l>?960 D PHOSPHATE OE OAM» 343 »,344 0ONCORDIA 43 75 43 » CHANTIERS SI-NAZAIRB 260 »)264 545 -> 542 Il S5r:: il :v?i ^l^tI^e18:: gis p-^ïss^ast.- $*&£ 1'=^ ras :sa s k&kïï..ïS; 630 rïSSJrcTÏl- li :l$ » -™«â- "̃̃ °» :^E.v: Wïî :i38 lîUô I *nn lïeZl B«5S..«" 4590 615 » »*» '"«'•••••I 451 .>1775 » JAOS18FONTEIN 87 50, 89 50 ENTREP d. GRENELLE 1445 »1430 i» i FONC™»3 1/2 1913 â lot. 935 »412 FONOIERE.. lîiSn 185 UNION EUROPÉENNE.. I 348 332 LANOLAAOTB 95 ̃> 86 50 SIRAPHAil Quinquina 5855 .îSM 934 •» 927 EST SooléU Oltllc .1/6) 3480 »3430 SERBE 4 1896 36 50 38 MALAOOA ORD 81 82 50 bon MARCHt 435 » 435 » 5 1921 A 839 839 ̃ MIDI. » Il'' "ANQ. NAT. MEXI0UE. 164 » 163 » GNOME. â RHONE 309 » 304 » PARIS-FRANCE I 107 » 107 S 1921 84° »| 843 » NORD » »! ««MOUE OTTOMANE 426 »>| 417 MOZAMBIQUE 28 Il, 28 75 AOENCE HAVAB 886 .M 880 MIDI 3 «nci.nn»! 381 "378 ï5nMM?i..8'n«Oï».1.» «?»ft .Si! CENTRAL MINING 1012 "1023 PLARALNITZA 3175 3150 Freins WBSTINOH. 1980 .» 1970 » 5 I9« • .I 837 835 n7aW!£ '«•«Ï.Vri?»* ln« "SS25 » MONTEOATINI 139 » 137 50 RANOFONTBIN 189 135 BEOAUER 821 » 8*0 » ORLEANS 3 1921 A. 306 312 5L-«Tnin°5ïB2I2 S • u ?Î2S R'° TINT0 'ISJ "1S28 ° R*NB MIM» 2fî n 3" PHOO» OU LION NOU. ÎIBS »1177 5% 1921 A. 844 ̃> 842 Il *L>r 2,'«»m. uE«2! RSA VA n LAUTARO 45 50! 45 TANQANYIKA 73 60 72 50 EST A8IATIQ. OANOI8. 1806 »|1810 » BRESIL 4 1910 312 », 310 » tLEOTR. !C" Générale: 2040 «2015 » PETROFINA 378 374 1), THAR8I8 236 232 JAPOIAI8 4 • 1910 29 29 » *N0E iSm! PORTUO"- DES TABACS 140 139 » SOIE DE TUBIZE 140 137 50 OTTOMAN 4 ° 190? 94 92 » Tunu.nJ ,'ff\ • IIS T?36 »U«R O'EOYPTE Ord. 475 »,465 » UN. MIN. KA \NOA 0. 2145 »2100 BRUAVr | 2355 »|2230 •> 0" OEN'e ELECTR. 4 l'J 926 •• 925 » THOMSON HOUSTON 379 >^367 KRIUOER AND TOLL.. Il »i OU. 2i25 »|2090 HUTOHII.SON Ordlnaln 1410 »|1405 ELECTRO OivES 4 1/2 660 •> 645 n UNION D'ELEOTRIOITÉ 799 »! 788 » VIEILLE MONTAGNE 1297 ..1299 » MONACO 3075 »|3O5O » KUHlmann j 1/2 865 >i 862 » VINS I SPIRITUEUX 89 25 88 MODOERFONTBIN B. 55 "1 55 "1 ENTR' CRENELLE 5 930 948

WEST RAND 78 »l 80 » HOTELS REUNIS 5 1/4. 905 » 915 RCVILLON ̃; 900 -̃ 900

Feuilleton de V Ouest-Eclair

du 18 octobre 193*! 6

La Souricière ROMAN

Par Eue Pauimarguemie

b> Quelle est donc la grande dame qui se trouve a drotte de mon tuteur ? Et li-bas le monsieur qui ressemble à un caniche ? demande pour dire quelque chose Stella a IL Sansonnet. Ce sont ma mére et mon père. Mon père est un gros fabricant de chaussures.

Oh I pardon 1 fit la jeune fille désolée Je ne savais pas..

De rien. de tien, bredouilla le futur docteur, timide. C'est trop natur*l_

Et. dans son trouble. U manqua s'étranplex avec une aréte de poisson. Vous ne connaissez personne ici, mademoiselle Louvre* ? dit gentiment Nicole Creplnel Je puis peut-être vous initier le vieux monsieur décoré a gagne une fortune dans la pharmacie. M. et Mme Laurent. de l'autre colé de la table, sont d'honnêtes épiciers, leur maison rivalise avec les Potin et tes Coûte Le délicieux foie en que vous alita savourer vient de chez eux. Quant à M, Ooeboo. voti* voisin. il voue 4

peut-être déjà révélé qu'il dirigeait une maison de couture et cachait sa personnalité masculine sous la firme féminine bien connue de Nelly et Nelly.

Oh 1 vraiment, monsieur, ma robe vient de chez vous 1 dit Stella aimablement.

Je l'avais reconnue, affirma avec un fort accent toulousain le couturier qui était grand, brun et fort barbu. En somme, le haut commerce parisien se trouva réuni à cette table. constata Stella. On voit bien que mon tuteur, en banquier avisé, a des relations utiles.

Elle interrogea en baissant la voix Est-ce que M de Saint-Cricq vend aussi quelque chose ?

Oui, fit Nicole son château de famille, et c'est mon oncle qui l'achète. Stella tressaillit elle se souvenait des paroles surprises avant le diner entre le père et la fille et essaya de s'en rappeler les termes exacts. 1 Tout sera signé ce soir.. je l'ai bien roulé n, avait dit Crépinel, faisant allusion certainement au comte de SaintCricq.

S'il était temps cependant d'avertir encore Pierre, de le mettre en garde 1 Elle regarda le jeune homme qui semblait à mille lieues de la reunion, mal.gré que Marie se mit visiblement en frais pour lui

t A quoi ou à qui peut-il bien songer à se demanda Stella intrlguée. De cette minute, elle fut absorbée et n'écouta plus que d'une oreille distraite le bavardage de la jolie Nicole. Jacques, mon mari. ne vend eien. hélu i al produits aUmeaUire», ai pro-

duits vestimentaires. Sinon, nous aerions plus riches. Jacques est employé chez mon oncle mille huit cent francs par mois. C'est dur de boucler le budget. Heureusement qu'on est raisonnable et qu'on s'aime..

Le maître d'hôtel, imposant, servait la glace, panachée de rote et de blanc, secondé par le valet de chambre qui versait les vins.

Stella trépidait d'impatience. Elle avait hâte qu'on sortit de table afin de pouvoir joindre Pierre de SaintCricq. Qu'il était beau et noble 1 Il semblait vraiment un prince au milieu de ses vassaux

Stella avait l'impression que cet interminable repas ne finirait jamais. On offrait les petits fours. Enfin. Marie donnait le signal et on se levait de table pour passer au salon.

Pendant que les domestiques versaient le café et les liqueurs, que Marie, aidée de Nicolle. faisait circuler cigares et cigarettes, Stella, profitant de l'isolement momentané de Pierre, s'approcha de luL

A sa vue, le visage grave du jeune homme s'éclaira.

Je suis heureux de vous retrouver Ici, dit-il, mon regard s'accroche a votre radieuse personne comme a une bouée de sauvetage je suis perdu, je l'avoue, au milieu de tous ces gens mol qui, depuis des mois, vis en sauvage dans ma forêt..

Sans rtpondre au compliment autrement que ar un sourire

Est-ce vrai. demanda vivement Stella, que vous vendez votre château à M. Crépinel 7

C'est parfaitement exact. J'ai un besoin d'argent Immédiat, Nous allons w

Stella baissa la voix

Ne signez pas. dit-elle, mon tuteur se vante de vous rouler.

Pierre de Saint-Criq haussa les sourcils, interrogateur

Comment cela ? En achetant ma propriété à bon compte ? Mais il ne me roule nullement. Je sais tres bien que le prix de vente ne correspond pas à la valeur de la terre mais puisqu'il m'agrée de traiter dans ces conditions.

Il ajouta avec un sourire indéfinlssable

Peut-être al-Je des raisons particulières pour attirer votre tuteur dans ma souricière.

Je n'ai rien à dire, en ce cas, fit Stella décontenancée.

Louis Crépinel s'approchait de SaintCricq et lui frappait sur l'épaule avec une familiarité qui provoqua chez Pierre un mouvement de recul Le teint allumé du tuteur prouvait qu'il avait bu et mangé copieusement. Il fixa sur Stella des yeux brillants d'admiratlon puis s'adressant a Pierre Nous avons une petite formalité a régler ensemble, monsieur le comte, dit-11 Voulez-vous que nous passions dans mon cabinet pour l'échange des signatures ?

Je vous suis, dit Salnt-Crtcq, en écrasant le bout de son cigare sur un cendrier.

Stella fit un geste comme pour retenir le Jeune homme. Son tuteur s'y meprtt.

Nous ne serons pas longtemps absents. Btella. dit-il. C'est l'affaire de cinq minutes. Je vais vous rendre M de Saint-Cricq.

Et en entralnant son hôte. Il murmura esses haut pour que Stella pOt l'entend» 1

Elle est jolie, hein t ma pupille ? Ayant loue son rôle d'hôtesse attentionnée, Marie s'approcha de Stella dont elle avait remarqué l'a-parte avec Pierre.

Que vous racontait donc M. de Saint-Cricq de ei intéressant ? dtmanda-t-elle avec un soupçon d'aigreur dans la voix. Vous aviez l'air de causer comme de vieux amis, tous deux. Oh I rleu de spécial, dit Stella, d'un air vague.

Elle ne se souciait pas de confier & la fille de son tuteur sa rencontre d'avant le diner avec Pierre.

Vous travaillez toujours beaucoup ? demanda Marie, d'un ton supérieur

Il faut bien, dit la Jeune fille simplement. quand on n'a pas des rentes Déjà. M Crespinel reparaissait, le visage rayonnant, escorte de M de Salrt-Crlcq dont les traits immobiles ne laissaient rien lire

Celui-ci s'approcha de Stella.

Je me sauve, dit-il, car le prend le train dans une heure pour Arcachon.

Vous ne repartez pat dans le char de Jaggefnauth ? demanda Stella, faisant allusion à la belle hispano rouge. Pierre eut une brève hésitation. Non, dit-il, j'ai vendu mon auto. J'allais la livrer à son nouveau possesseur quand j'ai manque vous ecraser Elle ne me servait a rien dans ma forêt. Et pour les grands trajets, le train est plus agréable et plus rapide. Vous êtes bien presse de repartir ? demanda la Jeune luie, agressive. Oui

Stella jeta un coup d'ceil sur l'alliance que le Jeune homme portait à l'annuialr» et w raidit Ble jeta i t

Vous allez retrouver votre fem.me ?

M de Saint-Cricq parut interdit et dévisagea la jeune fille avec etonnement perdait-elle l'esprit ?

Ma femme ? repeta-t-il, surprla Je ne suis pas marie

Il suivit la direction du regard de Il; ^eune fille et comprit

Cet anneau de mariage est celui de ma mère morte, dit-il. Je ne le quitte jamuAs.

Stella rougit, pleine de confusion. et regrettant ses paroles

Je vous demande pardon, dit-elle d'un air contrit

Les yeux d'un oleu dur. aux reflets métalliques, se axèrent avec curiosité sur la jeune fille puis leur expression s'adoucit, devint plus humaine, parut plus tendre

Non. je ne suis pas marie et ne me marierai jamais, reprit-il a voix basse.

Stella ressentit un bizarre pincement au coeur pourquoi lui disa.t-d cela i Et cependant, reprit te leurr» homme, je sais que la compagne idéale existe. Si quelqu'un avait pu me donner le regret de mon célibat.

Il n'acheva pas sa phrase mais son sourire éloquent designait clairement celle à qui 11 faisait allusion. Il consulta sa montre,-bracelet en or son poignet

Il faut que Je vous dise adieu. dit-il tristement. Le train n'attend pas. Adieu, mademoiselle 1 Le souvenir de mon court passage A Paris sera illuminé par votre rencontre.

U. nrtere).

Oopyright t» Eve Pmal-Margim tlon. traduction et adaptation oUiBB*» oerapblque réserve* pour tous pars,


LE CONGRÈS DE L'ELEVAGE DE 1932

Ce congres, actuellement en préparaton aura lieu Il Parie en dlcembre prochain.

Son programme marque un objectif h la fois technique et pratique. Les questions ci-après y sont, en effet. inscrites

Syndicats d'élevage Syndicats de contrôle Livres généalogiques ReC.emcntunon de la Monte publique des taureaux, Assurai. cet- mutuelle contre la mor,alite du 'jetait Problèmes commerciaux et Production antmale Etude d'un meilleur aménagement général de l'élevage.

Les rapports ont été confiés aux représentants les plus qualifiés de toutee les grandes associations agricoles et de l'Administration de l'Agriculture. Le programme détaillé sera adressé a toute personne en fraisant la demande à la Société Nationale d'Encouragement à l'Agriculture. S. avenue de l'Opéra à Paris il").

Paris 17 octobre icie notre correspon- dant spécial!.

BEURRES. Marché un peu plus actif que samedi. mais très Insuffisant poui un lundi. Les offres sont abondantes et tes prix peu soutenus, quoique sans baisse appréciable.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poltou. 16-20 il7.60l; Normandie, 16-17 (17), Touralne. 16-20 117.60.1; autres provenances, 13.20-17.5u (16).

Ualaxtt Normandie. 14.60-17 (15.70); Bretagne. 11-16.50 (15); autres provenances, 7-16 (14).

Beurres en vrac Provenances diverses. 13.80-16 (14.50).

Beurres en livres Provenances diverses 13 80-16 il4.50); beurres salés. 10.50 Beurre* étrangers Lithuaniens. 17.50. Arrivages du jour Beurres français 'kilos 4b.938, beurres étrangers (mottes), 20; ventes du Jour ¡mottes), I, 3.851; resserre du Jour (mottes). 1.704.

OEUFS. Vente meilleure avec cours en hausse de 13 a 30 fr. suivant qualité.

Cours par colis de mille Oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

Picardie. Normandie. 580-920 t8001 Brie, Beauce, 760-870 t780); Bretagne. 450-730 16501; Poitou, Touraine. Centre, 650-940 i820); Champagne, Bourgogne. Bourbonnais. 650-780 (740): Auvergne. Midi. 43J-730 (700); conserve. 600-620 i550): frigo. 510-610 (5601.

Etrangers Europe Centrale, 530-600 iSSO); Outre mer. 500-580 |55O); Hollandais. 800-830 i820).

Arrivages du Jour ¡colts), I, 549 français, 80 étrangers; ventes du Jour {colis). 876; resserre du Jour (colla). 1.216 français dont 85 étrangers.

· FROMAGES, Pâtes MOLLES, Affaires faciles avec prix bien tenus. sau: un peu de faiblesse sur les Bries. Prix au cent Camemberts Norman,Va. 100-380: divers. 120-230; Lisieux. boites. 250-600; Lisieux, vrac. 200-500: Oournay. 115-150; Neuchâtel, 95-105: Pont-1'Evèaue. 200-420; chèvre. 40-320 Prix d la dizaine Brie moyen moule. 160-210; laitier, 150-200. Pâtes SÈCHES. Cours termes. la marchandise étant peu abondante. Aux 100 kilos Port-Salut, 6J0- 1.400: Gruyère. 700-1.200 Emmenthal suisse, 1.400: Comte 850-1.200; Hollande. 1.290. Arrivages pâtes molles. 91.840 kilos; pâtes sèches. 12.460 kilos.

VIANDES. Débit très moyen, mais pas inquiétant, les besoins du lundi étant généralement très modestes. On cote au kilo cours extrêmes) BOEUF. Baisse de 0.50 sur toutes qualités.

Quart derrière non traite lro qualité. 5.50-7: 2e qualité, 4.50-540: 3* qualité. 3-4.40 quart devant. 2.50-4.50; aloyau. 4.59-12.50: train entier. 3-8. paleron, 2.50-5.30; bavette. 2.50-5.50.

1 EAU. Entier ou demt 1" qualité, s-11.50; 2* qualité. 6.50-8.90: 3' qualité, 5-6.40' pans cuisseau, carré, 6-14; basse compléte. 3.50-8.

MOUTON. lr qualité. 12-14: 2» qualité. 8- li. 90. 3. qualité. 5-7.90: gigot, 10-19: carré, 12-32: épaule, 6.50-12.50: agneau de lait, 10-17.40.

PORC.. Baisse de 0.50 sur les reins. Demi 1* quallté, 10.20-11.20; 2" qualité. 7-10.10: longe ou filet. 8-14; reins. 7-12: pounue. 7-11; Jambon. 8.50-11; lard. 6.50-10.50.

Arrivages du Jour (kilos). 240.000. ♦ VOLAILLES. La demande est restée bonne avec une hausse de 050 par kilo sur les lapins, tandis qu'il y a eu baisse de 25 centimes sur les poulets de qualités ordinaires, et 0.50 sur les poule? de Bretagne.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Aouennais, 13-14; canards nantais, 13-14: canards de ferme. 10-12: gros agneaux, 8-12; dindonneaux nantais, 12-14. foie gras d'oie. 40-50: lapins GAt1nals. 11.50-12; lapins divers. 11.2511.75; oies en peau. 7-9.50; oies dépouil. lées. 8-9 25. poulets Nantais, 13-15; poulets Gutmais. 13-15.50: poulets Bresse. 18-17.50: poulets des Charentes. 14-16: coquelets. 14-16. poulets congelés etran.gers 10-14: poules de Bretagne, 12-14. On cote la pièce 1 cours extrêmes) Pigeons igros et petftal, 4-9; pintades. 13-18.

Volatil en rivantes On cote au kilo tcours exirê nesl Canards. 9-11: lapins, 6.50-7.50, oies. 7-9; poulets jeunes, 1117° poules et coqs vieux. 8.50-9.50. Arrivages (kilos'. 120.000.

GIBIER. Vente peu active aux mêmes cours

On cote à la pièce cours extrêmes 1 Bécassines, 8-15; faisans coqs, 15-30: faisans poules. 14-24; lapins de garenne. 5-13; lièvres. 22-40; levrauts. 12-21. merIcs, 1.50-2.50: perdreaux Jeunes. 7-15: perdreaux vieux. 8-10; pigeons ramiers. 1.75-2.75; sarcelles, 4-9; vanneaux, 2-4. On cote à la douzaine Alouettes. 12.18 cailles, 48-72.

on /-ce au ktlo (cours extrêmes) Chevreuil. 12-17; lapin de garenne dépouillé. 5-7; marcassins. 11: sangliers. 9. Arrivages (kilos) 7.000.

4 LEGUMES. L'approvisionnement du marché est moyen et la vente satis1 lisante A part une petite faiblesse de 10 20 fr. sur les haricots à écosser. on constate une reprise sur les poireaux. les carottes aux 100 bottes. les épinards et les navets. Les premier stocke de haricots secs sont offerts de 1b0 à 380 fr. les 100 Icllos.

On cote aux 100 kilos ail 160-250 carottes de Mfcaux 40-60: champignons oouche extra 700-1.000. movfn» 600-800. Murnc eao-700 cèpes 300-900: chlco-

rée Nantes. Orléans 150-220 choux de Bruxelles 80-280: cornichons 60-300 echalotes oignons 100-15U endives 400600 épinards 140-160 escaroles 150200 haricots verts Angers. Saumur. Orléans 60 450. Parle 60-450. départements 50-050. beurre 80-200. mange-tout 160-180. a ecosser 80-180. flageolets 80120. secs 150-380 i&uue de Nantes 150-250 départements 100-180: mâches 2UO-350 navets Meaux 40-60 oignons en grains 80-180 oseille 100-150 persil 100-150 poivrons 100-300 potirons 25-40.

Pommes de terre Hollande commune 75-10U rosa 70-76 saucisse rouge 4b60 Esterltng 30 40; Etoile du Nord 40-46

On cote au cent artichauts bretons 50-160. divers 50-150. aubergines 30-60 chicorée Nantes 40-75. Pans 20-70 choux verts Parts 25-70, rouges 30-75 choux-fleurs 220-260 Paris 15175 courgettes 10-20 escaroles 20-10U: laitues 20-90.

On cote aux 100 bottes carottes des Vertus 76-125. de Montesson 100140 ciboules 100-125 échalotes nouvelles 120 150 estragon 150-200 tenoull 125-650 navets bO-90 oignons 25-200: panais 50-100. poireaux 150300 radis noirs 150-250.

On cote aux 216 bottes cresson 60-90. On cote à la botte céleri en branches 1-3 salsifis de Hollande (la caisse 35-40; thym 1-1.50.

On cote a la picce célerl-rave 1-3, FRUITS. Les fruits se vendent assez bien. sauf pour les noix dont les cours accusent une légère faiblesse de 20 fr., par contre torte hausse de 100 Il 200 suivant Qualité sur les pêches qui se font rares la saison en étant terminée.

On cote aux 100 kilos châtaignes 150-200 coings 200-300; dattes 500900 figues franches 200-600 figues seches 250 800 marrons 200-360 noix fraîches lècaléesi 350-580 pèches 600900. du Midi en plateau 80U-1.400 poires choix 500-1.200. communes 130-250: pommes choix 360-800. communes 100300 prunes quetenes 180-300:' raisin chasselas Molssac 350-650 tomates Algérie 250-450. Midi 200-230. de Paris 120-220.

On cote à la pièce melons Nantes 3-8. Paris 5-14.

On cote la corbeille fraises de Niort. Poitiers. Orléans 6-8.

On cote au kilo fraises des QuatreSa:sons 10-la,

Au cent bananes des Antilles 25-45. Aux 100 kilos bananes des Canaries 350-450.

Paris, le 17 octobre. (De noire correspondant spécial).

Temps plutôt doux. La consommation est très modeste, sans doute Il cause du terme.

Amenes Dœuls 3.698, vaches 1.818. taureaux 444; total. o «60. Introductions dirtetes aux abattoirs depuis le dernier marché 409. Réserves vivantes ce matin aux abattoira. 830.

Les aùùire* ont été très mauvaises en face des gros arrivages. Il a lallu abaadonner de 4 6 sous par livre, même en bons animaux.

On cote à la livre de viande nette • BCcUFS Normands extra, 3.403.70: bons normands, 320-3.40;: ordinaires, 2.90-3.20; charolais. nivernais. bourbonnals. oernchons. bourguignons. extras. 3.50-3.70; bons oœuls blancs. 3.30-3.50; ord.nalres, 3.10-3,30; salera du Centre ou de Charente et rouges divers extra. 3-3.20; bons bœufs rouges. 2.60-2-.90: ordinaires. 2-2.50. gris de. l'Ouest, vendéens, parthenais. maucoaux de Sarthe Mayenne, choletais. nantais extra, 3.20-3.50 bons animaux. 2.80-3.10, ordinaires. 2.40-2.80: bretons extra. 3-3.30: oons bretons. 2.70-3. orainaires. 2.50-2.70;' boeufs du Midi. 2.10 à 2.70: bœufs communs de toutes races. 2-2.40.

• VACHES. Cbarollalses, nivernalses. 3.80-4.10; nojenandes extra, 3.60 à 4; rouges extra, 3750-3.90; mancelies. choletalses extra. 3,50-3.80: bretonnes extra. 3.50-3.80. génisses ordinaires de toutes races. 3.50-3.70; bonnes vaches. 3.30-3.50: vaches ordinaires, 3.10-3.30: vacher médiocres. 2.40-3.10; viande a saucisson. 0.50-1,25.

• TAUREAUX. Bretons extra. 3.20 Il 3.50: jeunes de ferme, 3-3.20: gros 2.30-3.

Amenés, 1.930. Introductions directes, 1.552. Réserves vivantes, 654.

La situation reste très mauvaise et les arrivages sont toujours excessifs. Nouveau recul de 4 à 6 sous par livre nette.

Les veaux de sorte extra des meilleures provenances ont été vendus au détaU, la livre nette. 5.30-5.80; bons satinais. Eure-et-Loir. Blésois. Eure des rayons de Nonancourt et DamviUe. 4.80 à 5.20: ordinaires. 4.40-4.80: tourangeaux de Richelieu. Sainte-Maure. 4.70 à b.20: tourangeaux de Chmon, Loudun. Loches. 4.30-5.10; champenois de Romilly. Sezanne. Nogeut sur Seine. 4.70-5: autres rayons champenois. 4.20.4.60- veaux Il robe blanche. 4.10-4.CO; manceaux d'tcommoy, Mayet. Le Lude. Chatenu-du-Lolr, 4.60-5.10: autres bons sarthois. 4.50-5; manceaux communs de la Sarthe. notamment du rayon de Sablé ou de Maine-et-Loire, en provenance du Baugeols. 4.20-4.80 angevins, 4.30-4.80. Orne. des rayons de Lalglc ou Gacé. 4-4.50; Manche. 4.20-4.80. Caen. Gournay. 4-4.50; Vendée. 3.70 4 20 Deux-Sèvres. 3.70-4.20: bretons d'Illeet-V :lalne et Côtes-du-Nord. 3,70-4.20; veaux de service. 3.50-4; bioutards. 2.20 Il 2.70; petits veaux ou < crevards ». 1,20-2.

Amenés. 17.645. Introductions directes, 2.080.

Vente très mauvaise d cau.=e du gros beaucoup trop de marchandise ordi.nale. Baisse de 10 a 15 fr. par tête sauf en bons animaux • Sauf indication contraire. les cours ci-après s'entendent à la livre nette pour animaux en laine

• AGNEAUX. Les agneaux extra Southdoo.il ont valu 8.20 à 8.70: croises. 8 à 8.60. dlshleys-Tiérlnos de Beauce. Ile-de-Frnnce ou autres régions, 7.30 a 7.70' Loiret. 8 a 8 80 chamois Il a 8.70: nlve'.nnls bourbo^r-ais 7.70 a 8 20; berrichons 7.60 a 8.10 bretons. mirilchln., 6.40 a 6 80. Strthe M i. ".me. Vendée, 630 a 6.90. bourguignons champenois 7.10 à 7 60 lorrains. 6.30 à 6.60 métis 6.50 6 80

• MOUTONS. Gisiheys-mérinos de Beaucs Ile-de-France. 6.20 Il 6.90 Loiret, 6.90 à 7.50: nivernais bourbonnais, 6.70 à 7.50; Dénierions. 670 Il 7.50: Poitou. 680 a 760. bretons, maralchins. 550 a 590. Sirthe Mayenne Vendée. 5.50 a 6 bourguignons, champenois. 7.10 à 7 60 lorrains 6.30 à 6,60 métis. 6.50 à 6 80.

• MOUTONS Olshleys-mérlnos de Beauce. I'.e-de-France. 6 20 à 6.00 Loiret, 6.90 à 7.60 nlvernnlg, bourbonnais. 6.70 Il 7.50 berrichons. 6.70 à

7.60 Poitou, 6.80 Il 7.60: bretons, maralchins 6.50 Il 5.90 Sarthe, Mayenne. Vendée. 5.50 il 8: bourguignons. champenois 6.20 Il 6.80 lorrains. 5.40 a 6 30 charentais, périgourdins 4.80 A 5.20: limousins. 6.10 Il 6.60 auvergnats. 4.60 Il 5.40: blzets du Plateau Central, 4.80 A 5.20 gascons aveyronnais. 4.40 il 5.20 albigeois. 6.10 à 6.60: meus. 5.40 Il 5.80.

• BREBIS TONDUES Beauce. Ilede-France, 8.70 Il 3.90 berrichonnes nivernaises 3.70 a 4 bretonnes. msraichtnes. 3.60 il 3 90 Sarthe. Mayenne. Vendée. 3.60 il 3.90; aveyronnalses. gas. connes 3.40 3,70 mères usées. 2.80 à 3.30.

Amenés, 2 602. Introductions directes 5.630. Réserves vivantes, 1.331.

On recol» toujours trop d'animaux directement aux abattoirs. Baisse de 10 il 20 centimes au kilo vif.

On cote au kilo vif

Porcs maigres extra. 7.80 Il 7.90 bons porcs de pays maigres 7 a 7.70: malgres ordinaires et petite marchandise. 6.60 Il 7 fonds de parquets. 6.60 Il 7 porcs un peu épais de l'Ouest et du Centre. 7 il 7,60; gros gras 7 à 7,20 nourrlsseurs, 7 à 7.20: porcs du Midi. 6.80 à 7.20 porcs craonnals. 7.40 Il 7.90 Bayeux. 7.80 a 7.90 Vendée. 7 à 7.90 coches de toutes provenances. 4.50 à 5,50 laitonnes, 5.50 à 6.50. On cote à la pièce

Porcelets. 150 Il 250.

Cours officiels

Cours de clôture au kilo de vtattde nette. Les chiffres s'entendent de la manière suivante amenés invendue. 1-. 2' et 3* qualités, extras

Bœufs 3.698, 470, 6.90. 6,10, 4.90. 7,60.

Vaches 1.818. 316. 6.70. 8.70. 4.60. 7,9u.

Taureaux 414. 60, 6.80, 4,90. 4.W. 6.60.

1Veaux 930, 402. 10.20. 8.10. 6.60, 11.90.

Moutons 17.646. 2.070. 16,10. 9.90. 8. 17.

Porcs 2.602. néant. 10.86. 10,28, 7.86. 11.28.

Cours approximatif au Mlo, poids vil. Les chiffres s'entendent de la manière suivante 1". 2> et 3' qualités, extras

Bœufs 4.14. 3.36. 2.45, 4.71.

Vaches 4.02 3.14. 2.26, 5.06.

Taureaux 3.46. 2.66. 2.30. 4,10. Veaux 6.12. 4.61. 3.62. 7.38.

Moutons 7,55. 4.65, 3.52, 8.60. Porcs 7.60. 7.20. 5,90, 7.90.

Arrivages par départements Calvados 640 boeufs. 220 vaches, 25 taureaux. 30 veaux. 95 porcs.

Côtes-du-Nord 60 veaux. 120 porcs. Cl1arentes 20 boeufs. 10 vaches. 5 taureaux. 40 veaux.

Charente-Inférieure 50 boeufs, 20 vaches. 25 taureaux. 20 porcs

Deux-Sèvres 60 boeufs, vaches. 20 taureaux. 70 moutons. 150 pores. Eure 30 boeufs. 20 vaches, 10 taureaux. 60 veaux. 45 moutons.

Ille-el-VUaine 60 boeufs. 40 vaches, 15 taureaux. 160 veaux. 410 porcs. Finistère 10 bœufs, 10 vaches, 26 taureaux.

Loire-Inférieure 70 bœufs. 40 vaches, 15 taureaux, 30 veaux. 1.100 moutons. 360 porcs. Matne-et-Lotre 170 bœufs. 80 vaches. 15 taureaux, 120 veaux, 80 moutons. 280 porcs.

Manche 130 boeufs. 70 vaches, 10 taureaux. 30 veaux. 240 porcs

Mayenne 140 bœufs. 60 vaches. 10 taureaux. 60 veaux, 10 moutons, 10 porcs.

Morbihan 10 boeufs, 5 vaches, 6 taureaux.

Orne 280 bœufs. 170 vaches. 25 taureaux. 25 veaux. 205 moutons. 10 porcs. Sarthe 240 boeufs. 110 vaches, 14 taureaux. 34 veaux. 230 porcs.

Vendle 90 boeufs. 30 vaches. 25 taureaux. 44 moutons. 137 porcs. Vienne 80 moutons.

MARCHÉ mcJX CHEVAUX Paris- Vaugirard, 17 octobre (de notre correspondant spécial). Avec un gros nombre d'amenés, soit au total 667 animaux dont 42 étrangers, les affaires ne peuvent guère s'améliorer, aussi ont-elles encore'été très mauvaises avec un bon nombre d'invendus, soit 247 chevaux français et 6 étrangers. Le prix de vente de ces animaux a été établi entre 550 et 2.200 pièce. A ce même marché ont été vendus Il nés. entre lou et 400 fr.. et 14 enevaux de l'armée de Paria, de 600 A 1.100 pièce, les tra:s en plus.

Le prix de vente de la viande de boucaem a été établi comme suit au Silo 1" qualité, 4.70; 2» qualité 3.60; 3' qualité 1.80; extra. 5.60: poids vif, de 0.90 à 3 10.

BOURSE DE PARIS

Clôture

Pnxis. le 17 octobre.

BLES, Tendance faible. Disp. cote omcielle 116, base 76 kilos courant 114.76 payé; prochain 116.50 payé dAcembre 117.50 paye a de novemore 117.50-117.76 payés; 3 de décembre

118.60-118.76 8 de Janvier 119.75 payé; 3 de février 120.50 payé.

FARINES: Tendance sana affaires. Courant 154.50 ach.; prochain 155 ach.. décembre 156 ach. 3 de novembre incoté 3 de décembre thcoté; 3 de Janvier mcote. 3 de février mcoté.

AVOINES DJVEHSES. Tendance soutenue. Courant 87.25-37.75 prochain 87 vend. décembre 86.60 payé 3 de novembre 86.60-87- 3 de décembre 86.2586.75 3 de Janvier 87 87.60 3 de février 88,26-88.50.

SEIGLES. Tous Incotés.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant 86 ach. prochain 86,26 ach.: décembre 87.26 ach. 3 de novembre 88 ach. 8 de décembre 88 ach. 3 de Janvier 88 ach. 3 de février 88.50 ach. MAIS, Tous incotés.

RIZ ET BRISURE: Tous Incotés. SUCRES. Tendance calme. Courant 211 payé: prochain 211,60-212 payée: décembre 212.50-213: 3 de novembre 213 payé 3 de Janvier 214 50-215 payés. Cote officielle 210.50 a 211.50.

ALCOOLS (libres i. Tendance c.*lme Courant 1.005-1.010 payés prochain 1.016 payé: 3 de novembre Incote; décembre 1.026 payé 3 de décembre 1.040 payé 3 de Janvier 1.046 payé 3 de février incoté.

ALCOOLS (LIBRES). Cours officieux. Courant 1.005-1.010 payée prochain 1.016 payé 3 de novembre 1.010-1.040 décembre 1.026 payé 3 de décembre 1.040 payé 3 de janvier 1.045 payé 3 de février 1.035-1.055 3 de mars 1.050- 1.060.

CAOUTCHOUCS. Crêpes flrst tatex et feuilles fumées gaufrées courant 2.40-2.66. prochain 2.45-2.50. décembre 2.66 payé. 3 de Janvier 2.65-2.76. février 2.60 payé. 3 d'avril 2.75-2.85, mal 2.70 payé. 3 de Juillet 3.06 vend., août 3 payé. Tendance calme.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 178.

BLES, Cote officielle 116. BOURSE DU HAVRE

Clôture

Les cours t'entendent. Pour les co- tons Type Middling, en francs par 60 kilos: pour les cafés Type Santos, en francs par 60 k-tlos.

LE HAVRE, le 17 octobre.

COTONS. Tendance calme vente 3.150 balles. Octobre 222, novembre 221, décembre 223. Janvier 223, lévrier 223. mars 225. avril 225, mai 227. juin 227. juillet 228. août 229. septembre 230. CAFES. Tendance soutenue vente 250 sacs Octobre 244.76, novembre 249,50, décembre 237.25, Janvier 234.26. février 231,26, mars 225.50. avril 223.26.. mal 221,75. Juin 220,75, Juillet 218,76. août 218, septembre 217. RHUMS. Prix courant au 14 octo- bre (par hectolitre à l'entrepôt) Martinique Supérieur, 975 Il 1.060: fin. 800 à 900 courant. 728 P. hors contingent, tncoté.

Guyane courant 660 a 660 N.

Guadeloupe courant 702 P. Réunion courant 666 P.; hors contlngent, tncoté. Madagascar courant, 702 hors contingent, incotê.. tlngent, incoté. Indochine courant. 640 » 660 N. BOURSE DE LYON Clôture

Lyoh, le 17 octobre.

Le kilo en francs; valeur 60 jours escomptables

SOIES grèges Italle extra 13/15, 90; grèges Syrie bon deuxième ordre 9/11. 90; grèges Cévennes premier ordre 13/16. 92.50. Japon filatures 1 1/2 13/15. 85/87.50; grèges Slature Chine petit extra 9/11, 110-115. Canton Best N- 1 3/15. 72-76, BOURSE DE MARSEILLE Clôture

Marseille, 11 octobre.

Les 100 kilos nus au comptant sans escompte,

HUILES Arachides d fabrique disponible. 232.50 (6 de taxe en plusl; de coprahs, disponible. 178,75; de palme blanche. 185' Dahomey (Cati Marseille. 145.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées. 285-300: Rufisques supérieures, 300-310: sésames alimentaires désodorisée. 320-310. D'Olive Tunisie 1" pression. 440- 420: 2' pression. 410-380: Algérie sur- fine. 410-360: Borjas extra. 245-235: Andalousie extra. 230-220: surfine, 205 185.

MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

Les métaux sont cotés par ionnes de 1.016 ktlos en livres, shillings et pence, sauf l'or cote par once troll 131 or. 1031 en shillings, J'argent cote par once troll en pence et le mercure par potiche de 76 livres.

♦ LONDRES, 17 octobre. Antimoine. Qualité supérieure 42-42 10/0. Cuivre, Comptant. 31 161/0 1/2 trois mois. 32 5/7 1/2 Bes Selected. 33 5/0 36 15/0.

Etatn. Comptant, 151 11/3 trois mois. 152 SI.

Plomb anglais, 13 10/0 étranger comptant, 11 15/0; étranger, livraison éloignée. 11 17/6.

L'ÉLEVAGE FINISTÉRIEN

« Lorient s, né le 28 mars 1931, se voit accorder le 1" prix au dernier concours spécial de la Pie-Noire à Vannes. Elevage de Mm. de Legge, à Kerriou, en Gouizte.

Zinc. Comptant, 14 10/0 livraison éloignée, 14 16/3.

Argent. Comptant, 17 11/16: deux mois, 17 3/4.

Or. 119/10.

Mercure. 9 7/6 9 16/0.

C£R£ALES

Les blés sont cotés sur les marchés de Liverpool en shilling* et pence, les 100 livres. Les maïs Plata sont cotés en shillings et pence, les 480 livres cal. Pour les marchés d'Amérique du Nord, des cours s'entendent en cent.s pas bushel Dans la pratique courante, on admet pue 1 bushel de blé = 27 kilos 2: 1 bushel de maïs = 25 kilos; 1 dollar = 100 cents.

Pour les marchés d'Amérique du Sud les cours sont en pesos et centavo*. les 100 kilos.

LIVERPOOL, 17 octobre (ouverture). Blés tendance calme. Octobre 5/3 1/2. décembre 5/4. mars 5/3; mais Incotés.

♦ LIVERPOOL. le 17 octobre. (Cloture). Blés, tendance facile octobre 5/3 6/8, décembre 5/3 1/2. mars 6/2 1/2; Mais, tendance calme. La Plata (Caf) septembre-octobre 18/1 1/2. octobre-novembre 18/6, novembre-décembre 18/10 1/2.

CHICAGO, le 17 octobre (ouverture). Blés tendance calme. Décembre 48, mal 53 3/4. Juillet 64 3/4: mais tendance calme. Décembre 26 1/8. mal 30 7/6, Juillet incoté. ♦ CHICAGO, le 17 octobre (clôture). Blés dur d'hiver n- 2 disponible. 48 5/8; dur d'hiver, Incoté, disponible incotê; sur décembre. 48 1/4 à 48 3/8: sur mal, 53 3/4; sur juillet. 55 • Haïs bigarré n° 2 disponible 25 3/8 su- décembre, 26; sur mal, 30 3/4 sur juillet, 32 1/4: Avoines sur décembre. 16 6/8; sur mal, 18 1/4; sur juillet. 18 1/2; Seigle* n* 2 disponible mcoté; sur décembre, 31 5/8, sur mal. 35 3/8; sur juillet, 36.

♦ WIÎJNIPEG. le 17 octobre (ouverture). Blés octobre 48 1/4. décembre 50 1/8. mal 54 6/8

WINNIPEG, 17 octobre (clôture). Blés octobre 48 1/4; décembre, 60; mal, 54 1/4; Avoines octobre, 23; décembre. 21 7/8; mal. 25 1/8; Seigles octobre Incoté décembre. 30 3/4 mal. 35 1/8: Orges, octobre, 25 1/8; décembre 25 1/2 mal, 28 3/8.

NEW-YORK, le 17 octobre (clôture) Blés roux d'hiver n° 2 disponible. 58 5/8; dur, 66 7/8; bigarré Durun. incoté; Mais, bigarré pour l'exportation, 35 1/2.

ROSARIO, le 17 octobre (Clôture). Blés sur novembre, 6.45; février, 6.10. Mais sur novembre, 4.50; décembre. 1.66.

BUENOS-AIRES. le 17 octobre (clôture). Bléa sur octobre. 6 65; sur novembre, 6.66; sur février. 6.15: Mats sur octobre. 4.60; sur novembre. 4.65 sur décembre, 4.80; Avoines sur octobre, 5.20. Orges disponibles. incote. COTONS

Pour ttcerpooJ en pence par Hrre [453 crammes).

Pour New-York et New-Orléans: en iollars et cents par livre.

LIVERPOOL. le 17 octobre. (Clôture) Sakellaridis octobre 7,52, nocembre 7,59. décemfbe 7.5G. janvier 7.67. février 7.75, mars 7.75, avril 7.80. mal 7,83, Juin 7.90. Juillet 7.90. août 7.90. septembre 7.90.

Haute-Egypte octobre 6.74. novembre 3,74, décembre 6.74, janvier 6.76. février 3.80, mars 6,80. avril 6.83, mal 6,83. juin 3,87. juillet 6,87. août 6.87. septembre 3.87.

Américains octobre 5.12, novembre 5.10, décembre 6.07. janvier 5.06. février 5.06 mars 5.07, avril 5.08. mal 6.10. juin 6,10, juillet 6.10. août 5.09. septembre 6.09. octobre 6.09.

♦ NEW-YORK, le 17 octobre (clôture) Disponible, 6.35: janvier. 8.31 février. 6.35- mar^ 6.40-41: avril. 6.43 mat, 6.48-50: lum. 6.82; juillet. 6.56-58: loût, 6.60- septembre, 6.65 octobre. 3.18- novembre. 6.21: décembre. 6.25NEW-ORLEANS. 17 octobre (clôture) Disponible. 6.31: janvier. 6.29 mers, 6.38 mal. 6.49: juillet. 6.68; octobre, 6.16; décembre, 6.25-26.

SUCRES

Pour Londres, en shilling* et pence, le quintal anglais (50 kg. 81.

Pour New-York: en cents par livre [453 grammes).

%̃ LONDRES, 17 octobre (ouverture). Tendance facile. Octobre, 6/3 vend., 5/8 ach.: Janvier. 6/1 vend.. 5/11 1/4 ich.: mars. 6/2 1/2 vend.. 6/2 1/4 ach.mal 6/4 1/2 vend., 6/4 ach.: août. 6/7 LONDRES, le 17 octobre. (Clôture) Tendance soutenue: octobre 6/3 vend. 5/8 1/4 ach.; janvier 6/0 1/2 vend.. 5/11 1/2 ach. mars 6/2 1/2 vend 6/2 14 ach.: mal 6/4 1/2 vend.. B/4 ach. août 6/7 1/4 vend.. 6/7 ach. NEW-YOrtK. 17 octobre. lOuver.ture). Centrliuge Cuba, 317: à terme sur déc. 109. janv. 105, mare 102. mai 106, Juillet 110

CAFES

En cents par livre: 4U gramme* le 17 octobre. n° 7 disponible 8 3/4' mars. 5.95; mai, 5 82-' juillet. 5.73 septembre. 6.65; sep.tembre. 5.65: décembre. 6.40. Ventes approximatives nulles.

La foire mensuelle n'était pas plus importante qu'un bon marché ordinaire. n y avait de la marchandise en QuanLes vaches, une cinquantaine environ. se vendaient un peu mieux qu'à l'ordlnaire hausse de 40 à 50 fr. par tête sur ces animaux.

Les veaux étaient en assez grand nombre pour les besoins du jour, ils n'ont pas été tous vendus cours de 2.25 A 3 40 selon Qualité.

Les moutons et agneaux étaient moins nombreux que la semaine dernière, la vente a été plus facile, avec hausse légère sur toutes les catégories.

Les porcs, perits et moyens, n étaient pas nombreux, la vente meilleure; hausse de 16 à 20 fr. par téte.

Pour les chevaux et poulains mis en vente, il n'y avait pas beaucoup d'amateurs vente difficile.

VITRE, 17 octobre, Les 100 kilos farine I" qualité, 165 à 158: son. 78: orge 76.

La couple poules 20 à 27; poulets 20 a 25: canards 25 à 28; pigeons. 12 la pièce oies. 25 à 30; dindes 36 a 40, lsW pins 10 à 15;; garennes, 8; lièvres :ou à 25; perdrix 7 à 9.

Beurre, le kilo en gros. 14; au détail 16: muta, la douzaine en gros 7 50; détail, 8.

Vache 3 & 3.25; veau 4.50 6 6: mou» ton 5 à 5.50; porcs gras 6.50 à 7; porcs moyens amenés 4 veudus 4 de 325 i 350; petits porcs amenés 280 vendus 280 de 180 à 220.

Les 600 kilos foin. 170 à 180; paUls 90 & 100.

Cidre, la barrique 95 à 110; pommes de distillerie 170 à 175- pommes cidre 170 à 180.

̃ REDON, le 17 octobre. Farine première qualité de 163 à 166: blé à 100; seigle 70; sarrasin 70; avoine 72; son 45.

Beurre en détail de 14 à 15 le kilo oeufs de 5.50 a 6 la douzaine. Marche assez bien approvisionne, prix sans changement.

On demande de 20 à 35 fr. de la eauple de pouleta. canards de 12 à 15 fr. pièce.

Perdrix 8 à 10: garenne de 7 » 10; lièvre de 18 à 25 pièce.

Cidre de 90 a 110 la barrique.

♦ SAINT-BRICE-EN-COGLES, 17 octobre. Farines première qualité, 150 fr.; blé. de 95 à 100 fr.; sarrasin, de 85 à 75: avoine, 75; orge, 70; son, 60. Pommes à cidre, 380 fr.

Beurre en gras. 14 fr. le kgr., ea détail, 15 fr. le kgr.

Œufs 7,50 la douz.

♦ SEN3-DE-BRETAGNE. 17 octobre. Lo3 100 kilos froment. 95 à 100 fr.; avoine blanche, 75 a 80 fr.; seigle. 80 A 82 fr.; blé noir, 80 à 85 fr.; orge, 70 & 75 fr. (mouture et brasserie), farine première qualité, rendue au seuil des boulangeries, 155 à 160 fr.; son*. 50 à 56 fr.

Au 1.000 (environ 500 kilos) foin, 140 & 150 fr.; pallie de froment, 110 à 120 fr.

Pommes à cldre. 340 francs les 1.000 kilos.

Vaches grasses, le kilo, sur pied, 3 50 à 4 fr.; veaux, le kLo sur pied. 4,50 à 5 fr.; porcs de lait, l'unité. 220 à 250 fr. Augmentation progressive du prix des porcs de lait.

Beurre de table extra fin, en gros, le kilo. 14 à 15 fr.; au détail. le kilo, 1« fr.; œufs, la douzaine, 7 fr.

Hausse de 0 Xr. 50 par kilo sur le beurre et 0 fr. 50 par douzaine d'œufa sur le marché précédent.

%• BECHEREL. 17 octobre. Farines première qualité, de 150 à 155 fr.; deuxième qualité, de 140 a 145 fr.; blé. de S5 à 100 fr.; sarrasin, de 70 à 15 Ir.; avoine, de 65 à 70 fr.; orge. de 65 à 70 fr.; son, de 55 à 60 fr.; paille, de 190 à 200 fr.; fc'n, de Z20 fr. à 230 fr. Le blés achetés au poids spécifiques Vaches, vendues de 3 à 3.25 le kllo veaux. vendus de 2.50 à 2.75 la livre p porcs gr. vendus de 6.50 à 6.75 !e kilo. Tendance & la baisse sur les veaux et les porcs.

Beurre en gros, de 6.50 & 6,75.

Œufs de 7 à 7.25 la douz

Beurres légèrement en hausse.

Poules vieilles. 12 & 15 fr. pièce; poulets, 15 Il 25 fr.; pigeonneaux. 8 Il 10 fr. la couple; canards de basse-cour, là à 20 fr. pièce; liévres, 3.75 à 4 fr. la livre: perdrix. 8 à 10 fr. pièce: lapin de garennei 12 15 fr. pièce; lapin domaetlque. 2,50 à 3 fr. la livre.

Cidre, de 90 à 100 francs la barri iu& Pommes à cidre, de 280 à 3J0 franc: les 1.000 kilos. Pour les pommes, les sait* ne sont pas encore très bien établis. ♦ COMBOURG. 17 octobre. blé. de 94 A 100: sarrasin, de 70 à 72; avoine, de 70 A 72: son. de 60 à 62; paille, de 200 à 210; foin de 280 300.

Vaches amenées, 150. vendues. 160 veaux. vendus de 240 à 2.50 la livre porcs gr., vendus 6.50 le k!:o: parce maigres, vendus de 300 à 400 francs la pièce; porcs de lait, vendus de 150 à 180 francs la pièce.

Poulains. de 300 à E30 fr.; chevaux de 3 à 5 ans. 3 000 à 3.500 '.t.; chevaux de service. 1.500 à 2000 fr.

Beurre en gros. 14 fr. le kgr., en détail. 15 fr. le kgr.

Œufs 7.50 la douz.

Poulet. 40 fr. le couple: lièvre, 20 • 26 fr.; garenne. 8 à 10 fr.; perdrix, 6 Ir.* pigeon. 5 fr.

Cidre de 100 110 francs la barrt. que.

MAYENNE, le 17 octobre. On cotait aux 100 kilos ble culture 102105. au moulin 105 farine livrée en boulangerie 148-150 son 50-52 remoulages 68-60 seigle 65-68 avoine 78-82 orgue 66-70 pommes de terre 20 32 raygrass 50-55.

Beurre, le demi-kilo en gros 6,50.6.75, au détail 7.25-7.50 œufs, la douzaine en gros 7.50. au détail 8.

Le demi-kilo poulets 4. poules 3.50» 3.75. canards 3.75-3.50. Il y avait beaucoup de volailles ce qui fait que les cours sont en baisse.

Très peu de pommes à cidre du pays vendues 300 fr, les 1.000 kilos.

LES ARTICHAUTS

V SAINT-POL-DE-LEON. 17 octobre. Ce matin, on a compté environ 70 voitures de choux-fleur» sur la place du marche de ¡'Evêché. Transactions asset actives. Cours a tendance terme.

On a payé les artichauts 160 & 180 Ir. les 50 kilos. suivant qualité.

LES POMMES DE TERRE

♦ SAINT-POL-DE-LEON. 17 octobre. Peu de demandes: cours stationnalres. Les pommes de terre sont cotée8 aux 50 kilos blanches. 10 a 14 fr., sutvant qualité; Jaunes. 16 à 18 fr., suivant qualité.

LES OIGNONS

SAINT-POL-DE-LEON. 17 octobre. Les oignons sont payés à la culture, de 50 6 55 fr. les 50 kilos: cours tendance très ferme.

LES ECHALOTES

♦ SAINT-POL-DE-LEON 17 octobre. Les échalote;, sont payées à la cul*ture, 56 fr. les 50 kilos.

LES CHOUX-FLEURS

*• SAINT-MALO. le 17 octobre. Première Journée relativement importante comme arrivages. Plus de cent charrettes.

Aussi les cours qui samedi soir avaient clôture à 300 francs le cent ont-ils subi un fléchissement important. On a payA à partir de 150 francs Jusqu'à 200 220 et 230.

La demande continue à être bonne. C'est ce qui explique, avec les prix pratiqués, que les expéditeurs qui peuvent depuis le 15. exporter en Angleterre, réservent leurs envols pour les marché» français. Une soixantaine de cageota seulement ont été embarqués samedi sur le bateau de Southampton.

Il faudra attendre que les arrivages soient plus Importants et les cours moins élevés pour que l'on expédie de plua grandes quantité» sur l'Angleterra, L'Oucst-Eclair pu Bile cbaciue lou? OU a ANNONCES CLASSEES t. p»rtU»ISSJt dan» ses 12 Mitions.


PREPARONS L'AVENIR pat Emile Vuillermoz.

La T. S. F. représente il'une façon presque Symbolique ce lien mystérieux et puissant qui crée entre les humains d'aujourd'hui une soli. j, darité nouvelle et inattendue.

J» connais, Porto, un prvpiUtuat Vmi interdit formellement à tous les locataires présents et futurs de son Immeuble, l'usage d'un appareil de T. S. l. avec ou sans antenne. Personne s'a te droit dans cette maison de capter •M passage les ondes musicales ou ver.aria et d'en recueillir le eontenu. Vous me direz Que le cas n'est pas tmoeptionnel et Que beaucoup de protrattent officiellement la T. X. T. oomme on le fait généralement pour le» c perroquets et les animaux incommodes P. En signant un baii, on tfamcace d ne pas introduire dan» ta demeure cet élément de trouble pour le rmpot de ses voisins.

Je n'ignore pas les excuse» que peu•mt invoquer ies ennemis de la radiophonie. La main sur le cœur, ils vous fwrtm Qu'il» n'ont d'autre objectif que famille» qui habitent tous leur toit. Il n'est pas admissible que des amateitrs di concerts, de conférences, d'informatton» ou de communiqués publicitaires empêchent de dormir d'honnêtes citoyens par leur labeur de La journée au te» travailleur» de la pensée avant Tiittfn de recutiuement. Cet argument met valable. La liberté individuelle doit trouver ses limites l'endroit précis où elle commence à supprimer celle du voĩ *1«wU nmoqué. CT*t attm tjme te» ttortWamm rétmwtent atout CnerbonMIr st mattre ohes soi. S'il me plaît dnwterdtre la radiophonie mer toute retendue de ma propriété, personne n'a la droit de m'en empêcher. »

A

•̃e, festtme le moment venu de répUCett. em. ttftt. par Tabut de formates de et Je principe taerotalnt de la propriété vu son autorité faffaO>Ur dans les sociétés moderne». L'orientation actuelle de la civilisation imimpérieusement des restrictions d rtnsttnct d'individualisme qui a inspiré toutes les législations de Jadis. Vous aura beau crier au communisme et au botehevisme, vous n'empêcherez pas la planète de tourner sur aon axe et les idées sociales d'évoluer dans un sens irrésistible. Les hommes, comme les Etats, ne peuvent plus s'offrir comme autrefois te luxe de l'indépendance absolae et du c splendide isolement P. La T. S. r, qui établit par-dessus la frontières, les mon.taqnes et les océans, de» réseaux terrés de communications directes entre les êtres de toutes les cultures et de toutes les races, représente d'une façon presque symbolique ce lien mystérieux et puissant qui crée entre la humains d'auimird'hui une solidarité nouvelle rt inattendue.

C'est précisément cetfe solidarité qui doit trouver son reflet dans le statut officiel des civilisés de demain. Lorsque SBIBIBIBIBIBIBIBIBIBIBIBIBIBN» g Achetez votre T. S. F. aux eonstrueteurs qui annoncent g dan» T. S. F. Tribnne le = Parce «ne leur matériel est de premier entre se Parce 5 ««71a appâtent notre propa- 5̃ Baade l'amélioration aiBIBIBIBIBiaiBIBIBIBIBIBIBIBIC

la T. 8. y. n'était qu'un fouet d'enfant, une sorte de botte m nasillarde, un mauvais phono sans manivelle, on pouvau parfaitement admettre l'adoption de sérieuses mesures de protection contre ses méfaits. Mats nous n'en sommes plus Id.

Et, de jour en jour, nous verront &yaméliorer la technique de cette prodigieuse invention.

Dans ces conditions, un appareil de réception va deventr tout autre chose tes foyers un des éléments essentiels de l'instruction et de l'éducation universelles. Il jouera un rôle pédagogique de premier ordre dans la formation de l'enfance. Il sera de plus un outil d'inforque le Journal quotidien.

Charbonnier est maitre enem lot tm propriétaire oserait-il pourtant introun paragraphe stipulant que ses locataires s'engagent sur l'honneur d ne jamais lire un journal et à ne pas laisser entrer un seul livre dans la maison T Pourrait-il exiger également que les enlanta de tes locataires ne fréquentent pas l'école r Il me semble qu'aucun tribunal n'accepterait de sanctionner de A

famille d'un poète de réception. Le droit de se tenir en contact permanent avec la vie untverselle doit être aussi sacré que celui de faire entrer l'air et le soleil dans sa chambre. Il faut Que notre intelligence respire librement, et pour eela U faut pouvoir ouvrir quand il nous plait, grâce un bouton magique, une fenêtre sur le spectacle de l'activité mondiale. Lta prérogatives sacrées de la propriété doivent s'effacer en présence d'une nécessité morale aussi haute.

marcher de pair avec d'autre» conquêtes de la science. Il faudrait prendre les mesurcs nécessaires pour que La radioplionie ne trouble pas le repos des gens qui dorment ou qu travaillent. Il faudrait réglementer la Puissance des hnutsparleurs et mater sévèrement les fous qui poussent d lond leur puissance d'amplification pour obtenir un charivari infernal dons lm galon de cinq mètre» carrés.

Ii faut .surtout qw le» propriété* m et les architecte» tiennent compte, dan» leurs futures eonstruettons. de» exigences acoustiques de ce nouvel élément du confort moderne. De même qu'ils prennent leurs dispositions sur leur pIan pour loger dans les murs le8 canalisations des salles de bain, des montecharges ou des ascenseur», de même, ils devront prévoir l'arrirée et le départ des ondes sonores dans des pièces dont les cloisons seront rigoureusement insonores.

en., de la f. s. F. eet autt normal que celui de l'ampoule électrique ou du réchaud d gaz, on ne construira phu une malson, sana placer partout où c'est utile des eondensateurs anti-parasitaires et sans prérotr l'aménagement rationnel du petit laboratoire individuel de distillation. (^r2u^t que PO"™, chaque famille. Mais il ne fout pas attendre davantage pour préparer l'opinion et altrter lesUgWatevr*. Cette transformation ne facoompUn par en un jour et demande de» *t«^ej préalables. L'heure est venu d'aborder de front ces problèmes sinon nojuerteron, <jo»v» la Société de detnatn

LA RADIODIFFUSION A L'ETRANGER

L'Or g anisation allemande par L. Chrétien, Ing. E. S. E.

~Il faut que les Fronças soient lien persuadés qu'il manquera quelque chose à la France, tant que notre radiodiffusion n'aura pas son Statut organique comme les RadioiWasions étrangères.

LA DÉCENTRALISATION

DE LA RADIODIFFUSION

Nous avons étudié dernièrement la Radiodiffusion anglaise et l'œuvre de la c Bltish Broadcasting Corporation 1 En Angleterre, Il y a chaque soir, au choix, deux programmes principaux Le programme national et le programme régional. Tous les deux sont d'ailleurs, en général transmis depuis les studios de la Maison de T.S.F. (Ecadcasting House- à Londres. L'organisation est donc centralisée dans la capitale et les microphones sont reliés, par lignes spéciales, aux centres d'émission, disséminés dans le pays.

En Allemagne. Il en est tout autrement. Les postes régionaux conservent leur autonomie; SIs ont chacun leur programme, exécuté par leurs artistes. C'est évidemment une question -de tempérament. Ce qui convient au tempérament anglais ne peut pas convenir l'Allemagne dont les population* «ont beaucoup moins homogènes.

En Angleterre, le principal centre artistique est Londres. En Allemagne, 11 y a des centres comme Leipzig et Beyreuth qui sont loin d'être négligeablea.

COMPAGNIES AUTONOMES Oute-Manche, Il y a donc la B. B. C. De l'autre côté du Rhin, il y a dix compagnies pratiquement indépendantes. n est cependant indispensable qu'un lien soit prévu entre ces organismes pour coordonner les efforts et éviter certaines expériences malheureuses. C'est précisément le rôle de la c Reich Rundfunkgesellschaft b qui, entre autres choses, comporte un comité central des programmes, un office central pour les transmissions faites aux écoles et un comité d'assistance pour les auditeurs.

L'organisation technique, le montage, l'exploitation des émetteurs sont confiés au service des Postes et Télégraphes.

Le rôle de la Compagnie régionale est limité l'organisation des programmes et à leur exécution.

Du point de vue politique, le mattre suprême de la Radiodiffusion allemande est un commissaire spécial dépendant du ministère des Postes et Télégraphes.

Loraque des événement» d'importance ont lien. Intéressant l'Allemagne entière, des émissions simultanées sont faites par le groupe entier des émetteurs Se sont les c Reichsendung » on émissions du Reich 1. Les manifestations artistiques Intéressante»; les grands discours politique» font l'objet (Témlastans «péTRAN8BH88IONB BPOBTTYM ple. les demi-finale» de la Coupe Davis. L'événement peut avoir en le vendredi dans l'après-midi. Beaucoup d'auditeurs seraient fort aise d'écouter la voix sympathique du c Parleur Inconnu ».

Mais leurs affaires les tiennent éloignés du haut-parleur. Ils en aont réduits à écouter. le soir, de laconiques communiqués. n y a un monde entre un communiqué et un reportage vécu, comportant toutes les minutes émouvantes. D'autre part, écouter le reportage entier d'un match qui peut durer deux ou trois heures, c'est bien long et cela risque de troubler l'écoulement normal des programmes. Nos voisins ont adopté une méthode qui concilie tout.

Un reporter, devant mm microphone, commente le match, seconde par seconde, minute par minute. Mais sa parole n'est pas transmisse, elle est enregistrée. Le soir l'enregistrement est transmis par radio. Cela permet de recréer, au raccourci, toutes les émotions du tournoi.

Cette méthode, extrêmement séduisante. suppose naturellement une organisation que nous n'avons pas.LA PUBLICITE ET LES DISQUES La publicité radiophonique est reléguée à J'arrière-plan. Elle n'existe pas dans les programmes normaux de l'après-midi et du soir. Elle ne sévit que pendant certains concerts du matin. Sous cette forme, elle est largement supportable l'écoute qui veut.

Des concerta de musique enregistrée ne sont pas, comme chez nous. transmis systématiquement. Les disques ne sont reproduits que le matin, à titre publicitaire, ou lorsqu'ils pré-

tentent un intérêt particulier. C'est ainsi que, il y a quelques mois, Langenberg transmettait d'intéressantes séries de musique de danse sous la rubrique Les Maîtres du Jazz ». LES PROGRAMMES ET LA TAXI Les programmes sont établis pour Plaire à la majorité. Au demeurant, chacun y trouve son compte.

Voici, à ce propos, une statistique établie sur les programmes de 1931 Musique 39 Disques 20 Causeries et conférences 14,5 1 Nouvelles 13,1 Religion 1,6 Heures enfantines 4,7 Heures féminines 1,6% Politique 1 Chaque auditeur paie une taxe annuelle dont une partie est pour l'état, chargé de la construction et de l'entretien des émetteurs. L'autre partie sert à payer les artistes.

Cette taxe à payer n'effraie nullement l'amateur puisqutly a, à l'heure actuelle, en Allemagne, plus de quatre millions d'auditeurs. (Il y en avait exactement 3.731.948 le ler octobre 1931 d'après les statistiques officielles de la Reich Runfunkgesellschaft). Ceux qui n'acquittent point la taxe' s'exposent à des sanctions très graves confiscation du récepteur, amende et même emprisonnement. On les appelle les « auditeurs noirs t ( achwartz holer).

LA QUALITÉ ARTISTIQUE

Il n'est sans doute pas très utile de souligner la qualité artistique des transmissions. Nos lecteurs la connaissent bien. Des manifestations musicales d'intérêt mondial sont transmises par les stations allemandes, comme par exemple certaines représentations de Beyreuth. Chaque station a son orchestre et certains festivals sont transmis par de. célebrea.orcbestxes allemands Philharmonie de Berlin, Orchestre de l'Opéra, Guwandhans de Leipzig, etc.-

Les grandes vedette» allemandes, chefs d'orchestres ou chanteura défilent tous devant le microphone Filrtwangler, Bruno Walter, Richard Strausa, Lauritz Melchior, Richard Tauber, Lotte Schoene, Lotte Schumann, etc_

LA RADIO ET LES ECOLBB

Nos voisins ont compris quel merveilleux instrument d'éducation pouvait être la radiodiffusion. Toutes les écoles sont munies d'installations réce= et peuvent faire entendre aux élevée des causeries, conférences, récita de voyages, etc. émis spécialement à leur Intention. Les organisateurs des programmes sont en collaboration constante aveo les éducateurs. Après chaque écoute en commun dans la salle de claaee, le professeur commente la causerie entendue, provoque les remarques des élèves, répond aux questions En un mot, c'est de l'éducation vivante et actuelle.

l1A LUTT6

CONTRE LES PARASITES

INDUSTRIELS

Il faut noter spécialement s*ee quelle énergie est entreprise la lutte contre les perturbations. Des réglementations fort sévères sont appliquées tous les propriétaires de moteurs électriques, susceptibles de produire des parasites peuvent à leurs frais, Installer des dispositifs anti-paLes tramways électriques des grandes villes sont équipés spécialement pour ne produire aucune perturbation. Il existe, de plus, une organisation centrale d'aide aux auditeurs, qui est chargée du dépannage et, surtout de dépister les engins perturbateurs. A l'heure actuelle, cette organisation comporte 2.000 comités locaux et 7.000 assistants, pour la plupart des volonLes résultats obtenus sont frappants. Ainsi, par exemple, dans le premier semestre de 1931, l'organisation a dépisté 75.000 cas d'interférence et a mis les engins hors d'état de nuireCONCLUSION

Comme on a pu le voir, l'organisation allemande diffère profondément de la B- B- C. d'Angleterre. Mais, seuls les résultats comptent. Ceux-ci sont faciles à constater, il suffit d'écouter les stations allemandes.

L. C.

Un nouvel organe de T. S. F. Revue de documentation et d'Information commerciale, exclusivement consacrée aux queutions professionnelles et corporatives, cet organe mensuel intéresse uniquement les commerçants, vendeurs et détaillants de matériel radio-électrique. Un numéro spécimen est envoyé gratuitement sur demande a RADIO-DETAIL », 17, rue la.

La T. S. F. à la Maison de France Le 1» novembre s'ouvrira à la Maison de France une Exposition animée Il y aura de nombreuses attractions. Les artistes de la Radio que le public a coutume d'entendre viendront se promener à travers les stands et des primes seront attribuées à qui les re- connaîtra. On pourra également assis- ter à de véritables auditions radiopho- niques. Enfin. des studios permettront

ECHOS ET INFORMATIONS DEPUIS LE 1" OCTOBRE

H suffit à tout auditeur allemand, gêné dans ses réceptions par des troubles ou parasites industriels, de téléphoner au bureau de poste le plus proche, qui se charge de procéder immédiatement aux vérifications et aux démarches nécessaires, en vue de lui donner satisfaction.

La réorganisation de la Radio en Allemagne

devenue un monopole d'Etat, soulève une violente polémique dans la presse et un gros mécontentement parmi les auditeurs. Les dernières statistiques publiées établissent une dégression notable des auditeurs, dont 49.800 ont renoncé à la Radio dans le courant du second trimestre de cette année. Il y a donc lieu de croire que ce mouvement ira en s'amplifiant. Le nombre total d'auditeurs en Allemagne était au 1er juillet de 4.119.531, dont 412.177 exempts de taxes radiophoniques.

La Station de Milan

transmettra cette année, régulièrement une fois par semaine, les spectacles d'opéra de la Scala de Milan. En outre, un accord a été conclu avec le célèbre chef d'orchestre Toscanini pour la retransmission régulière de ses concerts. LA MESURE DE LA SEMAINE Dn auditeur qui ne fait pu de mesures est nn aveugle qui deviendra sourd nar panne certaine.

Prévenez cette panne en contrôlant au moatsge d'un récepteur la valeur des résistances employées. De même. en cas de baisse de rendement du récepteur, étalonnez nouveau des résistances. La mesure d'une résistance comprise entre 100 et 50.000 ohms (potentiomètre. résistance chutrlcet peut se faire simplement en employant un voltmètre de précision à la sensibilité 6 volts et un accu de 6 volts. Brancher l'appareil comme pour mesurer la tension de l'accumulateur Intercaler en série avec le voltmètre et la source la résistance à mesurer la lecture de la valeur de la résistance se fera en ne servant de l'échelle ci-dessous, qui se rapporte à un appareil de mesure ayant une résistance de 2.000 ohms (valeur

COURRIER TECHNIQUE

M. Y. B., à C. Demande. 1») Exlste-t-11 un dispositif Intérieur pouvant remplacer avantageusement, so'is le rapport du rendement et de la commodité, le système de selfs extérieur» un peu encombrant ?

3°) Mon antenne a 30 métrés de long la prise est effectuée de manière qu'elle soit divisée en deux parties de 25 ..t 5 mètres. Ne serait-il pas préférable *e fixer le fil de descente à une extrém'fj plutôt que de la partager de la sort» ? 3») Le voisinage du ni de desoerte de l'antenne et de la prise de ter*o, même Isolées, dlmlnue-t-11 le rendement ?

40) Quel est le rôle des résistances dans un récepteur ?

5-) Pourriez-vous me donner des renseignements au sujet du 4 lampes P.. ? Réponse. l' Oui., employez le bloc d'accord pour superhétérodyne à se fa Intérieures fabriqué en France par l«a seules marques U. I. SJU., auxquelles vous pourrez écrire en vous recortmandant de « T.S.P. Tribune ».

2°) La position de l'épissure de descente sur l'antenne n'a aucune Importance.

3°1 Il faut éviter par contre le votai nage de la descente d'antenne et de la prise de terre.

4o) Dans u» poste, les résistances peuvent servir et faire chuter les teaslons de filaments ou de plaques, d'éléments de liaison d'éléments de découplage. L'une d'elles sert à la détection par courbure de la caractéristique 1e grille.

S») Nous vous adressons un des scMmas demandés, car Il en existe plusieurs. Veuillez renouveler cette question en la précisant.

M. T. Sansfil. IL L. Demande. I') Je possède un poste à 2 lampes qui me donne satisfaction, comme sélectivité et puissance, mais qui manque un peu la sensibilité. Je reçois chaque soir au cafcquo et sur antenne Intérieure de 6 rn. Lyon-La Doua, Langenberg. Stuttgart, le Poste Parisien. Radio-Lyon et quelquefois Bordeaux-Lafayette et RadioToulouse et Strasbourg. Ces résultats sont-Ils normeauz ?

20) Une antenne extérieure me donneralt-elle plus de sensibilité ?

3o) Deux récepteurs situés dans le même Immeuble peuvent-Ils se gêner ? 4») J'emploie pour le chauffage cb lampes une pile sèche a 5 élémenta. Au début, avec 3 éléments. Je deVBls pousser le rhéostat moins loin qu'auJourd'hui. où les 6 éléments sont en service. Est-ce normal ?

Réponse. le) Vos résultat* d'écoute sur antenne Intérieure sont tout à fitt normaux.

2») Une antenne extérieure me? »dporterait beaucoup plus d'énerr'O. fc/ia vous permettrait, sans doute, d'entendre en haut-parleur ce que vous ente6dez au casque maintenant.

3«> Oui, surtout si l'un d'eux est mont d'une réaction dans le circuit d'entre. 4») Votre pile s'est usée peu à p<» et son voltage a baissé par suite, o»


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PAPIERS PFIHTC GRANGER Vente directe au publie. Prix défiant toute concurrence. Expédition en Province Sur demande album 500 modèles des nouveautés 1932 franco (gare ou domicile).

RADIO-RENNES 1 lE. t 171 m. 13 h. 16. Musique enregistrée sur disque* Pathé. Ouverture de Mignon, orchestre (Ambroise Thomas) Deux fragment* de l'opéra de Parsifal. chanta* par M. Frane, de l'Opéra c Ragards, mq yeux volent » a Une arme seule “••», aura » (K. Wagner) Le pamp de .mïflftutetn. orchestre sous la direction dt l'auteur (Vincent d'Indy) Deux @du de Ricoletto, chantés par M. Villabajda, de l'Opéra c Comme la plume au vent 9 Qu'une belle (V. Verdi) La chauve-sourta, fantaisie, orchestre (J«j»hann Strauss).

18 h. 1S. Radlo-Jaurnal de France. t8 h. 30. Cours d'allemand.

10 h. 46. Disques.

!0 heures. Informations, communlon*

40 h. 16. a Sites, et traditions de Bretagne 0. causerie de M. Florlan Le %0 h. 30. Emission fédérale.

PARIS P. T. T. 1 fc. 447 m. re h.. 15. Radlo-aJumai de France, 19 h. 30. Cours d'allemand. 19 h. 45. Cours d'allemand. 1o h. 46. Disques. 20 h. 16. Causerie de vulgarisation scientifique, gai M. Daniel Auge. « 20 h. 23. Cnwierle. ♦ 20 h. 30. Emission fédérai» Commémoration du centenaire du Prt aux clercs, opéra-comique d'Hérold Ut reine de Navarre Mlle Germaine Carne)' Isabelle Mlle Yvonne Brcth«r Nlcette Mlle Suzanne Hedouin; Ma>-gy M. Lapelietrle Comminge M. Georges Petit CantareUl M. René Hérent Glrot M. Louis Morturier chi-I d'orchestre M Cloea.

m. • h. 48 et 7 h. 30. Culture physlMétéo. 7 h. 45. Disques Sueetnesis Sérénade espagnole Fun»]f Face La tourterelle, 8 heures. Revue de la presse Météo. ♦ la heures. Orchestre, fantaisie sur les opéras célèbre» Faust Carment Leu conte* d'Hoffmann Werther. + 13 heures. Cours Informations tUiéo. « 13 h .1. L'actualité artisf.me. Robert Marine Quelques mélodl. et romances. ♦ 13 h. 30, 14 heures Cours « 13 h. 35. Orchestre Quelques valses Pomone Valse lumineuse Le beau Danube bleu Lysistrata Ouverture des Diamants de la couronne Sérénade GavQtte ̃ El T%tOo de Amore Marche lilloise. 14 a, 45. Cours. ♦ 18 h. 10. Cauactae agricole « Prix de revient actuel de la viande de porc ». par M. Vottelil.. Court. Météo. « la h. 30. O.*irs d'anglais complémentaire « 18 h 60. Causerie artistique, par M Jaoquea Ouenne. + 19 heures.CU-onlque théâtrale, par M. Pierre Brisaot » 19 h 20. Orchestre Romance (O. taures Chani du soir ̃ Rêverie (Bcaumannl Momentm musical La truste Marche militaire (Schubert). + 19 h. 45. Revue de la presse 4ngloaai>nne Cours et Informations 4 90 heures. Demi-heure Philips E2*Jismc, présentation par M. Lucien Bo)er, avec le concours de M. Rudolph Bvirs et de l'orchestre Antillais. ♦ 30 h. 30. Informa'ions; Météo 30 h. 40. Chronique, par ii. Pierre 6clie. 30 h 45. Musique de chambre sonate pour violoncelle et piano (Sanmartinli. interprétée par Mm« Geneviève aMrtlnet et M. Jean Doyen Pi4;>es pour harpe Impromptu iM-rcet Noël) Le» tourbillons iRimee«i JatMnt tous la pluie IDebuasy), luterprettes par Mlle Alys Lautemann « 91 h. 80. Variations sérieuses, pour piano iMendelssohu), Interprétées par Jeaa Doyen Pièces pour violon Le printemps (D. Danse de la Vit brève (de Fallai, interprétées par Soliert Krettly Quintette par le QuinWtte Radio-Paris.

TOUH 6IFFEL U IL L44S m. le h. 45. Retransmission de Stras*?urg-P1\T. « 20 h. 30. Emisslon fédérale (Voir Paris-P.T.T.)

BORDEA VX -LAFA FETTE

112 t. 304 m.)

M h– 30- Emission fédérale (Voir

FECAMP (Baaae-Normandie) i 125»» 12 heures. Musique militaire.. 12 h. 30. Nouvelles de presse. ♦ 12 h. 45. Radio-concert des chansonnettes Tyrolienne printanière (StServaa) Le mouchoir rouge.de Choie 4Botrel) BorViomvig Noël ̃ (Ztmmer- mann) (Habiles) Je n'sala pat iScotto) Quand tu reviendras (R, de il) La rentrée- du troupeau (Luszt) Le couteau (Botrel) La vieille auberge (Zlmmermann) Souviens-toi (Borel-Clerc) Adieu mon rêve iScotto) Fleur de printemps (R. de Buxeuil). + 19 h. 30. Radio-gazette normande. « 20 heures. Nouvelles de 1 presse, 20 h. 30. Musique enregis- trée. # 21 heures. Retransmission depuis Le Havre, d'un concert offert par l'Association aet. Auditeurs de RadioNormandie (section havraise), par Jean Le Pôvre Moyne. 4 23 heures. Orgue de cinéma, 23 h. 30. Trio de musique de chambre, 24 heurea. Dancing.

LILLE 1 t. 865 m.

20 h. 15. Informations Résultats du tirage des primes de la veule tirage des primes. 0 20 h. 30. Emission nationale organisée par la Fédération Nationale de Radiodtffusion. Interprétation de Le pré aux clercs.

POSTE PARISIEN (329.9). 60 t. 20 h. 45. Concert par l'orchestre Prélude du Chemineau (X. Leroux) Valse de croncert (Giazounow) Sérénade (Salnt-Saëus) Till Bulenspicgel. poème symphonique (R. Strauss), sous la direction de M. Théodore Mathieu Musique foraine iFl. Schmitt) La Poirouno, bourrée des quintes (Francla Caeadessusi L Berceuse (Ravel) Polonaise en la (Cnopln-CKasounow) Çaligula, musique de scéue iFauré) Cor- téce burlesque (Chabrler). «̃ 22 h. 45. Inlormationa,

STRASBOURG 12 IL 345 m. t 20 h. 30. Soirée de gala de la Fédération nationale de radiodiffusion. Retransmission depuis Paris.

KADIO-TOULOUSE 8 iL SSS m. 20 h. 45. Orchestre symphonique: Chanson hindoue (Rimsky-Korsakoff ) Euryanthe (Weber) Pavane (German). ♦ 21 h. 15. Violon Mélodie (Kreisle)r Vieille vase viennoise (Krelsler) Le rosaire (Krelsler) Estrellita (Ponce). ♦ 21 h. 30. Jazz La tasse de thé. (X..) Enlêve-moi (X ..I aJmais seul (Poppen Georgette, ma mie (Oorrell- Cirmichacl) Si je t'avats (X.) Oh I « mo » Nah (X.) Vire ta loin (X.) Ne me tuc tas (X..). 22 heures. Mélodies PorJi j-moi d'amour iLenolr); Petite brunette aux yeux doux (Dehuel); Ça ne s'apprend pas (Ebliuger) Chan-' son de l'ad,eu (Paulo-Tostl). « 22 h. 15. La journée toulousaine Bullettn d'informations locales lu par la reine de beauté de Toulouse 1932. ♦ 22 h. 20. Le Journal sans papier de l'Afrique du Nord. Revue des nouvelle. importantes de la journée Informations marocaines communiquées par la c Vigie marocaine i. ♦ 22 h. 30. La demi-heure ces auditeurs marocains Delta (Bransen) Montana (Wal'.ace) La Tosoa iPucclnl) La prière Faust (Qounod) air des bijoux Petit Paul (Sylva) Chant hindou (Rimsky-Korsakoff) Reviens valser iBoudrayi. + 23 heures. Concert Venez avec moi iLombardo) Hérodiaàe iMassecet) Il est doux, il est bou Carmen (Bizet, La fleur que tu m'avais Jetée J'aime la musique iParsons) Valse des réguliers (parsons) Elle jouait de l'accordéon (Grays- sac) Afenuet (Mozart) Quand la forét s'cmlort (Favilla). ♦ 23 h. 30. Nouve-les de dernière heure. « 23 h. 35. Musique militaire Le foudroyant (Sousa) Salutations respectueuses (Loringi Light 0/ foot (LatRum Et abanico (Javaloyes) Marche militaire (Schubert 1 Les plus poputatres marches militaires (Machensle) Toch march (Mausspeld). ♦ 24 heutes.' Bulletin météorologique. 0 h. 6. Une demI-heure de musique anglaise A voyage in a traopship (Militer) ̃ ScotlouT pride (X.. ) Voral 0/ the Grenadins (X.) San Toy. sélection (Jones) Happy-Dayt (X_) r<ar*

BKUXELLE8 k. K» m. 1 20 h. 45. Causerie la Pitoyable affaire de la grammaire académique. 4» 21 heures. Reprise du concert* Musique Inspirée par I;eau Prélude du Déluge (Salnt-Saëns) En bateau et Reflets dans l'eau, piano (Debussy) Scène au bord du ruisseau, 0> symphonie (Beethoven) Jeux d'eau, piano 1 Ravel) le Afoldau (Smetana). ♦ 22 heures. Journal parlé, 92 h. 10, Disques demandés. ROME 75 IL 441 m. s

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20 h. 30. Quatre ans après, comédie de M. Praga. » 21 heures. Concert varié. 21 h. 55. Informations. MILAN 8 k. 7. MO m. 8

(Turin 8 k. 7. 296 m. 1)

19 heures. Informations. Disques ♦ 19 h. 30. Un bal masqué, opéra en 3 actes, de Verdi. Radio-Journal. BEROMUNSTER (456 m. 6) 80 IL 20 heures. Orchestre, 20 h. 30. Informations. Musique d'opérettes, SOTTENS (Suisse romande)

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Retional z 45 k. 356 m.

30 heures. Concert. Grande marche Tannhceuser (Wagner) Autre4 Rates -Smith, violoncelliste; Sonate en gi bémol (Aille) Berceuse (Brahms) Capriccio (Murrill) orches- tre Humoresque (Dvorak) fragments de Chu-Chin-Chow (Norton). Thelma Retss-Smtth dans Chant hindou (Rimsky-Korsakofl ) Aria (Bach). Orchestre Une mélodie en hommage à Liszt Glendalongh, ouverture iWrlght). ♦ 21 h. 15. Sir Christophe Wren, par Whltaker-WUson. « 22 h. 36. Musique de danse.

Nord retional (4792). 70 IL 19 h. 45. Concert par l'orchestre de Liverpool ie Prince Igor, ouverture (Borodtno) rhamer, poème syropho- j nique (Balaklrev) Symphonie w> 99 en mi bémol i Haydn) Symphonie n» 4 en. soi op. 88 (Dvorak). ♦ 21 h. 60. Gramophone, 22 h. 35. Musique de danse.

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A l'automne, les misères

se réveillent A chaque changement de saison le corps humain doit subir les effets de son accommodation aux conditions différentes de l'existence, d'où une crise plus ou moins senvible, qui a sa répercussion sur l'économie toute entière. A l'automne, le sang épaissi tend à ralentir son court, suivant en cela le rythme général de la nature. Les im- puretés, charriées par le torrent circulatoire, envahissent peu à peu l'organisme qu'elles flnissent par intoxiquer dans tous ses éléments articulations encrassée! nutrition ralentie, système nerveux tendu, vaisseaux congestionnés, tout souffre à la fois, tout réclame vos soins.

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3 Septembre 1932

Je souffrais de rnaux de téte, je digérais difficilement et j'avais des vertiges. J'ai pris votre Tisane Dépurative et le ne souffre plus de l'cstomac, mes vertiges sont moins fréquents, aussi, chaque année, à J'automne, je ferai une cure de cette Tisane, qui me fait beaucoup de bien.

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Feuilleton de L'Ouest- Eclair

du :8 octobre 1932 36

Le Mari

de Cenilrillonne Par DYVONNE

JBt, ne tournant v^rb Mme d'Arcy, elle ajouta (sans élever la voix, comme on le faisait avec la pamre dame) Il est rare de contempler des tratts si beaux.

Mntt d'Arcy, dans sa surdité, ne comprjt que le mot « beau» » et crut que Mlle MoM»*# parlait du temps. Elle réf- Oui, très beau. mais si humide s'acheminaient vers la Piazetta. Guy ne se doutait pas qu'il allait y retrouver Réjane, mais il s'irritait que Gabrlelie ne sut pas s'éclipser et demeurât figée à son côté.

Et quand, près du Café Florian. U «lierçui Réjane qui les regardait venir, il .gronda entre ses dents.

y- Crois-tu, d-talt ppifldement Catherine sa soeur. la chance nous a faMtcinècn. En longeant le quai. nous npns rencontré Ouy. revenant en gond<£e avec ces ('âmes.

t- Ali très bien, dit Réjane, soudain

i 5lle avait beau être d'accord avec s>V mari au sujet de leur rupture, Guy ei# préféré qu'elle ignorât cette équipée. Et cette Gabrielle qui ne trouvait pas un biais pour s'en aller Allait-elle rester à diner avec eux ? Guy trancha dans le vif et suggéra

Chère madame d'Arcy, au revoir, Je ne veux pas vous mettre en retard; j votre cuisinière, dont on m'a vanté les talents en matière de pâtés de foies gras, me maudirait.

Les deux femmes s'en allaient enfin et Réjane disait à son mari

ce Nous mes au restaurant, n'est- Mme Saint-Aygulf.

Il acquiesçait. Mme Catherine dit à Comment ae fait-U que tu ne nous avais pas dit dans tes lettres que tu connaissais une aussi remarquable per- sonne Toi qui admires tant la beauté, tu dois être en extase devant elle Mais Guy fronça les sourcils. D'un seul coup, il comprit: toute la perfidie de Catherine se révélait à lui. Réjane avait, toujours eu raison en se 3"éten- I dant la victime de ses soeurs, car leur conduite actuelle était inqualifiable. Et, subitement indigné par tant de mé- chancelé, il s'empressa, dès qu'ils furent au restaurant, de prendre la conversation en main, de telle sorte que I de tout le repas, tandis qu'il parlait avec brio de Florence, de Naples ou du Tyrol, ni Catherine, ni Clara ne pu- I rent glisser un mot; mais, en l'écoutant, Réjane, qui ne pouvait deviner le véritable motif de son éloquence, songeait « Comme il est en verve Faut- fl que sa promenade avec Mme Dru- gères l'ait enthousiasmé

Le lendemain matin, la jeune femme 1 dormait encore dana la grande chaai- 1 j

bre solennelle que Guy lui avait aban- donnée pour réintégrer le cabinet des mosaïques, quand on frappa à sa porte.

Coucou, nous voilà

C'étaient ses sœurs.

Vous êtes déjà levées dit Réjane sans enthousiasme. Nous avons de bonnes habitudes, nous, nous sommes matinales. Et, nous n'avons pas, pour nous retenir, une chambre comme la tienne! Ces peintures. et cette alcôve. rien que des glaces. Mme Saint-Aygulf ne te refuse rien

Oh dit naïvement Clara, ces glaces sont bien abimées. Il faudrait leur remettre du tain et redorer les ba- guettes. A propos, où donc est Guy ? Déjà sorti? 7

Sans doute. n adore faire un tour aux marchés. Tu as tort de le laisser se prome- ner seul Je sala ce que Je fais. dit Rkjane agacée. Ah n'oublie pas le respect que tu nous dois, n'est-ce pas. Nous venons j te rendre un grand service. Oh 1 non, non, merci, dit Réjane, effrayée, ne me rendez rien, gardez ça pour vous

Ne dis pas de sottises. Tu en fais déjà bien assez Hier, tu croyais que Guy était sorti seul. et une merveilleuse personne l'accompagnait. Pardon, Mme d'Arcy l'accompagnait aussi.

Oh pour ménager les convenances. N'essaie pas de nous en conter. Ma pauvre petite, Guy te dédaigne. Réjane haussa les épaules, mais, en Lourant la tête, elle s'aperçut dans les jlaces de l'alcôve, silhouette frêle dans i

le linon blanc, entre deux grandes femmes en costume sombre penchées sur elle comme deux juges sur leur victime.

Il est vrai, poursuivait Mme Catherine, que tu es dans l'impossibilité de lutter contre une telle rivale. Toi qui avais une telle confiance dans ton minois chiffonné, tu es sans ressource contre une beauté pareille. Les passants se retournent sur elle. C'est une reine que cette femme 1

Pourriez-vous me laisser m'habiller ? demanda Réjane qui étouflait. Ne viendras-tu pas avec nous sonner du grain aux pigeons de la place Saint-Marc ?

Eh bien oui. j'irai. J'irai, c'est entendu. Mais laissez-moi

Enfin, elles étaient parties. Et Réjane éclatait soudain en larmes 0 Vierge, dit-elle. Vierge de Fausta Morosini, qui lui fûtes si favorable et qui rapprochez les cœurs, vous m'abandonnez donc ? Voici que mes sœurs sont là qui vont exhalter la beauté de ma rivale et m'humilier sans cesse. 0 Vierge, étais-je vraiment si vaine de mon visage que J'aie mérité tant d'affronts ? Ayez pité de Cendrillonne, changez le cœur de ses soeurs. et rendez-lui le Prince Charmant qu'elle a perdu »

Après cette prière. Réjane se sentit rassérénée et, se hâtant, elle mit un costume de tissu soyeux d'un gris tourterelle qui seyait à la pâleur rosée de ses joues.

Une heure plus tard, Réjane et ses soeurs étaient sur la place Saint-Marc. On ne peut, surtout le matin, qu'avancer avec orécaution Ce n'est point, comme partout ailleurs, parce qu'on serait écrasé, mais parce qu'on court le risque d'être soi-même l'écraseur.

Des milliers de pigeons recouvrent Ies dalles polies, cherchant le mais qu'on leur jette. Et près des grands pylônes en bois de cèdre, devant Saint-Marc. elles aperçurent les Saint-Aygulf, Mme Regnault, lady Mackland, Le Bon, Gabrielle. et Guy.

Elles s'approchèrent et, après les présentations, on s'occupa des pigeons. Ils avaient toutes les hardiesses, sau- tant sur le bras des visiteurs pour pi- corer le grain dans le creux de leur main; Gabrielle en avait plus de cinq sur elle. Catherine s'extasia

Regardez, Guy. ces pigeons semblent rendre hommage à la beauté de Mme Drugères

Guy détesla cette remarque de mauvais goût, faite à deux pas de Réjane, et il allait répondre assez vertement. quand il entendit Le Bon qui, lui tournant le dos, disait à Saint-Aygulf Cette Mme Drugères est belle. à regarder Mais la petite Mme LeroyDubail est une adorable chose qu'on voudrait bercer sur son cœur comme un petit pigeon soyeux

Cette remarque assez libre offusqua Leroy-Dubail, qui, cinglant, se retourna pour interpeller le député. Mais, ce faisant, il. aperçut sa femme et ses pensées changèrent de cours.

Il est vrai qu'elle était adorable. Il y avait en elle un frémissement pareil à celui des ramiers posés sur ses épaules, et cela créait entre les oiseaux roucoulants et elle, une analogie caressante rendue plus vive encore par son costume d'un gris de tourterelle. Quelle grâce dans son cou. quelle phosporescence dans ses yeux bruns, et comme. après l'avoir regardre, Gabrielle Drugères paraissait massive, charpentée de '(t et non d'osier flexible.

Deux mots vinrent spontanément aux

lèvres de Guy petite cûline. C'esi ainsi que, le soir de leur mariage, avant de recevoir le fameux faire-part, il l'avait appelée, tant ces qualificatifs répondaient bien à cet air < blotti » qu'elle prenait inconsciement

La pensée lui vint soudain que toute sa vie eat été changée s'il avait pris connaissance du fameux faire-part de Gabrielle le lendemain seulement de son mariage. Le charme de la petite câline l'aurait certainement eatpéché de tant regretter Gabrielle; et. pour la première fois, U déplora fugitivement d'avoir ouvert cette lettre ma:éfique un jour trop tôt.

Chère petite.-

Et ces deux femmes, Catherine et Clara, qui, de chaque côté de cette enfant sans défense, distillaient leur venin à son oreille, lui désignant Mme Drugères. Leur perfidie le révolta. n éprouva l'impression douloureuse que l'on ressentirait en voyant un méchant saisir un de ces pigeons inoffensifs et lut arracher les plumes.

Midi allait sonner On se disposait à rentrer au palazzo. Catherine et Cl*, .ra prenaient chacune un bras de leu» soeur, comme pour mieux retenir captive la colombe que nul ne protégeait.Toute la détresse qui. en ce moment même, rendait Rejane plus faibls qu'une malade. Guy la devina et. subi- tement, marchant vers elle, il dit à la cantonade, en l'attirant par la main Excusez-nous, mnis noua allons passer par la Merceria.

Et il entraîna vivement Réjane par des rues opposées à celles conduisant au palazzo. cela d'un pas si vif quf personne n'osa les suivre.