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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1932-08-02

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 02 août 1932

Description : 1932/08/02 (Numéro 13053).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k658993n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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Le memorial de Thiepval a été inaugpré hier en présence du Prince de Galles et de Ma Lebrun Répondant au discoars da Prince de Galles, le Président de Ia République évoque le pacte franco-britannique qui vient d'être conclu et par lequel s'affirme à nouveau l'amitié des deux peuples anis dans arte même volonté de paix.

Albert, l» août. Le président de la République qui avait quitté Paris ce matin a 11 heures par la gare du Nord pour aller présider l'inauguration au monument anglais de Thiepval,.accompagné de M. Herriot, de MM. Renoult, Paul Boncour, Berthod et de Lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne, est arrivé à Albert à 1 h. 25. Aux accents de la Marseillaise, il est accueilli sur le quai par la municipalité, les autorités et les parlementaires.

Le cortège aussitôt formé s'ébranle par les rues pavoisées sous les acclamations de la foule. M. Albert Lebrun passant par le monument aux morts de la guerre, y dépose une gerbe de fleurs. Il se rend ensuite aux écoles et à l'Hôtel de Ville.

Ce magnifique édifice et les bâtiments scolaires monumentaux qui entourent la basilique de Notre-Dame de Brébières, célèbre pendant la guerre par la vierge qui demeura au sommet du beffroi bombardé, inclinée vers la terre, sont ainsi inaugurés. Le maire d'Albert reçoit le président de la République et exprime en termes émus la gratitude et la fierté que cette visite du chef de l'Etat inspire à ses concitoyens. M. Lebrun rappelant en quelques mots la gloire impérissable que le departement de la Somme et Ja ville d'Albert ont conquise durant toute la guerre au prix d'un martyre continuel et sans exemple se déclare heureux et fier d'avoir pu leur consacrer ce voyage. Et sur le coussin de soie qui lui est présenté au seuil de la mairie, en presence de la population qui l'acclame, M. Albert Lebrun épingle la croix de la Légion d'honneur.

A 2 h. 35, le cortège prend la roate de ThiepvaL

Thupval, 1" août. L'inauguration par le prince de Galles et le président .de la République du grandiose mémorial y attiré aujourd'hui une affluence considérable à Thiepval, petit village entièrement détruit pendant la guerre et qui ne compte plus aujourd'hui que

32 habitants. Des autocars et des autos sillonnent les routes menant au monument, arc de triomphe colossal dont la masse imposante surplombe toute la plaine jalonnée de cimetières britanniques. Sous la voûte centrale, les drapeaux des anciens combattants français et britanniques mêlent frater·nellement leurs couleurs.

Les personnalités ont pris place déjà dans les tribunes aménagées de chaque côté du monument, que des avions survolent très bas.

A 14 h. 10, le prince de Galles venant en avion de Paris-Plage a atterri à l'aérodrome de Méaulte, près d'Albert d'où il se rend en auto à Thiepval. A son arrivée à Thiepval, il est salué par Lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre à Paris et les honneurs lui sont aussitôt rendus.

M. Lebrun descend d'auto à 15 heures, à l'entrée du parc. La pluie, depuis un instant, s'est mise à tomber violemment. Cependant, tête nue, le président de la République, ainsi que le président du Conseil et les ministres passent entre les rangs des spahis, tandis que la musique du 67e d'infanterie joue la Marseillaise.

Le président de la République est reçu, devant le monument, par le prince de Galles, le chairman de la commission des cimetières nationaux britanniques, le général de Castelnau, président du Comité mixte franco-britannique de la Commission impériale des sépultures militaires

M. Leorun et le prince de Galles prennent place sur une estrade. Aussitôt après, la prière des morts, deux chapelains consacrent le monument. L'héritier royal se rend à la tribune des orateurs et prononce son discours en français d'abord puis en anglais. A 15 h. 20, au milieu de son discours, le prince de Galles appuie sur un bouton électrique et les drapeaux français et anglais qui recouvraient l'inscription en français du monument tombent.

(Voir la suite en 2* pare.)

(Photo E. Bnere Saint-Malo.)

M'es LEROY, DONNE ET LEPRINCE

qui représenteront Saint-Malo aux fêtes du IV* Centenaire

de la réunion de la Bretagne à la France le 7 août à Vannes

SOURIRES =:=

Le dimanche sans lettres fera-t-il partie du programme d'économies actuellement à l'étude?

Pas de distribution, un jour sur sept, propose quelqu'un^. Repos total chez les facteurs. Et tant pis pour ceux qui brûlent d'impatience quand ia sont privés de courrier on étetndra l'incendie par quelques bonnes douches aratoires I Comme on évalue d plusieurs dizaines de millions l'economie réalisée de ce lait somme indiquée par l'admznistration des P. T. T. attendons-nous à vivre des dimanches sans lettres.

Et complétons ce programme de compression économi?ue de taqon à remplir les caisses officielles. Décrétons que tous tes services, que toutes les entreprises déficitaires chômeront le dimanche.- Compagnies de chemins de ter, d'autobus, de tramways, transports nationaux, departementaux, urbains se reposeront du samedi au lundi. Voilà déjà quelques milliards de retrouvés l Et le ne plaisante pas cré nom 1

L'Etat fermant cinquante-deux jours par an ses robinets de dépenses remet à flot sa trésorerie^ Il faut également que le contribuable suive, bon gre mai gré, ce salutaire exemple Il économisera donc à son tour, de sorte quf la richesse i'u pays s'accroîtra à vu' d'oeil. Si le citoyen sait se passer df lettres, de train de plaisir et de tram saays, de quoi ne se privera- t-il pas ? Aidions à notre arand programm de restrictions obligatoires. la lermt ter* dssstefccJ* des théâtre», Aanetag»,

cinémas, restaurants, thés et calés.On ne boit plus le dimanche, on ne danse plus, on ne mange pas hors de chez soi, on ne rit plus.- Jour de deuil, alors T Eh bien, oui, nous ferons des crêpes, seule fantaisie gastronomique autorisée en cette période de vaches maigres.

Tel est le plan génial de Gribouille, homme d'Etat. Car l'exécution de ce pian appelle les faillites nombreuses, la mouise dans le commerce de luxe et les salles de spectacle, la débâcle des industr-.is qui servent la clientèle des jours de fête.

J'ai pris le programme proposé au pied de la lettre. Ne me le reprochez pas cette lettre sera la seule que nous pourrons méditer le dimanche Le Petit tiregoire.

Les rentrées dans les lycées Les demandes d'admission

en sixième sont nombreuses Paris. let août. Par circulaire lu 21 juin 1932. le Ministre de l'Education Nationale a institué, dans chaq ie lycée ou collège, une Commission chargée d'admettre les élèves dans La classe de 6'

A Paris, dans les lycées de garçons. les Commissions ont eu à statuer fur 2.705 candidatures: 2.086 ont été agréées. 307 réservées pour examen ultérieur 5ur 1.686 candidates. les lycées de jeules nlles ont accepté 1.143 élèves et éservé pour deuxième examen 225 dossiaMi

DE PONTIVY

iPùoto-Chcne Ouesi-Eciatr

LA COIFFE DE BAUD (Morbihan)

ii>£iow)-Clicne Ouest-Ecum)..

LA COIFFE DE BANNALEC (Finistère) L'QUVERTURE GENERALE DE LA. CHASSE EN 1932 Paris, 1- août L'ouverture générais de la chasse aura lieu le dimanche 28 août dans la deuxième zone comprenant les départements suivants Charente-Inférieure, sauf iles de Ré et Oléron Charente, sauf arrondissement de Confolens.

Le dimanche 4 septembre dans la deuxième zone comprenant les départements de Calvados, sauf partie NordOuest Charente, arrondissement Confolens Eure, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Maine-et-Loir, Sarthe, Seine, Seine-etOise, Deux-Sèvres.

Le dimanche 9 octobre dans les Iles de Ré et Oleron.

Un avis ultérieur fera connaître les dates d'ouverture générale dans les autres départements.

Deux circulaires militaires

LES PERMISSIONS

POUR TRAVAUX AGRICOLES PARis, lar août. Le ministre de la Guerre vient d'envoyer aux commandants de région, deux circulaires, l'une a pour but de régler les modalités d'application de l'article 2 de la loi du 15 juillet 1932 accordant aux mili- taires du contingent des permissions nouvelles, soit à l'occasion des fêtes légales, soit à l'occasion des travaux saisonniers. Les militaires qui doivent être libérés à partir du 6 octobre prochain pourront bénéficier de ces permissions avant leur libération. CONVOCATION

DES RÉSERVISTES

L'autre complète les instructions antérieures relatives aux ajournements ou aux changements de série de convocation des réservistes agriculteurs qui doivent accomplir une période cette année. Elles tendent à leur donner les plus grandes facilités pour leur permettre de parer aux difficultés résultant des intempéries et du manque de main d'oeuvre dans les campagnes.

Un accident d'auto demeuré mystérieux St-Germain-eh-Laye 1" août La nuit dernière, un automobiliste, M. Andre Delohoche, demeurant a NeuUly s'est aperçu, alors qu'il traversait Bezons, que sa voiture venait de passer sur le corps d'un homme étendu en travers de la chaussée Ayant stoppe. M Delahoche a constate que l'homme ne donnait plus signf de vie

Le médecin qui a examiné le corps a relevé des blessures a la tête qui seraient postérieures au decès Il semble dans ces conditions que le défunt, un chauffeur de taxi nomme Despagne 55 ans. demeurant a Houilles, avait déjà été victime d'un accident d'auto avant de passer sous le vénicule de M Delahoche Le parquet de Versailles a ordonne l'autopsie.

VOIR EN 2» PAGE

Le rail et l'avion.

APRÈS LES ÉLECTIONS ALLEMANDES, UN ULTIMATUM Hitler poserait déjà ses conditions au gouvernement dictatorial du Reich Mais les hitlérien, bien qu'ayant doublé le nombre de leurs sièges, sont loin d'avoir la majorité absolue et le nouveau Reichstag paraît ingouvernable

DE GRAVES DESORDRES SONT SIGNALÉS

PARIS, l** août- Nous l'avons toujours dit et nous persistons à le répéter, parce que c'est la vérité il y a deux Allemagnes. L'une brime l'autre, c'est entendu. La dictature militaire l'emporte, ce n'est pas contestable. Mais il y a deux Allemagnes.

L'une est républicaine, et je n'y compte pas les communistes, bien qu'ils soient à peu près comme not socialistes unifiés en France, tandis que les social-démocrates allemands ressemblent singulièrement à nos radicaux-socialistes. Donc, après une frénétique campagne impérialiste d'intimidation et de violences menée par les nazis et les hobereaux, les partisans de la liberté et d'une constitution démocratique viennent de recueillir, tout de même, 14 millions 700.000 voix. Avec les communistes, cela ferait près de 20 millions, sur 37 millions de votants. Croyez-vous que cela ne compte ni ne comptera jamais plus ? On dit que le Centre et les populaires bavarois (qui votent toujours d'accord, au Reichstag) ne progressent jamais et ne font que conserver leurs positions. C'est inexact. Aux élections de 1928, Centre et Bavarois ont obtenu ensemble 4 millions ?0.000 voix et 78 sièges. En. 1930, ils ont eu 5 militons 182.000 suffrages et 87 sièges. Hia, ils ont groupé 5 million» 800.000 voix et 96 sièges.

L.es socialistes enregistrent un giouveOMOt inverse. En 1928, ila tarent 9 millions 151.000 voix et 153 sièges; en 1930. ils obtinrent 8.572.000 voix et 143 sièges. Cette fois. ils comptent 7.850.000 voix tt 133 sièges. Ce sont les communistes qui ont pris les effectifs social-démocrates, puisqu'ils passent de 54, puis de 76, à 89 sièges.

Ainsi partout, en Europe et ailleurs, les socialistes perdent du terrain, après avoir démontré leur impuissance. On sait ce qui est arrivé en Angleterre, en Danemark, en Australie. On sait la faillite du marxisme en Russie, et ce qui attend demain les socialistes d'Autriche. En Allemagne, ils se sont mis à la suite de Brilning. puis de Hindenburg, parce qu'ils manquaient d'hommes vraiment supérieurs et qu'ils étaient, en somme, au service d'un ordre démocratico-bourgeois, sans rien qui soit, dans leur action, spécifiquement collectiviste. En France, s'ils prenaient le pouvoir, ils seraient liquidés en un mois. Qu'on fasse seulement l'expérience, en novembre prochain, et l'on verra comment se fracasse un parti 1

Bref, en Allemagne, malgré le recul des socialistes, l'ensemble des troupes républicaines demeure imposant. Les nazis et les pangermanistes n'ont pas la majorité absoflue, et le .nouveau Reichstag est ingouvemable. Sans doute c'est von Schleicher, les généraux et les barons qui gagnent pour j'instant la bataille. Ils vont commander à l'aide de la Reichswehr. Mais laisseront-ils. pour en bénéficier, se développer la guerre civile ? Approuvent-ils les assassinats qui commencent ?

En régime parlementaire, il est évident qu'avec 220 sièges contre 230, nazis, socialistes et communistes pourraient se battre avec succès, tandis que les 97 centristes et Bavarois auraient facilement raison des 45 pangermanistes de tout poil qui siègent à l'extrême-droite. Seulement, le régime parlementaire sera vraisemblablement mis en vacances demain, parce que les républicains n'ont pas, en Allemagne, le même dynamisme que les fascistes et les dictateurs militaires. est là tout le secret de la tragédie. L.-A. PAGES. LES PRÉTENTIONS DE HITLER Berlik, 1"r août. Bien qu-il n'ait pas obtenu par le scrutin d'hier la majorité absolue ou la quasi-majorité absolue sur laquelle il comptait dans le nouveau Reichstag, le parti national-socialiste ne va pas rester inactif. Durant toute la nuit, le grand étatmajor du parti, réuni autour de son chef. Adolf Hitler, dans les bureaux de la maison brune de Munich, a examiné la situation au cours de conférences répétées, auxquelles ont particulièrement pris part, outre Hitler, le capitaine Roehm, chef des sections d'assaut, le capitaine Goehring Gregor Strasser, l'avocat Frank et l'adjudant personnel de Hitler, Bruckner.

D'importantes décisions paraissent avoir été prises par les chefs nationaux-socialistes au cours de ces entretiens. qui se sont prolongés jusque dans la matinée. Strasser Goehring et Frank ont été chargés de ge rendre

en 1932 en 1930 PERTES

Sociaux-démocrates 133 143 10 230 107 Communistes. 77 11 Centre catholique. 75 69 Nationaux allemands 37 41 4 Populistes 7 30 23 Classe moyenne. 1

Parti d'Etat. 4 14 10 Chrétiens sociaux 4 14 10 Paysans allemands 2 6 4 Paysans 2 21 19 (Certains partis ne sont plus représentés dans le nouveau Reichstag.

immédiatement à Berlin pour communiquer ces décisions au gouvernement du Reich. Ils auront à cet effet, dès leur arrivée, une entrevue avec le général von Schleicher, ministre de la Reichswehr, considéré par le parti national-socialiste comme l'homme fort de la combinaison gouvernementale actuelle et le pivot de toute combinaison nouvelle.

S'il faut en croire des renseignements recueillis à très bonne source, mais qui ne peuvent naturellement être reproduits sans une certaine reserve, les émissaires de Hitler exigeraient au nom du chef fasciste une refonte du gouvernement qui aboutirait à remettre la presque totalité du pouvoir au parti national-socialiste. Le chancelier Von Papen devrait céder la place à un chancelier désigné par Hitler. De même un hitlérien devrait obtenir le portefeuille de l'intérieur. Par contre, le général Von Schleicher resterait ministre de la Reichswehr. Quant au Reichstag, on se dispenserait purement et simplement de le convoquer, les hitlériens repoussant par avance toute idée de coalition avec le parti du centre. Le parti nationalsocialiste exigerait en plus qu'on lui cède le pouvoir en Prusse.

Cette communication faite au nom d'Adolf Hitler aurait la forme d'une sorte d'ultimatum. Le général Von Schleicher serait en effet informé que s'il repoussait les demandes hitlériennes, le parti national-socialiste déclancherait immédiatement un offensive acharnée contre le gouvernement du

Reich sans épargner la personne da ministre de la Reichswehr.

Les personnalités réélues Berlin, 1er août. Parmi les per. sonnalités élues dans le nouveau Reichtag figurent les chefs socialistes Otto Braun, ancien président du Conseil prussien Breitscheid Otto Weia, président du parti social democrate Loebe, ancien président du Reichstag; Philippe Scheidemann Hilferding Sollmann, ancien ministre Nissei, ancien ministre du Travail Hoeltermann, chef de l'organisation républicaine Bannière d'Empire Mlle Tony Senser.

Parmi les nationaux-socialistes élus IY Gœbbels, général von Epp, M. Grégor Strasser, le comte Reventlov Parmi les communistes élus se trouve M. Thaelmann

Dans le parti du Centre, le Docteur Bruning le prélat Kaas, chet du parti le Dr Stegerwald, ancien ms.nistre du Travail, et le Dr Bell, ancien ministres, ont été réélus.

Chez les nationalistes ont été élua de nouveau le Dr Hugenberg et M. Oberfohren, chef du groupe parlementaire, ainsi que le prince de Bismarfc Dans le parti populiste bavarois, t» prélat Leicht a été réélu.

Hitler chante victoire

Munich, 1" août. Adolf Hitler a adressé l'appel suivaM à ses paru- sans

(T^léplioto Wide Wona.

TRANSPORTÉS SUR PES BRANÇAÇDS, US MALADES VONT YOXfll


(Téléphoto-Wide World.)

«A. BUREAU DE VOTE A LA GARE D'ANHAL, A BERLIN

« Nationaux-socialistes et nationalessocialistes, nous avons remporte une grande victoire. Le parti ouvrier national-socialiste allemand est maintenant le parti le plus fort du Beichstag allemand. Ce développement d'un parti qui est unique dans l'histoire allemande est le résultat d'un travail formidable et d'une persévérance continue. En raison de l'immense succès de ce mouvement, il subsiste pour nous le devoir de continuer le combat avec une force accrue et de le mener jusqu'au bout.

Il a egalement adressé l'appel suivant aux hommes des détachements d'assaut

« Soldats des détachements d'assaut, une victoire inouïe a été remportée De nombreux camarades l'ont rendue possible par les sacrifices les plus grands. Le souvenir des morts constitue pour nous un exemple qui nous aidera a continuer le combat pov» la liberté de l'Allemagne.

La répartition da voix

Beruk, 1" août. Voici le nombre définitif des voix obtenues par les différents partis

Sociaux démocrates 7.951.24? Nationaux-socialistes Communistes 5.278.094 Centre. 4.586.501 Nationaux allemande 2.172.941 Parti des classes moyennes 87.333 Parti populiste 434.548 Economie Nationale 146.061 Parti populiste bavarois 1.190 453 Landvolk 91284 Chrétiens sociaux 364.743 Parti des droits du peuple.. 40.887 Paysans allemands 137.081 Paysans et vignerons du

Wurtemberg 96.855 Hanovriens 46.473 Parti socialiste ouvrier. 72.169 Autres partis réunis 122.246 En septembre 1930, la répartition des voix était la suivante

Social-démocrates 8.572.016 Nationaux-socialistes 6.401.210 Nationaux allemands 2.458.497 Centre 4.128.929 Communistes 4.587.703 Populistes allemands 1.576.199 Parti d'Etat 1.322.608 Parti économique 1.379.359 Populistes bavarois 1.058.556 Agrariens 1.104.127 Conservateurs populistes 313.874 Divers 1.544.590 Il est bon de rappeler qu'aux élections présidentielles du 10 avril 1932, Hitler avait obtenu 13.417.460 voix. Le candidat communiste Thaelmann avait recueilli 4.982.079 suffrages.

LES HITLÉRIENS SE LIVRENT A DES ATTENTATS

Berlih, 1« août. Des bagarres entre nationaux-socialistes et communistes se sont produites la nuit derniere dans l'ouest oe Berlin Une quinzaine de coups de feu ont ete tires plusieurs personnes ont ete blessées et trois communistes ont ete arrétes. A Dortmund des troubles sérieux ont éclate. Une cinquantaine de nazis ont refuse d'obéir aux injonctions de la police et une ventable ruslilacte a eu lieu dans un faubourg de la ville. De nombreuses armes ont ete saisies. A BrunswicK. une bombe dépose? pres du local occupe par 1 Association de la Bannière du Reich a éclate, ne brisant que quelques vitres et ne causant aucun accident ae personne. A Kœnigsberg

Berlth l8r août Des fait? ernvi" se sont produits dans la matinée a Kœnigsberg. Une bombe déposée par les nationaux-socialistes, au siège du parti social-démocrate, a fait explosion. occasionnant des dégâts considérables et provoquant un commencement d'incendie.

Une autre bombe a été placée dans les bureaux du journal socialiste de la 1 ville. Des nationaux-socialistes armés se 1 sont introduits de force au domicile de M. 6auff. édile communiste, et l'ont tué à coups de revolver Ils ont ensuite été au domicile d'un parlementaire communiste. M. Schutz, qui n'étant 1 heureusement pas là. a échappe a une t mort certaine. La bonne du député a été abattue par les assaillants. Les mêmes nationaux-socialistes se sont rendus ensuite chez l'ancien pre- sident de la province. M. Bshrfeld, et l'ont grièvement blessé. Un socialiste. 1 M. Seirjius, j été grièvement blesse Le 1 syndic de la communauté juive de la 1 ville. M- Sabatzfci. attaqué par les t troupes hitlériennes, a pu s'enfuir Un rédacteur du journal socialiste il Wurgatsci, a été assailli et grièvement Kœnigsberg, 1« août. Les victi- mes des attentats qui ont eu lieu ce t matin à Kœnigsberg, étaient inscrites 8 sur une Une noire de condamnés à c mort établie par le parti national ao- E ciallste. Le communiste Sauff est dé- cédé à la fin de la matinée des suites de ses blessures, et c'est par suite d'un hasard extraordinaire que Schuts. ain- 0 si que les autres syndicalistes attaqué» r t leur rtnmV-lle ont *rt»pn>6 au sort à

qui leur avait été soigneusement préparé.

Une vive émotion règne dans la ville à la suite de ces troubles et des mesures ont été prises en vue de préserver l'ordre public menace. De nombreux fonctionnaires ont été armés de carabines.

La presse allemande

Bem.ui, i«r août. Le socialiste Vorwaerts écrit

c L'évenement décisif demeure l'arrêt et le recul de l'hitlérisme. En renvoyant le précédent Reichstag, le Gouvernement n'a réussi qu'à réduire en morceaux la majorité fidèle à la Constitution qui était à la disposition du chancelier Bruriing. En cas de besoin, le nouveau Reichstag n'aura pas cette majorité, mais celle qu'il aura ne sera pas davantage disposée à se rendre complices de violations ou de modifi- cations illégales de la Constitution ». Le Berltner écrit c La nation allemande a montré qu'elle n'accepte pas la domination ex- ̃uusive d'une seule ligne de conduite politique et qu'en fin de compte c'est la collaboration de plusieurs partis qui doit fournir la base du travail poll- La Deutsche Allegemeine Zettung 1 déclare que pour ne pas se rendre soli- daire des communistes, le Centre devra 1 accepter de s'allier à un Gouverne- ment de droite: il ne s'agirait pas d'une véritable coalition, mais d'une

Y A-T-IL UNE CRISE BALNEAIRE ? QUELLES EN SONT LES CAUSES ?

COMMENT Y REMEDIER?

Les réponses de nos lecteurs

Beaucoup de lecteurs qui participent à notre enouéte nous signaIent le grot effort de publicité fait par les plage: du Midi, qui, jusqu'à présent, n'étaienl fréquentées que l'hiver et qui se trans forment actuellement en stations est: vales, des stations cuisantes à écrit ironiquement un de nos correspondants.

Il y a là une conctcrrence pour noq plages de l'Ouest.

Le grand argument des côtes Sud de la France, c'est que le temps y est plus favorable que chez nous. Eu admettant que cet argument ail valu pour certains étés maussades dei années passées, i1 ne peut être invoqué cette année. Nous pourrions citer le témoignage de gens que nous connaissons bien, oui viennent d'excursionnei sur la côte basque et dans la région pyrénéenne. lis sont revenus parmi nous pour se sécher. Là-bas pluie torrentielle tous les jours, orages, inondations, toute la lyre quoi ? Le Midi n'est-il pas le pays de l'exagération ? Pour nous, pendant la même période le ciel s'est montré beaucoup plus clément.

Il faut que nos plages défendent leur réputation. Or et c'est la conclusion d'un grand âombre de nos lecteurs, la plupart de nos stations semblent ignorer les bienfaits de la publicité, publicité faite aussi bien extra muros dans les régions éloignées de la nôtre qu'intra muros, c'est-d-dire dans notre propre région,'pour retenir ceux lui se laissent tenter par l'attrait parfois trompeur de contrées lointaines II y a dans l'Ouest des gens qui ngnorent qu'd portée de leur main, si ."on peut ainsi dire, existe le coin rêvé oour leurs vacances. Toutes les beautés de la nature ne se trouvent-eUes oas réunies sur notre petit coin de terre ? Voici la plage ensoleillée, .la ,ôte hérissée de falaises, le petit port Pittoresque, et dans l'intérieur la fo-

Le rail et l'avion par l'ingénieur général BOURGOIN

De nouveau, le Parlement s'est encore séparé avant d'avoir pu entamer la discussion dû nouveau régime suivant lequel doit s'effectuer l'exploitation des réseaux français.

C'est là une chose des plus regrettables car la situation financière de ces réseaux s'avère chaque jour de plus en plus mauvaise.

On sait que leur déficit global atteignait 2 milliards en 1931. Pour les 2-7 premières semaines de cette année, c'est-à-dire jusqu'au 7 juillet dernier. on enregistre par rapport à l'année précédente un nouveau fléchissement des recettes qui atteint 1.243 millions. C'est dire qu'il est vraisemblable que pour 1932 un déficit de plus de 4 milliards est à prévoir.

L'influence de la crise sur ces déplorables résultats est nettement mise en évidence pour la diminution du nombre des wagons chargés qui, du 1er au 7 juillet, n'est que de 319.000 seulement alors qu'en 1929 il était de l'ordre de 460.000 A noter que la concurrence des transports automobiles n'agit guère dans le cas présent. car le nombre des wagons de messageries est très faible par rapport des wagons de petite vitesse. Une telle situation est grave et ne saurait se prolonger longtemps. Sans doute les réseaux s'efforcent-ils d'y remedier par une politique d'économies sévères Il est clair que c'est là un palliatif insuffisant. C'est tout le mode d'exploitation actuel qui est devenu suranné. Certes les réseaux ne l'igrorent point. mais leur oonne volonté se heurte à des dispositions légales qu'ils ne peuvent enfreindre. Citons-en une toute ligne, si peu importante soit-elle, doit être desservie quotidiennement par 3 trains dans chaque sens. Or. et surtout depuis l'avènement de la concurrence automobile, beaucoup circulent presque à vide

Le projet approuve par le Conseil supérieur des chemins de fer comporte une modification profonde des conditions d'exploitation Sufiira-t-il à redresser l'état de choses actuel? On doit l'espérer. Il est néanmoins permis d'être un peu sceptique sur ce point. Tout le monde sait à quel point l'automobile concurrence le chemin de fer. De ville à ville, les services d'autocars se sont multipliés, qui, sans parler des autos privées, enlèvent au rail une grande partie de sa clientèle voyageurs.

De même. il volt s'échapper le transport des messageries. Le fait est d'importance. On sait que, pour rendre possible la marche de certaines industries. les chemins de fer avaient consenti, en faveur de leurs produits, des tarifs très bas. Pour récupérer ces sacrifices ils avaient par contre imposé aux messageries des tarifs relativement élevés. On devine ce qui est arrivé, l'automobile s'est emparée de cette catégorie de transports, ne laissant aux réseaux que ceux peu rémunérateurs.

Pourtant le trafic des voyageurs à grande distance restait encore l'apanage du rail. Voici qu'il est menacé à son tour par l'aviation, pas exem-'

ple, si l'on consulte les statistiques établies par l'aréoport du Bourget, on constate un., accroissement ininterrompu du chiffre des voyageurs aériens.

C'est ainsi que les lignes Farman ont, dans le courant de juin dernier, transporté sur leurs lignes d'Amsterdam, de Malmoe (Suède), de Cologne et de Berlin. 1.888 passagers, 50 tonnes de messageries et 20 tonnes de courrier postal

Beaucoup plus considérables sont les chiffres afférents à la ligne de ParisLondres qui, chaque jour, transporte plusieurs centaines de passagers. C'est ainsi que, ces jours derniers, l'aréoport du Bourget enregistrait. en 24 heures, un mouvement de 497 passagers.

Sous peu, le chiffre de 100.000 voyageurs par an sera atteint et même dépassé. Dès maintenant, il en résulte pour le réseau du Nord un manque à gagner d'une vingtaine de millions. Sans doute ce chiffre est-il faible par rapport aux recettes totales de ce réseau qui, encore maintenant, sont de l'ordre de 2 milliards.

La progression rapide du trafic aérien n'en donne pas moins à refléchir sérieusement. Observons que. contrairement à l'Allemagne. la France a surtout un service aérien international. Le jour où se développera, comme Outre-Rhin, un réseau aérien national, le péril financier en découlant pour les chemins de fer s'accroitra dans une large mesure.

On objectera que l'exploitation de ce réseau aérien intérieur sera très coûteuse en raison de la nécessité d'installer de vastes aérodromes et des signalisations de tous genres. C'est exact, mais on doit considérer que l'autogire dont l'emploi progresse, lui aussi, permet précisément les atterrissages sur des terrains de faible super- Scie. La généralisation de son emploi est donc, elle aussi, génératrice de sur- prises. En définitive, la menace qui pèse sur le rail s'aggrave chaque jour Cependant on ne saurait songer à supprimer les voles ferrées, qui, seules permettent le transport économique 1 des gros tonnages relatifs aux matiè- res pondéreuses. Seuls, aussi, ils permettent le transport des grandes mas- ses de voyageurs tels que ceux qui empruntent les services de banlieue et s des grandes lignes, i D faut donc s'efforcer de les adap- ter le mieux possible au rôle un peu e restreint, mais toujours capital, qu'ils < jouent dans l'économie nationale. L'étude de cette adaptation a été faite; l il ne reste qu'à en appliquer les résultats. j La crise des réseaux est aussi grave i que celle du budget. Au surplus, on t ne doit pas oublier que l'Etat garantit a les obligations des chemins de fer tout comme les siennes propres.

Souhaitons que, dès sa rentrée, le Parlement inscrive en bonne place à d son ordre du jour la discussion des t lois concernant les chemins de fer. 1 Infinie» générai P. BOURGOIN.

Têt profonde, voisine avec la campagne aux vastes horizons, la lande sauvage avec les monts escarpés, Il faut faire connaître toutes les ressources qu'offre notre région Pour une viuégiature.

Tel est ravis de beaucoup de ceux qui nous écrivent et qui voient là un des remèdes à la raréfaction des tauriste*.

Henry JAN

Voici quelques-unes des suggestion* de not correspondants

Un plaa d'action

D'un lecteur de Nantes

« La diminution du nombre des tou'̃ ristes se fait sentir plus particulièrement cette année sur nos plages de l'Ouest, à cause de la crise économique, dont la gravité s'est accentuée ces derniers mois.

Je persiste néanmoins à croire que ai la prospection de la clientèle était vraiment organisée, nos plages seraient plus animées; c'est même là ver, pour l'an prochain, un remède à la situation actuelle.

c Je viens de passer plusieurs années dans toute la moitié Est de la France O11 IGNORE LA MER Aller y passer quelques jours est un iuxk, que seuls les gens vrauiert mchis peuvent se permettre 1

Voici un plan d'action qui devrait réunir la collaboration, acquise d'avance j'en suis sûr du corps médical, des hôteliers, des Syndicat d'Init:ative, du ministère de l'Hygiène, de la Presse, enfin et surtout

c 1°) En cette période de crise, il faut que les hôteliers prennent leur part de la c grande pénitence », en sachant établir leurs prix au plus juste, pour leur permettre de vivre, sans plus, en payant leurs frais généraux, en amortissant normalement matériel et immeubles, et en se contentant d'un bénéfice très réduit. Pourquoi donc persistent-ils à laisser subsister de tels écarts entre les prix pratiqués successivement en juin, en juillet et en août ? Les légumes et les fruits sont pourtant plus abondants maintenant qu'il y a deux mois « n faut donc en premier lieu, que les prix pratiqués sur nos plages soient modestes, et aussi constants que possi« 2") Comment attirer une clientèle plua étendue ? En réformant les vieil- Ies idéea préconçues, qui veulent que ia mer sont nuisible aux nerveux, aus personnes âgées, aux bébés. Les con- eepttons médicales ont évolué ces der- nierea années, et on peut affirmer que nous avons tous droit à la mer; on ignore malheureusement trop les i multiples bienfaits qu'elle est seule d 1 nous offrir. C'est à la Presse qu'il 1 appartient de convaincre le public de i ces vérités.

c 30) Pratiquement, je vois très bien 1 un essai tenté par un groupement c actif, dans une importante région in- < téneure 3 c a) En plaçant dès la fin de l'hi- ver, des affiches aux couleurs vives, précisant en un texte clair, la possi- bilité de passer sur la côte d'Amour, d'Emeraude ou de Jade, 15 jours de vacances vivifiantes et reposantes pour 600 francs, voyage compria, par exem- « W En adressant aux médecins, sociétés, commerçants, etc. des dé- pliants simples, mais bien conçus. s « c). En organisant des conférences avec projections lumineuses. I « d) En utilisant la Presse. t « Ne croyez-vous pas vraiment que e l'essai vaut d'être tenté.

mnm uwutes cacnee»

D'une lectrice du Finistère, qui tient une pension de famille

CI: Monsieur,

» Abonnée à l'Ouest-Eclair, j'ai lu avec intérêt votre article du 27 juillet concernant la crise balnéaire. A mon avis, il faut attribuer cette diminution de touristes en Bretagne à la crise généraie et aussi au décalage de clientèle. » Crise générale obligeant une grande partie de Parisiens et d'étrangers à rester chez eux ou à se reposer dans les environs immédiats de leur habitation afin de réduire les frais de voyage. » D'autre part. décalage de clientèle, car ceux qui peuvent prendre des vacances sont surtout attirés dans le midi grâce à une campagne de publicité bien menée.

» Or, pour la Bretagne la publicité est nulle. En outre les syndicats d'initiative sont sans activité, et en' maints endroits les indications routiers sont inexistantes.

» Je vous parle des environs de Quimperlé où des touristes bien renseignés pourraient découvrir tout un pays digne d'intérêt, et où ils ne font que passer rapidement quand ils veulent bien s'en donner la peine, et ils y ont quelque mérite.

» Je vous citerais un exemple tout personnel. J'ai ici dans un port agréable une pension de famille avec le confort demandé où chaque année je reçois dix à quinze pensionnaires se renouvelant durant les trois mois d'été. Cette année j'en ai trois et aucune demande pour août ni septembre. Le passage est nul. car faute d'indication suffisante, les touristes semblent ignorer complètement ce coin pittoresque. » Ce qui a lieu pour moi se reproduit en beaucoup d'autres modestes endroits dont le calme et la beauté feraient la joie de ceux qui cherchent du repos dans de beaux sites.

» Je ne puis que vous féliciter de la campagne que vous avez entreprise et je souhaite qu'elle donne les meilleurs résultats dans l'intérêt des hôteliers, des touristes et de toute notre région si pleine d'attraits. »

Conclusion la publicité s'impose. Une petite polémique

Nous avions publié une lettre signée de M. Lamour, président de la Chambre Syndicale des Hôteliers, Cafetiers, Restaurateur) Qui répondait à Pavis exprimé par M. Pasdeloup, au sujet de la situation touristique sur la côte 4'A-

NOTRE EXCURSION A L'ILE DE BRÉHAX LE 15 AOUT |

Le miroitement du soleil

sas la met

devant Bréhat.

mour dont la plage de 1a Baule est le plus bel ornement.

Voici que M. Pasdeloup répond son tour à M. Lamour en ces termes La Baule.

Je vous serais très obligé de bien vouloir insérer dans le plus prochain numéro de votre journal ce qui suit en réponse à la lettre publiée sous la signature de M. Lamour, soi-disant président de la Chambre Syndicale des Hôteliers, Cafetiers, Restaurateurs. » Je ne connais à La Baule que deux groupements dans l'industrie hôtelière: » Le premier créé est dénommé Section de la Baule de la Chambre Syndicale des Hôtellers, Cafetiers et Restaurateurs de St-Nazaire. fondé à La Baule par M. Bourgeois dont j'ai été le successeur, avant que M. Lamour soit nommé à ma suite lorsque j'al vendu mon établissement que j'ai repris en- suite.

L'autre, dénommé Chambre d'Industrie Hôtelière de La Baule, présidée par M. Bernheim, après M. Mauroy et créé pour le groupement des hôtels qui ne se trouvaient pas à leur place dans le précédent groupement, réunissant aussi les débitants et les cafetierlimonadiers.

Le président de la Chambre Syndicale des Hôteliers, Cafetiers, Restaurateurs de St-Nazaire est M. Vince, après M. Bornet et les fondatems des sections de la presqu'île Guérandaise, n'ont ramais eu droit qu'au titre de vice-président

» Votre collaborateur se rappelant sans doute que j'avais été à la tête de la section de La iBaule de ce groupement m'a qualifié, dans son interview de Président du Syndicat des Hdteliers de la presqu'île Guérandaise, sans rien me demander et comme il n'existe pas de groupement de ce nom, il est facile de voir que c'est une erreur involontaire de sa part.

M. Lamour ne devrait donc pas prendre la chose au tragique et s'imaginer que j'ai eu l'intention d'empiéter sur ses prérogatives.

» Laissons lui donc sa vice-présidence à laquelle il a droit et semble tant tenir ou sa présidence de la CS. des Hôteliers, Cafetiers, Restaurateurs (sans oautre désignation) sws laquelle n sigrte la lettre référée ci-dessus.

» Permettez-moi cependant de lui dire 3ue, propriétaire d'un des plus impertants établissements baulo'3 de la partie, je suis aussi bien place qui quiconjue pour savoir ce qui se passe ici. J'ai dit et je repète que les hôtels pratiquant des prix moyens ne manment pas de clients. J'en connais qui !Il ont trop et les envoient journeuenent à leurs collègues. Si certaines naisons de la même classe travaillant sans doute d'autre façon, sont moins 'avorisées, à qui la faute ?

Je n'ai jamais eu l'intention de fat. 'e supposer à la clientèle éventuelle luil n'y avait plus de place à La 3aule pour la recevoir et Je suis conraincu qu'en s'adaptant aux circons- ances économiques présentes au lieu ie se butter à des prix limites précon1es par certains, tous les hôtels à prix sisonnables auront de la clientèle et wurront, en fin de saison, se féliciter t'avoir passé la crise actuelle sans trop !Il souffrir.

Veuillez recevoir, etc- < Et maintenant que MM. Lamour et i 'asdeloup ont l'un et l'autre put libre- l nent exprimer leur point de vue dans tos colonnes, mettons le point final à 1 e petit litige. E

UN VOLUME RELIÉ pleine toile maroquinée à moitié prix d'un volume fr. Les Editeurs Ferenczi lancent une nouvelle collection, c Le Beau Livre », collection vraiment reliée et non pas cartonnée, à moitié prix d'un volume broché. Les six premiers volumes sont en vente en librairie.

Prisons et Paradis, inédit de Colette. Celui du Bois Jacqueline, inédit de Gaston Chérau. Siegfried et le Limousin, par Jean Giraudoux. La Bourrine, inédit de Marc Elder. Colline, par Jean Giono. Flore, inédit de Jean Rameau. (Ckqw nb» 256 W«J EST-CE LA GUERRE ENTRE LA BOLIVIE ET LE PARAGUAY ?

Buehos-Ayris, 1- août. On annonce d'Assomption que le gouvernement c du Paragay a décrété la mobilisation générale et prorogé l'état de siège qui devait expirer aujourd'hui. Valparaiso, 1" août Les classes de e la réserve comprises entre 1926 et 1929 ont été mobilisées en Bolivie et for- ™ meront trois contingents. e Bucnos-Ayres, 1" août. Le minis- s claré que la guerre était pratiquement a déclarée à la suite des attaques des Bo- d liviens contre Je fortin paraguayen de d Boquexon, L

L'INAUGURATION

DU MONUMENT AUX MORTS! DE L'ARMÉE BRITANNIQUE A THIEPVAL

(Suite de la première page.)

Le discourt du prince de Galles Le prince de Galles après avoir salué la mémoire de M. Doumer, poursuit « H est bon que le couronnement de l'oeuvre de notre « commission im- périale des sépultures milttaires bri- tanniques s ait lieu en France. Il est juste que ce monument, le dernier de leurs monuments, soit un hommage aux armées françaises aussi bien qu'aux nôtres et il est encore plus juste qu'à l'ombre de ces pierres éle- vées à la gloire de nos morts tombés sur la Somme, soldats français et soldats de l'Empire britannique reposent côte à côte pour rappeler à l'univers aujourd'hui et à l'avenir nos pertes communes pendant la grande guerre, fait de deux millions et demi des plus nobles vies humaines.

t Car, qu'on me permette de le rappeler, c'est à la France et à l'Empire 1 britannique que la victoire a coûté le plus de peine et de sang. C'est sur le sol français que sont tombés la plu- part de nos soldats et c'est la douce terre de France qui les bercera dans leur dernier sommeil.

Votre présence Ici à la place de' celui qui est allé retrouver ses fil».* morts au champ d'honneur me rap-' pellerait, si je pouvais l'oublier, que notre première pensée aujourd'hui doit aller vers les parents de ceux qui en versant leur sang pour nous ont assuré notre liberté

t Les noms gravés sur la pierre et imprimés dans les pages innombrables de nos registres constituent beaucoup plus qu'un livre des morts. Si. suivant les paroles que nous avons gravés profondément et de bonne foi. ils dot- vent c vivre éternellement », ils doi- vent être et "Us; sont à mon avis le premier chapitre d'un nouveau livre de vie, d'un livre qui nous guider» vers une-meilleure civilisation d'où la guerre sera bannie avec ses nouvelles tragédies et d'où les querelles internationales, la haine, l'égoïsme et l'ava- rice seront bannis et exorcisés par les esprits et les noms de nos morts, ces noms et les noms de l'armée encore plus grande des morts françals, les noms des morts des autres nations qui ont combattu avec nous et de cau qui ont combattu contre nous ».

M. Albert Lebrun prend ensuite la parole

LE DISCOURS DE M. LEBRUN

THIEPVAL, 1" août. Au cours du discours qu'il a prononcé, M. Albert Lebrun, s'adressant au prince de Gai. les, a notamment déclaré

« La France est profondément reconnaissante au peuple britannique d'avoir associé nos deux pays dans la gloire de ce mémorial, comme ils l'avaient été sur les champs de bataille, lors qu'au cours de tant de sévères combats, les uns près des autres, nos soldats étaient tombés face à l'ennemi. Vous avez voulu, et nous sommes heureux de vous en remercier, qu'au fronton de votre arc triomphal, dont la masse imposante dressée en plein ciel, exaltera désormais toute la beauté de leur commun sacrifice, le même hommage de gratitude s'adressât aux deux armées, à celle qui défendait contre l'envahisseur du sol natal et à celle venue à travers les océans des terres proches ou lointaines où flotte haut et fier le pavillon de votre empire, pour défendre sur le vieux continent la cause éternelle de la liberté et du droit.

Que sous leur égide commune soit désormais gardée la mémoire des 73.367 officiers et soldats britanniques auxquels la fortune de la guerre refusa jusqu'ici une tombe connue.

Ecoutons la leçon des tombes telle qu'elle se dégage de l'immense nécropole qui s'étend autour de nous; elle nous enseigne que la guerre apporte toujours avec elle horreurs et cataclysmes; qu'elle est néfaste et haïssable et qu'il appartient à tous les hommas de bonne volonté de la proscrire à jamais.

Elle nous dit encore que si noua voulons vraiment atteindre ce but si ardu au travers des passions et des imperfections humaines, il y faut le consentement loyal de tous sans restrictions mentales ni arrière-pensées. L'union dans la paix

Mais pour que cette union du cœur et de la raison s'accomplisse, U est nécessaire d'abord que plus que jamais demeurent serrés étroitement ies uns contre les autres dans la paix ceux qui furent hier si franchement et si heureusement unis dans la auerre. Plus leur rapprochement sera complet, plus Il agira autour d'eux et facilitera celui de tous, sous le signe lumineux de la douce concorde. C'est dans ce dessein que le8 gouvernements de Grande-Bretaime et d" France ont récemment, par une déclaration commune. fait connaîtra leur intention de procéder désormais


en toute franchise à des échanges de vues sur les questions éventuelles se rapportant au régime européen

L'amitié franco-britanniqw

c Ainsi deux grandes nation* également attachées au maintien de la paix dans le respect des traités et que la solidarité de l'épreuve a faites désormais solidaires dans le partage des responsabilités européennes, peuvent s'élever d'un même élan aux résolutions les plus propres à servir l'intérêt de tous ainsi deux grandes nations fidèles à leurs institutions démocratiques et pareillement soucieuses de développer entre peuples les conditions morales de la confiance indispensables à l'équilibre politique. aussi bien qu'économique donnent en exemple a tous ce clair accord dP confiance oÙ nul ne saurait rien trouver dont Il ne puisse bénéficier.

e Dans cette initiative consacrée déjà par de nombreuses adhésions étrangères, le peuple français a été firmer à la face du monde son ardente volonté de paix.

« Et quand un accord unanime. nous aurons ainsi tressé cette cou- ronne de lauriers pacifiques, nous pourrons en toute allégresse revenir ici la déposer sur ces tombes en offrande fervente aux morts dont nous aurons ainsi le mieux réalisé le dernier rêve. € Dans l'aurore des jours d'harmonie qui se lèvent sur le monde, ce sert le plus agréable sacrifice que nous puissions leur offrir comme ce sera pour nous la meilleure raison de leur avoir survécu

Mer Lecomte, évêque d'Amiens, récite les prières d'usage et bénit le monument. Les troupes présentent les armes pendant que les clairons du régiment de Lancashire sonnent le dernier appel et que les cornemuses des Highianders jouent The lament. Toute l'assistance observe alors une minute de silence.

Le président de la République et le prince de Galles déposent de magnifiques couronnes, puis ils visitent le cimetière franco-britannique Un mutilé de la British-Legion répand sur les tombes des militaires français et anglais les cendres des coquelicots qui ont été placés à l'abbaye de Westminster au dernier anniversaire de l'armistice. La cérémonie prend fin à 16 h. M. Albert Lebrun prend cordialement congé du prince de Galles et le train présidentiel arrive à Paris à 18 h. 15.

Le «bon» est l'ami de «sain» Parfumez vos crèmes ou autres entremets au caramel. C'est facile, Cest bon et c'est sain. Quelle est la ménagère qui ne sait faire un caramel ? Mais, voilà, on n'y pense pas et on prive lnsconsciemment les siens d'un agrément et leur organisme d'un bienfait. n ne faut pas oublier, en effet, que le caramel est nourrissant et facilement assimilable, qu'il augmente la, résistance physique et tonifie les muscJea.

EN POLOGNE

Après Votaient

de la Fête de la Mer

Varsovie, 1" août. A la suite de l'incident qui s'est produit le 31 juiljet devant la maison habitée par le baron von Rintelen, chargé d'affaires d'Allemagne, qui, à deux reprises a fait enlever et a enlevé lui-même le drapeau national polonais hissé à l'occasion de la fête de la mer. célébrée à Gdynia, le Gouvernement polonais a chargé M. Wysocki, ministre de Pologne à Berlin, de protester auprès du Gouvernement allemand et de lui de- mander de prendre les mesures nécessaires.

D'autre part, le ministère des Affaires étrangères a informé le doyen du corps diplomatique de l'incident provoqué par M. von Rintelen.

CONFIDENCE MÉDICALE Si vous pensez que vos enfants ont des vers. ce qui se reconnut à leur mine pàlote, aux maux de ventre, et à leurs yeux cernés, faites un essai du vermifuge Yono.

Yono se fait en paquets poudre sans goût ou en délicieuses pastilles chocolatées.

Yono chasse et tue tous les vers. Tt- Php"» 4 fr. et lab. Yono, Paimpoi LE MAUVAIS TEMPS Ckaroixss, 1K août. Au cours d'une tornade le vent a renversé de nombreux poteaux électriques à proximité de Paray-le-Monial, qui sera pendant plusieurs jours privée d'électricité. Un immeuble s'est effondré sous la violence du vent près de Digoin. De tous les côtés des arbres ont été déracinés par centaines. Les dégâts sont importants.

200 victimes en Chine

LoHDws, 1" août. On mande de Hong-Kong, qu'à la suite de fortes pluies, la ville de Canton a été inondée. des centaines d'habitations ont été détruites. On évalue à 200 le nombre des personnes qui ont péri Violent orage Londres

Loimras, 1" août. Un violent orage s'est abattu cet après-midi sur Londres et ses environs. On signale de nombreux dégâts Un piéton cherchant à s'abriter sous un arbre a été tué par la foudre, deux autres ont éte blessés

LES FARINES PANIFIABLES Le pourcentage des blés indigènes augmenté de 75 à 85

Paris, l' août. Le Journal Officiel publiera demain un décret élevant de 75 à 85 010. le pourcentage des blé? Indigènes que les meuniers doivent obligatoirement mettra en oeuvre oour la panification et autres usages alimentaire*.

PARIS, 8 goÛt,5 heure. du matin

VERS L'ACCORD DOUANIER FRANCO-HISPANO-BEGE que M. Julien Durand. ministre du Commerce conduisait depuis quelque semaines avec la Belgique, l'Espagne et l'Italie, au sujet de nos échanges commerciaux avec ces pays, viennent d'aboutir à d'heureuses solutions. Les diverses restrictions que ces pays avaient mises au cours des derniers mois à certaines de nos exportations vont disparaître. La Belgique nous a garanti, pour nos envois de fruits et de légu.mes, un contingentement égal à la moyenne de 1930-1931.

L'Espagne et la France se sont accordées des facilités réciproques dans leur trafic par voie de terre; enfin, l'Italie a sensiblement atténué les mesures restrictives dont elle avait frappé nos exportations, notamment en ce qui concerne les meubles, les chapeaux les papiers et cartons façonnés ou non, les laines lavées et déchets de laine, les machines pour filature, les peaux, les articles de fourrure, la parfumerie, les jouets, la mercerie et les plantes vivantes.

Les négociations n'étant pas encore terminées, le ministère du Commerce ne peut fournir d'autres précisions sur les dispositions des différents accords envisagés.

Explosion dans un laboratoire de chimie

Un ingénieer est dicapité

Ilhoeau, 1er août. Au cours d'expériences chimiques, une explosion s'est produite dans le laboratoire de l'une des usines de la ville. Un ingénieur a été littéralement décapité par la déflagration, tandis que sa femme qui travaillait à ses côtés n'a été que légèrement blessée. Elle a cependant été gra vement intoxiquée par des gaz asphyxiants. qui se répandirent en quantité dans le laboratoire et rendirent son sauvetage long et difficile. Mystérieuses disparitions On recherche la femme

.on découvre le cadavre du mari Dieppe, l" août. Cet après-midi, des voisins inquiets de voir que les fenêtres de Mme Rider demeuraient fermées, en avertirent la police. Celleci se rendit au domicile indiqué. Le commissaire découvrit un cadavre couché aur le lit, au premier étage, mais ce n'était pas celui de la femme que l'on recherchait.

Il s'agissait de M. Rider son mari, qui avait disparu depuis environ dix mois que l'on croyait reparti à Lille avec sa famille.

Le Parquet a été prévenu.

Le corps ne porte aucune trace de violence et l'on croit que Mme Rider, i voulu par respect d'affection, conserver le cadavre auprès d'elle. Cependant les recherches opérées ?our retrouver Mme Rider n'ont donné aucun résultat.

LA JOURNÉE COMMUNISTE DU 1" AOUT A ÉTÉ CALME PARIS, 1er août. Des renseignements parvenus à 1a fin de la matinee au ministère, au sujet de la journée communiste du 1· août, il résuite qu'aucun incident ne s'est produit tant dans le département de la Seine qu'en province.

MANIFESTATIONS

COMMUNISTES A VIENNE Vihwe, 1" août. La police a dQ disperser énergiquement les manifestations organisées aujourd'hui par les communistes, malgré la défense des autorités, contre la guerre impéria- liste.

Accueillis à coups de pierres les agents ont dû dégainer et même faire usage de leurs revolvers.

On signale un policier et une femme blessés. Une soixantaine d'arrestations furent opérées.

Si la chaleur vous accable, le Ricqlès vous soulagera.

OFFENSIVE

DES REVOLUTIONNAIRES BRESILIENS

Buksos-Aires, 1" août. Des nou- vellea non confirmées provenant c.e SaintrPaul par T.S.P. annoncent que les révolutionnaires se prépareraient à déclencher une offensive dans le secteur de Roya. en direction de Rlo-doJaneiro.

LE FEU A BORD

DU TORPILLEUR « MISTRAL » Touloi, 1" août Le feu a prie dans une soute à chiffons de machines, a bord du torpilleur Mistral, actuelle- ment mouillé devant l'arsenal La r»pt dite des secours organisés par l'équipage et les pompiers de la marine per- I mit de cirronyrrirp le sinistre après deus heures d'effort*.

LE GOUVERNEMENT

ALLEMAND SE DECLARE SATISFAIT DU RESULTAT DES ELECTIONS

Mais il songe déjà renvoyer le Reichstag Berlh, 1» août. Le gouvernement du Reich estime que le résultat des élections d'hier donne entièrement raison à la fois à sa politique et à ses pronostics.

la déclare tout net dans son entourage que la composition du Reichstag correspond entièrement à son attente. On ajoute même. dans les milieux gouvernementaux, que le cabinet demandera immédiatement au Reichatag le vote d'une sorte de loi de pleins pouvoirs qui permettra au gouvernement d'agir avec les mains libres, tout en renvoyant de la faoçn la plus légale le Reichstag pour une période indéterminée et de ne le convoquer que pour de rares sessions extrêmement courtes.

Le commissaire du Reich

fait appel an calme

Boni», l« août. M. Bracht, repré- sentant légal du commissaire du Reich en Prusse, a adressé une proclamation en vue de calmer l'agitation qui règne dans le pays

e Je lance, dit-il, un suprême avertissement Le gouvernement de Prusse n'hésitera pas à prendre des mesures draconniennes pour remplir jusqu'au bout son devoir à l'égard des citoyens et de la paix civique dont notre pays a besoin. J'avertis toutes les organisations ainsi que les particuliers de cesser leurs excitations à la terreur sanglante.

LE POURVOI DE GORGULOFF Paris, la août. La Cour de Cassation n'a pas encore ete saisie du pourvoi signe par Paul Oorgulofi, l'assassin du président Doumer. C'est demain mardi seulement qu'elle sera en possession du dossier de l'affaire. Arrestation d'un complice de f espionne Hélène Khan C'est m sujet italien

Chamoitoc, 1" août. La police spéciale d'Annemasse vient d'effectuer à Chamonix l'arrestation d'un complice de l'espionne allemande Hélène Khan arrêtée il y a quelques jours à la frontière franco-suisse.

M. Petit, commissaire spécial d'Annemasse, accompagné des inspecteurs Gentil et Labaume. a arrêté hier matin le sujet italien Renato Palermo, 40 ans environ, représentant en fourrures. Palermo accompagnait Hélène Kahn lors du voyage de cette dernière, au moment de son arrestation à la frontière et les inspecteur qui, depuis Chamonix, surveillaient l'Allemande, ne perdaient pas de vue son compagnon. Après une perquisition dans sa chambre, où furent découverts un certain nombre de documents suspects, ainsi qu'un appareil photographioue. il fut écroué à la maison d'arrêt de Chamonix, sur mandat d'amener du juge d'instruction de Saint-Julien, pour espionnage et complicité d'espionnage. UN SEMAPHORISTE

SE PRECIPITE SOUS UN TRAIN Bar-le-Duc. 1- août. Sur la voie terrée de Paris à Strasbourg, entre Vitry-le-François et Blesme-Haussignemont (Marne), Mme Hoinant. sémaphoriste au passage à niveau de Marolles, sortant de chez elle vers 6 h. lu matin, en chemise, est allée au devant du train B 2 venant de Vitry et s'est précipitée sous le convoi La malheureuse a été tuée sur le xmp.

LES ASSISES DE L'AISNE 4CQUITTENT UN PÈRE INDIGNE Laos, 1' août. La Cour d'assises Je l'Aisne vient de juger l'adjudant Lemaire du 301' d'artillerie.

Ce sous-officier était accusé de s'être livre depuis quatre ans à des attentats à la pudeur sur sa fille âgée de 12 ans.

Aujourd'hui à l'effarement général st malgré les aveux de l'accusé le jury acquitte Temaire.

UNE CONFÉRENCE NAYALE SE TIENDRAIT A LONDRES AU DÉBUT DE SEPTEMBRE Lompes. 1- août. Le rédacteur diplomatique du Dailv Teiegraph croit savoir que la Conférence des cinq puissances. sur le désarmement naval se tiendra probablement à Londres au début du mots prochain. Les négociations doivent se poursuivre entre les gouvernements intéressés.

e Washington a l'intentlon. ajoute le Daily Telegraph. d'y envoyer M. Hughes Gibaon comme principal représentant. a

CONSEIL DES MINISTRES JEUDI MATIN

Pari», 1- août. Lea ministres et sous-secrétaires d'Etat se réuniront m Conseil de cabinet mercredi prochain à 17 heures. au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de Jeudi matin, a 10 heures, un Conseil des ministres aura lieu à l'Elysee, sous la présidence de M. Lebrun. Ces deux Conseil sont destines i liquider les affaires en cours, avant le départ en vacances des ministres. Un second maître

trop confiant délesté de son portefeuille Paris. 1" août. Vers 2 heures du matin, le second maître de la marine Jean Mouden, de l'Ecole d'Hourtin. qui avait suivi une femme dans un débit de la rue Oberkampf a été dévalise par elle de son portefeuille contenant une somme de 2.000 fr. et tous ses papiers. Lorsque M. Mouden s'aperçut au vol sa compagne avait disparu; on la recherche.

La beauté de la femme ne dépend pas seulement des soins du visage Sans la santé, une femme n'est jamais vraiment belle. Les soins du visage n'empêcheront pas que ses yeux restent sang éclat et que son corps montre les signes d'un vieillissement prématuré. Si toutes les femmes savaient cela, il n'en est pas une qui negligerait son hygiène intime, condition essentielle de sa santé et de sa beauté. La ferme avertie, elle, sait qu'elle doit pratiquer cette hygiène chaque jour. Elle sait aussi qu'un antiseptique est indispensable et elle choisit le Milton, aujourd'hui recommandé par les plus hautes sommités médicalea. Cette nouvelle combinaison d'oxygène et de chlore les deux plus puissants désinfectants connus possède un pouvoir bactéricide 80 fois plus élevé que celui de la solution phéniquée habituelle & 5 Aucun microbe ne lui résiste. Mais ce qui est merveilleux, c'est que le MUton n'est pas plus dangereux pour les tissus les plus délicats que de l'eau pure. On pourrait en boire sans aucun Les médecins et les hôpitaux recommandent le MUtôn. C'est l'antiseptique idéal pour l'hygiène Intime: Il n'irrite pas, ne dessèche pas les muqueuses. il ne tarit pas les sécrétions naturelles, il ne peut jamais intoxiquer. Et, de pius, c'est un désodorisant incomparable. L'usage du Milton est un talisman de fraîcheur, de santé pour la femme. On le trouve dans toutes les pharmacies, en flacons à 5 francs, 15 francs et 25 francs. Une intéressante brochure de 44 pages est jointe à chaque flacon. EN QUELQUES LIGNES Bruxelles, 1" août. Le professeur Piccard a quitté ce matin Bruxelles à destination de Zurich.

New-York. Un incendie qui s'était déclaré dans le sous-sol d'un magasin de peinture a provoque une violente explosion qui a fortement ébranlé un hôtel gratte-ciel mitoyen. Un grand nombre de fenêtres ont été enfoncées et l'on compte quatre tués et une vingtaine de blessés.

Bombât. Un bac transbordeur, qui transportait de nombreux travailleurs musulmans dans l'Est du Bengale, a chaviré. Une grande partie des passagers ont pu gagner la rive à la nage, mais on a recueilli plusieurs cadavres. On ignore encore le nombre exact des victimes.

Rome. A Sales, près de Trieste, huit garçonnets ayant trouvé une grenade de guerre, dans un tentin vague, l'ont fait exploser. Quatre de ces enfants ont été blessés; un cinquième, projeté à une assez grande distance, a été tué.

Cbakghai. Au cours des inondations qui ont ravagé le port de Canton, 85 personnes ont été noyées.

Londres. On annonce officiellement que le contre-amiral Sydney Bailey, chef de l'Etat-Major de la flotte anglaise de la Méditerranée, a été nommé chef adjoint à l'Etat-Major général de la marine britannique, en remplacement du contre-amiral Thurn qui abandonnera ses fonctions le 28 février 1933.

Londres. Un avion a survolé, dans l'après-midi, le port de Portsmouth, où il a laissé tomber des milliers de pamphlets communistes attaquant la marine anglaise et incitant la flotte à se révolter.

Madras. De violentes émeutes indo-musulmanes ont éclaté dans le village de Vettikaddu, près de Puddakotah. On ignore encore le nombre des victimes.

Bouc. Ce matin, à 4 heures 10, Mohamed ben Chérif qui tua le cantonnier Missudl, le 14 février 1931, a été exécuté près de la prison civile. Il n'y a eu aucun incident.

Cité du Vatican. Le Pape a nommé le cardinal Henri Gasparri, légat pontifical au congrès eucharistique provincial de Sulmona.

Lima. La Cour Martiale a jugé les inculpés des troubles de Trujillo. Elle a condamnés à mort 102 rebelles dont 44 ont été exécutés dans la matinée du 27 juillet. En outre, 72 rebelles ont été condamnés à une Deine de 10 ans de prison et 9 autres à une peine

Affections de la Peau

Les souffrances' provenant de mala:lies de la peau peuvent être évitées en employant à temps la Pommade ^adum. Elle arrête immédiatement les démangeaisons, caime et guérit toute irritation ou inflammation de la peau Bien des souffrances sont évitées an employant à temps la Pommade iaduro contre l'eczéma, les boutons dartres. gale, éruptions, écorchures, hémorroïdes, urticaire, croûtes, teigne.

COULISSES POLITIQUES Le 11 juillet, M. Herriot disait d la Chambre que le prix des denrées ne baissera que lorsque viendra l'abondance.

S'il avait mieux connu Yves Guyot, il aurait ajouté « Quand les produits plus abondants pourront s'échanger. » Ce n'est pas le cas avec le système protectionniste que l'après-guerre et les nationalismes exaspérés ont développé. Cest dans ces circonstances que le Gouvernement instauré grâce aux succès des radicaux et des socialistes a inauguré le monument élevé à Dinan d la mémoire d'Yves Guyot, apôtre du libre-échange.

M. Chautemps, qui est sans doute le plus subtil et le plus intelligent des hommes d'Etat radicaux-socialistes, a parlé. M. Geistdoer/er a prononcé aussi quelques paroles.

Ce dernier, élu grâce au concours des socialistes, sait-il qu'Yves Guyot était un individualiste acharné, et par conséquent un ennemi du collectivisme ? Il ne cessa jamais de combattre l'étatisme et c l'endosmose socialiste dont les Français ont tant souffert, et qui a si lourdement chargé le budget des services publics.

Le Gouvernement s'inspirera-t-il des idées d'Yves Guyot ? Ce serait un bel hommage rendu par des radicaux socialisants d l'adversaire passionné du socialisme.

Radical, Yves Guyot jugeait sévèrement les radicaux-socialistes. C'est un sujet sur lequel on pourra revenir pour édifier MM. les radicaux-socialistes des Côtes-du-Nord et d'ailleurs.

Un jour on a dit c La guerre est mise hors la loi. »

Est-ce pour cela que la guerre est impossible ? Evidemment les idéologues seuls peuvent le croire.

M. Herriot, revenu de Genève, se réjouit que les bombardements qui peuvent massacrer ou asphyxier la population civile sont désormais interdits.

Mais si les mauvais garçons bombardent quand même?

Il y a, par le monde, des gens qui ne respectent aucun engagement. D'ailleurs, ni les Allemands, ni les Russes, ni les Italiens n'ont adhéré à la déclaration de Genève.

Il faut donc se tenir sur ses gardés. Dans nos villes de l'puest, comme dans toutes les régions, des commissiOTis spéciales doivent être crées pour organiser à l'avance la protection contre les bombardements aériens. Ces commissions convoquent aviateurs, policiers, sapeurs-pompiers, sociétés de secours aux blessés. On commente dans les réunions les prescriptions ministérielles et on prépare les détails pratiques des mesures de protection. Il ne s'agit pas de mesures secrètes. Il y a, au contraire, intérêt à leur donner une grande publicité.

Le général Pétain passera dans les principales villes pour s'assurer que les précautions prescrites sont prises. Nous avarcs l'assurance qu'elles seront inutiles mais si on ne les prenait pas, on ferait preuve de oraroe imprudence. M. Herriot se me]ie grandement de M. François-Albert, et M. FrançoisAlbert en veut beaucoup à M. Herriot. Président de la commission des affaires étrangères et président du groupe radical-socialiste, le petit député de Melle nourrit une haine inextinguible à l'égard des républicains modérés et un amour sans bornes pour les socialistes. Il a manoeuvré, en dernier lieu, avec j M. Renaudel pour faire rentrer le groupe S.F.I.O. dans le bercail de la majorité, et il a écrit un article décla- rant que la droite avait fait un rêve de concentrafion dont elle devait faire son deuil.

En même temps. M. Proust, autre radical-socialiste, président du Comité républicain du commerce et de l'industrie, proclamait qu'enfin les radicauxsocialistes se sont séparés des socialistes et que l'heure de la concentration avait sonné.

Après quoi, M. Herriot lui-même dira que tout son parti est admirablement uni.

LES FAITS DU JOUR Insurgés péruviens exécutés. Lima *Pérou), 1" août. Un communiqué officiel annonce que les 44 inculpés qui prirent part au soulèvement communiste qui eut lieu le mois dernier à Trujilla (Nord du Pérou), ont été exécutés.

Les bandits chinois. Tchien-Tao, 1er août Des bandits armés ont attaqué l'église catholique de Pei Fang Tze, et ont amené comme otage, le missionnaire allemand, curé de cette église. Les bandits ont demandé pour lui une rançon à ses paroissiens. Meurtrier arrêté. Marseille, I" août. La sûreté a arrêté un navigateur nommé Octave Fantino, âgé de 30 ans, qui. la semaine dernière. avait tué d'un coup de revolver, un de us amis nommé Nicolai.

Une colonie de vacances aux forts des Rousseo Paris, 1" août. Le Ministère de la Guerre et le département du Jura, ont restauré récemment une partie des bâtiments du fort des Rousses, pour y installer une colonie de vacar.ces. Un certain nombre de places ont été réservées aux enfant* des ouvriers des établissements militaires. Hier soir est parti un premier convoi d'une centaine d'enfants d'ouvriers de ces établissements.

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Un avion s'écrase sur le sol LYOx. 1» août. Cette nuit un avion de bombardement du centre de Nancy ayant à bord quatre passagers s'est écrasé en atterrissant après un vol de nuit.

Le sergent pilote Vasseur et le lieutenant Dubosk sont blessés.

Les deux autres aviateurs sont indemnes. Les blessés sont à l'hôpital Desgenettes.

Dernières nouvelles sportives JEUX OLYMPIQUES

FINALE DE LA COURSE

DES 100 METRES

L'Américain Tolan s'est classé premier ayant couvert la distance en 1" 3/10. L'Amér'caln Metcalfe se classe deu- xlème. Ensuite viennent: 3' Jonath (Allemagne): >: 4- Simpson lAmèriquei- S» Joubert (Afrique du Sudi: 8· Yosûloks. (Japon).

400 METRES HAIES

La finale 400 mètres haies a été xtgnée par l'irlandais Tisdall en 51" 8/10 Le temps de 10" S/10 réalisé par Tolari est égal au record mondial et établit un nouveau record olympique. Le temps réalisé par l'irlandais Tisdall gagnant du 400 mètres haies en 51" 8/10 éeale le record mondial et bat le record olympique.

1. Tlstdal. 2. Clemm Harding. 3. Morgan Taylor. 4. Lord Burghley. 5. Pacel11 (Italie). 6. Areskoug (Suède).

Le Temps ^tlfl lia ââlillL Aujourd'hui, 2 août Saint AtDbons» Le soleil se levé a Il u. m «. m couche a 20 Il. 27.

La lune se lève à 5 Il. 02 et sa couche a 20 h. 57.

Nouvelle lune le 2 à 10 h. *IL

Temperature nuuxma au il ruillet. Clermont-Ferrand, + 29' Lyon. Dllon. +28" Salnt-Rapnaêl. Perpignan. ♦-27' Nancy. Toulon. Paris. St-Maur. + 26": Bordeaux. +24": Toulouse, Valenciennes. Rennes, Tours. +23* Bayonne. Rachetait, Le Havre. +22»; Nantes. +21·; Calais. Samt-Inglevert, +20° Brest. +18*

Température mimma du 1- août. Perpignan +20- roulotise, Cazeaux, Strasbourg, -t-18»: Royan. La Cou Or». Bordeaux. Lyon. + 17* Clermont-Ferrand. Dijon Nancy Besancon + 16* Pans St-Maur. Le Havre. Bres* +15* Calais St-Ingleven Marseille. Marignane. + 14» Valenciennes Renne», Nantes. + 13» Tours. Toulon. +12' Pau ̃+ 16*

Evolution probable de ut situation. Le 2 août a à heure. une cause sers sur la Finiande millibars en 24 n.; une hausse H sera sur la Mer du Nord. 4-11 millibars: une faible baisse sers sur le continent. -2 2 millibars une autre baisse sera au nord des Ferroé, 8 millibars en France avec l'arrtvé« de la hausse H temp* de Dartle postérieure de système nuageux

Probabilités pour la journée dn 2 aoftt Vents mottie nord secteur ouest modérés: moitié sud secteur nord fatDlef> ou modères

gtat du riet dans toutes le* régions trois quarte couvert ec'alrcles. quelques aversef ou rares orages.

Temvèrature dans toutes les régions en baisse.

M. H» 3 Hn

Onnville 1.17 a t 1113 Paimpol eau à 1«,UC » Brest vaLouent ija 44 10.63 47 Vanne* t Sabies-d-Olonne. *JM 41 10.o7 M La Rochelle 4.91 Al 16.48 <̃ Salnt-Nazalre r.: *M 4? 1M7 S


LE CONGRÈS NATIONAL

SES MÉDAILLÉS DU TRAVAIL AURA LIEU A RENNES

LES 13, 14 ET 15 AOUT 1932 La Fédération Nationale des décores de la médaille d'honneur du travail. porte à la connaissance de ses adhérents du département des Côtes-duNord, que le .deuxième Congrès National de la Fédération aura lieu à Rennes, les 13, 14 et 15 août prochain, sous la présidence du Ministre. du Travail.

Voici le programme qui a été arrêté par le Comité d'organisation

Samedi 13 août. Réception par les membres du conseil d'administration de l'Union dlUe-et-Vilaine des délégués au Congrès, au fur et à mesure de leur arrivée, à la permanence qui sera établie au café de l'Europe, situé à l'angle de la rue Jean-Jaurès et du quai Châteaubriant.

A 17 heures réunion des membres du bureau de la Fédération Nationale et des commissions.

A 18 heures réunion du conseil d'administration de la Fédération Nationale. (Chaque président de société peut assister à cette réunion).

Dimanche 14 août. A 9 heures, dans la grande salle du Palais SaintGeorges réunion de tous les délégués du Congrès. (Vœux à adresser aux Pouvoirs Publics).

A 11 heures, au grand théâtre réunion solennelle de tous les médaillés d'honneur du travail, sous la présidence effective de M. le ministre du Travail.

Rapport des travaux. Discours du président de la F. N.

A l'issue de cette réunion dépôt de gerbes au Panthéon Rennais. Réception à l'Hôtel de Ville par la municipalité rennaise.

A 12 h. 30, salle du lycée grand i banquet par souscription, avec le concours de la musique du 41' régiment d'infanterie. Remise de médailles du travail par M. le ministre.

Le prix du banquet est de 20 francs. Ceux qui voudront y participer sont priés d'envoyer leur adhésion à M. Hamon, trésorier-général de l'Union d'Ille-et-Vilaine, 47, rue Claude-Bernard, à Rennes, avant le 5 août, dernier délai.

Lundi 15 août. Excursion facultative, région Malouine, déjeuner compris. 65 francs.

Les adhérents qui voudraient participer au banquet ,sont priés d'envoyer leur adhésion à M. Pierre Cadoret, médaillé du travail, secrétaire du Comité, Belle-Isle-en-Terre (Côtes-duNord).

Tous les titulaires de la médaille du travail, habitant les Côtes-du-Nord et qui désireraient, faire partie du Comité définitif en formation, sont priés de correspondre avec M. Pierre Cadoret, Belle-Isle-en-Terre (Côtes-duNord), qui reste à leur entière disposition, pour tous renseignements qui pourraient leur être utiles.

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Près d'Avranches,

un bébé meurt carbonisé Avrakches, 1' août. (De notre ccrrespondant ). Un terrible accident est survenu à Dragey jetant dans la douleur les époux Guillot dont la femme est receveuse à la gare.

Vers 10 heures 30 M. Le BoucLer, ciwtivateur à Tissey, en Dragey. se fmuvait dans un bas fond à proximité de la gare de Dragey lorsqu'il entendit soudain les cris déchirants d'ur jeune enfant. Aussitôt il se précipita et aperçut le petit Rene Guillot. âgé de 21 mois. environné de flammes. La mère affolée arriva en mêr-e temps et avec l'aide de voisins réussit à conjurer le feu qui s'était communiqué aux vêtements du bébé.

Le docteur Dubost fut mandé en hâte, mais atrocement brûlé sur diverses parties du corps l'enfant ne tarda pas à succomber.

REUSSI ONEMENTS MÏLJTArRIfB Recrutement, surgis 1'incorporstion. réforme pensions, etc t" «ire»»»" • Ramua Ouest -Eclan Renne* 1 tr. au tlmbre*-poet< pour U répons».

Les Fêtes Celtiques de Pontivy

LA DANSE BRETONNE DES GLAIVES EXÉCUTÉE PAR DES CARHAISIENS

Le banqaet

L'heure tardive nous avait empêché d'insérer ici le texte dela lettre reçue par Taldir, au banquet de samedi soir, de M. Alphonse Rio, sénateur du Morbihan, s'excusant de son absence. e Mon cher Monsieur Jaffrenou, c Je m'étais excusé à l'avance, auprès de notre ami Jégourel, pensant être retenu à la Conférence de Genève. « Je me réjouissais déjà au commencement de la semaine, d'être parmi vous dimanche, lorsque je viens d'être désigné par la commission de la Marine du Sénat, pour aller la représen- ter, samedi, à la cérémonie qui sera célébrée à la mémoire des victimes du Prométhée, au large de Cherbourg. Je ne peux pas me soustraire à ce devoir et j'aurai donc le regret de ne pas être des vôtres dimanche. Je vous prie de vouloir bien m'excuser auprès de nos amis. >

Le barde Taldir donna également. au dessert, les excuses du barde Even, notaire à Tréguier.

MM. Jégourel, maire de Pontivy, et Marius Jouveau, capoulié du félibrige, remplacèrent l'ancien ministre à la présidence du banquet.

M. le Sous-Préfet avait bien voulu accepter l'invitation du Comité. A la table d'honneur, qu'il eut fallu élargir, ainsi que le dira Taldir, à l'instar de la Table Ronde, avaient pris place M. le marquis et Mme la Marquise de l"Estourbeillon M. et Mme Diverrès M. le capitaine Leduc, des Gardes Républicains M. et Mme Eugène Régnier M. le professeur Gueguen M. Philéas Le Bègue M. et Mme Lemoigne M. Emile Gille le barde Degoul et Madeleine Desroseaux MM. Savoret Heugel. M. Frotté, M. et Mme Cueff Mme Judlin, des félibres Taldir et Mme Jaffrenou M. Pezennec, professeur au Lycée de Pontivy M. Corgne, professeur d'histoire; le barde Lajat. etc. etc.

Au dessert, trois toasts seulement furent portés ceux de Taldir, du capoulié et du maire. Ces toasts allèrent aux dames, aux convives, aux régionalistes, à l'avenir des provinces françaises. Des chansons et des danses sur l'esplanade illuminée de la gare clôturèrent la soirée.

Journée du 31 juillet

POUR LES BARDES DÉCÉDÉS Dimanche matin, à 8 heures, en l'église paroissiale. M. l'abbé Moren. du Faouët, professeur au Petit Séminaire de Ploermel et historien breton de haute valeur, célébra la messe pour le repos de l'âme des bardes décédés. L'église était pleine àe congressistes et aussi de visiteurs accourus malgré la brume d'ouest. Au cours de la cérémonie, les chanteuses des cercles celtiques de Paris et de Nantes, fondés, on le sait, par M. Eugène Régnier, et le professeur à l'Ecole de Médecine et de Pharmacie, M. Gueguen. interprétèrent tout un programme breton de cantiques où se rencontrèrent Sainte Anne, le Folgoët, Saint-Hervé et sa mélodie si prenante pour terminer par le c Ni hou salud get karante».

A l'Evangile l'assistance vit, avec émotion, gravir les degrés de la chaire. l'un des plus anciens animateurs du mouvement littéraire breton, le barde Job er Gléan. alias l'abbé Le Baydn, créateur du théâtre breton de Sainte Anne et l'un de nos plus brillants aumôniers de guerre. c Au nom du Père, du Fils et de leur Esprit pur, dit-il, santé à votre corps et à votre âme repos et paix au fond de la tombe aux bardes morts et prions pour eux e Le mot Il ankou », la mort, vient du verbe breton « ankouât », oublier et cependant la mort n'est point !'oubli pour le barde trépassé plus fort que la Mort est l'Amour et cet Lmour réunit les auditeurs du barde-prêtre autour de l'autel. eux dont les harpes résonnent encore sur cette terre.

« Travail'ons pour Dieu d'abord, pour la Bretagne ensuite. Réveillons-la, si nous ne voulons pas la voir mourir. Qui que nous soyions restors-'ii fidèles. Soyons fidèles à la paroisse, au pays. à l'esprit du pays, à son parler, a son costume, comme le furent les ancèr.res. Autrefois, c'était a l'ombre du clocher que l'on vivait, et maintenant on va bien loin d'ici Cependant, comment trouver une contrée plus L?lle 7 Toute- fois prenons garde à la marée d'ordu- res qui nous envahit menaçant la Patrie. la langue les coutumes 1 foi OUe le barde aidé- au prêtre a cnn«?!Uire le, barrage. Défendons la Bretagne, no-

La coiffe de l'lie de Sein

Celle de Carhaix (cérémonie)

Celle de Pont-Aven

tre mère. Qui ne donnerait pour défendre sa mère jusqu'à la dernière goutte de son sang ? La France nous a demandé ce sang pendant quatre ans. Mais ce n'est point de sang que veut de nous notre mère la Bretagne. Notre bonne volonté lui suffit. Il faut semer et récolter. Le laboureur fait sa part du travail Dieu fait le reste. L'âme de l'homme est un champ. Malheu- a celui qui aura laissé l'herbe mauvaise croître dans son champ. Les herbes mauvaises, il faut les brûler. » Nous ne pouvons donner ici qu'une légère esquisse de cette belle allocution qui sera reproduite par la revue An Oaled.

Une quête par Mlle Nathalie de Woltz de Kerhoënt. conduite par le barde Abalor, fut faite au nom des Bardes pour les besoins de l'église de Saint-Yvi Au premier rang de l'assis- tance on remarquait M. le Maire de 1 Pontivy et les membres du Comité lo- cal

Le Comité du Gorsedd :'e i-enrtu à la sacristie remercier M. le chanoine

Guillon, curé de Pontivy. Au dehors, nous sommes heureux de saluer M. Charles Brun, félibre majorai et directeur de l'Union Régionaliste Française, nouvellement arrivé.

LA SOIRÉE

Après le triomphal concert de 1 aprèsmidi que nous avons relaté dans notre numéro d'hier, un immense cortège, précédé des binious de Ploërdut, Le Guennec et Nouveau, et que menait le docteur Jégourel, maire de Pontivy, ayant au bras la félibresse Nono Judlin, descendit sur la place du Maitray où les danses populaires ne le cédèrent qu'à l'appel du repas du soir.

Ce repas, promptement pris, un pu- blic aussi important que celui du concert, vint s'en donner à cœur-joie sur les belles promenades d'Alsace-Lorraine, brillamment éclairées par les soins de la Société Centre Bretagne. Les danses durèrent jusqu'à une heure fort avancée. Du reste, les édifices publics et plusieurs maisons particulières prirent part à l'illumination.

La fia da Congrès

Lundi matin, ce fut la grande dispersion des congressistes. Au début de cette assemblée, alors qu'on s'installe, deux ou trois jours paraissent ne devoir jamais finir. Et puis ils passent comme toute chose. Partir c'est mourir un peul Des gens vous ont reçu* en curieux, avec quelque défiance même parfois, et voici que les liens réciproques se sont créés, tenus d'abord, puis solides. Les Bardes étaient "enus parler Bretagne et voici qu'ils s'entendent remercier d'avoir révélé des choses qu'on ne soupçonnait pas! D'autres provinciaux, sur un plan parallèle. ont affirmé des sentiments communs, des revendications communes.

Au nombre de ces représentants provinciaux, nous avions omis de citer ïL Mangin, délégué de la Lorraine Sar- roise.

Le Comité directeur de Gorsedd. croit, en partant, de son devoir de conférer encore l'honorariat bardique à M. Le Penven, le vieil artiste sculpter. qui organisa l'exposition d'art <- .ltique. laquelle n'a fermé ses portes qu'hier au soir et dont nous avons un dernier mot à dire au sujet peinture; M..adre. artiste peintre, qui s'est fait le guide éclairé des visiteurs de Pontivy, ainsi 1 que M. Ropert. vice-président du Co- mité des Fêtes, grand mutilé de sruerre, engagé à l'âge de 16 ans en 1914. 1 Les Bardes, en remerciant 13 Comité de son excellent accueil, ne veulent pas quitter Pontivy sans une mention toute particulière pour Mme La Ma- ( gueresse, vice-présidente du Comité, et dont l'hôtel fut leur quartier général ( Ils y ont trouvé infort et surtout cor- ( dialité, vieille vertu jadis coutumière c aux hôteliers bretons. Les 250 convives du banquet de samedi, les personnali- tés du Congrès, dont le représentant de l'Ouest-Eclair, invités à leur able par sir Robert Mond et lady Robert Mond, au déjeuner du dimanche, ont rleine- s ment ratifié la devise choisie par l'Hô- tel des Voyageurs, pour le concours e d'enseignes r Kegn va maguerès

D'en holl zo Magerez. La bonne cuisine de Magueresse à J! tous est noumcière I Elle a contribué V sans doute à entretenir la bonne en- c tente et la camaraderie rentre les con- t gressistes. L. B.

En Loire-Inférieure

Terrible collision d'autos Saint-Gildas-des-Bois. (De notre correspondant)

Dimanche soir, une grave collision s'est produite sur la route nationale de Vannes à Nantes à Saint-Gildasdes-Bois, entre un camion des établissements Limouzin, d'Angerr, et une conduite intérieure pilotée par M. Gérard, commerçant, à Nantes.

Le camion se dirigeait vers La Roplie-Bernard et la voiture de M. Gérard venant en sens inverse, cinglait vers Pontchàteau.

Soudain, à la suite de circonstances sncore mal définies, le camion prit la limousine en écharpe et la renversa A l'intérieur il y eut malheureusement ieux personnes gravement blessées M. Gérard et Mme Chotard. à qui le iocteur Hardy, de La Roche-Bernard. prodigua des soins empressés. Mais devant la gravité de leur état, il ordonla leur transport immédiat à l'hôpital le Nantes

Une enquête est ouverte.

Un journalier happé par un autocar

est tué sur le coup

Quimperlé, 1" août. (Ce notre correspondant). Lundi matin 1™ août. vers 9 h. 45, sur la route de grande communication no 6. qui conduit de Quimperlé à Concarneau, entre la Croix de Kerveil et l'embranchement de la route de Kerlen, un journalier habitant le bourg de Baye. M. Gourvellec François, âgé de 55 ans, a été victime d'un accident mortel. Revenant de Quimperlé à bicyclette, il s'arrêta un moment sur le côté gauche de la route, puis enfourchant sa machine il se dirigeait sur le bourg de Baye, quand soudain surgit l'autocar appartenant à la Compagnie P. Hearn. de Paris transportant de nombreux touristes.

Le malheureux cycliste fut heurté par le pare-choc et projeté sur le capot de la voiture. La mort avait été instantanée et 30 mètres environ plus loin, le corps de la victime tombait sur la route La gendarmerie de Quimperlé s'est portée sur les lieux de l'accident à fin d'enquête.

L'autocar était conduit par M. David Wolss, âgé de 43 ans, qui, d'après l'enquête faite ne pouvait éviter cet accident pénible. La victime 's'étant portée brusquement à droite de la route. M. François Gourvellec jouissait dans le petit bourg de Baye, de l'estime générale et sa mort brutale frappe cruellement sa veuve et ses deux enfants.

En cette douloureuse circonstance. nous prions sa famille éplorée de trouver ici l'expression de nos plus sincères condoléances.

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LA JOURNEE

13 h. 30. Au Palais de Justice Cour d'Assises.

14 h. 45. A l'Excelsior Les Monts en Flammes.

18 h. 30. Au Palais Saint-Georpes réunion du Syndicat Autonome du Bdtiment.

20 h. 45. A VExcelsior Les Monts La foire qui eut lieu hier n'était pas des plus fortes. En ce moment, beaucoup de gens sont en vacances, cependant que les cultivateurs sont occupés aux travaux de la ferme. Néanmoins, l'animation a régné durant toute la journée sur l'esplanade du Champ de Mars.

Les marchands forains avaient installé leur étal aux tentes différentes de formes et de couleurs les bancs s'achalandèrent vite et furent bientôt couverts des marchandises les plus diverses et les plus nombreuses.

Cependant, d'autres ambulants mettaient à même le sol des caisses de toute provenance, éventaire héteroclyte de pierres. d'outils, de cordes les fermiers occupaient leurs positions. les maquignons à l'angle de la rue de l'Aima, les marchands de porcs et de bœufs à l'angle opposé, au coin des boulevards Magenta et de la Liberté Tout était en place et de bonne heure pour le concert.

Car c'est un vrai concert dont nous eûmes la fortune d'être les auditeurs et les spectateurs toute la journée. Parmi les marchands, c'est à qui vantera sa marchandise, toujours la plus belle, la meilleure, la moins chère, de véritables occasions introuvables. que vous retrouvez au prochain étalage. Mais c'est le commerce, il faut vendre. il faut attirer le public, et l'on parle et l'on crie, et l'on se démène pour arriver au bon résultat.

Mais, tout cela, avec une exubérance, un pittoresque, un art, qui font plaisir à regarder et à entendre.

Pourtant les cultivateurs aussi discutent ferme. Ce ne sont pas des chaussons, ni des souliers qu'ils vendent, et les transactions traitées sans âpreté, se font devant une bolée toute cordiale.

Les animaux semblent dépaysés dans ce cadre du Champ de Mars, et ce dont des beuglements, des hennissements, des grognements surtout car les gorets ont la voix forte et aiguë, que l'on entend sans interruption jusqu'au soir.

Alors, les échanges sont accompis, les provisions sont faites, il ne reste plus qu'à rentrer les marchandises, à défaire les étalages, et le tout bien- tôt arrimé dans les voitures et les autos, les nombreux véhicules qui stationnaient autour du Champ de Mars et aux alentours s'égrènent un à un, pendant que la grande espla- nade retrouve peu à peu sa tranquil- lité et son aspect habituel.

APRÈS L'ACCIDENT DE PONT-RÉAN

Nous avons dit, dans notre numéro d'hier, qu'un grave accident s'était produit dimanche soir sur la route de Pont-Réan. La victime est un motocycliste, M. Gérard, célibataire, entrepreneur de maçonnerie au Pont de Canut, en Guichen. M. Gérard était alé se jeter contre l'autobus des services départementaux assurant la liaison < Rennes-Pipriac

Grièvement blessé à la cuisse et l'épaule, il fut examiné par le docteur Joly, de Bruz, et transporté d'urgence dans une clinique de Rennes où nous sommes allés prendre de ses nouvelles hier l'après-midi.

Le malheureux accidenté a dû su- bir l'amputation d'une jambe. L'opération semble avoir réussi, néanmoins les docteurs ne peuvent encore se pronon-

RUE SAINT-MALO,

UN RETRAITÉ TOMBE

DANS UN ESCALIER

ET SUCCOMBE

A SES BLESSURES

Dimanche matin, vers 8 h. 30, un re-: traité des chemins de fer, M. JeanBaptiste Ruffault, âgé de 65 ans, demeurant chez ses enfants, 112, rue StMalo, en descendant l'escalier par lequel on accède dans ses appartements,' perdit pied et vint s'écrouler sur ..18, palier d'une voisine. Celle-ci, au bruis provoqué par cet accident, ouvrit sa' porte pour s'enquérir de ce qui se, passait. Quand elle vit à ses pieds le. malheureux retraité des chemins de fer, inanimé et portant de multiples' blessures à la tête, elle appela au se-! cours. Grâce à la complaisance de plusieurs personnes habitant la maisonet notamment de Mlle Collet, M. AI-' phonse Repessé, on put remonter M. Ruffault chez lui, où son état fut jugé alarmant.

Vers midi, on transportait le blessé à la clinique de l'Hôtel-Dieu, où il décédait hier soir, à 22 heures, d'une fracture du crâne.

A sa famille, nous offrons nos sincè3s condoléances.

IL CHARME. Vos dents seront plus blanches et J 1 GENETS BLANCS

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QUAI DUJARDIN.

UNE VACHE ÉCHAPPE A SON PROPRIÉTAIRE ET JETTE LA PANIQUE, PARMI LES PASSANTS Quand le soleil veut nous favoriser de ses rayons bienfaisants, les promeneurs affluent le long des quais qui' bordent la Vilaine. C'est aussi la promenade habituelle des mamans avec leurs bébés. Or hier, cette promenade', fut tout à coup compromise, non pas par des grains de pluie, mais par une' corrida dramatique.

Il était environ 15 heures, un propriétaire cultivateur, M. C_ des en-! virons de Châteaugiron, s'en revenait de la foire en tenant par une corde une belle vache blanche. H venait d'em- pruuter le quai Dujardin, se dirigeant, vers la gare de Viarmes, quand sou- dain, on ne sait pour qr«lle cause, l'animal eut peur, et de»i.- menaçant. Avec tout son sang-froid, M. C. essaya de la maîtriser. Mais tout effort fut vain. Par malheur, la corde se rom- pit et la bête prit le galop le long des quais. '1. C. se mit à sa poursuite et réussit, non sans peine à la rattrappe^ A ce moment l'animal, plus que fu- rieux, jeta M. C. à terre et lui passa sur le corps. Le cultivateur se releva, les mains toutes ensanglantées et les genoux assez sérieusement contusion- nés.

Pendant ce temps, la bête gamba- dait le long du quai Dujardin et les passants poussaient des cris d'effroi 1\ l'approche de l'animal Ceux qui se rendaient à la gare. laissèrent sur pla- ce leur valise afin d'échapper aux me- naces de la bête. Son propriétaire, sans perdre courage, se remit à sa poursuite et put lare- joindre sur le champ de foire où, toute seule, elle était retournée sans entraver la circulation avenue Janvier, j L'Ouest- Eclat' oublie rtiaoiw Krar dM ANNONCES dans ses 12 éditions.


LA SEMAINE

Cette chronique est la dernière de la saison Voila la periode de vacances. Les émissions commencent a faiblir légèrement. Malgré cela, les émissions fédérales continuent chaque semaine et Radio-Paris et le Poste Parisien nous donnent des soirées variées Mais profitons de ce dernier « papier » pour dresser le bilan des émissions de l'annee.

A Radio-Paris, les retransmissions de l'extérieur ont été plus nombreuses que les années précédentes et les auditeurs de province n'ont pu que s'en féliciter. En général, les diffusions des pièces de théâtre ont été réussies. Elles furent pures et nettes.

La puissance du Poste Parisien fut portée à 60 kw. Et c'est tant mieux. Car maintenant la province peut goûter les concerts du soir de ce poste, dont la tenue artistique est toujours impeccable.

Parlons un peu maintenant de Radio-Rennes Il faut reconnaître que ie progrès sur l'année dernière fut bie maigre. Nous avons eu quelquefois des concerts qui faisaient preuve d'un certain effort, mais le plus souvent, en particulier le vendredi, le programme était terne et sans aucun intérêt. Au point de vue des retransmissions, regrettons qu'il n'y eut qu'un concert Henderick, au lieu de quatre l'année précédente Et pourtant, cet unique concert fit couler beaucoup d'encre. Donc, jusqu'ici, pas d'amélioration notable à Radio-Rer.nes. Espérons que l'année prochaine, notre station régionale fera mieux. C'est ce que nous lui souhaitons.

Par ci, par là

Le président du Radio-Club de St- Servan a signalé à la séance du 4 juillet, avoir entendu par Radio-Suisse Romande un disque enregistré des principaux parasites industriels, afin de familiariser les sans-filistes avec ceux-ci et, par suite pouvoir les identifier avec certitude. Le Radio-Club émet le vœu que la station de Radio- Paris passe ce disque avec conférence explicative, un soir à 19 heures par exemple. D'autre part, le secrétaire a déclaré qu'il essaierait d'obtenir ces disques en location, afin de les passer à une séance du Radio-Club. Voilà une preuve que ce Radio-Club travaille utilement dans l'intérêt des auditeurs.

Le torchon brûle à Bordeaux, dit le c Haut-Parleur C'est la lutte de l'Association contre l'Administration.. et l'Antenne a écrit au sujet de ce conflit un article où il est dit « Ce n'est un secret pour personne que l'Association, gérante du poste Bordeaux-Lafayette, n'entretient avec l'administration que des rapports dénués d'aménité. D'un côté. l'Association, en la personne de M. Guiraud, son président, se plaint d'être brimée, gênée dans ses initiatives et paralysée dans ses efforts. De l'autre, l'administration, en la personne de M. Cassa, chef de station, veut sauvegarder ses prérogatives et éviter une mainmise qui se fait, de jour en jour. plus pressante et qui tournerait me à la dictature, si on n'y mettait bon ordre. Ce fut d'abord entre les deux autorités une guerre à couns d'épingle. C'est depuis quelques mois une guerre au couteau. M. Guiraud a mul- tiplié les voyages à Paris et les demandes au ministère pour obtenir la tête de M. Cassa. pas la révocation, mais une simple mutation.

Las de protester en vain. l'A. R. C. A. a décidé de démissionner en bloc. Et Il y aura une assemblée extraordinaire. Nous verrons à quoi aboutira ce conflit.

« Nous avens eu queloue- bell°s émissions fédérales qui, malgré l'insuf- fisance des postes émetteurs et de la plupart des transnvssions té'é^ho^ques. avaient excité l'attention de beaucoup de français et de nomore ae nos voisins dit T. S. F Revue. Il faut reconnaître que nous avons eu, grâce à ces émissions, de beaux concerts symphoniques et des émissions intéres- santes.

Nous apprenons que M. Marcel Pagnol aurait autorise la diffusion de c Fanny la suite de c Marius On dit aussi que c Fanny » serait inter- prétée avec le concours des créateurs sauf l'inimitable Raimu, remplacé par Harry Baur.

Nous avons annoncé ia semaine dernière, que les spectacles de l'Opéra seraient retransmis, au nombre de dix. par Radio-Paris. Mais un accord est survenu entre le ministère des P. T. T. et 'e ministère des Beaux-Arts, afin que les retransmissions de l'Opéra soient faites par les stations d'Etat. L'accord avec Radio-Paris devint ca- duc et fut transformé en un accord avec la radio d'Etat.

Il faut reconnaître qu'au point de vue prestige de la radiophonie francaise à la di^usion de l'Opéra par les stations d'Etat ne vaudra pas ce: qui aurait ;té fai1e par notre grande station privée, car les stations d'Etat ne portent guère en général, a l'étranger.

L. R. «

Commerçants détaillants qui désirez brader le Dimanche 11 Septembre. n'attendez pas pour vous faire inscrire Le= demandes d'adhésion sont reçues à la permanence Maison Ruesch-Edonevr. 10, place du Palais Téléphonie 26-74.

POUR LES AUTOMOBILISTES Les dispositions édictée* par le décret du 5 octobre 1929 et l'arrête ministériel du 8 octobre suivant, pour prévenir les accidents de la route imputables a l'éblcuissement provoque par l'usage de phares aveuglants sont entrées en vigueur le 1er avril 1931. H a été constaté que de nombreux automobilistes et motocyclistes ont n^fflipe de faire adapter sur leurs véhicules des dispositifs c Code estampilles ou utilisent parfois des garantie de conformité exigée par l'arrête sus relate.

Les automobilistes ont intérêt se m/f- d'urepTTP t '•pbIp avec les t3r*»scrintions ci-ri.*su$ rappelées, sous peine de s'exposer Il des contraventions»

APRÈS LE MEURTRE DE BETTON Le Parquet de Rennes se transporte .sur les lieux/ procède à la reconstitution du crime et fait écrouer le meurtrier

(Photo-cliché Ouest-Eclair.)

EN HAUT, DE GAUCHE A DROITE LA FERME BIARD ET LE CADAVRE DE PIERRE SOUFFLEUX; LA MAISON DE LA VICTIME A LA ROBINAIS.

AU CENTRE, DE GAUCHE A DROITE LA BICYCLETTE DE LA 'VICTIME; UN GROUPE DE SPECTATEURS REGARDENT LE MEURTRIER LE FRÈRE, LA FFMME ET LA FILLE DE PIERRE SOUFFLEUX.

EN BAS. DE GAUCHE A DROIT*1 M. BOIJRIFL. SUBSTITUT; LOUIS BIARD; M. RICAUD. JUGE D'INSTRUCTION, M. FURY, GREFFTER: MM. BOURIEL ET RICAUD VIENNENT DE DECOUVRIR LES MUNITIONS ENFOUIES PRES DU PUITS, DERBIÈRE LA MAISON.

Nous avons hier rapidement relaté, dans nos dernières éditio.is, le da.iis sauvage et foudroyant qui s'est dt>:oulé dans la soirée de dimanche au l:eu lit le « Bignon », sur le territoire .'e la commune de Betton. Voici de nouveaux détails sur cette affaire oui. venant à la suite du crime du Champ de Mar; a provoqué un certain émoi dans notre ville et sa région immédiate.

Dans la nuit, un cadavre sur la route Dimanche soir, vers 23 neures, nous étions alertés par un ccup Je .élépnone de notre correspondant de 3etton Au milieu d'une mare de sang, 'e c.davre

{Photo-cliché Ouest-Eclair.)

LE MEURTRIER VIENT D'AVOUER (Photo prise lundi matin à 3 henres.) d'un homme venait d'être découvert gisant au travers de la rou-e Un; bi.:vclette endommagee était estée r»s ou corps du malheureux. S'agissait-il "or, accident ou d'un crime ? C'est e que nons n'al'ions pas tarder a savoir. Rentrant a Betton en automobi e. \1 Garcia apercevait une ma,,se -o:nb;e en travers de la route et après -v .'r cunstaté avec épouvante r.rice le l'obstacle il alertait la gendarmerie le Rennes Celle-ci arrivait zur les 'ew peu après M P;icur maire de Betton et M le do-tpur H.-nie! venu Ip de?ès dû ainsi Que le ora'icipn s»n rendait comnte sur le champ 9 unlarg» blp^fW" tpçup '̃"«ns la poi"lne La blessure était provoquée par un

coup de fusil tiré à bout portant, Ainsi qu'en témoignaient les grains de plomb qui avaient fait balle.

Il s'agissait donc vraisemblablement d'un crime. Après avoir identifié l'aoa me pour être un nommé Pierre Sculfleux, 52 ans, cultivateur à la Robinais, marié et père de deux enfants, les gen. darmes Bucot, Lecarmur et Colet, ors la direction de l'adjudant Charrier °t du chef Barreau, commençait aussitôt leur enquête. Et tout naturellement, ils s'en venaient frapper à la porte ue la ferme en face de laquelle le cadavre venait d'être découvert, erme exploitée par Louis Biard, 35 ans, marié et père de famille.

Cependant, les gendarmes recueillaient un témoignage intéressant. Un habitant du « Bignon », M. Mandon, dont la demeure est proche de la ferme de Louis Biard, put indiquer que, vers 22 h. 30, il avait entendu le père Souffleux chanter. Souffleux, qui regagnait son domicile, sis à 300 mètres environ du lieu du drame, tenait sans doute sa bicyclette à la main

Il venait d'un débit voisin, il s'en allait a pas lents, le cœur joyeux. M. Mandon le fit remarquer à sa femme. Soudain, le chant-cessa; une autre voix se fit entendre c'était celle de Louis Biard; mais, cette foa, il s'agissait d'une discussion dont le bruit fut couvert tout à coup par l'éclatement 1 d'un coup de fusil « Le père Souffleux se fait moucher », s'écria M Mandon. Il ne savait pas si bien dire.

Quelques instants après, M. Garcia passait et on sait le reste.

Chez Louis Biard

Les gendarmes frappaient donc à l'huis de Louis Biard sans obtenir de réponse. Poussant la porte. ils pénétraient dans la salle basse et sombre. Un homme somnolait sur un lit C'était le fermier Secoué par une poigne vigoureuse, l'homme donnait tout de suite l'impression d'être en état d'ivresse. Aux questions des enquêteurs il répondait qu'il n'avait rien entendu. Mais nos gendarmes qui venaient d'apprendre que Louis Biard vivait en mauvaise intelligence ..avec Pierre Souffleux ne se contentèrent pas de la réponse évasive du fermier Biard, comme nous l'avons dit hier, ne jouit pas d'une bonne réputation dans le pays, il s'en faut de loin.

Un voisin déclarait un peu plus tard que Souffleux avait été, il y a quelque temps, couché en joue par Biard. armé d'un fusil. Il n'en fallait pas plus pour que les soupçons des gendarmes se portassent sur l'irascible fermier du Bignon, auquel ils demandaient où était son fusil. Biard protesta hautement. affirmant avec insistance qu'il ne possédait pas de fusil et qu'il ne savait pas ce qui etait arrivé Mpib où étaient Mmp Riard et ses entants Cependant qu'ils gar-

daient Ldtiis Biard a vue et continuaient de l'interroger, les gendarmes déléguaient deux de leurs collègues pour rechercher Mme Biard. Celle-ci, retrouvée dans un champ voisin, declarait facilement aux enquêteurs qu'elle avait dû quitter sa maison, alors que son mari était en discussion avec Pierre Souffleux et qu'elle avait eu peur que l'affaire ne tourne mal. En effet, la malheureuse femme avait à peine parcouru une centaine de mètres que le coup de fusil trouait la nuit. Affolée et devinant ce qui s'était passé, Mme Biard n'avait pas osa retourner à la ferme. Elle complétait bientôt ses déclarations « Mon mari s'enivre fréquemment et est très violent, de sorte que je couche souvent dehors avec mes enfants. Ce soir, vers 22 h 30, nous étions couchés lorsque j'entendis venir le fermier de la Robinais. Je dis à mon mari d'éteindre la lumière, pour éviter que Souffleux ne s'arrête devant notre maison, car il ne s'entendait pas avec Louis, et fréquemment, surtout lorsqu'il était « saoul » il venait crier à notre porte. En dépit de la précaution que nous avidns prise. Souffleux s'arrêta en effet devant notre ferme et interpella mon mari « Ohé, Biard Ohé » « Cela dura quelques minutes. Puis mon mari sortit et lui dit de se taire. faute de quoi il aurait affaire à lui. Souffleux continuai la discussion entre les deux hommes s'envenimait. Prise de peur, je m'enfuis à travers champs. »

Une soeur de Louis Biard confirma que son frère possédait un fusil, ajou- tant même qu'il n'était plus dans l'armoire où elle l'avait vu encore la veille.

Les gendarmes revinrent donc à la ferme et poussèrent Louis Biard dans ses retranchements. Il continua à nier traitant sa femme et sa sœur de menteuses.

Pourtant l'adjudant Charrier faisait prevenir le Parquet de Rennes et annonçait au fermier du Bignon qu'il l'arrêtait au nom de la loi sous la présomption de meurtre du fermier de la Robinais

Biard persista à dire qu'il n'avait *Pas de fusil et qu'il n'était pour rien dans l'assassinat de Pierre Souffleux L'arme du crime

Menottes aux mains, le meurtrier présume était gardé par deux gendarmes dans la cour de la petite ferme. pendant au'une perquisition avait lieu dans la maison et ses dépendances, en vue de retrouver l'arme du crime. Les recherches opiniâtres entreprises devaient aboutir à la décou verte dans un tas de fumier du fusil

Les aveux

En présence de cette nouvelle charge relevée contre lui. Louis Biard qui avait résiste a un interrogatoire serre de quatre heures, se décidait a « se mettre à tabl ». Troix heures sonnaient au clocher de Betton Le fermier raconta avec réticences, comment, excède des interpellations de Souffleux. il l'avait couché en joue et tué net. Après quoi. il était allé ca cher son fusil et s'était recouché sans plus se soucier de sa victime

Etant donne l'heure avancée, nous quittions les lieux du drame, laissant le meurtrier à ses gardiens vigilants. tandis que sur la route une lanterne tempête signalait la présence du cadavre de Pierre Souffleux. baignant dans son sang, à l'endroit même où

LA VICTIME

il passait joyeux quelques heures auparavant, mais nous emportions deux beaux documents photographiques, dont nous publions l'un dès hier matin.

Le Parquet sur les lieux

Quant nous revenons à Betton quelques heures plus tard. la commune ?st en émoi. Une foule imposante attend. Une voiture s'arrête. M. Bouriel. substitut de M le Procureur de la RépuD'ique Guillot absent et M. Ricaud. juge d'instruction en descendent. Suivis oe NI. Eury. greffier du cabine td'instru>rion ils pénètrent dans la maison où 3iard qui a passé la nuit à la caserne je gendarmerie de Rennes a été ramené ce matin Les portes se referment sur les enquêteurs et un long interrogatoire commence.

Mais voici M Souffleux forgeron. rue O's>is-Rtzoin 4 Rpnnes. le frère ie la victime. Le malheureux homme

est accouru sur les lieux. après avoir appris la fatale nouvelle, par la lecture de l'Ouest-Eclatr. Il était venu dimanche pour voir son frere, mais celui-ci etait aile a Saint-Sulpice-iaForêt, assister au Congres de z'Association des anciens combattants et il' en revenait lorsqu'il fut frappe par la balle meurtrière de son ennemi Louis Biard.

La fouie commente vivement .es évènements et manifeste son indignation au meurtrier, qui semble moins arrogant que dimanche soir Il se aerobe tant qu'il peut aux regards aes curieux et détourne la tête, lorsque) près de lui, le frère de la victime noug dit combien Pierre Souffleux était non' garçon.

Biard. qui a le faciès aoruti d'un alcoolique et l'cEil fuyant, semble mieux, comprendre aujourd'hui la gravite ne son geste. Est-ce que les remords l'assaillent ? On ne saurait trop le dire., Chez Mme Souffleux

Suivant le frère de la victime, nous allons vers Mme Souffleux, qui habite la Robinais. La pauvre femme a en-' tendu le coup de fusil, qui a tue son mari, sans se douter de ce qui se passait. Elle a passé ainsi que sa jeune fille, une nuit de veillée douloureuse. près du cadavre de son mari, étendu sur la route.

L'autopsie

M. le docteur Leroy, médecin légiste, qui vient d'arriver, pratique sous :e hangar de la ferme, où l'on a tranîporté le cadavre, l'autopsie habituelle. Il conclut à la mort instantanee ae la victime, atteinte à bout portant. Une découverte intéressante

Cependant M. Bouriel, substitut, Pt M. Ricaud, juge d'instruction, s'approchent du puits, situé derrière la maison et près duquel on vient de découI vrir enfoui dans la terre, l'attirail nécessaire à la fabrication de cartouches.

Ecroué

Interrogé à nouveau, le meurtrier persiste à déclarer qu'il avait acheté ces cartouches dans l'intention de se suicider. Il en avait fabrique deux ,e, dimanche matin, l'une a servi à Pierre Souffleux; la seconde était restee dans l'arme. Il continue à affirmer qu'il était l'objet des attaques de sa victime. Louis Biard a été transferé hier soir à la maison d'arrêt de Rennes et écroué en attendant le moment de comparaître devant les juges de ta Cour d'Assises, qui lui demanderont de rendre compte de son geste tra. gique.

Charles Courteuce.

BRADERIE RENNAISE Réunion générale du Comité (commission commerciale) Bourse du Commerce, Arcades de la Poste, Mardi 2 Août, 20 h. 30.

EN PASSANT.

LES VACANCES

Les vacances sont arrivées, les études ont pris lin. Ecolters, collégiens, étudiants, tous ont quitte livres et maîtres, les Rennais eux-mêmes, ci» grand rzombre, désertent leur cité pour la mer ou la campagne. Ncus souhaitons bonnes vacances à tous ceux qui s'en vont, ou qui sont de;à partis.. et nous restons, avec d'auI tres pauares victimes du même sert, dans une ville qui va paraztre plu3 morne, plus triste, plus endormie il est vrai que durant le mois d'août il tait parfois une chaleur que nous souhaitons connaître cette annee entin, une chaleur à dormir debout, comme l'on dit

Ne nous endormons tout de mémg pas au point de négliger torts nos devoirs l'entretien de notre belle cité. C'est que, si beaucoup de Rennai» s'en vont, ils étaient nombreux hier à prendre tes trains de Bretagne, sur Redon et Samt-Maio, beaucoup d'etranqers aussi viendront nous visiter. Sans doute, ta plupart ne feront pas un très long séjour dans notre capitale et n'y passeront qu à peine le temps de leter un vague coup dceil sur les principales beautés, celles au moins dont ils connaîtront l'existence. Mais en/in ils pourront dire Je connais Rennes, l'ai t-rt Rennes. j'ai visite Rennes s._ et 07J les croira. 0 snobisme

Il ne faut pas du moins qu'ils empcrtent de chez nous une mauvaise impression, qu'ils s'en aillent répéter. partout que Rennes est sale, peu intëressante, qu'il est inutile de se déranger pour y passer méme quelnutt hzvres Nous ne voulons point varier des comznerçants qui sauront agir au mieux de leurs bénéfices notre rôle est d'un interet plus général. Mais si nous souhaztons à ceux qui s'en vont une agréable villégiature, de bonnes vacances, nous esperons bien aussi que ce souhait se retrournera sur nous-mêmes et que nous jouirons tous à Rennes. durant cette penoae plus calme, d'une pau et d'une tranquillité plus grandes, grace au bon ¡;ouIvir ae tous les habitants et à la bonne administration qui saura dtrlqer ncus le mieux les affaires de la capital. bretonne.

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LA TROISIÈME SESSION DES ASSISES D'ILLE-ET-VILAINE wv-«

Un jeune incendiaire de 18 ans

st condamné à cinq ans de prison avec sursis

i^noto-cuciè Ouzs-Kci' r)

RAYMOND DERUNES EST ATTENTIF A L'INTERROGATOIRE DU PRESIDENT

Au premier plan son défenseur, M' Baadet

Hier après-midi s'est ouverte, à 13 h. 30, la troisième session des Assises d'IUe-et-Vilaine, session peu chargée du reste, puisqu'elle ne durera que trois jours et au cours de laquelle ne sera jugée aucune affaire sensationnelle.

C'est M. le conseiller Marchand qui préside, avec comme assesseurs MM. Cathala et Hervieu. M. Battaglini occpe le siège du Ministère Public. Le greffier est M. Chotard.

Après les préliminaires d'usage, appel des jurés et des témoins, désignation des jurés, devant siéger à l'audience, lecture de l'acte d'accusation, M. le président Marchand ouvre les débats.

Les faits

C'est une affaire d'incendie volontaire qui est évoquée à cette audience. L'auter de ce crime est un jeune homme de 18 ans, qui en parait 15 au plus. Assis sur son banc, la tête rentrée dans les épaules, le regard étonné de tout l'apparat qui l'entoure, le front plissé par l'inquiétude qui commence par l'envahir, le jeune criminel attend. Il écoute, calme, sans tressaillir, la lecture de l'acte d'accusation. Voici les faits.

L'accusé est un nommé Derunes Raymond âgé de 18 ans, sabotier chez ses parents à Renac, né en cette commune le 31 janvier 1914.

Ses cinq premières années, il les avait passées pour ainsi dire seul son père étant au front n'avait pu lui inculper les premiers principes qui sont souvent la base de la vie future. Aussi, le jeune Derunes, un peu livré à lui-même, avait-il acquis un certain esprit d'indépendance et un caractère difficile. A l'école, il ne donne guère satisfaction à ses maîtres. Plus tard, quand il s'agit de prendre un métier, il n'a de goût pour aucun. Il désire la vie au grand air et non la vie d'atelier, telle Que celle qu'il menait lorsqu'il était apprenti tailleur. Aussi, son père décide-t-il de lui apprendre son propre métier, celui de sabotier. Raymond Derunes grandit et. sans avoir une excellente réputation, du moins sa conduite n'est-elle pas déréglée au point d'attirer sur lui l'attention de la justice.

Cependant le 21 avril dernier, M. Lainé, conseiller municipal de Renac, cultivateur, surprenait Derunes dans une attitude équivoque et contraire aux bonnes moeurs. avec une jeune fille du pays, Augustine Morel. M. Lainé prévint la gendarmerie oui fit une enquête. Naturellement, tout cela fit du bruit dans le village et bientôt tout le monde connut l'histoire. Le jeune Raymond, après avoir été l'objet d'une verte semonce de la part de son père, resta renfermé chez lui pendant trois jours.

Je me venserai

Le 25 avril, le curé de la paroisse fit appel à ses services pour aider à la décoration du village, en l'honneur de la venue de Mgr Mignen. Raymond DeruDes s'y rendit, mais il sentit chez les gens une certaine réserve qui lui déplut. Une jeune fille, au cours d'une petite scène. lui ayant fait une allusion à sa faute des jours précédents, il en fut profondément vexé et il résolut de se venger de la raillerie de ses concitoyens et de celui qui l'avait dénoncé. A deux habitants. MM. Portal et Cochet, il tint ce propos

Lainé m'a fait pincer, mais il me le paiera cher avant peu. Propos graves qu'on n'oublie pas, lorsqu'on apprit l'incendie.

Le feu

Ce même soir du 25 avril, vers 22 heures, un incendie se déclarait chez M. Lainé, dans une meule de paille couvrant un cellier. Tout le monde se porta sur les lieux du sinistre pour combattre le feu et bientôt de bouche en bouche vola un nom « Derunes C'est Derunes qui a fait le coup Les soupçons se portèrent donc sur le jeune homme. qui se trouvait sur les lieux. Interrogé, il nia tout d'abord. Mais les gendarmes de Redon lui démontrèrent l'inanité de ses dénégations et il fut bientôt forcé d'avouer qu'il était l'auteur de ce forfait.

Le motif ? C'était bien pour se venger des observations et des sarcasmes eue lui avait valu l'intervention de M. Laint. Il était sorti de chez 'm à 22 heures. une boite d'allumettes dans sa poche. Puis ayant pris le papier qui se trouvf a dans le fond de sa casquette, il l'avait allumé et jeté sur la meule Puis il avait pris la fuite et était rentré chez lui

L'incendie avait fait des dégâts, peu importants il est vrai, mais toutefois la meule et différents instruments agricoles renfermés dans le cellier avaient été détruits Les dommages s'élevaient a 1.700 francs.

Au cours de l'enquête, il fut rapporté qu'il y a 8 ans. il avait été surpris voulant mettre le feu au poullailler d'une demoiselle Tabarit Mais il n'avait que 10 ans et cette affaire n'eut aucune suite.

Las renseignements qui furent re-

cueillis sur son compte étaient défavorables et on le représenta comme un être paresseux, grossier, sournois. M. le docteur Quercy qui l'examina le considère comme un « débile intel- lectuel affectif et moraL Ses anomalies mentales paraissent entrainer une lé- gère diminution de sa responsabilité et de sa capacité pénale. »

Tel est l'individu qui comparait devant les juges. Tels sont les faits qui lui sont reprochés.

L'interrogatoire

< Accusé, levez-vous ? prononce le président.

Derunes se lève, comme mû par un déclic, les bras croisés sur la poitrine, le visage tourné vers la Cour. Dès les premières paroles du prési- dent, qui lui dit les mauvais renseignements recueillis sur lui, Derunes s'émeut et il sanglote. Il pleurera du reste tout au long des débats et restera affaissé dans son box, la figure cachée dans son mouchoir. Il parle peu, répond à voix basse et avec peine aux questions qui lui sont posées, le plus souvent par un simple signe de tête Le front soucieux, le regard endessous, il écoute son à histoire. Dans un souffle, il dit pourtant Je ne suis pas sournois, je suis timide n.

Paresseux? Derunes fait un geste négatif

Le Président. On a dit de vous que vous étiez un voyou, que vous finiriez en prison ou à l'hôpital. Vous avez donné une excuse. Votre tempérament, disiez-vous, exigeait le grand air. On a songé à vous faire entrer dans les mécaniciens de la Marine. Mais vos parents, n'étant pas assez riches, ne pouvaient faire ce sacrifice.

« On a dit également que votre probité était douteuse. N'avez-vous pas volé une trompe d'auto ?. Je l'avais prise à une auto abandonnée ». répond Derunes.

Le Président. CI On a dit que vous étiez vindicatif, susceptible. Vous aviez une vieille rancune. Pour- quoi avez-vous mis le feu ? Pour me venger, parce qu'on me jetait à la face l'affaire d'outrages nous dit. Cependant il raconte, bribes par bribes, comment il a allumé le feu. Le Président. c Est-ce que vous recommencerez un jour ? Non. » Le Président. Vous vous rendez compte que c'est grave ?

Oui.

Et Derunes s'affale sur son banc, pleurant des larmes amères.

Les témoins

Le défilé des témoins commence. C'est tout d'abord M. Lainé, 48 ans, cultivateur à Renac, qui raconte comment il fut averti que le feu était chez lui. Puis, l'adjudant de gendarmerie Martin qui raconte la soirée du 25 avril et l'enquête qu'il mena. A M. Hochard François, 42 ans, cultivateur, Derunes avait dit qu'il se vengerait de M. Laine. M. Portal Léon, 21 ans, cultivateur, dépose dans le même sens, ainsi que M. Joseph Cochet. 33 ans, cultivateur.

Puis parait Mlle Paulette Billard, 23 ans, ménagère, qui fait cette remarque

« Je ne sais pas pourquoi on m'a fait venir, je ne sais rien.

Pourtant, comme le lui fait remarquer le Président, c'est elle qui, sur la place du bourg, avait fait à Derunes allusion à sa conduite du 21 avril, jour où il fut surpris dans un champ. Mlle Billard ne peut que raconter cette petite scène et rappeler la phrase lancée par elle et qui vexa Derunes. C'est tout ce que lui demandait la Cour.

M le docteur Quercy, vient à son tour faire sa déposition. Il parle de la débilité de Derunes et conclut qu'il est inférieur aux jeunes gens de son âge.

Ensuite, paraissent les témoins cités par la défense. M. Angomat, 33 ans. couvreur à Renac qui n'a jamais vu Derunes faire du mal et qui n'a jamaif entendu parler de lui défavorablement. Il en est de même de M. Beslé Jean, 72 ans, receveur buraliste, qui avait même employé Raymond Derunes comme porteur de dépêches. Enfin M. Louis Sorel, 58 ans, déclare que Derunes a travaillé plusieurs fois avec lui et qu'il ne peut personnellement avoir de lui une mauvaise opinion.

Les témoins ayant tous été entendus, l'audience est suspendue.

Le réquisitoire

A la reprise, M. l'avocat général Battaglini a la parole et prononce son réquisitoire.

c C'est un jeune homme âgé de 18 ans que vous avez à juger. L'affaire n'est pas très compliquée. La loi qualifie de crime l'incendie volon- taire C'est un crime des plus graves qu. dénote chez fauteur la mechan- I cete et la lâcheté. a

1 Puis M. l'Avocat général retrace l'affaire dans ses déails, et il conclut

Derunes est responsable. Responsabilité atténuée, soit, mais responsabilité. Il a agi avec préméditation. L'accusé est coupable.

« Quelle est la peine que vous infligerez. Avec les circonstances atténuantes, que vous accorderez, je ne m'y oppose pas, on peut infliger une peine de 2 à 5 ans d'emprisonnement. La réclusion serait trop rigoureuse. La sanction la plus juste est la peine de prison. Vous ne pouvez donner l'absolution de pareils faits. Il faut assurer la sécurité dans le pays. Votre devoir, Messieurs les Jurés, est de réprimer et de punir un acte exécuté dans un but de vengeance. s La plaidoirie

C'est M' Baudet qui est chargé de défendre Raymond Derunes. De sa voix forte, avec son talent coutumier, sobre de gestes et de paroles, mais avec une science consommée, il démolira une à une les accusations portées contre son client.

fi On ne peut traiter le jeune Derunes, s'écrie M' Baudet, comme un adulte normal et lui faire l'application brutale d'une loi sévère.

« Le prévenu doit être jugé sur toutes les circonstances de son passé qui permettent de le considérer comme un débile. Qu'est-ce qu'on a dit de Derunes ? Que peut-on en penser ? ce pas dû à sa débilité mentale ?. A 18 ans, lorsqu'on ne possède pas tous les moyens qu'on doit avoir à cet âge, on peut penser que la sournoiserie n'est peut-être que de la timidité, que la paresse n'est peut-être qu'une vigueur insuffisante.

« Que peut-on lui reprocher au juste dans son passé ? Ecartons d'abord ce larcin d'une trompe d'auto. C'était un enfantillage. Pour la tentative d'incendie, alors qu'il avait 10 ans, on ne peut retenir dans ce fait l'indication de mauvais instincts.

« Etant donné son âge et sa débilité mentale, il n'avait pas d'amis. C'était un paria et c'est cela qui a fait sa réputation.

r Quelle sera la sentence ? Je ne suis pas loin de m'entendre avec l'accusation dans l'application de la peine. Les circonstances atténuantes existent. Vous pouvez faire droit à la demande du ministère public une peine de prison.

c Mais dans l'intérêt de la Justice, dans l'intérêt de la société et dans l'intérêt de l'accusé, peut-être pouvezvous prononcer une peine de prison un peu plus élevée, mais en accordant le sursis. Ce sera, pendant cinq années une menace suspendue au-dessus de sa tête, qui le fera se bien tenir. Que peut-il résulter de bon pour ce garçon s'il passe des années en prison au contact d'autres individus ? Il sera perdu. A sa sortie, il risquera d'encombrer les villes ou les campagnes. L'application de la loi de sursis, ce n'est pas le pardon, c'est la promesse du pardon. Quel sera alors son avenir ? Il pourra s'engager et marchera dans la vie pendant cinq ans avec la menace de la faute à accomplir. J'estime qu'une sanction de ce genre serait suffisante. Je vous demande de faire droit à mes conclusions. »

Derunes, complètement effondré sur son banc, la tête sur ses genoux pleure et sanglote éperdument. Le verdict

Après un quart d'heure de délibération, le jury rentre dans la salle. A la question qui lui était posée « Derunes est-il coupable d'avoir volontairement mis le feu », la réponse est oui à la majorité. A la majorité, il y a des circonstances atténuantes. La Cour et le jury se retirent de nouveau pour délibérer sur la peine à appliquer.

Derunes est condamné cinq ans de prison. Mais faisant droit aux conclusions de la défense, attendu qu'il n'a subi aucune condamnation jusqu'à ce jour, il lui est accordé le sursis.

Dans quelques instants, Derunes sera .Ibère. L'espoir renaît dans ses yeux rougis de larmes et un timide sourire s'esquisse sur ses lèvres quand il serre la main de son défenseur pour le remercier. Puisse cette leçon être profitable à ce jeune homme qui, par une vie réglée et l'ardeur au travail peut racheter un passé déjà trop troublé.

M. AlfCELIN.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS GROUPEMENT DES MUTILES DU TRAVAIL DE RENNES. C'est avec douleur que nous apprenons, le décès de notre camarade Théodore De:ourmel, père de notre dévoué collaborateur, trésorier adjoint départemental.

Les obsèques auront lieu mercredi 3 prochain, réunion à la maison mortuaire, à 7 heures 45, 48 rue de Brebt. Inhumation au cimetière du Nord. En cette triste circonstance, le Cor.sel! d'administration Départemental. e' la section de Rennes, adressent, à toute la famille du cher disparu, ses condoléances les plus émues.

SYNDICAT AUTONOME DU Bâtiment. Tous les ouvriers du bâtiment sont lnvl- tés à assister à la réunion générale qui aura lieu :e mardi 2 août à 18 h. 30. Palais Saint-Georges.

Ordre du jour correspondance; si- tuation dans le bâtiment; cotisations.

LE SUCCÈS DE RENÉ SÀVARD René Bavard, le champion du monde sur hydrocycle, que tous nos compatriotes ont pu écouter, regarder et applaudir à l'Excelsior, va faire une dernière démonstration ce soir, avant de nous quitter pour Lorient où il continuera sa tournée de propagande. A notre dernière interview, René Savard nous a déclaré avoir eu autant de succès à Rennes qu'à Toulouse. Il est heureux d'en remercier le bon public rennais, qu'il se propose, du reste, de revenir voir prochainement, pour faire des démonstrations plus complètes et plus probantes encore. Il sera du reste accompagné, dans cette prochaine exhibition, par le coureur cycliste Auguste Pltte, de Lisieux, qui avait pris le départ du dernier Tour de France cycliste. Ainsi monté par deux cham pions, l hydrocycle pourra davantage montrer ses possibilités et faire preuve de sa valeur.

René Savard remercie également M, Lafontalne, directeur du cinéma Excelsior, ainsi que M. Bois, son opérateur, pour l'amabilité avec laquelle ils l'ont reçu. Enfin il exprime toute sa gratitude à l'Ouest-Eclair à qui, dit-il, il doit une partie de son succès pour la propagande qui lui a été faite. Noua souhaitons à René Savard un bon voyage et surtout la réussite de sa propagande et le succès définitif qui fera triompher son idée.

APRÈS LA FETE

DE LA GAITÉ BIGOPHONIQUE RENNAISE

Nous avons donné dans notre numéro de dimanche dernier une liste des gagnants de la tombola gratuite organisée à Saint-Grégoire le dimanche 24 juilet dernier, par la Gaité Bigophonique Renaise et tirée le samedi 30 dernier. Cette liste était incomplète: nous publions aujourd'hui la liste définitive. Les heureux gagnants pourront aller retirer leurs lots au débit Lucas, 7, rue Saint-Louis.

Voici les numéros gagnants:

44 13 302 992 213 476 173 820 73 498 835 729 289 163 493 9 197 440 962 8 20 238 32 819 367 252 849 980 323 312 98 738 192 258 346 731 746 229 341 449 318 59 216 23 94 62 60 240 489 165 373 45 417 61 405 389 451 24 747 293 332 413 500 636 459 364 282 251 57 183 816 964 633

La Gaieté Bigophonique Rennaise remercie vivement tous les commerçants et généreux donateurs qui ont bien voulu aider au succès de sa tombola en lui offrant de nombreux lots. UNE EXCURSION

EN FORÊT DE RENNES La Compagnie des Tramways à Va- peur d'Ille-et-Vilaine a l'honneur d'in- former le public qu'elle mettra en clr- culation, le dimanche 7 noicf 1932, des trains spéciaux à. prix réduit à desti- nation de Mi-Forêt et de Lifjré. L'horaire observé sera le suivant Aller. Rennes-Saint-Cyr, départ, 9 h. 58; Croix de la Mission, 10 h. 3; Palais du Commerce, 10 h. 6; Viarmes, 10 IL 11; Chapelle-Boby, 10 h. 15; Octroi de Paris, 10 h. 17; Maurepas, 10 h. 21; MI-Forêt, arrivée, 10 h. 49; Liflré, arrivée, 11 h.

Retour. Liffré, départ, 18 h. 10; Mi-Forêt, départ, 18 h. 21; Rennes- Maurepas, arrivée, 18 h. 49; Octroi de Fougères, 18 h 51; Octroi de Paris, 18 h. 53; Chapelle-Boby, 18 h. 55; Viarmes, 18 h. 59; Palais du Commerce j 19 h. 4; Croix de la Mission, 19 h. 7; < Saint-Cyr, 19 h. 12. Prix du billet (aller et retour) 3 fr. Nota. Les billets nourront être pris à l'avance aux gares de Rennes (Saint-Cyr, Croix de la Mission, Viar- 1 mes et la Tou-»). 1 f

AUX MÉDAILLÉS DU TRAVAIL Le Conseil d'administration de l'Union d'Ille-et-Vilaine des médaillés du Travail est heureux d'adresser ses amicales félicitations aux nouveaux promus à cette belle distinction, dont a la liste a été publiée dans les journaux du 27 juillet.

Il les invite très cordialement à <! venir grossir l'effectif de la société en 1 se faisant inscrire au plus tôt près I des membres de son bureau, ou de son président, 45, rue Claude-Bernard j à Rennes. c Bien entendu, les nouveaux promus pourront assister à la grande réunion du Congrès National qui se tiendra à 11 heures le 14 août au théâtre muni- cipal de Rennes, ainsi qu'au banquet, prix 20 francs, qui se tiendra à 12 h. 1/2 dans la grande salle des têtes du Lycée. a Le Conseil d'Administration

Nous avons annoncé l'autre jour d que les cartes au banquet serviraient. Q à la tombola. Nous nous excusons de e cette erreur: ce sont les cartes de con- d grossistes, cartes spéciales numérotées remises à chacun des délégués des fi cent-trente sociétés de France qui serviront à cet effet. Les délégués qui assisteront au banquet seront au nom- a bre de 180 environ.

(Pnoto-cUcne Ouest-tctair.) j

LE GROUPIE DE L'AMICALE D ES COURS DE COMPTABILITE 1 A SA FETE D'E TE à MONTFOST

RENNES BRADERA

LE DIMANCHE Il SEPTEMBRE La préparation et l'organisation d'une grande et belle fête commerciale j

La Braderie, telle qu'on la conçoit actuellement, a perdu une parcelle de son originalité, mais par contre, son importance s'est accrue, parce que les visiteurs accourus en ce jour de fête à la ville trouveront, en dehors des marchandises neuves mais dénovées » quantité d'autres objets. pareils à ceux que l'on vend à l'intérieur de la boutique mais à des prix défiant toute concurrence et susceptibles, par ce fait, de provoquer des tranaactiona importantes

Qu'est-ce qu'une braderie moderne

Trois éléments sont nécessaires à sa réussite publicité, organisation, gaieté.

La publicité doit être intense et prendre les formes les plus diverses. Elle doit commencer dans les colonnes de ]p. presse locale et régionale et se continuer sur les murs par des afches, dans les rues par des hautsparleurs. Cette publicité de la Braderie elle-même, doit-être soutenue et accompagnée par celle des bradeurs eux-mêmes, annonçant copieusement, par les journaux, qu'ils braderont à tel endroit, telles ou telles choses. Son organisation

C'est une tache extrêmement délicate qui demande une longue préparation et nécessite, d'une part une direction impeccable, d'autre part, l'est-à-dire, des participants, une dis=ipline absolue. Ù faut, en effet, tenir compte que tout un quartier, et même plusieurs, seront en quelque sorte mis en état de siège, qu'une foule compacte devra évoluer avec facilité dans un périmètre déterminé, mais relativement restreint, et que le problème le la circulation sera des plus ardus i résoudre. Pour donner une idée de l'afflux habituel des visiteurs, signalons que dans le Nord et dans l'Est, :ertaines villes ont reçu. suivant leur importance. de 50.000 à 150.000 étrangers.

Il convient d'abord d'obtenir l'autorisation de la municipalité qui donne pour ce jour au comité organisateur a propriété absolue des trottoirs: il faut ensuite situer la braderie dans la fille, en choisissant autant que possi)le le centre des affaires. On procède dors à l'exécution du plan de la Bralerie c'est-à-dire au relevé et au me;urage de la chaussée et à sa division ;n parcelles numérotées qui seront ouées au mètre linéaire.

En principe le commerçant situé lans le périmètre de la Braderie a un

droit de priorité pour la location d» la partie de la chaussée longeant san magasin; s'il ne brade pas, la chaussée est louée à un détaillant des quartiers extérieurs

L'étalage des marchandises se fait sur la chaussée elle-même, le trottoir! restant libre pour dégager l'entrée de» magasins qui travaillent aussi ce jourlà, la circulation est interdite aux véhicules ou réglementée à cette occasion par arrêté municipal.

Avani tout. de l'entrain, de la gaieté

Les initiatives les plus comiques, les fantaisies les plus drôles et les plus, abracadabrantes sont permises en un jour de braderie. Tous les accoutrements, les déguisements sont de mise: tout comme une fête foraine, la braderie peu avoir ses parades, ses pitres, ses bonimenteurs Dans l'ancien temps on avait recours aux cuivres et aux' tambours pour attirer le visiteur de- vant l'occasion sensationnelle, aujour- d'hui les jazz et les pick-up sont tout indiqués.

Avant tout, d'ailleurs, il faut du bagout, des couleurs chatoyantes où les éclats d'orchestre font approcher l'acheteur: c'est le boniment qui le retient et le pousse à l'achat. Une marchandise offerte à la criée à 50 de chance de vente de plus que celle présenté par étiquette.

Tout le monde peut brader, le charcutier peut vendre ses sandwichs et des pâtés chauds. Un boulanger peut vendre ses croissants et ses petit*, pains un peu moins cher que d'habitude; un boucher fera des grillades en plein vent et un cafetier tirera des bocks et des demis au rabais, etc. il n'y a pas de sotte braderie. Ce qui s'est fait ailleurs peut se faire a Rennes, où les fêtes organisées obtiennent de si beaux succès. Au lieu d'aller à la campagne, à Cesson ou à la pêche sur les bords de la Vilaine, les Rennais resteront chez eux et oe sont les habitants des campagnes qui viendront ce jour-là en nombre à la ville. Et le dimanche 11 septembre restera une date dans les annales des festivités de notre vieille cité.

DANS L'ARMÉE, Nous apprenons que M. le général de brigade Rivière du deuxième groupe de subdivision de la 10* Région est nomm6 commandant de l'Artillerie de la 101 Région à Rennes.

Nous lui exprimons nos respectueux compliments.

3£?> OBSEQUES RENNES Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Monsieur Jean-Marie GAUDIN Retraité des Chemins de fer

décédé en sa demeure, 22, rue Gurvand. à l'âge de 47 ans, muni des sacrements de l'Eglise qui auront lieu le mercredi S août, à 10 h., en l'église Toussaint. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Oaudin, son épouse Miles Marie, Paulette, Noëlle, Louise Gaudin. ses filles Mme Rétif, sa belle-mère des familles Gaudin, Rétif, Desblés, Piprel, ses frères, sœurs, beauxfrères, belles-sœurs des familles Georges. Lehoux, ses oncles et tantes des familles Amary. Maguln, Biais, ses neveux, nièces, cousins et cousines et de toute la famille.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister Monsieur Théodore DELOURMEL décédé a Rennes, 48. rue de Brest, dans sa 60* année, qui auront lieu le mercredi 3 août 1932, à 8 heures du matin. en l'église Saint-Etienne.

On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45. L'Inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Delourmel, sa veuve des familles Delourmel, Lalgnet. Jaffraln, Gulllard, Jumel, Rémond, ses enfants et ses petits-enfants, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement de Monsieur Jean-Baptiste BUFFAULT Retraité des chemins de fer

décédé à l'HOtel-Dieu, dans sa 65* année. Qui auront lieu le 3 aotit, à 8 heures, en la chapelle de l'Hôtel-Dieu.

L'inhumation aura lieu au cimetière lu Nord.

De la part de ses enfants, petlts-enfaut», et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire part. RENNES. Vous êtes prié d'assister lUX convoi, service et Inhumation qui auront lieu le mercredi 3 aoilt, à dix Heures, en l'église des Sacrés-Coeurs de Rennes, pour le repos et le salut éternel le l'âme de

Monsieur Pierre GIKABD

lécédé Mlnlac-Morvan, le 1- août, lans sa 37' année, muni des sacrements le l'Egllee.

On se réunira à l'église des Sacrés2œurs, a 9 h. 50. L'inhumation aura leu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Pierre Girard. son épouse: Mlle Marip-Renée Girard, sa 111e; Mme veuve Girard. ta mère; Mme reuve André sa belle-mère: Mme Chauvin. sa marraine: des familles Girard. indré. Couloigner, Delahaye et Olivry. tes beaux-frères, belles-sœurs, neveux. ilèces. oncles, tantes, cousins, cousines, le toute la famille et de s» amis. Le présent avis tient lieu de faire part. RENNES CHANTEPrE- vous 6tes prié d'assister aux obsèques de Madsme Veuve VINCENT

Née LEROY

Recédée à l'Hôtel-Dieu a l'âge de 69 ans, qui auront lieu le mercredi 3 août, 1 2 heures, en la chapelle de l'HbtelDleu. L'inhumation aura lieu au cimeHère de l'Est.

De la part de sea frères, soeurs, et de :oute la famille.

la priwnt avis Umu Ifeu 4» teiN-part.

RENNES- Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui auront lieu le 3 août, en l'églia* Notre-Dame, à 8 heures du matin. de Monsieur Jean TEXIER

décédé en sa demeure, à Rennes, 32. ruelle de la Tuilerie, le l«r août dans sa 76" année. On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45. L'Inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Jean Texier. son épouse M. et Mme Francis Texier. son aïs et sa bru M. Jean Texier. soa petit -fils M. et Mme Louis Texier soa frère et sa belle-sœur de ses beaux. frères, belles-soeurs. cousins, cousine*. et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part RENNES PLENEUF. vous êtes prié d'assister aux convoi et mes. d'enterrement de

Mademoiselle Yvonne LONCLE

pieusement décédée à Rennes, à l'as* de 26 ans.

La cérémonie religieuse et j'iniiumation auront lieu à Pléneuf (Cotes-du.Nord). le mercredi 3 août, à 10 heure» du matin

De la part de M. et Mme Merpaux fila et Mite Germaine Londe, ses sœurs et beau-frère: des familles Loncle et Rohan. Le présent avis tient lieu de faire part. BETTON. Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement de Monsieur Eugène SOUFFLEUX

qui auront lieu le mercredi 3 août. en l'église de Betton, a 10 heures (heure ancienne).

De la part de Mme Souffleux, au enfants, et toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire part. PLEINE- FOUGÈRES LA 3OTJSSAC- Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation qui auront lieu te mardi 2 août 1932. a 10 h. du matin (heure ancienne), en régli» de La Boussac. pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Madame Auguate HODOUIN

Née Maria LE CLAIB

pieusement décédée dans sa famille, au Bézier. le samedi 30 juillet 1932. à l'ae* de 21 ans, munie des sacrements de l'Eglise.

On se réunira a la maison monualra, au Bézier, a 9 h. 15.

De la part de M. Auguste Hodouin, son mari Mlles Juliette et Raymond» Hodouln. ses filles Mme Le Clair, sa mère M. Jean Huault. son grand-père Mme Vve Hodouin, sa belle-mère MM. Jean et Lucien Le Clair. Mlle Marthe Le Clair, ses frères et soeur; ses beauxfrères, belles-sœurs oncles et tantes et des familles Hoduin, Le Clair et Huault

Le présent avis tient lieu de faire-part. REMERCIEMENTS

RENNES– LOH"3NT. Mme Vw Marchand dans l'tmnosslMllte de répondre à toutes les marques de sympathie qu'elle a reçue* à l'occwlon du décès accidentel de son -cv-ert* mari, Monsiew André MARCHAND

Mécanicien aux Chemins de ter de fEtst prie en son nom et en celui des siens. toutes les nombreuses personnes qui lui ont témoigne de la sympathie de vouloir bien trouver Ici l'expression de sa reconnaissance

BEDEF- Les familles Chevlllon. Blngue Cohiirnac. Renard remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'oocaeion du décès de

Madame Venve CHEVILLON

Née LOUBSSARD

leur mère


LA FETE DE L'ORPHELINAT

DES CHEMINAS DE FER

A MONTREIIL-SUR-ILLE

K'iiiiiMiiiipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii; iiniiiiiiiiiiiii:n LA REUNION DU CONSEIL D'ARRONDISSEMENT

Le Conseil d'arrondissement de Rennes s'est réuni à la Préfecture le 1" aoùl 1932. à 14 heures, pour la première part:? de sa session.

Le Bureau a été constitué ainsi qu'il suit

Président M. Beuneux Vice-présidents MM. Orhant et Arondel Secrétaire M. Cutte.

Le Président soumet à l'Assemblée la motion ci-après, adoptée à l'unanimite

« Les membres du Conseil d'arrondiss:ment de Rennes réunis le 1er août 1932. douloureusement émus par la tin tragique du grand citoyen M. Paul Deviner, modèle des plus éminentes vertus civiques et privées, lâchement assassiné dans l'exercice de ses hautes fonctions de Président de la République Française, prient très respec- tueusement Mme Paul Doumer et ses enfants, d'agréer leurs condoléances les plus attristées et la part qu'ils prennent au deuil si cruel qtti, en leur enlevant le plus tendre des époux et des pères, a été celui de la patrie et de l'humanité. »

M. le Secrétaire général de la Pré- fect.ure, au nom de l'Administration, s'associe aux ser.iments qui viennent d'être exprimés par le Conseil d'ar- rondissement.

Après adoption des rapports soumis par l'Administration, l'Assemblée a adopté les vœux suivants

10 Elargissement du passage à ni- veau de la rouue Martigné-Ferchand- Eancé. Réfection des chemins de grande communication n°« 53 et 95 et amélioration de la visibilité dans les tournants dangereux.

2° Attribution d'une allocation mensuelle de 50 francs aux mères .iécessiteuses âgées de 60 ans qui n'ont bénéScie d'aucune allocation.

--Rectification de la côte dange- •euse de la Chevreuse. Chemin vicinal ordinaire n° 86 bis d'Orgères à Chanteloup.

4" Amélioration du cours de la Vi- laine en avant de la Ville de Rennes. 5J Maint:en des réductifs de tarif de transport sur les S. A. T. O. S. ou automotrices sur rail en faveur des commerçants qui en sont bénéficiaires, sur le reseau de l'Etat, étant entendu que toutes les gares actuelles seront desservies par les nouvaux services de transport qui devront accepter les oa- gages individuels dans les mêmes conditions que les trains. 6" Facilite d'accès aux villages éloi- jgnés des routes. Amélioration des chemins ruraux Coupe des haies et é'.ajage des arbres tous les trois ans. Attribuuon de secours aux sinistres de la région de La Guerche-de-Bretagne

8U Emploi des chômeurs rtins les communes rurales. Autorisation de construire des chemins ruraux en faisant un prélevement sur le reliquat des chemins vicinaux en conformité de ta loi du 31 mars 1932.

9" Que les tracteurs agricoles soient exempts de la taxe des prestations, les dits tracteurs n'empruntant les routes qu'à de très rares exceptions et sur des parcours insignifiants. MATINÉES & SOIRÉES

AVIS Mercredi prochain, réouverture du SELECT, avec une opérette à grand spectacle, c6an- tante, dansante et tçnsica'e.

La Féerie d u jazz

avec Jeanie LANG, Jeannette

LOFF, Stanley SMITT,

John EOLEO

et une pléiade de jolies filles La féerie est montée avec nn laxe ce mise en scène, de costumes, nne variété J'attractions, de danses, et en plus le célèbre Paul WHITEMAN et son orchEStre Une comédie parlante

GÉNÉRAL A VOS ORDRES AGR1CU L rEU RS ELEVE C «A L'OUEST.ECLAIR LSâ >(liKt .rul'U.NAL

foos le* Il mi» réserva <in<" •««* ;Tertre Intrr-t pou* r-omTnî'nd* de ttr*

Le concours de pêche de la Lyre Rennaise Nous rappelons que c'est dimanche prochain, Y août, que la Lyre Renmaise organise son Concours de petne à Cesson. Le premier prix, nous l'avons déjà annoncé, sera de 200 fr. en especes, et les autres lots sont très nombreux Les affiches, d'ailleurs, vous renseigneront amplement à ce sujet.

Mais il n'y aura pas qu'un Concours de pêche, il y aura aussi un Concours de palets, doté également de très nombreux prix, et les femmes, les enfants ne seront pas oubliés. Avec le concours de la Municipalité et des commerçants, des jeux seront organisés, avec distribution de jouets. La Lyre Rennaise, durant toute l'après-midi, jouera ses plus beaux morceaux surtout pendant le gr. nd bal populaire qui aura lieu de Il à 21 heures, avec des airs les plus entrainants.

Notez bien cette date du 7 août et procurez-vous, dès aujourd'hui, des biilets de concours vous en trouverez chez tous les marchands d'articles de pêche. Surtout, n'attendez pas le dernier jour pour vous décider il pourrait être trop tard, et vous manqueriez une belle journée, ce dont vous auriez beaucoup de regrets.

Voici quelques points du Concours de pèche le concours aura lieu de 9 à 11 heures il y aura droit d'appâter une demie-heure avant; les goujons et les vairons seront exclus. La distribution des nombreux prix et lots se fera à 18 heures.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

Michel Lemétayer. 34 rue de l'Aima; Jean Le Carboullec. 8 rue de la Carrière René Gentil 3 avenue du GrosMalhon Colette Dean ♦ rue MarcaisMartin. Marie-Louise l.larzin. 4 boulevard Vlllebols-Mireuil; Jean Le Cun. rue Jean-Macé; Jean Leroy. 22 rue de la Monnaie Jacques Papail. 50 rue Ho- noré-de-Balzac Marte Pacory, rue Jean-Macé.

DECES

Renë Panait 48 ans. ajusteur-ver- rler. marié 8, rue d'Antrain. M. Berhauk. née Gilles, 59 ans 14 rue SaintGeorges, veuve Ramel. née Menais 46 ans 27. rue ae la Parchemmene; Théojore Delourmei 59 ans. manoeuvre. marié. 48. rue de Brest: Jean Gaudin. 47 ans. retraité des Chemins de fer. marié. 22. rue Gurvana: Yvonne Lon- cle. 26 ans domestique célibataire. 108. rue de Paris; François More 34 ans, cultivateur, célibataire 108. rue de Paris Jean Texier. 75 ans. manoeuvre, marie, impasse de la Tuilerie: Pierre Besnard 70 ans. s. p.. veuf. boulevard de Verdun Isidore Lancelot. 68 ans s. p.. veuf boulevard de Verdun; Auguste Cher 40 ans. manoeuvre. veuf Hôtel- Dieu: veuve Vincent, née Leroy 69 ans, Hôtel-Dieu. Convois mortuaires 8 h. 30 M Peigner. Hôtel-Dieu. Pont-Réan.

10 heures Mlle Guéroult. avenue Gros-Malhon. 23. St-Btlenne. Nord. train. 8 Notre-Dame, Nord.

10 heures Mme Berthautt. rue St- Georges. 14 St-Germain Est. 14 heures Il Bernier, hôpital mlli- taire gare St-Cyr

~14 heures M. Besnard. Pohtehail- • • Donrdain

ETAT CIVIL. Naissances. Made- leine Leblanc. à la Corblais; Marie-Ange Pichot, à la Chaperonnais. Brnz

ETAT CIVIL. Naissances. Leblais Jean, au bourg; Marquer Michel ilégi- timat:on: Tatin Jeannine, au bourg- Houitte André, à la Croix-Madame; B:- guet Joseph (légitimation >• Piolin Ro- bert. à Cahot; Hivers Christiane. au bonrg. Mariages. Marquer Pierre, au bourg et Garnier Marie, cuisinière, domiciliée au bourg: Godet Mircel. monteur en chaussures, domicilié à Bréal-sous-Monr- fort. et Arthur Maria, s. p.. domiciliée aux Ormeaux, en "Bruz: Big--»» Paul, cultivateur, domicilié à Sair1^ cquesde la Lande, et Frin Angéle. domestique a?"ico:?. domiciliée à Bruz. Dccis. Luce Armand, célibataire, au bourg. •

CHAVAGNE

Grande fête locale Dimanche 21 août 1932 (heure le- gale). grande fête familiale. avec le 1 concours d'un groupe de musiciens de 1 l'Indépendante de Rennes

De 8 heures à 10 heures '.concours de pêche dans le Meu Prix 1« 150 fr.; 2'. 100 fr 3'. 50 fr.; 4e. 25 fr. et de très nombreux prix en nature. En 1931 il y a eu des prix pour 5 grammes de poissons On trouvera des cartes 1 chez les marchands d'article de pêche à Rennes, et chez les débitants au bourg de Chavagne. A 10 h 20. pesape du poisson sur la place de l'Eglise Concert par la mu- sique. ̃^mrses de bicyclettes. A .•» iteu- res. course communa:e. prix 40. 30. 20 et 10 fr .15 kilomètres) A 11 h. 30. course cantonale (non licenciés prix 50. 40. 30 et 10 fr. i (24 kilomètres). i A 13 heures, course régionale (non licenciés. prix 60. 40. 30 et 15 fr 130 kilomètres)

Toute la journée concours de palets. 115 ir. de prix tir à la carabine. prix 80 fr.

A 15 heures, grandes courses de chevaux, 2600 fr. de prix, sur l'hippodrome (route de Bury). entrée 2 fr. Première course, communale. chevaux de trait (au trot), prix 120, 90. 70. 50 et 20 Ift

Deuxième course cantonale et communes limitrophes (trot), prix 200. 120. 80. 40 fr.

Trosiè-rte course. cantonale et communies limitrophes -galop), pnx 250, 150. 1CO et 50 fr Engagements chez B Be^suand. 5 fr Quatrième course, régionale. ctrot). prix 250. 190. 100 et 60 fr.

Cinquième course régionale. (galop). prix 250. 190 et 100 fr Engagements chez M. Bessuand. 10 fr. Course à pied sur l'hippodrome (entre les courses de chevaux), 60 fr. de prix Màt de cocagne

A 18 heures distribution des prix sur la p. ace de l'Eglise Le soir retraite sux flambeaux. concert. bal. Les forains ne paieront pas de droit ae place Le Comité ne répond pas des iTidents

Un service de voitures assurera le •nnstxirt rie* vnv -epur» if la CroixVerte A Ph«v>/n* onui t/'is les trains de Rennes lallei et retour).

AUX FETES DE JANZE

LE CHAR DE LA DELEGATION PROVENÇALE

On nous communique avec prière i d'insérer 1 Les grandes fêtes qui se sont d 'roulées dimanche dernier ont, de ''avis unanime, remporté un succès incomparable, tant par les véritables travaux d'art présentés que par l'ampleur du défilé, l'ordre impeccable dans Texécution et l'affluence à la fois innombrable. admirative, émerveillée. Nous en donnons ci-dessous, les détails utiles.

La matinée

Coquette et modeste, la petite ville disparait littéralement sous les drapeaux, banderolles, gaillaidets. fleurs et autres d°~"rs les plus ingénieux et les plus variés.

Va-t-il pleuvoir

Certes, le temps est à l'orage et, làhaut, les nuages évoluent. Mais on ne semble pas s'inquiéter outre mesure. Visiblement, en effet, la joie court les rues et éclaire les visages. Tout épanouie, Janzé est en fête. Pompiers, musiques, combattants avec leur fanion, comité et municipalité sont réunis, au grand complet, place l'Hôtel-de-Ville, à 8 h. 30. Déjà, la foule est dense.

Tout à coup, les clairons sonnent, cependant que le général Putois, commandant le 10' C. A., s'avance, ayant à son bras M. Léon Thébault, députémaire. Aussitôt, le cortège se forme et. au son des musiques, descend vers le monument. Au pied du symbole des enfants de Janzé morts nour la Patrie. M. Léon Thébault prononce quelques paroles à l'adresse du général, s'incline devant la mémoire des g-oricux disparus et salue les Anciens Combattants. Puis, le général Putois accroche alors la croix au monument, remet quelques Médailles militaires et de Serbie et la Croix du combattant à tous les poilus, parmi lesquels un vieux de 1870-71 qui, encore alerte malgré ses 84 ans, suivra toutes les manifestations de la journée. Cette émouvante cérémonie, commencée par la rituelle sonnerie Ouvrez le ban » prend fin avec la « Marseillaise » et une allocution du général de corps d'armée. C'est maintenant l'heure du raid hippique. La population, emmenée par les fanfares et cependant que le général Putois file vers Redon, gagne le boulevard Gambetta. Bientôt, huit concurrents seront en ligne. Les bêtes sent superbes Les conducteurs rivalisent de :onf\ance. Le départ donné. chevaux et voiturettes s'enfoncent à vive allure jans la campagne où le blanc seillon de la route contraste avec le vert des feuilles et l'or des moissons.

Pendant ce temps, les officiels s'en vnnt à la rencontre des reines des prorinres. rue d'Angers. Elles sont éfinceLantes. Elles assisteront à l'arrivée du nid et seront ensuite reçues à l'Hôtel Se Ville.

Sur le parvis même de la maison xmmune. M. Léon Thébault. en termes simples, souhaite la bienvenue à :hacune des distinguées élues provinciales qui sont acc^méss par les mil- [;ers de personnes de 1'as.sistonce. ainsi raideurs que par la reine des reines la France.

Au vin d'honneur qui suit, les trois JanzéenneE. vêtues de l'ancien costu- me local et devant représenter Janze dimanche prochain a'ix f*'ps d- Van- nes. <oi:t à leur fw Air.si se termine la brillante matinée.

L'après-midi

Comment sera l'après-midi ?

Le c:el est toujours nuageux. Mais le vent qui souffle permet d'espérer et. je fait. à part une légère rorée, le soeil finira pir triompher. La tempéra;ure sera idéale.

Au point de rassemblement, rue i'Angers, l'animation est considérable juand. vers 14 heures, le défilé s'ouvre. Il déroulera ses anneaux multicolores entre une r'rible haie de spec- < tateurs vivement intéressées et joyeux. 1

Ils seront massés tout le long du par- cours et sur deux, trois, quatre et cinq rangs, se serreront aux fenêtres, s'entasseront aux carrefours et sur les places

Jamais on n'a vu plus beau entendra-t-on cent fois redire.

Pompiers viennent en tête, suivis des Trompettes Rennaises en pleine action, puis de trois seigneurs bretons et très dignes, d'hommes d'armes très élégants.

Voici maintenant la délégation alsacienne, le char de l'Alsace, pittoresque avec ses sapins et sa jolie maison- nette au sommet de la cheminée de laquelle apparaît un nid de cigognes avec, à côté, fièrement dressé, le bel oiseau.

Voici la délégation auvergnate, le char de l'Auvergne. vers les splendides monts et les paysages au rude aspect dunuel convergent tous les yeux. Voici la fanfare de l'Amicale Laïque donnant à pleins cuivres. Voici la délégation provençale. le char de la Provnnce, rempli de fleurs et de tableaux dorés par l'astre des astres

Voici la délégation basoue. le char du pays basque, qui offre le charme exquis d'un pont rustioue sous lequel se précipite un torrent tumultueux. Voici la déléeation normande, le char de la Normandie, dont la fraîcheur est typique.

Voici la délégation bretonne, le char de la Bretagne, dent le menhir et ia lande plongent dans le rêve et la mélancolie. Voici le char de l'Algérie, une magnifiore réussite.

Voici la fanfare Sainte-Cécile jetant en l'air l'harmonie. Voici le char de la France, une syn- thèse imaosante et grandiose des provinces célébrées. Voici les Tziganes, une reproduction d'une couleur et d'une saveur parfaites. Voici encore les Papillons, une délicieuse voiturette. Voici la Libellule, une ravissante pe- tite 5 HP ailée.

Voici les Violettes, un parfum pres- que naturel. Voici :a brouette, un gracieux jardi- jnet où bébé et grand-père s'amusent gentiment.

Voici Leiucq (0 m. 85). le vainqueur du Tour de France. Enfin, voici le moulin de maître Jean, dont la grâce et les lignes impeccables font un ensemble des plus seiuisants. A noter le père Gaspard, accnmps- gnant la Normandie et veillant sur ses riebefses, un père Gaspard déridé et décidé. Après avoir sillonné la ville éblnnie le cortège pénètre dan" l'enceinte du souare où. durant une drrri-heure. l°s athlètes du Cercle Paul-B?rt orovoquent l'admiration par leurs mouve- ments d'adresse et de force

Puis, le défilé reprend et rentre au nort au milieu de l'allégresse accrue coi^Tie la toule elle-méme.

Ainsi se termine "a™rès-midi. dont le livret-mTerumme é et aW-.istempnt ilii'Efrp par le crayon iu jeune A. De- broise.

A 18 heures. le second raid hinntqiie est couru. Comme celui du matin. il r''ssiorne la foule et ce ront en effet des miltiers de personnp? oui se pr«-s- sent à l'arrivée. rue de Bain Les chev°.'jx attei?n"nt pn trrmbp le mteiu la a lutte ert et vraiment <">He deuxi^rre é-ireuve n'a rien à envier il la première La fête de nuit

Une retraite aux flambeaux endiablée et numériquement mjnstre. rassemble des vogues humaines qui. au square, où sous les projections lumi- neuses les champions du Cercle Paul- Bert se produisent dans leurs exerct- ces, acrobaties et pnsos. applaudissent à tout rompre, cependant que 1- pre- :oce Leducq, vainqueur du Tour, est jorté en triomphe.

LE CHAR DE L'AUVERGNE

Un beau feu d'artifice déchire en- suite l'obscurité.

La population se dirige maintenant vers la fête foraine et cett-1 granue journée s'achèvera a une heure très avancée.

Janzé a de nouveau donne dimanche la mesure de ce que peuvent faire les gens qui savent s'entendre pour agir et sans contredit, la réputation >u elle s'est depuis longtemps acquise dans l'art d'organiser les tètes, s'est accen- tuée d'une mamére sensible

Félicitons les organisateurs- Félicitons aussi toutes les personnes et toutes les sociétés» qui ont contribué il ce retentissant succès.

A la suite, il reste une satisfaction génerale.

COLLISION ENTRE AUTO ET MOTO Hier. une auto descendait la rue du Chanoine Ross:gnul. est rentrée en collision avec une moto venant du oouievara Cahours et appa:tmant a M Choquene. de Saulnieres, it-çuel est ouvr:er menuisier chez M Genarot a Janze M. Choquene a une jambe brisee Il a reçu les soins nécessaires du docteur Monn et conduite ensuite a l'hôpital. Son camarade M Regmer, qu- ca-l ega.CillCi^ .li_»iik,e iM a .11OLOcyrletttr a ete olesse a une ma:n Les deux véhicules ont ?te endommages Le phare dtr l'automobile a 'e verre brke M Métayer nuissier a fait les constatations d'usage

ARRESTATION La nommée Lebreton Marie 44 ans ?ngm.iirc de Ploërmel qui était rech"rcnee car te Parquet de Rennes oour nomnreux méfaits commis a Rennes, été jfcouverte et incarcérée à la orison de Rennes

FETE DE GUENOUX. Liste des numéros gagnants

380 449 674 665 210 274 612 971 1161 1031 925 320' 838 629 667 1469 231 1151 716 1057 394 698 1406 932 1112 1181 339 698 1406 932 1112 1181 339 1451 588 1052 749 1429 1214 180 701 93 219 309 1365 941 576 1£9 732 842 30 1003 1171 1217 1179 688 65 204 1252 1247 1487 1363 1189 314 390 990 660 1272

Les lots sont à prendre chez M. Mailleux. débitant à Guenoux. BETTON

Sortie champêtre annuelle du 71e R.L, 271e,

et du 74e R.A.T.

Betton a connu dimanche une animation non coutumière; c'est que la paisible localité était en tête par la sortie annuelle du 71, R. I., du 271' et du 74' R. A. T. et c'est par uue belle journée ensoleillée que cette fête s'est déroulée.

A 9 heures, les autocars emmené- rent une grande partie des joyeux fêtards; à 9 h. 30, un concours de pêche avait iieu dans le bief du canal j d'Ille-et-Rance, les fervents de la gaule firent de nombreuses prises et quand à 11 heures se termina le concours, tous se précipitèrent vers le lieu du pesage à 11 h. 30 où les lauréats furent proclamés.

A midi, dans un geste symbolique, nous retrouvons tous ces anciens poilus de la guerre dernière rassembles au pied du monument aux morts pour la France où une magnifique gerbe ce fleurs fut déposée par M. Lejean. doyen de l'amicale; la, le président, M. Gicquel. toujours dévoue a cette œuvre, prit la parole et en termes émus magnifia les morts de la grande guerre., puis donna un poème litteraire très apprécie M. Chauvel. adjoint au maire, remercia en son absence de ce geste émouvant et touchant.

Un aperitil concert retrouva tout le monde et un banquet copieusement servi chez M. Touquet, restaurateur a la Levée, regala les fins gourmets. Une franche camaraderie et gaieté régna entre tous les convives- les toasts et les chansons se succédèrent au milieu des applaudissements. L'apres-midi tut consacrée aux )eux divers, courses. surprises, paiets, etc., etc. un bal tres anime au son a un jazz endiablé, entraîna les joyeux couples.

Toutes nos félicitations aux devoués organisateurs.

LE RIIEU

LA NOYÉ- D'APIGNÉ EST IDENTIFIÉE

On se raopelle que le 14 janvier dernier, cadavre a'une femme avait ete retire ce la Vilaine à la cale d'Ap^né. Il s'agissait d une mort volontaire, mais la morte ne put être ic'entifiée: on ne trouva, en effet. sur elle aucune pièce J'ideatite Le séjour prolongé dans l'eau ne permit pas de différer l'inhu- mation qui eut l:eu le lendemain, au Rheu. après que les mesures d'usage aient été prises, en l'espèce la garde jes effets et tout ce qui pouvait con- j tribuer à établir p;us tard .on identité, Le signalement de l'in fort ..née femme fut transmis aux diverses autorités par la brigade de Mordelles. Dès le mois le mars dernier, une famille du Finistère, vznue au Rheu. crut pouvoir cire lu'il s'agissait peut-être bien. d'après e signalement, d'un membre des ieurs. iiaparu. Les choses en restèrent là. et :e n'est que le 29 juillet dernier, sur me requête de !a même famille, que 'exhumation fut décidée, Pt en. présence de M. le Maire du Rheu et de a gendarmerie de Mordelles. cette fam:lle reconnat le corps. Il s'agit de Mme Jean Pierre, née Mézou Fran- :ine, 37 ans, originaire de Guipavas IFinistère).

Montanlnn-de-Bretagne

NE TROUBLEZ PAS LE REPOS PUBLIC. Les époux Berthier se sont vu dresser proces-verbal pour; tapage injurieux et nocturne dimanche soir vers 22 heures Ils s'invectivaient sur la voie publique par des mots les plu? ^gres-doux L°s gendarmes mirent fin à ce scan-

Bréal-sons-Montfort

CONSEIL MLTMiciPAL. Le Con., seil municipal s'est réuni dimanche en assemblee extraordinaire et a adopte le nouveau programme d'iccélaration des chemins élaboré par le Conseil -eneral et ayant trait aux avances de Etat a taux réduit Diverses demandes d'assistance ont été également examinées

PASSAGE DE TROUPE. On dé.tachement du 106 R. A L. du Mans, venant de Coétquidan et regagnant son dépôt par voie de terre, comprenant 13 officiers. 55 sous-officiers. 400 hommes. 450 chevaux et 60 voitures, cantonnera dans la commune demain pour repartir jeudi

LES SUCCES DE LA JEANNBD'ARC Nous sommes heureux de relever parmi les lauréats du B. P. M. E les noms de Berthelot Marcel. de la Brizardris: Jéhannin André des Mesnils Favrais Rene, de' la Douettée Morvan Louis, du bourg, et Chapin Louis, de la Provostais. tous appartenant à la société Jeanne-d'Arc de Bréa!

Nos plus vives félicitations à son directeur.

CONSE! JiCIPAL Vendredi soir, a 20 n. 30. Salle de l'Hôtel de Ville, reunion publique du Conseil Municipal.

Ordre du jottt- Chemins vicinaux. budget additionnel de 1932, budget primitif de 1933.

Cantines scolaires, vote de crédit. Approbation de marchés.

Garderies de vacances, "'jt= de crédit.

Réfection de la couverture de l'Ecole Saint-Léonard. Demande de suovention.

Questions diverses.

AU LENDEMAIN DU CONCOURS DE REDON

L'impeccable présentation de nos gymnastes du Drapeau, et leur énergie, leur a permis de rapporter à Fougères le fanion départemental. qu'il allait défendre.

"L'Espérance et la Vigilante, ont chacune, dans leur série, cueilli les meit leurs succès.

Que nos gymnastes les « cliquarts • et leurs moniteurs veuillent bien trouver ici l'expression de nos vifs compliments.

Voici le palmarès de nos trois soci^tés

Drapeau de Fougères V au classement général.

Prix d'excellence (adultes), au concours de section.

Boxe prix d'honneur

Exercices à mains libres prix d'excellence l' au classement général (pupilles.

Concours de section, pupilles, prix d'excellence.

Clique Prix d'excellence Prix de direction (M Félix Pelliard).

Espérance de Fougères. Concours de section (adultes) prix d'honneur. Boxe deuxième prix.

Exercices avec engins deuxième prix.

Concours de section (pupilles) 1" prix Vigilante de Fougères.

Pnx d'honneur adultes pupilles: 5· au classement général pyramides avec engins prix d'excellence ballets prix d'excellrnce lancer de balle: deuxième prix harmonie premier prix.

LE CONFLIT

DE LA CHAUSSURE Le contingentement

des importations de chaussures Le Journal Officiel du 31 juillet publie les lignes suivantes à propos du contingentement de l'importation des chaussures étrangères en France. ARTICLE PREMrER L'importation des marchandises étrangères ci-nprès énumérées ne pourra être effectuée pendant la période du 1' août au 30 septembre 1932 que dans la limite des continaents ci-dessus

Bottes 1.254

C'iaussurps cuir a) enfants: 20.563 paires bi garçonnets et fillettes 54630 paires ci femmes 126.488 paires d) hommes 59.722 paires. Chaussures tissu et teutre 22.538 paires.

Chaussures en tissu de soie, etc. 16 740 paires

Par. 'ou '(ci en to»s genres 16.868 paires.

La rt-jartition des confingents entre pays ùnrortateurs sera ncti!iée pas aoie d'avis aux importateurs.

CONVOCATIONS

Aujourd'hui à la Maison du Peuple: a 9 heures, réunion du service « coue n» à 10 h 30 réunion des ma1soI13 Mansrny et Ménager Desmoires et Crosnier.

A 15 heures, à la Maison du Peuple. réunion générale Ordre du jour Mesures a prendre avant d'envoyer la réponse aux patrons.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS

A L'ORPHEON « LA FRATERNELLE » Aujourd'hui, mardi 2 août à 20 h 306 à l'ancien Hôtel des Postes. 1, étage. répétition générale. Présence indispensable.

Baill6

L' « ETERNEL » DROIT DE PASSAGE Paul Berranger. 23 ans. cultivateur, uouvait dans un chemin qu'il empruntait avec son attelage, une Plantation de piquets destinés à barrer le passage. Il les dépiqua

Le voisin Léon Gandon. 61 ans. sui- vi de Marie sa aile vint sinterpcser. il avait planté les piquets et entendait au'on les laisse là

Berranger fut reçu 4 coups de b*.ton il le dit du moins et fut force de garder le llt. Gandon avoue avoir trapoe mais an 'eul coup pour se défendre Sa fil)» i a rlp^té oar (*a< «nins ̃̃*«̃ bâ:on à ua coud de Died de Berranger..


S'-int Ouen le la-ttoue ie

DESCENic. DE PARQUET Le Purquel de Fcugeret est descendu tuer à 14 h. 30 au Bois au Moine pour la reuonstitu un de l'accident survenu le 29 juillet derruer et qui a coûté la vie au jeune Coqu- un âge de 4 ans Antrr in -sur-Cone^non

AUJOURDHUi De 14 a 16 heures. (heure légale a la mairie. paiemert du chiffre d'affaires et taxes diverses 8AINT-OUEV-LA-EOUERIE

LE PÉNkjPUE ACCIDENT DU BOItT-AU-MOlNE Le petit blessé meurt

à l'Hôtel-Dieu de Foagères Nos lecteurs et la population de StOuen-la-Rouérie ont été douloureusement émus par l'accident survenu au village du Bois au Moine.

Le petit Roger Coquelin. qui avait vraisemblablement glissé sous les roues du lourd chargement conduit par M. Ridard. charretier chez M. Martinais. de StJBrice-en-Coglès. avait été admis à l'Hôtel-Dieu de Fougères Le docteur Fèvre, de St-Brice, avait le premier, donné ses soins actifs au jeune b'.essé. Mais les plaies multiples du thorax et de tout le corps donnaient peu d'espoir aux praticiens, et Roger Coquelin décédait hier.

Le tribunal de Fougères a ordonné l'autopsie, et le docteur Robert, médecin légiste, l'a pratiqué hier après midi. Dans la soirée d'hier, également, le Parquet de Fougères, composé de MM. Le Guen. juge d'instruction; Tasscl, substitut, et P. Peltier. greffier, s'est rendu sur les lieux pour la reconstitution du pénible accident

Nous prions la famille du pauvre pe- tit Coquelin d'agréer l'expression de nos condoléances émues

SAINT-GERMAIN-EN-COGLES Le beau succès

de la fête communale S'il est une expression courante qui s'applique avec parfaite justesse c'est celle de € coquette bourgade a à St- Germain-en-Cog'ès. Dans son décor vert de bois et de coteaux montueux, au milieu d'une campagne peuplée de souvenirs d'histoire. St-Germain offrait dimanche aux promeneurs sa fête annuelle qui, déroulée dans la gaieté et l'ordre parfait, fut une vraie fête familiale. Réveillés dès six heures par une aubade musicale. les habitants purent suivre le défilé des trompettes, montant au monument aux morts. Deux fillettes portaient des gerbes qui fu- rent déposées au pied de la stèle Un vin d'honneur était ensuite offert à la mairie, aux musiciens et aux anciens combattants.

Des promeneurs, en foule, avaient dressé leurs pique-niques dans les bois proches.

Tout l'après-midi, dans les rues encombrées, parmi les éventaires bien achalandés des forains, les jeux se poursuivirent concours des mangeurs de tartines, aux visages barbouil- lés de miel, course comique des por- teurs d'oeufs, etc. eurent un franc succès de rire.

A 15 heures, huit concurrents pre- naient le départ de la course communale en vélo Maigné. arrivait premier, couvrant les 33 kilomètres en 52 minutes, suivi de Certin. Pouzo. Gaoy. Juban. Lhermitte etc..

Les auto-cars fougerais amenaient de nombreux groupes joyeux.

Quand la nuit fut tombée, un beau feu d'artifice fut tiré du terre-plein de la nouvelle place. Il nous reste à complimenter vive- ment de ce succès de leur fête. tous les organisateurs du Comité, la municipalité et les sympathiaues musiciens UN PENIBLE INCIDENT Vers 22 h. 30. à l'heure où la foule s'empressait à l'entour des manèges. le lea d'arti^ce terminé. un incident pe- uible eut lieu. qui vint ternir l'en- thousiasme.

Un groupe électrique monté sur chariot, qui fournissait la lumière aux stands de tir et aux balançoires prit feu des gouttes d'essence tombant sur le tuyau d'echappement avaient causé l'incendie

On réussit par bonheur à pousser .e charriot loin dcs manèges et des voitures, mais il lut impossible d'éteindre les flammes

Les sinistres. MM. Lafosse et Constant Rxcrdel leouel a perdu dans 1 incendie, son lirge. ses papiers et son argent restant douloureusement atteints. car les dégà'.s. impor:ants. ne sont pas couverts pc les assurances Un heureux hasard a permis qu'aucune personne ne fut atteinte et que le feu ne se soit pas communique a des tonneaux d'essence garés prés de SAINT MARC LE BLANC

OBSEQUES

Hier ont eu h u au milieu d'une nombreuse affluence les obsèques de M. Hyacinthe Gavard. prcp: îétaire et maire de St-Marc-le-Planc.

Un important cortège s'organisa a la maison mortuaire pour se rendre a l'ég:ise. n tête .venai'-nt les enfants des écoles portant des gerbes de fleur. et conduis par l°urs maîtres et maitressez. E –l'.e venaient 'es porteurs de couronnes les unes offert* par la famille. les autres par le Co.szil municipal et par différents amis de StMarc.

Les cordons du poë'e éta:ent tenus par M. le Docteur Fivre. conseiller généra! du cartjn de St-Fnc?-en-Cog!ès: M. Loizance. rraire d' St-H'aire-des-L?.nd°s. coi seilier d'^rrondifsement: M. Tronchot mair? d° St-Bnce-en-Cog)ès M. Ferdinand T-ifJepiin. adjoint au maire d? St-Marc-le Blanc.

Derrière le char funèbre, après la famille suivaien t!e Conseil municipal de Saint-Marc: M Lefas .député de Fougères; M Rebuffé. directeur de la € Chronique de Fougères » ainsi que de nombreux maires et conseillers municipaux c'u canton et drs environs et la plus grande partie de la population d° S-Mnt-Marc

Au cimetière M Olivier lnstitu teur, secrétaire de mairie, au nom de

la municipalité et de la population; M Fèvre, conseiller general du canton M Loizance conseiller d'arrondissement M rronchot au nom des maires du canton de St-Brice: M Lefas. député de Fousères; M Rebuffé I ami personnel d udéfunt firent l'éloge funèbre du défunt dont la vie fut tout" de droiture

M Gavard avait éte élu conseiller municipal la première fois en 1903 et depuis cette do.te avait été constamment réélu et fut élu comme maire en 1920.

Pendant toute cette longue période il n'a cesse de défendre avec le p us grand dévouement les 'Intérêts de ses concitoyens qui trouvaient en lui d'excellentF consens touiiurs p-ét à rendre service avec ctte simplicité cordiale qui lui avait attiré l'unanime sympathie et le respect de tous. La disparition de M Gavard causera un erand vide dans la comrnune En cette douloureuse ci'cirstance nous renouve'on» à la famille nos plus sincères condo'éances.

ACCIDENT DE MOTO. Dimanche f-ir, M. Brimont, carrier à SaintMarc-le-Elanc, revenait à moto de la fête de Saint-Germain en Coglès, avec M. Sourdin du Bois-Lonvel en SaintMarc. Pour une cause inconnue la moto dérapa et M. Brimont et son passager furent projetés dans le fossé. M. Brimont a été grièvement blessé et a été transporté, après diagnostic du docteur Fèvre, à l'hôpotal de Fougères.

ETAT CIVIL. Publications de mariapes Jean Gavard. militaire à la Bodmais. et Odette Loizance, s. p., au bourg: Paul Coudray. ln,tltuteur public à St-Marc le Blanc. et Marie Pinot, institutrice publique, à St-Marc-surCouesnon.

Décès. Hyacinthe Gavard. propriétaire. maire de Saint-Marc le Blanc, 64 ans. domicilié au bourg.

Le concours de gymnastique Le festival terminé sur le stade du Halgouët, la foule s'écoula lentement commentant la superbe manifestation qui venait de se dérouler devant ses yeux, sous un soleil éblouissant Puis les sociétés retournèrent en ville drapeaux déployés et musique en tête, pour assister au salut solennel donné en l'église St-Sauveur.

Enchantés du bon accueil que leur avait réservé la population plusieurs sociétés musicales firent alors concert sur diverses places de la ville, en attendant l'heure du dîner. On fit cercle autour des musiciens et ont ne leur ménagea pas les applaudissements

La fête de nuit organisée dans ta prairie du patronage St-Convoion attira plusieurs milliers de spectateurs. Les bambins de la fanfare «Les Myosotis subirent les premiers les feux des projecteurs et comme dans l'après-midi le public ne ménagea pas ses encouragements aux jeunes or. phelins qui se firent entendre à plusieurs reprises.

Le programme comprenait en outre des exibitions particulières des athlètes que l'on avait applaudi en ensemble au stade. C'est ainsi que Péron, des Cadets de Rennes. Champion de Bretagne, se produisit dans des poses académiques et que les atlètes du s Drapeau de Fougères » et de « l'Etoile Dinardaise ». obtinrent un succès considérable dans des exercices nécessitant autant de force que da- dresse. Puis il y eut la troupe de` danseurs malgaches qui nous révélèrent un art primitf qui ne manque pas d'un certain cachet à noter leur accompagnement musical avec une sorte de violon. un tambour et une grosse caisse donnant une cadence one l'on relrouvp Rujourd hui dans le jazz, d'importation américaine.

Très gros si» ces également pour le numéro des lbis de la pédale ces acrobates cyclistes sont d'une belle ofrce.

On entendit en outre au cours de la soirée les diverses sociétés musicales prenant part au festival et l'exécution du chant fédéral par l'ensemble des musiques et des gymnastes, ne manqua pas son effet. moins grandiose cepen- da!1t que sur le stade du Pâtis. l'aprèsEt maintenant qu'un succès complet a couronné les efforts des •îrgantaatf'UiS. feli:itc:ns-Ies de leur réussite Elle a nécessité une somme énorme de travail, tue se sont partages, les membres dcs commissions, si quelqueuns n'ont pas eu beaucoup à faire, en revanche on ne saura jamais ouel de vc.iement fut anporté par d'autrer Craignant d'être injuste, nous nous bornerons aujourd'hui à rappeler les noms du comité d'oig.nirc tion. pour les rapp.'ier à la gratitude des Redonnais.

Président M. Atrrn.ire Trochu. président de l'iJnicn Spoitive SaintConvoïon

Vice-président M. Failhoux Directeur M l'abbe Robin

Secrétaire général M Gaston RiMer secrétaire de l'U N C. Secrétaires-adjoints MM. Simon m Noblet

Trésorier général M Rio, directeur de l'agence de la Banque de Bretagne

Trésorier-adjoint M Joseph Maugendre.

Nous leur présentons nos cordiaux compliments.

DANS LA LEGION D'HONNEUR Nous apprenons que la prochaine promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur qui doit paraître d'ici quelques jours comprendra le nom de M. Jules Cahour. maire de Redon. promu chevalier au titre du ministère de l'Intérieur.

Nombre de Redonnais s'attendaient à cette nouvelle; ils ne pourront que se réjouir de voir récompenser les mérites de l'administrateur éminent qui préside aux intérêts de notre ville depuis 1919, mais est conseiller municipal et adjoint depuis plus de 25 ans. Nous présentons à M. Cahour nos bien respectueuses félicitations. Guichen

ETAT CIVIL. Naissances. André Mor:otti. au bourg; Jean Even, à PontRéan. Mariages. Josenh Morlais. Jardl- nier. 16, rue Duhamel, à Rennes, et Thérèse Cottais, s.p., au Grées-Madame (Guichem; Auguste Méayer, employé de chemin fie fer, à la Garennes-Colombes (Seine), boulevard de la République 92, et Claire Trochu. s. p.. à la Locauenais: Léon Levell, commissionnaire à Br,uz, et Pnne Gaudm, a. p., à la Gautrais, de Pont-Réan. Décès. Auguste Piel. 52 ans. marié, à la Basse-Bouexiére: Anastasie Marais, 55 ans. épouse Robert. à Chauvignac: François Oruel. 46 ans. marié, à la Lacquenais; André More:, 49 ans, marié, à la Provotals: Victorine Auffray. 59 ans. veuve Geffras. à Pont-Réan: Anne-Marie Pellerin. 57 ans, veuve Judéau. à Lau- j nay; Rosalie Drouet, 67 ans. veuve Tas- me. 14 ans. à la Haie-Drouals.

DISTINCTIONS. Nous relevons au tableau supplémentaire de la Légion d'honneur des réserves au titre de capitaine d'état-major le nom de M. Letelliei, commissaire de police à Vitré. Nous lui adressons nos sincères félicitations

Nous avons appris d'autre prat que la médaille commémorative de Serbie a été décernée à MM. L. Boucherie. E Eustache. F. Lorée, M. Gallon, J. Petit, A. Georgeault, A Hervé, G Leguen, de Vitré; A. Baudy et J. Fournier de Balazé et P. Renault, de Saint-Aubin-des-Landes. Nous leur adressons nos sincères compliments. LA GUERCHE-DE-BRETAGNE LA PROMENADE

DE L'UNION PHILHARMONIQUE Comme l'an dernier, à pareille époque, le comité de l'Union Phiharmonique, avait cette année organisé une promenade pour les élèves des cours de solfege et d'instruments, accompagnés de leurs parents et de nombreux amis de la société. L'année dernière, le but de la promenade avait été Champeaux où les élèves et leur dévoué professeur avaient reçu un si cordial accueil de la part de M. Desbois, le sympathique maire de la commune.

Or, dimanche dernier le coin choisi éait Pancé et c'est par un temps idéal que la caravane composée de cars et voitures particulières, emporta tout le monde dans ce coin si pittoresque. Après une excursion sur le TertreGris, petite colline autrefois colcanique, ooisée de pins, qui domine une superbe vallée où la petite rivière de Samnon serpente à travers champs et prairies pour se jeter dans la Vilaine près de Pléchâtel, un pique-nique fut j organisé sous les pins et tout en savou- rant mets et fruits, sans oublier la bon- ne bouteille on pouvait admirer le pa- norama superbe qui se déroule magni floue depuis Pancé jusqu'à Bain-deBretagne puis après s'être bien rest"uré. on organisa une ronde joyeuse, rù petits et grands s'en donnèrent à coeur jcù". ensuite il fallut songer aux choses plr.s sérieuses et le dévoué professeur.' M. Pierre Leseure. rassemblant ses élèves au milieu de la coquette bourgade. nous fit assister à un concert vraiment très intéressant, aussi les auditeurs nombreux ne ménagèrent oas leurs applaudissements si justement mérités, à cette jeune phalange Puis ce fut le retour par Jan7é où il r.ous fut dorré d'assister aux dernier éch-is ce la fête locale et enfin la rentrée au bercail cù chacun rapport" de cotte délicieuse anrès-midi de plein air. un bcn souvenir

Nous félicitons bien sincèrement les

(Photo Né-Ielec. Rp^on.)

C'est le chômzge pour les mariniers travrilîant d?.i» nos canaux et une trentaine de ja. arr« sont actuellem 'nt amairées à nos quais en attendant la renrise du 'rafle fixée an 18 août.

Nos mariniers ne sont pas ilMctifs pour cela et, à boni de chaque eha- lind IV. nettoie, l'en répare et l'on ^eînt et le coup d'ostl présenté par notre can-1 ne m~nT.ie pa< ie pittoresque ainsi qu'on en ponrra juger par la photographie que non* publions,

organisateurs ainsi que M. Pierre Leseure et ses élèves qui, sachant joindre l'utile à l'agréable nous firent passer de si agréables moments. Nous remercions aussi le dévoué et sympathique président. M Arondel ainsi que le 1 directeur de l'Union. M Thiry, d'avoir bien voulu honorer et encourager de leur présence nos jeunes musiciens. ECHOS DE LA SEANCE DE CINEMA. Dimanche soir a eu lieu salle municipale des fêtes. une séance cinématographique sur Douaumont. Ce film qui donne un aperçu de l'enfer de Verdun durant la guerre | 1914-1918 ne manqua pas d'attirer une foule nombreuse à cette représentation qui fut fort appréciée des spectateurs.

CARNET DE MARIAGE Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de Mlle Marie Arcndel. fille de Mme et M. Arondel, président de la société, l'Union Philharmonique de La Guerche, avec M. Henri Lassourd. docteur. vétérinaire à La Guerche. En la circonstance, nous présentons aux futurs époux, ainsi qu'à leurs fa- milles qui s'unissent, nos sincères félicitations.

Saint-ATHerré

DISTRIBUTION DES PRIX DES ECOLES LIBRES A la salle Ste- Thérèse, ce fut devant une nombreuse assistance qù'eut lieu la distribution des prix aux élèves des écoles libres. Huit prix furent offerts par M de Lyrot. député, aux lauréats suivants ayant obtenu leurs certificats d'études Joseph Martin, Jean Chauvel. Pier- re Jomaux. Germaine Boulière, Germaine Mérel. Madeleine Jamaux. Jeanne Bricier. Marie Jehannin La partie récréative donnée par les enfants obtint un plein succès. Nos sincères félicitations aux mai- très et maîtresses ainsi qu'aux élèves qui ont vu leurs efforts récompensés. ELECTIONS MUNICIPALES. Les quatre candidats présentés par le Conseil municipal ont été élus MM. Emmanuel Billon. de La Louvelièrè, 205 voix Louis Perrin, de La Bréancière, 200 voix Léon Chauvin, du Mesnil, 157 voix Louis Vettier. du bourg, 153 voix.

Leurs concurrents ont obtenu MM. Pierre Caillet, du Bois d'Angers, 104 voix Gilles Maignan, de la Youftière, 102 voix Constant Lerouge, de la Goussonnière, 109 voix Joseph Beaudouin, de la Verrerie, 90 voix.

ETAT CIVIL. Naissances. Denise Gautier, à Roplné: Madeleine Gary, & Mainerie.

Mariage. Pierre Pannetler, et Maria Carré, à la Coupelière.

Décès. Félicité Bêcher. 75 ans. la Plhourdière, veuve Dubois: Yvonne Jamaux, 29 ans, au bourg, célibataire. Saint-Didier

OBSEQUES. Hier ont eu lieu à Saint-Didier les obsèques de M. l'abbé Viel, vicaire à Notre-Dame de Bonabry, à Fougères décédé à ¿'Hospice de la Guilmarais à Vitré. La levée du corps fut faite à l'entrée du bourg par Mgr Sourdin la messe dite par Nt le curé de Saint-Didier. Après l.Evangile, M. le Recteur de Domagné prononça l'éloge funèbre du défunt. M. le doyen de 'ChQteaubourg présida la conduite au cimetière.

Plus de 80 prêtres et séminaristes avait tenu à accompagner à sa dernière demeure celui qui fut toujours pour tous un ami dévoué.

Dans l'assistance, nous avons reconnu en plus des notabilités de la commune et du canton, de nombreuses personnes de Janzé, Gennes et Fougères. où M. l'abbe Viel avait exercé son mi- nistère

Nous renouvelons à la famille nos sincères condoléances.

FETE DU 4 SEPTEMBRE. Voici le programme

A 10 heures, grand'messe pour les morts de la guerre; à Il heures. vin d'honneur aux anciens combattants; à 12 heurea grand banquet (prix 15 francs).

Concours de tir. 260 francs de prix. ouvert depuis le 31 juillet; concours de jeux' de quilles. 80 frs. de prix; a à 14 heures, courses de bicyclettes coin- munale. 70 frs. de prix; cantonale. 250 francs de prix A 15 heures, courses de chevaux; communale, 250 frs.; cantonale. 375; régionale. 650 francs.

Le soir, retraite aux flambeaux, embrasement du monument. Cette fête est organisée au profit de la Caisse de secours des anciens com- battants. Domagné

FETE PATRONALE. Sous la présidence d'honneur de M Coudray, maire. Concours de tir et de palets, du dimanche 24 iuillet au dimanche 7 août à 6 heures du soir. Prix (tir) 100 fr.. 70 fr.. 40 fr., 20 fr.. !0 francs Palets 70-fr.. 45 fr. 30 fr.. 20 fr., 10 francs Dimanche 7 août Réveil en fanfare.

De 8 h. 45 à 11 heures Concours de manille « coinchée Prix 40 fr 25 fr.. 15 fr.. 10 fr Engagements 2 francs

De 11 heures a 11 h 30 Revue des sociétés locales; remise d'une décoration Dépôt d'une gerbe au monument aux morts pour la France

A 13 h 30 Réception de l'Indèpen.la nie de Chateaubourg

A 14 heures Marche à pied can- jii^le Prix 70 tr 40 fr., 30 fr.. 15 fr. 10 fr Engagements 2 francs. Concert par l'Indépendante.

A 15 heures Grandes courses de [̃hevïux Prix d'entrée 2 francs. l-> Courses cantonales pour che.aux de trait. Engagements 2 tr. Prix 100 fr.. 75 fr.. 50 fr.. 25 francs. 2") Courses régionales (Engage- ments 5 francs). 1- Au trot prix. 500 fr.. 300 fr.. 100 fr., 50 fr.; 2" Au galop prix, 300 fr.. 150 fr., 100 fr.. 50 francs. S'inscrire chez MM. Delaunay et Durand.

Pendant les courses Concours ci- 'calions pour enfants, courses en sa- 1 bots, en sac. j A 17 heures Jeux divers course 1 à 13 vallée, casse-pots, e.c

A 18 heures Clôture du concours 1 de tir et du concours de palets. A 18 h. 30 Distribution des prix. A 21 heures Retraite aux flam- t beaux, bataille de confetti; illumina- tions. i Contentieux procé» allures litigieuse* r )aux loyers successiona, ImpOts, etc. E Envol des renseignements contre man c dMûttit 60 mil– té à i-Oudi-Sclati

A propos d'un incident travesti

Un incident dont nous n'avons pa. •oulu nous faire l'écho. laissant a ta msticf saisie le soin de se orononcei ̃ipres enquête en toute serémte. s'est orodun dimanche aores-midi olace de Chateaubriand D'autres n'ont oas eu la même discrétion et ont donné de l'affaire un récit peut-être inspire par le danit d'avoir manqué la veille une information Importante.

Nous devons donc rétablir les faits Vers 14 h. 45, un incident de circulation se produisait place Chateaubriand. Il était aussitôt règle par l'agent de service porte Saint-Vincent. L'automobiliste oui gênait le passage s'éloignait et l'autre voiture se préparait à faire de même quand plusieurs personnes crurent devoir intervenir dans une affaire qui ne les regardait en rien. Elles entourèrent l'auto et l'une d'elles, après un echange de propos, crut devoir porter un violent coup de poing, par la portiére. à l'un des occupants de la voiture assis prés du conducteur. Le coup de poing, qui ne fut suivi d'aucune riposte, mit fin à l'incident et la victime, assez sérieusement touchée. comme en témoigne le certificat medical, produit à l'enquête, se rendit a la gendarmerie Traiter plainte. L'agresseur, M. Borella, domicilié a Nantes, put être retrouvé trois heures après l'incident et il fut invité par les gendarmes à venir s'expliquer à leur caserne. Là il crut pouvoir se livrer a des violences d'un autre eenre. Il en est résulté une deuxième plainte pour injures publiques et diffamation. C'est dire que cette affaire aura les suites normales Qu'elle comporte. Nous ajouterons que les auteurs de cette scène ont fait l'objet de diverses interventions de la police et que des procès-verbaux leur ont été dressés au cours de la soirée et de la nuit. EMERAUDE PALACE

sur le Sillon SAINT-MALU

CE SOIR

Le Rosier de Madame Husson Le vol de l'Hôtel des Postes Pas de fait nouveau

à la charge de Baslé

Le bruit courait nier que de nouvelles plaintes concernant Boulé avaient été reçues par l'administration des Postes

Renseignements pris à sources autorisées, nous pouvons assurer qu'aucune plainte nouvelle n'a été reçue à l'Hôtel des Postes contre Boulé. Une personne de nationalité étrangère est bien venue signaler qu'elle avait reçu une lettre chargée dont l'enveloppe lui avait parue écornée et qui, ouverte, aurait accusé un manquant de quelques billets de cent francs.

Vérification faite, on a eu la preuve que la veille du jour où la lettre en question était livrée. Boulé n'était pas de service. On ne peut donc le mettre en cause à propos de cette lettre chargée, d'ailleurs acceptée par sa destinataire

Il est vraisemblable que Boule va être rendu responsable d'un tas de méfaits Disons que rien Jusqu'icI n autorise à lui reprocher sa faute de samedi lui suffit amplement. L'EXPOSITION ARTISANALE Nous avons donne dernièrement, la liste des nombreuses professions qui seront représentées a cette manilestation, nous avons à y ajouter celles de la fabrication de bateaux et hydravions jouets, et de la chaussure en lameres tressées.

Des personnes généreuses, animées d'un oon esprit philanthropique, ont bien voulu nous encourager en nous offrant des dons. médailles, livrets de Caisse d'Epargne, etc. destines a recompenser la persévérance des grands au des petits, dans leurs efforts pour revenir aux vieilles traditions du oon goût. des travaux d'une plus parfaite perfection, et sortant de l'ordinaire, par un cachet et une présentation inhérents à l'habilete de l'artisan. Nous serions heureux de recevoir les offres des personnes qui veulent oien s'intéresser également à cette œuvre de renovation aussi utile à l'acheteur qu'au producteur.

De quelque importance que soient ces actes de eenerosite. nous en serons reconnaissants aux aimables donateurs. et cela nous permettra d'être moins parcimonieux dans l'attribut.on des récompenses méritées.

Un jury de personnes competentes, sera d'ailleurs désigné spécialement à cet effet.

D'avance nous remercions toutes les bones volontés qui voudront bien reponore 3 notre appel. au nom de la section artisanale, et des exposants parmi tesquels. ne l'oublions oas, figureront des Hjitantji des écoles, et cette 'eunesse a aussi besoin d'encouraeements a bien taire, si modestes soient-ils.

Le président: J. M. Gras. 9. rue de la Paroisse

Le secrétaire G. Cheminais. &9 Don'evard des Talards.

P. S. Les dons pourront être remis à tous les membres du comité. CH^Z LES BOUCHERS Une •éunion des bouchers charcutiers et narchands de viande de la région au'a lieu cet après-midi mardi. à 14 -:ures. salle du Tribunal je Commerce Objet de la réunion Application de a loi sur l'estampillage de la viande. HARMONIE MTJNICIPALE. Cl:tue. Tous les tambo :rs, clairons et .rompettes sont priés d'assister à .a •épétition de ce soir. Présence de tous ndispensable.

GROUPEMENT REGIONAL DES ANCIENS MOBILISEE RAT MM. les nembres du bureau et les conseillers, iont priés de b:en vouloir se réunir au iomlclle du président, le Jeudi 4 août, i ig beum.

Régates de bateaux-modèles de Saint-Malo-Saint-Seryan Ces régates ont eu lieu avec une forte brise de vent de La partie suo. 66 râteaux v ont pris part Résultats 1" course Série de 1 m. 50 et auaessus. 1" prix. Aiglon, propriétaire Bouvet André: 21, Rie et Rac, Déni». 21 course 'rie et 1 mètre numéro» pairs 1" prix, Charleston, propriétaire Jardin: 2 lalmôve Feuillet 38. Lackmi Goudé: 4', Bleuet. Destribol». 3" course Série de 1 mètre, numéros impairs. 1" prix. Galput. propriétaire De'-acour: 2'. Frasquita. Corlouer 3r Eveillée, Feuillet 4' Frimousse Maury

4' course Série de 0 m 90 numéros impairs 1" prix. Indécise, propriétaire Bouvier: 2, Var nette. Ebrard 3' Zigomar Delacour.

5» course Série de 0 m 80 numéro» pairs Aucun ^ateau dans les outau & course Série de 0 m 60. numéro» impairs. Aucun bateau au but

7' course Série de 0 m 60. numéro» pairs 1' prix. Dadin. propriétaire Bâclé 2, Loustic. Delacour 3' 7"eit fais pas, Goude

8' course Série de U m 50 1. prix. Petit Lou s. propriétaire Jegu 2' Charron Rouge. Ebrard.

91 course Série de 0 m. 40. 18 nrix. Bovboul° propriétaire Destribois; 2' Annick. Boisivon.

Les prochaines régates sont fixées an dimanche 14 août. à heures.

HARMONIE MUNICIPALE.- Priére à tous les musiciens d'assister à 1» répétition de demain en vue d'un prochain concert.

SAINT-SERVAN-SUK-MER CARNET MONDAIN Nous apprenons. avec plaisir le prochain mariage de Mlle Paule Huet. petite tille et ülle du sympathique docteur Etuet et de Mme Huet, avec M Pierre Chezvet. pharmacien lieutenant

La ceremonie religieuse aura lieu ie jeudi 4 aotit, a 11 heures en l'egltae je aamt-Servan-sur-Mer

Nos meilleurs voeux de oonheur aux futurs époux et nos sincères complu.ments aux parents

LA « JEANNL-DARC » AU CONCOURS DE REDON. La société Jeann^-d Arc o vient de remporter un magnifique succès au concours de gymnastique ne Redon, dimanche dernier Au classement gênerai des adultes. elle a obtenu la troisième place sur 49 socie'es uresentes Elle a enlevé brillamment un prix d'excellence pour exercices avec engins (cercle de fer): un prix d'excellence. pour pyramides avec engins; un prix d'honneur, au concours 'le section adultes, et un premier prix de boxe. Seconde classement général des pupilles, elle obtenu le 1er prix de son groupe doux la section des pupilles, avec deux <hJ plômes d'honneur offerts par le ministre de l'Instruction physique

C'est donc chargée de lauriers que notre belle société est revenue de Redon. et ce beau succès fait le plus grand honneur »ux dévoués moniteurs et aux jeunes sens de la société. à qui nous adressons nos sircpr°s 'élicitations

N. B. Lies enfants et îeunes- gens oui voudraient rentrer à la J A sont prié* de s'adresser à M l'abbé HellPUX, directeur de préférence au cours d«B mois d'août et septembre

PAR AME

La kermesse de dimanche Une excursion idéale C'est eella que nous vous proposons, chers hôtes d'été pour dimanche prochain.

Aucun ennui, point de place de car à retenir, point de collation i prévoir.. Simplement presentez-vous au rond- point de Rochebonne. dimanche août. a 1 h 30

Une musique locale donnera le signa. du départ A sa suite, vous verrez défiler le plus gracieux cortège d'enfant* parés des costumes si pittoresques des diverses provinces françaises.. Ce sera votre escorte d'honneui. vous prendrez place aprés elle et suivrez docilement.

Et lorsque peu ipres (boulevard oe La Bordene) des oarrières s'otlnronr au tlot immense de la foule. vous n'aurez qu'a payer 1 tranc pour entrer aans l'encemte du plaisir Alors que. émerveillement Les attractions les plus vanees et les plus origtnaies. café-concert cinéma avec films locaux gaif- à mounr âE rire, eu a la carabine concours d£ ballons etc. DA magnitlaues occasion s'offrIront a tmw; Vous pourrez risquer ta angouste uu chasser le lapin. Tous deux 'eront des heureux à votre cable.

Ler. olus beaw morceaux dt ta Muqut l'Irr.ependante Pararr.eenne viendront charme! vos oreilles Mais comme on ne vu pas pas d an et de poê«it pour calmer les ippeli de votre estomac, vou; n'aurez aue l'embarra· du .-hoix galettes et saucisse au fumet si appétissant, pâtisserie fine de la maison ^hevestner etc.

Ur salon de t.hé organisé en plein ait distribuera a toute 'îaure la Diécieuse boisson

Lu soir, oout pronter jusqu au août de la fête vous reviendrez dans noter '-allé si coquette de la rue HerbertClos-Neut pour la protection du premier épisode d'un ûlro qui tan epoque dans l'art cirematograpnique Napoléon vu pat Abel Gange Les places ne sont qu'à 5 francs les premières 3 francs les secondes et 2 francs pour les enfants

Chers touristes, notez des aujourd'hui sur votre carnet d'excursions Dimanche 7 août Kermesse de Parame

Rendez-vous Rond-point de Rochebonne, à 1 n. 1'2

Avis. De tres nombreux enfants de Parame prendront part au défilé. Mais naturellement nous serons très heureux de voir sc- joindre à eux tes enfants de nos note* d'été. Un souvenir sera remis a tous

pour aider cee derniers a. se man»


de costumes Mme Briand. costumière de théâtre, a Rennes, se tiendra, tes l'Ouvroir en naut die la rue Ange- Fontan. près l'église avec un choix considerable de costumes. Prix à la portée de toutes les bourses.

DINARD

AU SYNDICAT DES HOTELIERS ET DEBITANTS

Un groupement de ce syndicat vient d'adresser à M. le Maire de Dinard, la lettre suivante, par l'organe de son « Les signataires de la pétition cijointe m'ont prie de vous transmettre cette dernière

e De plus. ils désireraient connaître le nombre d'hôtels et lesquels ont obtenu une réduction de leur taxe de séjour et pour quelle raison les autres établissements n ont pas bénéficié de la mème mesure

e Veuillez agréer. »

Voici le texte de la pétition qui a été en même temps, transmise a M. le Prefet

e Au cours de l'assemblée généraledes adhérents au syndicat des Hôteliers de la Côte d'Emeraude. à SaintMalo, le 8 juillet. M Joubert. président du groupement des Hôteliers de Dinard. répondant à une question qui lui était pesée au sujet de l'application de la taxe de séjour. a dit que Dour une catégorie d'hôtels. le taux d'application de la taxe de séjour avait été diminué. mais qu'il ne pouvait indiquer le nom de ces hôtels.

c Les soussignés croient savoir que les hôtels qui bénéficieraient de cette dimintion sont Beauvallon. Crystal La Plage. Le Roc. Les Tprrasses. c ns demandent il bénéficier d'une pareille réduction pour l'exploitation de leur établissement. 9

SUPPRESSION. POURQUOI PAS REMPLACEMENT ? Dans sa dernière séance. le Conseil municipal a voté la suppression des w-c. délabrés. situés à la cale du Bec de la Vallée. près de l'hôtel du Panorama. L'exécution des travaux a été ammédlate Toutefois, les urinoirs ont été rétablis au fond de la petite place située à l'Ouest de l'Hôtel de la Vallée et sont dissimulés par des fusains ceci est parfait, mais ce qui est loin de donner satisfaction au grand public fréquentant ces lieux. pour utiliser les vedettes et les transports accostant à la cale, c'est la suppression radicale des w.-c. Pourquoi pas le rétablissement des anciens, où tout au moins d'une partie. de façon à donner satisfaction a bon public, qui récrimine contre cet état de choses. Aux doléances se joignent des exemples, dans le voisinage qui sont loin d'être conformes aux règles de la plus élémentaire convenance. A quand le rétablissement du petit édicule tant réclamé

MESSAGER DE LA COTE D'EMERAUDE. Dimanche prochain, deuxième concours de sous-groupement en vi»ux"é?t jeunes pigeons sur La Rochesur- Yvoa. L'embarquement se fera au siège,, le 'samedi 6 août, de 9 h. g0 à De serrloe M Coutault.

A signaler. le geste généreux de M. Chabot, débitant à Saint-Jean-deThouars (Deux-sèvres). qui a signale et rapatrié un jeune pigeon égaré, et cela, sans vouloir accepter aucune rémunération.

Nos remerciements.

CANCALE

Visitez Carecale

et ses environs

Je connais un coin charmant où se retrouvant toutes les caractéristiques de la côte bretonne avec ses landes, ses ajoncs d'or, ses rochers abrupts que vient battre le flot. C'est Cancale-labelle Sise il 15 kilomètres de St-Malo, elle vous présente son port de pêche dans un décor magnifique S'il vous arrive de descendre il la Houle par un radieux soleil, vous ne verrez rien de plus joli que le départ de notre flotille pour la pèche. Nos barques légères, nos bisquines. nos sloops. toutes voiles dehors. donnent à notre baie un aspect particulier qu'on ne retrouve nulle part ailleurs.

Et si de la vous suivez le chemin de ronde, la pointe du Hock avec son bois d'amour. celle des Romains avec sa vue sur la côte Normande, vous aurez de là, sous de frais ombrages, une promenade charmante.

Voulez-vous jouir des douceurs de la plage? Allez Port-Briac. Port-Picard, Port-Mic. vous y ajouterez la tranquillité la plus empiète et pourrez y prendre à toute heure des bains salutaires, sans craindre la vague sournoise Mais vous préférerez peut-être courir dans les rochers. cueillir pour votre déjeuner crables poinclos. visitez les Potelais. le Grouind. la pointe de la Moulière. vous reviendrez avec une belle provision. Toutefois, si vous craignez les coups de soleil, vous trouverez un abri très sur sous les pins qui bordent le petit port ou la grève Duguesclin. tout en jouissant de la proximité des flots. Enfin, tout là-bas :QUI près de la vallée, si vcr pas vous conduisent sur l'immense plage du Verger, tout près vous trouverez la petite chapelle du même nom où le 15 août a lieu le traditionnel pèlerinage

Au retour de ces promenades, chers touristes, vous recevrez l'accueil le plus charmant aussi bien dans les maisons particulières que dans nos hôtels et restaurants.

UNE BELLE PECHE. Nous sommes heureux de signaler à nos lecteurs la pêche quasi-miraculeuse faite les jours derniers par la grande bisquine La France, bateau pratiquant le metier des grandes lignes appartenant et commande par M. Jean-Marie Maillard réputé avec juste raison comme marin rompu à toutes les choses de ia mer et comme grand pêcheur. La France eut l'heureuse fortune au cours de son avant-dernière marée de capturer 380 has qui furent vendus pour la somme de 10.500 francs. En adressant nos félicitations A M. Maillard et à tous nos braves marins cancalais composant son vaillant équipage, nous «ri haitona ardemment que pareil fAIt raooavtfla le plus souvent poasible.

LA GRANDE KERMESSE. C'est samedi prochain que s'ouvrira la magnifique kermesse de Cancale. Il y aura de très nombreux comptoirs et de 8 heures du matin à 7 heures du soir de charmantes vendeuses attendront voire visite.

ARRESTATION te nommé Hamard Edouard, âge de 38 ans. sans domicile fixe. a été arrête aux Portes Rouges par les gendarmes de Cancale en vertu d'un mandat d arrêt "i juge d'instruction du Parquet de Ren- nes. pour vol, recel et abus de confiance.

COMBOURG

SUCCÈS AU B. P. M. E. Ont été reçus aux épreuves du brevet militaire: MM. Etienne Anger. Albert Briand, André Badignon, Gaorges Dumesnil, Jean Lambert, André Leray, Alphonse Gicquel, Maurice Playon, Yves Raulet et René Saliot.

Tous ces jeunes gens sont priés de se présenter dimanche prochain, à j 10 heures, au stand de la société de tir, afin de retirer leur diplôme. Nos félicitations.

DOL-DE-BRETACiNE

CONSEIL MUNICIPAL Le conseil municipal s'est réuni sous la nrésidence de M. Compagnon.maire. Étaient présents MM. Launay et Guillaume, adjoints Stourm, Maria Edmond, Damner. Pardieu. Rlhet. David, Brune, Lehoux, Maria Joseph, Penguen, Duclos, Levoux, Méance. Hamon. 'oillevé, Hamel.

Absents MM FristeL Lecué, Per-cevault et Renac.

M. Stourm a été nommé secrétaire. Le conseil a d'abord examiné et discuté le budget additionnel de 1932 et le budget primitif 1933.

Le budget additionnel 1932 porte notamment en recettes supplémentaires: Attribution sur le fonds commun des autos 1.140 francs vente de bois et émondes 2.208 fr. 75 subvention départementale pour l'électrification des écarts, 40.000 frtn;s subvention de l'Etat pour l'electrification communale, 188.000 francs: subvention départementale pour travaux à l'école des filles, 1.500 francs intérêts des fonds placés sur le trésor, 2.634 fr. 72 emprunt au Crédit Foncier pour l'électrification de Carfantin. 170.000 francs taxe des prestations, 5.778 francs.

Ce même budget additionnel porte notamment en dépenses supplémentaires

Chemins vicinaux ordinaires. 118.943 francs chemins ruraux (reliquat) 3.150 fr. 04 construction du chemin vicinal de Beaulieu n, 17 (part de la commune). 12.216 fr. 21 construc-3 tion des chemins ruraux nom 4 et 20 16.407 fr. 93 contingent communal des enfants assistés, 3.374 fr. 07 aliénés, 6.513 fr. 84 assistance médicale gratuite, 19.194 francs assistance aux vieillards, infirmes et incurables, 61.607 francs assistance aux familles nombreuses et aux femmes en couches, 1.800 francs protection de la santé publique, 4.279 fr. 52 électrification, 228.000 francs entretien des bâtiments communpua, 1.500 francs; fêtes publiques, 2 000 francs location du terrain de jeux, 450 francs aménagement des tombes militaires, 10.000 francs achat de deux motospompes, 13.000 francs.

Subventions diverses

Anciens combattants, 1.000 francs caisse des écoles, 1.000 francs societe de secours mutuels des ouvriers, 800 francs société Aide et Protection », 600 francs société des Palettistes. 300 fran s pupilles des écoles publiques, 200 francs Fédération des œuvres laïques, 150 francs société « Le Messager Dolois », 250 francs; société archéologique de Saint-Malo, 50 francs Chambre d'Agriculture. 150 francs centre anti-cancéreux, 100 francs dispensaire antituberculeux, 200 francs.

Budget primiti/ 1933. Parmi les recettes ordinaires du budget primitif de 1933. nous avons relevé notamment 8 centimes sur la contribution des patentes. procurant 5 000 francs, 5 centimes sur les constructions foncières et personnelle mobilière, 1.850 fr.: 15 centimes pour le traitement des gardes champêtre: 13 000 fr.; 70 centimes pour l'assistance médicale gratuite 59.500 86 centimes pour l'assistance aux familles nombreuses et aux femmes en couches 2 500 fr 5 centimes pour les chemins vicinaux, 4450 fr.; 3 centimes pour les chemins ruraux reconnues 2.500 fr.; taxe vicinale en argent 88.000 fr.; prestations 25.250 fr.: taxe sur les chlens 4000; taxe sur les chasses gardées 100; taxe sur les chevaux et voitures S00 francs; taxe sur les propriétés bâties et non bâties) 40.000 fr.; taxe sur les autos 14.000 francs; droits de place dans les halles et marches et :abattoirs 88 347: ticket du pontbascule. 950 fr attribution sur le fond sur le fonds commun des Contribution indirectes 30.000 fr.; attribution sur le produit de l'impôt sur le chiffres d'affaires 20000 fr.; rentes sur l'Etat 3074 francs.

Chiffre d'affaires. 20.000; rentes sur l'Etat 3 074 fr intérêts de fonds placés sur le Trésor 1970; location de propriétés communales 850 fr locaj tion de matériel a l'E P. S 1.000 fr produit des concessions aux cimetières 5.800 f r concessions d'eau 25 000: permis de chasse 2 500; subvention 1"E P. S. :.1.000; part de la commune sur les fonds di^-ombles du budget des cultes 800 francs.

CONCERT DE LA MUSIQUE MUNICIPALE. Ce soir a 20 h. 30, la musique municipale donnera un concert rue des Ponts, (prés le pont des Tend.ères). Programme 1. Le Dtable Bleu, pas redoublé avec clairons (Mougeot); 2. Douce Joie, mazurka (Mail;)'); 3. Douce Pouline, valse [Kessels); 4. Le Dolois, marche avec trompes d? chasse (X.); 5. Sonneries de trompes de chasse. ENTRE VOISINS. Une scène de violence qui aurait pu avoir de graves conséquences, s'est déroulée samedi soir vers 22 heures. dans une maison de la rue des Ponts

M D.. employé des Chemins de Fer. rentrant chez luL trouva la porte fermée. Il appela pour que l'on vint lui ouvrir. Une voisine. Mme H. sortit bi»titfit et un échange de propos assez vifs Put lieu.

1 Devenue furieuse, Mme H. lança à

la tête de son voisin un broc à eau qui blessa assez sérieusement l'employe. Perdant son sang en abondance, M. D. reçut les soins de M. le docteur Mathieu, que l'une des jeunes filles du blessé était allée mander. La gendarmerie a ouveri une enquête sur cette scène de violence qui. un long moment, tint le quartier en émoi

Saint-Benoît-de;-Ondes

UNE AFFAIRE DE COUPS. M. Poivret Eugène, commerçant, ancien maire de la commune, ayant fait des remontrances très justes à un jeune maçon de Cherrueix, nommé Hodebert, fut irappe d'un coup de poing en pleine figure par ce dernier.

M. Poivret, blessé il l'œil, s'est fait délivrer un certificat médicale et a porté plainte à la gendarmerie de Cancale qui enquête.

Saint- Méloir-d es-Ondes

REUNION DU COMITE DES FETES. Les membres "u Comité des fêtes et tous les commerçants de la commune sont priés d'assister à la réunion qui va avoir lieu ce soir. à 21 heures (heure légale) à la mairie. Objet de la réunion

Fixation de la date de la grande fête fleurie du mois de septembre et élaboration du programme remise des carnets pour la tombola gratuite organisée à l'occasion de cette fête. Le Comité compte sur la bonne volonté des commerçants pour s'unir tous à la préparation de cette belle fête en perspective et espère les voir tous à la mairie, ce soir, à cette occasion, c'est leur intérêt.

OBJETS TROUVES. n a été trouvé dimanche dernier, dans la cour de l'école libre des garçons, une montre de dame. La réclamer à la mairie. Objets perdus. Il a été perdu, dimanche dernier, à l'école libre des garçons un mouchoir pochette d'une certaine valeur. Prière de le rapporter à la mairie.

EPINIAC

EN TOMBANT D'UN CERISIER, UN DEBITANT SE BLESSE MORTELLEMENT

M. Trufflet, débitant de boissons au village du Breuil, commune d'Epiniac, était monté dans un cerisier pour y cueillir des fruits lorsque l'une des branches se rompit brusquement sous son poids, et l'infortuné débitant tomba lourdement sur le sol où il demeura inanimé.

Transporté aussitôt chez lui, M. Trufflet dut s'aliter et après trois jours de souffrances atroces, le malheureux succombait

Ses obsèques ont été célébrées hier matin.

HNTENIAC

CONSEIL MUNICIPAL Séance du 31 juillet 1932

Président, M. tJhantwl, maire. Etaient présents MM. Hérisson, Lafontaine, Aubry, Morin, Houitte, Chauvin, Legrand J., Guillemér, Lorre, Legrand C.

Le Conseil municipal annule sa délibération du 31 janvier 1932 et demande que le chemin dit de la Moucherie qui doit desservir les villages de Cohier, Le Bas-Mesnil et Pérouse soit construit comme chemin rural. Le Conseil demanda la reconnaissance par la commission départementale des chemins ruraux de Cohier et de la Touche-Aubry.

Avis favorable est donné à une demande d'allocation militaire.

Diverses demandes d'assistance aux femmes en couches sont acceptées.

LA REUNION DU SYNDICAT D'INITIATIVE

Le Syndicat d'Initiative de Dinan (E. S. S. I.) a tenu son assemblée genérale annuelle le lundi 25 juillet 1932, à 21 h., dans son local actuel, 1, rue du Marchix à Dinan.

M. René Loyer préside, entouré des membres du bureau; une quarantaine de personnes assistent à la réunion. Le procès-verbal de la dernière assemblée est lu puis adopté à l'unanimité.

Le président fait part de la lettre de démission du secrétaire-tréosrier. M. Even, qui ne peut plus continuer à remplir ces fonctions pour raisons de santé. L'assemblée prend acte avec regret de sa démission, charge le Bureau de. lui adresser ses plus vifs remerciements pour les grands services rendus au Syndicat et ses vœux de prompt et complet rétablissement.

M. René Loyer expose comment, privé subitement de local. par suite du changement de domicile de M. Even, il a pu mener à biep les négociations avec le propriétaire de l'immeuble où se tient la présente assemblée pour obtenir de ce dernier l'autorisation d'occuper ce local pendant la saison d'été 1932.

Ensuite le président commente les efforts faits par le Comité du Syndicat d'Initiative depuis un an pour remplir son but et prouve que. malgré des ressources bien trop minimes, beaucoup de choses ont pu être faites dans tous les domaines.

Notamment le Syndicat d'Initiative a fait paraître, au cours du printemps, des articles illustrés de magnifiques photographies dans des revues importantes françaises et étrangères, telles que Les Editions de propagande de la Côte d'Emeraude (album de luxe); I The Europe /or the Travel Agent, The Traveller's Gazette, Le Rotary, The Brittany and Normandy Guide. Toutes ces revues maintiennent au loin le bon renom de Dinan et engagent les étrangers à venir nombreux visiter cette région. En accord avec M. Dautry, le distingué et actif directeur du réseau de l'Etat, la diffusion de la magnifique affiche éditée en 1931 a été poursuivie et la vieille porte du Jersual orne maintenant les murs des principales gares de France et de l'étrangler

Une deuxième édition de 2.500 guidas de 30 pages, tirée en trois couleurs, a

été Imprimée cette année et la distribution s'en fait activement.

Une permanence est établie au siège du Syndicat, 1, rue du Marchix, et les touristes peuvent s'y procurer tous les renseignements désirés.

Chaque jour il est répondu à de nombreuses demandes de renseignements émanant de personnes désireuses de venir visiter la région dinan naise.

M. René Loyer lit ensuite le compte rendu financier de l'année écoulée, le bilan, qui fait ressortir un solde créditeur de 1.010 fr., est approuvé à l'unanimité.

Le président demande ensuite au se- crétaire de séance de lire ie compte rendu de la dernière reunion du Comité, qui s'est tenue le l«r courant et qui a été particulièrement importante. Cette lecture apprend aux sociétaires présents que M. Loyer, ne pouvant se consacrer à la direction du Syndicat d'Initiative autant qu'il le voudrait, en raison de ses nombreuses occupations qui ne lui permettent pas d'être à Dinan aussi souvent qu'il serait nécessaire, a remis au Comité sa démission de président, n a suggéré de le remplacer par M. Beaudre. dont la collaboration lui a été depuis deux ans si précieuse et qui, habitant Dinan. pourra diriger plus aisément les travaux du Comité. Son départ n'implique pas qu'il se désintéressera à l'avenir du Syndicat; au contraire, il lui promet d'avance son concours chaque fois qu'on lui fera appel.

Un membre fait alors part à M. Loyer des vifs regrets que cause au Comité sa décision, mais devant les raisons invoquées, il ne reste malheureusement qu'à s'incliner.

A cette même réunion du Comité. le Bureau étant démissionnaire en entier, on a voté pour en élire un nouveau qui est ainsi composé

Président, M. Julien Beaudré; viceprésident, M. Aubry secrétaire, M. Chevallier; trésorier, M Pierre Boyet. L'assemblée générale ayant ainsi connaissance des décisions de son Comité dans sa dernière réunion, est appelée à donner son approbation à l'unanimité, le nouveau Bureau est confirmé dans ses fonctions.

M. René Loyer fait ressortir combien la désignation de M. Beaudré comme président du Syndicat d'Initiative est opportune. puisqu'aucun autre membre de l'assemblée n'est mieux placé que lui pour connaître et suivre la question « tourisme n Il est persuadé que sous son impulsion, le Syndicat ne pourra que développer son action et contribuer a faire connaître ae plus en plus ce ravissant pays de Dinan. pour le plus grand profit du commerce local, actuellement si duremeut touché, hélas comme partout. M. Beaudre propose alors à l'assemblée, qu'en raison des services rendus, M. René Loyer soit nommé président d'honneur du Syndicat d'Initiative de Dinan c'est par acclamations que cette proposition est ratifiée.

Enfin, on procède au tiers sortant des membres du Comité. Sont élus à l'unanimité pour trois ans MM. Aubrée, Peigné, du Manoir, René Pierre, Pot, Lunot. Chevallier. P. Boyet. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures.

1 Saint-Cast

,CONCERTS BRETONS- FRANÇAIS. Voir en Chronique de Lamballe.

Broons

FETE LOCALE. Dimanche 31 juillet avait lieu la grande fête annuelle. Le programme fut suivi à la grande joie de la foule enthousiaste. Belles courses de chevaux dans la prairie de la Noë-Derval. suivie du défilé de la cavalcade. Très beaux chars parmi lesquels on a remarqué La Libellule La Pipe; 1 aFileuse Bretonne: la Botte du Petit Poucet la Goëlette Brôonnaise la Bouteille de Champagne le Char des Bébés et la voiture de la Reine.

Toutes nos félicitations aux organisateurs de cette fête et nos remerciements à toutes les personnes qui ont participé à la fabrication de tous ces merveilleux chars. La musique LIAvenir de Saint-Méen est également à féliciter.

Soudan

AUX MUTILES, REFORMES ET ANCIENS COMBATTANTS Nous apprenons que l'Union Nationale des Mutilés, Réformés et Anciens Combattants (groupe de la Loire-Inféneure), organise une réunion dans notre commune dimanche prochain 7 août. à 9 h. 30 (heure légale), salle de la Mairie.

Les délégués. M Jost, président du Groupe départemental; MM. Defontaine et Beaulieu, du Comité, entretiendront les mutilés, veuves. orphelins ascendants et anciens combattants des avantages auxquels ils peuvent prétendre.

A l'issue de la réunion, les personnes qui auraient des renseignements particuliers à demander pourront s'adresser aux délégués qui ne manqueront pas de les éclairer

Nous espérons que les Soudanais. ne se désintéressant pas de leurs intérêts, seront nombreux à cette réunion Sion-les-Mines

ENTRE VOISINS. M. Roux Eugène, 55 ans, cultivateur au ChampBlanc, a déposé une plainte pour coups et blessures en l'appuyant d'un certificat médical, contre son voisin. Roux Louis, 30 ans, cultivateur au même lieu.

Le 24 juillet, dans la matinée, alors qu'il faisait sa tournée journalière dans ses champs, guidé par son chien. car il est aveugle depuis deux ans. A la suite d'un accident de chasse, il entendit chuchoter derrière lui; en même temps, il reçut deux violents coups de poing à la tête. A la voix, il reconnut son agresseur.

Roux Louis, mterrogé par la gendarmerie, a reconnu qu'il vit en mesintelligence avec le plaignant, mail nie l'avoir frappe.

L'enquête continue.

AGRICULTEURS, ELEVEURS « L'OUEST-ECLAIR» EST VOTRE JOURNAL

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CAUSERIES DU DOCTEUR Propos désabusés

Monsieur l'abbe Moreux, directeur de l'Observatoire de Bourges est un savant qui ne tombera pas un puits faute d'avoir su regarder à ses pieds, car il a des vues justes et bien étayees sur ce qui se passe sur la terre Sa collection d'opuscules pour comprendre a témoigne d'une remarquable netteté de compréhension des faits, grands ou petits. qu'il étudie. Aussi les sportifs ont-il pu éprouver quelque trouble en lisant, de la plume de cet éminent vulgarisateur, que les hommes de notre génération risquent leur santé dans les efforts sportifs et devraient se oontenter comme gymnastique hygiénique complète de la promenade à pieds. Quand on pense que la gymnastique hygiénique doit être une activité musculaire exceptionnellement intense nous donnant, en quelques minutes, notre x ration » quotidienne de mouvement, on se demande comment la paisible ballade » pédestre peut-être considérée comme la réalisant.

Helas il m'est arrivé, en auto, d'avoir à freiner pour ne pas écraser un pauvre toutou sénile et rhumatisant dont « l'activité exceptionnellement intense pour éviter ma voiture, consistait à se traîner au pas vers le bas côté de la route. Voilà donc l'analogue physique de l'homme du vingtième siècle dont l'exercice moral est d'être assis dans un fauteuil et la performance maxima d'aller à pieds acheter son journal au kiosque du coin.

Prescrire la marche paisible à ce dégénéré et lui sigualer les dangers du sport est aussi logique qu'interdire le beefsteak et permettre une cuillerée de tapioca au convalescent de fièvre typhoïde il est plus sur d'aller lentement. Ici je revois des camarades d'hôpital condamnés à la cuillerée de tapioca et qui, en cachette, se CI tapaient la cloche n consciencieusement L'un d'eux est mort de son imprudence, les autres, évidemment, ont bien plus vite repris des forces que les jeûneurs plus prudents et disciplines. En continuant à comparer la ration d'exercice et la ration d'aliments, je pense que les sportifs, au prix de quelques risques. s'assurent une enviable vitalite et que le vois tous les jours sur les stades des petits gars et même des adultes dont l'allure ne rappelle nullement celle du toutou cachectique.

A cela, bien des gens m'objecteront que sur cent hommes ayant, à 20 ans couru le 400 mètres dans la minute, il n'y en a pas dix capables de Le refaire à quarante ans. Non, mais prenez les quatre-vingt-dzx qui ne le peuvent plus et alignez-les au départ d'un 400 avec cent bonshommes n'ayant jamais fait de sport et vous rerrez la fausseté de cet arguement tendancieux. Si les non sportifs ne dégénèrent pas, c'est qu'ils ont toujours été tellement c moches Il' qu'il leur est impossible de le devenir plus. Dr L. B4Rbedor. BILLET DU JOUR Victoires françaises

PARIS 1" août 1 De notre correspondant sportif parisien,. On a beau faire le malin, trois grandes victoires en une seule journée procurent toujours un peu d'émotion patriotique. Le malllot jaune de Leducq triomphant au Parc des Princes; la victoire de Borotra saluant la Coupe Davis qui. sur son socle va retourner dans les salons .de l'Automobile Club de France: trois champ:onnats olympiques de poids et haltères Lù-oas. à Los-Angeles. sur cinq épreuves de cette spécialité, démontrent tout de même que le sport français n'est pas en déclin et avec le sport la valeur et le courage français. Car nous admettons bien que le sport est une école d'énergie, même s'il est professionnel. Vous aurez beau posséder l'homme le plus partait au point de vue des qualités physiques, mais si cet homme n'a pas en lu: l'esprit de lutte. s'il ne fait pas preuve de tête. de courage et d'énergie, quand U se trouve en compétitton. s'il n pas l'ambition, l'orgueil de vaincre, alors pour lui. tout est Leducq. certes, ne courait pas pour la gloire de porter sur le torse, le maillot jaune. Le profit qu'il va retirer d'une grande victoire, soutenait sa vaillance. Mais en Leducq. on ne rencontre pas seulement le coureur cycliste bon ouvrier au travail comme l'a eté Antonin Magne l'année dernière, mais encore le champion brillant revenu au?*, frais à Paris qu au moment du départ. Et depuis la reprise des tours de France depuis l'Armistice, il est certainement celui des vainqueurs. et même du Leducq de 1930 qui s'est montré le meilleur. Nous tvons dit hier tout ce que nous pensions de ia victoire de Borotra, modèle de vaillance, de courage. d'énergie, non plus en vue d un profit d'argent. mais bien dans un but idéal. Borotra à lui seul renouvelle la grande tradition sportive. On peut dire de lut qu'il est une gtoire nationale sans aucune exagération.

Courage, énergie, application, ambition de vaincre se retrouvent dans les trois victoires olympiques de Louis Hostin. de René Duverger et de Raymond Suvigny car depuis 4 ans, depuis les Jeux Olympiques d'Amsterdam, ces hommes ont travail leur 'orme et leur style avec méthode et regu.a; :té. Et je considère que de pireJles victoires au loin sont auss: brillantes que celle qu'un Ladoumègue aurait pu nous donner, mais toujours on déplorera l'absence de Ladoumègue dans certains milieux et on Ignorera la triple victoire de nos haltérophiles parfaitement guidés et conseilles la preuve en est par les dirigeants de la Fédération française de poids et haltères. laquelle a droit à notre reconnaissance.

Au sujet de Ladoumègue le voilà Journaliste. Je vous avoue que Je n'en suis pas plus fier pour ce:a. A chacun son métier. Il ne me viendrait pas a l'esprit, du Jour au lendemain de cultiver les potirons, les concombres, les choux-fleurs ou les roses. sans auparavant faire un apprentissage. Cependant. du jour au lendemain le jardinier Ladoumègue passe dans notre corporation sportive pour relater dans les gazettes les gestes des coureurs a pted olympiques A ce compte-là. Je me demande pourquoi les Journaux ne tont pas relater une exécution capitale par un condamné a mort.

Il a d'ailleurs fleuri ces derniers temps un parterre de Journalistes sportifs réellement amateurs, parmi lesquels Henri et Charles Péllssler voire mlme Henri Cochet. Je ne voudrai? leur faire aucune netne. mats 11s ont été lameni*blca, car pu plus qu'un autre m«tl*r.

le journalisme jporti: ne simpruïls» pas.

A tout prenore. U Vaut :nieiu qu'il en soit ainsi car .e puoii- :ominf e V» d ailleurs fait dira en jui' -t auradations de ^e« journiiit'.e? :r<H amateurs c Vont-ils «e^o et, uruer 4 leurs vélos ou à »eurr tttairee ? '̃ » LES JEUX OLYMPIQUES ON ENREGISTRE

QUELQUES RÉSULTATS La France est en tête

au classement inttrnatioaal

Los ANcixis, le 31 Juillet Résultats des premières épreuves

Lancement du poids ,finale). 1. Sexton (Amérique). 16 m 05 (record olympique battu) ancien record 15 m. 87; 2. Rothere (Amérique): 3. Doud» (Tchécoslovaquie). Les Français avaient été éliminés au cours des précédentes séries.

100 mètres. 2' tour 1" série 1. Tolan (Amérique). 10" 4/10. record olympique battu, ancien record 10" 6/10; 2. Luti (Argentine 3. Williams (Canada). 2* série 1. Stmpson (Amérique). 10" 7/10. 2. Wright (Canada); 3. Koermg (Allemagne).

3* série 1. Metcalfe (Amérique). 10» 7/10: 2. Yoskona (Japon); 3. Elliott (Nouvelle-Zélande)

4* série 1. Jonath (Allemagne). 10» 5/10: 2. Joubert (Afrique du Sudt: 3. Pearson (Canada)

400 métres haies Une erreur de transmission a donné Healey comme ayant battu le record olympique des 400 mètres haies avec 52' 2 5 C'est 54" 2/10 qu'a réalise le coureur américain. Le record n'est donc pas battu Voici les résultats des demi-finale*

1" deml-nnale 1. Harding (Amérique). 52" 8/10: 2. Taylor .Aanènquei; S. tord Burghley lAngl. Le Français Adelhelm n'est pas qualifié

2» demi-finale 1. Tiadall tlrtanael. 53' 8/10. 2. Arenkay (Suéde): 3 Facelll (Italie). 1.

800 mètres. 1" série Résultat paa encore connu. Au cours de cette série. Phil Edward (Canada), et Jean Relier (France) se sont heurtés. à la sultp d'une protestation q-ii leur a été remise, les autorités ont décidé de se réunir avant de proclamer le résultat de cette épreuve.

2« série 1. Hornbostel (E -U ), en 1" 52" 4/10: 2. Wilson (Canada); 3. Otto Peltzer .AU.).

3* série 1 Hampton Grande-Bretagne. l' 53": 2 Sera Martin (France); 3. Purner iE-U).

800 mètres Plat. Malgré les proteetations de la délégation française la Fédération Internationale d'Athlétisme (amateurs) a confirme comme suit l'ordre d'arrivée des concurrents pour la première série du 800 mètres 1- Genclq (Etats-Unis) en l' 54"; 2. Edwards (Canada); 3. Powell (GrandeBretagne).

Saut en hauteur. Le classement final est le suivant 1. Mac Naughtça (Canada). 2 m. 09; 2 Van Odael (Etats-Unis); 3. Toribio (Philippines) 4. Johnson [Etats-Unis): 5 Relnkikka (Finlande) 6 Ktmura (Japon)

Javelot (dames/. L'Américaine Mlldred Eldrlkson a gagne l'épreuve du lancement du javelot avec une distance de 43 m 71.

Lancement du javelot (dames). 1. Eidrlkson (Etats-Unis) avec 43 m. 71 inouveau record du monde): 2 Braunmuller ( Allemagne) 42 m 53: 3. L. Flelscher 'Allemagne) 43 m 33: 4 M. Slmpo Japon) 39 m. 05; 5 N Glradelle (Etats-Unis) 37 m 75.

ESCRIME

Fleuret par équipée e Danemark bat le Mexique par Il victoires a 5. Le tourno: à l'épée s'est poursulvl dans la soirée I! a été favorable 4 Los-Angeles. le 1" août. Après avoir égalisé a 8 assauts chacun. l'Amérique pat la France par S0 touches contre 54. L'Italie bat le Danemark par 12 assauts à 4.

POIDS et Haltères

Le Français Rog"r François s'est classe quatrième dans la catégorie des poids moyens, ayant totalise 335 silos. Poids et haltères Catégorie mimoyens finale 1 Ismalr Allemagnel avec 759 (ivre* se decomposant comme suit arrache mains 225 livres Jeté 242 livres épaule 291 livres 1/9 2 Galimoertl iltallei. 748 livres: Hlpslnger (Autriche). 742 livres 1/2: 4. François (France) 737 Uvres

Poids et haltères. Le Français Suvlgny a gagné le championnat catégorie notde plume avec un total de 287 kg. 500.

Lutte

Poids Iéper Charles Pacome (Franc*) bat K.app champion Estonien dans une rencontre de non chute.

Poids moyen Le hongrois runyogl bat Poilve (France) par décision. Le classement international actuel Los Angeles 1- août. Les trota vky toires remportées par la France pour le lever du poids tu: donnent ta première place avec 36 points. l'Allemagne se classe deuxième avec 22 Pointe et les Etats-Unis 3. avec 20 potnta.

Les autres concurrents se sont classes comme suite 4- Tchécoslovaquie. 15 p.: 5* Italie. 14 points. 6' Autncne 9 p.: Danemark S points; B. Argentine. 1 p.

LE GRAND PRIX

DE LA VILLE DE COMBOURG 230 kilomètres,

4.000 francs de prix

Pour la première io's je déroulera Combourg une grande course cyclute internationale âur route Cette épreuve admtrablement dorée est réservée tous les coureurs licencies de l'U.V 1" sauf amateurs.

L'épreuve prend le nom de Grand Prix de La ville de Oombnurg Bile sa disputera sur un circuit routier d'envlron 230 kilomètres

ITINERAIRE

Le rassemblement Oey coureurs aul» lieu a Il n. 30 place du Cimetière, où se teront tea opération* de contrôle et remise des dossards.

Départ réel. place du fas-Marault à 10 heures. Route de Dot Bonnematn, Drolonnerle Xannelln roumebrida. Meillac. Aooaye. Combourg soit uns circuit de 23 Kilomètre* couvrir d1s fois. Au dernier tour les coureur» polareront directement de L*nhétln tar Combnura où 'arrivée sera lutta Mt» levard du NorO.


LES PRIX

Au premier, 1000 irancs, une medaille, et le titre de gagnant au Urana Pria de ta ville ae Comooura au second, 700 trancs au troisième, SOC Irancs au quatrième .300 Ir.. au ctnauième, 200 tr.: au sixième 150 fr.: au seofieme. 100 tr.. et au luuléme 50 rrance.

~l"j; spéciaux pour les coureurs de S* et 4' catégories et débutants au premur. 300 tr.; au secoua, 100 tr.: troisième. 75 Ir.. Quatrième. b0 tr.: cinquième, 50 rr.: stxtéme 30 tr.- »ejitiente. 26 fr.; huitième. 20 tr.

Une quantité de prîmes serow dit tri buées tout le long du Darcours £NGAO£MS1</Tt>

Lies coureurs sont pneus de s'engager le plus tôt posslble ann ce faciliter la mette des organisateur» Les engagements sont reçus au aron de 5 trancs par M. Lieandre-Lcoorgne correspondant de l'Ouest- Eclair t Coin boum

Le dossarc n- 1 est retenu par Jean Foutenay. nuitieme dane la course Paru-Benne», secona au championnat d'Ille-et-VUalne des 100 Kilomètres et gagnant d'un grand nombre d'épreuve.' régionales.

Le dosaart q* 'i appartiendra au sympathique Maugan.

A qui i enw a

A qui le a- 3

M Gilles, le dévoué président au comme directeur de la course.

Une voiture avec naui-parieur df l'Ouest-Eclatr suivra les coureure. Plusieurs contrôles secrets se teront au cours de l'épreuve. Deux ravitaillement gracieux fonctionneront pendant ta course.

APPEL AUX SPORTIFS

Les sportifs et les personnes s'intéressant a ta grande course internationale de Combourg qui désireraient offrir des prlmes aux concurrents sont priés d'envoyer leurs oboles a M. Leandre-Leoorgne. route de la Gare. à Coinbourg lUle-et-VUainel. 238 APRÈS LE TOUR DE FRANCE Chez les Individuels du Tour de France 1932, c'est l'Italien Barrai qui triomphe devant le Français BenoîtFaure, mais n'oublions pas de noter que ces deux hommes montaient une bicyclette de la marque Le Chemineau, équipée avec des pneus Wolber– Résister durant 5.000 kilomètres, subir des chocs, rouler sur toutes les routes est une preuve indéniable de solidité et de bonne fabrication. La bicyclette Le Chemineau et les pneus Wolber ont fuit leurs preuves.

A PLELAN-LE-GRAND LE 14 AOUT DE GRANDES COURSES CYCLISTES SERONT COURUES SUR PISTE L ville de Plélan-le-Grand possède une des plus belles pistes cyclistes de la région et le Comité des Fêtes organise ohaque année en août, à l'occasion de sa grande fête annuelle populaire, une série d'épreuves cyclistes qui obtiennent toujours un gras succès. Voici le détail des épreuves qui auront lieu à Plélan-le-Grand le dimanche 14 août..

A 13 h. 30 (heure solaire) sur le Vélodrome.

1. Course communale (réservée aux jeunes débutants). Quatre prix 80, 40, 30 et 20 francs.

• 2. Course cantonale et coureurs domiciliés dans les communes ci-après Iffendle. Montfort-sur-Meu. Talensac. Le Verger. Mordelles, Baulon, Gouen. Bouel Campel. Maure, Loutehel. Guer. St-Malo-de-Belgnon. Beignon. Concoret, StMAlon Saint -Goulay. Tréhorenteuc (40 --tours)'. Cinq prix 200. 120. 80. 50 et M francs.

S. Course départementale (60 tours 2 Classements Cinq prix 300. 200 100. 60 et 25 francs).

4. Course régionale par élimination quatre prix. 300. 200. 150 et 75 franrs. Il. Grand prix de Plélan. course interrégionale, Individuelle d'une heure. classement tous les quarts d'heure 1 850 francs de prix 700. 500. 300. 200. 100 et 50 francs.

Ces trois dernières courses auront lieu sous le contrôle de l'U.V.F. Les engagements sont reçus tous les jours par lettres au Comité des Fêtes et pour lesquels Il n'est pas perçu de droit d'inscription. 8

CHAMPIONNAT DE LA L. O. F. A. Le calendrier de 1" division A 2' section

Mous sommes neurtux de publier ciaedoua le calendrier ae championnat ce la deuxième section ae la premier- alvision A qui comprend les clube eufvants

Stade Dlnannais. ttoue Dinaraaise A. 8. Cbemmou Rennais. En Avant ce Uulngamp. Etoile Saint Michel ae StBneuc. J. A. Saint-Servan. 0 S Beauregara Staae Lavallois.

C'eat avec plaieir que nous notons- Que les vœux au délègue au staae larallols a l'assemblée generale ae la L. O. P. A. ont été prit en considération par la commission sportive regionale tous le* clubs loueront .e meme Jour et le championnat ne cebutera que le premier dimanche d octobre.

2 octobre Stade i~availois J. A Saint-tServan Staae uiuanna:c U b tteauregara A ci. Coeminou n'en nais t. a. Saint-Bneuc Etone u>nardatae 9. A Gulngamp ttetoui le 16 lancier

9 octopre réserve coupe de Mance Dlnardaise J. A. Saint-Servan Stade Dtnannais E. S. Saint-Bneuc Stade Lavalloie En Avant Guingamp A. S. Cheminots Rennais. Retour le 22 janvier

23 octobre Etoue Dinardaise E. S. Saint-Brteuc A 6 Cheminot* Rennais J. A. Saint-Servan Stade Dlnannals En Avant Gulngamp Stade Lavallot» U. 8. Beauregard Retour le 29 Janvier.

30 octobre réservé coupe de !"rance.l 6 novembre J A. Saint-Servan Etotle Dlnardaise E. S. Saint-Bneuc Stade Dlnannala En Avant GuingampStade Lavalloia D. 8. A S Cheminots Rennais Retour le 5 février

13 novembre réservé rencontre interdistricts

20 novembre J. A. Saint-Servan O. S. Beauregard E. S Saim-Brleuc En Avant Guingamp Stade Dlnannais. Etoile Dlnardaise Stade Lavallota A. S. Cheminots Rennais. Retour le 19 février.

27 novembre réservé coupe de France.

4 décembre 0. 8. Beauregard S. S. Salnt-Brteuc En Avant Guingatnp J A. Saint 8ervan Etoile DInardaise Stade Lavallols A 8 Chemlnote Rennais Stade DlnanntU. ̃Mour to as février.

il décembre A. 8 .Cheminots Rennais Etoile Dlnardalze J. A. SaintServan E. S. Saint-Brleuc Stade Lavallols Stade Dlnannals En Avant Gulngamp D. 8. Beauregard. Retour le 12 mars.

18 décembre, réserve coupe de France. A l'aller, les matches se Joueront sur le terrain du premier club nommé. UN APERÇU DU CALENDBIEB DE L'EQUIPE A

DU STADE RENNAIS U. C.

Nous avons donné avant hier la liste des Joueurs qui ont été retenus par le Stade Rennais pour défendre ses couleurs dans les grandes compétitions officielles.

Pour beaucoup cette énumération fut une surprise, et une surprise fort agréable.

Le Stade Rennais n'a pas voulu s'embarquer a la légère; 11 a tenu à figurer dignement face a des adversaires reputés, qui ont nom Red Star. C. A. P.. Sochaux, Montpellier. Cannes, Antibes, Aies. Metz, Pives Lille.

Le S. R. U. C. a mis sur pied une véritable sélection de l'Ouest qui sera sérieuse-Dent renforcée par une très solide ajmature étrangère.

Nous pourrons faire confiance à nos seuls représentants la cause de la Bretagne et de l'Ouest est en bonnes mains. Nous savons que l'actif sécrétairegénéral du Stade Rennais poursuit ses pourparlers en vue de la constitution d'un calendrier qui. tout en étant le pendant de celui de la saison 1931-1932 sera émalllé de grandes rencontres officielles (championnat et coupe), et de très importants matcha Internationaux. Nous savons que. au titre de matchs le Wacker de Vienne, le Hakoah, l'Austria (Autriche), les Bohémians de Prague (Tchécoslovaquie), Férencvaros-Boskay M. T. K. Budapest (Hongrie Francfort. Munich (Allemagne), etc..

Nous saavons que, au titre de matchs amicaux. l'Excelsior de Roubaix sera à Rennes le l» novembre, l'Olympique de Marseille, le 13 novembre, et le Raclng Club de Paris, le 4 décembre.

Voici d'ailleurs comment se présente actuellement le calendrier de l'équipe A: Août

21. Amica.l à Roulbaix contre Excelsior.

28. Amical à Morlaix contre Stade Morlalslen.

Septembre

4. Amical Rennes (en pourparlers).

11. championnat i Metz contre F. C. Metz.

18. Championnat a Rennea contre C. A. Paris.

25. Championnat à Parla contre Red star.

Octobre

2. Championnat Antrbes contre Antibes.

9. Coupe de France.

16. Championnat Rennes contre Flves LUIE.

23. Championnat à Rennes contre Antibes.

30. Coupe de France.

Novembre

1«-. Amical a Rennes contre Kxcelawr de Rounalx.

6. Championnat à Rennes contre A. S. Cannes.

11. Championnat à Sochaux contre F. S. Sochaux.

13. Amical à Rennes contre Olympique de Marseille.

20. Championnat Rennes contre S O. Montpellier.

27. Coupe de France.

Décembre

4. Amical à Rennes contre Raclng Club de Paris.

11. Internetional à Rennes contre Hakoah (champion d'Autriche). 18. Champlonnat Rennes contre F. S. Metz. fl

26 Championnat à Paris contre C. A. Parla.

Janvier

t". International à Rennes (en pourparlers).

8. Coupe de France.

15. Championnat à Rennes contre Red Star.

22. International Rennes contre Wacker de Vienne (Autriche).

29. Championnat Rennes contre Antibes.

Février

5. Coupe de France.

12. Internatlonal Rennes (en pourparlers).

19. Championnat à Pives contre Fives Lille.

26. Coupe de France.

Mara

5. International Il Rennes (en pourparlers).

12. Chamolonnat à Aies contre Olvmplque d'Alès.

19 Championnat a Cannes contre A. S. Cannes.

26. Amical Rennes (en pourparlers

2. Coupe de France.

9. Championnat à Rennes contre F. S Sochaux.

1g International à Rennes (en poT^partersi

23-24 PAoue8. rEn pouroarlers). 30. Chnmplonat à Montpellier contre S. O. Montpell'er.

Mat

7. Interaational à Rennes (en pourparlers).

14. 21 28 libre.

Ce calendrier assure donc aux amateurs de football un minimum de 23 match. au Parc des Sports pour 1a seule équipe A.

Ultérieurement, nous parlerons du calendrier de l'équipe B qui el!e-même disputera de grands matchs et mêmes des matchs Internationaux, ainsi que du ca'endrier de champfonnat.

Nous croyons enfin utilp de signale- au oubUc que le Secrétariat Général du S. R. U. C. aceentera jusqu'au 14 août soir dernier délai. les demandes de ca tes de membres >inralres dont le prix a été fit* cou.ifr suit Messieurs 250. dames 150. Q"e les retardataires et les hésitanto se hâtent de faire connexe leurs noms et adresses. 8 DEMANDE DE MATCHES

Equipe professionnelle B. du Stade Rennais recherche matches contre de srès fortes équipes 1· Il Rennes les 11 et 25 sentembre 2 octobre 9 octobre. 30 octobre 4 décembre. Il décembre. 25 décembre 8 8 Janvier, 22 19 mars. 30 avril.

2» & l'extérieur les 25 septemW. 2 et 23 octobre 6. 13. et 20 nov*-»bre 4. et 18 décembre 15 et 29 ig^Tii»- 9 avril.

F- ̃̃̃- propositions de toute urgence ? -• ^-anchu. secrétaire général, sousdw r de la Banqve d'Ille-et-vlla i. place de la Trinité. Rennes. A.S.P.O. Tours il), renforcée par suite de la dissolution de l'A.S. du Centre -huit fois champion du Centre), désirerait conclure avec bonnes équipes de l'Ouest terra'n au choix ou aller et retour. Faire offres a M. Courtsa, SI bis. avenue de Orammont, Teura. 0

Les tournois d'escrime de Dinard 26 et 27 août

Dans les Jardins du Casino Balnéum, un tournoi challenge Individuel du Sporting ¡épée) se dispurtera le 26 a 9 h. 30 d matin éliminatoires et aemie -fln?Je en deux touches effectives, doté d'une coupe et nombreux prix. Cette coupe sera définitivement acquise par le gagnant de 2 années en 4 ans. En cas d'égalité une belle s'Imposera entre les deux gagnants.

A 15 heures finale.

De plus un tournoi challenge Lndlvl- 1 duel de la Société d'Escrime (sabre) aura lieu le 27 à 9 h. 30 du matin épreuve Individuelle en 4 touches effectives, dotée d'une coupe et de nombreux prix, même règlement que pour le tournoi précédent. A 15 heures finale.

Le même Jour. & 21 heures, au Casino Balnéum. gala artistique et d'eacrime.

Voici quel est le règlement de ces tournois

Tenue blanche et armes réglementaires. pointes d'arrêt Il branches.

Les décislons du Jury sont sans appel.

Licence obligatoire.

Le Comité, le Osino et la Société d'Escrime déclinent toute responsabilité en cas d'accident pouvant survenir aux tireurs, membres du Jury et public. Engagements 12 francs par épreuve, taxe nationale comprise Les engagements seront clos le 20 août dernier délai et seront reçus chez M. Vivier, pharmacien. Dlnard-St-Enogat.

L'appel des tireurs aura lieu les 26 et 27 à 9 h. 30 du matin au Balnéum, tout tireur n'ayant pas répondu à l'appel de son nom sera considéré comme absent et ne pourra prendre part aux seront pas remboursés.

KOZLUH ENLÈVE

LE CHAMPIONNAT

DE TENNIS DES PROFESSIONNELS D'AMERIQUE

Chicago, 1" août. Le championnat de lawn-tennls des professionnels d'Amérique a été gagnée par Carrel Kozluh qui dans la finale a battu l'Allemand Nuesslein par 6-2 6-2 et 7-5. Ce titre était détenu précédemment par Tilden.

[yACMTÏfViccl

Résultats de la 2e étape de la course-croisière

St-Malo-Granville-St-Malo SAiNT-MALO. le 1" août. Ce matin, à Granville. le départ des concurrents de la course croisière St-Malo Granville St-Malo a été rendu très difficile par une mer démontée et un fort vent debout, ce qui explique le temps mis par les équipages à franchir la distance de Granville à Saint-Malo. Pendant tout le parcours, un très fort vent debout et un courant particulièrement dur ont mis les équipages des yachts à une rude épreuve, en les obligeant à manœuvrer avec une grande habileté. Les résultats acquis placent cette croisière, organisée pour la troisième fois, parmi les plus grande manifestations nautiques existant actuellement en France. Le succès en revient 6 la Société Nautique de la baie de Saint-Malo. qui a parfaitement organisé la course e ntous points de vue. aidée dans sa tâche par les sociétés municipales de régates de la région de Granville et du Yacht-Club de Dinard. Cette dernière société qui doit prochainement organiser une épreuve qui sera également très privées des yacht- men, la croisière de Bréhat.

Résultats

Voici les résultats techniques après les deux étapes

Série 8 m. 50 course. 1. Ciboulette à M. Kieffer, temps 8 h. 23' 17"; 2. Harakiri, à M. Emile Lessard. 8 h. 39-55" 3. Deuiz-Qui, à M. Le Plénier, 9 h. 31 45: 4. Trilbrv 111, à M. Lepaud, 10 h. 12'43". Viennent ensuite Scylla, à M. Caukole, et Jabonne, à M. Requer. qui ont abandonné au cours de la deuxième étape, par suite d'avaries.

Grande série. 1. JoLly Roger, à M. Mazelle. temps compensé 9 h. 31' 57"; 2. Hadpie, à M. le colonel Tracy. 10 h. l'59"- 3. Winsome, à M. Hisson. Viennent ensuite Mickie MM. Bessec et Poussin): Gwenalœ (au comte Jasquet-Jamesl: Nelly (aux docteurs Férey et Nicolleau, et M. Martin), qui ont abandonné au cours de la seconde étape.

PETITE Série 1. Frourrou (à M. Letenneur) temps compensé. 12 h. 46 2. Noreg ià M. Gutzeit) 12 h. 50'42". Classement réservé pour Françoise 11 là M. Le Pollès): Atala Il Satanic là M. Le Cozannet). Pypmée a aban.donné au cours de la deuxième étape. LE YACHT ROYAL BRITAVNIA TRIOMPHE A COWES

Cowes. le 1» août. Le yacht royal Britania a gagné aisément aujourd'hui la course des régates de Cowes tenant tête pendant toute la durée de l'épreuve aux yacht suivants Westward, Shamrock, Astra et White Heather.

Le Ping-Pong Club Malouin

bat le Pint-Pong Club Dinannais par 7 victoires à 4 pour Dinan Résultats

Simples messieurs

Mazure iHi, bat Le Guevel (D) De La Chambre tDi. bat Pencole MI; Greull iMi. bat F. Benoit iD) Bol Mi, bat Chambrin 'Di Guinas <Mi. bat GandonDi Du Pouget iM>, bat Duval ID) H. Boni IMI. bat Ancelin ,DI; M Benoit D). bat R..Fromal (M). Doubles meneurs

Du Pouget-Mazure (M). battent de la Chatre-Le Guevel iD) F. BenoltDuval (D), battent Bol Pengole (II)

M. Benoit-Chambrin (D), battent H. Boni-Guinas iM).

En dehors des Matches de Compétitions entre équipes il est a enregistrer les résultats suivants

Double Mixte

Mlle et M. Guinas (M) battent Mme et M .Martin ID).

Simple Dames

Mlle Guinas (M) bat Mme Martin (O).

A L'AUTODROME DE BROOKLAND LONDRES. le 1" août. D'Importantes épreuves ont eu lieu aujourd'hui sur l'autodrome de Brookland.

Sir Henry Birkin, pilotant une voiture anglaise a atteint sur 12 kilomètres une moyenne de 200 kilomètres 225 à l'heure.

Le champion anglais Henry Cobb. qui pilotait une voiture française dans la même épreuve s'est classé deuxième il. 1/5 de seconde seulement.

Plusieurs autres épreuves ont été gagnées par des voitures françaises. C'est ainsi qu'une Amilcar est arrivée première dans le Herreford Handicap à la vitesse moyenne de 145 km, une Bugatti s'est classée première dans le Heneford Lightning Handicap il. la vitesse moyenne de 158 km.

Enfin le Mountain Handicap est revenu à une Salmson qui a fait une vitesse horaire de 93 km 600.

LE GRAND PRIX DE LA BAULE (16-17 août 1932)

Le VIII' Grand Prix Automobile de La Baule se déroulera les 16 et 17 août prochain sur la célèbre plage; Il sera disputé à basse mer sur une distance de 300 kilomètres à raison de 150 kilomètres par jour.

Les départs seront donnés le premier jour par M. Maurice Benoist, vainqueur du premier Grand Prix de La Baule et le second jour par le comte de Lapeyrouse, conseiller général, maire de La Baule.

Nous rappelons que cette importante compétition est dotée de 100.000 francs de prix répartis comme suit

1" journée. Au premier, 5.000 fr.; au deuxième, 2.000 francs; au troisième. 1.000 francs.

2' journée. Au premier. 5.000 fr.; au deuxième. 2.000 fr.; au troisième, 1.000 francs.

Classement pénéral. Au premier. 40.000 fr. et une coupe en métal argenté offerte par le journal Le Matin, d'une valeur de 5.000 fr.; aux suivants 15.000 fr.; 10.000 1- 5.000 fr.; 4.000 fr.; 2.500 fr.; 2.000 fr.: 2.000 fr.; 2.000 francs; 1.500 francs.

En outre. des prix spéciaux seront offerts aux concurrents en cours de course et la liste a été ouverte par une prime de 1.000 francs offerte par la Chambre de Commerce de Saint-Nazaire. Les engagements sont reçus jusqu'à aujourd'hui 2 août. Ue nomoreux engagements sont déjà régularisés mais nous rappelons aux retardataires que les Inscriptions seront reçues Jusqu'au mardi 2 août dans tous les bureaux de l'Automoblle-Club de l'Ouest et notamment

A Paris, 16. rue d'Athènes;

Au Mans. 34. place de la République; A Nantes, 27. rue de Strasbourg.

COURSES DE LAMBALLE

Compte rendu du dimanche 31 juillet Charmante réunion qui s'est déroulée sous le soleil au milieu d'une très nombreuse affluence. Le pesage. coquettement fleuri. a été plein d'animation et la pelouse était noire de monde. Les opérations ont été menées avec une célérité qui pourrait servir d'exemple à beaucoup de sociétés et qui n a pas paru nuire au Jeu. Question de cadence à laquelle les Joueurs s'habituent vite.

Nous nous permettrons cependant quelques critiques en signalant le rideau formé le long de la piste, côté pelouse. par les nombreuses carrioles qui servent de tribunes à leurs occupants et qui masquent complètement la piste opposée aux spectateurs des derniers rangs des tribunes: Il est vraiment indispensable de les parquer ailleurs. comme il est indispensable de placer ailleurs la buvette de 1 a pelouse pour les mêmes raisons: comme il est nécessaire d'établir une police pour faire descendre les Indésirables qui prennent les lices pour des tribunes, aussi bien au pesage qu'à la pelouse et qui manquent de transparence. Ceci dit. revenons à nos moutons, c'est-à-dire Il nos chevaux, qui ent formé une bonne moyenne de partants, et ont assuré aux épreuves tout l'Intérêt désirable. Les pistes se présentaient très améliorées et les obstacle entièrement refaits ont été unaniment appréciés par les intéressés.

Le Prix de Penthièvre au trot monté ou attelé. 2.800 m.. a été gagné de loin par Amateur II, tandis que Dolly 11, arrivée seconde après avoir fait une partie du parcours à la charge, était distancée au profit de Tibère.

Le Prix de Bretagne mixte, qui se courait sur 1.080 mètres a<valt réuni huit concurrents. Sur cette distance, le départ est malheureusement dans un tournant, ne serait-ii pas préférable de réduire la course de 80 mètres et que les chevaux partent su rune ligne droite. Il y a eu du cafouillage au signal et plusieurs chevaux ont perdu du terrain. Merveille du Monde a pris de suite plusieurs longueurs à ses adversaires plus ou moins à la débandade, puis elle tombait dans le tournant, laissant en tête P< rçante 11, suivie de Traderan, Wanda et Martini. A l'issue du tournant MarIt ni se rapprochait à la corde et se déi_icha!t pour gagner facilement. La lutte était serrée pour :a place entre In Nigris ve:.u d assez loin. Traderan .et Wanda, et elle poursuivait non sans bousculade. In Nigris terminait deuxième devant Wanda. M:eux parti, In Nigris eut pu être dangereux avec ses 46 kilos. Notons que Martini portait 60. L'épreuve Interrégionale, disputée par neuf chevaux de selle, 1.500 mètres, a été gagnée de bout en bout par Cornebiche qui a tordu ses adversaires et augmenta son avantage avec la distance. Courant d'Air Il était second, en venant se mêler sur la fin à la lutte pour la place. Gavotte toujours en bonne position élait troisième devant Gagne ta Croûte qui avait été longtemps en queue. Houpédic s'est effondré en face, après s'être maintenu assez longtemps derrière Cornebiche.

Le Prix de la Société d'Encouragement. 2.800 mètres, a été le plus intéressant de 1 a journée Après 1.000 mètres à allure ralentie. Queen o/ Spades prenait résolument le train à aon comp-

te, et menait à bonne allure, suivie à plusieurs longueurs par le peloton. Lyrisme se rapprochât avant le tournant en même temps que Knock-out en plein effort; celui-ci débordait Queen o/ Spades à l'entrée de la ligne droite, mais il était aussitôt attaqué par Lyrisme qui après une courte lutte le dominait et gagnait facilement. Pégase VIII et Sir/ili complétaient ie champ.

Le Prix de la Société de Sport de France, hacke et hunters pour gentlemen rlders. 2.350 mètres, a été gagné facilement par Sirène XV. Après être restée dans l'expectative alors que Œuj d'Or, suivi de Carlotta menait, elle a pris la tête avant le dernier tournant et malgré les efforts de Lamidaët, elle gagnait sans être inquiétée. Balai qui n'a pas quitté le dernier rang, complétait le champ.

Le steeple-chase final disputé par quatre chevaux, n'a pas manqué d'intérêt et s'est terminé par une lutte très vive entre Charleston et Cuptdon 11, que seul le juge a pu départager en donnant la victoire à Cupidon II. Les chevaux sont restés groupés pendant tout le parcours. Cupidon II se détachait dans le dernier tournant et sautait la dernière haie e ntête, mais Charleston, bien monté par Poignant, plaçait une pointe très vive sur le plat et prenait un Instant un court avantage que Cupidon dut combler dans les dernières foulées.

Hipparqui.

Résultats du 1" août

PRIX FERCOQ (trot handicap, 2.800 2.800 mètres). 1ar Anatur, 2. Cacablanca. 3. Dolly 11, 4. Esculape et CouE chetard.

Non placés Tibere, Sadine, Goel luck.

Mutuel gagnant 7.50, pi. 7.50. M. Interrégional, chevaux de selle, 3 ans, 600 fr.. 1.080 mètres. 1" Cornebiche (681. à M. Porte (M. Richard) 2. Houpedic 65 (flint) 3. Heureuse Aventure 62 (M. de Procé); 4. Hourrah, 6C (Brousseau).

Non placés Hermine 4, 62 (J. Guiheneuc) Houlbec. 65 (Chalntreuil) Hasted Biou, 57 (0 Guéheneuc) Hirondelle. 960 iM. Lecontre) Hortense 2, 60 iH. Richard).

Deux longueurs, demi longueur. demi longueur.

Mutuel gag. 6.50, pi. 6. 13, 10.

PRIX DE LA VILLE réclamer, 6.000 francs, 1.500 mètres). ler In Nigris, 51, à M. de Langle (Dernennes) u. Pégasse 8 i54) ¡Poignant: 3. Martini, 62 (M. O. Quiheneuc) 4 Perçante 2. 47 (Adeline).

Non placés Priscilla |53) 1/2 (Lizot- tei Claire Fontaine 2, 152 1/2) (Le- sain) Traderan 52 (Andouard) Merveille du monde, 52 1/2 (Ball) Chazelles 55 (taffs).

Une longueur et demie, encolure, encolure.

Mutuel gag. 34. pi. 8, 20.50 et 7. PRIX du Tvta ihandicap, 7.200 fr., 2.100 mètres). 1er Fleur d'Automne i4b), à M. F. Bauer (Adellnel 2. La Vezouze, 48 iTaffs) 3. Knock out, 62 (bail): 4. Enseigne, 47 1/2 (Lizotte. Non placés Anticyre, 45 iGulheneuc) Vote libre, 61 (Andouard). Encolure, 2 longueur. une longueur. Mutuel gag. 24.50, pi. 13.50. 40. PRIX DE Kerrozen .steeple chase chevaux de selle, 7.850 francs. 3.700 mètres). l" Fanfan la Tulipe 4, 77, à M. de BeJarry iNebolt) 2. Frynaudaur. 72 (H .Richard) 3. Gavotte 3. 66 (Flint) 4. Flore 4. 69. (Deselandes). Non placés Citadelle, 72. ;U. de Casiellan) Frinella 2. 65 iChalntreull) Du Guesclin 2. 74 (Bacquer). Une longueur et de mie. 2 longueurs. une longueur.

Mutuel gag. 8. pi. 9.50, 34.50.

PRIX LE CERF (steeple chase handicap, 7.88 Olrancs. 3.700 mètres). ler Cupidon 2 (i37 1/2). à M. Porte (Bail) 2. Chauvin, 70 1/2 iTournler) 3. Casaquin .66) iBoscher) 4. Sanoe 100) (Richard

Non placés Ponce Pilate, 64, (Poignant) arrêté.

1 longueur .loin. loin.

Mutuel gag. 12.50, pi. 8. 8.

NECROLOGIE. Le fiiale nouvelle de la mort de M. de la Gatinais. viceprésident de la Société des courses de Lamballe, survenue la veille, a jeté une note attristée parmi les turfistes habitues des réunie ns de Kerrozen qui avaient apprécia sa codialtté courtoise et le complet dévouement qu'il apportait dans ses fonctions. Sa perte sera vivement ressentie au sein de la Société Lamballaise. 7-8 COURSES DE BOUGUENAIS

Compte rendu

de la réunion du 31 juillet

NANTES, le 1" août. Cette année, la traditionnelle réunion de la Société des Courses de Bouguenais a été favorisée par un beau temps et s'est déroulée au milieu d'une nombreuse affluence. Bien que le terrain fut un peu lourd, toutes les épreuves furent disputées régulièrement et suivies avec un réel Intérêt. Le pari mutuel fit le maximum.

Comme l'année précédente. le Prix de la Commune est revenu à Espérance. gagnant avec la même facilité devant Gamin.

Le Prix du Conseil Général n'a été qu'un match entre Gate-Métier et Genèvre, surclassant leurs adversaires. Genévre parti en tête. fut dépassé devant les tribunes par Gate-Métier. Aux derniers tournants. Genèvre attaquait Gâte-Métier mais sans succès, l'ordre ne changeait plus jusqu'au poteau. A une bonne distance, Ernamic se détachait du second peloton et prenait la troisième place.

Dans le Prix de la Société d'Encouragement, Rockbound a mené très détaché devant Lumière Il et Demi-Lune. Dans la ligne droite, Rockbound rétrogradait. Demi-Lune avait alors un léger avantage devant Lumière Il. mais Albaracin surgissait alors et après lutte, conservait facilement le meilleur devant Demi-Lune et Lumière Il. Précédant Estrella, Stelany, une nouvelle pensionnaire de Crossouard. sur laquelle circulait les bruits les plus favorables. n'a pas fait la course escomptée par ses partisans.

Constamment en tête Gange a gagné de ce que son jockev a voulu l'épreuve de la Société Interrégionale devant Gê- nante, les deux autres concurrents terminant loin.

Disputé par sept compétiteurs, le Prix de la Société des Steeple-chases. a donné lieu à une belle course Midnight Sun et Marquitta Il ont pris la tête devant Haute Futaie et Bastilla. Au deuxième tour The Vagabond qui portait 75 kilos, se rapprochait et aux tournants prenait le commandement devant Haute Futaie alors en tète. Une lutte sévère s'engageait alors entre ces deux chevaux et The Vagabond conservait la première place. bien que dans l'ardeur de la lutte fl ait gêné sa con-> currente à deux reprises différentes, ce qui provoqua une manifestation à la rentrée aux balances Après une courte délibération, les commissaires ont néanmoins maintenu le résultat. Marquitta Il, encore bien en course, était tombée au second tour.

Le Prix du Conseil Général et des Amateurs du Trottlng cas revenu à

Equateur Il qui a paru très bien 3'aocomoder du terrain. Eveillée Il qui par»talt en tête et cette fois très fautive, n'a pas tardé à être dépassée par Equateur Il qui a pu conserver facilement l'avantage jusqu'au poteau. Ermanic est venue le menacer, mais une faute prolongée lui faisait perdre toute chance. Ergoline terminait seconde devant Fleur du Temple qui parait revenir dans sa bonne forme. 6-7-8

COURSES AU TREMBLAY

PARis. 1- août. Cette dernière Journée, avant l'exode vers les plages» s'est déroulée dans d'excellentes conditions. L'épreuve principale était consacrée aux 2 ans, avec le prix de La Pleche. dont l'allocation est de près de 50.000 francs. Finnoise se laissant tirer rejoignait lus leaders et prenait l'avantage dans la ligne droite sur Phuiante, Bilbao IV, Tout en Rose, La Circe, qui finlssalent très près les uns des autrea. Résultats

PRIX Qutver. \A vendre, 10.00 1rs, 1.100 métres, 12 partants) E" Kailar (Duforez), à M. Marchand: Soeur Cadette de la .Lune (Delaurle), Il M Danion 3« Jucunda iRochettl). Il M. Fernandez.

Non placés Santa Mosa iL Robson); Tallulah lA. Cheret) Ailloli iG. Weston) Libérateur lA. Laviaiie) Estoril (M. Margot) Sunspot (H. Bonneaul; Eze (S. Wood) Rose de Paris C Carratt) Fleur du Maquis (J Jemilngs). Prix BROWN Bess. 110.000 francs, 2.150 mètres. 'i partants). 1- Ztrconium iVillecourt). Baron E. de Rotschiid 2* Gagne-Petit (Peltier). à M Barlller. Non placés. Kober IJ. Gray) Pillo (J. Duce) Agadir <E. Mantelet) Julignv iR. Teulé) Delida (L. Fichet). PRIX TRAMP. (10.000 tes 900 mdtres, 6 partants). 1- Bamako Uohnstone). à M. Mayer 2« Tous vent. (Lynch). à M. Aumont.

Non placés Quatrain fG. Duforez; Greystone (0. Elliott) Dick Whittiwyton (R Brethés) Renard Argenté (L. Vaixelflsch

PRIX Mehoir (à réel., 10.000 fr., 2.800 mètres), 8 partants. 1. Brimbelle (Villecourt). au baron E. de Rothschild; 2. Saint-Placide iLavlallel. À M. Marchand; 3. Prudence (Teule). à M. Gillet. Non placés Rock-Fleet (G. Duforea). Renaissance (W. Holmes). Courpalat IF. Hervé). Hétival (P. Georée). Zionale (R Arnali.

PRIX LA Flèche i40.000 francs 1.100 mètres 10 partants). 1. Finnois» (Semblat). à Mme Sibllat: 2. Phalantm (Rabbe), a M. Littauer; 3. Bilbao IV (Torterolo). & M. A. Schwol.

Non placés Un mitrailleur (J. Drlancourt), Irony 'R. Brethes). La Circe (C. Elliott). La Souricière (M. Lyncha Tout en Rose (F Hervé). Le Grand btorin (C. Bouillon). Amour Secret iDuforezi. PRIX Mtjsket ,handicap. 10.000 francs. 2.000 mètres. 13 partants). 1 Sert-nade IV iSibbritt) à M Randon: 2 Ste.Marctenne glynch) à M. Veil P'card: 3. Corysandre (Rochetti). à M. Guthmann.

Non placés Areska IA Eafc'. Dryander (F Hervé). Namouna -'A. Laviaile). Mouramour 11 IR. Hubert). Bel Amour (Ch. Semblât). Le Loupiot iL. Valxelfisch). Cloapatre II (T Brooks>.ADte3«. Girl (R. Teulé). Blind Hope iG^Brldl gland). Le Rentier (P. Vlllecourt).

Pari mutuel

de la Lune.. P. 13 50 P. 950 G. 6 3

Gagne-Petit.. P. Bamako G. P. 6 »

Tous Vents P. 13 50 G. 3 6 Il

P. Prudence P. 27 50 5' c. Finnoise c. 61 50

P. P. G. P.

P. 21 50 Corysandre P. »

COURS CHANTILLY

Partants probables

PRIX DE LA BUTTE AUX GENS D'ARM8 (à réc!amer. 10.000 francs, 2.000 mètres). Noirmoutiers (Rattoni Gold Rush. (Lyoni. Paddy /Hervé Uttra Violet (Johnstone). Atlanta .Maillet), Walencfa S. Rochetl Traidon (Rabbei Arque» la Bataille (Lefève). Keep Quiet (Margot). Cora Pearl il (Robson)

PRIX n'AVILLY (15.000 francs. 1.000 mètres). La Crapine Rabbe). Phocée (Bréthes), Ismailia iHaxtoni. Ponteba (Semblât). Nyanza Il (Keozh). Partie.nopia (Elllotti. Hyenville iBonaventure), Eau de Roses (S C. Bouillon). Sweepy (Hervéï. Atcatras (Slbbrltt), Dillénie (Durand).

PRIX Titrenu* 120.000 trancs. 1.800 mètres). Sea Roter (Lyon). Ibsen iBoulliOm, Campra (Rabbe) Nectar des Dieux (Esling) Tranche Montagne (Duforez) West Fleet (Bouillon), Basilka (Margot) Çcouves (Lavialle).

PRIX d Aumale (50.000 francs. 1.200 mètres) Kid iKeogh) Ono Cop iGlbbs). Bleu de Roi Semblât Fli-nt Glass iRaboei. Lampion il IX>. Commander (Lynch). Amaaor iGarnerl. Baliol iSautourl. Bine Roc tTo-terolol. Et Gha2i (Hervé). Pantalon fjohnstonel. Arpette iDuforez) La Madoulie (Robson' Hilda iLaumaini

PRIX Dr Saint-Maximi!! (15.000 francs. 1.000 mètresi Henonville (Hervé», Colonel Lank (Cadoti. Guousse Lock), Ktaastnd Brethes Benarès • Robson). Sieur d'Orhend Westoni Mossoul (X.). Bathurst Elliott). Bleu Horizon 'BouilIon Tom Ponce U iGnrner).

PRrx oc Viaduc 'hanC!cat> 20.000 fr< 2.400 mètres). llex Bouillon). Brnedetto (Semblât). Tairrtz Slbbrltt gasii levs 'Hervé'. Prophète Rabbe) Farnus (Garner). Sereno iBrethes). Flotsun i (X) Svv*tax 'Brtdvlancl). Child or the Mist Du forez) Dunr'iail (Rocr>ett!i. Last iDurand). Cidrr .R.isen). Le Fraisa* (Flo^), Doria2 Harper).

Pronrstics

t»* course' Aroues-ia-Bataille. Paddp. 21 course Ec Rothschild Alcatraa. 3» course Campra lbsen

4' Course Blue-Roc. Pantalon.

5' course Bleu-Hirrizon Henonvilm. 61 course Benedetto Far'nus.

Pronostics de la presse spécial» Paris-Spobts

1.. course: AaQue la Bataille. 2' course Ec de Rothschild.

3* course Campra.

5' course Bteu Horizon.

6» course • Benederto.

AUTIUTI.-LONGCHAMP

ln course Pearl Il.

2' course Ec de RothscHiU.

3e course Campra.

4«« course Blue Boa.

5' course HènonvWm.

se couru £a*«ri«tl»


le lotte

Sont arrivés à

Hong-K.ong, .'«v.so Altair, le 28. Brisoane, t'aviso Btllatnx, le as.

Mon-Basa. t'avise Aniares, le 28. Saionique. le yacht Dsana, le 29. Cherbourg, le torpilleur Somali, le 30. Le Havre, -l'aviso Ancre, le 30.

Brest, lea contre-torpilleurs Bison. Lion, Vauoan. le 31.

Cherbourg, le sous-marin Poinoare, le 31.

Sables-d'Olonne. l'aviso Impétueuse, le 31.

Istambul, le pétrolier Garonne, le 31. Batoum, le pétrolier Elorn, le 1-. Sables-d'Olonne. le torpilleur Touareg, le 1«.

Font route vers

Toulon, l'aviso Mondement, le 31. Amsterdam, l'aviso Quentin-Roosevelt le 1-.

AVANCEMENT EN CLASSE

ET NOMINATION

Agents techniques

A obtenu un avancement en classe dans l'emploi d'agent technique principal de l'intendance maritime (pour compter du 5 août 1932). Se tour choix M. Revesi. agent technique principal de 3' classe.

Est nommé à l'emploi d'agent technique de Se classe du service de l'artillerie navale à la division de l'artillerie navale de Toulon (pour compter du 1août 1932) M. Aubert, ancien élève de l'école technique sup.. en remplacement numérique de M. Orlandl. agent technique principal de 3* classe en retraite. M. Aubert a reçu des bonlfications et majorations d'ancienneté pour services militaires de 1 an, 6 mola. sEAFFECTATION

Officier du commissariat

M. le commissaire de 1- classe Aubert, port d'immatriculation et d'affectation Cherbourg, est maintenu sur sa demande pour une nouvelle période d'affectation de deux années dans ses fonctions à l'encrepôt général de l'aeronautique maritime & Orly.

CEETIFICAT D'APTITUDE

A LA NAVIGATION

SOUS-MARINE

Le certificat d'aptitude à la navigation sous-marine est conCédé par voie dSexamen direct a MM. les enselgnes de vaisseau de 1" classe Drotou, du port de Brest, à bord du sous-marin Oréade; Delort. du port de Toulon, à bord du aous-marin Poneeiet

FORCES AERIENNES DE MER Commandement

Le capitaine de corvette Orange, des porte de Rochefort. Cherbourg a été nommé au commandement de la base aéronautique de Cuers.

diverses LA PRISE DE COMMANDEMENT DU CONTRE AMIRAL ESTEVA Le contre-amiral Esteva a pris ce matin à 10 heures le commandement de la 2« division de ligne à bord du cuirassé Jean-Bart. L'équipage était massé sur la plage arrière il a poussé les hurrahs réglementaires au moment où le pavillon de l'amiral Esteva fut hissé, tandis que des salves d'artillerie se faisaient entendre.

Le nouveau commandant de la 2* division de ligne a fait aussitôt une vlsite aux autorités.

COMMENCEMENT D'INCENDIE p 8URD DU MISTRAL »

«*_•», 1- août. A bord du tor•fJreuT Mistral un commencement d'Incendie s'est déclaré. Le feu a pris naissance dans un caisson contenant de l'étoupe grasse dans les magaains des machines. Les pompiers de la marine sont intervenus rapidement et ont eu raison des flammes qui n'ont fait que AGRICULTEURS. ELEVEVR& m L'OUEST-ECL-AIR » ESI VoTKF JOUR» Al

txmt u»i> jour» Il *mw "èser»» m»» pair* toue tnterrt mw "ommandr de Un LOTEST ECLAIR

TITULARISATIONS

ET NOMINATIONS

Commis de l'inscription maritime Sont tltularises dans l'emploi de commis de l'Inscription maritime et promus à la troisième classe avec attribut:ou de majorations d'ancienneté. Pour compter du 24 juillet 1932 MM. Rolet commis de 4' classe du 24 Juillet 1931. anc. 4 à 6 m. 24 J.; Garry. commis 4' classe du 24 Juillet 1931, anc. 8 à 8 m. 22 J.; Le Guen, commis 4' classe du 24 Juillet 1931 avec anc. 6 à 4 m.; Le Chevalier, commis 4- cl. du 24 Juillet 1931 anc. 6 à 5 m.. 23 J.: Scordia commis 4* classe du 24 juil. 1931 avec anc 6 à 6 m. 25 J.; Compagnet. commis 4* classe du 24 juillet 1931 avec anc. 6 à 6 m. 25 J.; Compagnet, commia 4' classe du 24 Juillet 1931 avec anc. 9 à 5 m 24 J.

Pour compter du 5 août 1932 ayant été rayé des contrôles de l'armée de mer le S août 1931 M. Le Pempe, commis 4* classe nommé 24 Juillet 1931 avec anc. 9 à 2 m. 22 J.

Pour compter du 6 août 1932 MM. Jacob, commis 4* classe du 6 août 1931 avec anc. de 4 ans; Charcot, commis 4* classe 6 août 1931 avec anc de 2 ans. Pour compter du 7 août 1932 M. Pages, commis 4* classe du 7 août 1931 avec anc. 7 k 25 J.

Paquebots et vapeurs tonus-courriers

ANGERS touché Aden le 31, allant de Port-Louis Maurice à Marseille. AZROU passé Gibraltar le 31 juillet. venant de Marseille.

AUGVALD arrivé à Oran le 31 Julllet, de New-York.

ANDES-MARU arrivé & Gravesend le 1* août, de Kobé.

ANDUTZ-MENDI parti de Cardiff le 11 pour Malaga.

AGAPENOR parti de Penang le 1" pour Londres.

ALLER parti de Kobé le 1- pour Bremen.

ANTILOCHUS parti de Batavia le 1pour Londres.

AMERICAN-SH1PPER parti du Havre le 1- pour New-rork

ALNEAS passé Périm le 1-. allant a Marseille.

ATHOS Il parti de Marseille le 29 pour Yokohama.

BOUSSOLE parti de Nouméa le 1" pour Dunkerque.

CAP-SAINT-JACQUES arrivé à Marseille le l-, de Bordeaux.

CAPITAINE-BONELLI signalé à Gibraltar le 31, allant d'Anvers à Marseille.

CHAMPOLLION attendu à Marseille venant de Beyrouth.

CAP-PADARAN attendu à Marseille, venant de Haïphong.

COMMISSAIRE -RAMEL parti de Colombo le 1" pour Dunkerque. CARLA parti de Barry le 1- pour Venise.

CLAN-MACWHIRTER parti de Port- Saïd le 1* pour Marseille.

COLOMBIE parti du Havre le 30 Juillet.

DALNY passé Gibraltar le 1-, allant de. Dunkerque à Haiphong.

DEUCAUON parti de Singapour le 1" pour Londres.

DAHOMEY arrivé au Havre le 31 Juillet, de la Côte d'Afrique.

DOUKKALA parti de Casablanca le 31 Juillet pour Marseille.

ELIANE-L.-D. arrivé a Marseille le 1- août. de Santafé.

ELYSIA parti de Port-Sald le 1pour Marseille.

EXCALIBUR arrivé à New-York le 1". de JafTa.

EXOCHORDA parti de New-York le 1- pour Marseille.

FIANOVO parti de Buenoa-Ayres le 1" pour Marseille.

GENERAL-METZ1NGER parti de Shanghai.

HALLE passé Périm le 1-, allant à Hambourg.

HERMADA parti de Barry le 1-, p. Gênes.

ILE DE FRANCE parti de NewYork le 30.

JEAN LABORDE arrivé à Djibouti le 30, allant d Haïphong.

JUFUKU IWARU parti de Colombo le 1". pour Port-Saïd.

JENNY arrivé à Bordeaux le 1«. d'Anvers.

KOHISTAN parti d'Aden le 1-, p. Busreh.

KOTA GEDE parti de Singapour le 1-. pour Rotterdam.

LLANDAFF CASTLE arrivé à Gravesend le Il. de Marseille.

LIBERTY arrivé au Havre le 1-, de New-York.

Juillet,. pour Casablanca.

MACORIS parti de Pointe à Pitre OXFORDSHIRE: parti de Marseille le 1 août, pour Liverpool.

OREGON parti de San Francisco le P. D. T. ROOSEVELT arrivé au HaPALOS parti d'Anvers le 1- pour ,.PANJ arrivé à Stockholm le 1-, de Marseille.

ROXANE parti de Stamboul le 31 Juillet, pour Dunkerque.

RESURREZIONE parti de Sète le 1", pour Messine.

ROLLON arrivé à Rotterdam le 1allant aux ports du Nord.

30. SAN JOSE parti de New-Orléans le SAN FRANCISCO arrivé au Havre SKAGALIND parti de Swansea le 1'. pour Valence.

SIKIANG parti de Rotterdam le 30 Juillet, pour Shanghaï

SAINT-JEAN arrivé au Havre le 30. SAN ANDRES parti de Dieppe le 1", pour Rotterdam.

THEOPHILE GAUTIER parti d'Istanbul le 30 Juillet, pour Marseille TROLLEHOLM parti de Galveston le 1". pour Dunkerque.

TOUAREG parti de Casablanca le 31 Juillet, pour Alger.

Navires divers

Sigaalés par T. S. F. le 1" aout A CASABLANCA-RADIO

Espanoleto, RisaTio, Si!, Strathnaver, Menues, Arsa, Monique-schiaffino EUmontecillo, Indrapraera, Penere, Homeric. A TANGER-RADIO

Espanoleto, Grandlieu, Ciudade-de-Cadix, Omedfes, Dalny, Auaustus, Tosari Nicolas-Paquet, Henri-Desmarati, ComteZubirua, Ramonu-Monsor Augusta, StCamille, Liana Marques-Cavarri Canda Alava, Mydrecht, Touareg, Mondement Ingria, Enmoniecillo, Arteamendi, Sainte-Alaya, Auvergne. Ciuda-de-Ceuta. A OUESSANT-RADIO

AUsanmora. Anglo-Saxon, Arstzmendi. Anges-Schiaffino, Ausonex, Angiliki, Avilastar, Afrodite, Adludant, Bizkaya, British-Chivawry, Burnhope, Belt, Bahia, British-Councilor Blaland, Brittia, Citv-oJ-Karachi, Che2dake, Chelmood, Coucy, Château-Latow. Clanmacphbé. Capricorne, Duchesa-of-Richmon. Devon, Donau. Duntnn, Dunstergrange, Delp'iinula. Dalewood, Edward-Blyden, Euxkclerria, Glenitfer, Georgette, Halizones, Wokkohmaru, Hestia, Hohentein, Hoogkerk Iseqlohn, Irène-Marie, Indusqueline, Kepler, Kerysa, Lucy-Essberger, Lyderhelm Lipari, Lacescenta, Liège, Lahneck. Munster, Manzoni, Maahdam, Malita, Mastodonte, Monique, Massilia, Narragansett, Orégon, OttinDe, Pentusker, P.L-M.-26, Roger-Mado, Remiremont, Staddordrecht, Saint-Tropez, Skeliergate, Stadhaarlem, Texas, Tropico, Uganda, Vaccares, Vesta, Ville-de-Strasbourg, Wartenfets. Wolfsburg, Zuiderkerk.

Caboteurs

♦ ALGER. Arrives le 31, SidiBrahim, d'Alicante; Djemila et Timgad, de Marseille: Amienois Dunkerquois, Berliére et Menhir-Braz, d'Oran; le 1-, i Cévennes, de Bizerte; Tabarca, de Bône; Espagne et Lamoricière, de Marseille. PARTIS le 31, Sctiia/lino frères, pour Brest; Ohio, pour Nantes; Briseis, Marcel-Schiatfino et Scliiajfino 24, pour Séte; Berliére, pour Bougie: Sidi-Brahim, pour Marseille; le 1-, Cévennes, p. Rouen: Timgad et Djemila, pour Marseille.

BOULOGNE. Arrives le 1août. Ville de Chalon, de Fécamp; Batna, de Calais; Mérignac, de Lorlent; Idéal, de Dunkerque; St-Joseph, de Calais; voilier Emile, de Landerneau. PARTIS Kerroch, pour Cherbourg; voiliers St-Michel et Concorde, pour Pont-l'Abbé.

BREST. Arrives le 1- août Goderest, de Rotterdam; Ausonta, de Southampton; Watergate, de Rotterdam.; Bovey-Tracey, de Cardiff; Johan Van Olden Barnevelt, d'Amsterdam; Penhir, de Rouen; Ange-Schiafjino de Rouen; Artiglio, de la mer; voiliers Ville de Paimpol, de La Rochelle: Gérard et Nicole, de Pont-l'Abbé; St-Jean, de Pontl'Abbé Camaretois, de Camaret; Alliance, de Quimper.

Partis .̃ /usonta, Ange-Schiaftino, p. Oran; PenMr, pour Nantes; Saint-Didier, pour Oran.

BORDEAUX. Arrives le 31. Emile-Delmas, d'Oran; Alice-Marte, de CardlfT-. Regel, d'Anvers: Maria, de CardlB. PARTIS Sainte-Maxime .pour Alger; Sina Korrado, pour Dunkerque; Philomel. pour Londres; Cheldale, pour Rotterdam Narten/els, pour Dieppe; LucyEsberger, pour Londres; Margaspio, p. Bilbao: Rip, pour Barry.

Attendus Château-La Rose, Bidassoa, Trittan, Chûteau-Palmer, Paris. King, Moule, Potestas.

BAYONNE. Arrives le 31. Garonne, Claudius-Magnin, Bushwood StChamohd; le 1- août. Goëland.

Parti A. de Montgolfier

BONE. ARRIVES le 31, Canada, d'Alger; Badacsony, de Valence; le 1-, Augustin Le Borgne, de Bastia; SaintFereol, de Bizerte; Schiaf/ino 23, de Port de Bouc; Saint-Antoine (volL), de Tunis.

Partis le 1". Lieutenant-Fournaud, pour Phllinpevllle- Emmy L.D. pour Nantes: ScKiaffino 23, pour DJidJelli. Attendu Le Sig, venant de Collo. CALAIS. Arrives le 30, Siren, de Hernasand Queen of Thanet, de Chatam le 31, Axinite, Hytfe, Maidston, Deal, Walmer. Autocarrier Forde, Canterbury, Côte d'Azur, de Douvres. PARTIS Tangri3, pour Rouen Ante Topic pour Emdem Loustic, pour Quimper: St-Joseph (voilier) pour Boulogne Thyra, Marie May, pour Londres Queen o/ Thanet, pour Chatam; Axinüe, Walmer, Deal, Maidstone, Autacarrier, Farde, Canterbury, Côte d'Azur, pour Douvres.

CAEN. Arrives le l" aoüt Normand, de Newport Emile Deschamps et Adolphe Leprince, du Havre: Gros Pierre, du Dunkerque Hébé, de Swansea

Partis St-Bernard, Eucrate, SacréCceur de Jésus, Adolphe Leprince, Emile Deschamps et Granville pour le Havre Médée, pour Newcastle Bourgneuf, pour St-Nazaire.

UNE PRISE D'ARMES A BORD DE « LA LORRAINE »

CACABLANCA. ARRIVE le 31, Paul Emile Javary, de Dunkerque. DIEPPE. ARRIVES le lu, Paris, Worthing, de Newhaven.

Partis Versailles, Newhaven et Brest, pour Newhaven.

·ILE D'YEU. ARRIVAS le 31 Juillet. Jeanne d'Arc ivoll.), de Nantes St-Louts (voll.l, de Nantes.

Parti Avenir (voll). pour Nantes. LE HAVRE. Arrives le 31, Pomerol, de Bordeaux Granville, de Morlaix le 1«\ Marie Alice (voU.). de Brest.

Attendu Monique, de Constantza. LORIENT. Arrives le l-, Virgo Fidelis {voit.), de Nantes.

Parti Divo na, pour Barry.

LA ROCHELLE PALICE. PARTI le 31, chalutier Marie Mad.

Attehdds Thyra Potesta, Karla, Gust o) Reuter, Fanny, Cholg, Penelope. MARSEILLE. Arrives le 31. Dortne, de Sfax; Sidi-Ferruch, de Philippeville le l-, Djebel-Aurès, SidiAïssa et Sidi-bel-Abbès, d'Oran: Figuig de Mostaganem; Gouverneur-Grévy, de Tunis; Sidi-Brahim. d'Alger.

Partis le 31. Dempo, pour Rotterdam Mowada, pour Londres; le l-, Charlea-Leborgne, pour Bône DjebelAmour, pour Sète: Gourerneur-Guej/don, pour Phllippevllle; Gouverneur-Laferriére, pour Oran; Mustapha II, pour Tunis; Oued-Sebou II, pour Agadir; Oued-Tifiet, pour Port-Lyautey; PascalPaoli, pour Propriano; Darro, pour Ténérifle.

NANTES. Arrives le 1- août. Florentine, de Saint-Nazalre; Erik B, de Casablanca; André-Eddé, de Saint-Nazalre Slemish, d'Ayr; Médoc, du Havre. Partis Charles- Aljred, pour SaintNazaire Erik B, pour Londres.

ORAN. Arrivés le 31. Auvergne, de Mostaganem; Ginette-Le Borgne, de Séte; Isly, de Nemours; Akka, de Sousse; Nautik, de Casablanca Etrubia, d'Alicante Ville-de-Majunga, d'Al/er- Charles-Schiat/ino, d'Arzew R.-k.-Testaki3, de Venise; Ohio, d'Alger; LiLrno, de Palerme; Schiaffino Frères. d'Alger; Briseïs, d'Alger; Maarif, de Mostaganem; le 1août. Kamsa, de Mostaganem; SaintThomas, de Mostaganem; Prèsident-daUPiaz, de Marseille: Ciscato, de SfaxTlemcen, d'Alger; Kilbane, de Marseille; Colleville, de Rouen; Saint-Marc, de Brest.

PARTIS le 31, Mejlierbraz, pour Alger Georges-Henri, pour PhiUppevllle: Taroudant, pour Arzew; Saint-Camille, pour Rouen; Maarif, pour Mostaganem; Akka, pour Rotterdam; Nautik, pour Alger Collazi, pour Garston; Auvergne, pour Bordeaux Château-Yquem, pour Le Havre: R.-K.-Testakù, pour Emden; Caïd-Kebir, p. Mostaganem; le 1- août Augvald, pour Barcelone; Liverno, pour Palermo; Ciscato, poar Bordeaux- Eteurice, pour Malaga.

Attendu Nigaristan.

♦ PHILIPPEVILLE. PARTIS le 31, voilier Carducci, pour Marine de Carrare S. N. A. 1, pour Anvers.

Attendus G.-G.-Gueydon. de Marseille Berbère, de Bougie.

♦ ROSCOFF. PARTIS le 30 Juillet, Océanide (goélette), pour Cardiff: Roscovite igoë'.ette), pour Schorcham; Rosmeur (goélette), pour Bangor; Sylvabelle (goélette), pour Swanséa. Schiaffino, d'Alger; Nicole-Le-Borane de Marseille: le ln. Sidi-Okba et Mascot, d'Oran; Levante, de Valence. PARTIS le 31, Jacques-Schiaffino, p. Alger; Nicole-Le-Borgne, pour SainitLouis-du-Rhône le 1= Sampiero, pour Bastia; hfascot et Levante pour' Marseille: Maid-of-Samos, pour Valona. TREGUIER. ARRIVES le 30. Cénacle, (voiU, de Cherbourg; Merthur-Redlischer, (vap:l, de Cardia Windar (vap.), de Kémi.

Partis Tony fvoll.), pour RoscofI Cénacle (voil.), pour Cherbourg. ♦ TANGER. Arrive le ler, Nicolas-Paquet, de Marsellle, pour Casablanca.

Nouvelles du Groenland

Samedi, 30 Juillet. Position de la Sainte-jeanne-d'Arc la*. 52. 45', long. 55" 45', brise moyenne S.-W mer belle S.-W., brume épaisse. baromètre 757nyin, température + 19», navires visités aéant.

DIMANCHE 31 juillet. Au Prench3hore. bonne brise S.-S.-W.. ciel clair, baromètre 761 m/m., température plus 15o, navires visités néant.

Ont été rencontrés au Groënland le voilier Izarra, le Will-Fursy avec 2.000 Quintaux. l'Atlanta avec 2.000 le Zaspiakbat et le Porto avec chacun 4.000 quintaux. La pêche est passable. Le Saint-Sullac, en pêche au Groen- land, signale « tous bien à bord

Marché de Pana

Paris, le 1- août. (De notre o«H resyondant spéciait

Les ressources étaient trop impar- tantes pour une demanda très peu' active en conséquence, o&iase sur les harengs, congres, daurades. raies. ma-, quereaux, muleta et langoustes Knim sur les colms décapites. MARÉE-CRUSTACÉS. On cote <m> kilo tcours extrêmes)

Barbu s, 14-20, bara 10-22 carre» lets, 2-7 colins décapités, 7-10 colins entiers, 2-8 congres, 2-4 crevettes grises, 3-7 crevettes rouges grosses,! 50-55 crevettes rouges petites, 7-94 ;) dorades de France, 1-4.50 harengs" français. 2-2.50 homards vivants. 0-i 22 homards morts. 4-10 langouste*' vivantes, 14-23 langoustes Mauritanie! vivantes, 16-20 langoustines. 3-8 11mande. 1.50-7; maquereaux français gros, 1.50-2.50; maquereaux français petits, 2.50-5 merlans ordinaires, 2-! 3.50 mulets, 10-18 raies entières 1.503.25 rougets-barbets, 14-25 rougetsgrondins, 1.50-3.50 soles françaises grosses. 20-30 soles françaises peUtes.1 12-16 turbots. 10-8.

On cote au cent

Sardines salées grosses, 30-40 ̃ sardl-,nés salées moyennes, 20-20 sardines salées petites, 10-20 sardines fraîches. i5-5o. MOULES ET COQUILLAGES. O»i cote aux 100 kilos

Moules Isigny-Honfleur, 60-90; mont** diverses. 90-120.

On cote au sac CoQues ou hémon.' POISSON D'EAU DOUCE. On eof, au kilo

Ablettes, 8-18 anguilles vivantes, lt-( 15 anguilles mortes. 6-12 brème. 4-6 brochets morts. 10-16 éberlans. 48 goujons. 10-20 perches, 8-10 sau- mon petit, 16-20 saumon frigorifié, 6-15 tanches mortes, 3-6 ̃ truites' saumonées argentées. 16-25 truites ds pisciculture, 20-25 truites de rivière. au-dessus de 125 grammes. 22-28. Arrivages Marée 169.000

Eau douce 8.600

Coquillages 8.400.

Dépose au frigorifique 27.100

Resserre de la veille 45.200 Quantités mises en vente ̃ 222.000' Quantités saisies de 30 juillet il Marché de Lorient-Keroman

Lorient, le 1" août. Maurice René. 7 t. 100 Bertrand Monique 3 t. 400 a Lion, 13 t. 500 Pierre François, 3 t. 500: Kerolay. 6 t. 900.

On cote anons 0.30, chiens 200 les 5 caisses chinchards 300 les 5 caisses; congres 3.30 daurades petites 3.50 grondins gris 143 les 5 caisses rouges 440 les 5 caisses juliennes 1. langoustines 3 limandes 3.30. lottes entier* 3.85, merlus gros 11, blessés, 10, merluchons gros 7, petits 330 les 5 caisses pocheteaux 1.65. raies petites 1, grossri 3, soles 20 squales 1, thons, la doue zaine 310 bonites 230.

Sont annoncés pour demain .Lflsl Jean, Eider, Aigrette, Georgette. Marche de Boulogne

Boulogne, le l« août. Le mare» de la halle du quai Thurot fut fort abondamment approvisionne par Vinci chalutiers, trois cordiers. quelques drifters et des bateaux a moteur. Les lots de poissons divers en vrac ont été nom. breux. ce fut le marche des harengs et des maquereaux qui lit prime. En- viron 10.000 caisse de harengs et de maquereaux de 25 a 28 kilos furent j adjugées. les harengs de 2 il 3 francs le kilo, les maquereaux de 3 il 4 fr. le kilo merlans 3.400 caisses de 24 1 26 kilos 0* 1 fr. 50 à 3 fr. le kilo aul. vant ]f «aille colins 800 caisses do 26 ow .0 kilos de 7 fr. le kg. par suite Co i abondance des apports à midi les ventes en gros n'étaient pas achevées. Marché de Douarnenes

Douarnenez. 1*» août. Aujourd'hut, le marché fut encore très mal achalandé, les bateaux n'allant que très peu en mer. Les palangriers ne trouvent pas de boëtte pour appâter leurs palangres. Les ventes comprenaient seulement celles du petit maquereau il -25- 1.50 la pièce): et de la crevette CJO-35 francs le kiloi; Aux Halles, très peu de polo.son. Cours assez elevé des quelques es- peces mises en vente. On a coté A la pièce petit maquereau, 1.26L.50. chinchards, la douzaine. 0.75; tran- :he de thon 3-5, crabes-araignées. 1.50·1: crabes tourteaux. 2-3 'cours abusif). Au kilo cours au Jour langouste rouge. 16-16 langouste verte. 11.50-12; homard, 13: crevettes, 30-35.

Feuilleton de VOuext-Eciatr

du 2 août 1932 3

La Demoiselle de Roz-Amour ROMAN INEDIT

par Georges LE FAURE RÉSVMt DES MUX FEUnLETOBE PARCS. Nuit de Noël a Morlaix.. Ure voyageur trvuot*. descend au train et se dirige dana la nuü sombre vers Raz-Amour 11 se rend, dit-iL, vers Te gardien. Pttrre Le Guen Une rencontre sous le ijrand bois Colloque. Un coup de sonnette a ta maison du garde « Cest toi, theo? » Dans l'entrebaillement d'vne prrle-ienttre une silhouette lem'runs sr dessine.

Tiiio te garde et sa ttmme Fanttc. ont dfi fxmàurrr Il la messe de minuit Mme Dt>ucha*nr>s Que l'on appeite dans le voisinage Mme de Rot- Amour ET! rexenmwt a* l'office, lame Uauchantps et ses deux domtstKntea entendent je ntiiem de garde Férox ri Me a l'attache, aboyer furieusement la châtelaine va attacher le chien tanan que le garde. arme de son revolver impecte les altntaurx.

Prudemment. Mme Dauchamps w Paniic «'eiaicoi approchée»; «ior». le

garde, se retournant vers elles, déclara tout net

C est rien

Mais encore, insista la châtelaine, qu'est-ce que c'est que ça ?

Pantic s'avança et gravit les mannes du perron, disant

On va voir-

Encore une malice i. ces vauriens du Creou. grommela Mme Dauchamps. d'une voix colère: prenez garde, pantic Ils sont capables de tout LCependant, le chien, rassuré, vvalt rejoint u servante et flairait la masse brune. frétillant maintenant de la queue et poussant en sourdine de letits abois.

Mme Dauchamps commanda

Entrez avec. qu'on voie ce Que c'est.. et demain s'il y a lieu te déposerai une plainte a la mairie. Fantic. qui avait ramassé 8la chose a. déclara

Y a un panier. qu'on dirait Prends garde. invita rhéo.

Qu'es mrnorde ? Interrogea platsamment sa femme

Non Mais ça s'casse oeul-être.. observa-t-il

Cependant Mme Dauchamps p«»lt ouvert la porte et pénétrant dan» la cuisine avait ravivé ia lampe, oais- see en veilleuse.

Poser ça ttl, Invita-t-cHe. en désignant la table sur laquelle une iss'tt- tee de crêpes attendait son retour, et vovona ce que ces garnements..Mais le reste de ta phrase lui demeura dans la gorge. Pantle avait Jeveloppe la couverture de laine brune qui rrotégeait contre la morsure du froid le content: du panier et chaudnment enveloppé dans ses langes, un

marmot était apparu, dormant Daisl- blement.

Mon Dieu lança Mme Dauchamps. en voilà bien d'une autre l_Fanuc. mains jomtes, s'extasia Qu'il est mignon 1. On dirait un petit ange!

Ferox, dressé sur son train de derrière. les pattes de devant appuyées au bord de la table. regardait. stupéfait et grondait amicalement en sourdine. Theo. un peu a l'écart. se taisait. Le visage de la vieille dame reflétait une indignation terrible qu'elle parais sait contenir a grand'peine.-

Hein tlmt-elle par eclater. quand je vous le disais que c était un tour de ces gens-là I. Venu- me déposer ca. a ma porte Quelle indignité Je vous demande un neu.. Mais ^îls s'imaginent que je m'en vais n'embarrasser d'un tel colis I. Je ne suis pas rAsslsUr.ee Publique, moi 1 Et, a Fantic

Allez., ouste., mettez-moi ça dehors ils viendront le rechercher la ou ils l'ont mis.

Elle était furieuse et ne se rendait pas compte de l'ordre inhumain qu'elle venait de donner.

Mais. se risqua à faire observer le garde, c est a la mort .,ue vous le condamnez, c'petit.

Suls-Je pour quelque chose ians sa vie ? répliqua la vieille dame; de quel droit m lmpose-t-on ?“

Elle avait eu cependant le temps de réfléchir et. d'un ton plus posé, s adn* sant à Fantic

Emportes-le et gardez-li chez voue pour cette nuit, mals, demain, l'hcc préviendra le mairie qui le fera enlever et mener aux Assistés.

Avec l'aide de ton mari, la aervaate

avait soigneusement enveloppé le panier dans la couverture.

Bien. dit-elle, on fera comme madame veut.

Mme Dauchamps, croyant sentir un blâme sous ces paroles, s'emporta Comme madame veut répétat-elle. comme madame veut I. et que voudriez vous donc que madame veuille ?.. le garder peut-étre ?

Et. il. Théo

Dès demain matin, vous entendez, n'est-ce pas 7

Je serai à la mairie dès l'ouverture des bureaux.

Puis. a sa femme, laconiquement Tu viens ?..

La porte ouverte, un vent aigre poussa la neige dans la pièce: alors, il recommanda

Prends garde au froid: c'est pas sa faute, a c'te p'tlte créature. La porte se rabattit rudement sur eux. poussée par la main colère de m vieille dame et le couple gagna la grille, sous la neige qui tombait A gras flocons.

Férox les avait suivis, s'eSor^ant d'atteindre. par des oonds joyeux, le précieux paquet.

T'es meilleur que ta patronne déclara Théo en lui flattant le traite d'une main amie.

La grille refermée, le mari et la femme traversèrent la route. suivis Ou regard oar le chien, qui, dresse ->ui st-ï pattes de derriere, attendit oour rrloindre sa niche qu'ils eussent disparu à la lisière du bols.

**♦

C'était à huit jours de là entre Mme Uaucnamps et ses serviteurs, une seule ftllwwn avait été laMe à cet in-

cident, au cours de la journée du 1«*demain.

Théo a fait le nécessaire avait demande a Fantic la châtelaine.Ce a quoi la servante avait répondu laconiquement

I1 a fait comme madame avait commandé.

Ça avait été tout et la vie avait continue comme par le passé.

Or. ce matin-là, comme le soleil brillait clair dans le ciel bleu. Mme Dauchamps était partie en promenade, suivant son nabltude. accompagnée de son cruen qui gambadait de joie auwu d'elle; depuis le jour de Noël. le tpmps avait été affreux et la oête enfermée dans le jardin, languissait d'ennui. aspirant a l'espace où Il lui était permis d'user à sa fantaisie de l'élasticité de ses muscles.

Avant de rentrer au logis, la enatelame eut la fantaisie de passer pat chez le garde. pour lui donner des :natructions relatives n une coupe le bois qui lui avait paru être en mauvais état. Les Le Guen habitaient, à quelque cent mètres de la route, un modestie pavillon qui dressait son ton de ?aaume au milieu d'une petite clalrière: un enclos y touchait, consacré à la culture des quelques légumes nécessaire* au ménage.

C'étaient des gens peu exigeants et dont la vie s'écoulait simplement osrs ce cadre rustique: peu bavards de u-ui naturels, ils plaisaient à Mme Uauchamps par leur mutisme discret.Comme elle arrivait en vue du i«ga> elle s'arrêta net, interloquée par la vu« de linges blancs. Qui. accrochés Il une corde tendue en travers de t'enclos séchaient au soleil ce n'étaient ni torchons. ni tabliers ni chemises comme U eût été naturel mais.

Elle continua d'avancer, pressant le pas. moins pour satisfaire sa curiosité que pour bien s'assurer que son impression première n'avait pas été mise en défaut. Eh 1 non; elle ne s'était pas tromoAel Ainsi qu'll lui avait semblé, c'étaient bien des langes des couches des petits bonnets I–

Qu'est-ce crue cela voulait dire 1- Votlâ que Pantic avait pris maintenant un nourrisson ?

Mais un soupçon subit lui traversai la cervelle., h moins que. Est-ce oue, par hasard, on se serait moqué d'elle f ) Fantic I appela-t-elle. d'une vofit irritée. Pantic

En même temps, d'un pas raidi par la colère, elle marcha vers le pavillon et souleva la targette: mais la porte ouverte elle s'immobilisa sur !e «eull. Eh oui. ses pressentiments étalent justes I.- Au milieu de la pièce, uosée à même le sol, se voyait une bero«lonnette d'osier, dans laquelle un marmot s'agitait geignant et gesticulant Ce» quatre membres avec impatience.

Par exemple 1 clama Mme Danchamp. tige» sur le seuil. de stupeur et de colère.

Puis tout à coup, prenant peur_:

Ferox. appela-t-elle, Fêrox, ici Lj Elle venait de voir le chien se leter en avant; arrivé près du Berceau, tl j le flaira, en nt le tour, le museau cerv du vers l'enfant, qui. riant, tendait ses petits bras confiants-

Mis ei. gaiete par ce jouet aouv<«u pom lui Perox léchait la peau douée, toute odorante Je lait. Férox enjoignit Mme eau- champs, au oomble de lirrttatva, veux-tu venir Ici (A suivraj Tous dro't? ne reproduction et tm SNS» ductum Tttent» pour totu posa.


PRODUCTEURS DE BLÉ, DÉFENDEZ VOTRE MARCHÉ Communiqué par l'Association Générale des Producteurs de Blé

Sur de nombreux marchés, des cultivsteurs, depuis Quelques Jours, abandonnant tout sang-froid et tout bon sens, se laissent aller à vendre à des prix ridicules 120-126 fr. leur blé dont la moisson est même pas termines 1

Ce manque de raison appuie et fait le profit d'intermédiaires et d'acheteurs qui bénéficieraient d'une panique ainsi déclanchée.

Rien dans la situation du marché ne Justifie ces ventes imprudentes La récolte qu'on annonçait consldérable il y a un mois, est sensiblement réduite par le mauvais temps surtout dans le Sud-Ouest, le Midi, le CentreSud, et elle n'est pas encore rentrée. Les importations d'exotiques ont été freinées au strict nécessaire depuis des semaines dès l'arrivée des premiers blés nouveaux, la réduction du pourcentage au minimum les arrêtera complètement.

Notre marché est absolument sain. les disponibilités en Meunerie et Boulangerie sont réduites au minimum Jamais campagne n'a débuté avec un < report » aussi faible

Les besoins en Meunerie seront très intenses dés les premières livraisons de blés nouveaux, et les cours se soutiendront si la culture ne vend pas avec excès.

La législation protectrice nous sauvegarde rigoureusement contre le marasme du marché mondial, et il n'est pas question de changer quoi que ce soit aux directives fondamentales de la politique du blé.

On peut protéger les cultivateurs contre la concurrence étrangère on ne peut les défendre contre eux-mêmes «Ils sont eux-mêmes par manque de discipline et de sang-froid les artisans de la baisse.

Tous les groupements professionnels doivent réagir contre le pessimisme de ces producteurs qui agissent contre l'intérêt agricole.

Les producteurs ne demandent pas des prix excessifs, mais une Juste rémunération

Ils peuvent l'obtenir. s'ils en ont la ferme volonté, s'ils ont conscience des mesures protectrices qui les défendent s'ils savent discipliner leurs ventes, et ne pas céder à des prix qui ne payent paa.

Le Président de l'Association

Générale des Producteurs de blé Georges Rémokd.

Le grand concours général agricole

de la Foire-Exposition de Cherbourg

La Société d'Agriculture de l'arrondissement de Cherbourg, organise les 10 ftt 11 août. un grand concours général agricole, de concert avec la société d'agriculture de ^arrondissement de Valognes. et sous le patronage du tMBtté de la Foire-Exposition, de la OhaBbre de Commerce et de la ville de Cherbourg.

Cç concours qui compte près de SOJJuù fraact de primes est ouvert aux éleveurs de France pour les animaux reproducteurs de la race bovine normande et des races ovines du département de la Manche.

La réception des animaux aura lieu le mardi 9 août de 17 à 20 heures et le mercredi 10 août de 6 à 8 heures (les animaux présentés après 8 heures le 10 août ne seront pas admis).

Les demandes d'inscription devront être adressées à M. Blondeau. secrétaire général, 14. rue Gambetta. à Cherbourg. pour le 1-aoüt, chaque demande devra être accompagnée du droit d'inscription de 10 fr. par animal ou lots d'animaux. LE CONCOURS D'EXCELLENCE DE LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE Le conseil d'administration de la Société d'agriculture de l'arrondlssement de Cherbourg a décidé de tenir en même temps que le concours genéral, son concours annuel d'excellence réservé aux seuls éleveurs de l'arrondissement. La coïncidence de ces deux manifestations ne pouvant qu'en augmenter l'intérêt.

Comme pour le concours général. les demandes d'inscription au concours d'excellence devront être adressées a M. Blondeau pour le 1- août.

NORTHMAX.

AVIS AUX IMPORTATEURS Par application des arrêtés des 14 janvier et 2 juillet 1932. un accord a été conclu avec l'Espagne, les PaysBas la Suisse et l'Union belgo luxembourgeoise pour l'entrée en France des pommes de terre a l'état Irais, des fruit frais et des légumes frais, visés à l'arrêté du 29 juillet 1932.

Par application de ces dispositions l'Importation de ces produits ne pourra avoir lieu Qu'au vu d'un certificat de contingentement délivré par le pays intéressé.

PARIS 1" août. (De notre correspondant spécial!

♦ BEURRES Vente ordinaire. Les cours sont restés au même niveau, quoi Qu'il y ait de l'indécision pour les Ueurres extra

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthétes i Beurres en mottes centrifuges des laiteries coopératives et industrielles Charentet-Poltou. 12.50 a 17.50 < 14.801: Normandie. Il 50 a 15 (13.80). Bretagne 12.50 à 17.50 ii*.80i: autres provenances: 9.50 a 14 112.501.

Malaxes Normandie. 10 a 14 '12 20>: Bretagne 10 a 13 (12): autres provenanoes. 9.50 a 12 ,Il

Beurres en livres beurres salés 1030

Arrvages du tour beurres français. 40 599 Kl. os. ventes du jour 3.050 mottes: resserre du tour. 2 143 mottes. 4> ŒUFS. Vente encore mauvaise P:tr suite de la faiblesse des expéditions, on a pu a peu prés se maintenir Cour» rwt coït* de mtllt zulz cour, extrêmes avec cour. moyens entre parenthèses! Picardie Normandie 320 a 580 (500i. Brie Beauce 440 530 480 Bretagne 300 a 440 400' Pornu Touraine. Centre 430 a 580 50»' Champagne Bourgogne Bouroonnal' ib0 a 600 4701 Auvergne, Midi, 300 Il «40 (4M), canes ,450).

Etranyers:'outre mer. 350 a 400 (360). Arrivages du jour 507 colis dont 7 colis étrangers: ventes du Jour 488 colts resserre du lour 1.836 colis, dont 82 colis étrangers.

FROMAGES. PATES MOLLES.Vente peu active, et maigre des arrivages modérés baisse de 10 Ir. sur les camemberts et 30 ir. le Pont-1'Evèque. Prix au cent camemberts Normandie. 140 a 250: divers. 100 à 200; Lis eux boites, 250 à 450; vrac. 150 à 400: Gournay, 100 à 130- Neuchâtel. 50 a 75: Pontl'Evêque. 120 à 320: chèvre. 40 a 450. Prix à la dizaine: Brie. moyen moule, 80 à 140: laitier. 40 à 100.

PATES sèches. Transactions assez actives, avec hausse de 50 francs sur les Comté.

Aux 100 kilos: Port-Salut. 600 a 1.100: gruyère, 800 & 1.100; Comté, 1.000 b 1.100.

Arrivages pâtes molles. 73.700 kilos. pâtes sèches. 9.460 kilos.

VIANDES. Débit peu actif, aux mêmes cours, sauf baisse sur le bœuf. On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF. Baisse de 0 fr. 50.

Quart derrière non traité première qualité. 6.30 à 8.20: deuxième, 4.70 6.20: troisième. 3 à 460; quart devant. 3.50 à 5.20: aloyau. 6.50 à 16 50- train entier. 4.30 à 10.80: paleron. 3 a'6: bavette. 3 à 5.50. VEAU. Entier ou demi première qualité. 8.20 10.50: deuxième. 6.50 à 8.10: troisième. 5.50 à 6.40: pans cuisseau. carré. 5.50 à 12.30; basse complète, 4.50 à 7.50.

MOUTON. Première qualité. 11.50 à 13.50: deuxième. 9 à 11.40: troisième 6.50 à 8.90: gigot. 9 19 carré. 10 Il 36; épaule. 4 à 11: agneau de lait. 12 à 16. PORC. Demi première qualité, 10.10 & 11.30: deuxième. 730 à 10Ionçe ou filet. 9.50 15.50; reins. 6 30 à 12: Poitrine. 6.50 à 10.50: Jambon 9 Arrivages du jour 200.000 kilos. VOLAILLES. Vente peu importante. Cours peu soutenus sur les poulets nantais. Baisse de 0.50 sur les canards et poules. Hausse de 0.50 sur les lapins morts.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais 12-14. Nantais 12-14, de ferme 9-11 agneaux de lait 7-12 dindonneaux du Midi 18-20 lapins Gâtinais 12.75-13.25. divers 12.50-13: oies nouvelles 8-11; poulets: Nantais 15-18. Gâtinais 15-19. Bresse 17-20. congelés étrangers 13-15 coquelets 15-17 poules de Bretagne 12.60-14. On cote à la pièce (cours extrêmes) pigeons %gros et petitef 4-10.

Volailles vivantes

On cote au kilo (cours extrêmes! Canards 9-10.50 lapins 7.75-8.25: oies 8-9.50 poulets Jeunes 13-15 poules et coqs vieux 9.50-10.60; dindes On cote à la pièce

Poussins gros 3-7, petits 1.50-2.50 canetons 3-10 oisons 6-22.

Arrivages 76.500 kilos.

LEGUMES. La demande reste assez satisfaisante, mais par suite d'un accroissement des expéditions on a du faire une baisse de 50 fr. sur les haricots de Saumur. 30 sur ceux à écosser. 50 sur les choux fleurs de Paris. 10 fr. sur ceux de Malines et sur les aubergines.

On cote aux 100 kilos

Ail 130-230: carottes de Nantes. Sully 110-200: cerfeuil 700-900 champignons moyens 550:700. conserve 420-600 cépea 900-1.100 chicorée Nantes. Orléans 90- 130 cornichons 200-450 échalotes-ol- gnons 250-280 épinards 100-200 fèves 30-110 haricots verts Angers. Saumur. Orléans 200-400 Paris 200-460. départe- ments 200 400 beurre 150-250. mange- tout 150-250. a écosser 180-260 laitue de Nantes 150-260 lentilles 250-400 navets Meaux 110-150; oignons en grains 100-120: oseille 100-150: persil 150-200; poivrons 250-350; pois verts de Paris 200-700. Pommea de terre Nouvelles Midi 60-80. Saint-Malo 35-38. Paimpol 35-38. Paris 50-70 saucisse rouge 100-130 esterling 36-42

On cote au eent

Artichauts bretons 25 115. Angers 20-100. Saint-Mathurin 30-120 aubergines 75-120 chicorée Nantes 40-70. Paris 30-60: choux nouveaux Paris 2560 choux verts Paris 30-70 chouxfleurs de Malines 170-200. Saint-Omer 125-225. Paris 75-300 courgettes 25-40; escaroles 30-60 laitues 30-80 romaines 40-80. On cote aux 100 bottes Ail nouveau 190-230 carottes de Montesson 140-225 ciboules 100-125 échalotes nouvelles 120-180 estragon •125-150 navets 100-175 oignons 150200 panais 50-100 poireaux 175-300 radis noirs 130-200.

On cote aux 216 bottes cresson 30-50 On cote à ta botte

Asperges diverses 3-5 céleri en branches 2-4: cerfeuil 0.75-1.25: thym 1-2. 4V FRUITS. L'offre continue a être modérée et conforme aux besoins Il n y a que les pêches et les tomates qui soient toujours abondantes et qui se maintiennent difficilement Par ailleurs. cours soutenus, saut baisse de 30 fr. sur les raisins.

On cote auz 100 kilos

Abricots 230 500 amandes vertes 250550: brugnons 170-200 cerises de Paris et de l'Yonne 450-600 figues fraîches 400-500 framboises en paniers 400-600 groseilles à grappes 150-200. maquereau 140-180 oranges 400-480 pêches 200-550. du Midi en plateau 400-660 poires 250.450 pommes 400-700 prunes 300-500. reine-claude 460-800 raisin blanc d'Algérie 380-520 tomates Algérie 150-190 Midi 160-220.

On co'- pièce

Melons Nantes 4-12. Cavaillon 1-7. Paris 8-18.

On cote

Au kilo pruneaux 3-8.

Au cent bananes des Antilles 30-b0. Aux 100 kilos bananes des Canaries 350-400.

Parus. Il août De notre correspondant spécial) Temps mou. Le débit aes abattoirs est resté très médiocre.

Amenas bœufs 3.183. vaches 1.579. taureaux 375: total 5 137 lntroductions directes iux abattoirs depuis le dernier marché. 273. Réserve^ vivantes ce matin aux abattoirs. 504.

La vente a été mauvaise en raison de 1 excès des arrivages et il a fallu abandonner deux a qua're sous par livre pom toutes catégories même. en oo'ia animaux.

Oa cote a La tir;re de vtande nette • BOEUFS, Normands extra 3.804.10 oons normands. 3.40-3.70; ordinaires. 3-3.30. charohais. nivernais, bourbonnais. berrichons bourguignons, extras. J 90-4.20 bons bceuls b.ancs. 3.60-3.80; ordinaires 3.30-3 60. salers du Centre ou de Charente et rouges divers extra. 3.30-3.80: bnns Oœufs rouées 2 9O-3.2U ordinaires 2.X0-2.80. arts de l'Ouest, vendéens, partheaal». man-

ceaux de Sarthe, Mayenne, cboletais. nantais extra. 3.40-3.70. bons animaux. 3-3.30- ordinaires. 2.60-3; bretons extra. 3.30-3.60 bons bretons, d-3.30: ordinaires. 2.60-3; bœuis du Midi 2.40-3; bœuls communs de toutes races. 2,102.70.

• VACHES. Charollaiscs. mvernalses. 4.30-4.50. normandes extra. 4-4.40: rouges extra. 3.90-4.30- mancelles, choletaises extra. 3.90-4.30: bretonnes extra. 3.90-4.20: génisses ordinaires de toutes races, 3.80-4; bonnets vaches. 3.60-3.80: vaches ordinaires. 3^0-3.60 vaches médiocres. 2,70-3.30; viande à saucisson. 1.60-2.

• TAUREAUX. Bretons extra, 3,40 à 3.70: jeunes de ferme. 3.20-3,40; gros, 2.50-3,20.

Amenés, 1.984. Introductions directes, 1.199. Réserves vivantes, £99.

Vente encore très lente malgré ta petite quantité. Cours simplement maintenus, saut pour quelques rares sujets de surchoix qui ont bénéficié d'une petite avance.

Les veaux ne sorte extra des meilleures provenances ont été vendus au détail. la livre nette. 4.70-5.20: bons gâtinals. Eure-et-Loir, blésols. Eure. des rayons de Nonancourt et Damville, 4,30 4.70: ordinaires, 3.90-4.20; tourangeaux de Richelieu. Sainte-Maure. 4.204,70 tourangeaux de Chinon. Loudun. Loches. 4-4.60; champenois de Romllly, Sézanne. Nogent-sur-Seine, 4.10 4.50 autres rayons champenois. 3.70-4.10; veaux à robe blanche. 3.70-4.20: manceaux d'Ecommoy. Mayet, Le. Lude. Château-du-Loir, 4.20-4.60; autres bons sarthois. 4-4.50; manceaux communs de la S.vrthe. notamment du rayon de Sablé ou de Maine-et-Loire, en provenance du Baugeois. 3.80-4.30: angevins, 3.90-4.30; Orne. des rayons de Lalgle ou Gacé. 3.90-4.20; Manche. 3.80-4.30: Caen Gournay, 3.90-4,20 Vendée, 3.40-3.80 Deux-Sèvres. 3.40-3,80; bretons d'Illeet-Vilaine et Côtes-du-Nord. 3.40-3.80; veaux de service. 3-3.80; broutards 22.50 petits veaux ou « crevards 1,602.50.

Amenés, 12.712. Introductions directes, 3.968. Réserves vivantes, 3.550. La vente a été très calme en bons animaux, alors que l'on a dû taire une légère baisse en moutons secondaires et en brebis.

Saul indication contraire, les cours ci-après s'entendent à la livre nette pour animaux en laine.

• AGNEAUX. Les agneaux extra southdown ont valu, 8.30-8.80; croisés. 8.10-8,70; djshleys-mérinos de Beauce Ile-de-France ou autres régions, 7.307.80 Loiret. 8-8.70: charmois, 8.10-8.80: nivernais bourbonnais. 7.80-8.30: berrichons, 7.70-8.20: bretons maralchms. 6.20-6.70. Sarthe. Mayenne. Vendée. 6.20 6.80 bourguignons, champenois. 7.20-7.70; lorrains. 6.70-7.30; métis, 6.60 6.90.

• MOUTONS. Dlshleys mérinos de Beauce. Ile-de-France. 6,40-7.10; Loiret. 7.10-7.70: nivernais bourbonnais. 6.90-7.70: berrichons. 6.90-7.60- Poitou. 7-7.80: bretons, maraichlns. 5.70-610 Sarthe. Mayenne. Vendée. 5.70-6.10 bourguignons, champenois. 6.40-7: lorrains. 5.60-6.50 charentais. pérlgourdins. 5.10-5.70: limousins. 5.90-6,40: auvergnsts. 4.90-5.40: blzets du Plateau Central. 4.90-5.60: lozerots, 5.10-5.70; gascons aveyfennals. 4 90-5.90- albigeois 6-660: métis. 6.10-6.40.

• BREBIS TONDUES. Beauce. Ilede-France. 4-4.20: berrichonnes, nlvernaises. 4-4.30: bretonnes, maralchlnes. 3.80-4.20 Sarthe. Mayenne. Vendée 3.90-420: aveyronnalses. gasconnes, 3.70 à 4; mères usées. 3,30-3.50.

Amenés. 2.300. Introductions dtrectes. 4.941 Reserces vivantes, 1.006.

La vente a été calme en maigres et toujours très difficile en gras. La fin du marché a été très mauvaise. On cote au kilo vit porcs maigres extra. 7.80-8: bons porcs de pays maigres. 7.30-7.70- maigres ordinaires et petite marchandise. 6.80-7- tonds de parquets. 6.80-7; porcs un peu épais de l'Ouest et du Centre. 7-7.20: gros gras. 7-7 20: nourrisseurs, 7-7.20- porcs du Midi. 6.80-7.30- porcs craonnal3. 7.508 Bayeux. 7.60-8: Vendée. 7.30-8: coches de toutes provenances. 4.40-5.40: laitonnes 5.40-6.30.

On cote à la ptèce porcelets. 170. Cours officiels

Cours de clôture au ktlo de viande nette

Les chiffres s'entendent de la manière suivante amenés. Invendus, première- deuxième et troisième qualité, extras Boeufs 3.182. 310. 8 7. 5.80. 8.70 Vaches 1.579. 370. 7.80, 6. 6.40. 550. 8.90.

Taureaux 375. 45. 8.60. 6.80. 5.30 7.20.

Veaux 1.984. 198. 9.70. 7.90. 6.90. 10.70.

Moutons 12.712. 1.000. 15 76. 10.70. 8.90 17.50.

Porcs 2.300. néant. Il, 10.28. 7.14. 11.42.

Cours approximatif au kilo. poids vit Les chiffres s'entendent de la manière suivante première, deuxième et troisième tlualttés. extras

Bœufs 4.80. 3.85 2.BO 5.40.

Vaches 4.68. 3.52. 2.60, 5.70.

Taureaux 3.90. 3.19. 2.66 4.46 VPaux 6.82 4.50. 3.80. 6A2

Moutons 7.85. 5. 3.92. 8.76.

Porcs 7.70. 7.20. 5. 8.

Arrivages par départements

Calvados 400 boeufs, 230 vaches. 15 taureaux. 40 porcs.

Côtes-du-Nord 10 boeufs, 10 vaches. 5 taureaux. 120 veaux. 120 porcs. Charente 10 bœuls.

Charente-Inférieure 60 boeufs. 25 vaches, 15 taureaux. 52 moutons. 40 porcs.

Deux-Sèvres 55 bœufs, 25 vaches 15 taureaux. 105 porcs.

Eure 40 bœufs. 20 vaches. 10 taureaux. 140 veaux. 200 moutons, 45 porcs..

llle-et-Vilaine 60 boeufs. 50 vaches 10 taureaux. 160 veaux, 230 porcs. Finistère 40 porcs.

Loire-Inférieure 105 bœufs. 45 vaches. 15 taureaux, 10 veaux, 60 moutons. 420 porcs.

Maine-et-LOire 130 bœufs. 60 vaches. 15 taureaux, 230 veaux. 200 moutons. 255 porcs.

Manche 40 boeufs. 20 vaches. 15 taureaux. 55 veaux, 80 moutons. 50 porcs.

Malienne: 320 bœufs. 140 vaches. 25 taureaux. 120 veaux. 800 moutons. 5 porcs.

Morbihan 10 boeufs,. 5 vaches. 5 taureaux.

Orne' 320 boeufs, 140 vaches 20 taureaux, 10 veaux.

Sarthe 10 boeufs. 5 vaches. 5 taureaux.

Vendée 320 bœufs. 140 vaches. 20 taureaux. 10 veaux

Vienne 70 boeufs. 45 vaches. 16 taureaux. 118 moutons. 80 pores.

MARCHÉ AUX CHEVAUX Paris, 1" août. (De notre correspondant spécial.) Le nombre d'animaux présentés était réparti comme suit 697 chevaux français et 94 étrangers. dont 310 invendus des premiers et 26 des seconds. L'approvisionnement étant par trop important pour la saison, la vente ne pouvait être que très mauvaise et les cours en baisse établis entre 500 et 2.200 francs pièce.

Il y a eu 5 ânes de présentés, mals deux seulement vendus 150 et 400 fr. Prix de la viande de boucherle 1" qualité 4.80. 2<- 3.80 3- 2.20, extra 5.70. poids vif de 1.20 à 2 80.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

Paris, le 11 août.

BLES, Tendance faible. Dlsp Cote officielle 161 base 74 kilos courant 130130,25 payés prochain 128.50 vend. octobre 128.50 vend. 3 de septembre 127.75-127.50 payes; 3 d'octobre 127.75127.50 payés 3 de novembre 128 payé 3 de décembre 128.25 payé.

FARINES. Tous Incotes.

AVOINES. Tendance faible. Courant 85 85.25-84.75 payés prochain 81 payé octobre 80.50 payé de septembre 81 payé; 3 d'octobre 81 paye: 3 de novembre 81.50 payé 3 de décembre 82 ach.

SEIGLES, Tous Incotés.

ORGES. Tous incotés. ,a MAIS. Tous incotés. -BIZ.'ec -brisure» 4 tous Inoatfe- ̃ SUCRES. Tendance soutenue Courant 231.50-232 payes prochain 211 payé octobre 213.50-214 3 d'octobre 214 Dayé 3 de novembre 214.60-316. Cote officielle 233 a 233,50.

ALCOOLS (libres). Tendance soutenue. Courant Incot6 prochain 1.060 payé octobre incote a d'octobre Inooté novembre 946 payé 3 de novembre tncoté 3 de décembre Incoté 3 de janvier lncotè.

ALCOOLS (LIBRES). Cours officieux. Tendance soutenue courant 1.155-1.170; prochain 1.060 payé octobre 94U-98U 3 d'octobre 935-97U novembre-décembre 945 payé 3 novembre 940-990 3 décembre 945-990 3 Janvier 950-1.000. CAOUTCHOUCS. Crepes nrst latex et feuilles tumées gaufrées courant 2.25 ach.. proch. 2.25 ach., 3 octobre 2.30-2.60. novembre 2.35-2.66. 3 janvier 2.50-2.76, février 2.55-2.80. 3 d'avril 2.802.85 payé. mal 2.76-2.90 transactions modérées; tendance calme.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse. 234.

BLES. Cote officielle. 161.

BOURSE DU HAVRE

Cloture

Les cours s'entendent. Pour les coIons. Tl/pe Good Middlmg en francs par 50 kilos pour les ca/és Type Sanotos en Llancs par 50 ktlos.

LE Havre, le 1" août.

COTONS Tenu. aoutenue. Vente. 2.500 baiies. Aoùt 200. septembre 204. octobre 205. novembre 206, décembre 207. janvier 207. lévrier 208. mars 210. avril 211. mai 213. Juin 214. ;uil.et 216. CAFES. Tendance soutenue Vente. 250 sacs Août 236.75. septembre 236.75 octobre 235.25. novemore 235 25 décembre 231.75. Janvier 228.75. tèvner 228.75. mars ?27 50 avril 226. mal. '224 75. Juin 223 75. juillet 22b.25. RHUMS. Prix courant au 29 luHlet ,par hectolitre a entrepôt): Martinique Supérieur incotê On. lncotè; courant 655 a 665 N.: hors contingent incote.

Guadeloupe Courant. 630 P.: vesouGuyane Courant. 610 à 62U N. Réunion Courant. 620 & 630 N.: hors contingent. Incote.

Madagascar Courant. 610 620 N.: hors contingent.

LA RACE NORMANDE

Nocé premier des taureaux de 4 dents au concours spécial de la race normande à Evrèux, en juin ipj2. A M. Pelletier, à Nocé (Orne).'

Nom-Bé Courant 610 à «20 N.: non contingent, mcoté.

Indochine Courant. 800 a S10 N. BOURSE DE LYON

CUtnre

Lto», le 1- août.

Le kilog en francs vateur 60 jours escomptables

SOIES Grèges Italie txtra 13/15, 85 grèges Syrie bon deuxième ordre 9/11 80; grèges Cévennes premier ordre la/15. 8i

Japon filatures 1 1/2 13/16 '82/85 grèges filature Chine petit extra 9/11 110/115.

Canton Best N- 1 3/15. 62/67.

BOURSE De MAKSEULLE

Clôture

Marseille, le 1- août.

Les 100 kilos nus au comptant sam escompte.

HUILES. Arachtdes ci fabrique disponible 265- de copraha, disponible 1B0 de palme blanche 185 Dahomey (Cat ) Marseille 142.60.

De graines comestibles aracbldet neutralisées dèsodonseet. 310-320 Ruflsques supérieures 320-346.

D'olive Tunisie 1" pression 520-500 2» pression 480-480 Algérie surnne 460420 Borjas extra 266-275 Andalousie extra 240-255 surfine 235-210.

BOURSE DE RENNES

Rennes, le l'r août.

Farine première, 194-198: son. 55-58: froment. 127-130; avoine, 90-105; blé noir, 110-114; foin; 350-380: paille. 210215

Beurre deml-sel. le demi-kilo. 5.255.75 œufs. 5-5.50; pommes à cidre. 280300.

Cidre (le degré hecto). 9-9.50. MARCHES ETRANGERS

C£KEALES

Les blés sont cotes sur tes marchés, de Liverpoot. en shilling et pence les t100 livres. Les Mais Plata soret cotés en shillings et pence les 48Y tivreà cal.

Pour les marches d»Amérique du Nord, les cours s'entendent en cents par bushel. Dans la pratique courante on admet que 1 oushei de ble = 27 kilo, 2 1 busnet de maïs = 25 kilos 1 dollar = 100 cents Pour les marchés d Amérique du Sud. les cours sont en pesos et centavos les 100 kilos.

♦ LIVERPOOL, 1- août. Marché clos.

♦ CHICAGO. 1- août couverture) Septembre 51 7/8. décembre 54 5/8 mars Incoté.

♦ CHICAGO. 1- août. Blés n. 2. disp. 51 7/8 ̃ n. 3 disp.. Incote sept. 51 1/8 à 51. déc. 54 3/8 à 54 1/4. mars Incoté. Maïs disponible. 32 1/8 sept 31 1/4. déc. 32, mars mcoté. Avotnes: sept. 17 3/8. déc. 20, mars incote. Seigles dlspon. lncotè sept. 32 5/8. déc. 35 7/8 mars tncoté.

*̃ BUENOS-AIRES. le 1- août Blés, août 6.80. sept. 6.90, oct. 6.95. Mais août. 5,00. sept. 5.05. oct. 5 10. Avoines août 5.80 Orges 7.70. ♦ ROSARIO, 1- août. Blés août, 6.70, sept. 6.70. Maïs août. 4.80. sept- 4.85.

•%̃ NEW-YORK, 1- août (clôture). Blés roux. 60 <3/8. dur 60 5/8. bigarré insoté. Maïs 37 1/2.

WINNIPE3. 1- aout. Marché clos.

COTONS

♦ LIVERPOOL. 1- août. Marché olos. le NEW-ORLEANS, le I- août tclûture).- Disp. 5.87. oct. 5.98 déc. 6.13/14 Janv. 6.20. mars 6.34. mal 6.49. Juillet 6.61.

♦ NEW-YORK. 1- août (clôture). Dlsp. 6.05. août 5.89, sept. 5.95. oct. 601/02. nov. 6.09. déc. 6.18. janv. 6.26. févr. 6.33 mars 6.40. avril 6.47. mal 6.55, Juin 6.61, jull. 6.67.

SUCRES

Pour Londres en shillings et pence le quintal anglais <50 kD BI.

Pour en cents par livre (453 grammes).

· LONDRES. 1- août. Marché clos.

♦ NEW- YORK. 1- juillet (ouverture). Centrifuge Cuba. 307: à terme sur septembre 99. décembre 105. tanvlei 103. mars 105. mal 110.

4

CAFES

En cents par livre 453 grammes (Type Rio).

NEW-YORK, le 1- août. Disponible. 8 1/4. sept. 6.50. déc 6.12. mars 6.00, mal 6.95 Ventes. 2.000 sacs.

♦ RENNES. 1" août. La foire était insignifiante pour le commerce des oestiaux il y avait 160 a 200 vaches environ- les acheteurs étaient rares, il v avait des promeneurs mais peu d'acheteurs seneux, il a été fait une relève importante de ces animaux.

Il y ava.t 3 ou 4 taureaux vendus pour l'élevage.

Sur le marche des porcs qui étaient mis en venu en toute petite Quantité. les acheteurs étaient rares les cours n'ont pas change

Les chevaux amenés pour la majorité par les marchands de Rennes et des environs n'étaient en petit nombre: maigre cela il n'y avait pas d'acheteurs sérieux et te prix de ces animaux reste le même.

Autour du Champ de Mars. Il y avait des forains en quantité, c'était le plus important de la foire

PONTIVY. 1" août. Foire ordinaire. Il y avait 25 cages de porcelets pas de porc» gras. On cotait par unité les porcelets de six semâmes a deux mois de 190 à 120 francs ceux de deux mois à deux moi» et demi. de 120 à 160 tr Il y avait aussi 60 porcs moyens maigres vendus 250 à 400 fr. Transactions très nomoreuses. Cours en légère hausse sur la foire précédente.

Comme têtes à cornes, on voyait une quinzaine d3 vacnes Les rares transactions se passaient aux mêmes cours qu'à la toire prèeédeirte'Poür les céréales, la saison est terminée Il reste encore quelqr-s petits lot de sarrasin à 100 !r.. La nouvele récotte s'annonce sous des auspicet défavorables par suite du mauvaio temps persistant.

Au marché de détail. hausse sur le beurre a 7 et 8 francs la livre les œuts a 4 et 4.50 la douzaine. AURAY, 1- août. Vaches de boucherie amenées. 7 vendus 4 de 1.50 à 2 franc* le kilo; vaches amouiliantes amendées. 73 vendues 46 première quaxième qualité 600 a 750; vache» agees. 300 à 450: génisses prêtes. 550 a 850 fr suivant la qualité; gèni&sons. 350 a 500

Là vente sur ces dernières a été très calme .notamment sur >e& vaches tardives ou de vilaine conformation Les génisses prêtres de rx>nne qualité seule* avaient un peu de recnerche oai des marchands du Midi mais sans variation de cours

Fora* gras amenés, 63, vendus de 6,78

à 7 francs le kilo; porcs moyens amanes. 74 vendue de 23U a 420 francs !A pièce suivant la grosseur et la qualité; porc3 de lait amenés 123. vendus 118. de 160 à 210 francs la pièce. Tendance' toujours ferme sur toutes tea catego-, ries de porcs.

tall. 7 a 7.25 la livre;« oeufs. 8 & 6.50 W douzaine.

Poulets a rotir. 18 à 32 fr. ta couple. suivant la grosseur (550 a 6 trancs lai Iivret: vieiiles volailles, 20 a 34 Ir. lai couple (3.50 environ la livre': pigeons.! 7 & 9 francs la couple: lapins, 12 à 25i francs la pièce (3 3.25 la Uvre): lepins de sevrages. 5 10 fr. la couple canards. 16 à 23 fr. la pièce 14.50 à 5 fr la livre): cours stationnaires sur les) beurres et les œufs.

♦ VITRE. août. Farine, les 100 kilos, première qualité. 198 a 200 seconde qualité. 190 à 192 son 65 ble 130 à 135 blé noir 105 a vol a» 83 orge 80.

La couple. poulets. 25 à 30 poules 25 à 30 canards 25 a 35 pigeon* 12 la pièce oies 25 lapins 12 à 15. Beurre le Kllc en gros 10 à 10.60 (' au détail oeufs, la douzaine en BràtV 4 fr.: au détail 4.50.

Vaches. 3 à 3.50 veaux 3.50 à 4 moutons. 5.50 a 6 porcs gras 6.80 à 7 porcs moyens, néant petits porcs, amenés 170. vendus 160 de 180 200 francs.

Les 50b kilos, foin. 170 à 180 • ptJll* Cidre, la barrique. 95 à 110 trajet. ♦ REDON. l«r août. Farine de 20b à 210 blé de 130 à 135 seigle tJO sarrasin 80 avoine de 90 à 100 son Beurre en détail de 12.50 a 14 fr la oeufs de 4.50 à 5 fr. la douzaine.

Marché relativement bien approvisionné prix stationnaire avec tencance a la baisse.

On demande de 25 à 38 fr. de la roupie de poulets suivant grosseur et nards de 10 a 15 fr.

♦ COMBOURQ. le. août. Fti-ln» 200 blé de 120 125 sarrasin de 95 à 100 avoine de 95 à 100 son de 68 à 70 paille de 220 à 240 foin de 240 à 280

Veaux 2 25 la livre porcs de 7 à 7.25 le kilo porc maigre de 300 400 la pièce porcs de lait de 150 à 180 la pièce.

Beurre en gros 11 fr. le kg en detail 12 fr. le kg. oeufs 4 fr. la douz. ♦ SENS-DE-BRETAGNE. l«r août. Farine de 205 à 210 blé de 135 a. 140 selgle de 95 a 100 sarrasin de 105 à 110: avoine de 110 a 115 orge de 100 a 105 son de 70 a 72 paille de 130 a 140 foin de 140 a 150.

Vaches de 3.50 a 4 fr le kg. veaux de 2 à 2.10 la livre porcs de 6.50 à 7 fr. le kilo.

Beurre en gros 11 fr. le kg en de.tai: 12 fr. le kg. oeufs 3.50 la douz. Le cours du beurre est statlcunaire. Les oeufs ont baissé de 0 50 par douzaine sur le marche précédent.

· BECHEREL. 1er août. Farines l'e qualité 205-210: 2' qualité, 185-190; blé, 120-125. sarrasin, 100-105; avoine. 110-115; orge. 100-105: son. 68-70; paille.' 280-285- foin. 205-210.

Vaches. 3-3.10 le kilo: veaux 5-5,10 la kilo: porcs gras 7-7.25 le kilo.

Beurre en gros, 10-10.50 le kilo: oeufs 3.50-3 75 la douzaine.

Poules, 12-15 la pièce; poulet», 20-30 suivant le poids; pigeonneaux, 9-10 fr. la couple; canards de basse-cour, 4-4.25 la livre; lapin domestique. 3-3.25 la livre.

Cidre, 105-110 franca.

Marché très calme en raison de la moisson.

MAXENT, ie 1- août. Veaux amenés, 59, vendus 55 à des prix 2.15 à 2.35 le demi-kilo; vente nwllr leure qu'au marché précédent, vu la petite quantité pores gras 3.50 la demi-kilo.

Beurre 5: œufs 4 la douzaine.

· MAYENNE Il août. On cotait aux 100 Kilos nie de culture. 126 130 au moulin. 128 a 130 tanne. 200 à 202 son. 58 a 60 remoulage. 70 s> 75 selgle en culture. 98 a 102 au moulin. 102 a 105 avolne. 98 a 102 orge. 90 a 96

Beurre en gros. 4.50 la tivre en cetail. 5.25 et ti œuls en gros. 4.25 la douzaine en détail a.

Volailles. le demi-kilo poulets 5.25 à 5.50 poules, 4.50 a 4 75 canards 4 à 4.2o canards-dindes. 4 50 pigeons. 9 a 10 la couple lapins. 10 à 16 la pièce suivant grosseur.

Cidre. 150 à 160 fr. la barrique.

•* CHERBOURG, 1" août. Orge. 100 sarrasin 126 avoine. 138 pommes de terre 2u a 22 son. 60 tr. (le .tout au quintal).

Beurre. 14 a 15 Ir le kilo œufs. 6.50 à 7 tr. la douzaine.

Cidre, 45 a 50 tr. t'hectolitre

Lard, 8.50 a 9 fr, le kilo veau. 5.20 à 5.80 le Kilo agneau 5.20 a 5.60 le kilo

SAIN1 QUAÏ PORTRIEUX le. aout. Vieilles poules. la couple, 44 à 48.50: poulets de grain. la couple 3644, vieux poulets gros. la couple. 3035.50 moyens, la couple 25-30; petits, la couple 18-25.50; poulets vivants, au poids, le demi-kilo, 6-7 50; canards. la pièce 4.50-6.50; jeunes canards en bonne qualité la couple suivant grosseur, 18-22.50: pigeons, la couple. 7.50-12.50; lapins la pièce 17-23.50. iapms vivants, au poids. le demi-kilo 3 75-4.50

Beurre ordinaire, en gros le ktlo 12.50 à 13: en détail le ktlo. 13-14: oeurre. demi-fin, Le kilo. 13-14.50: beurre da table extra fin. le kilo. 15-16; oeufs. la douzaine. 5-6

LES POMMES DE TERRB

NOUVELLES

« DOL-DE-BRETAGNE. 1« août. Ainsi qu au deout de chaque semaine, les apports ont été moins nomoreux aujourd nui sur la place du Champ de Mars.

On a enregistre un peu plus de 400 pi mers, chiffre assez reuuit par conse.qi ml.

.,e cour- moyen des 50 Kilos a été de 10 a 10.50 toute la lournee.

· SAINT-POL-DE-LEON 1" août Let pommes de terre sont cotées aux 50 kilos blancnes 11.50 a 13 jaune», 18 à 20 .suivant quitté).

LES OIGNONS

•% SAINT-fOL-DB-LHON. 1- août. T =s or non. sont paves à la culture 13 a iS rr. ie» 80 silo* suivant qualité Ces oignons suaji exclusivement destines 4 l'exportation en Angleterre.

LES ÉCHALOTES

•> SAINT-POL-DE-LEON. 1" août. » Les échalotes sont payées a la culture 20 a 25 tr suivant qualité.

LES ARTICHAUTS

•> SAINT-POL-DE-LEON 1- août. -t Ce matin on a compte environ 25u voitures d'artichauts sur la place de 1 Bve- ché Arrivages assez importants Lea transactions ont été olutdr lentes Les cours sont stnM""iare» On a Daye lea artichaut» 50 a 65 fr. les 50 kilos »uV vant qualité. j


nRAGES FINANCIERS VILLE DE PARIS 1905

Le numéro 245.787 eet remboursé par ÎOU.OQO francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par Zà.OOo fr. 65316. 135.748.

Les 50 numéros suivants son.t remboursés chacun par l.OOL Iranct 6 728 13.350 19.64? 32.58S> 37.187 41.264 48.23B Ol t*U 82.00? 62.441 64.506 69.417 74.H46 J7.Î46 79.306 80.282 80.379 83.082 83.773 87.263 89.032 93.491 9î.54b 104.573 111.135 11209b 132.2à9 136.99b 137.463 141.92U 143.238 147307 151.259 152.400 156.052 159.725 162.594 164.552 173.958 175.490 175.626 180 481 182 761 193 122 193.371 201.352 207502 240.014 245.787 250.196 4.606 numéros sont rembourses au pair.

fiSEDKT NATIONAL 1920

Le n- 739.170 gagne 1.000.000 fr.. les autres numéros de la centaine sont remboursés a 500 fr.

Le numéro 3.234.458 gagne 500000 fr.. les autres de la centaine sont remboursables à 500 fr

Les 2 n« suivants gagnent chacun 200.000 fr.. 4.548181. 7.932.211. les autres n°" des centaines sont remboursés à jOO fr.

Les 3 numéros suivants gagnent chacuh 100.000 fr.. 4.778.941 7 109 272. 7.318614 les autres numéros des centaines sont remboursés à 500 fr •^es numéros suivants gagnent chaZZit 50 000 fr. 2.238 314 3 758.165 3.851.041 3.988.968 7.891.292 les autres numéros des centaines sont rembour Béa 500 francs. ainsi que les dix centaines suivantes 524 601 a 700 1*38 101 a 200: 3.684 401a 500 3.941.101 Il 200 4.231.701 a 800 4.577.401 à 500 4.798301 à 400 6.037.801 à 00 7.354.801 a 60^ 2.634.501 à 600. CREDIT NATIONAL JANVIER 1923 Le numéro 585.698 des 6 séries 0 à 5 millions est rembourse par 100000 fr. Le numéro 915.698 des 6 séries 0 à 5 nll'inns est remboursé par 50000 fr Léo d numéros suivants, 105.698 des 6 séries 0 a 5 millions sont remboursés chacun par 10.000 france.

Les 8 numéros suivants 175698 335 698. 43Ô.698. 565.698. 645.698. 775.698 885.698 des séries 0 5 millions sont remboursés chacun par 5.000 fr.

Tous les bons dont les numéros se terminent par l'un deg 3 nombres suivants 1.710. 5.698 5,706 sont remboursts rw 1.00 Ofr. sauf les 72 bons déjà euoncés et qui sont remboursés par 100 000. 50.000. 10.000 et 5.000 francs. il.DANS L'ARMEE PROMOTIONS

ETAT-MAJOR GENERAL

Sont promus

Au grade de général de division et de aénéraux de brigade de Rippert d'Aiauzier. à Tunis Crousse. commandant l'école de Fontainebleau.

Au grade de général de brigade les colonels

Infanterie: Rousseau, commandant la troisième brigade de chars à Metz Laure. chef d'E.-M. du maréchal PétalQ Lanson. au conseil sup. de la Guerre.

Cavalerie Prloux. Flavlgay, direc-

teur de la cavalerie au ministère de la Guerre.

Artillerie Vaziaga. commandant l'artillerie de la dixième division à Vincennes Fournier, ministère de la Guerre. PlUon. attaché militaire aux Etats-Unis.

Infanterie coloniale Le colonel Durand..

Corps de santé le médecin colonel Duchène Marullas, treizième région. Clermont-Ferrand.

Corps de santé coloniale le médecin colonel Mul. membre du comité consultatif de santé.

MUTATIONS

TROUPES METROPOLITAINES

Le général de division Brunon. â la P M. S. de Paris- est nommé gouverneur de Verdun le général de brigade Rivière du deuxième groupe de subdivision de la dixième région est nommé commandant l'artillerie de la dixième région, à Rennes les colonels ci-après sont nommés au commandement par Intérim Spitz. de la seizième région au secteur Sortiflé des HautesAlpes Pequet. de la quatorzième région au deuxième groupe de subdivision à Nevers Marchai, sous-secrétaire d'Etat, éducat. physique au groupe de subdivision iL Orléans Apflel. de l'artillerie à Toulouse, au groupe de subdivision à Troyes de Sainte-Foy. de la huitième région. au groupe de subdivision à Dijon Nattel. de l'inspection des remontes inspecteur de la remonte militaire Vtgnon. du huitième dragons. à la neuvième brigade de cavalerie. à Melun Touenon. de l'école d'application des chars. commandant de cette école le médecin-colonel Gay Yonnet. de l'hôpital Begln, directeur du service de santé de la quatrième région.

Troupes COLONIALES

Le général Ehnet. de la quatrième brigade coloniale, iL la deuxième brigade d'Indochine le général Berecki. en congé, à la quatrième brigade coloniale à Toulon.

CONSOMMATION

du POISSON de MER DANS L'ARMEE D'après une information parue hier matin, le ministre de la Guerre aurait décidé de passer, au cours de l'année, une adjudication pour la fourniture de quinze mille quintaux métriques de sardines et poissons de mer, dans le but de parer la crise qu. ôévlt actuellement sur l'industrie de la pêche. L'information est exacte mais l'adjudication ne portera que sur une quantité de 3.750 quintaux et non de 15.000. INFORMATIONS

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE L'article 4 du décret du 22 Janvier 1952 est remplacé par le texte suivant « Les candidats aux licences d'enseignement de philosophie ou d'histoire et de géographie qui auranent pris. avant le 22 Janvier 1932. au moins une inscription en vue de se présenter à l'un ou l'autre de ces examens, seront dispensés de produire le certificat d'études littéraires classiques. •

VACANCE DE CHAIRE

Par arrêté du ministre de l'éducation nationale en date du 30 Juillet 1932, la chaire de zoologie de la faculté des sciences de l'Université de Rennes est déclarée vacante

Un délai de vingt jours. & dater de la publication du préseut arrêté, est accordé aux candidats pour faire valoir leurs titres.

MAGISTRATURE

M. GulUot, procureur. dé la Républ1que près le tribunal de première instance de Coutances, est admis, sur sa demande. faire -valait ses droits a la retraite.,

Est nomme juge au tribunal de première Instance d'Angers, sur sa demande M. Lacroix, juge d'instruction de prem.ére classe au tnounai de première instance d'Evreux. en remplacement de M. Le Cornec. qui est admis à faire valoir 3es droits à la retraite à dater du 24 Juillet 1932, et est nommé juge honoraire.

ECOLE SUPÉRIEURE

D'ÉLECTRICITÉ

Examens de sortie. Le jury d'eumens de sortie. préside par M. Jean Rey président de la commission administrative et du conseil de perfectionnement de l'Ecole Supérieure d'Electricité. administrateur directeur des anciens établissements Sautter-Harle et Cie. e accordé dans sa séance du 28 juillet 1932 le diplôme d'ingénieur électricien aux élèves dont les noms suivent

Ojficiers délégués par le ministère de la Guerre M. le capitaine d'artillerie coloniale Cavalln M. le lieutenant du Génie Le Comte M. le lieutenant de chars de combat Vaudrémont. Officier ingénieurs et agent techniQue délégués par le mfnistère de la Marine. M. le lieutenant de vaisseau de Bragelongne M. l'ingénieur^ d'ar- tillerie navale Doceul M. l'ingénieur du génie maritime Desforges M. l'agent techn:que de la marine Durand. Elèves ingénieurs de l'Ecole Supérieure du Génie rural délégués par le ministère de l'Agriculture. MM. Charbonnier. DufTaut. Fioravante. Gerry. Julitte Noël. Ayméric. Carbonniéres. Elèves ingénieurs délègues par te ministère des Postes et Télégraphes. –r MM. Anglès-Dauriac. Barroux. Castets. Chédeville. Cleyet-Michaud Croze. Hugounet. Labeaume. Leheup. Leva:llant. Martin Maurice. Meunier Georges Notérls. Poincelot. Poncet. Roudet. Touz, Troublé. Villeneuve. Weil. Weulersse. Elèves réguliers. 1. Flament. 2. Guillot: 3 Ésearon. 4. Dazzl. 5. Atovky. 6- Ferry. 7. Dargnies. 8. Perrot, 9. exœquo, Bruart. Keymeul 11. Dufour. 12. Gilbert. 13. Firmlnhac. 14. Matthéos, 15. Poulet. 16. Kontos, 17. Bolleau, 18.

Leroux. 10. Le Charpentier, 20. Fréchou, 21. Pozycki 22. Mathivet. 23. Sallly. 24. Nageotte. 25 Marchand, 26. Mathieu, 27 Trogneux. 28. Déaux. 29. Familier. 30: Dumitrescu, 31. Camerinl. 32. ex-œquo, Mlle Meunier. Yvetot 34. Droche. 36. Parent. 36. ex-œquo, Brinch. Olivier. Pilastre 39. Genoux. 40. ex-œquo, Colin. Jollvald. 42. Torcheux, 43. Roudil, 44. Péguet. 46. Desvaux, 46. Faverjon. 47. Tarrln. 48. Belletrux. 49. Glrerd 60. ex-œquo, Aubry Werquln 62 Surdin. 53. Lévy. 64. Haberman. 65. Btrtcnanskjr. 66. ex-œquo. Brzazgacz. Burnot 58. Desvoyes 59. Râteau. 60. Taquet, 81 Mauny, 62 Dehesdin, 63. Laffargue. 64. Moisson 65. Nachury. 66. Gèrardm. 67. ex-œquo. Baroin. Gorozarri 69. Goldschmidt. 70. ex-œquo Girard. Ricatte 72. Nagglar. 73. Sablayrolles. 74. Vimont. 76. Scheerens. 76. Raba. 77. Morel. 78. Mlle Fontaine. 79. Joly. 80. Bedi 81. ex-œquo. Honnoré. Jeannet dA Thiersant 83. Espana. 84. Bernard. 85 ex-œquo. de Corral Perrlchon 87. ex-œquo. Capelle. Rablnovttch 89. Trocqueme. 90. Leblanc 91. Titoff. 92. Cosson. 93. Delaruelle. 94. Samain. 95. Mercier. 96. ex-œquo, Dupleich, Gabriac. 98. Court. 99. Dutreix, 100. Fehr, 101. Unanioournier. iO2 ex-u;\iuo, ^iraguiai Monet. 104. Nouvellon, 105. Fournler Gaston. 106. Berthaud. 107. Zwierzycky 108. Sanson. 109. Durupt. 110. Poulopoulos. 111. Fertey. 112. ex-œquo, Gateau. Guillou Yves. Teste. Vienne. 116 Réjault, 117. Alleaume. 118. ex-œquo Martin André. Ménard 120. Mlle Petit. 121, Keerens. 122. Fournier Charles. 123. ex-œquo. Auzlère. Buchert, Simon. 126 ex-œquo Baudin. Garabedian 128. Cerisay. 129 ex-œquo, Mehrez. Tournté. 131. Le Picard. 132. Ferré. 133 Cadolle. 134 RaSaëllt. 135. Filippuii 136 Egnell. 137. Moueix. 138. Nordon. 139. ex-œquo Delamare. Jacquot 141. Anastasladès. 142. Nuril. 143: Soulayrol. 144. Fournier Claude. 145. Dunod. 146 ex-œquo, Humbel, Le Cam. 148. Maté 149. Bonnet. 150 Bagault. 151. Phamvan. 152. Lugus. 153. Berret, 154. Astruc. 155. Rigaud. 156. ex-o:quo, des Garnlers. Ricour. 168. Poigne. 159. Guyou Paul. 160. Fourcault. 161. Perrin. 162. Larcher. 163. Coppens. Vétérans diplômés Chartenot. de Bergh. Henry. Pouyat. Savaëte.

ECOLE NORMALE SUPERIEURE Par arrêté du 30 julllet 1932. sont nommés Il la suite du concours ou-

vert en 1932, pour l'admission Il l'école normale supérieure et l'obtention des bourses de ncence (section des Mien- ces) dans l'ordre de mérite suivant Elèves de l'école normale supérieure. MM. Brodtn Jean Guillon Pierre. Malinet André. Courbon Jean. Delange Hubert. Maleco tGustave. Monneret Yves-Louis, Le Roy Raymond. Arribat Paul-Emile. Mlle Bocquet Madeleine. MM. Montagne Pierre. Velliet AndraL Goudet Henri-Louis. Prévost Georges-Lculs. Dents Albert. Berteln François Guilbsud Georges-Paul. Costabel Pierre. Roublne Elle. Jannln Yves Guillaume Lucien.

Boursiers. MM. Maldant BorisCharles Fabre Jean-Auguste, Well Louls-Léopold. Taussat Robert. Jouan René- Alphonse. Millard André. B01*aud Jean. Garnler Robert. André Pierre-Jean. Sagon Henri-Jean. Chatelet François Usse Jean. Scbandelet Georges. Chevalier Pierre Gobert JeanLéon. Hounau Léonard. Lepomte RenéJules Moynat Jean. Cerveau Marc. Beuneu Guy Bertrand Victor-Georges Pierron Raphaël, Durand Charles. Beaux Pierre-Henri. Coutaud Germain. Gouanère Pierre. Colmez Jean, Arthaud Aloeri. aeiiz rceae-Aristme Catteiain Femand. Durieu Elie-Marc. Lambin Maurice Martelly Julien. Faverge JeanMarie. Delatte Emile. Dupont Pierre Charles Victor. Doppler Edmond. Erharf André Cîoudchaux Jean. Roude PaulEmile. Bourget Paul. Gallissot Prancols. Alexandre Lucien. Siros JacquesAndré. Chatel Serge. Raynaud Marcel Lobry Marcel.

DANS LA LEGION D'HONNEUR PARIS, le lv août. La promotion de légion d'honneur du Ministère des Colonies sera publiée prochainement. En tête de la liste M. Olivier, gouverneur général des colonies ancien commissaire général adjoint de l'Exposition Coloniale sera élevé à la dignité de grand officier.

Ministère des Affaires étrangères Parmi Les personnalités promues ou nommées dans l'ordre de la Légion d'honneur au titre du Ministère des Affaires Etrangers, on relève

Fonctionnaires ou agents du département

Au grade de commandeur ̃' MM. Verchère de Reffye. envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Addls

Abeba: Clément Simon envoyé extraon ainaire et ministre plénipotentiaire Atnénes.

Au grade d'officier MM Léger, mit Qistre plénipotentiaire de première clas» directeur des ailaires politiques -et cort* mercI ales au Ministère des Affaire* Etrangeres; Gentil conseiller de i'Ami bassade de France près le Saint-Siede Suit une liste de chevaliers appartai nant s la carrière.

Përsonnalitee Françaises ou Btrantf* res n'appartenant pas au Ministère Au grade de commandeur M Flum cheim Bernard. Américain

Au grade i'otticier M. Btzot. inspec- teur de» tinances. directeur adjoint dit mouvement mènerai des tonds au Mlnls* tère des Finances- Bugatti Italien), m, dustr.el- Bollaert préfet, directeur dn Cabinet du Président du Consett

Chevaliers Mme Coppfer président* du Secoure Français vice-présidente de l'Association des Dames Françaises à Genève. Mme Duché, ancienne »up6» rieure provinciale des Soeurs de SaintPaul de Chartres. au Japon

Ministère de la Guerre

Sont promus au titre civil Officié** MM. Polton chef de oureàu Minlsxèf* de la Guerre Schuhi. industrie" Strasbourg Lorlmy docteur en mené* cine. Coulommiers

Sont nommes chevaliers MM. De]. theil. sous-chef de oureau au Minlstérf de la Guerre Regmer. sous-chet dm bureau au Ministère de la Guerre De Péretti rédacteur principal au Mt. nlstére de la Guerre.

au Service arttste principal Ge Il clasM Mlle Lapére. innrmiere-major, Diôpltal militaire de Casablanca Soustelle. ingénieur principal a la Compagnie d'Or. léans Flechet ingenieur principal de 1' classe au chemin de fer de l'Etat Lebeuf. docteur en médecme. à Ver. dun-sur-Doubs Blondeau. docteur' en médecine a Mamers; Hardy chef des Services Administratifs du Cercle National des Armées de rerre. Mer et Air Cailbaut. directeur de l'Etablissement thermal de Balgnot? a Dax: Tlncoj, commissaire speclal de police au Qouvernement militaire de Parle Lacaille, inspecteur de la sureté générale au Ministère de l'Intérieur Souvay. chef d atelier Il L'inspection générale dei, subsistances Bigot .secrétalre de la mairie de Salnt-Algnant-sur-Cher.

lllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllinilllllllllllllUllllllillllllllMllllllllll MARCHÉ AUX CUIRS DE L'OUEST

Quantités mises en vente 16.856 veaux; 2.010 cuirs; 1.737 agneaux.

DESIGNATION DES MARCHANDISES a i J i A I e i Ici a 1 I n S r- i H & a a ol I 8- 4.6 Il 7 ordin. 205 » 205 » 200 » 200 » 200 » 205 » 205 » 200 » 195 » 195 » 190 » 200 » 220 » » a 10. » 7.1 et sus ordin., 190 190 » 190 » 190 » 190 » 19t » 190 » 190 » 190 » 190 » 190 » 190 190 190 » » » 102 » Veaux sans tête 6 et sous ord., 280 » 280 » 280 » 275 » 265 » 280 » 280 » » 275 > t » » » »0 » 6,1 et sus ord. 221 225 » 225 » 225 » 225 225 » 225 » 225 » 225 » 225 225 » 225 » 225 225 » 14 » Veaux écarts tous poids 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » 100 » » » 175 • Vaches légères. 170 i 170 » 170 » 155 » 160 » 170 » 170 » 150 150 150 150 » 150 150 » 145 » » 190 » moyennes 170 » 170 > 170 » 155 a 158 » 170 » 170 » 153 » 150 » 150 » 150 » 150 » loO 145 » 135 lourdes 190 > 190 » 190 » 190 » 190 » 190 » 190 190 » » » » » a » î légers iS iS iS î iS iffi Iffi iffi iffi g » 160 g i •* 140 » g J lourds -i8 i« SS i8 1% » 175 » S? » 175 i 175 175 » 175 » 175 » 175 175 & g » Taureaux extra légers. 160 160 » 160 » 160 160 » 160 160 » 160 » 160 » 160 160 160 » 160 » 160 225 » 225 » moyens. 130 à io°7 a? iS i i8? iS i§? iS 122 i iS-: îs f ig 19ï 2 » Nota. Les veaux se sont vendue après vente, a t'aml&uie. avec environ 40 de batsse..

Rennes, le 1"r août 1932. SOCIÉTÉ ANONYME DES ÉTABLISSEMENTS G, MAGNANT & C", HALLE AUX CUIRS DE BRETAGNE Quantités offertes veaux, 28.000; cuirs, 5.200; moutons, 2.OO0 (Cours ofldels communiqués par la C" des Courtiers assermentés de Rennes).

1 RENNES 1 0 Ç, g g 3 Veaux A. T. 3 k. 5 et sous. 220 188 ,+32 » ,220 220 220 220 .15 » 215 215 215 » 215 215 215 » 210 210 210 210 » 210 200 190 » 190 .90 190 190 retirés 12 \l retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retires retirés retirés retirés retires retires retires retires retires reures ft,res retirés retirés Veaux-écans.67K,eet^Uu5s: retires retirés.. 1 retirés retirés retirés retirés retirés retirés r^firé e irg irg |rei gré gré retirés retires retiré, retires retire» retires retirés retires retires retirés Moutons laines, sales retirés retirés 1 retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés 45 retires recires retires » 40 40 retirés retires Agneaux salés retirés retirés. retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés étirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retires retirés retires retires retirés reures retires moyennes 167 115 50+4150 » 158 167 167 165 25 lai 150 » 150 150 » 150 » 150 150 145 145 f 180 a ,180 b^u ix^egeVs-.v. ïloir1 iS". +3Î i IS 1» i i8S î i!o5 g g î ffî î | g g g f g i }» ig iS ÎS I iS î moyens. 200 ÏS Itll iS i èS8 200 ffî | î 200 a 200 î | g | | | n 185 » i» «g « ™ ™ S i « -îS • S 160 • S i S • iS h? | • | | 2 | | s s i S » 160 ̃ il i ;S i S i -Si 92 -3 ̃ 92 1 1 92 1 1 j 92 1 92 11 i s • ï • ï • ï i ï •: ï •: ï i ï i ï.j ~er Sr ̃••̃̃•̃̃•• retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retirés retires retiréa retirés retirés îsss ïsss retirés retirés NOTt n-imes cuir? Perco 15 fr par 100 legs Peaux pesés pattes courtes Queues vides sans surcharges. Cuirs pesés sans cornes, décrottés, queues vides sans surcharges.

Feuilleton ae L'Ouest -Eclarr

du 2 août 1932 3

CAPITAINE Roman inédit

par Ceargj b.-UiUDJUZf KESUME DE` ̃JtJX é. ^\ILL£TO«S PARUS A >urd d'ult uaqurbol ta nuit dans la cabme de ta radie uv Espognol et un Anglais sont a ''eoi.te

L Espagne ann-patiente de ne pas recevoir la comntun'cation qu'ils attendent.

L'Anglais engage sun compagnon a la val'ence Assez au Bénite a James u -ens rue If m'enaurs 9 James lui rcvpetit qu'il n est pas sins danger 'sur ce oaieav ae s endormit a ̃' /coule « souviens-toi du sort survenu au petit Panza »

A cette ci>ocotion l'Epaqnol est saisi Les deua hommes se taisent verres l'un contre autre devant l'appareil dont tes lutQurations rrévitent toujour*

a lires une longue attente les deui hommes ont entzn capte un radio du croiseur 'rançais Marseillaise au m quebol français ChRteaubnana

Le croiseur cifyp te Daquebot Cha t»aubnanc av ̃< a<W <">o»r c son hora un ou plusieurs émissaires du bond'/ inconnu r.« sous le nom de Le maître tilt ta wirt froide s, a attaque

en haute me; et pille onze paquebots. Un attentai doit être prépare contre le Chateaubriand et le commandant uu croiseur recommande une garde vigilante au paquebot

L'anglais James qui a capte ce message, repère sur ta carte, la position ci.es deux navires et sa lace ma:gre s'éclaire d'un rictus.

Dis donc Benito. tu les vois les enamorc* ne enaufle des deux Français en et :nument '?

L. Esp< gnoi noune la tête

Oui amigc comme si j'y etals Ça don ronflrt tes toumeoroches us peuvent 'et ^neres petilee cceaiuieb ooui -ouvru 819 .Tulles même juano m. -si aeux a couvru ta route dnatun pai dit août 9 ta en contre un ae 'autre m oeut toujours oruiei lu -naroor ou au œtrole. veu> sut son oloc ta -eoenuor jue se- jreiLles suivent a i.ravtr.>- ''espace où let inde*' volent aemanae

C'est tort ça •' la marseillaise James a mven un aloum ?par don; ,a couverture .îraa&euse c' te trequent usaef -et au¡ est lE iroiume tu toutee ;ef alnouettes et toutes ies Dftoit gra ^nies ae tous es- oaieau> de guerre d'j mondt sont rassemoles en édition an nuques aepuis un aemi-siècle par les soins de 'anglais Jane

Et la paKf- ouverte montre une ûnt- tlgure alloi gee et mince celie 1 ur Ratopeut dr values croiseui ae dix mille tonnes. avec des lignes élégantes de longs cous de canons. un Davtllor Tançais

James noen la tlte

Ce trotae aenttment Ça crache fort et de loin • ^bus Pt torpilles Joli outil, somme toute- Mais pour ce que

ça nous gêne, son commandant peut toujours sagiter il arrivera trop tard- J?u l'entends qui donne ses urures a l'autre ï

Et cet unpecile de pac.ueDot qui répond oien gentiment.. rout de meme ce que ça peut être Dête. les nonnetes gens quana ça s'y met Ecoute-les se paiseï ,'un a I autre leurs petits renseignements comme s'ils étaient tout seUiS tous tes deux dans l'Atlantique.. Ben aame. comment veux-tu qu Ils tassent autrement V

Et tes chiffres alors. pourquoi c'est :alre 7

Beta ae terrien emoarque 1 grognt lAngiaii. tu en es encore ne pet ;avuu que les oateaux de ?utrrt sont seuls a avou le choilre or radio.. Les ceux du commerce oar.ent en clair. Et nuis même si jette .Marse-M^iSt »v ii aii muyen de itre jes cnoses-la en codr secret an 'aurai-. tout de même nous autres cal tu penses. oien que le Cnei ne t'a oas attendu- lorero de mon cœur pom se procurez tous les codes secrets de foutes tes marines

Lie Çhei^è du geme clame l'Es oagnol toujours porte a penser que ce qu'il dit est rntendu ailleurs et pas ràche de se taire valoir par tout possible ecouteui invisible

C'est rentance de t'art conclut '"Anglais qui ajoute Attention la causettr est terminée Note ça encore Et U dicte tes deux phrases

« Mes teux sont pousses La route est donnée Dans un quart d'heure le vous appelle 'oour les Indication? de route.

i Mes teux sont au maximum Je fais route sur vous Pattet le euet par tout, che* vous et autour de vous J'attende vos indicatifs h,

Le même gros rire secoue les deux hommes au guet

Pauvres petits, si il n'y a que cela qui puisse vous faire plaisir, faut pas vous gêner Taquinez vos manipulateurs de quart d'heure en quart d'heure. et courez l'un vers l'autre comme deux amoureux qui vont à leur rendez-vous si vous croyez que cela empêchera quoi que ce soit

James a decoiHe son casque Il étale et lisse de la mam la carte manne zebree de oleu et de rouge sur ••> marge droite de laquelle se dessine au loin un morceau ̃'e côte d'Afrtque filant en courbe tuyante Du compas Il venfle le croquis Puis un peu en denors de la ligne unissent les deux oâiiments français qai courent 1'ur. vers l'autre et un peu au nora du paquebot 11 trace un cercle noir laisse ta pointe de son crayon sur ce cercle, et annonce

Eux Rit mllles t'un de l'autre Nous 78 milles du Chateaubriand Donc tout va oten. Nol-s sommes Dons Le chef avait raison quand 1J disait Que ratlaire pourrai' se zoupiller autour des minuit une neure du matin.. Benito ne peut 3e tenir d'Interroger Alors s'il a flxe l'heurt- d'avance pourquoi diable tenait.il tellement a avoir cette conversation sentimentale? L'Anglais s'est mis debout. eflacant les epauies pour étirer ses maigries membres fatigues par limmobllité Et il gouaille

Mais vieille noix, d'aoord pour apprendre exactement ce que pouvait bien savoir ce croiseur qui se mêle de touer les petits indiscrets et pute ensuite pour reperet exactement la' position de cette vot«tu Qu'a notre insu, ella M Mt trouvée

plus pro-oe qu'elle ne se trouve réellement. wt qu'elle se soit Imagine de venir n .us emDëter pendant le travail ? Ç~a aurait ete oblige de prendre des meures en plus- C'aurait pas ete bien c «nplique de la museler, cette raseus4 mais ça aurait tout de meme fait di boulot en supplément. Au Heu que n iintenant on est paré. et tout va ail t dans la douceur.

L'E pagnoi noche la tête comme un gros joudaah de porcelaine, et, d'un ton [*pelard. il repond

La douceur moL i'aime ça. Anugo J .mes. le crois que voilà encore une ioiii petite medianoche qui se prépare pou nous. bien plaisante, et bien fructue se

1 Anglais ricane

oui vieux oandit de Catalogne, ça te va le parler de douceur, 9 toi, m eux encore qu'à nous.. Mais, .issez d bavardages veille a l'écoute, 1 ab a-i poui savoir ce que nos deux oet :s amis vont se raconter dans le Juan heure convenu: ensuite pour voir u ai hasard il n'y aurait pas quelque '.andnn de croiseur anglais a rosier .ussi par là.. T'as entendu que la uotee anglaise a partie liée avec la >lree française pour nous cnanter pouiLes i!t. si proche ta côte d'Afrique, an ne sait jamais si un bateau de non .-ner pays d'origine n'est pas dans les environs.

La face bovine de Benito s'assom brit

Ça serait moins gaL ça 1 Ils ont des vergues. les bateaux de non oays.

Et la nchue habitude d'accroch?i après les pauvres gens qui cherchant fortune sur la mer, quand Us les prennent la main dana il a*.

Un geste de déglutition et d'etranglement souligne la grimace que tait l'Espagnol, tandis que James, tournant le oouton d'une porte Invisible dans l'omore. annonce

Vente dur. mon Benito. Mol, Je passe cne? le Chef. Ah 1 ce qu'il ira être content

Et Ehe, James, Elle donc 1

A l'exclamation toute devotieuse de son compagnon. l'Anglais prend un étrange ton d'adoration fanatique pour répondre

Elle ï Ah l ah l tu penses si. depuis que le paqueDOt est part: ae Rio. elle doit se ronger d'impatience, en attendant de recevoir le signal de l'attaque Songe donc. mon petit Henito. que le travail de cette nuit, -oUà six mois qu'Elle le combine. qu'EUe le prépare Elle-mëme. Six mois de manœuvres.. Six mois d'arrangements pour que tout soit oien sur ce Chateaubriand, exactement comme HUe l'a vouiU.. pour que tous les -ens qu'SUe a guettes entraines. conduits 6 eur insu soient la. rassemoles, dans sa main. sui ce paquebot qu EUe a 'hoisl, qui est vraiment a Elle Au Beruto. my deai old stupid boy. )'si nate de Ir voir tout a l'heure a la besogne.. Le Che: a du génie.. Mais Elle, vois-tu Elle il n'v a jamais eu dans le vaste monde, une autre tille qw La a.'ile. Elle ion, pas .neme la Reine des Amazones des légendes, ni pas même notre Amazone a nous notre Elisaoe-C qui a tait l'Angleterre. et qui est ootre Madone 1 a nous, les marins de lA. Grande-Bretagne. memp quand .is s-Mit, comme mol. des convicts êvad** du oagne et qui ne connaissent dus leur pays d'origine-

(OooyMsnt Q.-Q.-Toudouze, 1933).


RADIO-BENNES 1 k. t. 872 m. 12 h. 15. Musique enregistrée sur disques Pathé La Cloche» de SaintMaio (W. Rimer). gavotte par orchestre Ajm*o]û) Auprès de ma blonds, célèbre chant populaire, par André Bauge Datit tes mains blanches (Jara Bûmes), tango du film « Parte Méditerranée par Max Ré]ean: Cootkail Pat hé, aketch de René Dorin, présenté par P. Rebouz, avec le concours de différents artistes la Chanson du Cabanon (Ch. Helmer). Rondeau, par Allbert Nuits napolitainea (Zemenlck), par Bacha PetroS Parmi les fleurs (Van Parys), valse du alm Un fils d'Amérique par Max Bote: No,- te quiero mas iBauer). tango, chanté par Inde Pena C'est facile chanter (M. Selllng). Marche bruxelloise par Willy Maury Dansons Titine (Roger Dufas). chanson biguine, par J. Cyrano J'aime Quand ça va vite (J. La Torre), two-step, par Gardoni Tu verras Montmartre (Borel-Clerc ) par la Fanfare de tambours et clairons de la Garde Républicaine, dir. G. Defrance Oh ma quique (Vlbert), chanson provençale, par Allbert Marche des tirailleurs (arr. Menlcnettl). par l'orchestre militaire (dlr. Lucien Flot) Quand on s'est aimé (Charlys). fox-trot par Jean Cyrano Toi, tout près de moi (Jean Gilbert), slow-fox-trot du film a la Fille et le Garçon » les Airs de Maurice Y vain (M. Yvaln. arr. Salabert). fantaisie sélection. 1" et 2» parties par le Mélodlc-Jazz, du Casino de Paris, direction Mahleux.

18 h 15. Radio-Journal de France. 19 h. 30. Cours d'allemand par les professeurs de l'Ecole Berlitz.

20 heures. Informations. Communiquée.

20 h. 15. La Prophylaxie de la Carie dentaire i causerie de M. May. président du Syndicat des dentistes <rHle-et-Vilalne.

20 h. 36. tanssio* rsstKAU André. del Sarto et Louison (Alfred de Musset).

PARIS P. T. T. 1 IL 447m.

8 heures. Revue de la presse. ♦ 13 heures Chroniques, 12 h. 26. Disques.. 13 h. 30 à 13 h. 45. Journal parlé des agriculteurs. 13 h. 45. Disques. 18 heures. L'actualité scientifique, par M. Vilmard. ♦ 18 h. 15. Radio-Journal de France, 19 h. 45. Disques. 20 h. 16. Causerie par M. Daniel Augé Une horloge qui parle, 20 h. 23. Causerie. ♦ 20 h. 30. Conseils du Vieux Bricoleur. ♦ 20 h. 35. Emission fédérale André del Sarto, drame en 2 actes d'Alfred de Musset, avec le concours de MIL Louis Seigner. Jacques Beraler, A. Baconet. A. Varenne, Auger, Warley. ifniM Marie Cazaux. Harbel Louison,

d'Alfred de Musset, Interprétée avec le concoure de Mmes Marie Cazaux. Suzanne Courtal, Raymonde Vattler et MM. Jacques Bernier et A. Baconet. TOUR EIFFEL 15 k. L445 m. 20 h. 30. Radio-concert. La musique de chambre il la Tour. Ensemble ptano et Instruments il cordes avec le ooncourp de Marie-Antoinette Pradier, pianiste: Léon Zlghera, violoniste Jules Lemalre. violoncelliste, et Mme Marcelle-Gérar cantatrice, soliste des concerts Colonne. Trio en si btmol majeur (Schubert), pour piano, violon et violoncelle Allegro con brio. Andante. Scherzo. Finale Au loin, le Noyer, Mes veux pleuraient en rêve, l'Aurore, la Rosé, J'ai pardonnt 'Schumann), par Mme Marcelle Gérer; Scènes d'enfants, pour piano (Schumann) Des pays mystérieux, Curieuse histoire, ColinMalllard. Bonheur parfait, l'Enfant prie. l'Etranger, Rêverie. Au coin du feu, Sur le cheval de bols. Peut-être trop sérieux Faire peur, l'Enfant s'endort, le Poète parle Pièces de Jantaisie (Schumann), pour piano, violon et violoncelle. Commentaires par M. André Delacour. RADIO-PARIS 100 k. 1.724 m. 6 h. 45. Leçon de culture physique. 7 h. 30. Prévisions météorologiques répétition de la leçon de culture physique. 7 h. 45. Musique enregistrée Menuet (Mozart) Tambourin (Leclalr) Pièce en forme de habanera (Ravel) Kakemonos (Mariotte). ♦ 8 heures. Informations; prévisions météorologiques revue de la presse. 12 heures. Musique enregistrée, oeuvres demandées par les membres de l'Association des auditeurs de la Radiodiffusion française Tannhœuser, marche (Wagner), orchestre Siegfried Wagner Siegfried, Chant de la forge (Wagner), par Franz; Tango (Albeniz ) orchestre direction Hebreo; le Barbier de Séville, Air de Figaro (Rossini). par André Baugé le Trouvère, fantaisie (Verdi), par l'orchestre direction Ruhlmann quelques disques de Di Mazzet a) André Chénier, Un dl al'azarro aparzio (Giordano) b) Cavalleria rusticana. Sicilienne (Mascagnl) c) la Fille du Far-West, Air de Johnson (Puccini) d) Pecche el Lusinga, mélodies napolitaines Prélude et allegro (Pagnanini-Kreisler), par Jeanne Gautier, violoniste Symphonie n° 4 (Schumannl, orchestre direction Bruno Walter. Au cours du concert, il 13 heures. Cours d'ouverture de la Bourse des valeurs de Paris Informations prévisions météorologiques. 0 13 h. 40. Bourse des valeurs de Paris (deuxième avis), 14 heures. Bourse des valeurs de Paris cours des sucres à Paru et New-York cours des KMs à

Chicago- Wlnnlpeg (premier avis). 18 h. 30. Cours des blés Chlcago-Wlnnlpeg (deuxième avis) prévisions mé.téorologiques régionales oommuniqué agricole. Causerie Recherche des alimente les plus économtquee, par M. Voltelller, Ingénieur agronome, profesBeur a l'Institut national agronomique. Cours de clôture de la Bourse de commerce de Paris cours des volailles. fruits. primeurs, légumes résultat des Courses. 19 heures Sixième causerie sur la radiodiffusion et la loi. par Mlle Abraham, avocat la Cour la Propriété littéraire, 19 h. 30. Musique enregistrée Concerto en la mineur (Grleg) la Cloche (St-Saëns) la Procession (César Franck) Berceuse • (Fauré) Pelléas et Mélisande. Interlude du premier acte, scène III (De1 bussy) le Roi David (Honegger) a) Dieu te dit. Alléluia, b) Miséricorde. De mon cœur Jaillit un cantique, CI Je fus conçu dans le péché, 19 h. 45. Cours commerciaux informations, 20 heures. Radio-concert la Traviata (Verdi), enregistré par la troupe, les chœurs et l'orchestre de la Scala de Milan, sous la direction de M. Lorenze Molajoll. Premier entr'acte à ♦ 20 h. 30. Informations, prévisions météorologiques. ♦ 20 h. 40. Chronique par Pierre Sclzes. Deuxième entr'acte 21 h. 35. Revue de la presse du soir; informations, 22 h. 20. Musique enregistrée la Chauve-Souris. ouverture (Johann Straus) le Chant du désert, romance et valse (Romberg) Rêve de valse (Oecar Strauss) la Me de Bohème, fantaisie (Puccini). ALGER 16 k. 363 m. 6

20 h. 15. Ensembles Instrumentaux Escamillo (mandolines) Menuetto (mandolines) Oldfoks (hawaïen). ♦ 20 h 25, Chante d'opéras Louise, air du père Castor et Pollux, air de Thérèse Thésée, air de Vénus l'AfrUcaine, Fille des rois Parsifal. ♦ 20 h. 55. Informations. 21 heures. Musique de chambre Prélude orientai, piano (Kouguell) Trto n- 1 en si bémol, violon et violoncelle et piano (Schubert) la Vie brève, violon (De Falla); Onzième rapsodie, piano (Liszt); Romance et air, violon et violoncelle (Haendel). ♦ 22 heures. Concert de musique orientale variée, par M. Guendouze.

BORDEAUX-LAFAYETTE

(12 IL 304 m.)

20 heures. Disques demandés.. 20 h. 15. Dernières nouvelles, 20 h 30. Emission fédérale (voir Parls-P.T.T.).

FÉCAMP (Basse-Normandie) 222=9 12 heures. Disques.. 12 h. 30. Informations, 12 h. 45. Radio-concert. ♦ 19 h. 30. Radlo-Gazette Normande. 20 heures. Informations. + 20 h. 30. Retransmission d'un concert depuis Le Havre. Avant ce concert Chronique Havraise. 22 heures. Chansonnettes. 1 22 h. 30. Concert

de musique légère. 23 h. 30. Chant. ♦ 34 heures. Chant.

LUI£ 1 IL. 866 m.

12 h. 30. Concert de Jazz. 13 h. 30. Informations, 14 heures. Retransmisslon de Bordeaux. 17 heures. Retransmission de Strasbourg. ♦ 19 heures. Disques. + 19 h. 16. Cours. informations. + 19 h. 46. Quart d'heure de diction. Morceaux choisis de la Comédie-Française le Barbter de Séville (deux extraits) (Beaumarchais) les Fausses Confidences (deux extraite) (Marivaux). ♦ 20 heures. Disques. ♦ 20 h. 36. Emission fédérale (voir Parls-P.T.T.). POSTE PARISIEN (329,9), 60 IL« 20 h. 46. Concert par l'orchestre Ouverture du Bot d'Yvetot (Adam) Clair de lune, suite d'orchestre (Lacôme) Frascati, suite de valses (H. Litolff) Causerie et Sérénade, de la suite € A Argent eau (César Cul) la Princesse du cirque, sélection (Kalmann) Berceuse arabe (Chaminade) Qu'en dit l'abbé? sélection (Urgel) Scène et ballet au Clair de lune (Flllppuccl) Mariette, sélection (O Strauss) Chanson du rouet (Marguerite Canal) la Béarnaise, sélection (Messager) Danse espagnole n- 8 (Sarasate) Marche provençale (L. Ganne). ♦ 22 h. 46. Informations.

STRASBOURG 12 k. 345 m. 2 19 h. 45. Musique de chambre Quatuor en si bémol (Mozart) a) Allegro vivace b) Menuetto c) Adagio d) Allegro assai: Quatuor, op. 13. n* 3 (Beethoven) a) Allegro; b) Andante con molto c) Allegro d) Presto. 20 h. 36. Emission fédérale (voir Parta-P.T.T.).

RADIO-TOULOUSE 8 k. 385 m. 20 h. 30. Quelques airs d'opéras la Fiancée vendue Cœur de mère Fille cruelle la Flûte enchantée Jamais dans son rêve C'est l'amour d'une belle. 20 h. 46. Orchestre argentin Che papusa oi Amigastt Senor comisario He visto en jus ojos. ♦ 21 heures. Retransmission effectuée depuis le grand café S'.on. ♦ 22 h. 30. Le Journal sans papier.. 22 h. 46. Airs d'opéras-comiques Fortunio Si vous croyez que je vais dlre Lakmé Pourquoi dans les grands bols; C'est l'amour endormi Tu m'as donné le plus doux rêve. 23 heures Soll te Soir dans la forêt noire les Clochettes de neige Ay, Ci/, ay Créola. ♦ 23 h. 16. Chansonnettes le Sang du Midi Au fond du square Je suis un tendre Youp et Youp, 23 h. 30. Concert offert par le journal • Mon Programme 1. Grand orchestre symphonique Concerto en Ja (Gerswhln) Fantaisie impromptu (Bournonvllle) ♦ 0 h. 05. Demi-heure de musique anglaise.

BRUXELLES M lE. M9 m. 91 heur«. Diffusion du concert symphonlQue donné au Kursaal d'Or tende, avec le concours de M. Marcel Rodrigo Poiyeuete, ouverture (S. Tlnel) le Miracle, suite d'orchestre (HUe) Elévation, pour violon solo. violoncelle solo et orgue (Rasse) le Chant du Ruisseau, pour violon solo, violoncelle solo et instruments à vent (Boellmannl: Un air, par M. Marcel Rodrigo; Danses polovtalenes du Prince [(}Or (Borodlne) Un air, par M. Msrcel Rodrigo: Ouverture de Rienzi (Wagner). Après la diffusion Journal parlé. Puis disques (quelques aoli d'accordéon): Czardas; Cous-Cous, fox-trot Russian Rag Dardanelles- Folie accordéon, valse; Doceia, Java Blue away, fox.

MILAN 8 lE. 7. 500 m. 8

(Turin 1 IL 7. 296 m. 1)

20 heures. Radio-Journal. Disques. ♦ 20 h. 30. Il signera délia gardénia, opérette en troio actes de C. Dall'Arglne. AOME 75 lE. 441 m. d

(Naples 1 k. 7. 331 m. 4)

20 heures. Disques. 20 h. 48. Concert varié Sonate en do mineur (Grieg) Airs de Verdi, Puccini, Mascagni. Causerie. Villotta (de Michelll) Dithyrambe (Bruschettlnl) ♦ 21 h. 30. Matinée ensoleillée, comédie de Qulntero Adagio élépiaque (V. Davico) Danse roumaine (Alfano) Chant (E.-P. Traccas); Tarantelle (Casella). Dancing. ♦ 22 h. 55. Informations.

BEROMUNSTER (456 m. 6) 60 k. 20 heures. Concert, 21 h. 10. .Lectures. 21 h. 46. Audttton vrriée orchestre villageois et tyroliennes. SOTTENS (Suisse romande)

P. 25 k. U 400 m.

20 heures. Musique légère, par le Quintette de la station. 21 heures. Variétés cabaret-concert, avec Ruy Blag, J.-M. Pasche et un orchestre de danse. ♦ 22 heures. Nouvelles.

LONDRES

NaUonal-Daventry (1.554,4). 3 kw. 10 h. 15. Service du jour. 12 heures. Récital d'orgue par Reginald Foort Suite oothique (Boellmann) le Cygne (Salnt-Saëns); Roméo et Juliette, sélection (Gounod-Tavan) Mélodie (Pattman et Bamford) le Jardtn d'amour I Haydn Wool) Moment musical (Alford) Mélodie (Faart) le Paradis (Brown) Merci pour tes fleurs (CrowJohnson) Prélude en do dièze mineur (Rachmaninow). ♦ 13 heures. Concert à l'hôtel Piccadilly avec solo de violon Valse (Llncke) Chant hindou (Rimsky-Korsakoff) la Fontaine (Dellbes) Valse (Kahn) Mélodie (Young) Cavaileria ruaticana, sélection (Mascagnl) Danse aux flambeaux (Rublnstein) Mélodie d'amour (Benatzky). ♦ 14 heures. Disques. 16 heures.

Qrosvenor House. orchestre dirigé De Joseph Meens. 4> 17 n. 16. UHeuM des enfante les Abeilles. 4» 18 heure*. Informations. ♦ 18 h. 30. Lted*» de Hugo Wolf, chantés par Wmllred Radford (soprano) et Sumner Austln (baryton). 0 18 h. 60. Lecture. ♦ 19 h, 20. Valses viennoises de LanJoh. Strauss, exécutée par le B. 8. Oc orchestre. sous la direction de Edward Clark. 20 heures. Concert militaire dirlgé par Walton CDonnell avec le' concours de Robert SUvester (violon > i Grande Marche (Elgarl: les Outpes, ouverture (Williams-Williams) Roman- ce andalouse (Sarasate) tes Mouche» (Isolt) Méphisurphélès, valse (UsâtPipe (Mlstovskl/ éuite de batlet (Falla- Howgill). «. 21 .ires. Informations.' 21 h. 40. Dancing.

Nord régional (4792). 70 lE.

20 heures. Orchestre dirigé Par Horace Pellowes Danses slaves (Dvo- rak) Berceuse et prélude (Jamefelt) ̃̃Symphonie n- 6 en ut mineur (Beetho* ven) Aïda, fantaisie (Verdt-Zlmny manu). 4> 21 heures. Dancing. 21 h. 30. Musique shakespearle- dirigée par Don Hyden Othello suite (Colerldge-Taylor) Nocturne, Mastrué- rade (0' Nelll) Roméo et Juliette, pas. torale Comme il vous plaira, masqua (Germon). + 23 h. 36. Dancing. Réftonal 45 k. 35H m.

20 heures. Nord régional. ♦ 31 heures. Récital de piano, par Frank Laffltte Angélus (Corellt-Godovsky) le Coucou (Daqutn) Toccata en IM (Paradles) Ballade en la bémol (Chopin) Feu d'artifice, les Bruyères, Jardins tous la pluie (Debussy). ♦ 21 a. 30. Disques Caruso et Liszt. 22 h. 16. Informations.. 22 h. 36. Dancing.

"'MIIUMIIIIIIIUinillllUMIlUlUIlUUIIlUNMHIIlUllllllilM Cours des changes

Précéd. Jour

Dollar 25 56 26*1 Belfas (100) 345 50 354 Si Lires (100) 1Z9 50 12» M Peaetas (100) .c EU 25 206 > Florins (100) 1027 50 1027 5* Cour. tchée. (100) 75 60 75 M Francs suisses (110) 497 » 4N 71 Cour. suédoises (100) 482 » » a Zlotys (100) 2M5*1

Feuilleton de L'Ouest-Eclair du 2 août 1932 14

ha vie chantée de Botrel Récit inédit de la vie du Barde par IYL

« Il tint parole et j'assistai, pour la première, et unique fois de ma vie, » aux dites agapes de Saint-Mandé, » amis entre lui et le fils du colonel LégUse.

c Mon succès, dans ce milieu si nou»veau pour moi, milieu courtois, délicat, vibrant, enthousiaste, fut « très grand et je dûs bientôt prêter » mon concours à toutes les fêtes » artistiques organisées, de ci de là, 1 par le vicomte de Charnacé, le baron 1 de Vaux. M. de Godefroy et Raoul de » Fréchencourt, qui en étaient les pro» tagonistes les plus ardents. (1). Le poète avait compris l'âme héroïque des Chouans Le petit mouchoir de Choie reste une de ses plus exquises trouvailles.

Pour arriver à donner la note exacte de cette époque il avait dù. aux écoutes des souvenirs d'un clan, y rêver encOre longuement. Ses chansons de la fleur de lys donnent l'impression de la vie même, et pourtant elles parlent d'une époque défunte.

Le général trouvait très joli d'avoir son barde il accueillit chaudement M. et Mme Botrel à la Basse-Motte et se montra plein de prévenances pour la gentille associée dont la grâce naive était un parfum nouveau, dans ce milieu, où les anciens usages se mêlaient aux mœurs américaines representées par le jeune Tony de Charette. Ainsi lancé, Botrel invité partout, dut (1) Mémoires d'un barde errant (Oude*).

aller chanter dans bien des châteaux de Bretagne, et des salons de Paris, hospitalisé, applaudi, cajolé.

Mais ce milieu intéressant à étudier pour le petit élève de l'école primaire, ne parvient pas à le fixer.

Pour dorée et fleurie que fut la chaîne dont on cherchait à le retenir, ce n'en était pas moins une chaîne. Il aimait avant tout sa liberté Il résista aux plus fines flatteries et c'est seulement pour chanter toutes les gloires bretonnes qu'il s'inspira de la guerre des chouans et plaça ses chmnsons en dentelles, près de ses chansons en sabots, mettant tout son orgueil à n'être inféodé à aucun parti.

Invité à bien des fêtes aristocratiques et somptueuses parfois, données en son honneur, il bonnut la griserie des succès de salons. Toutes les femmes étaient sous le charme du beau barde, et se disputaient ses sourires, tandis que les hommes lui vouaient parfois une jalousie venimeuse.

Des sots cherchaient pour le blesser. le défaut de la cuirasse. C'est ainsi qu'un jour, un groupe dont Botrel était le centre, causait noblesse, titres, blasons. Le maître de céans, gêné de tels propos, songeant à l'origine plébéienne du poète, essaya de lui tendre une perche de salut, et se tournant vers lui

Mais, mon cher Botrel, je sais, vous l'ignorez peut-être, que votre nom est fort ancien. Je l'ai vu dans une chronique de Bretagne.

D'un geste net Botrel l'arrêta

Sur mon nom, vous n'avez rien pu lire mon père et mon grand-père étaient forgerons, d'honnêtes travailleurs et j'en suis fier. »

Un silence régna.

Ces paroles, comme un coup de vent passaient sur tous les vieux préjugés. Mais il faut connaitre l'orgueil de caste ancré en ce milieu et le snobisme

t Monsieur ?. Monsieur ?. pardon. je ne me souviens plus Ttéodore Botrel ?. Ah oui., parfaitement. M. Botrel. » et semblant ignorer quelque chose

c Je ne me remets pas bien votre famille ?. Je connais pourtant toute la Bretagne

c C'est bien simple, je suis Botrel,

LA MAISON DE BOTKEL

spécial qu u eugeiiure, pour comprendre ce que la réponse de Botrel demandait de courageuse fierté.

Une autre fois. un jeune dégénéré. rongé de jalousie pour l'aimable chansonnier, dont on se disputait la presence essaya de l'humilier. Le monocle il. l'oeil, il s'approche avec courtoisie

Je monte a un iorgeron. »

Et mesurant le snob de haut en bas « Vous, de qui descendez-vous ?. C'était gentiment cinglé. L'idiot s'écllpsa confus.

A

Une autre figure que celle du général

de Charette retint le regard émerveillé du grand patriote, de l'artiste, du poète épris de beauté morale qu'était Botrel « J'adorais Déroulède, écrit-il, en » qui vraiment semblait s'être incarné » l'esprit de revanche ou, plus exac» tement celui de délivrance des deux » provinces dont la France venait » d'être si douloureusement, ai odieui, sement amputée.

c Par le distingué et spirituel sénater des Côtes-du-Nord, M. Louis » Provost de Launay, qui me présenta Jules Lemaitre, au lieutenant» colonel Monteil, a Jacques Thibaud, à Syvétan, et à Maurice Talmeyr, je » fus un des fondateurs de la Patrie » Française et ne tardai pas à prêter » mon concours aux réunions patrios tiques qu'elle organisait, et au cours » desquelles se faisait entendre par» fois, le chantre inspiré du Clairon et » du Bon-gite.

« C'est au cours d'une de ces séances » qu'il présidait, que j'interprétai, im» provisai presque, une réponse à sa » profession de foi rimée

Je ne suia rien qu'un sonneur de clairon.

« Cette réponse était intitulée Le sonneur de biniou, et débutait ainsi Barde des camps 1 l'humble barde des (grevée

Fut et sera toujours de tes amis Car nous avons, tous deux. les mêmes rêves.

Un même amour de notre cher pays. Quand ta chanson monte on aime d la ¡suivre.

La mienne a mol s'en va Je ne sais où. Tu vas sonnant dans ton clairon de ) cuivre

Je ne suis, moi, qu'un sonneur de 1 biniou. (1)

Lorsqu'éclata l'affaire dite du grand complot, Botrel avait aux lèvres sa faubourienne Prends ton fusil Gavroche

Prends ton fusil, Gavroche

Mets du plomb dans ta pocb8,

Car le moment est proche

Où les gâs de faubourg

Vont chasser les vautours 8

sur l'air de M. de Charette, Prends Un fusil, Grégoire. et l'écho la redisait aux quatre coins de Paris. Entraîné par ces sympathies, il servait ainal deux partis également hostiles ka République d'alors.

Il en fallait moins pour être compromis. Des gendarmes furent le réclamer dans son paisible coin du Port-Blanc, tandis qu'on perquisitionnait à aon domicile parisien, 44, rue Damrémoni. Fort compétent en costumes bretons authentiques, le bon Botrel s'était chargé de procurer à M. le duc d'Orléans un gilet manquant à sa collection, de là, correspondance suspecte pour la tranquillité du gouvernement

On assigne le chansonnier à comparaitre devant la Haute-Cour, au joyeux étonnement des reporters de la presse parisienne, qui apprécièrent fort cette diversion pour agrémenter leurs comptes-rendus.

On a pu lire dans Les Débats

M. Botrel entra, et les Sénateurs-Juges le reconnurent, les uns pour l'avoir vu Jadis édifier les meilleurs esprits de la butte Montmartre par sa mélancolie et sa piété, les autres pour l'avoir entendu, l'hiver dernier, dans lea soirées ou quelquefois devant les bonnes sœurs naïves et ravlea chanter d'héroiques revanches où tous les loups bretons grinçaient des dents. Ceux même qui ne l'avalent Jamais vu reconnurent le fils d'Armor, vêtu de braies bouffanLes, de guêtres Jaunes et d'une veste noire sur un gilet bleu. Il était coiffé d'un chapeau ecclésiastique où flottaient deux rubans. Beau garçon au surplus le tront découvert, le profil pur, l'œil profond et des cheveux noirs aux mille boucles héroïques et légères.

Et ailleurs

iù suivre). TYL. (1) Souvenirs d'un barde errant.

(Copyright by O.-Q.-Toudouie, 1MH*

BOURSE DE PARIS le 1* août.

L marché est très ferme. Il semble que la raison en soit aujourd'hui la persistante amélioration de Wall-8treet, et surtout les élections allemandes qui n'ont pas revêtu le caractère tragique que certains semblaient redouter, outre qu'elles se sont déroulées dans le plus grand oalme. Il apparaît manifestement que le parti d'Hitler ne progresse Das davantage dans l'esprit de la foule. Ia logique reprendrait-elle enfin ses droits. Toutes les banques sont fermes, spécialement la Banque dt France 11.610 ( + 410) et le Lyonnais à 2.070 (+70). Aux valeurs d'électricité, le titre le plus ferme est la Distribution à 2.250 ( + 00).

Aux Internationales le Rio gagne 55 à 1.360, la Royal 68 1.443. Canadwn Pacific, Suez et Young sont également très fermes.

En coulisse tous les titres du groupe des mines gagnent des fractions.

Vive avance des cuprifères nous la conduite des Katanga qui gagnent une centaine de pointa. Tharsis 273 (+17.60). Aux lndustrlellesaotchfcte* gagne 40 fr. 1.112. Vieille-Montagne autant à 1.380, Tubite 10 à 236.

̃saque BM LOTBL.

MARCHÉ A TERME MARCHÉ AU COMPTANT

PARQUET PARQUET BANQUE PARQUET OBLIGATIONS Précéd. Jour Précéd. Jour Précéd. Joui frécéû. Jour 3 PERPETUEL 80 20: 81 35 ACIERIES DE FIRMINV 79 t 79 » BONS MEXICAINS 8 175 "1 180 » BANQUE INDOCHINE 3140 »|3100 » BONI TRgSOR Il 19X4 150 >H 74g M 3 AMORTISSABLE 84 75 » » ËLECTRODIVES I 441 » 459 » ALBI (Minet dl 447 »^ 455 » SOO. MARSEILLAISE 607 «1665 Il S53 50 553 50 5 1915-1916 100 25i 98 70 FORCES ACIER. Nd-EST 551 «575 » AREAS 170 50 173 50 PARISIENNE ÊLECTR.. 357 >»i 351 » 7 î 1S« 559 50 5S8 ES 4 1917 9440, 94 40 I TRËFIL. OU HAVRE 530 »547 » BALIA KARAIOIN 24 75 26 25 1355 »,1374 » OBLIGATIONS 8 '1. 1921 499 50 499 50 4 1918 93 30, 93 30 OOURRIÊRE8 369 "383 » 8ANQ. NAT'« d'EOVPTE 2365 y2385 » air COMPRIME 2875 »i2860 » p T -r s «*« 500 » 500 ̃ 5 1920 AMORTIS* 123601 124 05 LENS 487 » 505 » BRAKPAN 355 "358 CABLES TElEORAPH. 72 74 » p J t S I « Ï.MHB u > 479 » 6 1920 100 95i 101 65 VICOICNE NŒOX. 571 "589 » BRUAY 243 "252 50 ELEOTRICITE DE CAEN 313 »! 314 » 19« s lot»"" 595 »l 595 » « 1925 103 25 10340 BOLEO 76 50 80 CAIRO HELIOPOLIS 1010 » 1039 ENERGIE INOUSTR. 212 »| 210 g J J|™ J °™ ••; 531 gg » C- AUTON" O'AMORT.' 978 »969 BOZELMALETR» 233 237 50 CHARTERED 81 .H 84 50 TELEPHNE* j>38 »|539 » Jk > 6 1923 • loti 529 3 518 » BANQUE DE FRANCE 11175 "11610 » KUHLMANN I 493 509 » COLOMBIA 60 » 64 » ACIERIES L0N0.WV *J* 5 « T 6 <*T 19M lot» «3 >, 528 B BANQUE DE L ALGERIE 9830 «9960 » PHOSPHATE DE OAFSA 385 ^400 OONCORDIA 43 75 44 CHANTIERS St-NAZAIBE 231 »236 ̃> Z g ï j||J »" ,£"" lit J 54? BANQUE OE PARIS 1614 » 1640 » PECHINEV 1370 » 1385 CROWN MINES 501 i>(507 FIVCS-LILLE 1845 •> 950 » o£P AISNE 7 1, I9«:i BANQ. UNION PARIS. 472 »[ 494 » TRANSATLANTIQUE. 82 »j 90 » FRANCOW VOMINO 158 50 170 » 8OHNEIOER US? "M9Â PAS OÉ OALAIS 7 t 1927 547 L C ALGERIENNE 1585 .»|l610 » VOITURES A PARIS 228 .^|48 » OEDULO 4|0 >>l 434 » ANIOHE | JfOg '»f« » ^390 Il CREDIT L\"NNAIS 2000 »|2070 » PATHE-OINEM* *>ul.s. 98 »100 » MUANCHACA 57 75 59 » C0MM*> 3 1S0" «WU 388 » 380 » SOO. FIN- FR«.f COL"j 133 »|150 » Capital, 118 »i 123 » huelvai>OPPER 59 «i 62 50 RHONfc POULENC t '08 » 727 » ?o™"™ 3 | t908 s lot. I 802 501195 IL SOOIETE GENERALE 1065 » 1073 » PEUGEOT 310 »310 » HYORO ELECTR. OERB, 118 » 119 50 8AINTOOBAIN UfO5 "iJSW n JoMM» 3 ï 191J s tôt. 194 .J 196 » RENTE FONCIERE 607 »|605 f*» «""iV.'ïïîîï.-MMr" ^S Pf 18 » JAOER8FONTEIN g§ « Wl ENTREP. d. GRENELLE 1500 »|l|95 » ?8hO-~ I iVi9« î S5 394 «95 î 800. OËN* FONCIERE.. 207 "206 UNION EUROPEENNE.. 400 » 437 » LANGLAAGTE 9650 97 St-RAPHAÉL Qulr.culna gggX ,SS2 OOMM't. à £ IQTO 888 »J89O SUEZ Action 13815 "14000" » PLAN YOUNO 536 » 567 liEVin 285 n 287 50 CIMENTS français fff» ''3850 » «Om"» S £ i«M »"uti 921 » 9M >' LYON .I 1000 Il 85% Il TURC 5 1914 21 «22 60 MfCHELIN 1 6 d. p.rt» 1049 "1085 GALERIES LAFAYETTEl,,86 n| » «AT B %i 9«1 • 823 » KZ MIDI » Il,1000 >, TURC NAT. MEXIQUE 173 185 ONOME â RHONE 522 » 544 Il PARI8-FRANOB 1110 », "20 » tl°N J 1".JL"; «18 3 2l7 ï ORLEANS » », 938 Il CREDIT FONO ECVPT 1940 "2010 Il p^Eo .III 281 » 287 U LIBRAIRIE HAOHBTTE. "}6 »|l72Ç MIDI 3 or. «hÎTl^ 3n5 3 M3 â SANTA-FE 1024 «1060 Il CANADIAN paoifio 337 » 357 Il pernod II 1487 »1458 » OIRAOBS PRANOAia I I '16 721 1» j « JfS *̃ •••– JYt J ans TRAM DE SMANCH.I 1020 » 1039 Il CENTRAL MINING 903 934 » PLAK«LNIT1A 36 25 38 '«E|N8 WESTINOH. 1874 »|1900 » ItOnViaV Oïl eaux 2340 «2375 MONTEOAT.N 117 50 118 » "II 163 165 50 BEO auER 822 .,820 » ohLbansV? 1921 V" 312 3 SML ï OISTRIB OELECTRIC. 2190 » 2250 » RIO TINTO 1305 .,1360 Il BA .0 MINES 339 » 342 1103 .,1100 Il O"«ANS 3 1921 A. jLC ™ *fô. » ELECTRIC. OE PARIS. I 1030 » 1050 Il «OTE (Norvège) 768 » 760 » 8hELL TRANSPORT "II Ml 50 186 50 °"tD- LION NOIR. 5145 » 5150 » oueTt S < ïnlSiola." 402 » ELEOTR. DE Générait) 2225 «2255 JSÎ?OF1,M*" ,25! Il. 760 Il THARSIS 255 50 273 JAPONAIS ««, lit* II » » » SNMELEO Nd PRANOB 6«0 »̃ 622 "Ijl? Il 8OIBOBTUBIIB 216 .^226 » OTTOMAN «* 18M W se M UNION BtLEOTRIOlT* > 846 «S 875 » VIEILLE MONTAONB.. 1340 "1380 MONA0O 3026 » 3100 » RUHLMANN 4 "/t 790 » •


LE MICRO A L'OPERA Une conversation avec M. Rouchi, Directeur de l'Opéra, par René Sacre,

Membre de la Commission de la Radio aux Beaux-Arts. Cette conversation a précédé de quelques jours la décision de M. Jean Mistler, Sous-Secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, de faire radiodiffuser du: représentations de l'Opéra par le réseau des émetteurs d'Etat.

Dans le communiqué publié par toute la presse, il n'était plus question de Radio-Paris. Oserons-nous dire que c'est une faute 1 Que le réseau d'Etat diffuse l'Opéra, c'est très bien. Mais qu'il soit seul à le faire, cela ne se défend pas. Du point de vue artistique, te seul qui nous intéresse, c'est une erreur grave. Si le réseau d'Etat assure exclusivement Les retransmissions, que va-t-il se passer ? Dans te faible rayon d'écoute de la Station de l'EcoLe Supérieure des lt.~I.-T la réception sera bonne, mais dans le reste de la France elle tera défecmeusé 'car les circuits téléphoniques qui relient la station de Pans aux stations rrtrr-^À\^r nt vermettent Pas la transmission d'une échelle de fréquences su!fisantes Il faut compter en outre avec les inductions parasitea qui accompagnent )e- retransmissions. Reste la Tour Eiffel, également station d'Etat. Ses émissions royonnent sur la majeure partie de la France Malheureusement, sa modulation laisse à désirer et l'audition de la Tour ne donnera qu'une faible idée de la réaltté.

On s'expose donc des résultats médiocres et, dans ce cas les directeurs de nos scènes lyrique» je refuseront par la suite d toute retransmission. Il en rérultera rour notre radio un préjudice extrêmement grave.

On conviendra que les diffusions de l'Opéra sont de hautes manifestations artf8tiques. Il serait indispensable de leur assurer un éclat exceptionnel dans toute la France et d l'étranger. Or, nos émetteurs d'Etat ne portent guère au delà de nos frontières

Devant l'importance du but atteindre, n'est-il pas indiqué de faire radtodiffuser l'Opéra par tous les émetteurs français postes d'Etat et postes privés ? Il s'établirait entre eux une sorte de compétition et chacune de nos stations essayerait pour son compte de réaliser la meilleure émission. Les auditeurs auraient au moins le choix et capteraient l'Opéra d la station qui le lui donnerait le mieux.

Ce serait un événement considérable et de nature d convaincre les musicophiles. les artistes et les directeurs de nos scènes lyriques, que la T. S. F. est un instrument d'une fidélité insoupçonnée pour la diffusion de totta les chefsd'oeuvre de l'art musical.

Nous demandons donc la radiodiffusion de l'Opéra par tous nos émetteurs d'Etat Nos lecteurs nous feraient plaisir de nous faire connaître leur sentiment.

Les journauY de T.S.F. ont annoncé ces jours derniers qu'un accord venait s d'être conclu entre M. Jacques Rou- 1, ché, directeur de l'Opéra, et la Com- d pagnie Française de Raa.ophonie pour lf la diffusion de dix spectacles pendant d la saison prochaine. Il n'en est rien, ou plutôt les choses ne sont pas si avancées. C'est M. Rouché lui-même c qui m'a fait cette déclaration au cours c d'une conversation longue et char- p mante sur las rapports de la radio et c du théâtre Je crois d'ailleurs qu'il a g parlé moins au journaliste qu'à son c collègue de la Commission de la Ra- g dio aux Beaux-Arts. Mais je ne crois pas non plus commettre d'indiscrétion en rapportant quelques-unes des ré- r flexions de cet esprit très averti des problèmes aigus que pose à l'art tra- c ditionnel les étourdissantes découver- f tes de la science. c Dans un article récent de la lievue 1 des Deu~-Mondes, M. Rouché a ex- t pliqué la crise du théâtre par un chan- c gement des habitudes sociales dont le cinéma et la radio sont en partie res- ( pensables. La radio menace plus par- ticulièrement ie théâtre de musique qui, pour beaucoup d'amateurs, ne t souffre pas beaucoup d'être prive de < ses éléments visuels. On ne peut donc pas dire que ce soit de gaieté de cœur que le directeur de l'Opéra accepte de ( favoriser une concurrence en appa- xeuce dangereuse. Cependant, il es-,time q"'an ne peut bouder son époque qui demande que la T.S.F. aille jus- qu'au bout de ses possibilités, et il est prêt à tenter une expérience loyale. J'entends ce qui se passe à l'étranger, dit-il, la diffusion des p-iEds théâtres, outre qu'elle est par- faitement accueillie par le public national, rt aussi de propagande au del:. des frontières. Notre commission d'action artistique nous presse de suivre cet exemple. il reste à savoir d'abord si la majorité du public franGais souhaite cette radiodiffusion, ensuite si nos théâtres subventionnés n'en pâtiraie^v pas dans leurs recettes. On nou~ dit que non, mais l'épreuve n'a pas sérieusement été fa1te chez nous.

Il se pasters la mê-ne chose que pour le journalisme parlé qui est incapable par --?s limitations psychokgiques et techniques, de causer un préjudice aux jou^aux im rimes. La radio ne donne que la moitié du spetacle. "Ile tnv.-ira à J'avoir tout entier. Et puis en formant cr"je jcur la culture musicale, elle servira <ndlrectement l'industrie lyrique tout entiét».

Je voudrais être sûr que la radio era une bonne institutrice, répliqua L Rouché. A vcir la somme effarante e basse musique qui est diffusée par s postes français, je me permets d'en louter 1

Cela existera tant que les postes onsidéreront le public comme une lientèle qu'il faut accroître et ne se pénétreront pas de leur devoir d'éduation. En tout cas c'est avec les rands concerts et l'Opéra que l'on a hance de contrebalancer le mauvais ;oût et la laideur.

Soit! Je le répète, je ferai l'ex)érience, si la Direction des Beauxixts veut bien me suivre. Il ne s'agit lue d'un essai limité dix concerts )our trois mois Ce- n'est pas moi le iemandeur, il faut donc qu'on se 'ange à mes conditions. Car les aũeurs, éditeurs et artistes ont des droits lue personne ne songe à leur contes;er. L'Opéra seul est désintéressé, il :onsent à ne faire aucun bénéfice sur es repi tentations diffusées. C'est îrâce à ce renoncement que les offres ictuelles sont acceptables. J'espère ju'elles seront acceptées. »

La décision ne dépend maintenant jue des Beaux-Arts. Il ne faut pas ouolier que l'Opéra est théâtre national, a que l'Etat a droit de regard non seulement sur son budget, mais sur les engagements qu'il peut souscrire. Il est possible que le réseau d'Ktat s'émeuve du me opole qui serait ainsi donné à une Compagnie de radiodiffusion privée et qu'il réclame sa part du privilège. Il est possible aussi lue l'administration hésite il. prêter un grand service d'art public à une société commerciale qui ne tire ses recettes que de sa publicité. M. Rouché ne m'a pas fai' explicitement part de toutes ces difficultés, mais je les ai bien devinées. Pour lui, il ne saurait y avoir de régime satisfaisant que par le statut. Le ;,ur où tous les Français qui écoutent la radio paieront ce plaisir qu'ils prennent aujourd'hui en contrebande, il y aura de l'argent pour rémunérer la belle musique et les bona musiciens. Les recettes extraordinaire! de l'Opéra et des concerts pourront même dépasser leurs recettes ordinai.res, fondée? sur la présence réelle, cela n'aura aucun inconvénient On pourra alors dimin ?r le prix des places et avoir ainsi des salles bien remplie) aux frais de la radio. Tout le monde sera content perce que tout le monde y trouvera son pront et l'art y gagnera

LA MISSION INTELLECTUELLE DE LA RADIODIFFUSION MALENTENDUS par Emile Vuillermoz.

Malgré son développement proditieux. malgré la puissance dont elle dis)ose, et malgré l'abondance des appa•eils de toutes sortes que l'on trouve lujourd'hui dans tous les logis de l'univers civilisé, on est bien obligé de reconnaître que la mission artistique de a T. S. F. ne s'exerce pas aussi facilenent qu'on pourrait l'imaginer. A première vue, le lait de faire laitir dans chaque foyer une source inepuisable de poésie et de musique, sem)le constituer un bienfait si magnifique et si efficace, qu'il n'y a plus qu'à attendre passivement les floraisons qu'enjendrera cr splendide réseau d'irrigation des intelligences et des sensibilités.

A parttr de l'instant où un immeuble moderne possède l'eau, le paz. l'électricité et les sept cordes de la Iyre l'Apollon à tous les étages, on .Qemole avoir résolu définitivement le problème le l'éducation artistique collective de tout un peuple.

Or, il n'en est rien. La question est beaucoup plus complexe. La radiophonie a donné à la civilisation entiére un assaut de grand style. Elle a triomphé d'un seul coup et a occupé les postes stratégiques les plus importants de la ioàâté moderne. Mais elle n'a lait, *usque de « l'occupation ». il s'agif maintenant d'organiser le terram conquis.

Ce sont là deux techniques absolument différentes qui ne peuvent pas être menées à bien par les mêmes hommes. Les physiciens, les ingénieurs, les industriels et les commerçants ont onllamment accompli leur tâche. ils ont atteint tous les objectifs qui leur étaient assignés Mais. maintenant, il faut faire entrer en scène d'autres catégories de techniciens. Ayons le sourage de regarder les gens et les ̃;hosi>s en face et de les appeler par leur nom. La musique et. plus généralement l'art sous toutes ses formes, a été utilisé jusqu'ici par la T. S. F. dans un oui uniquement intéressé. Si nos constructeur d'appareila ont attaché les Muses à leur établissement, c'est tout aimplement pour Iea faire entrer dans leurs services de publicité.

Cette pratique est vieille eomme le monde. Les spectacles forains la pratiquent depuis la plus haute antiquité. Meme lorsqu'elle est réduite d une grosse caisse, ùne paire de cymbales et à un clairon éraillé. la musique a toujours servi à donner plus de poids et d'éloquence à l'invitation rituelle « Entrez. Mesdames et Messieurs i. que lancent, sur leurs tréteaux toua les bateleurs du monde.

Au seuil du Temple de la Radiopho- nie, la musique a donc été engagée pour faire la parade, arrêter les passants distraits et les décider à pénétrer dans le sanctuaire où sont alignés des appareils de différents modèles, dans tous les prix et pour tous les goûts.

Je ne mets aucune ironie dans cette constatation. Le procédé est parfaitement Ugitime. Et il est tout naturel que l'on cherche à vaincre de cette laçon rindifférence naturelle de la foule. De plus. la musique devient ici une prime supplémentaire tort agréable qui enchante l'acheteur.

Mais, maintenant que ce mécanisme social est établi et fonctionne d'une manière régulière, il faut chercher en tirer un parti plua complet. Il faut que la musique soit autre Chose que cet « appât » habilement lancé par les pécheurs de clientèle. Il faut que sa distribution et sa réception soient organisées d'une façon Plus méthodique et plus intelligente. Maintenant que la canalisation est établie, le moment est venu de contrôler la qualité du fluide qu'on y fait circuler. De même qu'on filtre, qu'on stérilise et qu'on pasteurise l'eau destinée à la consommation quotidienne, il faut exercer une surveillance attentive sur la qualité de la musique versée dans les oreilles de millions d'auditeurs inoénus. Nous verrons dans quelles conditions peut s'organiser ce contrôle et cpmment on pourra le rendre particulièrement fécond.

Mais. au début de cette série d'études, il faut loyalement attirer l'atten-

non de tous cumicurs utPour le choix d'un récepteur une se' le chose doit vous guider d'aboi* LA QUALITÉ DE REPRODUCTION, ou la FIDÉLITÉ. Les autres qualités ̃ sens-bllité, sélecttvité, puissance, ne vl.nnent q nsulte.

ECHOS ET INFORMATIONS Le deuxième Congrès contre les parasites industriels se tiendra à Paris dans la seconde quinzaine de novembre.

T. S. F Tribune y sera représentée et tiendra ses lecteurs au courant 'des résolutions prises.

Des Iles de Terre-Neuve

Saint-Pierre et Miquelon vont bientôt inaugurer un émetteur de 250 watts.

Les programmes seront des retransmissions du poste colonial.

La longueur d'onde sera comprise entre 250 et 500 mètres.

La Foire de Marseille comportera une section de T.S.F. Elle s'ouvrira le 17 septembre prochain pour une durée de 15 jours.

A

Berlin possède un avertisseur dln-

leurs sur les obstacles qu'il faut abattre pour éviter de fâcheux malea. t tendus. Encore une lois. la radiophonie ne doit pas se laisser griser par t sta succès matériels. Au point de vue [ intellectuel, elle n'a pas encore conquts ( ses lettres de noblesse Elle n'a pas un t standing artistique assez élevé. Il y a r à cela plusieurs raisons qui ne sont point mystérieuses. Mais il en est une t que le voudrais immédiatement mettre ( en lumière. Les amateurs de T. S. F. sont aéné- ralement victimes d'une insuffisance d'équipement. Equipement d'émission qui ne dé- pend pas d'eux et équipement de réception.

Il ne faut pas prendre au hasard n'importe quel poste dans n'importe quelle conditions. Dans l'état actuel de la science, la puissance d'un poste n'est pas illimitée. On peut accrocher » bien des villes lointaines, mais il est déraisonnable d'en exiger des auditiofes parfaites. Le jeu grisant qui consiste d capter des ondes venues des quatre points cardinaux, a de graves inconénients artistiques.

D'autre pari, on n'attache pas une attention suffisante aus caractéristiques d'un appareil de réception. Dans ce domaine aussi. il faut savoir modérer ses ambitions et connaître exactement les limites de sa puissance. Les neuf dixièmes des sans-filistes demandent trop à un poste émetteur et à un poste récepteur. Ils se tiennent constamment en marge des Possibilités de leur outillage. Il faut savoir utiliser son poste d'une façon intelligente et rationnelle et ne pas le contraindre à un travail qu'il ne saurait accomplir correctement.

C'est parce qu'ils méconnaissent ces principes élémentaires, que beaucoup de sans-itltstes obtiennent des auditions d'une médiocrité désolante. La joie presque cynégétique du chasseur d'ondes t oui. dans son affût nocturne, abat des proies lointaines et inattendues, peut dominer et étouffer chez lui le sens critique. Mais il n'en est pas de même de ses auditeurs. A combien d'honnêtes gens un amateur maladroit n'a-t-il pas fait prendre en grippe la radiophonie ?

Pour ma part. après m'être passionnement intéressé, dès ses débuts, à la radiophonie, i'en ai été longtemps éloigné par les déceptions que me .trocuraient ceux de mes amis qui prétendaient me faire entendre les postes tes plus rares. Je suis incapable de supporter le supplice auriculaire des tit- flements, des crachements, des rendclements et de l'atroce tintamarre qui vous déchire le tympan lorsqu'on eziae de la T. S. F un ottnrt ru'elle ne nout accomplir. Que reste-t-il de musical dans ces expériences absurdes ? Vous le savez aussi bien mot. On obtient des caricatures de symphonies, des voix brisées et mutilées, des stridences, des grincements et des hululeménts réellement inhumains.

Or, beaucoup d'amateurs vivent actuellement sous ce régime parce qu'ils n'ont pas la sagesse de rechercher uniquement les bonnes auditions. Car c'est là le secret essentiel.

Ce n'est pas la quantité, mais la qualfté qu'il faut rechercher dans le plaisir de la réception. Sachez choisir vos postes émetteurs d'après leur puissance et d'après la qualité de leur niodulation. CalcuIez bien vos distances et ne dépassez pas les limites normales. Faites une sélection des postes que vous pouvez obtenir à domicile dans des conditions accoustiques parfaites, et n'essayez pas d'en augmenter arbitrairement le nombre. Portez tout votre effort sur l'amétioration du timbre et de la sonorité. Vous serez surpris Ces conquêtes que vous pourrez ainsi réaliTelle est la condition première à remplir pour tirer quelque profit de l'avalanche de concerts et d'auditions qui fond chaque Jour sur votre demeure. Que chaque sans-filiste connaisse bien la mesure exacte du jardin secret qu'il veut cultiver. Lorsqu'il aura atteint ce degré de sagesse, il sera très facile de lui offrir alors les moyens de devenir un bon jardinier.

cendie radioélectrique. Placé dans le bureau du chef de la police, il peut alerter en un instant tous les postes de pompiers des environs de la capitale.

Sa Sainteté le Pape prononcera sous peu un grand discours sur la crise économique. Ce discours sera radiodiffusé par la station de la cité du Vatican.

1 faut senfler au ha:!t-parleur élictroi.iagnétlque quand on cherche l'économie et la senslbilUe.

Le h ^ut-parleur électrostatique n'e pas e. oorj dit son dernier mot.

Le haut-. arleur électrodynam!que est le reproducteur le plus fldèla i io nous connaissions aujourd'hul.

(4 lampe» dont 1 valve)

portatif, à réglage automatique, et haut-parleur PARA-DYNAMIQUE Complet 176Ofrs SYNCHROVOX 3 type standard 1 498

Conseils techniques à la portée de tous La Phototélégraphie Par L. Chrétitn, Ing. E. S. E< j

D'abord, ne confondons pas c phototélégraphie » et « télé-photographie >. Le premier terme, c'est l'action de transmettre à distance ••- •<• photographie, avec des moyens télégraphiques. Q la transmission soit avec ou fans fil, cela ne change pas grand'chose au problème.

La c téléphotographie c'est l'action de photographier à distance 'ne dépassant pas d'ailleurs quelques dizaines de kilomètres) avec un c téléobjectif

La < phonotélégraphie permet de transmettre à travers l'Atlantique, une

mage quelconque, en queiqucn mmn;eS.

Cependant, c phototélégraphie » et radio-vision ne sont pas synonynes.

Dans le premier cas, une image est ;ransmise en quelques minutes; dans e second cas, il est indispensable qu'il r ait au moins 10 transmissions d'ima;es par seconde.

La transmission des images à dis;ance est aujourd'hui parvenue à une perfection tell- qu'il est souvent impossible à un profane de distinguer le document transmis du document ori- ;inal.

Les Français peuvent être fiers du Docteur Edouard Belin qui, un des premiers, s'est consacré à ce problème et l'a résolu, d'une façon complète. Le c Belinographe est connu dans le monde entier. II ne peut être question d'en donne* ici une description technique détaillée. Mais nous pensons qu'à côté des superbes phototélégraphies qu'on trouve dans cette page, Il plairait à nos lecteurs de trouver une explication simple et vraie des procédés qui permettent d'atteindre un si beau résultat.

Supposons, pour simplifler, qu'il s'agisse de transmettre un document c au trait c'est-à-dire en noir sur blanc. Ce sera, par exemple, une page imprimée ou manuscrite, un schéma, un dessin à la plume.

LE POSTE EMETTEUR

Reproduisons d'abord le document avec une oncre qui conduit l'électricité. Collons la feuille ainsi obtenae sur un cylindre de métal qui peut être entraîné par un moteur quelconque. L'encre conductrice a traversé le papier. Cela veut signifier qu'un contact sur un caractère ou sur un trait sera

TOUR DE FRANCE

Le niçois Fayolle embrasse sa fille avant de se lancer sur la route de Gap Document transmis par phototélégraphie Belin, en 15 minutes (Photo Intran).

NOTES D'ECOUTE

La mauvaise période continue. Te nombreux orages nous valent des parasites atmosphériques tels que la réception des concerts lointains, dans d'agréables conditions, est souvent impossible.

Il faut donc écouter la station locale. quand on en a une à sa disposition. Et c'est dans de- moments comme ceux-là, qu'on peut méditer amèrement sur la pauvreté des programmes de nos stations.

a cette époque de 1 aLnée la récep1 tion des longueurs d'ondes comprise. entre 150 et 600 mètres est difficile avant la tombée de la nuit.

Si l'on suit les variations d'intensité d'une station relativement lointaine, comme Rome 441 m., par exemple, oc constate que l'intensité d'auditior. commence à croître lentement à partir de 17 h. ou 18 h.

généralement, on ob-erve une diml.nution d'intensité très nette au moment du coucher du soleil, suivie bientôt d'un renforcement. Les périodee d'évanouissement ou de « fading i comme. ?nt à cet instant. LintensiU moyenne c itinue de crfïtre Joru'6 22 heures. Ce n'est qu'à ce moment-M que l'inter.sité est comparable cent

équivalent à un contact sur le cylindre lui-même (flg. 1).

A côté du cylindre est disposé un style de métal qui s'appuie légère- ment sur lui. Cette pointe exploratrice est montée sur un pas de vis qui la fait mouvoir latéralement, lorsque le cylindre tourne.

Ainsi donc, pendant le mouvement continu de celui-ci, le style de métal tracera une hélice ou une spirale sur le document.

C'est exactement comme ai on tra- çait sur celui-c: les lignes AB, B'a, C D, etc. En somme, toute la surface de la feuille sera, région par région, explorée par le style iflg. 2).

Dans le circw. qui comprend le cy- lindre de métal, le document, l'encre conductrice, le style explorateur, in· tercalons une pile et un organe -i- cepteur quelconque R.

Chaque fois que la pointe rencontrera une partie couverte d'encre, le courant passera. Il sera au contraire coupé lorsque le papier sera intercale entre le style et le cylindre.

Ce dernier tournant régulièrement) nous observerons dans le circuit (grâce au récepteur R) des in -ruptions et des rétablissements de courant.

Ce sera, si vous voulez, des signaux qui pourront être envoyés dans une ligne télégraphique ou qui pourront moduler l'onde porteuse d'une statioa émettrice de télégraphie sans als™LE POSTE RÉCEPTEUR

Au poste récepteur, nous installeront le même cylindre qu'à l'émetteur, le style sera remplacé par un crayon commandé par un électro-aimant (fig. 4).

On voit sur le croquis ci-contre que le passage d'un courant dans la bo- bine a pour résultat d'appuyer le crayon sur le cylindre. Celui-ci est rue- couvert d'une feuille de papier blanc. Il tourne exactement à la même vttt-sse que le cylindre du poste émet- ) teur.

La bobine de l'électro-aimant e* parcourue par le courant de réception

en tous points semblable au couraal d'émission.

Le style explorateur rencontre un point du papier touché par l'encre, Le courant passe. Il passe aussi dane l'électro-aimant. Le crayon est attiré et trace un point sur le papier blanc. Ainsi, point par point, tous les éiém.nts du document original seront re-j produits»

CONCLUSIONS

Tout cela parait d'une simplicité parfaite. Pourtant, que de recherc'eai pour atteindre la perfection. N'oublions pas, par exemple, que les deux cylirdres doivent exactement tourner, à la même vitesse. Le moindre écart sensible amène une déformation des l'image.

Et puis, nous avons supposé qu'11 était question d'un document en noir sur blanc. La chose se complique s'Il y a des demi-teintes. Le point de départ, cependant, demeure celui que nous avons exposé.

Et notre ambition n'allait pas plus loin que de faire comprendre le principe nos lecteurs.

qu'on observe en hiver.

La réception des ondes courtes fut très bonne cet'- semaine. Parmi les stations que nous avons pu suivre régulièrement signalons

W 8 X K sur 48,86 mètres, W 3 X .le sur 10 m. 83;

W 2 X AD sur 19,56 mètres, W 2 X AF sur 31 m. 48.

Pour obtenir une benne repro» duction, il faut, certes, que votra haut-parleur soi· de bonne qua- lité, mais il faut aussi qu'il soit harmonieusement adapté au r6* oepteur çul l'actionne.

LA T. S. F. ET L'AVIATION L'abondance des matières nous oblige reporter à la semaine prochaine la 3* article sur La Sécurité de la Navigation Aérienne par la T.S.F. b


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̃ 8» SAMEDI 6 AOUT, a RENNES, Hôtel Parisien, face gare, de 8 h. à 11 h. 1/2 = »o SAMEDI 6 AOUT, VITRE. Hôtel du Chêne Vert, place de la Gare, de 0 2 heures a 4 heures. B 10* SAMEDI 6 AOUT, a LAVAL, Café Éacelslor. de 6 h. 8 h. 1/2 le soir. 5 i Vous pouvez venir le voir sans aucun engagement de votre part D a des quantités de bonnes affaires à vous proposer comme vous ne trouverez 8 nulle part, comme prix a qualité et situation égale Vous traitez directe- 8 ment avec les vrais vendeurs ou cédants, vous n'avez aucune commission2 payer dans aucun cas. B

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