Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 14 sur 14

Nombre de pages: 14

Notice complète:

Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1931-09-01

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 01 septembre 1931

Description : 1931/09/01 (Numéro 12717).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k658657v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


LES MYSTÈRES DE L'INSTINCT

J'avoue avoir été un peu stupéfait l'autre jour. en lisant à propos d'un ouvrage récent sur les fourmis que ces bestioles sont, après l'homme, les êtres les plus intelligents de la création.

Que leurs instincts, comme ceux des abeilles, soient pour nous un émerveillement, nul n'en saurait douter, mais de là à conclure que instincts manifestent chez le qui les possède une intellice transcendante, c'est une avare histoire.

La confusion, ici, provient de ce que l'on omet de définir instinct et intelligence.

L'intelligence suppose la pensée, et c'est précisément ce que nous ne trouvons pas dans l'instinct. J'entends d'ici quelques lecteurs se récrier et m'assurer qu'une araignée, lorsqu'elle répare sa toile, pense à quelque chose, mais je donnerai quelques raisons pour ne pas me ranger à cet avis. Je ne saurais partager l'opinion de Muller. qui nous assure que penser. c'est simplement pouvoir résoucre des problèmes. S'il en était toujours ainsi, nous pourrions aîi-imer qu'une pierre en tombant possède le privilège de penser puisque, la physique le démontre, elle suit dans sa chute le chemin le plus court et, constatation déconcertante, faisait remarquer déjà Henri Poincaré, elle semble connaître et appliquer le grand principe de la moindre action qui régit toute particule matérielle.

De même, parce que l'araignée tibse sa toile suivant les règles les plus rigoureuses de la mécanique et résout, en fait, des problèmes q\ feraient le tourment des plus habiles ingénieurs, ne nous hâtons pas de lui décerner un brevet de haute intelligence. En procédant ainsi, nous ne serions pas le moins dn monde assurés de ne pas tomIber dans le sophisme qui consisterait à affirmer la pensée dans une pierre qui tombe et qui va vers un but d'une façon infaillible. Maintenant, il est opportun de remarquer que l'instinct ne résout pas des problèmes quelconques ses solutions ne s'appliquent qu'à un seul cas, la conservation de l'individu ou de sa descendance. Prenons le cas de l'ammophile eité par Fabre l'insecte, pour assurer à sa larve qu'elle ne connaitra jamais car il meurt avant la formation complète de sa progéniture la viande fraîche dont celle-ci aura besoin, paralyse seulement les ganglions moteurs de sa victime, au sein de laquelle les œufs sont déposés.

Qui a donc appris à l'ammophile cette opération étonnante dont le mécanisme physiologique n'a été expliqué qu'à la fin du siècle dernier ?

Vouloir ici faire intervenir l'intelligence constitue une gageure. On pourrait discuter indéfiniment sur l'origine de ces instincts et certains zoologistes n'ont pas manqué de le faire. Mais une solution doit être générale et doit rendre compte de tous les genres -d'instinct. Aussi allons-nous attaquer le problème sous un autre 'angle et montrer que l'instinct n'est pas le seul apanage de l'animal. Il existe chez la plante et là il ne viendra à personne l'idée de faire intervenir l'intelligence et la pensée.

Regardez une plante à fleur, vous constaterez que tout y est réglé pour assurer la fécondation. Pour que celle-ci ait lieu, il faut que la poussière du pollen puisse se fixer au pistil. Dans la tulipe par exemple, dont les fleurs sont dressées, les étamines surmontent le pistil qui est très court, et cette disposition fait que le pollen en tombant aura tɧtes chances de rencontrer le pistil. Penchez la fleur, la fécondation n'aura pas lieu.

Mais, direz-vous, il existe des fleurs naturellement inclinées, comme le fuchshia, que se passe-t-il

alors ? Une chose très simple. Ici, c'est le pistil qui est beaucoup plus long que les étamines. Le pollen en tombant rencontrera encore fatalement le stigmate dont la glu le retiendra captif. Ce sont là, sans doute, dispositions faciles à réaliser. Je ne le nie pas, mais il est évident que si elles existent, elles ne sont pas dues à un acte intelligent de la plante. Qui a réglé ainsi les choses ? La nature ? La nature n'est qu'un mot, qu'une étiquette. Le hasard ? Encore un terme vide de sens et que la Science ne connaît pas, car tout est régi par des lois. Voulez-vous un autre exemple moins simple ? Prenons le cas de la valisnérie spirale. C'est une plante qui vient dans l'eau, mais dont les fleurs offrent une disposition singulière. Etamines et pistils sont sur des fleurs différentes; il y a mieux les fleurs à étamines ne vivent que dans l'eau, tandis que les fleurs à pistil ne s'épanouissent qu'à la surface. Mauvaises conditions pour assurer la fécondation La difficulté paraît ici insurmontable. Pas du tout au moment voulu, les fleurs staminées rompent leur tige pour gagner les fleurs pistillées. Et ce ne sont pas là des faits anormaux quantité de plantes présentent des cas d'adaptation aussi extraordinaires. Partout on sent la présence d'un instinct qui veille sans cesse à la conservation de l'individu et qui lutte contre les éléments extérieurs pour la perpétuité de l'espèce.

Faire appel ici à un acte primitivement intelligent et devenu peu à peu automatique, comme on l'a insinué pour l'animal, serait une puérilité et pas un savant n'est allé Jusque-là.

Alors pourquoi, dès que nous passons à la série animale, changer notre fusil d'épaule et doter la bête d'une intelligence transcendante ? La vérité est beaucoup plus simple, elle ressort évidente de tout cet article.

Abbé Th. MOREUX.

Directeur de l'Observatoire

de Bourges.

MORT DU GÉNÉRAL GALOPIN Paris, 31 août. On annonce la mort à Paris, à l'âge de 78 ans, du général de division Galopin, commandeur de la Légion d'honneur, ancien gouverneur militaire de Nice et ancien commandant de la place de Paris. Le général Galopin était l'auteur des plans des coupoles cuirassées du fort de Verdun, lesquelles résistèrent aux plus puissants tirs de l'artillerie allemande pendant la guerre.

iWide World Photo).

Un shooner français qui, par une forte tempête de l'automne dernier, vint s'échouer sur la plage anglaise de Chessel, à Portland, n'a encore été réclamé par personne: il est maintenant infesté de rats et sera prochainement détruit à la dynamite.

(Wlde World Photo.)

AUX MANOEUVRES AERIENNES DE NANCY

On groupe de scouts et d'infirmières» qui fut mis l'épreuve au cours de d:> bombes fumigènes et toxiques.

(Wlde World Photo).

La dégustation

des premières huîtres.

IIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIil Rixe, crime on accident ?

Un halluciné est trouvé mort dans un champ

Paris, 31 août. Ce matin, & Rueil, non loin des bords de la Seine, dans un champ appelé le champ des Trianons, des ouvriers allant à leur travail furent surpris d'apercevoir le corps d'un homme étendu. Ils s'approchèrent et se trouvèrent devant le cadavre d'un homme face contre terre, le visage enfoncé dans le sol ainsi que ses deux mains crispées. Le cadavre fut rapidement identifié; c'était celui d'un ouvrier cimentier, Pierre Lepère, âgé de 31 ans, demeurant avec sa mère, dans une vieille barraque isolée, route de l'Qnpereur.

Pierre Lepère avait été, il y a quelques années, placé dans une maison de santé à Saint-Germain pour troubles cérébraux. Lepère était depuis longtemps sujet à des hallucinations perpétuelles. Il se croyait sans cesse poursuivi par le diable et il avait 'la manie de 1a persécution.

Or dans l'après-midi de dimanche, fl vint vers deux heures rejoindre sa mère qui était en visite chez son gendre et sa belle-fille à Rueil. n ae prétenta comme d'habitude, disant que le diable le poursuivait. On essaya de le calmer et on le fit manger; ensuite sa mère le reconduisit chez lui et l'abandonna pour retourner chez sens enfants avec lesquels elle alla au cinéma.

Que se passa-t-il ? On l'ignore. Toujours est-fl, que sa mère ne le retrouvant pas chez lui le matin, se mit à sa recherche, aidée de quelques amis. Elle ne devait pas tarder à apprendre que le malheureux avait été trouvé mort dans le champ des Trianons. Faut-il supposer que Lepère, en proie à une crise de folie furieuse, se soit tué lui-même en s'étouffant le visage enfoncé dans la terre ? Ou que dans sa démence, se débattant contre des ennemis imaginaires, il soit tombé et se soit mortellement blessé à la tête ? Les enquêteurs ne peuvent en tout cas pour j'instant écarter l'hypothèse d'un crime, n est fort possible en efiçt que le malheureux ait entrainé dans que le malheureux ait été entrainé dans un lieu isolé par des malandrins qui se proposaint de le dévaliser et pensaient y parvenir d'autant plus facilement qu'ils connaissaient son état. On peut également supposer que Lepère se soit pris de querelle avec un inconnu qui, ignorant qu'il avait affaire à un fou se serait cru menacé. Peut-être l'autopsie de Lepère donnera-t-elle le mot de l'énigme.

LA RECONDUCTION DU BUDGET

Paris, 31 août. J'enregistre et je signale avec satisfaction de nouveaux progrès de l'idée de reconduction du budget éJ 1931.

c Si nous ne voulons pas que le franc fasse comme la livre, écrit Stéphane Lauzanne en tête du « Matin P. assurons l'équilibre de notre budget. Mais comme l'on peut redouter des parlementaires, à la veille des élections, les capitulations et les défaillances les plus désastreuses. prolongeons sans hésiter le budget de 1931 Jusqu'à la fin de 1932.

Il y a quatre mois que nous démontrons la nécessité de cette mesure de sauvegarde. Il sera bientôt, pour le Gouvernement, l'heure d'en prendre l'initiative.

L.-A. P.

Le raid du Zeppelin

vers l'Amérique du Sud Au-dessus de La: Palmas Paris, 31 août. Le dirigeable allemand « Comte-Zeppelin » poursuit normalement son vol. Hier soir, à 20 h. 30, le « Comte-Zeppelin ?it passé au-dessus des îles Canaries, de Las-Palmas plus précisément.

Au-dessus de l'île Santiago Porto-Praya (Iles du Cap Vert), 31 août. Le c Graf-Zeppelin a survolé Porto-Praya à 12 h. 10 (heure légale).

Terrible collision d'autos TROIS TUÉS,

QUATRE BLESSÉS

MELUN, 31 août.– Un accident d'auto qui a fait trois morts et quatre blessés s'est produit, hier soir, près de Perthes, en Gâtinais, dans les circonstances suivantes

M. Antoine Zadra, âgé de 38 ans, marbrier à Paris, revenait de Fontainebleau en auto, se dirigeant sur Paris, accompagné de sa femme et de deux amis, M. et Mme Bégni, demeu- rant 49, rue de Reuilly. Il suivait la route nationale, quand à l'endroit dénommé Carrefour de la Mort, il entra en collision avec la voiture de M. Herreyre, entrepreneur de menuiserie d'art, qui venait en sens inverse. Sous le choc, la voiture de M. Herreyre fut complètement brisée, le conducteur, son fils Julien et une autre personne dont on ignore l'identité, furent tués sur le coup. Parmi les personnes se trouvant dans l'autre voiture, Mme Zadra a eu un bras frac-. turé. M. et Mme Bégni ont été très grièvement blessés, de même que M. Zadra. Ils ont été transportés tous quatre dans une clinique de Fontainebleau.

UN CALVAIRE BRETON va être transporté en Belgique Il sera érigé dans le cimetière de Maiasin, où dorment

3.000 soldats bretons et vendéens Nous avons déjà entretenu nos lecteurs de ce projet audacieux qui consiste à transporter en Belgique un calvaire breton. Il s'agit du calvaire qui se dresse près du bourg finistérien de ̃ftéhou, dans un chemin creux, un de oes chemins bretons fantaisistes qui vont de travers au lieu d'aller droit », comme lea a chantés le poète Jos Parker. C'est une jolie croix ornée, pour le moment envahie par les ronces. Elle va être descendue et emballée soigneusement d'ici quelques semaines pour être envoyée là-bas.

Là-bas, c'est-à-dire au cimetière de Maissin, où reposent près de 3.000 soldats bretons et vendéens, tués dans le voisinage de la petite ville, au cours de la bataille de Charleroi. Le Comité belge qui veille sur les tombes, avait exprimé le vœu que l'on dressât, dans le cimetière, une vieille croix de Bretagne, authentique, patinée par les siècles et le vent des côtes. C'était une lUée audacieuse, mais pieuse et combien délicate La Société Archéologique du Finistère s'oppose d'ordinaire

[Photo Amaury.

LE CALVAIRE DE CROAS-TY-RU, EN TR£HOU (Finistère).

à ce que de pareils trésors quittent leur province; elle s'est laissée fléchir cette fois, parce que, comme l'a écrit le président de la Société, cette croix ne quittera la Bretagne que pour une terre devenue bretonne. Nos morts de Maissin reposeront à l'ombre d'un calvaire de chez eux. Cette croix de pierre taillée par les vieux ancêtres, leur rendra le contact de la terre bretonne. Sur le sol de la Gaule belgique. l'exil, d'ailleurs, lui sera doux, si l'on admet. et il faut l'admettre cette fois, que les choses ont une âme.

C'est grâce à l'obligeance de notre ami briochin, M. Emile Hamonic, que nous pouvons donner aujourd'hui la photographie du calvaire de Tréhou, situé, nous le disons plus haut, dans un chemin creux qui porte l'appellation de Kroa^-Ty-Ru. Kroaz-Ty-Ru la Croix de la Maison Rouge. Il y a des noms prédestinés

APRÈS LA RÉVOLTE DE LISBONNE

Wide Worid Photo).

Les funérailles des soldats portugais tombés sous les ballea révolutionnaires lors des récents combats.

Lisbohse, 31 août. Le lieutenant-colonel Britopaïs et le lieutenant Manuel Pelicano ont été arrêtés pour avoir participé au mouvement insurrectionnel.

SOURIRES =:=

Après .'a mort de M. Louis Andrieux qui fut tour à tour ambassadeur, député, sénateur, préfet de police, on la rappelé que cet ancien magistrat passa en 1926, son doctorat ès lettres. En 1926, M. Andrieux n'avait que 86 ans, le bel âge pour soutenir une thèse en Sorbonne!

Eh mon Dieu, il n'est pas d'heure pour les braves! Bien sot serait l'homme qui critiquerait cette fantaisie d'un octogénaire. D'aiUeurs, aucun règlement n'exdut les vieillards des examen», quels qu'iU soient. J'espère même que cet exemple encouragera lés amateurs de sciences ou de lettres arrêtés vers leur vingtième année dam leur course aux diplômes. A la manière de l'ami de Clemenceau, Us pourront, au soir de leur vie, contenter leur goût de l'érudition et des discussions aussi savantes que subtiles..

Par contre, ne nous dissimulons pas que cet exploit universitaire brillant mais tardif, risque de troubler maints étudiants ayant contracté l'habitude de remettre au lendemain ce qu'ils devaient faire la veille.

Après tout, diront-ils à leur tamille, je n'ai nul besoin d'une licence pour m'occuper d'un fond de com̃̃̃̃̃̃̃̃imimmmimiilllllllimilllllll

merce. Je reprendrai mes études, un jour ou l'autre.

Tu n'y penses pas.

J'y pense beaucoup. Vers ta soixantaine, lorsque j'aurai des loisirs, je préparerai même un doctorat^ comme M. Andrieux, parfaitement 1 Je parie lue quelques modèles de sexagénaires obstinés je choisi» parmi les jeunes gens suffiraient d lancer la manie des examens reporte* à des dates très ultérieures. Ce qui manque souvent, c'est le chef de filç: montrez-le aux candidats blanchis sous le harnais, ils reviendront vite, à la suite de l'entraineur, vers le latin et les équations algébriques 1.

Je sais bien qu'il est préférable de commencer par le commencement. Mais chez beaucoup d'étudiants, le souci du pain quotidien bouleverse le programme traditionnel. Et puis, que l'on soit bachelier à cinquante ans, et non à seize, qu'importe si l'on n'a pu faire autrement!! Mieux vaut tard que lamais, dit la sagesse des peuples, et, ma foi, on stimulerait peut-être le zèle des petits-fils en renouvelant, selon la methode Andrieux, l'art d'être grand.père. Le Petit Grégoire

LA POLITIQUE INTERNATIONALE

A LA HAYE

La Cour de Justice condamnerait l'Anschluss Berlih, 31 août. D'après des renseignements puisés à une source généralement bien informée, le verdict de la Cour de La Haye dans l'affaire de l'Union douanière donnerait raison à la thèse allemande. La cour aurait estimé qu'en tentant de réaliser avec l'Autriche une union douanière, l'Allemagne n'a pas contrevenu aux dispositions des traités qu'elle a signés. Par contre, la Cour donnerait tort à l'Autriche, à qui le protocole qu'elle a signé à Genève en 1922, pour obtenir un emprunt international interdit formellement, selon l'arrêt de La Haye, de se prêter à une union douanière avec l'Allemagne. La décision de la Cour de Justice revient donc pratiquement à une condamnation de l'Union douanière entre l'Autriche et l'Allemagne.

Dans ces conditions, le chancelier Schober serait résolu à annoncer avant la publication de l'arrêt de La Haye. que l'Autriche renonce volontairement à son projet d'union douanière avec l'Allemagne. Cette déclaration aurait principalement pour but de donner A l'Autriche le bénéfice moral d'un geste conciliant et par là de faciliter le succès des négociations entamées par le gouvernement autrichien dans le but d'obtenir un emprunt de la France. L'urgence de cet emprunt a été rendue encore plus grande par le fait que la Banque d'Angleterre aurait informé l'Autriche qu'elle se voyait obligée de retirer dans le délai d'une semaine le crédit de 150 millions de schillings mis à sa disposition pour le renflouement de la Crédit Anstalt.

UN GANGSTER ASSASSINÉ PAR DES BANDITS A SA SOLDE Atlabtic Crro, 31 août. Le gangster Ecke Duffy a été tué à coups de revolver pendant son sommeil. On croit qu'il a été assassin? par des membres rebelles de sa bande.

A GENÈVE

Les travaux

de la Société des Nations Le Conseil de la Société des Nation, commence à délibérer. Pour saisir la portée des débats et de leurs conclusions, il est utile de les rattacher aux résultats acquis ou préparés à la session de mai dernier, particulièrement sur le problème de 1'Anschluss et sur l'organisation économique de l'Europe. On lira donc avec ptafit. à cet égard, les dernières pages d'une étude récemment publiée dans la Revue Poisnnut par notre rédacteur en chef à Paris, M. Faces

VERS UNE CONCORDE

CRÉATRICE

Psychologiquement, d'abord et ceci n'est certes pas négligeable les impondérables, les éléments spirituels et moraux. ont joué en faveur de ls solidarité et de la collaboration. Le» volontés ne se sont pas révélées négatives. L'amortissement des chocs et la rédaction des compromis n'ont pas signifié impuissance et stagnation, mais désir positif de réaliser dans la concorde. Si l'on est arrivé à ce résultat. c'est en grande partie parce que la France a donné le ton en se montrant particulièrement humaine. Elle a dit Je consens à établir un régime préférentiel je veux assister les peuples malheureux je vous offre des crédits. » Emprunt roumain, emprunt yougoslave. -avances a l'Autriche. oui. à l'Autriche malgre tout. Et cette générosité a été créatrice d'harmonie. L'Italie, la première, l'a compris et sur le plan du désarmement, comme dans le domaine économique, elle s'est 1 manifestement avancee vers nous. L'Angleterre la senti La Pologne et la Petite-Entente nous ont retrouves tels qu'elles nous aiment. Je crois aux forces morales.

D'autre part. l'action diplomatique a-t-elle été bien conduite ? Oui, arurément. Les anciens alliés ont fort bien


înanueuvré en retenant l'unanimité pour la délation de l'affaire à la Haye. Pendant que les magistrats informeront, l'Autriche et l'Europe se rendront plus exactement compte de la précarité des avantages économiques et des lourds inconvénients offerts par l'Ansihiuss elles verront plus clairement l'intérêt positif qu'offrent le plan fran;ais et les gages présentés par la S.D.N.; elles discerneront le danger politique de l'Union douanière entre Vienne et Berlin. Les peuples, en outre, ^habitueront à estimer le bienfait du Système de règlement juridique des conflits internationaux l'idée d'arbitrage, alimentée par l'adhésion des grandes puissances à l'Acte général, fera des progrès nouveaux dans l'esprit public. L'on s'accoutumera, enfin, à penser que, sans la Société des NaLions. certaines entreprises seraient singulièrement dangereuses pour lal paix. Quelles eussent été, sans Genève, les suites de cette querelle ? Les questions de prestige n'eussent-elles point primé l'intérêt général ? Jusqu'où les difficultés économiques et les arrière-pensées politiques eussent-elles oonduit les groupes de Nations ? Dans l'air sédatif du Léman, la raison reprend ses droits les orgueils nationaux s'inclinent on saisit la valeur de la sincérité, de la bonne foi, de la solidarité on ne peut pas ne pas vouloir la paix, et si l'on est loyal, si l'on a quelque noblesse d'ame, l'on ne se sent jamais humilié de lui avoir fait un sacrifice.

En ce qui touche le fond même de l'affaire du Zollverein, elle a été examinée, parce que M. Curtius l'a vortlu, économiquement et politiquement par l'ünion européenne, et une première conclusion, sur ces deux plans, s'est dégagée avec éclat c'est que l'Union est hostile au projet austro-allemand. Les procédés brutaux de l'ancienne diplomatie allemande sont d'ores et déjà condamnés. L'Union européenne a montré sa force politique. Sa cohésion a déterminé l'isolement des révisionnistes unilatéraux et des gouvernements qui, plus ou moins consciemment, feraient figure de perturbateurs de la paix. M. Briand a eu raison de prendre acte du fait que l'initiative austro-allemande, sortant du cadre intime où elle prétendait se maintenir, est devenue l'affaire de tous. C'est une garantie de c dévalorisation pratique des systèmes bilatéraux et agressifs.

Dans le domaine économique ou plutôt sur ce terrain mixte où s'enchevêtrent l'économique et le politique, l'Union européenne a utilement déblayé.- et réellement posé les assises d'une sorte de i centrale d'où doivent partir, nous l'espérons, de puissantes ondes motrices. Oui, en vérité. il nous semble que s'ouvre une période nouvelle. Sceptique il y a un an, M. Motta nous disait, au dernier jour de la sessoin Maintenant, j'ai la foi a, En six jours, l'on a mis sur pied la convention relative au Crédit agricole, avec adhésion des Etats l'on a affirmé la préférence, qui va détendre la situation de l'Europe centre-orientale et, surtout, l'on a rassemblé et monté toutes les pièces d'un mécanisme général vraisemblablement permanent qui prouvera sans aucun doute les bienfaits d'une rationalisation progressive et de la coopération. De loin, l'ensemble peut paraître confus. Examiné de près, il est clair, méthodique, bien en place. D'une part, l'organisme d'étude et d'action agricole, en liaison avec la Société de crédit hypothécaire à long terme et le Comité de crédit à court terme qui fonctionne à Rome. D'autre part, le Comité d'entente industrielle et commerciale. A côté, un troisième édifice, Bureau d'émission des emprunts d'Etat, de coopération financière, d'atténuation du chômage, de financement des grands travaux publics. Au-dessus, la Commission de coordination économique, à compétence illimitée. qui mettra tout au point et assurera la liaison avec l'Union européenne et avec la Société des Nations.

Et à travers tout cela, passe un souffle Inaçais du sol où l'on plante l'arbre, monte une sève française apportée par M. Briand, par M. FrançbisPoncet, par tous nos délégués et fonctionnaires de la S.D.N. Une fois encore, notre pensée aura inspiré l'oeuvre de civilisation fraternelle à laquelle les peuples les moins malheureux, même après leurs deuils et leurs ruines, ont le devoir de se consacrer.

L.-A. PAGES.

A LA SOUS-COMMISSION EUROPEENNE

DE COORDINATION

ECONOMIQUE

GmtvE, 31 août. La Sous-Commlssion européenne de coordination en matière économique a été ouverte ce matin, par M. Avenol, secrétaire général adjoint de la Société des Nations. M. Bech, président du gouvernement du Luxembourg a été élu président à l'unanimité. M Bech. après quelques mots de remerciements, a donné ensuite lecture de l'ordre du jour. puis. sur sa proposition, après un échange de vues avec M. Litvinoff, la Sous-Comission a décidé d'ajourner sa séance pour entendre à ce moment une déclaration de M. Lltvinofl (U.R.S.S ). sur le projet de protocole déposé par le gouvernement soviétique relatif à un pacte de non agression économique.

La Sous-Commission a décidé'ensuite que ses travaux se dérouleront, en séance privée. à l'exception cependant de la séance de clôture. et elle a accepté la présence d'observateurs représentant des gouvernements européens. Oewève, 31 août. Les rapports des deux Sous-Commissions de coordination en matière économique, qui ont siégé toute la semaine dernière à Ge- ni!ve. ont été distribués ce matin. Ils permettent de se rendre compte dans quel sens les discussions seront orien- I

Le Cunutr Ces ,ji^it::iic£ au crédit a retenu la plus grande partie des suggestions faites par le gouvernemenC français dans son mémorandum du mois de mai dernier. Appelé à examiner le rôle que pourrait jouer la Société des Nations en matière de protection financière internationale, le Comité constate ce qui avant tout contrarie le courant normal des transactions à long terme, c'est l'ébranlement de la conHance, qui est résulté de la chute des prix, du déséquilibre économique et social qui s'en est suivi et de causes politiques.

Le Comité n'hésite pas à faire sienne la proposition du gouvernement français, qui suggérait que le Comité financier de la S. D. N. fût prêt à examiner les demandea que les Etats emprunteurs pourront lui adresser. Le Comité approuve également toutes les

M. L1TV1NOFF

Vu par EX.

(Reproduction interdite)

propositions françaises faites pour provoquer une amélioration dans les relations internationales d'ordre financier. En ce qui concerne le programme des travaux publics européens, le Comité propose d'en renvoyer l'étude pratique aux organismes compétents de la Société des Nations en se plaçant au point de vue de leur utilité de leur coordination, de leur productivité prochaine. En ce qui regarde les ententes industrielles, le Comité des experts économiques souligne que ces ententes, peu- vent conduire à l'union européenne. Pour les crédits à long et à moyen terme, le Comité propose à la Commis- sion d'études européenne de confier l'étude technique du projet de M. Franqui à une organisation appropriée. Dans une longue note, M. Franqui expose les détails de son projet et dit sa conviction qu'un organisme bancaire tel que celui qu'il propose de créer constituerait un moyen pratique et rapide pour animer immédiatement les échangeas.

Au Congrès des minorités

nationales

GwtvE, 31 août. Au sein du congrès des minorités nationales a eu lieu aujourd'hui un débat fort intéressant sur les rapports qui existent entre le problème des minorités et la question de la sér rite et du désarmement. Plusieurs orateurs ont souligné les rapports intimes qui existent entre la situation des minorités, la sécurité des Etats et le problème de la limitation et de la réduction des armements. Un désarmement militaire, ont déclaré les délégués, est une impossibilité sans un désarmement moral préalable. Ce désarmement moral est, d'autre part. rendu impossible si. dans un certain nombre d'Etats, les gouvernements poursuivent une politique de dénationalisation ou d'oppression systématique des minorités nationales. La protection efficace des minorités doit être considérée comme une des conditions essentielles de la sécuirté des Etats et, par conséquen, comme une condition pour un désarmement matériel.

Det auto-routes

pour occuper les chômeurs GoikvE, 31 août. Aujourd'hui s'est ouvert à Genève le premier congrès international des auto-routes organisé par le B. I. T. M. Albert Thomas a déclaré que le B. I. T. cherche tous les moyens pour atténuer la terrible crise de chômage qui sévit dans le monde et qu'il a proposé, entre autre, l'exécution de grands travaux publics de caractère international. La construction d'auto-routes peut certainement être considérée comme rentrant dans la catégorie de ces travaux.

Le congrès a élu président M. Lucien Lainé. industriel français. Le Bureau international des auto-routes a été constitué pour centraliser et coordonner toutes les initiatives dans le domaine des auto-routes et établir une documentation générale permettant l'étude et la mise en oeuvre des projets et des réalisations. Le congrès lui-même est appelé à préparer un plan d'ensem- ble du réseau international d'autoroutes.

Onze blessés

dans une collision de trains

FRIBOURC, 31 août. Hier soir, deux trains de voyageurs sont entrés en col- lision en gare de Wsdlflirch. Onze personnes ont été blessées.

LES ORAOES

Vltry-le-François, 31 août. Un nouvel orage très violent a éclaté sur Vitry-le-François et la région. Pendant deux heures la pluie et la grêle ont déferlé, transformant les rues en ri- vières et causant de nombreux don>

LA MORT MYSTÉRIEUSE D''UNE PARISIENNE Paris 31 août. En rentrant blet t. son domicile, 3, square Frédéric-Valois <15» arrondissement), M. Mangot trouva sa femme morte dans sa chambre, le dos appuyé contre le lit Dans sa main droite elle tenait un revolver. On crut tout d'abord à un suicide; mais plusieurs constatations ayant permis d'écarter l'hypothèse d'une mort volontaire, le commissaire diriges. son enquête dans un autre sens. Il apprit bientôt, en effet, que Mme Mangot fréquentait depuis plusieurs mois un Italien, nommé Monico. Or. des témoignages formels vinrent établir que cet Italien fut aperçu une heure avant la découverte du cadavre,, sortant de la maison, hagard et ayant le visage taché dp sang.

Monico prétend que sa maîtresse s'est suicidée

Monico, comptable à la Société des Transports en commun, a été amené devant le juge d'instruction et a réclaration suivante, au sujet de la mort de sa maîtresse

« Depuis longtemps, je voulais rompre avec elle, mais elle s'y refusait obstinément. Ce mois-ci, du l«r au 21 aoùt, je fis une cure à Saint-HonoréleaBains. Elle vint me rejoindre quelques jours: je lui signifiais, une fois de plus, mon intention de la quitter dès que ma femme et mon flls seraient rentrés à Paris, c'est-à-dire le 1» septembre.

« Je vins la voir hier après-midi, au square Frédéric-Valois. A un moment donné, elle alla à la cuisine, y prit un revolver, revint vers moi et dans le vestibule, avant que j'eus le temps d'esquisser le moindre geste pour l'en empêcher, elle se tirait une balle de revolver en pleine poitrine. Elle tournoya plusieurs fois sur ellemême et s'abattit sur le sol. Dans mon affolement, je la portai sur un divan et lui plaçai le revolver dans la main, dans la position où vous l'avez trouvé. Puis je sortis et regagnai mon domicile où je me changeai. J'allai ensuite faire un tour dans le quartier de la Convention je revins vers dix heures. »

Plusieurs constatations faites par les inspecteurs corroborent cette thèse, en particulier la blessure que porte la morte et qui est médiane, mais de nombreuses contradictions ont été relevées dans les déclarations du prévenu.

L'autopsie

Un peu avant midi le corps de Mme Mangot a été transporté à l'institut médico-légal où il a été autopsié par le docteur Paul.

En l'état de l'enquête, il n'est pas encore possible de conclure s'il y a eu crime ou suicide.

Le juge d'instruction a. entendu dans l'après-midi de nombreux témoins, notamment les concierges de l'immeuble du square Frédéric-Valois. Mme Monico qui se trouvait à SteMaxime a été prévenue hier soir, et rentre à Paris aujourd'hui. Elle apportera peut-être quelque lumière propre à dissiper le mystère qui entoure encore ce drame.

Sardines et Huile d'Olive: Union heureuse de Vitamines et de calories.

LES DESASTRES EN CHINE

Sur près de 6.000 kilomètres, le Yang-Tse a tout dévasté Chahgkai, 31 août. Les eaux du Yang-Tsé ayant recouvert presque entièrement la plus grande partie du Kiang-Si où se trouve la plus importante récolte de coton et où la population atteint 400 habitants par mille carré, les inspections aériennes ont permis de déterminer exactement que toute la région éprouvée atteint une superficie de 5.800 kilomètres carrés. Les habitants n'ont pu trouver aucun refuge pour s'abriter. Les autorités chinoises évaluent le nombre des morts entre 200 et 300.000 dans cette seule région; la récolte de cette année est perdue et il sera sans doute impossible de faire des ensemencements l'année prochaine.

De nouvelles crues

Hanoï, 31 août. Les crues ont occasionné de nombreux et importants dégâts aux routes et aux ponts de la province de Hagiaug.

iWlde Worid Pnoto).

LA LÉGION D'HONNEUR

AU DOYEN DES GENDARMES A Beauvais, le général Moinitr [gendarme Capu.

iWtde World Photo).

LA BOMBE SUR L'AMBASSADE L'ambassade du Portugal, à Madrid, après l'explosion de l'engin.

M. Mac Donald vient

à Londres en avion

Londres, 31 août. M. Mac Donald a quitté Lossiemouth ce matin par la voie des airs, à destination de Londres, afin de présider le Conseil de Cabinet. Il a atterri à l'aérodrome de Hendon à 13 h. 20.

Le Premier est satisfait

Londres, 31 août. En quittant Lossiemouth, M. Mac Donald a déclaré notamment c Je suis satisfait de ce que j'ai fait la semaine dernière. Je l'ai déjà dit, il faut agir sans délai j'ai l'intention de ne pas laisser perdre de temps. »

Les ministres étudient les projets d'économie

Londres, 31 aoùt. Immédiatement, après son arrivée à l'aérodrome de Hendon. M. Mac Donald s'est rendu à Downing Street où il a présidé à 16 heures une réunion spéciale du cabinet.

Au cours de ce conseil, les ministres de la Couronne ont examiné les diverses propositions d'économies qui seront soumises à la Chambre des Communes pendant la session spéciale du Parlement qui doit commencer le 8 septembre.

M. lâomas se retire

de l'Union des Cheminots

Londres, 31 août. A la réunion de l'exécutif de l'Union des cheminots qui a eu lieu ce matin à Londres, 1 Thomas, ministre des Dominions, a remis sa démission de secrétaire général au chef de cette Union Des mesures extraparlementaires Londres, 31 août. Dans l'entourage officiel, on continue à déclarer que le gouvernement national est décidé à ne tolérer aucune opposition systématique de la part du « Labour Party et le r Daily Mail » dit apprendre à ce sujet qu'un comité d'experts en matière constitutionnelle étudie non seulement les moyens de déjouer l'obstructionnisme de la part de l'opposition, mais encore la question de savoir quelles mesures pourront se passer de la sanction parlementaire et être prises prr voie de décret soumis seulement à la sanction du conseil privé de la couronne.

La mobilisation des capitaux investis à l'étranger

Loidres, 31 août. Le Dady Herald écrit qu'au cours de ces derniers jours les grandes sociétés d'assurance de Londres ont secrètement mobilisé les capitaux investis à l'étranger, totali- sant au moins 100 millions de livres. Ces immenses ressources ont été offertes au Gouvernement, ainsi qu'à la Banque d'Angleterre, pour assurer la défense de la monnaie anglaise contre toute nouvelle attaque. Le Daily Herald ajoute que c'est le fait de ces énormes capitaux devenant subitement dispo- nibles à bref délai qui a joué un rôle primordial et actif dans les négociations entamées avec les banques françaises et américaines en vue d'obtenir en faveur de la Banque d'Angleterre un crédit de 80 millions de livres. UN AVION DE TOURISME CAPOTE

Deux blessés

Mekkes, 31 août. Un avion de tourisme appartenant au club de tourisme aérien de Meknès (Maroc) est tombé dans un champ à proximité de l'aérodrome, par suite d'unt perte de vitesse. Les deux occupants ont été érieusement blessés et transportés à .hôpital.

Le pilote a la jambe gauche brisée t des contusions multiples Son pas.•ajer a eu le pied gauche brisé et des contusions.

EN EN ESPAGNE

Le sort du général Sanjurjo MADRID, 31. août La loi promulguée dans la Gazette de Madrid, donné à la Coi..mission des responsabilités le droit ds faire comparaître n'importe qui devant elle. On attend avec une vive curiosité la décision de la commission concernant le général Sanjurjo, chef suprême de la garde civile qui prit une part active le 14 avril dernier à la chute de la monarchie et qui, le 13 septembre 1923 facilita l'arrivée au pouvoir du général Primo de Rivera. Le gènérpl Sanjurjo était alors gouverneur militaire

UNE MANIFESTATION DES CASQUES D'ACIER A L'OCCASION

DU DÉPART

DU « ZEPPELIN »

Berlin, 31 août. Avant de partir pour son voyage en Amérique du Sud. M. Ecskener, le chei des entreprises Zeppelin et commandant du GraffZeppelin, a assisté samedi, à Friedrichshafen, à un déjeuner de l'association des Casques d'Acier.

D'autre part. le Graff-Zeppelin a survolé au moment de son départ, à Constance, un bâtiment dans lequel se tenait un congrès régional du Cas- que d'Acier. Le dirigeable a emporté un volumineux courrier du Casque d'Acier à destination de l'Amérique du Sud, ainsi qu'une couronne que M. Eckener jettera dans les eaux de l'escadre allemande qui fut détruite au début de la guerre, près des lles Falkland, par les forces britanniques. Aux manifestations du Casque d'Acier qui ont eu lieu samedi et dimanche à Constance et à Friedrichshafen, M. Seldte, le grand chef du Stahlhelm, a déclaré que son organisation ne souhaite ni une guerre de revanche ni une guerre civile, mais que le Casque d'Acier est dans l'obli- gation de détruire le marxisme. Le chancelier du Stahlhelm, le major Wagner, a déclaré de son côté que c'est par suite de la pression des puissances étrangères sur l'Allemagne que le Stahl, dont le but initial était la lutte contre le marxisme, s'était vu obligé de se rallier au nationalisme, mais son idéal est un Reich uni, vivant en paix, sous la protection d'une armée capable de le défendre. LES DÉPUTÉS COMMUNISTES ALLEMANDS DEMANDENT LA CONVOCATION

DU REICHSTAG

Berlin, 31 août. Le groupe parlementaire communiste s'est adressé à M. Laebe pour demander la convocation immédiate du Reichstag, afin de discuter la motion communiste sur l'abrogation de décrets-lois.

LE CONGRÈS DES SYNDICATS ALLEMANDS

Francfort, 31 août. Le 14' Congrès de la Fédération des Syndicats allemands s'est ouvert ce matin à Francfort. Trois cent six délégués représentant 4 millions 700.000 syndiqués étaient présents.

Dans le discours qu'il a prononcé, M. Stegerwald, ministre du Travail du Reich, a passé en revue les principales questions de politique sociale actuellement discutées.

c La politique sociale en Allemagne, a déclaré en substance M. Stegerwald, traverse la plus gra,nde crise depuis qu'elle existe. 'il ne faut pas se faire d'illusions. La crise économique mondiale et le problème du chômage en Allemagne ne pourront pas être résolus rapidement a.

Le ministre du Travail a critiqué de nouveau la politique économique des états vainqueurs à l'égard de l'Allemagne et les erreurs commises en Allemagne dans les administrations publiques et les entreprises privées.

Le ministre a dit en terminant, qu'au cours des sept prochains mois, les charges du Reich. des états et des communes au titre du chômage, atteindront environ deux milliards de marks. Pour l'Anschlnss

Vienne, 31 août. Le Congrès du Grand Parti Allemand a décidé de ne soutenir à la prochaine élection à la présidence de la République qu'un partisan résolu de l'Anschluss.

BAIGNADE MORTELLE ROCHEFORT, 31 août. A Chàtelaillon, M. Pettarel, caissier dans une banque à Paris, demeurant à la Garenne Saint-Hilaire, a été pris de congestion en se baignant, et s'est noyé. LE CONSEIL COLONIAL

DE COCHINCHINE FÉLICITE M. PAUL REYNAUD

Paris, 31 août. Le Conseil colonial de Cochinchine, en ouvrant sa session de 1931, a adressé à N- Paul Reynaud un message lui exprimant la reconnaissance de la population tout entière pour sa venue en Cochinchine et le priant de transmettre à M. Doumer ses hommages déférents et l'assurance renouvelée de son entier dévouement.

A la Société des Poètes de la Côte d'Emeraude

La Société des Poètes de la Côted'Emeraude (Président d'honneur M. H. de Régnier. et président M. Ch. Le Ooffic, tous deux de l'Académie française), a décerné son premier di plôme d'honneur a M. Marcel Colin pour sa nouvelle L'Anpe des CorM. Marcel Colin.

à qui nous adressons nos compliments, a publié dans l'Ouest Eclair sous le pseudonyme Serge Marie, trois romans Un Coeur d'épouse, Le Prix du bonhtur et La Perle de Saigon. Notre collaborateur était déjà titulaire. l'an dernier, d'un second prix 1 poui un sonnet, Le Repas des Fauvet.

l'k.eysume Viewi.

LE PRIX AUMONT-THIÈVILLS Le départ, à Saint-Cloud, du sph4> rique des frères Spiess.

LA VALISE AUX VALEURS L'Australien qui déroba

près de deux millionx

ci un riche anglais,

en correctionnelle

PARIS, 31 août. Pour la second8 fois, devant la onzième chambre correctionnelle, a comparu, cet aprèsmidi, l'australien Francis James Casey, né le 23 juin 1895, à Jerravs. (Nouvelle8 Galles du Sud). Inculpé d'avoir, avec deux complices, Bourke et Keller, dérobé à un riche anglais, M Boardmaa, 15.000 livres sterling, Bourse fut condamné à 3 ans de prison, Keller et Casey par défaut, à 5 ans. Arrêté, Casey fit opposition. Il avait comparu une première fois, au mois de juillet, devant la onzième chambre.

En l'absence de témoins britanniques qui n'avaient reconnu Casey que d'après une photographie, l'affaire fut renvoyée à cet après-midi. Casey est présent, mais les deux témoins, M. Es.cott, caissier de la Banque d'Angleterre et Miss Botomlle, gérante d'un hôtel, ne sont pas là.

Casey a été condamné une seule fois à trois mois de prison en Australie. n déclare qu'il ne connaît aucun des plaignants, car il y a eu d'autres plaignants que M. Boardman. Casey avatt fait notamment la connaissance, en 1924, dans les musées, de trois personnes, MM. Williams Taylor, le docteur Douglas et M. Those (Américains). à qui il avait dit qu'il allait voir le Pape pour lui remettre des souscriptions. Les plaignant souscrivirent: ils ont reconnu Casey sur sa photo, grâce à une cicatrice partant du nez et dans la bouche un appareil de prothèse de cinq fausses dents.

Casey, amené devant le tribuna., reconnaît qu'il a des fausses dents, malt seulement deux. On peut sur son front, voir la cicatrice, mais à peine marquée maintenant.

Aucun des plaignants n'a pu venir, M. Boardman est mort; les trois autres n'ont pas cru devoir prendre le bateau. L'avocat plaide le doute. Pour l'affaire Taylor, Douglas, T.iose, le tribunal condamne Francis Casey six mois d'emprisonnement.

Le tribunal décide en outre, que les témoins britanniques de la première affaire, M. Escott et Miss Bottomlle, seront à nouveau convoqués pour le 9 novembre.

La montagne homicide

UN JEUNE GENEVOIS SE TUE Chamonix, 31 août Trois alpine tes génevois, MM. Georges Schmidt, 22 ans, Frantz Maerchy, 18 ans, et Louis Converset. étaient partis hier matin, malgré un temps incertain. pour faire l'ascension du Peigne, 3.100 mètres, dans le massif du Plan.

Au retour vers 22 h. 30, alors que tout s'était passé normalement. un des jeunes gens arrivé à la dernière cheminée a fait une glissade et a entrainé ses deux compagnons dans une chute d'environ 60 mètres. Le jeune Maerchy a été tué, M. Louis Converset s'est fait une entorse. M. Schmidt. qui était indemne, a gagné le refuge du Plan de l'Eguille pour demander du secours. Un guide s'est rendu sur les lieux pour conduire le blessé au refuge. Ce matin, une caravane s', vt rendue sur les lieux de l'accident afin de redescendre à Chamonix le corps de M. Maerchy. La colonne est rentrée vers 16 heures avec le cadavre

Un boy-scout disparu

est retrouvé

Tarbes. 31 août. Le boy-scout dont on n'avait pas eu de nouvelles depuis le drame du r": d'Aratille. est revenu seul à Cauterets. Les recherches continuent pour retrouver le corps de M. Coquelet.

Les obsèques

de M. Louis Andrieux Paris. 31 août. Les obsèques de M. Louis Andrieux. ancien préfet de police, ont été célébrée. ce matin dans la plus stricte intimité en l'église de Notre-Dame-de-Gràce de Passy. Le deuil était conduit par les trois fila du défunt la messe des morts fut dite par 1 abbé Doumanges et l'absoute fut donnée par le curé Hennebicque. L'inhumation eut lieu aussitôt après la cérémonie religieuse, au cimetière de Passy.

UNE ÉPIDÉMIE DE TYPHUS EN ESPAGNE

MADRO, 31 août 'jne forte épidémie de typhus a éte constatée dans 1 un village de la province d'Orenaa.


PARIS, il, septembre, S heures du matin.

LA CRISE ANGLAISE

La Chambre des Communes

serait convoquée

pour le 15 septembre

Londres, 31 %3ût On donne à entendre, dans les milieux généralement bien informés, que le Parlement pourrait ne pas être convoqué pour le 8 septembre.

On considère en effet que le Gouvernement a une tâche importante à effectuer peur établir son programme d'économies, qu'il va se heurter à une opposition redoutable, qu'il ne doit commettre aucune faute, s'il ne veut point risquer de tomber avant d'avoir accompli son œuvre et que la première grosse erreur ^uTl pourrait commettre serait de se présenter devant la Chamble avant Que son plan ne soit entièrement réglé dans tous ses détails. Selon une arence officieuse, le premier ministre en particulier serait désireux de retarder quelque peu la convocation du Parlement. Une hypothèse répandue et vraisemblable est que la Chambre se réunirait le 15 septembre.

Le programme des économies LONDRES, 31 août. Au cours d'un Conseil de Cabinet, six ministres hors Cabinet ont été consultés. Ce sont Lord Crew. Sir Austen Chamberlain, Sir Henry Betterton. Sir John Gilmor. Iord Amulree, Sir Donald Maclean et Sir Archibald Sinclair qui dirigent des départements sur les budgets desquels des économies semblent possibles. L'examen du plan d'économies aurait été très avancé: il sera vraisemblablement terminé demain.

L'étude du point de vue financier a été moins poussé. Il sera poursuivi demain au cours d'un Conseil de Cabinet et les jours su'-ants. si besoin est; il est po ssible que le gouvernement se réunisse tous les jours de cette semaine.

Dans les milieux gouvernementaux, on annonce que le Cabinet s'occupera demain des réductions qui pourraient être faites sur les traitements des ministres des juges, des fonctionnaires civils et des membres du Parlement. On pense qu'aucun sacrifice ne sera demandé aux fonctionnaires recevant moins de deux mille livres par an. On croit savoir que le premier ministre procédera demain, avec M. Baldwin et Sir Herbert Samuel. à la nomination des sous-secrétaires d'Etat hors Cabinet. Afin de réaliser quelques économies. certains pcjtes ne seraient pas pourvus.

Une prison fermée par écoaomie Londres, 31 août. On annonce que la prison de Portsmouth sera fermée à partir de la fin d'octobre. Une économie de dix mille livres sterling par an sera réalisme grâce à cette mesure.

Le eas du fils de M. Mac Donald Londres, 31 août. Le Comité Exécutif de la section travailliste a déclaré que c'est volontairement que M. Mac Donald doit comparaître dans le courant de cette semaine devant les membres de l'organisation électorale de sa circonscription pour donner les raisons de son appui à la nouvelle combinaison ministérielle.

Par ailleurs, l'Eveninp News croit savoir que le fils du premier ministre pourrait être appelé à remplir les fonctions de sous-secrétaire d'Etat au département des Dominions et des Colonies dans le nouveau gouverneHémorroïdes Les personnes qui souffrent des douleurs atroces causées par les hémorroïdes retrouveront une sensation de bien-être et un som- meil paisible par l'emploi de la Pommade (lad uni qui leur procurera un soulagement immédiat. La cassette d'or imaginaire

DUPÉ ET ESCROQUÉ

Duoit, 31 août. De passage à Dijon dimanche. M. Léon Soiret, 10 ans cultivateur à Saint-Julien, rencontrait un individu qui lui demandait l'adresse du docteur Leducq. Un autre individu présent se mêla à la conversation et déclara que le docteur était mort depuis quatre ans.

Sur ce. le premier individu raconta que son père, jadis jardinier chez le médecin en question et actuellement en traitem?nt en Suisse, avait découvert dans le jardin du docteur une cassette d'or qui lui avait permis de s'enrichir. 11 ajouta que son père voulait aujourd'hui restituer l'or à la famille du docteur ou le donner à un œuvre de bienfaisance, mais que, pressé de rentrer en Suisse où son père était mourant, il cherchait quelqu'un pour se charger de la mission contre une garantie de 30.000 francs M. Soiret accepta d'aller chercher à Saint-Julien l'argent. I1 le remit à l'individu qui. en retour, lui confia un paquet contenant- soi-disant 340.000 fr;nc». destinés aux héritiers du docteur Leducq. et aussitôt, sous prétexte de télégraphier à son père, il disparut avec son acolyte

Ne les voyant pas revenir. le trop conbant fermier ouvrit le paquet qui ne contenait que des vieux journaux et des brochures intitulées Parmi les Heurt.

Tiré d'un coup de couteau Morrp.tLUR. 31 août. A la Grande Combe. le ferblantier René Guy. 36 an? 2 tué d'un conp rv couteau au vent:e le mineur Lo.vis Bemojrer. de a>ux ans moins ftgé nu'il soupçonnalt d"ertm*-i- dps relations coupablM avec sa femme.

A GENÈVE

M. LJTVINOFF EXPOSE SON PROJET DE PACTE DE NON AGRESSION

ECONOMIQUE

Genève 21 août. La sous-commission de coordination européenne a tenu à 17 heures une deuxième séance M. Litvinoff.commissaire du peuple aux affaires étrangères de l'U.R.S.S. a fait alors un court exposé du projet de pacte de non-agression économique mis en avant par son gouvernement au cours de la dernière session de la commission européenne.

M. Litvinon a expliqué que le pacte de non agression économique tel qu'il le conçoit, est fondé sur le principe de la non discrimination entre états qui garantirait les états signataires contre un traitement de faveur appliqué à eux à l'exception des autres. Il a défini comme suit l'agression économique contre laquelle le pacte serait dirigé

1° Agression effectuée par un état, ses organes ou ses agents responsables, sous la forme d'actes législatifs ou de décisions administratives

2" Agression sous la forme d'un traitement économique spécial inflige à un pays pour une periode de temps ou dans certaines circonstances

3° Agression contre un état, les produits de son sol ou de son industrie, la marine marchande, ses citoyens et ses institutions dans la mesure où ceux-ci constituent son économie.

De l'avis de M Lltvlnoff, le pacte devrait s'appliquer à tous les Etats, quelle que soit la forme de leur commerce extérieur, monopole ou commerce libre.

M Litvinofl a exprimé l'espoir que les Gouvernements ayant eu le temps d'étudier en détail la proposition soviétique, pourront prendre position à son égard dès la présente session. Il a admis néanmoins que son projet de pacte pourrait être amendé et complété. La discussion

L'exposé fait par M. Litvinoff d'un projet de non agression économique a provoqué une intéressante discussion. IL Grandi, ministre des Affaires étrangères d'Italie s'est associé avec plaisir, à la proposition russe.

M François Poncet a déclaré qu'il n'a aucune objection à faire contre l'idée générale qui inspire la proposition de M. Litvinofr et contre le principe de non discrimination, mais cette motion n'est pea tellement simple et claire. Il faut poser par exemple la question de savoir si la non discrimination entraîne l'adoption d'une clause de la nation la plus favorisée. Le problème du dumping se trouvé posé. Plus de lumière est nécesssaire. ML François Poncet, en conclusion, demande que le projet déposé par M. Litvinoff soit renvoyé pour examen au Comité économique qui pour la circonstance pourrait s'adjoindre un représentant de l'U.R.S.S.

M. Curtius, ministre des Affaires étrangères d'Allemagne, après avoir rappelé que la délégation allemande s'était, dès le mois de mal. déclarée d'accord en principe avec la proposition soviétique, a suggéré de renvoyer l'étude de la proposition à un Comité spécial.

M. de Madariaga (Espagne) a déclaré que la proposition dont 11 s'agit est extrêmement modeste et qu'elle mérite, par conséquent, toutes les sympathies.

M. LitvinoC répondant à M. François Poncet, a déclaré qu'au cours de ces quatre mois, le gouvernement français a fait des choses utiles pour la paix, mais cependant 11 est nécessaire de consacrer plus de temps à l'examen des problèmes qui intéressent directement la paix.

En conclusion, M. Litvinoff a déclaré se rallier à la proposition de M. Curtius qui demande qu'un Comité de rédaction examine les propositions faites et fasse rapport directement à la Commission d'études pour l'union européenne.

C'est à cette solution que s'est arrêtée ce soir la sous-commission.

La prochaine séance aura lieu demain 1 à 10 heures.

LA FIN DU CONFLIT ROMAIN L'accord est conclu entre le Pape et M. Massolbù

CITÉ Du Vaiica», 31 août. On apprend de source autorisée que le texte officiel de l'accord intervenu entre le Vatican et le Gouvernement, concernant la fermeture des patronages de Jeunesses catholiques italiennes, a été définitivement élaboré et a été approuvé par le Saint-Père et M. Mussolini. Une copie de cet accord aurait été en outre remise à tous les cardinaux faisant partie de la Curie romaine. On pense généralement que le texte de cet accord sera publié très prochainement.

Londres, 31 aoùi. Une dépêche de Rome, reçue ce soir à Londres, annonce que M. Mussolini a donné aux préfets italiens des instructions pour ordonner la réouverture ces associations de jeunesses catholiques dans toute l'Italie.

Le 8' Congrés

de la Semaine du Combattant Paris, 31 août. Le huitième congrès de la Semaine du Combattant, qui groupe 78 associations et 580.000 membres. me tiendra à Paris, à la Malson ie In 'le •̃ "lit*. 34 rue Salnt-Vlc- tor, les 4, 6 et 6 septembre prochain.

Un autobus dans un ravin avec cinquante voyageurs Sept tués, trente blessés Lugo, 31 août. Un autobus qui transportait une cinquantaine d'habitants de Lugo à une fête foraine dans le village de Santa-Maria de la Vieja, a capoté dans un virage. Le véhicule est tombé dans un ravin d'une hauteur de 15 mètres. Sept voyageurs ont été tués sur le coup et une trentaine d'autres ont été plus ou moins grièvement blessés. Huit blessés ont succombé en arrivant à l'hôpital.

Un blessé, encore sous le coup d'une forte émotion, a fait le récit suivant de l'accident

c Nous étions partis joyeux, a-t-il dit, car nous pensions bien nous amuser à la fête de Santa-Maria qui est très renommée dans la région. L'autobus était très char et nous ne craignions rien. Nous sommes partis à assez vive alhr

« A un kilomètre de la ville. la route longe un ravin très profond. Tout à coup, nous sommes arrivés à un virage très dur. Nous étions lancés. Le chauffeur n'aura-t-il pas pu prendre le virage comme il l'aurait voulu ou sa direction tout à coup n'aura-t-elle pas obéi ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que j'ai senti que nous étions partis déportés irrésistiblement vers le ravin. En un clin d'oeil nous sommes arrivés au bord du précipice; puis je ne me souviens plus de rien. Je crois que j'af entendu un cri énorme et j'ai dû sans doute m'évanouir à la suite d'un choc que j'ai reçu sur la tête. » Autres accident

EvRrtrx, 31 août. M. René Grad, charretier. fait une chute de motocyclette. Crâne fracturé. Etat grave. Evreux, 31 août. Une auto s'écrase contre un arbre sur la route nationale de Paris à Deauville. Les deux occupants, M. Jean Chaunier et Mlle Garache, sont blessés assez grièvement. Samt-Etiehice, 31 août. Une motocyclette montée par deux personnes se Jette contre une voiture automobile Le motocycliste, Jean Vente, est tué sur le coup. Son camarade est grièvement blessé.

prolonger» ta durée de

Dévouement et escroquerie Pour que sa famille touche une prime, il voulait se tuer danr an accident d'aviation Berlin. 31 août. L'accident qui s'est produit samedi après midi à bord d'un avion de la ligne Munich-Berlin et qu'on croyait dû à un attentat aurait été provoqué par un ouvrier serrurier nommé Hutte qui vient d'être arrêté au camp d'aviation de Nuremberg, au moment où il essayait de se suicider. Hutte avait été surpris samedi dans l'avion en train de manipuler un flacon contenant de l'alcool qui fit explosion au contact de la cigarette qu'il .fumait. L'incendie qui s'était déclaré 'à bord rut être maitrisé rapidement. Faute de Preuves, Hutte avait dû être relaché.

Il est probable qu'il avait voulu mettre le feu à l'avion afin de permet- tre à ses héritiers de toucher la prime d'assurance de 25.000 marks qui est payée par la Compagnie aérienne en cas de mort d'un de ses passagers. Hutte dont l'état est très grave, se trouve à l'hôpital de Schweinfurt. La COUPS DE SOLEIL g^S mc£SSt£m POMMADE ARDAGH Crime «doncSuanle. EtUo toute cicatrice 5 f>.U tiWTmim Fkara. et 3. Le Ckakii. BEHNB UNE VIVE BATAILLE ENTRE LES COMMUNISTES CHINOIS ET LES TROUPES RÉGULIÈRES Shahchai, 31 août. Les troupes régulières ont surpris le gros des forces communistes sur la frontière des provinces du Kiang-Si et au FeuKien. Une bataille décisive serait engagée à 40 kilomitrea de Ting-Tchéou. plin, et Cochet, champion de tennis. Les d rames d u revolver MoaiFELLiER, 31 août. En gare de Bedarieux, M. Elie Gaston, àgé de 36 ans, représentant de commerce, réformé de guerre à 50 à tiré deux belle de revolver sur Mme Louise Durand, 34 ans, qui l'avait abandonné pour vivre avec un espag nol. Le meurtrier s'est ensuite suicidé d'une balle dans la tête.

Mme Durand a été transportée à l'hospice de Béziers dans un état alarmant.

Laoh, 31 août. Le garde sémaphore Auguste Schorno, âgé de 30 ans, de Tergnier. brutalisait sa femme. celle-ci, âgée de 20 ans, quitta son mari le 11 août dernier et se réfugia chez ses parents. Cet après-midi Schorno alla chercher sa femme. Au cours dan* querelle il la tua d'un coup de oistolet automatique puis il ?e Ru!*<da atiorês du cadavre.

Le', époux laissent deux enfants en bas Age.

Les embarras financiers du Brésil

et ses emprunts extérieurs Paris, 31 août. L'Ambassade du Brésil nous communique la note suivante

En raison de la chute du change brésilien occasionnée par les conditions économiques existantes, le Gouvernement se trouve dans l'impossibilité d'obtenir les devises étrangères nécessaires pour effectuer entièrement le service de sa dette extérieure. Le Gouvernement a décidé de suspendre temporairement à partir du 1er septembre 1931 l'application du fonds d'amortissement annuel de tous ses emprunts extérieurs à l'exception des deux emprunts de Funding et de l'emprunt fédéral 7 1/2 1922 Coffee Security Bonds émis à Londres.

En ce qui concerne l'emprunt fédéral 6 1/2 1926 Winking Fund Dollar Gold Bonds, le montant destiné au pror' i amortissement a été versé aux stees et il sera par conséquent applique à l'échéance du 1er octobre prochain. Le Gouvernement espère que grâce à l'allègement provenant de cette suspension il pourra continuer à se procurer les devises étrangères nécessaires pour le paiement des intérêt sur ses emprunts extérieurs.

UNE BATAILLE

DANS LES RUES DE SARAGOSSE D'inoffensifs passants

en sont les victimes

Saraoosse, 31 août. La population est très émue par l'agression qui s'est produite cet après-midi et qui a fait plusieurs victimes.

Cet après-midi, comme des réparateurs venaient de terminer un travail en plein centre de la ville, d'un endroit indéterminé partit une décharge nourrie de coups de revolver. Les gardes civils qui accompagnaient les réparateurs ne s'étant pas rendus compte d'où étaient partis les coups de feu ripostèrent en tirant dans toutes les directions.

Un public nombreux circulait à cette heure dans cette partie de la ville. Une panique s'ensuivit, chacun tachant de se mettre à l'abri des balles, qui malheureusement avaient fait cinq victimes.

UNE TROMBE D'EAU DANS L'ALLIER

Moulins, 31 août. Une véritable trombe d'eau qui a duré pendant trois heures s'est abattue sur la région sud-ouest de Moulins. A Agonges, l'étang de Vesvres grosse par la pluie a débordé. Les eaux on; coupé la route ainsi que le chemin de fer départemental ae Moulins à Bourbon-I/Archarnbault, la circulation des trains a été complètement interrompue. Des équipes d'ouvriers ont été envoyées sur les lieux les dégâts sont importants.

Un incendie allumé par la foudre a détruit à Autry-Issards les bâtiments de la ferme de M Coulardon les pertes sont très importantes.

En Allemagne

Le taux de l'escompte sera abaissé

Berlin, 31 août. Le Comité directeur de la Relchsbank se réunira demain après-midi. On croit savoir que le taux d'escompte sera abaissé de 10 8 et le taux des avances sur titres de 12 à 10

Du travail pour les chômeurs allemands

Bnui, 31 août. La municipalité de Berlin met actuellement sur pied un projet de construction d'habitations à bon marché en série, dans le but de procurer du travail environ 75.000 chômeurs.

Un bateau coulé Pormc Deux noyés

Nous, 31 août. Un petit bateau armé en plaisance, Le Voltigeur, monté par NL Pipaud, 41 ans, et Charpentier. 35 ans, tous deux maçons à Pornic, a chaviré et coulé au large de ce port.

Malgré la violence du vent, plusieurs embarcations se portèrent au secours des naufragés, mais Il fut impossible de les découvrir. MM. Pipaud et Charpentier laissent chacun une veuve.

DE NOUVEAUX DÉSORDRES AUX INDES

Chittagong, 31 août. Le meurtre commit par un Hindou, hier. de l'Inspecteur de police Khan Bahadour Ahamullah, a eu aujourd'hui de fAEheusea répercussions. Une foule de Musulmans a envahi, pillé et incendie un magasin hindou dana le centre de ta ville. Le nombre de victimes n'est pas encore connu. La population hindoue, pris- de panique, s'est réfugiee où elie a pu. Tous les bureaux et tous Les magasins sont fermes. La situation est telle que ce n'est que sous escorte que le transport du courrier a pu être effectué aujourd'hui. La DtiMKtte oe LUuem kettm «t M moin* chere parce que la plu» proauecitt.

de 2 litres de Moblloil vendus annuel-

lement en France par la Vacuum Oit

Company.

Cette simple comparaison ne pos-

sède-t-elle pas un pouvoir de per-

suasion plue immédiat qu'une

longue argumentation ?

Mobiloil VACUUM O I L COMPANY S. A. P.'

CHARLOT,

PASSAGER DE DETROYAT Biarritz, 31 août L'aviateur français Détroyat s'est livré aujourd'hui à des vols d'acrobatie à l'aérodrome de Biarritz-Parme bord de l'avion avaient pris place MM. Charlfe ChaEN QUELQUES LIGNES Londres. Le romancier anglais bien connu Sir Hall Caine, qui souffre d'une crise cardiaque aiguë a perdu connaissance et s'éteint doucement. Téhéran. La Perse a levé l'interdiction d'importation de la laine. Chartres. On annonce la mort du chanoine Coulombeau. curé-archiprêtre de la cathédrale, décédé à l'âge de 61 ans, dans une clinique parisienne où il venait de subir une opération grave.

LES FAITS DU JOUR Un espion arrêté en Pologne. Varsovie, 31 août La gendarmerie militaire a arrêté le lieutenant Humnicki du corps d'armée de Brzesc, inculpé d'espionnage au profit d'une nation étrangère. Cet officier sera jugé demain en cour Martiale.

Dernières dépêches commerciales · SAINT-LO. 30 août. Beurre. 7.50 à 7.7S la llvre œufs 8.50 a a.75 la douzaine poules 40 à 50 la couple poulets 42 à 54 la couple; canards 20 à 25 la Dièce oie 24 à 38 dindes 55 à 80 lapins 20 à 25.

Marché très bien approvisionné en volailles. Prix tendance hausse. CHERBOURG. 31 août. Orge. 114: froment. 15o; sarrasin. 150; avoine. 120; pomrnes de terre. 80-95; son. 72 francs.

Beurre. 17-18. ceufs. 8-8.50.

Cidre, 90-95.

Suif. 5: lard en groc, 8-8.50: veau. 8-8.50; mouton. 6.50-7.

DOUARNBNEZ. 31 août Aujourd'hui le marohé a été men achalandé. Beaucoup de produits agricoles. Peu de variations dans les cours

Au kilo beurre de table. 18-19.5. beurre marchand. 18: beurre de cuisine, 7,25-7.50; revendeurs, 6.75-7.

Au kilo sur pted bœuf. 5-5.25; ·aureau. 4.75-5; vache. 3.75-4; veau. 6.76-7: mouton. 7-8: porc. 6,50-6.75

Aux 100 kilos blé-froment. 150-152; seigle. 80-82; sarrasin. 87-90: avoine, 8*7-88; orge. 76-80; larine du pays. Zlâ230 farine de l'extérieur. 234-236: son Aux 500 kilos paille 148-150. Ma 225-230.

A la couple, poulet* groa 40-43: moyens. 32-33; petits. 21-22; canarde 29-30; piSeona. 9-10.

Cidre la barrique pur jus. 340: ordinaire. 280.

INFORMATIONS

JUGES DE PAIX

Sont rapportées, a dater du Il oetctire 1931. les dispositions du décret du Il octobre 1930 par lesquel:es ont et* chargés provisoirement des fonctions ci. jutre de taix de

Jamic et Archtac ̃ Charente Inférieur»! M AThimbsnîT tuge au trlbuna: de ••}?* r«taru* de Jonzsc. Longny et Remalard lOrnej, M. Lan-

drieve. juge an tribunal de première instance de Mortagne.

Les itouHers-let-MavxJaiU et rai. mont (Vendée). M. Poitevin, Juge M» tribunal de première instante des SabU» d'Olonne.

Vire et Saint-Sever-Caiv-adoi CaiT»» dos). M. Yvon. Juge au tribunal de PT«» mière instance de Vire.

Le qu'il fait Aujourd'hui 1« septembre

SS. Leu et Gilles

Le soleil se 1ère à 0 h. 6 et. ccuch» à 19 h. 35

La lune se lève à 20 h. 87 et se coa. che à 10 h. 30.

Dernier Quartler le 5 septembre à 8 h. 21.

Nouvelle lune le 12 5h. 26.

Premier quartier le 18 à 21 h. SI. Pleine lune le 26 à 20 h. 4b.

PARIS, le 31 août. Température maxima du 30 août Salnt-R*paa&, 28 Perpignan. 27 Karseilie. Marignane. 28 Tot:louse. 23: Paris Saint -Mail». Rennes. Clermont-Ferrant. 22 Vaieo.ciennes. Tours Nantea. Royan. La Ccn>. bre. Lyon, Nancy. Strasbourg. 21 C»« lais. Saint-Inglevert, Le ::avre. Bayonne. Bordeaux. Dijon 20 Belfort Brest 18. Situation probable jusuau 1* airgtembre. à 18 heures. Une baisse de 20 mili.'bars sera sur la Finlande. s'éteo.dant sur la Suède 8 millibar» ¡'Europe centrale et le nord des Hes Brttanniques 1 à 3 millibars. Œn* hausse de + 5 à + 6 millibars se trouvera sur la France y amenant une ieçéra amélioration.

Température mini mu du al aofet Royan. La Cotlbre- Bayonne. 17: Satin.Raphaël. 16 Paris. Saint-Maur. Le Havre. Rennes. Sète Marseille Marignane Lyon. Clermon2-Ferrand. Dijcn 16 Va» lenciennes. Calais. Salnt-Inglevert. Brest, Tours. Nantes. Bordeaux. Toulouse. Se- rançon. Strasbourg* !4 Vancy. 10 Probabilité»

pour la Journée de 1" septembre Vents moitié eu. secteur nord-ou«. modérés monte ouest. »ar!ab!es fatblM ou modérée

Etat du ciel. En Bretagne, cîel brio»meux nuatteux avec éclaircies AUlrur*, ciel brumeux très nuageux av.jc êclmlr» ci. quelques orages epvrr.

Température. Dans le Sud et la Sud-Eat en falV? baisse. Ailleurs, m falble hausse A Paris maximum 23..

•i Me a*e.

.uetoourg 11 f7 >sj&. tt in. ,-Br.euc » i* *i 21 Tl 10 r-aimpei v.16 21.10 Bresa T. li da iit.71 t» Lur.cnt 0.48 ttt 46 Vanne» iij» à Saaies-d '̃ 6.-io 4t l&M la La Rochelle 8.2V a-' U.4S Il 9l-.V82alre «43 t8 18 M 48


LES DRAMES DE LA MER

LA TRAGIQUE DESTINÉE DU « DAMIER » QUI SOMBRA A L'ENTRÉE DE LA MANCHE UN DOCUMENT ÉMOUVANT

Il nous a été donné d'avoir en communication pendant quelques instants le très remarquable rapport de mer du capitaine François Le Bescond, commandant du chalutier à vapeur Palombe, qui assista de très près au naufrage du Damier. De ce document, si dramatique dans sa touchante simplicité, nous avons extrait le tragique téçit que l'on va lire.

'«e 24 août 1931. à 10 heures 45, le •Alutier Palombe se trouvait à une jsition estimée 50° latitude et envian 70 40 de longitude, par une temfête de E.N.E. Temps bouché, mer très grosse. Le navire était en cape, lorsque parvint par télégraphie sans fil l'appel au secours S.O.S. du chalutier à vapeur Damier, immatriculé au port de La Rochelle, no 2.672, qui se trouvait par latitude 49°30, longitude 7°35 environ.

« Aussitôt, dit le capitaine, je me mis en route pour aller à son secours. La mer est très grosse, mon navire ne décoffre pas, un violent paquet de mer casse deux carreaux de la passerelle je continue toujours en route toute vitesse pour aller au secours ».

En route sur Brest

Et le rapport donne les télégrammes 'échangés par radio. Ces télégrammes nous font assister instant par instant au drame qui va se dérouler

10 h. 48 S.O.S., S.O.S. du Damier. Avons une voie d'eau, l'eau nous gagen si ça continue nous ne pourrons plus tourner, essayons de gagner Penzance demande secours, position 49030-7,35 environ.

1 h. Palombe à Damier. Reçu S.O.S., faisons route sur vous.

Chassiron à Damier. Reçu S.O.S., faisons route sur vous.

Damier à Chassiron-Palombe. A reçu S.O.S. et fait route sur nous. Merci, n'avons pas besoin de vous. Chassiron à Damier. Nous faiions toujours route sur vous, vous êtes droit devant nous.

Damier à Palombe et à Chassiron. L'eau monte toujours, bientôt n'autons plus de pression, faites impossiaies pour arriver.

Palombe et Chassiron à Damier. |nnez-nous un relèvement.

Palombe et Chassiron à Damier, ̃ jus êtes droit devant nous, vous ̃Ites nlus bien loin_

Chassiron à Palombe. Vous êtes arrière nous, nous sommes plus près du Damier que vous.

Damier à Palombe et Chassiron. Ici éteignons le foyer central, l'eau monte toujours.

Chassiron à Damier. Courage. nous ne sommes plus bien. loin de Vous. mais boucaille et pas de vue. Palombe à Damier. Faisons toujours route toute vitesse sur vous. Vous êtes environ à 15 milles de nous. Damier à Palombe et Chassiron. Le jus diminue, je travaille avec une ttincelle.

A Damier de Aswell (chalutier anBlais S. A. 70. Faisons route sur tous.

Damier à Palombe, Chassiron et AsWell. L'eau déborde sur le parquet de la machine, plus moyen de l'asséther.

Chassiron à Damier. Boucaille, en ne voit pas )oin, mais sommes à Vous toucher.

Palombe et Aswell à Damier. Sommes toujours en route toute vitesse vers vous.

Ile-de-France à Damier. Si vous avez besoin de nos services, sommes t votre disposition, dites-le nous. Damier à Ile-de-France. Merci, tiais Chassiron et Palombe ne sont plus bien loin.

Palombe et Chassiron à Damier. i'aites-vous toujours route ?

Damier à Palombe et Chassiron. Ne bougeons plus de place.

Chassiron à Damier. Vous êtes troit devant nous à nous toucher. Damier à Chassiron et Palombe. Si vous avez besoin de relèvement, je peux encore augmenter un peu puistance.

Chassiron à Damier. Vous êtes Lssez fort comme cela, nous sommes très près de vous.

Damier à Chassiron. Apercevons tn bateau à tribord, arrière de nous, est-ce vous ?

Chassiron à --amier. Vous êtes en fue, sommes à deux milles de vous. Aswell à Damier. Faisons toujours route sur vous.

Gamin à Damier. Si besoin aide nous sommes en route et à votre disposition. Faisons route vers vous. Damier à Gamin. Merci non, pas besoin. Le Chassiron est là et attendons le Palombe.

Gamin à Damier. Allons continuer notre route.

Chassiron à Damier. Si voulez remorque ou autre chose, sommes à rotre disposition.

Damicr ne répond plus. Il est environ 13 h. 45

Palombe à Chassiron. Donneztous un ulèvement.

Chassiron à Palombe. Passons remorque à Damier. Vous pouvez disposer.

Palombe à Chassiron. Reçu relèrement, continuons route en cas de besoin aide.

Chassiron à tous les bateaux. Fini S.O.S.

Palombe. Arrivons en vue du Damier.

Picorre à Palombe. Faisons route Wr Damier.

Palombe à Picorre. Sommes en rue du Damier arrivons sur lui. A ce moment, le Palombe arrivait àuprès du navire en perdition. Il était 14 h. 30. Le capitaine Le Bescond denanda au patron du Damier s'il avait besoin de quelque chose, et ce dernier mi demanda de le prendre en remorrue. le Chassirov ne pouvant y arril'eT à cause de la force de la •pmpëte. 2ette demande de remorque flt croire vu Muveteur que la voie d'eau étalt

aveuglée et qu'il n'y avait plus de danger immédiat. Il fait observer que la tempête faisait rage et qu'une conversation n'était guère possible de bord à bord. Il passa donc les remorques, d'une longueur d'environ 700 mètres. Cette opération dura assez longtemps en raison du mauvais état de la mer. et à 15 heures 30, il fit route vers Brest, c car, fait observer le capitaine Le Bescond, pour aller à Penzance il était impossible vu la tempête et l'état de la mer, qui était très grosse et en plus les vents auraient été debout On fit donc route sur Brest. Tout allait bien. Le Damier avait son pavillon français au mât arrière.

A 18 h. 15, heure de communication entre les bateaux de la compagnie, sachant le radiotélégraphiste à son poste, qu'il n'a pas quitté un seul instant depuis qu'il a lancé l'S.O.S., dit toujours le rapport, le commandant du Palombe adresse par T.S.F. ce message

De Palombe à Damier. S'il y a quelque chose d'anormal pendant le jour, hissez un pavillon au mfit avant, si c'est la nuit vous hisserez un feu blanc que vous hisserez et amènerez continuellement jusqu'à ce que nous ayons répondu à votre signal, pour aller à votre secours. Si vous avez compris ce message, amenez immédiatement le pavillon que vous avez au mât arrière. Et immédiatement, signe qu'il avait compris, le patron du Damier amenait son pavillon.

On continua donc sur Brest tout allait bien, mauvais temps.

Une opération difficile

A 19 heures, le signal convenu apparait sur le Damier, à sa drisse de marocian. Le Palombe demande s'il faut couper les remorques et aller à son secours. Signal affirmatif. Les remorques sont donc coupées, et le Palombe manœuvre pour porter secours à sa remorque. Il est impossible de mettre la baleinière à l'eau il faut continuellement manœuvrer avec la machine, pour éviter que le navire ne soit jeté sur le Damier, ce qui aurait amené un double sinistre.

j-i i-<»u miivaib au niveau au punt arrière, et il fallait s'attendre à le voir couler d'un instant à l'autre. Il réussit cependant à mettre sa propre baleinière à l'eau. c une belle embarcation de sauvetage, faite pour porter seize hommes dit littéralement le rapport. Le Palombe passe un bout, qui est amarré sur la baleinière, et le Damier de son côté passe un bout au Palombe, qui se trouvait sous le vent du Damier, abrité par lui de la mer et, comme ce dernier navire coulait, il dérivait moins fort que l'autre. Voici donc la baleinière reliée au Palombe. Le capitaine de ce navire pensait que tout l'équipage en danger allait s'y embarquer. Mais neuf hom- mes seulement y prirent place qui furent embarqués sans trop de difficultés, le Palombe étant abrité par le navire en perdition.

Pendant ce temps, la machine du Palombe ne pouvait fonctionner, de peur que la baleinière ne fût happée par l'hélice. Il en résulta que le navire sauveteur dériva légèrement et déborda sur l'avant à lui et sous le vent.

Cituation tragique

Après l'embarquement de ces neuf hommes, le Palombe fit machine arrière pour aller sauver le reste de l'équipage. Il faisait nuit et temps boucailleux. A ce moment, l'hélice du Palombe se trouve bloquée, une amarre de la baleinière s'y étant trouvée engagée. Cette baleinière vint au même moment se briser contre le flanc du chalutier. Comme il restait encore un filin reliant les deux navires, le petit canot du Palombe fut mis à l'eau, ce qui prit à peine deux minutes mais ce canot coula aussitôt lui-même, et par ailleurs le dernier filin se brisa, par suite du Mouvement de dérive. Impossible de mettre à l'eau la baleinière du plombe impossible de débloquer son hélice. La situation était tragique.

était environ 20 h. 15

-Un appel S.O.S. fut lancé du Palombe et intercepté par le chalutier anglais Aswell qui était à 10 milles et répondit aussitôt qu'il faisai: route sur le lieu du sinistre. Le petit canot du Damier était encore disponibe et les hommes restant à bord auraient pu s'y c.nbarquer. Le Palombe mouilla l'ancre pour rester auprès du Damier. Mais à ce moment les feux de ce dernier s'éteignirent, et c'est certainement, dit le rapport, qu'il dut sombrer. Il était environ 20 h. 15. Le Aswell arriva vers 22 heures.

Le Palombe était toujours en difficultés avec son hélice. Le Aswell resta sur les lieux dans l'espoir de sauver le reste de l'équipage naufragé. Deux autres chalutiers, le Nord-Caper et le Stella. qui avaient reçu les signaux, étaient aussi accourus mais ils étaient loin et ils n'arrivèrent qu'au matin. Enfin, vers 7 heures, l'hélice fut débloquée et tous ces navires croisèrent sur les lieux du naufrage. Vers 7 h. 30, le Aswell trouva un corps, puis un second une demi-heure plus tard. ainsi que la baleinière crevée du Damier, qui flottait entre deux eaux. Il les hissait à son bord, et de son côté le Palombe trouvait le corps du chef-mécanicien. Les deux autres corps furent transportés du Aswell sur le Palombe et la sinistre croisière continua jusque vers 10 heures. A oe moment, il fallut se rendre à l'évidence il n'y avait plus aucun espoir de retrouver les autres naufragés. qui avaient certainement coulé avec le navire.

Nous avons donné les noms des marins sauvés et de ceux dont les corps furent ramenés à La Rochelle, où le Palcv.br arriva le mercredi 26 août, A 23 h. 30.

LE « POURQUOI-PAS ? » RENTRANT DU GROENLAND EST ARRIVÉ A BREST Il a préparé la station

qu'occupera la mission française pendant « l'année polaire » août 1932-août 1933

Brest, 31 août. (De notre Rédaction). Le Pourquoi-Pas ?, ce navire que tout Français connait, rentrant de sa croisière annuelle sur les côtes du Groënland, est arrivé hier à Brest et il a mouillé sur rade à 16 heures. Sa croisière avait cette année un but tout particulier celui de préparer « l'année polaire ». Celle-ci est une année où de nombreuses nations vont entreprendre l'étude systématique des phénomènes météorologiques, magnétiques, électriques des régions avoisinant le pôle arctique.

Pareille étude avait déjà été entre- prise, il y a cinquante ans, en 1882-1883, mais alors la France manquait à ce congrès mondial.

Cette fois. vingt-six nations participeront à cette exploration scientifique. Ce sont l'Angleterre, l'Allemagne, l'Argentine, l'Australie, l'Autriche, le

Le docteur CHARCOT

Brésil, la Bulgarie, le Canada, le Danemark, l'Espagne, l'Esthonie, les Etats-Unis, la France, la Finlande, la Hongrie, l'Islande, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugali la Suède, la Suisse et la Russie.

Le Comité international des direteurs météorologiques, présidé par M. Everdingen (Hollande) et qui comprend des savants de toutes les nations, avait décidé que la campagne de 1882-1883 serait renouvelée tous les cinquante ans. Le premier cinquantenaire tombe donc en 1932-1933, et le Pourquoi-Pas ? a appareillé fin juin de Saint-Servan pour aller préparer la station polaire assignée à la France.

Le docteur Charcot, le grand explorateur, avait en effet été chargé par le général Ferrié et le professeur Maurin de l'organisation de cette station au Scoresby-Sund. sur la côte orientale du Groënland, par 70° de latitude. Il connaissait, d'ailleurs, particulièrement cette région, y étant allé à plusieurs reprises déjà depuis 1925.

Un séjour qui n'a rien d'enchanteur Il y a là une colonie d'environ 130 esquimaux, très accueillante pour les Européens qui les ont installés dans des habitations de style local relativement luxueuses pour le pays. Il y existe un gouverneur, un instituteur, un radio-télégraphiste, bref une sorte de petit village.

Le docteur Charcot vient d'y choisir l'endroit le plus propice à la construction du bâtiment où logera la mission française et du pavillon destiné aux observations. Il explora à cet effet les montagnes voisines, car cette station de plein air devra s'établir à une altitude de 700 à 800 mètres, ce qui équivaut à 2.000 ou 3.000 mètres sous nos latitudes.

La mission comprendra deux ou trois officiers de marine, autant de savants, et 5 ou 6 marins spécialisés. Elle sera commandée par l'officier le plus élevé en grade.

On a tout prévu, pour un séjour d'une année entière, d'août 1932 à août 1933. Durant ces 365 jours, les observateurs n'auront de relations avec le monde extérieur que par T. S. F. Nul navire ne pourra les visiter. Une ceinture de glace entoure toute la côte et ne permet l'accès du port que par un étroit chenal durant quelques semaines à peine. Mais il y a en France des cœurs généreux et des esprits aventureux qui ne reculent ni devant l'isolement, ni devant les dangers d'un long hivernage, quand il s'agit de travailler pour la science et pour la France.

Cette expédition coûtera fort cher. Déjà, un crédit de 85.000 francs a été accordé par le Gouvernement pour la construction, au Danemark, du bâtiment principal, qui a été expédié ensuite par mer au Scoresby-Sund, pour y être remonté pièce par pièce pendant cet hiver.

Quant au programme scientifique de la mission, il sera très vaste physique du globe, météorologie, magnétisme terrestre, électricité atmosphérique, aurores boréales, histoire naturelle, toutes ces observations marcheront de pair, mais la plus grande part sera réservée à la météorologie. Les dépressions du Groenland influencent l'Islande, qui agit sur l'Ecosse, et de l'Ecosse s'étendent jusqu'à la France. L'étude des dépressions sur le continent groënlandais est dorc incontestablement utile.

Rien ne sera négligé. Il y aura autour du pôle une série de stations internationales toutes outillées avec des

1 instruments perfectionnés. Des sta- tions seront même établies dans l'hémisphère Sud et, but naturellement, pour la France aux iles Kerguélen et Saint-Paul, et une ou deux autres dans nos colonies équatoriales. C'est la circulation générale de l'atmosphère que l'on veut étudier en grand avec le concours d'une foule de savants.

Cette grande entreprise scientifique, aux conséquences pratiques illimitées, exécutée en accord avec tous les groupements savants français et étrangers les plus qualifiés, est patronnée en France par l'Académie des Sciences et le Bureau des Longitudes. C'est une belle œuvre de paix, et l'on ne saurait admettre que notre pays n'y jouât pas un rôle primordial.

Nous sommes persuadés que l'an prochain, le Pourquoi-pas ? conduira la mission à pied d'oeuvre et iri ensuite la rechercher, ramenant de précieux documents.

Dans un accès de désespoir, une mère se jette à l'eaa avec ses deux enfants

Toas sont heureusement sauvés Paimpol, 31 août. (De notre correspondant.) Il s'est produit dimanche matin, à Lézardrieux, un drame poignant dont faillirent être victimes une femme et deux charmants bambins, âgés de 5 et 8 ans. Dans la rue conduisant de la place au port habite un ménage d'ouvriers, avec leurs deux enfants. La femme, journalière, est occupée chez un commerçant de l'endroit; le mari travaille comme manœuvre, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, et comme il aime le contenu de dame bouteille, la majeure partie de sa paye est dépensée en libations. La misère règne en maitresse au foyer, les disputes, même accompagnées de voies de fait, sont fréquentes il en était, parait-il, ainsi dimanche, dès les premières heures de la journée.

Sans doute, sous l'empire de l'énervement, la femme Prigent, acccuipagnée de ses deux petits garçons, quitta son domicile, vers 10 heures du matin, et se dirigea vers le « Trieux », lequel coule au bas du bourg, avec, sans doute, l'intention d'en finir avec la vie.

La mère aurait, parait-il, poussé ses deux enfants dans la rivière, assez profonde à ce moment, par suite de la haute mer et, après s'être entouré le cou d'un chapelet, s'y serait jetée à son tour.

Sous la poussée du courant, très rapide en cet endroit, les corps s'éloignaient rapidement de la rive et n'auraient pas tardé à disparaître sans -l'intervention rapide de M. le 'capitaine de corvette Glatin, dont la conduite en la circonstance a été digne ïïes plus grands éloges. Attiré par des cris, M. Glatin, qui se trouvait à proximité dans la propriété de ses parents, se jeta résolument à l'eau et, après plusieurs interventions successives, il eut la satisfaction de ramener la femme et ses deux enfants sur la terre ferme. La mère et l'un des enfants étaient déjà sans connaissance, mais grâce aux soins prodigués, il furent rappelés à la vie et les trois victimes de ce drame furent dirigées d'urgence sur l'hospice de Lannion.

LE GRAND TOURNOI DE LUTTES BRETONNES DE QUIMPERLÉ

Quimperlé, le 28 août. (De notre correspondant particulier). C'est par un après-midi ensoleillé, que s'est déroulé dimanche le grand tournoi de luttes bretonnes.

Dès 13 h. 30, les grilles d'entrée de la propriété de Kérisole sont prises d'assaut, les commissaires se trouvent débordés. Devant Keratco, demeure de M. Stadfort, administrateur de la Société des Papeteries de Mauduit, la musique de Querrien joue l'hymne américain puis c'est la pesée des lutteurs.

Trente athlètes bretons sous la direction de M. Léon et Jean se présentent sur la lice et aux accents d'un pas redoublé exécuté par l'infatigable musique de Querrien, font le tour du stade, encouragés par de frénétiques applaudissements partant des tribunes et des estrades aménagées pour la circonstance.

Le tournoi commence, le silence est entrecoupé de chants, de musique et de diffusion par les haut-parleurs des divers résultats.

Tout était parfait comme organisation. Il est vrai que MM. Beaufrère, Le Roch, Lucien Jean, Louis, Lagadec et Nédelec sont les maîtres en matière d'organisation.

M. le docteur Cotonnec, président de le Falsab, tint dès le début, en an discours plein de flamme, à remercier, certain d'être l'interprète du Comité des luttes et de tout le commerce quimperlois, MM. Stadfort et Fournier, administrateurs des Papeteries de Mauduit, d'avoir mis à la disposition des organisateurs, ce beau parc, unique dans toute la région.

Les diverses luttes se déroulent sans heurts et avec une ponctualité remarquable et d'ailleurs pourrait-il en être autrement quand des combats sont dirigés par des arbitres tels que Lucien Jean, Montaufray, Poulichet, Jan, 'Auffret, etc. M. Léon, de Gourin, assume la haute direction, aidé en cela par les hauts-parleurs de la maison Denève-Le Goff, de Concarneau qui transmettent immédiatement les divers résultats.

Remarqué au hasard à la tribune officielle, MM. Tanguy, sénateur Fichoux, conseiller générai De la Noë, administrateur de l'Ouest-Eclair; Danin, inspecteur de l'Ouest-Eclair Le Gall, Morren, adjoint au maire, représentant la municipalité-de Quimperlé, etc. etc.. On peut évaluer à 4.000 personnes environ, le nombre de spectateurs avides de voir cette démonstation du beau sport breton,

la lutte bretonne. Bref ce fut une belle journée qui se termina sans incidents ni accidents et cela grâce au service d'ordre intérieur et extérieur accompli par des commissaires bénévoles et par la gendarmerie. Nous donnons d'autre part en chronique sportive les résultats techniques du tournoi.

Le soir, à 20 heures, dans la vaste salle Quentel, M. Calvez le restaurateur bien connu de la place Saint-Michel, servit un banquet succulent auquel fit honneur une centaine de convives. Durant le repas la plus franche gaieté ne cessa de régner, chants monologues où excellèrent comme toujours MM. Léon, Brévini, Le Gall, etc. se succédaient. La musique de Querrien agrémenta encore cette petite soirée intime en exécutant quelques jolis morceaux de son répertoire. M. le docteur Cotonnec remercia toutes les personnes présentes et principalement l'Ouest-Eclair qui avait délégué à cette belle manifestation bretonne, M. De la Noë et M. Danin et qui encore avait pensé attribuer aux meilleurs lutteurs de belles médailles.

Il était onze heures quand le banquèt prit fin et pendant ce temps-là sous les Halles Saint-Michel, une musique endiablée faisait tournoyer la jeunesse accourue de toute la région. VILLE DE MORLAIX

IXe FOIRE-EXPOSITION CONCOURS AGRICOLE

FOIRE HAUTE

SEMAINE COMMERCIALE 10-18 OCTOBRE 1931 Renseignements Mairie, Tél. eu et 1.05.

Chez les forçats de l'êle de Ré La dernière visite avant le grand départ

LA Rochelle, le 31 Août. (de notre correspondant). -On commence à rencontrer sur les quais de La Rochelle, des visiteurs qui ne paraissent pas s'intéresser beaucoup aux curiosités de notre vieille ville, dont ils ne sont, par ailleurs pas habitants. On se demande parfois à quelle catégorie ils appartiennent. Ce ne sont évidemment pas des commerçants en quête d'affaires ce ne sont pas non plus des touristes, de tout évidence. Ils paraissent plutôt gênés et presque intimidés. C'est que ce sont des parents des condamnés qui viennent d'être transférés au dépôt de Saint Martin-de-Ré. Il y en a de toutes les classes de la société. Après une traversée assez courte, mais cependant quelquefois assez pénible, surtout à cette saison, ils débarquent dans la petite capitale de l'Ile de Ré et s'informent d'un air embarassé, de la situation de la Citadelle. Le calvaire commence pour ces malheureux qui ont là-bas des êtres chers.

Il faut à ces visiteurs, passer le seuil de la porte qui se trouve au bout des allées verdoyantes, porte qui leur semble cependant marquée de l'inscription fatidique « Laissez ici toute espérance

Il leur faut passer une seconde porte, bien plus sévère, devant les factionnaires noirs à l'aspect farouche. Il leur faut subir l'examen de leurs papiers d'identité, dans les bureaux de la direction du Pénitencier. On ne laisse pas en effet entrer facilement, et il faut montrer patte blanche.

Si la visite est autorisée, un gardien conduit les visiteurs dans un petit parloir, divisé en deux parties, séparées au milieu par un couloir grillé, dans lequel se tient en permanence un gardien. qui ne doit pas laisser en présence le condamné et ses visiteurs, sans assister à la conversation. Le forçat est amené de son côté par un autre gardien dans l'autre partie. La conversation ne peut-être que douloureuse infiniment, dans ces conditions, et on s'en figure aisément le poignant. Lorsque le malheureux conserve encore quelques bons sentiments, c'est pour lui un rude commencement d'expiation. C'est peut-être encore une peine plus atroce pour le père, la mère, la femme dans cette visite, la dernière probablement, qu'ils feront à cet enfant, à cet époux encore chéri, qui va entrer vivant dans un enfer inconnu. Rare-

ment, par permission spéciale. les inter- locuteurs, sont réunis un court ta»tant et peuvent échanger quelques baisers.

La visite est très courte et c'est alors la séparation. Le visiteur retourne anéanti et en larmes vers le monde extérieur. Le condamné est emmené parmi ses compagnons d'expiation. Il est définitivement retranché du monde des) vivants. Tout au plus, peut-être lut sera-t-il possible, le jour du départ.! d'apercevoir encore les êtres aimé.. quand il descendra vers le port, enchainé, en butte aux railleries de ses com-1 pagnons qui riront de ses émotions.! Puis il montera sur le bateau qui le conduira en rade. à bord du tLa'MartiJ nière bagne flottant, d'où il ne sorJ tira que pour aborder la terre meurtrière de la Guyane. Tout est fini, à1 moins que. L.B. Sur les traces d'un assassin LA POLICE RECHERCHE, A NANTES £

L'AUTEUR D'UN CRIME COMMIS DANS LA VIENNE EN DECEMBRE DERNIER NANTES, 31 août (De notre rédaction]. Depuis quelques jours. deux| inspecteurs de la police mobile enquêtent activement dans notre ville où' ils recherchent un individu qui sem-i ble bien être l'auteur d'un crime com- mis il y a plusieurs mois, dans le dé-' partement de la Vienne.

Le drame

Le 23 décembre 1930, M. Neveu, pro.l priétaire à Sommiers du Clain (Vien-I ne), était trouvé assassiné à son domicile.

Il avait été tué par deux cartou- ches de fusil, tirées à bout portantl dans la tête. Dans la maison du mai-J heureux régnait le plus grand désordre. Tout était bouleversé. Les tiroirs des meubles gisaient au milieu desl pièces. En un not, le vol avait été le mobile du crime, et diverses somme» d'arger., des valeurs, des titres et de»* bijoux avaient disparu.

L'auteur du meurtre put s'enfuir en toute tranquillité, l'immeuble de M. Neveu étant à une certaine distan-| ce de toute habitation, et personne n'ayant entendu les coups de fusiL1 Et ce n'est que le lendemain que le) crime ayant été constaté. on commen-i ça l'enquête.

gié l'auteur du meurtre de Sommiers- du-Clain.

Mais l'auteur de l'assasinat avait pris la fuite aussitôt son forfait socompli et la gendarmerie ne put re-'cueillir aucun indice. Le Parquet de la Vienne dut faire appel à la police mot)Ue p<îur cher le criminel.

Les recherches

L'enquête, bien qu'habilement me»' née. n'a pas permis encore l'arresta- tion du meurtrier mais l'identité de celui-ci est actuellement connue et il ne reste plus qu'à le retrouver, ce qui ne semble pas d'ailleurs être le plus facile, car sa trace est difficile à sul- vre.

Dernièrement, à Paris, dans un bu- reau de poste, un individu ayant dit s'appeler Moulin et domicilié à As- jnières a négocié un bon de la Défen- j se Nationale dont le numéro corres- pond à celui d'un des bons volés à M, Neveu. De plus, le meurtrier a été vu au Coureau (Vienne), commune située à quelques kilomètres de Sommiers-du- Clain Disons aussi qu'il a quitté précipi- tamment fin décembre, le local qu'il occupe dans une maison, aux envi- rons de Fontenay-sous-Bois, où il abandonné tout son mobilier.

Or. ce meurtrier, dont nous ne voulons pas encore dire le nom (nos lec- teurs en comprennent le motif) est originaire de Nantes, ville qu'il a ha- bitée pendant de longues années, et où se trouvent de nombreux membres de sa famille.

C'est ce qui explique la venue des deux distingués policiers dans notre ville. Ceux-ci n'ont pas l'espoir d'y retrouver le meurtrier, mais il vont peut-être, grâce à des indiscrétions, y apprendre à quel endroit s'est réfugié le meurtrier.

LA JOURNÉE

14 h. 45. A l'Excelsior Chanson de Paris.

20 h. 30, CONCERT, pl. de la Mairie par le CAR AUDITORIUM PHILIPPS. 20 h. 45. A VExcelsior Chanson de Paris.

M. Faut LASSCS, chirurg.-dentiste, 4, rue de Rohan, RENNES, reprendra ses consultations le 1" septembre. IL AIMAIT TROP LE PERNOD Louis Deshayes, 62 ans, manœuvre, sans domicile fixe, préfère à tous les apéritifs, le pernod. Mais Deshayes veut satisfaire sa passion sans bourse délier.

Hier, LI se présentait dans différents débits de la ville, commandait « son » apéritif, et demandait ensuite un délai de trois jours pour payer.

Son manège dura un peu. mais une débitante avisée y mit fin en avertissant la police. Deux agents allèrent cueillir le resquilleur » qui sera ml? aujourd'hui à la disposition du frar- quet.

Aubin, le faux agent

d'une société de capitalisation, a-t-iI fait de nombreuses victimes ? Aubin, l'escroc qui se prétendait agent d'une société de capitalisation. pinsi que nous le laissions prévoir, fait d'autres victimes.

Hier, au cours d'un interrogatoire, 9 a reconnu avoir escroqué 100 francs, au préjudice d'une commerçante de la rue du Polygone.

On procéda à une confrontation et-, Mme X.. reconnut qu'en effet Au\>in lui avait fait verser 100 francs mas qu'elle n'avait pas voulu porter plaia> te. Je me demande a-t-elle ajouté, comment j'ai pu me laisser prenirf aux pièges grossiers de cet individu 1». Il y aurait d'autres victimes encore, dans le cas de Mme X.. Vont-elles se décider à porter plainte. Jusqu'ici. î'eacroqueri-1 d'Aubin, s'élève à 500 framA,' OUVRÎMES ei APPREN1'IES Vous ne pouvez vo.u établir couturières si vous ignorez la coupe. Inscrivez-vous peur le rentrée du 5 octobre à l'Ecole ('̃ yupe de Mme DUCHEMIN, 14, me du Pré-Botté. Délivre diplôme.


L'excursion de la Société d'Horticulture d'Avranches à Rennes

La Société d'Horticulture d'Avranches (Manche), 60 sociétaires, sous la conduite ci, M. R. Blouet, conservateur du jardin public (M. Le Couvey, président, excusé), organisait dimanche dernier sa promenade horticole à Rennes. M. le Maire d'Avranches s'était joint à eux. Malgré une atmosphère lourde d'orage, cette excursion fut un succès, grâce aux autos et autocars, facilitant la visite des principaux établissements horticoles de la ville, visite organisée de main de maitre par M. R. Blouet, vice-président de la Société d'Horticulture d'Avranches, en collaboration avec M. Gauthier-Pelard, vice-président de la Société Centrale d'Horticulture d'Illeet-Vilaine, remplaçant à la présidence M. Bourgault du Coudray, vice-président, empêché pour affaires de famille.

Le deuil qui vient de frapper la Société Centrale d'Horticulture en la personne de son président, M. Terrier de Laistre, n'empêcha pas la réception, elle eut lieu au Restaurant Gadby, rue d'Antrain; M. Gauthier-Pelard y souhaita la bienvenue. Du côté de la Centrale, on remarquait MM. Mauriceau directeur des parcs et jardins de la ville de Rennes; E. Lemoine, secrétaire général; Gohier, Brault, Fayer, Laguillée, Daguin. Jolie, PrualLaguillée, Dupont.

Le temps étant limité, on se dirigea d'abord vers l'établissement de M. Brault fils, admirant ses serres et cultures; de là au Grand Séminaire, où M. Daguin. son chef-jardinier, fit contempler son superbe potager et ses A 11 h. 30 rendez-vous à l'Hôtel de ville, réception par la Municipalité, représentée par M. A. Brevet, adjoint, remplaçant M. le Maire (excusé). Dépbt d'une gerbe de fleurs par M. Briand, maire d'Avranches, au Panthéon Rennais.

A 12 heures banquet au Restaurant Gadby. l'entente cordiale présida à cxtte fête, des toasts furent portés par MM. Briand, Brevet et Blouet. Sans perdre de temps, vers 14 h., on remonte en cars, pour la visite des pépinières de M. Prual-Laguillee, route de Saint-Laurent, ensuite on gagne l'établissement de M. Laguillee, boulevard de Metz, sa roseraie rue de Paris puis les cultures de M. Gohier, rue des Bufferons. après avoir visité au passages ses serres, rue de Nantes. Le Palais de Justice émerveilla les visiteurs. On gagna ensuite le Jardin des Plantes, où M. Mauriceau, son directeur avait précédé les visiteurs. Sous sa conduite, on admira la belle ordonnance du jardin, les serres, le jardin botanique, la roseraie.

Et la société avranchinaise regagna en hâte ses cars en direction de FouAvant de clore cette courte relation, qu'il nous soit permis de remercier M. Mauriceau, MM. les Horticulteurs et Jardiniers. sans oublier les organisateurs, MM. Gauthier. Pélard et R. Bleuet,

DE RETOUR

D'AMÉRIQUE DU SUD

ZOO

CIRCUS

SERA DE PASSAGE

et Rennes PLACE HOCHE

AVEC

SA MENAGERIE

SAMEDI

ET

DIMANCHE

SEPTEMBRE

AVEC

Un programme inédit

APRÈS LE CONCOURS DE PÊCHE DES MUTILÉS DU TRAVAIL

On nous prie d'insérer

Le Comité d'organisation des fêtes, du groupement des Mutilés du Travail de Rennes, est heureux, après le résultat de son concours de pêche d'hier, d'adresser ses sincères remerciements à la population Rennaise tout entière, et aux généreux donateurs.

Tient également à signaler le beau geste de l'heureux gagnart du premier prix, M. Hidrio, qui, généreusement, à ?Sert la somme de 50 francs pour la caisse du groupement; MM. Marquet et Brière, gagnant des deuxième et troisième prix sont également à féli,-iter.

Les bredouillards ont tout perdu, -auf l'espoir, car dans le courant de la semaine prochaine, l'Ouest-Eclair aura le plaisir d'annoncer les numéros ganmants à la distribution gratuite de iuTérents lots. Parmi ces lots, nous re!evons une table de chambre, un chronomètre. nortef^iule places, desrentes de lit" bouteille de champagne, Il.. vin, etc.. etc.,

:derci à tous et à l'an prochain. Erratum. Dans le palmarès <"u "ncouTï de pêche que nous avons publié hier. nous avons mentionné comme ayant le 8' prix M.'Petit. Or c'est M. Leguen Joseph, qui a obtenu ce

Un clochard est trouvé mort dans le magasin

d'une distillerie

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers minuit, un contremaître et un ouvrier de la distillerie de Bretagne et de Normandie, dite usine de la Touche, 25 bis, boulevard de Verdun, pénétrèrent dans le magasin situé un peu en retrait du boulevard.

Ils y découvrirent un cadavre, déjà complètement refroidi. Ils alertèrent aussitôt le commissariat central. Après une brève enquête, on apprit qu'il s'agissait d'un nommé Binard Félix, manœuvre, sans domicile fixe.

Le docteur Baderot appelé sur les lieux, constata que le décès était dû à une congestion cérébrale. Le malheureux ne trouvant pas où se reposer était entré dans le magasin de l'Usine de la Touche où il avait succombé. Le corps a été transporté à la morgue.

QUAND LE TORCHON BRULE. Dimanche dernier, Mme G. demeurant rue de la Parcheminerie, avu; invité un certain nombre des membres de sa famille à diner. La soirée fut belle, jusqu'au moment où une vive discussion s'engagea, on ne sait trop pourquoi, entre Mme G. et son mari. Les paroles un beu brusques attirait des coups et la pauvre Mme G. en fit la douloureuse expérience. Malgré ses supplications elle fut rouée des pieds à la tête.

Un bras en écharpe, les cheveux en désordre elle vint se réfugier au comnissariat du. 1" arrondissement, où M. Chaplet assurait la permanence. Mme G. était dans un si piteux état. qu'on décida de la faire hospitiliser à l'Hôtel-Dieu où on lui fit un pansement au bras gauche. On croit qu'elle a une épaule démise, car elle se plaint encore de vives douleurs. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

La fondation d'une Amicale

des Anciens Elèves

je l'Ecole de Préapprentissage On nous communique

Nous apprenons avec plaisir qu'à l'Ecole de préapprentissage, les anciens élèves ont formé une Amicale. Cette nouvelle sera certainement bien accueillie par toutes les personnes qui, s'intéressant à l'école, suivent les progrès sans cesse croissants de cet établissement.

Les anciens élèves, faisant un gros effort, ont décidé de faire une première sortie à la Robiquette, le dimanche 6 septembre. Le programme déjà chargé promet un succès certain à cette fête familiale. Les concours de pêche, de palets, de pavois, etc., dotés de nombreux prix, attireront un grand nombre d'amateurs.

A l'issue du concours de pêche, je grand banquet réunira les anciens élèves, leurs familles et les amis de l'Ecole, resserrant ainsi les liens de fraternité parmi la jeunesse ouvrière rennaise.

Les cartes de banquet et de concours de pêche peuvent être retirées dès maintenant à l'Ecole, 40, rue Vasselot, tous les soirs, de 18 à 19 h., sauf le dimanche,.

Hâtez-vous, car les inscriptions seront closes mercredi soir 2 septembre, dernier délai. Un programme détaillé de cette fête sera publié très prochainement.

Encore un accident

de la circulation

Rus Saint-Bélier une automobile renverse un motocycliste

Hier soir, un accident s'est encore produit à 22 h., à l'angle du boulevard Laënnec et de la rue Sainmélier. Une automobile, conduite par M. Derennes, marchand de chevaux à Rennes, venant du boulevard Solférino, allait rejoindre le boulevard Laënnec. Au même instant arrivait M. Geor- gelin René, garçon de café à la Régence, qui descendait la rue Saint-Hélier, en motocyclette, pour se diriger vers le centre de la ville.

Les deux véhicules se trouvèrent en présence et l'accident inévitable se produisit. L'automobiliste tenta bien d'éviter le motocycliste, mais sans résultat et M. Georgelin fut projeté sur le sol par l'avant de la voiture.

Les témoins de cet accident se précipitèrent aussitôt et on transporta M. Georgelin au café Adeux, où l'on u^nda d'urgence M. le docteur Fougères, qui vint immédiatement sur les lieux pour constater l'état du blessé. Celui-ci porte une contusion assez grave à la hanche droite et une autre au genou droit. Le médecin lui a ordonné 15 jours de repos.

En outre, l'automobile et la motocyclette fut quelque peu endommagées. Nous profitons de ce nouvel accident qui allonge la série, déjà bien fournie, pour rappeler à tous les règles de la prudence la plus élémentaire.

MATINÉES & SOIRÉES

̃̃ EXCELSIOR M Aujourd'hui, matinée et soirée dernières représentations de

CHANSON de PARIS avec MAURICE CHEVALIER Mercredi prochain. début d'un film inoubliable, tourné dans la jungle mêm3, parmi les animaux sauvages. RANGO I du même réalisateur que « Chang

LA REGLEMENTATION DE LA CIRCULATION Quelles dispositions

prendre pour diminuer le nombre des accidents de la rue ?

Et tous les jours nous enregistrons un accident d'auto. Un accident ? C'est un minimum. Il y en a souvent deux et même trois. En sortirons-nous ? La série cessera-t-elle et quand ? Jamais sans doute tant que l'on n'aura pas fait tout ce qu'il est possible de faire pour les éviter. Nous avons insisté il y a quelques jours sur la nécessité d'instituer le sens unique. On rétorque que cela nuirait aux commerçants de certains quartiers ? Nous n'avons pas demande qu'il y ait un sens unique dans toutes les rues de Rennes. C'est là chose impossible. Il est évident que l'imposer à de longues rues comme les rues de Saint-Malo ou de Brest obligerait les usagers de ces routes à faire de trop longs détours.

Mais à côté de ces rues, il en est d'autres très courtes, qu'il est très facile d'emprunter dans un sens ou dans l'autre sans qu'on soit pour cela contraint d'effectuer un long trajet Et nous n'en citerons que quelquesunes très étroites, où le besoin d'une circulation bien définie se fait particulièrement sentir

La rue Saint-Melaine, où deux voitures ont toutes les peines à passer de front et où il n'y a pas de trottoirs la rue du Pont-aux-Foulons la rue de Penhoët la rue Jules-Simon la rue Volvire la rue de l'Hermine la rue Brilhac la rue de Coëtquen la rue Baudrairie, etc,

Franchement, n'y a-t-il pas dans toutes ces rues une réforme à faire ? Qu'en coûterait-il de faire monter la place du Palais à droite au lieu de la faire monter à gauche ?

Faut-il en déduire que la non-application du sens unique dans les rues de Rennes soit la seule cause des accidents, tamponnements, embouteillages, etc, ? Non pas et, ce système étant appliqué, il resterait encore beaucoup à faire. Le nombre de voitures automobiles semble avoir augmenté à Rennes dans de notables proportions, si l'on en juge par leur défilé continuel et par celles, innombrables, en stationnement le long des trottoirs.

Le stationnement Là encore une réforme s'impose d'urgence. « Le Piéton de service » a déjà eu l'occasion de signaler combien le stationnement des voitures à Rennes était fait dans des conditions déplorables. Nous croyons devoir y revenir.

Le stationnement

H existe à Rennes deux ou trois emplacements réservés au stationne- ment des véhicules l'un place de la Mairie l'autre place de la République un troisième enfin rue du PréBotté, derrière le Palais du Commerce. Nous avons eu l'occasion de remarquer dans certaines villes des emplacements réservés aux voitures qui étaient bien délimités par un trait à la chaux sur le soL Défense absolue de dépasser ce trait et un agent était chargé de veiller au bon ordre. Rien à dire, c'était parfait. N'est-il pas possible de l'appliquer à Rennes ? Evidemment oui, et si cela était fait, les pauvres piétons auraient au moins un peu plus de place pour circuler. ] Nous ne demandons pas que toutes les voitures circulant à Rennes, soient parquées sur deux ou trois points seu- lement que tout stationnement de véhicule sur la chaussée soit radicale-,ment supprimé. Mais ce que nous aimerions voir, c'est une bonne organisation de ce stationnement et l'obligation pour les conducteurs à subir la règle. Quelle serait donc cette règle ? C'est encore aux mêmes villes dont nous parlions plus haut que nous em- pruntons ce système, car nous n'avons pas la prétention d'en revendiquer l'idée. Nous constatons simplement que celle-ci est bonne les résultats l'ont prouvé. L'application est très simple. Il s'agit tout simplement d'imposer aux voitures le stationnement d'un côté de la rue. Et dans ces villes, on peut voir des pancartes sur lesquelles on lit: a stationnement, jours pairs » et c stationnements, jours impairs ». Les jours pairs, les véhicules stationnent du côté des numéros pairs de la rue les jours impairs, du côté des numéros impairs. Il n'y a pas besoin de faire un gros effort de mémoire pour savoir si l'on vit à un jour pair pu un jour impair. Et puis, si votre mémoire ne vous est pas fidèle, l'agent de la circulation se charge de vous la ra'fraichir. Simple habitude qui est vite prise, croyez-le. Les essais ont été concluants puisque ie système a été adopté voilà trois ou quatre ans. Et personne ne s'en est plaint.

Croyez-vous que ce n'est pas là une solution ? Croyez-vous qu'il ne sera pas plus facile aux autres voitures de circuler quand elles auront devant elles les trois quarts de la chaussée libre ? C'est là, pensons-nous un moyen très efficace d'éviter les collisions établissement du sens unique dans certaines rues particulièrement fréquentées et stationnement des véhicules sur un côté seulement de la chaussée. Il ne coûte rien d'essayer on verra ce que cette tentative aura pu donner. Nous sommes persuadés que les résultats seront bons. Cela demande de la surveillance de la part des agents. S'ils ne sont pas en nombre suffisant, qu'on crée des postes nouveaux dans la police municipale. Il se produit trop d'accidents à Rennes pour qu'on ne tente pas quelque chose, pour qu'on ne fasse pas un effort.

D'autre part, un arrêté municipal fixe la vitesse maxima. Il est bien rarement observé. Combien de fois n'avonsnous pas suivi d'un œil presque effrayé les évolutions de certains écervelés, traversant les carrefours à 50 kilomètres à l'heure ?

Mais à quoi bon insister ? Les accidents que l'Ouest-Eclir enregistre chaque jour prouvent mieux que tous les articles que la réglementation de la circulation est insuffisante à Rennes. Il faut la reviser et nous le demandons dans l'intérêt de tous les usagers de la route, automobilistes, motocyclistes, cyclistes et piétona.

Les f êtes de l'arrivée

du Raid Hippique de l'Ouest au Champ de Mars,

dimanche prociain

Le programme des fêtes qui seront données dimaneb? prochain sur le Champ de Mars a ^occasion du Grand Raid Hippique de l'Ouest organisé par le Nouvelliste de Bretagne comporte outre l'étape finale du raid, course à allure libre et par séries, une course cycliste, le Grand Prix des Jeunes, et deux attractions qui rrsciteront certainement la curiosité du public un match cyclo-hippique et une exhibition de chiens de police et de défense.

Le match défi cyclo-hippique aura lieu entre un champion cycliste, MDeneuvjile, et un cheval, excellent trotteur, Candidat, à M. Brisorgueil, de Rennes.

Ce match, vraiment original, sera couru sur une distance de 2.500 mètres.

L'exhibitio de chiens de police et de I défense est organisée avec le concours de la Société Canine Bretonne, et sous les règlements de la Société Centrale canine pour l'amélioration des races de chiens de France. Voici la liste des animaux qui seront exhibés 1. Ehp, berger allemand, mâle 4 ans, à M. Maurs; 2. Prince, groenendael, mâle, 5 ans, à MM. Dubut; 3. Faro, beauceron, mâle, 3 ans, à M. Jacquin; 4. Cyrano de Bellepierre, berger allemand, mâle, 4 ans, à M Pottier; 5. Champion Tjop du Rustique, bouvier mâle, 6 ans, à M. Pinet; 6. Azett ciel Sortie, berger allemand, femelle 5 'berger allemand, femelle, de: Sarthe, sentée par M. Bellanger.

Ces chiens se livreront tour à tour à des exercices d'attaque et de défense contre un homme, bien entendu convenablement matelassé, qui figurera un apache; ils feront des sauts prodigieux, des gardes et recherches d'objets, etc.

Nous rappelons qu'un rallye autos et motos aura lieu dimanche matin. Nous avons publié les grandes lii gnes du règlement dans un précédent numéro. Le départ sera donné à 8 h. 30 place de la Gare; l'arrivée aura lieu place de la Mairie.

Pour les engagements s'inscrire au Nouvelliste, 31, avenue Janvier, ou aux bureaux de l'Automobile-Club de l'Ouest, quai Lar^annais.

L'automobile Rosengart conduite intérieure, qui constitue le premier prix du Concours des Pronostics du Raid Hippique de l'Ouest a été promenée dimanche dernier devant des milliers de spectateurs qui se pressaient sur les quais, de la Vilaine pour assister à la traversée de Rennes à la nage.

Les feuilles de réponses pour le concours sont en vente au prix de 1 fr. dans tous les bureaux de tabac.

le 21 Congrès de l'Union

départementale des Syndicats confédérésJle-et-Vilaine On nous communique

C'est le dimanche 6 septembre que se tiendra à la Maison du Peuple de Rennes, le congrès annuel des Syndicats confédérés d'Ille-et-Vilaine, sous la présidence d'un délégué de la C. G. T. A cette occasion, l'Union des Syndicats de Rennes organise un concert vocal et instrumental avec partie cinématographique. Cette soirée est offerte aux délégués et syndiqués confédérés et à leurs familles.

Nous aurons l'occasion de revenir sur cette soirée intéressante par le programme et par l'allocution prononcée par le délégué de la C. G. T.

Au moment où on parle de diminution de salaires, de suppression des avantages acquis de guerre, les syndiqués et leurs familles se doivent, à la veille du congrès de leur Union départementale, d'assister à -:ette soirée qui revêtira un caractère de protestation tout en restant dans le cadre familial et syndical.

On peut se procurer des places numérotées avec un supplément de 0,15, tous les jours à la Maison du Peuple, de 10 heures à midi et de 15 à 19 lieures. Le prix unique est de 1 franc par personne. Les enfants au-dessous de 8 ans, ne paient pas.

La présentation de la carte confédérale sera exigée.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS

UNION sYNDICALE ET DÉPARTEMENTALE DES OUVRIERS COIFFEURS d'Iixe-et-VilaiNE. Les camarades syndiqués sont priés de bien vouloir assister à la réunion, qui aura lieu aujourd'hui mardi 1- septembre, à 21 heures, iL la Maison du Peuple, rue St-Louis, Rennes. Présence de tous Indispensable.

LES Trompettes RENNAISES. Répétition pour les trompettes et batterie, ce soir mardi 1" septembre, iL 20 h. 30 précises, au lieu habituel.

Harmonie LA TOUR d'Auvergne. Ce soir mardi, à 20 h. 30 précises, répétition générale. Préparation des morceaux pour le Raid Hippique. Présence indispenA L'AMICALE AERONAUTIQUE D'ILLE-ET-VILAINE. Nous apprenons que M. Georges Besnard, jeune pilote rennais de 20 ans, membre de l'Amicale, vient de passer avec succès, à Villacoublay, les épreuves du brevet de pilote de transports publics. Nos félicitations.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

Jack Chanu, 116, rue de Brest; Marie Boucntrit. 30, rue Ernest-Renan; Jacques Le Honsec, 90, rue de Nantee Annick Demaure, 2, quai Emile-Zola Christiane Picquerel, 134, rue de Brest; Colette Hébert, route de Lorient (jardins ouvriers) Fernande Delaunay, 12, rue de la Carrière.

DECES

Mme Pinoul, née Le Grill, sans profession. 60 ans, 1. rue du Thabor; Mme Lacour née Chavagnol. sans profession, 48 ana. 24, boulevard de 3é»l«né; V«UV«

Glllard, née Tural, 75 ans, sans profession, Pontchalilou Logereau Raymond, peintre. 20 ans, célibataire. Hôtel-Dieu; Veuve Grégoire, née Gaveau, 58 ans. femme de ménage, 4, rue Adolphe-Leray Veuve Cosnier, née Stoub, 66 ans. blanchisseuse. 4. rue Paul-Bert. Convois mortuaires

8 heures Mme Pinoul, rue du Thebor, 1 Notre-Dame, Nord.

10 heures Mme Gillard, PontchaHlou, Nord.

10 heures Mme Grégoire, rue AdLeray, 4 Notre-Dame, Nord.

16 heures M. Logerau. Hôtel-Dieu, Est.

Montrenil-le-Gast

FETE DU 6 SEPTEMBRE. CouronnPment de la rosière. Le matin, à 8 heures, distribution de pain aux indigents; 8 h. 30 revue des SapeursPompiers 9 heures réunion du Comité à la Mairie, couronnement de la rosière, vin d'honneur.

Tir à la carabine de 8 à 17 heures. A 13 heures réception de la musique de GuipeL

13 h. 30 Course de lenteur.

14 h. 30 Défilé des chars. Jeux divers.

17 h. 30 distribution des prix. Tirage de la souscription.

18 h. 30 Banquet.

20 heures Illumination, Feu d'artifice. Retraite. Bal champêtre. S'inscrire pour le banquet chez M. Albert Fourel et M. Repessé, avant le 3 septembre.

AU MUSÉE DE LA PAIX On noua communique

594 hommes, 360 femmes, 144 jeunes gens sont venus signer au livre du Musée.

Ces chiffres auraient dû être encore plus élevés si les organisateurs, débordés par moment, par l'affluence des visiteurs avaient pu demander des inscriptions d'une façon plus fréquente. Nous comptons avoir eu (sans exagération), de 7 à 8000 visiteurs. Soyez bien sur que nous sommes satisfaits de cette marque de sympathie et d'attachement.

Le Comité adresse ses sincères remerciements à la population fougeraise pour être venue en si grand nombre visiter notre musée qui malheureusement ne pouvait pas rester plus longtemps à Fougères.

Le Groupe Fougerais de la J. R- Après la Saint-Fiacre Finie la fête n ne reste par les rues que les confettis on démonte les manèges, on déplante les oriflammes.

Voici les résultats des courses cyclistes

Première course (25 kilomètres), sur 16 engagés, Marcel Police, arrivé premier gagne 100 francs Le Vannier, 9C francs suivent, sans l'ordre J. Rousseau, J. Lebreton, J. Meigné, F. Beddelets. Le parcours comprenait le tour par Romagné et Bille.

Deuxième course épreuve de lenteur, gagnée par L. Sénéchal, devant C. Gléden et J- Lebreton.

Un pénible accident

dans la côte de la Verrerie Une femme grièvement blessée Une auto de location, conduite par M G. ramenait dimanche vers 20 h. 15, de nombreux Fougerais du Congrès de Landéan.

En face du transformateur électrique de la côte de la Verrerie, l'automobiliste, en doublant une autre voiture, renversa Mme veuve Simon, âgée de 68 ans, habitant rue Molière. L'arrière de la voiture qui avait légèrement dérapé, dut accrocher la passante, qui fut amenée à l'HôtelDieu par M. Labbé. L'état de la victime demeure très grave, en dépit de l'intervention chirurgicale du otiirurgien qui a pratiqué l'opération du trépan.

A la fin de la journée d'hier, G. conduit au Parquet, se voyait infliger un mandat d'arrêt.

Aux dernières nouvelles, l'état de Mime Simon, qui est depuis 24 heures dans le coma, reste désespéré.

DEUX SPLENDIDES CAPTURES Il n'est pas question d'anguille de 15 livres mais de deux carpes énormes de 12 et l'autre de 9 livres, tirées de la mare de Bouillon, entre Carol« les et Genouville, par un de nos com* patriotes, M. Fieffé, habitant boule- vard Jeand-Jaurès.

L'un des superbes poissons repose d'ailleurs à U devanture de M. Chantepie, Bar de la Gare.

ACCROCHAGE. C'est une série Hier lundi, vers 14 h. 15, une voiture descendait le boulevard Jean-Jaurès, dans la direction de Paris elle se trouva nez à nez avec l'auto de Mi Clech, receveur des contributions ind directes, débouchant de la rue de la Dorangerie.

Les dégâts ne sont heureusement qu« matériels.

SOCIETE DE TIR LA FOUlitlKAlSKi Stand du boulevard Edmond-Roussin. Grand Concours de Tir en 1931, le dimanche 6 septembre (de 9 heures à 11 h. 30 et de 14 h. à 17 h.) ;.le samedi 12 septembre (de 14 h. à 17 h.)3 le dimanche 13 septembre (de 9. h. g 11 h. 30 et de 11 h. à 16 h.).

Catégorie I Concours Public (ouvert à tous les tireurs). Séries illimitées de 4 balles, prix de la série, 1 fr. sans munitions. Classement. aux cinq meilleures stries toute série inférieure à 20 points ne sera pas relevée pour le classement. Huit prix en espèces 100, 75, 50, 40, 30, 20, 15 et 15. Catégorie II (Concours réservé au» tireurs de l'Arrondissement). Séries illimitées de 4 balles. Prix de la- série, 1 fr., sans munitions. Classement anx quatre meilleures séries. sept pria en espèces, 75, 50, 40, 30. 20, 15, et 15. Les tireurs classés à la catégorie I ne peuvent recevoir à la catégorie Il qu'un prix d'une valeur inférieure à la valeur du prix qu'ils ont obtenu à la catégorie I.

Catégorie III (ouverte à tous les tireurs. Au plus beau centre). Ira série aux tireurs Seniors 2« série aux tireurs Juniors nés en 1914 ou postérieurement.

Catégorie IV (Concours réservé aux tireurs de l'Arrondissement). Armes nationales réglementaires, sans hausse dérivable ni bretelles. Distance 200 mètres. Quatre séries fixes de 4. ballet chacune. Fusil pris au pas de tir. Prix de la série 1 franc sans munition», Prix en nature.

Catégorie V Préparation Militait Jeunes gens nés en 1911. 1912, 1913. >•« Armes nationales réglementaires, sana hausse dérivable. Position réglementaire, sans hausse dérivable. Position réglementaire facultative. Distance 200 mètres. Séries illimitées de 3 bal- les, prix 0.75, munitions comprises. Classement aux trois meilleures séries. Prix, médailles du Ministère de la Guerre et diplômes.

Catégorie VI Carabine Flobers 6 m/m. à 12 mètres, ouverte à tous ti. CE SOIR. A H. 30

Place de la Mairie

à RENNES

DÉMONSTRATION DU

Car Auditorium Philipps Tons les Appareils de cette Marque sont en vente à la Maison A. RACIN E 39, Av. de la Gare, RENNES Démonstrateur-Prospecteur

exclusif pour RENNES

et la région

ON DEMANDE OUVRIÈRES chemises trav. chez elles. Se prés. Bazar, 19. r. de l'Aima, mercr., de 9 à 11 ho STÉNO-DACTYLO

demandée par Société EUROPA, 9. ru» des Fossés, RENNES.

ANJOU A VENDRE bourg. rapp. agrém. 10 p. ct -i. élect., 15.000 m. 300.000 fr. Ecrire Agence HAVAS. Angers, n' 24.760.

A l'Union Ouvrière LECLAIR, 3, rue de la Visitation, 3, Rennes Jusqu'à fin Septembre, Occasions

145 premier choix, beige et gris. Depuis. LWELLE homme et dame. Depuis ™ _5 » .AIXE A TRICOTER. La pelote. Depuis »•* SOLDES & COUPONS 20 DE RABAIS sur TISSUS et LINGERIE

luiiBiaïaïaïaiBiBiaiBiBiBiBJaiBniBiaïaïaiBiiiaiBiaiBiBiBiaiBii OUI, mais [ la 5 CV j

Conduite Intérieure 4 places châssis long 5

I est vendue 15.96O fr | (Impôts 5 CV. Essence 6 1. 1/2 pour 100 kilomètres) 5 i AU 9 GARAGE DU CHAMP-DE-MARS S 16, Rue d'Isly RENNES La SlIiaiBIBlliaiBlBIBIBIBIBIBiaiBIBIBIBIBIBIBIBlklIBiaiBIBIBMWlS


reurs. sans aouote aezenie. oenes illimitées de 4 balles. Prix de la série, 1 fr Six prix e:: espèces, 75, 50, 40, 30, 20, 15.

Catégorie VII Carabine Flobert ô m/m. a 12 mètres, réservée 1» aux Dames 20 aux jeunes gens nés en 1914 ou p -mûrement. Carabines prises au pas de tir. Séries illimitées de 4 balles, prix de la série 1 fr. munitions comprises. Classement aux quatre meilleures séries. Barrage par la plus faible série. Cinq prix 40, 30, 20 15, 10.

Cartouches pour fusil Lebel 0.75 le iquet de 8.

Pour tous renseignementa s'adresr à M. Monchatre, secrétaire de la -xiét,o_& 4, place d'Armes, à Fougères Ule-et-VUalne).

La distribution dis récompenaes aura lieu le 13 septembre, à 17 h. 30, au Stand.

CONCOURS DE PALETS. 1. Joseph Hubert, 31 points 2. ex-tequo G. Dupré, Férard, Allain, 29 points 4 ex-eequo BouhaUier, Boulanger, Boivent et Fouzel, 28 points 6. excequo. Dérennes et Patin, 27 points. Samedi 5, de 14 heures à 18 heuree et dimanche 6, de 8 heures à 19 heures, suite et fin des concours. DEBUT DE SAISON DE FOOTBALL. L'équipe mixte (I et Il) des cheminots Rennais, a fait hier match 'taii avec l'équipe 1 de l'Espérance. Galerie réduite à cauae des nombreuses fttes aux environs de Fougères.

VERIFICATION DES POIDS ET MESURES. Les commerçants et industriel fougerais sont invités à se ter aujourd'hui et demain 2sep^fcmbre, à l'école de la rue Duguesclin s-Jeeux qui y étaient convoqués pour le 36 et 26 août) et aux heures indiquées ̃or les bulletins de convocation. Ceux convoqués le 28 août, à l'école du boulevard Edmond-Roussin, voudront bien se rendre il. la même école, le 3 septembre, de 9 heures à midi. BOTES D'UNE HEURE. Au retour de Rennes, les membres de ia Société d'Horticulture d'Avranches, de Granville et Pontorson, ont été reçus Fougères, hier, à 19 h. 30, par la Société de notre ville. Enchantés de leur visite au Jardin Public, les passagers ont regagné Pontorson, Avranches et Granvàlle.

LES EPAVES. Voici la liste des objets déclarés au commissariat. Trouvé un petit chien, blanc et noir.

Perdu un portemonnale contenant une somme importante.

t1NE FETE AU OUK-PAILLOUX. La fête de ce quartier se tiendra comme d'habitude à la suite de la foire de septembre, c'est-à-dire les 12 et 13 courant.

De nombreux jeux dotés de beaux prix sont déjà prévus. Nous donnerons prochainement des détails.

NECROLOGIE. Nous apprenons la mcrt à 57 ans, de M. Emile Leme3le, 3, rue Surcouf. Le défunt, un vieux Fougerais était membre de nombreusa sociétés de la ville.

A sa veuve et à ses neveux et nièces, nous offrons nos sincères condoléances dans ce deuil qui les frappe.

AUTO CONTRE PIETON. Au carrefour de la route de Laudian à Montromain, et de la Chapelle-Jausan, un automobiliste a heurté un piéton qui déambulait dans le courant Le Châtellier

UN ACCROCHAGE. Au croisement des routes de Sainte-Jammes à Fougères et de Parigné à Saint-Germain, au lieu dit la Trécherie, une automobile et une voiture à cheval sont entrées en collision.

Par bonheur dans le choc, les occupants de la voiture hippomobile ils étalent six n'ont subi que quelques égratignures le cheval a été tué dans let brancards.

L'avant de l'auto est sérieusemant endommagé.

UNE FETE INTIME AUX F.A.0. Pour la nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur de M. Boursin, le dévoué Administrateur Directeur des Bouderies et Ateliers de l'Ouest, le personnel des importantes Usines Wltreennes avait tenu à lui manifester 'ta sympathie.

A cette occasion une petite fête toute intime était organisée dimanche matin dans l'une des usines, fête au cours de laquelle le personnel adressa -*M plus sincères félicitations à son 'Directeur et lui remit un souvenir en reconnaissance des efforts constants 91 fait pour le développement toujours plus grand de l'industrie ViLe secrétaire de la Société, M. l3oudet, rappela en termes émus l'oeuvre de M. Boursin qui toujours fait passer avant toute préoccupation, le souci de procurer à sa ville natale et à ses colet de bien-être.

M. Boursin remercia tout le monde témoignait et invita le personnel des Csines à lever son verre i la santé de tous et aux succès des Fonderies et Ateliers de l'Ouest.

M. Boursin salué avec émotion par •oos ses collaborateurs quitta cette petite fête où une saine gaieté ne cessa de régner jusqu'à l'heure du déjeuner. PIANÇAILLES. Nous apprenons tvec plaisir les fiançailles de Mlle Juliette Galodé. fille de M. Galodé, employé à la Mairie de Vitré, avec M. faute, ingénieur des mines de l'Anjou. Nous leur offrons nos sincères félicitations.

LES DANGERS DE LA ROUTE DE VITRE. Mercredi soir, vers 23 heures, un voyageur de commerce qu'une panne avait retardé, s'en revenait «J'Argentré à Vitré. Arrivé'un peu après la scierie Boursin il faillit avoir un sérieux accident un chien se trouvait sur son passage, Il voulut l'éviter: croyant voir une tranchée ouverte sur un das côtés il voulut appuyer de l'au.tre, mal lui en orit, car une seconde tranchée était béante de ce côté aussi tt non éclairée et il s'en fallut de peu qu'il y tombât.

Il serait vraiment temps que les tranchées ouvertes un peu partout dans Vitré -n dépit des réglements et de la plus élémentaire prudence soient éclairées suffisamment toute la nvit.

I1 faudrait surtout qu'on s'interdise de creuser à la fois des deux côtés d'une route des tranchées qui restent ouveites un temps indéfini faisant courir les plus grands dangers à la circulation. C'est vraiment par trop de sans gêne 1

QUERELLE DE VOISINES Dimanche dernier Mme veuve F. 71 ans, habitant, 3, rue Baudrairie, rentrait de la messe vers Il h. 15, quand une demoiselle B. sa locataire, habitant même adresse lui chercha chi- cane et la gifla. Mme veuve F. a porté plainte. Un procès-verbal a été dressé et transmis au Parquet.

Retiers

FETES DU 6 SEPTEMBRE. Le maire de Rétiers a pris l'arrêté suivant

Il est interdit à tous les conducteurs de véhicules (automobiles ou autres) de stationner de 12 heures à 20 heures, sur les rues et places et le long du parcours emprunté par la cavalcade. »

a Le Comité a désigné pour le garage des autos rue du Theil prairie de M. Alexis Pointeau rue de Marcillé chantier de M. Lavigne rue de La Guerche cour de la ferme de M. Emile Gaudin rue de Fercé prairie de M. Voiton rue de Coesmes, cour du débit de M. H. Vierron; rue de Martigné, prairie de M. Demé; rue de Drouges, cour de l'école des garçons.

Le Comité des fêtes ayant l'intention de faire installer une buvette dans la prairie du nouveau boulevard désireux d'en avoir la gérance sont priés de soumissionner à la Mairie, avant le mercredi 2 septembre. L'adjudication sera ouverte jusqu'à midi Pour tous renseignements, s'adresser au Comité.

COMICE AGRICOLE OU 7 SEPTEMBRE. Retirez vos cartes de banquet, chez M Vaton, débitant, rue de Dronges. Prix 15 francs.

La Guerche-de-Bretagne

SEANCE THEATRALE. Dimanche dernier, 30 août, le Groupe artistique de l'Union Philharmonique donnait, en matinée, une présentation de fort bon goût devant une nombreuse assistance, dans le nouveau théâtre, rue de la Liberté, avec le concours de l'Union philarmonique. Tous ces artistes ont joué d'une façon impeccable. I1s ont été très applaudis et bissés à plusieurs reprises.

Compliments aux artistes, aux musiciens et à leur chef, M. Thiry, ainsi qu'aux organisateurs.

Saint-Germaln-du-PineL

FETE LOCALE. Voici les résultats du Concours de Palets qui a eu lieu dimanche à St-Germain du Pinel Sur planche 1. Durand Jean, 40 francs 2. Boucherie Jean, 30 fr.; 3. Jamier Alphonse, 20 fr.: 4. Blot Jean, 15 fr.; 5. Geslin Pierre, 10 fr- 6. Pellier Joseph, 5 fr.; 7. Bourdin François 1 litre de vin.

Au tonneau 1. Boucherie Jean, 25; 2. Pelherbe, 20; 3. Chassard Jean, 15; 4. Reuzard 10; S. Mouezy, 5; 6. Monnerie, 1 litre de vin; 7. Jarry, 1 litre devin.

ESSENCE 8: V. P. Nous avons reçu les doléances de deux lecteurs automobilistes qui se plaignent de ce que le dimanche on ne puisse se procurer de l'essence à Redon. L'un d'eux a fait dimanche 30 août tous les distributeurs de la ville, tous étaient fermés le deuxième, ou plutôt la deuxième, car c'était une femme chauffeur put trouver un garagiste, mais celui-ci lui déclara qu'il n'avait plus d'essence dans sa citerne I

Il est surprenant de constater qu'à Redon, sous-préfecture qui possède 6 garages et peut-être 10 à 12 postes distributeurs d'essence, les touristes de passage ne puissent compter sur leur ravitaillement.

Nos garagistes ne pourraient-ils se mettre d'accord pour demeurer de garde le dimanche à tour de rble ? S'ils ne peuvent réussir à s'entendre, il ne nous restera plus qu'à demander à une société d'installer aux environs de la place de la République un poste distributeur qui serait géré par le propriétaire d'un des cafés y installés et qui sont ouverts en permanence.

De la sorte les touristes de passage n'auront plus la désagréable surprise de connaître la panne sèche.

COLLISION. Dimanche soir, vers 17 heures, M. Guérif, jeune coiffeur, au service de M. Tauguln et habitant rue Saint-Michel, descendait à bicyclette la côte de Beaurepaire, lorsqu'en reprenant la route de La Gacilly, il entra en collision avec un cultivateur de Renac.

Résultat machine avariée et pour M.Guérif, épaule démise.

AU THEATRE. Le succès continue de sourire à la direction du theatre Molière qui voit, à chaque représentation, le public se presser en foule à l'établissement de la place de la République. Nous avons constate avec plaisir dimanche que nos voisins des communes environnantes sont venus applaudir Les Cloches de Corneville. Comme ils ont été satisfaits et du spectacle et de l'interprétation, ils reviendront.

Ce soir, le théâtre donne 3 actes de comédie bouffe, Le coup de Jarnac de Gorse et Marsan. Encore trois heures de fou-rire en perspective 1 Messan

CONCOURS DE POULINIERES. En voici les résultats

Pouliches de 1 an. 1. 200 fr., Isolante, à M. Bourrée Joseph, à Mernel 2. 100 fr., Itmine, à M. Oréve Jean, à Pipriac. Mention Idole, à M Daniel Pierre, à Pipriac.

Pouliches de 2 ans.- 1. 200 fr., Herminette, à M. Eon Louis, à Comblessac.

Pouliches de 3 ans. 1., 350 fr., Guinguette, à M. Mourrand Marcel, à Sixt 2. 300 fr., Gamine, à M. Guihard Léon. à Saumières 3. 250 fr., Girouette, il. M. Debray François, à Sixt.

Poulinières suitées. 1. 550 fr., Sutette, A-M. Chevallier Pierre, à Bain 2. 400 fr., Bengale, à M. Déniaud Auguste, à Le Grand-Fougeray 3. 250 fr., Fleurette, à M. Bourrée Joseph, à Mervel 4. 250 fr., Fanny, à M. Rio Louis, à Bain.

Poulinières non suitées.- 1. 250 fr.. Farinette, à M Chcvrier Joseph, à Messac 2. 150 fr.. Etonnante, à M.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL (Audience de vacation)

Opposition à un jugement. jime veuve Rolland, née Géry, Marie-Sainte, âgée de 61 ans, cuisinière, fait opposition d'un jugement du Tribunal Correstionnel de Reanes qui, le 10 octobre 1929, l'a condamnée par défaut à 4 mois de prison pour vol d'un billet de 1.000 francs, à Paimpont.

En janvier 1929, elle vint chez son frère, à la « Ville-Danet ». Celui-ci étant décédé peu après, elle resta avec sa belle-sœur, née Collet Virginie, et, en l'absence de cette dernière, elle lui déroba un billet de 1.000 francs placé dans un carnet contenant 1.200 francs, puis disparut du pays.

Après avoir travaillé en divers endroits, elle revint à Rennes où elle fut découverte et amenée au Parquet en août de cette année.

A l'audience, elle déclare ne pas avoir eu l'intention de voler mais simplement de faire un emprunt forcé à sa belle-soeur, afin de rejoindre son füs qui l'avait çuittée en emportant ce qu'elle possédait. Elle déclare avoir remboursé ces 1.000 francs à sa belle-sœur, le 6 août dernier; lorsqu'elle eut réalisé les économies pour cela.

Dans une plaidoirie fortement documentée, son avocat, M' Porteu de la Morandière, demande l'indulgence du Tribunal et l'atténuation de la peine assez forte qui lui avait été infligée par défaut.

En raison des bons antécédents de Mme veuve Rolland et attendu que la remise de la somme soustraite peut être une atténuation à sa faute, le Tribunal lui inflige seulement 20 jours de prison.

Mendicité en réunion. Mirambeau Georges, 57 ans, raccommodeur de parapluies ambulant, et Mérel Mathilde, 46 ans, ont déjà l'un et l'autre subi de

nombreuses condamnations pour men- dicité.

Le 21 août, ils ont été surpris mendiant en réunion à Irodouër, et, le 28 mai dernier, ils avaient déjà été condamnés tous les deux pour le même motif.

Mirambeau, dépourvu de ressources, partageait avec son associée les récoltes de cette dernière.

Le Tribunal condamne Mirambeau à 2 mois de prison et Mérel Mathilde s'en tire avec 40 jours.

Aujourd'hui, l" septembre, à la Salle des Fêtes le Montfort-sur-Men, passer? L'AFRIQUE VOUS PARLE, film parlant 100 la passionnante aventure au pays des lions.

A QUI LA CHAINE ? Hier matin, une chaine tour de cou en argent avec deux médaHes, a été trouvée sur le terre-plein des halles par M. Lebreton Eugène, boulanger.

La réclamer chez le correspondant de l'Ouest-Eclair.

BEDËE

Une auto dans un fossé Dans la matinée de dimanche, vers 10 h. 30, M. X. de Paris, voyageur en bijouterie, revenait de Lamballe. par la route de Montauban, conduisant sa conduite intérieure, où avaient pris place deux amis.

Arrivé au pont Besnard s environ 800 mètres avant Bédée, un pneu ayant éclaté, la voiture a fait une embardée et est tombée dans le fossé de la route.

Les occupants en sont sortis Indemnes et ont continué leur route sur Rennes. M. X. seul, a été blessé légèrement au poignet droit.

Il n'y a donc eu que des dégâts matériels assez importants à l'auto, laquelle, vers une heure dimanche après-midi, a été chargée sur un camion de M. Lechaux, commissionnaire, pour être dirigée sur un garage.

QUE FAUT-IL PENSER DES TRAVAUX DU PORT ? Vous aurez cela, ou vous n'aurez rien

AINSI PARLÈRENT LES INGÉNIEURS, POUR FAIRE PRESSION SUR LA CHAMBRE DE COMMERCE

Ce qui frappe, de l'aveu de tous, quand on agite cette question pénible des travaux du port, c'est que tous ceux auxquels nous parlons sont d'accord pour reconnaître que l'on n'a pas dès le début tenu un compte suffisant de l'opinion des marins qui étaient hostiles au projet. Boisnier-Despujols, tous gens cependant dont l'avis était à retenir, puisqu'il s'agissait de marins, capitaines et pilotes, ayant l'usage du port de Saint-Malo et connaissant admirablement son entrée, comme son régime de vents et de courants. C'est un fait qui ne peut être contesté.

Mais on voulait faire de Saint-Malo un grand port moderne, un port pouvant recevoir des vapeurs de 4.000 tonnes et plus, en tout temps, et l'on se flattait que le trafic devait se développer d'une façon prodigieuse, à la faveur des travaux projetés. Les ingénieurs prodiguaient d'ailleurs les démonstrations. I1s étaient sûrs de leur projet comme d'eux-mêmes et leurs démarches avaient fini par convaincre tous ceux qui ont intérêt au développement économique de notre région, les exportateurs comme les importateurs, les dirigeants anglais de la Southern Rallway et les transitaires. Ce point de vue, considéré dans son but, était et reste juste. Aussi dans l'enquête objective que nous faisons actuellement entendons-nous lui accorder toute l'importance qu'elle mérite.

Cependant il importe d'abord la question de la responsabilité encourue ayant été posée à la Chambre de Commerce par M. Ameline, ancien député, dans les conditions exposées dimanche par VOucst-Eclair d'examiner plus avant ce point.

Nous avons rencontré un vieux Malouin dont l'opinion n'a jamais varié sur cette question des travaux. M. Edmond Saint-Mleux dont on peut retrouver les différentes protestations contre le projet réalisé tant dans le procès-verbal de la Commission d'enquête que dans le registre des délibérations officielles du Conseil municipal de Saint-Malo.

M. Edmond Saint-Mleux ne triomphe pas dans la circonstance. On ne triomphe jamais quand l'intérêt de son pays est en jeu. Il est profondément navré de tout ce qui arrive, bien qu'il l'avait prévu.

il nous a exprimé ces sentiments sans amertume ni passion, mais il a tenu à nous rappeler -comment les ingénieurs d'alors avaient fait pression sur la Chambre de Commerce comme sur l'opinion en écartant de façon nettement délibérée tous ceux qui n'acceptaient pas le projet qu'il s'agissait d'imposer.

« Vous aurez cela ou vous n'aurez rien. » Ainsi parlait sur un ton sans réplique l'ingénieur en chef.

Et dès lors tout était mis en action pour écarter des consultations qui s'imposaient, tous ceux dont l'avis était d'avance jugé hostile. La Commission, en effet, avait été soigneusement choisie, triée peut-on dire, si bien que sa décision prise à l'unanimité devait être ensuite approuvée en haut lieu. Les opposants étaient des esprits rétrogrades, ne comprenant rien à l'avenir du port et quand l'un d'eux. M. Droguet, dont nous avons fait connaltre l'avis, posa sa candidature de protestation à la Chambre de Commerce, on mit tout en œuvre pour la faire échouer, tout, même et surtout la politique.

M. Droguet fut battu ¡.'une vingtaine de voix, mais son échec s'expliqua par ce fait qu'on fit voter contre lui nombre de braves gen.- du canton de Tinténiac, qui peuvent avoir une opinion our les écluse» du canal d'Ille et Pan-

ce, mais qui Ignoraient et Ignorent toujours tout du port de Saint-Malo et de sa grande écluse.

Dans de telles conditions les advermaires du projet Boisnier-Despujols n'avaient plus rien à faire et les choses suivirent leur cours pour aboutir à l'actuelle- situation.

Cela c'est le passé. Il nous a paru Intéressant de le rappeler au cours de cette enquête, alors que la question des responsabilités se pose.

Les responsables, ce sont les auteurs du projet MM. Boisnier et Despujols et par dessus eux l'Etat.

II n'est pas rare d'avoir raison contre l'Etat, mais il est difficile, même si l'on établit que l'Etat a tort, d'obtenir satisfaction. Et cependant ce que M. Amellne a demandé à la Chambre de Commerce ne peut être discuté en toute logique.

Comme nous conversions avec M. Saint-Mieux, un des juristes les plus distingués du barreau de Saint-Malo, expert d'ailleurs dans les questions maritimes, vint à passer.

Et se doutant de la nature de notre conversation, il vint à nous pour y prendre part. Ce fut pour nous soumettre l'idée d'un Consortium qui se formerait pour réclamer à l'Etat responsable les moyens de réparer le préjudice qu'il a causé, préjudice qui ne peut manquer de s'aggraver encore. Pour l'instant, nous n'insisterons pas sur cette idée, mais le fait qu'elle est venue à un avocat du pays, montre que la thèse de M. Ameline se défend parfaitement.

Car on a remarqué que l'ancien député dille-et-Vilaine ne s'est pas élevé contre les moyens préconisés pour remédier à la situation présente, il demande simplement que si l'on doit faire de nouveaux travaux pour rendre utilisable le nouveau port, ce soit l'Etat responsable de malfaçon qui paie. Mais faut-il continuer les travaux ? Ctest la question qui se pose. M. Droguet, auquel M. Brouard l'avait posée au cours de la conversation relatée, hier matin, par L'OuestEclair, répondit catégoriquement non.

Nous avons voulu demander à M. Droguet, partisan de la réouverture de la passe de la Bourse, quelles étaient les raisons sur lesquelles il se basait.

M. Droguet s'est mis de suite à notre disposition et fouillant dans ses dossiers, il nous a remis le double d'une lettre qu'en avril 1923 il remit à la Chambre de commerce.

Cette lettre, nous dit-il, reste toujours d'actualité, vos lecteurs en jugeront.

Lettre remise en avril 1923 à M. le Président de la Chambre de commerce de Saint-Malo, à une des réunions de la Commission des finances de la dite assemblée

Monsieur le Président,

La question de l'amélioration du port de Saint-Malo-Saint-Bervan étant d'une telle importance pour l'avenir du pays que je tiens à vous faire connaître les raisons qui me font me joindre à mes collègues pour protester contre le projet des travaux qui vous est soumis.

1° Le chenal et la nouvelle écluse sont bien trop au Sud

2° Les écluses sont mal abritées 3* Le port d'échouage intérieur est supprimé

4° La cale sèche est mal située. la L'embectage du nouveau chenal déporté au Sud, oblige les navires à se rapprocher des dangers de la Cité, ce qui, avec le vent dominant au N.-O. est tout à faire contraire au principe maritime qui exige que le navire

s'élève dans le vent au lieu de se rafaler.

(Voir le rapport des marins lu et déposé à la séance de la Chambre de Commerce du 26 décembre dernier, dont copie ci-jointe).

2° La nouvelle écluse, près des rochers du Naye abandonne l'abri, qu'avec vent de la partie Nord, la ville de Sain:-Malo procure aux navires. L'entonnoir de 150 mètres qui commence le nouveau chenal, n'étant pas abrité par les jetées projetées, expose les portes à la mer du large et aux vents de la partie Ouest, qui sont les plus mauvais dans nos contrées. En effet, la dénivellation de la lame, près des écluses des bassins de SaintMalo-baint-Servan dépasse quelquefois un mè.re, gênant comsicteraolement la manœuvre des portes et avariant les navires se trouvant à ce moment-là sur le gril de carénage (pourtant, à mon avis, ces écluses sont mieux abritées que ne le seront les nouvelles plus proches de la mer). 3° Les avantages d'un port d'échouage sont tellement incontestables, en tant que port de refuge, et au point de vue commercial, pour les navires appelés à effectuer une opération raplue de marchandises, que la suppression de ce port fut une des principales raisons qui motivèrent l'abandon du projet de 1836.

Peut-on chercher, dans les travaux reportés vers l'Ouest, l'atténuation du mal que la destruction du port d'échouage intérieur et la suppression du passage de la Bourse occasionnerait au pays 2

Nos aînés répondent non, et j'em- prunte leurs arguments, extraits des « Observations adressées au Ministre, Président du Conseil d'Etat, par les délégués des Capitaines de la Marine Marchande française, le 30 octobre 1866 » pour traduire ma pensée et celle de beaucoup de mes collègues < Le prolongement du môle nuira à l'entrée du port de marée, le parapet des môles ne produira pas d'abri suffisant, les vents de N.-O. tomberont toujours par de violentes rafales, et ceux du sud à l'ouest entreront avec «violence, n'ayant point d'obstacle à vaincre de ce côté. La jetée de la Cité, fût-elle faite sur la plus grande « longueur possible, laissera toujours « assez d'espace entre elle et le môle « prolongé, pour que la mer du large, « dans les gros temps, entre avec assez « de violence, pour y produire un ressac « considérable, occasionnant des avaries aux navires.

J'ajouterai que cette partie étant dépourvue de quais, il faudra en construire à grands frais et ceux-ci seront loin d'offrir l'abri que procure la ville de Saint-Malo aux quais Saint-Louis et Saint-Vincent.

4° Je dois également signaler le préjudice porté au commerce par l'éloignement du bassin à flot des établissements industriels ateliers et chemin de fer.

La gêne que la position de la cale sèche, placée entre deux écluses, apportera à la manœuvre des navires et au travail appelé à s'y faire ssra une cause de retard et entraînera une perte de temps et d'argent.

Pour appuyer les arguments que je viens de fournir, je me permets de rappeler que le projet qui vous est présenté serait identique à celui de 1836 (barrage devant la Bourse) s'il utilisay; les deux écluses du Pont-Rou- lant s. Or, ce plan, après enquêtes, nombreuses et études prolongées, relatives à la protection des écluses prévues, situées pourtant plus au nord que celle actuellement projetée, fut abandonné sur l'avis même de Monsieur le Ministre des Travaux publics.

En réponse aux justes observations de Monsieur le Maire de la ville de St-Malo lui présentant, en février 1866, les « Délégués des Capitaines de la Marine Marchande a, Monsieur le Ministre déclara

c Messieurs, je ne suis point de ces hommes qui ont la prétention de met- tre la lumière sous le boisseau. Je sais que le plan en cours d'exécution est très médiocre; les écluses, comme travaux d'art sont superbes, mais sous le rapport de la question nautique, elles laissent beaucoup à désirer et je crois que si vous vous placez uniquement sur ce terrain, la marine vous donnera raison

D'autre part

Le « Conseil des Travaux de la Marine a, présidé par le contre amiral Touchard, le 12 juillet 1867;

Le c Conseil d'Amirauté », présidé par le vice-amiral Fourichon;

Le « Conseil supérieur de la Marine

Confirmèrent la mauvaise direction donnée aux travaux et décidèrent de renoncer à la fermeture du bassin unique, et d'entreprendre de nouvelles études, basées sur le maintien du port d'échouage fntérieur, en donnant comme raisons 1» le mauvais état et l'insuffisance de l'avant-port; 2° l'insuffisance d'abri pour les écluses; 3° le peu ou point de passage par ces écluses; 4° l'amélioration et réparations impossibles.

A plus de cinquante années de distance, je dois reconnaître et cette opinion est partagée par des marins de tous grades, dont la compétence et l'indépendance sont indispensables que les principes en vertu desquels le marin doit tenir compte des effets: du vent, de la houle et du courant, sont restés invariables.

Je dois donc conclure que ce qu'il faut c'est maintenir et améliorer le passage de la Bourse, le port d'échouage d'intérieur, les bassins actuels, donner à l'industrie maritime les moyens de radoub qui lui manquent, en un mot travailler de manière à sauvegarder les intérêts du pays.

E. Droottet,

Capitaine au Long-cours,

Membre du Comité consultatif du port.

SAixT-MALo, avril 1923.

Une conférence des Parlementaires La question des travaux du port est d'un intérêt vital pour l'avenir et le développement économique de notre région.

Les Parlementaires malouins qui s'en sont toujours préoccupés, ne pouvaient rester insensibles devant le mouvement d'opinion qui se dessine, quelques semaines après l'inauguration officielle des travaux, à la suite des mécomptes de la mise en service d* la grande écluse.

M. le Sénateur Lemarié et M. Ouy La Chambre, député de la 2> circons1 criptlon, se sont donc rencontrés dans la soirée d'hier avec M. Gu.'rnler, miAistee des P. T. T., député de la 1"

circonscription, actuellement à SaintMalo pour examiner la situation. Ils l'ont fait, nous n'en doutons pas, avec l'unique souci de l'intérêt de notre port. Tous les trois le veulent toujours plus prospère, c'est .dire qu'ils sauront coordonner leur action pour nous sortir de l'impasse actuelle et en attendant rassurer l'opinion publique à tout le moins désorientée.

P. B.

Une enquête offlcielle

lAu cours de** cette conférence, les trois parlementaires de l'arrondissement de Saint-Malo sont tombés d'accord sur la nécessité d'une enquête offlcielle et immédiate, à faire sur place. En conséquence, M. Guernier interviendra auprès de son collègue des Travaux Publics pour qu'un inspecteur général des Ponts et Chaussées vienne enquêter sur les lieux.

Cet inspecteur entendra toutes les personnalités compétentes et renseignera le ministre sur la situation. Le ministre des Travaux Publics pourra ators se prononcer en toute connaissance de cause.

APRÈS LA AUINZAINB DE MARVILLE

La cloche de la dernière venait dé retentir, les turfistes lentement, comme à regret quittaient leur nippon drome préféré et déjà les entraineura quittaient les boxes de Marville pour la capitale du pur sang, Maisons La.fitte aux longues allées reposantes ou autres centres d'entrainement où avant le calme hivernal ils tenteront de continuer leur passé heureux de la Cote d'Emeraude ou de conjurer le mauvais sort qui s'acharna contre eux Hier matin, c'est un train spécial qui les emmena vers d'autres cieux. Nous avons dit toute la fierté que pouvait ressentir le Comité pour la belle réussite du meeting il convient aujourd'hui de citer un modeste qui dans ses attributions a été à la hauteur de sa tâche M. Redon qui assu·re l'entretien des pistes de Marville, on peut dire que c'est grâce à lui que certaines journées n'ont pas été reportées. Veillant avec un soin jaloux sur le gazon il savait lui donner ce que les évènements réclamaient. Plui« ou soleil, le terrain a toujours été praticable et ce n'est pas un mince succès quand l'on sait qu'en raison da terrain, une réunion a été reportée sui

OBSÈQUES

RENNES-PORT-LOUIS (Morbl* han). M. Armand Lacour, directeur du Crédit Lyonnais Rennes, le capitaine et Mme A. Simon, à Saumur le docteur J. Gaudln, médecin de la Marine, et Mme. & Toulon. Mlle Jeannina Simon, M. Chavagnol. à Limoges. Mme Vve Lacour, à Rennes, les familles Fleury. Didier. Fourrât. Bussiére. Fécher et Vasset ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame Armand LACOUR

Née Berthe CHAVAONUL

leur épouse. màre; grand'mére, été :r, niece et cousine, décédée à- Renne le 29 août, dans sa 46* année, munie de. sacrements de i'Eglise.

Les obsèques auront lieu le leT septembre, à 15 heures, en l'église d Port-Louis.

On "e réunira a la maisuii mortuair», Ker Meryem. à Port-Louis, à 14 h. 45, Le présent avis tient lieu de faire-part, JANZp- Vous êtes prié d'assistel aux obseques de

Monsieur Arsène JOLIVEL M Voyageur en vins

décédé & Janzé. rue Nantaise, le 30 août. On se réunira à la maison mor- tuaire le mercredi 2 septembre, à 9 h. (heure ancienne).

De la part de Mme Jolivel. son épouse de Mlle Marie Jolivel, sa fille. et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part, GUIGNEN. Vous êtes prié d'as- sister aux obsèques de

Monsieur A. DAYHOT

décédé en sa demeure dans sa 74· année, qui auront lieu le mercredi 2 sep. tembre, à 11 heures.

De la part de Mme Dahyot, son épouse, de ses enfants, petics-enfantSà et Le toute la famille.

FOUGÈRES- Vous êtes prié d'assister aux service, convoi et Inhumation qui auront lieu le mercredi 2 septembre 1931. à 10 heures, en l'église NotreDame de Bonabry de

Monsieur Emile LEMESLE

Ancien entrepreneur

Ancien conseiller municipal de Fougire$ décédé le 30 août 1931 en son domic 3. 3, rue Surcoût, à Fougères, à l'âge 59 ans, muni des sacrements de l'Egii De la part de Mme Emile Lemesm, son épouse; Mme Vve Beurton. sa bellesœur M. et Mme Eugène Beurton, Mj et Mme Louis Clvel. ses neveux et nièces Mlle Jeanne Civel, sa petite-nièce, On se réunira à la maison mortuaire & 9 h. 30.

Le présent avis tient lieu de faire-part) CANCALE. Vous êtes prié d'as61ster aux convoi. service et innumaticaj de

Monsieur Josepli RAOULT

pieusement décédé le 31 août 1931, en son domicile, & la Broustlère. dans 9t 47- année. Le convoi partira de la mai- son mortuaire, le mercredi 2 septembre 9 h. 30.

Pnea Dieu pour lui I

De la part de Mme Raoult. son épouse; M. l'abbé Raoult. son fls: MUa Marie-Therése Raoul*, sa fllle: Mme Heauclre, sa belle-mère; M et. Mrr« Jean Raoult; M. et Mme Louvet; M. vt Mme Jean Lemaltrf; Aliie Léonie 1-taou:,t et Mlles Anne-Marie et Léonie Dubrelî, ses frère, sœurs, beaux-frères et tantes et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de raire-part NANTES- Vous êtes prié d'assis- ter aux ob3sque£ de

Monsieur Aiexu RICOttDEAC

Avaca- au barreau ne Nantes

Ancien BStonmer

Vice-Président de la Concussion administrative des Hcspwcs de .Vente» décédé mun: des Sacrem'nU de i'EgUao le 31 août 1931. en son domicile. 1i rue d'Krncn.

Le deut: se réunira le mercredi 2 eep, tembre. a 7 h 45

Office «glUe Saint-Similien Inhu- mation cimetière Miséricorde

De la part de Mme Alexis H -ordeau; M. et Mme Maurice R:cordeau et leurs enfnnts: dee familles Coucha!, Dauffly. Texler. Légal et G»!li»rd.

Ni fleurs, ni couronne/

Le pré-ent «vif tient Ilet: de r&Uw-part


l'hippodrome de Clairefontaine, Deau- vtlle, conçu cependant tout récemment suivant la technique moderne.

Mentionnons également le service médical parfaitement assure par les médecins, MM. Maigné et Delaporte. La partie vétérinaire, si importante sur un hippodrome de l'importance de Saint-Malo, fut l'apanage d'un vétérinaire qui se souvient de sa qualité de Malouin et, bien que se trouvant en vacances, se dé ense sans compter nous avons nommé M. Jagot, dont la collaboration bénévole fut si précieuse. Le meeting de 1931 a vécu; préparons dès à présent le meeting 1932 qui verra vraisemblablement la réalisation des journées de juin, comme L'OuestEclair l'a demandé au début de cette ^.nnée.

Nous pouvons annoncer dès aujourd'hui que le principe en est acquis et que l'on aura deux journées le dernier dimanche de juin et le samedi précédent Ces deux journées seront réservées aux chevaux de demi-sang galopeurs et trotteurs et la quinzaine d'août verra uniquement les pur-sang de plat et d'obstacles. Un mardi sera supprimé dans cette quinzaine, mais le nombre de journées n'en sera pas moins porté à huit avec les deux réunions de juin.

Cette innovation ne saurait manquer d'être appréciée comme il convient par notre région; elle attirera, en effet, dès la fin juin, les sportmen à Saint-Malo, d'où ils pourront ensuite rayonner à Fougères, Rennes, Lamballe, SaintBrieuc, Dinan et Dinard.

OBSEQUES. Hier matin ont eu lieu à l'église de Rocabey, les obsèques de Mme Saget, décédée prématurément dans sa 250 année.

Une très nombreuse affluence suivait le convoi funèbre, témoignant ainsi sa sympathie à la famille de la disparue, M. Armand Saget, son époux; M. Dhomme et Mme, ses parents, les cafetiers sympathiquement connus des Quatre-Saisons; Mme et M. Laurent Pesnot, sa sœur et son beau-frère, ainsi qu'à toute la famille à laquelle nous adressons nos bien vives condoléances.

LEGION D'HONNEUR. M. Francis Martin, frère de M. Maurice Martin, courtier maritime à Saint-Mato, engagé volontaire pour la durée de la guerre, lieutenant d'artillerie de réserve, 2 blessures. 2 citations est inscftt au tableau, au titre de la guerre pour li Légion d'honneur.

Nos félicitations.

SAIN1T-SERVAN

entôleuse s'est-elle réfugiée à Saint-Servan ?

La gendarmerie enquête pour retrouver la trace d'une personne exf-rçant un métier spécial, et qui, dans la nuit de dimanche à lundi a soulevé un « client a son portefeuille contenant une somme de 1.200 francs. C'est à Dinard que l'hétaïre opé-a un brave homme qui avait mis sa confiance en la compagne d'un soir. qui, dès le lever du jour, s'éclipsa avec une hâte bien compréhensible.

̃ D'après les renseignements recueillis, la femme se serait réfugiée à Sain:Servan, mais il est permis de penser qu'elle ne fit que passer dans notre tranquille cité pour dépister les enquiteurs.

Ecole professionnelle et Ménagère, 39, rue Jeanne-Jugau. Diplômes reconnus 3ar l'Etat. Enseignem. général ou spé:ialisé. Coupe et Confection. Lingerie et Broderie. Repassage. Raccomm. Stoppage. Cuisine, tenue de maison. Modes. EIyg. Cours divers d'après Loi Astier.

SOCIETE DE SECOURS AUX BLESSES MILITAIRES. Les dames et les jeunes filles de plus de 20 ans Iui désirent suivre les cours pour obtenir le brevet d'infirmière de la Croix Rouge peuvent s'inscrire dès maintenant au dispensaire de la S. S. B. M., rue Lefer à Saint-Servan tous les matins à partir de 9 heures. Les cours :ommenceront vers le 15 octobre. PARAI«

CONCERT. L'Indépendante Paraméenne donnera un concert, place Rochebonne, le jeudi 3 septembre à 21 heures.

Programme Talisman P. R. A. Delbecq Les Tupinières en Fleurs (maiurka) Jean Noël Ange Pitou (fantaisie) Frédéric Sali Fête provençale (ouverture) Francis Popy Léona (val»e) H. Escudié Vercingétorix P. R. ci. J.-M. Boujean.

̃s Le directeur F. TERCY. CONVOCATION. Tous les musitiens de l'Indépendante sont priés d'assister de toute urgence à la répétition de ce soir, mardi, à 20 h. 30 précises. DINARD

AVIS D'ENQUETE. Les habitants de la commune de Dinard sont prévenus qu'une enquête va être ouverte à la mairie de Dinard sur le projet de prorogation de la durée de perception de la taxe de séjour jusqu'au 1er jan- vier 1942.

Ce projet restera déposé pendant trois jours à la mairie de la commune, Dù chacun pourra en prendre communication du 1er au 3 septembre 1931, de 9 heures à midi et de 14 à 17 heures. A l'expiration de ce délai, un commissaire-enquêteur recevra également à la mairie, durant un jour, le 4 septembre 1931, de 13 heures à 17 heures, et mentionnera dans un procès-verbal ouvert à cet effet, les déclarations et réclamations des parties intéressées. SOCIETE DE CHASSE DE DINARD SAINT-HUBERT ». Les membres de cette société sont convoqués pour la réunion annuelle qui aura lieu le jeudi 3 septembre, à 20 heures précises, dans la salle de la Justice de Paix de Dinard.

Ordre du jour compte rendu de la délibération des bureaux de Saint- Lunaire et de Dinard renouvellement des baux approbation des comptes démission du secrétaire et trésorier. Combourg

CHIFFRE D'AFFAIRES. Le chiffre d'affaires sera perçu à Combourg aujourd'hui mardi 1" septembre, de H à 16 heures, au bureau du receveur. Hirel

OBSEQUES. Hier matin, ont eu lleu à Hirel, les obsèques de Mme Vve

Maubon, décédée dans sa 74' année, La Quesnière.

Commerçante très connue dans la région. Mme Vve Maubon était la mère de M. Julien Maubon, ancien maire de Hirel.

Une très nombreuse affluence, en tête de laquelle se trouvait M. Guernier, député de Saint-Malo, ministre des P. T. T., suivait le convoi funèbre. Nous renouvelons à M. Julien Maubon et à sa famille, nos plus vives condoléances.

Cancale

BAL DE BIENFAISANCE. Samedi dernier 29 août, le comité des fêtes de Cancale organisa dans les salons de l'Hôtel Du Guesclin un grand bal donné au profit du Bureau de Bienfaisance. Disons tout de suite qu'il remporta un beau et légitime succès. Dès 10 heures, une foule de danseurs et danseuses en riches toilettes, particulièrement mises en valeur par les feux éclatants des becs électriques inondant les salons et la terrasse de leur clarté, se rendirent à l'appel du Comité et aux sons entraînants du Super-Jazz Mousty, s'en donnèrent à coeur joie jusqu'à une heure fort avancée de la nuit.

Ce bal très sélect, marquera une date dans les annales du comité des fêtes de Cancale qui, décidément fait bien les choses.

Remercions au nom du comité, M. Lecomte, propriétaire de l'hôtel, qui avec sa bonne grâce habituelle avait mis ses salons à sa disposition. Dol-de-Bretagne

GRAND BAL. Un grand bal, organisé par la Société des courses, aura lieu sous les halles de Dol dimanche prochain 6 septembre, à 21 h., avec le concours d'un jazz particulièment réputé.

UN JEUNE ESCROC. Ces jours derniers, un jeune homme disant s'appeler Le Barche, se présentait chez M. Guillemer, tailleur à Saint-Méloir des Ondes, et lui demandait de lui confectionner un complet. Le jeune homme ajouta que, travaillant chez M. Pichot, cultivateur à la Coudre, en Saint-Méloir des Ondes, son patron se portait garant du paiment du costume.

Quelques jours plus tard, le jeunes domestique revint prendre livraison du vêtement en présentant une lettre soi-disant signée de M. Pichot, dans laquelle ce dernier renouvelait sa caution.

S'étant informé près de M. Pichot du bien fondé de ce cautionnement, M. Guillemer apprit que M. Pichot n'avait jamais écrit de lettre semblable et qu'il n'avait chez lui aucun domestique du nom de Le Barche. Se rendant compte alors qu'il avait été victime d'un audacieux escroc, le tailleur n'eut d'autre ressource que de porter plainte à la gendarmerie de Cancale.

Une enquête rapidement menée permit d'identifier l'auteur du méfait. Il s'agit d'un nommé Emile Connan, âgé de 18 ans, domestique chez M. Morin, cultivateur à la ferme de la Salle, commune de Mont-Dol. C jeune homme avait travaillé autrefois à Saint-Méloir-des-Ondes.

Interogé par les gendarmes de Dol, le jeune escroc a passé des aveux. Il a été laissé en liberté provisoire.

AUJOURD'HUI

Service de la Rance. Heures de départ des vedettes. De Saint-Malo, à 7 h. 45 de Dinard, à 8 heures de Dinan, à 11 heures.

LA SAINT-FIACRE De quel joyeux émoi furent donc saisies les cloches de St-Sauveur qui dimanche matin vers 11 h. 15 se mirent à sonner mieux que pour une grand'messe et presque si bien que pour un baptême.

Si nous suivons les groupes sympathiques assemblés devant le porche antique et que nous pénétrons dans la célèbre et vénérable église, nous serons vite fixés sur la cause du gai carillon.

Au milieu du chœur, émergeant des larges feuilles des palmiers, ayant à ses pieds les fruits de la terre et les fleurs de nos jardins, le bon saint Fiacre, moine et ermite contemple, groupé dans le transept, son peuple d'agriculteurs, d'horticulteurs, de maraichers et de jardiniers, venu lui rendre hommage comme au temps où. débarqué de Grande-Bretagne, dans sa modeste cabane de bois, il accueillait sur la colline du Breuil, les travailleurs de la terre et n'ayant rien d'autre à donner que lui-même, les renvoyait fortifiés, consolés par l'exemple de sa bonté, de son travail, de sa sainteté.

Depuis le vnr siècle jusqu'à la Révolution, saint Fiacre, patron des jardiniers, fut l'un des saints les plus populaires de France.

Il l'est toujours resté. En ce temps de rationalisation et de taylorisation à outrance, où l'individu livré seul à lui-même n'est que l'esclave de forces économiques formidables, il éprouve plus que jamais le besoin de se grouper, d'où la naissance de syndicats professionnels, successeurs au goût du jour, de nos anciennes corpora- tions.

Mais pour se grouper, il et bon de se bien connaitre, d'où l'utilité de ces fêtes corporatives. Oubliant pour un moment soucis et tracas de toutes sortes, gens du même métier sont, une fois l'an, heureux de se retrouver et de se sentir franchement les coudes.

Voici pourquoi les Sainte-Barbe, les SaiuMSloi, les Saint-Fiacre, etc. tombés non dans l'obli, mais dans une demi-somnolence, ont repris depuis plusieurs années une nouvelle et vigoureuse vitalité qu'un peu d'organisation contribuera a fortement dé- velopper.

La cérémonie de dimanche se dé- roula suivant les rites ordinaires. Après que M. le chanoine Bon, archiprêtre, eut béni les offrandes et invoqué saint Fiacre pour préserver et faire fructifier le travail de ses fidèles disciples, une messe cn musique suivit. Au grand orgue, Mlle Villars se surpassa dans des œuvres de Vierne, Noyon, Charles Colin, César Franck. et accompagna Mlle Bodineau qui, dans un Je vous salue Marie, de Brun et le Panis Angelicus de César Franck nous donna le plaisir d'admirer une voix pleine et nuancée.

Les f êtes

du quartier Saint-Louis Après les feux de joie du quartier Sainte-Anne et les cavalcades de la rue Saint-Malo, il était tout naturel que le quartier Saint-Louis organisât aussi sa fête.

Point n'est besoin, semble-t-il, de rappeler ce que fut cette agréable journée de dimanche dernier. On ne pouvait espérer davantage. D'ailleurs, quel lieu plus enchanteur peut-on trouver ?. A l'ombre des vieux murs, couleur du temps, sous les belles frondaisons des grands arbres, c'était plaisir à voir les gens s'y presser. Drapeaux, oriflammes, festons jetaient déjà un air gai sur ce coint charmant. Et chacun rayonnaiit de bonse humeur et d'entrain, tels nos encètres quand la bonne Duchesse Anne rentrait en son château. Des discours furent d'abord prononcé pour recevoir les membres de la so- ciété c La Badie Le président, dans une improvisation tout spirituelle, chanta les gloires de Saint-Louis. Il a Saint-Louis et cinq Louis, y est-il dit en substance; or ceux-là se fond de se font de plus en plus rares,, presqu'aussi rare que les rois. Etl' on planta un c badier », destiné à perpétuer le passage de la société. Sans doute, c'eut été mieux de planter un chêne qui rappellerait l'équitable justice de StLouis et de la paix d'après-guerre mais, fut-il répondu au président des « badiers le gland est; dangereux, si l'on en croit le dormeur, brusquement éveillé, de La Fontaine.

N'allez pas croire, ami lecteur, que toute la journée, de beaux messieurs discoururent. Le moment des attractions vint tôt.

Ce If ut tout d'abord le concours de pêche dans le bassin du Trou au Chat. Les fines gaules s'y étaient données rendez-vous, aussi la lutte fut-elle dure. M. Louis Fréville en sortit vainqueur, suivit de Clermont Albert et de Turpin.

Il y a tant de gens qui, à cette heure, se ruent vers Paris. Vraiment, il ne faut point connaître le quartier SaintLouis de Dinan, car dimanche, il était donné à tout le monde d'y voir les rois de la grimace et de gourmandise, lesquels eussent fait pâtir de jalousie les négresses à plateau qui trônent à l'exposition coloniale. Complimentons alors, les jeunes Fleury, Clémont et Rigout qui se classèrent dans l'ordre. Puis vint l'heure des fervents du vélo, lors de la course cyclo-pédestre. Dès le départ le train fut rapide et la lutte très dure.. sur un parcours très accidenté. Garcoin,- Couesnon et Rébel, en sortir champions.

On ne saurait encore passer sous silence, les divers jeux qui se tenaient sur la-place Duguesclin, où les boulistes les plus adroits, les palettistes les plus éprouvés firent admirer leur brillante qualités, non seulement aux meilleurs connaisseurs, mais aussi aux pauvres professionnels. Par ailleurs, les courses en sac, le push-ball, les casseurs de pots intéressèrent fort les amateurs de fou rire.

Puis le cœur tout en liesse, les promeneurs reçurent comme il convient, la visite du maire de la Commune libre. Autrefois, nous l'avions vu se déplacer en fiacre, mais. les temps sont changés Et c'est d'une luxueuse auto que s'envolait le coup de chapeau aristocratique ou mieux, présidentel.

Enfin, à l'heure où les fumées montent, une musique de gala engagea les élégants cavaliers à choisir pour la danse brunes et blondes jolies. Il eùt été bien difficile celui-là qui s'en fut retourné l'air morose.

Comment alors ne pas féliciter très vivement le dévoué président de la fête, M. Oger, chaque commissaire personnellement, et tout le quartier SaintLouis pour ce coup d'essai qui est un coup de maître.

QUI A TROUVÉ LE PORTEFEUILLE ? M. Le Lard Jacques, mutilé de guerre, demeurant chez M. Guérin, commerçant à Vildé-Guingalan, par Plélan-le-Petit (C.-du-N.), a perdu dimanche 30 août 1931, alors qu'il effectuait le parcours par voie ferrée de Lamballe à Dinan, un portefeuille en cuir fermant avec un bouton pression et contenant les pièces importantes suivantes un livret individuel, un titre de pension, un carnet de grande invalidité, une carte de transport en commun délivré par la Préfecture de Police concernant les mutilés, sa photographie, ainsi que des portraits de parents et d'amis.

Prière de renvoyer ces pièces à l'intéressé ou aux gendarmeries de Dinan ou de Plélan-le-Petit.

ETAT CIVIL

Naissances. Leforestier PauletteJeanne-Madelelne, rue Saint-Malo; Laurent Louis-René-Théodore. rue du BasBourgneuf Carré AndréMarie-René, place Duclos, 4: Bouttier Colette-JaneFanny, rue du Château, 9: Perrée Odette-Eugénie-Renée-Anne, 47, rue Saint-Malo.

Publications. Néant.

Mariages. Néant.

Décès. Geslin Gaston-Jean-Baptist2. infirmier. 31 ans. célibataire. Hospice Lobât Marie-Sain,e ménagère, 79 ans, veuve de Jean Maitairle, Asile des Vieillards Legallais Jean-Marie, rentier, 71 ans, veuf de Marie Gelin, rue du Roquet.

Evran

COMICE AGRICOLE. Le concours du Comice agricole du canton d'Evran se tiendra cette année dans la commune accueillante de Saint-Juvat. le lundi 28 septembre.

Nous donnerons plus tard publication du programme.

CAIXAC

UNE CAMIONNETTE TOMBE DANS UN RAVIN

Deux blessés

Dimanche vers 20 heures, une camionette contenant 5 personnes et appartenant à M. Louis Le Bon, boulanger à Saint-Servais, allait de SaintServais à Saint-Nicodème, conduite par M. Jean-Louis Mélou, comptable chez M. Morin, garagiste à Callac. quand

pour une cause que l'enquête tâchera d'éclaircir, elle alla tomber dans un ravin près Kerroux en Saint-Servais, à une centaine de mètres de la forêt Elle fit plusieurs tours sur elle même. puis s'arrêta dans le remblai, les quatre roues en l'air.

On accourut dégager les accidentés. Le conducteur est sain et sauf deux autres occupants s'en tirent avec de légères contusions. M. Le Bon, propriétaire de la voiture, s'en tire lui avec quelques blessures douloureuses, mais sans gravité. Le plus sérieusement blessé est M. Yves Mercier, maire de Saint-Nicodème qui a le thorax et le foie sérieusement atteints. Son état n'a pu permettre le transport à son domicile et on a dû le laisser chez M. Guénégou, commerçant au bourg de Saint-Servais.

Trois médecins de Callac appelés en toute hâte prodiguèrent leurs soins aux blessés.

Un cycliste est projeté sous une voiture

Dimanche matin vers 10 heures, une voiture chargée de quatre personnes et conduite par M. Lucas, de la Ville-Audrain, se dirigeait vers Loudéac, suivie de deux cyclistes. L'un de ces derniers, le jeune Lor- fèvre Eugène, voulut doubler la voi- ture à hauteur de Ker Cadélac. Il ne voyait pas venir en sens in- verse, à bicyclette également, Mme Marin qui arrivait près du cheval et le choc, inévitable, se produisit; Lor- fèvre fut précipité sous la voiture qui lui passa sur le corps. Relevé aussitôt et transporté au domicile de ses parents, il reçut les soins du docteur Jouannic qui ne.ju- gea pas son état grave.

A moins de complications, il s'en tirera avec de profondes blessures au visage et une foulure du poignet. Quant aux vOlos, ils furent mis en piteux état.

LES FETES DU CENTENAIRE DE LA MUSIQUE

Liste des numéros gagnants de la tombola

28 2424 3408 851 1564 199 1021 459 100 1104 899 1974 2064 1176 1482 266 310 1489 284 531 1940 1222 50 348 1332 3258 864 198 1543 1965 317 606 125 286 2630 Les personnes possédant ces numéros son tpriées de prendre possession de leur lot au pius tôt, chez M. Boisdron, ameublement, 37, rue de la Constitution, Avranches.

VUledieu

COMICE AGRICOLE. Aujourd'hui 1" septembre, à 14 heures, grand concours organisé par le comice du canton de Villedieu 2.475 fr. de prix. Les ins- criptions pour le concours seront reçues jusqu'à ce jour, à la Mairie, avant 10 heures.

Bourguenolles

LA SAINT-BARTHELEMY. Si le soleil ne brilla pas toute la jour- née de dimanche, le temps fut assez beau pour assurer le succès complet de la fête Saint-Barthélémy. Les cé- rémonies religieuses furent célébrées avec toute la solennité voulue et l'après-midi, aux courses de chevaux se .pressaient de nombreux spectateurs, la plupart habitant de Bourguenolles et des communes voisines. Toute la journée, de charmantes jeunes filles vendirent des insignes au profit de la fête.

Les jeux organisés à l'issue des courses de chevaux furent suivis avec entrain. Une retraite aux flambeaux, dans le bourg illuminé et un joli feu d'artifice clôturèrent la fête. La réussite en revient à l'actif comité qui, de concert avec les habitants de la commune avait soigneusement tout préparé A tous les organisateurs nos félicitations et remerciements.

Voici le résultat des courses Communale au trot 1. Albert Lechevalier 2. Villain Ernest; 3. Lorault 4. Lechevalier Albert; 5. Rubé Albert.

Régionale au trot monté 1. de Broise Dominique; 2. Ramé; 3. Massue; 4. Maurice.

Au galop 1. Massue; 2. Josseaume; 3. Bazire; 4. Lorault.

Course à la brouette 1. Marsal; 2. Rollin; 3. Boucey; 4. Giret.

Course à pied 1. Bertin; 2. Dollé; 3. Coquelin; 4. Baisné; 5. Boucey. Folligny

FETE RELIGIEUSE. En concordance avec la fête civile, une grande fête religieuse se déroulera dans i'éLiise de Follignivle dimanche 6 «ptembre.

GRANVILLE

LA FÊTE DU SOUVENIR

Comme nous l'avons dit hier, la fête du Souvenir et de la Reconnaissance s'est clôturée par un beau succès. Au cours du très beau concert dont nous avons parlé, et auquel nous consacrerons un article spécial, se déroula la partie officielle. M. le Maire, très applaudi, avant de procéder à la distribution des legs, donations et médailles, prononça un intéressant discours, résumant le but de la réunion et rendant hommage a tous les bienfaiteurs de la Ville. M. Lemarchand, président des familles nombreuses, et M. Lucien Dior, député, s'associèrent à lui en deux très beaux discours, également très applauais.

Attribution du legs Paillet et de la donation Jacqueminot à des jeunes filles méritantes venant en aide à leur famille.

Legs Paillet Mlle Andrée Brixtel; donation Jacqueminot Mlle Denise Fizel; donation Jacqueminot en faveur d'une famille de marins pauvres Mme veuve Encoignard; donation Jacqueminot en faveur d'une famille nombreuse M. Louis Daniel; donation Trochon-Ollivier en faveur des familles nombreuses de marins M. Thévenin et M. Fleury; médaille de la Fa-

mille. française Mmes Morin. Hersent, Marvie, Loyer.

Dans la nombreuse assistance, en dehors des personnaltés dont nous ve- nons de parler, on remarqusit MM. Jacqueminot, Trochon, Ollivier, les généreux philanthropes, MM. Saint-Lô et Lechevallier, adjoints, plusieurs conseillers municipaux; M. Beslon, juge de paix, etc., etc.

La kermesse de Changé Le. temps très chaud avait favorisé la kermesse de Changé, organisée par un Comité présidé par Mme de Chauvigny et Mlle d'Evry.

Dès l'arrivée au bourg, l'attention était attirée par une voûte de guirlandes de fleurs naturelles et artificielles qui conduisait à la kermesse. Que de patience il a fallu rien que pour la confection de ce joli travail féminin Dans la grande cour du Patronage et en face, sous les pommiers chargés de fruits qui formaient une voûte protectrice contre les rayons trop ardents du soleil, avaient été installées des attractions dignes de retenir l'attention du public.

Dans la grande cour du Patronage se tenaient les comptoirs nouvellement agencés.

Au bar-buffet, nous y avons noté la présence de Mlles Abadie. Divay, Moulière, Pelé, Sablé, et de Mmes Loyant, Police, Abadie. Bézier, Dalibard, Huaulmé, Huneau, Digrée.

Le café-concert était tenu par Mlles Berson, Brochard, Dalibard, Haniel, Porcher et par Mmes A. Bry, Nail, Pillon et Porcher.

L'alimentation par Mlles Babin, Boulain, Clouet, Huet, Marsallier et par Mmes Couëffé, Dalibard, Duchêne, Gendron, Monnerie, de Fourton et Porcher.

La pâtisserie-confiserie par Mlles Gonnet, Herteau, Lion, Marchais et par Mmes Bijon, Huet, Pichot, Bry et Saudreau.

Les frites par Mlle Moulière et Mmes Bouvron, Delay, Divay, Guinoiseau, Sorin et Roguet.

Le bazar par Mlles Courcelle, Géard et Mmes Bâtard, Chanteau. Courcelle, Guilbert, Malvant, Marceau, Mauchère et Peltier.

Les volailles par Mmes Moulière, Duval, Raviller, etc., et les fleurs naturelles et artificielles par Mlles Ailler, Fouillet, Gandon, Hamet. Lena in. Moquet, Hautbois.

Le théâtre prestidigitateur avec le professeur Alber, de Paris, qui nous émerveilla par ses sensationnelles expériences le lapinodrome; le billard japonais: les tirs; la pêche à la ligne; les promenades à âne, etc., etc., recevaient aussi leur large part de clients, lorsqu'une malencontreuse pluie d'orage vint tout gâter.

Ce fut vraiment dommage: l'organisation d'une pareille fête à laquelle les familles de Changé avaient tenu à collaborer représentait une énorme somme de travail.

Après la fête des cheminots Voici la liste des gagnants du concours de ballonnets de la fête des cheminots Lavallois

MM. Aguessant, Dendois, Gilbert, Lecavelier Marguerite, Favrot Marcelle Dubois Colette; Briand; Paul Leterrier; Petiot Raymond; André Beaufils: Auguste Dufeuille; Renée Buttier: David Buttier: Burgdorfer; Laisi3 Sylviane; Jegu Marcel: Collard Reine; Pithois Robert; Leparoux; Hervieux Pierre; Collas; Le Goff; Lecavelier Georgette.

Les lots peuvent être retirés café Bouffort, 50, rue de la Gare, à partir du 4 septembre prochain.

POUR LES ANGEVINES. La foire de la Saint-Fiacre étant terminée a Château-Gontier, les établissements forains qui s'y trouvaient, démontent vivement pour venir s'installer à Laval, sur nos belles promenades de la Mairie et sur le quai Gambetta. DES INDESIRABLES. La police lavalloise a refoulé un trio de « repasseurs » qui avaient élu domicile dans les maisons en construction, notamment rue Mazagran.

LES EPAVES. Prouvés Charles Suzanne, chez M. Delacour, route d'Angers, un porte-monnaie contenant 75 fr. 50 M. Gallard, 13, rue Magenta, un chien sans poil gris cendre M. Maussu, 22, rue d'Avesniéres, une casquette gris beige Mlle Trouvé, 24, rue Rennaise, une chaîne de montre en argent Mme Maurice, rue d'Anvers, un chien avec collier au nom de Bernard Beaudouin M. Piriou, 128, rue d'Ernée, un petit chien noir et blanc Mme Rivière, à l'écluse de Cumont, un baquet provenant du bateau lavoir de la Fournière M. Tessier, 19, rue des Lices, un stylo M. Métayer, à la Petite-Baulière, une montre homme en argent no 344.763. NECROLOGIE. Nous apprenons le décès prématuré de M. Georges Porcher, peintre en bâtiment, rue du Pont-de-Mayenne, enlevé à l'affection Ides siens, à l'âge de 38 ans.

A Mme Georges Porcher, à ses en| fants et à toute la famille, nous adressons nos bien sincères condoléances.

POUR LA FABRICATION DU CIDRE. Il est rappelé à MM. les débitants de boissons de Laval que les fabrications de cidre doivent être au préalable déclarées à l'Administration des Contributions Indirectes.

Les déclarations seront reçues pour les débitants du canton Est à la recette buraliste, rue de Bootz pour le canton Ouest, à la recette buraliste, 7 Grande-Rue. Elles devront indiquer les quantités mises en œuvre et la durée des travaux.

DEFAUT DE PERMIS DE CONDUIRE. La gendarmerie a verbalisé contre Mme Lepère Juliette, veuve Bourdon, 44 ans, cultivatrice au Cormier, commune de Laval, pour défaut de permis de conduire son automobile. AURA-T-ON DES ÉCOURUES ? Les écourues de la Mayenne qui devaient se faire le 19 août dans la traversée de Laval n'ont pu avoir lieu à cause des pluies qui ont enflé la rivière. Peut-être les reportera-t-on à la fin de teptembre, à moins qu'elles ne

soient purement et simplement ar.nolées pour cette année.

ETAT CIVIL

Naissances. Yvette Le Gratieit, 10, chemin vicinal de Changé; Georges Je» gu, 23. rue du Gué d'Orger; Josett»Duval, 27, rue de la Paix; Charles Bouvier. 14, rue Vaufleury.

Publications. Joseph Garry. clerS d'avoué. 20. rue de l'Abattoir. et Renée Fouillet, couturière. 18. rue de l'Abattoir; Lucien Desaunay, chauffeur d'automobiles. 27. rue St-Martln, et Emilienne Héteau. 21. rue de Chapelle.

Décès. Henri Phellppeau, époux de Séraphine Bertron. 65 ans. sans prof., 68. rue de Nantes: Marie Bézier, veuve de Pierre Guyard. 78 ans, sans prof., 68. rue de Nantes

Entrammes

UNE COLLISION. Une collision s'est produite dans le bourg d'Entrammes, entre les autos de M. Ambroise, représentant de commerce à Laval, et de Mlle de la Beauluère. Seule, la voiture de M. Ambroise a subi quelques dégâts.

UN EMPLOYÉ INDÉLICAT Il y a huit mois, M. Legrandois, négociant en épicerie à Vire, prenait à son service le nommé Gastineau Julien, originaire de Château-Gontier (Mayenne), et lui confiait le poste de livreur. Si Gastineau donnait satisfaction à son patron par son travail, il n'en était pas de même. par contre, vis-à-vis de certains camarades auxquels il empruntait des sommes d'argent assez rondelettes qu'il a publiées jusqu'à présent de rembourser. Samedi dernier, Gastineau partit pour Thury-Harcourt, où il livra de» marchandises, dont il encaissa le montant des factures s'élevant à la somme de 2.189 fr. Dimanche, après avoir abandonné chez un marchand de cycles de Vire la sacoche vide de son contenu, il prit, à midi, le tr ir qui se dirige sur Paris.

Gastineau aurait dit à maintes reprises à un de ses camarades qu'il ne quitterait pas Vire sans accomplir un acte qui att:rerait sur lui l'attention du public.

NECROLOGIE. Nous apprenons la mort de Mlle Irène Desvaux, belles fille de M. le docteur Bevalot, décédée presque subitement le dimanche 30 août à l'âge de 21 ans.

Nous présentons à Mme et à M. le docteur Bevalot et à toute la famille nos plus sincères sentiments de condoléances.

Columbiers-dn-Plessis

UNE TRISTE AFFAIRE. Il y a quelques jours, le procureur de la République de Mayenne chargeait les gendarmes de Gorron d'enquêter sur une délicate affaire qui s'était produite à Colombiers.

Voici les faits Une jeune fille de la commune, devenue enceinte, a, sur les conseils de son séducteur, tentédes démarches en vue de se fajr» délivrer » auprès d'une brave femme du bourg. Celle-ci, non seulemett s'est récusée, mais s'est empressé* d'avertir la justice. L'enquête continue. Gorron

L'ORAGE. Samedi dernier, un orage 2 éclaté dans l'après-midi sur Gorron et les environs Au cours decet orage qui fut assez violent, la- foudre est tombée au village de: laViolée sur un poirier.

1 GRIÈVEMENT BLESSÉ PAR UNE AUTO

Le quartier-maure lourrier JeanLouis Lagathu, circulait en bicyclette* entre le Pont Callec et Plougastel, avant-hier soir, en compagnie de- plusieurs camarades. Or, avant d'arriver à l'agglomération, une auto doubla le groupe. Et sans que l'on puisse préciser les circonstances de l'aceident, Lagathu fut renversé par la voiture et projeté avec violence sur le côté droit de la chaussée. Pendant que l'automobiliste, M. l'abbé Quillevéréi de Plougastel. arrêtait son véhicule, les camarades du blessé s'empressèrent autour de lui. Il perdait du sang en abondance et portait à la base du crâne une plait sérieuse. On le transporta dans un débit qui se trouvait sur le bord de la route, à quelques pas du lieu de l'accident.

C'est là qu'à une heure avancée, la voiture ambulance de l'Hôpital maritime vint le prendre pour le transporter à Brest.

L'infortuné marin est dans le coms et ne peut rien dire sur les circonstances dans lesquelles s'est produit l'accident. Son état est très inquiétant. Il porte une grave fracture à la base du crâne et le médtein traitant a réservé son diagnostic.

LAMBEZELLEC

Un cultivateur

se fait broyer un bras par une batteuse

Avant-hier apres-midi, M. Morixar Jean, cultivateur à Kerdané, s'était rendu à Kérasimic pour aider à battre la moisson.

Il conduisait la batteuse quand tout à coup, par suite d'un faux mouvement, ses camarades de travail le virent tomber sur la machine en marche, dans laquelle il se prit le bras droit.

Dégagé par ses compagnons, M. Mow rizur fut transporté immédiatement A la clinique du docteur Pouliquen et dut être amputé sut -le-champ au dessus du coude.

Souhaitons à ce brave cultivateur un prompt rétablissement.


APRES LES CHAMPIONNATS D'EUROPE

Le Hongrois Halassy, champion d'Europe du 1.500 mètres.

PROPOS DU LUNDI

Parie, le 81 août. (De notre correspondant particulier) En définitive, les championnats d'Europe de natation ont été pour les Français une cruelle semaine. Leur amour-propre, leur gloire sportive par trop passagère n'ont rien gagné car on connalt pour les avoir suivies dans les colonnes de L'OuestEclair toutes les péripéties des courses, des plongeons et du water-polo. On se souvient également de notre première victoire dans le 100 mètrea nage libre et la défaite de Taris dans le 400 mètres. On l'avait mise sur le compte de la maladie, et c'est réel. Mais tout de même on s'attachait à la grande valeur du nageur français, on se cramponnait de toutes ses forces à sa volonté et malgré tout on espérait, malgré le mauvais état de Taris sa victoire dans le 1.500 métrés qui se courait dimanche.

Hélas que d'amertume ne nous attendait pas dans cette épreuve. Pourtant le nageur français était parti nomme d'habitude aussi vivement, nageant un crawl d'une souplesse merveilleuse. L'espoir de tous les spectateurs français commença de fléchir aux 500 mètres quand on vit les quelques mètres gagnés par Taris aisément disparaître au fur et à mesure que les 50 mètres succédaient aux 50 mètres. Dn le voyait peiner, quand 11 respirait in apercevait son visage crispé par l'angoiase et par la fatigue. Une figure du était Imprimée la souffrance phytique et morale d'un nomme qui sent au'il va succomber.

Nous avons souffert avec luf, quand Xi le retira de l'eau, épuisé, en le fit isseoir sur une chaise et. comme un snfant, 11 pleura longtemps. Sa peine et sa rancœur s'exhalaient à chaque langlot. Ses beaux rêves qu'il poursuiFait depuis si longtemps étaient anéan^brlsés par une implacable maladie. Pour nous Français, qu'importe sa défaite, on connaît trop Taris pour savoir que sa mauvaise forme sera ugltlve et que d'autres lauriers l'atiendent encore.

En fiche de consolation. nous eûmes me fin de course superbe entre l'itaien Perentin et le hongrois Halassy. ^e fut magnifique, émotionnant au possible, cette lutte ardente se termine >ar la victoire du hongrois.

Le public comprit si bien la beauté lu spectacle qu'il fit une ovation sans in au valeureux Hallassy il l'aval tlen vérité. Pour juger de l'intérêt de a lutte, qu'il suffise de dire que T^f^,<X ™oment' était au plus fort. Jne pluie diluvienne tombait sur le ;tade des Tourelles, mais personne ne Mugea indifférents ou stoïques les ̃pectateurs laissèrent tomber la pluie .ans chercher un abri quelconque. Fait rare du reste de voir une bataille port1ve prendre un aspect aussi farou:he et durer aussi longtemps.

nîï^f si Taris a des excuses valables nvoquer i propos de sa défaite, par entre Mlle Godard en qui on avait gaiement mis notre confiance, n'en a .ucune. Elle a été battue sur sa forme actuelle par plus fort qu'elle.

Le water-polo français n'a dus du out la cote. L'équipe de France est la anterue rouge avec la Suède. C'est ssez peu flatteur pour des ex-cham:ions olympiques. Le plus extraordi,aire, c'est qu'a l'horizon aucun joueur i apparaît susceptible de remplacer les •nciens Tourquennols. Il y a deux ralon» pour expliquer notre défaite. La remlère, c'est le manque de vitesse les Joueur, de l'équipe française la «econde, le manque de tactique. le nanque de cohésion, c'est véritablenent un bagage bien lourd à trainer. Quant au reete, relais, nages de tyle, nous parlerons que pour la fi^on/T^ Certes quelques Fran~™J ? fait d'énormes progrès, mai. omme les étrangers en ont fait Egale!lent, nous restons toujours derrière. Antre sport, aatre déboire

Mchard gagnant nettement le chamrionnat du monde de vitesse à Ordruf est vu frustré de sa victoire. Motif e Juge a l'arrivée s'est trompé; une accuse par trop simple, prendre un oureur pour un autre, c'est « form£table P. Il faut se souvenir que c'est ci un sport professionnel et que les oureurs ont des contrats plus intéessants lorsqu'ils ont un titre Or Sf^L.CMUl 2" champlon du monde »t assez recherché, on volt par là le pauvre Mlchard perdra pas mal Nos fauteurs à la perche ont fait de apides progrès et sautent toujours de >mir rsthlétisme français. Actuellement !eux hommes se Urenit une « bourra » ̃ffreaée: Ramadier et Vlntoussy. L,e 'ershlne. une suon-œ envolée qui >3rte 1» record de franco à 4 m. 07. Il le faut PU>* "Ve 18 °">"mé-res pour f" !̃/ r J du monde. Mais ces 1/ centteti uroin dprt à rriicp-r Le cycluuse n\<i route est en ce nomsiit on léthar?K Dans calques ours ,on .lV*ufhera 1-e, Lg« ru8!n n'ont on* envore corn- -̃-̃̃ce ivr ».>r ̃ l'fraiKM Unio- lit "lo'-irr- m pins celle du Racine sur celle du Havre

A. C. 7 i1 0. Les radngmen débutent blen, leur défense avec Durbec, l'ex marseillais et Niko s'avère d'une belle force. Mais nom ne sommes pas encore aux 1/8 de finale de la Coupe de France.

La Coupe Dunlop qui a soulevé un Intérêt considérable a prouvé que l'aviation de tourisme n'était pas une chimère. Evidemment dans ce domaine U y a beaucoup à faire encore, car qui dit tourisme, dit promenade et dans une promenade on va ou l'on veut Mais l'idée est lancée et elle fera son chemin, g

LA TAXE SUR LES CYCLES LTnlon Véloclpedique de France nous communique le procès verbal de la réunion tenue le 28 juillet au siège de l'U, V. F. sous la présidence de IL Léon Breton, président de l'U V. F. Il est important que tous les cyclistes soient mis au courant de la situation et apportent leur concoure personnel cette question d'intérêt général tant au point de vue des pratiquants de la bicyclette que l'industrie du cycle et des pneumatiques. C'est pourquoi nous communiquons à nos lecteurs 'quelques extraits de ce rapport.

L'assemblée reconnaît que 1a plaque a pour l'usager l'inconvénient de devoir être remplacée en cas de perte ou de vol et de lui attirer une contravention dans ces deux cas ou même simplement en cas d'oubli. La plaque a pour l'Etat l'inconvénient de favoriser la fraude, plusieurs bicyclettes pouvant successivement rouler avec la même pla- Boudet rappelle dans quelles con- ditions le projet d'impôt sur les pneumatiques de vélos a été déposé par le gouvernement, qui espérait pouvoir le faire voter en fin ce session. Il explique que le but final de ce projet est en réalité de demander aux cycustes une contribution plus élevée. I1 craint que le nouvel impôt recueille une majorité.

L'assemblée est unanime à reconnaître que l'impôt à la construction des bicyclettes serait la forme de perception la plus néfaste, car elle stopperait la vente du veto neuf et serait improductive pour le fisc en raison du nombre considérable de petits mécaniciens vendant du vélo neuf avec des pièces détachées qu! risqueraient d'échapper a

Abordant l'impôt sur les pneumatiques. M. Ducas fait remarquer que cet impôt permettra également la fraude. dei pneus spéciaux étant établis par beaucoup de petits façonniers. Cet impôt deviendra également improductif pour l'Etat, du fait que des réparateurs et des réchappeurs se créneront en grand nombre pour augmenter la durée des enveloppes usagées et éviter l'impôt sur l'achat des enveloppes neuves. De même on prolongera l'usage des chambres air en remplaçant successivement les parties devenues défectueuses. Aussi la Chambre Syndicale du Caoutchouc pencherait-elle vers le retour à la déclaration Individuelle. mode de perception qui a existé aux débuts de la bicyclette et qui pourrait être modernisé par la création d'un livret personnel de circu'.ation sur lequel des timbres fiscaux annuels seraient apposés.

M. Ztmmeriln dit que l'argument massif qui doit être invoqué auprès des parlementaires pour lutter contre le projet d'impôt sur les pneumatiques est qu'indiscutablement il surcharge surtout le travailleur, l'usager qui a de modestes ressources et que cette considération doit avol: plus de poids auprès du législateur que tous les Inconvénients annexes que l'on pourrait invoquer. Il est opposé au retour au système de la déclaration individuelle, que le système de H plaque a justement remplacé, ayant été considéré à cette époque comme étant préférable. M. Félix Lainé dit que tous ses syndicats affiliés sont également opposés à la déclaration individuelle et se sont tous prononcés en faveur du maintien du système et du taux actuel.

M. Zimmmerlin ajoute qu'il est possible de présenter la question sous une forme nouvelle. Il existe des modes de fixation de la plaque qui rendent la perte impossible et le vol très dlfficultueux. Un des procédés était breveté. mais actuelleme;. est tombé dans le domaine public. Ces procédés compliquent les échanges de plaques d'une bicyclette sur une autre et diminuent les chances de fraude. Il serait possible de suggérer à l'Etat d'imposer un mode tle fixatlon nouveau de la plaque remédiant presque complètement aux reproches qui lui sont adressés.

M. le président résume la discussion en constatant que la majorité des présent? est favorable au maintien du système actuel comme présentant encore moins d'inconvénients pour les usagers et tous les intéressé» que Ies systèmes de remplacement proposés. L ajoute que l'argument majeur contre le projet d'impôt sur les pneumatiques est bien qu'il surchargerait surtout les travailleurs, qui représentent une énorme majorité parmi les 7.000.000 de cyclistes, les autres usagers n'étant qu'infime minorité.

On pourra faire remarquer au gouvernement qu'en proposant l'impôt sur les pneus de vélos. Il ne voulait que remplacer la taxe actuelle de 12 francs par an, comme il le spécifie expressément dans son projet et que. par conséquent, il n'y a pas lieu de changer ce taux. Cependaat, Il vaudrait mieux envisager le relèvement de la taxe de 12 francs à l'ancien taux de 18 francs qua de subir l'impôt sur les pneumatiques.

M. Zimmerlln approuve entièrement cette déclaration, il ajoute que nous ne devons pas craindre d'affirmer que tous les intéressés accepteraient une obligation de fixation facilitant le contrôle.

M. Lepére réclame la liberté pour tous les cyclistes du mode de fixation- Il signale que tous le? sportifs qui ont une bicyclette de travail et une bicyclette de course verraient avec déplaisir une obligation nouvelle qui les priverait du petit privilège actuel de pouvoir employer la même plaque pour deux vélos. Il regrette qu'on ne puisse revenir a la déclaration. M. Boudet le regrette également. signalant qu'on pourrait traiter les cyr-°s comms les chasseurs, qui n'ont • n permis. tout en possédant fusils.

M. le président estimé que tous lee arvumeats pour et contre ont été eu.minés Qu'il n'y a pas à revenir sur l'avis favorable au maintien de la plaque

Ni. Raymond Ducas fait observer m'en cas où lq système de la plaque rencontrerait a<i gouvernement et au Parlement une oppositlcn irréductible. il serait oniiomn de te mettre d'accord sur un autre mode de perception éventuel et préconise le carnet de .ircuiatio'<

M. Zlrrmerlln demant'; qu'on s'en union doit avoir 1a force d .rnposer maintien de la plaque, fixation obliga-

LE 5' PARIS-BREST ET RETOUR Le» 4, 5 et 6 Septembre 1931

32 CONCURRENTS ONT ÉTÉ SÉLECTIONNÉS POUR LA GRANDE ÉPREUVE DÉCENNALE

Diverses modifications ont été faites dans la liste des concurrents du 5* i Paris-Brest. Mottard fera le 5- homme de l'équipe Gen'.al-Lucifer Maudali'. fera équipe avec Benoit-Faure et Mazeyrat pour le Chemineau-Wolber. La liste des concurrents du 51 Paris-Brest et retour s'établit comme suit

1. Hubert Qpperman (Melbourne). 2. Marcel Bidot (Troyes).

3. Maurice Dewaele (Maldeghem). 4. Marcel Huot (Pantin).

5. Hector Martin fRnulers).

6. Jean Wauters (Gand).

7. Jef Demuysère (Wervlcq).

8. Emlle Joly (Le Châtelet).

9. Léon Louvet (Bruxelles).

10. Emile Decrolx (Tourcolng).

11. Ernest Mottard (Hollogne-aux-Plefres).

12. Gustave Van Slembrouck (Ostende). 13. Bernard Van Rysselberg (Laeme). 14. François Bonduel (Baesrode). 15. Lea.nder Ghyssels (Huyssel.

16. Constant Dyxrs (Thourout). 17. Benoit Faure iBonsonl.

18. Marcel Mayerat (Clermont-Ferrand). 19. Joseph Mauclalr (Clichy).

20. Gluseppe Pancera (Verona). 21 Alessandro Catallnl (Gemonio). 22. Armand Goubert (Hautmont). 23. Alfred Slra (Bruxelles).

24. Ali Neffati (Paris).

25. Henri Gottrand (Senlla).

26. Honoré Barthélemy (Paris).

27. Louis De Lannoy (Anvers).

28 Ernest Neuhard (Pantin).

2H. Kurt Nitaschke (Magdebourg). 30. Robert Van Grootenbruele (Sottegem).

31. Henri Cornells (Merchtem).

32. Ernest Bœfer (Oerllkon).

Les équipes

Alcyon-Dunltrp. M. Bidot et DeOlvmpique-Dunlop. Huot.

La Française-DurUop. Hector Martin Thomann-Dunlop. Jean Wautere. Génial-Lvcifer-Hutcfitnson. Demuysére. Bmile Joiy. Louyet. Decrolx et MotDilecta-Wolber. Van Slembrouck. Van Ryseelberghe. Bonduel, L. Ghyesels et Dy2ers.

Le Chemîneau-Wolber. Benoit Faute. Mazeyrat et Mauclair.

France Sport-Hutchinaon. Neuhard. Le cas de Frantz

Paris, 30 août. AU suite d'une demande c'e requalification du champion luxembourgeois Nicolas • Frants. suspendu par sa fédération, du 20 août au 20 septembre. le comité central de la F.S.C. Luxembourg, après avoir entendu le coureur en faute, est revenu sur sa décalon et a levé la suspension tout en e gratifiant » Frantz d'une amende de 500 francs. Le vainoueur de deux Tours de France pourra donc prendre part à la grande randonnée.

Le Paris-Brest-Paris

dea syclotonristes (Audax)

Les engagés du Groupe Audax sont au nombre total de 9. Ils prendront le départ Jeudi s septembre. à Paria. Le contrôle de départ sera ouvert au Petit Journal. 59. rue Lafayette, de 3 heures à 3 h. 46. Départ à 8 h. 45 pour la Porte Maillot où le départ réel sera donné à 4 heures. par M. Boutin, fondateur de 1TJ.A.C.P.

Liste des engagés

avec numéros des bnassards

1. Burget; 2. Arnal • 3. Zehnder. 4. Lemal 5. Verçès 6 Mtihtroux ̃ 7. Fournier 8. Collln 9. Echival 10. Dulac 11. Oxenhendler 12. Toutain: 13. Nivereau 14. Bailly 15. 8 imartin 16. Richard 17. Malllochon 18. Bouthler 19. Bourgeot

20. Lasnier 21. Galland 22. Qourre ̃ 23. Alinovi 24. Wtszner: 25. Briand 26. Févre 27. Noret 28. Duprès ̃ 29. Magne

30. Gallard 31. Moulln 32. Dunas 33 Duquennoy 34. Chardeanl 36. Conry 36. Çauzac i?. Althen 38. Adam 39. Maire,

40. Leblanc- 41. Columeau 42. Pot*ret 43. Faverjon 44. Judrln 45. Rouselle 46. Vernant 47. Olivieri; 48. Martin 4S Satoche

50. Colboc 51. Plafn 62. Vigneron 53. Golrre 54. Chardon 55. Vlallon 56. Rivlerre 57. 8éaMeau: ̃ 58. Hervé 59. Bayelle

80. Villeneuve 61. Verneuil R. 62. Verneull M.; 63. Tozzi G. 64 1'ozzi H.; 65. Tozzi P. • 66. Théret • 67. Marion 68. Daude • 69. Klzon

70. Réch'aux 71. De Malherbe 72. Philippe 73. Carpentier 74. Mlnard 75. Grlmm 76. Legoffre ̃ 77. Mériauï 78. Trébessos ̃ 79. Cocault

80. Rodrlguez 81. Borsettl 82 Ronneaux 83. Leroy 84. Peltlêr ̃ 85. Gouzay 86. Delpuyette 87. Wéhrle 88. Requier 89. Mouzay

90. Lecouteux 91. Pippo.

Horaire de marche

PARIS. Co \e de départ. Hôtel du Petit Journa. rue Lafayette. Ouverture de 3 à o .i. 45 départ réel à 4 heures, porte Maillot.

DREUX. –76 kil. arrêt de 7 h. 50 à 8 h. 10. Café de l'Epoque, place Meteaeau.

MORTAGN" (73> 149 Ml. Arrêt de 11 h. 30 à 13 h. Café de l'Ancre, place de la -République. ALENQON. (38) 187 kil. Arrêt de 14 h. 55 à 15 h. 10. Hôtel de la Renaiasance.

MAYENNE. (61) 348 kiL Arrêt de 18 h. 15 & 18 h. 45. Hôtel de France, 1. rue Paul-Liatler.

LAVAL. (30) 728 kil. Arrêt de 20 h. 15 à 21 h. 30. Café de l'Univers, place de l'Hôtel-de-VUle.

VITRE.- (35) 313 kiL Arrêt de 23 h.15 à 23 h. 30. Catb c_u Commerce, place de

RENNES. (36) 349 Ml. Arrêt de 1 h. 15 à 1 h. 45. Café du Palais, quai Lamartine.

BROONS. (53) 402 kll. Arrêt de 4 h. SO & 4 h. 46. Café des Sports, toute de LambaUe.

LAMBALLE. (2S) 428 kfl. Arrêt de 6 h. & 6 h. 30. Café de la Tour-d'Argent, route de Guingamp.

OUINGAMF. (52) 480 klL Arrêt de 0 h. à 9 h. 30. Hôtel de l'Avenue Prigent Légal, boulevard de la Marne. MORLAIX. (54) 534 kil. Arrêt de 12 h. 15 à 13 h. 45. Hôtel de la Poste. rue de Brest.

BREST. (80) 594 kU. Rrrêt de 16 h. 45 à 17 h. 30. Hôtel des Voyageurs, 16. rue de Slam.

MORLAIX. (60) 654 kiL Arrêt de 20 h. 30 à 21 h. 45. HOte1 de la Poste, GUINGAMP. (54i 708 fcll Arrêt de 0 h. 30 à 4 h. 30. Hôtel de l'Avenue, boulevard de la Marne.

SAINT-BRIEUC. f321 740 kil. Arrêt de 6 h. 05 a 6 h. 20. Hôtel de la CroixRouite. place Du Guesclin.

BROONS. (46) 786 ktl. Arrêt de 8 h. 40 à 9 h. 10. Café des Sports route de Lamballe.

RENNES. (53) 839 kiL Arrêt de Il 45 à 13 h. 15. Café du Palais. quai Lamartine.

VITRE. (3«i 875 kil. Arrêt de 16 h. à 15 h. 20. Café du Commerce, place de la Gare.

LAVAL. (35) 910 kll. Arrêt de 17 h. 05 à 17 h. 30. Café de l'Univers. place de l'Hôtel-de-VIlle.

MAYENNE. (30% 940 tll. Arrêt de 19 h. à 20 h. 15. Hôtel de France. 1. rue Paul-LIntler.

ALENCOw. (61) 1.001 kll. Arrêt de 23 h. 20 à 3 h. 30. Hôtel de la Renaissance. carrefour Saint-Blalse.

MORTAGN* (38 1.039 kll. Arrêt de 5 h. 30 6 h. Café de l'Ancre, place de la République.

VERNEUIL. 139) 1. 078 kiL Arrêt de 8 h. à 8 h. 30. Café de la Bascule. place du Marcbê-au Veaux.

DREUX. (34) 1.112 kll. Arrêt de 10 h. 15 & 10 h. 46. Café de l'Epoque, place Métézeau.

HOUDAN. (191 1.131 kll. Arrêt de Il h. 45 à 13 t. 15. Hôtel du Plat d'Etaln 94. rue de Parts.

PONTCHARTRAIN. c25i 1.156 Il. Arrêt de 14 h. 30 à 15 h. Auberge c Le Gai Relal a. route de Paris.

PARIS. (40) 1.196 kil. Arrivée vers 17 i. Vélodrome Buffalo. Contrôle fermé L 22 heures.

toire. taux d'avant-guerre au coefficient 5 au maxlmuri s'il fallait subir un relèvement.

II faut maintenant que tous les cyclistes adoptent cette formule simple a) Rejet de l'impôt sur les pneus O) Maintien du système de la plaque. n faut que tous les arguments précédemment détaillé;, contre la taxe sur les pneumatiques soient exposés aux députés et sénateurs dans toute la France, en ajoutant que le maintien de l'impôt actuel, quels que soient ses défauta, parait encore préférable. Aucune autre opinion discordante ne doit se faire jour. C'est devant un bloc formé par tous les cyclistes que les membres du Parlement doivent se trouver.

Et n'oublions pas de leur répéter que nous sommes plus de sept millions I Les fêtes de Langan (Ills-et-Vilaine) Les courses cyclistes organisées lors de la fête annuelle du A août obtinrent le succès le plus vif. en particulier la grande course régionale de 45 km., qui fut remarquable par le nombre élevé des partants et l'acharnement avec lequel elle se disputa du commencement à la fin.

Quarante-cinq coureurs étalent au départ, qui ne fut pris que par trente et un concurrents. Le résultat fut le suivant 1er BÊBIN. et ensuite, dans l'ordre Drouet, Crosnler. Toxé, Toublanc, Bouln, Lecarlatte, Bonamy, etc. BÊBIN montait une bicyclette

LE BON VBLO

L'EQUIPE DE FRANCE

EST FORMÉE

POUR LE FRANCE-ALLEMAGNE DE DIMANCHE PROCHAIN A l'issue dae quelques épreuves de sélection disputées hier au Stade Pershing. l'équipe de France, pour le grand match international de dimanche prochain est ainsi arrétée

100 mètres. Titulaires Imbert (A. S. M.). Sureaud (A. S. B.i: rempl. Flnat (C. A. S. 0.). Verreaux (S. F.I. 200 Mètres. Titulaires Belgbeder (C. A. S. G.). Rousseaux (C. A. S G.»: remplaçant» Mrx Robert (S. F.). Jackson and.).

400 mètres. Titulaires Levier 'P. U. C.). Jackson (tnd.); rempl. Pelletier (A. S. B.).

800 mètres. Titulaires Keller i Métro i. Charavalle ift. C. F.); rempl. Leduc le, A. S. 0.1. Morel iC. A. S. Ci.). 1.600 mètres, Titulaires Ladoumégue iC A. S. Ci.). Normand W. A. Ii; retnpl. Leduc (C. A. S. Q). QUlot

6.000 mètres. Rochard (E. A. C.). Lahitte iS. B. U. C.; rempl. Cuignet (Métro). Beddari tC. A. S. (3.1,

110 mitres haies. Titulaires Sempé (S. T.). Max Robert tS. F.): rempl. Addelheim IF. C. Sochaux). Marchand (individuel).

Relais (4 fois 100). Titulaires Flnat, Verreaux, Belgbeder. Sureaud rempl. Imbert. Rousseaux. Max Robert, Paul.

Relais (4 fois 400). Titulaires Ducos (S. B. U. C). Volose (S. F.) Levier. Jackson; rempl. Pelletier. Bigay (S. P.). Finot (U. A. I.).

Hauteur. Titulaires Phlllppan (S. F.). Poirier (U. S. Orléans); rempL Trlbet (R. S. O.), Arnaud (U. S. Nevers). Longueur. Titulaires Robert Paul iC. A. S. G. Orléans), Chevalier (A .S. Bourse): rempl. Villon (Lyon), Archambault (S. F.).

Perche. Titulaires Ramadier (individuel). Vlntousky <A. S. M.): remplaçants Crépin (S. F.). Benoist (S. F.).

Poids. Titulaires Ed Duhour (B. 0). Noël (S. F.); rempl. Drecq (A. S. P. P.t. Cl. Duhour (B. O.).

Disoue. Titulaires Winter lA. B. S.). Noël (S. F.); rempl. Lavaire (A. S. T.), FaUlot -S. P.).

Javelot. Titulaires Degland (C. A. S. G.). Gossner (C. O. B.); rempL Simon (A. S. S.). Angeli (R. C. F.). AVIATION

VOICI LB CLASSEMENT GÊNERAI, DES CONCURRENTS

DE LA COUPE DUNLOP

P.xbis, 31 août. Le classement des concurrents de la Coupe Dunlop, qui ont terminé hier après-midi cette longue randonnée touristique. n'avait pu être communiqué en raison des nombreux calculs qu'exiteaient cette épreuve. Aujourd'hui, l'Aéro-Club de France vient de terminer les divers pointages de chaque compétiteur. Le classement s'établit comme suit

1* de Rouvre (38). sans pénalisation 2« Arnoux et Brabant (391, sans pénalisation 3e Pu¡¡et il Oi, 3 points de pénalisation 4e Nouvel (27). 4 points de pénalisation 5« Lebeau (331. 7 pts.: 6e Hermann (22). 9 points 7* Palayret (19). 15 points 8' Baiac l9i, 18 points; 9c Mecc&s <S0) 23 points 10- Massot (231. 30 points 11» Pegalu de Rovln (441, 33 pointa (tous ces concurrents ont été pénalises sur une étape) 12o de Montigny (42). 35 points de pénalisation 13- Clermont-Tonnerre (25). 48 points (concurrents pénalisés sur deux étapes) 14e Brevier (5). 32 points de pénalisation 15< de Bernard 434). 37 points 18» Jacques André (281. 49 points 17» Centre 16). 60 points <crmcurrents pénalisés sur trois étapes) 18* Gtacde (15- 49 points igur Quatre étapes); 19« de Montoler |36). 39 points; 200 Crochet 1241. 93 points (pénalisés sur 5 étapes) 21 <̃ Blavron (11). 118 points de pénalisation Jour sept etapemj. <

CIRCUIT DE L'OUEST CYCLISTE organisé par « L'Ouest-Eclair »

avec le concours du Véloce Club Rennais DU 21 AU 27 SEPTEMBRE 1931 (1™ année)

Le calendrier cycliste français comporte de nombreuses épreuves routières, et ces épreuves qui sont ouvertes tous Ies coureurs de France et de l'étranger obtiennent les unes et les autres, selon leur dotation, leur kilométrage ou leur renommée, un succès qui est dO surtout au caractère internatlonal donné d la course par les vedettes participantes. Il 7 a peu d'épreuves cyclistes de grande envergure qul soient exclusivement réservées aux coureurs français. Paris.Le Havre. qui réunissait tes annéea passées. en début de eaison, tous les coureurs n3.Uonaux déstreuz de tâter de leur forme et en mêrn; temps d'obtenir des points qualificatifs au championnat de France est disparu cette année du calendrier.

Pour remplacer Parts-Le Havre, la course Paris-Caen, d'épreuve lnternatlonale est. par un changement dans les prévisions, devenue naticuale et cela a permis aux coureurs français d'effectuer de belles performsnces et en même temps de se signaler l'attention des sportifs.

Or. une seule épreuve, dans une saison, c'est peu ce n'est même pas suffisant pour réunir tous les meilleurs coureurs français et les régionaux en particulier, ne sont pas suffisamment encouragés participer à cette course qui ne prévoit aucune récompense à leurs efforts.

Nous avons donc pensé à combler cette lacune en organisant le Circuit de l'Ouest cycliste (dont le règlement et l'itinéraire détaillé ont paru dans ces colonnes) qui sera réservé aux seuls coureurs français.

Le circuit de l'Oueat se disputera en 7 étapes courtes puisque leur kilométrage est de 200 kilomètres environ, et cha-

que jour verra son étape du 21 au 21 aeptembre prochain. Belle occasion pou! les coureurs français de se distinguer, car nous vislterons successivement le* VHle« et bourgades de Bretagne, du Malne, de /Anjou et de la Normandie. qul pour la plupart n'ont pas l'occasion C* voir les grandes épreuve* cyclistes. Pour permettre aux coureurs régi naux d'affronter les as qui sont des ht bltués des Paris-Roubaix. Paris-Bruni les. Paris-Limoges et Tour de France, nous avons créé à leur intention une catégorie spéciale comportant des prix spéciaux, cumulables, tant aux étape qu'au classement général avec ceux da la catégorie des coureurs des grande» épreuves. Ils auront ainsi, srAce à notre journal. l'occasion de faire montre a4 ieurs qualités et nous ne doutons pas que nos Sallcu, Paré. Nlcot, Le Doaré, BoUscUe, Fontenay. Le Golf et d'autre* régionaux ne soient les premiers à désirer une épreuve qui leur permettra de se mettre en vedette. Ils ont déjà démontré récemment à Paris, lors du Championnat de France des aspirant) qu'ils étalant les meilleurs 11 ne lieux reste plus qu'à le prouver devant no* sportives populations de l'Ouest. Les engagements pour le Circuit dg l'Ouest cvcliste sont ouverts depuis quel.ques joura et nous attendons les inscriptions.

Etant donné que l'épreuve a lieu p*j invitation, les coureurs ont intérêt a s'engager immédiatement, car il sera te. nu compte des performances antérieures qui devront être énumérées sur la desmande d'engagement.

Quel est le coureur qui prendra le nu* méro 1 sur la liste ?

Cyclamœ.

Après la traversée

de la Bretagne à la marche Loriekt, 31 août. (De notre envoyé spécial). Et volci terminée cette épreuve qui avait réuni au départ de Rennes 29 concurrents. tous capables de couvrir les 260 km. du parcours. Je ne veux pas revenir sur les détails de cette épreuve, mais uniquement sur le mérita des hommes qui la terminent. Je l'ai dit suffisamment dans mon article d'hier, tous les concurrents étaient bien dignes, du premier au dernier. des applaudissements et des encouragements qu'ils reçurent sur la route et a l'arrivée. J'al eu aujourd'hui le plaisir de témoigner mon admiration pour leur résistance à Godard. le vainqueur, et & Dacquay. quatrième au classement. L'un et l'autre ont bien voulu m'assurer qu'ils n'étalent pas fa- tigués. Je les al crus sans peine, ayant appris dès ce matin que Godard Il me l'a conflrmé lui-même avait passé hier soir une partie de la nuit au dancing. Je reste convaincu cependant que réaliser une telle performance n'est pas à la portée de tout le monde et la majorité pensera comme moL Je n'ai pas pour' habitude de cacher ma façon de penser, et c'est en toute liberté que j'écris et signe mes articles, ma responsabilité seule étant engagée. J'ai pensé et dit que la marche pratiquée sur une al longue distance ne sert à rien. Je les maintiens. Et ne suis pas seul à penser ainsi, puisque M. Gémain, président de la L.B.A., a Interdit l'épreuve à ses athlètes. De là, a me faire dire que la marche est ridicule. 11 y a loin. Je le laissais d'ailleurs entendre lorsque je disais que les sports devraient être supprimés si l'on exigeait d'un athlète quel qu'il fût un effort disproportionné ses moyens. Des sommités médicales n'ont pas craint de dire ce qu'elles pensaient de la pratique exagérée du sport. Elles l'ont dit en toute sérénité, non pour tuer le sport, mats pour éviter à ses adeptes de le pratiquer mal.

Le sport, qu'il appartienne à la marche, à l'athlétisme, au. cyclisme, au tennis, au football, etc. ne doit pas être réservé à un groupe de champions, mais a tout être humain disposant de moyens physiques ordinaires. Les critiques sportifs, quels qu'ils soient, tous les apôtres des sports ont combattu la théorie du phénomène. N'ont-ils pas eu raison et n'est-il pas plus logique de voir la masse pratiquer le sport pour en retirer le maximum de bien-être physique que d'assister unlquement A l'exhibition d'athlètes phénomènes. On m'a communiqué l'annuaire de l'Union Française de Marche, croyant sans doute que je l'ignorais. A la page 33 on relate un souvenir «historique.. M. Anthoine. président de la F.F.M.. présentait au maréchal Foch, le 11 novembre 1927. le gagnant de la marche Paris-Complègne-Carrefour de l'Armisttce (84 km.). Louis Cambrai. Le maréchal félicite le vainqueur et lui serra la main. puis se tournant vers le ministre de la Marine. le maréchal dit c Avec de pareils hommes. nous Irions au bout du monde 9. Puis encore c la marche est vraiment une admirable chose ».

Le maréchal avait raison et ceux qui. pendant la guerre, servaient dans l'innomme. se rappelleront comme mol que la marche fût à l'honneur. Peutêtre eet-11 bon de rappeler aussi que. vers 1S0S. une épreuve de marche organisée par l'armée, avait réuni au départ des concurrents. à raison d'un sélectionné par réglment. L'épreuve fut telle qu'à la suite de la mort d'un ou deux concurrents elle fut. par la suite, interdit.

Je n'Insisterai pas davantage, et si je reconnais le mérite des dirigeants de 1TJ.F.M.. la valeur des champions, Je ne puis m'empêcher de croire que. pratiquée sur une trop longue distance. la marche va à rencontre du but poursuivi par ses propagandistes. Dans tout. Il faut de la mesure. 0 Joseph Mobu.

UN LACHER

DE PIGEONS VOYAGEURS

A 100 MILLES AU LARGE

Le rrmorçaeur Gladiateur, du port de Lorient. a appareillé dimanche vers la haute mer. transportant plusieurs paniers de pigeons-voyageurs appartenant à des sociétés agréées par la Marine et l'Armée qui ava:ent organisé une épreuve d'endurance.

A 100 mines au targe, les gracieux et Intelligents volatiles ont été lâchés donc en pleine mer.

On vit le beau spzçtacle de ces centaines de points blancs s'orientant au-dessus de la mer immense et pointant linslement vers la terre et leurs pigeonniern respectifs On ne saurait trop encourager de tadiet sociétés à pertérérer clan@ cette vole si ut'lo à te défense national" et partant au Paya, 0

UN AVIS. OFFICIEUX

AUX DIRIGEANTS

DE LA DIVISION D'HONNEUR PREMIÈRES DIVISIONS A et B On se ..uvient que lors de la dernière assemblée générale de la Ligue de l'Ouest la demande d'un délégué, le Conseil avait promis et ce qui fut fait, de ne pas insérer dans les règlements intérieurs de la Ligue. la clause qui obligeait l'établissement d'une feuille de- match pour les rencontres amicales. Ces règlements n'ayant pas été homologués, par suite de cette omission, i*> bureau de la L.O.F.A. est donc dans l'obligation de modifier ses règlements en! acceptant la décision du Conseil National du 17 janvier 1931.

En conséquence l'article 82 des règlements intérieurs modifiés, laisse appa.'raître l'obligation d'établir une feuille. d'arbitrage pour toute rencontre qui mettra aux prises les équipes premières ou réserves des deux premières séries. Les Intéressés trouveront dans lest journaux officiels, des précisions à ce sujet.

Moralité Secrétaires vos plumes. Jobs.

Un autre avis, tout aussi .officiel 4 mais an public et aux joueurs

Joueurs, souvenez-vous que le fait d'effectuer une mauvaise rentrée en tourche, c'est-à-dire ne pas renvoyer le bv Ion en jeu de façon réglementaire, n'&j* plus pénalisé par un coup franc, mais que le bénéfice de cette rentrée revientà l'équipe adverse.

Public, tu ne réclameras donc plus un coup franc pour cette infraction. Joueurs, n'oubliez pas que le gardebut a le droit de faire désormais quatre pas en tenant le ballon et non deux, comme autrefois.

Public, tu ne crieras donc plus pour réclamer une sanction quand le goal ciel l'équipe que tu. préfères le moins aura. fait les quatre pas auxquels lui donne droit le nouveau règlement.

La première modification nous vaudra, sans doute, moins d'arrêts de jeu de 1& part de certains arbitres de touche qui hésiteront il. lever leur drapeau pour, faire bénéficier leur équipe d'une reurtrée en touche.

Quant à la seconde, elle consacre un état de fait quasi-général. Les goals fsi. sant en moyenne ces 4 pas dès qu'ils étaient en possession de l'ustensile de cuir.

DEMANDE DE MATCHES

L'Etoile Sportive Janzéenne demanda matches pour 1" et 2' équipes, a partir du 15 septembre,, sur son terrain ou terrain adverse.

Ecrire M. Charles Gefiroy. préside=,de l'S. S. J.. à Janzé. • CONVOCATIONS

Cercle Paul-sert iseotion de nata- tion). MM. les membres de la commission sportive sont priés de se trouver ce soir, à 21 heures, au siège de la Société, rue de Paris. Le Secrétaire. 8 Comité départemental d'IUe-et-Vilaine (U. V. F.). Tous les membres du Comité d'Ille-et-Vtlaine de l'U. V. P. sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu ce soir mardi, A 20 h. 30, au Bar Angelus.

Ordre du Jour Organisation du contrôle de Parls-Brest-Parle (catégorie Audax). a

COURSES DE SAINT-MALO

Compte rendu du dimaache 30 août Le meeting malouin s'est terminé de la façon la plus brillante et on ne pouvait espérer une réussite plus complète à tous les points de vue. Il y avait.' comme toujours, une nombreux assistance dans les trois fiacelntes. et en ce qui concerne la portée technique nous aststames à des épreuves d'exce:;ent oiw dre disputée- par des lots très nombreux.

Le grand slee:>.e-ui.iise qui était la principale épreuve ae la journée a donné lieU à' une fort belle course dont Le Sylphe fut le vuinuue-.ir après ton beau parcours. Les appiaudi^emeir- pourri* août salués sa rentrée aux /,aces «s de vives félicitations ont t-e adressée* de toutes part à &on propriétaire. M. de TrlquervlIIe. tout radieux de la victoire ce son cheva;.

Le Jockey Nlaudot ta monté dans la ..erlection avec un allant et une volonté qui ont été des aides précieux à ea victoire.

Les autres épreuves ont toiues été p. lu intéressantes ifs unes que les autres et elles formèrent un cadre digne de ce beau tee pie -chasse L Après une telle série de belles rtunions, la Société peut être flère de t'en-


thouâlas^e qu *l.e »u»U;e caiuu lu mu:titude ues fervents du turl on nuctendait que des louanees a sou adresse et sou prestige qui grandlt chaque année lui assure un avenir toujours plus brillant.

Nous croyons savoir que l'an prochain. une no\ velle journée sera créée, mals Que de nouvelles dates seront prises pour l'établissement du calendrier et on arrivera enfin à la spécialisation pure et simple. Deux Journées réservées aux trotteurs seront inscrites au mois de juin et six entièrement réservées aux galopeurs seront fixées en août.

Le prix des Corsaires au trot monté oU( attelé. 3.000 mètres, a été disputé par, un lot de douze chevaux et fut l'occasion d'une jolie lutte d'un intérêt soutenu pendant tout le parcours. Le départ a été assez laborieux, quelques chevaux ont été pris dans les élastiques, il Il n'y eut aucun Incident fâcheux. coup de pistolet Célibataire seul, t ïuait de l'hésitation, mais 11 était ̃* mis dans son train.si vite méme, < 'f au bout de 600 mètres il était en tête. suivi d'Ere-Nouvelle. Frère-Luc, Detni-Veine, Boni», et Elan. En lace Cébataire allait très librement en tel*, mais Elan alors en cinquième position, était énerglquement sollicité et refaisait beaucoup de terrain 11 dépassait Célibataire dans le dernier tournant et conservalt facilement l'avantage jusqu'au poteau. Célibataire était sur la fin débordé par Frère-Luc et Ere-Nouvelle, mals ceux-ci fautaient tout deux près du poteau. ce qui permettait à Célibabataire de jteneTe la seconde place. » Treize poo.-Uiu et pouliches de 2 ans ee sont alignés dans le prix de la Cote d'Emeraude. 1.200 mètres. Sur un excéllent départ, le favori Tounesoi s'est, élancé en tête en compagnie de DarkGirl et les deux poulains se détachaient de suite du peloton compact en tête duquel se trouvaient La Vicomte, SaintHonoré et Fleur -d'Oranger. Tournesol il débarrassait de Dark-Girl dans le fer tournant et entrait en tête dans a Vtlsne drolte et filait vers le poteau. La) Vicomte, venue progressivement prose nçait une courageuse attaque à la distance elle obligeait Tourensol à se défendra, mais sans pouvoir le menacer sérieusement. Saint-Honoré étant troi8iéme devant Bravissimo.

Huit chevaux se sont rangés sous les ordres du starter dans le prix du Conoeil général, monté ou attelé, 2.600 métres. Fart-West 11 qui bénéficiait d'une avance Importante a été longtemps en tête, tandis que Fillouet et Edouard P. taisaient une course d'attente prolonSée. et qu'Enquadrine IV, qui s'ètalt mise aussitôt le signal. à la poursuite des chevaux de téte, fautait à plusieurs reprises. Dans le dernier tournant Doüy Il te dépassait et entrait première dans la ugne droite, mais Edouard 'P. amené ivec sureté par M. de Monie survenait n la distance et prenant l'avantage sans L-utte, gagnait facilement. Dolly II qui a fait une course excellente, conservait de peu la seconde place devant Filfouet, Tenu très vite sur la fin. Far-ypest 11, en progrès très nets, conservait la quatrième place.

Le prix Félix Gulbert, handicap, 1.800 mètres a obtenu un gros succès et 16 concurrents se sont mis en ligne pour le disputer, c'est, pour les galopeurs, le chiffre des partants le plus élevé que l'on ait vu Il Marville. Malheureusement le départ a été très mauvais; au lâcher des élastiques, plusieurs chevaux étaient mal placé» et il s'en est suivi une violente bousculade dont furent victimes particulièrement Phœbus, Bandoura II. Indenié, Koli Tangère et surtout Madame Séguln, qui tombait. La Balustrade et Perçante ont été les mieux parties et en face. La Balustrade menait devant Perçante il, La Dieuze. La Vague. Spirote. Wazidon et Phœbus. Wacldon améliorait sa position avant le tournant, mais il rétrogradait presque aussitôt. Dans la ligne droite, Spirote se détachait et gagnait facilement devant La Balustrade. La Vague et Phœbus. Ce dernier a eu une course peu heui ise et monté plus résolument, 11 eu. pu être plus prêt.

Le Grand Steeple-Chase a donné lieu.' comme nous le disions plus haut à u^% très belle course menée à bonne alli et qui s'est terminée par une jolie lutte. Le défilé traditionnel devant les tribunes a fait admirer particulièrement les canters de Diplôme. SaintIgnorant. d'Eversharp et de La Roulette II qui était dans une condition tout à fait remarquable, qui fait grand honneur à son entraineur Crossouard. Dans la course, montaient trois Jockeys célèbres, Niaudot et Duffourc, qui gagnèrent le grand steeple-chase d'Auteuil et Fruhinsholz qui, cette année, gagna le Grand Prix de Paris avec Barnevelt. àdais si Niaudot eut la chance de monter le bon, ses camarades ne furent guère dans l'affaire, notamment Fruh sholz, en selle sur Chaussée des G Ints. raide comme un bout de bois et qui eut bien du mal suivre le train fc distance.

diplôme a pris la tête au départ de-ît Saint-Ignorant et Le Sylphe. Au i mier eaut de la rivière, Diplôme saudevant Saint-Ignorant. Le Sylphe, • onnette et La Roulette. Au second pi>ssage. Le Sylphe avait pris la tête et passait l'obstacle devant Diplôme, La Roulette II qui tombait et Omer. En face. Le Sylphe était toujours en tête devant Diplôme, Orner et SaintIgnorant il entrait premier dans la ligne d'arrivée et gagnait nettement repoussant l'ultime attaque de St-Igno-

rant jien revenu A la distance. Diplôme était troisième devant Eversharp: Orner s'était effondré avant le dernier tour- nant.

La réunion se terminait par la victoi- re inattendue de Starllng, un gros out- sider, que suivit à l'arrivée un autre outsider, Flesslngue. Le gagnant qui avait donné l'impression d'être un sim- ple flyer dont les moyens n'excédaient guère 1.000 mètres, a gagné de bout en bout sur les 2.000 mètres de la course. Parti à toute allure. il a semé le désar- roi dans le peloton. Il a été suivi d'abord par Pervenetz, Gamin et Flessingue et Sao Thomé dans l'ordre et séparés les uns des autres. Seule Flessin- gue pouvait tenté un rapproché dans' la ligne droite, mais sans parvenir à remonter St.arling; Pervenetz était 3' devant Sao Thomé. Concolor, Flighty. Œuf d'Or, Ninetta qui complétaient le champ n'ont jamais été dans la course. HIPPARQUE.

COURSES DE GRANVILLE

(Dimanche 6 septembre 1931)

Engagements

1" course Prix du Moulin d Vent (prix spécial de la Société du demisang, monté, 8 engagements) Camélia VI, M. G. Huault Caligula, M. L. Ratti Dihou-Biba N, L. Patin Embrassez-moi, M. L. Ratti E. T. J., M. V. Cavey Escarmonde II, M. M. Saint, Etincelle VIII, M. Cortès Eleusis C, M. H. Céran-Mal1lard.

2o course Prix de Granville (international, monté ou attelé en partie liée. 15 engagements). Carakul, M. M. Nonet-Ralsln Panthère-Noire, M. M. Nonet-Raisin Renard Argeniè, M. M. Nonet-Ralsln Câline III, M. L. Rattl Aima, M. A Letenneur Duc d'Angoulin, M. R. Antoine Ere Nouvelle T M. A. Gosselln Divette VI, M. Thibault fils Fleuret, M. Edouard Jeanne Chartreuse, M. Edouard Jeanne Era, M. G. Brunet Duracuir, M. V. Cavey Evohé C., M H. Céran-Maillard Ecossaise 11, M. M. Vornière Gazelle, M. M. Nonet-Raisln.

Se course Prix de la Société du Demi-Sang et du Syndicat des Eleveurs (monté. 17 engagements\ Fanchon Il, M. M.-L. Ratti Figaro, M. M.-L. Rattl Dorival, M. O. Pouchard Ephaïstos, M. A. Gosselln Demi-Veine, M. A. Marie Filfouet, M. G. Brunet Dictateur II, M. Edouard Jeanne DépêcheToi VIII, M. J.-B. Belliard Double As, M. R. Jehenne Georgette Gâtée, M. V. Cavey Esclarmonde Il, M. M. Saint Fracasse, M. M. Gérard Déesse VI, M. R. Duval; Fulvie, M. H. Céran-Malllard; Durbar C, M. H. Céran-Malllard Grande-Dame, M. L. Oury Fleur d'Avril IV, M. M. Vornlère.

4o course Prix de la Société Hôtelière de Normandie (amateurs, monté ou attelé, mixte, 21 engagements). Blamont, M. M. Rattl Dorivai, M. O. Pouchard Elan 11, M. J. Cabrol: Aima, M. A. Letenneur Duc d'Angoutins, M. R. Antoine Dolly Il. M. A. Gosselln Excelsior-Cassis, M Edouard Jeanne Chaperon-Rouge, M. G. Baron Eglantine IX. M. E Massue Bonio M. Ch. de Menle Carmen VI, M. L. Pélissolo Radovan, M. J. Lefauconnier Valydora, M. L. Lhérondel Eole VIII, M. P. Forclnal Elisa, M. F. Goubet Aya, M. J. Léveillé Salaise, M. G. Perrault Eyli3, M. R. Sorin Conquérant D, M. R. Sorin Caméliâ VI, M. G Huault Elégant IV, M. R Gulllemln.

5« course Prix de Donville (monté ou attelé. 25 engagements). Formose, Mme J. Bourglne Fnvole 111, Mlle Williams Lefévre Folle-Enfant Il, vicomtesse de Bughas Renard Argenté, M. Nonet-Ralsln Florence 111, M. L. Ratti Fanchon II. M. L. Rattl Charmille, M. O. Pouchard Elan 11, M. J. Cabrol Fiers de l'Orne, M. J. Cab roi Dolly II, M. Gossel1n Franc-Marcheur, M. Marie Février, M. Edouard Jeanne: Eplantine IX. M. E. Maasue DépêcheToi VIII, M. J.-P. Belliard; Engadlne IV, M. G. Brunet Chaperon-Rouée, M. G. Baron Eole VIII, M. P. Forcinal Era, M. G. Brunet Gondolier II, M. IL Saint Eudypile. M. A. Patrice Eylis, M. R. Sorin Eutetpe, M. H. CéranMalllard; Durbar M. H Céran-Malllard; France 111 M. Vornière Martre de France, M. Nonet-Ralsln. 23 LE GRAND RAID HIPPIQUE DE PONT-L'ABBÉ SUR

L'HIPPODROME DE BRENANVEC Dimanche 6 septembre 1931)

PROGRAMME

10 h. 30 Première manche, 8 km.. allure libre. Prix, 500. 400, 300 et 200 francs.

14 heures deuxième manche, 8 km. Allure libre.

15 heures Course au trot attelé. 6 km. (pour chevaux de l'arrondissement de Quimper ne prenant pas part au Raid Hippique). Prix, 500, 250. 150 et 50 francs.

17 heures Troisième manche et finale, 10 km. Prix, 3.000, 2.000, 1.000, 800. 600. 400 et 300 francs.

Le raid est ouvert aux chevaux et juments de tout âge et de toute provenance. Les voitures de toutes formes sont admises. Poids libre-

Le galop est seul interdit, le port du fouet est également interdit, la cravache dite c américaine • est seule autorisée.

Toute réclamation devra être formulée par écrit sous cautionnement de 100 francs, et remise au Comité un quart d'heure après la course. Le Comité examinera la réclamation et ju-

géra. Sa décision sera sans appel, Le cautionnement reste acquis au Comité si la réclamation est Jugée non fondée. Passé le déiai d'un quart d'heure prévu plus haut, aucune réclamation ne sera admise.

Le droit d'entrée fixé a 50 fra, aocompagnera obligatoirement l'engagement. Les concurrents non classés ayant accompli tout le parcours du raid et justtflant d'un déplacement de 80 kilomètres au moins, recevront une Indemnité de 250 francs.

Sauf accident, le conducteur ne devra pas être changé pendant tout le cours du raid. Pour prendre part au raid de l'aprèsmidi, les concurrents devront obligatoirement prendre part à la course du matin.

Les engagements seront reçus par M. Yves Boennec, négociant, rue Hoche. Pont-1'Abbé, et devront parvenir avant le jeudi 3 septembre, à midi. En cas de mauvais temps, le Comité se réserve ie droit de remettre les épreuves à une date ultérieure et de modifier les distances.

Les chevaux attelés devront obligatoirement prendre part au défilé quittant la place de la République 13 h. 30, et au tour d'honneur qui clôturera ce défilé sur la piste de Brénanvec.

Le paiement des prix se fera dana la huitaine par chèque ou mandat. Il est recommandé aux concurrents, au moment de l'engagement, d'indiquer leur adresse très exacte.

Le Comité ne répond pas des accidents qui pourront se produire au cours du raid. 0

CONCOURS HIPPIQUE

DE CABOURG

Prix de ormandie. Prix de classes. Chevaux de 3 ans. Ire classe, Ire catégorie, poids lourds ler prix 800 fr.. Gazelle par Vieux Chouan PS. et Valet de Pique demi-sang il. M. Louis Le Bouvier à Caen; 2- prix 70 fr. Gitans. par Vieux Chouan P.S. et Lasslgny à M. Adrien Besnouin à Uson • 3« prix 600 fr. Glaieule par Gambalseul P.S. et Léopold demi-sang à M. Louis Hardy il. St-LÛ 4« prix 600 fr., Grande Dame par Royal Chesnut et Atour à M. Edmond Henry, à Caen 5- prix 500 fr. Gayelle par Amirai et Quistenie à M. Adrien Besnouin à Caen fx prix 500 fr. Girandolle par Rigoletto, demi-sang et Oiseau mouche demi-sang à M. René Dh. Philippe à Commes 7' prix 400 fr. Gavote par Lignite et Rigoletto, demi-eang il. M. Louis Hardy à St-Lô; 8- prix 400 fr.. Galathée par Souviens-Toi P.S. et Quick Horse, dem!-sang à M. René Ch. Philippe a Commes; 9« prix 400 fr., Gisèle par S'fi vous Plaît et Melbourne à M. Jacques Gondamln à Mervllle :o* prix 300 fr. Grondin par Querelleur III P.S. et Fez, demi-sang à M. Emile Damcourt à Maisy 11' prix 300 fr.. Gloire par Avenues demi-sang et Luxembourg, demi-sang à M. Louis-Hardy à Salnt-LÔ; 12" prix, 300 fr Galopeur par Hein?, demi-sang et Amphi à M. Gérard Hardy à Caen. Chevaux de 3 ans Ire classe, 2> catégorie, poids moyens 1er prix ex-œquo 700 fr. Gyp par Rigoletto. demi-sang et Vieux Chouan P.S. à M. Maurice Hervleu à Petitville et Gentlemen par Sérieux, demi-sang et Vieux Chouan P.S. il. M. Arthur Richer il. Bayeux- 3e prix 600 fr. Govrel Inis par S'il vous Plait. demisang et Kinga Ltmmer P.S il. M. Maurice Hervieu à Petltville 4e prix 500 fr. Gosse de Riche par S'il vous Plait, demi-sang et Durbar P.S. à M. Bernard Martine Canteloup 50 prix 500 fr., Gourmette par Inoudi ou Royal Chesnut et Queritus à M. Edmond Henry. & Caen 6» prix 400 fr. Beautiful par Souvlens-Toi P.S. et Lykan PS à M. Xavier Goubeaux a St-Georges de la Rivrac (Manche); 7' prix 400 fr. Girofiée par Querelleur et Qui Donc ? M Alexandre Chitel à Vouilly.

Chevaux de 4 ans, 2* classe, In catégorie poids lourds. 1. prix. 800 fr., Fiquefleur par Llps et Hau«>-Brion. il. M. Edmond Henry, à Caen 2. prix 700. Framboise par Orange Piel P. S. et Karikal demi-sang. à M. Louis Hardy, à Saint-Lo 3. prix. 600, Fleur-d'Avril par Algérien P. S., et Frivoy demi-sang. au méme 4. prix. 600. Fleuf-de-Mal par Vidi demi-sang et Vieux-Chouan P. S., à M. Rêne, Ch. Philippe, à Commes 5. prix, 500. Fantainsie par Boisde-Clessy P..S et Jephte à M. Edmond Henry & Caecn 6. prix. 500. Fushla par Abusif et Héine, au mAme 7. prix. 400. Florange, par Haroun-al-Rachlt P. S. et Ousk demi-sang, à M. Léon Tacquet. Paris 8. prix. 200. Fleur-de-Genest par Royal. Chesnut et Alfort. demi-sang & M. Rêne Ch. Philippe. à Commes 9. prix. 200, Flamant. par Vieux-Coureur. demi-sang et Lysimaque. il. M. Léon Tacquet il. Paris 10. prix. 200, Fréjus par Amiral et Irivoy, a M. Louis Lebouvler à Caen.

Chevaux de 4 ans. deuxième classe. deuxième catégorie, poids moyens. 1. prix, 700 francs. Fleur-d'Avril par Soldat, demi-sang et Judelle demi-sang. il Léon Tacquet, à Paris 2. prix, 600. Fidèle par Royal Chesnut demi-sang et Harmonieux demi-sang à M. Louis Lébouvier. à Caen 3. prix, 600. Fricollde par Orange-Peel O. S. et Nérl, à Edmon Henri, à Caen 4. prix. 500. Fleurd'Ajonc par Royal Chesnut et Hélne demi sang. il. M. Rêne Ch. Philippe. à Commes 5. prix. 500. Forain par Orange-Peel P. S. et Eprémesnil à M. Edmond Henry, Caen 6. prix, 400. Florimond. par Amiral et Cottentin P. S.

à M. Bonnéfont, a Mortrée (Orne) i. prix. 300, Frtgga par Rokmlnt P. 8. -et Mignonne demi-sang. au même. Chevaux de à à 6 ans. troisième classe première catégorie poids lourds. 1. prix. 600, F. Dentelle. par Vieux-Chouan P. S. et Lorlo P. S.. à M. Rêne Ch. Philippe, a Commea 2. prix. 500, Eglantier par Un -Atout, demi-sang et Unie, demi-sang, a M. Bonnéfont, à Mortrée (Orne).

Chevaux de 6 & 6 ans. troisième classe, deuxième catégorie poids moyens. 1. prix, 500. Férln par Royal. Chesnut et Lysimaque, à M. Edmond lien ry, & Caen 2. prix. 400. Espiazz, par Mon-Petiot et Victoire, il M. J. Dehesdin à Paris 3. prix, 300, Electric par Fibre P. S. et Hallali à M. Edmond Henry, à Caen.

Cette- épreuve s'est déroulée devant un public nombreux et vivement intéressé. Parmis les personnalités présentes nous avons noté la présence de M. Camille Blaisot, député et ministre de Santé Publique, et M. Délabre, conseiller général, de M. Joly, conseiller d'arrondissement. Le jury pour le prix des classes était composé de M. le comte de Chevigny, directeur du Haras du Pin. président, de M. le comte de Castelbajac. à Bertin. Drouet et le capitaine de Cassette, président du comité d'achat de Caen.

Le prix d'honneur, un magnifique vase de Sèvres, offert par M. Paui Doumer. président de la République, et réservé au propriétaire du plus beau cheval de selle du cmcours, a été gagné par M. Edmond Henry. à Caen, pour COURSES A COMPIÈGNE

Partants probables

PRIX de Coufiegns (monté, 6.000 fr., 2.200 mètres). Faust ou Firmament (Gaudln); Fritz (Delberghe); Fantasia (Gulgot); Fantaisie III (Wannepain); Fairy Port lËimonard)- ̃ Francine (Dubreuil) Fantasia T (X)- Fanette Il (Lecomte); Fachoda (Fontaine). Francette (Verzèle); Bath Clarcke (Lemolne)Polo (X); Foufiouille 0 (Sourroubllle); Futée il (Buisson)- Footit (Falleur); Esp. de Salut (Koch); Farceur VIII (Pottier): Fontaine Lavag (James). Prix DU Mont-Remaud (ch. de s. int., 5.000 fr., 1.800 mètres). Haroun Harleck (Goupeau); Fauvette IV (Chalntreull); Flore V (X); Galette II (Vlgers); Flèche Il (Hervé); Pelure d'Oran (X); Petit Astre (X). Amanda II (B); Gentillette (X): Gagne ta Croûte (X); Gr. Secours Il (X); Gaitry (X).

Paix Lion acbiheau (attelé, 8.000 fr.. 2.800 mètres). Dorine ou Dame des Bois (Essartlal); de Pompignan (Buisson): Favorita (Arson)- Espoir X (Masson) Durbar (Delberghe); ConquérantD (Hellard); Elégante Il (Wannepaln): Dagorno ou Belisane (Vrommant); Eveillée VI (Sourds); Ellyra (Bourgeois); Epi d'Or VI (Vltet): Double Décime (Simonard); Diworthyx (Cortade); Danella (Vercruysse); Esterna (Simonard); Argentina (Sourroubille)- Carabas (Dubreuil)- Ecu d'Or (Souchon fils); Euclide C (Céran-Maillard).

Prix DU CARREFOUR DE L'ARMISTICE (attelé, 6.000 francs. 2.200 mètres). Faust OU Firmament f Gaudln): Fraise .Blanche (Boudet)- Francirie (Dubreuil); Polo (Souchon): Fritz (Delberghe); Fille d'Albert (Windels fils); Fantasia (Marchais)- Fantaisie 111 (Wannepain): Forbach (Forrler)- Entracte iGuerouit); Fairy Port (Slmonard); Fantasia T (X); Fanette Il (Lecomte): Fachoda (Fontaine)- Flamsteed (Verzèle); Flèche Il iSourroubllle); D. de Bretas (Duriez): Tantine 77 (Brohan); Font Lavagan (Sourda)- Far West (Vieil; Futée il (Koch); Fabienne (Pentecôte): Expérience K fVerzêle): Footit (Falleur); Flor Fina Il (Vercruysse); Flers (Dessauze) Fantassin Il (Libeert); FlossieWort (Willemsen).

Prix et LA Forte Haie (deuxième Prix de la Société des Steeple, haies. 7.000 francs. 2.800 mètres). Santos (Denton)- Gtn Fizz Il (Hajrlson); Swift (Daguerre); Migueline :Lamarellle): Taco Taco ou Bonne Histoire (Robe) Proco (Feger); Gazelle XIV (Rogos); Fagon (Chapman); Lougre (Aubry): Pringy (SautouD- La Va!louise (Faye): Andromaqué 11 (Gardiner) Midntpht Sun (Bush); La Caline (Warren); Belle de J. 111 (Sentier). Omnium DES AMATEURS (attelé. 4.000 francs. 2.400-mètres). François Faber (Vrommant); Duoh. de Bret. ou Centaure (Duriez): Fine Mouche (Mahleu): Champillon (Rouget)- Ecttpse V (Allais); Desdemone (Falleur): Durbar (X): Cicercri (Marmousez); Ellyra (Bourgeois): Dorine (EssartiaD- Emile Il (Maresca) Edouard P (De Monte); Favorita (Arson); Fleurus (Wannepaln)- De Pompigrian (Buisson): Eric Leyburn (Hellard): Carmen VI (Pelissolo); Daisy (Vie) fils): Upsilon (Van Dyck); Dubonnet (Roux); C'est l'Espoir (Lorphelin).

Pronostics

1" c. Francine. Farceur Vlll.

1' c. Gaiatri, Grand Secours Il. 3' c. Flamine, Ecu d'Or.

4' c. Flèche Il. Fabienne.

5' c. Ec March, Santos.

V c. Ciceron 11, Faber.

Pronostics de ta Presse spéciale Paris-Spok*

1"C. Farceur VIII.

2« c. Petit Astre.

3* c. Ecu d'Or.

HERNIE

M. A CLAVEK1E, le grand Spéctoliste de Paris, célèbre dans tons les pays du globe, a inventé pour suppriUNIQUES AU MONDE.

S. 000 000 (CINQ MILLIUNS) DE HEBNIEUX ont été, par em délivré» de leurs souffrances.

8.0s0 IHUIT MILLE) DOCTKCRSMEDECINS en recommandent chaque jour l'application leurs malades. I/HONNETETE, LA LOYAUTE ET LA COMPETENCE de l'éminent Praticien qui visite votre région» sont

eléea.

Toutm ors garanties, <pron ne rea»contre nulle part afllenrs, sont les causes de prodigieux succès qui accneille partont LES NOUVEAUX APPAREILS BREVETES de A. CLAVB» RIE. couronnés des plus hautes ré>compenses aux GRANDES EXPOSI» TIONS UNIVERSELLES KT TOTTOU NATIONALES.

Vom trouvères le salut certain Ma près de l'éminent et discret Spécia- liste des Etablissements A. CLAVB4 h. à

Bennes, mardi 1" septembre, Hôtel de France (rue de la Monnaie).

Janze, mercredi 2, Hôtel Bréblon. Redon, jeudi 3. Hôtel de France. St-Malo, vendredi 4. Hôtel de l'Univers. Fougères, samedi 6. Hôtel des Voyageurs Vire, dlm. 6, Hôtel Saint-Pierre. St-Plerre-s.-Dlves, lundi 7. Hô*. France. Lisieux, mardi 8, Hôtel de Normandie. Trouville, mercredi 9, Hôtel Frascati (près la gare).

Dlves, jeudi 10. Hôtel des Voyageurs. Caen, vendredi 11 et dimanche 13, Hôtel Moderne.

Honfleur, samedi 12, Grand Hôtel d'Angleterre.

Falaise, lundi 14, Hôtel Gare (Jeanne). Bayeux, mardi 15. Hôtel Luxembourg. Un éminent spécialiste collaborateur recevra également de 9 h. 4 h. à Vannes, mardi ler septembre, Hôtel du

Lorlent, mercredi 2. Hôtel de Bretagne. Mamers, lundi 7 (exceptionnellement le 1.r lundi au lieu du 3« lundi, Hôtel d'Espagne.

Econimoy, mardi 3 (de 9 h. a 2 IL). Hôtel du Commerce.

Slllé-le-Gnlllaume, mercredi 9. Hôtel de Bretagne.

St-Calais, jeudi 10, Hôtel du Commerce. I.e .Mans, vendre 11 et dimanche 13. Central Hôtel (boulevard René-Levavasseur, derrière la grande poste). Château-du-Loir, sam. 12. Hôtel Franc*. Nantes, tous les jours, sauf le dimanche, à la succursale des Etablissements A. CLAVERIE. Il. r. CréblUoa. Brest, tous les Jours, de 9 h. à 12 Ja. et de 14 h à i9 h., Grande Pharmad» Fnnoher- 7S_ nm dA Siam.

CEINTURES PERFECTIONNEES contre les Affections de la Matrice et de l'Estomac, Rein mobile, Ptose abdominale, Obésité, etc., les plus efficaces les plus légères, les plus agréables a porter. MODELES NOUVEAUX ET EXCLUSIFS des Etablissementa A. CLAVERIE, 234, Faubourg Saint-Martin, PARIS

4 c. Flèche Il.

5« c. Ec March.

6* o. Ciceron 11.

AuTron>LoNGCHAMS

1-0. Fantaisie.

21 c. Boutic.

3» c. Espoir X.

4* c. Far West.

6· 0. Ec March.

6* c Dubonnet. t

COURSES A VINCENNES

VmcEHNES, 31 août. Journée de trot avec un programme où les 3 ans cette fois n'occupaien.t qu'une place modeste, comportait une course au trot monté, le Prix de Ohàteau-Thierry, bien doté de 30.000 francs, l'epreuve importante de la journée. EHane-lll, la gnante, avait une tâche assez se puisqu'elle rendait 50 mètres a plusieurs de ses adversaires. En excellente forme, elle a remporte t'epreuve en se jouant. Coloquinte résistait à Bar-Tout pour la 2« place et Darnetal a bien couru gardant longtemps le commandement mais faiblissant sur la fin.

Temps DES gagnasts. Fantalsie-Il, 1' 32" 3/5: Grtppemtnaud, l' 37" 1/10; Gaprée, l' 32" 3110; EcLair-V, 1' 34" 9/10; Eliane-Ill, l' 28" 3/5; Fille-deRoi, l' 34" 2/5 et La-Grandeur, l' 28" Résultats

Prix DE GAp (monté, 12.000 fr., 2.250 mètres), 13 partants. 1. Fantaisie-11 (P. Gitton), M. Buchotte 2. Faustine (L. Pottier). P Bertini; 3. Fructidor (A. Morel), H. Ballière.

Non placés: Faioë (R. Céran-Malllard) Falentin (A. Forcinal); Fanfonnette (Guéroult); Ftamengrie (Le Bourhisi: Folembray (Riaud); Farandole-IV V (R. C Simonard); Forst (Neveux): Fabiola-Vl (Bulhion); Feu-Follet-V (Verzèle): Fleur de-Mai-IV (E. Marie).

PRIX DE BERGERAC (attelé, 10.000 fr.. 2.250 m.). 13 partants. 1. Grippemtnaud (A. Tamberl). Mme Ch. Badiou 2. Germigny (R. C. Simonard), Th. de Cabanes; 3. Goëland-ll (G. Pentecôte). Ch. Leoalon.

Non placés Gold (Hude): Géranium (L. Boudet): Glon (P. Janssen); Glaneur (Vandenberg); Gribouille (Butti); Gratte-Ciel (Th. Monsieur): Ginai-Ul (H. Masson); Galates (R. Céran-Maillard), Golden (Courtade): Glatigny-U (A. Gypteau).

PRIX DE CHAMPIGNY (monté, 20.000 fr. 2.250 m.), 5 partants. 1. Gaprée (Riaud). L. Olry-Rœderer; 2. Geole (Perlbarg), A. Col.

Non placés Grand-Sire (G. Pentecôte) Grand-Duc-II (A. Choisselet): Glaive (Ph. Hanse).

Prix DE LA FAISANDERIE [attelé 10.000 frs 2.825 m.). 11 partants 1er Eclair V (H. Masson). H. Masson.; 2. Ebonite II (M. Capelle). G. Chauvel 3. Dorine (A. Ercal). A. Essartial Père.

Non placés Elbrino (M. Capovilla): Depessiaux (Bakker); Epernay (Morvil-

lers Erie Leyburn (H. Hellard); Espoir V (E. Sourroubllle); Eole XIV (Gougeon) Eole X (Labayle); Diable-à-Qua* tre, (A. Essartial père).

PRIX DE Chateau-Thierrt (mOnté 30.000 frs 2.825 m.). 13 partante. 1er Eliane III (Neveux). A. Andrieu 2. Coloquinte (L. Boudet), H. Blancart J 3. Bartout (Guéroult). Ch. Bourdon. Non placés Déesse 111 i Bulhion) S- Ebène Il (Chrétien); Darnetal (H. Pla- card); Ecolière (Lefèvre); Cow-Boy IP,* Gitton): Es-tu là III (E. Carré): Excet» sior (Gougeon): Eminena Albert (A», Forcinal); Cresus (R. C. Simonard) t Duchesse Il (D.-E. Picard).

Prix Du Nivernais (attelé. 10.000 fr., 2.625 mètres, 15 partants). 1. Filleau-ROi (Capovilla), CI. Dupuls: 2. F** tiche-Vl (C. Masson), M. Vidai; 3. fro* tignan (Gayet). A. Bourras. Non placés: Fioraïa (Y. Combot); Flexanville (H. Masson): FiUe-Sauvag* iBertogllate); Franc-Ptcard-Il (Vaniangeghem) Favart lA. Essartial père): Frapson lA. Sourroubllle); Francieret (Guéroult); Fuseau-d'Or (Dubreuily Figaro-lV (Verzéle i; Fnsson-111 |PUger); Fleur -de-Serpolet (G. Pentecôte)} Falaise (Th. Monsieur): Fabara (C. Rou- get). Prix DE MAMERS 1 attelé, 20.000 francs. 2.250 -îètres, 15 partants). 1. Et-la.Grandeur tNeveux); 2. Express (M. Oapelle) 3. Filbert-Jockey (Bégu). Non placés: Fredaine (Verzéle); Furicolore (Y. Béruyat): Etoile-d'Arque: (M. Dumontier); Excellente-B (Vandeji- berg): Dragon (Y. Combat Daisq (Janssen): Djinn (Boudeaui; Express-U iCapovllia); Diamant-Bleu (Th. Monsieur) Ebo-11I (C. Masson): Dubonnet :H. Masson); Décence (Gougeon); Désespoir (A. Tambéri); Evonymus IDubreull); Epsom-IV (X.).

Pari mutuel

1- c. Fantaisie Il 32 50 P. 11 50

P. 11 50 Fructidor. P. 9 » 2' c. Grippeminand G. 15 50 8 50

Germigny P. 50 (Goéland Il 72 » a. 9 11 » Geole P. 7 c. Eclair G. 19 Ebonite Il P. 20 Dorine P. 50 c Ehane G. Il 50 P. Coloquinte P. P. 15 50 6'c. Fille de G. 18 P. Fétiche VI P. 18 50 Frontignac P. 7'c. Et la Grandeur ». G. 52 » P. 15 »

Exp;ss P. 20 50 P. 14 4/5. 0

Feuilleton de L'Ouest-Eclair du l" septembre 1931 71 1

yOOOOOOC 300BOC<>0<KX>0<><K>00<>0<)0<>000000\ PETITE ETOILE Grand roman inidit

Par Georges LE FAURE

Zita, en même temps avait fait toilette, voulant donner l'impression d'une paresseuse qui reçoit au lit et non celle d'une convalescente que son état de santé condamne à rester sous ses couvertures.

Maintenant, toute emmitoufflée de soie et de dentelles, coquettement coiffée d'un turban de couleur dont la teinte seyait à merveille à la pâleur de son masque toujours joli mais amaigri elle attendait les visiteurs.

Mais, il. la vérité, elle n'en souhaitait qu'un. et celui-là, malheureusement, elle ne comptait pas sur lui ce jour-là; elle se proposait de ne le voir que le lendemain. pour se donner le temps de réfléchir encore durant vingt-quatre heures ainsi que le lui avait conseillé Oncle Jules.

Certes, ses réflexions ne devaient paa durer aussi longtemps, décidée qu'elle était de s'en remettre entièrement à Ollvlero du soin de veiller Il son bon•îeur; 11 avait parlé de l'épouser, et. de oust coeur, elle serait sa femme, à coni.tion cependant qu'il lui permit de poursuivre sa carrière.

D'aussi éclatante débuts ne lui promettaient-ils pas une rapide ascension ai ̃éafe du dal «rtltiiquet t

Elle avait encore dans l'oreille l'écho grisant des applaudissements qui, chaque soir pendant un mois avaient tonitrué dans la salle du Palais des Fées.

Quelle déception s'il lui fallait renoncer à cette existence fiévreuse et ensorcelante 1

Mais, d'un autre côté, ne lui seraitce pas un déchirement plus affreux si elle devait voir s'évanouir le joli rêve d'amour qu'elle avait formé.

Elle en était là do ses réffexions, quand l'innrmière entra et s'approcha du lit avec un air de mystère. Une visite annonça-t-elle en souriant.

Un petit frisson secoua les épaules de la jeune fille qui tendit en tremblant, la main vers la carte qui lui était présentée.

On eut dit qu'elle avait le pressentiment du nom qu'elle y allait voir inscrit.

Mon Dieu I murmura-t-elle. en portant la main a sa poitrine. Voila tout l'effet que vêla vous fait!

Lui 1 balbutia Zita, vous m'aviez dit qu'il n'était pas prévenu.

Sans doute la télépathie suggéra l'infirmière avec un sérieux comique.

Puis, faisant mine de gagner la porte, elle proposa par plaisanterie Si vous voulez que je le renvoie, rien n'est plus simple.

Le renvoyer 1 protesta Zita. Je n'ai qu'à lui dire que le docteur trouve plus raisonnable de retarder encore un peu les visites.

Devenue soudain toute pàle, la jeune fille protesta

Non I. non qu'il reste je veux le voir. mais qu'il attende un peu, que je m'arrange. je dois être laide à faire peur».

Désignant la petite table placée au chevet de Son lit. et qui supportait tous les menus objets indispensables à une femme pour se « faire une beauté », l'infirmière murmura

Vous avez là, sous la main, tout ce qu'il vous faut; je lui dis donc de patienter un peu. vous sonnerez quand je pourrai l'introduire.

Seule, Zita demeura un instant immobile, hésitante, répugnant à recevoir au lit celui qui se présentait avec figure de fiancé.

Elle n'était plus malade du tout: il était donc plus normal qu'elle le reçût debout; et quelle surprise pour lui, si, au lieu qu'on le fit entrer, c'était elle qui allait le retrouver.

Amusée d'avance par ce coup de scène, elle se glissa bore des draps; dame, le premier contact de ses pieds avec le tapis lui causa une sensation étrange, désagréable, douloureuse même. La jambe qui avait été sortie récemment du plâtre faiblissait un peu, si bien qu'elle dut •– pour se trainer boitillant, jusqu'à la garde-robe, où elle choisit un élégant déshabilla étayer sa marche de la muraille et des meubles qui be trouvaient sur son chemain. Les mt.ins crispées au dossier d'un

fauteuil, elle eut soudain une appréhension si elle allait demeurer estropiée toute sa vie

Mais cette appréhension ne dura que l'espace d'une seconde Elle était folle vraiment de se forger de telles idées Le docteur ne lui avait-il pas affirmé et l'infirmière également que cet état n'était que passager, dû en grande partie à la faiblesse occasionnée par le séjour prolongé du membre dans le plâtre.

Il en serait de sa jambe comme de ses cheveux les muscles se renforceraient en même temps que ses cheveux repousseraient.

Il suffisait d'avoir de la patence; elle en aurait.

Le principal pour le moment était de ne pas paraître trop laide aux yeux de celui qu'elle aimait, et comme au moment où elle faisait cette réflexion, ses regards tombaient sur un miroir, elle tressaillit, désagréablement impressionnée par la vue du foulard qui la coiffait.

Elle eut la vision du malade imaginaire.

Ah rion 1 murmura-t-elle, pas comme ça.

Claudicant, elle gagna un petit meuble où elle aval; vu, la veille, l'infirmière serrer le carton dans lequel le coiffeur lui avait livré son postiche- une œuvre d'art véritable, jouant la nature à un point tel que celui qui ignorait le désastre, ne pourrait le soupçonner Ce postiche était la nature même 1

Un moment, elle le tint sur son poing, en admirant la teinte, les ondulationa

Bien sûr, s'affirma-t-elle à ellemême, elle n'allait pas recevoir le visiteur, coiffée telle qu'elle étala.

Et, s'asseyant devant la coiffeuse. elle enleva prestement le crêpe de Chine qui dissimulait sa calvitie.

Elle pcussa un cri d'horreur.

Dieu 1 s'il pouvait la soupçonner ainsi 1. avec quel dégoût il se détournerait d'elle

Vivement alors, elle coiffa sa tête du postiche charmant, et se retrouvant elle-même sourit à l'image que lui renvoyait le* miroir.

Oui, c'était bien Conchita Dolorès qu'elle voyait là, ressuscitée soudain. Satisfaite, un nuage de poudre sur un peu de rose aux joues et de noir aux yeux, Zita se leva et, s'efforçant à ne boiter que le moins possible, gagna la porte 1

Par avance, elle jouissait de la sur- prise de celui qui s'attendait à la trouver au lit.

Et elle souriait à s'imaginer Olivlero allant et venant à pas nerveux à travers la pièce où il était relégué. à moins que figé près de la croisée, il n'exécutât sur les vitres de ses doigts fébriles des roulements de tambour pour passer son -impatience.

Les instants, en effet s'ajoutaient les uns aux autres, à cause de ce maudit postiche qui lui paraissait mal ajusté à son cràne. beaucoup plus mal que la veille lorsque le coiffeur en avait effectué la livraison. à moins que ce ne fut l'effet de l agitation à laquelle elle était en proie qui la rendit victime d'une illusion d'optique.

Qu'on y songe en effet. Elle allait le revoir pour la première fois depuis tant de semaines 1.

N'allait-il pas la trouver très changée ?

Les sentiments qui l'animaient à son égard, n'auraient-ils pas évolué ? 7 lies hommes lui avait répété tant

de fois Mme Nitvine sont si mobiles dans leurs sentiments, même ceux qu'ils prétendent le plus profondément enracinés.

Et elle songeait,' avec terreur Mon Dieu si j'allais ne plus lui plaire.

Elle ne pouvait détacher ses regards du miroir, cherchant à s'assurer qu'elle ne s'illusionnait pas. que le visage qui s'y reflétait ne se différenciait pas trop de celui qui avait charmé Oliviéro. De là, l'hésitation qui l'empêchait de paraître sur le seuil de la pièce voisine elle uvait l'instinct que de la première seconde où les regards du jeune homme se poseraient sur elle détiendrait le bonheur de sa vie. Et, tandis que d'un doigt léger, elle rectifiait ici une boucle., là une ondulation, son oreille, tendue vers la porte, cherchait à surprendre tel ou tel bruit qui la renseignerait sur ce que faisait ou ne faisait pas le visiteur pour calmer son Impatience.

Mais, i.ul indice; un silence profond régnait de l'autre côté de la cloison. Zita ne s'en étonnait ni ne s'en inquiétait elle s'imaginait le jeune homme enfoncé dans un fauteuil, attendant sagement que l'infirmière vint le chercher pour l'introduire dans la chambre de la convalescente.

Et la jeune fille, un peu vexée au fond, songeait que Ollviéro était bien calme pour un amoureux aussi épris qu'il le prétendait.

Enfin, n'y tenant plus, elle quitta la table de toilette, des paroles de gentil reproche sur le bord des'lèrres, et se dirigea vers la porte.

(A sutyrtU

Copyright, juin 1M1. ^jH^jjfîi"'


Li LOI DU 20 FEVRIER 1931 DOIT ETRE APPLIQUEE

AUX COMMIS

DE L'INSCRIPTION MARITIME La Fédération des Associations de Marins Anciens Combattants (F.A.M. A.C.) nous a fait remarquer que la loi du 20 février 1931, relative au reclassement des commis du personnel administratif de la marine de guerre n'est pas applicable à leurs camarades de l'Inscription maritime, malgré la similitude des fonctions et bien qu'ils aient conservé le même statut après leui rattachement à la marine marchande.

Comme les commis de la marine de guerre, ceux de la marine marchande comptaient bénéficier des dispositions de cette loi, mais ils ont constaté avec surprise que leur administration, qui avait la possibilité de redresser les errieurs commises de 1924 à 1930, au détriment d'un certain nombre de commis, se refuserait à procéder à leur reclassement.

Il s'agit en l'espèce de « non mobilisés aux armées » dont l'ancienneté administrative. au moment de l'application de la loi du 17 avril 1924, n'a pas été assimilée à l'ancienneté fictive provenant de bonifications pour services militaires aux mobilisés. Cette erreur d'interprétation des textes a causé aux dits commis un retard considérable dans leur avancement que la loi nouvelle a réparé chez les commis de la marine de guerre, mais ceux de la marine marchande continuent néanmoins de subir cet important domma- ge. Cette raison, à elle seule, imposerait l'application à ceux-ci des dispositions de la loi du 20 février 1931. Il en est cependant deux autres non moins évidentes

En décidant qu'il serait concède aux commis de la marine de guerre autant d'avancement en classe que leur ancienneté totale contiendrait de fois le quantum de 3 ans, tant pour l'avancement au choix qu'à l'ancienneté, la loi. en rejetant les moyennes empiriques appliquées jusqu'au 1" février 1930 lesquelles fixées par le tableau annexé à la circulaire du 3 juin 1924. ont gravité autour d'une moyenne générale de 4 années, apporterait dans l'ordre du classement général sur l'annuaire des modifications que l'Administration de la marine marchande veut tout simplement épargner.

Enfin, le système d'avancement en vigueur est la négation même de toute logique et du plus élémentaire bon sens, car il laisse croupir, dans la même classe, des commis titulaires de reliquats provenant de bonifications pour services combattants et totalisant, à ce jour, plus de 5 ans d'ancienneté. Pour ces trois raisons et en rappelant que toutes les personnalités qui se-sont succédées à la tête de la marine marchande leur ont formellement promis, qu'en aucun cas. ils seraient moins bien traités que leur camarades de la aiarine militaire, les commis de l'Inscription maritime réclament, à juste titre, les bénéfice des dispositions de la loi du 20 février 1931

Louis D'ARMOR.

Pour tous renseignements d'ordre maritime, s'adresser à Louis D'ARMOR, Ouest-Eclair, à Rennes, qui répondra directement par lettre aux intéressés. Joindre trois francs pour la réponse.

eVUt arrives à

Foocnow, l'aviso Régulus, le 27.

Shanghaï, l'aviso Altàïr, le 28.

Bizerte. le torpilleur Cyclone, le 29. Saint-Jean. l'aviso Aldebaran, le 29. La Pallice. l'aviso Laffaux, le 29. Petit Banc: l'aviso Ville d'Ys, le 30. Aberdeen. le garde-pêche Estafette, le 30.

Brest, les avisos Somme, Meuse, Oise et Vauquois, le 31.

Touion, le transport Forfait, le 31. Indre le transport Jeanne et Generiéoe, le 31.

Font route vers

Casablanca. le croiseur Colbert. le 29. Hankow. la canonnière Doudart de agrée, le 29.

Brest. le Pourquoi-Pas, le 30.

NosElbé. l'aviso Antarès, le 30.

I3oulogne. le garde-pêche SentinelLe, 3C.

Dunkerque. l'aviso Ancre, le 31.

COMANDEMENTS

Officiers de marine

1,(. le lieut. de vaiss. Dubucq. du port -.tejCherbourg. a été nommé au commandement du transport côtier Alfred-deCourcy.

1d. le lieut. de valss. Raybaud. du port de Cherbourg, a été nommé au commandement du Sous-marin de 3' cl. Ondine.

M. le lieut. de vaiss. Marot. du port de Brest, a été nommé au commandement du sous-marin de 1» cl. L'Espoir. RETRAITES

Officie;; de» équipages

M. l'officier principal des équipages de la flotte i manœuvrier! Le Dauphin. du port de Toulon, a été admis à faire valoir ses droits à la retraite à titre d'ancienneté de services et par timide d'àge. Cet officier des équipages sera rayé des contrôles de l'activité à la. date du 28 septembre 1931.

Génie maritime

M. Mlguet, ingénieur en chef de 2- cl. du génie maritime en congé sans solde et bon cadres. a été admis à faire valoir ̃es droits à la retraite à titre d'ancienneté de servîtes et sur sa demande Cet inflénieur sera rayé des contrôles de l 'activité, à la date du 29 août

DPN6 LA SECTION

DES CIFICIERS GENERAUX Génie maritime

.Vf. Parant, rjgemeur général de 2' iae du génie mantime. a été piace ̃:(̃ |0 deuxième section du cadre des olftciîrs généreux (réserve). & conryter *<lus8 octobre.

MUTATIONS

Ingénieurs dee directions de travaax II. l'ingénieur des directions de tra9MB de 4»uxi»me classe Malarde, di

Le paquebot a moteurs « Géorgie ep construction a Belfast.

Ce paquebot de 27.000 tonne; en construction pour la Witte Star Line, qui sera lancé dans le courant de l'automme, est identique au Britannic, actuellement en service, et /era, comme lui, la ligne Liverpool-New-York. Mu par deux moteurs Burmester et V/ain de 20.000 C.V., il donnera une uitesse de 17 noeuds.

laboratoire central de l'artillerie navale (annexe de Sevran), a été désigné pour continuer ses services à la direction commerciale de l'artillerie navale, à compter du premier octobre.

Agents techniques

M. l'agent technique de deuxième classe Toyon. de la direction commerciale de l'artillerie navale, a été désigné pour continuer ses services au laboratoire commercial de l'artillerie navale. à compter du premier octobre. RECOMPENSE

NI. le Ministre de la marine a décerné un témoignage officiel de .satisfaction au second-maître de manœuvre Meunier, du ravitailleur de sous-marins Jules-Verne, en récompense du dévouement dont il a fait preuve le 14 août il. Lorient, en se jetant à l'eau tout habillé peu après le repas pour porter secours il. un marin en danger de se noyer. s

LISTE De DESIGNATION

AU le, SEPTEMBRE

Otficiers du commissariat

(disponibles seulement)

Commissaires en chef de 1" classe. Cat. B Hérou. 3 avril 1930 Bouhier. 25 .février 1930.

Oit. C. Néant.

missaires en chef de 2' classe. Cat. B. Dujardln. 2 avril 1931 Ceilller. 15 Janvier 1927.

Cat C. Hervé, 1- Juillet 1927 Huet. 15 avril 1930.

Commissaires principaux. Cat. B.: Néant.

Cat. C. Avenol. 1·' octobre 1923 Colleau .23 août 1930 Bressolles, 5 octobre 1930 Bérard, 13 décembre 1930 Aubanel. 16 juin 1931.

Commissaire de 1" classe. Cadre mobile 1" partie, service à terre Néant. Cadre mobile 2' partie, service à la mer est. C. Néant.

Commissaire de 2e classe. Cat B.: Néant. Cat. C. Néant.

NOTA MM. Oeillier. Colleau et Bérard. ne peuvent recevoir une destination lointaine.

NOUVELLES DIVERSES Maintien en fonctions jusqu'à la délivrance de leur brevet de pension des fonctionnaires et agents du ministère de la marine. La loi du 31 décembre 1920, dans son article 28. autorise les fonctionnaires civils admis à la retraite, à continuer d'exercer leurs fonctions jusqu'à la délivrance de leur brevet de pension, sauf en cas de demande contraire de leur part, de suppression de leur emploi ou de décision justifiée par des motifs tirés /J» ftotérêt du service. Dans ce dernier cas, ia décision doit être prononcée sur avis conforme d'une commission dont un règlement d'administration publique doit fixer la composition pour chaque administration.

Cette commission a été instituée pour le personnel de l'administration centrale de la marine par un décret en date du 8 Juillet 1921. Mais, aucune disposition semblable n'avait été prise à ce moment pour les personnels des services extérieurs qui. bénéficiant des pensions à forme militaire, n'étalent pas visés par la loi du 31 décembre 1920.

Depuis lors. la loi sur les pensions du 14 avril 1924 a décidé que les fonctionnaires des services extérieurs de la marime. recrutés postérieurement ladite loi, bénéficieraient de pensions civiles et a permis aux agents déjà en fonctions. qui se trouvaient soumis au régime des pensions à forme militaire. d'opter pour le régime des pensions civiles. En outre, des personnels qui n'avaient pas droit à la pension ont été admis au bénéfice de la loi.

D'autre part. à la suite de la promugation de la loi du 14 avril 1924. les dispositions de l'article 28 de la loi du 31 décembre 1920. ont été maintenues par l'article 115 de la loi du 29 ayril 1926. Il y a donc lieu d'appliquer les dispositions dudit article aux agents des services extérieurs de la marine et de fixer la composition de la commission chargée de statuer sur leur maintien provisoire au moment où ils seront admis à la retraite.

Etant donné que ces agents (.«rviit normalement leur servlce en dehors d-= l'administration centrale, la commission compétente pour le perso-in-jl de 1 administration centrale, ne peut statuer à leur égard. Il a donc paru utile de prévoir pour eux. une commission spéciale qui fonctionnerait à Paris Mais cette commission ne peut statuer à l'égard des agents techniques du service hydrogra- phique qui ne fait pas partie des services extérieurs, d'autre part. la compo- sition de la commission prévue par le décret du 8 Juillet 1921 pour le personnel de l'administration centrale n'est pas prctiruement accomodée à la situation hiérarchique du personnel hydrographinve En raison de cette situation. Il paraissait nécessaire de prévoir pour ces avents techniques, une commission tpéciple.

Cette eoromission Instituée au mlnlsi tc.-e de ta Marine et chargée de r'onu?r son avis sur les motifs tirés de l'Intérêt du service qui peuvent s'opposer au maintien en fonctions jusqu'à la délivrance de leur brevet de pension des fonctionnalres *̃' agents relevant dudn ministère admis à faire aloir icurs droite & la retraite pour ancien-" té en! les conditions prévues par l'article 8 de la loi du 14 avril 1924 est désormais composée ainsi qu'il suit

A. Pour le personnel de l'adminlstra: ion centrale de la marine 1° Du directeur ou du chef de service d. oul relève le personnel de l'admlnlstrf^on centrale

2" Du directeur ou du chef de service a dont dépend la fonctionnaire ou :'a:ent

sur lequel la commission est consultée 3° Du chef de bureau civil le plus ancien.

Si le fonctionnaire ou l'agent sur lequel la commission est consultée -Toartient à la direction ou au service personnel, la commission est complétée par le directeur de l'administration centrale le plus ancien.

La commission est présidée par un directeur, et. s'il y a plusieurs directeurs présents, par le directeur le plus ancien. B. Pour le personnel des services extérieurs

Commis et agents "eca-uqu^s

1° De l'inspecteur général du service auquel est affecté le fonctionnaire ~ur lequel la commission est consultée, président

2° Du directeur central de ce même service

3° Du chef de bureau du personnel administrant le corps auquel appartient. Agents civils du gardiennage

Le directeur du service de l'administration centrale administrant ce personnel.

Le sous-directeur de la direction cen" trale de l'intendance maritime.

Le chef du bureau administrant le personnel de gardiennage.

C. Pour le personnel des agents techniques du service hydrographique 1° L'ingénieur hydrographe général, chef du service central hydrographique: 2° L'ingénieur adjoint au chef du service central hydrographique 3° Le chef du bureau administratif du service central hydrographique.

Dans le cas d'empêchement justifié d'un des membres de la commission. le ministre désigne pour 1» remplacer un officier ou fonctionnaire ayant. si possible, le même rang et le même grade et appartenant de préférence au même service.

Il en est d^ même lorsque "avis de la commission doit être demandé sur un des fonctionnaires qui en font partie. LES ESSAIS A TOUTE PUISSANCE DU CONTRE-TORPILLEUR

« VAUTOUR SERONT REPRIS Loriemx le 31 août. L'Ouest-Eclair a signalé dans son numéro de lundi que les essais de puissance et à feux poussés dits Wasghinton du contre-torpilleur Vautour avaient été déclarés acquis par la commission. Nous croyons savoir que le Ministère de la Marine aurait annulé l'épreuve du fait qu'il manquait un pilote à bord: ce qui a nui aux résultats définitifs. L'épreuve sera reprise aujourd'hui 1" septembre sur les bases de Groix-Les Glénans. LA REORGANISATION

DE LA 2, ESCADRE LEGERE Comme suite aux informations que nous avons déjà données touchant la réorganisation de la deuxième escadre légère, nous sommes en mesure d'annoncer la venue prochaine dans le Nord du contre-torpilleur Vauban, qui formerait division légère avec le contre-torpilleur Lion. Les contre-torpilleurs Léopard et Lynx seraient mis en disponibilité armée le crémier des deux y est déjà depuis plusieurs mois. Le Bison continuerait à. porter la marque de l'amiral. Enfin, comme nous l'avons déjà dit. les torpilleurs type Orage de la série des Vents seraient affectées à la deuxième escadre légère En remplacement des torpilleurs dits japonais » mis en réser- LE PROCHAIN DEPART

LA 12' ESCADRILLE DE SOUIMARINS POUR SAIGON

Bizebte, 30 août. On annonce que la 12' escadrille de sous-marins va prochainement rejoindre Saigon, sa nouvelle base.

Cette escadrille actuellement à Blzerte est composée des trois sous-marins de 800 tonnes Fulton. Joëssel et Néréide. Elle sera convoyée par l'aviso Vitryle-François qui a été transformé en ravitailleur de sous-marins

CONCOURS POUR L'EMPLOI D'AGENT TECHNIQUE DE 3' CLASSE Service de l'intendance maritime (spécialité métallurgiste)

PARIS. le 31 août. On concours pour l'emploi d'agent technique de 3' classe des services de l'intendance maritime spécialité métallurgiste) aura lieu le 1er décembre et jours suivants dans les six ports militaires.

Nombre de places mises au concours trois

Peuvent se présenter, les français ou naturalisés français, âgés de 21 ans au moins ayant accompli le temps de service militaire actif déterminé par les lois en vigueur et être en position de réunir à soixante ans d'âge, les trente années de services exigées par la loi pour prétendre à l'obtention d'une pension de retraite. Les épreuves consistent en composi- tions écrite: et en l'exécution d'un essai professionnel. Pour plus amples rensel- gnements, s'adresser au Ministère de la Mar:ne idirection générale de l'intendance maritime, section du personnel» et aux directions ou services de l'intendance maritime dans les ports militai- res.

MARINES ÉTRANGÈRES

ITALIE

CONSTRUCTIONS NEUVES

Les douze ous-mann de 610 tonnes de défense ces côtes ;1" programme 1F30 o.v. reçu les noms U2 Diamanie, Ametista 'ZaDiro. Smeraldo. Rubino, Topa- 210 Sirena. Naiad Néréide, Anfitrite, Gatatéa et Ondina. '"tes bâtiments font en construction ix chantiers suivants: Tozt. à Tarente 2; Quarnaro à Fiume, 2; Odero a La Spezzia. 2; Adriatique à ilonlalcone. 6.

Le souc-marin Nautilus de 600 ton es du programme 1929, a été renommé

Serpente.

En raison de l'entrée en service du croiseur de 10.000 tonnes Pola, le torOrgen) qui portait ce nom a reçu celui de Zeuson.

PORTUGAL

COMMANDE DE TORPILLES

Après une lutte sérieuse entre maisons anglaises et italiennes, la société anglaise Whitehead, de Portland, a reçu la commande de 50 torpilles de 50 m/m pour la Marine Portugaise.

TURQUIE

CONSTRUCTIONS NEUVES

Les torpilleurs turcs Kocatepe et Adatepe, construits en Italie dont nous avons donné dn dessin, ont les caractéristiques suivantes

Déplacement 1350 tonnes. Longueur 93 m.: largeur 9 –i. 50; tirant d'eau 2 m. 90. Puissance 45.000 chevaux: vitesse 38 nœuds. Armement 4 pièces de 12 c/m 4 mitrailleuses, 2 tubes lance-torpilles triples de 533 m/m.

La marine turque a encore en construction Venise quatre vedettes lancetorpilles à moteurs de 30 tonnes. 1.500 chevaux et 44 noeuds armées d'un canon de 76 m/m, d'une mitrailleuse et de 2 torpilles,

SUÈDE

CONSTRUCTIONS NEUVES

L'arsenal de Karlskrona, construit quatre dragueurs rapides qui ont été nommés Jagaren, Kaparen, Snapphanen et Vaktaren. Leurs caractéristiques sont: déplacement 250 tonnes: longueur 54 m.; vitesse 24 nœuds, armement 2 pièces de 75 m/m, 2 mitrailleuses et un certain nombre de grenades ainsi que des appareils de dragage et d'émission de fumée.

PROMOTION ET TITULARISATION Garde maritime

M. Bleuven. garde-maritime, en service à Audresselles (quartier de Boulogne), est titularisé dans son emploi, pour compter du 30 Juillet 1931, et promu garde maritime de deuxième classe, pour compter de la même date, £vec une ancienneté de 7 ans 5 mois 3 Jours, dans ladite classe.

Syndics des gens de mer

M. Arrouays. syndic des gens de mer, en service à Paulllac (quartier de Bordeaux). est titularisé dans son emploi pour compter du 4 août 1931. et promu syndic des gens de mer de quatrfème classe, pour compter de la même date, avec une ancienneté de 9 ans 4 mois 14 Jours dans ladite classe.

M. Cosquer, syndic des gens de mer, en service à Paimpol. est titularisé dans son emploi pour compter du 1" août 193 et promu syndic des gens de mer de quatrième classe. pour compter de la même date. avec une ancienneté de 9 ans 6 mois 7 Jours dans la dite classe M. Bourdiec. syndic des gens de mer, en service à Penmarch (Quartier de Guilvinec), est titularisé dans son emploi pour compter du 30 juillet 1931, et promu syndic des gens de mer de quatrième classe. pour compter de 'la même date, avec une ancienneté de 11 ans 23 Jours dans la dite classe.

M. Riper, syndic des gens de mer, en service à Port-de-Bouc (quartier de Mantlguès). est titularise dans son emploi pour compter du 16 juillet 1931. et promu syndic des gens de mer de quatrième classe, pour compter de la même date, avec une ancienneté de 7 ans 10 mois 19 jours dans la dite classe. NOMINATIONS

Matelot garde pêche

A été nommé

A l'emploi de garde-pêche ?natelot avec affectation au c Pénerf ». à Pénerf et pour compter du jour de sa prise effective de fonctions, l'ex matelot fourrier de deuxième Classe Olsson. en remplacement numérqiue du gardepêche matelot Lucas, démissionnaire. NOUVELLES DIVERSES AVIS AUX NAVIGATEURS

QUIBERON, le 30 août. Sur la plage de Penthièvre en Quiberon, il a été sauveté un Youyou, vraisemblablement l'annexe d'un Yacht, de 3 à 3 m. 50 de long, peint en brun a l'extérieur et en gris à l'intérieur et ayant un bourrelet de sauvetage peint en blanc. Sur le tableau il y a l'inscription c Fleur de Mai s sans aucune autre marque. L'armateur de ce Youyou est invité à se faire connaître en donnant son adresse au Préposât de l'Inscription Maritime à Quiberon.

Paquebots et vapeurs lonps-courriers

ARRIVES. A Singapore. le 31, Dégrade, de Haïphong; à Port-Saïd, le 31, Bahram, de Dunkerque; à Suez, le 30. André Lebon, de Yokohama: à Santos, le 31. Highland Princess, allant à Rlo-de-Janelro; à Lisbonne, le 31. Highland Chie/tain, allant à Vigo; à P3rt-Saîd. le 31. Kashmir, allant à Colombo; Malwa, allant à Marseille: à Cotonou. le 31. Canada, allant à Lame.à Vlgo. le 31, Reina del Pactlico, allant aux Bermudes: au Cap. le 31. Balmoral Castle, allant à Port-Elisabethau Pirée. le 31. Lotus allant à Naples: à Mersln, le 31, Anpkor, allant à Beyrouth- à Mayotte. le 31. Chambord, allant à Majunga: à New-York, le 31, Paris, du Havre: à Puerto-Colomblo, le 31. Pellerin de la Touche, allant à Cristobal: à Panama. le 31. Losada, allant au Havre. à Niw-York. le 31, Manuel Arnus, de Barcelone: à Iquique. le 31. Colombo, de Marseille: à Sydney, le 31. Ormonde, allant à Brisbane Colombo, le 31 Chitral, allant à Marseille: à Singapore le 31, Tsurga-Maru, allant à Yokohama: à Colombo. le 31. Yorkshire. allant à Marseille: à Suez. le 31. Saarbrucken, allant à Hambourg:: à New- York, le 31. Exanthia. de Constantza: à Colombo. le 31. Chenonceaux, allant à Tolmbama: à Fort-de-France le 29. Corbst- à Yokohama, le 28. Sphinx, de Marseille; à Marseille. le 31. Ar<f»»ft«>. d'Abadan: Cheshire et Saaanig, F.r>"non: à Bordeaux. le 31. Anadne, du. Sénégal.

Ix 31. Orépon, de Vancouver

PARTIS. De Vigo, le 30. Rochambeau de Plymouth, le 30, France, Four New-York de Nantes, le 30. Arkinsas, pour Le Havre d'Anvers. le 29. San-Matéo, pour les Antilles de Pointe à Pitre. le 28. Caraïbe, pour Bordeaux de Shanghaï. le 28. Docteur Pierre Benoist. pour Dunkerque d'Istanbul, le 29. Lotus, pour Marseille de Pointe-Noire. le 30. Asie, pour Matndi de Dakar. le 30. Baoulé-, pour Hambourg du Havre, le 30. Zenon. pour Dunkerque Basse-Terre, pour Nantes de Basse-Terre. le 29. Biskra. pour Le Havre de Singapour, le 31, Désirade. pour Colombo de PortSaïd. le 31. André-Lebon. pour Marseille; de DJibouti. le 31. Jean-Laborde. pour Suez du Havre, le 31. Groix, pour Vlgo de La Pallice. le 31, Tenerifle, pour Marseille d'Aden. le 31. Maveli. pour Calcutta de Port-Said. le Il, Oheahira, pour Mai-seine de

Bombay, le 31, Tevere, pour Trleste de Colombo, le 31, Rajputana, pour Marseille; de Tutlcorin, le 31, Clan-Grant pour Londres de Kobé, le 31, Amazon-Maru, pour Marseille de Fremantle, le 31. Comorin, pour Brisbane de Sydney, le 31, Ballaret, pour Marseille de Buenos-Alres, le 31, ConteVerde, pour Génes de New-York, le 31, Lucta C., pour Trieste de Glasgow, le 31, Gartavon pour Marseille de Barry, le 31. Panormitis, pour Gênes: de Marseille, le 30, Touareg, pour Nice; le 31. Bristish Judge, pour Abadan de Bordeaux, le 31, Jamaïque, pour Le Havre.

Navires divers

SIGNALES AU POSTE D'OUESSANT L'Atlantique, Arkansas, Rochambeau, Sierentz, Alabama, Antoine Schiaffino, Clemenceau, Marie-Velyne, Ville de Dunkerque, Ile-de-France, Président PaulDoumer, Pourquoi-Pas, Basse Terre, Brittia, Pavon, Rochebonne, AndréMoyand, San-Matéo.

PASSES. Périm, le 31, Compiègne, allant de Marseille à Haïphong à Gibraltar, le 31, Muirton, allant de Wœst-Afrlca à Marseille Koutoubia, de Marseille.

TOUCHE. Vigo, le 30, Rochambeau allant de New-York au Havre.

SIGNALES. A Lands'end le 30, Alabama, allant de Corral à Liverpool; à Lands'end, le 31, Frimaire, allant de Batoum à Sherness PJ.JM. 27, allant de Rotterdam à Port-de-Bouc.

Caboteurs

♦ ALGER. ARRIVES le 30, SidiBrahim, d'Alicante Djena, de Tunis Timgad, de Marseille; Laurent-Schiaflino, de Dunkerque le 31, NicoleSchiaffino, de Rouen; Psyché, de Sfax; Espagne et Chanzy, de Marseille; Eliane-Busck et Charles Leborgne, de Sète. Partis le 30. Saint-Didier, pour Rouen; Sidt-Brahim, pour Marseille Capt-taine-Damiani, pour Séte; Villede-Reines, pour Le Havre- le 31, Timgad et Djemila, pour Marseille; Kouangsi, pour Oran.

AJACCIO. Arrives le 31, Ilede-Beauté, allant à Bastia.

BOULOGNE. Arrives le 31, Députe-Georges-Chaigne, de Port-Talbot Bidassoa, du Havre.

Partis le 31. Gros-Pierre, pour Granville Deputé-Georges-Chaigne, pour Anvers; Povielm, pour Saint-Quaÿ. · BORDEAUX. ARRIVES le 30, Halfdan, de Copenhague; Charente, de Oslo; Listrac, de Brest; Meuse, d'Anvers; Morna, de Cardiff; Harraton, de Barry; Lucie-Deltnas, d'Anvers Château-Palmer, du Havre; Landes, de Liverpool- Curie, de Dantzig; La Roche foucauit, de Mumbles.

PARTIS le 31, Hautbrion, pour Le Havre.

TRAFIC DE LA SEMAINE

42 navires entrés qui ont débarqué 44.351 tonnes de marchandise, dont 22.800 tonnes de charbon, 4.100 tonnes de pétrole; 2.220 tonnes de céréales. 54 navires partis, avec 12.104 tonnes de marchandise, dont 4.400 tonnes de poteaux et traverses, 1.000 tonnes de vin et liqueurs; 464 tonnes de résine. BENI-SAF. Arrives le 30. StAndre, de Shax.

BREST. Arrives le 31 Bourgneuf, du Havre Taillejer, de balais Sauternes de Nantes Schiaffino frères de Dunkerque Camaretois (voil.). de Camaret Paul Georges ivoil. ) de Camaret Dauphin poil.), de Port Lau- nay Georges (voil). de L'Hôpital Cam- frout Saint-André (voil.) de l'lie de Sein.

Partis le 31, Bourgneuf pour SaintNazaire Cap-Falcon pour Nantes Schiaffino frères pour Oran Sauternes pour Rouen.

CONCARNEAU. ARRIVES le 31. Reine-des-Fleurs, de Brest, avec diverses.

ILE D'YEU. Arrives le 30. SteMarthe, de Beauvoir-sur-Mer; FrancoRu5se, des Sables.

Depuis plus d'une semaine, aucun thonnier n'est venu à l'Ile d'Yeu. LE HAV RE. Arrives le 31. Rene-Marguerite (voil.), de Cherbourg. LORIENT. ARRIVES le 31, Armenier de Barry.

LA ROCHELLE. Arrives le 31. GabHei ivoil.) de St-Martln Vétiver vvoil.) des Sables.

PARTIS. le 31, Jeanne d'Arc (voil.) pour ,Ars en Ré Trèfle vert (voil.) pour Marans.

MORLAIX. PARns le 28. BrurRose pour Caen ̃ GranriiZe pour StMalo.

MARSEILLE. Arrives le 30. Sidi-Aissa d'Alger Sidi-Ferruch de Bône le 31, Djebel-Dira d'Oran Figuig, de Bougie Guercif de Nice Martinique d'Oran Nelly Lasry de Tunls SJdi-Bei-^bbés d'Oran Sidi-Bra/tim. d'Alger.

PARTIS le 30. Jocelyii pour Séte Marguerite II pour Tunls le 31. Cyrnos pour Propriano Goutierneur-La/erriére, pour Oran Mustapha Il pour Tunis NANTES. Arrives le 30. Député Charles Nortier, de Rotterdam le 31, Samouraï (voilier) de Lorient La Maillerave de Bordeaux-Jésus Antonio, de Huelda Etoile des Mers, (voll.i. de Quimper Jeanne d'Arc, (voil.) de l'Ile d'Yeu Sainte-Solange (voil.). de Mesquer Tolosa de Sundswall Blois de Casablanca Paris de Glasgow; Nesta, de Saint-Nazaire' Johanna (voil.) de Concarneau Ste-Maxime de l'Algérie Florentine (voll.). de Quiberon et Belle-Ile.

Partis le 30. léputé Charles-Nortier pour Rotterdam le 31. Samouraï (voit.) pour Pornic La Mailleraye pour Lorient Buena-Vista. pour Anatava Tolosa pour Pasaies Paris pour Garston via Bordeaux Saint-Pierre pour Valence via Basse-Indre.

PHILIPPEVILLE. ARRIVES. Le 31. Charles-Roux, allant à Marseille. QUIBERON. ARRIVES le 30. Gravelinois, de Lorient; Coriandre (voil.). de la Trinité yacht Brise-Vent en croisière Leonor-Fresnel, de Belle-Ile Quiberonnaise (voit.) de l'ile-Hoëdic Guédel, du Palais.

PARTIS le 30. Pompon, pour ta Tri- nité; Léonor-Fresnel, pour l'Ile-Houat: Le Faucon, pour Sauzon; Guédel, pour Le Palais: Quiberonnaise, pour ï'ileHoëdlc: Angélus de la Mer. pour l'Ile de Houat.

ROUEN. ARRIVES. Le 31, Bustris, de Glasgow Largo, de Newcastle Vat, de Sfax Obsidtan de Cardia Maurice-Rose, de Swanséa Val-de-laHaye, de Tyne Rosa, de Llanelly. PARTIS. Le 31, Helmwood, pour Newcastle Adriaticos. pour Newcastle. ROSCOFF. PARTIS. Le 28, StPiene Idunclée), pour Torquay avec un chargement d'oignons et diverses autres marchandises; Cénacle (dundee), pour Southampton avec un chargement d'oignons: le 29. Pirate (dundee), pour Southampton avec un chargement d'oignons et divers autres légumes.

SAINT-NAZAIRE. Arrivés. Le 28, Sainte-Maxime, de Bordeaux. TUNIS. Arrivés. Le 29. SaintClair, d'Alger.

NOUVELLES DES BANCS

DE TERRE-NEUVE

Samedi 29 août (via les Salntes-Maries-de-la-Meri position du navirehôpital lat. 47° 15' long. 51° 45' vent brise moyenne N.-N.-O mer grosse de N.-N.-O. ciel couvert baromètre 768 m/m température 13» navires rencontrés néant. Le navire-hôpital est arrivé à SaintPlerer.

Nouvelles de Groënlsnd

Les chalutiers Islande et Terre-Neuve, en pêche au Groënland, signaient à la date du 28 août tout va bien à bord. Saikt-Malo, 31 août. M. Promal. armateur du Capitains-Guynemer, vient d'être Informé par radio que ce navire avait été rencontré en pêche au Groênland tout bien à bord. Le chalutier Patrie, actuellement au Groênland, a donné de ses nouvelles le 31 août l'équipage était en bonne santé.

[viarcne de Parle

Paris, le 31 août (de notre corret pondant spécial).

Par suite de l'importance de l'offre at d'une demande calme, la baisse des cours a été générale. mais plus accentuée sur le turbot. sole, raie, mulet, merlan, crustacés. hareng, dorade, colin, bar et barbue.

MAREE CRUSTACES. On cote au kilo (cours extrêmes).

Barbues 8-16: bars 10-26; carrelets 35 colins décapités 1-2; colins entier» 2-10; congres 2-6,50; crevettes grises 1-3; crevettes rouges grosses 20-60; crevettes rouges petites 3-20; dorades de France 1-2-.75; harengs français 1-2: homards vivants 14-25; homards morts 5-12; langoustes vivantes 16-24; langoustes Mauritanie vivantes 14-21: langoustlnes-4.8; limandes 3-7: maquereaux français gros 2-4; maquereaux Saint-Jean-de-Luz à la ligne 4-5: merlans ordinaires 1-3.50; mulets 7-14: raies entières 1-3,75: rougets-barbets 6-20; rougets-grondins 2.504 soles françaises grosses 20-33: sole» françaises petites 8-13; turbots 10-17. On cote au cent sardines salées grosses 20-30: sardines salées moyennes 15-25; sardines fraîches 20-35. MOULES ET COQUILLAGES. On cote aux 100 kilos: moules Isigny-Honneur 100-140.

On cote au cent nuitres portugaise* 20-34; huîtres de claires 26-42. POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo ablettes 2.50-6: anguilles vivantes 12-15; anguilles mortes 6-13: barbillons 6-8: brèmes 2-7: brochet» morts 6-18: carpes mortes 4-8; éperlans 3-5: goujons 6-15; perches 5-8; saumon petit 20-30: saumon frigorifié 5-19; tanches mortes 5-9: truites de rivière audessus de 125 gr. 25-30.

Arrivages marée 209.900: eau douce 7.900: coquillages 9.900; déposé au frigorifique 31.200; resserre de la veille 46.400 quantités mises en vente 275.900; quantités saisies le 29 août 300 kilos

Marché de Guilvinec

GurLviNEc, 31 août. La sardine.2 bateaux sont rentrés, un a péché 1.0UO vendues 180; l'autre n'a rien péché. Thons. Un thonnier est rentré atoc330 thons, dont une trentaine de bonites. vendus 800 francs la douzaine. Maquereaux. Pèche nulle.

Pironneaux. 7 bateaux ont vendu de 100 à 400 pironneaux. de 30 à 96 francs le cent aux revendeurs

Langoustines. 5 bateaux ont eu ci* 15 à 55 kilos, vendus 3.50 le kilo; ces bateaux ont vendu en raies, maracht» et soles pour des sommes de 80 à 2CC francs par bateau

t,E THON

Etel, 31 août. Voici la vente de ce Jour, A-742. avec 470 thons, vendus 797 francs la douzaine

CONCARNEAU, 31 août. 54 thonniers sont venus b la vente avec un total de 10.248 thons. 116 bonites vendus prix le plus haut 871 le plus bas 813 la douzaine. Volciles noms de ces thonniers C. C. 1814. avec 84 thons. vendus- 843 la douzaine C. C. 1808, avec 195 thons, vendus 849 L. S. 1086. avec 60 Chona. 45 bonites, vendus 871 C. C. 1*8^ avec 130 thons. 20 bonites, vendus 8ai* C. C. 1123. avec 72 thons, vendus 846 C. C. 2.000. avec 200 ithcns. vendus 853 A. 1130. avec 160 thons. 28 bonites, vendus 846 A. 1047, avec 170 thons, 15 bonites, vendus 852 C. C. 1003. avec 180 thons. 25 bonites, vendus 858; A. 1035. avec 450 thons. 60 bemites, vendus 839 A. 1116. avec 380 thons, 20 bonites, vendus 841: A. 1125. avec 390 thons. 30 bonites, vendus 844 D. 1668, avec 263 thons, vendus 830 C. C. 19S6, avec 75 thons, vendus 836 L. S. 976, avec 130 thons. 20 bonites, vendus 850 L. S. 1027. avec 155 thons. 30 bonites, vendus 858 C. C. 2052. avec 155 thons. 10 bonites .vendus 852 L. G. X. 3606. avec 600 thons. 70 entées, vendus 850. 1. D. 7224, avfcv- 128 thons.70 bonltea, vendus 875 D. 7347. avec 150 thons. 56 bonites, vendus 852 1. D. 7283, avec 75 thons. 19 bonites, vendus 847 1. D. 7112. avec 115 thons. 25 bonites, vendus 860 L. 3498. avec 453 thons. 37 bonites, vendus 819 1. D. 1263, avec 40 thons. 20 bonites, vendus 847 L. G. X. 3230, avec 245 thons. 45 bonites, vendus 840 L. G. X. 2897. avec 300 thons, 20 bonites, vendus 826 C. C. 1496. avec 140 thons, vendus 830 C. C. 1980, avec 187 thons, vendus 837 C. C. 1440. aveo 56 thons. 16 bonites. vendus 839 C. C. 2004. avec 225 thons. 40 bonites, vendue 848 L. G. X. 3609. avec 125 thons. 50 bonites, vendus 850 L. G. X. 2936g avec 125 thons. 6 bonites, vendus 850 L. G. X. 2959. avec 100 thons. 40 bonites vendus, 830 A. 991, avec 130 thons, 70 bonites, vendus 865 L. G. X. 2935, avec 145 thons, venaus 840 A. 5099, avec 299 thans. vendus 856 C. C. 1584, avec 100 thons, vendus 842 C. C. 1007, avec 64 thons, vendus 856 C. C. 2043, avec 135 thons, vendus 850 C. C. 1878, avec 150 thons, 15 bonites, vendus 847 A. 513. avec 350 thms. 30 bonites, vendus 851.

C. C. 2058, avec 225 thons. 2U bonites, vendus 851 L. 2602. avec 235 thons, 20 bonites, vendus 845 A. 1124, avec 150 thons, 14 bonites. vendus 846 A. 678. avec 180 thons, 5 bonites, vendus 844 A. 508. avec 350 thons. 15 bonnes, vendus 849 V. 598. avec 160 thons, 35 bonites, vendus 856 L. G. X. 2816, avec 140 thons. 8 bcni2es, vendus 853 A. 962. avec 230 thons, vendus 84 7; L. 2527. avec 72 thons, 40 bonites, vendus 863 A. 6: avec 370 thons, 20 bonites, vendus 851 A. 826, avec 650 thons, 50 bonites, vendus 860 C. C. 1603, avec 225 thons. 40 bonites, vendus 851 C. C. 2138. avec 150 thons, vendus 847.

La sardine. Les sardiniers sout rentrès avec une moyenne de 3000 à 4000 sardines par bateau, vendues aux usines 176-181. et aux revendeuses' 200 le mille. Deux ou trois sardm.ers ont eu de 6000 a 8000 sardines.

Par suite du grar:d nombre de thonniers a la vente à l'heure où mous télégrapnions. la suite paraîtra le 2 septembre

BouAR.sEKLz, 31 £.Cv.c. Aujourd'hui onze dundees thonmers sont venus à la vente. Ce sont

N° 2194 Cm avec 330 tnons vendus 931 fr. N° 2625 Dz. avec 230 thons vendus 904 fr. N° 2405 Dz. avec 27. thons vendus 917 fr. N° 252b Dz. avec 120 thons vendus 913 fr N, 2582 Dz. avec 90 thons vendus 927 fr N° 2338 Dz. avec 150 thons vendus 927 fr. NI 2205 Dz. avec 110 thons vendu* 927 fr. NI 1398 Dz. avec 35 thons vendus 927 fr. N° 2339 Dz. avec 136 thons vendus 930 fr. NI 2141 Cm. avec 200 thons vendus 931 fr. itous aux 100 kilos).

Soit un total de 2.190 thons vendu» en moyenne 904 à 931 fr. les 100 kilo», 'Ouett-Eclatr publie chaque Jour te» t ANNONCES CLASSÉES panlilM dans «es 13 éditons


LE CONGRÈS DES GRAINS

A DU ON

Duo», 31 août. Au congrès annuel des grains, l'affluenoe est moins nombreuse que les autres années. Les affaires ont été calmes. Voici les cotes officieuses.

Blés indigènes Côte-d'Or. 73 kilos. 153 fr. Nord, 75 kilos. 150 fr. 73 kilos. 146 fr. Blés exotiques M&nltoba un, 73 Manitoba Deux Pacifique, 68 disponible Hartwinter 2 dollars 06. Farines boulangerie 234 à 238 exportation 10.75 à 11 fr. suisses. Sons région nu déPart. 52 à 56. Seigle Danube. 87. Avoine région 40 à ilos. 70 à 72 avoines grises d'hiver et avoines Centre 47 50 kilos. 80 à 82. Orge brasserie «10 région mouture 70 iL 72. Graines fourragères luzerne Provence offertes 625 à 675. pas d'acheteur vesces et trèfles. pas d'affaires jois gars 70 4 85 maïs 69 à 70: Marseille 66 à 67 Dunkerque 7 1 à72. Foin 20 à22 les 100 kilos en balles pressées, départ Strasbourg paille de blé 12 à 14. Oignons 60 à 55.

PARIS. 31 août. (De notre correspcttdant spécial)

♦ BEURI .S. Vente peu active cependant cours mieux soutenus et en hausse sur les centrifuge.

On cote au kilo (cours extrêmes avec Cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles

Charentes-Poltou. 15 à 19.50 (17.20); Normandie, 14 à 17.50 (16.20); Touraine Il à 17.50 (16.20); autres provenances 11 à 16.50 (15.20).

Malaxés

Normandie, 10.50 a 16 (14): Bretagne. 10.25 à 13 (13.50): autres provenances 10.25 à 13 (12.50).

Beurres en livres

Provenances diverses 1'. à 13.40 (12.50) beurres salés. 12.

Arrivages du jour Beurres français (kilos). 40.408; ventes du jour (mottes). B.206; resserre du jour (mottes). 1967. ŒUFS. Marché toujours peu actif. les prix sont bien maintenus pour la marchandise de choix mais faible pour l'ordinaire.

Cours, par colis de mille œufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

Picardie. Normandie. 450 à 700 (560): Brie Beauce 530 à 700 (550): Bretagne 820 à 500 (400); Poitou. Touraine. Centre. 490 à 700; 560- Champagne Bourgogne. Bourbonnais. 520 à 570 (530); Auvergne. Midi. 480 à 500 (490).

Etranpers Europe Centrale. 260 à •20 1390).

Arrivages du Jour colis) 569 français 207 étrangers: ventes du jour (colis) 610 resserre du jour (colis) 700 français; 696 étrangers.

FROMAGES. Pâtes molles Vente assez active, cours maintenus les arrivages étant importants

Prix au cent Camemberts Normandie frîO à 370; divers. 90 à 170: Liste ux, bottes. 250 à 650: vrac. 150 à 550: Gourhay. 95 à 145: Neuchâtel. 70 à 100: Pontrjsvêque. 250 à 350; Chèvre 70 à 350. Prix à la dizaine Brie moyen moule 100 à 160- laitier. 80 à 120.

Pâtes sèches Vente assez bonne aux mêmes cours.

Aux 100 kilos Port-Salut 500 à 1100: Gruyère. 1050 à 1250; Comté, 901 à 1150 Hollande. 800.

Arrivages Pâtes molles 92719 kilos; frites sèches. 12.028 kilos.

VIANDES. Débit très calme grâce aux petits arrivages. Les cours se sont maintenus en veau et mouton.

On cote au kilo (cours extrêmes) Boeuf. Baisse de 0.50 à 1 par kilo. Quart derrière non traité 1. qualité 12 à 13; 2. qualité, 11 à 11.90; 3. qualité, 5 a 10.50: quart devant, 4 à 8: aloyau, 7 à 18.50; train entier. 6 à 15: paleron. 5 à 9; bavette. 5 à 9.

Veau. Entier ou demi 1. qualité. 12 à 14; 2. qualité. 1020 à 11.90: 3. qualité, 8.50 à 10.10: pans, cuisseau, tarré. 10 à 16: basse complète. 7 à 11.50; Mouton. Ba:sse de 0.50 sur l'épaule 1. qualité 14 à 16: 2. qualité. 11 à 13.90: 3. qualité. 7 à 10.90: gigot. 14 à M; carré 12 à 30; épaule, 8 à 14.50; agneau de lait. 15 à 20.

Porc. Baisse de O.2J à 0.50.

Demi 1. qualité. 10.40 à 11.30: 2. eualité 8.50 à 10.30; longe ou filet. 11 17-50; reins 8 à f3.60: poitrine. 7.50: I 10.30; ;«*abon. 8.50 à 13- lard. 5 à 9. Arrivages .!u jour (kilos) 170.000. VOLAILLES. Les arrivages ttaient trop importants pour les bekolns modérés et gênés par une température peu favorable à la conservation. te qui a provoqué une baisse générale lies cours variant de 0.50 à 1 fr. par kilo.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards rouennais. 14 à 16: canards hantais. 14 à 16: canards de ferme 10 k 13; gros agneaux 10 à 14: dindonbeaux nantais. 17 à 18: lapins gâtlnais, 10.50 à 12; lapins divers. 9.50 à 11; Blés dépouillées. 10 à 12.50; oies nouvelles. 8 à 11: poulets Nantais Gâtinais r5 17.50; poulets gâtinais 15 18: Ivouiet* Bresse, 17 à 19.50: poulets de Hambourg. 12 15: poulets congelés ktrangers. 12 à 13.50; poules de Bretaune 12 à 14.50.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits) 4 à 9.50.

Volailles vivantes

On cote au kilo 'cours extrêmes) Canards. 10 à 10.75; lapins, 7.75 à fE.25; oies 8 à 10; poulets jeunes, 12 à 94; poules et coqs vieux. 9 à 10: dintte» 15 à 17: poussins gros, 4 à 10: tanetons gros 4 à 10- oisons gros. 10 Arrivages (kilos) 103.000.

GIBIER. On cote à la pièce Icours extrêmes) Sarcelles. 3 à 5.

On cote à la domaine Grouses l'Ecosse. 10 à 18.

LEGUMES. L'approvisionnement moins abondants facilite la vente. De ce fait. les cours sont mieux soutenue et en hausse de 50 frs sur les tplnards et navets. 20 à 50 frs sur les ialtues de Nantes. 10 fr.- sur celles de Paris. 40 frs sur les haricots à écosser; {5 frs sur les carottes de Montesson. ·0 ft 90 frs sur les artichauts de Paris. On cote aux 100 kilos Ail 250 à 350; carottes de Meaux, 60 à 100. Nantes. Sully, 80 à 120; cerfeuil. 150 à 550; Champignons couche extra 1.000 à 1.300: Doyens 700 à 1.000: conserve. 750 à 00; cèpes. 500 a 1.000: cornichons. 200 550; lote.oignons. 250 à 350: peinards. 150 à 200: haricots verts ingers. Saumur. Orléans. 170 à 160: Parla. 1?0 h 600. beurre 100 à 200: paage-tout. 150 iL 300- à écosser. 50 à 100. flageolets. 120 à 140: Laitue de Santés. 150 à 220: oignons en grains. io a 120. oseille. 80 à 120: persil .100 p0; pois verts du département- potitons 60 à 170;

Pommes de terre Hollande com,rune. 80 à 120 saucisse rouge, 70 à h Esterllng. 55 à 70:

On cote au t-pnt Artichauts bretons 10 à 170: Angers. 10 à 100: divers. 60 1 150: aubergines. 20 à 50: chicorée. Parie 30 à 50: chou nouveaux Manche lî à 60: choux-fleurs de Saint-Omer t00 à SU; de Parla, 125 à 325; cour-

gettes, 10 à 30- escaroles 15 à 40; laitues 30 à 70; romaines. 20 à 125. On cote r.uz 100 bottes Carottes des Vertus, 70 à 120, de Montesson. 125 à 200- ciboules, 57 à 100; échalotes nouvelles 75 à 125: estragon 100 à 150: navets, 150 250: oignons. 75 à 150; panais, 75 à 125- poireaux, 200 à 350- radio noirs. 100 à 200.

On cote aux 216 bottes Cresson 25 à 60;.

On cote à la botte Céleri en branches 0.75 à 3.50; thym, 0.'50 & 1. ♦ niUITS. Vente générale assez bonne, mais .es raisins plus abondants sont en baisse de 50 frs sur les blancs. Les melons sont également offerts en grande Quantité et ceux de la région parisienne en baisse de 1 à 5 frs pièce. On cote aux 100 kilos Abricots. 325 à 400: brugnons. 400 a 800: figues fralches. 400 à 1.000: frambroises en paniers 250 à 400: en seaux 150 à 300: noisettes fraîches. 300 à 500: noix vertes (en brou) 300 400: fraîches (écalées) 450 à 700: oranges. 100 a 300: pêches du Midi en plateau. 500 à 1.000; poires de choix. 400 a 800: communes 200 à 300: pommes choix. 200: à 400; communes 100 à 300; reine-Claude. 400 à 1.000: mirabelles. 550 à F50: quetchee. 200 à à 320: raisin blanc. 150 à 300; noir 100 à 200: muscat. 200 à 450; chasselas Moissac. 200 à 350; tomates Midi. 70 à à 100: Paris. 60 à 90.

On cote à la pièce Melons Nantes 1 à 4: Cavaillon (colis de 5 à 25) 12 à 35 Vendée (colis de 12 à 30). 10 à 25; Paris 1 à 15.

On cote à la corbeille Fraises Niort. Poitiers. Orléans. 4 à 8.

On cote au kilo Fraises des Quatre Saisons. 6 à 15.

Au 100 kilos bananes des Canaries. 250 à 400.

Paris, le 31 août (de notre corres- pondant spécial).

Temps orageux. Le débit aux abattoirs est à nouveau très médiocre. «5tR,OS BE-X-A-XX. Amenés boeufs 2.807: vaches 1403; taureaux 320; total 4.530. Introductions directes aux abattoirs depuis le dernier marché 316. Réserves vivantes ce matin aux abattoirs 541.

Xenvoi 292 bceufs, 160 vaches, 34 taureaux.

Les arrivages étaient excessifs occasionnant un tassement général de deux à quatre sous par livre nette surtout en entre deux.

On cote à la livre de viande nette BŒUFS. Normands extra 5.40 & 5,80; bons normands 4.90 à 5.30: ordinaires 4.70 à 4.90: charollais, nivernais, bourbonnais, berrichons, bourguignons, extras 5.50 à 5,90; bons bœufs blancs 5.10 à 5,40; ordinaires 4.80 à 5: salers du Centre ou de Charente et rouges divers extra 5.20 à 5.50; bons bœufs rouges 4.30 à 5,10; ordinaires 4. à 4.30; gris de l'Ouest, vendéens, parthenais, manceaux de Sarthe, Mayenne, choletais, nantais extra 5 à 5,30; bons animaux 4,50 à 4.90; ordinaires 3.90 à 4.40; bretons extra 4,90 à 550: bons bretons 4.30 à 4.80: ordinaires 3,70 & 4.20: bœufs du Midi 3,90 à 4,70; bœufs communs de toutes races 3.80 à 4.

VACHES. Charollalses. nivernaises 5,60 à 6,10; normandes extra 5.50 à 6,10: rouges extra 5,10 à,. 5.70; maneeneB, choletaises extra 5.10 à 5,70; mancelles, cholet aises extra 5.10 à 5,70; bretonnes extra 5 à 5,60; génisses ordinaires de toutes races 5 à 5,10; bonnes vaches 4.90 à 5.20: vaches ordinaires 4.50 à 4.90; vaches médiocres 3,30 à 4; viande à saucisson 2 à 2.50.

TAUREAUX. Bretons extra 4.90 à 5.30: jeunes de ferme 4,30 à 4,70; gros 3.70 à 4.20.

FARINE ATÉ

Engraissement dn bétail

Amenés 1.976. Introductions directes 1.560; réserves vivantes 545.

Renvoi 365.

La demande a été très restreinte. Il s'est produit une forte baisse allant de six à dix sous par livre nette. Les gros veaux sont Invendables.

Les veaux de sorte extra des meilleures provenances ont été vendus au détail, la livre nette. 6.70 à 7.20: bons gàtinais. Eure-et-Loir, blésois, Eure, des rayons de Nonancourt et Damville 6 à 6.70: ordinaires 5.60 à 6: tourangeaux de Richelieu, Sainte-Maure 6 à 6.70; tourangeaux de Chinon. Loudun. Loches 5.80 à 6.60: champenois de Romllly, Sézanne. Nogent-sur-Seine 5.60 à 6.40: autres rayons champenois 5.40 5.80: veaux à robe blanche 5,80 à 6.40: manceaux d'Ecommoy. Mayet. Le Lude, Château-du-Lolr. 5.90 à 6,60; autres bons sarthois 5.60 à 6.50: manceaux communs de la Sarthe. notamment du rayon de Sablé ou de Maine-et-Loire. en provenance du Baugeols, 5.40 à 620; angevins 5.80 à 6,50: Orne. des rayons de Laigle ou Gacé 5.70 à 6,40; Manche 5.80 à 6.50: Caen, Gournay 5,70 à 6.40; Vendée 5.50 à 6.30: Deux-Sèvres 5.50 6.30: bretons d'Ille-et-Vilaine et Côtesdu-Nord 5.50 à 6.30; veaux de service 5,50 6,60; broutards 5 à 5.60.

Amenés, 2.846; introductions directes, 2.846; réserves vivantes, 2.400.

Renvoi 2.180.

La vente a été très difficile, à cause de l'excès des offres. Baisse de cinq à dix francs par tête, sauf en agneaux, qui se maintiennent à peu près. Sauf indication contraire, les cours ci-après s'entendent à la livre nette pour animaux en laine.

a AGNEAUX. Les agneaux extra Southdown ont valu 8.80 à 10; croisés. 8.70 à 9.90: Dishleys-Mérinos de Beauce. Ile-de-France ou autres réglons, 7.90 à 8.40: Loiret. 8.70 à 9.80: Charmols. 8.70 a 10; Nivernais. Bourbonnais, 8.50 à 9.50 Berrichons. 8.50 à 9.30: Sarthe, Mayenne Vendée. 8.20 à 8.50; Bourguignons, Champenois, 8.50 à 8.80.

♦ MOUTONS. Dishleys-Mérinos de Beauce. Ile-de-France. 7.50 à 8.20: Loiret. 8.20 à 8.80: Nivernais, Bourbonnais. 8.20 8.50: Berrichons. 8.10 à 8.40: Poitou. 8.30 à 8.90: Bretons, Maralchlns, 7.80 à 8.30: Sarthe. Mayenne. Vendée. 7.70 à 8.20; Bourguignons. Champenois. 7.90 à 8.30: Lorrains, 7.40 à 8.10: Charentais, Périgourdins. 7 à 7.50: Limousins, 7.20 à 7.70: Auvergnats, 6.60 à 7.20: Bizets du Plateau Central. 7 à 7.30: Lozerots, 6.60 à 7: Gascons aveyronnais. 6.50 à 7: Albigeois, 7.30 à 7.80: métis, 7.20 à 7.70.

BREBIS TONDUES. Beauce. Ilede-France. 6 à 6.30: Berrichonnes, Nlvernaises. 5.90 à 6.40: Bretonnes, Mara!chines. 5.90 è 6.20; Sarthe. Mayenne, Vendée. 5.90 à 6.20; Aveyronnalses. Gasconnes, 5.70 A 6: mères usées, 4.20 à 4.70.

PORCS

Amenés. 2.090: introductions directes, 4.659; réserves vivantes, 678.

Renvoi néant.

La vente a été calme, aux anciens prix.

On mte au kilo vif porcs maigres extra, 7.70 à 7.80; bons porcs de pays

maigres. 7.50 à 7.70: maigres ordinaires et petite marchandise, 6.80 à 7: fonds de parquet, 6.80 à 7: porcs un peu épais de l'Ouest et du Centre, 7.40 à 7.60; gros gras. 6.80 à 7; nourrisseurs, 6.80 à 7; porcs Craonnals. 7.60 à 7.80: Bayeux, 7.70 à 7.80; Vendée. 7.50 à 7.80: coches de toutes provenances, 4.30 à 6.80; laitonnes. 5.80 à 6.30.

On cote à la pièce porcelets, 150 & 300.

Cours officiels

Cours de clôture au kilo de viande nette

Les chiffres s'entendent de la manière suivante amenés. invendus, l", 2o et 3" quai., entras

Boeufs 2.807. 292. 10.60. 9.40. 8.10. 11.60.

Vaches 1.403. 160, 10.60, 9.10. 7,80, 11.90.

Taureaux 320. 34. 9.10. 8.20. 7.70. 9.80.

Veaux 1.976. 365. 12.20, 11.20, 10. 14.20.

Moutons 15.690. 2.160. 17,60. 12,40, 10.50, 19.80.

Porcs 2.090. néant, 10.86, 9.42, 7.14, Cours approximatif au kilo fioids vit. Les chiffres s'entendent de la manière suivante l-, 2« et 3, quai.. extras: .Bœufs 6.48. 5.17. 4.05. 7.19.

Vaches 6,48, 5.01, 3,50. 7.60.

Taureaux 5.46. 4.51. 3.85. 6.08. Veaux 7.92. 6.38. 5,50. 8.80.

Moutons 8.80, 5.79, 4.62, 9,90. Porcs 7.60. 6.40. 5. 7,80.

Arrivages par départements

Calvados 520 boeufs, 330 vaches, 25 taureaux. 215 porcs.

Côtes-du-Nord 70 veaux, 60 porcs. Charente 60 porcs.

Charente-Inférieure 63 moutons, 110 porcs.

Deux-Sèvres 80 boeufs. 40 vaches, 15 taureaux, 70 porcs.

Eure 40 bœufs. 20 vaches, 5 taureaux. 120 veaux, 175 porcs.

Ille-et-Vilaine 20 bœufs. 10 vaches, 30 taureaux. 170 veaux, 160 porcs. Loire-Inférieure 20 bœufs. 10 vaches, 10 taureaux, 85 veaux. 450 moutons, 510 porcs.

Maine-et-Loire 100 boeufs, 60 vaches, 20 taureaux, 140 veaux, 260 moutons, 270 porcs.

Manche 70 boeufs. 30 vaches, 10 taureaux. 20 porcs.

Malienne: 120 boeufs, 10 vaches, 5 taureaux. 150 veaux, 500 moutons. Mayenne 120 boeufs, 10 vaches, 5 taureaux. 150 veaux. 500 moutons. Morbihan 30 porcs.

Orne 280 boeufs. 180 vaches. 20 taureaux.

Sarthe 210 boeufs, 150 vaches, 15 taureaux, 296 veaux, 210 porcs. Vendée 20 boeufs. 10 vaches. 25 taureaux, 66 veaux, 100 moutons, 130 porcs. Vienne 10 bœufs, 70 veaux.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS. 31 août (Clôture). BLÉS Tendance lourde. Disp. Cote officielle, 156. 158 payés cote officielle, 160 courant. 165 payé prochain. 161.76 payé octobre, 161.75. 162 payés 4 de septembre. 162,76, 162.50 payés nov.déc.. 163,75 payé 4 de novembre, 184,76 payé.

FARINES. Tendance sans affaires. Cote officielle. 227 courant, incaté prochain. 228 vend.

Cote officielle. 84. Courant, 89 payé prochain, 83-82 payés octobre. 82.2582 payés 4 de septembre, 82.75-83 payés nov. déc., 83,60 payé 4 de novembre. 84 payé.

SEIGLES. Tendance sans affaires. Cote officielle, 87. Tous Incotés.

ORGES. Tendance sans affaires. Cote officielle, 88. Tous incotés. MAIS. Tendance sans affaires. Cote officielle, 77. Tous incotés.

RIZ ET BRISURES. Tous incotés. SUCRES. Tendance lourde. Courant. 223. 222.50, 225 payés prochain. 220. 220.50 payés octobre. 211.50 à 212; 3 d'octobre, 211 payé.

Cote officielle 221 à 226,50.

ALCOOLS (libres). Tendance calme. Courant, 1.005, 1.000, 995 payés septembre, 920 payés; octobre, incoté, nov.déc., incoté.

ALCOOLS (libres) Cours officieux août. 1.005-1.000-995 payés septembre, 920 payé oot., 850/900 3 d'oct. 860/ 885 nov.-déc., 850/880; 3 nov.. 850/890; 3 déc.. 850/895 3 Janv.. 875/900. CAOUTCHOUCS. Crêpes First Latex et feuilles fumées gaufrées, courant, 3.40 nom.; prochain, 3.50 nom.; 3 d'oct. 3.50 /3.75 nov., 3.75 vend.; 3 janv., 3,95 nom.; déc., 3.95 nom.; 3 d'avril, 4,15 nom.; mal, 4,15 nom. Marché nul. FARINE DE CONSOMMATION.- Cote officieuse. 234.

BLES. Cote officielle, 156/158.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

Le Havre, le 31 août.

COTONS. Tendance lourde; vente, 750 balles.

Août, incoté; septembre. 228; octobre, 230; novembre. 231: décembre. 233- Janvier. 235; Ufévrler. 238; mars. 239; avril, 241; mai, 243: juin, 246: juillet, 247 août (1932). 249.

CAFES. Tendance ferme; vente, 4.000 sacs.

Août. 212.50; septembre, 206.50; octo-

bre, 206 novembre. 206 décembre, 202.25: Janvier. 202.25; février, 204.26 mars, 204; avril, 204; mal, 303; Juin, 203: jutllet, 202.25:

LAINES, Tendance calme.

Août. 530; septembre, 530; octobre. 530: novembre. 530 décembre, 530 janvier, 530; février. 530; mars, S30. RHUMS. Cours ètv.s le 28 août Martinique Supérieur. 1.200-1.300 fin. 1.000-1.100; courant, 775-785 N. Guadeloupe Courant. 725-735 N. Guyanne Courant, 700-710 N.

Réunfon Courant. 725-735 N.

Madagascar Courant. 700-710 N. Nossi-Bé Courant, 700-710 N. Indochine Courant. 690-700 N. BOURSE DE LYON

Clôture

Lyon, le 31 août.

SOIES. Grèges Italie extra. 13/15. 130 Grèges Syrie bon deuxième ordre. 9/11, 113/120; Grèges Cévennes premier ordre, 13/15 120/125.

Japon filatures 1 1/2, 13/15 140/145: Grèges filature Chine petite extra 9/11, 165/170:

Canton Best, n° 1 3/15. 105/110. BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, le 31 août.

HUILES. Arachides à faorique disponible, 290 de coprahs disponible 200; de palme blanche, 215;' Dahomey (Caf) Marseille 175.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées 340 350: rufisques supérieures. 345 à 410: Sésames alimentaires désodorisées 350 à 370; D'Olive Tunisie 1" pression 650 à 680, 2- pression 570 à 600; Algérie surfine. 520 à 550: Borjas extra 240 à 260: Andalousie extra. 230 à 240; surfine 225 à 218.

BOURSE DE LILLE

Clôture

Lille. 31 août.

HUILE. Base 200; août, 192,50 n.: septembre 192,50 v.; 4 derniers, 197.50 v.; 4 de novembre, 202.50 v.; 4 premiers 202.50 v.: 4 de mal. 197.60 a.: 205 v. TOURTEAUX. Base 85; août. 85; septembre 84 v.: 4 derniers, 83.50 a.: 84.50 v.; 4 de novembre 85.50 a.: 86.25 vend.; 4 premiers 83.75 ach.; 85 vend.; 4 de mal, 80 vend.

MARCHÉS ÉTRANGERS

CÉRÉALES

♦ LIVERPOOL. 31 août (Ouverture). Blés tendance facile oct. 3/9 3/4 dée. 3/11 3/4; mars 4/2 1/2; mal 4/4 5/8; Maïs Incotés.

%• LIVERPOOL. 31 août. Blés, tendance facile, octobre. 3.9-!1,8; décembre, 3.11-1,8; mars. 4,1-3,4; mai, 4,41,8 mais, tendance calme. La Plata -(C. A. F.) août, septembre. Incotés septembre, octobre 13.4-1.2; octobre-novembre, 13,4-1,2; novembre-décembre, 13.7-1.2.

̃♦ CHICAGO, 31 août (ouverture). Blés septembre. 46 1/4 décembre 50; mars 53: mai 55 1/2.

♦ CHICAGO. 31 août. Clôture blés dur, lncoté; no 3, disp., Incoté; septembre, 45 3/8 à 45 1/2; décembre, 49 3/8 à 49 1/2: mars, 52 3/4; mai. 54 3/8 à 54 12: maïs, 45; septembre, 42 3/8: décembre, 39 1/4; mars, 41 1/2; mai, 44: avoines, sur septembre, 21 1/8: décembre, 22 5/8: mars. 25 1/4: mal, 25 1/2; seigles, 37; septembre, 33: décembre, 36 1/4; mars, Inooté; mai, 40 1/8.

WINNIPEG, 31 août (ouverture). Blés cet. 54: déc. 54 7/8: mal 59. •%̃ WINNIPEG. 31 août. Clôture: blés, octobre. 53 5/8; décembre, 54 1/8; mal, 58; avoines, octobre, 27 7/8: decembre, 36 314; mal. 28 7/8; seigles, octobre. 31 5/8; décembre, 32 7/8: mal, 3G 1/2; orges, octobre, 31 7/8; décembre. 32: mai. 34 3/8.

̃%• NEW-YORK, 31 août. Clôture blés roux, disp., 58 3/8; no 3, dlsp., 59 1/8: bigarré, Incoté; maïs, 56 3/8. •%̃ BUENOS-AYRES, 31 août. Btés septembre, 5.15: octobre, 5.25; novembre, 5.35; mais, septembre, 5.65; octobre. 3.70; novembre, 3.80; avoines, septembre. 4.60; orges, 3.70.

♦ ROSARIO. 31 août. Blés septembre. 5.30: octobre, 5.3i: maïs, septembre. 3.55; octobre, 3.60.

COTONS

♦ NEW-YORK. 31 août. Clôture octobre, 7,12; décembre, 7.33-7,34; mars, 7,61; mai, 7,80; deuxième avis octobre, 7: décembre. 7,22; mars, 7,53 mal, 7.70.

•%• LIVERPOOL. 31 août. Clôture Sakellaridis août, incoté; septembre, 5.51; octobre. 5.64; novembre, 5.76: décembre. 5.89; janvier, 5.95; février, 6.11; mars, 6.11; avril, 6.30; mal, 6.30; juin, 6.45; juillet. 6.45; août, 6.45.

Haute Egypte août, incoté; septembre, 4.45: octobre, 4.54; novembre, 4.61; décembre, 4.64; janvier, 4.72; février, 4.83; mars, 4.63; avril, 4.94; mal, 4.94; juin. 5.05; juillet, 5.05; août, 5.05. Américains août, Incoté; septembre, 3.65: octobre. 3.69; novembre, 3.71; décembre, 3.75; Janvier. 3.79; février, 3.84; mars, 3.89: avril, 3.93; mal, 3.97 juin, 4; juillet. 4.03; août (1932). 4.06; septembre 1932). 4.09.

♦ NEW-ORLEANS, SI acû«. Clôture disp., 6.67; octobre 6.92-93; décembre, 7.14/15; janvier, 7.23/25; mara, 7.43i44; mal, 7.60/61; Juillet. 7.79. ̃%̃ NEW-YORK, 31 août. Clôture disp., 7; septembre, 6.79; octobre, 6.9496 novembre, 7.07: décembre. 7.15-16; Janvier, 7.25-27: février. 7.35; mars, 7.45-46: avril, 7.53: mal, 7.62-63; juin, 7.71; juillet, 7.81-82.

SUCRES

LONDRES, 31 août (Ouverture). Base 98"; août 5/10 vend., 5/6 ach.- déc. 5/10 1/2 vend. 5/10 ach. mars 6/1 1/2 vend., 6/1 àch.; mai 6/3 1/2 vend.. 6/3 ach.; août 6/5 1/2 vend.. 6/5 1/4 •%̃ LONDRES, 31 août. Clôture base, 96-, tendance peine soutenue, août, incoté, décembre. 5,10-1,4 vend.

LA RACE NORMANDE

(Cliché Chambry, à Rouen).

Cette jeune génisse, H. B. N., Babette », par et Reinette », primée à Saint-Lô et à Alençon en ig3o, appartient ci M. Maurice Coulon, éleveur ci la Sapote, près Laigle (Otes).

I 5.10 ach.: mars. 6,1-1,4 vend. 6.0-3,4 ach.: mal. 6.3-1.4 vend.. 6.2-3,4 ach.; août, 6.5-1,4 payé:

̃•̃ NEW-YORK. 31 août (Ouverture). Centrifuges Cuba 340 A terme sept. 135: déc. 133; Janv. 134: mars 137; mai 143.

CAFÉS

♦ NEW-YORK. 31 août. Rio no 7, disp., 5 9/16; septembre, 4.90; octobre, 4.97: décembre, 5.15: janvier, 5.27; mars. 5.38: mal, 5.49; Juillet. 5.60. Ventes approximatives 10.000 sacs.

♦ MAYENNE. 31 août. On cote aux 100 kilos blé prix rendu au moulin 115 (100) farine de blé au moulin 215 k 218 1215' à 220) en boulangerie 218 (216) son au moulin 60 (60) en boulangerie 60 (65) chez les particuliers 60 (65) remoulages au moulin 70 à 75 (80) en boulangerie 75 180) chez les particuliers 75 (80) avoine 80 à 85 (80 à 85) orge 78 à 80 (75 à 80). Les prix entre parenthèses sont ceux descours précédents.

Poulets 5 à 5.25 le 1/2 kilo canards 4.50 a 4,75 le 1/2 kilo pintades 20 à 22 la pièce lapin 3 à 3.25 le 1/2 kilo lapins pour élever 5 à 5.50 pièce pigeons 10 à 11 le coupje. Beurre détail 6.25 à 6.50 le 1/2 kilo en gros 5 à 5,25 œufs 4.25 à 4,75 la douzaine livarot 5,50 pièce camembert 2.75 et 3 la pièce.

Cidre de pommes 210 à 215 la barrique.

Foie 98 à 105 les 500 kilos paille 90 à 95 les 500 kilos.

Le peu de bestiaux amenés n'a pas permis d'établir des cours, cependant pour les porcs gras le cours était de 6,80 le kilo et pour les extras 6. Il y avait environ 150 porcelets qui se vendaient de 9 à 10 le kilo quand aux moutons, bovins et chevaux li y avait plutôt tendance iL la baisse.

La foire de Mayenne a été contrariée par (a belle journée de la veille qui a retenu les cultivateurs chez eux.

V SENS-DE-BRETAGNE. 31 août. Farine première qualité de 235 à 238; ble de 154 à 156: seigle de 80 à 85; sarrasin de 100 à 110: avoine de 110 à 115; org- de 100 à 105; son de 70 à 75: paille de 100 à 110: foin de 110 à 115. Porcs de lait vendus de 150 à 160 la pièce.

Beurre en gros de 11.50 à 12 le kilog: œufs à 4.25 la douzaine: baisse de 1 fr. sur le beurre sur le marché précédent Hausse de 0.25 par douzaine sur le marché précédent.

̃%• REDON. 31 août. Farine 228 blé 156 avoine 85-87 son 66 foin 2535. Hausse sérieuse sur les foins, la récolte ayant été compromise par les crues récentes.

Beurre 12-13 le kilo: œufs 4,50 la douzaine. Bon approvisionnement du marché, prix stationnaires.

Poulets abondants et bon marché. On demandait de 25 à 30 fr. de la couple suivant grosseur.

Cidre 200-220 la barrique.

Pommes à cidre 180-200 les 1.000 kilos. Les cours donnés aujourd'hui représentent une baisse sérieuse sur ceux d'il y a huit jours. Le fruit cette année est peu riche en alcool et les distilleries n'offrent pas davantage pour l'instant. *̃ VITRE, 31 août. Les 100 kilos farine première qualité 220 à 222; son 5u à 55: blé 150 à 155- avoine 80; orge 75.

La couple poules 28 à 32: poulets 22 à 28: canards 20 à 30: pigeons 12 à 13- la pièce oies 30; lapins 12 à 15 fr.

Beurre le kilo en gros 11. au détail 13 à 13.50. œufs la douzaine en gros 4.75 au détail 5 à 5.25.

Vaches 3 à 4: veaux 6 à 6.50: moutons 7.50 à 8; porcs gras 6.50 à 6.70: petits porcs amenés 305 vendus 280, 130 à 180.

Foin les 500 kilos, 115 à 125; paille 100 à 110.

Cidre la barrique 180 à 190.

̃% COMBOURG. 31 août. Blé 150155 méteil 60-65 seigle 60-65 sarrasin 65-70 avoine 65-70 orge 65^68 son 70-75.

Porcs maigres 250-350 la pièce porcs de lait 135-150 la pièce.

Beurre, le demi-kilo en gros 6-C.50, en détail 6.50-7 œufs 5-5,25 la douz.

%̃ BAIN-DE-BRETAGNE. le 31 août. Vaches amenées 50 à 60. vendus 2/3. prix de 600 à 2.600 la pièce; veaux amenés 45 à 50. vendus 3/10. cours de 3.10 à 3.30 la livre; moutons amenés 20 à 25, vendus 4/5. cours de 2.25 à 3.25 la livre: porcs de lait amenés 300 à 320. vendus 3/4. prix de 90 à 130 la pièce; porcs moyens amenés 100 à 110. vendus 2/3. prix de 250 à 380 la pièce.

Beurres de 5 à 5.25 la livre- œufs de 4.25 à 4.50 la douzaine.

Le marché 6Mlt assez Important, les cultivateurs ont presque terminé les travaux de battage.

Les vaches étalent bien représentées en qualité et en quantité. Il y avait des acheteurs. les cours se tiennent fermes. sans changement.

.es veaux étalent nombreux, la vente difficile. Il v a une baisse de 4 à 5 sous par livre sur la semaine dernière, le temps est orageux.

Les moutons en grand nombre, c'est la saison où Il en vient davantage, se vendent en baisse.

Pour les porcs petits la vente reste daas les mêmes cours, les gras sont en baisse.

LES ARTICHAUTS

̃♦ SAINT-POL-DE-LEON. 31 août. Environ 100 voitures d'artichauts ont été amenées au marché de ce matin les transactions ont été assez actives. On a payé de 110 à 125 francs les 50 kilos suivant qualité.

LES POMMES DE TERRE

♦• SAINT-POL-DE-LEON. 31 août. On cote aux 50 kilos Blanche (up to date) 30 à 32 fr.; hollande Jaune, 40 à 42 fr.; Julie chair jaune. 45 fr. Cours stationnaires.

LES OIGNONS. ECHALOTES ET AULX

•%• SAINT-POL-DE-LEOZJ. 31 août. On paie à la culture oignons. 12 à 15 francs les 50 kilos échalotes. 20 à 25 francs les 50 kilos: ail. 45 à 50 francs les 50 kilos. Légère tendar r? à ia hausse. DANS L'ARMEE PROMOTIONS

DANS L'ETAT-MAJOR GENERAL Sont promus j Au grade de général de division. Les généraux de brigade Pellegrin. commandant la 27' division d'infanterie Grenoble; Colson. secrétaire du Conseil supérieur de la défense nationale nommé commandant de la 12- division à Chàlons; Corda, gouverneur de Belfort.

INFANTERIE

Au grade de genefat de brigade. Les colonels Billiottet. commandant la 58' brigade d'infanterie Antibes Labordérf. commandant la 54- brigade d'infanterie à Grenoble.

ARTILLERIE -V

Roche, chet d'état-major de la >1?* région, nomme commandant du tu* groupe subdivisionnaire à Bordeaux Daguenet, commandant l'artillerie, Amiens.

GENIE

Naquet Laroque. commandant la base de Marseille.

MUTATIONS

Sont nommés au commandement ciaprès

Les généraux de division Mangln. commandant la 12' division d'infanterie, adjoint au général-directeur du centre des hautes études militaires Tison, adjoint au général commandant la 6e région, au commandement du génie de la région de Paris.

Les généraux de brigade Moyrand. état-major du Conseil supérieur de la guerre. sous-chef d'etat-major général de l'armée; Guitry, sous-chef d'etatmajor général de l'armée, au commandément par intérim de la 42' division à Metz: Desjardins. à l'état-major du Conseil supérieur de la guerre, au commandement par intérim de la 25* division à Clermont-Ferrand Demain, cr'îf d'état-major de la 20* région. ati commandemen: de la 11' division à Nancy; Grandjean. chef d'état-major de la 20' région, à Nancy; Gavard. de l'Inspection générale des fabrications de guerre, nommé '.nspecteur général. Le colohel D'Arbonneau. du 8' d'ln«fanterie, au commandement par Intérim de la 5' division, à Caen.

Troapes coloniales

Le médecin général Normet. nommé directeur local de la santé en Annam.. est nommé directeur des services sani»' taires de l'Jndochine.

ETAT-MAJOR GENERAL

DE L'ARMEE

Le général de division Thomas, commandant le Génie de la Région de Parla, est placé dans la 21 section réserve du cadre de l'Etat-Major Général de l'Armée.

TOUR DE SERVICE COLONIAL AU le' SEPTEMBRE

Infanterie

Colonels Néant.

Lieutenants colonels GulHermeau, E.M. particulier Depui. 21- régiment { Bonfalt, 14' régiment.

Chefs de bataillon Palazot. 3* régi* ment Voisin, 22- régiment Aoust de Rouvezé. E.M. particulier.

Capitaines Brogo, 3' régiment Bou«i det, E.M. particulier Cadot, 12- régiment Senges, 51- régiment Télémaqua, 2p régiment Colonna. centre transition Piétri, E.M. particulier Le Mlress. 2» régiment Gaillard, 14« régiment Dumas, 4" régiment Girardeau. 8* régiment 3 Basset, 10* régiment: lentent. 19e régiment Tiffonnet. 2" régiment Biaisât, 24' régiment Manfrino, 22' régiment Fralon, 21< régiment Rivalland, 23- régiment Guillaumin, 10* régiment Le»noir, 10* régiment Britisch, 13* régiment Philippe, 41' régiment venu de la réserve Ravel, 3' régiment.

Lieutenants et sous-lieutenants: sortlt de Saint-Cyr en 1930 Le.cour, 52- rée. ment Le Bot, 41- régiment.

Sorti de Saint-Maixent e n1930 Page, 12« régiment. Ayant déjà servi comme officier Pradère, centre Transition Brellvet, 120 régiment Desbols. 12* régiment Mailloux. 2* régiment Journet. 24' régimen Faye. 16< régiment Estrade. 16' régi.ment Chevalier, 4' régiment Lagouta, 23" régiment Faivre. 18* régiment Gatty. 14' régiment: Girard. 22' régiment: Witzmann. 3e régiment Roux, 34* régiment Meritler, 4« régiment Vaillant, 8' régiment Fromant, 24' régiment Le Pape. 2e réglment Viard. 52- régiment Blanc, 51' régiment; Glule. 2' régimentBaze. 16' régiment. Marcou. 51' régi» ment Merle. 2- régiment Lotte, 2" régiment Amilhat. 2« régiment.

Artillerie

Colonel: Néant.

Lieutenants-Colonels et chefs d'esca- dron Néant.

Capitaines: Coufnnhal. Inspection des forges de Lyon Dolfac. 12' régimeat Gain, 10' régiment Pichon. commission d'expériences de Bourges Siellez, 12« régiment Pinardel. chefferie du génie d* Lorient.

Lieutenants provenant de l'Ecole Militaire d'Artillerie Tomasinl, 12- régiment Bardots. 2' régiment.

Provenant des officiers de réserve titularisés Faurebrac. 2* régiment Lévy* 10* régiment Mozon. 12" régiment. Officiers de réserve en stage Arnaud. Il* régiment.

Officiers ayant déjà servi outre-mer Thomas, manufacture d'armes de Tull*.

Intendance

Intendant» militaires de 1" classe Beaun4ui aous-intendance colonlale, Paris.

Intendants militaires 2" elaax: né=t. Intendants militaires 3' classe Ha.n·nard. 1" sous-Intendance coloniale, Paris Fouret. 2' sons-intendance colonial» Paris.

Iniendants militaires adjoints: néant. SERVICE DES bureaux. Lieutenant»- colonels et commandants d'administration Néant.

Capitaine d'administration Décugla, 2» sous-intendance coloniale. Marseill». Lieutenant.- et sous-lieutenants d'administration Federici. direction de l'intendance du commandement supérieur des troupes coloniales dans la m6tropole.

N'ayant pas servi comme officier Vanhoutte. section de C.O.A. des troupes coloniales. Marseille.

Provenant de l'Ecole Militaire d'administration Mevel. sous Intendance ooloniale. Brest Jaubert. 2' sous-Intendance coloniale. Prals.

SERVICE DES MAGASINS

Lieutenants-colonels et commandant» d'administration Néant.

Capitaines d'administration: Le Cana, 2* sous-Intendance coloniale. Paris. Lieutenants et sous-lieutenants d'admini.stration Le Vaguerès. sous-lnteodance coloniale, Lorient.

Provenant de l'Ecole Militaire d'administration Durraelat. Il sous-intendance coloniale. Marseille Lefebvre, !>• sous-intendance colonial. Paris.

Service de santé

Médecins colonels Néant.

Médecins lieutenants-colonels Basque, hôpital militaire. Fréjus; Esp masse, 51' régiment tirailleurs Indochinois. Médecins commandants Silly. 14» régiment tirailleur.? sénégalais Guldey. 23' régiment infanterie coloniale. Médecins capitaines Gotran. dépôt des Isolés des troupes coloniales Marseille.

Pharmaciens colonels Néant.

Pharmaciens lieutenant-colonels: La*pinasse. dépôt des Isolés des troupes coloniales. Bordeaux.

Pharmaciens commandants et capitaine.s Néant.

Lieutenants colonels et commandants d'administration Néant.

Capitatnes d administration Alezandre. section d'Infirmiers militaires «Ma tronoes coloniales. Marsetlle.

Lieutenants et sous-lieutenants ci'ministration Néant.


S.UHO-RENNES 1 k. 8. «tt m. 1? h. 45. Concert de musique enrer'^&e Les deux pigeons (Messager), par orchestre direction Rhulmann; Le Chalet (Ad. Adam), par André Halbon; l'Ecole des lemme' (Molière), par Bernard Ballade i Chopin par Jacques Dupont; La Veuve joyeuse (Franz Lehar) p.ir André Bauge: Tarentelle (Pablo de Sarasate). ^Jir Manuel Qulroga; La Comtesse Maritea lEramerich Kalman). par Andrj Baugé; Ah I ci L'amour prenait racine (paroles de Charles Fuster), par Sigaorei; Paganini (Franz Lehar). par Yvonne Curti; Francois les Bas Bleus 'Bernlcat et Messager) par René Oerbert; Les Millions d'Arlequin, (R. Drigo) par Lapis; Le Nil (Xavier Leroux), par Ninon Vallin: Carnaval de Venise (Paul Jeanjean). par Costes: La Chauve-aourit (J. Strauss par l'orchestre Andolh). 18 h. 15. Relais de Paris-P. T. T. Ridio-Journal de France.

19 ho 30. Cours d'anglais par les profeseeura de l'Eiale Berlitz.

20 heures. (De Rennes) Informanpns. Communiquées.

20 h. 16. Relais de Pfcrts-P. T. T. PARIS-P. T. T. 1 k. 447 m, 8 heures. Informations de la nuit. 12 heures. Chronique de la vie tatellectuelle et sociale, o. 12 h. 10. Chronique du tourisme, 12 ho 25. Disques. ♦ 13 heures. Concert de musique enregistrée. 18 heures. Causerie par M. Vilmard. ♦ 18 h. 15. Emission du c Radio Journal de Fran19 h. 30. Cours d'anglais. a- 20 h. 30. Les Femmes savantes, soroédle en 6 actes, de Molére. Annande. Mlle Adrienne Gallon; Henriette, Mlle Sabine Landray; Phllamlnte. Mme Béatrix. Bellse. Mme Battandler- Martine, Mme Marguerite Cava; Chrysale. M. Mathilon: Ariste, M. Ducartan; Clitandre. M. Robert Plessy; Vadlus, M. Maurice Be8sac; Trlssotin. Fernand Caze8; le notaire. M. Nodier. A l'Issue de la moiréî. Informations de la dernière heure. rOUR -1FFEL 15 IL 1.445 m. Il a heures à 8 h. 30. Bêlais P. T. T. Informations. ♦ 10 h. 06 à 10 h. 36. Emission scientifique. 10 h. 40. Cours du café, coton poisson. Annonce de l'heure.. 11 h. OS à 11 h. 30. à 16 heures. Centre d'informations. ♦ Transmission de cartes météo. 12 heures il 12 h. 25. Météo. « 12 h. 25 15 h. 05 à 16 h. 90. Cours de bourse et commerciaux. « 18 b .48. Journal parié La saison théâtrale, par M. Paul Qsell; Reportage. par Mme Jehanne d'Orllac: Le Rlzft par M. Gaston Derye; Courrier sclentlque. par M. René Sudre: Propos en l'air par M. George Delamare; fxa grandes enquêtes par le détective Ashelbé. ♦ 20 h. 20. Météo. 20 h. 30. Une demi-heure de citations Interprétées pages oubliées, prose et poésie •> 21 heures. Radio-concert Guy. sels, de l'Olympia, et sa troupe; au piano. Paddy, le compositeur de Joséphine Baker La Rumba. nouvelle danse. fan,taisie pianistique (Paddy); Max Durand, de l'Empire L'accordéon du familles R. Jacquet); La fanfare est d'sortie M. Nfoot): Sunahine ou marhattan's, orchestre (Studdy); Charles Roy. de l'Odeon On cultiV son terrain (C. Roy) Le bouquet de Colinette (Dior); Ca ne rexpUtt* pas (Dldler-Gold), par Jane vtanan. du Oaveau de la République; Dutl eêt doux ton sommeil (Ghla) Dessins sonores Mlckey et la Baielne. de Paddy et René Robert par les auteura; Ouy Sela, de l'Olympia; Pour Otlle» qui mécontent (A. Bardln); Nuits te parts, nuits d'amour (P. Monté); Rẽueaiement (O. Sella): Trio Gatlneau accordéon, mandale. guitare. dans leurs rÉMlrini Reviens valser. duo (R. Allés). >'T*uy Sella et Jane Marsan; La vols» Iti canards (C. Roy), avec éhœun de ̃ou» la troupe.

•/UHO-PAK1S 1'1 lE. L724 m. 1 6 h 45 Culture physique. ♦ 7 h. 30 Prévisions météorologiques: Culture nysique ♦ 7 h. 45. Musique enreIstrée ♦ 8 heures. Informations. Prévisions météorologiques 12 h. 30. îfriislque enregistrée. 13 heuree. Bourse des valeurs. Informationa. Précisions météorologiques. ♦ 13 h. 05. Musique enregistrée musique dramatl]U» française moderne. Messidor, en-r-aote (Bruneaul. par l'orchestre des ososrts Colonne, bous la direction de J Qabriel Plemé; Monnn Vanna (Fé*Ser). Air de Prlnzivalle, Air de la IL, chantés par M. Fernand Ansseau; ÎT vnde des saisons, ballet (Busaer) Zm l'orchestre sous la direction de M. 3aorlel Plerné". L'heure espagnole (Rsvvel). Introduction et 2 premières scènes chantéa par M. Gills, Aubert et Mme Kriéger 4riane et Barbe-Bleue. deux airs (Ducas). chantés par Mme Suzanne Balguerle- Le camp de Wallenstein (Vincent d'Indy). par l'orchestre sous la direction de l'auteur Au cours du concert a ♦ 13 h. 30. Bourse des valeurs de Paris (deuxième avis). 14 heures. Bourse (troisième arts) ♦ 15 h 30. Coure de clôture des courses, etc. -le IL 23. Cours

etc. 18 h. 30. Musique enregistrée Mi ehavalilla, paso doble (Congraine). par l'orchestre Lacalle; Faacination, valse (Marchettt). par l'orchestre symphonique Ufa; Ce soir ou jamais (Mario Cazes). valse chantée par Fred Gouln; Arrabal porteno (Maffia), tango par l'orchestre Manuel Pizarro. Georgi-Nana (Stelllo). par l'orchestre du Eal Antillais; Secret de Jemme (Raiter). par l'orchestre Montmartrois Constantino Je ne t'aime plus (Mario Ca7es). Valseboston chantée par Jovatti; Ne rien faire iM(ilhaud-Mouton). le tango des Fratelllnl. par l'orchestre de danse du Gramophone. ♦ 19 heures. Chronique de l'Exposition coloniale c Le Cambodge, les danseuses cambodgiennes ». par Fred Oomellssen. ♦ 19 h. 30. € La dlstomatose s. par M. Vimeux docteur vétérinaire. Cours des fruits. primeurs. !égumee. Résultats des courses. 19 h. 45. Cours commerciaux. La Journée économique et sociale. Informations 20 heures. Radio-théâtre. Les uns chez les autres (Paul Oiafferl). avec le concours de M. Belgner. Baconnet. de l'Odéon: de Mmes Marie Cazeaux. Marguerite Laugier, de l'Odéon. ♦ 20 h. 30. Informations. Résultats soortifs. Prévisions météorologiques. 20 h. 40. Chronique de Peul Reboux. ♦ 20 h. 48. La famille Belhomme (Robert de Mackiels), avec le concours de M. Belgher. Baconnet. de l'Odéon. Barklett et de Mme Darle Cazaux, de l'Odéon. ♦ Il h. 18. Revue de la presse du soir. Informations et l'heure exacte de Longlne». ♦ 21 h. 30. Radlo-ooncert. Mu@-loue enregistrée. Daphnii et Chlod (Ravel) Il penserloso; Acis et Oalathée. Je sens l'amour troubler mon tireur fHaendel) Caprice espagnol (Rlmsky-Korsakow L'oiseau de feu Otrawlnsky Beroeuse. Prélude, Danse: La cloche: Danse macabre (Salnt-saSns).

RADIO-TOULOUSE • k. S8S m. 20 heures. Opéras comiques La Traviata; Prélude La Tosca Fantaisie: La Vie de Bohème, Fantalsie: Le Barbier de Sévtlle Ouverture; Cavaieria Rusticana Prélude. Werther Prélude; 20 h. 30. Quelques disques. 21 heures. Tangos chantés Marquesita; Ciel d'Azur; Florécilla- Vleja Hérédla; Désillusion.. 21 h. 15. Opéras chant: Famt Sérénade. ronde du Veau d'Or: Hérodiade vision fugitive: Le Jongleur de Notre-Dame n pleure; Les Contes d'Hoffmann Scintille diamant; J'ai des yeux: Grisélidls e suis l'oiseau: Ouvrez sur mon front. -6 21 h. 45. Jazz The doutée of the blue; 1 mill love vou; Dixie dawn; Whas it a dream. 22 heures. Retransmission de l'orchestre Jazz du Slon. ♦ 23 heures. Chansonnettes La petite maison; Le rossé qui file- Le bon roi Dagobert C'est une toute petite histoire: Majesté, Madame. mon Enfant: Les Oie8 de Lauterboura. Informations. 23 h. 30. Orchestre symphonique Rosamonde (Schubert); Symphonie inachevée en si mineur (Schubert).

ALGER 18 IL S83 m. 6

20 heures Symphonie en do maleur (Schubert). ♦ 21 heures: Musique orientale. 6 22 h. 80 Disques Cavalerie légère (Suppé); Danse hongroise, n» 6 (Bach); Danse hongroise, n* S (Brahms) Symphonie (Bach); La poupe» d'Arlequin (Darcy).

BORDEAUX-LAFAYETTK i

n k, 204 m.

20 b 10 Résultat Au tirage des primes ♦ 20 IL 16 Dernière* nouvelles de Bordeaux, de la région, de la France et de l'étranger, communiquée* par l'agence Havas et la presse bordelaise. Bulletin et prévision* météorologique*. 20 h. 30 Gala de musique enregistrée. Audition Intégrale du Trouvère, opéra en 4 acte* de Gluaeppe Verdi. Interprétation Italienne avec artiste, chœurs et orchestre du thbâtre de la Scala de Milan. A l'issue de la soirée programme des spectacles de Bordeaux et Indication de l'heure.

BORDEAUX-SUD-OUEST

3 k. 238 m.

20 heures Orchestre ltémée ta créole; Pari» biguine; Quand mime; Un Deao; Recuerdo; The Lege d'or the belle; Le comte de Luxembourg, valse: La princesse Dollar; Parade des petits lutins; Demiéree nouvelles.. 20 h. 46 Téléphoto. 23 heures Heure des audlteura.

FtCAMP i U 8 m. Il

12 heures Eadio-Concert More melodlous Uemories (Flnck): Le dernier jour de la Terreur (Utolff): Cosatschoque (Dargomysky); Grosse fantaisie sur Tlefland (d'Albert): La muette de Portici (Auber). ♦ 20 heures Cours et informations régionales. 6 20 h. 30 Chronique de T. S. F. ♦ 21 heure* Depuis l'auditorium du Havre Chronique havraise, par Jean Le Povre Moyne Concert du bar de l'hôtel Frascati, offert par l'Association des Auditeurs de Radio-Normandie (section havralse).

..ORD-P. T. T. 1 1 k. 285 m. 19 h. 45 Cours. Informations. 20 heures Disques. tirage des primes. ♦ 20 h. 30 Eventuellement, diffusion de Faust, au Casino Municipal de Boulogne-sur-Mer: sinon, concert avec le concours de Mme Ariette Rucart. soprano et de M. Alfred Vienne, ténor Ouverture de revue (Llncke); Album d'entants (Tschaïkowskyl: Lakmé. fantaisie (Dell ben): Tes yeux (Rabey). par M. Vienne Scènes de cinéma (Ketelbey): Le timbre d'argent (Saint-Saêns): Carmen, C'est des contrebandiers (Bizet): Mireille (Gounod): Fantaisie sur La dame en decolleté (Yvain); Sylphes du ruisseau valse (Ketelbey): Carmen, duo du 1n acte (Blzeti: Czardas (Montl); Russian folk-songs, sélection (Hlggs); Monsieur Beaucaire, fantaisie (Messager): Marche des héros hongrois (Fudk).

STRASBOURG-P T. T.

12 t 345 m. 2

20 h. 30 Soirée d'operattes donnée par la troupe d'opérettes et l'orchestre de l'Association Radio-Strasbourg P.T.1 sous la direction de M. Maurice de Vil1ers, chef d'orchestre de l'Opéra-Comi que de Paris La Térésina. opérette en 3 actes. livret français de Léon Uni et Manetti, musique d'Oscar Strauss. BARCELONE 7 IL 0. 54* m. L 19 h. 25 Trio Nuit d'été (Gracia,): Clocher et sacristain (Caballero); Jeux des papillons (Léopold). ♦ 23 h. 6 Musique de dame. 23 h. 20 Ouverture miniature (P. Tchalkowsky); Sevtllana (Longas): Tarantelle napolitaine (Rosslnl); La dernière heure (Kramer): Arlequinade (Ugo). ♦ 24 h. 20 Disques BRUXELLES 20 It 54)9 m. 20 heures Soirée de la S. A. R. 0. V.. avec le concours de l'orchestre de la station. Festival italien Semiramis, ouverture (Rosslnl); La Bohême, fantaisie (Puednl-Gauvln): a) La fille du PartWest (Puccini); b) Duo dans Madame Butterfly (Puccinl)- dida, fantaisie (Verdi); Grand air de La Traviata. par Mlle Godaert (Verdi): Causerie par M Walpot sur c Les Italiens dans la musique L'italienne a Alger, ouverture (Rossini); a) Le BarMer de Séville, air de Figaro (Rossini): b) Il Trovatare grand air (Verdi): La fille du régiment fantaisie (Donizetti); a) La tempête, air (Carlslml); b) Tarentelle napolitaine (Rosslnl) par Mlle Oodaert. Maïa (Leoncavallo) a) Le bal masque (Verdi): b) Amor, ti ohiedo, roman= (Clmlna): Il Trovatore, fantaisie (Verdi). 22 heures Journal parlé.

LANGENBKKG 18 t. 5. 472 m. 20 heures Concert sous la direction de A. Wolff Retour de l'étranger, ouverture (Mendelssohn) Fiançailles et Dana le jardin, extraits de La noce villageoise, symphonie (Goldmark); Mélodies du Concert de la Cour, opéra comique (Schelnpflug): Chansonnettes et contes populaires (Komzak)- Fleura de Lotus, valse (Ohlsen). ♦ 20 h. 46 Le peuple d'Autriche, avec K. Fortner. R. Seegers, M. Kuttmer, du théâtre municipal de Munater.

STUTTOARD-AfUHLACKUB

Tfik. 360 m.

19 h. 46 Concert par l'orchestre philharmonique de Stuttgart Jean de Parts, ouverture (Boieldleu); Conoerto. n» 5 en la mineur, pour violon (Vieuxtemps); Le prince Igor, air (Borodlne): Salomé, ballet (Schuyer); Rigoletto, monologue: Ottelo. Credo; Aida, marche triomphale (Verdi). 21 h. 16 Une demi-heure d'humour. ♦ 21 h. 43 Le pianiste Walter Klemann dans ees ouvres Petite Sonate n- 4 en la majeur. op. 88- BaU Image* et visions d'Extrême-Orient. 4> 22 h. 60 Muslque de danse.

MILAN 1 .IL 7. 500 m. 1

(Turin 1 .IL 7. «96 m. 1)

20 heures Radio-Journal et disques. « 20 h. 45 Causerie. ♦ 21 heures Concert sj ..îphonique Ouverture en re majeur (Bach): Childrens corner, suite (Debussy): Causerie: A. Ferrare (Moretti); Extraits du Songe d'une nuit dldte (Mendelssohn); Tannhœuser, ouverture (Wagner). ♦ 22 h. »0 Dancing. ♦ 33 heures Radio-Journal, Dancing. ROME 75 k. 441 m. 2

(Napies 1 IL 7. 331 m. 4)

20 h. 30 Radio-Journal. ♦ 21 heures Concert Sarabande et gigue (ZlpoU); Allegro con aplrtio (Scarlattl); Trois chansons vénitiennes; Gavotte et fandango (Lassen); Régates vénitiennes, suite (Rossini). Comédie La Geitha, opérette de Sydney Jone*. actes 2 et 8. QEROMUNSTET? (456 m. S) 60 IL 20 heures Soirée variée Quatuor vocal, orchestre. théâtre, etc.. 22 heuP. 25 le L 603 m.

20 heures Petite gazette de la semaine. par Ruy Blas. ♦ 20 h. 10 Muslque légère, par l'orchestre. 20 h. 46

Romane Rasponi. baryton Duc cujuoi.. (Costa) Mattinata (Tostl): Si vous l'aviez compris (Denzal; Pena d'amore (Mascagnl): Stornellata sull'Arno iBllll) Visione Venetiana (Brogi); La chanson de l'adieu (Tostl); Chiagno ve'te (Lama) Santa Lucia (Cottrau). ♦ 21 h. 16: Sélection* d'opéras par l'orchestre. ♦ 21 heures Dernières nouvelles.

LONUttE»

National 67 t. L554 4 et 261 » 10 h. 16 Service du Jour. 10 h. 30 Signal horaire. 12 heures Ed. O'Henry à l'orgue. 13 heures Musique légère du Plccadllly Hôtel ♦ 14 heures Gramophone ♦ 16 heures Sonate en sol (Mozart); Romance 'Dalei. ♦ 16 heures 30 Le Trocadéro Orchestra, 17 heures 15 L'heure enfantine. 18 heures Nouvelles 18 h. 30 Lee bases de la musique Musique de clavier, de Scarlattl. ♦ 19 h. 30 Concert Orchestre John et Sam ouverture (J. Ansell); Nvdsse (Nevln): Danse russe (Tchafkowsky»: L. Hubbard. baryton dans des airs de Aikln. Hope Temple Colerldge-Taylorr Orchestre Suite de danses anglaises pour orchestre d cordes (L. Woodgate) L. Hubbard dans des airs de Margetosa Phillips. Moss: Orchestre Cockaey, suite (Ketelbey); Splendeur et victoire, marche IFtnck). 20 h. 25 G. Grossmith. dans La jeune femme romantique, comédie en 3 actes de M. Sierra. 6 21 h. 40 Nouvelles. 22 heu. I res 15 Récital de chant, par Paul Robesm. ♦ 22 h. 40 Musique de danse. Régional ta è. 356 m.

20 heures Concert (relais du Queen's Hall Symphonie n» 35 tn ré (Mozart); N. AlUn. basse, dans des airs de La t/llte enchantée ( Mozart R. Long. pianiste. dans Concerto de piano n- 19 en la (Mozart); Orchestre Symphonie n° 101 en ré (Haydn). ♦ 22 heures J. Payne et son orchestre. ♦ 22 h. 30 Musique de danse.

Midland régional 3a» b

19 h. 40 Le philosophe dam le verger par A. Hope. ♦ 20 heures Programme de Londres. ♦ 21 h. 40 Nouvelles. « 22 heures Programme de Londres. Nord-b.ertona) 70 k, 478 m. 2C heures Concert (relais du Queen'e Hall). Orchestre Symphonie n- SI en ré (Mozart): R. AHln. basse, dans un air de La tlûte enchantée IMozartl; Concerto de piano n' 19 en ta (Mozart). M. Llcette, soprano, dans un air de Mozart; Symphonie n' 101 en ré (Haydn) + 22 heures J. Payne et son orchestre. 22 h. 30 Musique de danse.

ONDES COURTES

61 m. RADIO L.L. Relais.

50 m. 26 RADIO-VATICAN. 20 h. à 20 h. 20 Phonie. 20 h. 30 à 21 h. Graphie.

50 m. MOSCOU. Relais Stchelkovo. 49 m. 06 SAIGON. 12 h. 30, 14 h. et 16 h. 16 Concert. Informations. 42 m. 8 BUGLES 8 BP. 13 h. 30 et 21 h. Liaison* bilatérales.

31 m. 38 BEBLIV-ZEESEN. 16 heure* Causerie. lectures. 18 h. 30 Concert 20 h. Causerie. ai h. 10 Relais, laformations.

31 m. 35. RADIO-POZNAN 18 h. à à 14 heures Disques.

25 m. 83 POSTE COLONIAL. 19 h. 80 à 21 h. Emission pour l'Afrlque. 26 m. 68 OHELMSFORD. Relais Da ventry Natlonal,

25 m. 20 POSTE COLONIAL. 22 h. à 24 h. Emission pour l'Amérique et l'Océanle.

25 m. ROME. 17 h. Carillon, émission jusqu'à 18 h. 19 h. 40 Carillon Jusqu'à 28 h. environ, relais de Rome. 441 m. 20 h. 30, heure exacte, coup de oloch»).

19 m. 84 RADIO-VATICAN. 10 h. Emission en phonie. 10 h. 80 émission en graphie.

19 m. 68. POSTE COLONIAL. 16 h. 80 à 18 h. 30 Emission pour l'Indochine. due un excès d'aeldHé. Vous pou- ^H vas supprimer le douleur en prenant de la Magnésie Blsmuré* et, ce qui est agréable, vous n'attendez pas des heures pour avoir un soulage. ment. Une deml-culileré* à café, ou deux ou trois comprimé* neutralisant instantanément l'excès d'acidité, font. disparaîtra l'Inflammation des mu» queutes et empêchent l'Intozioation de l'estomac Soulagement Immédiat en ou d'acidité, brûlures, gastrite, flatulence et indigestions.

En poudre et comprimés dans toutes les Pharmacies.

RECONNAIT LES

AVANTAGES D'ESSO

Il L'Esio, grâce à ••• qualités antl détonantes, permet d'utiliser au maximum dans nos moteurs, qui ont un coefficient élevé de compression, leurs qualités bien connues de puissance et de souplesse. Nous n'avons jamais constaté une altéraHon quelconque des métaux en contact avec ce carburant". SmtAfï D'UNE IETTM Des AUTOMOBILE» DOAOtV et DAT! OU M OCTOBRE 1930 Pour apprécier à leur juste valeur les avantages d'Esso, évitez autant ,que possible de la mélanger à I essence ordinaire. Faites le plein quand votre réservoir est presque vide.

F 31-1007

L'ÉCONOMIQUE S. A-, 82, AVENUE DES CHAMPS-ELYSÉES, PARIS

Les douleurs également

en sont des conséquences

Ce que l'on désigne sous le terme générique de c douleurs s est un ensemble de symptômes pénibles que l'on éprouve dans différentes parties du corps. Et U est Indéniable que la qualité du sang a une Influence sur les douleurs.

Lorsque le sang est saturé d'impuretés, celles-ci, par le simple jeu de la circulation, envahissent peu à peu l'organisme et se fixent sur certains points les jambes, les bras, les épaules. les cotes.

Ceux qui sont sujets aux douleurs améliorent sensiblement leur état et obtiennent un soulagement très marqué de leurs souffrances en prenant des Pilules Pink, lesquelles en effet possèdent & un très haut degré la propriété de punfler le sang et de reconstituer sa valeur nutritive.

Les Pilules Pink sont. d'ailleurs, une médication particulièrement précieuse pour ceux dont le bon état de santé est compromis par les affections et les si nombreux malaises dont la cause principale réside dans l'appauvrissement du sang ou la dépression nerveuse, tels l'anémie, la neurasthénie, l'affaiblissement général, les troubles de la croissance et du retour g 'âge. les maux d'estomac, les maux de tête, l'irrégu- larité des époques, les douleurs En vente dans toutes les p- armaejes. De pot ̃ Ph» P. Barret, 23, ruc Ballu Paris 9 trancs la boPte, 45 francs les boites, dIu» 0.50 de timbre-taxe oar boite.

Docteur RurrrJER Vil* la bicyclette. livre de propagande faveur du cyclisme, ouvrage d .ecture facile et agréable, illustre ae firmnirni numortstiques, de volume, franco 13.80.

L'Etat de Constipation Ce qui est grave dons la constipation, c'est peut-être moins la rétention de» déchets alimentaires, que l'auto-intoxica- tion d'un organisme obligé d'absorber des poisons organiques et inorganiques qui devraient être rejetes au dehors. Qui est chargé de transformer ces poisons en substances inoffensives) Le foie I De lA, un travail intensif imposé a la cellule hépatique; de là. aussi, une besogne plus dure demandée au coeur. de là. par conséquent, une fatigue des organes qui, répétée souvent, provoque 8 la longue une baisse de vitalité. Coinment s'expo.ter imprudemment a d'aussi grave conséquences quand un bon laxatif, doux et efficace, doit enrayer cette évolution toxique qui finit toujours par aboutir à l'artério-jcléroac 1 On peut dire qu'avec les Pilules Dupuis ut constipé qui uerd. Une ou deux pilules le soir. au coucher, suffisent à produire l'effet laxatif auquel .joute l'effet dépuratif sur le milieu sanguin. C'est là un remède idéal par la inmodité de son emploi et la lûreU de son action.

LA BOITE ̃ IM (fanpM «avril)

dans toutes la Pharmacies

BOURSE DE PARIS l'ouverture que les accords passés avec l'Angleterre auraient une influence favorable sur notre marché, mais la réalité a été tout autre. Notre place est natae .Indifférente, tant à la situation politique Qu'à la bonne tenue de NewYork et le marasme a été peu peu près aussi complet que précédemment L» taux des reports a été au parquet 4t 1/8 et en coulisse de 4 1/4.

Les banques se montrent alourdies. Les valeurs d'électricité inchangées. CnarDonnugeâ îalbiea.

.lA Suez recule de 1a.790 à 14.553. Le groupe métallurgique a été très attaqué notamment lesTrefileries du Havre Qui abandonnent plus de 100 francs a 1.305 et i'Electro-Dives 60 franco à 1.400.

Parmi les valeurs étrangères, la Kreuper a été en vive reprise le 1/10. Royal finit à lJ>00 contre 1.930.

En coulisse, on constate un tassement des mines d'or. des caoutchoutièrea et dm cuivres.

Les pétro'.es restens inchangés. La De Beers rétrograde de 446 à 418. tandis que Liéi-in s'avance de 427 a 435. Banque Rue LOYER.

MARCHE DES CHANGER 123 97 50 Hollande U2

La BANQUE René LOYER escompte let Bons de la Defenv Nationale à toute* échéance aux meilleure» eonditions et 'e« plie imuiédiatement par toutes quantités.

MARCHE A TERME

PARQUET PARQUET BANQUE Préeéa Jour Préoéd. Jour Précéd. Jour S PERPETUEL 89 10! 89 85 «LeCTRO-DIVM 1529 "1460 » bons MfXIOAINS 6 208 »l 201 50 3 °. AMORTISSABLE » » » FOROeS AOIÉH. Nd-EST 716 "706 ALBI IMINIS D') 543 » 520 5 1915-1916 104 80 104 95 TRÉFIL. OU MAVRI 1407 » 1305 » arias 204 50 203 » 4 1917 105 37 105 30 COURRIEREB 803 787 » BALIA KARAIDIN 20 25 » 4 =“ 1918 104 30 104 45 LENS 675 668 » BANQ. NAT* d'ECYPTE 3280 »,329S 5 1920 AMORTIS* 137 60 137 40 VI0OIONB at NŒOX 855 » 860 » BRAKPAN 355 M 356 » 6 «, 1920 105 55 105 45 BOLEO 111 » 109 » BRUAY 387 »\ 386 » 4 1915 124 751 125 PENARROYA 3Z7 »>^ 321 » CAIRO HÉLIOPOLIS 1285 » 1280 » 6 1927 AMORTIS* 108 75 108 65 PLATINE 260 "1260 » OAMBODOE 70 25. 68 50 BANQUE DE FRANCE 15870 »|1578O » DABROWA 11 50 11 » CAOUTCHOUCS 79 » 78 BANQUE DE L'ALGERIE 10420 «10420 BOZELMALETRA 356 "351 » OAOUT0H. (Action. V).. 220 »2}2 BANQ NAT. de 0RÉDIT. I 1005 » 990 KUHLMANN 471 "1466 ONARTEREO Ils 50 110 » SïNQUE DE PARIS 2105 -2OT0 PHOBPHAT. Ot 0AMA 448 "450 » 00L0MBIA 67 25 6925 BANQUE TRANSATL.. 764 ,4761 e«HINEV 17T5 "1760 » 0ON0OROIA 54 50' 54 50 IAN0 UNION PARI* 999 » 989 » CHAROEUR* RÉUNI* 326 » 325 » 0R0WN-MINE* 546 »l 543 ^ALGÉRIENNE 1605 !1605 TRANSATLANTIQUE 258 » 255 » DE BEERS ORDIN. 446 418 » OOMPT' LYON ALEM 325 nI 322 » VOITURES A PARIS. 720 » 720 DE BEERS-PRÉ- 873 nI 853 0OMPT' O'ESOOMpTa. 1414 1390 AIR LIQUIDÉ 895 »883 » FRANCOWYOMINQ 202 "t 201 » CRÉDrr COMMEROÏAL. 947 i. 945 CAOUTOH. INDOOHINÉ 174 » 171 » OBOULD 505 »' 505 CRED. FONC. FRANCE.. 5360 "5365 OITROÉN 587 !95 GENERAL MININO · 91 al 87 75 CRED. F>" d. LIND.-OH. 185 ..I 178 CULTURESTROPIOALES 19 50 21 OOLOFIELD* 122 "118 50 CRÉDIT MOBILIER 607 |59S PATHÉ-OINÉMA «eults. 79 «{ 81 50 HUAN0HACA 46 2.11 46 50 ̃té FIN» FR» ai OOL 200 '204 Ol*lul OT H “§ 8 HUELVA-0OPPBR 69 50! 67 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 1296 1S« PEUGEOT 236 »289 » HYDRO ÉLE0TR. OÉRE 478 477 » RENTE FONOIÉRE 715 712 8AY RAFFINERIE) 1815 >► 1825 Il LANOLAATE 154 »>l 1S4 HO •U Ok FONOItRC ̃̃ 292 > 290 UNION EUROPÉENNE.. 780 «1,795 » LIÉVIN 427 iH435 » PARTS DE POND » «RBE «9» 98 55 97 .10 LORRAINE.. 24 24 PARTI DE (1/6) 4130 «I 1 SERBE 4 UNIFIÉ 31 75| SI 60 MEXI0AN EAOLE ORD. 42 50' 42 75 EST .11820 ,,110%1 TURC 5 1914 2340 23 Il MICHELIN 1 6 do p. M. n«s » 112S » lÏÔn 1486 »I1495 BANQ. NAT. MEXIQUE 154 158 » MINES ET MINERAIS.. 46 »l 48 50 MIDI » Jlll? BANQUE OTTOMANE 5« "550 Il onOME ET RHONE 272 270 » NORD 2090 2040 CRÉOIT POND. EOYPT. 316Ç ni'3155 MOZAMBIQUE M 50 30 50 ORLÉANS 1370 M » î CANADIAN PAOIPIO 5X5 540 » PADANO M9 2S8 santafé "# 1360 ,a36Ô w»oon».lit« ORD. 134 .»; m Il PHosph. oonstantine 4»« 4M METROPOLITAIN 1511 ..{««S n CENTRAL MININC 907 ,,905 Il pLAKALNITZA 39 «'39 TRAM DE SHANGHAI. 960 o! 935 » MONTBCATINI 199 •> 198 » RAND MINES 337 337 LYONNAISE DES EAUX 2640 »'264R » RIO TINTO 2145 » 2110 » SHELL TRANSPORTS 2.11 »'25« n OttTRIB D'ELECTBIO 2775 M770 AIfTE INor.é«a) 1«« «'1M9 » TANUANVIXA "« 50, 11Q •• ÉLEOTR D- LA SEINE 791 ̃>' 784 » LAUTARO 1«6 1M Il TERRES ROUGES 160 Il' 1B0 ÉLEC at GAZ DU NOIID 866 870 ORIENTAL OARPET 165 »1(W THARSIS '«t »'«1 • iU?ïiïxrTHCW J£ .puocRBTUrF?YEî/o*Beo8 s: î20: «_n. mLn. kat^no. o(y. jj;, thSmmn HowioN" m J b» icREuaiR anb toll.. S41 .»; 176 » j vieille montaonb •«; -i»; UNION DÉLÉOTRIOIT* 11»1 »'11AA ïl'^TBAMD 1 AOIÉRIES «a FIRMINV. 2M »j 282 B IWIII BAN» 62 H il $5

MARCHÉ AU COMPTANT

PARQUET OBLIGATIONS

Précéd. Jour frecéd. Jour

BANQUE BONS TRESOR 750 50i 749 SOC. MARSEILLAISE I 880 u) 875 » 7 1916 568 », 568 ̃ FONO'" NORD FRANCE. 220 » 215 » 7 1927 565 » 564 58 PARISIENNE ELECTR. 407 »|4O5 » OBLIGATIONS 3 1927 51b 50 519 5* AIR OOMPRIMB 4495 i>,4495 » P.T.T. 5% 1928 519 » 519 » CAB LES T- SOhAPH. 180 ̃>, 175 » P.T.T. 4 12 1929 523 » 524 » iELEOTRICITE e BREST 231 »I242 » 5 1919 loti. 635 50t 632 OAEN 361 », 361 » 5 1920 a lois 570 ni 571 PARIS 1240 «1240 » £2 \6 1921 a lot* 565 ni 564 ÉNERGIE INDUSTRIEL. 352 »i 352 » S ° JUILLET 1922 550 n{ 547 u NANTAISE D'ÊOLAIR. 469 >* 469 » 5 K 5 1923 1'" lots.. 560 » 560 » ACIÉRIES LONCWV 1 865 » 850 » o « f », 1923 î" lo' 577 > 578 CHANTIERS St-NAZAIRE 365 » 369 » z ̃ 1924 à loi* 582 y 583 FIVES-LILLE 1275 »1270 » C. UTONOME 4 1929 104S »! 1045 n SOHNEIDER 1095 » 1101 » V.A RIS 3 1871 > lots 401 » MOK-A EL HAOt 3275 ̃> 3345 u FONCtERES 3 '• 1883. 378 », 378 » LE NICKEL 145 145 » OOMMi" 3 1908 a lots 448 ni 449 KALI Sta-THERESE 2600 ,>'25O5 FONC" 3 1909 <̃ iota! 231 2M RHO <E POULEN 791 » 780 » COMM>" 3 191! a lots 237 23g SAINT- CUBAIN {795 »,27fi.ï » FONC» 3 1/1 1913 • loti 470 470 ENTRER, de ORBNELLE 1975 1951 C0MM>" 4 1930 a lot» 100(1 999 a SI-RAPHAËL QUINQ 692.1 » 6875 n COMM» 4 1931 » «ot» 1082 »102â » CIMENTS FRANQAIS 4220 > 4200 » EST 3 ANCIENNE* 422 » '"Î2 | POLICT et CHAUSSON.. 1910 » 1860 » 5 1921 A. » »' 958 i BON MARCHÉ j 585 Il 585 » ETAT 6 19*7 « 977 » CHAPAL 8705 ,,2700 >i 5 19»1 a 969 969 a CALERIES LAFAVETTE I 133 »< 121 » LÏON 5 "î 385 Il» iOROSDI BACH 48 » 48 50 5 1921 A. 964 i>i 964 n PARIS-FRANCE 402 AGENCE HAVAS 1340 "1340 3 »« 1921 A. 364 367 LIBRAIRIE HACHETTE 1925 ̃> 192ft » 5 "i 1921 A 972 »j 971 a MATER. USINE» GAZ ,154? '1540 n 5 1921 A 972 M FREINS WESTINCH 153" •> 1S30 n ORLEANS 3 192* A. 363 »: 364 » BEO Auto 1225 > 1744 5 1921 A. 958 » 958 CRBD. Fin FRo-CANAO HS7f » «5.10 » 6 1911 A. 487 50 48» » EST ASIATIQ. DANOIS 3755 » 3755 OUEST 3 ANCIENNES 429 » 42» 50 ALLEM. 5 1 PI. Voung) 705 »' 70.1 » BANQUE BRE3IL 4 V, 191 j 'Jca Ct«l gjU) » 790 n BANQUE EOYPTE

BRUAY 3865 »3865 JAPONAIS 4 191 71 75 72 » OI8T. DU BLAVET » n 11 tLICTRO DIVE* 11 »•"«' •>' 948 !éTabl r.foprseT »H« 231 230 •> kohlm»nn 4 1 '» "M «> ;pe»M' 1 1 î?l", 1 "«86S n 8NTB' OOBMriH »O« t(MKI HOTEL* REUNIS à 1,4. « m Il Il RtVILLON » t •


LA MÉDECIN E AU FOYER il LE ni Lin ont besoin de soins

Que de personnes traitent la légère une maladie d'estomac, de foie ou d'intestin et attendent, au milieu de plaintes répétées, qus le temps la dissipe. C'est une. profonde erreur qui peut amener les suites le.. plus fâcheuses. Une maladie d'estomac, de foie ou d'intestin assombrit l'existence, jette la tristesse dans tout un foyer, compromet ou 'ruine même la santé. Il n'y a pas de santé possible, pas de ve heureuse avec un estomac qui digère mal, un foie déficient, un intestin infecté. Ces trois grands organes se complètent, ils sont solidaires et méritent tous les trois la plus sérieuse attention.

Au début du mal il faut opposer aussitôt le remède, mais un remède judl- cieusement choisi et qui a fait ses preuves dans les cas les plus difficiles Ce remède. connu de tous, s'appelle les Poudres de Cock.

Pour digérer facilement n'importe quel aliment, pour éviter la lourdeur, l'oppression après les repas, neutraliser l'acidité stomacale, supprimer les migraines crues aux mauvaises digestions, désinfecter l'intestin, décongestionner le foie, il sufflt de prendre à chèque repas des Poudres de Cock.

Les Poudres de Cock sont particulièrement indiquées dans les cas de gastrites, dyspepsies, dilatations, entérites. aigreurs, renvois, vomissements, indigestions, ballonnements, brûlures crampes, excès de blle. Les résultats sont merveilleux.

Une boite sufat pour démontrer l'efficacité des Poudres de Cock.

Docteur DEPIERRE.

Les Poudres de Cook sont souveraines dans toutes les affections de l'Estomac, du Foie, de l'Intestin Elles réussissent toujours, même dans les cas les plus rebelles les maladies les plus anciennes. Après avoir tout easayé, il reste les Poudres de Cock Cachets et comprimés, 10 fr la botte. En vente dans toutes les Pharmacies et aux laboratoires du Docteur de Cock à Jeumont (NOM)

Immenbles à Vendre on à Louer' 10 francs la Urne

GBAND MAGASIN à louer avec rapport, centre St-Malo. S'ad PERRIN, Dlace Polasonnerie. Salnt-Maio.

TRÈS BONNE FERMERroute et près gare, proximité Rennes, 31 hectares. Pourrait être libre de sulte. S'adresser J. B., au JournAl

Cessions de Fonds de Commerce 10 trancs la ligne

CHERCHE Catt Tabac Epicerie vlnce, chaase et pêche, Faire offres avec détail» DARBOUR. chez JEQtJ 27. rue de Rome, Paris. Int. &,abstenir. Pour VENDRE votre AFFAIRÉ

au la cusUtaar se SOCIÉTÉ

Pour trouver un COMMANDITAIRE se M EMPLOYÉ INTÉRESSÉ

Adressez-Tons » la

SOCIÉTÉ 6ÉNÉRALE DE 1É60CIATI0WS 21 rue Auber, PARIS (9*)

PAS DE PORTE 20 kll. Nante» p. pharm. 8.000. Ai. Comm.. 9, r. Franklin. Nantes. HOTEL-CAFE-RESTAUR. dans gros bourg, aff. 150.000 fr Prix 120.000 fr. Comptant a voir. Ecr. 8.058 Cabinet i J. LEMESLE ». 48, rue Villes-Martin, SAINT-NAZAIRE.

OFFRES D'EMPLOIS S francs la tigne

Ouvriers spécialisés

ON DEM. TERRASSIERS S'adr. déposlt TRIER sérieux. Place ass. LAVOUÉ, plâtrier. Sablé (Sarthel. COIFFEUR dem. bonne coiffeuse conn. parfaltem. coupe, ondul., mise en plis. BEAUBET, 58. r. Joinville, Laval. CARROSSERIE MENANT. à Chartreg, demande de suite un bon PEINTRE EN VOITURES. Travail à l'année. CONTREMAITRE Tt^men? 40 ans maximum, ayant sérieuse pratique, capable discuter avec architectes et clientèle, est demandé. Ateliers REMÈRE. 5. rue Saint-Maurille, ANGERS.

ON uuni. MCIEN. ARNOUAT. garage, Sourdeval.

On demande bons MENUISIERS à l'Entrepr. Molnon. à Nonant-le-Pln (0). Représentants

REPRÉSENTANTS visitant parmandés partout par fabrique trnperméables et PSSSS!^ Ecrlre 736- AGENTS GENERAUX PABTICIPAT1ON INCENDIE. PARTICIPATION VIE, et LA PARTICIPATION ACCIDENTS (fondée en 1899) partout où elles ne sont "as représentées. Ecrire au slêre. 10. rue Londres PARIS (9«)

REPRÉSENTANT ayant bonne clientèle dans le département de la Seine et visitant nég, vins en gros 1» ordre désire entrer en relations avec commissionnaires en vins de la Vendée, des Deux-Sèvres et des Charentes. Sérieuses références. Ecrire Ouest-Eclalr, 20 boulev. Montmartre, PARIS, sous n- 409. SITUATION sonne honorable bien relationnée. Aucune connaissance spéciale. Mise au courant par voyageur. Ecrire sans timbre pour rép I d. B.. 78, avenue de la Bourdonnais, PARIS. DON VENDEUR vente balances autom. •» lr« marque et indicateur dem. pour C.-du-Nord et Finistère. Forte comm. S'adresser HAVAS. Brest, qui transm. REPRÉSENTANTS sances spéciales, visitant clientèle am>pagne et bourgeoise, pour article première utilité collection de poche. Affalre importante et sérieuse conviendrait à démarcheurs, agents assurance*. Références exigées. Ecrire Jean Votsin, 25, rue Richelieu, PARIS (1"'). VINS DE TABLE ET DE DESSERT. Prix modérés. REPRÉSENTANTS

sérieux acceptés. Ecrire L. CANTIER. à CAFÉS. Représentant dem. par maison d'importation. Ec. HAVAS. R;nnes, 6.924 Employés de bureau

M* Ijt.ci.erc. notaire. Janville (Eure-et-L.1 demande 1 er C CDP pouvant faire UN JEUNE C L E R C P-unction de principal et sachant faire tous actes. Bonne Slênuxrapne-UactyluKrupne conn. ° parfaitement l'anglais et le français et pouv. sténogr. dans les deux langues est demandée de suite pour Qulmperlé Ecr. Papeteries (le Maudult. Qulmprrlé. ê RF'Aînyï ÉR notaire ~à~Tloii:DCHUITICni fleur (Calvados). demande CLERC aux Inventaires et 11- quidations. Pressé. STÉNO-DACTYLO tante ayant références est demandée pour poste stable. Distillerie MOLINIE Frères, SAINT-SEVER (Calvados).

CLERC act. cour. pet. inv. et déel. suce.

calmés, prévenus et guéris par un remède unique au monde. infaillible. le

SIROP SOUVERAIN PIVOT Seul, Il tue et chasse les vers Intestinaux. prévient et guérit les convulsions, calme les coliques toux nocturnes. nerfs des enfants. Le flacon' 8 francs.

La cure de 2 flacons franco 20 fr. Pilules Vermifuges PIVOT pour la cure vermifuge chez les adultes des lombrics. oxydures et des troubles nerveux et gastroIntestinaux provoqués par les vers. Prix: 16 fr. Franco par poste: 18 fr. POTION spéciale PIVOT Infaillible pour expulser les tœnlas (tous lest vers plats avec la tête. Prix 22 fr. franco.

Traitement radical des oxydures (petits vers blancs), tricocéphale (vers des mineurs), qui provoquent l'anémie vermlneuse et les crises nerveuses.

Laboratoire du Docteur 1. PUÏ, Grenoble (Isère). Envol contre 1 franc Curieuse étude sur les vers.

Employés de commerce

tante tissus, c'nfect.. gros, uét.. ville Morbihan. Bons appoint. Logé, nourri. S'adr. Agence HAVAS, Lorient, 32.604. ON DEMANDE MENAGE sérieux pour tenir succursale d'alimentation dans commune importante située entre Angers et Saumur. Chiffre d'affaires important, assuré par vente à la maison et en campagne. Gros bénéfices prouvés et très beau logement gratuit. Petit cautionnement exigé. S'adress. Union Vendéenne. à CHOLET. Enseignement

ADJOINTS & ADJOINTES B. E. demandés Sarthe. Bonnes situât. Direct, enselgn.. 6. rue Robert-Trlger. LE MANS.

DIRECTRICE et ADJOINTES exDIRECTRICE périmentées dem. pour Institution libre Reims. Bons appointements. S'adr. au journal, 2.501. Gens de maison

GRAND HOTEL. Coutances, demande JEUNES FILLES sérieuses comme et fille de café (pas de cheveux coupés). DnilUC est demandée & la Librairie DSjnnU..Votre- Jam e, a ARGENTAN. JËL'ME FILLE OU FEMME est demandée pour faire cuisine, un peu de ménage. pour propriété à StLaurent-de-Brèvedent. Très bons gages si références. Ecrire ou se présenter chez M. LAPLANCHE, Saint -Laurent -de- Brè vedent iS.-Inf.l.

ON DÊHANDE"1™™^™ connaissant un peu de cuisine peu de ménage, secondée par femme de ménage. Bons gages. Ecrire R., 50.290. Agence HAVAS. Le Havre, qui transm.

SOCIÉTÉ MUTUELLE D*EPARGNEET DE PRÉVOYANCE (Fondée en 1910j fUtOEB PAR LA XjOS DU 10 DBŒaCBFUS 190T SIEGE SOCIAL 1 en son hôtel. 13» rue FrançoU-I" PARIS (8J) Titres remboursés par anticipation au TIRAGE du 17 AOUT 1931

TARIFS EL EX El, E4 tSMa L t 1 1) «M» ffllff A ,SS M. BESfSSri \&St7H^KMA SS ^M" "•*• aU.' TITRES DE 1.000 FRANCS

2SM55 M" Cendre, i. PhiKpix-Fcrrd. Toulouu «Si» t l'orllil»

TITRES DE 2J5CO FRANCS g407S M. 7. n..An».». Toulo» IOU B' S «00 InnaJ J17»M A'M. Rot, 22. r da rELih* L. H.™. TITRE de d^'LL"8 3S 0 SI I I II II I TITRE DE TARIfS F FI n F5 Zï IMM M. SfSn. 6. r. dt Nt.b.«rt. Bbt«f O4rfi I17M0 M Birttiswsa.M TITRE8 DE 1.000 FRANCS mm m- Mo«fci^td Ed«»H.D.Um.t. M.n b^U. ou nm m *Jw§£f s^<h-^ 'M« bmMM M» Cuunu. 4, r. Edoturd-Chuton. VcnùlW IKI45 M- VEqb.r.J< Win.nn S«ll..|t,.Ur,no» (NonO CI <|l lllllliraa IM747 M- MircUr. 15, r. Cvricc. Uboun» (Crood.) llSllt M– O.k». I, r. da Enu.ok,. SunUOoa S<tac). ]]M F •* V«WWV Al* 1M54* M- Poiriw. r. «a Fk»«. CWai-.ur^.6.. (S^v-LJ. 1M1M M"»(id<a.d»iM. Villtrd .(M. de dalW, Bnn UU. mm M Poimr. m d«> cur.nu^Tnwt u Rod*h. issiM C' 7 .OVHJ tT. 222 B.

tUUIM. Mmo«d, Mn.ni, St-Crab-lo-Bùiu (H^l>. Z7OS1 M. B!n«ta. p.^ d. S.rbi« .oput. S. Ton f»m M. Ckiiu &. 106. r. d< 6 Cte. A»cM (P J»O. 171714 M'" Hrinun La G>i^ SwWrfXoul.do*. (VJ. ^2 £/ T* WWW M. T««rf. du J.pon. ChU,«Hui-M.n» (M«»). W5M A M « M- CU<. r AiwtFrmc. TlhM (Ni g»* U 7WNS M- Wrin.. 10. F»uk..L»u«, T~ba». tMSM B ««I 1 00* buoj ^ÎJ J >

«un M. Vwoj. curé 4 Viiu (Bu-Rhi»} Sn B 2ST^ 1 ( w »••»• c^ tJr SSll d( 1V.UVU Ir» M7t D> MUtUUU IF. TARIFS H. m. ht w eu. gg{ 8|feîttiiîrSïl »«5 cV SSlL-, «j 1S.OOO fr. IWS M- M.m. 12. r. S-u-Krim. Mod«nl»<>. (H^RJl J47H3 C' «Ai 7.5OO IT. tuf «iO.UUV/ IF. TARIFS HB. HU [«rUdwUjn »oi Il ne*t. JIMM CI #* 2SS lu ftîli" ^ïï T°°i°*. TITRES DE 1^00 FRANCS gg; o) I II II I g»S 222 il M>(' | il 222 î M1S7J c| «"̃̃' >M7M M- Cnn.ii.. M. c. d. M.»w. Pui. (18>). M4» Bv (l^t-LJ. H1S7I ItMH M- Ri»~, nc.ri.1 St-NicoU.. Am.onn. (H.-C). gBg g) i>Ml"3"Mt I J> I II II I il* 14*431 A|M- Lenllob. r. BoUùife. Oet.vem.Mer (S,U *S5 |( •*• lUlUVW ll*mtMB( ttUmimim-mt fcWJ Il. h»»J BI r/ianioo'K'natf 'ol«< 3.000 fr.muj jWM» F' MW*4 A.M» F.I.I, 10, r. S*L«k. Fo^fc» (L-»VJ. 3W7II M. Uttrr.. 140. r. d'Etr.ui. Le H>vre. j«»0« A 'MM. at M– Dulpdr. r. Nram Otmma. p. 3MM4 Bi Kmthmnmml -f S r|É*kO #•• TITRES DE 3.OUU FRANCS K2M0 CV SXSui/feir'sr' !J.-™!ïmJ ÏS21Ï] wJl titre DE 10.000 FRANCS

TITRES REMBOURSABLES ANTERIEUREMENT et n'ayant pas paru sur la Uste 0

TITRE DE 1.500 FRANCS TITRE DE 3,000

TITRES DE 2300 FRANCS TITRES DE 6.000 FRANCS ZT. fJU«UUU 1MU BIM– B«** Pm*»L p. Mnuk (Ctnid]. TARIF U U4NI J

Tirages publia mensuels (roue*) effectués au Siège Social, le U de chaque mois, iBh. 1/S. ou le Jour suhnat non férié si le U ut un dimanche ou un Jour Sérié. Seule y participent lu titres à Jour de Jeors verxmeata. Vdir dans lu prospectus la spidOcatlon de la mftlwd» eaploy*» pour la désignation dea titres par la aort

Le prochain Urmge aura lieu le 16 HjUmbre 1931.'Les rtaultata parattront le trou la 2 ootobra 1911 dana ce )oe -1111 Pour tous renseignements ou pour souscrire, s'adreaser au Siège Social ou à tous non Agents et AftoeoL

CAPITAUX EN COURS 16n 1930 2 MILLIARDS 320.130.750 frs | RÉSERVES MATHÉMATIQUES Afin 1930 2*3 Millions 928 J72 fr» AOEHTS ET IK8PECTEDKS AYANT BONNES BEFEBENCE8 SONT DEMANDES. 8'ADRESSKB AU BIEOB SOCIAL

IKCI1HUL bie et travailleur, femme petite basse-cour, demandé de suite propriété près Rennes. Ecrire avec référ. Ag. HAVAS, Rennes, n- 737. POUR SE Bonne à tout faire et Menaces bourgeois écrire à Marie PAILET. 20, rue du Louvre, PARIS. 10.747 Placements dep. 1927. ON DEMANDE CHAMBRE. Références exigees. UE SERRES. Lolré (Maine-et-Loire) FEMME DE CHAMBRE au courant service table, couture, repassage, est demandée de suit: maison particulière Rennes. Débutantes s'abstenir. Agence HAVAS, Rennes, n" 739.

Emplois dwers

Distillerie demande CHAUFFEUR catlllerle de Vernie, par Segrle (Sarthe). NE VÉGÉTEZ PLUS. Allez aux colonies. Sl vous cherchez un bon emploi. écrivez O.F.E.C.. B. P. 14. BORDEAUX. France, Algérie. Maroc, mêmes épreuves. Concours en France annoncés 30 novembre pour France, 12 octobre pour Algérie. Pour le dernier. début 30.000 frcs Age 22 40 ans. Pas de diplôme. Rens. grat par l'Ecole Spéciale d'Administration, 4. rue Férou, PARIS-6*.

pour campagne, désirons confier DÉ. CIIAKtiEMENT pommes, tâche. à C H E F D'ÉQUIPE personnel. DISTILLERIE DE FRANCE. Saint» HlIaire-du-Harcouët.

coraP1- >*• feurs générât. MANŒUVRE dernan. dés par Distillerie TÉZE. Ambrières. DEMANDES D'EMPLOIS 3 francs la ll*ne

Retr. dem. empL surv. veill. nuit gd*) 11 usine. Germain, La Roche-Mabile (O.)

du 1er septembre 1931 34

EST LE MAÎTRE Roman inédit

par Pierre AGUÊTANT

Le soir, à Vannes, Jean-Charles proposa de partir. dès le lendemain matin. pour Quiberon.

M. de Cimières réitéra son objection Je ne voudrais pas vous contrarier. Mais les résultats Jusqu'alors obtenus ne sont guère encourageants. Ne pensez-vous pas qu'il est superflu de persister dans une tentative si aléatoire, si scabreuse ?

Madeleine répartit, enjouée

Elle n'est pas vaine. puisque nous découvrons des contrées nouvelles, et si belles Allons jusqu'à l'Océan. le voulez-vous? Si je ne vois pas 13céan, j'ignorerai la Bretagne

M. de Cimières dit

Et de Quiberon, vous irez jusqu'à Bciie-Isle ?.

LUe qu'habita Sarah Bernhardt. Hum capitula l'oncle bénévule, ce n'est pas l'illustre tragédienne qui vous y attire. Mais, enfin. soit puisque vous y tenez

De joie, Jean-Charles embrassa M. de Cimières et sa fiancée tour à tour. On mit le cap sur la presqu'üe rie Quiberon. Jusqu'à Auray, ce ne furent, sous des couverts de pins maritimts, que laides sucées par les ajoncs et 'es bruyère6. De rares éclaircies éclataient

en vert. meublées de bétail couché. D'Auray à Quiberon, après les dclmens de Carnac, les pins cédèrent place à un damier dont les cases mul- tiformes étaient délimitées par des murs bas de pierres plates.

On devina bientôt la pointe .te Quiberon. la vue n'ayant à sa droite et à sa gauche, entre une mince languette de sol ferme, que des espaces vaseux, plaqués d'eaux mortes, d'ou la mer, à marée basse, s'était retirée. Quiberon L'Océan L'appel des voyages, de l'inconnu La sollicitation du mystère

On courut au rendez-vous de celai qui était le secret de tous les continents L'Océan L'Océan Ils l'eurent bientôt devant eux

C'était tellement beau qu'Us en avaient mal Ils en souffraient d'émotion.

De Port-Maria et le long de la .'ooe sauvage, ils embrassaient jusqu'à l'infini un arc liquide dont les extrémités se refermaient presque à leurs talons

Très loin, les vagues, en accrochant des brisants, étiraient des panaches floconneux, tels des fumées de locomotives.

Sur le circuit de la plage, les maisons, avec leurs volets verts bruns ou roses. étaient de loin. des pièces de jeu de construction cubes cônes. forteresses, piliers qu'on eut pu semblait-il déplacer, démonter, transformer et regrouper à sa guise. La marée montait. Des montagnes d'eau se ruaient contre les récifs et y explosaient en feux d'artifice de neige. Ailleurs, la monstrueuse vague se vooi talt soudain, pour se muer en une multitude de loulous blancs et frisés, qui se coulaient de frbnt, écnevelcs, Jusqu'il

la rive. Le formidable élan s'accompa- gnait tantôt d'un écho de cannonades, tantôt du fracas d'un rapide secouant un hall, tantôt de hurlements de aétresse ou d'épouvante, tantôt de iumeurs innombrables et prolongée mourant en plaintes sifflantes. Des sardiniers amarrés à la Jetée béquillaient, en attendant le départ Un goût d'iode et de varech vous grisait autant que l'orchestre des vagues et l'étendue.

Des heures passèrent, sans qu'on s'en fût aperçu.. Des heures le temps d'un éclair, devant l'éternité majestueuse ruminée par l'Océan.

Les trois voyageurs revinrent a l'intérieur de Quiberon, coquette et riante. Plus Jean-Charles se sentait près du lieu d'origine des lettres anonymes, plus s'exaspérait en lui, en idée fixe, la curiosité lancinante d'en découvrir l'auteur.

Mauelelne étal: avant tout sous le charme du décor prestigieux où elle év.ilutii:.

Elle lut intriguée par un bonnet en pain de sucre porté sur les cheveux par plusieurs bretonnes rencontrées. Elle se renseigne, et sui qu'il s'agissait de la bigoudene, coiffe des femmes du Finistère. Celles-ci avaient suivi leurs maris à Quiberon. la pêche y étant, à cette époque, plus aisée et plus fructueuse que dans leur département.

Puis. elle reconnut la coiffe fort seyante déjà rencontrée à Vannes en forme de coquillage aile. rehaussé de dentelles, des fllles du Morbihan.

Comme elles sont gracieuses dit-elle.

Et à Jean-Charles

Les bretonnes sont toutes brunes,

et toutes jolies, avec leurs grands yeux de velours noir

Le jeune homme plaisanta

Et puis, elles ont au moins des cheveux et des chignons Ce ne sont plus des femmes qui ressemblent à des hommes. Ce sont intégralement des femmes.

C'était un compliment à l'adresse de Madeleine, dont les bandeaux n'avaient pas consenti à sacrifier à la mode actuelle.

Merci, sourit-elle, l'air entendu, et fort piquante elle aussi sous sa tunique couleur bouton d'or. Devant elle, devisaient une dizaine de femmes de Quiberon.

Elle remarqua

Ne dirait-on pas qu'elles promènent un essaim de mouettes perchées sur leur tête.

Une marchande de cartes postales leur désigna l'endroit d'où le prêtre bénissait, pendant la tempête, devant les habitants agenouillés, les voiliers en perdition.

Ils contemplèrent la falaise d'où un tourbillon un mois auparavant arracha un bébé à sa mère, pour l'emporter à jamais, roulé dans des langes furieux

Ils foulèrent le sable de la plage, méticuleusement nivelé par le flux et le reflux.

Sur le soir, le ciel se couvrit, en dépit des pronostics de l'ofüce météorologique. La nuit. un violent nord-est soufila. suscitant ce que les marins qualifient dédaigneusement de clapotis.

Pourtant, dès l'aube, des monstres à crinières fougueuses se mirent à remorquer l'Océan avec rage Ce n'était plus le bleu profond, ni le vert lumineux de la veille, mais un

gris troub.e, glauque, un gris terne et poussiéreux de verre de bouteille, que des avalanches de vagues fracassaient contre l'échine de Port-Maria. La mer. devenue la mauvaise, la méchante, crachait de toutes parts colère et hargne. A l'horizon, le ciel s'écrasait sur elle en traînées fangeuses.

Dieu sait si elle en racontait, ainsi que le dit Hugo, de « lugubres histoires Et ce n'était que « du clapotis » 1 « Une mer de vent 1 Il, selon l'expression des marins, en comparaison avec les mers de fond », soulevées par les fougueuses épaules de la houle.

Madeleine voulut retourner la Côte Sauvage, contempler le spectacle dantesque qu'y devait présenter, en particulier au Trou du Souffleur, cette mer gr se de menaces.

Ce spectacle, elle le contempla, en effet, mais d'un esprit très pieux, en se remémorant la démoniaque tempète qui. l'automne précédent, avait naufragé onze thonniers. dont huit du seul petit village d'Etel.

Tout à coup, le sok déchira l'écran des nuages et projeta sur la surface convulsée de l'océan un faisceau de fusées qui éclatèrent éblouissantes. à ras l'eau. La plaine mouvante était en train de frire, pétillante et cuiVTi

Le lendemain était un Dimanche. Le vent tirait de nouveau. L'Océan, sous un ciel faiblement clair, n'avait pas de couleur. n s'effaçait, sous le regard, avec une transparence d'air ou de vitre.

Une vraie mer de glace, dit Monsieur de Cimièrea

Madeleine admira, à la sortie de la messe, les aguichantes Bretonnes en

costume local gilet de velours et robe ample et plissée à parements de la même étoffe, dans des tons violets, saumon et amande, d'une chaleur épaisse. L'une d'elles ne rougissait pas d'arborer le corset d'antan, richement ouvragé et brodé. Et de fines chevilles chaussaient des souliers d'une élégance à mortifier de jalousie les Parisiennes.

Après déjeuner, au cours d'une promenade sur la lande, Madeleine voulut respirer une touffe d'ajoncs. Mais elle se retira précipitamment, en s'et- clamant

Ça a des épines Je me suis piquée au nez

Elle en approcha de nouveau as frimousse, mais avec plus de precautions, et huma la suave et pénétrante odeur d'abricot qu'ont ces grappes, d'un jaune d'or vert, hérissées de piquants.

Sur les côtes, le temps change aveo une rapidité déconcertante, passe, sans transition. de la pluie dense et noire à une apothéose de lumière. Un soleil tout neuf resplendissait maintenant dans l'azur que ne rayait aucun effllochement de nuages.

Un incendie clama JeanCharles.

Où ? tirent. d'une voix, Monsieur de Cimières et Madeleine, anxieux. Le Jeune homme montra l'immen» site flambante qui récitait avec sa rumeur sn poignante prière jamais exaucée

Là-bas, dit-il. Le feu est à ja mer 1

(il Mllf*).

Tous arotts de traducMon et âa<Kf« tatton Ttterviê,


Ce sont bien des Gustin ? Soyez sans mquiétude, ce sont bien les véritables Lithinés du D Gustin que je vous donne Et ce sont ceux là que je vous donnerais, même si vous ne les demandiez pas, parce

que depuis bientôt 25 ans que j'en vends, le n'ai jamais eu un reproche à leur sujet. Comme vous le savez les permettent de préparer instantanément une eau de régime,

alcaline lithinée, pétillante, très rafraîchissante, délicieuse à boire, même pure. qui se mélange agréablement à toutes les boissons, et principalement au vin auquel elle donne un goût exquis C'est le régime le plus agréable et le plu* efficace pour se préserva et se soigner des affections des reins, foie, vessie, estomac et intestins

LA MINEROLASE DUPEYROUX fournit au sang les minéraux nécessaires la santé sous la forme la plus assimilable. remplaçant avantageusement l'huile de foie de morue, tout en étant d'un goût agréable. t'est le reconstituant dépuratif de choix pour les enfants pâles et anémiques ou manquant d'appétit, ceux dont la croissance est retardée, ceux atteints de gourmes, rarelure*. maux d'yeux on d'oreilles, pour les nourrices fatiguées par l'allaitement, pour les racbltlquee, anTifrl», neurasthéniques, débilites, pour les jeunes filles à formation difficile. Le grand ftacon 1&80 dans toutes Pharmacies ou, à défaut, est expédié franco domicile contre 1&80 en par les libératoires) dm Us–sur Xtapcyroax, 6, Square de Hesslna, Paria.

«)•. chambra ou gouvanii très b. réttc ̃mxr. Irait à l*étraD*ar. lettre r»>»»4«. Tb» Cottage, 46. r. 8t-Bnogat. Dtnard. .'=ce «aii«iniAr«t-T«.i«>t maître ™ dlidtel 1- ordre. demande place de aulte. Ecrire Mme Lehérlsaey, rue de Parts, VLUedleu- les -Poêles (Manche). 'l'its bonDe dactylo. 21 ans, excellentes référence*. demande place sérieuse. *M~tt commerce. Ecrire pension de annula, 86, rue Yves-CoUet. Brest. Cuisinier 29 ans demande place chef. 8lmonnet, HOtel Chéne-Vert, Nantes. Eef de chantier maçonnerie ÏT ÏT cherche emploi; bonnes références. B'adr. Agence Havas, Nantes, n' 6.&00. ¡AUTOMOBILES 10 francs la ligne

pour transports macadam. Ecrire à DELHOMMEAU. entrepreneur à Candé (Maine-et-Loire )

A VENDRE Marquer, ROSTRENEN.

RPMÀlil T K- z- 3"«>nd. lutTcomm; 238. rue Saint-Malo, RENNES.

CALSt DÉPAHT~ Camionnette comm. cond Intérieure 7-9 CV Peugeot à enlever, 8.500 fr. Visible mardi, mercr. GARAGE COLSON. Cam-ale.

ENSEIGNEMENT

lu trams la ligue

Ingénieurs, mécaniciens de la Flotte et de l'Aviation. Agents des P.T.T. Délivre t aUplome sous-ineénieur mécanicien. CAPITAUX

20 Irano la litne

CAPITAUX a placeur. taux réduit. Brun. 30. r. Lorlent. RENNES (tél. 21-041. Ecrire si

Et AL, 16. r. Chauveau-Lagarde. Parls-8*. AVIS DIVERS

10 francs la Mené

main. au pied ou moteur. Bonneterie Redupnalse, REDON. TQ avec meuble état neuf à venT.S.F. are. 6 lampes. 2 nouveaux apeus. Mme Proie, 87. Gde-Rue, Pinard Acheteur? Vendeurs Propriétaires Pour vos affeires de propriété, fonds de commerce. appartements, p, un emprunt, pour une location, adressez-vous à la PUBLICITÉ BRETONNE oui vous donnera satisfaction promptement. sans commission onéreuse. Ecrlvez-lui botte postale 7. DOTJLON (Lolre-Inleneurei. Consultations Juridiques par_ correspondance.

F~OKAI-NV~soIerïes ce.. :lssus etc. soldée an k Miard. lu r. Constantine Ly<»n ÔEA l)eiiil->liild> chêne. 1" force OOU prêts à remplir, à 165 fr. )'un. franco Expédition par au moins 16. LXUOUZY, Vw. PERP1GNAM.

IL A ÉTÉ DÉCOUVERT T»t»m» qui enraye la chut* des dmfm en active la repousse et guéris Dentculea, démangeaisons. etc_ Méâiode expllcat. envoyée gratis, dans m but humanitaire. Réussit ou tout a échoue. Ecr. HYGIA. 36. rue d'Alssoe, PARIS. Beau vieux grand COFFRB sculpté vandable 18. r. Desforges. 8t-Brlenc DETTES. M. Daniel, mmmlstar, a», nu A.-Le Bras. Ronnwi. ne répond plus des dettes oona. rx sa femmes, née F. Bo ridai

VOYAGE A LOURDES ET AUX PYRÉNÉES EN CONCORDANCE

avec le Pèlerinage du Diocèse de Saint-Brieuc

DU DIMANCHE 13 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 2U SEPTEMBRE 1931 Un représentant, du service accompagnera les participants au voyage, depuis le départ de HENNES. veillera a leur bien-être. et leur fournira toue les renseignements qu'ils pourront désirer. ITINÉRAIRE

RENNES NANTES BORDEAUX BAYONNE BIARRITZ LOURDES CAUTERETS GRVARNIE PAU BORDEAUX RENNES. PROGRAMME SUCCINCT

13 septembre. Reunlon des voyageurs en gare de Rennes, devant le contrôle. & Partir de lu a. 16: départ a 20 n. 30 Places réservées dans le train du rapide direct de nuit pour Bordeaux. Passage a Nantes de 22 n. 40 a 23 Il. 45

14 septembre. Arrivée a Bordeaux le matin. Continuation a travers la pittoresque région des Landes, pour arriver déjeuner a Bayonne. Dans l'après.midi, superoe excursion par la Darre Ge l'Adoui a Biarritz. :a perle de la Côte d'Argent. Retour à Bayonne pour dlner et coucher a Lourdes.

Du 15 au 18 septembre.. Séjour a Louraes. pour suivre les cérémonies du pèlerinage de Rennes. Toutefois, une tournée sera réservée pour faire en autocar la superbe excursion au Cirque de Gavarnie. par Luz-Salnt-Sauveur et Cauterets. Une excursion facultative sera organisée une après-midi aux Grottes de Betnarram.

19 septembre. Depart de Lourdes le matin pour Pau. que l'on visitera en passant par je boulevard des Pyrénées. le Jardin d'Hiver, la vieille église Saint-Martin et le Chateau. Apres le déjeuner, continuation vers Bordeaux, où l'on dlnera. Dans la soirée. départ par le rapide de Nantes.

Dimanche tu septembre. Arrivée dans la matinee & Nantes et à Rennes CONDITIONS DU VOYAGE PRIX. Au départ de Rennes 1» classe. 1.140 tr. 2* classe «65 tr. 3' classe. 8IU fr. Au départ de Nantes. i" classe. 1.095 tr.: 2, classe. 93U fr.: 3- classe 8« Ir. Sans blilet de chemin de ter 540 trancs.

Les deux gares ci-dessus servent de point de reunlon pour les voyageurs rejoignant des dlflérents points de Bretagne.

Ces prix comprennent toua les frais Dluets. noteis. repas avec vin du petit dejeunei du 14 lusquau diner du 19 septembre inclus les places dans ie8 volturet et autocars. taxes pourboires Les adhésions doivent parvenir au oureau du tournai avant le B septembre. dernier délai.

Imprimerie ae i LOUËS1 -ECLAIK > AH tue au ."re-Botie ttennea. s LOUES'l -ti-LAlH est composé paj une équipe d'ouvriers -syndiqués

L'Opinion

des Docteurs Français

les* pratkfas! de l'art dsstsfc* dooleura postopèrasssres peut cmseiller ses salades it prendre 2 on 3 comprimés de rocetlas* pssooft de caC fs«*) Y* s* li ̃̃»̃̃̃ leor cran* edfcaclte.

Dr. S. Q. (Semé)

J'ai le plaisir de vous faire connaitre que je prescris depuis no certain itmpt vos tabtette* « ASPRO J'ai da88 tous les cas d'élgie même les plus rebelles, con staté leur parfaite efficacité et leur absolue tolérance par les malades.

Dr. S. (Somme)

Je suis content de l' ASPRO qui m'a donne toute satisfaction dans les cas de grippe que j'ai eu à traiter. Dr. Ci. V. (Somme).

J'ai eu t'ocoarlon d'emptoyer r «ASPRO » dans plusieurs cas de eévralgies qui ont été calmées rapidement. Ce médicament est très bien rassorte par l'estomac.

Dr. L. B. (Somme).

J'ai expérimenté dans ma clientèle quelques échantillons d' < ASPRO » misa ma.disposition et il m'a semblé que les résultats que l'on peut attendre de ce produit sont particulièrement intéressants dans les affections dentaires, abcès dentaires et douleurs dans les sinusites. Pas de réaction sur l'estomac signalée par les malades. Dr. A. L. (Seine inférieure).

Je fus vraiment étonné du soula§ment obtenu Il y a un mois environ, un de mes amis de Marseille venait déjeuner chez mol. Je fus pris par un accès de fièvre paludéenne. Immédiatement mon ami qui avait déjà pour son compte (et par suite d'une migraine) essaye les échantillons que vous avez fait distribuer, et qui possédait sur lui des cachets ou tablettes d' « ASPRO ». m'engagea énergiquement à en essayer de suite, ce qui fut fait.

Vingt minutes après, je fus vraiment étonné du soulagement ubtenu. Je continuais il en prendre deux autres le soir. le lendemain, il n'y paraissait plus.

(s) R. LEGRAND

Rue de Rouie, à Marseille

(B-du-Rbôue>.

de TM. r*i essayé es vata toas tas

tas « ASPRO > -lui»

iMSpros sas»nèr arts Mssta

«riH. 4. M « «Me. DITtf M jamais dépourvu d' «ASPRO»

et je lui dois de m'avoir sow bkj

la*i. Je l'ai recoœmandt WT

des amis et tous m'oat dit

que c'est m bon produit et

qu'ils ne voudraient plus en L. UNDERWOOO.

ASPRO précieux pur combattre toutes doutais J'ai biea reçu de mm ph»" votre | T"» d' «ASPRo.. Nous sommes très satisfaiis de = ASPRO est efficace pour presque tous les ssssoc migraines, maux de tête, maux de dos, névralgie*. Usas l'employons depuis longtemps et sens ne iimllis– nfcm ̃ens en passer. 0. SA

Les Effets

d' ASPRO

1. Il arrêta un violent mal de tête ea Si M mia. 2. Il triomphe de rhuosmse et sarsntk ai sommeH pafeible.

3. Il «enlace le rbumstisaie en ane mit.

4. Il soulage les troubles de la croissance

5. Il sauve les dénis sabes en r«lm»at la éoalear. 6. Il soulage sans jamais déterminer de troabtas et l'organisme ne s'y accoonuae pas.

9. U n'affecte jamais le ccenr.

7. Il apaise l'irritabilité.

8. Une boisson chaude et 2 ou 3 tablettes ASPRO· arrêteront en une nuit une attaoae

de rhume ou de grippe.

10. Il fait tomber la température en qmlqm minutes.

11. U peut être pris tout moment, dans le tram, dans le train, la la maison, au bureau, partsai

et toujours.

12. Il est si pur qu'un enfant peut le prendre.

14. Il est le plus grand calmant des dmdeara de la menstruation.

14. Il empêche les suites pernicieuses d'un sbas d'alcool.

Dépôt pour la France: J. HANON, pharm. de lm classe.- Laboratoire de conditionnement: Rue Flatter*, 8, AmiMi Ea -vente dans toutes les Bonnes Pnarmaciea.

AVIS. Si vous ne pouvez obtenir ASPRO chez votre pharmacien, adressez le montant de votre commande à M. J. HANON, 8, Rue Flattera, à AMIENS, qui vous l'expédiera franco.

̃ Bandera Advertlslng Service Amiens.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIl'llllllllllllllll Pour tous vos imprimés CONSULTEZ

L'Imprimerie de l'« Ouest-Eclair» 38, me du Pré-Botté, RENNES uiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiw

Lu HOIIOU uioïklit fe .'CCTAU â Cachets ANDRALH llgreun, dytpepti; nérrtlgiu, etc llWte: lS(.U»UiplKrBuù<.l&S$ftc

La Publicité de c L'OUEST-ECLAIR est la moins chère parce que la plus productive K

1 Santal, n. lavages, ni piqûres. CCRTA I lOflAT. 33- F. St-Andrc^ts-ArU, 33, Pari* UUque.UGEQLettlepluieracacede lousiestni- tameau.La boite 35fr.f*milrcomplet1 OOfr.f*. Ub"U>CROIX.22.fr5tfaiitopol,Parîs<lfp]iarm<c/«|

ntLIUltUOtH<mgrroli)if.R]lsonNERAJaHlBs

of,nc:»cc' discret. obus à COMPRIMÉS DE ÛIBCRT -empl«ç«nt avantûeuscmenne e 0et les L'elul de 50 comprimés i 8 francs

Renne» Ph>- Olvet Racé dstasHMsT