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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1931-04-15

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 15 avril 1931

Description : 1931/04/15 (Numéro 12578).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k658518j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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TERRIBLE INCENDIE

AU DÉPOT DE L'ÉCONOMAT DU RÉSEAU DE L'ÉTAT

35 millions de dégâts Puus, 14 avril. Vers midi 45. un Incendie qui a pris tout de suite des proportions considérables s'est déclaré dans des bâtiments en bois du dé- pôt des vivres de la douane et de l'économat du réseau de l'Etat, 163, a 165. avenue de Clichy. non loin du chemin de fer de ceinture. Une explo- sion a tout d'abord éclaté dans les dépôts d'essence suivie d'une haute gerbe de flammes qui a consumé en très peu de temps le bâtiment où était installé ce dépot.

La force de l'explosion fut telle que des débris de verre ont été projetées jusqu'à la place Clichy. à plus d'un kilomètre du lieu du sinistre. Une foule énorme se pressait, avenue de Clichy et dans les rues avoisinantes.

A 13 h. 45, un dépôt de bois et de charbons était gagné par l'incendie malgré les efforts des pompiers. Cent vingt soldats de la caserne de la Pépinière devaient être appelés pour renforcer le service d'ordre qui allait être débordé. Par suite de la violence du vent, plusieurs immeubles de la rue Cardinet étaient menacés par le feu et ont dû être évacués. Des constructions basses qui bordent la gare des Bau- gnoIles-Marchandises et qui étalent menacées par les flammes sont également évacuées. Les compagnies du gaz et de l'électricité ont suspendu le ser- vice dans toute cette partie de l'avenue de Clichy. La circulation des auto- bos et de tous les véhicules est dén-' vée. A 14 heures, de nouvelles explosions se produisent dans des réserves d'essence. Le travail des pompiers est rendu extrêmement difficile par l'étendue de l'incendie. Au cours des travaux de protection des immeubles, deux pompiers ont été blesséa. Paris. 14 avril. Dès qu'ils ont étr informés de l'incendie. M. Dellgné. ministre des Travaux publies, et M Granpré. directeur des chemines de fer au ministère des Travaux publics. se sont également rendus sur les lieux du sinistre.

A 15 h. 45, il ne reste des bâtiments que le front des façade qui seules sont construites en pierre de taille. On évalue le chiffre des dégâts à 35 millions de francs. dont environ huit millions de marchandises. A 16 heures, tout danger est conjuré et les pompiers s'emploient à noyer les décombres

DEUX OFFICIERS DE MARINE DE L'ESCORTE DU PRESIDENT SE TUENT EN AVION A BIZERTE Beocrïx, 14 avril Un avion militaire. monté par le lieutenant de vaisseau Conuot et l'enseigne de vaisseau de 1" classe Barras, est tombe en vrille au centre de Sidi-Ahmed. Les deux officiers ont été tués. L'avion est détruit. Ces deux officiers apparte- naient au Colbert.

LA MODE

A LONGCHAMP

'Photo Meunssoi

Large étole du corsage, rejetée sur nnuche

iPhoto Meurisseï

Ensemble gracieux. noir et blanc, mouvement original des manches.

M. DOUMERGUE VISITE MÉDÉNINE

ET L'ILE DE DJERBA

L'OASIS DE GABES

Gab£v 14 a\ril Au réveil, ce malin, ui. soleil voile Ce brume claire la pulniiThie de (Jabes.

Le président ae la République quitte Oabes a 8 h 15 en sutomobl' pour be rendre a Medenine, t- .:ers l'oasis. Sur tout le parcours de la ville de Gabes, la population s'est rassemblée tt ̃cclboie le chef de l'Etat.

Sur un pla teau, une 1 ne blanche surgit au milieu des palmiers c'est Medenine et son oasia.

L'approche de Médenine est signalée

par la masse des cavalie ucrghauras. coiffés d'enormes chapeaux de vannerie en forme de troncs de cône renverses et brodés de cuir.

Au milieu û'eux. la f :e indigène et de rares européens habitant la ville. viennent saluer le président r>"s Séné galais et un escadron de chaleurs d'Afrique forment :a haie.

A la sortie de Médenme. sur un tertre, les habitants du ksar montrent leur face de purs Berbères émergeant d'une étoffe de laine brune fièrement drapée. On arrive dans la petite baie de D-;ori-Adjan creusée dans une falaise ensablée et pour se rendre à l'ile de Dierba M Gaston Doumergue prend place dans une embarcation decorée de tapis et pavoisée

Escorté de centaines de felouques le vapeur cinglr vers Djerba. distant de 3 kilomètres Ça et là des embar cations stationnent au travail. Ce sont es pécheurs d eponges

Au aéburcadcif un pe;oton de spanis, rena tes honneurs.

Nous wmmes ici dans l'antique Mninx pays des lolophages, enante par Homère. l'Ile au sable d'or celebrée par Octave Flaubert.

Le prtsident monte en automobile et prend la route de Houm-KoaK ocalite sauee a 12 Kilomètres du lieu de débarquement sur la cote opposee de l'ile C'est la eue administrative. toute blanche au milieu des palmes Avec ses coupoles, ses minarets, ses terrasses et sa ve:durr elle évoque une cite dts Mille et unr Nuiu Après le déjeuner le président visite les btunds de la cinquième Koire-Expoaition d'art Indigène Djerbien de Houm-Souk

Le cortège présidentiel traverse de nouveau Djerba, puis on embarque et le détroit est retraversé. Une fois à terre, on reprend la route de Médenine où est organisée une fantasia.

Le cortège repart, à 16 b. 30, pour

REVOLUTION EN ESPAGNE

LE ROI ALPHONSE XIII A ABDIQUÉ

La République est instaurée

Madrid, 14 aTriL Le président Aznar est arrivé au Palais à 10 h. 30 pour s'entretenir avec le roi. Il en est ressorti à 11 h. 1Q.

L'amiral Aznar a conseillé au roi, d'appeler en consultation trois constitutionnalistes MM. Bergamin, DiUanueva et Sanchez Guerra. Le roi a accepté.

Deux par deux,

Alphonse XIII reçoit les ministres Madrid, 14 avril Tous les ministres ont rendu visite au roi deux par deux.

A sa sortie du palais, M Garcia Prieto a déclaré Nous avons rendu compte au roi de ce qui s'était passé au Conseil hier soir et nous lui avons exposé en détail nos opinions personnelles. Quelques personnes vont venir rendre visite au monarque. Vous savez déjà qui elles sont. s

Le ministre des Grâces et de la Justice a démenti les rumeurs qui ont circulé au sujet de la proclamation de l'état de guerre.

Quant au comte de Romanones, aussitôt sorti du palais, il s'est rendu au ministère des Affaires étrangères. Il a dit à la presse quelques phrases sibyllines

Les choses vont leur chemin. Lequel ?

Le plus direct, celui qu'elles doivent suivre pour arriver au but. Je ne puis en dire davantage.

En effet le comte, malgré l'insistance des journalistes, s'est enfermé dans le plus profond mutisme. Le drapeau de la république flotte à Barcelone

Barcei.oie, 14 avril. M. Campani l'un des chefs des républicains, s'est présenté ce matin à l'Hôtel de Ville. Reçu par M. Martinez Domingo, adjoint faisant fonctions de maire par intérim, il lui a demandé de lui faire remise de l'édifice de la mairie. M. Martinez Domingo semble avoir accepté de bonne grâce. Le drapeau républicain a été hissé aussitôt sur l'Hôtel de Ville, en présence d'une foule imposante qui applaudissait et poussait des cris d'enthousiasme. On prétend que le colonel Macia est attendu pour occuper la présidence de la République catalane.

Le colonel Macia se proclame président

de la République catalane Barcelone. 14 avril. Le drapeau républicam a été arboré à la municipalité et à la députation provinciale Ces deux organismes sont entre les mains des républicains partisans du colonel Macia qui s'était mis à la tête de la foule. La force publique n'a fait au- cune résistance et ne s'est opposée, à aucun moment, à l'action des républi- cains. Le colonel Macia a pénétre dans le siège de la députation provinciale et a exigé que cet organisme lui fut remis, ce qui a été fait après une cer- taine résistance il a ensuite publié une nore ainsi conçue Au nom du peuple de Catalogne. je proclame l'Etat catalan sous le régime républicain dont je désire également l'instauration par les autres peuples ibériques avec lesquels je veux constituer une confédération des peuples ibériques s'offrant il tous pour les libérer de la monarchie des Bourbons Nous désirions que cette voix parvienne a tous les E'.ats libres au nom de la liberté, de la justice et de la paix entre les peuples. »

Signé

Le président de la République Catalane, Frances Macia.

Madrid, 14 avrfl. D'autre part, on apprend que la République a été proclamée à Saragosse, Cordoue, SaintSébastien, Huelva, Alcnerla, Vigo, Léon. et dans une grande quantité d'autres petites villes.

Coup de force républicain.

Sajht-Sébastiem, 14 avril. A Eibar. gros centre industriel de la province où la République a été proclamée, le drapeau républicain a été hissé sur le toit de la Mairie. La municipalité d'Eibar est allée rendre visite au gouverneur civil de Saint-Sébastien, pour lui dire que l'ordre avait été donné aux Conseils municipaux républicains de la province de s'emparer de tous les services publics. Les républicains ont déclaré qu'ils allaient demander à toutes les autres communes où la majorité est républicaine de faire comme eux.

Déclarations de M. Zamora

Londres, 14 avril Dans une interview accordée au Niews Clcron clé, la nuit dernière. M. Alcala Zamora, le chef des républicains espagnols, a fait des déclarations dont la haute importance est indéniable.

n ne pourra, a-fc-il dlt y avoir de solution à l'impasse actuelle que lorsque le roi Alphonse aura suivi lui-même l'exemple que lui a donné le général Primo de Rivera en franchissant avec sagesse la frontière de France. Beaucoup ont placé le fardeau de la responsabilité des troubles actuels sur les épaules du général Primo de Rivera, qui cependant n'était que l'instrument du monarques »

Quant à l'orientation de la politique, M. Zamora a dit

« Nous devons donner au public la garantie que la République espagnole ne se laissera pas aller à des excès et qu'elle a à sa tête des hommes qui, comme moi-même, possèdent une suf-

(Wlde VVoria Pilota.)

ALPHONSE XIII

Usante mesure d'expérience politique C'est ainsi que. d'accord avec le pacte que les républicains de droite. dont je suis le leader, ont signé avec les autres éléments de l'opposition, républicains, radicaux-socialistes, union générale des travailleurs. il a été convenu que les postes de premier ministre et

(VVlde World Photo.

L'amiral Aznar, chef du gouvernement qui vient d'étre renversé, vient déposer son vote dans l'urne de crtstaL

En haut le jour des élections. Des prêtres espagnols votent ostensible, ment- pour le parti républicain.

En bas une charge de police exécutée, hindi à la Puerto del Sol, à Madrid, contre des manifestants républicains.

de ministre de l'Intérieur sront attribues à mon parti.

t Quelque grand qu'ait été notre succès au scrutin municipal, vous ne de- vez pas en conclure tout simplement que ceci impliquera un changement df régime immédiat. Le cabinet de l'amiral Aznar n'a aucune intention d'abondonner le pouvoir. Nos plans, par conséquent sont très simples. Nous ne désirores pas avoir recours à la force. mafs c'est le seul moyen. Nous nous rendons compte ne la seule voie qui s'ouvre est celle de la révolution, et la lutte entre nous et nos adversaires est dès maintenant engagée sans espoir de soltttion pacifique. »

Les plus fidèles soutiens du roi lui conseillmient de démissionner

Madrid, 14 avril (de notre correspondant particulier). L'entrevue que le comte de Romanones, ministre des affaires étrangères, a eu avec 'e roi Alphonse, hier matin, a été assez dramatique. Mis en présence du souverain auquel il est lié par une amitié qui a résisté aux vicissitudes politiques. le comte et le monarque s'embrassèrent.

Puis dominant son émotion, le comte aborda le sujet pour lequel il était venu au palais. Son devoir d'ami dévoue et de serviteur de la monarchie, dit-il, l'obligeait à donner au roi ses conseils Deux choses étaient urgentes, en premier lieu l'abdication immédiate d'Alphonse en faveur de son troisième fils Don Juan. actuellement âgé de 18 ans, élève de l'académie navale de San Fernando, le prince des Asturies et Don Jaune, les deux fils ainés d'Alphonse. étant infirmes.

En second lieu, il fallait constituer un gouvernement national sous la présidence du chef des socialistes réformistes Melquiades Alvarez, avec le mandat de convoquer une Assemblée constituante sans délai.

Le roi écouta en silence ces conseils. puis Il dit gentiment à son interlocuteur

« Ainsi, c'est tout ce qu'il me reste a faire ?

Puis, sans attendre la réponse de son interlocuteur, pour ne pas montrer son trouble, il disparut de la pièce. Le comte partit sans attendre son retour. L'après-midi d'hier, deux des gknéraux les plus importants de l'armée espagnol, qui ont joué autrefois un rôle politique, se présentèrent au Palais à leur tour. C'était le comte de Romanones qui les avait priés de s'y rendre.

Reçus par le roi. ils le mirent en garde contre l'illusion que l'armé, puisse l'aider, au cas où il serait résolu à résister aux conseils d'abdication qui lui avaient été donnés.

« L'armée, expliquèrent les deux visiteurs, est très impressionnée par l'ex plosion des sentiments de l'opinion publique qui s'est produite dimanche Toute hésitation nouvelle de la part du roi rendrait vaine une solution transactionnelle comme son abdication m faveur de son fils Juan ou de aon

beau-frère don Carlos, l'inspecteur gé- neral de. i'armee, dont le nom avait été répète également.

Dès la nuit dernière, des objets d'art de grande valeur, parmi lesquels des tapisseries de grand prix, ont éte déménagés du chàteau royal d'Aranjuez et envoyés à l'étranger.

Le comité républicain se prépare, dit-on, à avertir le roi qu'il lui est interdit de déplacer des objets qui sont la propriété de la nation.

Selon certaines informations, la fortune personnelle du roi. déposée dans les banques anglaises et américaines, dépasse 175 millions de francs.

L'ABDICATION

Madrid., 14 avril. LE ROI A RENONCÊ AU POUVOIR.

Il a transmis ses pouvoirs au go* reniement Aznar. Le comte de Romanones s'est rendu aussitôt chez la Dr Maranon, où se trouvait M. Alcala

M. AL.CAL ZAMORA

le che/ du nouveau Gouvernement républicains photoqraphié alors qu'il était en prison

Zamora, et a lait a ce dernier la transmission des pouvoirs au compte du çiouvemement pruriioire républicain Le aouverne-nent piovnoire républicain, préside par M. Alcala Zamora, est compose de MM Albernoz, Miguel Maura, Fernando de Los Rios, Largo Caballero. Il s'est réuni immédiate.ment au domicile de M. Miquel Maura. MM Azana et Lerroux sont arrivés peu après.

Il est impossible de savoir ce qui at passe dans la salle où le gouvernement est réuni On fait en ce moment au palais les derniers préparatifs pour le,


départ du roi. qui aura lieu ce soir Le goavernement provisoire

Madrid, 14 avril. Voici la composinon du nouveau gouvernement Président du Conaeli M Alcala Zamora.

Affaire» étrangères M Lerroux

Ouerre: M Azana.

Marine. M Casares Quiroga

Finances M. Indalecio Prleto

Intérieur ̃ M. Miguel Maura.

Travaux publtcs; M. Albernoz

Travail: M. Largo Caballero.

Economie: M. Martinez Barrios

Instruction publique M. Fernando de Los Rios

Lé décret d'abdication

Madrid, 14 avrll. On croit savoir que le décret d'abdication du roi a été rédigé par le comte de Romanones. M. Alcala Zamora, M. José Y Gasset, le docteur Qrégorlo Matanol et M. Ramon Ayalo.

Le docteur Grégorio Maranol a déclare que l'abdication du roi avait été faite sous certaines conditions qui avaient été acceptées et qu'il lui était permis de quitter l'Espagne.

Les honneurs militaires royaux seraient rendus à l'ex-souverain. à son départ

A Barcelone, les portraits d'Alphonse xm ont été brûlés et jetés à la rue. Un grand flottement se manifeste dans la police et dans la garde civique qui ne savent plus à quels maîtres se vouer. Le roi se prépare à partir

Madrid, 14 avril. Le gouvernement provisoire républicain s'est réuni au domicile de M. Miguel Maura. M Alcala Zamora a convoqué le général Sansurio, chef de la garde civile, pour lui donner des ordres, aûn que l'ordre ne soit pas troublé.

On fait en ce moment au palais, les derniers préparatifs pour le départ du roi, qui aura lieu ce soir même. On assure que M. Florestan Aguilar, secrétaire du comité de la Cite universitaire. appelé au Palais, a donné des instructions il son domicile pour que l'on prépare sa valise et qu'on tienne à sa disposition une somme de 6000 pesetas On croit qu'll accompaferait le roi dans l'exil

La famille royale aurait quitté Madrid pour Valence

Lokdris, 14 avril. A l'ambassade d'Espagne à Londres, on déclare n'avoir encore reçu aucune confirmation des nouveHes venues directement de Barcelone.

Un télégramme de dernière heure reçu de Madrid et qui n'a paa encore été confirmé dit que la famille royale espagnole, à l'exception du roi Alphonse XIII, a quitté Madrid cet après-midi par train spécial pour se rendre à Valence

Ventkomàaxme règne

A Madrid. le drapeau républicain a été hissé sur tous les édifices publics. Voici les premières manifestations de M. Alcala Zamora

c J'ai parlé par téléphone arec le colonel Mac1a et le poète Ventura Casoi qui ae trouvent à Barcelone. La conversation a été émouvante. On entendait les clameurs du peuple dans la me et les cris de « vive la Catalogue a. c Vive la République », c Vive l'Espagne a.

Le colonel Mada a confirmé que 1a République était proclamé* à Barce- lone. Il faut démentir à ce sujet que la République est proclamée avec le caractère de République Catalane Séparatiste.

Le colonel Macia a déclaré

c n faut que le mouvement qui est en marche soit merveilleux, ce mouvement doit satisfaire la Catalogne en faisant une Espagne plus grande et plus unie.

M. Alcaia Zamora a ajouté quil avait répété au colonel Mada ce qu'il avait dit. quelques instants plus tôt, au comte de Romanones, c'est-à-dire qu'll faut gagner du temps, pour éviter tout désordre et toute effusion de sang. n faudrait que tout soit terminé avant que les travailleurs sortent des usines.

L'animation dans les rues est extraordinaire. Des automobiles sillonnent lee voies principales arborant le drapeau rouge et le drapeau républicain. Le peuple est joyeux et court par les rues ensoleillées. On n'avait Jamais vu une telle effervescence

M. Fernando de Los Rios est sorti de la réunion que tenait le Gouvernement provisoire n a déclaré que ce dernier allait se réunir à 18 h. 30 avec les comités exécutifs de l'union générale des travailleurs et du parti socialiste, afin de rendre compte de tout ce qui a été fait et prévenir les événements qui pourraient se dérouler. M Miguel Maura a déclaré au sujet de la note que le Gouvernement révolutionnaire doit publier qu'elle sera donnée comme une note officieuse d'un Gouvernement provisoire.

On fait déjà au sein du Gouvernement provisoire des combinaisons d'ambassadeurs et de gouverneurs ci- vils.

Le drapeau de la République ni hissé à Tanger

Tanger, 14 evril. Ce soir, a 16 heures, le drapeau de la République espagnole a été hissé sur ¡'hôtel des postes et télégraphes espagnol. Un grand rassemblement a eu lieu et des congratulations presque générales ont été échangées entre nationaux.

On remplact dé jà

les ambassadeurs

Madrid, 14 avril. On annonce déjà que le marquis Merry de Val, am- bassadeur en Grande-Bretagne, sera -çmplacé par M. de Ayala.

UN ACCORD

ENTRE LES SOVIETS

ET LES

INDUSTRIELS ALLEMANDS Berlin. 14 avril. Les négociations avec les repiéstntants du Confcil économique suprême des Soviets et les industriels allemands ont abouti à un

ha science dans l'antiquité

Un soir de ces années dernières où. de guerre lasse et en raison du mauvais temps, j'avais dû fermer la coupole de l'observatoire pour venir m enfermer dans mon bureau et reprendre un long travail d'astronomie, je me rappelle que soudain je fus arrêté par une question tout à fait insidieuse et bien imprévue.

J'écrivais un chapitre d'un ouvrage traitant des éclipses de Lune et de Soleil. Ces dernières surtout, si l'on veut pousser très loin l'approximation et les prédire à deux ou trois secondes près pour un endroit déterminé, dépendent de données extrêmement délicates. Il nous faut connaître très exactement le diamètre apparent du Soleil et de la Lune, le jour de l'éclipse. Veut-on traiter le problème d'une façon générale ? Alors nous devons rechercher le plus petit et le plus grand diamètre apparent des deux astres.

Pour le Soleil, l'affaire n'offre aucune difficulté la Terre, qui nous porte, refait chaque année le chemin de l'année précédente, sans déroger de sa route; quant il. la Lune, c'est une autre histoire elle subit de très fortes perturbations et l'on sait que des générations d'astronomes ont usé leur temps et leur patience sans pouvoir venir à bout de ce cassetête chinois.

Parvenu à cette partie de ma tache, je me sentis embourbé, tel- lement les nombres fournis par différents traités me parurent discordants. Je m'adressai donc à des spécialistes français et étrangers, les priant de me faire part des meilleurs résultats trouvés. Les réponses furent, si l'on peut dire, encore plus troublantes et, ne m'en fiant qu'à la méthode expérimentale, je m'installai à la bibliothèque de l'Observatoire de Paris, où je m'imposai la tâche de compulser, jour par jour, les valeurs du diamètre de la Lune depuis près de deux cents ans.

Rentré chez moi, j'allais inscrire les valeurs maxima et minima des diamètres du Soleil et de la Lune, lorsque je me rappelai tout à coup qu'il était question de nombres analogues sur des tablettes rapportées des fouilles de l'antique Babylone. Par curiosité, je recherchai mes notes, et savezvous ce que j'y trouvai ? Les

nombres admis par les antiques Chaldéens étaient plus près de la réalité et se rapprochaient davantage de mes résultats que ceux donnés jusque-là dans nos modernes traités d'Astronomie. L'écart n'était que de 8 secondes d'arc (sur 1.762) pour le diamètre le plus petit que peut nous offrir le disque lunaire, en tenant compte des perturbations connues

Lorsque j'écrivis, il y a quelques années, La Science mystérieuse des Pharaons, certains critiques me reprochèrent d'avoir donné aux constructeurs de la Grande Pyramide une science qu'ils ne possédaient probablement pas, pour la raison que les Egyptiens devaient tout ignorer de notre science astronomique en ces temps reculés. En raisonnant a priori, on en pourrait dire autant des Chaldéens malheureusement, cette fois,

les faits sont là, écrits sur les tablettes en caractères cunéiformes, et le problème se pose avec la même acuité Comment les Chaldéens, il y a six mille ans peut-être, étaient-ils parvenus à mesurer le, diamètre apparent de la Lune, tâche particulièrement délicate et que peuvent seulement apprécier les meilleurs techniciens munis des instruments modernes ? n y a mieux Par quels calculs étaient-ils arrivés à nous donner les plus petites valeurs, exactes à 8 secondes près, du diamètre de notre satellite ?

En vérité, pour qui sait comprendre, et en dépit des poseurs et des sceptiques qui pullulent de nos jours, il y a là un problème qui semble bien loin d'être résolu. Ces résultats paraissent dus aux anciens astronomes chaldéens, peut-être même à ceux qui les avaient précédés, car au temps de Nabuchodonosor. les astronomes de l'époque ne possédaient qu'une science toute livresque. science transmise de caste à caste au cours des siècles, mais dont les principes s'étaient effrités à la longue.

Néanmoins, grâce aux traditions religieusement conservées, les astronomes de Babylone connaissaient très exactement la marche des planètes dans le ciel et leurs trajectoires si décevantes pour un profane ils prédisaient parfaitement les éclipses et les phéno- mènes célestes intéressant l'astrologie.

A ceux qui mettraient encore le fait en doute, je ne puis mieux répondre qu'en les renvoyant au beau livre que M™0 G.-R. Tabouis vient de faire paraître chez Payot, sur le roi Nabuchodonosor et le triomphe de Babylone. Ecrit dans un style ferme, élégant, pittoresque, auquel la plupart des femmes dites de lettres ne nous ont guère habitués, ce volume est plus passionnant que le plus attachant des romans. Lisez en particulier le second chapitre c La poignée de main divine a, et vous verrez quelle part l'astronomie tenait dans la vie des peuples anciens. Nabuchodonosor monte sur la haute terrasse et, au dernier étage, il se fait expliquer ce que recèlent les fameuses tables de Sargon, celles que le grand roi chaldéen avait fait dresser trente siècles environ avant notre ère. Elles contiennent toute l'astronomie, ces tablettes mystérieuses et aussi, dois-je ajouter, toute l'astrologie de l'époque augures du Soleil et de la Lune, augures des planètes et des éclipses, augures tirés de l'état du ciel. « Pas un coin de mur, dit M"" Tabouis, qui ne soit chargé de tablettes aux Inscriptions serrées », et l'on comprend, écrivait Lenormant, que les ressources des bibliothèques des temples de Babylone aient pu fournir des documents à Bérose

L'histoire est un perpétuel recommencement et dans six mille ans nos successeurs croiront peutêtre à leur tour- découvrir notre science actuelle.

Abbé Th MORVEUX

Directeur de l'Observatoire de Bourpes

LES DÉSORDRES AIJ PORTUGAL Le récit qu'en donne le Gouvernement

Lbbohkc 14 avril. Le Gouvernement communique une note officieuse disant qu'un grand nombre de journaux étrangers ont répandu les nouvelles les plus fantaisistes et les plus fausses sur le Portugal à propos des éménements de Madère, de Tercelra et de San-Miguel

Pour éclairer l'opinion étrangère, on fait savoir qu'un groupe de déportés politiques de Madère, ayant réussi à arrêter la majorité des officiers de la garnison, s'est déclaré en état de rebellion contre les pouvoirs constitués et a obtenu l'adhésion des petites garnisons des villes d'Angra et de Ponta delgada, de l'archipel des Açores. Le Gouvernement a pris immédiatement les mesures nécessitées par cet acte de rebellion et a ùécrété le blooas dans les ports d'Angra, de Madère et de Ponta-Delgada. blocus qui est effectif.

Les opérations salutaires sont également en pleine exécution.

Le cuirassé Vasco-de-Gama et la canonnière Limpopo sont partis hier pour prendre part aux opérations. Dans tout le continent et dans toutes les possessions d'outre-mer, l'ordre est absolu et la vie absolument normale. Les foyers de rébellion sont localisés aux points précités. Le 3ouvernement d-mne l'assurance que, ni sur le continent, ni dans les colonies. ne s'est produit le moindre incident. toutes les forces armées ayant executé rapidement et complètement les ordres reçus sans la moindre hésitation et avec une discipline absolue. Des professeurs révoqués

Ljsbohki. 14 avril. En vertu d'un récent décret relatif aux fonctionnaires publics. MM José Varela et Flavic Albuquerque. professeurs au Lycée d Funchal ont été révoques.

L'administrateur général

de l'armée démasionne

LisBOBHE, 14 avril. Le général Ivens Ferraz a résilié ses fonctions d'administrateur général de l'année.

Le colonel Süva Basto, ancien ministre. lui a succédé

La censure est établie

LiSBoitm, 14 avril. A Madère et aux Açores, le commandant des troupes colonel Borges a pris des mesures concernant l'état de siège, établissant la censure télégraphique et déclarant que seraient considérés comme rebelles tous ceux qui n accepteraient pas les décisions des autorités ou qui prêteraient une aide morale et matérielle aux insurgés. Les insurgés de Tergeira et de Sat. Miquel ont éteint les phares. enfreignant ainsi les lois internationales.

DRAMES CONJUGAUX

Le chœur des parents au nouveau marié

Laissez nous vous embrasser. Jutes. c'est peut-être la dernière fois que nous nom vojrona,

LIBRE,

MAIS Ancien pays d'exil, la Sibérie, affranchie de la domination soviétique, est retournée

à la civilisation primitive

(Suite)

c Un autre caractère de cette Sibérie nouvelle Pst la résurrection des cultes païens primitifs, et surtout du shamenisme Les missionnaires chrétiens ayant disparu. les indigènes reviennent aux anciens rites, caractérisés par des sacrifices sanglants. Les sorciers ont reprit sur les habitants une autorité ju'Us avaient perdue depuis des siècles.

Et au point de vue politique, ce n'est pas l'anarchie ?

Non. Les indigènes ont fini par organiser leur vie suivant leurs traditions ancestrales Leur dechéance morale n'est pas précisément du desordre, car l'autorite des vieillards, des possédants et des chefs des dlflérentea tribus est aujourd'hui consolidée. n y a même, chez eux, aujourd'hui, des c princes s des tribus de race jaune ont conservé. en effet, la charge et

le titre pour leurs chefs. Même l'élément russe émigre revient aux insututions anciennes. On retrouve chez ces dermers de nombreux staroobrtadzy, membres d'une secte dissidente df l'Eglise orientale, restés, ainsi que leur nom l'indique. attaches aux rites Primitifs de l'orthodoxie. Il y a dans la région de l'Obi, des villages entiers peuples de ataroobriadzy qui ne commissent pas l'organisation saviétique et sont administrés par leurs anciens et par des Natchotchikis, dont les fonctions essentielles consistent à commenter les textes sacrés. Le prestige de ces autorités est très grand. Parfois, mais ce cas est rare. autorités et administres disparaissent -t vont s'établir aillejrs lorsqu'on annonce l'arrivée d'envoyés bolcheviks.

Comment peuvent-ils cependant avoir une telle aversion pour un ré.gime dont üs n'on' fait jamais l'expérience ?

ils ont appns a connaître le boichevisme à travers les mtllters de fuyards arrivés chez- eux. En outre. U y a dans le nord de la Sibérie d'autres groupements peu nombreux, d'une formation récente attirés par leurs affaires dans les bassins de l'Obi ou de l'Iénlssél ou le llttoroal de l'Océan glacial, au temps où les bolcheviks s'emparèrent du Transsibérien, des centres urbains et des principales artères fluviales

Ilots clairsemés de civilisation Ces derniers venus étalent des commerçants en rapport avec les indigènes auxquels ils achetaient des fourrures pour les revendre ailleurs; Us ont fini par s'établir d'une façon permanente chez eux ne vivent là maintenant, en communauté absolue avec les victimes des persecutions bolchevi- ques obligées de quitter leurs terres D. Mais l'existence de ces émigrés n'est pas Idéale celui qui me la décrivait, était, autrefois, dans sa ville natale, à Odessa, avocat de profession, et, par son milieu, par son éducation, nomme de goût et raffine Au milieu de ces peuplades, saui'ngt^ ou presque, il lui a fallu une fonv de volonté très grande pour ni- pas déchoir tout à fait.

11 est possible de ne pas s'abrutir, me dit-il, à ta condition de rester g-oupés entre immigrés. C'est ainsi qu'on trouve, au coeur de la Sibérie. des oasia de civilisation constituées par des commerçants de fourrure et des intellectuels transformés pour la plupart, en agriculteurs et qui ont réussi a établir des cultures dant la « toundra ». Mais ils sont nombreux, les anciens professionnels russes qui sont devenus de simples ouvriers, des colporteurs souvent, au service des Toungous ou d'autres populations identiques

c Plusieurs d'entre eux ont épousé des femmes indigènes, cela rend plus rapide leur assimilation aux éléments locaux 1

Je me souviens du reçu d'un voyage qu'Alain Ross. l'écrivain anglais, a fait, il y a deux ans, sur les côtes septentrionales de l'Asie. Le navire sur lequel il était aborda un point du littoral sibérien, près de l'estuaire de l'Iénisséi. Etant descendu à terre avec l'équipage. Alain Ross y découvrit deux individus couverts de peaux avec de longues barbes et des cheveux non moins longs, qui mangeaient avec leurs mains des .aliments indéfinissables. Sans trop d'espoir de se faire comprendre, le voyageur leur parla d'abord dans sa langue, puis en su dois. finalement en français. Sa surprise fut bien grande lorsqu'après un effort visible .es deux hommes lui répondirent en français aussi. C'étaient deux officiers de l'ancienne armée du tsar, échappés de l'enfer soviétique et qui avaient réussi à atteindre l'ocean Glacial Arctique. Ib s'étaient installes là dans l'espoir de pouvoir s'embarquer un jour ou l'autre sur un navire étranger. I1s avaient vécu deux ans dans cette solitude Le navire, sur lequel ils auraient pu monter, avait a bord deux fonctionnaires soviétiques Ayant appris cela les deux malheureux interromoi-eni la conversation e' disparurent.

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LE PROCÈS DU VAMPIRE DE DUSSELDORF

L'épouvvntable cynisme

d'un monstre de folie

Dusseldorf, 14 avril. Dès le début de la seconde journée du procès de Pierre Kurten, on décide de prononcer le huis-clos. Le public d'hier s'est vu refuser l'accès de la salle et seule une commission d'experts composee de 6 journalistes allemands et de 6 journalistes étrangers est admise au banc de la presse. Au cours de cette audience, Kurten perdra un pue de son calme. Contraint d'exposer dans le detail le mécanisme de son sadisme, il perdra souvent contenance, balbutiera. pâlira, rougira, restant de longs instants écroulé sur son banc. Puis il se réveillera pour faire d'une voix claire et en un langage qui étonne de la part d'un homme dont la moitié de la vie se passa en prison le récit de ses crimes. Il fait d'ailleurs des révélations inconnues Jusqu'alors il déclare notamment qu'Il a tué deux enfants. alors qu'il était lui-même âgé de 9 ans. C'étaient des gamins qui Jouaient avec lui au bord du Rhin à Cologne. Il les a poussés dans l'eau et les a empêchés de remonter à la surface. L'assistance est terrifiée par ce récit sadique. Cependant une certaine detente se fait sentir lorsque questionne sur les mobiles de ses crimes, il déclare qu'il ne sait pas ce qui s'est passé dans sa cervelle et que d'ailleurs, aucun médecin, aucun psychiatre ne pourrait le savoir.

J'ai cherché, dit-il, ces victimes pour voir leur sang couler, afin d'obtenir la satisfaction de mes sens, mais je n'ai pas eu l'intention de les tuer ». Il parle longuement de l'assassinat de Maria Hahn. Il avalt. dit-il. voulu l'épargner car elle était jeune et charmante. Mais il fut entraîné au crime par une impulsion irrésistible

Kurten s'étend longuement sur les jouissances sadiques qu'il obtenait en commettant ces assassinats. Mais il parle aussi de ses sentiments poétiques. surtout après le meurtre de Maria Hahn et il parait que, après l'avoir enterrée. il est revenu à la Ville en passant par la forêt et Il chantait une mélodie funèbre. Trente fois. ü est revenu à l'emplacement où le cadavre était enfoui et Il se nronosait d'y revenir encore

On n'entend parler que de sang qui coule, de couteaux, de ciseaux plantés sauvagement dans la chair.

Kurten raconte avec quelle satisfaction il rôdait autour de la maison de ses victimes et quelle était sa joie lorsqu'il entendait les pleurs des parents. Il raconte aussi sa fierté voluptueuse, lorsque dans la rue il voyait les gens s'arracher les journaux relatant ses sinistres *exploits, lorsqu'il entendait maudire le meurtrier. Il lui arrivait souvent, après avoir tué, en rentrant chez lui de mettre le feu à quelques bâtisses

Le vampire ». a-t-on dit, en parlant de Kurten. Vampire, il l'était en vérité, il lui arrivait de boire a longs traits le sang de sa victime. L'interrogatoire se poursuit et l'épouvante croit.

On a terminé dès le début de l'aprèsmidi, avec le second interrogatoire. Le premier témoin a été entendu une femme dont on cache le nom et qui raconte comment elle échappa naguère aux assiduités du vampire. Après quoi l'audience a été renvoyée à demain matin On ne sait pas encore si elle se fera à huis-clos. L'AVANCE DE L'HEURE AURA LIEU DANS LA NUIT DE SAMEDI A DIMANCHE Paris, 14 avril. En vertu d'un decret du 10 mars dernier, l'avance de 60 minutes de l'heure 1,gale aura lieu cette année dans la r.uit du 18 ar 19 avril et le retour il l'i ire normale aura lieu dans la nuit du 3 au 4 octobre.

GOULETTE EST ATTEINT

DE CONGESTION PULMONAIRE CoQun.Hvrviu.ï 14 avril. L'avla teur Goulette qui raméne en Frann la Mission France-Madagascar est at teint de congestion pulmonaire. Il a été hospitalise à CoquUhatvUle.

IL TUE SA FEMME

QUI VOULAIT MOURIR

Le meurtrier tente

ensuite de se suicider

Paris, 14 mars. Un drame qui a fait deux victimes s'est déroule ce matin, à 4 heures, avenue Victor-Emmanuel, 18. dans la loge du concierge. Celui-ci. Pierre Rouillac. 63 ans. obéissant au desir de sa femme, atteinte de troubles cérébraux consécutifs a la mort de sa fllle et qui lui demandait de la tuer, 9 tiré sur elle un coup de revolver.

M. RouWac s'est ensuite loge une balle dans la tête Mme Rouillac n'a pas tarde a succomber Quant a son mari. il a été transporte a t'hôpital Qeaujon ses jours ne paraissent pas en danger. Il a ete constgue a -a ditposition du commissaire de police. CHARLOT S'EMBARQUE POUR ALGER

MAMELLE, 14 avril. Charlie Chaplin, venant de Nice par chemin de fer, est descendu à 11 h. 53 en gare Saint-Charles.

Avec l'aide de la police, qui maintenait les curieux, il a gagné la sortie de la gare des marchandises. où une automobile l'attendait

A midi. il est monte a oord du paquebot Lamoricière, courrier d'Alger, qui a levé l'ancre queloues instants plus «;= SOURIRES -:=.

Le premier de cet messieurs a été élu par les populations de Cmimèret qui s'y connaissent en bonne et mauvalse mine et qui l'ont proclame sans hésitation « rot de beaute Cest donc auz cris séditieux de Vive le Roi » que les fêtes du Pas-de-Calais se déroulent maintenant quant aux reines, on n'en parle plus guère dans le Nord, en attendant que le Midi demande à son tour des monarques provisoires au sexe masculin

Et le ne trouve pas cela sa ridicule, mesdames. Les hommes sont un peu fatigués de manier l'encensoir en taveur de miss Bucarest ou de mis» Roma Après tout, se disent-ils, pourquoi un fils d'Adam photogénique ne se coitterait-ti pas d'une couronne de carton pour amuser son arrondissement, la France et l'Aveérique? Car, l'espère bien que le roi de beaute de Courrières fera des petits, l'entends que son exemple nous vaudra des trônes par douzaines, ici et là. à Rennes, à Lyon, à Bordeaux..

La carrière d'un roi de beaute sera sensiblement le même que l'ascension d'une reine de la même chancre Dis.tingué par 'es soins d'un aréopage composé de vieilles dames les beautés féminines sont bien choisies par de vieu messieurs I le coq du village se mesurant avec a-aurres coqs de race devient notre roi national Sire Paris ou « Sir en souvenir de Miss défunte. Les grands couturiers frappent à sa porte, il signe des élooes au profit de la cigarette Truk-Mucne et de l'apériti/ Adonis-Citron, il fait partie de la Fédération européenne des Apollons triés sur le volet. Invité à traverser l'Atlantique, un comité new-yorkais le sacre le plus bel homme Cu mondel. Après quoi, selon des précédents féminins célèbres, il s'enfuit vers le cinéma..

Ceux qui seraient tentés par la vie mouvementée des retne.s sont pnés de poser leur candidature Dieu merci, il existe assez de Iemmes désintéresrées pour constituer les wrvs an* nous if tendons A srlan ses mer;tes, il faut entin rendre à César, bon oarçon. tes félicitations qu'zi proliçue depuis si longtemps d mesde?,oiselles les 'illcs d'Ere

Gloire ephemere dont sa moquent les hommes. pennez-vous Je sats. les rois de >eautF ne sont pas éternels, ̃nais rout pouvez mesdames enregistrer Ues beaux- de, 3 S n ivs rlr iotif règnes, ma foi-

1* fétu uieguiMi


L'Espagne est en République LE m OLPHOBSE M ESI FART! EU ET LE lEOUUEMI BGUUERI!EmEnT fl PMS LE POUWHil iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiii

•? A Madrid la population manifeste avec enthousiasme ses sentiments républicains

Madrid. 14 avril. Les ministres du cabinet Aznar, se sont tous rendus au Palais Royal convoqués par le roL On suppose qu'ils sont allés faire leurs ̃dieu au rot

Dans le courant de l'après-midi, M. Miguel Maura. chargé du portefeuille de l'Intori.-ur dans le Gouvernement .T>visoire, s'est présente au ministère de l'Intérieur et ne trouvant personne dans l'immeuble en a pris possession. C'est M. Pernandez de Los Rios. charge du portefeuille de la Justice dans le gouvernement provisoire qui, en qualité de grand notaire de la nation recevra les pouvoirs soit des mains du président Aznar, soit de celles du 'comte de Romanonès, si les eollégu-s de ce dernier le chargent de la transmission comme il en est question

La République serx proclamee définitivement et officiellement quand la transmission sera complètement terminée

Les nouveaux ministres

Madrid, 14 avril (de notre correspondant particulier). Voici les modifications apportées à la composition du gouvernement républicain à 11 heures du soir

Justice Fernando de Los Rios. Communications Martinez Barrios. Instruction publique Marcellino Domingo.

Economie Nicalao d'Olver.

Le président du gouvernement provisoire est M. Alcala Zamora. Il a été ministre de la monarchie à plusieurs reprises. C'est un avocat et un orateur vaillant. Catholique militant, il s'est rallié à la République, fondant un nouveau parti la Droite libérale républicaine.

Son ministre des Affaires Etrangeres, M. Alexandre Lerroux a été un des chefs de la Franc-Maçonnerie Catalane. Il a fait son chemin comme députe et agitateur républicain à Bamelone.

M. Azana, le nouveau ministre de la Guerre était le président de l'Athenée de Madrid, sorte d'université libre devenue dernièrement un foyer d'agitation anti-monarchiste.

M. Casares Quiroga. le nouveau ministre de la Marine, est un républi- rain de la Galicie

Les finances son: attribuées à M. Idaleino Pneto. qui est un leader socialiste de la région basque. Plusieurs fois député, il a vécu longtemps en exil en France, après l'échec d'une grève révolutionnaire en 1917. C'est un parlementaire très habile. Il a commencé sa carrière comme vendeur de journaux, pour devenir ensuite typographe et journaliste il a critiqué vivement ses collègues du comité du parti socialiste qui ne surent pas résister aux dons et aux flatteries de Primo de Rivera.

Le Ministre de l'Intérieur. M Migue? Maura est le fils du grand hor d'état conservateur Antonio et le frère du duc de Maura qui était hier encore Ministre du Travail du Roi. Il appartient à la droite libérale républicaine.

M. Albornoz, le Ministre des Travaux Publics est un radical qui s'est signalé par ses attaques contre le Roi.

Le Ministre du Travail, M. Largo Cabàllero. un socialiste, qui accepta. tous la dictature la nomination de Conseiller d'Etat du général Primo de Rivera.

Le Ministre de l'Economie. M. Nicolao. est un érudit Catalan.

A l'Instruction Publique, on trouve M. Marcellino Domingo, radical républicain depuis son entrée dans la vie politique. entouré de l'estime de ses adversaires par l'intégrité de son caractère.

Le portefeuille de la Justice a été attribué à M. Fernando dos Rios, socialiste, professeur de droit à l'Université de Madrid. dont la nomination par le Ministre de l'Instruction Publique du Cabinet Berenguer suscita de vives critiques.

La transmission des pouvoirs Madrid, 14 avril. Les pouvoirs ont été transmis au gouvernement provisoire, à 18 h 45. Les ministres du gouvernement provisoire se sont rendus immédiatement à leu'.s ministères respectifs.

Le départ da roi

MADRID 14 avril LE ROI .4 QUITTÉ MADRID DAN.S LA DIRA(,' 77O.lv DE CARTHAGÈKE

Alphonse XIII à quitté le Palai> Royal un peu avant 21 heures dan.' une automobile. le souverain espagnol s'embarquera demain matin, croit-on à Carthagène, à bord d'un navire d' guerre espp^nol oui prendra le lsrpvers une incnr.ue ty'i que tout le mrc'» '•c-irr rv.e le rav'n appareillera pour ?es ceux anglaises Le départ du roi s'cpéra dans le plu.' grand secret.

L'amiral Rivera était venu prendrr le roi dnns ur.n îi.nnrcin'rtnnt 1pc ^ale rhsufTeur é'rtit 1p -.eu) ocr.ipant d( la voiture avec le roi.

Deux autres voitures suivaient dans 1a DremJèie se trouvaient l'amiral Ri-

vera et deux officiers et dans l'autre avait pris place un important groupe de gardes civiques armes prêts à protéger le roi en cas d'attaque. Le départ du palais royal passa pour ainsi dire inaperçu.

On fait remarquer que le roi a renoncé purement et simplement au pouvoir, mais qu'il n'a pas abdiqué en faveur d'un membre de sa famille, ce qui lui aurait, d'ailleurs, été impossible. en raison de la situation actuelle Un manifeste d'Alphonse XIII MADRID, 14 avril. Le gouvernement républicain laisse entendre que le roi a laissé à Madrid un manifeste qui sera publié demain. alors que le souverain sera hors du territoire espagnol. La reine et ses enfants

à Paris

Paris 14 avril. On indiquait ce soir au ministère de l'intérieur à Paris que le train transportant la reine et ses enfants arriverait à Hendaye demain soir mercredi à 21 h. 47 et serait à Paris après demain matin jeudi à 9 h. 15.

Les premiers actes

du nouveau Gouvernement MADRID. 14 avril La République a été proclamée à l'Hôtel de Ville de Madrid Le gouvernement provisoire va publier une note qui comprendra outre un manifeste a la nation les grandes lignes de la constitution intérimaire qui régira le pays en attendant que les Cortès constituantes aient voté la ConstitPtirvi définitive

Le gouvernement de 1a République a décrété la plus large amnistie pour tous les délits politiques, sociaux et de presse, à quelque point que soit actuellement le procès, ainsi que ceux pour lesquels une sentence définitive a déjà été rendue Sont exceptés les délits des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions et les coupables d'injures et de calomnies.

Les ministres sont chargés de préparer d'ureence une amnistie générale qui réduira la sévérité des condamnations et fera participer les condamnés de tous ordres à la joie du pays. Une commission d'officiers est venue rendre visite au nouveau ministre de la Guerre. pour lui offrir d'occuper les oostes administratifs, en attendant que l'armée soit définitivement réorganisée

Le Gouvernement continue les opérations de transmLssion de pouvoir au Gouvernement provisoire

Le premier acte du gouvernement provisoire de la République espagnole a été d'adresser un télégramme circulaire aux gouverneurs civils de province les mettant au courant de la constitution du gouver nement et leur donnant l'ordre de résilier leurs fonctions. entre les mains des présidents des tribunaux

Le Gouvernement provisoire s'est réuni en Conseil

MADRID, 14 avril. Le Gouvernement provisoire s'est réuni, en Conseil, au Ministère de l'Intérieur. Le drapeau républicain a été hissé sur le grand balcon Cet acte rendrait ofticielle la proclamation de la République. Le nouveau ministre de l'Intérieur. M. Miguel Maura. à son arrivée au Ministère a croisé le sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur du cabinet Aznar. Il y a une heure, lui dit-IL qu'on aurait dû me prévenir que je pouvais rentrer ici comme je n'ai aucune communication, je vien? moi-même prendre poses,,ion du ministère. »

La Puerta del Sol où se trouve le Ministère de l'Intérieur, est couverte d'une foule si nombreuse que la circulation est impossible

Le général Berenguer résiste Madrid. 14 avril Le général Berenguer. ancien ministre de la Guerre ne veut pas quitter son poste: on pense que le gouvernement républicain sera obligé de l'emprisonner.

Les mnnarchistes espagnols

passent la f rontière

Iruh, 14 avril Ce matin, le duc de Santana est passé pour la France par le Sud-Express Le duc d'Albe et le comte de la Cimera ont également passé la frontière en puto. On signale. en outre. de nombreux passaçes d'aristocrates espagnols se rendant ev France.

Trois des nouveaux ministres parten! de Paris

Paris 14 avril Tro!s ministre !u gouvernement provisoire espagnn ̃mt quitté Paris ce soir, à 8 h. 10. Cr -ont MM Indrlec(o Prieto, ministre d»s Finances: Domingo, ministre dt "Inci*TieMon n-'hl'qijp et Picolai D-<v.°r. m1"»'» r>» 'T'nn m!e L'a'ii leur Hida'go Cirincn les accampapriait.

Sur le quai de la gare d'Oi-say, d': très nombreux membres de la colonie

espagnole sont venus les saluer. C'est aux cris de Vive la République; Vive l'Espagne que le train s'est ébranlé.

M. Prieto interviewé

par « L'Oaest-Eclah »

PARis. (De notre rédaction parisienne). Avant de quitter Paris pour se rendre à Madrid avec deux autres membres du Gouvernement républicain. M. Indalecio Prieto, nouveau ministre des Finances espagnoles, m'a accordé un court entretien. Sa qualité de représentant principal du Parti socialiste dans la coalition qui a détrôné le roi Bourbon, donne une valeur particulière à ses déclarations

Vous avez, M. le Ministre, lui aije dit, des idées socialistes elles s'accordent assez peu avec les idées de la plupart de vos collègues; comment songez-vous à édifier avec eux la République ?

Nous nous sommes engagés, m'a répondu mon interlocuteur, à laisser de côté toutes les questions fondamentales jusqu'à l'élection des nouvelles Cortès qui seront formées dans six mois seulement; elles décideront si la République devra être conservatrice, progressiste ou socialiste. Par exemple, en ce qui nous concerne, nous socialistes, nous avons signé déjà la première proclamation du Gouvernement provisoire qui garantit, entre autres. le respect de la propriété privée. de même que la liberté des cultes. Vous ne vous attendez pas à une opposition sérieuse ?

J'espère que non nous laisserons tranquilles nos adversaires: nous n'entendons pas exercer des représailles contre eux, à la condition cependant ou'ils n'abusent pas de notre générosité. Sans cela, ils verront que nous sommes capables de faire une révolution nouvelle, très différente de celle qui vient de s'accomplir.

Est-ce que le premier effel de Tinstauration de la République à MadHd ne sera pas la séparation de la Catalogne du reste du pays ? Les dépêches de Barcelone annoncent qu'on y a proclamé un autre gouvernement.

N'ayez pas peur; le .colonel Macia. le président du gouvernement catalan, viendra bientôt à Madrid pour s'entendre avec nous.

Et les communistes ? Ne craignez-vous rien de leur côté ?

Il n'existe aucun danger bolchevique en Espagne. Les communistes n'ont pas de forces. Dans les élections municipales de dimanche, par exemple, ils ont conquis à peine 6 ou 7 sièges. L'heure du départ approche l'entretien est fini.

L. DE Saint-Martin

Scènes délirantes à Madrid

MADRID, 14 avril. Le socialiste Saborit a été investi des fonctions de maire de Madrid. Le Conseil municipal s'est réuni. Il a fait enlever le portrait du roi Alphonse XIII et l'a remplacé par l'effigie de la République. Le portrait du roi a été descendu dans les caves de l'Hôtel de Ville.

L'enthousiasme est délirant. Une

Il se réveillait fatigué

Maintenant il se lève en chantant Beaucoup de personnes envient ces heureuses natures qui sont toujours gaies et débordantes d'entrain, sans se douter que la bonne humeur peut s'acheter pour la modique somme de trois sous par Jour. Qu'elles veuillent bien lire cette lettre

• Ressentant une fatigue générale. je n'avais plus de courage, pas d'appétit et j'étais aussi fatigue le matin au réveil que le soir au coucher. C'est à ce moment que j'essayai les Sels Kruschen. Dès les premiers jours, je ressentis une sorte de bien-être qui me redonnait la joie de vivre. Mon premier flacon n'est pas encore terminé et 1 appétit est revenu. Je ne ressens plus de fatigue, j'ai le réveil gai. En un mot, les Sels Kruschen ont produit en moi un véritable miracle. E. B. à Albl (Tarn)

Kruschen est la combinainn des six els naturels dont le corps a besoin pour rester sain et vigoureux. Une petite dose prise chaque matin au reveil suffit pour rendre au foie, aux reins, à l'intestin leur activité normale. Les yeux deviennrnt plus brillants, les "ouleurs reviennent, toutes tes foncicns du corps s'effectuent av-c unr lus giandc activité. Les maux de tete ̃t la sensation de lassitude disparaisent, la vie vous apparaît sous un jour petite dose demain matin et vous ,ere7 surpils de ?e qu elle fera pour vous Sis Krusclien tiut?« ph'rmatriple flacon (suffisant pour 4 a 5 mois).

foule énorme est dans les rues. De nombreux groupes de 2 ou a. 000 personnes marchent en chantant La Marseillaise Les taxis ont été pris d'assaut. Ou voit sur les toits des voitures, des officiers qui portent le drapeau républicain Des femmes vétues de rouge portent le drapeau également en rouge. Les fenêtres sont noires de monde et les applaudissements crépitent sans cesse au passage des drapeaux on voit des hommes qui pleurent de joie et d'emotion. Les femmes portent leurs enfants à bout de bras. Les gardes civils, en quelques endroits, emportés par l'élan irrésistible. ont jeté leur sabre, embrassant la foule et se joignant a la vague des manifestants

Le grondement du peuple en délire monte des quartiers les plus reculés. Jamais on !1 avait vu un tel spectacle. On sent que ce peuple a déjà oublié celui qui prepare sa retraite en silence Le Gouvernement a fait savoir qu'il laissera se dérouler toutes les manifestations d'enthou.*iHsme, mais qu'il ne tolérerait pas les attentats contre la propriété et contre les personnes. On se bat

Madrid. 14 avril. Ou se bat dans les rues de la capitale.

La Catalogne ne se séparera pas de l'Espagne

MADRID, 14 avril. Le colonel Macia, chef du parti Catalan a déclaré que la Catalogne ne s'était pas séparée de la République espagnole et que le mouvement actuel semblait avoir un caractère si grandiose que la Catalogne serait très heureuse de contribuer à l'établissement d'une Espagne plus grande et plus unie.

(Voir la saite de la Dernière Heure en page 11, après les nouvelles régionales).

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Un vaurien de dix-huit ans tue Fa mère

Lyon. 14 avril. A la suite d'une discussion de famille le jeune Gaston Laplanche âgé de 18 ans plâtrier à Ecully a tué sa mère. âgée de 36 ans avec laquelle il habitait chemin des Tilleuls. à Ecully.

Le père M. Joseph Laplanche. marchand forain rangeait sa voiture quand il entende des cris nuis des coups de feu II accourut et dans l'escalier de la maison il trouva sa femme ensanglrmtee. Le Ris avait tué sa mère à bout portant et avait pris la fuite.

Le jeune meurtrier au'on recherche activement dans la rég!on était un mauvais On ignore le mobile exact du crime.

EN QliFI.QI'FS 1,1(i\fS Paris. Le Docteur Maurice de Fleury membre de l'Académie de Médecine est mort à son domicile, 139 boulevard Haussmann

PLOUDALMEZEAU 13 avril Marché très actif par un vent froid la vente a été assez vctive et les cours Dons h»\irrc suh't un .mg^eTs ton frivole le demi-tril.i est cote dp 7 9 4,60.

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Bœufe.de 5.50 a 6.20 le Kilo vache* amenees 25. vendues de 2.500 A 3 500 m pléce veaux amené.» 24. vendus de 4 a 4 50 livre porct gras auienct 1)5 vendue de B A 650 le mlo porct mai sres amenés. 4o. venons :le HU a 6 8t le Kilo porct de lait, amenés 52U ven dus de 110 a 210 la plece. Augmentation sur l'ensemble de6 bestiaux vendus pOU2 la boucherte ainsi que pour les vache d'herbage et les vaches a Ult (lui on, trouve acquéreurs aèf tes première* neuret de la loire

Beurre et, ;r» de 14 t 16 le Kilo: et détail t:< I» i la :r ce kiic. ua:t. ai 4 a 4 2o ta douzaine Le oonrre -uji une dtmmuttou d'un trunr par livre En conséquence le lait eu vendu 1.3U au lieu de 1 40 pris a domicile Marché touJoure bien approvlstonnf en couler marchandise. On cotait le coupte poulets 30 a 4> u-.uie'i- 25 40 cut.nrdt. il a 4o 'i 13 lapin* cnmouque* 3 51) ia .Ivre Le commerce. pour le nlut «rano olen des cultivateurs accuse un nonne reprise dee court tant en bovtne qu'en porcs.

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L'ensemble peut se composer de deux pièces manteau et robe, ou de trois pièces également assorties le manteau, la jupe, la blouse ou le pull over. Les ensembles trois-ptèces sont généralement adoptés lorsqu'on veut avoir une allure sportive, c'est-à-dire pour la marche. R'auto, le voyage ou pour tout aller en ville. Le manteau et la jupe seront dans ce cas de Scoth-tweed clair, ou encore de charmine monchinalaine. Pour le manteau on peut choiair la forme droite et croisée, qui est classique autant que charmante: toutefois aux jeunes lemmes minces iront très bien les formes redingotes, iégèrement ajustées à la taiüe, avec quelque ampleur dans le bas.

Si la robe est de fin lainage (crêpe Una ou Iido welco, sa coupe en sera toujours discrète, mais si eüe est de soie unie ou fleurie, les votants plissés ou en forme, les panneaux flottants, les drapés, les cols-écharpei, les colsoapes, les berthes légères, apporteront une note de gaiete et de jeunesse très appréciée.

L'été approchant on pourra mtme se permettre de doubler le manteau avec le méme crêpe fleuri de la robe, otqu est toujours d'un effet délicieux. N'oublions pas, pour complément de ees ensembles, le petit chapeau assorti sinon par la matière, du moins par les couleurs, Les tweed, jersey-tweed, pailles-tweed, paiUet angoras, les gros paillassons, se prêtent admirablement a ces raprochements L'imagination et la fantaisie de nos modistes multiplient les plis, nœuds, les drapés qui découvrent toujours un peu plus notre front et nos cheveux. L'originalité de nos coiffures enrichit notre chevelure de petits peignes flèches discrets et pratiques, qui apparaissent entre les boucles que laiase voir notre chapeau. Ce n'est pas tout 1'écharpe étroite et le sac a fermoir d'écaille ou de bois affirmeront la distinction de l'ensemble, et il ne sera alors qu'un leu pour vous d'assortir par la teinte vos gants et vos chaussures, afin que soit atteint votre but d'harmonie.

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De ces deux manteaux de coupe différente, préférez-vous le manteautailleur, ou le manteau-sport ? Le premier, légèrement ajusté a la taille, peut être de souple flanelle, de bure ou de drap marine, marron ou vert foncé. Le dos est uni. tandis que le devant croisé, à col et revers tailleurs bordés par une double piqûre, ainsi

que les poches simulées et le revers des manches, est fermé par quatre boutons de tissu ou de nacre.

Pour le second modèle, vous choisirez un tissu chiné ou diagonale Le devant est droit. avec un col et des revers tailleurs; le dos est monté dans un empiècement, d'où part un pli creux ouvert un peu plus bas que la martingale.

L'une des deux petites robes en serge ou en crêpe de laine, doit son ampleur de Jupe au pli plat qui part des épaules, et sa fantaisie au gilet 1 d'organdi à col rond, à bande bootonnée de cristal.

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qualités et défauts de nos enfant-. attention à la gourmandise

La gourmandise a été mise a la mode ces derniers temps par tes écrivains gastronomes. I1 est élégant maintenant de faire partie d'un déjeuner de gastronomes. Toutes les maitresses de maisons tiennent à avoir une c specialité », un plat t dont on parle dans le cercle de leurs relations. La gourmandise est un art. Il y a des gens doués, d'autres qui ne le sont pas Le petit garçon gourmand est doue pour cet art. c'est un fait. Il ne s'agit plus que de guider ses dons et de modérer ses ardeurs.

Cette question de la gourmandisfchez l'enfant, si elle ne marque pas une délicatesse de goût. mais une simple capacité a engouffrer n'importe quoi, me semble devoir être réglée beaucoup plus par le médecin que par le psychologue.

Il y a des enfants dégoùté3 il y a des enfants jamais rassasiés. Les enfants dégoûtés peuvent devenir gourmands. Les enfants jamais rassasies semblent être gourmands, alors qu'ils sont peut-être des enfants sous-alimentes. tout simplement.

J'en connais pour qui il n'y s pat de plus grand régal qu'un e p'tlt bout de fromage t Ce sont des enfants qui. ont connu trop tôt le luxe de la table et qui, par réaction, préfèrent le frugal repas

Pour le petit enfant moins gâté. le f p'tit bout de fromage représente le dessert des jours ordinaires. Alors. le jour de la crème, il prend une double portion. Il n'est pas gourmand pour cela, le pauvret. il c rattrape les desserts perdus.

En un mot. accordez a vos enfants ces douceurs des douceurs autorisees par ie medecin nais n'en usez pas comme d'un recompense suprême Ne donnez pas trop de valeur aux marrons glacés, aux chocolats, aux fruits confits. Ne nattez pas la gourmandise par l'odieuse t privation de dessert à moins que ce ne soit la seule arme qui vous reste

Permettez-moi un dernier conseil cachez les boites attirantes. ne vous plaisez pas à tenter le petit pêcheur pour mesurer sa force cW caractère c'est son estomac qui en souffrirait.

POUR NOS LECTRICES Mamans, nous publierons régulièrement à cette même place quelques lignes pour vous aider à parfaire le bonheur de votre foyer par des conseils d'hygiène, pour vos enfants des précautions à prendre pour leur éducation, des contes pour les distraire. en un mot tout ce qui pourra leur permettre de grandir. Nous placerons ces lignes sous l'égide de la mascotte des bébés qui les aidera à gagner cette grande bataille qu'est la vie et partira avec eux à la conquête de la santé.

due, €a, Aajtàà,

Bébé vient de naitre Dès que la sage-femme aura donne à l'enfant les premiers soins, il faudra faire prenure a Bébé un bain. L'eau devra être tiède sans plus. Gn savonnera bébé rapidement en faisant attention de ne pas toucher aux yeux. Il faudra ensuite procéder a la première pesée en ayant bien sein d'équilibrer avant, le poids du panier et des langes par une tare eXaCLe, on obtiendra alor> it poids initial de l'enfant qu'il faudra smvre continuellement.

Avant de mettre les vêtements, Il faudra poudrer le corps entiè-

rement avec du talc et coucher l'enfant sur le côté dans son beri ceau que l'on aura eu soin de faire chauffer préalablement.

Pendant les premiers jours. Debe. comme nourriture, n'aura besoin que de quelques cuillerées eau bouillie légerement sucrée. mais, dès le deuxième ou troisième Jour. 11 faudra commencer une nourriture plus substantielle, et nous verrons, dans notre prochaine rubrique comment la maman devra alimenter bébé soit avec son prnpre lait, soit au diberon. si malheureusement elle ne peut lui donner le sein.

LES PREPARATIFS

Le camp du général Fosfatin est en Pteine effervescence. Des offi.mers d'ordonnance courent de tov côtés..

Le gênerai Foafatm jette un deril nier coup d'œil sur ses oartu

Le général Foafatin enfourche son grand cheval de bataille.

Les soldats revètent leur tenue

de campagne..

Tout a coup, 4e citron sonne,

Les drapeaux flottent au vent

Et à la tète de la vaillant»

armée, il part a à la conquête de la santé »

De l'allaitement L'ambition d'une mère doit être de nourrir son enfant, et c'est un devoir, puisque rien ne peut mieux convenir a Bébé dès son plus jeune âge que le lait de sa maman. Bien des mères cependant se trouvent dans l'impossibilité de remplir complètement ce devoir, parce que leur lait est en iaantité insuffisante. et Il est alors nécessaire de recourir à l'usage du biberon, préparé naturellement avec tes soins indispensables.

L'exnérience a démontré que l'emploi de la PHOSPHATINE FALIERES. la farine alimentaire pour enfants, dont chacun con-

naît les mérites. augmentait chez les jeunes mères et les nourrices la sécrétion du lait. Comme cette farine alimentaire exerce sur l'organi=me entier une action bienfaisante. il n'est pas surprenant que des glandes dont la sécrétion s'est trouvée réduite retrouvent une activité qui permet aux mères de remplir le magnifique rôle qui leur est dévolu.

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lactogènes que possède la PHOSPHATINE FALIERER, U est donc recommandé aux mères et aux nourrices de recourir à cette farine alimentaire dont elles apprécieront les vertus.

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La reproduction des articles et dessins contenus dans la page LA FEMME, L'ENFANT ET LE FOYElt. est rigourensement interdite.

un mets de saison

savez-vous préparer les salades.

Il est peu de mets dont l'usage toit aussi répandu dans toutes les classes de la société, dans le plus petit comme dana le plus somptueux des repas. Comme chacun le sait, le mot a salade P, dérivé du latin sal (sol), sert principalement à désigner les préparations culinaires qui requièrent, outre le sel et le poivre, de l'huile ou de la crème (comme c'est l'usage en Normandie) et communément du vinaigre. Faites de préférence, mes chères lectrices, usage du vinaigre de vin. Le citron remplacera le vinaigre si voua avez l'estomac délicat. Choisissez une huile d'olives ou d'arachides d'esceIlente qualité.

Les petites herbes qui entrent dans la composition des salades comme adjuvants. pour en accroitre la saveur, se désignent par l'épithète de fournitures, cerfeuil, estragon, c'.boulette, afi, œufs durs, anchois ou câpres.

Comme proportions habituelles d'assaisonnement pour une salade, comptez une cuillère de vinaigre (deux de citron) pour trois cuillères d'huile. Mettez naturellement moins de poivre que dç sel.

La salade de végétaux tels que la Lattue, la mâche, la chicorée, etc., ffl être préparée quelques 'min2tes avant de servir, afin de ne pas la flétrir. Au contraire, préparez d l'avance les salades d'haricots verts, lentilles, pommes de terre, choux-fleurs, etc. Salade de laitue La laitue est, si l'on peut dire, la reine des saladea. De tous temps, elle a été considérée comme un aliment salutaire, et Lea onciens le tenaient en haute estime. L'empereur romain Augrcste, d'après Musa, son médecin, avait été guéri par une cure de laitue depuis, cette salade faisait partie des mets préférés des Romains. Les femmes devraient toujours aimer la laitue, car elle purifie le sang et éclaircit le teint. Assaisonnez-la avec cerfeuil, ciboulette, estragon, oeufs durs coupés en quartiers vous pouvez joindre encore des huitret marinières, des queues de crevettes, des filets d'anchois, des olives farcies.

La chicorée, salade d'hiver, qui doit être choisie tendre et blanche elle n'admet aucune herbe aromatique certaines personnes, avec juste raison. ajourent un « chapon c'est-à-dire une petite croûte de pain frottée sur une gousse d'ail, qui donne un léger goût très agréable.

A ce sujet, pour éviter à l'haleine rôdeur un peu prononcée de l'ail, mâcher, chères lectrices, une branche de persil, en ayant soin de vous en frotter les lèvres.

Les endives sont délicieuses en salade. De préférence, coupez-les en très petits morceaux. Vous pouvez aussi garnir le saladier avec des rondelles de betteraves et une couronne de jambon haché menu.

Le céléri rave cru, coupé en lanières, est exquis avec une sauce rémoulade. Les poireaux se consomment souvent LE POIDS DE BEBE. Pesez Bébé régulièrement, à jeun et dans le même costume et notez soigneusement son poids. Si, bien portant, il (n'augmente pas régulièrement, modifiez son allmentatlon et recourez tout d'abord au lait sucré, puis à la Farine Lactée NESTLÉ. Leur haute valeur nutritive, leur richesse en vitamines, leur digestiMlité, en font les aliments parfaits des tout-petits.

VIVE LE CORSET 1

Dire qu'en ces dernières années, une élégante se devait de ne pas prononcer ce mot. On disait ceinture, daine. mate coriet. Jamais.

Aujourd'hui, 11 redevient tout naturel, car la Haute Couture l'exige d'avouer que l'on porte un corset.

Et pourrait-on faire autrement ? La taille à sa place, fine, les hanches aplaties, tout ce que la mode exige, c'est grAce au Corset d'aujourd'hui, si bien compris que nous l'obtenons.

en salade, ainsi que Zea pâtes alimentaires cuites le riz bien cuit demande une mayonnaise.

L'oseille, lorsqu'elle n'est pas trop acide, mélangée avec des pommes de terre cuites, constitue une salade très recommandable.

Enfin, les épinards, jeunes et tendres, après avoir été épluchés et lavéssoigneusement, hachés très jin. arrosés d'huile et de olnpigre, se mangent avec des petits pain. beurrés en guise de hors d'oeuvre.

Pour terminer, deux conseils utiles enlevez l'amertume d'une salade en la laissant tremper une heure dans l'eau Jraiche donnez à l'huile ordinaire un parfum d'huile d'olive et unc saveur délicieuse en ajoutant, pour trois cuilIères d'huile, une cuillère à café de sucre en poudre.

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pour tout travail intellectuel intensif une suralimentation bien comprise est nécessa.re

On sijnale un peu partout que des jeunes gens, en particulier des étudiants, mènent une vie de travail intense que ne soutient pas une alimentation copieuse et suffisante. Le nombre des étudiants ou des jeunes gens dont le travail est interrompu, ou même qui succombent prématurément, devient de plus en plus élevé. Dans toutes les grandes villes on signale des jeunes gens que la maladie a fauchés en plein effort de travail, de préparation aux concours, dès l'aube de leur carrière. De quelle maladie s'agit-il ? Presque toujours de la tuberculose ou de quelque autre infection facilement victorieuse d'un organisme surmené et sous-alimenté. Il faut avoir le courage de le dire nombreux sont les adolescents qui ne mangent pas assez. Sans doute, ceux qui habitent au foyer familial sont-Ils, sous ce rapport, mieux partagés que les autres mais l'immense majorité n'a pas la bourse assez garnie pour faire au restaurant les repas abondants qu'exige la croissance et le dé- veloppement organique.

Les matinées se passent à travail- ler dans les facultés, les après-midi sont employé-: aux travaux de bibliothèque, aux cours, aux travaux pratiques. Enfin, ceux qui suivent la voie des concours sont tenus de préparer le soir et fort avant dans la nuit les matières d'examen de toutes sortes qui se succèdent pendant l'année. Cet ensemble de travaux accumulé débilite l'élite laborieuse, diminue sa force vive et ne sauvegarde pas assez le précieux capital de santé de nos jeunes gens.

Pour remédier à ce péril grave, 11 faut recourir à des aliments qui, sous un petit volume, suralimentent celui qui les absorbe.

Les produits à base de malt sont spécialement à recommander. Pris en suralimentation, Ils a: portent à l'organisme un appoint énergique considérable, aident à supporter sans fatigue un travail journalier, accroissent dans une notable mesure les capacités productives, en un mot conservent la santé

Au premier rang de ces produits se place l'Ovomaltine dont les procédés de fabrication sont particulièrement soignés. L'Ovomaltine, en effet, est exclusivement composée de sucs essentiels et concentrés de l'orge germée (malt), du lait et des oeufs, le cacao n'intervenant ici que comme aromate. La proportion de déchets est ainsi réduite au minimum. Les éléments constitutifs s'y trouvent si intimement combinés qu'il est désormais impossible de les séparer et, mieux encore, de les retrouver Il s'agit véritablement d'un produit homogène, nouveau, prêt à être utilisé par les cellules de l'organisme.

Ce qui apparaît comme grave, c'est

que nombreux sont les parents qui ne se doutent point des dangers courus par leurs grands fils. C'est souvent fortuitement et parfois trop tard qu'ils s'aperçoivent d'un fléchissement organique, amorc de désordres plus graves. C'est ainsi qu'après des années d'efforts, de malheureux étudiants sont mis dans l'obligation ou bien d'interrompre leurs études, ou bien de délaisser la carrière commerciale sans préjudice de la diminution morale qu'un tel abandon comporte.

une renaissance

Les femmes aiment les accessoires futiles et charmants, tels que l'ombrelle, dont on annonce partout la renaissance. Plus charmants et moins futiles qu'on ne pense, car rien de ce qui ajoute de la grâce à une silhouette élégante, n'est vain. Et voilà bien le cas de l'ombrelle de soie légère, garnie de ruches et de volants, comme seront nos robes des beaux après-midi de soleil.

une installation pratique

Combien il est peu aisé d'organiser un cabinet de toilette datis les vieilles demeures je ne parle pas ici des cabirlets de toilette, salles de bains, mais de ceux où se trouvent simplement un lavabo et des armoires, et pour l'installation desquels il faut faire des prodiges d'ordre et d'ingéniosité. Pour placer le maximum de choses. il vous faut une pièce qui contienne une cheminée, quatre armoires plus ou moins profondes, un lavabo, une table à coiffer, trois chaises et une petite table.

Tous les vêtements et le linge trouvent place dans les armoires. Situés en face l'un de l'autre, le .lavabo et la cheminée sont encadrés par ces armoires celles qui sont placées à côte

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du lavabo sont plus profondes que les autres. Au-dessus de ce lavabo, une glace et' une planchette étroite (juste assez large pour supporter les fiacons); au-dessous de la cuvette, une autre planche (entaillée à cause de la tuyauterie) où sont rangés les gants de toilette, éponges. bouteilles, gant de crin, etc..

Dans ces armoires sont rangés les vêtements de Monsieur et de Madame. Les placards encadrant la cheminee étant destinés au ilnge de corps de Monsieur et au linge de maison, ils ne dépassent guère la profondeur du marbre de cheminee.

Devant la fenêtre, la table a coiffer est également munie d'une planchette étagère. Un rideau dissimulera une petite caisse à roulettes doublée de cretonne et garnie de champignona, qui servira à ranger les chapeaux. Placez deux glaces sur les portes d'armoire. Comme vos murs sont en partie couverts par tous ces meubles, ce qu'il en reste sera peint ou tendu d'une cretonne a carreaux ou à fteurs. Si vous employez la cretonne, ayez soin d'installer des panneaux que vous pouvez décrocher facilement

Sur les côtés des armoires encaaram, la cheminée, faites poser quelques rayons sur lesquels vous placerez les coffrets à gants et à rubans. Toute votre garde-robe, votre linge et celui de la maison, les chapeaux. etc.. entreront ainsi dans votre lingerie-cabinet de toilette. M. HENRY POSTICHES INVISIBLES* Pour obtenir ce résultat,

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Feuilleton de L'Ou tt-Eclair

du 15 avril KJl 21

UNE OMBRE SUR L'EAU Par Lomù LE PRIOL

Mais cette ignorance use. heure par heure, ses forces comme l'eau dégouttant du toit, dans l'humidité des nuits d'automne, creuse chaque année davantage son sillon sur la dalle du seuil. _.Tiens, voilà les '-êtes de Marie et de Jeannie qui dépassent là-bas, un ras de la lande. Elles seront « tantôt » arrivées dans Pors-Guen. Pourquoi Vônik ne revient-elle pas et reste-t-elle toute seule, si loin sur la route ?

La mère se penche

Vônik ?. Eh Vônik Rentre donc un peu de retour

Le vent qui se lève emporte ses mots et les éparpille sur la lande.

P'ante appelle de nouveau, mais la fillette ne répond toujours pas. Et elle se sent inquiète tout à ccup. Pourquoi Vônik, si docile de coutume, n'arrivet-elle pas ?. Où peut-elle être partie comme ça ?

En deux enjambées, Fante est sur la route. mais elle ne va pas loin. Elle est là, Vônik, derrière un buisson, juste au tournant du chemin. Elle glt, allongée de tout son long sur le revers du talus. ses jambes pendant dans le fofsé; un des sabcts a mémc quitté le petit pied et roulé un peu plus

La mère se précipite, écarte les coudes croisés, découvre deux grands yeux bleus tout chavirés, dans le petit visage ruisselant de larmes silencieuses. Et la bouche déjetée de l'enfant garde un pli amer, vieilli, qui stigmatise une angoisse affreuse sur la pâleur des traits. En un tournemain, elle l'enlève dans ses bras et appuie ses lèvres passionnées sur U joue encore tout humide. Qu'est-ce qu'elles t'ont fait, les vi- laines Elles t'ont battue, dis ? La tête frisée, blottie et serrée très fort contre l'épaule maternelle, roule sur elle-même.

Non ?. Elles t'ont rien fait Alors, qu'est-ce que c'est? Pourquoi tu as du chagrin avec toi, ma jolie ?. Ls petite ne répond pas, seulement elle enfoui sa tète plus avant comme pour se dérober et garder bien à elle sa grande peine. Fante n'insiste pas. Elles ont à présent atteint la chaumine, et la mère va s'asseoir à sa place habituelle, sur le paillis posé dans l'âtre. Là, elle redresse par force la fillette, en essuyant le visage ravagé, puis elle reprend. intriguée et émue par cette grande détresse qui a si étrangement suivi la mystérieuse causerie Tu as tombé, peut-être ?. Ou elles t'ont dit quelque chose ?

L'interrogation se fait persuasive pour appeler la confiance.-

Vôrik baisse un peu la téte, semble hésiter encore, puis soudain, ne pouvant résister à la voix chérie et aux yeux qui cherchent les siens. elle cache sa figure dans le cou penché vers elle et jette par petits lambeaux brusqués tout le lourd secret qui l'étouffé Elles ont dit.. que. que papa avait P"JrM si loin s1 loir? rue mnin tenant. il ne pourrait plur jemais. I jamals revenir- Elles ont dit aussi..

que s'il voulait venir vers nous de retour. on le tuerait. parce qu'on veut plus qu'y s'.în aille, là où il est. Un dernier sanglot achève la phrase que Fante a écoutée tout entière avec une stupeur croissante, comme si elle ne comprenait pas bien.

C'était comme si toute la peine de sa vie lui était subitement révélée par la bouche fralche.

Quand la petite se tut, elle était si douloureusement stupéfaite qu'elle ne sut pas répondre tout de suite. et il fallut que Vônik répétât avec une angoisse désespérée, pénible à voir chez une enfant de cet âge

C'est pas vrai, maman. dis ? La malheureuse tressaillit toute, comme arrachée à un mauvais rêve. Avec une violence où frissonnait toute sa torture, elle tenta d'expliquer Quelles mauvaises filles elles sont, ma petite Vônik Bien oui. c'est des contes qu'elles t'ont dits, et tout ça pour te faire pleurer, les méchantes Pense donc comme ton papa si bon pourrait laisser toute seule sa petite fille Il viendra de retour, mais pas tout de suite, parce qu'il est parti très loin, sur son grand bateau, tu sais bien 1. Mais il reviendra vers nous, ma Jolie. C'est des mauvaises gens qui voudraient nous faire du chagrin à toutes les deux qui disent ça. mais Il ne faut plus jamais les écouter, tu entends Elles seraient trop-contentes de te voir pleurer. Aussi il faudra toujours t'en aller quand elles viendront te dire des ̃vilaines choses comme tout à l'heure. Tu me promets, dis, Vônik ? Tu resteras plus à les écouter causer du pana La petite secoua deux ou trois fois sa tête frisée. Avec la touchante confiance de son âge elle acceptait maintenant la parole berceuse qui effaçait miracu-

leusement son grand trouble de tout à l'heure. Oh cette idée affreuse que le papa si fort, et si doux avec sa petite fille pourrait ne plus revenir jamais Il Comme cela lui avait fait mal, à croire qu'elle allait mourir sur le talus, en pleurant. Mais maman qui savait, elle, mieux que les petites filles, avait chassé toute sa peine.

Et Vônik sourit à présent. n fait si solatrice Naïvement satisfaite, elle bon sur les genoux de la maman conroule sa tête sur la forte épaule maternelle en une impression de délicieuse sécurité.

.Pendant ce temps, Fante songe en berçant contre elle le petit corps frémissant. Elle le serre instinctivement avec l'idée de le protéger contre la vague de haine, et ses yeux perdus dans le vide, regardent sans rien voir. Est-il possiblé' que la souillure ait aussi osé atteindre la blancheur inviolée de cette innocence ? Hélas 1 que seulement d'autres faits pareils à ceux de tout à l'heure se renouvellent et ce sera fini de la paix de son adorée 1

Elle qui souhaitait si passionnément lui cacher ces tritesses de la vie, devra-t-elle voir un jour le front limpide se pencher sous le doute et quelque affreuse méfiance briser l'élan qui naguère le soulevait au seul nom vénéré ? Qui sait, hélas 1 si le jour du retour de Fanch. la même défiance ne viendra pas mettre un voile entre lui et l'enfant qui l'a aimé ?.

Quel calvaire pour le cœur de Fante que d'assister à une telle ruine I. Ç'aurait été sa joie, sa fierté, et aussi son honneur, d'avoir gardé intacte au cœur de l'enfant la sainte mémoire. Et le revenant se serait consolé auprès des fidélités ferventes qui l'avaient patiemment attendu.

Mais que faire si de pareilles allusions malsaines venaient encore frapper les oreilles de Vônik ?. Sans doute, à présent la fillette était rassurée. mais si d'autres paroles semblables se répétaient devant elle, demain, par exemple, et d'autres jours. quel obscur travail ne se ferait-il pas en elle

Et la mère ne pourrait rien empé- fermée pendant des semaines, des cher. Elle ne pouvait tenir Vônik enmois peut-être

Ces enfants, ils ne croyaient Des faire mal ils répétaient simplement des histoires que l'on n'avait pas su taire devant eux, les mêmes choses infamantes qui étaient sur toutes les lèvres dans Pors-Guen. Non, rien, rien ne pourrait préserver Vônik de cette contagion mortelle et l'atroce vérité se dégageait victorieuse, malgré ses dénégations à elle. L'image jusqu'ici sanctifiée se troublerait de plus en plus. Même si la profanation n'en devenait pas complète,, quelle flétris- sure subsisterait néanmoins dans l'esprit de l'enfant ?

Mais il ne fallait pas qu'une telle monstruosité s'accompllt Ce serait un crime. Devrait-elle être un jour déchirée par les deux amours qu'elle avait tant rêvé d'unir ?. Quel spec- tacle pour son cœur que de voir sa petite aimée blesser par une froideur presque excusable le malheureux qui avait mis, sans le vouloir, de la honte sur sa Jeune vie 1

Elle retint un gémissement prêt à s'é- chapper de ses lèvres tremblantes. Qu'avait-elle donc fait pour souffrir une telle pleine ?

exaucement, elle fit glisser l'enfant qur le sa:, posa un dernier baiser sur aon iront et la laissa s'échapper, car

elle ne voulait plus jamais pleurer devant elle.

Et une fois seule, elle joignit les mains sans prier, ses yeux levés vers la petite Vierge qui avait tant de fois entendu sa plainte silencieuse. .Elle supplie, elle implore. et. soudain, une idée extraordinaire lui vient cette tache qu'elle redoute pour Vônik, elle ne peut l'en préserver. mais ce qu'elle peut, c'est soustraire l'enfant à l'influence mauvaisa, en l'éloignant, en la faisant partir Ce serait dur pour elles deux. pour elle surtout qui resterait complètement isolée. Cependant, que ne feraitelle pas pour l'amour de Fanch. et aussi pour sa petite, dont c'est son devoir de garder la pureté d'àme ? Seulement, où envoyer Vonik Où la mettre à l'abri du mal ?.

La vieille tante qui avait pris soin de Fante orpheline, lors de la mort du père infirme et qui l'avait « placée m à Poulgoat, est morte, elle aus si, depuis longtemps. Les parents de Fanch n'ont pas voulu connaîtra Wir misère. Quant au reste de la parité de son mari, elle n'en a jamais entendu parler Elle sait seulement qu'ils demeurent au loin dans le Finistère. du côté de Châteaulin Fanch luimême ne les connaissait pas et n'en avait jamais pris souci

Elle ne sait plus que faire à présent. Elle ne sait plus D'où lut viendra donc le secours, et combien de jours. combien de mois peut-être, ce calvaire va-t-il encore durer ? U jurcrej

l'Oii'.t gela" oublie <rn»quf tour de» m *<SKKt t. OUU SOi la «(UUOD*.


APRÈS LA TRAGÉDIE DE L'ILE SAINT-PAUL DANS L'OCÉAN INDIEN

Un pêcheur et sa femme, arrivés de lù-6as en même temps que Louis Herlédan,

nous donnent leurs impressions

Quimper, 14 avril (De notre rédaction.) Lorsque, le 7 février dernier, l'Ouest-Eclair donna, sous notre signature, la longue relation que nos lecteurs n'ont certainement pas oubliée concernant la tragique odyssée de ces sept malheureux- isolés sur le rocher volcanique qu'est l'ile Saint-Paul. située en plein Océan Indien, au nord de l'archipel des Iles Kerguélen (Kerguelen, qui a découvert ce groupe d'iles, était notre compatriote et son nom a été donné au plus beau bouleYard de Quimper); lorsque, donc. nous fîmes paraître cette relation quelques personnes. pas nombreuses. mais à l'esprit quelque peu porté au dénigrement, crurent bon d'essayer de jeter ce que j'appellerai une manière de suspicion sur la véracité des faits que nous rapportions U qui. cependant. Dieu le sait, avaient été pris à la source même des événements. Les faits paraissaient monstrueux c'est évident. On avait abandonné sans «oins, sans médecin. presque sans vivres, sept personnes, dont six Bretons de Concarneau ou des er virons, sur ce grain de poussière jeté en plein océan. à huit jours de la plus proche grande ile (ile de Madagascar) On les avait laissées là sans appareil de T. 8. P., sans instructions en matière de médecine, presque sans vivres On leur avait dit. en somme Débrouilles -vous on vous apportera des vivres tous les trois mois. Et puis. voilà que neuf mois sont passés et ces malheureux n'ont rien reçu.

Trois d'entre eux Brunou. le nègre Pra.nçols et Pulloch sont morts victimes du scorbut. Quant à Guil'.ivic. il a disparu au cours d'une croisière en vedette Et puis voilé qve l'un des rea-

Photo-cliché Ouest-Eclair.

M et Mme LE CORRE

capes: Louis Herledan, dit Le Mercy. de Pont-Aven, est arrivé à Marseille Toute la presse française et étrangère a fait état de ses propos. lesquels se trouvaient être comme nous l'attendions, la reproduction presque mot pour mot des termes de notre article du 7 février 1930. Nous n'en éprouvons aucune fierté, rien qu'une petite satisfaction d'amour-propre professlonnelle et n'est-ce pas justice ?

M. et Mme Le Corre

Louis Herlédan, que nous aurions voulu voir à Pont-Aven, mais qui est demeuré à Paris avec ses parents. n'était pas le seul afrivant de l'ile SaintPaul à bord du paquebot Chambord Il y avait aussi M. et Mme Le Corre. de la Porêt-Pouesnant. que nous avons pu voir hier à Concarneau. Nous devons cette petite satisfaction à notre ami et excellent collaborateur M. Le Plour que nous remercions une nouvelle fois ici

François Le Corre, âgé de 48 ans. est un marin-pécheur tel que nous autres Bretons les connaissons tous Regardez-moi cette physionomie que notre cliché reproduit. C'est franc. honnête loyal. Le regard est droit et quand il veut vous dire ce qu'il a à dire, il ne cherche pas de faux fuyant.s. « La vérité. Monsieur, rien que la vérité. Je vous dirai en toute sincérité ce que j'ai vu et entendu et tant pis pour ceux qui ne seront pas contents

VoUa qui est parler franc. Je reconnais U le marin breton.

Sa femme, née Jeanne Nicolas, 43 ans. n'est pas moins sympathique. ni d'ailleurs moins loquace ermme bien l'on pense.

Il y a. et je le pense ici. ure raison à cela. C'est nue M. et Mme Le Cnrre se retrouvent dans leur pays dans leur milieu, devant un interlocuteur qu! leur insnire confiance et qui. Breton comme eux. leur parle breton et les comprend.

Devpnt une choptne de cidre servie par Mme Le Flour. la cordialité règne en maîtresse, on e.«t entre soi. « Ah 1 me dit Mme Le Corre c'est bien allez. Peur faire plaisir à l'OuesfEciatr. notre journal de toujours. que nous qllons vous donner fus les renseignements nue voup sollicitez. € A Mftrselil- et a P^rK rl<« tas d" jourrmltrtps rovs ont assaillis à f*' noint. <e no"« «îv'^t tTit lus** temps de marger »t de hoirp M-'1 cour notre part. bemimie. c'est Hpt Iédan qui a parlé, ccnfirrrmrt d'1 leurs ce oue vous avez relaté il v n plus de rfiix mnts ».

îlliMon »t reatt*

Le Corre et Fe femme avalent cru faire un coup le fortune en qulttan! se iranquiue coin de Br^;igne et leurs deux tpf<mtjt pour s'embarquer à des-

tination de l'Ile Saint-Paul, dont les ressources mirifiques avaient été étalées à leurs yeux. afin de les éblouir plus sûrement.

Le Breton surtout, le marin a l'esprit idéaliste et aventureux, gare. au fond de son coeur. il faut bien le dire, comme une sorte d'atavisme Il a le sang des Jacques Cartlet, des La Pérouse et de tant d'autres héros. Il a: je le crois bien, conservé le goût de l'aventure, des lointains horizons, du mirage des belles plages ensoleillées, des pays plantureux où la vie est facile. où la fortune vous tend les bras.

Il a surtout le désir de gagner de l'argent afin de mieux élever sa famille, car si l'esprit familial était banni du reste du monde, c'est encore chez nous, n'est-il pas vrai, qu'on le retrouverait plus vivace et plus ardent que jamaia.

La société qui exploite l'usine de l'ile SalnMPaul le sait bien, qui a fait appel exclusivement à des Bretons pour la pèche à la langouste et la fa- brication des conserves en ce lieu perdu en plein océan, où aucun navire ne fait escale, ilot volcanique surgi des profondeurs de la mer et qui. demain peut-être, rejoindra dans un séisme l'abime d'où il est sorti Hélas la réalité ne correspond pas toujours aux belles illusions. Les malheureux survivants de Saint-Paul le savent bien.

Quant à ceux qui sont morts, paix à leur Ame.

Mais il y a des responsabilités qu'il faut établir; ainsi que nous le demandions le 7 février dernier espérons qu'elles le seront sous peu.

La fin d'un cauchemar

Dire que M. et Mme Le Corre sont heureux de se retrouver en France, d'être sortis de Saint-Paul, c'est rester au-dessous de la vérité Nous voudrions reproduire les termes avec lesquels ils qualifient leur vie là-bas, et celle qui fut le lot des sept malheureux qui, pendant neuf mois, abandonnés du reste du monde, luttèrent contre la faim, contre la mort; cette mort à laquelle trois seulement, plus vigoureux que les autres, parvinrent a résister au prix des plus incroyables privations; crois qui n'étaient plus, à l'arrivée du bateau en décembre 1930, que de véritables loques humaines vouées infailliblement, et dans un bref délai. au sort misérable de leurs com. pagnons dont les dépouilles reposent soua quelques centimètres de terre, au pied d'un rocher bnilé où les pin gouins s'amassent en bandes et où les oiseaux rapaces, humant l'atroce odeur. tournoient dans un ciel de feu dans l'espoir de prochaines et hideuses ripailles. Car M. et Mme Le Corre nous ont tout raconté leur histoire. comme celle de Mme Brunou. de Le H'ùudu et de Louis Herledan. dit Le Merdy.

Ils n'ont certes pas vécu la vie de ces derniers. Mais ceux-ci leur ont fait le tableau de leurs misères. Nous pouvons le croire sur parole, car ce sont des gens simples et bons qui ne savent pas travestir la vérité à jouer avec elle. Cette vérite,' elle sort de ses yeux clairs et francs, des yeux d'honnêtes travailleurs. Au reste pourquoi la cacherait-il il n'est pas dans leur intérêt de raconter des faits inexistants et même de trop pousser au noir certains détails que nous connaissons, je dois le dire, depuis longtemps et dont nous ne voulons pas faire état. en raison des circonstances spéciales qui les entourent. Non, nous ne les dirons pas, même maintenant. Nous ne nous étendrons pas sur des faits qui nous été signalés il y a deux mois, par des personnes ayant vécu à l'lie Saint-Paul avant le tragique abandon, des sept malheureux, dont le destin fut si cruel Mais ce que nous pouvons dire, sans crainte d'être démentl, c'est que tous ceux que nous avons interrogés, comme M et Mme Le Corre, comme beaucoup d'autres qui ont travaillé là-bas, qui sont revenus au pays. c'est que tous, en parlant de leurs conditions d'existence dans cette ile abandonnée laissent entendre des paroles amères, désabusées Aucun ne voudrait. à moins d'y être contraint par la force, retourner en ce lieu qu'on n'hésite pas il qualifier de maudit

c Vous poussez au pessimisme, me dira-t-on, et vous entravez la ms.rche du progrès; car. enfin, l'usine installée là-bas exploite les ressources de la colonie en matière de crustacés, et des crustacés. il n'y en a jamais trop Soit, mais il y a aussi et 11 compte pour quelque chose. le souci de la rignite humaine.

(A suivre.) J. Corcujt Le prix de l'essence A la suite de la note publiée avanthier dans l'Ouest-Eclair concernant les prix de l'essence variant suivant les réglons nous avons reçu la lettre suivante

Nantes, le 13 avril

« Monsieur le Redacteur,

« Permettez-moi d'apporter ma moUesDe contribution à l'enquête quf, vous poursuivez sur les différents prix i* l'essence. A tantes, je pale 9 fi .es 5 litres Dans ma tournee de Pà vues, t'ai Paye au Mins, 9 fr 25 a Brlouze, 10 fr. 25; Segrée-Fontalne 10 fr 25 à Alençon un détaillant chez qui le prix affiché était de 10.25 m'a fait payer 9 fr 25. sans que l'aie eu oesoln dp réclamer A Vitre l'ai r>aye 10 lr 70

Quelles sont donc ce> charges «pe claies nue paraissent supporter le» di"ni:huH- d'ir.e-el-Vilaine ?

c Veuillez agréer, etc. s

Une question à laquelle a dû répondre la grave Themis Pourquoi le terme vache » est-il une insulte ?

LE Mam, 14 avril. (De notre redaction). Si le drapeau tricolore a fait le tour du monde, nous pouvons dire que certaine sentence Juridlooentomologique rendue par un juge de paix du Mans a fait le tour de La France, grâce a l'Ouest-Eclau qui en avait eu la primeur On se rappelle que le distingue magistrat y émettait des considérations originales sur la nature physique de l'asticot et sur l'emploi de ce nom comme vocable injurieux

Voici un autre jugement de simple police, pour le moins aussi curieux Précisons toutefos qu'il n'émane pas de la même source. Il s'agissait d'une veuve R. qui faisait soutenir que le nom de vache n'est pas juridiquement une injure elle l'avait employé dans une querelle de voisinage parce que la vache est un animal foncièrement utile à l'homme Le juge a répondu

« Attendu que le cas de la vache ne constitue nullement une exception. a Que l'on pourrait relever dans la liste des injures journellement usitées les noms d'autres animaux, spécialement domestiques, aussi intéressants que la vache, de poissons à la chair estimée, d'objets divers dont l'agrément et 1 utilité sont géneralement incontestes

t ..Attendu toutefois qu'en ce qui concerne la vache l'éloge qu'en a prononcé la veuve R.. est loin d'être sans contrepartie

« Qui est en eftet indiscutable que la vache s'est acquise une réputation universelle de stupidite par son attitude et l'imprécision de son regara quand elle assiste au passage d'un train, aussi bien que par l'habitude fâcheuse qu'elle a contractée de venir systématiquement au péril de sa propre vie se placer en travers des voies publiques à l'instant précis où y circulent les véhicules les plus rapides. c Que. d'autre part, il n'est pas rare que la vache réponde aux soins dont l'entourent ses maitres ou leurs oréposés par un certain coup de pied sournois et méchant auquel son nom demeure attache

a Attendu qu'ainsi. sans méconnaltre les avantages que l'ingeniosité de l'homme a su tirer de cet 'nal, il est permu de dire que. pal stupi dité et les actes sournois et méchante de la vache, le caractère injurieux de son nom se trouve amplement Justifié

f Par ces motifs.

A

Et vous voyez ainsi qu'il ne faut pas, même si d'aventure vous pensiez faire un compliment à l'un ou l'autre de vos contemporains. le traiter d'un nom que Thémis prescrit comme injurieux. après cette curieuse analyse des défauts du brave animal qui le porte 1 SHAKERS Itenaède exclusivement végétal. ronH»ur» uni rival pour soulager les affcctloM

de [Estomac.diiFoie.de intestin &fcv 4t. Ru. Cltudt-Larraln Lille /A le Aujour d'hui, 15 avril Ste Anastasie Le soleil se lève à 5 h. 4 et ne couche La tune se léve à 4 h. 21 et se couche a 16 h. 6.

PARIS 14 avril Température meutma du 13 avril Ouers, 2g»; Perpignan, 21: Toulouie Marseille 20; Lyon 18: Koyan Pau Clermont-Ferrand. 17; Bordeaux Besancon 16: Le Talut. Dijon. 16: Paru St-Maur Nantes. Tours Strasbourg. 14. Rennes 13. Valenclennes 10: Calait Le Havre. B.

Température mtmma du 14 avru. Sete Marseille 8*. Cherbourg Bayonne 1; Cuers. 5: Calai. Brest Renne» Royan Toulouse 4. Lyon N an les bordeaux 3; Tours 2: Valenciennes. paruSnint-Maur Clermont-Ferrand Besan con. 1: Dtton 0: Nancy Strasbourg Situation probabte jusqu'où 16 avru a 7 heures. One baisse de 6 < 9 millibars sera sur la Greee le 15 avril à 7 heures Une autre sensiDlement de même valeur s'étendra de l'est de la France a l'est de la Pologne Une troistéme enfin abordera le nord-ouest de l'Europe 8 a 16 mililbara One hausse de + a a + 8 millibars sera sur l'Algérie et la Tunisie ainsi que sur leur parage nord One autre plus forte + 16 6 + 18 millibars se trouvera sur le nord-ouest de la Norvège s'étendant à toute la Scandinavie En P'rance le beau temps actuel persistera généralement. toutefois noe régions nord nordest et est pourront se trouver faible ment Intéressées par la baisse

Probabilités pour la journée du 15 avri Vent Secteur nord. modère saut fort ou ires fort sur la vallée du RhAnp Etat du ciel Quart nord-est, très nuageux, averses eparses ailleurs beau. nuatreux. éclalcles.

Température En toutes régions, etatlonnaire.

kuru «oiv

Cherbourg 8 n 4k 18 n o. Qranville j i 3 17 n u iainl-Malo ♦ h 6* l? O iaint-Bneuc 4 0 ♦ 16 a o, 'airnpoi & *̃- io a rett À a »• ta a or.em a te i4 n vannée > n 4'- 16 O 5< -ADIe?-d Olonne 2 0 3'' 14 n 61 !.• Rocaelle ta 39 14 n «'

Théâtre Mnnirpa! de Rennes Jeudi 16 Avril (soirée) LA DAME ¡ AUX CAMELIAS avec Marguerite ICABIUE et w compagnie.

Une crise qui m enace d e s'étendre De nombreux maires et employés communaux de la Manche démissionnent, l'Administration refusant de payer les traitements des employés non immatriculés aux assurances sociales

Mortebourg, 14 avril. (De notre envoyé spécial) Lorsqu'il y a quelques semaines l'Ouest-Eclair publia sous la rubrique Montebourg. une note annonçant que les maires du canton s'étalent déclarés prêts à démissionner en masse si l'Administ.ration persistait dans son intention de se refuser à payer la employés communaux qui se refusaient à se plier eux-mêmes aux exigences de la lot sur les Assurances sociales, plus d'un lecteur pensa certainement qu'il s'agissait là d'une simple menace destinée à rester vaine Les événement» étaient beaucoup plus sérieux au'on ne le supposait généralement puisque d'ores et déjà on peut considérer comme effective la démission de 20 maires sur 22 que compte le canton de Montebourg. aue des élections n'ont pu avoir lieu dimanche dans la commune de SalntFloxel et que la vie municipale et administ.rative est en grande partie arrêtée dans toutes les communes de la région montebourgeolse.

Devant la gravité des événements il nous a paru bon de nous livrer à une enouête approfondie et voici ce que nous avons pu apprendre à lintention de nos lecteurs.

Les origines de la crise

Le 22 mars dernier, les maires et représentants des municipalités du canton de Mnntebourg se réunirent pour protester contre une circulaire de M. le Préfet de la Manche. rappelant aux maires que des instructions avaient été données à MM. les Percepteurs du département pour qu'ils refusent de payer les mandats de traitements des employés et ouvriers communaux (?) ne se seraient r\= soumis il la loi sur les A S

Les secrétaires de mairie se basant sur le fait qu'ils sont des e orofessionnela que la loi du 30 août 1930 les a mis hors de cause et qu'une loi les dotant d'un statut voté par la Chambre et en instance au Sénat. avait en effet signifié aux maires dont Us étalent les auxiliaires, qu'ils ne voulaient oas payer leur cotisation. Les ouvriers mu nieipaux. cantonniers. gardes champètres. sonneurs de cloche et même chefs de musique avaient fait la mémF déclaration.

Les malres. restant sans secrétaire pour assurer les services. sans ouvriers pour continuer la vie administrative communale. avaient. dans un ordre du tour voté à l'unanimité des 22 maires du canton demandé à M le Préfet de revenir sur sa décision et de lever l'interdiction donnée aux percepteurs Si les mandats communaux étaient refusés. Us se verraient dans l'obligation de démissionner.

Trois semaines étaient données à M. le Préfet pour revenir sur sa décision, la chose paraissait olglque puisque, en l'occurrence. les percepteurs refusaient de payer un travail effectué pendant le trimestre écoulé.

L'intervention personnelle

du préfet

Les mandats ayant été refusés aux secrétaires et ouvriers communaux. une nouvelle réunion eut donc lieu dimanche dernier Dans l'intervalle, des élections complémentaires avaient été annoncées pour le 12 avril dans la commune de Saint-Floxel. Le maire de cette commune n'ayant pas de secrétaire pour adresser les cartes d'électeurs. ni de garde champêtre pour les distribuer, avait fait savoir à M le Préfet que les élections ne pourraient Bvoir lieu Effectivement devant cette grève d'un genre tout spécial elles n'ont pas eu lieu. le bureau n'ayant pu être constitué Mais M. le Préfet de la Manche profita de cette communication de M le Maire de Saint-Floxel pour venir assister à la réunion qui se tenait dimanche à la Mairie de Montebourg. Maires et représentants des municipalités étaient présents M le Préfet s'était fait accompagner de M. Vemey. son secrétaire particulier Après quelques mots pour expliquer sa présence. M le Préfet demanda aux maires de bien vouloir désigner quelqu'un pour lui exposer leurs doléances.

Le docteur Le Cacheux, députe de Valognes. conseiller général du canton de Montebourg rappela alors les circulaires et les faits qui ont motivé la première réunion n rappela, l'ordre du jour voté à l'unanimité par les maires du canton. Il souligna l'injustlcf qui consiste à priver des ouvriers qui ont besoin de leur salaire pour vivre de la rémunération d'un travail qur a été fait et 11 insista sur ce fait qu'un ouvrage qui a été accompli doit être payé.

Abordant le côté légal de ce refus il déclara que les employés ne doivent pas être rendus responsables de l'état de choses actuel.

c Ils refusent de se faire Immatriculer aux Assurances Sociales, libres à eux d'agir ainsi, mais dans ce cas. les maires auraient le devoir de les révoquer Ceux-ci n'ont pu le faire car ils se seraient eéparés de collabora teurs dévoué» dont ils n'ont lama!' eu à se plaindre et qu'ils n'auralon' pu remplacer Mais alors seuls respon sables les maires, parce qu'employeur? *\s ne doivent pas lirnorer que la loi 'les Asynrimpes Scriptes a institué tr -irécnmnte M le Préfet devait dont non sev'emrpt npr*ler les maires ?• -efoect en la lni. mains il devait aile. ̃•n besoin lui-méme jusqu'à la révoca rion,

« La loi sur les A. S. a été votée 30 août 1980. M. le Préfet devait don dit M Le Cacheux. prévenlr les Con ?eils mun!r1pauN aorv'és à voter à spr'lon r*e mal nuc'grt ^nunlrlp' d'avoir A augmenter le chapitre de.traitements réservés aux -mploye> communaux de la somme nécessairr au paiement des cotisations patronales

créées au chapitre nouveau Tous les mandats établis par les maires pour les traitements des employés communaux portant adjonction du prélèvement natronal sont donc illégaux, aucun virement de tonds ne pouvant être fait dans délibération du Conseil municipal approuvée par décision prétectorale »

Le docteur Le Cacheux exposa ensuite les difficultés mises par la loi pour les assistés médicaux et les maires qui sont dans l'Impossibilité dP faire appliquc. une circulaire du oc.tobre 1930 Selon lui toutes ces circulaires ministérielles n'ont pas force de loi il appartient au Conseil d'Etat, et non pas au Ministre qui passe. d'en faire la juste interprétation Ni les maires, ni les employés communaux ne sauraient être rendus responsables des 'mperfectlons d'une loi 1 sera très prochainement revisée

M le docteur Le Cacheux deciara qu'un mouvement se dessine actuelle ment et au Sénat et a la Chambre ou les parlementaires qui ont voté la toi sur les Assurances Sociales la déclarent aujourd'hui inapplicable

La protestation des maires ne vise pis .a personnalité de M le Préfet. eUr dépasse les limites du département pour s'adresser au Gouvernement Elle doit constituer un avertissement de? municipalités et des maires dont les charges et les ennuis croissent avec l'application des lois sociales. Déclarations ttu préfet

Ayant ainsi exposé ces doléances, le docteur Le Cacheux pria M le Préfet de bien vouloir donner un apaisement aux maires réunis.

M. le Préfet déclara qu'il n'a fait que rappeler aux percepteurs la circulaire de M le Ministre des Finances Il est là pour faire respecter la loi et il ne peut revenir sur ce qui a été fait Pourquoi les maires du canton de Montebourg ne se mettralent-ils pas nn règle avec la lo: ? Dans les autres cantons du département, beaucoup de -mmunes. surtout depuis 16 tour!! ont immatriculé leurs employés La somme exigée est si peu importante comparativement aux dépenses com munales Des renseignements qu'il a pu avoir depuis quelques jours. Il ressort que dans les autres cantons on n'a payé que 's mandats d'employés lmmatriculés, les autres ont été refusëf par les percepteurs; ce n'est donc pas une mesure d'exception pour le canton M le Préfet rappela aux maires qu'il a toujours entretenu avec eux des relations très coraiales: il fit appel à leurs bons sentiments pour se plier aux exigences de la loi Si cette ici ne les satisfait pas. ils ont des représentants. ils ont le docteur Le Cacheux pour en montrer à la tribune les imperfections, mais tant qu'elle ne sera pas revisée Il ne peut, quant à lui que t'appliquer strictement Quant aux difficultés qui résultent de la loi des A 8 au point de vue des assistés médicaux gratuits. M le Préfet n'aborda pas la question Cest d'ailleurs la réponse qu'il fit à M. Depirou qui. se faisant l'Interprète des emploves communaux, lui demanda comment ces derniers pourraient vivre si on ne les paie pas

M Depirou rappela ta situation très spéciale des secrétaires de mairie qu ne doivent oas ri'après la loi être immat-iculé aux A. S il souligna l'inégalité des mesures prises par M le Préfet qui prive de leur mandat des employés qui. ayant de 60 à 65 ans. et même lusqu'à 78 ans. ne sauraient être soumis il. la loi

Quelques échanges de vues stu la loi eurent lieu entre le docteur Le Cacheux et différent? maires -'ui! M le Préfet lança un dernier appel à MM les Maires en faveur du respect de la loi Il ne peut dit-il. lea empécher de démissionner mais il leur demande de ne pas le 'aire oour ne ixi* arrêter compMemen* la vie communale » II doit d'ailleurs se rendre dès te lendemain au Ministère de l'Intérieur pour en référer 4 M lf> Pré«Irtpnt du Conseil

Notons que la discussion tut trê.courtoise et que les explications furent très loyales de part et d'autre. Après le départ de M le Préfet, lemaires décidèrent de maintenir leur décision Sur appel nominal 16 maire* présents donnèrent leur démission Immédiate 4 autres auparavant avaient déclare se solidariser avec leurs collegues deux enfin pour des raisons personnelles At familiales ont réservé leur décision tout en signifiant qu'ils aloutpralent leur protestation *i ''elle de« s'it'p* maires du canton

1.'ordre du jour et les démissions Voici 1 ordre du tour qui fu« adopta en fin de séance

« Les Maires et Municipalité* ai canton de Montebourg, reunis le 12 avril 1931. dans, la salle de la Mairie de Montebourg après avoir par vosx de M 4e docteur Le Cacheux. devuté. expose leurs doléances et écouU 'es explications très complètes et tre loyales de M le Pretet de Pa Mnnche renouvelient ta protestation qu'ils on raite le 22 mars 1931

« Prennent acte de la déclaration des employés et ourners municipauj lut déclarent ne oas avoir éte vayé ies mandats correspondant leur sn 'nire du premier trimestr- 1931 < Conatatent que ce refus de faie '/lent d'un travail effectué tnent de rt 7ue les employés et ouvriers commu '1 aux ne se sont nas sotemia d la lo 'f tes AS. l'Ont signifié par écr. Se 1érlare<it tmvm^initf d 3.w er radmmistrati.m de leur commun sans la collaboration éclairée et de vouée l'employés dont Us n'ont ea qv'c

c Se refusent à continuer d'exercer leur mandat avec d'autres employée ignorant tout des besoins et dea coutumes de leur commune.

c Décident d'adresser a M le Préfet de ta Manche leur démission dont un délai de quatre iours

t Chargent le docteur Le Cachent. députe de la circonscription et conseiller aénéral du canton de Montebourg, de faire varventr cet ordre dit tour à titre de vroteitntinn tt MM les Ministres de "Intérteur et du Travail, ainsi qu'aux parlementaires du dépar'emenf et Prou**

Et maintenant que va-t-il

se passer ?

Au moment où oaraifs-nt ces lignes, les maires démissionna l'es denul' dimanche sont en train de signer effectivement tes lettre* officielles par les.quelles Ils nbandnnn»nt leur 'onction municipale

Sans anticiper on peut prévoit d'assez ero« "marras admirM^riMf? surtont si. fomm» tout permet de le croire. d'aiif« m,ur>i'"tvi'i>'i'= t.on'oTii suivre i'expmplp on' >H»n* rt'fttre donné

Mais Il n a pas oue les maires. Il y R aussi lei« secrétaires rrntrip «t "molovés communaux dp 22 communes dont certaine- irrtnortînt.»!" '̃omme Montebourg

Dans le canton la situation est asse» spéciale, surtout en ce mii cor.cerne les secrétariats de mairie M Dpdirou assure 9 ml seul les secré'^nst» de sent "omrri'meF MontAbour? SVFloxe!. Azeville Vqndrpvlllp SrnntCvr FIroudevtUf Ozeville

M Marie remplit les fonctions ne secrétaire oour les r.\nn -nm^ur»* de: Le Ham rjrvil B^ase ^errwnves. 'Hitterranville et So"-nswil!p-B""oige. M t^s^ge est vc-p'atre fier TolS mairies de Lestre S^int-M^reou1 <"t 'nir»nvll!e Deux mairps d'autres communes sssurppt nvir «errptoiar puxmpmps 'es etne dpmi*rps ont pour secrétaires les ipsf't'ît-eiirs ou institutrices de l'endroit nu- »trx ne Font pas astreints aux Assurances sociales Danr la circonscription de M. Denirou aucun emplové communal ne «'étant fait 'mmatriculer ancnn mandat de paiement n'a été réslé et le travail communal pst pratiquement arrêté Qu'il s'agisse de M Denlrou lui-mème ou du chef de musique. M. Du fort, ou du sonneur de cloche M. Xavier Anfrav qui a dépassé ses 65 ans. ou de tous les cantonniers, votre de tous les earde-ornmnétre!' le sympathique M Outlmard en tête oui Dort-e gaillardement ses 78 ans. et s'éfonne A juste titre d'être encore traité comme un ieune homme assuietti à une loi qui ne le vise aucunement. Depuis le début d'avril M. Deptroa i déclaré notamment qu'il n'entendait pas travailler sans être pavé et c'est ainsi que les élections complémentaires de Saint-Floxel n'ont pu avoir lieu et que la anus-préfecture pourra attendre encore longtemDS les bordereaux d'état-clvii qu'elle réclamai» t'été le 7 courant. mais qui ne lui seront pas envovés avant bêlement des travaux pissés.

Marie secrétaire de cinq autres communes. s'est montré encore dIu» déterminé si l'on peut dire.

n a envoyé sa démission au Préfet et on a dû arrêter les autres employé» communaux prêts a imiter son exemple.

M: Lesaché s'est fait personnelle- ment immatriculer Il a été payé mata tes emplovés communaux de cet trob communes, de même que ceu, des communes qui ont pour secrétaires 'ce membres de l'enseignement, restant sans traitement et ne se montrent oas décidés Il continuer A travailler gratis

Evidemment, aucun des nommés auxquels sont dus trois mois de salaire n'entend en faire don a la commune dont ils dépendent et tl est • peu près certain que M. Depirou. mandaté A cet effet, va appeler la préfet de la Manche en conciliation et en paiement devant le tuée de paix. L'honorable magistrat s'étant déclare incompétent. M Depirou auquel te syndicat des employés communaux de la Manche oarait décidé a prêter son appui, s'adressera au conseil de nréfecture et. si besoin st. an Conseil d'Etat

Université de Rennes Baccalauréats

Les registres d'Inscriptions en va» des examens du baccalauréat, pour b session de iuin-Juillet 1931. seront ouverts du 15 au 25 avrli inclus

Tl. irnpnr"- ti< •-mi« '••« -indidata, sans exception, même ceux dont la» iossiers -iP'aitut acompiets faute d'ex·rait de naissance d'avis de dispense d'Age, etc.. envoilent leur 1»mande ''ans les délais -ear'Bmeiuaires

Les établissements l'enseignement susceptibles de présenter des candi1ats au baccalauréat recevront les im.crimes et les renseignement.» neeps4aires à l'inscription de leurs élèves Les candidats isolés se feront ins,,rire aux bureaux du Secrétariat de» ^acuités nlac«* Hoche a Rennes soit iirectement soit par correspondance; 's joindront à leur d^rtande ^pux en"loppes avec timbre et adresse

La date des examens est fixée au N uin. pour la deuxième nartie et au 19 'uin pour la première.

Pour toute correspondance avec le verétariat des joindre un* ̃nvolonrv w-fin» Mmbr» «t- adresse- Le Secrétaire les Faculté*.

publie catqu* mtr du 1NNONÇE8 OLA98CKS >. tMraMMOft


VIEILLES HISTOIRES OUBLIÉES Les parents de Charlotte Corday (1)

Le 8 -avril dernier. L'Ouest-Eclair a pubIié de très intéressants documents tirés des Archive* départementales de l'Orne aur a Let parents de Charlotte Corday t de M Armand Le CorbeiUer. Nous en donnon: la suite aujourd'hui

IL de Corda;. ne resta pas longtemps au Bois. La campagne, à la longue, lut pesait -elle ? La Révolution qui marchait • pat de géant, se trans- formait. s exaspérait en faisant perdre .à chacun les illusions de ses débuts enflammés d'enthousiasme, lw fi-elle préférer la villp et abandonner ses champs où les paysans oubliaient leurs devoirs pour ne plut songer qu'à l'unmédiate réalisation de nouveaux droits mal compris. ,u bien l'attitude de Bellaunay. dont If banditisme croissait avec l'impunité due au relâchement d'une nouvelle justice complaisante aux malandrins l'engagea-t-il à renoncer à vivre là ou sa vie était me.-acée C'est possible Toujours est-Il qu'à la fin de Janvier 1793, il quitta as ferme, près Garenne, et vin se fixer tAii$ Argentan aver Jacqueline Eléonore et la Mar'ottt

Il prit logement rue du Begle. cour Beshier. au fonj d'une impasse dans une habitation d'extérieur misérable. mais assez convenable avec sa grande salle carrelée, ses boiseries, ses chambres et l'apanage d'un jardin.

En mai. le reioignirent ses parents Philémon et Beauris; ils approchaient l'un t l autre de quatre vingt-dix ans. On vivait, dans l'anxiété de la tourmente qui soufflait, attriste de la captivité de la famille royale et de l'exécution de Louli- XVI. On devinait l'emprise chaque i«i-jr plus puissante de la minorité îacobint sur la Convention affaiblie Par la peur. On n'avait plus, pour rêver au passé aboli, outre le vieux mobilier, que le grand portrait du capitaine Pierre Corneille, fils du poète, le petit meuble « cabinet en chêne plaqué d'ébène, où les asst- gnats avaient pris la place des louis d'or, c thrésor de réserve de l 'ancêtre, et le miroir au cadre de i-tiéne aculpté où s'était reflété son visage. On n'apprenait les nouvelles que par le journal de Perlet On savait l'incessainte montée de l'anarchie. Dans le voisinage, on disait que le jeune fils Corday était aux armées, mais que l'aîné avait émigré, on se souvenait du geste tout récent du vieux JacAdrien, lançant, au cours d'un diner, les assiettes et les plats à la tête d'un oonvive traitant les aristocrates et les émigrés de en lui criant: «Léchez-les donc !». mais on oubliait que. de ses fils ni Jean-Baptiste ni Jacques-François n'avaient voulu quitter la Franche.

Des lettres parvenaient de Marie- Anne-Charlotte, toujours à Caen. En Juin et juillet elles s'étaient faites plus entes. Du milieu de l'efferveseence fédéraliste. la jeune fille racontnit ses impressions, décrivait, avec enjouement, les Girondins chassés de la Convention et réfugiés à Caen. Le mardi 9 juillet. elle annonçait sa décision de passer en Angleterre, redoutant, disait-elle les. « horreurs de la guerre civile P. Ce fut sa dernière missive, qui parvint à Argentan, le jeudi suivant.

Gardait-on cettt- correspondance ? On en doute à quoi bon risquer de se compromettre? D'ailleurs, à la nouvelle que sa fille émigrait, M. de Corday entra dan. une violente colère et jeta le papier au feu.

On imagine M de Corday d'Armont le fils, presqu'un vieillard, et son père allant vers la centième année, mais resté vigoureux. sain d'esprit. digne et pourtant violent déplorant ensemble la course de la France à l'abime. Jacques-Adrien pour tout le monde Philémon. est né sous Louis XIV, le 7 avril 1704. Son père, officier, tué à Arc-en-Barrois six mois plus tard, sa mère Françoise de Farcy. veuve à ving-deux ans. restt chez ses parents avec Jacques-Adrien, à Alençon C'est là. qu'enfant et, jeune homme, il est adoré de sa grand'mère Marie, ainée de la lignée du grand Corneille Et le voici, debout. à la fin du XVIII' siècle, prolongeant en lui la vie du poète, de celui dont toute la France sait encore par cœur les stances du Cid. et les Imprécations de Camille.

Aujourd'hui. les deux Corday se de- mandent ce que la démagogie a fait de cette Liberté oui fut leur réve, de cette grandeur d'âme vers quoi s'est tendu leur lnrtinr» Ils vont bientôt on. lit dans 1e Perlet du 15. n- 207, qu'une fille de Caen nommée « Char- lotte Cordé vient d'assassiner Marat. Dans la maison, on est d'abord incrédule une erreur est probable, cer- taine même. On a eu peur pour rien. Personne n'appelle jamais Marie-AnneCharlotte autrement que Marie: d'ailleurs Cordé avpc un é ? Et. puisqu'elle est partie en Angleterre, elle n'est pas à Paris: à la suit* de quels événements aurait-elle abandonné son projet d'émigration ? Qu'est-ce, en outre que cette précision du nom du père t N. Cordé. sieur d'Armand » ? Non, ce n'est pas possible Marie assassinant le député e: dans son bain Pourtant. la stupeur et l'incrédulité font place au doute: puis peu à peu la conviction brutale pénètre, ecrasante ce doit êtrf vrai. Alors Jacques-Françolr s'effondre sans conr.aissance.

Les jours qui suivent sont d'aflreuses tortures ne rien savoir de précis. mais se remémorer toutes les raisons de la véracitf du fait: ouvrir le journal les mains T-milantes. s'obliger à suivre le., détailç du rér-it et acquérir l'effruyabl, certitude

Jamais nourrant Marie-Anne-Charlotte ne 'sest révélée capable de tuer ainsi, froidement Elle est d'une nature honnête. fier, et droite, aimant certes son indépendance et ne supportant pas le contrainte Le vieux grand-nere ranorî; la v:vaeite df on:, imagination la sprM'o'l-.t? de soi" coeur, cachée ^ou.- une aoparrnte froideur, son imolncabl. volonté Elle saà fond tout Correille Comment at-elle pu aller Misnu'à l'assassinat De la Conciergerie le mardi 16. Marie- Annp-hRrlo'te é^rit A son a papa » F!V ]u' Hçfrnidp nardnn d'avnir di.T*-o- rfu «n vip ^tt-? sa rwr mission -le mi avo r ment' en an noncant son d^pa- de France elle a voulu garder l'incognito pour tuer i Uarat « Adieu mon cher papa, je

8 VOUS prie de m'oublier ou plutôt de vous réjouir de mon sort. La cause 8 en est belle. J'embrasse ma sceur que ;'aime de tout mon coeur, ainsi »que tous mes parents. N'oubliez pas 8 le vers de Corneille

aLe crime fait la honte et non pas IVéoha/aud I a

La lettre, retenue par Fouquler-Tlnville et jamais envoyée, fut versée au dossier. Elle y est encore. Marie-AnneCharlotte, guillotine* le lendemain, fut enterrée au c1metièn de la Madeleine. On ne le savait pas encore rue de Bègle, lorsque le samedi 20 juillet se présentèrent au logis de la cour Besnier le notaire Feval, officier municipal. et Chapsal, secrétaire-greffier. Ils venaient interroger le père de Marie-Anne-Charlotte, rechercher sa complicité et fouiller les meubles. Ils trouvèrent Jacques-François Corday d'Armont dans sa chambre qui avait vue sur le tardin. il était en train d'écrire.

"éval le questionne sur lui-même, ses enfants. leur vie à tous Jusqu'à ce Jour: il semb!; dire que les opinions aristocrate: du père ont déterminé la meurtrière de Marat. « l'Ami du Peupk ». M. de Corday explique nettement qu'au contraire, il a toujours été partisan des idées nouvelles et que ses écrits en font foi: qu'outre cela. depuis qu'il est veuf. Marie -Anne Charlotte n'est restée qu'un an avec lui et qu'il n'a pu Influencer en aucun sens, ses idées. L Interrogatoire dure longtemps, mais que peut répondre le pauvre homme ? Lorsque le greflle: veut lui faire lire le bulletin de la Convention Nationale relatant le crime et la mort de Marat. Jacques-François ne peut articuler que ces mots c Que voulezvous Que je vous dise; je ne puis répondre que ce que J'ai répondu cidevant Et il s- prend à pleurer. Alors Féval cesse de l'interroger et 11 commence sa perquisition tables. secrétaire, commodes. armoires sont explorées; les papiers et les livres sont examinés. Il ne trouve ni pièce, ni lettre, relatives au meurtre, seulement des notes sur l'Histoire de France, les brochures écrites du temps de l'Assemblée Provincial.- et le manuscrit auquel travaillait tout à l'heure M. de Corday sur les « Principes du Gouvernement ». Féval emporte le Lout. coté, paraphé. maip Il n'y a là-dedans rien. dit-il, de contraire aux lois de la République »

Faut-il, maintenant, évoquer la détresse morale de ces êtres unis pa. la même effroyable pensée du supplice de Marie-Anne-Charlotte ? Ils sont .seuls, en un faisceau. l'esprit tendu vers celle qui. volontairement, stoïquement a donné sa w en croyant sauver une cause perdue d'avance. Rien ne les touche plus que leur enfant dont ils apprennent les détails de la mort le 23 par le Perlet du vendredi 19 juillet.

Bien sûr, ils s'y attendaient mals. à présent qu'ils sont. en face de l'Irrémédiable. le cœur leur manque. Ils ne bougent plus de chez eux. fuyant la malsaine curiosité des voisins et de toute la ville .Nul ne se hasarde à franchir les deu> cours et le labyrinthe des corridors suant l'humidité et la pauvreté. pou: venir leur apporter .e moindre réconfort Le vou- drait-on qu'on ne l'oserait. Philémon et 3aucis. leur ùis Jacques-François. père de Marie-Anne-Charlotte. Jacqueline-Eléonore, sont les parents de celle qui a tué Marat e' donc suspects aux yeux de la loi

Il n'y a donc que la Marjotte leur servante, dont le dévouement est 4 toute épreuve, et qui souffre avec eux. Les Jacobins n'avaient pu accuser de complicité If père de Marie-AnneCharlotte. On l'arrêta, cependant. comme père d'émigré. Gardé en prison, on fit en sorte dt l'y oublier Doit-on penser que son frère JeanBaptiste tenta d'adoucir son sort sans pourtant trop risquer de s'intéresser au « père de Charlotte Corday- v ? Quant à Jacques-François. quelles pouvaient bien être ses pensées au cours des longs jours qu'il vivalt. retranché du mondr ? Regrettait-Il ses généreuses aspirations vers l'émancipation d'un peuplt égaré qui n'avait pas voulu reconnaître ses vrais bergers ? Apercevait-i: trop tard, le dan.ger de remuer la vase et de libérer les niasmes empuantés ? C'est peu probable. Ce aue l'on sait, en effet, de sa nature. de son caractère, de son père et de sa fille révèle un de ces êtres d'élite qi'l savent souffrir et. s'il le faut, mourir pour une idée.

Des descendants de Pierre Corneille, tous trois, sont les seuls chez qui apparaissent les biens spirituels les attachant au poète qui. le premier. fit naître l'idée de Patrie et suscita les forces généreuses du l'âme.

Jacques-Francois de Corday d'Armont. toujours incarcéré, ne vit pt mourir son père le 21 janvier 1796, date anniversaire de la mort de Louis XVI; il n'asststa pas aux derniers moment de sa mère. non plus qu'à ceux de Jacqueline-Eléonore. Il était encore détenu en l'an VI: pour se débarrasser de lui sans bruit. la République l'inscrivit sur la liste des royalistes a proscrire au 18 fructidor: on le déporta. Il ne tenta pas, comme beaucoup d'autres de s'échapper Il suivit son sort immérité. ne se rebella pas contre l'injustice, personne n'osa élever la voix nour le sauver Il partit en e;:il et y mourut

Le peu de oier. non confisque qu'il laissa, passa aux mains de son frère Jean-Baptiste Ces» par cette voie que sont 'enus jusqu'à nous le portrait du capitaine Corneille le « cabinei » et le miroir de Pierr. Corneille

La Marjotte m'ait encore en 1842. Aussi vieille et cassée qu'elle fût. elle <*vai' conservé tre nets les souvenirs de son existence tout entière offert aux Corday

Elle avait vécu auprès de Jacques Adrien de"Cordav élevp jusqu'à l'âge de dix-sept an; du.1 la fille du grand Corneille: elle-mêmr avait donné les premiers la meurtrière de Marat. L'esprit demeure confoni d'ur. si lointain passé tant rapproché de nous.. Armand LE Corbeiller 11 Archive» Nationales. W 277 Ar-hlv>« de :'Ort.e Bul'*•" de a Jrriér* Historique de l'Orne t83S dp V.itel Dossier du' nrocé.» criminel de Charlotte Corday. Dossier hlstorique de Charlotte Corday. Oh. E. Bout. Oharlotte Corday. etc_

S'AGIT-IL D'UN CRIME f ON RETIRE LE CADAVRE D'UN MATELOT

DU PORT DE VANNES La- victime était disparue

le 3 avril dans

des circonstances troublantes Vakms, 14 avril (de notre rédaction)

Mardi matin, M. Allioux, habitant au. Pont-Vert, à l'extrémité de la promenade de la rabine, circulait sur le chemin de halage qui prolonge le port de Vannes, lorsqu'il aperçut un corps flottant dans l'eau. Aidé de quelques personnes et à l'aide de gaffes, il amena le cadavre sur la berge et prévint aussitôt la police municipale. Un papier trouvé dans la poche du noyé flt connaître qu'il s'agissait d'un marin du commerce Léon Le Moal, né le 13 décembre 1895. à Quemper-Guézennec, dans les Côtes-du-Nord. inscrit maritime au quartier de Paimpol, sous le n» 26.936. embarqué comme matelot sans spécialité à bord du navire Valde-Lahaye, ayant Rouen comme port d'attache.

Le Val-de-Lahaye était entré au port de Vannes avec un chargement de goudron pour les routes et s'apprêtait à rentrer à vide à son port d'attache. Le départ avait été fivé au 3 avril et lorsque le navire appareilla à 5 heures du matin, le matelot Le Moal manquait à l'appel. Le capitaine fit prévenir l'Inscription maritime de l'absence de son homme d'équipage et prit le départ. Depuis le 3 avril, nu1 n'avait eu de nouvelles du matelot disparu, jusqu'au moment où il fut retrouvé dans l'avantport.

Le docteur Franco médecin légiste, appelé pour constater le décès du noyé, ayant remarqué sur le corps des blessures suspectes, refusa le permis d'inhumer et demanda à faire l'autopsie du cadavre qui doit être pratiqué, cet après-midi, a l'amphithéâtre de l'HOpital Mixte.

Que s'est-il passé ? La veille du départ du navire, le matelot Le Moal aurait consommé dans un café aux environs du Pont-Vert et aurait confié à la patronne de l'établissement une somme de 200 francs pour la faire parvenir à sa famille. Il disait être en désaccord avec son capitaine et avoir l'intention de quitter le Val-de-Lahaye. Puis, quelques heures plus tard, il revenait et affirmait que tout était arrangé et qu'il était décidé à partir

OU Le Moal a-t-U passé son temps au cours de cette dernière nuit avant le départ ? A-t-il rencontré des camarades avec lesquels il se serait disputé et y aurait-il eu rixe à lu suite de laquelle le matelot aurait été jeté dans le port ? Au contraire, Le Moal serait-il tombé accidentellement en voulant rejoindre son bord au cours de la nuit du 2 au 3 avril ? Autant de points d'interrogation que la police municipale qui enquête sera chargée d'éclaircir. L'enquête

Le médecin-légiste a pratiqué, cet après-midi, l'autopsie de Le Moal. Il u a pu remettre au Parquet les conclusiens de son rapport et, dans ces conditions, n'a pas voulu dévoiler les constatations faites.

Cependant, la police municipale continuant son enquête, a procédé à l'interrogatoire de la tenancière du café du Pont-Vert, dans lequel le matelot du Val-de-Lahaye aurait consommé avec plusieurs de ses camarades. Il semble bien que dans ce débit une discussion se serait élevée entre le groupe de marins, à la suite de cette discussion, des coups auraient été échangés. Des propos rapportés tendraient à faire croire qu'à la sortie du café les hommes auraient échangé d'autres coups, soit sur la route, soit sur le pont du bateau.

Les constatations du médecin-légiste, jointes aux révélations de la débitante, ne manqueront pas de jeter la lumière sur ce drame, qui s'est déroulé dans la nuit du 2 au 3 avril.

45.000 francs pour 2 francs Le succ< de la tombola de l'Association des ournalistes de l'Ouest dépasse dès aujourd'hui celui des années précédentes. Cela s'explique d'autant mieux que jamais encore le nombre des gros lots n'avait été aussi consiste en la magnifique automobile important. En effet, le premier lot Hotchkiss inscrite au catalogue de 1931 au prix de 44.500 francs, celui qui gagnera cette splendide voiture pour 2 f ncs aura fait une affaire merveilleuse.

D'autre part, on sait que l'Association des Journalistes de l'Ouest tient toujours ses promesses et que sa tombola est l'un^ des plus sérieuses qui soient. Les gagnants de ces dernières années lui ont toujours adressé des félicitations pour les lots. Or, cette année, les lots qui suivent l'automobile sont constitués par des objets d'art de grosse valeur. Il y a notamment Une chambre à coucher d'une valeur de 5.000 francs, une salle à manger d'une valeur de 3.500 francs,- des phonographes, des bicyclettes (hommes et dames), etc.. etc. plus répartis en égale quantité entre chaque série de nombreux lots très intéressants, depuis des costumes pour dames, des caisses de vin, des services à gâteaux, jusqu'à des objets de ménage de réelle valeur. Nous rappelons que le nombre des billets émis ne peut pas être dépp"sé. la loi l'interdisant. On peut se procurer des billets à l'Association des s Journalistes d e l'Ouest. 11. rue Poullain-Dunarc. à Rennes, et à la bibliothèque de l'ouestEclair. Pour les recevoir par la poste et franco, adresser 1° Une enveloppe timbrée portant l'adresse du if>st1nntalre des billots: 2° Le montant les sii'ofs. dont le nrix est de 2 franc;- le hi'M. en manr'at-noste. tout autre mode de paiement n'étant pns admis Sur chaque billet est indiqué le moyen de se procurer la liste des eppiants oui sera d'ailleurs niWIép rtàr"= tous 'es iournaux de la région de l'Ouest 4 n -iitt •),» ̃ e: n

En vente A la libraire if !'Ouest.'nfr franco 21 francs oontre mand*' ouchéque 0.0. 118.

EST-CE LE DOYEN

DES ANCIENS COMBATTANTS? Smht-Lo, 14 avrU. (De notre correspondant). Il semble que cet honneur puisse être revendiqué par M. Victor Brun, receveur des finances honoraire, demeurant à Avranches (Manche), 50, rue de la Constitution. ̃

M. Brun est Agé actuellement de 91 ana, puisqu'il est ne le 8 mars 1840 Il a pris part à la campagne d'Ita.lie. Il fut blesse par une balle a la bataille de Solferino, le 34 juin 1859 A la suite de cette blessure il dût subir l'amputation du bras gauche Fait Chevalier de la Legton d'honneur pour faits de guerre, M. Brun est, en outre, titulaire de la médaille d'Italie et de la médaille de la Valeur Militaire de Sardaigne.

LA JOURNÉE

14 h. 46, & l'Excelslor Quatre de l'infanterie.

19 h. 45. Hall de l'Ouest-Eclair CI20 h. 30, au Théâtre Soirée de la 6'édération des Blessés du Poumon. 20 h. 45, h l'Excelslor Quatre de l'Infanterie.

20 h. 45. au Select L'Appassionata. LES ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION Rue Victor-Hugo,

une auto accroche une voiture Hier vers 16 heures une autcrt^oile conduite par M. Camille Kran, aomicillé à Paris, rue Lafayette, représentant de la maison Ollimac, a accroché, dans la rue Victor Hugo, une charrette dans les circonstances suivantes M. Kran se dirigeait à vive allure vers la route de Paris. Il voulut a un moment dépasser le tram qui- allait dans la même direction que lui, mais il ne .put y arriver et se jeta contre une charrette chargée de matériaux, qui stationnait en bordure de la rue Victor Hugo.

Le choc fut assez violent, et l'auto dérapa, monta sur le trottoir et put heureusement s'arrêter sans encombre. Il n'y eut pas d'accidents de personnes. Seule la charrette fut renversée et l'auto eut l'aile gauche assez sérieusement détériorée.

Quand se décidera-t-on à réglementer la circulation d'une façon plus effective. pour éviter ces sortes d'accidents RUE DE LORIENT, UNE AUTO RENVERSE ET BLESSE

GRIÈVEMENT UN CYCLISTE Hier, vers 16 h. 45. M. Louis Bernard, de Mordelles. venait à Rennes en automobile. A la hauteur des Papeteries de Bretagne Il renversa un cycliste, M. Daunay, 45 ans, demeurant rue Legraverand. qui rentrait à son chantier. Le choc fut d'une violence extrême, M. Bernard roulant à ce moment-là à 60 kilomètres à l'heure. Relevé aussitôt. M. Daunay fut transporté à l'Hôtel-Dieu par l'auto tamponneuse. La victime a de nombreuses blessures, entre autres une cuisse brisée, le tibia fracassé et une côte enfoncée. Il porte également des plaies au visage et a des contusions assez graves.

Les causes de l'accident n'ont pas pu être bien déterminées Jusqu'ici car M. Daunay est dans un état très flévreux et le médecin n'a pas voulu qu'il soit interrogé.

Néanmoins, d'après les témoins, on peut rétablir les faits de la façon suivante M. Daunay suivait la même direction que l'automobile en tenant sa droite. Brusquement, sans faire le moindre signe, semble-t-il, il obliqua sur sa gauche pour entrer à son chantirer. C'est alors qu'il fut pris en écharpe par la voiture de M Bernard. Nous souhaitons au blessé qu'il se rétablisse le plus rapidement possible.

LE CYCLISTE TAMPONNÉ A FOUILLARD EST MORT HIER Nous avons relaté lundi l'accident dont fut victime dimanche soir, entre Fouillard et Mi-Forét, M. Gautier, demeurant rue Gurvand.

M. Gautier avait été renversé par l'auto de M. Grenier, marchand de machines agricoles. Le choc avait été si violent que M. Gautier était passé par dessus le capot et était venu heurter de la tête le sommet du pare-brise, qui fut brisé.

Conduit aussitôt à l'Hôtel-Dieu, M. Gautier y est décédé hier matin. Le Parquet s'est rendu dans la matinée de mardi au garage où est remisée la voiture de M. Grenier, aux Hns d'enquête, Il a relevé sur la voiture les traces de l'accident etv cherchera à établir les responsabilités.

En ces tristes circonstances, nous offrons à la famille de M. Gautier nos plus sincères condoléances.

H. LASNIER, 4. quai E.-Zola. Rennes Travaux sérieux, DENTIERS gLran":s Encore une disparition Mme Tress âgée de 27 ans, couturiere, demeurant, 13, rue d'Antrain. est venue hier au commissariat, pour signaler la disparition de son mari, Jos°ph-Louis Tressel.

M. Tressel s'adonnait assez facilement a la bc.sson, et des discussions fréquentes s'élevaient sur ce sujet dans le ménage.

Dimanche suir. Josepu Tressel rentra à la maison un peu ivre. Sa femme lui fit quelques remontrances qui n'eurent pas le don de lui plaire et vers 20 h. 30. il quitt sa maison où il n'a pas reparu.

Mme Tressel a de fortes raisons de croire que son mari s'est noyé. En effet, li avait déjù., plusieurs fois, manifesté son intention d'en finir avec la vie, et le soir de son départ, il annonça à la tenancière d'un débit voisin, qu'il allait .se jeter dans la Vi- laine, au oua. de la P.évalaye

Des recherches ont été entreprises. qui n'ont pas encore donné de résultats. Au moment de sa disparition. Joseph Tressel était vêtu d'un complet violet, coiffé d'une casquette marron, chaussé de soulier? bas noirs et de chaussette- roug.s. Il portait nne chemise et un col Jainés. De forte •orpulcnce, mesurant 1 m. 65 environ, il a les cheveux châtains, est entièrement rasé et a une cicatrice sur la joue gauche.

APRES L'IIVCENDIE

DE LA PLACE DU CALVAIRE Deux ménages sont dans

le dénuement le plus complet Dans quelques jours, de l'effroyable sinistre qui dévasta tout un quartier d3 la ville, il ne restera plus rien que le souvenir, qu'évoqueront, les ruines branlantes de ce qui était hier l'une des plus coquettes salles de spectacle de notre ville. Puis l'on oubliera. Mais, parmi nos concitoyens, il en est qui ne pourront pas oublier de si tôt. Ce sont les sinistrés.

D abord le boulanger, M. Rubin. Tout récemment établi à son compte, ce jeune homme, aidé par une compagne admirable, avait réussi à se créer une situation enviabU i Le feu a détruit son foyer; le feu l'u privé de ses moyens de travail. Fort heureusement, la solidarité est connue et pra- tiquée dans la corporation des boulangers. Si M. Rubin ne peut plus cuire son pain, il peut du moins assurer la fourniture Le sa clientèle. Ses confrères de la place lui ont fourni la marchandise nécessaire et il est en mesure de fournir tout le pain qui lui sera demandé.

Après M. et Mme Rubin, il convient de c!ter parmi les victimes les plus touchées par le sinistre, deux ménages de petits employés qui se irouveiit dans le dénuement le plus complet. Nous voulons parler de M. et Mme Godefroy, et de M. et Mme Poitevin. Le .iage Godefroy a trouvé un asile provisoire chez Mme Tourtoulou 2, rue de Rohan. Le r ri compte près de -0 ans. Mutile de guerre, employé au Campement militaire, on lui a accordé i congé de trois jours pour se « débrouiller Se « débrouiller Comment le pauvre homme y parviendra-t-il ? Son appartement est détruit et il a dù l'évacuer, au moment de l'incendie, sans prendre le temps d'emporter le moindre objet. Le ménage se trouve aujourd'hui sans d'autres ressources que le salaire, bien léger, du tari. Plus de foyer Plus de meubles Plus de lingerie M. et Mme Godefroy ont du tout abandonner avant de fuir devant les flammes qui les menaçaient. Surpris en plein sommeil, M. Godefroy n'at-il pas été dans l'obligation de s'échapper en chemise ? Et il ne dut qu'à l'obligeante serviabilité d'un voisin de pouvoir passer un pantalon. Sa femme, également endormie, prit tout juste le temps de passer un jupon sur sa chemise de nuit. Elle aussi, très heureusement, a trouvé chez la comF' -nte personne qui accueillit le ménage, les vêtements nécessaires au complément de sa toilette. Mme Tourtoulou est une àme généreuse.

Au-dessus du ménage Godefroy, habitait, au troisième étage du Cinéma, les époux Poitevin et leur vieille maman. Nous avons raconté en détails le sauvetage de l'octogénaire, surprise. elle aussi, avec ses enfants, en plein sommeil. La situation de M. et Mme Poitevin n'est pas plus brillante que celle de M. et Mme Godefroy. Obligés d'abandonner leur appartement, M et Mme Poitevin ont trouvé asile au restaurant du Faisan Doré, où les aimables propriétaires, M. et Mme Rey. ont bien voulu les accueillir.

Mais ceux-là, comme les premiers, ont tout perdu Sans doute Ils sont assurés, mais des semaines, des mois peut-être s'écouleront avant que les sinistrés aient pu recevoir les indemnités de leur Compagnie d'Assurances, et, pour le moment, ils sont sans ressources. sur la rue

jus-jusquau,'

'Aussi nos lecteurs comprendront-ils que nous nous intéressions à eux. Et ayant adressé à Mlle Tourtoulou, à M. et Mme Rey, les félicitations que mérite leur générosité, nous demandons à tous ceux qui nous lisent de nous aider à porter secours aux braves gens qu'un épouvantable sinistre a mis dans le dénuement le plus complet. Ce qu'il faut tout d'abord trouver, c'est un appartement. Nos lecteurs nous y aideront. Et puis, il leur faut aussi des vêtements, des couvertures. Nous :'avons dit. les pauvres gens ont tout perdu et il ne leur reste plus que les quelques hardes dont, en grande hâte. ils s'étaient couverts avant de fuir devant les flammes.

Alors, pourquoi ne leur adresseraiton pas quelques dons en argent, dons qui leur permettraient de faire face immédiatement à leurs besoins les plus urgents ?

L' « Ouest-Eclair » s'offre à recueillir les sommes. Il est certain que si tous les curieux qui, depuis deu: jours, ont défile devant les débris dt l'Omnia avaient seulement donn vingt-cinq centimes chacun les mal heureux sinistrés auraient autourd'hi l'argent nécessaire à la reconstltutio de leur foyer. Nous sommes persua-i que nos lecteurs dont nous avons souvent éprouvé et apprécié la gén, rosité nous aideront dans cette a bienfaisante et nous attendons p.confiance leurs premières oboles. Les leçons du sinistre

Durant toute la journée d'hier, une foule Innombrable n continué de défiler devant les ruires. Une éQuipe de 'ompi*rs ivnit >arré 'a nuit .ie lund! à mardi à assurer la survMMance des décombres et jusqu'à mardi matin une moto-pompe avait été laissée en batterie. Le feu était pourtant définitivement vaincu.

Et Il ne reste plus rv'à dégager la !«"in du forrn'dnble sinistre.

CeHe l<ir M le Maire de Rennes. cil Vv.r drs premier, Mti: accouru sur les lieux, n'a pas manqué de la tirer. Et nous sommes heureux de nous rencontrer avec lui, sur ce ter-

'Comme nous. comme tous ceux qui se trouvaient autour du brasier immense, M. Jean Lemai&lre a constat que les courageux efforts des pompien avaient été, en partie, annihilés at début par l'insuffisance du matériel Les pompiers ont manque d'eau.. Pourquoi ? Les causes en sont multt ples fonctionnement défectueux dei pompes et particulièrement de c Vio toire et éloignement des bouches d'incendie, les seuls endroits où l'on puisse mettre en action les pompes. Le mauvais fonctionnement de* pompes au début de la lutte contre le sinistre s'explique par le refroidissement des moteurs. n en est des moteurs de pompes comme des moteurs d'automobile: la mise en route nécessite souvent quelques minutes d'attente. Mais il est certain que c Victoire », qui compte onze années de services ne connut-elle pas le baptême du feu lors de l'incendie de l'Hôtel de Ville en 1920 a besoin d être mise a la retraite. Il importe de lui assurer une remplaçante et sans doute pourrait-on envisager la possibilité de lut adjoindre une ou deux nouvelles motopompes.

La question qui semble, tout particulièrement, avoir retenu l'attention de M. Lemaistre est celle de la distribution des bouches d'incendie. c Le'problème est complexe, nous a dit M. le Maire, et il nous faudra de gros crédits. Mais la question est d'Importance. Soyez assurés que le Conseil Municipal en sera saisi. et très prochainement. »

Dans la soirée, la garde des décombres était encore assurée par des agents. Signalons en terminant que le pensionnat de l'Espérance a été en partie évacué complètement. Les.élèves seront réparties en trois groupes, l'école de la rue de Lamotte-Picquet et à l'école du Griffon. Le dernier groupe demeurera rue du Cartage. dans ia partie nord du bâtiment qui n'a pu été attaquée par le leu.

TRAGIQUE ACCIDENT Un ouvrier est tué

par la chute d'une brique rue Poullain-Duparc

Un tragique accident s'est produit hier matin, 19, rue Poullain-Duparc Sur un terrain contigu à la maison Saint frères, l'entreprise Novello procède actueliement à la construction d'un immeuble pour le compte de M. Tottereau, entrepreneur de couverture et chauffage central rue Vasselot. Hier matin, vers 11 h. 1/2, l'un des ouvriers, M. Eugène Roger, âgé de 62 ans, habitant ruelle Saint-Cyr, était occupé au rez-de-chaussée de la bâtisse, à charger dans un seau actionné par un treuil, des briques destinées au quatrième étage.

Alors que le seau avait j* atteint une grande hauteur, l'une des briques qu'il contenait et qui débordait se détacha soudain et avec la violence ,que l'on peut s'imaginer, s'abattit sur la tête de M. Roger.

Le malheureux, littéralement sasommé. s'affaissa. En hâte ses camarades du chantier se précipitèrent à son secours. Un filet de sang jaillissait du sommet du cràné qui avait-été atteint par l'une des arêtes de la torque à laquelle adhéraient des cheveiBc sanguinolents. C'est dire combien le coup avait été terrible.

On se mit en quête d'un docteur, mais tous les médecins du voisinage étaient absents. M. Le Dosseur. pharmacien, rue de Nemours, s'empressa auprès du blessé et comme celui-ci demeurait inanimé, en même temps que l'on faisait demander l'ambulance municipale, on allait prévenir un prêtre. Bientôt arrivait M. l'abbé Bé:anger, vicaire à Toussaints. qui administra M Roger que l'ambulance transporta à l'Hôtel-Dieu.

Là on constata l'horrible blessure de la victime qui avait le pariétal brisé. Tous les soins étaient inutiles et vera midi M. Roger. qui était plongé dana le coma, expirait.

Il était marié et père de famille. Cruelle fatalité M. Roger devait ac* compagner hier sa famille il un mariage. Il y avait finalement renoncé et, avait laissé les siens se rendre seuls à cette cérémonie. Hélas c'est la mort qui l'attendait et une Journée de fête se transformait pour ses parents en un jour funèbre.

Cette fin brutale a plongé dans '.a consternation les compagnons de travail de M. Roger qu: avaient pc^ir \vf la plus profonde estime.

En cette douloureuse circonstance, nous prions Mme Roger, sa veuve, ses enfants et tout? la famille, d'agréer nos bien sincères condoléances.

Un matelot en bordée Ernest R. est matelot mécanicien à bord du torpilleur Sénégalais. Il avait obtenu dernièrement une permission pour Rennes qui expirait le 9 avril à midi.

Mais Ernest R. oublia de rentrer, trouvant sa permission trop courte. Les autorités maritimes avisèrent donc la gendarmerie qui se mit aussitôt à sa recherche.

Ils se rendirent au domicile des parents de notre matelot, mais ceux-ci déclarèrent aux gendarmes qu'ils n'avaient pas revu leur fils depuis le 8 avril an soir.

Le Il avril, ils aperçurent enfin un matelot du Sénégalais dans la salle des Pas-Perdus de la gare. Il s'agissait bien du retardataire oui fut appréherdé pour être reconduit sous escorte à son bord.

LE CONCOURS DE PECHE DU MAIL D'ONGES

Un concours de pêche à une ligne organisé par le comité des fêtes du Mail-d 'Orges, aura lieu le dimanche 19 avril 1931. de 9 heures Il heures, du ̃^int Pisteur la Chapelle-Roby. de •ho mie oflr* du canal.

Prix ico 60. 40. 20 francs et nombreux lots en nature. Prix de la carte: 1 fr. 10

Le pesage et la distribution des prix auront lieu aussitôt ap-ès le concours. Les billets sont en vente chez tous les mqrrhinds d'article de ttfche Les rnrrmereantp ou' vm>cjrî>ient bien offrir gratuitement des lots sont priés de les adresser. soit à M. Mirlel. épicier, boulevard Laënnec, ne 6 ou à M. Goron Alfred, boulevarti Laennec, ne L


e LA SEMAINE MUSICALE Après an sinistre. Quelques avis touchant f organisation des concerts.

La suite à notre prochaine « Semaine »

Un deuil.

Je venais de dépouiller le courrier, qui m'est parvenu concernant la question des concerts à Rennes et J'y avais constaté que, pour beaucoup, l'absence d'une salle approprier compliquait le problème, lorsque 'erte, qui a bouleversé dimanche soir notre vllle, éclata. Hélas, le Cinéma Pathé n'est plus! Son formidable dôme est écroulé, ses gracieuses cariatides sont réduites en cendres!

Ce sinistre terrible en lui-même causera la plus pénible émotion à tous ceux qui, parmi les vieux Rennals, ont le culte de l'art. Bien que son usage actuel ne fut nullement conforme à sa destination première elle en avait vtt d'autres sous la Révolution! malgré sa mé- diocre acoustique et sa capacité liml- tée, la salle du Pathé était la plus coquette et la plus sympathique de nos salles de concerts. On y avait suivi, depuis sa restauration, bien antérieure à la guerre, beaucoup d'excellentes auditions et d'agréables conférences. C'est, à tout point de vue, un deuil

Sans doute, est-Il trop tôt pour parler des suites d'un aussi tragique événement. Cependant, puisque le mal est fait, ne peut-on espérer qu'il sera réparé et que, sur les déplorables ruines de l'un de nos plus vieux monuments. s'élèvera, quelque jour, une nouvelle construction réalisant les voeux du monde artistique Rennais? J'ai ma petite galène. »

Le problème de l'organisation des concerts suscite un tel mouvement • .inlon qu'à priori, l'on serait porté à le croire insoluble les causes de l'insuccès apparaissent si nombreuses que l'on désespère d'y porter remède. Aussi bien. con.viendra-.t-ll de distinguer entre les principales et les secondaires pour ne s'attaquer qu'à celles-là; celles-ci disparaîtront par voie de conséquence.

Notons d'abord l'inévitable opinion du monsieur qui. s'en moque J'ai ma petite galène, nous écritIl; j'entends gratuitement des concerts presque tous les jours; le samedi et le dimanche je me < paie » Pasdeltfup sans quitter mes pantouSes ) Que me parlez-vous d'organiser à Rennes des concerts, auxquels, d'abord, je devrais me rendre, dont, par surcroit, il me faudrait payer l'entrée 1

Ce brave homme, qui, sans doute, n'appartient même pas aux Amis de Radio-Rennes, croit que rien ne dCQÛte ou que tout lui est du ni les émissions radiotéléphoniques, ni leur exécution musicale ne méritent salaire Peut-être admettrait-il, en le pressant beaucoup, qu'un poste de T. S.

F., son entretien et son fonctionnement comportent des frais élevés mais il n'approuvera jamais qu'un violoniste ou une chanteuse réclame un cachet, surtout plus qu'un cachet de famine. La musique n'est-elle pas un « art d'agrément ?» Et doit-on prétendre en trafiquer comme de saucisses ou de boudins? C'est, 3e crois, dans les Faux lionshomme*, la charmante comédie d'Ernest Capendu, qu'une frivole jeune «He, conduit* par le hasard dans ;xlier d'un peintre famélique, lui adresse cette stupéfiante apostrophe

Quel channaat passe-t';mps que la peinture!

Oh, oui! mademoiselle, répcnd l'artiste sans perdre son sang-froid. et le battage en grange, donc! Sans partager une telle Inconscience, on ignore trop, en général, ce qu'il faut de dons naturels, de labeur acharné, parfois de veilles épuisantes pour devenir et rester un musicien de talent, à plus forte raison un virtuose. Soyons juste à l'égard des travailleurs de l'art, même lorsque leur travail ne s'incorpore pas dans une substance qui dure, ou consentons a he plus entendre de musiqur,

Ellea sont trop.

Parmi ceux qui admettent cette nécessité, comme un devoir moral et une exigence pratique, plusieurs attribuent l'insuccès relatif des entreprises de concerts à la concurrence qu'elles se font.

Elles sont trop, nous dit-on, voyez un peu concerts du Conservatoire, concerts de Radio-Rennes, cercle Mo«art, association des Amis et anciens du Conservatoire, Jeunes musiciens, etc. sans compter tous les patronages et tous les directeurs d'oeuvres, organisateurs occasionnels d'auditions musicales et théâtrales C'est à n'en plus finir

L'idée d'une unification et d'une centralisation de la musique est théoriquement séduisante. Elle fut autrefois presque -lisée lorsque l'excellent artiste • ait Tapponier-Dubout, réunissait sur sa tête la triple qualité de directeur du Conservatoire, de chef d'orchestre du théâtre et de chef de la Musique municipale. A côté de lui, ]'Aspociation artïstiaue a Itinéraire de Bretagne. s'occupait, seule, de musique de chambre. Le: choses allaient assez bien ainsi. Mais, peut-il être question de revenir à un passé, que le développement actuel des met guère dz ressusciter? En ou'.r? la variété des Initiative» artistique:. r.'Mt-«Ue Daa une preuve de vitalité?

Quels que soient ses inconvénients n'y en aurait-il pas de plus grande à étouffer cette végétation ? En tout cas, au nom de quelle autorité s'exercerait cette tyrannie au moins apparente ? Si une organisation systématique et nécessairement quelque peu despotique séduit aisément nos imaginations, il a'esc pas de solution contre laquelle nous nous élevions plus violemment lorsqu'un audacieux, ou un naïf, tente de la réaliser, Le rôle de la municipalité. Ces réflexions conduisent à se demander si la municipalité rennaise n'est pas au moins partiellement responsable de notre stagnation musicale. n en est qui le pensent. Citons un correspondant qui signe Un ancien de Rennes »

Depuis Le Bastard. écrit-il, qui donna une vigoureuse impulsion à la musique à Rennes, nous n'avons pas eu une seule municipalité qui lui ait été vraiment favorable. Ni Morcel, ni Poulin, ni Pinault n'aimaient pas !a musique. Janvier, pas davantage: 11 ne connaissait que le bâtiment et prêtait des intentions politiques aux '«̃rviteurB les plus désintéressés de t musical. M. Bahon est un artiste. pour sûr. mais il aime avant tout l'architecture et. la peinture; puis, il y avait ses amis socialistes. Enfin, je ne crois pas que M. Lemaistre joigne à see qualités d'administrateur, celles de mélomane. On a encouragé le théà tre, parce qu'ainsi l'on donnait satisfaction au plus grand nombre et c'est autant de gagné pour la musique, sans doute; mais, pourquoi avoir traité la Société des Concerts, en parent pauvre ?

Il y a quelques années, la question s'est posée de la façon suivante dans les rapports de la ville et de la Société des Concerts du Conservatoire Nous augmenterons très notablement votre subvention, disait la municipalité, si vous ressuscitez le Cercle Orphéonique.

Beau cadeau! répondait la Société. Cette résurrection nous coûterait plus cher qu'elle ne nous rapporterait.

Finalement, on a maintenu le Statu quo, avec une légère augmentation de la vieille subvention municipale. Mais personne n'a osé réclamer pour M. Ganaye, les deux matinées du dimanche qu'autrefois, le directeur du théâtre devait à ses prédécesseurs. Cela eut été capital cependant. Quoiqu'il en soit, il est inadmissible qu'en dehors des maîtrises, Rennes ne possède plus aucune société vocale. Le vieux Choral Rennais, que dirigeait le père > Imbert, de douce mémoire, et qui était Pxclusivement composé d'hommes. eut aes jours de gloire. Les chœurs mixtes de la Société des Concerts. avant la guerre, plus récemment ceux du Cercle Urphéonique, le remplacèrent avantageusement. M. Cayol, fit un effort en créant une école de choeurs. Fonctionne-t-ellc °acore ? En tout cas, le récent festival Henderick a prouvé qu'à Rennes, les choristes ne manquent pas. I1 rest» les sélectionner, les grouper, tes discipliner! TAche ardue. sans doute, peut-étre onéreuse, nou pas irréalisable. Tâche essentielle si l'on veut renouer les grandes traditions et ressaisir la faveur du public.

Et puis.

Mais, nous ne sommes pas au bout des difficultés et des objections. H y a celles encore qui ont trait îi l'élaboration des programmes et au travail préparatoire des musiciens, à la direction 6'' -"nue, a la nature des attraction me artistes étrangers ou virtuose. anais, et'

Nous en parlerons une autre fois, non sans avoir tenu compte des observations que le présent article ne manquera pas de susciter.

J. D.

A L'INSTITUT REGIONAL D'EDUCATION PHYSIQUE Jeudi 16 avril 8 IL 30 à 9 h. 30. Amphithéâtre Asslcot, professeur M. Loisel. Pédagogie les exercices utilitaires. forces et adresse.

9 h. 35 à 10 h. 55. amphithéâtre de physiologie, professeur, M. Castex. Physique Etude, au point de vue mécanique, des muscles, des os et des articulations.

11 IL 15 midi 15 Pédagogie appliquée (pour les garçons), gymnase du Lycée. Professeur, M. Gatin a) Analyse du mouvement. Le lancer; b) Commandement d'une leçon pour élèves de 16 à 18 ans (critique). Pour les filles, gymnase municipal Professeur. Mlle Pouliquen. Leçon pour élèves de 16 à 18 ans.

15 à 16 heures Exercices pratiques (pour garçons et filles Cercle Paul Bert ou Stade Courtemanche. Professeur, M. le docteur Barbedor. Saut en longueur.

16 h. 30 à 17 h. 30. amphithéâtre Asslcot. Professeur, M. Follet le dépistage de certaines maladies dans son rapport avec l'Educations physique.

Dimanche 19 avrtl. 9 h. 30 à 11 heures, amphithéâtre de physiologie professeur. M. le docreur Barbedor La Digestion.

11 heures à midi. même professeur. Acci&evU et massage.

14 16 heures Sf-de Courtemar dor Courte de vileue et lancer cL

Un programme extraordinaire de séances artistiques et' sensationnelles sont visibles an Cirque PINDER Ce Cirque n'a pas son semblable tant par sa qualité que par son programme si varlé et si réussi.

Dans sa piste Géante, la Direction du CIRQUE PINDE& présentera Sa merveilleuse cavalerie, ses Acrobates, ses Eléphants, ses Lions, ses Tigres, etc. L'Homme le plus fort du monde VASSEUR

retenant par sa force herculéenne deux autos en pleine marche. Le seul qui a retenu deux avions en position de vol

Débuts Place Hoche, le Samedi 18 Avril; Soirées à 20 h. 30 Le Dimanche 19, Matinée à 14 h. 30

M. LE FUR,

NOTRE CONCITOYEN,

EST RÉÉLU

ADMINISTRATEUR GÉNÉRAL DE LA ZONE INTERNATIONALE DE TANGER

L'Assembla législative de Tanger qui s'est réunie tout récemment, à réélu. à l'unanimité, M. Pierre Le Fur comme administrateur général de la zone internationale.

En même temps qu elle constitue un succès pour la politique française, cette nomination confirme les brillantes qualités de notre représentant, qualités qui s'étaient déjà affirmées dans les divers postes que M. Le Fur a

occupes au Maroc, notamment à la tête du Contrôle des Municipalités. Nous sommes d'autant plus heureux de cette marque de confiance, que M. Le Fur est un des nos compatriotes, ancien élève du Lycée de Rennes et ancien professeur de la Faculté de Droit de notre ville.

Nous lui adressons nos plus vives félicitations pour la haute distinction dont il vient d'être l'objet et qui réocmpense les efforts accomplis par M. Le Fur, pour sa dépense des intérét8 français à Tanger.

AU THEATRE JEUDI 16 (SOIRÉE)

LA DAME AUX CAMÉLIAS avec

Marguerite CARRE

APRES LE CONGRES

DE L'UNION NATIONALE

DES ETUDIANTS DE FRANCE

Le retour de la délégation rennaise Nous avons, la semaine dernier*, longuement entretenu nos lecteurs du Congrès de l'Union Nationale des Etudiants de France dont les assises se tenaient à Caen.

La délégation rennaise est revenue hier en notre ville. On sait que l'A qui compte parmi l'une des Associations d'Etudiants les plus vivantes étaient représentée au Congrès par MM. Félix Le Gentil, Tanguy, Herbault, Tiengou, Sauton, Dupart, Mussat et par Mlle Lhuilller.

Nous avons aperçu M. Félix Le Gentil à son retour et le sympathique président nous a dit la part. active c le succès qu'avait prise et obtenu 1 délégation bretonne, dans les discussions-

Félix Le Gentil qui va partir terminer ses études à Nancy laissera à Rennes d'unanimes regrets Nous vous Ions croire qu'il reviendra bientôt et à l'avance, nous présentons à se successeur nos vœux de bienvenue. L?ES EPAVES

Voici les objets trouvés dans la Journée du 14 avril et déclarés au commissariat

Au Commissariat du la arrondt. Un portemonnale; une gabardine: un livret matricule; un béret basque: une manivelle d'auto; une montre de dame; des binocles.

AVIS AUX CABARETIERS ET AUBERGISTES. n est rappelé aux cab? retiers et aubergistes qu'aux termes de l'article 4 de la loi du 1' octobre 1917, ils seront passibles de poursuites s'ils vendent Il boire à des jeunes gens manifestement ivres ou les reçoivent dans leurs établissements. Les jeunes gens qui se présenteraient en cet état seraient poursuivis conformément aux dispositions de la même loi (art. le).

A L'EXCELSIÔR

QUATRE DE L'INFANTERIE La direction du cinéma Excelsior offre cette semaine, à sa fidèle clientèle, un film d'un intérêt captivant, que tout le monde voudra voir. Ceux qui, de 1914 à 1918, ont vécu ces heures terribles reverront avec émotion les différentes phases de la vie du front et de l'arrière. Ceux qui, trop jeunes, n'ont pu les connaltre, comprendront mieux ce que leurs aînés ont pu endurer de souffrances et saisir toute l'horreur d'une guerre sans merci.

Quatre de l'Infanterie! film parlant et sonore, tiré du livre de l'écrivain Allemand Ernst Johannsen, est un chef d'oeuvre de réalisation. On ne peut pas s'imaginer, si on ne l'a pas vu, ce que peut être l'enfer des premières llgnes. Dans le fracas des éclatements de grenades, du sifflement des obus, du tac-tac des mitrailleuses, parmi les éboulements des abris, les ensevelissements dans les trous de mines, des hommes réussissent à vivre, sans cesse aux aguets, se -tenant de la mort qui les frôle.

Et après quelques jours de repos il. • mère, la même vie recommence, infernale

Enfin vient le moment tant attendu, tant désiré la permission.

Karl, l'un des Q-f.tre s'éloigne de cette fournaise, la joie au cœur, heureux de retrouver sa mère, sa femme qu'il n'a pas revues depuis 18 moisi Hélas! Après tant de douleurs physiques, il faut qu'il endure encore une souffrance morale. Sa femme, qu'il chérissait, n'a pas eu le courage de l'attendre si longtemps.

Et, la mort dans l'âme, il retourne au front. Sombre, hanté par cette pensée qui le harcèle, il est volontaire pour toutes les missions périlleuses. Peu lui importe la vie désormais) Il défie la mort.

Ses camarades tombent un il. un fauchés en pleine jeunesse et lui-même grièvement blessé est évacué sur l'hôpital militaire où parmi les gémissements des blessés, les râles des mourants, les hurlements de son lieutenant devenu fou, il expire la main dans la main d'un soldat français, son compagnon des derniers moments et son frère dans la douleur de la mort. Ce film d'une réalisation formidable, d'une émotion intense, d'un poignant indescriptible dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Qui le verra. se fera une idée exacte de toutes les ruines, de tous les deuils, de toutes les horreurs que provoque une guerre, avec tous les engins modernes de destruction, d'extermination. H laisse une impression profonde, pénible, qui est la meilleure propagande pour faire éviter, à tout prix. de semblables cataclysmes.

Quatre de l'Infanterie! C'est le réquisitoire le plus formidable qui ait été prononcé contre la guerre. Puisset-il être entendu et compris pae tous les peuples!

UN CAMION PREND FEU Hier matin, à 8 h. 16, M. Haslé, commerçant en grains, rue du Pré-Botté, était occupé à charger du son sur son camion, sous le hall de la Petite Vitesse de la gare de Rennes lorsque tout à coup il aperçut des flammes qui s'échappaient du moteur.

Grâce à son sang-froid, M. Haslé réussit à éteindre, à l'aide d'un extincteur, ce commencement d'incendie qui aurait pu communiquer le feu aux marchandises accumulées sous le hall de la Petite Vitesse.

Nous félicitons M. Haslé de son esprit de décision.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS Paictare 1 LA Tour d'Auvejioni. » Les tambours et clairons sont priés d'assister a la répétition qui aura lieu ce soir, mercredi, a 20 h. 30.

Prbparatlon de très prochain, services. Présence absolument Indispensable. FEDERATION DEPARTtlIENTAI.E DES CHASSEURS d'Ille-et-Vilaine. L'aasemblée générale de la Fedération Départementale des Chasseurs d'Ille-et-VHalne aura lieu à Rennes le samedi 16 mal. à 10 heures, Palais Saint-Georges.

Ordre du Jour Compte rendu du fonctionnement de la Fédération pendant l'année 1930: rapport du trésorier: rapport des commissaires a,nx comptes congrès de la 2- région cynégétique réunion du Comité National de la Chasse auaptlons diverses.

MM. les Sociétaires sont instamment priés d'assister à cette réunion.

Oadrs di Bhxtaoki. Préparation militaire. Tous les Jeunes gens désireux de faire de la préparation mllitalre au siège des c Cadets de Bretagne » soit priés de se réunir 135, rue d'Antraln. le mercredi 15 avril, 20 h. 30. Les cours seront donnée par le sergent Gaudelet. qui a obtenu déjà de très beaux succès Harmonie L'IiroÉPEinjAirrE. Tous les musiciens sont priés de bien vouloir assister à la répétition générale qui aura lieu mercredi 15 avril, 20 h. 30, l'école en vue des courses de chevaux et du prochain concert. Remise des cartes aux musiciens pour le service des courses. Le ohel: Louis Robert. Union départementale

des Sociétés de Secours mutuels d'L-etV. Les membres du Conseil d'administration de l'Union tiendront réunion au Palais Saint-Georges, rue Gambetta. salle 6 (corridor du 1 r étage), 1e dimanche 19 avril, a, 9 heures du matin. Ordre du Jour: questions diverses. Caisse primaire d'Assurances sociales c La Mutualiste d'Ille-et- Vilaine i Les membres du Conseil d,administratlon de la Caisse primaire c La Mutualiste d'Ille-et-Vllaine » tiendront réunion au siège social. Palais SaintGeorges, ealle 6 (1t étage), le dimanche 19 avril, 9 h. 30 du matin. Ordre du Jour: compte rendu moral et financier; questions diverses.

Le Secrétaire A. Laicoe.

MATINÉES dE SOIRÉES

THEATRE MUNICIPAL DE BENNES C'eet demain Jeudi 16 avril (soirée) que nous aurons la grande Joie d'applaudir Marguerite CARRÉ dana le roule de Marguerite Gauthier, de LA DAME AUX CAMÉLIAS, l'éternel chefd'œuvre d'Alexandre Dumas fils. Dans ce rôle, fait la mesure de son grand talent, elle aura une fois de plus l'occasion de nous faire apprécier aea dons de sensibilité, d'émotion et d'autorité, qui la classent au tout premier rang de nos plus grandes comédiennes actuelles.

Ajoutons que pour créer l'ambiance romantique nécessaire, cette pièce sera Jouée en costumes d'époque dont on dit merveille.

.Location A partir d aujourd'hui mercredi, de 10 heures à midi et de 13 h. 30 a 17 heures. Téléphone 20-37. La location continuera toute la journée pour la grande soirée de gala au bénéfice des Blessés du Poumon qui aura lieu ce soir, et dont nous avons publié le programme.

GRAND GALA

du film parlant sous le Patronage du Comité d'Entente Rennais des Associations d'Anciens Combattanta et Victimes de la Guerre.

QUATRE DF L'INFANTERIE du chef-d'oeuvre de PAB8T.

La Guerre vue par les Allemands Matinée et soirée tous les Jours. T. 30.85 SEXOIOT

Un merveilleux film français, d'après le roman de Pierre FRONDAIE • L'APPASSIONATA

interprété par Léon Mathot, Renée Héribel, Thérèse Kolb, Fernand Fabre. Production dramatique puissante et émouvante qui a remporté un très gros succès de présentation.

Bal du NOTARIAT. Pour terminer la série des bals d'étudiant, la corporation du notariat donnera le samedi 26 avril., dans tes salons Gaze, une soirée dansante.

Cette soirée est placée sous la présidence de M» Brosgault, notaire à Rennes. directeur de 1'Ecole; de MM. les Professeurs et des notaires de la ville de Rennea.

Voici la liste des dameg patronesees qui nous ont fait parvenir Jusqu'à présent leur acceptation Dour f>>rganlsatlon de ce bal Mmes BentieiOt. Bertrand. Bourges, Charller. de la Triboullle du Plessls de Grénédan, Durdez, Gastard, Gruel, Guerln. Jambon, Kreutzberger, Orvaln. Patay, Pavec, Souron. Lm bai. DZ l'Escrime. Cette élégante réunion organisée par la Société Rennalse d'Escrime aura lieu le Samedi 2 mal. dans les Salons Gaze. rue Poullaln-Duparc

Nous donnerons très prochainement la composition du Comité de Patronage de ce bal qui nera, sans conteste, la solrée la plus e chic de la saison.

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Bal Dr DaorT. Sous le haut patronage de M. Davy, recteur d'Académie, «t de M. txxlln, Doyen de la Faculté de Droit, le comité de la corporation des Etudiants en Droit donnera samedi prochain 18 avril, A 21 heures, dans les salons Gaze, un grand bal qui sera l'un des derniers de la saison dansante Un tournoi se br:dge sera organisé 3u premier par M le commandant BourgauttDucoudray, qu! recevra les engagements 2. rue Victor-Hugo.

Le concours du LHy's Orcnertre qui eut tant de succès au dernier Bai du Droit a Salnt-Brleuc. sera certainement apprécié

Les cartes d'entrée seront uniquement délivrées par les Dames Pattoneases dont les noms suivent

Mmes Langlots 20. quai Salnt-Oaat: Barbot. 18. boulevard de la LIBerté; Jambon. 9. rue Le Bastard KreutBbePger, 13. rue Victor-Hugo Fontaine, S, rue Levage Houalet. 8. rue Edlth-C*veU Flaud, 1, place Pasteur. TUloy, 20. boulevard Magenta Durdez. 58. ru* d'Antrain Paris, 26, rue de Fougères Gruel. 22. rue de Redon Charller, 18, quai Duguey-Trouln Bordler du R»lncy, 10. rue Hoche Durtelle de SaintSauveur. 12. rue Brizeux Trasbot, 17. rue Alexandre-Duval.

Etudiants: 8 fr (carte de L'A).

SALLE DES Sacrés-Cotors. Nous rampions oue la séance récréative. donnée en faveur des pauvres assistes par la Conférence de Sa'.tit-Vlncent de Paul des Sacrée-Cœurs, a Heu dimanche prochain, à 16 heures. dans la salle des oeuvres paroissiales, rue Bernard-Pallser. La troupe le Chant du Grillon t, donnera deux comédies Le Commistaire est bon entant, de Courtellne et Un délit, de Landay La séance comprendra aussi une partie concert avec MM Henri Bréhé. premier prx du Conservatoire André Bréhé, lauréat du Conse-vatotre. et M. J. Lemesle. le fin diseur rennais. La location se fait. maintenant, à la 11brairie Ciauthier. au hant de la place de la Mairie. aux prix ordinaires. AMICALE DES Anciens du 41' er 341* R.I. Le comité de l'Isly, amicale des anciens du 41' et 241' R.I.. rappelle Il tous les adhérente et Il leur famille que la fête annuelle a lieu dimanche prochain 19 avril, dans les salons Gadbr, rue d'Antraln. et que tous ceux déelreux d'a.sstster à cette fête de famille, veuillent bten retirer au plus vite leurs cartes chez l'un des membres du comité défà désigné»

II Invite tourt particulièrement les familles des militaires décédé» de ces deux régiments à vouloir bien *ssister h la cérémonie rellïl<>use qu: »iir» lien à 9 heures, en la bosl'.laue N-D. de Bonne-Nouvelle '̃' 'VimfM.

ETAT CIVIL DE RENNES

Naissances

14 avril. Denise Berhault. 34, rue Chateaudun Jean Noël. 16. rue Nantaise Lucienne Basset. rue de Buteron. Dtcts

14 avril. Edmond Gulllouet, 8 ans, 86. rue Salnt-Malo Mme Cadoret. née Lefeuvre, 60 ans, 102, rue Salnt-Malo Alexandre Bol tard. 68 ans, retraité de l'Arsenal, marié. 3 rue Gerbier. Convois mortuaires

du mercredi 15 avril 1931

10 heures Mme Vallolr. rue de Fougères, 131 Notre-Dame Nord.

10 heures M. Pouvrau. rue du Chapitre. 1 Saint-Sauveur Est.

10 heures M. Bertin, Pomtchallloit 10 h. 1/4 Mme Gourheu, Salns>Etienne Nord.

Est. 2 heures Enfant Petit. Hfttei-Dleu; Est. 4 heurea Mlle Rouyer, Hôtel-Dle»;

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RENNES

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Salnt-Jaoqnes-de-la-Lande

UNE CYCLISTE RENVERSEE PAR UN AUTRE CYCLISTE.- Mme Chastin, demeurant à la Teillais, en StJacques de la Lande, roulait à bicyclette lorsque tout a coup elle fut heurtée et renversée par un autre cycliste inconnu, qui s'en alla sans demander son reste.

Une enquête fut ordonnée pour retrouver, l'auteur de cet accident. q|i vint se présenter aux gendarmes pour déclarer qu'il était le responsable. Il j s'agit de M. Léon Angot. 31 ans, cantonnier à Saint-Jacques de la Lande, qui reconnut les faits.

Procès-verbal a été dressé.

Bru

UNE MEULE DE PAILLE INCENDIEE. Le 12 avril, vers 15 heures, IL P'ouchard, cultivateur au hameau de la Hale de Cicé. entendit crier sa petite fille de 4 ans qui venait en coulant vers la maison.S'étant avancé sur le pas dç sa porte, il aperçut une meule de paille, située au fond de la cour qui n alerta les voisins, puis les pom-

OBSÈQUES

RENNES vous «tes ;,né d'aatister aux convoi, service et Inhumation qui auront lieu le mercredi 16 avril 1031, à 10 heures du matin, en l'église de Notre-Dame, pour le repos et le salut éternel de rame de

Madame VALLOIR

déoèdee en sa demewe, Rennes, rue de Poue6ret, no 131. le 13 avril, dans sa et* année, munie des Sacrements de l'Eglise.

On se réunira a la nminnp morcuaire 9 6 heures 45.

L'Inhumation aura lieu au cimetière OU Nord.

De ProJundU i

De ia part du médecin capital– et Itme André Poirier, ses enfants: de Mlie Jeanne Poirier, ea petite -aile; du Doctour, et Mme Lucien O&stel et de Mme Hlpqolyte Gastel. ses frère et belJeeOOBUrs; des familles Valoir. Leker, Vl«nat. Bazin. Bride!. et de MUe Marie Banolst sa fidèle servante.

NI fleurs, al couronnes, dee pri6rea. Le présent avis tlem ̃•• *p faire-part RENNES. M. et Mme OulUouet, eur, rue Salnt-Malo, Mllea Andrée et Jeanne OulUouet, Mme Evelllard et toute la famille ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur cher petit

EDMOND

décédé chez ses parents l'Age de 9 ans et vous prient d'assister à ses obsèques nul auront lieu le Jeudi 16 avril. à 10 heures, en l'église Saint-Aubin. On se réunira à la maison mortuaire Il h. 54. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

Le présent avis tient Ueu de faire-part. RENNES- Vous êtes prié d'asstotar aux convoi, service et inhumation de Monsieur Alexandre BOITABO

décédé en sa demeure à Rennes, rue Gerbler, 3, le la avril, dans sa 69* année, qui auront lieu le Jeudi 16 avril, à S heures du matin, en l'émise de Toussaint».

On se réunira à la maison mortuaire 1 h. 45. L'inhumation aura lieu cimetière de l'Est.

De la part de M. et lime -il- Boltard, M. et Mme Erneat Boitant Mme Aueuatln Boitard, Mlle Lucie Boitard. ses enfante de ses petits-enfants et des familles BoLtard et Garel.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RF-NNES Vous êtes prié «>'a«atate aux convoi, aervioe et Inhumation Qul auront lieu le Jeudi 16 avrlt, à • IL 30 du matin, en l'église de SaintAubin, pour le repos et salut éternel de Itme de

Madame Marie-Louise LEFEUVBJS yeuve de François VEILLARD,

Epouse de François CADORBT,

Retraitée de l'Arsenal,

décédé* en sa demeure à Rennes, rue Salnt-Malo. 102, le 13 avril, dans sa 61année, munie des sacrements de l'Egllse. On se réunira à la maison mortuaire 8 h. 16.

L'Inhumation aura lieu au Cimetière du Nord.

De la part de M. François Cadoret. son époux M. et Mme Théophile Pedron, ses enfants de ses petluvenfacte, frère, soeur, seaux-frères, bellesoeur et de toute la famille.

Le présent avis tient :ieu de faire-part MONTFORT SUR ?JEU. vous •tas prié d'assister aux convoi, service at Inhumation qui auront lieu le Jeudi M avril 1931. a 10 heures du matin, en l'église paroissiale de'Morutiort pour le repos et aalut éternel de l'âme de M. Baptiste MONVOISIN-BARBE Ancien débitant

décédé en sa demeure, rue de Quittai, dama sa 72' année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire à B h. 45.

De la part de la famille MonvolslnBarbé.

Le présent avis tient lieu de faire-part. PLEURTUIT. Vous btes prié d'assister au convoi et & l'Inhumation de Monsieur Joseph GUICHARD

décède à l'âge de 64 ans, muni des sacrements de l'Egliae.

La cérémonie religieuse aura lieu le Jeudi 16 avril., à 10 heures et demie du matin, en l'église de Pieurtuit.

De la part de Mme Ouichard, son épouse Mlles Marie et Joséphine Clulard, ses enfants, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT-BRIAG- Vous êtes prie d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame Veuve SONNEFRAUD

."f: Anne-Marie ROCHARD

décédée dans sa 80- année. munie des sacrements de l'Eglise.

La cérémonie religieuse et l'Inhumatlon auront lieu le Jeudi 16 avril, a 10 heures, en l'église de Salnt-Brlac. De la part de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. S- Mme Veuve Jo1 et ses

..? remercient bien sincèrement toutes lea personnes qui leur ont témoisa! de la sympathie l'occasion du décès de

Monsieur Arthur JOLY

• Wi "îi?-<t et re« enfants rerrT" ̃ *• »'n-Tirnit toutes les personrp* t\ :i "'tir on. témo'rné de la lyn-»»1!1' •••»->.»*•»». ̃«., de.oi« de

Monsieur Victor BAGOT

Négociant en bois

et sont dans l'Impossibilité de répondre a toute» )n mordues eyTviatbtoue- <\° eondo'.éanre -ni !evr ont Ht adre»-«

piers de Bruz qui accoururent sur les lieux. Mais tout fut inutile et les 15.000 kilos de paille furent vite réduits en cendre.

De l'enquête, il résulta que le fils de M. Fouchard, le petit René, âgé de cinq ans. aurait mis le feu à la meule en jouant avec des allumettes.

Les dommages sont, couverts par une assurance.

UN VELO DISPARAIT. Le 11 avril, vers 15 h. 30, M. F. Guillemot, l âgé de 44 ans. cordonnier à la Chaussairie, en Bruz, s'était arrêté au débit Hubert, à l'Espérance, en Châtillon, laissant sa bicyclette à la porte. Lorsqu'il sortit un quart d'heure plus tard, son vélo avait disparu. Il porta plainte à la gendarmerie, mais les recherches n'ont donné Jusqu'ici aucun résultat.

L'enquête continue.

Vedn-le-Coquet

Voici la liste des numéros gagnants

7 14 30 44 46 61 102 109 139 142 1468 164 156 180 184 193 206 208 217 221 231 256 276 314 342 343 344 414 422 432 4U 472 479 483 491 «38 55f Mu 506 594 601 607 631 667 674 675 691 702 769 793 815 825 836 847 902 905 906 910 942 977 985 994 1015 1017 1024 1049 1OS5 1057 1074 1067 1126 1132 1137 1138 1145 1164 1180 1187 1198 1202 1212 1229 1233 1241 1252 1284 1315 1332 1337 1362 1366 1369 1425 1470 1472 1482 1494 1522 1523 1532 153b 1539 1541 1657 1560 1566 1571 1593 1596 1615 1617 1630 16*1 1665 1686 1701 1714 1751 1766 1770 1788 1824 1832 1845 18b2 18b8 1863 188b 1888 1889 1890 1891 1914 1930 1947 1954 1961 1964 1995 2000

Llffrf

QUI A SCIE LES BARRIERES ? M. François Cottin, cultivateur à Sérigné, en Liffré, voulant empêcher ses voisins et leurs bêtes (Ce passer par ses champs avait entouré ceuxci de fil de fer et fermé les ouvertures par des barrières en bois.

Quelle ne fut pas sa stupeur de trouver un beau matin ses barrières sciées en trois morceaux chacune. Il avisa la gendarmerie qui ouvrit une enquête et interrogea les habitants du voisinage et en particulier la famille P. qui depuis longtemps déjà vit en mauvaise intelligence avec M Oottin.

Les gendarmes n'ont pu obtenir de renseignements précis. L'enquête continue.

DANS LES CINEMAS

Etoile Cinéma. Séances mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche en soirée à 20 h. 45, matinées dimanche à 13 h. 45 et 17 heures.

Programme de gala cette semaine, avec les ec actualités parlantes le match international de football France-Allemagne avant les Six Jours cyclistes, et enfin c Levy et Cie grand film parlant et chantant avec Charles Lamy, Marie Glory, Lugné Poe, Lucien Baroux, Léon Bellières. Au programme aussi, c Mickey laboureur s, dessin animé sonore. Location comme d'usage.

Au Familia. Cette semaine c Eclair-Journal s actualités. Un grand drame d'aventures, Avec les Eperviers avec Carlo Aldini. Une comédie gaie Deux Cendres, S.V.P. avec Doublepatte et Patachon.

La semaine prochaine t Les Trois Mousquetaires en deux époques. TRIBUNAL CORRECTIONNEL Un client pas facile. C'était le 7 mars, au soir, un samedi après 20 h. un client faisait quelque tapage dans un café du côté de la gare. On l'invita de cesser et comme il continuait le patron de l'endroit voulut le faire sortir.

Mal lui en prlt car le client Pierre Raidif. 41 ans, chausonnier à Fougéres, le malmena rudement, le menaça le bouscula et déchira son veston. La police dut intervenir plusieurs reprises pour faire cesser le scandale. Raidif est poursuivi pour coups et blessures. En raison de ses bons antécédents, le tribunal ne lui octroie que 6 jours de prison avec sursis.

Le chiffonnier pas commode, Ce fut une arrestation mouvementée que celle du chiffonnier Claude Delalande, 30 ans, demeurant rue Victor Hugo à Fougères.

C'était le 24 mars, après midi, un agent de la sûreté qui passait rue de la Forêt vit un attroupement et voulut naturellement se rendre compte de ce qui se passait là. Un monsieur ivre parlait fort, gesticulait et venait de briser un carreau.

Deux agent arrivèrent alors et on put non sans mal maîtriser l'énergumène car c'en était un. Pendant qu'on l'amenait au commissariat il se débattit, Insulta et bouscula les agents et alla même Jusqu'à mordre l'un d'eux a la cuisse.

Tout cela lui vaut u être poursuivi devant les juges. Il manifeste à l'audience de vifs regrets.

8 jours de prison et 5 fr. d'amende pour l'ivresse.

Un Kleptomane. Pierre Cordet, un ouvrier charron de 37 ans, depuis quelque temps employé à la Guinchère des Bois, en Louvigné-du-Désert, a eu plusieurs fois déjà à faire avec la justice. Tout dernièrement encore le tribunal de Fougères se montrait indulgent à son égard, mais voici qu'il L'affaire est simple. vers la tin de mars Cordet étant ivre fut trouvé par les gendarmes, porteur d'une certaine somme d'argent, près de 125 fr en menue monnaie et petites coupures. Comme' d'autre part il avait fait des dépenses presque exagérées dans certain café, qu'il s'était montré généreux et payant cornant alor! qu'on le savait sans ressources ou à peu près, on se méfia donc.

Justement une voisine .e l'endroit' chez qui Cordet avait Précédemment travaillé mise en soupçons constata aussitôt la disparition subite d'une tirelire placée sur la cheminée. Cordet avoua prétendant avoir agi sous l'influence de la boisson et pour boire encore

La tirelire devait contenir 200 fr On en retrouva 125 sur Oordet. Peut-être le pauvre homme. grand oie. rr i- tac mais il ;1: es. ià i r.eri onction A l'audience 11 ne donne aucune ex- à

plication sur son geste quil iwm^m^H du reste.

M' Ruffet désigné comme avocat d'office plaide l'irresponsabilité mentale de son client et demande l'indulgfcnce du tribunaL

2 mois de prison.

INDELICATESSE OU NEGLIGENCE? Au début de mars dernier, un gendarme rencontrait tout près de la gare de Saint-Aubin-du-Cormier un cycliste qu'il crut reconnaitre au signalement nné d'un homme qu'on recherchait vur vol de bicyclette. Appréhendé aussitôt le passant ne fit aucune difficulté pour suivre le gendarme au bureau de la brigade donner son identité et raconter sa petite histoire.

Comme par hasard c'était bien là l'homme recherché par la gendarmerie d'Oisseau (Mayenne).

Et c'est ainsi qu'on sut que Julien Gaultier, 25 ans, mécanicien, sans dolant à Oisseau Il avait, au début de févvrier, emprunté pour quelques jours un vélo chez un mécanicien du pays, que son voyage se prolongent. il avait écrit, vers le 20 février, a son loueur de bicyclette qu'il reviendrait bientôt et rendrait le vélo. Mais, comme par hasard, le mécanicien qui n'avait rien reçu avavit porté plainte et c'est ainsi qu'à Salnt-Aubin-du-Cor- mier, Gaultier fut arrêté sur mandat du parquet de Lavai.

C'est se/- l'inculpation d'abus de confiance que Gaultier est poursuivi Le tribunal tenant compte qu'il n'a Jamais été condamné prononce 15 jours de prison avec aurais.

UN COUP DE FUSIL'UALHEUREUX Vers la mi-janvier rentrant chez lui, M. Théophile Besnard, 75 ans, charpentier, demeurant route d'Ernée à Fougères, vit une bande de sansonnets. D'un coup de fusil dans le tas 11 en abattit trois ni plus ni La chasse était fermée mais le tireur affirme qu'il croyait ces oiseaux nuisibles l'agriculture et ainsi explique son malheureux coup de fusil.

Le tribunal le condamne à 50 francs d'amende, et lui accorde le aurais, mais il devra remettre le fusil au greffe ou verser une somme de 200 francs en échange.

IINFRACTION AU CODE

DU TRAVAIL

Quelques ouvriers étant absents, un fabricant de chaussures à Fougères, avait, au début de février, employé en coup de main et comme par hasard cinq ouvriers en plus des heures prévues et cela sans en faire la déclaration réglementaire à linspecteur du travail.

Cette dérogation, qu'il reconnaît d'ailleurs vaut à l'industriel 8 avendes de 6 francs.

REFUS D'OBTEMPERER

Dans la soirée du 27 février vers 17 heures 45 en pleSie ville, c'était du côté du carrefour du boulevani de la Gare et de la rue du Tribunal le commissaire de police de Fougères voyait passer un automobiliste, à toute allure et négligeant la plus élémentaire prudence dans un endroit si dangereux et si passager.

On siffla le conducteur qui ayant entendu ou non ne s'arrêta point. Il fut tout de même reconnu et cela vaut à François Bourdet, 24 ans, courtier à Laignelet, près Fougères, de comparaître devant le tribunal pour refus d'obtempérer.

Bourdet fait défaut à l'audience et est condamné à 50 francs d'amende plus la contravention pour excès de vitesse.

MATINÉES & SOIRÉES

ETOILE-CINÉMA Tél.: 2-04, MERCREDI. JEUDI. VENDREDI LES ACTUALITÉS l'AHI.ANTKh LE MATCH DE FOOTBALL

FRANCE-ALLEMAGNE

Un grand. film parlant français LEVY et C'e

NOS CONCITOYENS A L'HONNEUR. Un festival d'oeuvres de notre concitoyen,. M. Lucien Haudebert, qui on le sait a été joue dernièrement chez Pasdeloup, a eu lieu le 29 mars à Prague avec un énorme succès.

Les plus grands artistes et virtuoses de Prague prenaient part à ce festival, ainsi que le fameux chœur < Blahos.lav » de Prague, qui compte 200 exécutants.

Le programme, qui comprenait uniquement des œuvres de M. Haudebert, comportait, traduits en tchèque, les textes de Mme Mary Haudebert et une biographie de M. Haudebert indiquait qu'il était né à Fougères (Bretagne). pression a été si grande à Prague qu'une seconde audition n Mt «ussltAt décidée

QUERELLE DE SABOTIERS. Au mois de janvier dernier une dispute s'élevait entre deux sabotiers, MM. Léon Chéenne et Armand Chemin, demeurant à l'entrée de la Forêt, près la Verrerie de Laignelet. Chemin fut frappé ainsi que sa femme intervenue pour le défendre.

A la suite d'une plainte, Chéenne comparaissait à l'audience du 24 mars. Nous avons à ce moment-là relaté les débats.

A l'audience d'hier le tribunal a rendu son jugement et condamné Chéenne à 25 fr. d'amende.

Javené UN CAS DE RAGE. Un chien d'allure suspecte, ayant été abattu chez M. Ernault à la Ferdinandière, une autopsie a été faite par M. Leclerc. vétérinaire à Fougères, qui a déclaré que l'animal était enragé.

Le propriétaire du chien est lnconnu. Un arrêté concernant la circulation des chiens va être pris par le maire Bazouges-la-Pêrouse

A L'E S. B Les Jeunes Keiu qui veulent passer l'examen du brevet militaire sont priés de se présenter (dimanche prochain, au plus tard, chez M. Fanton les cours étant commencés. ETAT CIVIL. Naissances. Renée Oautler au I>7ilse Jamin. r»- "tt,v r. •*> .̃hnrd de SMougeei et Marle-Aimee André, de (

Maa-Oarnalx. Emile Jamln, de la Lande-Delalaeée, et Emilie Hervé, du Pas de la Noë.

Décès. Valentin Suzé, de l'Hôtel Esnault.

Goané

UNE HISTOIRE DE COUPS. L'autre jour au village de la Petite Lande, le fils Garancher chercha querelle à son père et le brutalisa. Une journalière, Mme Dumont, du c Petit Bel Air », qui se trouvait la, nt de justes remontrances au jeune cultivateur. Elle reçut paraît-il, en réponse, plusieurs coups de poing à la figure. Elle a porté plainte à la gendarmerie. cher a déclaré qu'il avait donné seulement une giffle à la plaignante parce qu'elle allait chercher trop souvent du cidre au tonneau.

Il nie formellement avoir frappé. C'est une affaire à éclaircir.

CLASSE 1901. Les membres de la classe 1901 sont priés d'assister à l'enterrement de leur camarade Léon Ronsin, qui aura lieu en l'église Notre-Dàme de Vitré, le jeudi 16 avril à 10 heures du matin.

On se réunira à la maison mortuaire à 10 heures moins un quart. OFFICE MUNICIPAL DE PLACEMENT GRATUIT, On demande Bonnée à tout faire, cuisinières, femme de chambre, ménage pour château (homme valet de chambre et femme cuisinière) pour hôtel ménage (homme valet de chambre, femme fille de café), et un garçon de courses de 16 à 18 ans, hommes il. toutes mains, une bonne d'enfante, représentant en, ulns de Bordeaux, chauffeur tourisme (3 & 4 jours par semaine), plombler-zlneueur, manœuvres-carriers, briseurs de pierres, petits patres, domestiques et servantes de ferme.

Apprentis typographe (13 14 ans paye de suite), boucher, serrurier et couturières.

Emplois dans la chaussure pour mutilés et veuves de guerre.

L'Office dispose de ménagères a l'heure et à ta Journée et d'un chauffeur tourisme.

Pour tous renseignements, s'adresser au bureau de l'Office place de la Garde. Vitré.

SOCIETE DE SECOURS MUTUELS DE VITRE. Assemblée générale. MM. les Membres honoraires et participants sont invitée à assister à l'assemblée générale annuelle de la société de Secours Mutuels de Vitré, qui aura lieu le 19 avril 1931, 10 h. 1/2 précises, au château de Vitré, en la salle de l'ancienne Justice de Paix.

PALET VTTREEN. Le concours de championnat Individuel sur terre, b 18 mètres, pour tous sociétaires seulement, se tiendra au café Harel, route de La Guerche, le dimanche 19 avril, l'après-midi, à partir de 1 h. 30. Il sera perçu un engagement de 2 francs par joueur. Les engagements seront clos A 3 heures. Il y aura un autre jeu, dit « le jeu de la boîte » en partie limitée, comprenant dix palets par séries. Chaque joueur aura le droit de jouer deux séries. Ce jeu est ouvert à tous les amateurs de palets, hommes, dames et enfants. Prix importants en espèces et nature. Clôture et distribution des prix à 6 heures.

ARRESTATION. La gendarmerie de Vitré a procédé, lundi soir, route de Rennes, àl'arrestation de deux individus suspects. Si l'arrestation est maintenue, nous reparlerons de cette affaire,

ECOLE DE PERFECTONNEMENT DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE. Une séance d'instruction pour les sous-officiers, caporaux et brigadiers chefs, caporaux et brigadiers de réserve des différentes armes, aura lieu à Vitré, caserne La Trémoille, le jeudi 16 avril, à 20 heures.

ETAT CIVIL

Naissances. Marie Ménard. l'Arganclère Pierre Chouan, rue de Rennes, 10: Chrlstiane Ragot, rue Poterie, 32 Jeanne Jamois, rue de Battue. 4 Lucienne Zanettl. rue Pasteur. 13. Publications de mariages. Louis Bar bot. cultivateur la Basse-Morandière, et Joséphine Martin, cultivatrice. à Pocé-les-pols Louis Heulot, tailleur. rue de Parls, 58. et Joséphine Loisll. s.p.. à Erbrée Jean Deroost, mécaniciendentiste. rue de la Borderie. et Augustine Le Bournot, dame employée des P.T.T., rue de la Borderiez Victor Beaupère, sous-caissier à la Caisse d'Epargne rue Ste-Crolx. 3, et Marie Chauvet, s.p.. rue de Brest, 7: Aristide Helbert, menuisier, 19, rue du Pettt-Rachapt, et Yvonne Busson, employée de commerce, à l'Epine Auguste Bénard, cultivateur à la Haute-Oagnais. et Anna Saillard. s.p., rue Duguesclln, 1 Louis Pasquet. menuisier, 17, rue de la Poultlère, et Maria Beaudouln. s.p.. place de la République.

Mariages. Léon Blandeau. chauffeur, rue du Rachapt, 46, et Victoire Petit, s.p., rue du Rachapt, 36 Gustave Mortevellle, couvreur, rue des Augustins, 3, et Marie Paltel sj>. rue des Viviers. 17.

Décès. Marie Levavasseur, s.p., 73 ans, boulevard Pierre-Landata, 19 Joséphine Bricler. veuve Blanchet. s.p.. 78 ans, rue de Paris, 82 Eugène Mener, ébéniste. 35 ans, rue Pasteur, 14; Anne Ramard. Vve Morel. 85 ane. rue Pasteur. 13 Marie Berthelot. s p., 68 ans, rue de Parie. 45 I-éon Ronsin. boucher. rue dn Bre*=f î™

LE PROJET DE BARRAGE DE LA MERVEILLE

Le maire de Saint-Malo a l'honneur d'informer les habitants que, conformément à un arrêté de M. le Préfet du département d'Ille-et-Vilaine, en date du 1er avril 1931, une enquzte est ouverte sur le projet de barrage de ,la Merveille (ruisseau de Saiule-Suzanne en Saint-Coulomb (I.-et-V.).

Le projet ci-dessus visé, avec les pièces à l'appui, sera déposé à la mairie pendant quinze jours, du 27 avril qu'au 11 mai 1931 inclusivement, pour que les habitants puissent en prendre connaissance tous les jours, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures

A l'expiration de ce délaf, un commissaire enquêteur, désigné à cet effet par M. le Préfet, recevra à la mairie, pendant trois jours. savoir les 12. 13 et 14 mai 1931 de 14 heure? à 17 heures. ies dccft rations qui pourraient 1 être faite* sur ledit projet. 1

SA1NT-MALO, CENTRE TOURISTIQUE ET INDUSTRIEL

COMMENT LE NOUVEAU PORT PERMETTRA UNE MEILLEURE LIAISON ENTRE L'ANGLETERRE, L'OUEST ET LE SUD-OUEST DE LA FRANCE (Smte)

1"'5i

P.T.T. A la gauche de celui-ci, on reconnaît MM. Brocard et QasnierDvparc.

Voici la suite de notre information d'hier Il est midi, et la longue promenade que. se sont imposés les officiels constitue le meilleur apéritif et feront honneur au déjeuner offert à motel de France, par la Chambre de commerce à ses hôtes.

Aux côtés de M. Brouard, nous avons noté la présence de MM. Guernier, Watier, Dautry, Fromal, Vilallon, Gasnier-Duparc, Braud, Constantin, Rabut, Gasjard, Thomas, Tilloy, Viaux, Porchère, Mincent, des chemins de fer de l'Etat; Hamon, de Veulle, Gasnier, de la Compagnie Southem Railway, de Londres et de Southampton. Aucun discours n'était prévu mais, néanmoins, Me Brouard, tient, au nom de la Chambre de commerce, à remercier tous les hôtes de leur visite. Il dit, en ces termes

Monsieur le ministre,

Messieurs,

Permettez-moi de prendre la parole pour quelques instants seulement. Je serai ausai bref que possible, comme il sied d'ailleurs aux hommes dfection que nous sommes, mais J'ai un devoir à remplir, et mes collègues du bureau de la Chambre de commerce qui sont ici ne me pardonneraient pas si j'y manquais.

Ce devoir, particulièrement agréable pour moi, est d'abord de vous rappeler, Monsieur le Ministre, que vous avez été l'un des premiers artisans, un des ouvriers de la première heure, des travaux que nous avons visités. Vous faits partie de ceux qui avaient compris qu'en raison de sa situation géographique, de ses relations avec l'Angleterre et de l'importance de son trafic, le port de Saint-MaloSaint-Serven ne devait pas seulement

nations amies, sous le signe de la prospérité.

Je vois avec plaisir autour de cette table Monsieur le Maire Gasnier Emparc, un excellent ami auprès duquel nous trouvons toujours le meilleur accueil

Je salue Monsieur l'Inspecteur Constantin, MM. les Ingénieurs des Ponts et Chaussées et l'on me permettra de citer particulièrement IL Gaspard qui déploie, pour l'exécution de nos travaux, un dévouement et net zèle auxquels je tiens à rendre un public hommage.

Je salue MM. les représentants des Chemins de Fer de r~tat dont l'intelligente activité est appréciée ici par tous.

J'adresse enfin mes complimenta MM. les dirigeants de l'entreprise des Travaux de l'Ouest en exprimant ht pensée .qu'ils seront prochainement à l'honneur lorsqu'on pourra admirer en plein rendement (pour employer l'expression des businessmen) les ma»gniflques travaux qu'ils ont exécutés. Dans quelques semaines nous alloua célébrer le rajeunissement de SaintMalo, modernisé à la hauteur de son pass. Et attendant ce jour qui constituera une date mémorable dans l'histoire du pays malouin, la Chambre de Commerce est heureuse de vous recevoir et c'est en son nom que je bois à votre santé, M. le Ministre, celle de tous nos convives et à. la prospérité du port de Saint-MdloSaint-Servan

M. Watier se lève ensuite. Il convient de retenir de son allocution 'le passage ou il donna l'assurance, qu'en ce qui concerne les travaux de réfection du Môle des Noires. chacun pren-

iCAPiD Photo, Salnt-Malo.

Le cortège officiel, guide par M. Gasnier-Duparc.

franchit la grande écluse.

rester un port de pêche et qu'il y ovait lieu de le doter d'améliorations lui permettant de lutter avantageusement avec les différents ports de l'interland Breton.

Pour réaliser cette idée, vou-i avez toit démarches sur démarches, et vous ne vous êtes déclarés satisfait qu.eprès le vote je la '.oi du 23 octobre 1919, qui autorisait l'exécution de ces travaux. Je n'entreprendrai Pas aujourd'hui de relater tout :e que vous dont nous allons bientôt célébrer la réalisation car, à cette occasion, J'espère avoir le plaisir de vous exprimer le sentiment de gratitude que professe à votre endroit la Chambre de commerce de Saint-Malo.

Je remercie M. Wattier, directeur des Ports maritimes, le Ja grande amabilité qu'il nous a toujours témoignée. En maintes circonstances, il a secondé notre action et je veux croire que son concours ne nous fera pas défaut notamment pour résoudre, au point de vue financier 'a question du môle des Noires que nous soumettons à son bienveillant examen Je me réjouis le la présence parmi nous de M. Dautry. Déjà sa nremière visite nous avait laissé sous une impression profonde. C'est un grand novateur, un merveilleux réalisateur quporte le plus vif intérêt 4 notrc région et nous avons pu constater ce matin qu'il projette l'organisation d'un service qui doit grandement profiter au port de Saint-Malo-Saint-Servan Je suis heureux de souhaiter la bienvenue à MM. les représentants de- la Southern Railway. Nos 'dations avec les agents de la Compagnie, MM Hamon et de Veulle, ont toujours été particulèirement agréables. Je suis convaincu qu'elles seront de plus en plus cordiales et que la nouvel!" !ialson établi, entre notre lort et l'Angleterre, itâectuera pour les deux I

drait sa part et que l'Etat donneratt son entier et large appui à la Chambré de Commerce.

Le directeur des Ports Maritime» s'étend aussi sur l'aménagement ds quais suppression des immondes baraques actuelles et leur remplacement par des constructions dans le même style que les fameux remparts df Vauban.

M. Brand, sous-directeur de Southern-Railway prend à son tour la parole. C'est avec lui le flegmatique et cependant si cordial esprit anglais après avuir remercié la Chambre de Gommera' de la délicate intention qu'elle avtlt eu en l'ivitant, M. Brand parle des travaux

« Vous allez, déclare-t-il, accoucher d'un enfant, la mère se port4 bien et tout laisse à penser que cet enfant grandira ».

L'orateur ne manque pas de souligner la grandeur de la tâche entreprise par la Chambre de Commerce *et après avoir félicité les hommes qui ont « osé boit au succès du nouveau port.

Le départ du ministre des P. T. T, et de MM. ùmtry et Watier

A l'issue du déjeuner, MM. Dautnr et Watier. accompagnés de leurs chef» de services. ont gagné la gare de 1"Etat et ont pris place dans leur wagon spécial, qui avait été accroche au train de 13 h. 30. Ils se dirigent ver» Trouville. où de grands projets sont également en préparation

M. Guernier. ministre des P.T.T. après avoir rendu visite à sa vénéré» mdre, a quitté Saint-Malo par le train de 17 h. 33, salué il. la gare par les autorités.


L'incagrration de la première tranche des travaux

Précédemment prévue pour le mois de juin. nous sommes en mesure d'annoncer que l'inauguration offlcielle de la première tranche des travaux aura lieu vers le 15 juillet. L'Ouest-Eclatr a déjà annoncé que plusieurs ministres assisteraient à cette inauguration.

D'autre part les délégués de la Southern Railway ont applaudi d'enthousiasme l'idée des fêtes qui pourront être organisées à cette occasion. C'est ainsi que l'ambassadeur d'Angleterre à Paris pourrait y assister et que la marine de guerre anglaise y serait représentée par une de ses (crosses unités.

De son côté la marine française ne saurait manquer d'être dignement représentée et nous assisterions ainsi à une grandiose manifestation francoanglaise.

M. Dautry reviendra à Saint-Malo Le directeur des Chemins de fer de l'Etat a pour la Côte d'Emeraude une prédilection particulière J'aime ce pays, nous dit-il, j'aime ses habitants animés de ce vieil esprit de travail et de lutte, vous savez le rôle important que jouent les chemins de fer dans la vitalité d'une région, j'al à cœur de galvaniser l'énergie productrice que je sens latente dans votre pays et vous pouvez dire à vos lecteurs que je m'y emploierai de toutes mes foroes P.

Nous croyons M. Dautry. et nous ne coulons pour preuve de ses déclaraions que la nouvelle, que par modestie sans doute il nous a cachée d'un prochain voyage à Saint-Malo. Nous sommes en effet heureux d'annoncer que- M le Directeur des Chemins de fer viendra prochainement passer quelques jours sur place afin de suivre la marche des travaux et d'étudier de nouvelles possibilités pour l'avenir de Saint-Malo. centre touristique, important port de commerce et de pêche, un Saint-Malo digne des grandes leçons de son glorieux passé. 9 vivait seul dans les bois du fruit de ses rapines Un certain Louis Gaudin. 44 ans, ouvrier agricole, originaire de Plouguenast. sortait le 5 mars dernier de la prison de Dinan. Ayant depuis quelque temps déjà perdu le goût du travafl. il se remit à vivre d'expédients. il se rendit d'abord à Plouguenast, où il trouva moyen de dérober 94 fr. à son vieux père, honnête cultivateur de cette commune.

De là il se dirigea vers la région de Saint-Malo. Chemin faisant il vécut de rapines c'est ainsi qu'on lui impute un vol de lapins près de Lamballe. méfait pour lequel il faisait «'ailleurs l'objet de recherches. Il devait finir par échouer dans un bois des Landes Thébert. situées entre St-Père et La Gouesnière.

C'est là que les gendarmes de Châteauneuf ont fini par le découvrir à 1.500 mètres de toute habitation. Il vivait là en homme des bois, mangeant des œufs, des poulets dérobés par lui au hasard de ses pérégrinatiens. corsant son menu à l'aide de pommes de terre de semence qu'il trouvait dans les champs.

A la vue des gendarmes il voulut fuir mais ne tarda pas à être rejoint, reconnaissant ses divers méfaits non sans y avoir été obligé par l'enquête des gendarmes.

Louis Gaudin. l' « homme des bois », transféré à Saint-Malo. a été mis à la disposition du Parquet qui lui a donné un domicile à la Victoire

LE CONSEIL DE REVISION Voici les résultats du Conseil de révision qui eu lieu hier à St-Servan Saint-Servan. Classe 1930-31 bons absents. 4; bons service armé. 38: ajournes. 9: services auxiliaires, 9; engagés volontaires. 25: inscrits maritimes, 7; exemptés. 5.

Ajournés classes 1929 et 1930 service armée. 4: auxiliaires, 2; ajournés, 2. Saint- Jouan-des-Guérets. Service armé. 5: service auxiliaire. 1; ajournés. 2: engagé volontaire, 1; inscrit maritime. 1.

La Guesnière. Service armé, 4; service auxiliaire, 2.

SOCIETE E PHILHARMONIQUE. Ainsi que nous l'avons déjà annoncé 1a société philharmonique dont le prochain concert est fixé au vendredi 24 courant, fera entendre Miguel Can- dela, violoniste prodige, premier prix d'excellence du conservatoire de Paris. à l'âge surprenant de 11 ans 1/2. Actuellement âgé de 15 ans, soliste des Grands Concerts du Conservatoire, Pasdeloup. etc. a continuellement progresse dans son art.

De parents et d'arrières parents musiciens (son père est premier violon de l'Opéra) est né artiste miraculeusement doué et joue du violon aussi naturellement qu'il respire. Sa technique est merveilleuse et son geste ne trahit aucun effort.

n sait faire chanter la phrase du morceau qu'il exécute et sa sensibilité et sa maturité de talent sont extraordinaires chez un jeune garçon de cet âge lesquelles confondent et forcent l'admiration. Les critiques musicales du reste. sont unanimes à louer son talent.

Ce troisième et dernier concert de la saison présentera donc un très vif intérêt pour les dilettanti qui suivent assidument et toujours plus nombreux ces manifestations musicales.

Comme à l'ordinaire il y aura un service spécial de tramways. La location est ouverte chez M .Leroide, bureau de tabac, place Chateaubriand a Saint-Malo.

CINEMA DE LA RUE DE TOULOUSE. Samedi 18 et dimanche 19 avril, à 21 heures: Violettes impériales, grand drame historique. Documentaire at comif»!

FERMETURE DU PONT DE L'ECLUSE. Le public est Informé qu'en raison de réparations à effectuer aux appareils dp manceuvre du pont de Saint-Malo ?e!i'-c( spra 1mo-?t1cRble aux voiture? nendint un? piv«r>Hç partie de '.a mntinée rtu <-amrd\ 18 avril TOMBOLA DES JOURNALISTES La grande tombola annuelle des journalistes de l'Ouest, toujours attendue par le public de nos villes, sera tl-

rée le 25 juin prochain. Elle comporte comme lots principaux, une automobile Hotchkiss, valeur 44.500 francs, au cataiogue de 1931; une chambre à coucher, a'une valeur de 5.000 francs; une salle a manger; des phonographes, bicyclettes et quantité de lots reportés entre chaque série Prix du billet, 2 francs.

S'adresser au bureau de l'Oust-Eclair 11. rue Broussais, Saint-Malo, ainsi qu'à notre dépositaire et à ses ven1 deurs.

COURS D'ANGLAIS. Nous rap1 pelons que les cours d'anglais publics et gratuits pour adultes ont lieu aux heures suivantes

Rocabey (filles), 18 h. 16 à 19 h. 1S. les lundis et samedis

Saint-Malo (filles), 18 h. 16 à 19 h. 15 les mardis et vendredis.

Rocabey (garçons). 19 h. 30 à 20 h. 30 les lundis et samedis.

Saint-Malo (garçons), 19 h. 30 à i 20 h 30. les mardis et vendredis Saint-Serran

A LA COLOMBE SERVANNAISE. La mise en paniers se fera le 18 avril, à la mairie, de 6 h. 45 à 7 h. 30 du matin pour le réglage des constateurs à 7 heures du soir.

De service MM. Ménard et Toinard.

FETE DES SAPEURS-POMPIERS. Le Compagnie de Saint-Servan orgarjise avec une activité fébrile cette 1 fête qui doit réunir, dimanche prochain à Saint-Servan les Compagnies I des quatre villes

Nous tenons à rappeler à nos lecteurs le programme de la journée A 9 h. 30, place Bouvet rassemDlement des Compagnies

10 heures revue des Compagnies et du détachement du département, 1 par les autorités défilé par les rues Ville-Pépin, La Roulais. Arrêt au monument aux morts. Rues Le Pailleur, 1 La Fontaine, Solidor. Haut et BasSablons, Prélécel, Hôtel-de- Ville. La musique municipale accompagnera le défilé.

A 10 h. 45 réunion de l'Union déi partementale à la mairie

A 11 h. 30 vin d'honneur à la mairie.

Après-midi, à 2 h. 30, place de l'Hôtel-de-Ville rassemblement des Compagnies pour les manceuvres à bras, au collège.

A 15 heures démonstration d'autos et motos-pompes, plaoe Constantine. A 17 heures dislocation.

L'Union départementale rappelle a tous les camarades que la réunion annuelle a lieu cette année à SaintServan-sur-Mer et les invite tous à y assister, le dimanche 19 avril à 10 h. 45. à l'Hôtel de Ville.

Tous nos vœux pour que le beau temps contribue à la réussite de cette fête.

Psram6

RESULTATS COLOMBOPHILES. 1" Mousimet 7 h. 31' 30 2> Esnault 7h. 33 3' Ogier 7 h. 38' 30" 4* Touzé 7 h. 45' 10" 5* Bizault 7 h. SI'; 6» Banier 7 h. 55' 7* Essirard th.: 8' Guérin 8 h. l' 9' Séveno 8h. 3' 10- Jehanno 8 h. 4' 11' Gaude 8 h. T; 12* Chopier 8 h. 19' 13- Robert.

DINARD

GRAVE COLLISION

AU CARREFOUR

DU DOUÉ-FOURCHÉ

Un motocycliste

grièvement blessé

Hier soir, vers 16 heures, une rencontre a eu lieu au carrefour du DouéFourché, près du Val Porée, entre le nommé Francis Lemoine, cultivateur à Fleslin. conduisant une auto. et Marcel-François Lhermitte, 25 ans, boulanger à Saint -Pierre-de-Plesguen. montant une motocyclette.

Cet accident eut pu être mortel en raison de la rencontre brutale des deux victimes; pour l'instant il n'en est heureusement rien, mais nul ne peut en présager les conséquences. Lhermitte a été conduit sur-le-champ par 1'îbulance municipale à l'hôpital de la Providence. Les docteurs Ferrey, Simon et Derrien procédèrent immédiatement à l'opération du trépan. L'état du blessé reste grave.

CANCALE

UNE GRANDE FÊTE EN PERSPECTIVE

Il se confwme de plus en plus qu'une grande fête aura lieu à Cancale dans le courant de l'été qui vient I Sera-ce une fête lyrique, sera-ce une fête des fleurs ? Pour le moment le comité des fêtes n'est pas encore fixé, mais d'ici peu nous serons en mesure de renseigner nos lecteurs à ce sujet.

Combonrg

fête annuelle fixée au 17 mai prochain, sera digne de ses devancières, elle remportera certainement un succès inaccoutumé. Le dévoué Comité travaille activement à la mise au point de diverses questions et à l'élaboration du long programme que nous publierons ultérieurement.

L'élection de la reine et de ses demoiselles d'honneur aura lieu salle de la Mairie. Dimanche prochain, à 14 h. 30. Nous insistons auprès de toutes les Combourgeoises sans exception, pour qu'elles se réunissent en plus grand nombre possible, afin de choi- sir celles oui devront présider et rehausser l'éclat de notre fête des fleurs.

CRÉANCIERS DE LA BANQUE GILBERT. Ce soir, à 20 h. 30, réunion à la Mairie de tous les créanciers de la banque Gilbert et Compagnie. affiliés au Syndicat de Défense de Combourg.

TROMPETTES MUNICIPALES lendi soir. à 8 hevres salle de la rue de la Poste. cours de solfège et répétition générale de tous les membres actifs.

ACCIDENT DU TRAVAIL. M Louis Corvnifier demeurant à l'Ab- b^ve ouvrier à l'us'i» Dayot. était irrupp à faire un chargement de rneus sur ury camionnette, quand Il glissa et tomba à la renverse sur le sol. Quelques jours de repos seront né- 1 cessairea a son rétablissement

CONSEIL DE RÉVISION. Ce matin, à 9 heures, Conseil de révision pour le canton.

Pleine-Fougères

INCENDIE. Un Incendie s'est déclaré le 12 avril vers 11 h. 30, dans un refuge à porcs dépendant de la ferme de M. Brune, cultivateur à LandeChaume, en Pleine-Fougères. Malgré les secours des voisins et des pompiers de. Pleine-Fougères aussitôt alertés, le bâtiment fut détruit.

Les pertes de M. Brune atteignent 1.000 francs. Elles sont assurées, comme celles subies par le propriétaire, M. Duparc, de Dol.

La gendarmerie ouvert une enquête sur cet incendie.

MINIAC-MORVAN

A PROPOS DE LA COLLISION DE MINIAC-MORVAN

On demande la création

d'an poste de secourt

L' « Ouest-Eclair relatait l'autre Jour la terrible collision qui s'est produite au dangereux croisement de Vieux-Bourg, en Miniac-Morvan. Les deux victimes de cet accident reçurent les premiers soins de M. Jouqueau, débitant-restaurateur. Ce brave homme ne compte plus les blessés qu'il assita, Presque toute sa lingerie a du reste été utilisée; mais ce n'est pas cela qui l'empêchera de continuer.

M. Jouqueau, premier maître en retraite, est un modeste; car il nous avait soigneusemen tcaché qu'il fût titulaire de la Légion d'honneur pour faits de guerre.

En 1914, M. Jouqueau avait 54 ans et 9 décorations; il lui manquait la dixième la croix des braves.

Lorsque la France .appela ses enfants pour défendre son territoire, M. Jouqueau n'hésita pas une seconde.

Photo-cliché Ouest-Eclair.

M. JOUQUEAU

Quoique retraité depuis un an et un jour il reprit du service et fut envoyé dans la mer du Nord pour draguer les mines entre Newport et Calais. Il y passa 40 mois à pêcher ces grosses marmites immergées qui recélaient la mort dans leurs flancs, et put ainsi sauver la vie à des centaines de marins. On lui donna la croix de guerre avec palme.

M. Jouqueau alla ensuite continuer ses dragages devant les monitors anglais mouillés devant la Panne. Le roi d'Angleterre le récompensa en lui décernant l'une des plus hautes distinct'ons de l'Empire.

Cependant notre gouvernement voulant, lui aussi, rendre un public hommage à ce courageux serviteur, lui attribua la croix de la Légion d'honneur si bien méritée.

M Jouqueau fut enfin' envoyé à Dunkerque en qualité de capitaine de port. C'est là qu'il vit se terminer la guerre.

Nous aurons tout dit en mentionnant que ce brave débitant de VieuxBourg a également la médaille militaire pour avoir fait tout son devoir pendant le bombardement de Casablanca où il dirigeait le service du port. Nous ne dirons qu'un mot de ses autres décorations Maroc. Madagascar, etc. qu'il renferme précieusement dans une boite.

A

Et maintenant M. Jouqueau coule des jours heureux; mais tous ses désirs seraient exaucés si l'on créait chez lui un poste de secours.

Dans ce dangereux endroit, nous a-t-il déclaré, c'est une nécessité. Trop souvent, hélas, ce fatal croisement. justement dénommé « carrefour de la mort », cause des accidents dans le genre de celui qui s'est produit dans l'après-midi du lundi de P&ques. Il serait peut-être bien facile de lui donner satisfaction.

SAINT-COULOMB

UNE PLAQE A SAUVER Située dans un cadre magnifique ou l'aspect desertique est reellement prenant, la plage de La Touess en St Coulomb est bien un d s coins les plus chnrmants de notre belle Côte d'fc.me raude. son accès pittoresqji es; vrai ment enchanteur Est-il besoin d« rappeler, la descente du vallon, où l'aspect sauvage s'harmonise au n- avec la plantation:. où les bip verts et les ajoncs dorés, où les petit· -apins serres ur. peu au hasard, au mi '!eu <1es nielle? hâlé»' pa- 1 vsn's du large où les bosquets abritait et cachant presque, un) villa qui f"t Il y n quelques années celle de Mme « Colette femme de lettres en font un coup d'-»il unlquf au monde Le sable fin de cette plagr qu- in mnr vi-nt mollement carpFser apr^s avoir roule & vairuef chantantes ̃̃ le? roch n- 1er Tintiaux qu'on de,'ou vre plus au large fait la Joie Pt le I bonheur des nombreux touristes qui viennent chaque année, en connais-

I seurs, passer leurs vacances sur le sa- ble de cette plage superbe et reposante I

Pourquoi faut-il qu'une entreprise de sable qui, journellement en enlève des tonnes et des tonnes, menace de faire disparaître te cachet que la nature avait donné à la plage de a La Touesse

En effet. depuis plusieurs mois, une entreprise enlève beaucoup de sable. et la plage a pris ae ce fait. une pente très accentuec qui va sans cesse augmentant; nous assurons que si on continue longtemps ce trafic, la pente devenant plus forte, les nielles ne tarderont pas a s'écrouler De plus. pour accéder a la plage. cate entre prise de sable a encombré la descente du vallon, par des rails, des wr son- nets et autres matériaux de toutes sortes, si bien, qu'actuellement, on se trouve presque dans l'impossibilité 1e descendre à « La Touesse a Dé o- mais, on aura beau enlever ces rails et autres matériaux, la charmante descente du vallon ne sera plus qu'une route complètement défoncée. A l'approche de la saison estivale, nous nous permettons de signaler ce lamentable fait et nous espérons bien qu'un Syndicat d'Initiative quelconque viendra au secours de la coquette plage de «La Touesse».

UN REFUGE POUR LES OISEAUX I A l'entrée du chemin menant à la plage de « La Touesse s en Saint-Coulomb, il existe, enfouie sous la verdure, une maison destinée à servir de refuge aux oiseaux Cette idée est due à l'initiative de Mme a Colette s, femme de lettres qui fait partie de la Société Protectrice--des Animaux Afin de prévenir les visiteurs d'avoir à respecter les oiseaux, l'inscription suivante est posée sur la dite maison « Sous les auspices de la Ligue Française pour la protection des oiseaux, fondée par la Société Nationale d'Acclimentation, 198, boulevard Saint-Germain. Paris (7.). cette propriété est transformée en refuge pour les oiseaux, où seront spécialement protégées les espèces utiles à l'Agriculture.

On ne peut qu'applaudir cette bon- ne idée

CURAGE DE LA BANCHE. Des riverains de la Banche, aux alentours du Pont de la route de Cherrueix, à la sortie de Dol, nous prient de demander s'il ne serait pas possible à l'administration des Ponts-et-Chaussées de faire procéder d'urgence au curage de ce canal, actuellement obstrué par une épaisse végétation qui s'oppose complètement à l'écoulement des eaux et retarde, par là même, le dénolement des terres riveraines. Nous transmettons bien volontiers cette réclamation et nous espérons que satisfaction sera donnée sans tarder aux intéressés.

CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS. Nous sommes en mesure d'annoncer que le groupe théâtral de l'U. N. C. organise une très intéressante soirée qui sera donnée dans quelques semaines.

Au programme figurera la très belle pièce tirée de l'émouvant roman d'Erckmann et Chatrian: c L'Ami Fritz dont les trois actes paraîtront certainement trop courts aux spectateurs qui ne manqueront pas d'y assister en foule.

On se rappelle le très grand succès obtenu par les deux dernières soirées organisées par la pléïade d'artistes de ce même groupement. Nous sommes persuadés que la nouvelle soirée ne le cédera en rien aux précédentes, tant par l'interprétation que par la beauté des décors.

Nous en reparlerons bientôt.

CONSEIL DE REVISION. Sur 26 jeunes conscrits de Dol appartenant au 1" contingent de la classe 1931, qui se sont présentés devant le conseil de révision. 20 ont été reconnus bons service armé, 2 service auxiliaire, 3 ont été ajournés et 1 exempté.

LE REPORT DES MARCHÉS Cette affaire que l'on croyait réglée semble au contraire devoir conserver le plan de l'actualité.

En effet, .à la suite de doléances de quelques commerçants. M. le maire a cru devoir demander à ces derniers leur avis sur la question disons de suite qu'il y a majorité pour le maintien du marché au lundi, car la plupart des débits qui sont ouverts constamment ont naturellement désaprouvé la mesure municipale et comme les débitants composent la majorité par le nombre des commerçants redonnais, le résultat de cette consultation était à prévoir.

Mais voilà qu'aussitôt une pétition d'employés de bureau, de commerce ou d'ouvriers s'est couverte de centaines de signatures en quelques heures pour contrebalancer la réponse des commerçants et, dans ce cas, on ne saurait préjuger de ce que décideront nos édiles.

Nombre pour nombre, et si les commerçants redonnais ne sont pas considérés comme électeurs de 11 catégorie et les employés de 2», ce qui serait antidémocratique, nous ne voyons qu'un moyen de sortir de cette impasse un referendum. Et pourquoi Maintenant il y a encore une troisième solution qui peut être envisagée c'est celle du report du marché au samedi. D'aucuns vont même demander jusqu'à demander le changement total de notre jour de marché qui pourrait être fixé au samedi. Il est certain que s'il suffisait d'un arrêté municipal pour modifier une coutume centenaire. la question serait tout de suite réglée.

Il y a longtemps que les grandes villes ont adopté ce jour comme étant le plus convenable pour le ravitaillement de la population Etant donné l'application de la semaine anglaisequi se fait de plus en plus dans les centres. il- samedi est le iour idéB Tentera-t-on l'expérience à Redon Administrativement la chose est si difficile qu'il est permis d'en douter DANS LES CONTRIBUTIONS INJIRECTES Nous apprenons le prochain depart de M Vrter.onneau. commis principal des Contributions Indirectes à Redon nommé en la même qualité à Vannes.

Nous lui présentons nos meilleurs compliments.

M. Vngnonneau sera remplacé par M. Jamois veritleateur à Retiers nommé en la même qualité à Redon auquel nous presentons nos meilleurs souhaits de bienvenue.

COURS DE PERFECTIONNENLENM DES SOUS-Ol"F'1C1ERS DE RESERVE. Le prochain cours de'perlectionnement des sous-offlciers de reserve pour l'infanterie et la cavalerie aura lieu jeudi soir a 20 heures. Reunion a ia caserne de la gendarmerie CONFERENCE ET 6EANCE RECRiiAiiVE. Nous apprenons que ie comité Noenste de Redon organise pour dimanche prochain 16 .ieures, salle des têtes du Collège Saint-Sau eur une matinee récréative.

M. l'abbe Grimaud y fera ,.ne conference dans laquelle il montrera les dessous du spiritisme Fakiri me, cabine spirite, écriture spirite, tables tournantes etc. Cette conférence sera accompagnée d'expériences par le professeur Zirka.

Cette seance sera amusante, suprernante et éminemment instructive pour tous. petits et grands.

Le prix des places est de 5 francs et 2 francs, demi-tarif pour les enfants. On pourra retenir ses chaises à la conciergerie du Collège moyennant un supplément de 0 fr. 50

Bain-de-Bretagne

ACCIDENT D'AUTO. Hier soir vers 6 heures M. Lechat, docteur a Messac-Guipry, revenait de Rennes en auto. Quand, arrivé au croisement appelé Quatre-Vents, il oublia de prendre son virage et alla coin ir un cycliste. M. Joseph Chopin, ouvrier a la Croix en Ercé en Lamée, contre ia maison de M. Guillemot, boucher. On s'empressa de transporter aussitôt le blessé à la pharmacie Le Padellec et après examen de M. le docteur Bizais de Bain, il ne résultait de cet accident que quelques blessures superficielles à moins de contusions internes. Nous souhaitons au blessé un prompt rétablissement

COUPS. M. Morand, François marchand de bestiaux demeurant au « vieux presbytère » en Breteil a porté plainte contre M. Tardif François. cultivateur à la « Ménuchais » en Iffendie, qui le 10 courant lui aurait porté des coups au cours d'une discussion au débit D.

M. Tardif nie et une enquête étant ouverte la justice appréciera NECROLOGIE. Nous apprenons avec regret la mort de M. Baptiste Monvoisin-Barbe décédé en sa demeure, rue de Quittai dans sa 72' année. Le défunt, ancien débitant qui exerçait le métier de botteleur était très connu et estimé à Montfort et dans les environs.

En cette douloureuse épreuve nous prions toute sa famille d'agréer nos bien sincères condoléances.

AUJOURD'HUI

Service de la Rance. Heures de départ des vedettes de Salrut-Malo à 14 i.i. de Dinard. à 14 h. 15; de Dlnan à 17 il.

A 20 h. 30, au ThéAtre la Tournée Marguerite Carré Jouera La Dame aux Camélias.

A 20 h. 30. salle habituelle, réunion de la section dinannalae du Parti Démocrate Populaire.

BAL ». Les sous-officiers du 3' bataillon du 71' R. I. (Dinan) organisent un grand bal le samedi 9 mai, à 21 heures, au Casino Municipal de Dinan, sous la présidence de MM. le ^lonel commandant d'armes de Dinan; le colonel commandant le 71' R. L le députémaire le chef de bataillon Bourquin, commandant le détachement.

Ce bal sera donné au profit dos orphelins et pupilles de la Nation. Prix d'entrée 5 francs.

Les cartes pourront être retirées chez MM. Papi. 1-'braire, rue Clénunceau; 3adufle, bureau de tabacs, place Marchix; Mme Fautelée. bureau de tabacs, rue Thiers.

HYMENEE. Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Marie Macé la toute dévouée sociétaire de la Chorale Saint-Malo avec M. Henri Ridoux, sous-officier, actuellement à Cherbourg. La cérémonie religieuse aura lieu le 18 avril, à 10 h 30, en l'église Saint-Malo de Dinan.

On nous annonce d'autre part que le mariage de Mlle Magdeleine Dubois la charmante fille de M. et Mme Pierre Dubois, rue de la Mittrie avej M. Paul Le Louarn aura lieu le lundi 20 avril à 11 heures en l'église SainteSauveur de Dinan.

Aux jeunes fiancés nos meilleurs vœux de bonheur, à leurs "arenU nos sincères félicitations.

AU PARTI DEMOCRATE POPULAIRE. Dimanche 19 avril le congrès de la Fédération départementale du parti démocrate tiendra ses assises.

Dans l'arrondissement les sections s'organisent pour envoyer les camarades en aussi grand nombre que possible écouter Jade, député du Finistère et Balanant qui doivent y prendre la parole.

Nous savons qu'à Dinan les membres de la section disposant d'une auto ont mis es places a la disposition de leurs amis.

Partout il en sera ainsi et nombreux seront dimanche à Plouha, les dévoués militants heureux de se revoir et d'affirmer ensemble leur idéal républicain et démocratique

TOUT POUR L'ENFANT

MAISON LE FEUVRE. ROUAIRIES Voitures d'enfants

Lits, Chaises, Bicyclettes. Téléph. 1-63 ATTACHE? VOS CHIENS M J P. Perquis. cultivateur au Tertre en rreac attachait parfois sa chienne Malheureusement pour lui il la laissait plus souvent en :lberte.

Dans la nuit du 31 mars au .or avril, la maudite bête prise d'une humeur vagabonde profitait que nulle chaîne ne la retenait pour s'enfuir i travers champs

Huit jours apre^ elle n'avait pas -eioint sa niche et voyant une chien [ ne Inconnue divaguant par la campa igné, les gens apeurés l'abattirent. i

La suite se devine M. Cormao, vétérinaire Il Caulnes. appelé a faire l'autopsie, conclut que la bête était enragée. M. Perquis récolta un procès-verbal pour avoir laisse dlvagur sa chienne et M le Préfet ayant. pris un arrêté, tous les toutous de la région tenus à l'attache pendant deux mois, hurleront de rage contre la chienne enragée

Uaolnea

RAGE A la suite d'un cas de rage costaté sur un chien abattu à Caulnes et dont le propriétaire réside a Ereac. le préfet des Côtes-du-Nord a pris un arrêté, en date du 9 avril, prescrivant la tenue en laisse, pendant une durée de deux mois, de tous les chiens circularr sur :s territoires des communes de Caulnes. Broons. Sevignac Roulllac. Ereac. Saint-Launeuc, Lanrelas. Plumaugat. Saint-Jouan-del'Isle, la Chapelle-Blanche

Landenz

LES REPARTITEURS. Par lettre du 31 mars dernier. M. le sous-préfet de Dinan a bien voulu nommer répartiteurs à compter du 1™ mai 1931 au 30 avril 1932

Titulaires MM. Juhel Jean-Baptiste Tardivel Joseph Rouxel Fraaçois.

Supptéants MM Hervé François; Michel Noël. Rolland Jean

RECENSEMENT Le denomdrement de la commune a donné comme résultat 1.020 habitants contre 841 en 1926

Lehon

UNE DATE A RETENIR Le samedi 2 mai. à 20 h. 30 et le dimanche 3 mai, à 15 heures, les jeunes gens du patronee Saint-Magioire-deLéhon donneront leurs dernières séances theàrrales de la saison

Le programme des plus varies, ne le cédera en rien aux précédents. Comme lever de rideau une boffonneriè en me lever de rideau bouffonnerie en une comédie sociale en 3 actes. Tante Dorothée.

II y aura également de nombreux intermèdes

La Vicomte-sur-Rance

REPRESENTATION THEATRALE. La salle Saint-Guillaume a revêtu sa parure de fête. elle se prépare en effet à recevoir dignement les personnes qui viendront en grand nombre applaudir nos thunes actrices dimanche prochain

Inutile de faire leurs éloges. car qui ne les connaît, après Les dames aux chapeaux verts où elles ont recueilli une source d'applaudissements d'ailleurs bien méritée..

Cette fois-ci dans La chanteuse de rue, ne voulant pas perdre la bonne renommée qu'elles se sont créées dans la région, elles se promettent même de se surpasser.

Donc. à dimanche 19 avril, à 16 h. (heure légale), salle Saint-Guillaume. EVRAN

ELECTIONS MUNICIPALES

COMPLEMENTAIRES

Voici les résultats des élections coinplémentaires de Saint-Judoce

Votants. 157 bulletins nuls. 2 suffrages exprimés. 155 majorité absoe lue. 78.

Ont obtenu

Liste d'Union Nationale Républicaine MM. Nicolas, 94 voix Vannier. 91 voix Guérin. 89 voix: Hamon, 87 voix Gautier, 87 voix Frin. 88 voix Goupil. 86 voix (tous élus). Liste Radicale-Socialiste de M. Brandily, maire de Saint-Judoce MM. Pinault. 68 voix Madre, 67 voix | Hamon. 66 voix Bougault. 64 voix Brindejonc, 63 voix Frin. 62 voix Bourdais. 61 voix

LE VELO K«_>ULAl.l'-li_ lOUT SEUL ??? M. Auguste Aufray, 37 ans. scieur a La Chapelle-Urée, avait ramassé son vélo dans un hangar, situé en bordure de route, sis à 100 mètres d-1 son habitation. Trop confiant, il avait omis de fermer les portes à ciel. Grande fut sa surprise, le lendemain de constater que sa bicyclette avait disparu; il pensa d'abord que quelque voisin s'en était muni pour une course urgente, malheureusement, la machine n'a oas réintègre son domicile.

En conséquence, M. Auflray a porté plainte à la gendarmerie Une enquête est ouverte

CYCLISTE CONTRE AUTO. M. Clément, marchand de bois, à SaintBrice-en-Coglès, circulait en auto, sur la route de grande communication- ne 19. accompagné de plusieurs membres de sa famille. Quant à 3 kilomètres de Pontorson, au village de Fuuchemin a Ancey. un cycliste M François Couloigne. qui venait en sens inverse, par suite d'un virage trop à droite est allé se jeter sur 'e capot de l'auto Projeté dans le ravin, les propriétaires de l'auto se sont empressés de s« porter à son secours. Heureusement, l'imprudent s'en est tire avec quelques contusions à la cuisse et au -oude droit. Le vélo est hors d'usage

VUledleu

ECOLE DE PERFECTIONNEMENT DES SOUS-OFFICIERS DE RESERVE La reunion a eu lieu dimanche dernier. au stand de Gueriant. Des exercices de tir ont ete faits. mai- il n'a pas été opéré -te classement La prochaine séance aura lieu le dimanche 3 mai. à l'Hôtel de Ville L'instruction sera faite sur « le combat du Troupe »

LA SERli. uns CONTRAVENTIONS M. Gouion Marcel. de BesIon. proces-verbal pour défaut d'éclairage à sa bicyclette: Pichon Maurice. de Villedieu défaut d'éclairage à sa voiture hipnomobile: Percheduc à Vire usage de phares aveuglants: Allix de' MllMieu irr.^ulnriré dinq l'affichage

Nous rappelons, a et etlet. pour éviter aux intéressés contravention, que Mute ;>f >he Ucéc dans les café et lieux publics «Init »*r«> Hmhr*p a diublp tarif

iL.a naye-fesnel

̃^t RECENSEMENT Le dernier «•censément opéré en mars accuse une augmentation de population de 51 habitants, soit 1095 contre 1044 en 1838.


L'Angleterre saisit la S. D. N. de l'accord austro-allemand Lorowcs, 14 avril On publie au Forelgn Office le communique' suivant

M. Henderson. ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, a adresse une communication au secretaire général de la S. D. N., le priant de porter à l'ordre du Jour de la procuaine réunion du Conseil de l'organisme de Genève. la question du protocole germano-autrichien, en vue de l'établissement d'une union douanière entre les deux pays.

Le Gouvernement de Londres considlre de toute première importance de dissiper le plus tôt possible les doutes qu'a suscités le projet d'union en question

Il estime, en conséquence, que le Conseil de la S. D. N sous les auspices duquel a été négocié le protocole de 1922. examine lui-même la question de savoir si le régime envisagé est compatible avec les obligations irises par le Gouvernement autrichien, en vrtu du protocole du 4 octobre 1922 L'Italie s'en remet également à cet arbitrage

RomE, 14 avril. L'attitude expectante de l'Italie à l'égard de l'Anschluss économique vient de prendre fin Les journaux de ce matin annoncent que le gouvernement fasciste tout en poursuivant l'étude attentive du texte et des autres éléments de l'accord douanier austro-allemand a finalement décidé de soumettre le problème à l'examen de S D N.

LA REDACTION

DE L'ACCORD NAVAL M. Laval réunit en conférence les ministres intéressés

Paris, 14 avril. M. P. Laval, a réuni aujourd'hui, à la fin de l'aprèsmidi, dans son cabinet: MM. Briand. ministre des Affaires étrangères; Tardieu, ministre de la Marine par intérim Poncet, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil; l'amiral Violette, chef d'Etat-major général de la Marine; Massigli, ministre plénipotentiaire, ann d'étudier les instructions préparées par les experts français qui doivent reprendre à Londres, comme ü est convenu, avec leurs collègues anlois et italiens le travail de rédaction et de mise au point de l'accord naval.

Une décision définitive sera arrêtée au retour de M. Charles Dumont, ministre de la Marine, les experts déjà présents à Londres ayant qualité pour poursuivre le travail sur les points non réservés.

Nouvelles religieuses

L'assemblée générale

des directeurs diocésains

de l'enseignement libre

Paris, 14 avril. La vingt-deuxième assemblée générale des directeurs diocésains de l'Enseignement libre s'est ouverte aujourd'hui.

Etaient représentés, notamment les diocèses d'Angers, Coutances, Lavai. Le Mans, Lucon. Quimper. Rennes. Saint-Brieuc. Séez.

Après un hommage rendu à la mémoire de M. Laurentte. un des avocats les plus écoutés des directeurs diocésains et qui a rendu tant de services à l'enseignement libre, on a enterdu un rapport de M le chanoine Mury, vicaire général d'Autun, sur l'enseignement du catéchisme à l'école et la discussion de ce rapport a occiioé toute la matinée.

L'après-midi. M. Chassagnade Belmin. professeur à l'Institut catholique de Paris a entretenu l'assemblée des modilités d'appllrfltion des assurances socles M. le rti«nnin«> Mathieu d'Albi a fait un rapport sur ce que pourrait. être im statut légal de ̃ «-n selgnement libre.

Les réunionR continueront demain A l'Académie de Médecine La sérothérapie contre le tétanos PARis. 14 avril L'Académie- de médecine, après discussion, 't -idopte aujourd'hui ies conclusions d'un rapport que lui a pré-v-nlt M. Ojsset. Il s'hgil de Il sérothérapie contre 1e tetsrcs que '»\cBdo;ii' dA?'ar° imllspensable dans tous les cas de plaies souillées par des corps étrangers contre elle est déclarée facultative en cas de plaie superticielle. Revenant e nouveau sur la question de la réforme des études dentaires. l'Académie, après une longue discussion, a décidé le renvoi du rapport a la Commission

MM. Bathery et Monnery ont signalé ensuite les résultats obtenus dans le traitement des rhumatismes chroniques et goutteux oar l'emploi du c radon émanation de radium administré par la voie digestive. TRACIQUE ACCIDENT

DANS UN EGOUT DE CHICAGO CHICAGO. 14 avril. Une catastrophe s'est produite dans un égoût de la ville 9 cadavres ont été remontés à la surface et l'on craint que 9 autres personnes aient péri. En tout 48 personnes ont été transportées à lliô pltaL

u'Uueit-telatt publie chaque tour Ge8 e ANNONCES CLASSÉES a. ptrUMD(< «an* Mi U étUttona.

La mort des deux officiers aviateurs en Tunisie

endeuille le voyage

présidentiel

Bizerte, 14 avril. Voici le communiqué officiel sur l'accident de Sidi Ahmed que nous avons annoncé Un hydravion de la section d'entrai- nement est tombé en vrille aussitôt après son décollage- a 18 h. 25 devant Sidi Ahmed. L'appareil était monté par le lieutenant de vaisseau Comiot, accompagné par l'enseigne de vaisseau Baras. tous deux du Colbert. L'enseigne Baras a été tué sur le coup. Quand au lieutenant Comiot. il est mort pen- dant son transfert à l'hôpital.

La condoléances du Président au commandant du Colbert » GABÈS. le 14 avril. En rentrant de Médenine à Gabès, à la fin de l'aprèsmidi. le Ministre de la Marine a été avisé officiellement de l'accident qui a coûté la vie à deux officiers aviateurs, le lieutenant de vaisseau Camiot et l'enseigne de vaisseau Barras. tous deux du. cuirassé Colbert. On ignore encore les circonstances de l'accident. M. Charles Dumont a fait part immédiatement de la tragique nou- velle à M. G. Doumergue qui s'est montré profondément affecté Le Chel de l'Etat a adressé aussitôt un télégramme de condoléances au capitaint de vaisseau Le Bigot, commandant le Colbert.

M. Charles Dumont a également commandant la division présidentielle En raison du deuil qui frappe la Marine, M. Charles Dumont n'a pas assisté, ce soir, au banquet offert par la municipalité de Gabès en l'honneur du Président de la République. M. Bonzon, délégué à la résidence a été prié de représenter le Président de la République et le Ministre de la Marine aux obsèques des jeunes officiers.

A la fin du dîner, que lui offre la municipalité de Gabès, M. G. Doumergue. d'une voix altérée par l'émotion, se borne à dire

J'ai appris en revenant Gabès une nouvelle qui m'a causé une très profonde et très douloureuse émotion l'accident qui a coûté la vie à deux jeunes officiers qui se trouvaient sur le bateau qui m'a conduit en Tunisie. Si vous le voulez bien, nous nous associerons par le silence au deuil des familles des marins du Colbert et de toute la marine française a

Les convives partagèrent les sentiments du président et observèrent euxmêmes le recueillement pendant de longues minutes.

M. G. Doumergue a regagné. a 22 heures le contrôle civil. La population massée dans les rues illuminées acclaM. G. Doumergue quittera Gabès demain matin à 8 h. 20 et passera toute la journée dans le train pour revenir à Tunis.

LE CABINET JAPONAIS DEVANT LE MIKADO Tokio. 14 avril L'empereur a reçu M. Wakatzuki. qui lui a soumis la liste des nouveaux ministres.

ON REPECHE DANS UN CANAL LE CORPS D'UN CHEMINOT Orléans. 14 avril. n y a une quinzaine de jours, M. René Crochet. 27 ans, originaire de Veaugues. employé a la gare de Briare. disparaissait mysterieusement. Son corps vient d'être repêche dans le canal de Briare. On a relevé sur le cadavre plusieurs ble3sures qui font croire à un crime. Actuellement trois pistes sont suivies un interd' de séjou: disparu depuis une semaine est recherché, enfin deux employés de la voie ont fait à la police des dépositions contrhdic toires qui feront vérifiées. Un voisin de M. Crochet a entendu un léger bruit le 1W avril vers minuit dans la cham- bre du disparu. Les policiers croient que les agresseurs sont revenus pour déposer le portefeuille de M. Crochet. vide de son contenu, dans le but de faire croire à un suicide Il se peut que des résultats intéressants soient obtenus après les interrogatoires.

F» QUELQUES LIGNES Paris. Les obligataires du port de Para seront payés en francs-or. PARIS. M. Chonez, juge d'instruction, a ouvert une information contre Laguesse. greffier comptable à la prison de la Santé, qui aurait détourné 100.00C francs dans l'exercice de ses fonctions

Berlin. Un avion, à jord duquel se trouvaient sept officiers de la Reichswer. s'est écrasé sur le sol à 30 kilomètres à l'Ouest de Goerl1tz, il y a deux tués.

Conakry. L'avion Pari- est arrivé à midi à Conakry après une traversée longue avec vent debout et beaucoup de Remous; la mission est en excellente santé.

ÉLEVEURS

MARCHANDS

.vans de conclure vos marr-he», Uw» nos -< Utl'ECHL** co.VlMhltl 1*1.1- VILLETTE les a FOIRES El MAK(;HES DE LA REGION s. les MALLES CEMTBALE8 » de Farta.

LA COUPE DE FRANCE Le match Club Français

contre 0. G. C. Nice

(Photo MauriMii.

Un magnifique arrêt du goal niçois

CAUSERIES DU DOCTEUR Méthodes (Smte)

Lea lois de la tne ne varient as selon celui qui les observe et tout er reconnaissant le mérite (disons i le rénie » si l'ôn veut) des hommes qui ont saisi quelles sont les conditions et lea moyens du !ment musculaire, constatons que leur personnalité a'alfirme surtout dans la façon dort t ils les exposent.

Un exemple trois entratr.eurs voient qu'une jeune homme lait de remarquables progrès en ezecutant Quotidiennement un entraînement constitue par ri!. mouvements d'issouplissement de toutes les articulation, suivis de grimpers, de lancers et d parcours variés, ce qut l'amène gner un championnat d'athlétisme. Le premier dit e Ce jeune homme fait es mouvements de flexion, extension, rotation, circumduction des bras, :s jembes, du tronc. après quoi ü s'amuse d courir, sauter et lancer. Le second dit t Après quelques assouplissements, l'athlète lait. une leçon d'exercices d'application. » Le troisième dit Il Voilà un garçon qui s'entraîne pour le championnat. » Or, que venu vous adressiez au premier qui est un analytique, au seconde qui est un synthétique ou au troisième qui est un sportif, il vous fera taire tous les e/^rcices exécutés par le modèle tans le même ordre. avec le même rythme et les mêmes résultats heureux.

Par contre si, sur la foi d'une descrzption sommaire, vous lûtes der souplissements sans ardeur, ou un galop sans discivline ou une compétition sans préparation logique, vous serez dans l'erreur D'où nous oncluerons lo Les méthodes ,sont des cadres de formes diverses dans lesquels le fond du tableau reste le 'ne' e'. u est regrettable qu'on se batte coups de cadres au lieu d'étudier cl d'utiliser, d'accord leur contenu; Chaque mé. thode est un moyen mnémotechnique grâce auquel les experts en éducation physique appliquent avec ordre et fruit les données de leur expérience, eUes n'ont au^un sens pour ux n'ont pas d'expérience à ordonner.

Ultime conclusion Si i us connatssez un bon maître de avmnas'ique, confiez-vous a lut plutôt q: e d improviter tout seul n'importe cvn\

Quant d juger si le 'ai' e est bon, ne vous liez ni d la présentation de ses prospectus, ni au nombre de ses me dailles, mafs seulement ou 'be. à l'al- lure et aux exploits ie ses élèves. Ici contrairement au principe de -nro/e ce n'est pas l'effort qui co- ipte. c'est 'e succès.

Ty 't. Barbedor.

LE 9e RELAIS

DE L' OUEST-ECLAIR » organisé avec le concours

de la L.B.A. sera couru

le 3 avril 1932

sur le parcours Morlaix-Brest Le 8>- Relais a peine fini la Llgue de Bretagne d'Athtétlame pense déjà a l'organisation du 9* et son dévoué président. M. Gémaln, qu'un deuil cruel avait empêché d'assister a celui de dimanche dernier nous a fixé la date du prochain.

C'est le 3 avril 1932 qu'il sera couru sur le parcours Morlaix-Brest. Nos amis briochine Que nous ne saurions trop remercier pour le concours précieux qu'ils voulurent bien nous apporter dans l'organisation du Relais Lannlon Sa.nt-Brleuc. comprendront malgré tout le plaisir qu'ils auraient eu â voir le prochain relale ae courir sur le même itinéraire. Que l'effort de décentralisation qui nous avait guidé doit être poursuivis Pour le plus grand bien de la cause sportive et Ils noue excuseront.

̃»• Qu'ils nous soit permis avant de clore la rubrique du Relais 1931. de remercier bien vivement tous les dévoués qui assurèrent le succès de l'épreuve; les membres du Stade Brtochln MM. F. Auber. P. Bavidan, Tabut Héligoin le commandant Harang. M. Clerc, président du V. C. B.. sur le Vélodrome duquel eut lieu l'arOvée 1m propriétaire» d4. voitures

automobile», les dévouée de la L. B. A. MM. Beaudouin, Leclech. Hervlaux. Bergot. Leroux, etc.. et enfin Demain, dont les conseils éclairés permirent la réali8&tlon parfaite de l'affaire qu'il avait mise sur pied et dont Il passa la direction ainsi que lee fonctions de jugearbitre a M. F. Auber. A tous en un mot merci.

V» Nous ne saurions oublier le$ athlètes. Ce furent évidemment de par 1, lutte qu'ils se livrèrent les vrais artisans du grand succès de l'épreuve. Lee citer tous serait fastidieux, aussi nous noua en abstiendrons de la faire. Il nous est agréable toute. ois de revenir sur l'un d'aux. Le Denmat dont M. Oemaln nous disait après l'avoir entretenu de l'épreuve, qu'il aurait fait un marathonien de valeur pour peu qu'on ait voulu le lancer «ur cette spécialité. C'est bien aussi notre avis. J. M.

MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNAT DE LA L. O. F. A. APRES LE MATCH

DRAFUAU-DINAKD A. 6. C.

FOUGÈRES, 14 avril. Dan» ia page sportive d'hier, la place etaut limitée, force nous a été de supprimer lea commentaires sur La magnifique partie Dra.peau-Dinara. Quant a nous, noua preclsons bleu que l 'empoignade entre Dinardais et Fougerais fut prenante. Et c'esi cela qui constitue le vrai football. Evldemment, on était loin des matches amicaux, de ces belles démonstration^ de football, où ma foi, l'équipe battue rentre avo le sourire au veatlalrv. Dimanche, les Dlnardals étalent loin d'avoir le sourire, car Us avatent donné le maximum d'etlort pour tenter d'arraoher la victoire. Ils avalent vécu le football dana ce qu'il y a de beau et d'énergique. Et c'est pour cet raisons que nous pouvons affirmer Que 'le match de dimanche compte parmi les belles rencontres disputées sur notre oarc municipal au cours de la présente salabn. Dinard, la toute première équipe a été déplacée. Cette équipe se présentait avec l'autorité que donne une victoire sur J.-Bouln et sur l'excellant team de Tourcoing. Les Dlnardals Jouèrent toute la partie avec un allant de premier ordre. Quelques éléments furent particulièrement brillanrte. Citons l'allegauche Toussalrvt-Lebasnier lee deux arrières Maudet et Brard en faisant toutefois remarquer que Brard a tout de même une tendance exagérée pour le Jeu dur. Herbert. quf avait été particulièrement brillant au tournoi de l'U.S.S.. fut moins net dans ses décisions. SI Dinard avait ses melUeurt éléments. tains Joueur* réserves, par conséquent de second plan. Or. ces Joueurs, par leur

courage, par leur esprit de club. par leur tenue sur le terrain ont mieux fait que les titulaires, nous devons citer en premier lieu Soulard. Alllaume et Bertin. Ce sont trois Jeunes formés au club, leur partie de dimanche prouve que l'on doit faire confiance aux Jeunes. n est un autre Joueur qui fut peut-être la meilleur artisan de la victoire du Drapeau. nous nommons l'avant-centre Jan. Si sa conception du rôle de l'avant,centre ne fut pas toujours très classique, U eut le mérite d'harceler continuellement et demis et arrières adverses. Son esprit de club connu. Joint ses possibilités physiques, cela devait permettre Jan de mener la bataille pendant les 90 minuties de Jeu. Tous les autres Joueurs se mirent a l'unisson et turent excellents. Samoel. autre Jeune Joueur, lit une blen belle partie. M. Roger, arbitre officiel, avait une tâche difficile, U éprouva quelques difficultés. 8 CLUB SPORTIF JEAN-BOUtN (1) BAT U. S. SERVANNAISE

par 6 buta à t

MOUS, 14 avril. (De notre correspondant sportif). La belle entre &ervaonals et Angevins pour Le titre de champion des équipes secondes de a Ligue de l'Ouest, s'est disputée à Angers sur le Stade Bessonneau, par un très beau temps et une bonne assistance. ♦

Lm visiteurs ne présenteront pas la même équipe que la dernière fois, ce qui explique a priori un score assez élevé. La victoire dee cordiere. régulière et très nette, ne veut pas dire que Les Servannais se laissèrent manoeuvrer facilement; malgTé le handicap de 2 buta en première mi-temps, au repos 3 1 1. aucun moment Salnt-Servan Joua battu et eut des réactions sérieuses qui furent arrêtées par a défense excellente des Angevins et annihilées par un excès de fignolage par les a-Tants servannat». L'absenoe donc, chee les visiteurs, de ses meilleures unités, as fit sentir quoique hier le Ce S. J. B. ne pouvait être battu, ni perdre son titre.

Le Jeu eut des passades de banne facture, dans l'ensemble moins bon que la, pa»ie précédente, peut-être en raleon de la température plutôt chaude. Dès :'envol, les Servannais se lancent résolument à l'attaque des buts angevins que défend Borowafcl. Plusieurs attaques et essais au but sont parés. Angers se donne un peu d'air et. sur oouip franc Jioquel ouvre la marque pour Angera.

Angers qui Jusqu'Ici était dominé, fin raison d'une carburation lente, se reprend un peu et le Jeu est D!u6 égal. Jouant de malchance les 6ervartnals ne peuvenrt égaliser et quoique bénéflci&nt de deux coups franc@ successifs en bonne position. ils ne peuvent battre Borowskl qui bloque et dégage Samt^Servan dont ;a défense eat faible et Szabo dans un mauvais Jour voit un deuxième but de Manol sur un bon centre de l'alllier-drolt Brun.

LES SPORTIFS DU 8' RELAIS

DE L' « OUEST-ECLAIR »

Vus par J. de Trigon

LES SPORTS FEMININS La finale du Championnat

de France de balle an panier

iWlde World Photo.i

Le Foyer de Reims a 6attu la S.S. Alsthom et est champion de France. Voici une phase de la rencontre qui eut lieu au Fronton de Paris.

Saint -Serv in avec volonté et un craa admirable, réagit et percent la défense angevine, bat Borowskl d'un shoot !mparable.

Le Jeu s'anime et Angers qui défend maintenant chaudement son titre domine. menaçant sérleuse:nent: deux shoote au but ne l'atte!çment pas. un troisième est réussi, mats refusé pour hors jeu Jusqu au repos Sa'.nt-Servan est dominé sane pourtant être a nouveau battu.

A la reprise. Angers prend la direction des offensives, tout comme SaintServan au début et plus heureux Dervipn» s'as«ur»r deq points.

Successlvrment Jlcquel et Manol ajoutent 3 buts dans les dix premières minutée de la repri.-e

Satnt-Servsn ne veut se laisser falre et r4srta.: obtenant un corner. 11 ne peut conclure é Angers est n-ivé pour un moment de Brun qui ar>rii 'être pansé. rentre et maroue le 6- but que venait de louper Mnnol.

Salnt-Servan remonte et sur corner oV°nt un deuxième but.

Peu après !« fin «>•* ·"fiée sens aiitw *h9iffPTni>nt à la muroue ̃'

Se sont signalés crt^z les Servannals R'.<*harc1 Ptnnh«»l. BruMro. Ohnrtier. A AnïPTS Jlcni»!. Bn:n. Ronsre*? en dé'ens» Rocher fut mpt'leur que Samzun Borowskl dans les bots fit un» bonne partie 8 CHAMPIONNAT DES OEUVRES LAÏQUES

Romlllé Amical Club

bat Avenir de St-Méen (1) par 5 i 3 Saikt-Méen,. le 14 avril. Partie jouée sur le terratn de St-Méen par très beau temps et qui vit la victoire des meilleurs Romlllé mérita bien sa victoire et 11 la doit à sa ligne de demie qui dimanche fit une partie formidable. Il est vrai que la rentrée de Boutier y contribua pour beaucoup. Le sympathique Besnard à l'arrière fut comme d'habitude parfait et ne commit aucune faute. La ligne d'avants fut meilleure que d'habitude Aubin P. s't distingua et rentra trois buts sur cinq.

A St-Méen les Hervé frères, Boecbel, Bourneuf. Bobet. Lorte jouent bien au ballon mais beaucoup plus pour leur propre compte que pour l'équipe

Romtllé se trouve donc. du fait de sa victoire, qualifié pour jouer la finale. 8 MATCHES AMICAUX J. A. de Saint-Servan (1 B)

et Espérance Saint-Miche! Pontontm font match nul 5 5

Ce match très intéressant ftut Joué sur le terrain de la Hure.

Les Servannais sont renforcés de plusieurs équipiers premiers BézleL Schrelder, Trémaudan.

Les Pontorsonnals comptent trois remplaçants.

La première mi-temps voit la Jeanne d'Arc dominer et marquer 5 buts contre 2 à Pontorson.

La seconde mi-temps montre (selon la coutume prise) le net avantage de l'Espérance Saint-MIchel dont la ligna d'avants dans un très bon Jour, marque trois nouveaux bute.

Cette partie fut jouée très oorreot»ment et surtout très amicalement

LES VRAIS AMATEURS

Il y a sportif et tportif. Au Se Relais, U y avait ceux qui couraient et ceux 7Ui regardaient.

Celui-ci, croqué durant la course, qu'il suivit passionnément de botit en bout, est le type du partait amateur*.Il se contente de reparder 1-


comme en témoigna d'ailleurs l'acceul! si cordial que les dirigeants de 1a Jeanne c Ai tirent aux Pontoraonnals. Acceu!: auquel les visiteurs furent très sensib.e!>.

ce match termine donc très honorablernsm une sa:»oa fort bien remplie et çue riuurraient entier beaucoup de sociétés.

L an procnain tous les Joueurs se donnera rende»- vous et nous espérons qu'ils nom- (tonnerons encore de beaux spectacles 2-3-8

MATCHES OFFICIELS L'Affaire Taillanton a été récite par la Cour d'Appel de Bordeaux oukduvx i« avru La deuxième Ctutnibre de' la Cour d'Appel de Bordeux a rendu aujourd'hui son arrêt dalla l'affaire laillantou. Le joueur Palota est condamne a un an de prison avec sursis et a 200 francs d'amende. La fédération de rugby et le comité national dm sports sont. mie hors de cause, ira' sont condamnés aux dèif-ns eng&tés par eux 0 HOtfkEt

'UN NOUVEAU GROUPEMENT EN BRETAGNE

Apres ia cispantiou de St-Servan, de Bennes en bockey .les tentatlves Infructueuse" faites a Brest par Mlle Chevalier. Dmard amical Sportlng-Club vient de s'affilier a la Fédération Française de Hockey et met déjà en ligne une excellente équipe féminine QUI pour son premier match a battu le champion régional le S N U C

Beau début et a bientôt l'équipe masculine le retour de Rennes et de 3t-Servan PourQuoi pas? Une équipe de hockey est aussi facile à monter qu'une équipe de football I1 faut vou!oir tout est là 6 7 8

HENIEL (Kratu-olM. de piouasue. ene brillamment la course cycliste de ̃c^rn. de 20 Kucin. sur sa bicyclette

LE BON VELO

LA RÉUNION D'OUVERTURE

«J VEU)DKOME DE KERNO A LESNEVEN

lnlsan tatar le Grand Prix

t Gallard -Le Dantec l'américaine uesnevin, 14 avril ,De notre courapondant sportif) Malgré la conurrence du Gha'lenge Sigrand. une .oule nombreuse se pressait autour de i plate du Kerno, où. malgré l'absence :les i as 11 nous fuit donné de voir voluer de beaux athlètes, qui nous paslonnéreru dan. toutes les courses, surout dans l'américaine où la danse ammença dès le premier .tour.

Le Grand Prix fut ie panache d'Inlzan ,ul malgré son Jeune âge est un cousur de ciasse Il s'en fallut de peu, nalgré tout. Que son rival Gallard ne j batte. Le match poursuite Hervault->aré contre Gallard-Daniec fut une >ur*e passionnante, où les deux équlconnus a b.oc. laissèrent Incertain résultat Jusqu'au tour final, où le In revient à Gallard-Dantec.

Enfin, matinée sportive, bien lntéres:,ins», et public s'en revint bien "mtenlt. ce n'est Pas peu dire, et nous routons pour féllclter les coureurs, et intout les membres du comité du Véloorts Lesnev!eu

"Remarqués sur le vélodrome MM. le -Wteur Duterque. maire: M. Le Corre. .nsellUîr général Al.-lau Bernard Le -z Breton Colllou Bsscond. Huon -'ann. etc.

CONVOCATIONS

*;̃ B A. M Josse du Stade Ren«i,l4i. D C.. est Pilé de passer chez M. demain, le plus tôt possible 8

COURSES A ENGHIEN

liNGHiix te 14 avril. Les amateur. • e ateep.t-cnuaing étaient veuo» nomjreux aujourd'hui a Enehieu inaig in temps couver cet roi

Dans .e Prix Royal -Visiteurs j épreuve ta plus importante âpre» un incident sans suite îftrheuee qui marqua te depart. Haratch au second tour arrivait -ur les .eadert Huntmg Jack Falko et Grand Marais dans une allure sigmll.'Ulve et s'assurait une Donne avance Les efforts a' Marnent Il ne pouvaient ue lui aaaurer .a seconde place.

Résultat*

rtux oti Causse* i haies, a vendre ,ux enchères ~.i>0u :r 2 800 metrcsi. L. Archer IJ Luo A Berara l Wis- KYJI iH nées.. vicomte 3d de Hnaud 3. Termmi iP -;entier.. Vedere 4. Imperia tA. Chaunouri R Leievre

Non placée Atliala ih Rom<timsars iJ.-G Costadoati Hâte a Dnnk ij ûraul L'Ou. .Lesralle Grando(rn« R. Baudlcnon Esnaanot <G Warren, Bots Chevreuil <b Auory.. Furent iE Dumei Red Gauntl't (R Fegen SoteU le Midi M Onif A-iona '5 Quenotte' Pierrette IV <E Conneryi Canebière ll iC Maupao

Prix Dv Viv*rais isteepie-chase 13.000 Ir 3 500 metres Il partant»! 1. Dianthe iR LorK comte A de la Porest 2 Fil de soif R Romain >. A Henrlqtiei 4 i'nnr-lpnomnr ij Luci P Ambleni*

Non places relue Corse iH Burettei Theattn j-<j Costadoati /rnnusvl (J Léger' Stantalas Il IG Gardlner)

Prix ul Lakcceooc steepie-cnase 6 vendre aux en -hères 7 bOO tr .1 «(Ki m.. 13 partants' Manm-.r j Ov deloupi A Deleau À tfaferfon A Uhaulfoun l. ^eieiAcr. 3 LttiuDao rR. Dubus> A Bartneiiemy: 4 foneroi' .A Gardinen A Wallon >: Le-Jooitj, IH Haesi; Rodez truninsnoitzi iiai lardo M B:anco, Citsson t rtnmain lltikar IJ Luci ffatua,- A liai rv Frenesi/vc, F uunie.. Mich-tom h Montalauti. Lv-Houot M Honaven turet

Phix DE LA Nakbi'mnaiss nale6. nana: cap 12000 tr.. 3.000 m I 1 Olpmpn (P. Hamel) R. Boussac t Montrent h Bedeioupi A Aeit-Ki.-aro. 4 Huirvu. Ut II .ci Wii/oi f Sfli tien. Pi.ir.nc/ir. H rremeuui *uro<- Boréal iC Mauoerti

Prix Rct«l n,nrc« iSieepie-cbaM handtcou Ï0 000 iranc». 3 400» mètres 1 parant,. Hartrtch R Fetiii Mt Tr.n 2 Hatntiet.n A K«lle»i L l!;yer a PoKc M \iavg-- Pxro Marstnii, .M CMnreivri Xbutrt M Fruhlnshoitzi Hunting Jack (R. Locx): l* Onmd-Marait (J. Luc).

Pur» Du Rormurcrs ihaies. 12.000 tr. 3 100 mètres, 6 partants) 1. Varus-Il '14. Blanco). comte de Btiallles 2. PeUt-Lue (R Trémesui. Pred P. Mares! 3 Yva (J. Belmondo) P. Lieux: 4. Ca"or>a (L. DufTouri. J. Marchl.

N. pi. Nonchalant lA. Kalleyl Dark "Te«r (M Plaine).

Ptctx T»EAinir»!ion» (Attelé, 11.000 fr. 1300 mptre8. 7 partante) 1. Dakota Csrrtt.Q oifltev a. Contralto 'J Gros'eanl. J. Grosjean S Demi-Mondaiv "«•nsi Pred P M-iresca 4 Bonno v DeTr»e*e>. E. Marœonsm.

N. Pl. Cipare 'V'reriiTsse) Caraba' "nbreiiin p->r(>» 'T»»»ou).

Pari mutud

l'-c. Archet a 14 • p 180 Wisky II p 12 » Terminé p m K ? Dinnthe a 13 50 r ̃ 8 50 Fil de Soie p 8 5C Summv Ul 1 50 1 • Warrfnet 0 35 5C il

Oahrlon p se Le Nabab 11 > OlvmrHc P 34 Eneraie B «̃ Harateh o 39 5P 14 » Ramelet Jl p 10 5(1 Falko p 45 50 61 c Partis a 15 50 Petit liic p 14 1 7' e Dakota 0 Il P 7 »

OOITRSE8 AU rREMBLAS

Partant* probables

Priix 'E8rvt>% Apprentis 10.OOt -rancs *.0O0 mètres. Pterrepont 'Bonaventurei; Oroco 'Nolrel): Rose Rmioe 'Hatton, Starry IThuantl; Lf Barrage Bougeroilesl: Ctertdra (Drlan rourtt; Faraman Bunkers Cadran So laire ;Dodson); Brise Lame 'Hart Fata Moroana iLavlallei: Ktta 'de Cock). Rue Franklin Durandl: Astor 'Marïoti; Rot de Naplea, (Lethleni: Cam- "nnrri Pratt ) M eh ta 11 Rlcnud) Prix Marcion iA vendre 10.000 'rance 2.150 metresi Badabent (Le Provosti. Talon Rcmoi 'Semblât The Trail 'Oulhoi: Bridpe 'Bonaventurei Prince Kara..Duforezl. StelUne iPecharmam; Soukle 'Keoêhi. Kita, ide Cocki, Dlvette fil 'Remloti Piftero ̃ Hervé Monocle Pecqueuxi: Eremurits 'RouelMet: Le CanAerqvei 'Chancelleri: Rhyber Rochettli: resternight iKalseri: Bonne Fortune. (Vagnoti: Glenara Bntnect. Montcalm 111 'Rabbei: Provyltt iBouIlloni Prix Pîrbita '10.000 fr 1.800 m Ci Pi Chamecnaude iAnder«oni Pi, Bleue 'Mac Oéel: Romantioue (Elllotti Prodipallte Brethesi Corovarfn (Slb brltti Dawn Robsom Aqua Fort. 'Cherett Mllr Risette iRlgaudl Mofi Rante (Hervé i Cytise ¡Lester' Bada. vienne iGoldlni: Darto Ranée 1 Brooks., La Musr ou La Vallovtse iChnntecler' Libellule VI <P«cfcetti 4phrodtté 111 Rossoi Halston lOelsurtel Frayeur 1 Du forez Varo/ MarshalL Fleur du CiW.iRabbei Mctijda «Garnen FWt de Salut 'Torterolo) Sea Nettle ;Lerayi La Bahtrtradf Weatom La Guechn iX. i Stratontee ijaffeuxi Mtmi-Pinson (Semblât) Cormetilr David Balundma 'Trémeatu Tortu. Bouillon

Prix LADAB '26 000 tr. 1.600 m. P^ Cnatal (Tondu i Tarqutn (Rabot' Mameluck Il rPecketti lran-le-Terrll (Delaurlei Tranche Mont Duforeïl Svortin'ç Club Rochettl) Rooa Belle (Slbbrlt'i Mlch'line Robrani. Prix 4yrs. irf '1ana 12.000 fr 2801 m. per piste) VU Hervé. Plerre-le Grand Roch?ttr. Mousquetaire .Ton du.: '.e Simoun U Ferre) Aboi Rob son Cesareritch DuforeQ. Abbots Rirer 'Bïrjbritti Bigorneau Semblât Tonk,, Reinette. Plute-d O' Eabbei Grand Finmi 'Bunker': Fortunio Dupull Cetcreen X Bvershare Cnéret> Reparsac Lethien) Impéria. 'Chevdiien Japon Rigaua. Lonka 'Lavlalle' Manteline .Mairo» Matt dette Huoert i Son-Tat Bêche. Flatleusi Cedot 1 luogei Allson Petit Guiono' Fiski CueVoc (XI Ppix Rotai Hampti» 10.000 fr I.BO" m grande piRtei Barberousst Msr Geei (ïagne Petit Rouen le grain Elliott. Chesnrtf Renaît Robs.in. Proco Barthoiomfwi Pnnltn (Serr, Jlan <iistr> X Kervat Chancei er Brabançon Herbert Briquebec Mev narrl Aurais Brethesi Flic Hervé; 7»u'»> tu T?hano 11 'Childsi Great 'Lerar Tournoi Lyon' Oa mer et ju Diogéne IV Rosso. Mar vont» Ourner fie2 Bon. lion i Am mnn Delauri" Pr^rnuln.v Subbrtt Le Uandi AnSryt Tintamarrt Pec <ett Kx.Kish Dut -re*! Sntnt.»em> And**r<oti' l^oupm «Bonaventurei ^"anelrt WMtoni Pantin Ttirner) ta Chinu Waj 'Trémeant Cri-dv-C<rvr Rabbei

Prono»tti-!i

1* course Roae Rouge Irritatiev 2* cours The Trait. Dtrette Il, 3, course lieu Ranee. Coronada 41 course Tarqvin Itanchf Non: une

5- course Uaouan Cuckoo

6# course Coastguarri Verrat Pronostic» de la Presse «pécule P*Rt»-SPORT

1* course ,'»oco

2' course 7 Rouge.

3» course M Ronee

41 course Taroutn

5· course Mousqu

8' cour*' *lwav>

MTftnt i <"imicHAMP

1" oouix Rom Rouge

2' course 1''te Troll

31 courir Moti R

4' courtr Titm

5> cours» p >fii ciel

6" courw Coastou

DANS L'ARMÉE

L'INCORPORATION

DE LA JEUNE CLASSE

PARts, 14 avnl. Le ministère de la Guerre communtque ta note sulvan.te A l 'occasion de prochaine incorporation de la jeune classe Il eet triotamment reoommande aux recrues re-> loignant leur corps d affectation 1. De se munir de vêtements susceptibles de les protéger convenablement cortre le refroidissement soit pendant le vovaw «oit h eut arrlvee a dest; uatior;:

2" O'utteT Jant te mesure du possi oie de trains leur permettant d'arrtver pendant le tour dans leur garni «on

CORPS* DE SANTE MILITAIR* DES TKOUPF.S COLONIALES r n.edeiin ^c.eiM dO'jtîaru aajoiu: 4U directt'i) du dc tante du 'ommandemeut »ui)C'iciu des troupes colonta:ef danp la métropole membn du Conseil «uueneur de santé aux co ionien est norrinié directeur du servie* de ssruê aes troupes du groupr de l'A '-tour Enu».torla|p Frnncnlsp a BrRzza ville Pn -•r*iiMn"i*»n* du "nédecln AXNUNCK& LM.ASS6KS a. p*ralse*n

DEMANDES DE PERMUTATIONS Quarties-mattre charpentier demande permutant pour toutes destinations. Ecrire Bernard Alphonse, quartter-maitre enarpentier à bord du Jean-Bart. d T'oulon iVar).

Matelot breveté mécanicien, devant rejoindre le dépôt de Brest, demander permutant pour Cherbourg. Ecrire Promut 6ttenne, d Belle-Vue, le Selecq-Kerliuon (/"(ntitère).. Matelot timonter demande permutant pour toutes destinations. Ecrire Bénifah Jacques, matelot timonter d bord du Courbet, Toulon iVari. Cette rubrique, 'entièrement gratuite, est uuverte à tous nos lecteurs; nous n'insérons que les demandes Individuelles et signées.

FLOTTE

Est arrive a

San. l'aviso Mondement, le 14.

AFFECTATIONS

Agent technique

M. Râliez agent technique de 3e classe du parc de l'artillerie navale de Bochefort, a été affecté à la direction centrale de l'artillerie navale, en remplacement numérique de M. le lieutenant-colonel (ouv. d'Etat) de l'artillerie coloniale Tiger, retraité. M. Rallet rejoindra sa nouvelle affectation dans les délais réglementaires.

Officier d'admlniatration

M. l'officier d'administration de 2* comptable Guillemot (port matrlculalre Breeti est affecte Toulon, en rempla- cement numérique de M. l'officier d ad- mlnlslratlon de 2' CI. comptable Evanno. désigné pour Bizerte. M. Guillemot devra être rendu à Toulon dans les délais réglementaires

NOUVELLEB DIVERSES Le Journal Officiel des 13 et 14 avril publie un décret en date du 19 /évrter 931, relatif d l'organisation de l'Ecole technipue supérieure des constructions navales, et à l'organisation des écoles techniques (ordinaires) des arsenaux de la marine, ainsi Que piusieurs arrêtés relatifs aux bonifications d'ancienneté et avancement du personnel technique du serviee de santé.

LE DÉPART

DE LA 1- DIVISION LEGERE Toulon. 14 avril. Les croiseurs ûuijuesne, Tourville et Suffren, cons- tituant la première division légàre commandée par le contre-amiral Descottes-Genon. ont appareillé ce matin pour une croisière en Méditerranée orientafe avec les élèves officiers de j'Ecole d'application.

Cette division se rend directement a AJacclo puis escales en Grèce. Syrie Palestine, Egypte, Italie et Tunisie. Le retour à Toulon est prévu pour le muleu de juillet date a laquelle auront lieu les examens de fin d'année des officiers élèves, qui seront rêpar- tis dans nos forces navales.

La première division légère cessera son rôle d'école d'application, pour être rattachée à la première escadre. LE PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE EST ATTENDU

A TOULON LE 17 AVRIL

TOULoN, 14 avril. L'amiral Plrot préfet maritime. vient de prendre des dispositions pour le retour du Président de 1a République, de son voyage en Tunisie. M. Doumergue. arrivera en rade- de Toulon. à bord du Colbert vendredi 17 avril, à 18 heures, il de-" burquera a 'arsenal, dans ta vedetti présidentielle. accompagné de MM Léon Bérard. Garde des Sceaux: Dumont ministre de la Marine. Il prendra place directement dans le trait présidentiel qui partira à 19 heures Tous les édifices de la guerre et de la marine arboreront le pavillon national; tous les bâtiments sur rade. hisseront le grand pavots: les troupes présenteront les armes et tes sa: ut» seront opérés par tous les navires au moment du débarquement.

LE VICE-AMIRAL BERTHELO'1 EST RENTRE A CHERBOURG A BORD DE L'AVISO « AILETTE Cherbourg 14 avril Le vlce-amlral Berthelot. préfet maritime. est rentré à Cherbourg. à bord de l'aviso Ailette, venant de Southampton, où 11 a assisté au banquet annuel de l'escadre des croiseurs anglais.

Modification da J. 0. du 10 avril 1931, page 4016

Liste de désignation pour campagne lointaine des officiers du corps de santé

Médecins en chef de 2e classe au Ueu de 1 Auguste. 22 mois du l'r janvier 1913

Lire 3 Auguste. 30 mola du 18 décembre 1909

DEMANDE

D'AGENTS TECHNIQUES

Paris, 14 avril. Le ministre prie de lui faire connaltre pour le l'r mal au plus tard. les noms des agents techniques des constructions navales, de la profession de chaudronnier E. T S. ou E. T. S. si possible, désireux de continuer leurs services à l'arsenal de SidiAbdallah. Les candidats désignés seront employés comme chefs de travaux (chaudières et tôlerie. à l'atelier de chaudronnerie.

Le commissaire général de 1re classe Charet. en tournée d'inspection au port de Toulon

Toulo», 14 avril. Le. commissaire général de 1« classe Oharet. Inspecteur général de l'Intendance au ministère de la marine, est arrivé aujourd'hui à Toulon. Il a rendu vlslte à l'amiral Plrot et l'a Informé que durant huit ;ours, 11 procéderait il l'Inspection des services de l'Intendance de la 3' région maritime.

Nous signalons également la venue de l'ingénieur mécanicien général de 1- classe Reckel.

AVIS AUX NAVIGATEURS

.• nrs sont in.'r-' >e Is coller N' 6 N.-S du oaru en' Kl'Jen.- de C.alnh aux navl- dateurs du 17 mars 193t h été rem- placée par une bouée ayant les mêmes! > caractéristiques.

Une curieuse perspective du Montcalm, l'ancien croiseur-cuirassé désaffecté qui abrite aujourd 'hui la compagnie des êlèves-sousofficiers, prise du mât arrière.

Le pont est recouvert d'une immense toile blanche qui abrite du. soleil nos petits mousses.

NOUVELLES DIVERSES Liste des subventions accordées pendant le 1" trimestre de l'année 1931 Bureau paritaire de placement maritime du Havre. 3.282 oureau paritaire de placement maritime ue Rouen. 2.787; office départemental de placement de la Manche (section maritime de Cherbourg). 16U bureau paritaire de placement maritime de Brest, 971 office départemental de plucentent du Morbihan (section maritime de Lorlenti 500 bureau paritaire de placement maritime de Nantes. 668 bureau paritaire de placement maritime de BorBeaux, 1.090

.Société des œuvres de mer a Paris (pour l'armement de son navire-hôpital la Salnte-Jeanne-d'Arei. 20.000.

Conseil permanent d'arbitrage

Parie. te 14 avril. Le Conseil dar- curage institué aux Sables-d'Olonne pour la solution des différends d'ordre collecta survenu,, entre les entreprises de pêche. maritimes et leurs équipages. est pour l'année 1931. constitué comme suit, sur la désignation des organisations professionnelles de- armateurs et des différentes catégories des person:\jlb navigants

Arbitres titulaires. MM Trouette, procureur de la République au tribunal de La Roche-sur-Yon et Vannier, président du tribunal des Sables-d'Olonne.

Arbitres suppléants MM Poitevin, Juge au tribunal des Sables-d'Olonne et Plbot. Juge de paix aux Sables-d'Olonne. SECTION DES CAPITAINES

DE LA MARINE MARCHANDE ET DES PATitONS DE PECHE

Coarbitres titulaires MM Arnoult. i.rmateur aux Sables et Gautreau. patron propriétaire, aux Sables: MM. Rochier. consetller d'arrondissement de la Vendée et Baud patron pêcheur aux Sables.

Coarbitres suppléants. MM. Hôrlaud. armateur aux Sables et Jqneau fils, patron propriétaire aux Sables MM. T. Dore, conseiller municipal des Sablee et Baud. patron pêcheur aux Sables.

SECTION DU

PERSONNEL SUBALTERNE DU PONT Coarbitres titulaires. MM. Arnoult, armateur aux Sables et A Gautreau. patron propriétaire aux Sables- MM. Valère Mathé. conseiller général de la mdée et Marllleau. marin-pêcheur, aux Sables.

Coarbitres suppléants. MM Hériaud "mateur aux Sables et A. Joneliu fils. Lecomte avocat aux Sabler et Pradet. tiartn-pêcheur. aux Sables

Conoours pour l'emploi de rédacteur atagiaire

Saiht-Malo 14 avril Un concours pour l'emploi de rédacteur stagiaire à l'Administration centrale de la Marine marchande aura lieu les 23 et 26 juin A Parts et dans les Quartiers. sur demande.

Le nombre de pinces est fixé tt 12 la clôture des inscriptions a lieu le 9 juin

Le traitement de début est de 16.240 francs indemnité de résidence comprise.

NAVIRES DIVERS

PASSES. A Gibraltar. 13. Ouedtiflet, allant de Kénltra a Marseille; Cap Falcon, allant de Nantes à Orlon; Préstdent-Sergant. présumé aller de Rouen Batoum; A Périm, 14. Général-Du.chesne. allant de Marseille A Maurlce. SIGNALES. A Lands'end, 13 P.L.M.27, allant de Port-de-Bouc à Barry; Gibraltar. 13, Saint-Bartfté.'émj/, allant de Rouen a Valencla: Rose-Schta!lino. d'Alger.

TOUCHE. Dakar 12. Asie, allant de Bordeaux à Matadl, Mendoza, allant de Marseille à Buenos-Aires; Rio-deJaneiro. 13. Jamaique. allant de Buenos-Alres a Hambourg; Callao. 13 Alaska, allant de Talcahuano au Havre; Hong-Kong. 13. Géniral-Metzinger allant de Marseille d Yokohama. MOUVEMiNTS PROBABLES DeGrasse, attendu au Havre aujourd'hui A 6 heures; Vtlle-de-Verdun, doit quitter Le Havre, le 15 20 heures.

SIGNALES au poste d'Ouessant par T. S. F. le 14 avril. Roxane, PetiteAnnie. P. L. M. 27, Ostretient. SaintBasile, Cap.-Fedhala Goleta, Dégrasse Voilier-Jeanne-d'Arc Château-Lat fitte Gascogne. Impétueuse, Capitatne-Commelin, Mitidja, Stella II, Formoae. Antoine-Schtallino.

PAQUEBOTS El VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A Ténérlffe 13. Monteueresr. de Buenos-Alres: a Malte. 13 patria. de New-York, à Bueuos-Aires. 12. BelU-Isle, d'Anvers: a PortSoudan. 13. Bourbonnais de Port-Natal: à New-Orléans 11 Névadu d'Houston- à S'nlelds. 13 P.L.M -15 de Port-de-Bouc. a Panama, f Wisconsin de Vancouver. a Casa ..Mica 13 t'n^t de finir, 14 \tidomvj d'Alger; Ipanima de Rio-ae-ja:iClr<. a Dakar 14. Ouem> allant a Cona kry; 6. Montevideo 14 A*iunas a. tnnt à Buenos-Alrea: à Bahla 14 Arlanza. allant a Pernambuco. à Llverpool. 14, Orbite de Plymouth; a Casablanca 13. Fronce GanG, 13 foira; au H. ivre 19 San ̃ Francise? du Nnrrt T ""e: .a Ounkeriue. 1:J "laquer Carn-r du Hure: Anvers 12 W^'iiin ae Dunkerque; au Hs vre. 13. Arkansas; New- York, 13 flortde. de Baltimore; à La Paîllce la. Saint-Joseph. du Sud-Paclflque;

Alexandrie, 13. Pierre-Lott, allant à Beyrouth; à Suez. 14. Silverprine. allant à Marseille: a Zanzibar 14 Rosandre. allanit à Marseille; au Havre, 14, Saint- Vincent, de Dunkerque: à Dunkerque. 14 Arkansas, du Havre à Bordeaux 14. Lipari. du Havre; & Port-Snid. 14. Porthos. de Marseille: à Tamatave 14. Eugène. .l'Anvers.

PARTIS. D'Istanbu' le la. Omphale pour Rouen de Swansea le 11. Vendôme pour Montréal; de Dakar le 11, Fort Médine pour Duala Tourna pour Bathurst le 12. Elima pour Konakry de Boston le 12, Providence pour Naples de Las-Palmas le 13. Emmyld pour Buenos-Aires: de Valparalso le 12. lndiana pour Talcahuano de Galveston le 12. Espagne pour la Havane de Casablanca le 14. Marrakech pour Bordeaux lonie pour Marseille de Batavia le 13. Tiertmai pour Rotterdam de Galveston le 13. Sahale pour Barcelone de Djibouti le 11. Chantilly pour Haïphong de DlégoSuarez le 13. Général Voyron pour Marseille, de Djibouti le 12. Bernardin de Saint-Pierre pour Marseille de Port-Saïd le 13. Commissaire Pierre Lecocq pour Dunkerque de Marseille le 14 Mariette Pacha pour Alexandrie Amazone pour Naples et le Plrée- de Marseille le 14. Hoggar pour Dakar de Tabou le 14 Canada pour Grand-Bassam de Saigon le 14. Commandant Dorise pour Vladlvostock de Brème le 13. Fort de Douaumont pour Hambourg de La Palllee le 14 Formose pour Le Havre de Rio-deJaneiro le 13. Jamaïque pour Amster- dam du Havre le 13 Arkansas de Gnl veston le 12, de Dunl'wrque le 14, Ardeshir pour Oran Saint-Vincent pour Le Havre Il- de Marseille le 13, MMabi pour Hambourg: Espartel pour New- York Ftlleigh pour Valflorlta et Montréal le 14. Hoggar pour Duala' de Bordeaux le 14, Meh-nès pour Casablanca Châteauroux pour Le Havre Siint-Michel pour Le Havre de Suez le 12. Ville de Damas pour Jeddah de Tamatave le 14. Ville de Tamatave pour Maurice. VAPEURS CABOTEURS ARRIVES A Rochefort, le 13. Fordcastle, de Sunderland a Casablanca, le 13. Cap-Tarifa. de Rabat: Cav-Dailly, de Boulogne Ami, de Mazogan Nicolas-Paquet, de Marseille à Nice, le 14. lle-de-Beauté, allant à l'Ile Rousse il Alger. le 13, Sèvre, de Bougie: au Havre, le 14. Penert. du Maroc & Rouen, le 14. Corstar de Blyth Sambre, d'Anvers Meuse, d'Amsterdam Toussaint, de New-Castle Crcek-Fisher, de Swanséa à Dunkerque. le 14. Penchateau, de Londres; à Marseille. le 13. Kilbane, d'Oran La Corse, de St-Lou:s-du-Rhône le 14. Anna-Busck. de Tunis Espagne. de Bougie Générai-Bonaparte. de Bastla Gouverneur-Jonnart, d'Alger Gout'erneur-Tirman. de Séte Marérhal-Lyautey, de Casablanca P.L.M 26, de Cardlff à Nantes, le 14. Smerdis, de Lelth Capitaine Le Diabat, de BasseIndre Si-Féréol, de St-Nazalre Taillefer, de Dunkerque Mélusine, de Patilllac à Brest. le 14. Arzic, de SaintNaza!re Montalto de Morlaix Prestatyn-Rose. de Barry à Alger, le 14. Chanzy et Maréchal-Foch, de Marseille. Marie-Louise Le borgne, de Touloh Catherine-Schiaffino. de Sète Ltvonia, de Sfax OZio. de Zante.

A Granville le 14. Katé, d'Anvers A La Palllce. le 13, Formose, de Bordeaux: La Rochelle. le 14 Skeldon de Cardin".

PARTIS. De Tonnay-Oharente. le 13, Crèbe, pour Londres /Indora, pour BilQuo Bretland. pour Blyth de Bordeaux, le 14. MekTtes pour Casablanca de Casablanca le 14, Marrakech, pour Bordeaux de Marseille. le 14. Lamonciére, pour Alger d'Alger, le 14, Gouverneur-Général Chamy. pour Marseille d'Oran, le 14. Président Oal Piaz, pour Marseille de Bizerte. le 14 Duc-d'Aumale. pour Marseille: du Havre, le 13, Saint-Marc, pour Rouen le 14 Cherbourg, pour Cherbourg de Rouen, le 14, Castiehili, pour Thynee Bolette, pour Oslo 'AJtce-Crato. pour Dunkerque Havik, pour Amsterdam Havraise. pour Algérie de Dunkerque, le 14, Purftna. pour Nantes de Marseille, le 13. Douce-France, pour Bastta le 14, Amazone, pour Larnaca; Berbère, pour Portde-Bouc Djebel-Dira, pour Oran ElBiar. pour Alger Iméréthie 11, oour Mazagan La Corse, pour Bastia Lamorictère. pour Alger: Mariette-Pacha. pour Beyrouth Sahara. pour Cassis Sidi-Atssa pour Oran TenstIt. pour Mélllla de Nantes, le 14. Slemish. pour Port-Talbot Smerdis, pour Letth Capitaine Le Dtabat, pour Rotterdam Médoc pour Brest. Guermor. pour Bel!c-Ile Député-Georges Chaiane, pour Rotterdam Mélusine. pour Pauiùac de Bordeaux, le 14 Château-PaiHe. -lour La lj£ll:ce Ohio. cour Nantes Ste-ynxime pour Uran Semt, uour Copenhague d Alger, le 14. Schiatlino frères. pour Dunkerque 0«o. pour Dunkerque Ltvonia. pour La Pallice

Du Palais le 13 Guermor pour Nantes Léonor-Fre*nel nour Lorient '*?»«(•<>) 'iouf Çuinpron de Grnñ<-l. '4 ''n-"?.1. Vc ni Ko e\ De La Roche.le, le 14 Aroonne. Of iwnnsea. je 13 Néru d'Amsterdam VOILIERS CAROI EURS ARRIVES. Au Havre le 13 Renearguente. de CUerbours Brest 14 Jonavnn ie Ltinveoc

Au fnlfil'- « Kt "e de Hortii.- • le n"f Frn' et de .un pr-?t*rte de

A, La Rc-helle le Il Jeanne i 4-e. des Sables: Maunce jT'qiiesson, Pérr Crépier et Alexandrine Eudotte; Ce

6t-Martln-de-Ré. le 14. Julienne, de la Flotte en Ré.

PARTIS De Nantes, le 14, Marceau, pour Auxay.

Du Palais le 13. René pour Auray. De La Rochelle. le 14. Jeanne d'Ara, pour l'Ile d'0leron: René Delafoy. pour St-Martln-de-Ré.

Navires en armement

pour la grande pêche

Granvilli 14 avril Les trols-mtta Essor. Thérém et Ermine, armateur M. Chuinard. en cours d'armement pour la grande pêche. partiront au début du mois de mal

tlarche de t*an>

PARIS, 14 avrll (de notre corresponddant spécial). Marchandises offerte» trop importantes. ce qui rend la vente pénible et par suite une baisse très sensible sur la plupart des espèces et notamment sur la langouste nomard, soie. maquereau mertan congre. bar a été importante solt 2.860 kilos

Marée-Crustaces On cote au Kilo (cours extrêmes) oarbues 8 a 20: oars, 10 A 26: carrelets. 2 a 5.50: chiens de mer décapites 2 a 4; colins décapites, 6 à 10: entiers, 1 a 8: congres 3 à d; crevettes grises 3 a 5. crevbttes rouges grosses 70 il 100; daurades de France, 3 à 10: harengs de Hollande o 50 2.50: homards vivants. 20 a 2« morts. 10 à 16: langoustes vivantes 24 à 40; langoustines, 4 a 12; limandes 2 a 7.50: ;imande-soles 2 a lu. maquereaux français gros. 2.50 a 4 petits. 8 a 10; merlans ordinaires 0 JO à 2 50: muleta. 10 & 20: raies entières 0.50 a 2.50: rougejs-barbets 7 a 20: rougets-grondins, 1 a 5: soles françaises grosses 12 28; petites. 8 il 14 turbots 14 a 22

On cote au cent sardines salées petites. 20 a 50. tralches 50 a 90 Moules et Coquillages On cote aux 100 kilos moules Islgny-Honfleur 90 à 110: moules diverses 100 a 130.

On cote au cent coquilles SaintJacques, 50 â 80.

On cote au sac coques ou Démon. 3 à 4.

Poisson d eau douce un cote au kilo ablettes 3 a 7: anguilles vivantes. 20 25: mortes, 10 A 15. brèmes, 2 A 6: brochets morts. 10 a 20; carpes vivantes. 7.50 a 8: mortes. 2 a 5; eper- lans. 1 à 3: goujons 6 à 14: perches, 5 a 8: saumon français 30 à 38. saumon petit. 15 a 38: saumon irigorifié, 8 à 20: tanches mortes 4 à 6: truites saumonées argentées 15 a 35; truite* de pisciculture. 10 a 20: truites de rlvlere. au-dessus de 125 grammes. 24-28. Arrivages marée. 337 700 kilos eau douce. 14.500 kilos: coquillages. 18.500 kilos; déposé au frigorifique 76.200 kl>los; resserre de ta veille. 119.200 kilos; quantités mises en vente. 490.500 kilos; quantités saisies le 12 avril 2.860 kilos. Arrivages par gares Nord. 221.600 ktlos VaugIrard. 94.200 kilos SaintLazare. 26.300 kilos: Orléans 22.000 kilos

Marche de Concarneao

uodcarneau. 14 avru. La Dèche de t langoustine s'est assez sensiblement ralentie hier, lundi, et dujourd'hui.maxdi. La moyenne par bateau était de 50 à 100 kilos par barque. Une vtnetame Le chalutiers moteur ont pendant ces deux jours alimenté la criée municipale. On cotait le lot de petites. 14-17, c'est-à-dire 2.50-3 le kilo marchand et le kilo de moyennes et grosses langoustines triées. 7-8 50 suivant triage et qualité.

Les viviers ae Uoacarueau. quelque» fabricants de conserves de ia région et les petits marchands se sont intéresses aux lots de petites, les mareyeurs aux lots de moyennes et grosses langoustines triées.

La qualité était, en géneral, oonne. Les apports de poisson d'expédition se font toujours rares. Par contre. noua avons remarqué la préface d'un pécheur dériveur qui a ieté sur Le marché quelques douzaines ae grosso» sardines vendues 580 francs le mille et quelques centaines de petits maquereaux ou cavaities cotés en gros. 117-130 fr. le cent. Ce cours, vu la grosseur du poisson, doit être considéré comme très élevé et ne saurait se maintenir.

Voici les cours pratiquées sur toutes les catégories

Au kilo Sn,es. 20-24 raies grosses, 1.75-2.2à: lottes décapitées. 6-8: pocheteaux ou travants décapités. 2-3.

A la pièce. suivant taille lleus gros, 14-20: moyens et petits. 3-7: tacots, 1-4. limandes. 1-5; so!ettes ou cét:aux. 0.50-0.60: vieilles 2-15: gaulois. 0.150.50 rouzlcs et goguès. 1-3 merlans brillants. 1-2: aiguillettes ou orphies, 1-3 anguilles. 1-4 plies locales, 2-8 ?tiens lorlentalses. 2-5 merlus glacés. 510 merluchons glacés. 1-1.50: merluchons locaux. -0 05-0.25 seiches. 0.50-1: rates moyennes 4-7 ralteaux 0.50-1 harengs. 0 50-0.75.

Au mi!:e prétreaux. 20-25.

Les arrivages de gros crustacés sont meilleurs depuis quelques Jours. On cote au kilo tout venant homard. 18-19: !aneou=te 24-25 crabe-tourteau et îraisnéf 1-125

Pas de maquereaux douarnenlstes sur :P marché d'aujourd'hui.

Marché de Nantes

Namtes. 14 avril. Aloses. 10-12 le kilo: carrelets. 2-5 le kilo; merlus, 914 merluchons. 4-5: merlans. 1.60-5; dorades. 4-9: maquereaux gros. 3.504.50 petits et moyens. 11: raies bouclées 2.50-3: grondins rouges. 3.50 4 4.50: rales sablées 1.50-2.50: crevettes grises. 6-7: soles 18-25: sardines de St-Jean-de-Luz. le cent. 14-20: d'Arcachon 20-25: crabes avants, la olec0. 2.50-4: poisson b!anc. le kilo. 5-15; langoustines 5-T limandes 1.50-4. Marché de Lorient-Kéroman

Loriejtt le 14 avrtl. Cectie 1. 8 t. 200 Cécile II..2 t. Ducoue.tic Bolindcr. 6 t.. ?.-Françots, 6 t. 800 finrït, 9 t. Buffle. 5 t. 600 LoutsJean 2 t. 200 M.-(.out»t. 8 t. 100 Rene 8 t. 300 Ker Yar Vor, 13 t. 400 Ker Sa, 14 t. 900 Saint- Remy. 3 t. 50C Sterne, en cours de déchargement.

On cote anons 05u chiens 28 chlnrhards 6 eonsres 225 dorades pt»t:(^ 1.2- d/ïra.'lps <zrn*e.«> 4 endln-s r .• -es 1.10 juliennes 1.75 langoustines 3.50 amandes l lotte* entières 2 7j mer:us gros 7 merlus bleues 6.50 merluchons ttro* 2.25 merluchnns petits 0.7b merlans brntante 1.10 merlan» drnçue 1 pocheteaux l.BÎ rites »:to« 75 rsif* pet!: -s 0 1- ̃ -?iï-»t» t-' "»-imons 55 1 2Î MM- 17 Tduli.es 3

Srr.t ann.mce- soi;. cleTutu Htson, petit- \nnie, Pan, Kermancy. Mo* Réveil,


Le* auditions radiotiltpkomqaei KA-llO-KENMKb

r 1 au L 272 ai

la h. la. R«ltu as Paru P. T. 1 fiadto-s/ounuU de France.

la h. 60. De Rennes Inlonnauons, communiquée.

20 heures. Relais de Paru, P. T. T donnant le relais de Londree Festival tV&gner. avec le concoure de Mme He.ène VUdbrunn. !IL Fritz Wolfl, l'ohaastr» symphonique de la B B C. dtripar M Albert Cotte*

f I «» L 447 lu.

asuxes. Informations.

i2 bourse Chronique de la vie *eUect uelle et sociale

12 h. ià. Chrontque du tourame >ar M. Boiaeeau. député de la Marne. 12 h. 25. L'heure Columbia.

15 heures. Concert offen par oeuvre de La Radio aux Aveugles. programme Le suicide de Pierrot, .-omédle en un acte, en vers, de R. P. iroffe. par Mlle Adrienne Gallon et 1'auteur Sous les toits, comédie en un acte. en vers, de R. P. Greffe, par Mlle Gallon, l'auteur et M.-J Beverac. Le Passé de monsieur, comédie en un acte, de J Berr de Turlque, par Mlle A. Gallon et M.-J. Severac. Intermèdes par Mlle Adrlenne Gallon. Mlle Simone Ciouat. Mme Montler-Hermer. MM René Paul Greffe »t tean Severac

17 h b ipat 1a station de la Tour Eiffel et de l'Ecole Supérieure) Causerie donnée sous les auspices de l'Association pour l'avancement des Sciences

17 h 80 Emission de la Fédération Nationale de Radiodiffusion coloniale 1 Le merveilleux chez let notre à par M Marqult-SAbls 1 La petite histoire coloniale ». par M. S. ReiEler.

le h. 16. Radio-Jaurnal de France la h. 30. Causerie a Simples propas sur l'enfant et l'homme par M Bocqulllon

19 h. 38 Causerie c La semaine exter'Tr» par M Peytavl de Fauf#re*

19 n 45 Musique enregistrée. 20 heures RELAIS DE LONDRES Diffusion du Festival Wagner. Première partie Ouverture des Maîtres Chanteur,; Trlo6 ai Am stitlen Herd. b) Fanget an Prélude du 3 acte des Maitres Chanteurs Prélude du 3 &0te de Lohenarin La Chevauchée des Walkyries

Deuit'ème partie Tristan et Iseult, prélude et mort d'iseult Le crépus,cule des Dieux 9) Voyages de Siegfried «ur le Rhtn b) Marche funèbre; e) Scène finale Orchestre de la symphonie de la B B C. Chef Albert Cottes avec le concours de Mme Rélén; Wlldbrunn et M Prit! Wolff. A l'Issue de la soirée. Informations, transmission de l'heure.

Musique de danse transmise du Col1ee:im de p«– « 'nsqu'a 24 heures. TOUR EIFFEL

P la kw L 1 448 m. (f

a heures à 8 h. M. Relais P. T. T.. Informations.

10 h 5 à 10 h. 36. Emission totemtlflque.

11 h. 6 a 11 h 30. Transmission de cartes météo.

11 h. 30 à U h. 46. Coura. coton, café, poisson annonce de l'heure. 12 heures à 12 h. 25. Météo.

12 h. 26 à 18 heures. Relais P.T.T. 13 heures à 16 heures. Contre d'informations

16 h. 5 à 16 h. 20. Cours de Boutse et de commerciaux.

17 h. 46. Journal parlé. Résultat des courses. La politique étrangère, par Pierre Descares Croquis parti, reportage.

18 h. 16. Bulletin des spectacles. 18 h. 80. La vie féminine Pettts secrets et bonnes recettes, psr Mlle Llne Colin e Propos en l'air, par M (»orues Delamare Chronique des Anciens Combattants. par M. Jean Volney Paradoxes, par Mlle Denyee Vautrin La politique intérieure, par M. Marc Praysslnet.

19 h. 20. Météo.

18 h. 30. Concert symphonique Tableaux ukratniens (Akimenko) Solo de violon, par M William Cantrelle Anlmato mlsterioso (Ed. Plamentl La trompette 6e M. le Prince. ouverture (Ba&1n

90 heures Soirée récréative pour la Jeun-

RADIO-PARIS

P. 17 kw L. 1 714 m. ) 1

6 IL 46 M 7 h. 80. Oultui» phy7 IL 30. Musique sorsflstrée.

8 heures. Informations.

j .i *o x^uuxb et .n!oramuoua .2 heure» Conférence par M. Glay. I .icretaire générai du Syndicat National des instituteurs t L'instituteur et la lecture publique s.

1 2h sa Musique enregistrée L'aigle ie Lille Blankenburgl, marene exécutée par M -L Blanxenburg et son Courtisane race vile Verdi) interprété par Endreae Faust Vous qui faites M André Pernet, de l'Opéra A Ville. quier (Victor Hugoi interprété par Mary Marquet de la Comédie Française La grâce suprtme, n neige .Lenormand-Bernbergi. interprété par Roger Bourdln de l'Opéra Comique La Walkyrie, Chevauchée i Wagner), orchestre symphonlque sous la direction de M Welssmann La vie parisienne (Offenbacb, arrangée par Chapelier 1 fantalsle exécutée par le grand orches- tre Odéon w* le *i>-»ctlon -1<- M. Mlnaaart

13 heures Bourse» Inlormation. 13 h. 5. Festival Verdi i musique enregistrée) La Traviata Aida, 0 céleste Alda. chanté par M. René Verdlères Aida. duo de la prison, chanté par René Verdlères et Laure Tessan- dra Le Trouvère, Stride la Vampa, chanté par Slgrid Onegln Rigoletto. Le vieillard m'a maudit, chanté par M Billot Fipoletto. duo du deuxiè- me acte, chanté par M. Dl Mazzel et Mlle Lily Pons Falstatf, Sul fil d'un sofflo »t«slo. chaatk par Totl Dal Monte: Othello. Brtndlsl. par Martane Stabile La force du destiv ne- '"nrrhestre de l'Opéra de Dreede.

13 heures Bourse (2> avis). 14 heures. Bourse (S* avis) cours des cafée et cotons

15 h. 30. Cours de clôture des Bourses, etc

18 heures Communiqué agricole < Le réveil printanier de la vigne », uar M Marsay. Ingénieur agronome. directeur de la station de viticulture de Paris Résultat des oouraea

18 h. 30 Musique enregistrée Je n'ai qu'un amour. c'est toi (Zeller). par Jeffry's Jazz La petite femme de Paris Foustad-Song). chanté par Mlstinguett A la tribune, eoène comique par Tré-Ki Pourquoi le t'aime iBosct par Vorelll Sur les bords de la Seine iScottoi, valse chantée par Altbert J'ai deus amours, de la revue Parb qui remue iSototto). par Fredo Gardon! et ManuN Pulg et leur ensemble Lettre en panne, scène comique. par Bach Sait-on jamais pourquoi ? (Jurmann). valse chantée par Urban Adieu, metn klciner Gardeofflzier, du film, La chanson ett finie iStolz). par Jeffry's Jazz. 19 heures. Causerie sur l'horticulture par M Georges Truffaut direoteur de la revue Jardinape.

19 h. 15. Deuxième causene par M. Paul Oaulot Mollére et sa troupe à, le registre de La Grange. 19 h. 30. Causerie médicale par le docteur Tanon

19 h. 45. Cours. Informations 20 heures. Lectures littéraires présentées par M Jean Thomas et faites par M. Dorival, de la Comédie Française Les lettres de Diderot J. 90 h. 90. Résultats sportifs

20 h 36. Chronique de la mode. par Mlle Joeé.

20 h. 40. Ohronique de Dominique Bonnaud

20 h. 43. Radio-théâtre libre L'homme dit destin (Bernard Shaw). avec le concours de M André Baoqué, de la Comédie Française. Pierre Duz. Le Vigan et Jeanne Perey

21 h. 16. Informations e' neure exacte.

21 h. 45. Radio-concert Musique enregistré» Sélection du Barbier de SévilU. de Rosslnl a) ouverture, orcheetre symphonlque sous la direction de M. Cloez b) Air de Figaro, M. Roque .de l'Opéra Comique c) Air de Rosine. Mlle Gauley, de l'Opéra Comique d) Je suis donc celle qu'il aime, Mlle Gauler et M. Roque, de l'Opéra Comique: e) Qu'en dites-vous? Mlle Gauley et M. Roque, de l'Opéra Comique; f) De6 rayons de l'aurore, M. Vlllabellt. de l'Opéra Comique g) Silence a sa fenêtre. M. Vlllabella, de l'Opéra Comique h) Air de la calmonte. M. Guénot, de l'Opéra Comique.

KAD1O-TOULOUSE

P 8 km L «U m

19 h. 30. Cours; Informations. 19 h. 45. Petits ensembles Mélodie (Rublnsteln): Sérénade (Schubert); Le beau Danuble bleu istrause): Marche personne (Strauss )

20 heures. Chant (Opéras comiques) Paillasse. Non. Paillasse n'est plus (Leoncavello Le roy malgré lui, barcarolle (Chabrler); Le barbier de Séville. Ah 1 la ruse est bien ourdle; D'un métal si précieux (Rosslnl).

20 h. 15. Soit de violon Apres un rêv* (Fauréi: Souvenir (Drdia): Chanson triste (Tchalkowsky); Sérénata (Toselll i

20 h. 30. Chansonnettes Pas comme avec toi (Parés et Van Parys): Youp et Youp (Scotto); Je suis un tendre (Lenolr): Ah dis-le moi (Lenoir). 20 h. 45. Orchestre viennois Vienne fidèle. valse (Konzak)7 Destinée (Baynes).

20 h. 66. Chronique de la mode. 21 heures. Concert exécuté par

bcole l'hllharnionlQUe tioccc.ee, ailegro .Suppé); L'Italienne a Alger ouverture i Rosslnl); Polonaise n° 4 (Choi pin): Mireille, fantaisie (Gounodl: Cortège champêtre (Jacquemontl; Rosés du Midi, valse (Strauss).

22 heures. Concert (chant opéras i Cosi tan tutte, couplet* de la 1' délité (Mozart); Lta nooei de Figaro, récit et cavatine: Bel enfant ( Mozart Samson et DaLita, A la nuit tombante (Balnt-Saftns). Soll divers Deux chants populaire4 hongrois; Air tsigane (Sarasate); Cortège nuptial d Liliput i Translateur): L'orgue de Barbarie (Lladow).

22 h. 30. Suite du concert exécuté par l'Ecole Philharmonique.

22 h. 46. Dernières nouvelles. 23 heures. Chansonnettes Le moineau; Montagnes délicieuse*; D'mt blonde, d'mi brune (Scotto); On a souvent besoin (Scotto).

23 h. 16. Journal sans papier de l'Afrique du Nord.

28 h. 80. Tangos chantés.

̃>•» h. 46. Musique de danse. r 1b ce L )H m. t

19 h. 46 Quelques tangos chantés. 19 h. 66. Dernières Informations. 20 heures. Une heure de musique légère A la française, valse (Wohanka); La fauvette du temple, fantaisie (Messager); Voix des cloches (Lulglnl): Sunny, fantaisie (Kern).

20 h 30. Chronique littéraire. 20 h. 46. Concert classique Souvrnir d'une nuit d'été à Madrid (Glinka): La source (P. Vlardot); Symphonie pathétique (TcbalkowBky )

22 heures. Retransmission alternée des orchestree Brault et Jack-MlU, du Casino Municipal et Hôtel Alettl. « »ttOEA t X-IA* A Y ETXfc

l' 1« km t. t. 104 m

19 h. 30. Informations de la dernière heure. Marché dee bols et réelneux.

19 h. 40. t Le quart d'heure de critique dramatique causerie par M. Plédagnel.

19 h. 65. Tlrate des primes. 20 heures.- Causerie par c Agrlcola s. 20 h. 15. Charades.

20 h. 30. Peetival Ganne. Histoire de la musique, par M. Oaujolle. agrégé de l'UniversIté, professeur au Lycée de Bordeoux. Concert Nana, le joueur de tlûte. ouverture: Menuet païen; Danse prolane et Danat mystique; Valte des blondes; lllys, suite d'orchestre Pavane mélancolique. Intermède de chant.

tJOKUEAUX SUU-OUESl

«- L 238 m

19 heures. Opéras et opéras comiques La damnation de Faust, menuet, sérénade de Méphlsto, Merci doux crépuscule. Voici des roue. Danses des Sylphes, Chanson de la puce, Marche hongroise (Berlioz); L'enlèvement au sérail, ouverture, air de Blondine du deuxième acte (Mozart); Roméo et Juliette, Ange adorable: Ah ldve-tot, soleil 0 nuit divine- Dieu qui Ct l'homme à son Image: Duo de la chambre: Valse (Gounod): Le Trouvère. Son regard, son doux sourire; La flamme brille; Misère (Verdi).

20 h. 15. Accordéons Fredalne; Lorentia; Valse de 1'abbaye (Vacher): Fleur de Bohtme IPeyronnln Séduction (Cazes); Ramona (Vayre).

20 h. 30. Dernières nouvelles. 20 h. 48 Emissions photographiques.

FBCAMP (Radio-Normandie) U ta m »

Silence.

RADIO-P.T.T.-NORD

P I tv U 265 a

19 heures. Disques.

19 h. 15. Cours communiqués lnformatlons.

19 h. 45. « Maurice Maeterlinck, dramaturge. poète et philosophe », cau- serie faite 'par M. Corthals. directeur de l'Ecole moyenne de Pecq.

20 heures. Diffusion du concert donné par l'Harmonie du Commerce d'Arras, avec le concours de M. Deveny, cor solo de lé musique de la Garde Républicaine.

91 heures Tirage des primes. RADIO-STRASBOURG-P.T.T. P 12 kw L. S45 m. Il

19 heures. Concert Instrumental La chaste Suzanne, sélection (Gilbert); La dame de pique, ouverture (Suppé): La valse des blondes (Ganne), La grande-duchesse de Oéroldstein. sélectlon lOffenbachi

19 h. 30 Informations en français et en allemand

19 h. 45 Musique enregistrée Que no, Java, et La ltambla, on. step (Démon, orchestre jazz Démon; Je n'ai pas d'auto, le n'ai pas de château (Marek Weber et son orchestre ) La veuve joyeuse, fox iMedleyl, Marek Weber et son orchestre: J'ai une petite mandoUne (Marek Weber et son orchestre): Tu me dis i non ». tango (Marek Weber et son orchestre): Vinka. fox trot

nongroU t Costa). Marek Weber et son orchestre HaUcht hattehi, fox trot Warek Weber et son orchestre): C'est un chant dans mon coeur (Jack Hylton) Ju*t as we used to do. valse IJ. Hylton).

20 h. 30. Retransmission. depuis la ville de Londres. du festival de Wagner.

22 h. 5. Musique de danse enregistrée.

BARCELONE

P. 1 kw. S -LiHIal

21 h. 6. Concert Le O. 0., marche (Reeves): Nouvelle n* 1 (d'Ambroslo) En badinant (d'Ambroslo).

21 h. 30. Trio argentin.

23 h. 20. Musique de chambre Quatuor en si bémol, op. 41 (SaintSains) Arta (Caldara) O, de ma douce ardeur 1 (Gluck): Mazurka (Uadow); 0, nuit de mystère I (Pucclnl); La Jérusalem délivrée (Rlghlnl); Prélude et fugue en ré mineur (Olasounow). 33 h. 30 Disques.

SPUXE1XBS

et Itw. L SW m.

17 heures. Matinée de danses. 18 heures. Radiodiffusion d'un concert d'orgue.

18 h. 46. Musique enregistrée. 19 h. 80. Journal parlé.

20 Deuree. Musique enregistrée. 21 heures, Les valets de Molière. Séance commentée par M. Théo Flelschman. Audition de scènes chotaiee. avec le concours de M. Pernand Léane. du Théâtre Royal du Parc.

21 h. 46. Musique enregistrée. 22 heures Journal parlé.

LANCENBBRG

P. 1 Il kw 5. L 47Ï m. 4 19 heures. Concert Rêve de nuit d'été, ouverture (Mendelssohn): Scherzo (Qoldmarkh Galop chromatique (Liszt) Le conte du tsar Saltan iRlmsky-Korsakoff).

19 h. 80. Concert d'ouvres de Pierre Maurice Le pécheur d'latande. sélection: Chant8 chinois, suite: Gorm Orvmme, ballade: Persephone, suite. 21 heures. Informations diverses 33 heures Musique léaère et de danse

STUTTGART-MUHLAOKER P 75 kw L 360 m.

19 h. 15. Relais de Francfort. 20 heur.. Concert Confea de la forêt; Danse des gnomes; Quand l'oiseau veut dérober; Je rentre au foyer; Rêve d'ondes; Joyeux réveil: Nuit d'amour (Meyer-Helmund): Réuerie, Autrefois dans la nuit sacrée; Barcarolle d'amour; En rêve, je voyais L'aimde; Une petite méprise; La petite fenêtre; Maschka, mazurka iMeyer-Helmund). 21 h. 15. Informations diverses «UJLA>

P S kw 1 L HW m. 1

iTurtn P.: Ikw.T L. 296m Il iGëne» P 1 kw 4 L. 312 m Il 19 h. 20 Musique reproduite. 19 h. 45. Comédie en un acte. 20 h. 20. Concert symphonique Ouverture (Cherublnl); Triptyque botticellien (Resplght): Trois chants champétre» (Bossl); Concerto en ré mineur pour piano et orchestre (Bach): Marche triomphale (Halvorsen).

22 h. 55 Musique retransmise P. 76 kw L. 441 m. 9

(Naplea. P kw 7 L. 831» tl 18 h. 60. Dlequee.

19 h. 32. Conférence médical*. 20 heures. Transmission d'opéra du théâtre San Carlo Derniers* nouvelles

SUISSE

Sottens (Suisse Romande)

P.: 25 kw L.: 4M m.

Lausanne. P.: 0 kw 6. L.: «78™ 7 Genève. P. 1 kw 28. L. 760 m. 18 heures. Signal de l'heure. Prévisions du temps.

19 heures. Soll de violoncelle par M. Manassero. Lausanne.

19 h. 80. De Lausanne Choeur Typographia. Prague Retransmission du concert donné la la Maison du Peuple.

20 h 15. De Genève Soit de harpe.

90 h. 35 De Lausanne Le village, comédie en un acte en prose d'Octave Feuillet, Interprétée par f Lee Compagnons du Masque

LONDRES

National 67 kw 1.554"- et 261»» 10 h. 15. Service du Jour.

10 h. 45 La semaine à Westminster par M Hamllton

19 heures. Ornmophone.

12 h. 48. Musique d'orgue par Hs- len Young. Récital Parry.

13 h. 30. Musique légère du restaurant Frascatl

15 h. 30. Concert dirigé par Sir Don Godfrey Symphonie n* 4 en mi mineur, op. 98 (Brahms): Concerto de piano n° 4 en do mineur iSalnt-Saèns) 16 h. 45. R. New k l'orgue du

Beaulort-uineiun i^-tituU en du et- mineur (RachmanlnoS): Andantt eontabile (Tcnalkowsky); Nota (Amdti; Czardas (Michiels).

17 h 15. L'heure enfantine. Le Génial Jemima.

18 heures. Programme de Londres. 18 h. 15 Nouvelles.

18 h. 40. Les basas de la musique. Lleder de Schubert chantés par Steuart Wllson.

19 h. 26 Dieux, saints et héros de l'Indoustan conférence par le major Y/eats-Brown.

90 heurea. Concert symphonique dirigé par A. Coates. Relais du Queen's Hall. Programme Wagner Ouverture des Maitres chanteurs. Prélude, acte III dea Maitres chanteurs. Prélude, acte III de Lohengrinj Récit de Lohengrln; La chevauchée dea Walkyries (La Waikvrte): Prélude et mort d'iseult iTVtttan et Iseult); Journée de Siegfried sur le Rhin (Le crépuscule des dieux): Marche des funérailles du Crépuscule des dieux; Scène final» 4v Crfmiscule de.. dieux.

30 h. 60. Nouvelles.

23 h. 30. Le Victor Olof Sextet As you ttke tt, suite (Quitter); Romance (Rublnsteln); Sous ta fenêtre (Chaminade). L' Angélus (Debussy i; Monsieur Beaucaire, sélection (Messager). 33 heures. Musique de danse. ROME

tteftonai 45 k» SS6 m.

18 h. 40. Concert d'octelle. avec soll de soprano et baryton.

20 heures. Causerie en allemand. 20 h. 80. Nouvelles régionales. 20 h. 35. The Rldgeway Parade, de Marvell et Ph. Rldgeway.

21 h. 46. Musique de danse (Jack Payne).

22 h. 15. Informations

33 h. 80. Dancing

Vient de paraître

Il LE CHEVAL »

Par le Colonel CHARPY

c.:on/erence faite a la garnison

de Rennes en décembre 1925.

A lire par tous ceux qui, de

prés ou de loin, t'intéressent au cheval

En vente a ta librairie de

e LOuest-Eclalr 38, rue du Pré-Botté Prix s fr. franco. 3 tr 5U (Jotndre un mandat du pru franco indiqué » Aucun en. voi ne iera lait wntre remboursement

MINISTERE DE L'AIR MEDAILLE MILITAIRE

DES RÉSERVES

Par décret du 1" avril. la Médaille militaire a été conférée

Avec traltement

MM. Carré. IM R.i du recrutement de Salnt-Malo Nédélec (J. M.) du recrutement de Brest Delhommeau. (A. M. A.) du recrutement du Mans Leloup (D. P Ml. du recrutement de Nantes Gulcbard (J M.), du recrutement de Vannes Oaubert (A. T.). du recrutement de Rouen Groanler (p G), du recrutement de Bordeaux Coudert (L.) du recrutement de Niort Lelandals (L B. A.), du recrutement de Cherbourg Lequlppe lA.l. du recrutement du Mans J affres (M. J.). du recrutement de Cherbourg.

INFORMATIONS

LES ASSURANCES SOCIALES CONTENTIEUX

Le Service départemental de ta Haute-Garonne avait inoorit d'office, sur la ilst des assurés obligatoires, le gérant d'une succursal de Société de capitalisattou.

celui-ci. estimant d oon dron n'être pae un salarié tel que le prévoit la loi des assurances sociales en appela de cette décision devant la Commission cantonat qui lui donna raison et aettme qu'il ne pouvait s'affilier aux assuran- ce» "TOOisles que «ou» le forme facultative.

Le Service départemental, maintenant son point de vue fft porter t'affaire devant la première enambre du Tribunal civil de Touloupe qui, dans un lugement longuement motlvé. a maintenu la décision de» premiers luges et condamné le Servir» -^r-urrd– îptitqi inf.éres»* aux dépern

.1 .lut eii aeCUiit ou uii véritable gérant ne saurait être tssuletCi aux assurance» sociales, etan' donne qu'il engage s ses trait le personne! iu'11 fait son affaire particulière der iccldenta et qu'il est tenu. comi> 'ou' msadamire. de rendre compte

SERVICES UHP AH 1 fc-Ut.N 1 AUX DES ASSltlAVCCS SOCIALES M. Rouaides. chef ce bureau a la tousjréfecture de Salnt-Nazaire. a été délé;ué dan» les fonctions de directeur de 4' classe au service dépurtemeatal de» assurances sociales du Var

M. Pillon rédacteur de s· jiasse au service départemental des assurances sociales de la CÔte d'Or. a été nommb inspecteur de 3. classe au service départemental dee assurance» sociales de* ~6tes-du -Nof!

NOUVEAUX TARIFS TOUT t COMBINAISONS d'ASSURANCES 'ms*-Unu« >-<M_r/i/>- «» '*ui W p-twuu C* ASSURANCES GÉNÉRALES

»trs LA vie

i«i»i- pn-w MMjdii* «a «mrtM *• rttm n Il. IMdMtln. PARIS

_» phu vteumnt du RENTES VIAGÈRES l 4ai>iim>itiiu|eai<HlcnMnuniiuunni MM. Ve-seyre, i Rennes; Vito. a Fougères: du Halgooel. i Redon; Le Berre. Agence A à Vitré. M. Renard, Agence B À Vitré: da FYetay. 4. boolev. Thiere; à Saint- Brleno: Lamaze. Guinltump: Forey. a Dinan: Péron Lannion, Le Moing, a Qulmper; Agence A. Baillard. 17 rue de la Victolre; Agence R. Battaa. 18. rue d'Aigulllon Brest: Le Renn. i Morlafx; Conlion. a Quimperlr; Le Dlberder. à Vannes: Gaultier de Kennoai, a Lorient: Dano. Ploërmel; G-ègan, à Pontivy; M. Blatee de Maisnnnea-e, i Saint-Malo.

^ASTHMATIQUES^ La Poudre Exibard

Soulage imranmnDnitnt. 6, Rue Dombasle, Parh

Les crasDilleurs de santé a UC3 leur ,ante. comme d'autres leurs biens. Cependant la vie trépidante de tous Isa jours nous surmene déjà bien aaeea il n est pas encore besoin de prodiguer Inconsidérément noa forces.

Les malaises qui se déclarent criez ies surmenés aont du reste. de serieux indices de l'altération de la richesse 4S sang de l'épuisement nerveux et. par suite. de l'imminente défaillance de organisme La fatigue persistante, l'aD-

M KhfliH Ki'avthmt

seace a appetiw ironie de rea;omac et des .onctions aiges.Ives. les migrainee. l'Insomnie <ont. a cet égard. Ces symptômes o:en caractôrisciques qui. est 'trient de dissiper en tarant ippel aux Pi. lies Pins medl.̃ament partlculérement appréc'.é pour sa remarquable etacacité comme

régénérateur du

sang.omitut ueo neris et «tlmulant des organismes déprimée,

« Le surmenage avait provoque cn- mo: une grande fatigue et dlvera malaises qui m'avaient profondément épulsé. écrit M. Kha.li Khanhani 6. cours Tolstoï a Vllieurnanne iRnône). En particulier je ne pouvais que oten difficilement digérer le peu que le mangeais ;e ne dormais plus e- fetatt» sujet 6 de douloureuses nevra!gt*« J'al obtenu avec les Pilules P'.nK de remarquables résultats C est en etler «rftee a ce médicament que l'état de ma sanié $est rétaC 1 Je ne soufTre plus t'ai un excellent appétit «• "•>' .»•»«̃•-« un ron «omm»ll

tCn ventt Jaxi» iuuiea «fb t/âiuriiiHCiet» Dépôt Phh P Barret 83 rue Ballu. Parle 8 fr la botte 4b fr len six nnlts*. plus 0.60 de tlmbre-raxp par botte Kh.MtldNtMhN'IT \dlLll AlttJStKetrutement surs!. j'^niorp^Mioa. ̃alorme pensions et. S'Adresnn 6 Hamus Ouest ̃ Eclair Kenncf /«Inar* 'r »r 'imn'M-ivw» rtrnjr -ennrua.

BOURSE DE PARIS Pa-x*, 14 avril. Les derniers résultalt des élections municipales espagnoles de dimanche n'ont fait que confirmer lu prévisions les plus pessimistes, quant à l'orientation de la nouvelle majorité, aussi la peaeta a-teUe encore été très offerte sur le marche des changes à 255.60 contre 264.75. Le Rio ne pouvait être Insensible à Cee indications et le titre a perdu encore 45 franc* a 3.190.

Malgré cette baisse et la continuation de celle de la Royal Dutch que l'arbitrage d'Amaterdam a continué à offrir pour les raisons Indiquées plus loin la marché a fait meilleure contenance aujourd'hui et les cours sont en général en légère reprise.

SI les rentes françaises sont inchangées, le* banques sont mieux, la Banque de Prance gagne 90 francs à 18.115. et la Banque de Pans 35 francs. à 2.310. Aux vtleurs d'électricité, fermeté de la Lyonnaise des Eaux & 2 680 1 201 Dans le rapport de l'assemblée générale qui vient de ne tenir, M Izarla. le président de la C 0. E. souligne les perspectives d'avenir de toutes lee grandes valeurs d'électricité dont l'industrie eouffre très peu de la crise. On salt que le dividende de la COE etr porté de 85 & 90 fre

Sue» un peu mieux, a 16.050 80 Charbonnages et Produite chimique*- Inchangés.

Royal, faible encore a 2.780 i 20% Le bruit a couru hier en Bourse d'Ams terdam. que le dividende final ne serai, que de 6 au lieu des 10 esyéré-- et des 14 de l'année dernière L' dlvtdend» total se réduirait ainsi a 160 florins, contre 240 pour le précédent exercice

Au marché en banque le* mines do sont un peu 'nom» '»rTir>s Randtontn- 141.50 i– 1.5) We*t Bond. 74.?.' J25i par contre >i Cuprifère ̃ont ml-uz Tanon 17250 1+ 4)

Las Katavea r«m*nttt une auaran tain* de franc* à Zflftn la privtlér** IMo la ra-l'al er 3 52» le dividende de le TrWic n ?64 Il, et il fermeté des ccoutchoui'.ére*.

fi-JKJOâ KKM LOYEtt

Valeurs cotées a terme wagons lits oro 310 313 » renn» Préeéd. Jour OINtral minino 10IU '1054 BANQUE inoo-ohinï <uuu ..8210 «lsaoiinni DI P. a. w < J ÏJ" }J| f? 10390 LAUTARO 390 »i 383 » parkiinne «liotr.. 47U J 475 charter. D m ̃> 16» oi 4 1918 103 40. J03 47 ORIENTAL CarpeT 317 >»l 311 » AIR OOMPRIMC 478C ̃> 47811' ooiOmbi» «4 25 *r 5 1910 AMORTIS* 138 » 138 05 BUCR D'EGYPTE 0RD 517 »l 530 » OABLEt TIIEORAPH 30« 301 0ON0OROIA «S -ô Ul BANOUE DE PRANCE 18025 « l|U5 BLANONISS- OE THAON 50t ̃> 497 OS SEERS OROIN 826 62« 8ANO. NAT. lit crédit 1280 "1292 « Fonda lanntu par l'Etal aOibries lonowi 111U > 108A ̃ eastehn hubber tift S0 M > »«?'• i :M » ^i^ïr™ }?ii? «*«.°fl"Mro.r.i. uî :*&» SOOltTi oeNERALI ..11486 .1489 • OBLIOAT 6 V 1 516 50 517 Plves-tliLi 1 .1370 M?_SSoÊRf 578 i o77 ?. gypaïïav. U J |Sg •̃• 6?>, î» ï^î^.r -•=::̃ ffit ÎSSKSïiW'E"- i>« 150 LYON OAPITAL ini "!n« V™ 574 575 CH*B« ou tonkin 493S .4900 malaooa ORO 120 115 SiS1.0^1. ̃=: HB S .I^I^IVrÎer0^ >M "iH?8!! :ï;îp'" 4,^ i «* WAV-_v.L«rf«é.:IW m » "'nSSVtî?.1 676 iï% V>ïRA\T;*»or-i& :JB SlfiSwï01" •"̃ *S :^a ELEOTR. OAZ OU NORD 973 ,967 n C. AUTONOME 4 1929 .046 ..1047 CIMENTS ?«»NCA. 4731) ̃>,«« ïoRTM CAOCASIAN THOMSON HOUSTON 2690 2715 OEOENNALE* t'r> »? 10115 10] U POLIIT CHAUSSON 2315 2320 ?2_ANO 301 «305 CI. O" ILECTRIOITE 609 ..610 i» GALERIE» LAFAVETTI 14( 133 ̃ pAR,« rONClED •> ̃ FORrE*°Du'VN l^«' >28M OWlgatwn» par.s-fhanCI 175( .1730 pVJSspm cSnstant.ni •• » FORCES DU N. E I a&l> >t 876 n PARU MAROC O » SSt _>neDu«T-rftTii-ji*i 944 n <*it » LINS I 812 »l 814 FONOIERES 1S83 379 »| J80 ̃. ohapai S25Î 3210 shans* 4250 1135 platine 382 n 37» ^ncieres 3 1913 4S4 Il. 239 ̃ Etablis»'- nI!: 183 rtgtoi orient'Ï; » JABROW» 25 50, 26 » COMMUNALES 1320 » » OREO FONC P'CANAO fO9S .8080 TANCANT' 16*30 172 50 :UHLMANN 614 Il 610 » COMMUNALES 6 t 1921 » » «OSNOWICE 766 76& TERRES ROUGI >19 ̃> OITURCS a paris >l»05 •• 101)5 -VON 1 1 t Mi 50 373 • vbrminbs ̃̃ ?ï là 74 V AOUTOH COO0HIN1 i '05 20) LYON 6 1914 34 ii, ii.bmi 4 1910 J." Ole SliU .i ggu

3ATNf-OINtMâ JnulM 127 50 12* MIDI 3 I 188 ni SW5 0UBN AVPES 4 ̃ 1909 1820 '.1812 lUIuptttni Osellsl 148 » Ufi midi Il 4 19(1 •' 1 00C !)4S » 94 ihini 4 oh 18'ii 194 fOV f 1003 N «ÏU0BO1 300 « SOS MIDI 6 m<-3« S1« » 513 EOYPTE UNtPKt i*ï .0 S! iruav 46 Ils 4M J6 HAFPINCM- 1AV ORO ,1779 177^ «ORO 1 H. AN0IENN1S |J2 41' JAPONAIS 5 I 190i i.M "«ION ril"»(fN| W 'IÎ11 NORO S 1 I9Î-» fli 1 ne t49 « 94' japonais 4 • 191'. 377 37t immiuv <ut «(Tant I l« t:<«» • 1°«)f S 65 *i ORieAN* i io»i « «o ME»'OUf 'i«. "i 46 10 II i. jt««. t(ouo>i «ii>l >9: •? TURC UNIFIÉ i2 X °"l|âNH "S* «• OTTOMAN Oou.n.,1 .13 50 («150 huT1m.n«On O*O US. BANQ. NAT. MEXIQUE. 821 » I OOIST t ANOIENNE. 408 M 4M » SBRBB 1911 Ut 601 la » MOOO.RrONTIIN B. » m »

Renseignement financiers REMBOURSEMENTS ANTICIPÉS Saim Oobam Bons 7 4. te èb a»ni IK31.

Comuaanit at \aiigaiion Sud-A:ian- nqur Bons de il 1/2 le l' mal 1931. Atelier et Cluntur» d: la Loirs ODligaiionb 0 If 1- mal 1931

Etablissement.' Chappee Bons 9 le l- mai lwi.

Râteau Bone 8 ta la mai 1931. Dvie ti Hncainv Bons 6 le la ma. mai

s"*eerriciir r, i#m au ,\tord. Booa 8 le 1- min iM3l.

Enerou Slecitique au Nord de la France Buns t Le f Juin 1931 Orosto métallurgie 6 t. 1H3I Le 1- juin IM31

G'osst Métallurgie b °i, 1»-2ï tA 1" juillet is*31

Ville de veraun oungationt o 11U, et \Wii le 1* Juillet 1931

Grands Moulins de Paris Oolin- tiouf fl ';0 l«ly le iS Juillet irai. Granit» Voulint de Paris Obliganon. o r* 1928 le 20 »out 1B31

Compagmt irançaist de Matériel de Chemins de ter Ooltga'lon!" et 1919 le il lultlrt 1931

Forges et Aci*~ie* de w Manne et Homecovrt 1918, 5% 11121 et i 'i 192» le 1" wtobre 1931. La Banque Lover est La disposition MAHCHr Ut.» CHANGES

jundr-k 124 tt ^cw-Vork 25 56 <elriouf IUM ̃»• !56 la •>'ir 133 85 ««̃"•n*- ,<m 50 '••• 6M » PragTie N M i


Paris, 13 avril. (De notre cor̃espondant spécial)

BEURRES. Marché de plus en plus .eut avec cours faiblement tenu». On cote au kilo (cours extrêmes avec jours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Laiteries Oooplratives et Industrielles

Onarentes-Poltou. 18-24.50 (20.50) Normandie. 16.50-23 (20) Touralne, 18-24.50 (20.50) Autres provenances, 16-20 (18).

Malaxés

Normandie. 12-20.50 (18) Bretagne, 14-19 (17) Touralne, 11-18.50 (17) Autres provenances, 11-18.50 (16). Beurres en vrac

Provenances diverses, 18.

Beurres en livres

Provenances diverses, 16-il (17.60). Beu.- -t étrangers

Argentins. 18.50-19 (18.80) Hollandals, 19-19.50 (19.20).

Arrivages du jour

Beurres français 23.918 kilos. Ventes du Jour 2.122 mottea. Resserre du jour 2.627 mottes. ŒUFS. Les affaires sont assez Importantes, mais insuffisantes pour l'offre De ce Istt, les cours accentuent leur mouvement de baisse.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

Picardie. Normandie. 370-550 (460) Brie .Beauce. 440-490 i460) Bretagne. 320-410 (380) Poitou, Touraine. Oentre (400-550 (450k Champagne, Bourgogne. Bourbonnais, 450-480 1460) Auvergne. Midi. 420-450 (440) canes. &60-480 (470).

Etrangers

Europe Centrale. 326-450 (400) Belges. «30-650 (640).

Arrivages du jour 628 colis.

Ventes du jour ID16 colis.

Resserre du Jour 2.079 colis. FROMAGES. Pâtes molles Marché calme sans influence sur les cours. la température étant favorable à la oonservation des marchandises.

Prix au cent

Camemberts Normandie, 136-375 divers 100-190 Pont-1'Evéque, 380-410 Chèvre. 60-300

Prix à la dizaine

Brie grand moule, 200-250 moyen moule, 100-170 laitier. 40-110. Pâtes sèches Vente calme. Nouvelle détente de 50 francs sur le Port-Salut. Aux 100 kilos

Port-Salut, 650-1.200 Gruyère, 1.1001 350 Comté, 1.000-1.200 Hollande, 850-900.

Arrivages Pâtes molles 64.500 kilos Pàtes sèches 15.697 kilos.

VIANDES. Le temps frais favorise le débit de la viande et par suite d'arrivages faibles, la hausse s'accentue sur le veau, le mouton et le porc.

On cote au kilo (cours extrêmes) BŒUF Quart derrière non traité Première qualité. 14-15.50 deuxième qualité. 12.50-1390 troisième qualité. 8--3.40 Quart devant. 4.50-8 aloyau, 9-22 train entier, 7-16.50 paleron. 4-9 bavette. 4.50-9.60.

VEAU. Hausse de 0 fr. 30.

Entier ou demi

Première qualité. 14.30-16.50 deuxlè- me qualité. 12.50-14.50 troisième qua- ;>te»«. 9 50-12.40 pans, cuisseau, carré, 1 1-9JB0 basse complète, 8-12. MOUTON. Première qualité. 15 80- 17.80; deuxième qualité, 13.80-17.50 troisième qualité. 10-13.70 gigot, 1424 Carré, 16-36 Epaule. 10-14 agneau de lait. 16-20.50.

PORC. Hausse de 0.20 à 0.60. Première qualité. 10.20-10.70 deuxième qualité, 7.50-10.10 longe ou filet. 10 50-17 reins. 9-13.50 poitrine, 5.509 Jambon. 7-12.20 lard. 4-7. Arrianges du jour 250.000 kilos.

VOLAILLES. Le début de la semaine et aussi l'approche du terme amènent le calme au marché de la volaille. Les arrivages un peu excessifs provoquent une baisse générale des cours variant de 0 fr. 50 à 1 fr. par kilo. suivant qualité, même sur les poleta vivants.

On cote par kilo (cours extrêmes) Oanards Rouennais. 18-20.50 canards Nantais 18-20 50 canards de ferme. 1114 agneaux de lait. 8-13 gros agneaux, 13-14 lapins Gatlnals, 14.50- 16 lapins divers. 14-14.76 oies nou- velles, 12-15 poulet6 Nantais Gatlnals. 20-28 poulets Bre;se. 26-36 poulets des Charentes. 25-30 poulets de Ham- bourg, 18-27 poulets congelés étran- gers 18-22 poules de Bretagne. 1618.50 Chevreaux de Touralne, 9-10 chevreaux divers. 7-9.

On cote d la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits), 4-12.50 pintades. 14-26.

Volailles vivantes

On cote au kib (cours extrêmes) Lapins. 10-10.75 oies. 9-11 poulets jeunes 16-20 poules et coqs vieux. 13'.5.50 poussins petits. 1.50-3 canetona, 2-6.

Arrivages 60.000 kilos.

GIBIER. On cote d la xriece (cours ̃xtrêmes)

Lapins de garenne, 4-9.

On cote au kilo (cours extrêmes 1 Lapin de garenne dépouillé, 8-10. Arrivages 500 kilos.

LEGUMES. Demande assez active, mals l'Importance des apports provoque une baisse de 150 à 300 francs sur les asperges en vrac 50 à 100 francs sur les haricots verts d'Espagne 1600-800) 90 à 40 francs sur la laitue du Midi 10 à 25 franm sur les choux-fleurs d'Angers 10 30 francs sur les endives 30 francs sur le& poln verts du Midi. Cours toujours très i-rmes en pommes de terre nouvelles. Les premiers navets nouveaux de la région de Perpignan sont offerts de 350 à 400 fre les 100 kilos.

On cote aux 100 kilos

Ail. 350-500 asperges en vrac. 6001.200 carottes de Meaux. 90-110 d'Algérie. 250-400 Nantes. Sully. 130160 cerfeuil. 200-400 champignons couche extra. 1.000-1.250 moyens. 8001.050 conserve. 800-920 Chicorée eu Midi. 180-250 raves on rutabagas. 5060 crosnes. 350-700 échalotes-oignons, 250-250 endives. 220-300 éulnards. 140-220 fèves Algérie. 200-300 Haricots ver- Algérie. 650-1300 haricots secs. 180-300 laitue de Nantes. 450-520 départements. '.00-381 lent:l!»s. 250-520 navet* Fans et Viar mes. 50-70 d'»l»*r'e. 200-250 oignonen grains. :20-l50 oseille. 50-180 persil, 500-700 pissenlits de Par blancs. 100-250 pois verts M:dL 400650 :pois vert' Alsé-ii. 100 400 ir>anre-tout Alrérl? 4SO-S50 eau'é*. 220-260. to"lna"nbou-s 7(1-30

Pommes d- "'• e Nouvel. • •: Maroc. '2O-3V E--n«r.» 250 270 tti!ie 300-330 «oVand» cvirniii" '̃?" 150 Rosi. I55-1B5 .J-mii »ronde BS Î5 Sauclw roupe. 120-'S0 Ea er Une. 120-1 4*; Sai"Ma!i 91. ion On cotr nu ervt 7V75 crm'x "-uro-iix retw 80 |0 Ar°.e-? 81- 'in Vie!' 50-PO r~-o'x-vert= départemsnts. 1M-3P': ne Piris. 30-180 choux rouges. 150-350.. Cbnu-Oau» Barfleur. Cherbourg.

AU CONCOURS DE PARIS

(Cliché Dehorter à Brlcquebec.)

« Jongleur à M. Alphon8e F outras, éleveur à Néville, par SaintPierre-Eglise (Manche) obtenait encore le i" prix des vieux taureaux

150-300 Angers. 50-210 Roscoff, 175320 Saint-Malo, 220-260 Midi, 150400 laitues, 30-140 romaines. 125-300 On cote aux 100 bottes

Barbe de Capucin, 50-100 ciboules. 50-210 panais, 75-125 poireaux, 125250 radis Nantes. Orléans. 50-125 radis noire. 80-110.

On cote avs 216 bottes cresson 40-90.

On cote d la botte asperges diverses, 8-12 pointes d'asperges. 6.50-7 carottes nouvelles, Nantes, Orléans, 1-4 rhubarbe, 1.50-1.75 salsifis Orléans, 1.25-2.25 de la Manche. 0.90-1.10 thym. 0.50-1.

On cote la pièce

Cardons, 5-7 céleri-rave, 0.50-3.50. FRUITS. Vente calme. Hausse sur les tomates de qualités ordinaires. On cote aux 100 kilos

Dattes, 400-600 figues sèches. 250700 oranges sanguines. 450-550 poires choix, 800-1 400 pommes choix. 600-1.200 communes. 250-450 tomates des Canaries. 450-660.

On cote la corbeille Fraises d'Hyères. 20-40.

On cote ci La caissette Fraisee de Cabanes. 3-15 cerises de serre, le plateau, 6-15.

On cote au cent bananes des Antilles. 58-62.

Aux 100 kilos Bananes des Canaries, 350-500.

PARIS (La Villette), 14 avril ide notre correspondant spécial). Au petit marché aux veaux il a été amené en tout 47 animaux, dont 34 du renvoi de la veille et 13 arrivants des provenances suivantes Finistère 10. Indre-et-Loire 3. La vente des animaux a été facile et d'autre part l'orientation du marché de cette viande aux Halles a été bonne. Tout a été vendu.

Cours officiels au kilo de viande nette: 1" qualité 15.30. 2. qualité 13.20. 3* qualité 12. extra 17. Au kilo poids vit 1" qualité 9.18. 2. qualité 7.52. 3' qualité 6.60. extra 10.54.

BOUKSI- lit PARIS

Clôture

PARIS, le 14 avril.

BLES. Tendance ferme. Dtsp. Cote officielle, 183.50 à 185.50 courant. 188.50 à 189 paye.? prochain, 185 à 186 mal. juin, 182.50 payé.

FARINES. Tous Incotés.

AVOINES {diverses). Tendance soutenue. Courant. 92 payé; prochain Incoté mal, juin, 95.50 à 96.

SEIGLES. Tous Incotés.

ORGES. Tous Incotés.

MAIS. Tous lncotés.

RIZ. Brisures Tous Incotes. SUCRES. Tendance soutenue. Courant, 206.50 a 207 payés prochain, 208 payé j uln, 209 payé; 3 de mal, 209 payé 3 de Juin. 210 à 210.50 payés septembre, 210 à 210.50 payés 3 d'octobre. 208.50 à 209: 3 de novembre 209.50. Cote officielle. 206 à 207. ALCOOLS {libres). Tous lncotés ALCOOLS (libres). Cours officieux Courant. 1.270-1.290; 3 d'avril 1280-1.320; mal 1.290-1.320; 3 de mal 1.295-1.315: Juin, 1.300-1.315: 3 de juin 1.300-1.310: septembre. 1.155-1.165. CAOUTCHOUCS. Crêpes tirst latex et Jeuilles fumée. gaufrée. Courant. 4.30 ach.; prochain. 4.40-4.45. Juin 4.45-4.55, 3 de Juillet 4.55-4.65. août 4,80-4.65, 3 d'octobre 4.80 payé: novembre 4.80-4.85; 3 de janvier 5.005.05 février 4.99-5.10. Les affaires sont toujours aussi calmes.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse. 263.

BLtS. Cote officielle. 183,60-186,50. BOURSE 1)1' HAVRE

Ouverture

Le Havre, le 13 avril.

COTONS.-Tendance soutenue. Vente 150 balles. Avril 355. mai 353. juin 356. Juillet 358. août 359. septembre 365. octobre 364. novembre 364 décembre 367. Janvier 368. février 368. mars 373. CAFES. Tendance à peine soutenue. Vente 1.000 sacs. Avril 182.50. mal 180.50. Juin 179.75. juillet 179.25. noût 179.75. septembre 178.50. octobre 179. novembre 178. décembre 178. Janvier 178. février 178. mara 177.50.

Clôture

LE HAVRE, 14 avril.

COTONS Tendance calme Vente 1350 balle» Avril 354 mal 352. juin I 355. juillet 357. août 358 septembre 300 octobre 363 novembre 363. décembre 366. lanvler 367. février 367. mars 372.

CAFÉS Tendance soutenue Vente 1 000 sacs Avril 183 50 mai 181.50. Juin 19075. UilUet 180.25. août 18075. sip tcm'orr 179 25 octobre 179..10 îovem »f 178 50 c;(c-m')re 178 ou Innvli 178 ~B > ri-r 178 50. riar» 1<8

USINES Tendance calme Avril 700 ma' 700. Juin 700 jullle t7K0 noûl 700. septembre 700 octobre 700. no rembre 700

«'M i:-»l -il VMKSHI.I.I- M«R-liur 14 uni

HUILES Arichule* d taonjue dit poniole. 307 50 de coprahs, dibpcntble 212.50 de palme blanche. 255; DahoI mey (Caf ) Marseille, 316.

De graines comestibles Arachides neutralisées désodorisées, 350-360 Runsques supérieures, 365-420 sésames alimentaires désodorisées. 365-375 D'Olive Tunisie 1" pression, 680700 2« pression 630-650 Algérie surfine. 550-580 Borjas extra. 259-235 Andalousie extra, 225-215 surfine, 210190.

MARCHÉS ETRANGERS

CEREALES

Liverpooi.. 14 avril. (Ouverture) Blés tendance soutenue mal 4/5. juillet 4/6 3/8, octobre 4/8 1/8. Maïs lncotés.

Liverpool, 14 avril. Clôture. Blés tendance calme, mai, 4/4 3/4 Juillet 4/6 1/8 octobre, 4/8 1/4. Mais tendance calme. La Plata Caf: mars-avril, Incoté avril-mal. 16/1 1/2 mal-Juin, Incoté.

CHICAGO. 14 avril (ouverture). Blés, ancien contrat mal 83 1/4 nouveau contrant mat 84 1/4, Juillet 63 1/2. septembre 61 3/4. décembre 64 3/4.

Chicago 14 avril Clôture nouveau contrat blés. sur mal, 84, Juillet. 63 3»8: septembre 61 58 & 61 1/2; decembre 64 Ii2: maïs, sur mal, 62 1/4; juiuet. 63 1/4: septembre. 61 1/4: décembre 54 1/4: avoines, sur mal 31: jull!et. 31 18. septembre 31 1/8: décembre. 32 3/4. seigles, sur mal, 37 14: Juillet. 39 1 4: septembre. Incoté: décembre Incoté

Ancien contrat blés dur d'hiver n»2. nisp.. Incoté: dur d'hiver no3. disp.. Incoté; sur mal. 83 1.8; maïs btgarré n- 2. dl6p. 82 1/2. sur mal. 61 1/2: avoines, sur mai 30 W2; seigles no 2 d:»p incoté: sur mal. 3fl 3/4.

Wuran-EO. 14 avril. Clôture blés. sur mal 60 1/8: Juillet 16 5/8: ootobre. 63 3 8: avoines, sur mal 28 3/4: Juillet. 28 7 8: octobre. 31: seigles, sur mai. 32 5/8 millet. 34 1/4: octobre. 36 7/8: orges sur mal 28 7/8: Juillet 30 1 4: ootobre. 33

Nkw-York. 14 avril. Clôture Mes. roux dhivei no 2 dlsp 94 1/8: dur d'hiver no2. dtap tncoté: bigarré durum. no 2. dlsp.. mcotè: mais bicarré pout l*exporm!ou 75 112. COTONS

LIVERPOOL. 14 avril. Clôture. Sakellaridis, avril. 8.52: mal, 8.52 Juin, 8.61 Juillet, 8.62 août. 8.66 septembre, 8.74 octobre. 8.80 novembre. 8.81 décembre, 8.93 janvier, 8.94 février. 9.04 mars, 9.04.

Haute-Egypte avril, 6.54 mal. 6.55 Juin. 6.59 Juillet. 6.63 août, 6.65: septembre. 6.74 octobre. 6.79 novembre. 6.81 décembre. 6.83 Janvier, 6.92 février 6.97 mars, 6.97.

Américains avril, 5.54 mal, 5.58 Juin. 5.62 Juillet, 566 août. 5.70 septembre. 5.73 octobre, 5.77 novembre. 5.81 décembre. 5 85 Janvier, 5.89 février 5 93 mars, 5.97 avrll i1932i. 6.

New-Orléans. 14 avril. (Ouverture) Mal 10.44-10.45. Juillet 10.70-10.22. octobre 11.01-11.03. décembre 11.25. 2» avis: Mal 10.37. Juillet 10.61. octobre 10.94. décembre 11.16.

New-orleans 14 avril Clôture dlsp., 10.01: mal 10.26: millet. 10.51: octobre. 10.84: décembre 11.07-08: 1anvler. 11.16: mars 11.38

New-York 14 avril. Olôture dlsp. 10.30: avril. 10.19: mal. 10.29-30. tutn 10.40- lulllet. 10.52: août. 10.65: lertembr? 10 75: octobre. 10.85-87: novembre. 10.97: décembre. 11.10: lanvler 1t.18: février 1129: mars. 11.41 SUCRES

Londres. 14 avril. ¡Ouverture) Tendance soutenue. base 90' mal 6/6 1/4 payé. août 6/9 1/2 payé, décembre 7/1 3/4 vend.. 7/1 1/2 ach.. janvier 7/3 vend.. 7/2 1/4 ach.. mars 7/4 3/4 vend.. 7/4 1/2 ach.

LONDRES. 14 avril. (Clôture). Tendance soutenue, base 96' mal 8/6 3/4 payé, août 6/9 3/4 payé. déc 7/2 payé. janv. 7/3 1/2 vend.. 7/2 1/2 ach.. mars 7/5 1/4 vend.. 7/4 1/2 ach.

Ntw-YoRx, 14 avril. (Ouverture) Centrifugea Cuba. 335: terme sur mal 133, Juillet 141. septembre 149. décembre 158. Janvier 160

CAFES

New- York 14 avril RIO n- 8. 5.16: mai 4.54; Juillet 4.70: septembre 4 76: octobre. 4.79; décembre. 4.88: janvier 4 92 mars 4 96 Ventes approximatives i 000 sacs

BLES EXOTIQUES

DANS LES FARINES PANIFIABLES Pai.is le 14 avril. Le Journal Otn-tel publiera demain un aecret autori- sant la modulation du oourcentage deblés exotique.' que tes meuniers peuvent adjoindre aux b:e& indigènes nour la fabrication des tarlnes panifiables Jusqu'à présen* le maximum autorise des blés exotiques était de 10 Il est oorte à 15

I.A GUERCHE-DE BRETAGNE 14 ,vrll I artiu- Il' qualité 236 il 238: hic 174 176 uvolne 90 à 95 orpe 92 à 96: sou 66 à (16 l'aille 120 à 126: foin 130 à 140.

Beurre. en ïro-s. 14 fr. le kg en détnll le; œufs 3.75 à 4 fr. la douz. La couple nouler, Z5 à 32: poulets 24 a 30: canard. 28 & 35 pljeons Il à 12 La riéce lapins 12 il 20 oles 32 à 18

Cidre 210 à 220 la Onirique

Veaux amenet, 50-60. tous vendu-.

ou cours de 3.90 a 4.10 ls Une; mouton amené. 1; porcs de lait amenés. 250 à 280, tous vendus, au prix de 100 il 150 pièce: porcs moyens amenés, 15 il 20, 4/6 vendus, au prix de 250 à 425 :a pièce.

Le marché n'était pas important, la marchandise était rare sur toutes les places.

n n'a pas été amené de vaches sur le marché. Les veaux n'étaient pas assez nombreux pour les besoins du jour. car les acheteurs étalent nombreux, la vente très active; hausse de 4 à 6 sous par livre. Les porcs de lait ainsi que les moyens n'étalent pas en grand nombre: vente facile, sans changement de prix depuis la semaine dernière.

SArNT-AUBLN-D'ALTBIGNÉ. 14 avril. Farines 1- qualité, de 240 & 242; 2* qualité. 235 il 237: blé, 168 à 170; seigle, 80 il 85: sarrasin, 78 il 80; avoine, 90 à 95: orge, 80 il 90; son, 75 il 78: paWe. 120 il 125; foin. 100 à 110. Porcs gras, 6 le kilo; porcs maigres amenés, 62, vendus de 250 A 350 la pièce: porcs de lait amené, 14, vendus de 100 il 120 la pièce. Vente meilleure sur les porcs maigres.

Beurre en gros. de 16 à 17.50 le kilo: en détail, de 16.50 à 18 le kilo; oeufs, 350 la douzaine. Calme sur les beurres. Les œufs sont en baisse de 0.50 oar douzaine sur le marché précédent. Cidre, de 190 il 200 fr. la barrique. Marché peu important. les cultlvateurs étant retenus aux travaux des champs par suite du beau temps. Approvisionnement moyen en beurre. Par contre, abondance d'œufs don.t l'écoulement pour l'instant eet de plus en plus dt-flcUe.

QU-oii.M-ih.iiT, la avril. Farines in- qualité, du pays, 240-245 2, qualité. étrangère, 245-250 bie, 174-175 seigie, 77-78 sarrasin. 94-96 avoine, 84-Uâ son, 78-80: paille. 150-160: foin. 1401b0.

Ferme pour tous les céréales. principalement le sarrasin, recnerohé des marchands et particuliers pour la nourrtture de la volaille. Cours atatlounalre- pour le fourrage, le loin de Donne Qualité te logé reste demandé.

Boeufs. 6-5.50 le kilo vaches. 3.50-4 le kilo; 96 veaux. 7-7.50 le kilo; moutons. 6-7 pores gros. 6-6.20 le kilo porcs maigres. 5.50-5.75 le kilo 230 a 380 fr. porcs de lait, 120-160 la pièce. Grande activité sur .e marche aux veaux, par suite de la Dresence de plusieurs marchands étrangers a la région et notamment de Nantes et Lorlemt, aussi tes prix d'aujourd'hui se trouvant au-dessus des cours normaux

Beurre doux. 13.50-14 ie klio de tabie. 13.50-14 talé ordinaire. 10-11 œufs, 3.50 les douzaine; 4 tr. les treize suivant grosseur.

Calme pour les beurres en grande quantité en cette saison et la plupart se trouvant de qualité médiocre. Le prix de vente est le même pour le beurre de table et le doux bien travaillé. Délaissement sur le salé ordinaire. Trét très calme pour les oeufs. la ponte étant, abondante, avec a grande consommation qui x fait actuellement, les vendeurs trouvant les prix trop bas, une nouvelle baisse est il prévoir. la marc.handise envoyée sur la marche étant pour la plupart de grosseur moindre que la moyenne.

Par suite du petit nombre de bon.- pouleta sur le marché, les prix ont fortement augmenté et il est regrettable que l'excelieuie quarte eu poulets tendre soit si rare. car les demandes soit nombreuses en ce moment. On cote la couple de vieux de 23 à 28 fr. (4 A 4.50 la livre) vieilles poules complètement délaissées pour l'expédition et vendues 3 il 3.50 livre les moyens pour rôtir, de 28 il 40 fr. ia couple |6.5O A 7 fr. la livre) lob Jeunes, de 18 à 25 tr. la couple,; lapins, de 12 à 20 fr. pièce (6.50 à 7 fr. le kilo vivant) canards, 32 a 38 fr. la couple pigeons, 4 a 5 fr. pièce. Cidre. 260 à 280 Ir. la barrlque logée. Marché d'après foire ordinaire. les cul- tivateur, profitant du beau temps actuel pour terminer les ensemencements de pommes de terre qui sont déjà bien avancés dans la région. La foire de Rochefort-en-Terre qui se tiendra demain promet d'être Importante.

CONCARNEAU. 13 avril. Malgré le peu d'apports des principales denrées au marché, on a enregistré en fin de marché une baisse sur les beurres de table qui étalent cotés 10-10.50 la livre. Les beurres de cuisine s'élevaient il raison de 7-8 tr. la livre les mute. 4-5 ̃ i douzaine. Poulets, la eouole. 25-40 suivant grosseur lapins. le kilo vil, 77.50; .e kilo dépecé, 14-10 cours sans changement.

Sur le marché des cidres, on ne signale rien d'extraordinaire. Les cours sont toujours élevés. Les cidres de la région conuarnolse sont, en général. pur Jus. On cote la barrique Pour la vente la clé. 300-305 et pour la bouteille. 320-360 suivant crûs. Aucune précipitation vers l'achat. Ces prix s'entendent barrique de 220 litres logée, droits or sus.

A CRAY, 13 avril. On cote aux 100 kilos Blé. 170 seigle. 85 sarrasin. 7580 avoine. 90 son, 70-7b foin, 175les 500 kilos paille de froment. 130 de seigle. 120 d'avoine, 120.

1 veau amené, vendu 3 fr. La llvre porcs gras. 7-25-7.50 le kilo.

Beurre en gros. 12-14 le kilo; œufs, 3-4 la douzaine.

Baisse sensible sur le beurre et les œufs.

Poulets, la couple Jeunes, 25-35 vieux. 24-30 pigeons. 9-10 canards, 2832 tapins. la pièce. 4-10 et 12-20 suivant grosseur.

Cidre. 280-300 francs la barrique. QUINTIN. 14 avril. Veaux, première qualité 4 francs, ordinaires 3.75; porcs gras, la livre sur pieds 2.75; porcs à nourrir, la pièce 250 a 400; porcelet*, la pièce. 90 à 110 francs.

Beurre, la livre. 9 troncs a 9 fr. 60: œuls, la douzaine. 4 francs.

Faible marche en ru mon de ta proximité de la foire de Saiiu-Biaiidnii qui s'est tenue hier; coure maintenu sur les veaux, ainsi que sur les porcs beurre en légère baisse.

COUTANCEb 13 avril. Beurre, 18.50 te Kilogramme œuls. 2o la douzaine poutes. 46 francs la couple poulets. 51 canards. 40- oies 65: d.udes 115 VlLi.bliilj-L-.K-i'iJiJL.-S. 14 avril Ble 175-178; seigle iOO-110: sarrasin 130-140: avoine 1I6-I.U orut IU8-11U ,on a4-8ti paille -4-.B

Cidre 9 degrés distillerie 45 1 ni. Lapins ib-24 poules grusse» 42-48 poules maigres 32-45. canards 38.4a beurre 19 50-2) le ktlo œufs 5-6 ta doux SAIN'l -JAMES. 13 avril faille de 12U i UO les 500 Kilot loin de 14U Il 160

Porcs de lait vendus de 180 a 220 la la pièce.

Beurre en gros de 18 a 19 te Kilo: en detall. de 19 a 1U 50 Il ki.o neufs de 4 26 a JJ ta duu/aine

Poulet. JV a 16 ((omets a4 < 40 Ca i.uds tO d 36 mes la p ece de 30 1 Cidre ci(- 170 Il 19U oarnque

SOURDEVAL. 14 avril. Beurre. 18 a 19 francs le kq œufs. 1 fr. 50 a 4 fr.. ta douzaine uoulets. 35 a 40 franco la roi'ple poules *5 a 5C francs la cou pie lapuif lf. i «1 trar.ct la pièce la perpaux 5 a b :rance.

NOZA i. 13 avril. Froment. 174 a 175 fr.; seigle. 82 a 88 fr. orge de mouture, 74 A 76 lr. avoine, 90 92.

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Bœufs 4.25 4.75 vache 3.75 a 4.2b velu 6.60 a 6.75 mouton 7.75 à 8 pores gras 5.50 à 5.60. la tout au kilo sur pied.

Beurre le kilo en gros 13.90 14.10 en détail 14.25 à 14.50 œufs la trelzaine 3.90 4.10 poulets la couple petits 25 A 30 gros 32 à 40 A raison de 12 a 13 fr. le kilo vivant en bonnes volailles jeunes et grasses canards 25 a 32 la couple oies grasses la pièce 30 a 32. a raison de 6 6.25 le kilo vivant pigeonneaux 6.75 7 la couple lapins domestiques 13 à 18 la pièce. a raison de 6.2b 6.50 le ktlo vivant

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II y avait un excellent marché tant au point de vue denrées Qu'au point

de v.e porcelets. Ce dernier marché etatt très bien approvisionne. les achet»urs étaient nombreux et les affaire, assez lacltes à traiter quoiqu'en hausse seneuse.

LES CHOUX-FLEURS

Saint-Pol-de-L-on, 14 avril. La* arrlvitses au marche de ce matin ont été de moyenne importance on a compte environ 600 voitures de chouxfleurs sur les places de l'Evéché lea transactions ont ete tentes on a enregistre une légère Dalsse des cours.

On a paye Les très groe chouxfleurs 1.75 a 2.15 la tète les beaux choux-fleurs tout venant 1.40 à 1.70 la tête les petits choux-fleurs dits « Moudets » destinés a l'exportation en Angleterre. 1 a 1.25 la tête

LES OIGNONS ET ECHALOTES

Saint- Hot-oE-LtON, 14 avril. La otgnons sont payés de 40 & 45 francs les 50 kilos les échalottes 40 francs peu de demandes, cours stationnaires. LES CAKOVIb.

SAINT-POL-DE-LÉOlt, 14 avril. L« carottes rouges sont cotées de 60 à 55 francs les 50 ktloa.

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7

Feuilleton de L'Ouest-E Eclair du 15 avril 1931 37

-LE (CHARME FATAL

GRAND ROMAN INEDIT

Par GAIGNON

Louis Keraudrcn admirait sa résolution prompte, sa simplicité, la sûreté de tous ses mouvements, sa bonté active. Il était content d'éprouver qu'i: ne pensait presque p:us sa beauté. car elle lui semblait autre chose qu'une femme comme les autres.

Lieutenant, si vous v>ulez diner. dit Marie-Reine, allez chercher les provisions. Je vous ferai votre cuisine. Quant à moi, je ne puis quitter notre malade.

Alors, vous prétendez me tenir lieu d'ordonnance ?

A moin- que ce ne soit le cont-aire

Prenez garde, je vous appellerai Mie Tampon, ou à votre gré, Mademoiselle Hnflrmière-major.»

A vrtre sise

Le lieutenant pra docilement le sac à provisions.

Ils firent ensemble la dinette, sans façon, comme de vieux amis, se partact bas, pour ne paa troubier, dans la chambre voisine, le repos de la maîsde Puis. le lieutenant se retira dans «̃m arjpirtTMnt en recommandant iL Marie-Reine de l'appeler si l'on avait

Ne craignez rien, répondit-elle, je m'en tirerai très bien toute seule. J'ai l'habitude. N'oubliez pas que je suis brevetée.

Croix-Rouge ?

Parfaitement. Section de Lannion. Alors, mes hommages, mes res- pects, et bonsoir, Mademoiselle Major Bonsoir lieutenant. et dormez bien.

n dormit mal, à vrai dire, malgré H fatigue de deux nuits sans sommeti. T/inouiétude. sans doute, pour sa mer* A plusieurs reprises, il vint pieds nus, écouter à la porte. Ayant entendu gémir sa chère malade, il n'y tint plus et essaya doucement d'entr'ouvrir. mais le verrou était poussé.

Jean Le Gofl* n'oublie pas».

A Rennes. Jean Le Gofl, lui aussi, s'efforçait d'oublier par le travaii. Il n'y parvenait guère.

Le travail cependant ne ]ni manquait p s. Dam la mégisserie, où il était entré, on lui avait vite accordé la confiance qu'il méritait, et avec la conflance, les plus lourdes responsabilités. Il s'efforçait cependant de devenir ïJche, avec l'espoir secret qu'un Jour

viendrait où il pourrait offrir tout cela à ceixe qu'il aimait toujours.

Jauuus l. n'avaji pu sexpliquer la violence avec aque..e ie commandant Le Ciarrec l'avait chasse, tjuavait-il fait-pour mériter une telle rigueur ? Il appartenait à une bonne famiile, Ft tout le monde l'estimait comme on estimait tous les siens. Depuis que les journaux avaiemt brodé sur le secret de ia chambre mystérieuse dont l'un d'eux disait quelle était consacrée au spiritisme, à l'évocation des morts et aux rites de l'opium », la n'était pas éloigné de considérer Le Garrec comme un détraqué, un fou. Et il comptait sur cette considération pour lui mériter un non-lieu, à la fin du terrible procès dont l'instruction se poursuivait. L osa demander un rendez-vous au bâtonnier, qui avait accepté et presque soLlcité de défendre le commandant. Il lui exposa ses doutes sur la responsabilité de son client. Mais il trouva un homme irrité et découragé, qui lui répondit Monsieur, je reconnais votre bonne intention, mais, croyez-moi, le commandant qui donne l'impression d'être parfaitement lucide, ne vous écoutera pas plus qu'il ne m'écoute moi-même. Il refuse d'avouer ce qui le sauverait. Il rend impossible la plaidoirie avec laquelle je me fais fort d'obtenir l'acquittement. Après tout. s'il tient à être condamné Il le sera.T'ai g-ar,de envie d'abandonner sa défense. »

Jean Le Gofi insista pour qu'il n'fn fit rien. Et comme il craignait que l'avocat n'ait des inquiétudes sur la solvabilité de son client, il se permit de déclarer qu'il se charger de payer les honoraires

Oh dit le bâtonnier, un peu froissé, vous ukï méprenez, Monsieur I

Le problème n'est pas là. Je suis tous prêt à sauver pour rien un innocent. Encore faut-il qu'il se laisse sauver. » Timidement, et sans pouvoir s empêcher de rougir, Jean Le Goff, de l'air je plus dégagé qu'il pût, demanda incidemment au bâtonnier quelle attitude adoptait la fille de l'accusé.

Elle a quitté Kerenoch. déclara l'avocat. Ce qui n'est pas pour arranger les affaires de son père, car on y voit naturellement la preuve qu'elle l'abandonne, le considérant comme coupable. Au reste le commandant ne parle jamais d'elle et refuse qu'on lui demande quoi que ce soit, déclarant qu'il ne veut p:us la voir. A propos, n'êtes-vous pas son Hancé. ou quelque chose d'approchant ?.

Je suis en effet son fiancé, répon-' dit avec ferveur le fidèle Jean Le Goff. et Je me considère plus que lamais comme tel

Après cette entrevue décourageante. le jeune homme rentra bien tristement dans la petite chambre qu'il occupait au troisième étage d'une haute "t grise maison de la rue de la Monnaie. 1: s'enfonç» plus que jamais dans 1rs a!faires. Sa situation la mé?i.-sprip lui permettant d'être bien renseigné. LI plaçait des économies en commandite dans diverses petites maisons de commerce de détail. dont Il tenait a four. le soir, la comptibiMté. et dont dirigeait la marche. Tout lui r^is'içsa't. et il DO"°J:iit déf-i ur> assp» gros capita.l. Il se répétait parfois rréfancoliquement « Malheureux en amo'ir heureux au jeu des affaires.

Dans le restaurant à prix fixe où Il mangeait, son couvert était toujours mis à une table solitaire. Les haoitués l'avaient surnommé Jean de 'a lune, tant il semblait toujours distrait,

perdu aans sa rèirene, ne reconnaissant jamais personne.

Le dimanche, on le voyait parfois errer, les yeux vers la terre, le loiig des grands arores du Gue-de-Baud ivlais les oandes joyeuses qui s'en aalaieut en riant vers ies guinguettes de Cesson, couples rieurs, familles heureuses p- issant les voitures vernies où ies enfants souriaient dans leurs lingeries blanches, toute cette humanite en fête go,.ttant a plein cœur son repos après le labeur de la semaine l'effrayait. Il s'en retournait alors par les quaissortes. le long des eaux noires la Vilaine, et gagnait, après la Croix de la Mission, les rives du canal dont :a tranquillité un peu triste convenait mieux à son humeur..

La lettre de rupture que, au moment de quitter Kérénoch Marie-Reine lui avait adressée, l'atterra d'abord. Mais ensuite il réfléchit, pressa de questions sa mère, comprit ce qui s'était passé, et résolut enfin, après deux mois de silence, de lui écrire.

« Marie-Reine.

« Excusez-moi de vous désobéir, moi qui suis °t n'ai d'autre désir que d'être votre serviteur, mais je ne puis accepter, je n'accepte pas que tout soit fini entre nous.

« Je comprends le sentiment qui –>us a inspiré votre lettre, votre lettre ci cruelle dont j'ai cru mourir.

Ce sentiment est noble et généreux. et il n'est pas de nature à diminuer mon admiration et mon culte amoureux pour vous Ma mère m'a avoué la démarche qu'elle s'est permla de tenter auprès de vous.

Fière comme vous l'êtes, vous ne pouviez y répondre autrement que vous l'avez fait en me rendant ma parole,

en me donnant ainsi des forces potaj obéir aux volontés àe ma mere.

Cependant, maigre tout lt respect ef toute l'aftection que j'ai pour elle, j'osq ne pas approuver ma mère En cana, cience, j'estime qu'elle n'avait pas 1, droit d'agir sans me consulter et dq placer des considérations mondaine! au-dessus du bonheur de son "1s. Je ne suis plus un enfant j'ai à vingt-= ans le droit de disposer de mon cœin et d'assurer mon bonheur comme il mq plait. puisque je ne manque pas l'honneur.

Votre pere sera acquitte, mr cnài^ amie. J'en ai la certitude. Les tetnoU gnages qui l'accablent sont trop rare, et trop fragiles pour qu'on condamna sur des preuves, si incertaines, uq homme d'un glorieux passe. Et serait-]^ condamné, que rien ne changerait darui mes sentiments envers vous. Je vouf aimerai d'autant plus que vous «r<^ malheureuse et abandonnée des notât mes.

Et s'il fallait même choisir entrq vous et ma famille, entre vous et 1q monde, entre vous et la fortune. oui* Marie-Reine. Je vous choisirais. le cœu> déchire, mais heureux de vor prouvez mon f.mour éternel par un sacrifice. Vous Jtes tout pour moi. Vous item la plus belle. Ia plus pure. la plus dh vine des femmes Bonheur ou malheur tout me sera doux avec vous. Mais m sais. Je sens que 1e vous rendrai hein reuse. Confiez-vous à mol. Marie-Rein* appelez-moi si vous avez '.esoin d'aide J'accourrai aussitôt, enivré do Joie. M suivre.)

Oopy-iiçUt oy Adrien Oalirnon 1931. Droits de traduction de reproductloi et d/adaptatlon réservai pour tous jmxZ