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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1930-04-29

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 29 avril 1930

Description : 1930/04/29 (Numéro 11227).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k658167n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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« POUR COLLABORER »

Dtns le domaine de l'action sociale et politique, un souci commence à occuper notre esprit je dis « notre ». mais je ne voudrais engager que moimême, car c'est une impression personnelle que je traduis. Ce souci, c'est la déviation et l'hypertrophie de l'idée syndicaliste, faussée d'abord, enflée ensuite par le collectivisme et le matérialisme.

Certes, nous avons assez souffert de individualisme révolutionnaire, devenu très vite l'individualisme bourgeois, et de ses excès sur tous les terrains C'est nous qui avons dénoncé ce mal, à une heure où il y fallait dans les milieux rationalistes, voltairiens réactionnaires, matérialistes conservateurs, nationalistes intégraux aussi bien que catholiques un certain courage. C'est nous qui, en des milliers d'articles, de conférences, de Congrès, de manifestes, avons flétri le libéralisme économique du XIX- siècle. C'est nous qui avons été, depuis 1884, les initiateurs ou les coopérateurs de la législation protectrice du travail. C'est nous qui, des premiers, avons démontré la nécessité de garantir ces droits du travail par le groupement et l'organisation méthodique des ouvriers, employés, agriculteurs, membres des professions libérales, etc. lA l'égard du mouvement syndicaliste, nous ne sommes donc suspects d'hostilité ni touchant son principe, ni touchant ses applications logique correctes et même larges..

Un tel passe nous met donc à l'aise pour formuler, aujourd'hui, quelques craintes et avertissements.

Sur le plan national et international, voici du capitalisme qui s'organise syndiealement (trusts, fixation par le patronat des conditions du travail, de l'organisation des marchés, des prix, etc.) et qui va substituer la coalition de certains intérêts à la libre concurrence d'autrefois. Les ouvriers et employés socialistes, qui avaient commenoé à instituer ces « Intematlonatai », les développent avec plus d'ampleur que jamais, en liant, du reste, leur action à l'idée de lutte de tlia&aurs et professeurs, aux agents des P. T. T., des Travaux publics, des Finances, des Douanes, des Arsenaux, à tous les fonctionnaires. et l'on cherche les moyens d'intégrer dans cet Etat moderne un syndicalisme technioo-économico-politique dont il est imPoasible de prévoir sérieusement les effets pratiques, étant donné la formation reçue depuis vingt ans par ces syndiqués et depuis dix ans par 'leurs enfants.

Ainsi semble-t-on s'orienter vers des conceptions cellectivistes extrêmes après s'être longtemps figé dans l'individualisme farouche que nous avons tant combattu. Le pendule se jette fortement à gauche après avoir été trop retenu à droite c'était fatal. Comment se serait-il arrêté. sur la perpendiculaire ?. Il s'agit de savoir combien de temps encore il oscillera, ce que peuvent briser au passage ces oscillations mêmes et si nous ne pourrions pas le fixer bientôt sur cette per•pendiculaire, juste milieu et saine raison dont nous possédons incontestablement les règles.

Formulées en une multitude de Déclarations collectives, de leçons aux Semaines sociales, d'ouvrages, d'études et d'articles, ces règles viennent d'être rappelées et regroupées de la manière la plus heureuse par Georges Guitton, en un petit livre de 180 pages, publié chez Spes, à Paris, à l'occasion de la Lettre du Saint-Siège à Mgr Liénart, évêque de Lille, au sujet du conflit entre patrons et ouvriers du textile. Très documenté, très réaliste et très alerte à la fois, cette sorte de manuel est un des plus démonstratifs que nous ayons lus. La pensée s'y déroule et l'argumentation s'y avance avec une clarté et une stlreté singulières. J'aime cette dialectique sans fissure, solidement étayée sur les faits, saisissante de simplicité et de vigueur. M. Georges Guitton nous en avait, du reste, fait apprécier la puissance, assortie de beaucoup d'autres qualités, dans ses études sur Léon Harmel et le Syndicalisme chrétien, couronnées, il y a deux ans, par l'Académie française. Quelle joie que de »oir la vérité sociale si Intelligemment servie et proposée Je vous recommande 6péclaiement les chapitres sur le F ondement du Droit syndical, sur la Morale syndicale et sur le Syndicat organe de Collaboration. Un mot sur ce dernier et grave sujet

I1 existe actuellement, sur le plan national et même européen, entre patronat et prolétariat, une solidarité économique de fait la concurrence américaine menaçant la production française, allemande, britannique, il y a lieu de s'entendre entre patrons et ouvriers du vieux continent, d'ajuster les intérêts des deux parties, de se .eu.. la coudes pour faire front com-

mun (affaire des taxes sur les dentelles, automobiles, constructions navales, etc.).

Les socialistes ont très peur que cette solidarité ne s'impose, aux yeux des ouvriers, comme bien plus rationnelle, bien plus humaine, bien plus féconde que la lutte de classes. Et ce lien est tout aussi, perceptible en matière agricole qu'en matière industrielle. N'est-oe point la conscience qu'en ont prise certains agriculteurs qui a donné naissance au parti agraire ? A ce premier risque que court leur doctrine de guerre sociale et dont les collectivistes se rendent compte le risque économique, le risque du syndicalisme c vertical par profession et non par classes s'ajoute une seconde inquiétude. Les socialistes voient que l'Etat, l'organisme politique, est de plus en plus contraint par les circonstances de se mêler à la production des richesses, d'en protéger tous les facteurs, d'intervenir dans la vie économique et professionnelle. Or, il ne peut (encore en l'état présent des choses) intervenir que comme élément de pacification, comme organisateur de collaboration des classes. « L'Etat se met ainsi au service du patronat, disent fallacieusement les socialistes il est l'auxiliaire de notre ennemi » C'est pourquoi la S. F. I. O., travaillant avec fièvre sur le plan politique, désirant accéder en maese au Parlement et s'emparer des leviers de commande, bouscule et bousculera de plus en plus les radicaux aussi bien que les modérés. Elle veut arriver au pouvoir très vite. Elle veut y arriver avant que le monde ouvrier ne-lui échappe pour passer au c collaborationnisme à (comme il y est déjà en Amérique). Elle veut y arriver afin de mettre l'Etat au service d'une seule classe, afin d'ajouter la force immense de l'Etat à celle du prolétariat seul On voit le danger

M. Georges Guitton n'envisage qu'indirectement cet aspect très moderne de la question sociale parce qu'il ne veut ni faire, ni paraitre faire de la politique. Mais nous qui pouvons et qui devons nous préoccuper de la politique, rious avons toute liberté de constater que, sur le plan civique, nos conclusions rejoignent celles de notre éminent confrère, défenseur si avisé du Syndicalisme, instrument de concorde et organe de collaboration.

Enfin, dernière considération qui nous ramène aux principes il y a une morale syndicale qui doit s'intégrer à la notion d'association professionnelle et économique, qui en complète la bienfaisance et qui en corrige les excès. C'est l'application de cette morale qui seule apaiserait nos inquiétudes, parce que, dans l'organisme collectif dont nous redoutons la brutalité, la puissance massive et le caractère mécanique, elle introduit l'idée des droits individuels et de la dignité humaine.

La société est faite pour l'homme et non d'homme pour la société. Oublier les exigences de l'âme et de la personne, et faire de l'individu la pièce infime d'une machine aussi aveugle que colossale, c'est détourner l'humanité de sa destinée même et c'est la ravaler au rang d'une agglomération de castors ou de fourmis. Il y a une philosophie naturelle, même en dehors de la religion révélée, qui impose la différenciation, la justice, la fraternité, le secoure aux faibles, la reconnaissance de l'autorité aux êtres les plus moreaux. Si le syndicat est de droit naturel, si le syndicalisme est une forme légitime et utile de l'association pour l'existence dans le monde moderne, la famille est un groupement plus c naturel Il encore et l'individu un être supérieur à tout. Du domaine moyen et méthode, le syndicat, qu'il soit économique (syndicat vertical) ou social (syndicat purement ouvrier, syndicat purement patronal), ne doit point passer dans le domaine fin. Il ne saurait avoir pour but que l'organisation des droits de l'homme, y compris avant tout celui de remplir ses devoirs.

L.-A. PAGES-

UNE NOUVELLE APPLICATION DE LA T. S. F.

Londres (spécial). On a déjà vu et souvent avec succès des médecins réclamant des remèdes urgents par T. S. F., mais voici une nouveauté le docteur qui charge la Radio de porter à ses malades un avis capital. La British Broadcasting Corporation lança, ces Jours-ci* le S. O. S. suivant Voici un message urgent pour miss Lehave, qui doit être employée dans le district de Londres de Victoria. Miss Lehave est invitée à ne pas absorber la poudre granulée qui lui fut ordonnée, hier, par son médecin, car une erreur *'est glissée dans la composition de celle-ci »

UNE REINE DU THÉÂTRE,] MARTHE BRANDES, VIENT DE MOURIR Depuis la guerre,

elle s'était consacrée aux aoldata aveugles L'Ouest-Eclair a annoncé hier dans' aes dernières éditions la mort de Mme Marthe Brandès, la célèbre comédienne, décédée à l'âge de 68 ans.

Quelques souvenirs Paris, 28 avril. La. toute jeune génération la connaissait peu. Marthe Brandès, ancienne sociétaire de la Comédie-Française, artiste du Boulevard, est foroément ignorée de tous ceux qui, en 1914, n'avaient pas encore le droit d'aller au théâtre. Son portrait sa photographie, bien entendu ne disparut des magasins de célébrités que vers 1918. Ainsi, il y eut donc, pendant quatre ans, des fidèles qui crurent à son retour sur la scène. Mais Marthe Brandès qui, en 1915, avait fondé l'abri du soldat aveugle, n'avait plus le goût du théâtre. ENe est morte sans jamais être remontée sur les planches.

C'était une femme exquise, douce et, comme disait Alfred Oapus, une femme dont le visage s'incurve' en coupe pour contenir plus de bonté Dès qu'elle connut la souffrance des soldats, elle parut touchée par une sorte de grâce. A quelqu'un qui, un jour d'octobre 1917, lui demandait si elle écrirait ses souvenirs de théâtre, elle répondit

Je n'ai pas de souvenirs de théâtre.

Pourtant, elle adorait toujours l'art dramatique, mais elle paraissait déroutée par les conceptions nouvelles du théâtre et aussi par certaines cou;. tûmes inventées par les arrivistes d'après-guerre.

Je dois être née vers l'an mille, répdtait-elle volontiers, je ne reconnais plus ce que j'ai vu autrefois. Ou bien, n'aurais-je pas dormi pendant deux cents ou trois cents ana. Un de ses pupilles. aveugle de la guerre, un jeune homme en 1916, revint la voir l'année dernière, ayant. quitté exprès la Savoie, et, homme fait, à moustaches précocement blanchies, lui déclara

C'est quand même bien extraordinaire, voilà douze ans que je vous connais, madame, et c'est seulement la semaine dernière que j'ai appris que vous étiez artiste. Du moins, on me l'a dit.

Elle lui posa la main sur le bras, approcha son visage tout près du sien Qui vous l'a dit ?

Le docteur Shomberg. Il est de chez nous.

Marthe Brandès resta un moment sans répondre. Elle connaissait bien le docteur Shomberg qui, de 1906 à 1910, à Paris, avait été des assidus de son salon, et qui, de la province où il s'était ensuite rendu, n'avait cessé de lui témoigner son amitié.

Alors, elle murmura à l'oreille du soldat Le docteur Shomberg a raison. J'ai fait du théâtre et je suis artiste, mais c'est un secret. Il est le seul à le savoir.

L'ancien soldat partit sans en savoir davantage.

Enfin, ce mot de Jules Renard, sur Marthe Brandès

e Marthe Brandès est un archange, mais elle n'a pas d'épée. Quand elle quittera le théâtre, elle ne tuera personne. Alors, on l'oubliera »

Cette phrase fut écrite par Jule; Renard lui-même, sur un exemplaire de « L'Ecornifieur », qu'il avait donné à l'artiste. B. DES INJECTIONS DE POLLEN POUR GUPRIR LA FIÈVRE DES FOINS

New-York (spécial). On vient de procéder, dans un hôpital de NewYork. à des expériences pour la guérisien de la fièvre des foins. Sur 100 personnes auxquelles on avait fait régulièrement, entre le 15 août et le 1er octobre 1929, des injections préventives, de polten, 16 ont obtenu de magnifiques résultats du traitement. 80 ont éprouvé un soulagement de 80 et 4 seulement ont été atteints gravement par la fièvre.

LE CHAUFFARD HOMICIDE Bourges, 38 avril. Samedi soir, a l'angle de la rue Catherlnot et de la rue de Nevers. une fillette âgée de 9 ans, la petite Vincent, qui jouait devant la maison de ses parents, a été happée par une auto conduite par M. René Guillot. 23 ans, maçon, à la Folie, près de Bourges. La fillette a été traînée sur plus de 40 mètres, sous les yeux de ses parents et a succombé en arrivant à l'Hôtel-Dieu. Guillot a été écroué ce matin à la prison de Bourges, car l'enquête a révélé que la voiture roulait en pleine ville à 45 kilomètres à l'heure et n'avait pu stopper devant l'enfant qui traversait la route pour ramasser un Jouet.

(Xey&tone View).

Une femme qui doit. avoir de la poigne, c'est mises Dorbthy Pets, qui commande un corps d'agents de police à Scotland Yard.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII La maison

de Charlotte Corday La meurtrière de Marat naquit, comme on sait, le 27 juillet 1768, aux Champeaux, près de' Vimoutlers, situé dans un endroit solitaire et silencieux. La maison natale, bien qu'amputée d'un étage, existe toujours et, depuis un siècle et demi, la chambre où l'enfant vint au monde n'a guère changé. Par la haute cheminée s'infiltre un jour qui argente l'âtre d'une lueur de vitrail. La fenêtre, étroite et basse, laisse passer une clarté terne qu'allège l'obscurité avec laquelle elle se confond. Le plancher ouvre des fentes sur le rez-de-chaussée.

La construction, de style normand, est gris clair, avec des colombages noircis par le temps,

En été, des touristes viennent la visiter. Parmi eux, des Américains en quête de souvenirs historiques l'ont photographiée, mensurée, comme Us ont fait pour la modeste demeure qu'habitait à Argentan M. de Corday, devenu veuf. UNE PLAINTE CONTRE

UN AVOCAT POUR VIOLATION DU SECRET PROFESSIONNEL Paris, 28 avril. M. Jean-Paul de Fallois vient, par l'organe de son avocat, de déposer une plainte entre les mains de M. Villette, doyen des juges d'instruction, contre M. Georges Reynald, avocat, ancien sénateur de l'Ariège, pour violation du secret professionnel.

M. Reynald qui, dans l'affaire des titres hongrois, assistait l'un des inculpés, aurait alors, selon M. de Fallois, fourni comme témoin des précisions concernant des faits dont il avait eu connaissance en sa qualité d'avocat.

Vives attaques de journaux américains

contre le traité de Londres

New-York, 28 avril. La presse Hearts publie en première page, sous forme d'une lettre adressée à M. Mac Donald, une violente attaque du traité de Londres, qu'elle qualifie de « bâtard impuissant ». Elle accuse M. Mac Donald d'avoir agi avec la présomption que l'Amérique ne réaliserait jamais la parité.

La lettre prédit que le Sénat rejettera le traité et affirme que la cause de la coopération anglo-américaine a été tuée par la duplicité britannique.

L'AVIATEUR GOULETTE RETROUVÉ

EN PLEIN DÉSERT

AVEC SES COMPAGNONS L'UN DES MEMBRES DE LA MISSION

EST BLESSÉ

Alger, 28 avril. On radiotélégramme de la Compagnie aérienne transafricaine, signale que l'aviateur Poulain, parti avec le comte de Neufbourg à la recherche de l'avion de la mission Goulette Marchesseau, a rencontré des méharistes qui ont retrouvé la mission Goulette, à environ 500 kilomètres au sud-ouest de Reggans.

L'appareil est brisé.

AMER, 28 avr 1. Ce sont les membres de la mission automobile du comte de Neufbourg, qui ont retrouvé les -vlateurs Goulette. Marchesseau et Bourgeois, devançant dans leurs recherches, "aviateur Poulain.

D'après les derniers renseignements, l'appareil serait tombé dans la région de Tessalit il a été découvert par un détachement de goumiers.

Les radiotélégrammes parvenus jusqu'ici, signalent qu'un membre de l'équipage est blessé au pied, mais sans donner d'autres précisions.

A l'annonce de la découverte de l'équipage, un médecin a quitté Oao par avion, pour se rendre sur les lieux de l'accident.

Une note da ministère de t'Air PARIS, 28 avril. Le ministère de l'Air communique la note suivante « Une- information transmise au ministère des Colonies par le gouverneur de l'Afrique Occidentale Française précise que l'avion de l'équipage Goulette a été retrouvé brisé au sud d'Affelag, à 200 kilomètres environ, au nord de Ciao, par des goumlers des groupes nomades. Les trois aviateurs sont légèrement blessés.

L'avion tombe sur la foule et tue sept personnes

Fayetteville (Tennessee), 28 avril. Au moment où le pilote d'un avion se préparait à descendre pour atterrir, l'appareil tomba sur la foule qui avait assisté à ses évolutions. Sept spectateurs ont été tués et une vingtaine blessés. On craint que plusieurs de.ces derniers ne succombent.

EN VUE DU PREMIER MAI Paris, 28 avril. Une conférence s'est tenue aujourd'hui, à midi, au ministère de l'Intérieur, sous la présidence de M. Manaut, sous-secrétaire d'Etat, en vue d'arrêter les dispositions à prendre pour faire respecter l'ordre sur la voie publique, le 1er mai. Assistaient notamment à cette réunion MM. Paul Roquère, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, directeur de la Sûreté générale Chiappe, préfet de police; Bonnefoy-Sfbour, préfet de Seine-et-Oise le général commandant la place de Paris M. Guichard. directeur de la police municipale Perrier, directeur des renseignements généraux à la préfecture de police. Les mesures arrêtées sont identiques à celles qui ont été prises l'année dernière.

UN MISSIONNAIRE L'ECHAPPE BELLE! PÉKIN. 28 avril. Le missionnaire canadien que des bandits avaient capturé le 15 avril, a pu s'enfuir. Les bandits demandaient une rançon de 200.000 dollars.

(Keystone Vtewl

On annonce les prochaines fiançailles de l'infante Béatrice, fille du roi d'Espagne, avec le duc Haimon de Spoleto, fils du duc d'Aoste.

DE LA TERRE A LA LUNE ¡ ALLER ET RETOUR 1

BEAU VOYAGE ET QUI EST TOUT A FAIT POSSIBLE

« AFFAIRE DE TEMPS ET D'ARGENT NOUS DECLARE

LE FAMEUX INVENTEUR ROBERT ESNAULT-PELTERIE Paris, 28 avril (De notre correspondant sportif -parisien). Ne riez pas, c'est très sérieux, ce voyage dans la lùne; si sérieux même que Robert Esnault-Pelterie, aviateur de la première heure, inventeur du premier monoplan; du premier avion métallique, du premier moteur à refroidissement a air, du manche à balai pour la conduite dés avions du manche à balai dont le procès fut retentissant il y a huit ans à peine donc inventeur du « gauchissement des avions, inventeur encore d'autres procèdes dans l'aviation et la métallurgie, ce même Esnault-Pelterie nous a dit aujourd'hui à un déjeuner réunion auquel assistaient les membres de l'Académie des Sciences, des ingénieurs civils et des membres de la presse

D'ici quinze ans, à condition que se trouve un mécène qui pourra sacrifier aux recherches 2 millions de dollars, c'est-à-dire 50 millions de francs, et entre parenthèses ce n'est pas le Pérou, le voyage de la terre à la lune aéra un fait accompli.

Bn 1908, Esnault-Pelterie me déclarait dans son hangar de Bue. où Il montait son premier monoplan D'ici vingt ans, l'avion nous portera de Paris aux antipodes.

L'énergie inter-atomtque

Et il n'a pas fallu vingt ans pour que ce miracle s'accomplit.

Sur quelles données se base R. E. P, car c'est ainsi que ses amis appellent Robert Esnault-Pelterie, pour être aussi affirmatif sur ce voyage dans la lune, Voici,, diaprés ce qu'il, nous a dit dans une conversation amicale

Je concluais en 1912 qu'aucune réalisation astronautique.

(Car la science de vol interplanétaire s'appelle l'astronautique, trouvaille de M. Rosny," l'écrivain bien connu.) r- .qu'aucune réalisation ne serait possible avant qu'on ait réussi maîtriser l'énergie, inter-atomique. Comme celle-ci nous était alors totalement inaccessible, et comme elle l'est encore aujourd'hui pratiquement tout autant, il était impossible de faire aucun pronostic sur la date éventuelle des premières réalisations.

« La conclusion de ues études de 1928 était que', si l'on réussissait à manier l'hydrogène atomique, il deviendrait possible d'effectuer le voyage dans la lune et retour.

a Depuis, j'ai eu connaissance des travaux de Hermann Oberth qui, la premier, a démontré qu'il était techniquement possible de réaliser des fusées expulsant leurs gaz à une vitesse supérieure à 4.000 mètres à la seconde et cette'simple découverte, qui lui valut de se voir attribuer le prix RepHirsch pour 1928 approchait le problème à portée de notre main le voyage de la lune et retour devenant possible avec le mélange oxygène-hydrogène.

« Il subsistait né&nmoins de grosses difficultés accessoires, notamment la température considérable que Oberth envisageait dans sa chambre de combustion.

« Mais, après deux ans d'études, mon pessimisme a dû battre en retraite; et. grâce à l'augmentation des chaleurs spécifiques avec la température. augmentation que Oberth doit probablement avoir négligée, les températures atteintes peuvent, dans certains cas, nonobstant l'usage des mélanges concentrés et de hautes Dressions, demeurer au-dessous de la température de fusion des corps les plus réfractaires qui sont à notre disposition, de telle sorte que l'on peut raisonnablement envisager la construction de chambres et de tuyères suffisamment résistantes. Affaire de temps et d'argent

« A la suite de cet examen approfondi, j'ai dû cette fois conclure que la réalisation du voyage de la lune et retour ne dépend plus maintenant que d'un facteur la découverte du mécène qui y consacrera un nombre suffisant de millions moyennant quoi le véhicule qui emportera, les passagers autour de la lune et les ramènera doit pouvoir être réalisé en dix à quinze ans d'études et de mise au point.

Avec un certain regret, Rep nous dit ensuite

En ce qui concerne le prix annuel d'astronautique mon ami Hcrset et mol n'avons reçu que des mémoires étrangers, allemand et anglais. Nous espérons que nos compatriotes se décideront à nous présenter quelques travaux sérieux.

Quelqu'un oui assistait à notre conversation, prit la parole

Comment voulez-vous, dit-!1. que des Français puissent lutter avec vous, après les études magistrales que vous avez faites sur l'astronautique ?

a Ce prix vous devriez vous le décerner

Je rappelle Que le Comité d'Astronautlaue comorpr..i comme Drésident le général Ferrié: comme vice-présidents, MM. Jean Perrin et Eml1e FI* chot; comme membres MM. Doslan»dres, Urbain, Fabry, tous de l'Institut,

et parmi d'autres de ces membres la Société 4m In«énieur« civils, Ca. Maudraln, doyen de la Faculté des Sciences de Paris.

Je le rappelle pour qu'on ne puisse pas croire que le voyage dons la lune n'est qu'un plagiat du livre célèbre de Jules Ventes.

ROBBRT-atUBIN.

À-T -& VOULU TUER SA FEMME ?

mystériaux «att défoule dans te. cornmuge d'Aulnay-«jr-Ma.uidre (Setw-etUn manœuvre polonais, Cotabak, 29 ails, a grièvement blessé sa femme d'une bâtie de revolver a la poitrine. Mme Cotabak, qui n'a pu entendue, a été transportée à l'hôpital de Meulan. Le meurtrier a prétendu que c'est en nettoyant son revolver qu'accidentellement il avait atteint aa femme, mais cette version parait contredite par l'enquête. Celle-ci a, en le, établi que Cotatoak avait acheté son revolver Il y a quelques jours seuïement dans l'intention de tuer sa femme. En outre, aussitôt après, Cotabak avait déclaré aux gendarma qu'il s'était débarrassé de son revolver en le jetant dtns la Mauldre. Or l'arme a été retrouvée dans sa chambre. Cotabak a été mis la disposition du Parquet de Versâmes.

ÂPRoros

DU CONGRÈS EUCHARISTIQUE Uhotpitaliti orientait rfttt pat un vain mot

terpellation adressée par un député socialiste a ia Chambre française sur la participation du gouvernement à l'organisation du Congrès eucharistl.que de Carthage, l'Osservatore Romano fait remarquer qu'un congrès du même genre s'est déjà réuni en 1893. à Jéru- sous la domination turque, Qui fit preuve de la plus large tolérance. Le journal du Vatican ajoute n n'est point parvenu à notre oonnaissance que quelque musulman ait protesté, au nom des idées et de la liberté, contre le prochain congres, Nous savons par contre que le bey de Tunis, musulman cependant, a accepté d'être le président, du Comité d'honneur en même temps que le résident général, ministre de France, et l'archevêque Primat d'Afrique. Le maire de la cité arabe de Tunis et quelques-uns de ses collègues des environs ne sont offert* pour chercher des logements pour les congressistes auprès de musulmans de Tunis. Nous savons aussi que divers princes et princesses de la famille du Bey se sont spontanément offerts pour recevoir dans leurs maisons les prélats catholiques participant au Congrès, et qu'un seul prince a mis & la disposition du Comité d'organisation la moitié de son palais et «Se -vülaa eur lu lords de la mer.

Le journal relève également le geste .'Un riche propriétaire Israélite qui a Mis de vastes terrains à la disposition du Comité eucharistique en renonçant de la sorte à de gros gains et déclare que ces faits font honneur a l'hospitalité orientale.

n ajoute qu'après de pareils exemplee, Il convient de se demander si la sensibilité musulmane n'auait pu raison de protester hautement contre les insinuations injurieuses du député socialiste français et conclut en soulignant l'importance du Congrès eucharistique qui, dès maintenant, donne aux peuples de magnifiques occasions de te rapprocher et de mieux se corn- prendre.

Une

Namur, 28 avril, Mgr Heylen, évèque de Namur et président des Congrès eucharistiques internationaux, quittera Namur demain, mercredi 29 avril, accompagné du chanoine Tharcisius, et s'embarquere A Mar- J selUe sur le Duc-d'AUmale, avec le cardinal Verdier. archevêque de Paris. Les prélats iront recevoir à Naples le cardinal Léplcier, légat du pape, puis ee rendront à Tunis, où une réception aura lieu en leur honneur, le 4 mai dans l'après-midi. Un millier de séminaristes, 2.200 pré- j trea et un millier de laïques formeront la délégation officielle française. LES VEUVES DE GUERRE REMARIEES 1

lA FMtratloo Nationale des veuves de erre remariées, dont le siège social e*t Paris. 15, rue Molière, qui compte plus de 60.000 membres, a tenu le dimanche 27 avril, une grande aaaemilé» a la Maison des Mutilés, 7, rue des Minimes, sous la présidence de M. Georges Prade, conseiller muni- cipal de Paris, assltté de Mme Dour.net, présidente de la F. N. V. R, et des membres du conseil d'administration. Les différents orateurs exposèrent la1 revendications des veuves de guerre remariées, puis l'assemblée a émis a. l'unanimité le voeu suivant i Considérant que le Sénat belge • voté à l'unanimité le rajustement des pensions des veuves de guerre rtma- rites, pour les mêmes raisons çue celles qu'a longuement exposées au gouvernement français la Fédération Nationale des veuves de guerre rema- liées qu'à ces raisons s'ajoute 1* pave crisse de natalité que la France traverse aujourd'hui la F. N. V. Et, < émet le voeu 1 e Que, par le collectif de juin, les pensions dea veuve* de guerre rema- rites soient mises en concordance avee le coût de la vie, comme l'ont été les pensions des veuves de guerre non 1 remariées; qu'en attendant le rajuste- meat total, 1es passions des veuves de guerre remariées soient portées à 1.S00 francs pour les pensions au taux normal et à 800 francs pour les pets. sions aux taux de reversion que les veuves de guerre remariées employées 1 auxiliaires de l'Etst soient titularisées l comme les autres victimes de la < guerre que les veuves de guerre re- 1 marier» bénéficient de tous les avantage* 'expiou rétttrvés. H B. M etc .1, aoeordés aux veuve» non remariées < «M. président du OqmmL 1

LE TEXTE OE LA LOI

Le 27. avril, a été. promulguée au Journal Officiel la loi portant dégr!vements d'impôts votée samedi par les Chambres. gn voici le texte Impôt foncier

Article premier. A partir de l'exercice 1831, le taux en principal de la contribution foncière des propriétés bâties et des propriétés non bâties sera En outre. la majoration de 75 applicable au revenu cadastrât ou à la valeur locative cadastrale des propriétés non bâties. en vertu des articles 23 de la loi du 3 août 1M«, 7 de la loi du 30 décembre 1928 et 31 des lois codifiées par le décret du 15 octobre 1W. sera réduite à b0

Dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, la majoration de 16.67 prévue par l'article 23 de ta lot du 3 août 1926 sera supprimée.

Vélocipèdes

iArt.2. La taxe annuelle sur les vélocipèdes instituée par l'article 10 de la toi du 28-«vril 1893, modifiée par le décret du août 1836, est ramenée de la francs a 12 franc».

Vairon mobilieret

Art. 8. Lé droit de timbre proportlonnel établi' par l'article 14 de la loi du 6 juin 1850 sur les titres ou certiacats d'actions est réduit à 0.50 et a 1 sans décimes, suivant les distinctions mentionnées au dit article. Le droit de timbre proportionnel établi par l'article 27 de la loi du 5 juin 1850 sur les titres d'obligations cet réduit i 1 sans décimes.

Le droit annuel d'abonnement établi par les articles 22 et 31 de la loi du 5 juin 1860 oU réduit à 0,05 sans Les réductions prévues par la alinéas 1" 2 et 3 du présent article ne seront applicable» qu'aux titres émis après la promulgation de la présente loL

Art. 4.- Est réduit à 1 sans décimes, le droit de timbre au comptant applicable aux titres étrangers désignés dans les articles 6 de la loi du 13 mai 1863, 9 de la loi du 23 juin 1857 et premier (paragraphe 4), de la loi du 30 mars 1872.

Les titres désignés dans l'article 8 de la loi du 13 mai 1863 et qui ont été timbres au tarif antérieur la loi du 28 décembre 1895 sont passibles du tarif de 1 imputation faite de l'impôt déjà payé.

Art. 6. A pa rtir du 1" juillet 1930. est réduit a 0.25 sans décimes le taux du droit annuel de transmission applicable aux titres visés à l'article 17 de la loi du 3 apût 1926. A partir ~de' HT promûfgation~de la présente loi, est ramené à 0,30 pour le transfert des titres nominatifs des actions et obligations, a 0.64 par l'article 16 de la loi du. 29 décembre 1928.

Est ramené à 0,50 sans décimes, partir de la promulgation de la présente lot le taux du droit applicable a la conversion au porteur des titres nominatifs d'actions ou d'obligations, fixé a 0.64 par l'article 16 susvisé de la loi du 3S décembre 1829. Action* 1 vote plural

Art. 6. Toute émission d'actions spéciales à droit de vote privilégié. p'est-a-dire d'actions ayant, dans les assemblées, des actionnaires un droit de vote supérieur à celui des autres actions, eu égard a la Quotité du capital social qu'elles représentent respectivement, est interdite à compter de la promulgation de la présente loi. finpôt sur le.revenu du valeurs mobilières

Art. 7. Le taux de l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers, fixé a 18 est réduit à 16 sans décimes. Cette réduction n'est pas applicable aux bénéfice», jetons de présence et rémunérations diverses des administrateurs des sociétés.

Art, 8, La taxe de 28 établie par l'article 16, dernier alinéa, de la [et du 3 août 1926 sur le revenu des valeurs étrangères non abonnées, ainsi que des titres de rentes, emprunts et autres effets publics des gouvernement» étrangers, est réduite à 18 sans lécimes.

La taxe de le établie par l'artl;le 7, premier alinéa, de la loi du 31 luillet 1929 est réduite a 16 sans iécimea.

Impôt Our les opérations

de Bourse

Art. 9. Le droit de timbre auquel l'article 28 de la loi du 28 avril 1893 soumet toute opération de Bourse ayant pour objet l'achat ou la vente ie valeurs de toute nature, et dont le :aux eilt fixé par l'article 38 de la loi lu 4 avril 1936, est réduit à 0,50 par 1.000 francs ou fraction de 1000 francs, tans addition de décimes oour les opérations a terme, et à 0.25 par 1.000 francs ou fraction de 1.000 francs, sans addition de décimes, pour les opéra- ;Ions de report.

Il n'est rien innové en ce qui concerne les opérations relative! aux rentes sur l'Etat françalf.

Engrais

'objet du numéro 1 de l'article 60 de lA oi du 4 avril 1936. complété par l'ar- ticle 28 de la loi du 27 décembre 1927 par l'article 33 de la lot du 30 mars 1929, sont abrogée».

Art. 11. Le décret du 28 décembre 1928, portant codification des textes législatifs concernant l'impôt mr le chiffre d'affaires et la taxe l'importation, est complété comme mit

« 38" Les opérations de vente, de sommiulon et de Courtage portant sur ,fil »ngral» et les matière» destin»»» à ,'amendement dta terrée cultivé* b

̃*1T Les importation» 4'«hgrai» eti de matières destinées l'amendement des terres cultivées

Les mesures nécessaires pour l'exécution des dispositions du présent ar- ticle, et notamment la définition des produits et des opérations susceptibles de bénéficier de l'exonération, seront réglées par des arrêtés ministériels. Art. 12. ie décret du 28 décembre 1926 portant codification des textes fé- j gislatifs concernant l'impôt sur le chif- fre d'affaires et la taxe d'importation est complété comme suit «Art. 2. (Exonérations) c 36° bis Les opérations de vente. de commission et de courtage portant sur les tourteaux de graines oléagineuses pour l'alimentation du bétail. » Chiffres d'affaire*

sur la produite alimentaire* Art. 13. Les articles 61 de la loi du 26 mars 1927 et 58 de la loi de finances du 16 avril 1930 sont abrogés et remplacés par les dispositions ci-après e L'alinéa A de l'article 4 du décret du 28 décembre 1926. portant codification de la léglsiatton en matière d'impôt sur le chifire d'affaires et de taxe l'importation, est modifié oomc A 0 <r. 55 dont 0 fr. 10 au profit des département» et des commune», de la valeur des marchandises pour lés ventes portant sur les produite ci-dessous énumérés

9 a) Cérérales en graina ne bénéficiant pas de l'exonération prévue à l'article 3 de la loi du 24 décembre 1924. riz glacés et polis;

« b) Grains, et graines de semence, paillers et fourragés, marcs de pommes secs ou mélasses:

« et Crème, beurres et fromages lorsqu'ils ne bénéticient pas de l'exonération prévue à l'article 57 de la loi de finances du 16 avril 1930;

t d) Pommes de terre;

1 c) Champignons frais et secs; cf) Légumes frais et secs;

« (7) Fruits frais et séchés;

e h) Planta» aromatiques et plantes à parfums:

i i) Chevreaux volailles. lapins, et gibiers A l'exclusion du gibier vivant; P Œufs;

« k) Poissons de mer, d'eau douce, frais, secs, salés ou fumé», à l'exclusion des Dotions vivante non destinés à l'alimentation;

« 1) Hultrea. moules et coquillages frais:

« m) Homards, langoustes et tous crustacés frais;

« n ) Chevaux. ânes et mulets. 9 Taxe de luxe

Art. 14. -^Les taux majorés de l'Impôt sur le chiffre' d'affaires et de la taxe à l'importation sont fixés comme suit

1° 6 en ce qui concerne 1m étaNissements classés en 1™ catégorie incorporant l'impôt dans leurs prix et aftlchant ceux-ci:

2° 3 en ce qui concerne les établissements classés en 2e catégorie incorporant l"Jrap6t daM leurs prix et affichant ceux-ci;

3» 12 en ce qui concerne les produits de parfumerie et de toilette, à l'exception des savons et des produits dentifrices;

4° 6 en ce qui concerne les marchandises denrées, fournitures et objets quelconques, autres que les produits de parfumerie et de tollette, classes comme étant de luxe en raison de leur nature:

6» 3 en ce qui concerne les maichandises, denrées. fournitures et objets quelconques, y compris les savons et les produits dentifrices, classés comme étant de luxe en raison de leur prix;

6° 6 en ce qui concerne les automobiles servant au transport des personnes, leurs châssis, carrosseries, garnitures et accessoires, ainsi que les cyclecars, sidecars, motocyclettes et similsires dont le prix dépasse 7.500 fr.; 7° 3 en ce oui concerne les automobiles aménagées pour le transport des marchandises. mais que l'acheteur déclare vouloir utiliser au transport des personnes, leurs ehâssis, carrosseries. garnitures et accessoires.

Les dispositions des numéros 4 et 5 ci-dessus sont applicables aux affaires faites à J'exportation et exclues de l'exonération prévue au troisième alinéa de l'article "2 de la loi du 25 Juin 1920 par l'article 30 de la loi du 81 décembre 1921.

Sont .modifiés en conséquence Les numéros le, 2°, 3., 4» a) et b) de l'alinéa B de l'article 4 2° b) de l'article 5, 1° a) et b) et 4" de l'article 22 du décret du 28 décembre 1925, portant codification de la législation en matière d'impôt sur le chiffre d'affaires et de la taxe à l'importation. modifiés et comnlétéa par les articles 20 et 21 de la loi du 29 décembre 1929 et 59 de la loi de finances du 16 avril 1930.

Les commerçants et dépositaires ayant en leur possession, au moment de la promulgation de la présente loi, des produits de parfumerie ou de toilette, pour lesquels ils seront en mesure de justifier que la taxe instituée par l'article 55 de la loi du 4 avril 1928, (article 147 du décret de codification du 28 décembre 1926), été antérieurement acquitté par le fabricant ou l'importateur devront, dans les quinze jours de la mise en application de la loi adresser, au receveur des contributions indirectes dans le ressort duquel ils exercent leur commerce, une déclaration de ces stocks, ainsi que de la valeur sur laquelle la texe spéciale a été acquittée par les dit» fabricants ou importateurs. Ils obtiendrpnt, sur l'impôt du chiffre d'affaires dont Ils deviendront ultérieurement redevables, la ristourne de la taxe sinri Rcrçuittée. spu» déduction. le cas échéant, de l'impôt au taux de 3 qui nurait-été exietlblp sur la vente des dits produits par les fabricants ou imnortateurs. si la taxe soéclale n'«v»lt nps été percue. Sont nbro?^s les articles 147 a 150 du décret du 28 décembre 1926, nortant codification des textes législatifs en matière de contributions indirectes. Sont supprimés, en conséquence, les

numéros 8 de l'article 2 et 11 (exonération») de l'article 22 du décret du 28 décembre 18M portant codification de la légation en matière d'impôt sur le chiffre d'affaires et de taxes à l'imr portation.

Art. 16. Lea taux de 12 et 6 prévus par l'article 57 de la loi du 25 juin 1920. modifié par l'article 22 de la Soi du 29 décembre 1929. sont réduits respectivement à *ix pour cent (6 %) et à trois pour cent (3 %) «aoc décimes.

Art. 16. Les articles 5« et 71 de la loi du 25 juin 1920, modifiés par les articles 23 et 24 de la loi du 29 décembre 1929, sont abrogé*.

Art. 17 La dernière phrase de l'article 36 de la loi du 31 décembre 1921 est modifiée ainsi qu'il suit .« Elle est -oumlse aux règles qui gouyernent l'exigibilité, la restitution et le recouvrement du droit d'enregistrement applicables aux ventes publiques de meubles.

LE RETOUR DE COSTES ET CODOS

Lyoh, 28 avril. Costas et Codos, qui rentrent de Nîmes où ils ont fait l'objet Mer d'une réception de la part de la Municipalité, ont fait une courte escale à l'aérodrome de Bran à 14 h. 35. Ils. retournent à VUlacoublay à bord d'un avion de tourisme.

L'argent rentre.

Paris, 28 avril. Les recouvrements opérés pendant le mois de mars dernier, au titre du budget général, se sont élevés à la somme globale de 3.064.583.200 franc^

Ces chiffres représentent, par rapport aux évaluations budgétaires pour le mois '.e mars, une plus-value de 147.633.800 francs, et pour les quinze mois une plus-value de 7.407.467.000 francs.

AUTOBUS CONTRE CAMION Paris, 28 avril. Vers 14 heures, en face le 153 de la rue de Rennes, une collision s'est produite entre un autobus et un camion-auto. Une dizaine de personnes, qui avaient pris place dans l'autobus, ont été blessées. Toutes ont été transportées à l'hôpital Laénnec. Une femme est dans un état grave. M. Mollard. commissaire de police de N.-D. des Champs, a ouvert une enquête.

Inauguration

de la Fondation américaine de la cité universitaire

PARis, 28 avril. M. Pierre Marraud. ministre de l'Instruction publique et des Beaux -'Arts, a inauguré, cet après-midi, en présence du président de la République et de S. E. Walter E. Edge, ambassadeur des EtatsUnis, la fondation américaine de la cité universitaire.

Le ministre a célébré à oe propos l'amitié qui unit les deux nations. D'autres discours ont été prononcés par MM. Homer Gage Honnorat, sénateur, ancien ministre, président de la cité universitaire Charlety, recteur de l'Académie de Paris, et l'ambassadeur des Etats-Unis.

L'EMISSION

DU PREMIER EMPRUNT DE LA BANQUE

INTERNATIONALE

Paris, 28 avril. La banque des règlements internationaux nous com- munique la note suivante

La Banque des règlements Interna- tionaux a convoqué une réunion de banquiers qui s'ouvrira à Bruxeiles le 1" mal, afin de discuter les conditions du futur emprunt d'annuités allemand jusqu'à concurrence de 300 millions de dollars. La réunion s'occupera également de la question des tranches a émettre sur chaque marché.

La Banque des règlements internationaux agit comme trustée pour les six puissances créancières qualifiées pour participer à l'émission France, Grande-Bretagne Italie, Japon, Yougoslavie. Portugal. L'Allemagne participera également à l'émission Jusqu'à concurrence de 100 millions de dollars. Si des arrangements satisfaisants peuvent être réalisés avec les banquiers chargés de l'émission, la Banque des règlements internationaux discutera alors les conditions de cette dernière avec les gouverneurs des banques centrales des pays où l'émission doit avoir lieu, ainsi qu'avec les trésoreries des diverses puissances créancières intéressées. D'autres réunions auront lieu avec les banquiers chargés du placement et les dispositions définitives seront alors prises.

Etant donné que la Banque des règlements Internationaux ne pourra pas fonctionner dans la plénitude de ses droits avant oue le plan Young ait éte ratifié par la Grande-Bretagne et l'Italle, il est trop tôt pour fixer la date probable de l'émission des obligations de l'annuité allemande.

Au Conseil général des Alpes Maritimes Nice, 28 avril. Au Conseil général des Alpes-Maritimes, dans son discours d'ouverture de la session, M. Gassin, président, parlant de la situation générale du pays déclara, applaudi par ses collègues, qu'on pourrait souhaiter une situation politique plus précise, plus claire.

Puis il a rendu hommage il. MM. Tardieu et Briand qui savent maintenir, au-dessus des conflits, notre idéal de paix, notre besoin de sécurité et la volonté immuable de la France de ne déchoir dans aucun domaine.

Il remercie au nom de la Cote d'Azur M. Gaston Gérard, haut com-

Le chancelier d'Autriche, M. Scliofter. a Paris Comment racftd ckœeelier, continuait Y œuvre de Mgr Sàpel, tana son pays de la rvbu PARis, 28 avril. (De notre rédaction parisienne.) Paris, qui a accueilli Seipel pendant les longues années qu'il a dirigé la politique autrichienne, voit aujourd'hui l'arrivée de son successeur, M. 6chober, chancelier depuis octobre 1929.

Nos lecteurs connaissent, par une enquête publiée à ce moment-là dans L'Ouest-Eclair, quelles étaient les conditions de la vie autrichienne après dix ans de despotisme rouge à Vienne, la menace d'une guerre civile avec toutes ses conséquences planait sur la Jeune république où, contre les milices marxistes, une force nouvelles. 0 les Heimwehren se disposait à renouveler sur les bords du Danube l'exploit accompli sur le Tibre par le fascisme. Pour sauver la situation. tous les partis, même les socialiste. sans le dire expressément, convinrent de faire appel à M. Schober, qui était alors préfet de police de la capitale. On n'était nullement certain que le nouveau chancelier parviendrait à vaincre les difficultés très grades avec lesquelles 11 allait être aux prises. Certes, ton passé était une garantie d'énergie, 'mais l'effervescence politique avait atteint un tel degré. que toute solution légale semblait devenue inapplicable. Le mérite de M. Schober n'en est que plus remarquable d'avoir répondu aux espérances les plus optimistes.

Achevant l'oeuvre entreprise par Seipel, il a réussi en six mois à peine à changer complètement la situation de son pays et à l'éloigner de l'abîme où U semblait près de sombrer. A travers des polémiques ardentes qui ont risqué jusqu'au bout de provoquer des chocs sanglants, il a réussi à faire voter une réforme constitutionnelle qui assure au pouvoir central un prestige et une puissance que les socialistes, auteurs de la première constitution républicaine, lui avaient refusée.

N'étant tnféodé à aucun parti, malgré son amitié avec 6eipel, M. Schober a pu calmer les passions en agissant comme arbitre entre les partis, et il a pu ramener, à la Sn, à des proportions normales les antagonismes des opinions et des doctrines. Les résultats obtenus déjà par sa tactique après les premières semaines, à la tête d'un cabinet extraparlementaire, ne turent pas étrangers à la création de cette atmosphère favorable qui entoura ses démarches à la conférence de La Haye et qui assura un traitement exceptionnellement avantageux à l'Autriche dans la question des réparations. Ce succès fortifia la position du gouvernement Schober à l'intérieur il put, avec l'appui des trois partis antisocialistes coalisés, procéder, malgré la résistance des sociaux démocrntes, à l'élaboration de la loi dite de la liberté du travail que vient de voter le Conseil fédéral, et qui est destinée à avoir de profondes répercussions dans le développement économique du pays. Par cette loi, dont l'entrée en vigueur est fixée au 1» août. Yusine cessera d'être exclusivement réservée aux membres d'un parti politique. Chaque ouvrier sera libre d'avoir ouvertement son opinion et pourra travailler sans être tenu de s'enrôler dans des syndicats. Le régime des cotisations forcées prendra fin et l'Etat abandonnera ses fonctions de caissier des organisations syndicales Il est aisé de comprendre l'importance de cette réforme dans un pays dont la capitale, centre éminemment industriel, renferme près d'un tiers de la population et représentait jusqu'ici la citadelle inexpugnable de la socialdémocratie. D'ailleurs, depuis dix ans, dans tous les centres industriels de l'Autriche, les socialistes avaient réussi à établir leur domination, s'attribuant le monopole de la représentation syndicale et du marché de la maind'œuvre. Cette tyrannie a pris fin aujourd'hui

La tournure favorable qui s'est manifestée dans la vie politique de l'Autriche a eu son influence sur la situation économique qui était également mauvaise.

Il est inutile de rappeler ici les conditions faites à l'Autriche par les traités qui, en Pisolant de ses anciennes provinces, lui ont enlevé ses ressources principales et ses débouchés. Elle doit aux efforts tenaces de Seipel d'avoir pu néanmoins survivre et sortir d'un état de mendicité réelle. hlals, pour compléter le programme arrêté par Seipel et donner du pain à ses chômeurs (Us étaient plus d'un mlllloli Il y a 10 ans, üs sont 280.000 aujourd'hui) il fallait au gouvernement de Vienne un vaste emprunt de l'étranger. Pour l'obtenir, l'Autriche avait besoin de l'autorisation des grandes puissances qui étaient ses créancières au titre des réparations. Cette autorisation lui fut accordée par toutes, sauf par l'Italie. A la veille dé la dernière conférence de La Haye. M. Schober réussit à fléchir M. Mussolini mais 11 fut obligé, pour conclure, de ?'en aller en pèlerinage à Rome et de promettre au dictateur d'abandonner toute politique de revanche à l'égard du Tvrol, jadis autrichien, aujourd'hui Italien.

On se souvient des interprétations exagérées, publiées au-delà des Alpes au sujet de ce voyage de M. Schober. La signature d'un pacte d'arbitrage austro-italien .fut présentée comme le prélude de l'entrée de l'Autriche dans un bloc italo-hongrois-bulgare, visant d'un côté l'Etat yougoslave et. de l'autre, la France.

Sans doute, dans son voyage à Paris, M. Schober aura l'occasion de détruire les derniers vestiges de cette légende particulièrement blessante pour un pays qui a plus que tout autre aidé efficacement l'Autriche à se relever.

h. DE SAINT-MARTIN.

missalre au tourisme, pour l'impulron décisive que cet homme qu'il qualifie d'infiniment sympathique et très intelligent, jeune, vigoureux de corps et d'esprit, donne à cette industrie natio-

A TRAVERS LES LETTRES EY LES ARTS j Une Passion

à la Comédie Française Suivant à sa façon le cycle 'litur- gique, notre Comédie officielle joua actuellement un drame sacré. La Passion, de M. Haraucourt, œuvre uses fameuse, sinon fort connue, avait été rimée, en 1890, pour Sarah-Bemhardt. D'ailleurs l'illustre artiste ne la put monter. Craignant je ne sala quelles manifestations, l'autorité, fort ingénieusement, se rappela un décret de 1548 qui interdisait les Passions à Paris. On dut se borner à lire le poème en costumes de ville et cet événement flt, comme fi convenait; quelque bruit dans le cercle des badauds lettréa. Non que les catholiques aient protesté, car la pièce, à la vérité médiocre, est du mains respectueuse et, en tous cas, pavée de bonnes intentions. les gaucheries en sont invo- lontaires.

Six tableaux et n vers, qui durent environ quatre heures. On est loin de la sobriété des Evangiles. On est plus loin encore de leur émouvante simplicité, quand, pour n'en citer qu'un exemple. Jésus déclame ces alexandrins trop c Jolis et d'une langue un peu contestable

Je suis roi du fucus)

Et Je siège sur l'or dans le palais d'azur.Mon royaume est la fleur de gr&ce et [d'harmonie.

Une fâcheuse littérature nous en écarte plus dangereusement encore^ quand le Sauveur prophétise ainsi Je reviendrai, car Je suis l'Irréel. Ne prenez pas ce mot pour un blas* phème ce n'est qu'une faute de français. D'ailleurs, toute cette littérature porte la marque de 1890 ou plutôt (car il y avait de grands poètes en ot) temps-là) elle reproduit le style demiartiste, le style « distingué 3 de son époque. Il a étonnamment vieilli. Mais cela suffit à émouvoir la religiosité vague d'une salle de répétition générale. En telles matières, cet auditoire ne saurait se montrer fort délicat sur l'exactitude. Mais il faut avouer que certains détails feraient sourire les exégètes, hommes précis et rigoureux, et qu'un professeur d'hébreu sursauterait en entendant M. Haraucourt, innocemment, appeler Dieu c Le Sabaoth Auteur dramatique, il va de soi qu'il prend quelques libertés avec les récits de l'Ecriture. L'est ainsi qu'il « bloque en un seul deux repas fort différents: le repas -de Béthanie chez Simon le lépreux (je suppose qu'il ne confond pas celui-ci avec Simoa Pierre.1 et la Cène, où 11 n'omet PU l'institution de l'Eucharistij hélas I il met en vers les paroles divines: Mangea, car c'est ma chair: buvez, car [c'est mon sang._

Et la Sainte Vierge tient ici uns place moins discrète que dans l'Evangile. Elle parait au Jardin des Oliviers, où elle adjure son Fils de fuir 1» mort, aussi bien qu'au prétoire où elle essaie de fléchir Pilate. Je sais bien qu'il fallait ménager un rôle important à Srah-Bernhardt. Mais, plus fâcheusement modifiée que les autres personnages, elle ressemble un peu trop à une héroïne de drame moderne: et Jésus l'appelle: t 0 mère trop humaine. » Tout cela n'est pas du meilleur goût.

paut-il ajoutt- que, pendant les délibérations du Sanhédrin, Anne développe en vers de douze pieds la thèse iu bon tyran et montre les avantages, pour le peuple, d'une saine ignorance et la vertu même du bâton. A quoi répond éloquemment Joseph d'Arimathie. Mais une para'.e de la salle, férue d'esclavage ou simplement amie de la dictature. applaudit, contre le gré de l'auteur, les idées réactionnaires du vieux juif.

La Comédie Française a monté oe spectacle avec des soins pieux et avec quelque richesse mais il n\*t pas sur que la distribution soit des plus heureuses et ne montr des erreurs le rôle le mieux tenu, d'ailleurs très court. est celui de Lazare le ressuscité, que M. Georges Le Roy figure avec beaucoup de tact et de simple dignité son talent, sans nul doute, est ici aidé par son sens chrétien. On a fait appel à l'un de nos décorateurs les plus remarquables, M. André Boll, et ses Inventions inspirées discrètement de paintures célèbres, ont été fort goûtée» mais, trop souvent, les personnages s"f disposent en tableaux vivants apparentés à l'imagerie Salnt-Sulpice. Enfin des fragments de Bach. arrangés 'oournuo' nrrnnaén' ar M Hillemacher, enveloppent le drame de leur voix émouvante et harmonieuse c'est la meilleure partie de la ièce malheureusement c'est celle qu'on entend le moins.

Maurice Brillait.

L'EXPOSITION DU CENTENAIRE DE L'ALGÉRIE

Paris, 28 avril. M. Doumergue, président de la République, a inauguré, ce matin, au Petit-Palais, l'exposition du Centenaire de l'Algérie, qui occupe plusieurs grandes srîles du Petit-Palais et groupe des peintures, des manuscrits, des uniformes, de l'argenterie et une foule d'objets de haute valeur ayant appartenu aux conquérants de l'Algérie.

GRANDEURS ET MISÈRES TrVVM VICTOIRE, par Qeorgea OuMStaut*Un beau volume franco 32 fr. 28 contre mandat tdreui la blbllotbéqu* dé yOuut-Eolatr, 18. ru» du Fr» BoW4

PARIS, 29 avril, 5 heures tu malin.

LES ACCORDS RELATIFS AUX RÉPARATIONS

j ORIENTALES

ONT ÉTÉ SIGNÉS

Paris, 28 avril. M. Briand, mi- nistre des Affaires étrangères, a reçu cet après-midi les membres de la Commission des réparations orientales et leur a offert le thé, après leur avoir souhaité la bienvenue.

Les accords relatifs aux réparations orientales ont été ensuite signés dans le salon de l'Horloge, au Ministère des Affaires étrangères.

La cérémonie, commencée à 19 h. 30, s'est terminée à 19 h 40: M. Loucheur, qui présidait la cérémonie, a d'abord pris la parole pour se féliciter à la fois des accords qui avaient été conclus et de la cordialité avec laquelle tous les membres de la conférence s'étaient associés à son travail

TOMATES _v|sy.vE_ LES DÉTENUS

DU PÉNITENCIER INCENDIÉ SE MUTINENT

New- York, 28 avril. Un groupe de détenus de la prison de Columbus (Ohio). où la semaine dernière, plus de 300 prisonniers furent tués ou brûlés vifr, au cours de l'immense incendie, qui détruisit toute une partie de la prison, se sont mutinés la nuit dernière. Il a fallu faire appel à 500 soldats, armés de mitrailleuses et de cartouches lacrymogènes, pour rétablir l'ordre et faire rentrer quelquesuns des prisonniers dans leurs cellule.s

RAFLE DE COMMUNISTES EN GRÈCE

Athènes, 28 avril. La police grecque a procédé à l'arrestation de tous les membres du comité du parti communiste grec et d'environ 120 adhérents qui s'étalent réunis en secret pour prendre des dispositions en vue des prochaines démonstrations du premier mai.

CONCOURS D'ADMISSION

A L'ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES

Les épreuves écrites auront lieu les 12-13 et 14 Juin à Paris, Lüle, Lyon, Marsellle, Nancy, Rennes et TouIousî. Registre d'inscription ouvert à l'Ecole, 43, Rue de Tocquevldle, PARIS, jusqu'au 15 Mal.

Au Comité d'arbitrage et de sécurité

GnrfcvE, 28 avril. Le Comité d'arbitrage et de sécurité a tenu ce matin sa première séance, sous la présidence de M. Unden, représentant de la Suède.

M. Unden, en ouvrant la session, a rappelé les taches qui incombent au comité. Trois questions figurent à son ordre du jour 1* un projet de convention général, dont M Mac Donald a pris l'initiative, s'inspirant des grandes lignes du modèle des traités, en vui de renforcer les moyens de prévenir la guerre: 2' un projet de convention pour l'assistance financière en faveur des Etats victimes d'une agression 3° les facilités à accorder aux aéronefs en temps de crise pour assurer les communications intéressant le fonctionnement de la S. D. N.

Le comité examinera d'abord la question des aéronefs et il en commencera la discussion demain matin, à 10 h. 30.

On remaroue l'absence dans le comité d'arbitrage et de sécurité de toute délégation du gouvernement de 1'ü.R. S.S. Contrairement à ce qui s'est passi au cours des précédentes sessions. l'UR.S.S. n'a pas délégué d'observateur.

LES ASSURANCES SOCIALES

La mise en vigueur

de la loi

PARIS, 28 avril. M. Pierre Laval, ministre du Travail, interviewé sur les mesures qu'il compte prendre pour mettre en vigueur la loi sur les assurances sociales, a répondu que la loi devrait être d'abord promulguée par iécret.

« Je. compte que ce sera fait aprèsdemain, a-t-il ajouté, il faut ensuite ;n raison des modifications que le rectificatif a apportées à la loi de 1928, au'un nouveau règlement prévoyant des mesures pratiques et administratives d'application de la loi. vienne complète- les dispositions déjà votées Mais. dès à présent, puisque le rectificatif n'a pas modifié entièrement l'ancienne loi, je suis en mesure d'examiner les demandes d'agrément qui vont m'être présentées par les Caisses primaires départementales. Je peux vous indiquer que déjà deux cent soixante Caisses ont été agréées. La Caisse générale de garantie, rouage essentiel de la nouvelle loi. pourra, sans plus attendre, accorder des avances du Trésor, pour permettre à ces Caisses de s'organiser matériellement et de recruter leurs adhérents. f Pour faire connaltre la loi. je me propose aussi de faire préparer le plus rapidement possible des affiches, des brochures, des tracts. Je ne négligerai ni les conférences, ni les autres moyens de propagande, il convient que cette loi soit portée à la connaissance de tous les intéressés. •

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Yiolent tremblement de terre en Italie

Rome, 28 avril. On mande de Naples aux journaux, que plusieurs secousses d'une certaine violence ont été ressenties dans la région d'Avellino. La panique s'est emparée de la population qui a été terrorisée par plusieurs mouvements sismiques consécutifs plusieurs maisons se sont écroulées ou lézardées. Dans le village de Siano toutes les maisons ont été éprouvées et plusieurs ont dû être évacuées d'urgence. Les dégâts s'élèvent à 800.000 francs.

DRAME D'INTÉRÊT II tue une f/mme et st suicide Toulon, 28 avril. A la suite d'une affaire d'intérêt, la dame Yvonne Le Goff, née le 12 avril 1881, à St-Nazaire (Loire-Inférieure), a reçu cinq coups de revolver tirés par un nommé Bianchetti, ancien propriétaire du Café du Commerce de Draguignan. Ce drame sanglant s'est déroulé cet après-midi, à 4 heures, place de la Poissonnerie, à Toulon. Le meurtrier, avec la sixième balle, s'est fait sauter la cervelle. Son cadavre a été transporté au dépositoire du cimetière. La femme Le Gofi, qui a été dirigée sur l'hôpital. est dans un état désespéré.

BRUIT DE CRISE EN ESPAGNE Madrid. 28 avril. Dans une déclaration faite aux membres de la presse le général Berengue- a tenu à démentir une fois de plus les rumeurs qui continuent de circuler en Espagne selon lesquelles une nouvelle crise gouvernementale viendrait à ce produire. II tue ses ehfants

HAMBOURG, 28 avril. Un père de famille a tué ses deux enfants, âgés de 8 et 10 ans, puis s'est suicidé.

UNE VILLE CHINOISE

MISE A FEU ET A SAC ET 1.000 HABITANTS

MASSACRÉS

CHANGHAÎ, 23 avril. Un groupe de 500 bandits a attaqué la ville de Kingsouchon, situé au nord de la province de Iangsou, tuant un millier d'hommes. femmes et enfants, pillant tout. Ensuite, les bandits mirent le feu à la ville et obligèrent plusieurs centaines d'habitants à transporter leur butin.

ChahghaI, 28 avril. A la suite de grandes manifestations communistes. les autorités ont proclamé la loi martiale dans le district ouest de Changhaï.

D'autres bandes de brigands ont incendié 2 ponts de chemins de fer, à 35 ilomètres de Kiou-Kiang et ont désarmé une centaine de gardes. Ces actes inquiètent particulièrement le gouvernement nationaliste.

A 80 kilomètres d'Hankéou, des bandits ont capturé la ville de Sien-TaoChen, sur la rivière Han et ont emmené en captivité deux prêtres catholiques. Une autre armée de brigands a apparu sur la rive sud du fleuve Bleu et menace la ville de Kielli.

Changaï, 28 avril. Les communistes font une propagande active parmi les postiers et les électriciens pour les inviter à prendre part à la grève que font déjà les emnloyés des tramways et des. autobus. Des milliers de painphlets ont été semés dans les rues et l'on craint une grève générale pour le premier maL

UN HYDRAVION

EN DÉTRESSE

MARSEILLE, 28 avril. Le centre de Berre-Aviation a reçu un appel S.O.S. de l'hydravion t 18 Il, en détresse à 18 milles au Sud du port Saint-Louis- du-Rhône.

MARSEILLE, 28 avril. L'hydravion 18 de la Marine, signalé en détresse. a été amené à Faraman. L'équipage est sauvé.

LE YACHT

D'UN MILLIARDAIRE

EXPLOSE

New-York, 28 avril Une explosion s'est produit aujourd'hui, dans la chambre des machines du yacht du milliardaire américain, Cornélius Vanderbilt et a fait sauter une partie du pont arrière. On ne signale pas de victimes.

Le travail des Gens de Mer et le B. I. T.

Paris, 28 avril. Le conseil d'administration du Bureau International du Travafl a repris ce matin ses travaux. Le conseil a repris la discussion des conditions dans lesquelles les problèmes du travail des gens de mer devaient être examinés par la conférence internationale du travail. A l'issue du débat, diverses propositions ont été présentées, sur lesquelles le Conseil se prononcera dans sa séance de demain matin.

La publicité de l'Ouest-Eclatr est :a moins chère parce Que la plus productive.

Le cardinal Charost à Carthage

Marseille, 28 avril. Le cardinal Charost, s'embarquera à Marseille avec le cardinal Verdier et de nom- breux prélats sur le paquebot Duc d'Aumale, qui fera escale à Naples où prendra place à bord le cardinal Lepicier, légat du Pape, au Congrès Eucharistique de Garthage.

ELECTION

AU CONSEIL GÉNÉRAL Macor, 28 avril. Ont obtenu MM. Cornedoup, U. R. D., 1.406 voix, élu doctes Michaud, socialiste S. F I.O.. 1.206 oix.

L'élection avait lieu à la suite de l'annulation de l'élection de M. Cornedoup par le Conseil d'Etat.

L'organisation de la paix Un traité d'arbitrage

entre la France et la Finlande PARIS, 28 avril. M- Briand, ministre des Affaires étrangères, et M. Harri Holma, ministre plénipotentiaire de la République finlandaise, ont procédé, ce matin, au Quai d'Orsay, à la signature d'un traité de conciliation, de règlement judiciaire et d'arbitrage entre la France et la Finlande. A PARIS

DU CHANCELIER SCHOBER PARIS, 28 avril. M. Schober, chancelier d'Autriche, venant de Vienne, est arrivé à Paris à 16 h. 40. Le chancelier était accompagné de M. le comte Clauzel, ministre de France a Vienne de M. Junkar, chef du protole, au ministère des Affaires étrangères d'Autriche, et de M. Grunberger, ministre plénipotentiaire d'Autriche. Sur le quai de la gare de l'Est, M' Schober a été salué par M. Briand, ministre des Affaires étrangères M. de Fouquières, directeur du protocole, représentant M. Doumergue, etc. Après les présentations d'usage, Mlle Bodo, fille du directeur de la chancellerie à la légation d'Autriche, a offert une superbe gerbe de roses au chancelier.

Mgr Seipel est victime d'une agression

Londres, 28 avril. Mgr Seipel a été assailli par un individu qui l'a frappé violemment.

L'agression s'est produit alors que l'ex-chanceller se rendait à l'église. L'assaillant, que l'on croit atteint d'aliénation mentale, a été arrêté séance tenante.

AUX INDES

Le boycottage

des vêtements étrangers

Londres, 28 avril. Un télégramme de Madras annonce que le boycottage préconisé par Gandhi contre tous les vêtements étrangers a commencé hier à Karachi. On organisa une grande procession de 8.000 personnes suivie de trois voitures tirées par des chameaux, les voitures transportaient des vêtements étrangers qui furent brûlés sur une des hauteurs de la ville au milieu de l'enthousiasme général. LES FAITS DU JOUR Un cyclone. -Breslau, 28 avril. Un terrible cyclone a éclaté sur la Silésie. On signale des dégâts très graves. Il y a deux tués..

Naufrage. Calcutta. 28 avril. Le vapeur fluvial CI Condor a ayant à bord 300 passagers, a sombré. Les passagers seraient sauvés.

Une auto contre un arbre Deux femmes tuées Chartres, 28 avril. Entre Cloyes et Vendôme, sur la route nationale, une puissante automboile a capoté par suite de l'éclatement d'un pneu et s'est brisée contre un arbre. Deux voyageuses ont été tuées. Une autre occupante-et le chauffeur ont été blessés.

Les obsèques

du comte de La Vaulx PARIS, 28 avril. Les obsèques du comte de la Vaulx, victime aux Etats- Unis d'un accident d'aviation, seront célébrées vendredi matin.

LE SECOURS DE L'AUTRICHE A NOS SINISTRÉS DU MIDI Vienne, 28 avril. La souscription au profit des sinistrés du Midi de la France, ouverte à Vienne sous les auspices du ministre de France, à la de- mande de plusieurs membres de la colonie française, a produit 9.000 fr.

UN BEL EXEMPLE

Nous notons avec plaisir, parmi les nombreux dons en nature adressés aux Sinistrés du Midi, l'envoi de literie at Cts complets des ETABLISSEMENTS LEVITAN, l'importante fabrique de Meubles de PARIS.

Les maternités

heureuses

Pendant toute la grossesse, il est recommandé aux femmes de prendre à ra dose de deux tasses à café par jour la Boisson Blanche de l'Abbé Magnat. Cette boisson fait disparaître l'albumine 2* ses conséquences dangereuses: elle nettoie le sang, fortifie fa mère et l'enfant qui nait plus robuste et qui évitera ainsi les maladies infectieuses du premier âge. Dans toutes les pharmacies 7 fr. 95 re flacon, pour prépa- rer un litre de Boisson Blanche. VOIR EN DERNIÈRE PAGE LA ^MSON

Feuilleton de L'Ouest-Kclatr

du 29 avril 1930 13

LA BELLE

ET LA BETE Par Mario DONAL

Elle n'eût voulu, pour rien au monde, laisser transparaître le fond de sa réflexion devant la pauvre lime angoissée qui lui avait confié sa détresse, mais elle manquait pour la rasséréner, de cette chaleur de conviction qui est communicative et fortifiante. Aussi préférait-elle se taire. Elle avait bien commencé à lire le journal; presqu'aussitôt Mme Pawelle l'avait arrêtée.

Ces choses étrangères et indifférentes frappaient désagréablement son esprit, et le choc des mots lui était une fatigue.

Rien que le tic-tac de l'horloge ne rompait donc le douloureux silence qui régnait dans la galerie, lorsque la portière se souleva et M Faroll vint retrouver les deux dames Son visage était calme et sa voix très douce quand il parla à Mme PawelL

La crise est passée. Madame, ditil: n'ayez aucune Inquiétude. Monsieur votre fils dort d'un sommeil paltible.

Ce n'est pas mon fils. c'est mon trtre.

Ah 1 pardon, je ne savais pas. Elle eut un sourire mélancolique. Oh 1 il est aisé de s'y tromper. je suis tellement plus âgée que lui. Et puis, il est si bien l'enfant de mes veilles, de mon affection. Sa mère est morte trois jours après sa naissance; je ne l'ai pas quitté jusqu'à cette guerre funeste. Pensez-vous le guérir. docteur ?

M. Faroll eut l'air perplexe d'un homme qui sait que les mots qu'il va dire sont autant de pointes aiguës dans la chair vive.

Des soins savants lui ont été prodigués déjà, Madame. Ce qui était possible a été fait. n faut laisser, a présent, le temps, la jeunesse, faire leur œuvre de réparation. Quel âge a lord ù'Brian. Madame ?

Trente-cinq ans

Ghislaine faillit s'exclamer. Elle lui en aurait donné bien davantage, tant il avait ie cheveux gris et de pus sur le visage.

Je reviendrai ce soir, Madame, et tous les jours tant que vous aurez quelque inquiétude. Il serait possible que la fièvre reparût tantôt. je vais préparer une potion que je vous enverrai et que le malade prendra à la première menace de l'accès. Si vous désirez me faire appeler avant que je ne revienne, on me trouvera chez moi. J'habite tout près d'ici, à un mille peine sur la route, ma maison est Loch-Castle's.

Merci, Monsieur; J'abuserai peut-

être de votre complaisance; Je suis si seule et si mortellement troublée. L'état du pauvre enfant est si inquié- tant.

Ne perdez pas confiance ni courage, Madame. La guérison sera longue.

Mais elle viendra, n'est-ce pas, docteur ? Dites qu'eue viendra. J'y apporterai tous mes soins, Madame, Dieu fera le reste.

Voulez-vous me permettre un conseil. Efforcez-vous de distraire lord O'Brian, de l'empêcher de se replier sur lui-même; qu'il s'occupe à une besogne attachante.

Hélas docteur, ce programme est d'exécution difficile: O'Brian a une volonté de fer.

Il devrait s'amuser & transformer ce château, ces jardins.

Il en aime le fouillis ombreux et Sauvage.

On y sent flotter un relent de mystère, de tristesse.

Précisément, cela s'accorde avec sa pensée.

Cette impression lugubre est détestable sur son organisme nerveux. Nous ne pourrons espérer une amélioration sensible que s'il consent à se placer dans d'autres conditions de vie. Ici, un homme sain d'esprit et de corps risquerait de devenir fou, à plus forte raison.

Il n'acheva paa, mais le cœur de Ghislaine se crispa comme sous la griffure d'une menace et d'un danger. Si M. Faroll avait vu lord O'Brian

crever le portrait, 11 ne dirait plus « Il peut devenir fou il constaterait qu'il l'est déjà.

Le jeune homme salua, répéta c A ce soir s et rentra sans bruit dans la chambre où le malheureux Philippe dormait veillé par Joé.

Un quart d'heure plus tard. Ghislaine dit

Si vous n'avez pas besoin de mol, Madame, je vais me retirer, pour revenir après déjeuner.

Allez, mon enfant, je pourrais vous laisser libre cette après-midi car je ne serai en état ni de parler, ni de travailler, mais un peu d'égoïsme me fait désirer votre compagnie. J'ai peur de rester seule avec moi-même: votre présence me sera douce.

A bientôt donc, madame.

La jeune fille regarda autour d'elle. un peu inquiète, puis sourit.

Je vais m'égarer sûrement, ditelle, en tâtonnant dans les corridors et les escaliers, mais je ne veux pas traverser la chambre où le malade repose. et je craindrais de lui enlever Joé une seconde fois. Où aboutit cette galerie ? Le savez-vous, Madame ? Du tout je ne connais pas plus que vous les détours de ce labyrinthe. Mais je vais vous accompagner. A nous deux, nous noua tirerons mieux d'embarras.

Après pas mal d'allées et venues dans des pièces vastes, dans des corridors en zigzags, dans les escaliers de pierre, elles arrivèrent sur le perron.

Mme Pawell tendit la main à Ghislaine qui s'éloigna à pas vifs. Au tournant du pont, sur la route du cottage, elle aperçut M. Faroll qui, adossé à un arbre, lisait une brochure attentivement.

Allait-elle lui parler ? Ce serait peu correct, mais la situation était assez grave pour qu'elle passât par-dessus une règle mondaine.

Lui-même, d'ailleurs, paraissait l'attendre, car, en l'apercevant, il fit deux pas au devant d'elle.

Il salua avec une courtoisie oarfaite. Je vous demande pardon, Mademoiselle de vous rencontrer sur cette route, mais il faut absolument que le vous parle un mot seulement à vous dire, je serai bref.

D'un signe de tête. elle l'autorisa à continuer.

Permettez-moi d'abord de me présenter, poursulvit-il, car la pauvre dame châtelaine n'a point songé à le faire elle est bien trop bouleversée. Et elle ne vous connaît pas, dit Ghislaine

Croyez-vous ?

J'en suis sûre, Mme Pawel, pas plus que moi, ne savait s'il y avait un docteur à Inchlonay.

Oh mon doctorat est encore tout neuf, dit le jeune homme en souriant. J'ai pris mes derniers grades, il y a quinze jours Je me nomme Georges Faroll. Je sais, par le révérend chapelain, notre ami, que vous êtes Mlle de Kerhir, et secrétaire de lord O'Brian. C'est pourquoi je me permets

de vous aborder ainsi sans autre formule protocolaire, afin de vous donner un avis pressant.

Elle eut un sourire léger.

Je ne saisis pas le rapport.

Voici Il cst a.érè que lord O'Brian est un maniaque je ne trahis point le secret professionnel, car tout le pays s'entretient de ses excentricité-: De ret être presque Irresponsable, il faut tout craindre.

Il peut vous frapper, vous blesser vous serez, dans votre emploi, en danger perpétuel. Je vous conseille d'y renoncer.

Impossible, monsieur, et, le pourrais-je, je ne le voudrais pas.

Pourquoi ? Oh pardon, reprit-il très vite, ma question est indiscrète n'y répondez pas.

Je le ferai très volontiers, au contraire. Je continuerai à me rendre exactement château parce que madame Pawell m'in^pir- la plus respectueuse sympathie, et son frère la plus profonde i'.ié. et que le pense leur être utile.

tA suivre.}

tiuaiBiaiaiaiatsiaiaiaiaiaicimi Cuirassez-vous contre l'usure du labeur quotidien ï ̃ avec la ̃ [ TONITRINE î nMajaiaiaiaiaiaiaiBiaiaiBiBiai

UN NOUVEAU DRAME

DANS LES COTES-DU-NORD A Paimpol,

le syndic des gens de mer, devena sabitement fou, tente d'étranger

sa femme et ses enfants Le malheureux se pend ensuite ions son grenier

Saiht-Brœuc. 28 avril (de notre r6daction). Alors que l'enquête concernant le drame de Lantic se poursuivait, ainsi que pous l'avons dit hier, M. l'adjudant Philippe, commandant les brigades de Saint-Brieuc, a été lundi matin, à 11 heures, prévenu qu'une nouvelle scène atroce, présentant de nombreux points de similitutie avec celle de samedi soir, s'était déroulée à Paimpol.

Le syndic des gens de mer de cette ville a essayé de tuer tous les membres de sa famille, puis il s'est donné la mort.

A Paimpol, l'émotion est à son comble.

Le héros de cette triste tragédie familiale était très connu de toute la population maritime. II se nomme M. Pierre Corguillé, âgé de 43 ans. Il était fort estimé de ceux qui le connaissaient. Aussi, ce fut une stupeur générale quand on apprit que, dans le cours de la matinée, Corguillé avait été pris d'un accès de folie furieuse, avec delirium, au coys duquel il tenta d'étrangler les siens. Dans sa crise. Corguillé avait saisi une corde et l'avait passée au cou le sa femme et d'un de ses (étants. Les malheureux se défendirent avec l'énergie du désespoir et réussirent à se dégager et à échapper à celui qui les poursuivait. Quand il se trouva seul, Corguillé s'empara d'une hache, croit-on, ou d'un autre instrument tranfchant Il s'en porta des coups à la tête et sur le corps et était tout ensanglanté.

On réussit à désarmer le fou furieux, qui disparut peu après pendant quelque temps. On partit à sa recherche. Il fut bientôt retrouvé pendu dans le grenier de sa maison.

<« MENAGERES, CUISDOKBCS » Adoptez et nages le

LA SCÈNE SANGLANTE DE LANTIC,

PRES DE SAINT-BRIEUC L'ODIEUX AGRESSEUR RESTE INTROUVABLE Notre enquête

Smkt-Bmsuc, 28 avril (De notre rédaction). Toute la population de Lantic et d'Etables est encore sous le coup de l'émotion produite par l'invraisemblable scène de sauvagerie de samedi,. au cours de laquelle le forgeron-cultivateur François Bertho a tenté d'assassiner sa femme, sa bellemère et sa belle-soeur.

Bertho aoait prémédité

le meurtre de sa femme

En ce qui concerne Mme Bertho, il s'agit non seulement d'une tentative de meurtre mais bien d'une tentative d'assassinat. Le misérable avait froidement prémédité son acte. En effet, mardi dernier, peu de temps avant que son épouse, lasse d'être injuriée et maltraitée, se décidât à rejoindre les siens, Bertho lui déclara « Tu peux f. le camp Si jamais je te retrouve ici quand je reviendrai, je te tuerai et sans explications.

Mme Bertho, née Thérèse Heurtel, savait à quoi s'en tenir sur le caractère intraitable et la violence de son mari c'est alors qu'elle prit le parti de fuir.

La mère du criminel, la femme Bertho, née Anne Guillaume, elle non plus n'ignorait pas à quel point son fils en voulait à son épouse, car elle prononça cette parole, s'adressant à sa bru c Si tu es encore dans la maison quand Il reviendra, il te tuera.

Nous disions que Mme Bertho mère n'avait jamais rien fait pour maintenir la bonne union dans le ménage de son fils. Nous sommes aujourd'hui en mesure de déclarer que si la scène sanglante qui faillit si tragiquement finir a eu lieu, la mère du meurtrier y est bien pour quelque chose. N'at-elle pas dit, il y a quelque temps, à son fils, au cours d'une discussion comme il y en avait fréquemment € Mais prends donc ton revolver et tue cette sale v. là Le propos, si odieux soit-il, a été tenu, et le té-

MAT» SOI*

Cherbourg 9 i 11 21 h. 27 Graavllle 7 h 35 19 h. 46 6»!nt-Malo 7 h 24 le¡ h 45 S»lat-Brleue 7 h. 15 19 h. 25 Pa!mpo! 7 h. 17 :9 h. 13 Brest 5 h 12 17 h 28 Lorlecnt 4 h 65 17 h 22 Vannes 7 b 13 19 h. 14 Bables-d'Olohne 4 h. 54 17 h. 09 lA KocheHe z 4 h. 4B 16 h. 59

moin qui l'a rapporté est absolument formel.

L'homme étau jalou

Jaloux, et sans raison aucune. Il n'y a qu'un mot unanime dans toutes les déclarations qui ont été faites à la gendarmerie pour dire il. quel point Mme Thérèse 3ertho est une femme honnête, ordrée, travailleuse. On peut en dire autant, ajoutons-le, de toute la famille Heurtel si honorablement connue dans la commune de Lantic. Mme Bertho, il y a six semaines, mettait su monde un enfant. Cet heureux événement loin de rapprocher les époux fut un nouveau prétexte à injures et à perfides insinuations de la part de l'énergumène qui disait à sa femme et à qui voulait l'entendre qu'il n'était pas le père du nouveau-né et qu'il saurait se venger des infidélités que lui faisait son kpouse.

Le courage du Jeune domestique Si Mme Bertha a eu la vie sauve, c'est incontestablement au domestique Jean Prigent, âgé de 18 ans, qu'elle le doit. La malheureuse femme -se trouvait renversée, étendue à terre. Le misérable accroupi sur elle la maintenait avec le genou et le coude pendant qu'il replaçait à nouveau six cartouches dans le barillet de son arme, complètement déchargée. Bertho venait de placer le canon de son arme contre la tête de sa victime. < Ah 1 ça y est cette fols 1 cria-t-il. Mais Jean Prigent avait bondi sur Bertho; une lutte acharnée entre les deux hommes .s'ensuivit, lutte au cours de laquelle le jeune homme risquait d'être blessé à mort par son adversaire qui, maintenant, cherchait à diriger vers lui son arme. On connaît la suite de la scène tragique.

Les recherches de la gendarmerie Qu'est devenu le criminel ? Jusqu'à cette heure, toutes les investigations et recherches de la gendarmerie sont restées vaines. Et cependant rien n'a été négligé par nos braves représentants de l'ordre pour arriver a mettrt la main sur Bertho.

On suit la trace sanglante de l'homme depuis la margelle du puits, où il fut reriré jusqu'à une distance de 500 mètres environ. Les goutelettes d'abord larges et rapprochées s'espacent ensuite a mesure que l'on s'éloigne, puis la trace se perd aux environs du bois de Bourgogne. Et pourtant ce taillis a été bien fouillé dans tous ses coins et recoins, ainsi que tous les bols environnants.

Depuis samedi, 21 heures, jusqu'à dimanche, 18 heures, le chef de brigade Le Bour, accompagné des gendarmes Ménard et Robin, ont battu les fourés et les buissons, où l'on pouvait supposer que Bertho s'était caché pas un repli de terrain n'est resté inexploré: granges et hangars ont été visités. Evidemment, tôt ou tard, le fugitif tombera entre les mains de la gendarmerie et dans un endroit peu éloigné, croit-on, du théâtre de ses sinistres exploits, car il n'est guère admissible que Bertho ait pu franchir les barrages qui ont été faits par les brigades d'Etables, de Châtelaudren. de Lanvollon, de Saint-Brieuc et de Quintm. L'opinion publique est que l'énergumène s'est suicidé et que son cadavre ne tardera pas à être découvert.

Nous avons pu nous procurer quelques renseignements sur l'état des victimes oui ont reçu les soins empressés de M. le docteur Schoof, d'Etables.

Mme Bertho et sa sœur, Mlle Louise Heurtel, vont aussi bien que possible et, à moins de complications qui ne sont pas à prévoir, leurs blessures ne présentent aucun danger.

On doit faire plus de réserve en ce qui concerne Mme Heurtel; qui a été blessée de deux coups de revolver. Mme Heurtel est alitée et souffre beaucoup de ces blessures qui lui occasionnent une fièvre assez violente. Néanmoins, jusqu'à présent, aucune issue fatale n'est à redouter.

LE DANGER DES ARMES A FEU A Romagny, près de Mortain' (Manche)

un jeune garçon blesse mortellement son petit frère Le malheureux est trié sur le eoup Mortaih, 28 avril. (De notre correspondant part'fulieT.) Il y a une huitaine de jows, M. Hélie. cultivateur aux Renaudières, en Romagny, père de huit enfants, ayant eu une dinde dévorée par des bêtes sauvages, ainsi que diverses volailles, chargea un fusil modèle 1874, transformé en fusil de chasse, afin de pouvoir, le cas échéant, détruire ces animaux. Il avait ensuite placé l'arme dans une ancienne porcherie où ses enfants n'entraient jamais.

Or, samedi, l'aînée des filles de M. Hélie, âgée de 16 ans, qui s'occupe des soins du ménage, sa mère étant décédée, envoya deux de ses frères, les jeunes Roger, 9 ans, et Charles, 7 ans. chercher du linge sale qui se trouvait dans la porcherie. En arrivant, les deux enfants virent le fusil de leur père. Le plus jeune demanda à son frère Roger s'il était chargé; ce dernier prit l'arme, la regarda et voyant qu'elle avait la culasse ouverte, crut qu'elle n'était pas chargée; il ferma alors la culasse, épaula le fusil à la hauteur de son frère Charles, qui se trouvait à 20 centimètres de l'extrémité du canon.

Croyant toujours que l'arme n'était pas chargée, il tira sur la gâchette et le coup partit, atteignant le petit Charles au côté droit; la mort fut, pour ainsi dire instantanée. la charge ayant fait balle. Le pauvre père. qui travaillait à proximité, ayant entendu le coup de feu. arriva aussltl et, prenant son fils dans ses bras, le transporta à la maison où un médecin, appelé, ne put que constater le décès. Ce terrible accident a causé une pénible impression dans la région.

L'ORAGE DANS LA REGION Plaie, tonnerrt font rage

A Vitré

Vrras. 38 avril. Vers 19 heures, un violent orage accompagné d'une pluie diluvienne s'abattit sur Vitré et ne cessa que vers 21 heures.

A La Gnerche-de-Bretagne

La Gubrche-de-BmtaGhe, 28 avril. Hier matin, un violent orage s'est abattu sur notre ville; 11 s'est heureusement vite dissipé et la température a repris la hausse aussitôt que la pluie a cessée.

A Saint-Armel (Hle-et-Vilaine) Un habftant nous téléphone Trois maisons étaient, hier soir, à 7 h. 15, complètement entourées par les eaux qui venaient des champs et des routes. Tout le bas du bourg était en danger et les communications entièrement coupées.

L'eau atteignait 40 centimètres et il semblait que la crue pouvait devenir encore plus forte. Devant les portes, les habitants durent établir des barrages avec des sacs.

A Angen

Angers, 28 avril. (De notre rédactiçn.) Depuis dimanche aprèsmidi, la température était très lourde, et lundi après-midi, alors que le soleil était voilé de gros nuages menaçants. le thermomètre marquait 22.

Vers 4 heures, la pluie tomba avec violence dans un fracas assourdissant de tonnerre et la fulguration des éclairs. Le temps est toujours couvert, mais les Angevins retrouvent avec plaisir un peu de fraîcheur.

A Nègre

SaoRf, 28 avril. (De notre correapondant.) Un orage d'une violence assez rare pour la région, s'est abattu sur le Segréen dans la soirée d'hier lundi. Pendant près d'une heure, ce fut une série ininterrompue d'éclairs et de coups de tonnerre. Malgré cela, on ne signale aucun acc^ent. Il n'y eut pas cependant de trombe de pluie ou de grêle, tant à redouter en cette saison printanière.

UN DRAME DE LA MER Près de Molène,

l'équipage du goémonnier Françoise »

est précipité à la mer

Une victime

BREST. 28 avril. (De notre rédaction). Hier -vers 16 heures, deux bateaux de sauvetage de l'ile Molène, le Coleman et l'Amiral-Roussin, alertés par le patron du goémonnier de 1 ile, Quemenès, prenaient aussitôt la mer. Un goémonnier de Plouguerneau, le sloop Françoise. inscrit sous le n- 4.933 au Conquet, avait été pris dans un fort coup de vent, à deux milles de l'est nord-est de Molène, dans le chenal de la Chimère.

Une énorme lame avait empli le bateau sous les voiles et l'avait fait chavirer à demi, précipitant à la mer les trois hommes d'équipage le patron François Le Ven et les matelots Yves Calvez et Louis Calvez, 20 ans, de Menez-Perros en Plouguerneau.

Deux autres tateaux goémonniers dont celui de Michel Le Ven, frère de François Le Ven, se trouvaient dans ces parages, et ce dernier fut asa» heureux pour sauver son frère, ainsi que Yves Calvez. Quant au malheureux Louis Calvez. il avait dû couler à pic, et son corps n'a pu être retrouvé par les deux goémonniers qui s'étaient joints aux deux canots de sauvetage.

L'Amiral-Roussin rentra à Molène avec le bateau de François Le Ven qui transportait les rescapés. Le Coleman les suivit peu après, remorquant le sloop Françoise que l'eau avait envahi. Ce nouveau drame de la mer a provoaué à Molène une très vive émotion. Nous prions la famUV de là victime de trouver ici l'expressoin de nos très respectueuses condoléances. EST-CE UN AEROLITHE ? Loriekt, 28 avril. (De notre rédaction.) Notre confrère le Nouvelliste du Morbihan signale l'observation d'un lecteur qui aurait aperçu dans le ciel, au sud-est, vers 10 heures du soir, traçant une trajectoire de haut en bas et dirigée nord-est-sud-ouest, une masse phosphorescente de teinte bleuâtre laissant un court sillage lumineux. D'autres lecteurs de la région en question (Port-Louis, Guidel et Hennebont) auraient-ils fait une observation semblable 7

Université de Rennes

EXAMENS DE LA SESSION JUIN-JUILLET 1930

Baccalauréat. Les registres d'inscriptions en vue de l'examen du baccalauréat sont clos les bulletins de versement relatifs aux droits à consigner seront établis au cours de la première quinzaine du mois de mai les examens écrits commenceront le lundi 23 juin, pour toutes les séries, à l'exception des séries A, A' et B du Nouveau Régime, qui commenceront le 25 juin.

Les livrets scolaires seront reçus jusqu'au 15 juin, dernière limite.

Licences. Droit Les registres d'inscriptions, pour le quatrième trimestre, seront ouverts du 5 au 20 mai; les demandes d'inscriptions aux examens devront être remises ou adressées au Secrétariat'des Facultéa pendant la même période.

Sciences Les inscriptions trimestrielles et les inscriptions d'examens

seront reçues à partir du la mai jusqu'au 20 mai, en ce qui concerne les inscriptions trimestrielles, mais jusqu'au 15 mai seulement, pour les demandes d'examen.

Les épreuves de la licence commenceront le lundi 26 mai celles de P.C.N., le vendredi 30 mal.

Lettres Les inscriptions en vue des examens seront reçues du 1" au 15 mai. Les épreuves auront lieu à partir du vendredi 13 juin.

N. B. n e rappelé aux étudiants que les Inscriptions trimestrielles se prennent aux bureaux mêmes du Secrétariat des Facultés, soit place StMelaine, pour le Droit, soit place Hoche pour les Sciences et les Lettres, et que les demandes d'examen peuvent être envoyées par correspondance.

Pour toute correspondance avec le Secrétariat des Facultés, joindre une enveloppe portant timbre et adresse.

LA JOURNÉE

9 heures au Champ de Mars, ouverture de la Foire-Expoattion.

10 heure» à la Maison du Peuple, réunion des ouvriers du bâtiment. A Omnia-Publicité, r. dTEstrées, EXPOSITION et VENTE aux prix de GROS d'Eaux-Fortes et Pointes-Sèches encadrées pas les Etablts LETRAUBLON. 14 h. 30 réception ta gare, de M. Gaaton Gérard haut commissaire du touriame, président de la Fédération des foire& françaises,

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HIER, DANS LA SOIRÉE, UN VIOLENT ORAGE

S'EST ABATTU SUR LA VILLE Toute la journée d'hier une chaleur lourde tombant d'un ciel couvert s'appesantit sur la ville.

Vers le soir de nuages noirs s'accumulèrent. La foire-exposition venait de fermer ses portes. Nombreux étaient les promeneurs flânant dans les rues en attendant l'heure du dtner. Les terrasses des cafés étaient garnies de consommateurs lorsque vers 19 h., éclata un premier coup de tonnerre. Les gens se hâtèrent vers leur demeure tandis que les premières goutes de plûtes tachaient les trottoirs. Des éclairs éblouissants strièrent la nue, les roulements de tonnerre se succédèrent et une pluie, diluvienne transforma les caniveaux en véritables rivières.

Au Champ de Mars on organisait la lutte contre l'envahissement des eaux.

Quant aux habitants du village Algérien ils devaient regretter leur bled et leur soleil

Vers neuf neures, une légère trêve fit croire que l'orage s'était définitivement écarté.

Une demi-heure plus tard il devait reprendre plus violemment encore, accompagné de véritables trombes d'eau.

A minuit enfin le temps sembla se rasséréner et, 1'ovage laissa les rennais reposer en paix.

Ajoutons que penaant une partie de la nuit les communications téléphoniques et télégraphiques furent interrompues entre Rennes et ltextérieur. H. LASNIER, 4, quai E.-Zola, Rennes Nouveaux DENTIERS perfectionnes UNE REUNION

DES MARCHAHDS FORAINS Samedi 3 mai 1930, à 20 heures 30, à la Bourse du Travail, aura lieu une grande réunion corporative. publique et contradictoire, des marchands forains et ambulants de France. Tous les membres de la corporation sont instamment priés d'y assister, ainsi que toutes les organisations ouvrières et commerçantes.

Prendront la parole au cours de cette réunion MM. Boissy, délégué réglonal du Centre de la France; Fouület, délégué fédéral de l'Ouest: Delbourgo. délégué fédéral de la Bretagne, et Charles. délégué régional de l'Ouest et secrétaire du Syndicat de Rennes.

LA FÊTE DES FLEURS La préparation de la Fête des Fleurs de Rennes continue et les afllches-pa- pillons d'annaonce sont posées. La tombola

Cette semaine les premiers billets de la traditionnelle tombola de la Fête des Fleurs vont être mis en vente au prix modique de 1 franc. Cette tombola autorisée pour fête de bienfaisance, par arrété préfectoral du 22 février 1930, ne comporte qu'un nombre restreint de billets et offre par conséquent beaucoup de chances de gain. Les lots sont d'ailleurs très intéressants une chambre à coucher d'une valeur de 4.000 francs, un appareil dé T. S. F. de 2.500 francs, des machines à coudre, des costumes d'homme et dame sur mesure de première qualité, des bicyclettes, trottinettes, etc. On trouvera des billets dans Jes bureaux de tabac et au stand de la Fête des Fleurs, au Champ de Mars, près la rue d'Isly.

Pour les lota de tombola, s'adresser à M. Deleuame-Bétln flls, à M. Bayé, vice-président ou à M. Met-Hillion, trésorier-adjoint et pour les dons à M. Folliet, directeur du Comptoir d'Escompte, trésorier de la fête.

Voitures fleuries

Nous rappelons à nos lecteurs que la partie principale du cortège doit être formée par les voitures fleuries, autrement le titre de la fête ne serait plus justifié. Nous engageons vivement nos lecteurs à orner des voitures ou autos en se groupant au besoin pour diminuer la part de chacun. En opérant ainsi et en faisant appel aux dames pour les fleurs et la pose de ces fleurs, on peut arriver à présenter de petites merveilles à peu de frais. Les personnes désirant orner des voitures ou autos peuvent s'adresser pour tous renseignements à M. Bertho, vice-président, 55, rue de Fougères ou à M. Rigaud, président du comité, 7. quai Lamennais.

L'élection de la Reine

et décoration des rues

Les jeunes filles désirant prendre part à l'élection de la reine et des quatre demoiselles d'honneur doivent adresser leur demande' à M. Brevet, vice-président, bureau du Rennais, rue Poullain-Duparc, chargé de cette partie du programme.

La commission de la décoration des rues va fonctionner en mai sous la direction de M. Havard-Vallais. rue Saint-Malo, 23, lequel accueillera avec reconnaissance les projets ou initiatives relatifs au Pavoisement.

DANS LE BATIMENT Aucun accord n'étant encore intervenu entre la Chambre syndicale des Entrepreneurs rennais et les organisations syndicales ouvrières, les ouvriers du bâtiment n'ont pas rejoint lundi matin les chantiers qu'ils avaient abandonnés mercredi après-midi et que le lock-out patronal avait fermés jusqu'à lundi matin.

Pourtant la grève ne fut pas générale et sur certains chantiers, quelques ouvriers vinrent pour reprendre le travail. Ceux-là furent, il est vrai, une petite minorité et l'impression demeura que les chantiers étaient abandonnés.

Dans la matinée, les ouvriers se réunirent à la Maison du Peuple où leurs délégués reçurent la mission d'engager de nouvelles conversations.

D'autre part, les entrepreneurs se réunirent dans la soirée, à la Bourse du Commerce. De cette réunion, 11 résulte que les entrepreneurs sont décidés à ouvrir leurs chantiers et disposés à engager de nouveaux pourparlers avec les ouvriers. C'est dans ce but qu'ils ont nommé des délégués qui auront pour mission d'élaborer les propositions qui seront soumises dans trois ou quatres jours aux de\'gués ouvriers.

Dans l'attente de cette entrevue, les entrepreneurs ouvriront leurs chantiers et les ouvriers qui seraient désireux d'attendre en travaillant la reprise des pourparlers et la solution du conflit actuel, y retrouveront leur place. Les entrepreneurs ont du reste pris les précautions nécessaires pour nue la liberté du travail soit respectée sur lnurs chantiers.

Voila donc le conflit du bâtiment en voie d'apaisement. Nous souhaitons très vivement nue cet apaisement devienne définitif et nue patrons et ouvriers reprennent au plus vite une collaboration dont l'interruption. si elle se prolonaepit. serait préjudiciable aux deux partie.

e

Le prix du lait va baisser Lé Syndicat des Laitiers de Rennes et environs, réuni en assemblée générale à son siège social habituel, a décidé à l'unanimité de diminuer le prix du lait de 0 fr. 10 par litre, & partir du dimanche 4 mai

VOL D'UNE AUTO

Hier soir, vers 18 h. 40. une voiture automobile, marque Citroën, numéro 2141 G. V.. remisée sur la place de la Gare, a été dérobée b son propriétaire. La police enquête.

LA TROISIÈME JOURNÉE DE LA FOIRE,EXPOSITION La troisième Journée de la »• FoireExposition de Bretagne et de la région de l'Ouest a consacré le succès remporté par les deux premières Journées. Plus de 8.000 visiteurs sont encore entrés sur le Champ de Mars au cours de la journée d'hier. Si l'on considère que le lundi est chaque année la journée la plus creuse de la Foire et que le mauvais temps qui sévit durant toute la nuit et toute une partie de la matinée a dû retenir chez eux bon nombre de personnes qui se proposaient de venir à Rennes, il faut se féliciter du résultat de cette troisième journée.

Comme au cours des deux premiers jours, les stands de la marine, de l'horticulture, réalisation du Syndicat des Horticulteurs et maraîchers d'Illeet-Vilaine du reboisement ont reçu de nombreuses visites et tous ont loué l'initiative et le bon goût des organisateurs de ces expositions

L'exposition coloniale

Mais nombreux sont aussi les promeneurs qui se sont arrêtés devant le stand de l'exposition coloniale. A vrai dire, il semble que les services de la propagande coloniale qui ont décide cette exposition, auraient pu faire beaucoup mieux. Pourtant, avec les moyens de fortune et les crédits insignifiants qui ont été mis à sa disposition, il est certain que l'honorable délégué que l'administration a envoyé a Rennes, a réalisé un petit chef-d'œuvre. Cette exposition coloniale le stand qu'elle occupe est situé au pied de la butte du monument aux morts de 1870 n'est du reste pas complète. Elle se borne à nous faire connaitre quelques-unes des régions africaines qui sont. depuis un temps plus ou moins lointain. devenues colonies françaises. Si réduite qu'elle soit, cette exposition coloniale n'en présente pas moins un intérêt indéniable. Et l'on ne regrette pas les quelques minutes que l'on consacre à la visiter, sous la conduite des plus aimable des cicerones. On éprouve cependant un regret celui de ne pouvoir emporter quelques-uns de ces objets, qui viennent en droite ligne du pays où les hommes noirs commencent à apprécier les bienfaits de notre civilisation. Tapis, coffrets sculptés ou travaux de maroauinerie, font naître les convoitises. Décidément, les indigènes des « Afriques françaises sont des artisans qui ne manquent pas de talent, ni de bon goût.

La Maison BRELET et fils n'a paa de stard à l'exposition, mais elle peut faire déguster dans ses chais, 14, rue Vasselot, et fournir à des prix avantageux des vins de marque avec garantie d'origine et mises en bouteilles aux châteaux Pommard, Nuits, îfcrcurey, Moulin à Vent. Chàteauneuf du Pape, Vouvray Ch. Ht-Lieu, Pomerol, Pauillac, St-Emilion, St-Estèphe. Ch.-Latour, Ch. H'-Goual, Ch. Rostang, Langoiran. Sauternes, Ch. du Poyzat, Ch- Lauriol, Ch. Lusseau, etc.

Le stand des aveugles

Il est encore un stand qui mérite de retenir l'attention du public. C'est celui de l'Association Valentin Haüy, qui s'est donnée pour noble mission de ,1!éduquer les aveugles.

Comme chaque année, le Comité Rennais de l'Association Valenua Haüy, qui a son siège 13, rue Hoche, a planté sa tente à l'intérieur de 1 enceinte de la Foire-Exposition. Tout a côté de l'entrée principale du boulevard de la Liberté, à gauche, en entrant il présente aux visiteurs de la Foire tout un lot de travaux réalisés par les aveugles. On sait que, rééduqués, grâce à des méthodes modernes qui ont fait leurs preuves les aveugles peuvent, aujourd'hui, se livrer à de menus travaux. Ils excellent surtout dans les travaux de brosserie. On peut les voir à l'oeuvre, au stand de l'Association Valentin Haüy, assis devant leur métier et confectionnant patiemment les objets auxquels leurs doigts habiles donnent une forme impeccable.

Mais, pour faire de ces aveugles les excellents ouvriers qu'ils sont devenus, il a fallu de l'argent, beaucoup d'argent. Pour éduquer les autres, il faudra encore de l'argent. Et c'est au bénéfice de cette œuvre admirable qui rend aux aveugles le goût de la vie, en leur donnant en même temps les moyens de subvenir à leurs' besoins, que les personnes charitables et dévouées qui président à Rennes aux destinées de l'Association Valentin Hauy vendent quelques-uns des travaux des aveugles. Allez donc, au cours de votre visite, à la Foire-Expoaition, au Stand de l'Association Valentin Haüy, tout près de l'entrée principale du boulevard de la Liberté. Faites-y vos emplettes, vous réaliserez, à la fois, une excellente affaire et une bonne action-

La journée d'aujourd'hui

Rappelons que c'est aujourd'hui seulement que sera inaugurée officiellement la Foire-Exposition de Rennes. Cette inauguration, qui coïncidera avec l'ouverture officielle de la Foire aux machines agricoles, a été placée sous le double patronage de M. Gaston Gérard, haut-commissaire au Tourisme, député-maire de Dijon, président de l'Alliance Nationale des Foires Françaises, et de M. Lemaistre, maire de Rennes. M Gaston Gérard, arrivera de Paris à 14 h. 30. Il sera reçu en gare de Rennes par le Comité de la Foire. Le cortège gagnera ensuite l'entrée principale de l'Exposition, boulevard de la Liberté, où il sera reçu par M. Ladam, commissaire géneral de la Foire. Après un arrêt devant le monument aux morts de 1870. les autorités iront saluer le drapeau qui s'élève au grand mit situé devant le pavillon de la Marine. Et aussitôt après, la visite officielle commencera. Enfin, rappelons aussi qu'un grand concert sera organisé samedi soir AU Thabor, concert qui sera donné par la musique des Equipages de la Flotte.

Nul doute que, si le temps veut aider les organisateurs., cette soirée, dont le bénéfice sera vetté aux oeuvres de bienfaisance de la ville, connaisse la plus grand succès.

Le grand bal des Trompette* Henuahes La aociété des Trompettes Rennaises organise, à l'occasion de la Foire-Exposition, un grand bal sous le pavillon Est des Lices, le samedi 3 mai, à 30 h. 30. L'orchestre de la société avec son jazz au complet exécutera les danses les plus variées sur les airs les plus à la mode. Prix d'entrée unique 3 francs. Les mamans accompagnant leurs jeunes filles entreront gratuitement. Buvette, vestiaire.

Banquet amical des ancien» élève* des écoles d'agriculture

A l'occasion de la Foire-KxposlUon de Bretagne, comme chaque année l'Ecole Nationale d'Aç^j'iJiure de Grand-Jouan. Rennes, M^r^aise un banquet amical traditionnel des Anciens Elèves d'Ecoles d'Agriculture (Institut National Agronomique, Ecoles Nationales d'Agriculture (Grignon, Montpellier, Rennes), Ecole Nationale des Industries Agricoles, Ecole Nationale d'Horticulture, Ecoles d'AgriculCette année, oe banquet amical se tiendra aux salons, quai Lamennais le samedi 3 mai, à 19 h. 30 (prix, 23 fr5. par personne, service compris). Tous les anciens élèves d'Ecoles d'Agriculture, se trouvant à Rennes le 8 mai. sont instamment conviés à ce diner amical, ainsi que leurs familles; prière de se faire inscrire au bureau de la Foire-Exposition, ou à M. de la BouteiUère. 3, boulevard Magenta, à STAND 172. BATIMENT C.

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Un beau geste

des anciens marins renosis

Rennes compte parmi ses habitants un grand nombre d'anciens marins. On connaît l'esprit de camaraderie qui anime les matelots. C'est au nom de cette camaraderie qu'a été fondée, Il y a quelques années, une société de secours mutuels, qui est déjà très florissante.

Le Comité de cette société. profitant de la présence d'un détachement de marins à la Foire-Exposition, a eu la bonne pensée de réunir jeunes et anciens en invitant ce détachement à un vin d'honneur qui aura lieu samedi soir.

Une délégation s'est rendue dimanche matin au stand de la Marine, et présentée à M. l'ingénieur des travaux maritimes Guillemoto, lui a fait part de l'invitation des anciens marins de Rennes.

Très touché de cette démarche, M. l'ingénieur n'a pas hésité et a accepté très volontiers, heureux de faire connaissance avec ceux qui, rentrés dans le civil, ont su conserver l'esprit de corps et une belle solidarité maritime. M. l'ingénieur a ajouté qu'il était enchanté de l'accueil qui lui a été fait par la population rennaise, mais que rien ne pouvait lui être plus agréable que cette invitation des anciens ma-

rins qui restera le meilleur souvenir de son séjour Rennes.

Le Conseil de la société de secours mutuels invite tous see adhérents à se réunir leudl soir, au palais SaintGeorges, pour la préparation de cette réception.

LE NOUVEAU PRÉFET D'ILLE-ET-VILAINE ? M. Tardieu, ministre de l'Intérieur, aurait décidé, nous assure-t-on de bonne source, d'appeler à la succession de M. Anjubault, M. Touzet, présentement préfet des Ootes-du-Nord. M. de Kerguésec et M. MeunierSurcoût appuieraient de toute leur influence cette candidature.

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LES MÉDAILLÉS D'HONNEUR DU TRAVAIL

On sait qu'à la suite de leur assemblée générale du Il mai, qui se tiendra dans la grande salle de réunion de la Mutualité, au Palais Saint-Georges, l'Union des Médaillés de Rennes et d'Ille-et-Vilalne organise un grand banquet, avec matinée récréative, donnée par la troupe bien connue Rennes-Comœdia. Dès maintenant, on trouve des cartes au Journal Le Rennais, 11, rue Poullain-Duparc chez Mme Thanoux, libraire, rue Châteaurenault, 4 et à la Librairie Dubois, place du Palais.

EN PASSANT.

L'aubette et le tramway

La ligne de tramways Mairie-Tour d'Auvergne n'a pas toujours eu son terminus au pont de Naate.s. Elle s'arrêtait naguère, à une cinquantaine de mètres de l'endroit actuel. Sur le trottoir gauche, la Compagnie toujours bienveillante pour ses voyageurs avait fait construire une petite aubette. C'était très bien. Mais lorsqu'on a déplacé le terminus on a négligé de déplacer l'aubette.

Pourtant près du nouvel arrêt un petit placis semble tout indiqué pour recevoir le refuge.

Cette modification qui n'»ntraînerait pas des frais considérables, serait bien vue des usagers.

A quand l'inauguration de l'aubette réparée sur le petit placis du boulevard ?

Le Piéton de service.

L'Ouest-Eclair publie chaque Jour des 8 ANNONCES CLASSEES paralseant dane ses 12 éditions.

La Société Bretonne dea Beaux- Arts

à la Foire-Exposition Comme chaque année, la Société Bretonne des Beaux-Arts tient sa place à la Foire-Exposition. Le public ne manque point d'aller visiter son stand, largement ouvert sur l'éperon est de la butte du Champ-de-Mars, et de s'y arrêter avec le méme plaisir que devant les ensembles de meubles ou sous la tente aux fleurs.

Au milieu de la rumeur industrielle et de l'affairement commercial, la traditionnelle « baraque des artistes ne conden»e-t-elle paa tous les arômes et tous les attrait» divers des paysages de chez nous ? La Bretagne est depuis longtemps la terre d'élection des peintres. Il serait illogique de ne pas leur réserver quelques mètres carrés dans une assemblée qui groupe les activités de la région.

Une leçon de travail se dégage des toiles accrochées aux cimaises un peu sombres du stand de la Société Bretonne des Beaux-Arts. « Dada n'a pas encore envahi la péninsule armoricaine et toutes ces œuvres témoignent d'une sage application et d'un louable désir de mettre à profit des leçons reçues. Chacun veut être, sans prétention, « le- bon peintre et atteindre sans l'effaroucher le public qui vient là se documenter sur la production artistique de l'année comme !il s'est intéressé aux derniers modèles de salle à manger. L'exposition de cette année se recommande donc, au premier coup d'oeil, par une grande honnêteté. Rien qui puisse choquer le sage amateur.

Pour trouver de l'originalité, pour identifier les tempéraments, pour reoonnaitre avec joie ceux des expo- santa qui représentent vraiment la jeune peinture bretonne, il faut avec lenteur, faire le tour des ciVoici d'abord un Delettre, bien dana la manière ingénue spontanée et si fraîche, du vice-président de la SoT N'OUBLIEZ PAS ̃ rell» récepteurs seront exposés à la FOIRE DE RENNES

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ciété. La minutie du dessin, la limpidite des couleurs répandues eu teintes plates, donnent a celle chapelle morblhennaise, isolée au-dessus de l'eau, ce charme qu'on aime chez les Primitifs, avec, eu plus, une bonne humeur d'imagerie populaire.

M. Louis Oarin est déjà illustre. n ne nous a pas gâtes, cette année et n'a 1Aché qu'une toile, mais une toile I oü se résument ses qualités de délicat coloriste. C'est un matin sur la mer, à l'heure où le soleil se dégage de sa bourre de nuages et où une brume laiteuse, à l'odeur forte et (roide, règne entre ciel et eau. M. Oarln excelle dans les Marines ». Sa matière est d'une rare tranaparence.

M. Jacques Jullien a abandonné sa Bretagne. A Paris, il se renouvelle et l'anecdotier qu'entre deux somptueuses compositions décoratives, il se révélait autrefois, a encore- une Place Saint-Pierre » d'une justesse et d'une vigueur attrayantes.

M. Aubin, le solitaire de Mordelles, nous fait une fois de plus admirer son art robuste et fruste d'imagier dans des scènes maritimes où des person- nages à la Cézanne se découpent dans la chaude lumière des ports de la Cornouaille du Sud.

M. Aubin a déposé en outre deux paysages d'automne, d'une dense poésie baudelairienne.

Cette mare, ces vaches rousses, ces taillis rouis par novembre une aquarelle qui n'a pas la sérénité d'une fin d'année observée par Harpignies. mais quelle émouvante synthèse. On croit respirer l'acre senteur de la glèbe et des feuilles qui pourrissent dans les bourrasques.

Et ce pont? Une étrange combinaison de couleurs qui n'est que l'éclairage exact de l'automne au bord de la rivière que jalonnent de grands arbres: Pas de commentaire plus prenant du fameux vers

De l'arrière-saison le rayon jaune [et doux n

Yan n'a point manqué de nous offrir ample cueillette de paysages, de sites et de types bretons s. Le dessin est net, les mouvements scrupuleusement saisis, mais la verve de l'auteur a laissé dans oea sépias, intelligem-

ment stylisées, la place au rêve. Un seul de ses traits sufflt à accuser le caractère du pays et de la race. Il en est ainsi de M. Maurice Moy qui, avec une solidité rare, fait de ses croquis largement rehaussés de piquantes pages de mœurs, des chroniques de haut goût, des notations de voyage imprégnées de la poésie la plus prenante. Il est l'annaliste du quotidien des quais et des bas-çuartiers des ports.

M. Théophile Lemonnier tend de plus en plus vers une belle simplicité de composition et de facture. Sa c Lande près Guérande Jt, qui porte le numéro 130, est une savante symphonie en gris.

Ce peintre est direct, sans complications. Il se laisse prendre à la magie des heures et, que ce soit sous un pale soleil d'hiver ou dans l'air cru des salines, il dispose ses couleurs avec lucidité, sous la seule dictée des choses. (A suivre.) Florian LE Roy.

AU CONSEIL GÉNÉRAL Le Conseil général du département dille-et-Vilaine ouvrira sa première session de l'année 1930, lundi prochain, 8 mai, à 14 heurea, à l'Hôtel de la Préfecture.

CHÈQUES POSTAUX Parmi les améliorations apportées, depuis quelques années, au service postal, la création des chèques postaux compte parmi les meilleures. Grâce à eux, on peut envoyer des sommes, même très considérables, a très peu de frais; régler des affaires commerciales avec le minimum d'écritures les correspondances et pièces diverses échangées entre les titulaires de comptes et les bureaux de chèques sont exonérées de la taxe d'affranchissement.

Aussi n'est-il pas surprenant de voir se généraliser l'usage des chèques postaux. Dans le département dTlieet-Vilaine, près de six mille personnes possèdent des comptes de chèques postaux. Le Nouvel Anonaire d'UIe-

et-Vilaine pour 1930 en donne seul 16 liste complète des titulaires avec leur» adresses. 11 donne, en plus, et seul également, la liste des comptes de chèques postaux ouverts aux comp- tables publics.

On trouve également dans le Soit.vel Annuaire dlUe-et-VUaine la lista très complète des abonnés du téléphone et les renseignements les plus complets concernant toutes les administrations civiles, religieuses et militaires le commerce, l'industrie et l'agriculture de tout le département. On peut se procurer le Nouvel Aa> nuaire d'Ille-et-VUaine pour 1&30 la librairie de 1 Ouest- Eclair, 3&, rue du Pré-Botté et dans les bureaux de tabacs. Malgré son importance considbrable, U ne coûte que 16 franc* Pour le recevoir franco, par la poste, adresser un mandat de 17 fr. 50. D a» sera fait aucun envol contre remboursement.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS j Notre-Dame de Tocns-Oiucx». r Conseil des Jeunes. La prochaine réunion aura lieu le Jeudi premier mai, 20 h. 30. Tous les membree sont lna- tamment priés <fy assister pour une communication Importante du préside= des anciens.

Le Directeur,

LA Fraternelle Musicale Ce soir à 20 h. 30 précises, répétition général pour les musiciens et la batterie. Présence Indispensable. Communication buportante.

GATT* BlGOPHOfflQUE RENNAISE. TOIM lea membres aatifs de la Galté Blgophenique Rennaise sont prie» d'aaalater la répétition gônénUo qui aura lieu le mardi 29 avril, à 20 heures très précises, au siège social. 7. rue Salnt-LouUu La présence de tous eat nécessaire. Le président.

Syndicat Professionnel des Cheminot* DE RENNES (C. F. T. C.). Il est rappelé aux receveurs et aux délégués de» différents service? que la réunion habituelle du Conseil syndical aura lieu ce soir à 17 h. 30, à la permanence, Maison des Syndicats, 7, rue de Corbin.

Plusieurs questlona d'une importâmes) particulière sont Inscrites à l'ordre du jour. Présence Indispensable.

Les Paletistos Rennais. Les «octéa talres sont priés d'assister a la réunie»»

qui aura lieu mercredi 30 courant, à 20 h. 30. café Bernard, boulevard Matent*

Ordre du jour Concours de Vitre. Inscriptions. FoimtUon des équipes d'honneur, terre et planche.

Vu l'importance de cette réunion. la présence de tous les sociétaires est absolument Indispensable.

Le président.

MATINÉES & SOIRÉES

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Cette oeuvre admirable, due i la co:laboratlon de MM. Marcel Pasnol, le o61ébre auteur de Topaze et Paul NIvolx, fit couler beaucoup d'encre lors de sa première représentation Part». Ce remarquable spectacle a été olganisé par l'Association des Comédiens Combattanis, honorée elle-même du haut patronage du Président de la République française, et nous sera donné par les Tournées Ch. Baret. Le bureau de location sera ouvert de 10 heures à midi et de 13 h. 30 17 heures. Téléphone 20-37.

A partir de t;endrcdi 2 mai. le triomphal succès de fou rire Marins (location Jeudi i

EXCELMOR présentera cette semaine us film très Intéressant: petits et grands viendront voir le célèbre roman de BeecJis Moue

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Le dernier avertissement Ce film plein d'émotions, de mystères, <>5 terreur, est une production très spéciale.

SOIK *E DE GALA DE LA CHORALE SAIN?•tievne. Nous sommes heureux d'annoncer a nos lecteurs que la Chorale Saintt-Etienne. si Justement appréciée à Rennes. donnera samedi prochain 3 mai.

à 20 h. 30. «Aile Saint-Gabriel, une grande soirée de cala avec le concours du Cercle Artistique de Saint-Etienne La Chorale se produira dans plusieurs morceaux (genre ancien) harmonisé* 4 voix et chanté* a capella. Le Cercle Artistique interprétera le Tampon du Captstm, l'Inénarrable vaudeville militaire en 3 actes qui obtint le 30 mars un succès trlomphal Tous ceux qui connaissent le Tampon voudront revoir les glorieux héros du 89* régiment des chasseurs a cheval, immortallsés par la plume de Mouézy-Eon 1!!

Le tout sera agrémenté de Joyeux Intermèdes grâce au concours de MM. O. Cavalier et Braud.

Un tel programme doit attirer la toile à la Balle Saint -Gabriel. La location ouvre mercredi prochain. Il sera prudent de louer.

BIENFAISANCE. Nous avons reçu pour une famüle nécessiteuse Mme Prieur, une couverture.

ETAT-CIVIL DE BENNES

Naissances

28 avril 1930. Simone Morlneau, 60, Boulevard Villebols-Mareull; Georges Charbonnier. 51 rue de Chat Mon; Monique Corbel, 11 rue de Roblen; MIchel Couprie, 22 rue Vasselot; Lucienne Le Corre, Hbtel-Dieu; Albert Pestel, rue de la Petite Touche, Urbain Huchel, 1 Place Hoche.

Décès

28 avril 1930. Mme Boulier, née Lorandel, 59 ans, 107 Boul. de Verdun; Jane Gérard, 77 ans. 122 Rue de Paris; Alfred Paffalit, 69 ans, s. p. veuf, Rue de Paris; André Le Bihan. 2 ans. HôtelDieu; Théodore Verger, 57 ans, Journalier célibataire, Hôtel-Dieu; Yvon Derouesné, 7 ans. Hôtel-Dieu; Baptiste Gourheux, 55 ans, Mana·uvre, HôtelDieu; Vve Méheust, née Douley. 78 ans. 36 rue St-Melalne: Eugène Guérin, 63 ans, journalier. veuf. 74 rue de Dinan: Louise Mac Cartay, 83 ans, gouvernante célibataire, 3, rue Lebastard; Jean Bertrand, 71 ans. 8. p. marié, 3 Boulevard Volney.

Convois mortnaires

10 h. M. Lemoux, Boulevard de Chézy 7. Est.

10 h. M. Julien, Hôtel-Dieu. Est. 10 h. Mme Boulllrr. Boulevard de Verdun. 107, Saint-Etienne, Nord. 14 h. 30, Mme Fréreux, rue Le Chapelier, 39. Saint-Hélier, Est.

14 h. Mlle Mac Carthy, rue Lebastard, 3. Saint-Aubin, Nord.

14 h. M. Malgné, Hôtel-Dieu. Est.

OBSÈQUES

RENNES- Vous etes Prié d'assister aux convoi, service et inhumation qui auront lieu le mercredi 30 avril 1930, a 10 heures du matin, en la chapelle de l'Hôtel-Dieu. pour le repos et le salut éternel.de l'âme de

Yvon DEROUESN6

décédé à l'Hôtel-Dieu de Rennes, le 27 avril dans sa 8' année, muni des sacremeiiis de l'Eglise. On ae réunira à la chapelle de l'Hôtel-Dieu à 9 h. 45. L'Inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

DE PROFUNDIS.

De la part de M. et Mme Derouesné. tes parents MM. Bernard et Pierre Derouesné. Mllc Chrlstlanne Derouesné, ses Irères et soeur M. et Mme Leclère, M. Derouesné, ses grande-parents de tes oncles, tantes et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation qui auront lieu le Jeudi 1" mai, à 10 heures du matin, en l'église de Notre-Dame, pour le repos et le salut éternel de l'àme de

Monsieur Lambert BERTRAND déoédé en sa demeure à Rennes, boulevard Volney. 3. le 28 avril dans sa 73' année, muni des sacrements de l'Eglise. L'Inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

DE PROFUNDIS.

De la part de Mme Bertrand, son épouse M. et Mme Charraud. son gendre et as fille M. et Mme Gaszczak son gendre et sa aile Michel. MarieThérése Charraud. Edith et Colette Gaszczak. ses petits-enfants de son frère, sa soeur. beau-frère et belleseoeurs, neveux et nièces et de toute :a tamIUe.

Le présent avis tient lieu de faire.part. CHATEAUGIRON- vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui auront lieu le mercredi | M avril 1930. à 10 heures (heure anderme), en l'église paroissiale de Chai tcauglron, pour le repos et salut éternel t de l'âïne de

Monsieur Francis MOREL Négociant en grains

décédé en sa demeure, à Chüteauglron. [ le 27 avril 1930, dans sa 56* année, muni des sacrements de l'Eglise. On se réu• Dira à la maison mortuaire à 9 h. 45 [(heure ancienne).

De la part de M. Psancls Morel. son t fils Mme Pantin, sa sœur M. et Mme Auguste Pantin, son neveu et sa nléoe: M. et Mme Malnguené et leurs enfants Mlles Régnault, et de toute la famille. Ni fleurs ni couronnes. RENNES. Vous êtes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de Monsieur Jean-Baptiste GOURHEUX Manoeuvre à l'Arsenal,

décédé à l'Hôtel-Dieu, dans sa 56* année, muni des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le Jeuil 1* mal, à 8 heures du matin.

On se réunira à l'Hôtel-Dleu à 7 h. 45. L'inhumation se fera au cimetière de l'Est.

De la part des familles Oourheuz, Oruel. Aulnertte. Vallée, Geizec et Leméauté.

Il ne sera pas envoyé de faire-part, le ̃présent avis en tenant lieu.

RENÏlïfS Si-BRICE-EN-COGLES. Vous'Etes prié d'assister au convoi et A la messe d'enterrement de

Madame Veuve SAUCET

Née Aurélie LEPENNETIER

décédée le 28 avril 1930.

L'Inhumation aura lieu St-Mare-leB.anc le mercredi 30 avril, à 10 h. 30 (heure ancienne).

On se réunira à 9 heure:, à la Oulllotlére. en St-Brice-en-Coglès.

De la part de M. Jean Saucet. pharmaclen, et Mme. Jules Saucet, docteur en médecine, Emile Saucet. ses enfants: MU. Jean. Yves. Jean Saucet. Mlles Aurélie et Jacqueline Saucet. ses petitsenfants, et des familles Lepennetler. Leliévrç. Laurent. Lalanne.

Le présent avis tient lieu de faire-part. CANCALE Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Désiré LEBRAS

Sous-lieutenant dt port ci Cancale décodé à «on domicile le 27 avril, qui auront lieu le mardi 29 avril. Départ de maison mortuaire Caacale-Houle

Dr la part de la famille.

RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de Monsieur Eugène GUFBIN

Veuf de Anne-Marie COMMUNIER décédé à Rennes. 74. rue de Dinan, dans sa 54' année, qui auront lieu le mercredi 30 avril a 8 heures. en l'église de StAubin. On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45. L'Inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mlle Marcelle Guérln. sa fille. et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT-SERVAN- Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation de

Monsieur Joseph DUFOUB,

Comptable

décédé en son domicile; 18, rue-de la Pie (Boizousel, dans sa 83' année, muni des sacrements de' l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire le mercredi 30 avril à 9 h. 30 précises. De la part de Mme et M. Eugéne Bousslon, lie Joséphine Dufour, ses enfants Mlle Eugénie Dufour, sa sœur M. et Mme Léon Collet, de ses petitsenfants, arriéres petits-enfants et de toute la famille.

DE PROFUNDIS.

A NOYAL-SUR-VILAINE. vous êtes prie d'ass ster au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Théophile BARBIER décédé en son domicile à Noyal-sur-Vilaine, dans sa 59* année, muni des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le 30 avril, à 10 h. 30 du matin, en l'église de Noyal-sur- Vilaine.

On se réunira A la maison mortuaire 10 h. 25.

L'inhumation aura lieu à Noyal-surVilaine.

De la part de Mme Barbier, son épouse M. et Mme Couéffé et leur fille, Mlle Marcelle Barbier, M. Emile Barbier, ses enfants et petite-fille, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire part. SAINT- AIGNAN-SUR-ROÊ-RENNES- Vous êtes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de Madame Franch LUCAS

Née Marguerite COTHEREL.

Receveuse des Postes

a Saint-Aignan-aur-Roé,

décédée à la Communauté de Saint- Laurent, qui auront lieu en l'église paroissiale de Saint-Laurent. le mercredi 30' avril. à 10 heures.

L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de M. Francis Lucu, son époux; André et Michel Lucaa, ses enfants M. et Mme Victor Cotherel, son frère et sa betlt-sQUr; des familles Chrétien. Barenton. Lucea et Charbonnel. et de toute la famille.

Il ne sera pas envoyé de faire-part, le présent avis en tenant lieu.

AVIS DE DÉCÈS

St-JACUT-DE-LA-MER BONE 'Algérie). Mme Fabre, M. et Mme Henri Raould et leurs enfants ont ja douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Mademoiselle Edith RAOULD leur petlte-fllle. fille et soeur, décédée de maladie foudroyante à Bone (Algérie), le 25 avril 1930 dans sa 17' année. Cj la part des familles Raould. Fabre. Blanich. Dupont, La Fitte. Lesleur, Dovalols.

Un avis de service sera donné ultérieurement.

REMERCIEMENTS

RENNES. Mme Vve Menant et toute la famine remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur MENAND

DUCEY- Mme Vve Arséne Blouln, ses enfants et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du deuil cruel qui vient de les éprouver en la personne de Monsieur 'Arsène BLOUIN

Bourreltcr-scUier

à Ducey, et prient celles qui n'auraient pas reçu de lettre d'invitation d'excuser cet oubU bien Involontaire.

LES FETES DU LUNDI DE PAQUES .A MONTFORT

(Photo Turpln, Montfort.)

La

(Photo Turpln, Montrant.)

La foire de la Sâint-Georges La- fête foraine de la St-Georges avait attiré hier une affluence considérable venue surtout de la campagne et des communes environnantes. Dans la matinée quelques ondées inquiétèrent les nombreux forains et camelots qui étaient venus s'installer dans nos rues et sur les places publiques mais elles furent fort heureusement de courte durée.

Durant l'après-midi le temps resta couvert et menaçant mais' la pluie ne vint pas troubler la fête foraine dont les attractions variées furent assiégées par une foule nombreuse, moins nombreuse toutefois semble-t-il que l'an dernier.

QUI LES A PERDUS ? Une trompe- d'auto et un bidon d'huile ont été trouvés route d'Ernée. côte des Courgains samedi. Les réclamer à la gendarmerie.

UN CHIFFONNIER INDELICAT. Nous avons signalé les vols de cordages commis par un chiffonnier, nommé Gaillard, demeurant boulevard Chateaubriant.

Chaque jour amène de nouvelles plaintes contre Gaillard, qui est encore prévenu d'avoir dérobé deux cordages d'une valeur de 160 francs, l'un au préjudice, de M. François Buffet, au Mesnll; l'autre,. au préjudice de M.

Drouyer, a la Roche en Pocé-les-Bois. L'enquête se poursuit. LA GUERCHE-DÉ-BRETAGNE AU CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil municipal s'est réuni dimanche dernier,- 9 h. 50, sous la présidence de M. le docteur Vallée.. On aborde immédiatement la question importante à l'ordre du jour. concernant les travaux à effectuer aux bâtiments communaux.

M. Rebin, secrétaire de séance, donne lecture du cahier des charges général, élaboré par. la commission des travaux et relatif aux modalités et-à l'application de l'adjudication des travaux.de réparations, réfections et entretien des bàtiments communaux, mairie, écoles publiques, salle,des,fétes et gendarmerie.

Ce cahier des -charges établi 'avec des conditions ordinaires, est approuvé sans observation par le Conseil. M. le maire' donne lecture, article par article, du devis 'des travaux-à à faire et mis en adjudication Mairte, 29.201 fr. 65; école maternelle, 2.309 fr.; école da garçons et salle des fêtés, 5.216 fr.; école des filles, 5.873 -fr. 46; gendarmerie, 986 fr. 60. Ensemble 43.616 fr. 70. (à suivie).

CONSULTATION DES, NOURRIS- SONS:.= A partir du présent mois; la consultation, mensuelle, des nourrissons

n'aura plus lieu l'après-midi, mais le matin à 9 heures iheure légale). En conséquence la prochaine consultation aura lieu samedi prochain 3 mai, à 9 heures du matin.

SALLE DES FETES. Demain mercredi 30 avril, Mon curé cardinal, en 3 actes et 5 tableaux de G. Charry. C'est une pièce forte avec du rire et des larmes dans des décors et des costumes somptueux avec une troupe de comédiens de le= ordre, en tête la viedette Baby Charry. C'est le véritable spectacle de famille.

Bédée

BLESSE PAR UNE AUTO. L'Ouest-Eclair a annoncé dans numéro d'hier que M. Marquis Paul, avait tu une jambe fracturée par une automobile. La blessure de M. Marquis était plus grave qu'on le supposait car on dût pratiquer l'amputation de la jambe.

L'enquête continue.

Bain-de-Bretagne

CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS. L'Union Nationale des Anciens Combattants recevait hier les camarades Crapouillots qui, assistés d'une aimable compagnie venaient donner un concert au profi; du mo-,nùment qui doit être érigé u Moulin de Laffaux à la mémoire des morts de l'artillerie de tranchée.

Les camarades nos amis les Crapouillots avalent apporté une magnifique gerbe qui fut déposée en délégation par nos camarades Ryckewaert et Le Deuff. Le bureau de l'U.N.C. en entier les accompagnait.

L'après-midi, un concert-spectacle d'Une tenue et d'une originalité sans pareille a fait le délice des assistants. les Anciens Combattants présents adressent sans réserve à Mme Rocca, à Mlles Y. Benoit et Le Trévidic, à Miss Marietty, à Le Deuff. Rouault, Fontaine, leurs plus vifs compliments eut leurs plus sincères remerciements. Vers 19 heures, en des agapes fra- ternelles, les camarades combattants pour qui le mot « Union » n'est pas un yain mot, se réunissaient et invitaient à leurs tables leurs amis les camarades les « Craoouillots de l'Ouest ». La soirée fut charmante et la plus franche cordialité régna jusqu'au bout. Celui-ci trop vite arrivé au gré de quelques camarades. Vers 22 heures, en termes excellents, notre camarade et ami Ryckewaert nous fit remarouer qu'il n'y avait pas de bonne société qui ne se quitte et que des devoirs courtois nous appelaient en d'autres lieux, on ne pouvait plus aimablement nous rappeler que le bal organisé par les Combattants ne pouvait pas avoir lieu sans eux. Après quelques mots aimables échangés chacun se sépara, les uns rentrant dans leurs pénates, les autres allant se dégourdir les jambes. Jusque passé 1 heure du matin. danseuses et danseurs s'en donnèrent à cœur joie et dans le ton oui est de rigueur chez les anciens poilus du cran,, de la tenue et de la mesure. ARRESTATION D'UNE VOLEUSE. La veuve André Seigneur, née Pau- line Hervy, a- été arrêtée à Crévin par les gendarmes de Bain, sur plainte de M. Desnos chez lequel elle avait dérobé divers- effets d'habillement et victuailles.

Cette femme ortait de la prison centrale de Rennes d'où elle venait de purger 13 mois de prison.

Elle est en outre titulaire de vingt condamnations pour vols, escroqueries et abus de confiance, et est en oùtre nantie de 40 ans d'interdiction de séjour.

POLIGNÉ

UN CYCLISTE SE JETTE SUR UNE AUTO

II' est grièvement blessé

M. Gaëtan Legault, de la Renoulais, en Pléchàtel, descendait à bicyclette. hier matin, la côte de Poligné. Arrivant à la route nationale à une grande vitesse, au détour, il ne put éviter l'automobile de M. Dujat des Allines, lieutenant au long-cours à Rivelaude (Basses-Pyrénées), qui se rendait à Rennes. M. Legault est venu se jeter sur. l'arrière de l'auto: il a été aussitôt relevé par les témoins de l'accident, très grièvement blessé.

Le docteur Bizains, de Bain-de-Bretagne, a été appelé à lui prodiguer ses soins et il a ordonné son transfert Immédiat à l'Hôtel-Dieu de Rennes.

D'UN THEATRE A L'AUTRE Les sociétés artistiques sont nombreuses à Fougères et il n'est guère -le dimanches ou jours de fête qui ne profitent à une séance donnée par elles, en l'un ou l'autre endroit, ou plusieurs à la fois.

0,'était dernièrement l'Avant-Garde, l'Amicale Lalque, la Maîtrise de SaintLéonard. la Compagnie du Bouit Errant, la fanfare Jeanne-d'Arc, l'Harmonie Fougeraise, le Drapeau, etc., etc.

Ce fut à nouveau le tour, ces joursci de l'Espérance et de l'Œuvre SaintJoseph.

A (Espérance

Le groupe Raoul-Théâtre, dont le dernier succès « Le Tampon du Capiston s est tout frais, donnait samedi et dimanche, pour les séances de l'Espérance un programme de choix; un gala Botrel ni plus ni moins.

Au programme une partie concert comprenant des œuvres du barde breton. Et ce fut une occasion nouvelle et bien trouvée de réentendre la belle voix de M. Blin; d'applaudir les Paimpolais. d'occasion Mlle Beaudouin et M. Melln'.

Avec brio, Mlle M.-T. Rousian tenait le piano d'accompagnement. Une partie gymnique complétait cette belle petite fête. Il y eut des ballets, des exercices d'agrès. des ensembles imposés, des tableaux militaires avec chants, d'autres numéros encor» et fort intéressants.

Le clou, on peut bien le -tire, était « La Paimpolaise », une charmant» pièce en un acte et en vers, de Th. Bo.trel, avec le concours toujours précieux de Mlle Beaudouin, de MM. Lécrivain, H. Mérienne et P. MkIIk.

Ce fut vraiment représentations tria réussies et prnerammB fort oien rendu. Nos félicitations aux organisateurs et notamment à M. Albert Desmoûis et à tous les artistes qui ont ajouté un 1 succès de plus à l'actif de leur société.

A l'oeuvre Saint-Joseph

Le groupe théâtral de l'Œuvre, se met souvent « à l'œuvre » si l'on en juge ->ar les nombreuses représentations qu'il donna cette saison.

Dimanche dernier, sur la scène de la rue Rallier, Il donnait encore la première d'un beau programme Mlle de la Seiglière, un drame en 4 actes, de Jules Sandeau, de l'Académie Française.

L'on vit à nouveau défiler dans !es différents rôles, tous les artistes que le public fougerais connait déjà bien pour les avoir vus, entendus et souvent applaudis.

Il nous suffira de citer Miles J. Corvaisier et S. Brault; MM. Yves Nogrix, R. Maillard. A. Thouroude. J. Audran, A. Chabot et quelques autres.

Une charmante comédie J'ai dompté ma jemme, commença le spectacle et amusa beaucoup. On y applaudit la verve de Mlle Brault, de MM. R. Maillard et A. Chabot, déjà cités. Il y eut encore de nombreux intermèdes, qui agrémentèrent encore la représentation.

La même séance sera donnéc dimanche, au théâtre de la rue Rallier. En attendant la seconde, compliments aux artistes de l'Œuvre.

NECROLOGIE. Nous apprènon» le décès de M. J.-M. Harel, ancien ébéniste-tapissier, bien connu à Fougères, décédé dans sa 71' année, dont les obsèques auront lieu aujourd'hui à 10 heures, en l'église Saint-Léonard de Fougères.

Nous prions M. Harel, son fils, directeur des Pompes Funèbres à Fougères, et toute la famille. de recevoir nos bien sincères condoléances.

LA REUNION DU COMITE

ANTITUBERCULEUX

Le sous-comité antituberculeux de Saint-Malo s'est réuni hier. M. Vercoutère, président, donne les résultats de l'année 1929.

L'œuvre accomplie par le Comité a été très utile dans la région et les résultats pourraient être augmentés si l'aide donnée à 1'oeuvre était plul étendue.

Actuellement, il y' a trois séances de consultations par semaine au dispensaire de la rue du Boyer. Il y a 500 malades inscrits, dont 276 ont été reconnus tuberculeux.

Mlle Moysan, la dévouée infirmière, a fait, au cours de l'année dernière. 1.070 visites à domicile, soit une moyenne de 3 par jour.

A la fin de l'année dernière, sur les malades qui se trouvaient en traitement dans les préventorium ou sanatorium. 25 y ont été maintenus. Au cours de cette année. 62 nouvelles personnes y ont été envoyées. Le séjour de ces 87 personnes représente un total de 12.236 jours. On se figure sans peine les sommes nécessaires à l'entretien de ces malades.

C'est là l'occasion pour M. Vercoutère de faire remarquer que malgré une économie presque sordide dans les frais d'administration, il a fallu, pour subvenir aux dépeises. prendre. cette année, une certaine somme sur les fonds de réserve.

Compte rendu financier

M. Pasquier lit le compte rendu financier dont les dépensas se montent à 86.485 francs dont 62,739 fr. 45 pour les soins aux malades.

Les recettes sont les suivantes subvention de l'Office départemental 16.490 francs; subventions des villes 3.550 francs; produit de la vente du timbre antituberculeux 25.464 franc3 ce qui avec les revenus du sous-comité et diverses autres recettes fournit,le total de 77.141 francs. Il v a donc ùa déficit de 9.343 francs qui a dû être prélevé sur le reliquat de l'année précédente de 19.278 francs. Le reliqat restant actuellement en caisse est donc seulement de 9.935 francs.

M. Venontèrc reprend alors la parole pour adresser ses remerciements à MM. les docteurs Thubsrt, Lenormand, Lebreton, à Mlle Moysan. infirmière et à Mme Revert.

Il faic ensuite part de ses craintes quant à la continuation des progrès accomplis jusqu'ici. Ces craintes som motivées par deux causes le manque de ressources et le manque d'éatbiissements de guérison.

Le manque de ressources n'est pas le plus grave. M. Vercoutin est sur qu'en faisant un pressant appel à nos concitoyens, l'argent nécessaire serait vite reculilli.

On manque de sanatorium

C'est la navrante vérité, il n'y a pas assez de sanatorium et préventorium. On ne sait où envoyer les malades oui doivent souvent attendre plusieurs mois avant d'être admis dans un établissement. A ce moment-là, il est souvent trop tard, celui qui pris à temps aurait pu être guéri est maintenant incurable.

Il est honteux de constater que l'H·le-et-Vilaine ne possède pas de sanatorium pour les malades du département, alors que depuis longtemps les départements voisins Côtes-du-Nord. Finistère, Loire-Inférieure en ont.

Ainsi, il y a seulement 3 lits de réserve pour les tuberculeux d'Ille-et-Vilaine dans un établissement de Montpellier.

On construit bien actuellement un préventorium pour les pulmonaires dans la forêt de Fougères, mais ce n'est pas suffisant. Ce qu'il faut, c'est un sanatorium pour les tuberculeux. L'IUe-et-VUathe n'est cependant pU moins riche que les départementa voisins. Alors qu'attend -on pour sauver

la vie de nombreux malades?

Des démarches seront tentées par le comité de Saint-Malo afin d'obtenir des résultats à ce sujet.

M. Herpln adresse ses félicitations à ̃TM. Vercontin et à M. Pasquier, puis la séance est levée.

UNE MANIFESTATION FRANCO-ITALIENNE Nous avons relaté hier la cérémonie au cours de laquelle un fanion a ëys remis aux anciens combattants italiens fixés dans les villes de StIvialo. St-Servan et Paramé. On nous permettra d'y revenir pour montrer qu'elle fut en réalité une manifestation franeo-italienne à laquelle participèrent les anciens combattants de nos villes et différentes personnalités. Citons notamment la présence de MM. Abel Dumont, sous-préfet de St-Malo; Levallois, conseiller munic.ipal, représentant la municipalité: Corvaisier et Dieulangard des mutiler, sewannais; Legris, des anciens prisonniers de guerre; commandant Guerranuc. de St-Servan; Sir Curtis, vice-consul d'Angleterre; Roussel, des A.C. Servannais, etc. qui avaient pris place au banquet, aux côtés de MM. Fracassi, consul d'Italie à Nantes; de Chanaz, chef de légion des A.C. italiens en France; Mlle Gimilini, la gracieuse marraine du fanion; M. Martinoli, chef de la section de 6t-Malo, et Oscar ü,oelandt, représentant les anciens combattants belges.

Des discours très applaudis, furent prononcés par M. le sous-préfet et M Levallois, qui après avoir montré la solidarité des combattants alliés pendant la guerre souhaitèrent qu'ils restent unis « pour poursuivre dans une humanité apaisée, l'oeuvre d'émancipation de l'individu et des sociétés, pour laquelle sont tombés les héros glorifiés

M. le Consul d'Italie après s'être as.Bocié aux paroles de M. le sous-préfet et de M. Levallois, invita ses compatriotes à respecter les lois de l'hospitalité en évitant de se mêler aux af- faires intérieures du pays dans lequel Ils vivent.

Le chant de « La Piave qui fut selon la parole d'un orateur italien acmiré par les alliés, sanctifié par les Italiens et entendu par les Autri- chiens termina cette manifestation. EN FAISANT DE LA GYMNASTIQUE. M. Marcel Gaubert, le sympa- thique directeur de la Malouine, exé- cutait dimanche un mouvement de- vant ses gymnastes quand, en retombant, il se fractura un pied.

La blessure, assez douloureuse, nécessitera quelques temps de repos. Avec tous ses amis, nous souhaitons à M. Gaubert un prompt rétablisse- ment. LE CIRQUE COSMOPOLITE le plus grand cirque qui voyage en France sera de passage dans notre ville les jeudi 1" et vendredi 2 mat. Il vous présentera le plus formidable spectacle qui ait jamais été donné avec va ménagerie, ses chevaux dressés, ses euper-clowns et augustea et ses vingt attractions.

L'AGRESSION DE LA RUE DE LA POISSONNERIE. Le Névez, le mys- c térieux blessé de la rue de la Poison- rierie, qui s'était prétendu, sans doute à tort, victime d'une agression vient c de quitter l'Hôtel-Dieu. i n n'a pas porté plainte et a même refuse d'être interroge par la police. Il y a lieu de croire que Le Névez avait dû se blesser lui-mémv en tombant. VOL D'ARGENT. Mlle Suzanne Lemonnier, 17 ans, femme de chambre Saint-Malo, ayant constaté la dispa- ( rition d'une certaine somme d'argent lui appartenant, a porté plainte à la police qui a ouvert une enquête. ( CONCOURS DE GYMNASTIQUE. »– Ce soir, mardi, à 17 h. 30, au lieu ( habituel, réunion des membres du Co- mité d'organisation. t UNION BOULISTE ET PALETTISTE. Réunion de tous les mem- e bres actifs, mercredi prochain, café i Gilet, place de Rocabey, à 18 h. 30 précises. i Objet de la réunion Désignation des joueurs devant participer au con- £ cours fédéral de Saint-Servan. Pré6ence indispensable.

VOL DE 300 FRANCS. M. Robert, agent du service de la Sûreté, a c arrété hier après-midi, un jeune ou- 1 Trier peintre, René O. 24 ans, de- c iheurant avenue de Marville, soup- 2 çonné d'être l'auteur d'un vol de 300 francs commis rue Jean de Cha- tillon au préjudice d'une jeune bonne, j Mlle Suzanne Lemonnier. t Le peintre qui travaillait à l'étage où se trouve la chambre de Mlle Le- c monnier, avait pu en disjoignant une 1 planche à l'aide de son marteau, voir où la jeune bonne mettait ses écono- f mies et 11 avait profité ensuite de son c absence pour entrer dans sa chambre et faire main basse sur la somme de F 300 francs. Interrogé par M. Pommet. commis- c taire de police, il a déclaré n'avoir i pris que 125 francs. Il a été mis dans la soirée à la disposition du Parquet. r Dinard.

Ville de Dinard, 1 jour seulem' r Ce foir MARDI, à 20 h. 30 l Une Seule Représentation de Gala F Cirque-Ménagerie f Cosmopolite LE PUS GRAND CIRQUE VOYAGEANT E\ FRANCE

SA PISTE GÉANTE

"•ES llEt'X ORCHESTRES r SES LIONS. HYÈNES, ..le., etc. V SES rilEWWX DRESSÉ!» 1 SES 10 CLOWNS et AUGUSTES

SES 20 ATTRACTIONS

Tonte la jonrnée visite de la Ménagerie et location a pour la représentation 2 Panmé &

VOL DE CRESSON. Passant, il g g quelques jours, près d'un champ a

appartenant à M. Pencolé, cultivateur à la Haize, le nommé Bertonnière Joseph, manœuvre au Talard, à SaintMalo, y cueillit quelques bottes de cresson, pour une valeur d'environ 15 fr.

Son acte indélicat avait eu des témoins et la police de Paramé, munie du signalement du voleur parvint à le retrouver.

Bertonnière a donné comme motif de ce vol que le cresson lui avait fait envie.

Sa gourmandise lui a valu un procès-verbal

Cancale

LA FETE DU CENTENAIRE DE L'ARRIVEE DES RELIGIEUSES. Comme nous l'annoncions dans notre numéro de samedi, on fêtera de la façon la plus solennelle, dimanche prochain 4 mai. le centenaire de l'arrivée à Cancale des très dévouées religieuses de la Providence de Ruillésur-Loire.

A la vérité, cette cérémonie aurait dû avoir lieu l'an dernier, car les premières « Sœurs Il arrivèrent dans nos murs en l'an de grâce 1829. La maladie du regretté abbé Lefeuvre, curé doyen de Cancale, retarda cette fête. Le programme général est le suivant à la grand'messe, des places seront réservées (côté gauche de la nef) aux religieuses qui dirigent en ce moment l'Asile des vieillards et l'Orphelinat des petites filles, fondés par M. l'abbé Vromet, originaire de Cancale, ancien recteur. Du côté droit dé la nef, des places seront également réservées à M. le Maire de Cancale et à MM. les membres du Bureau de Bienfaisance, tenu par les Sœurs. La grand'messe, au cours de laquelle la psallette paroissiale se fera entendre, sera célébrée par Mgr Rousseau, prélat de la maison de Sa Sainteté.

Il est inutile de dire que la population cancalaise se fera un devoir d'assister en foule à cette cérémonie. Saint-Méloir-des-Ondes

BAL DES ANCIENS ELEVES DES ECOLES PUBLIQUES. Dimanche prochain 4 mai aura lieu, dans la salle des fêtes des écoles publiques, un grand bal sous- la présidence de M. Vilquin, inspecteur primaire de l'arrondissement de St-Malo.

Le Super-Jazz Mousty. de Cancale, dont le succès dans la région a été si apprécié, prêtera son gracieux concours.

Une tenue très correcte sera de rigueur. Prix de la carte ,£'entrée: 4 fr., mais les couples de danseurs ne paieront que 6 fr. Les parents accompagnant leurs enfants entreront gratuitement. Retenir dès maintenant ses places aux écoles communales. Miniac-Morvan

GRANDE FETE ANNUELLE. Le dimanche 25 mai, sous la présidence d'honneur de M. Agenais, maire. A 9 heures du matin, tir à la carabine. i" prix, 50 francs et médaille d'argent offerte par M. Lachambre, député 21 40 fr. 31 30 fr 4« 20 fr. f 10 francs.

Concours de palets, 150 francs de prix.

Tir au pigeon (vol libre), armes de :hasse. Les tireurs apporteront leurs urnes et munitions.

A 10 h. 45, course de bicyclettes. Bourse communale réservée aux jeunes ;ens de la commune n'ayant pas ga,né de prix de course régionale.. Prix >0, 30, 20 et 15 francs et médaille l'honneur offerte par M. Lachambre, iéputé.

A 11 heures, réception de la musilue de Tinténiac. Visite au monument lUX morts.

A 14 heures, course dé bicyclette :course régionale). Prix 100, 70, 30 et 10 francs.

A 14 h. 30, courses à pied.

De 14 h. 30 à 15 h. 30, course aux inneaux à .bicyclette. Course à la ,,alise. Jeux divers. Mat de cocagne, :asse pots, etc.

A 15 h. 30, défilé de chars et bicy:lettes fleuries.

Les engagements pour les différentes ;ourses sont reçus à la Mairie, jusqu'au 25 mai, à 2 heures précises. course e communale (bicyclettes; 2 francs) course régionale (bicy:lettes), 3 francs; course à pied, gra,uits.

A 17 heures, réception de la reine ;t de ses demoiselles d'honneu., à la nairie.

A 20 h. 30, retraite aux flambeaux lluminations, feu d'artifice

A 21 heures, grand bal populaire mec jazz.

Dol-de-Bretagne

LES SUITES MORTELLES D'UN ACCIDENT. Nous avons relaté l'ac;ident dont fut victime, le soir du undi de Pâques, M. Toussaint Houzé mvrier charron, demeurant rue Saint- Halo, à Dol, qui, frappé de congestion m moment où Jl rentrait chez lui, ̃tait tombé du haut de son escalier usqu'au bas de celui-ci, se faisant une res grave blessure à la tête.

M. Houzé est décédé des suites de :ette blessure dimanche après-mldi 1 était âgé de 59 ans.

Nous offrons à sa veuve et à sa amille nos bien sincères condoléanes.

ELECTIONS DES DIGUES ET MAt'AIS. Les élections des députés Les digues et marais de Dol auront ieu à la ^mairie dimanche prochain mai. Le scrutin sera ouvert de 8 heues du matin à midi (heure légale). AUX ANCIENS MUSICIENS. Le laire de Do! a l'honneur d'inviter les nciens musiciens à bien vouloir se éunir en la salle des répétitions de a mairie de Dol, ce soir à 20 h. 30. GRAND GALA DE L'U. N. C. rappelons que c'est demain soir mer redi, à 20 h. 30 très précises, qu'aura ieu au Modern' Théâtre, place des ialles, la soirée de gala donnée au ] irofit de la caisse de mutualité de la ection dololse de l'U. N. C. î Le prix des places est ainsi fixé iremières, 8 fr.; secondes, 6 fr.; trol- 1 lèmes, 4 fr.

Réduction de 2 francs à toutes les i places aux anciens combattants de U. N. C. sur présentation de leur arte grise. La location est ouverte dès mainte- iant au théâtre. En raison de la loin- ueur du spectacle, le rfdeau sera -levé 20 h. 30 très précises. j GYMNASTIQUE. Ce soir, à 0 h. 30, séance de gymnastique au 1 patronage Saint-Samson (adultes). SPECTACLES. Ce soir, à 20 h. 46, éance au Modern' Théâtre. Au pro- ramme La Poupéc, opérette en 4

MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNAT DE LA L. O. F. A. Poule finale 1" série

Armoricaine bat Etoile Dioaidafee par 2 buts à 1

Un soleil éblouissant, un terrain très \6ec, une balle légère et, complétait le tout, un vent des plus vifs constituent- lls des inconvénients insurmon'Ca-Mes & la bonne volonté des footballers pour qu'ils parviennent en ces conditions à jouer convenablement ? Il' faut bien le croire, tout au moins si l'on en Juge sur la partie qui vit les Dinardais battu» de justesse par les Armoricains.

Pour être exact, il faut dire cepen- dant que le match ne fut pas toujours médiocre, 11 présenta un intérêt Inégal, les phases quelconques étant toutefois beaucoup plus nombreuses que celles qui comportèrent quelque clarté. L'Armor aborda la lutte avec confiance et sérénité. Vous vous souvenez que cet esprit bon enfant leur valut la saison passée la chute en 1" série. L'Etoile ne la suivit pas sur ce terrain pacifique et tout de suite ff6 preuve d'activité, de vaillance et un peu. aussi d'efficacité puisque au bout de huit minutes eue avait un but & son actif, son ailler gauche Coqulo ayant réussi à battre Caroff. Son adversaire ne prit pour autant l'affaire au sérieux, se reposant entièrement sur une défense au reste très habile, du soin d'empêcher de grossir le score.

Maigre le vent qui interdisait toute précision dans les passes longues. dans les deux équipes en en abusa. On assista ainsi & une belle débauche de Jeu en l'air, l'Armor s'adaptant moins que l'Etoile à cette tactique, n'eut pas toujours la partie belle. Quelques rares fois elle tenta bien de réagir, mais sans trop d'insistance, ses avants, souvent en bonne position de marquer, ratèrent d'ailleurs -tout ce qu'ils voulaient jusqu'à la 37' minute où. la suite d'un corner parfaitement tiré par Le Meur. Emery un jeune équipier 3* réussit un joli but.

Ce résultat surprit quelque peu les Dinardais. et les Bre6tols dès la remise en- Jeu, .partirent a nouveau vers Despers qu'Emery battit encore deux minutes plus tard. A cet instant un arriére dinardais Messe dut quitter le Pour jouer la reprise, l'Armer bénéficié de l'a.ppoint du vent et l'Etoile est handica.pée d'un joueur, cela ne suffira pas pour permettre aux Brestois de marquer. Cette seconde mi-temps sera d'ailleurs encore plus médiocre que la première, le seul fait saillant que l'on y peut découvrir étant constitué par la belle activité de Despem qui eut à se beaucoup dépenser sur de nombreux shoots adressés, Il est vrai, comme à regret vers les buts par les attaquants armoricains.

Sur les équipes

Pour son unique exhibition à Brest de la saison, l'Etoile Dinardalse a produit une beMe impression. L'ensemble est solidement constitué; Il joue, en outre, non sans un brio certain on y remarque le Jeune Faouen, bel athlète solide et décidé, le puissant avant Marcel et le goal Despers. déjà cité. Nous n'insisterons pas sur le onze de l'Armor; il gagna, c'est peut-être tout te qu'il voulait; qu'il y '«oit parvenu en faisant te moindre -effort, on aurait -peut-être mauvaise grftce à le lui reprocïier nJors.qu't; n'est im- encore au terme de la longue route du championnat et des barrages. Notons que la défense fut égale à elle-même. C'est Justement ce qui permit aux 8 autres joueurs d'en prendre à leur aise. Voici comment étaient constituées les équipes

Etoile Despers

Gebl Tanguy

Jagou Faouen Gulgot

Horbln Marcel Lainé Qarnler Coqulo Le Borgne Emery Le OaJl Louarn Le 1 ',leur

Boënnec Le Roy Oallouédec Guéna Coadou

Armor Caroft 78 COUPE FOLLIARD

Amical Club Redonnais

bat Football Club Lorientais

Le match de belle entre les équipes de l'Amical Club Redonnais et du Football Club Lorientals qui se déroulait dimanche au parc de Beaumont; à Redon, a malheureusement été concurrence par le raid hippique. Il méritait mieux que la petite galerie de fervents qui applaudit à la victoire des jaune et noir.

L'Amical' Club Redonnais mérlta amplement la victoire et si le résultat officiel n'est que 2 buts à 0, le résultat réel-est de 3 buts 0. En effet, un trotsième but fut acquis mais le filet troué laissa passer le ballon et l'arbitre mal placé, dans le doute, refusa le but. A l'A. C. R., Michel fit uns splendide partie bien soutenue par les arrières et surtout Burban. Les avants se conjuguèrent fort bien et Burnel P. se distingua particulièrement au poste d'avant-centre. Le demi Loret a été blessé assez sérieusement. Espérons cependant qu'il pourra se rétablir rapidement. Bon arbitrage de M. Ménard, de Rennes. Il reste donc à l'A. C. R. à rencon- trer le champion de Bretagne Nord pour enlever une fois de plus la Coupe Folllard. 578 MATCHES AMICAUX Dinard A. S. C. et U. S. Servannaisc font match par 1 but à 1

Cette rencontre n'a pas eu le succès de ses devancières, les matches U.S.S. D.A.S.C. étant ordinairement les plus suivis de la Côte, nous en attribuons la raison au manque de publicité qui 'a précédée, les correspondants sportifs locaux n'ayant pas été avisés de la con- fusion de ce match qui ne figurait pas lu calendrier. Néanmoins, le beau temps aidant, c'est devant une belle galerie lue, vers 3 heures.'M. Delahaye, arbitre )fficlel, donne le coup d'envoi. Les deux équipes sont mixtes en tai- ion de la sélection de Nourry, CJoarec, Liemoal et Legangnoux, pour l'U. S. S., st de Saflanges, Brard, Toussaint, au D.A.8.C. Les Servannais jouent avec le rent et à ce moment on ne miserait pas sur les locaux. Mats bientôt, grAce & )ne énergique défense des Blnnrdals, le eu ne porte chez les noir et jaune » Dar de dangereuses Incursions des al- [1ers LevIllaTn et Oulellé. Le Jeu est issez égal et de chaque côté on note sne très grande imprécision dane les shoots. C'est Legagnoux du D.AB.C. qui Duvre la sérle bien lancé, il passe Hardy, se présente seul à quatre mè- ;res du goal servannais, prend son < ;emps, n'étant gêné par personne, et < dors que le but est acquis pour~ tout j e monde, Il shoote. au-dessus. C'est i jne occasion qui ne se présente pas .< Jeux fois au cours d'une saison. L'U.S.3. m ittaquc son tour par Ducom, mais ses avants se montrent aussi mauvais réall- < snteurs que les Dinardais, quand Il 1 ('agit de botter fort c'est un shoot dit 9 i de petit* nUe » qui part, et lorsqu'il c

n'y a qu'à pousser c'est un bolide, n'est-ce pas Marcel ? qui passe au-dessus ou à côté.

Seuls les demis et arrières font du Jeu et encore à Saint-Servan ceux-ci sont très actifs et dégagent, mais chez les locauz on s'amuse à dribbler; mauvaise tactique devant des gàa comme ceux de l'U.S.S. Enfin, après de multiples essais de part et d'autre, qui mettent la galerie en Joie, parce que tous loupes. Oueillé, recevant de Levlllaln. bloque parfaitement et marque.

D.A.S.C 1 US.S. 0.

En seconde mi-temps Dinard est à t son tour favorisé par 1s vent, mais ne | sait pas en profiter et l'U.S.S. domine plutôt, sans concrétiser, Jurza parant quelques beaux essais et Simon ou Maudet empêchant le trio servannais, trop lent de shooter. Les attaques se succèdent de part et d'autre, rendant le jeu [ agréable, mais, hélas, toutes bien amorcées, se terminent piteusement. L'arbitre commet une légère faute et est hué par quelques chauvins usslstes que suivent une centaine de spectateurs. Il n'est plus alors mattre de lui et commet fautes sur fautes. Sur un tir servannais. Jurza bloque parfaitement: 11 est bousculé par trois Servannais. l'arbitre siffle; Jusque 4à rien d'anormal, on attend le coup franc contre Salnt-Servan détrompez-vous, c'est un penalty contre Dinard. comprenne, qui pourra Loncle le botte et marque sous les huées de certains, les applaudissements des autres.

D.A.S.C. 1 U.S.S. 1.

Dès lors la partie perd beaucoup de son attrait. Profitant du désarroi des locaux, l'U.S.S. mène activement. Chollet place deux Jolis centres que personne no peut reprendre; Loncle, trop lent, manque de belles occasions et se chance sans succès, la balle puissant audessus. Puis le goal sorvannals est dangereusement menacé, mais la barre lui vient en aide·sur beau tir de Legagnoux, et la partie continue légèrement en faveur des Servannais qui semblent moins fatigués, mais cependant ils ne peuvent marquer un but régulier. Parmi ceux qui se dépensèrent le plus (il faisait chaud), citons Cadoret, Chollet, Denis, Lemarchand, Delabarre, Attorézi. Weawer. Oueillé, Lebasnier, Saget et Simon en 2' mi-temps.

Comme nous l'avons dit plus haut, très faible arbitrage dans la seconde partie du Jeu, mais grande correction des Joueurs, ce dont nous les félicitons en souhaitant qu'il en soit de même au match retour à Salnt-Malo. 8 Comité de Bretagne

Le Comité de Bretagne a cinst fixé le calendrier des épreuves officielles en 1930

4 mal Premier tour du Critérium de Bretagne Interclubs.

1" au 15 mal Championnats scolaires départementaux.

18 mai Finale du Critérium de Bretagne Interclubs.

24 et 25 mai Championnats de Bretagne individuels à Dinard.

29 mai Eliminatoires des épreuves de-France à Rennes.

5 juin Championnats d'Académie. Championnats scolaires

Les championnats scolaires auront 'leu dans toute la Bretagne du Il- au 16 mai. Nous rappelons qu'il y a deux catégoriels Juniors et seniors et que les frais de déplacement sont rem bourses aller et retour en troisième classe.

.Pour les engagements et tous rensaignements, s'adresser de suite Illeet-Vilaine au T. C. Rennais et à M. Meilleray. 11, quai Lamartine, Rennes. Mayenne à M. Guillemoto, Professeur au Lycée à Laval: Morbihan à M. Maiseau. 27 rue des Fontaines à Lorient Finistère à M. Omnès. 60 rue JeanJaurès & Brest.

N'ayant trouvé personne pour organiser ces championnats à Salnt-Brleuc, le Comité avisera plus tard.

Le Secrétaire général

Le Circuit du Couësnon c Le 4 mai prochain, la Scolaire Pon- torsonnàise fera disputer' pour la 6' fois son épreuve cycliste annuelle.

Cette course de 50 kilomètres environ est dotée de six cents francs de prix dont cent cinquante francs au premier. Tous les coureurs licenciés de l'U. V.. F, pourront y participer. 258 VELOCE CLUB RENNAIS

Education physique

Comme de coutume aura lieu demain soir au Gymnase municipal à 20 h. 30, une nouvelle- leçon d'éducation physi- que organisée par le V. C. R. sous la 1 direction du sergent-chef Vassard, mo- t niteur de l'I. P. l Particulièrement les jeunes gens ap- s pelés & faire prochainement leur servi- ce militaire auront intérêt à assister & ces cours qui. rappelons-le sont entiè- rement gratuits. ç Au vélodrome, la réunion du 11 mal r En donnant le 11 mal prochain la 2' r réunion cycliste de l'année, le Comité du V. C. R. espère que le succès vien- i dra confirmer celui du 13 avril. d C'est Justice en effet si l'on songe 1 d'une part aux engagés et d'autre Dart v aux épreuves portées au programme. Parmi les engagés, une toute première place revient à notre compatriote. Fer- f dinand Le Drogo dont on se rappelle les premières armes dans notre région, pre- d mlères armes confirmées depuis dans des manifestations nationales, voire L thème Internationales. c Essayer de retracer ses succès réglo- 8 aaux serait trop long. Ils sont trop ? Les succès qui ont dépassé notre région sont eux aussi fort nombreux et tous les sportifs se souviennent encore le ces prestigieux championnats de France 27 et 28 dans des temps re:ords. En 1927 gagnant de l'étape Dherbourg-Dinan dans le Tour de France. Le Drogo devient détenteur du malllot jaune en 1928; 5« d'un Parisrours 61 de Bordeaux-Paris: 7" du îhamplonnat du monde en 1928; 2* de Parls-Le Havre 1929: 5é du Circuit de Paris; 5» du Grand Prix Wolber, gagnant ï Barcelone une américaine de 100 kl- omètres devant les meilleures équipes ion frère Paul d'un match contre les r rrèrts Buysse, les frères Debaets etc. é D'ailleurs notre grand Ferdinand est v ilen connu pour son ardeur combative 1 )t nul doute qu'il Intéresse la réunion, c Cependant si sa venue est un gros atout il ?our cette réunion, ce n'est pas le seul a Yt parmi ceux qui militent en faveur L le cette réunion, l'équipier de Le Dro- 5O, jeune coureur qui a défrayé la chro- o ilque sportive depuis le début de la g maison; sera lui aussi un facteur de d Si l'on ajoute à cela que parmi les SI sngagés de cette réunion. sur lesquels ri tous reviendrons, on relève des noms q ;ela que Espanol-Senon. belle équipe ri wpngnole, Le Breton Brleni et soa ri

équipe rivale Daré-Favé. sans oublier nos locaux, on verra que c'est à un véritable gala que les sportifs sont Invités le 11 mal prochain et on peut espérer que le public en venant nombreux viendra récompenser les organisateurs car nous ne cesserons de le répéter, c'est par leur présence nombreuse que le- oportifs permettront au Comité du V.C.R. de mener à bien son programme de 1930 qui. ainsi qu'on le sait. prévoit de belles réunions.

Au vélodrome de Gnéniéné-Penfao, C'est dimanche 4 mai que le vélodrome de Guémené ouvrira ses portes. Le programme, composé avec soin, comporte de nombreuses épreuves dotées de prix importants.

Comme lever de rideau. une course de club (prix 50. 30. 20, 10 et 5 fr.l. La 2' épreuve. Grand Prix de l'U.S.G. (nationale vitesse), est dotée de 6 prix. Finale des premiers 100. 70 et 50 fr. Finale des seconds 40. 25 et 15 fr. 3' course, course de primes, obligatoire pour tous coureurs. Primes finales 40, 30. 20 et 10 fr.

EnHn, une américaine de 40 kilomètres clôturera la Journée. Prix 220, 160, 110. 80. 50 et 30 fr., et de nombreuses primes au cours de l'épreuve. Les engagements pour toutes ces courses sont reçus chez M. Roui, directeur du Vélodrome, et seront clos le 29 avril, à midi.

La {deuxième réunion aura lieu le jeudi 29 mal (Ascension).

AUTOMOBILISME

LE TOUR DE FRANCE

AUTO-MOTOCYCLISTE 1930 L'étape Béziers-Tarbes

Tarbes, 28 avril Peu favorisés par le temps depuis leur départ de Paris, les concurrents eurent encore a lutter contre la pluie; dès le départ les concurrents doivent faire des prodiges sur les routes complètement défoncées. A Qulon Péan fait une chute mals s'en tire heureusement sans gravité. Huet qui n'a pas pris le départ ce matin ramène iL 67 le nombre des concurrents restant eu course. Naaf, ses pneus fatigués, supporte mal l'état des routes. Il se trouve fort handicapé. Ceci lui vaut à Saint-Girond 4 points <*e pénalisation.

Mais rassurons nous, il les rattrapera dès l'étape de demain.

Voilà Godon qui a des difficultés avec son moteur et qui ramasse 10\ points de pénalisation. Enfin Freichard qui en voulant éviter une collision avec une vache dérape et fait une chute. Néanmoins il rejoint le contrôle dans les délais. Sur la fin de l'étape, la route devient meilleur et aucun Incident n'est à signaler.

Tarbes les premiers arrivent dans cette ville vers midi. Les machines se- ront exposées demain matin dans la halle Meradieu. Demain, départ de la 8' étape, Tarbes-La Rocheile, soit 500 kilomètres. Le départ sera donné 5 h. 20. L'arrivée est prévue pour 18 h. 0

POUR LES MOTEURS A GRAND RÉGIME Parmi les différents types d'huile CASTROL mis sur le marché, le type XL, spécial pour moteurs poussés, a depuis longtemps conquis les usagers pour son excellent rendement et sa résistance à la chaleur. Ce type a été complété du type XXL, plus visqueux, pour les moteurs très poussés nécessitant une hùile ayant plus de corps. Si donc vous avez un moteur très poussé nous vous recommandons remploi de notre type XXL que vous exi- gerez certainement quand vous en aurez fait l'essai. Pour tous les autres i moteurs, le guide de graissage CASTROL, affiché dans les garages, vous indiquera le type d'huile CASTROL c qui convient. t c

1

Fédération Colombophile (10« région) Sous-groupement Nord

Les plgeons ayant participé au pre- mier entraînement ministériel « B », dimanche 27 avril, furent lâches à 6 h.25 par bonne visibilité. Bon départ. Dimanche 4 mal, 2' étare préparatoire pour concours ministériel « B ». sur La Roche-sur-Yon et 1-r concoura « Vieux pigeons l, organisé par l'OuestEclair.

Le président prie les sociétés d'avoir à s2 conformer strictement au règlement qu'elles ont reçues. élaboré par le comité d'organisation et principalement aux articles 10, 11 et 12 du dit règlement. sous peine de disqualification. Un télégramme indiquait l'heure du lâcher sera adressé à MM. les Présidents de sociétés. Celui-ci, ainsi que ceux qui leur seront adressés Dar la suite, devront être remboursés par leur société à la caisse du sous-groupement. L'expédition des volatiles devra être faite à M. Châteller. en gare de Dol-deBretagne. dans le courant de l'après-midi de samedi 3 mal. Le train partira de Dol, sur le point de lâcher, à 19 h. l' Les pigeons seront convoyés Dar NI. Chartler. de Dinard.

8 Le Président. DANS LES PATRONAGES COUPE DES PATRONAGES

Demi-finale

Drapeau bat Jeunes de Langon par 4 buts à 1

Fougères, 28 avril. Bien que nous soyons en fin de saison, la rencontre entre Drapeau et Jeunes de Langon fut animée. Il est vrai qu'il s'agissait d'une éliminatoire de la Coupe des Patros, formule brutale qui veut que le club valncu disparaisse de l'épreuve. Somme toute, il s'agit d'une seconde Coupe de France. Mais Il est peut-être nécessaire de dire que les équipes en présence avalent un recrutement bien français. La composition des équipes, du côté Drapeau des noms bien bretons, du côté Langon. des noms de la région de Bordeaux. Ajoutons que les dirigeants du patronage local semblaient attacher une Importance exceptionnelle au résultat de la partie, car tous les « as » rouges avalent été mobilisés, même ceux qui avalent été touchés au cours de la rude saison imposée par la formule périmée du championnat de l'Ouest. Non

content de sa place de second de !t> DU vision d'Honneur, le Drapeau voudraitIl encore ramener dans notre cité le beau trophée qu'est la Coupe des Patronages. C'est à croire, car tous le* Joueurs firent preuve d'un aMant rentarquable malgré l'handicap d'un* température peu favorable au Jeu de football.

La parue commence a 14 h. 30. dlrl? gée par M. Canac, devant une bonne galerie où l'on remarque tous les fanatiques du footba.ll. Ils sont déjà nombreux dans notre ville. Le début permet de penser que le Drapeau va faire un* belle partie et après quelques minutes on le donne favori. Cela ne veut pas dire que les Jeunes de Langon vont se laisser manœuvrer. A maintes reprises ils seront menaçants. Lit défense bordelaise est de classe, car toutes les offensives des Fougerals sont nettement brisées. La ligne d'avants Chemin. J. Dominique. L. Gulllerm. Casset, M. Qulllerm améliore son Jeu. C'est Chemin Qui, bien servi, se sauve. passe à J. Dominlque qui marque le 1" but. Il y a environ 20 minutes de Jeu. Un peu ptus tard L. GuiMerm botte un 2* but de toute beauté. Les Bordelais réagissent, mats très bons au. milieu du terrain, perdent assez facilement le contrôle de la balle quand 11 s'agit de concrétiser. D'ai'Ueurs les avants visiteurs sont un peu trop personnels. Un goal comme Berthelot ne peut guère être trompé que par des shoots provenant de combinaisons rapides et souvent Imprévues, Après des alternatives de Jeu en faveur des deux équipes, la mi-temps est sifflée. Le repos est bien accepté. le* Joueurs sont couverts de sueur, le stigmate de l'e:fort est nettemen.c accentué chez certains. Mais la règle est im.pitoyable et le sifflet du référée dit qu'il faut remettre celà.

La partie reprend, menée activement de part et d'autre. Le Drmpeau semble vouloir accentuer sa pression, mais les Jeunes de Langon se défendent énergiquement. si énergiquement que l'arbitre doit faire montre de toute son autorité pour éviter que les heurts soient trop rudes entre Bretons et Mértdlouaur. Ici légère critique au directeur du Jeu qui avait tendance à dlscuter et à commenter ses décisions. Un arbitre sanctionne et d'un geste indique le camp fautif.

Le Drapeau tente de nombreux essais puis comme toujours une échappée de» avants adverses permet aux visiteurs de marquer le but. La colonie bordelaise peu nombreuse qui se trouvait le long de la touche exulte et espère le match nul. Espérance de courte durée car J. Dominique marque un 3' but acquis de façon magistrale. La pression fougeralse se maintient, on note un 4» but: les Bordelais cèdent et la fin est sifflé@ voyant le Drapeau dominant son adversaire dans toutes ses lignes.

Les Bordelais sont rentrés au vestiaire en chantant. Les Bretons de Fougères. silencieux, serraient les dents en pensant à l'effort à fournir pour le match final.

Considérations

Les Jeunes de Langon ont produit une bonne impression; s'ils furent régulièrement battus, 11 faut leur rendre cette Justice qu'ils firent l'impossible pour tenir tète à leurs adversaires. Nous avons particulièrement remarqué i* goal, les deux arrières et le demi-centre Quant au Drapeau, sa partie d'hier fut excellente t{. l'on comprend que l'équipe qui Jouait hier soit 2* au classement de la Division d'Honneur. On a beau dire. les Jeunes. lee Jeunes. 11 faut se rendre à l'évidence que les beau xrésultats sont obtenus avec les vieux Joueurs, plus exactement avec lee Joueurs ayant l'expérience, la compréhenslon du Jeu et la résistance physique. C'est ainsi que nous signalons le Jeu fourni par la ligna d'avants.

Belle partie dé la ligne de demis, L. Dominique. Aïliaume et Vallée. Mentionnons qu'A!liau:ne en première mitemps a été excellent, duranHa 2t mitemps fi sembla donner des slgnes de fatigue' d'autant plus que son vls-à-vi» ne ménageait pas ses charges.

Soulard et Jean à l'arrière se comportèrent généralement bien. quoiqu'à différentes reprises Berth-Sot dut Intervenir pour conseiller les deux arrières dont les méthodes semblaient parfois lut donner pas mal d'inquiétude. 0

» Aujourd'hui 29 avril Saint Robert Le soleil se lève à 5 h 37 et se oouche à 20 h. 01.

La lune se lève à 5 h. 49 et se couche Paris. 28 avril. Température marima du 27 avril Clermont. Dijon, Nancy, Besançon 23»; Paris, Royan, Strasbourg 22: Marseille, Lyon 21; Valenciennes. Tours 20: Rennes. Nantes. Toulouse. Perpignan 19; Toulon 18 Brest, Le Havre 16: Bayonne, Calais 15. Température minima du 28 Antibe» 15; Nantes 13: Tours. Royan. Toulouse, Nl:nes 12: Valenciennes. Parts. Rennes. Bordeaux. Bayonne, Dijon. Metz, Besancon. Strasbourg 11; Marseille. Lyon 10. Le Havre. Brest 9; Clermont 8: Calats

Situation probable le 29 avril un* baisse s'étendra sur l'Europe occidentale et centrale jusqu'à la Russie sep̃ tentrlonale comportant trois minima :1 le premier sur le golfe de Botnie -7 9: le second sur le Danemark (-8 à 91. le troisième sur le Nord-Ouest de la France et l'Islande (-7 à à 9f. Une hausse de à -9 s'étendra sur l'Espagne.

Un système nuageux, orageux envahira la France par le sud-ouest en liaison avec la partie postérieure de la baisse de Nord-Ouest France.

Probabilités pour la Journée du Z9 avril Vent moitié nord du secteur Est modéré ou assez fort. Quartier sudouest du secteur ouest modéré ou assez fort: Quartier sud-ouest du secteur ouest modéré ou assez fort; Quartier sud-est du secteur sud assez fort;.

Etat du ciel en toutes réglons progressivement par le sud-ouest très nuageux avec éclaircies. averses et orages. • Température dans toute la Franc* en faible baisse.

MARCHÉ DES CHANGr3

New-York Belgique 356 » Il Hollande 1026 1 Suède Suisse 494

à tous ceux qu! sont atteints d'une malsdie de la p°au eczemas, boutons. varices, hémorroïdes, bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de Vestor>ae et de la vessie, de rhumatismes, un 'oyen facile de se ruérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même après avoir souffert et essayé en win tous les remedes préconisés. 2ett- offre, dont on appréciera le but humanitaire est la conséquence d'un vœu.

Ecrire M. Vincent, place Victor-Hugo, qui enverra ^7% et franco, les Indications demandée*.

DE TRIBORD A BABORD AUTOUR

DU FUTUR COMMANDEMENT DE L'ECOLE NAVALE

Le capitaine de vaisseau Devin ayant été désigné pour présider la Commis» sion d'examens pour l'admission à l'Ecole navale, à l'Ecole des élèves officiers de marine et à l'Ecole des élèves mgéhieurs. mécaniciens, ce sera vraisemblablement ce très distingué officier supérieur qui. selon une vieille tradition, succédera au capitaine de vaisseau Roman, arrivé au terme de son commandement de l'Ecole navale. Né le 27 décembre 1879, entré au Borda le ler octobre 1897, le commandant Devin était lieutenant de vaisseau en i914 et présidait aux destinées du sous-marin Ampère, de la première escadrille de sous-marins de l'armée navale, qu'il commanda jusqu'au 8 juin 1916. époque à laquelle les Autrichien* multipliaient, a l'extrême, leurs moyens de défense contre nos sous-marins, plus spécialement leur aviation maritime.

Le rôle de nos sous-marins en Adriatique, surtout, devenait de plus en difficile et dangereux, sans qu'il fût possible au commandement de le varier pour dérouter l'ennemi et la première victime de son activité nouvelle fut précisément le sous-marin Foucault dont le lieutenant de vaisseau Devin avait pris le commandement quelques jours après son débarquement de l'Ampare.

Le 15 septembre 1918, le Foucault te trouvait en plongée, A fi mètres 50, à 10 milles environ dans le Sud des bouches de Cattaro, par très beau temps et mer calme, quand, vers 13 heures, son équipage ressentit, coup sur coup, plusieurs explosions dont la dernière très violente c'étaient les bombes d'un avion qui avait reconnu, à travers une eau très transparente, la coque sous-marine et l'avait frappée, au passage.

Le petit bâtiment n'en aurait probaétoupes pour tige de 20 millitlmètres, Moment pas souffert si un petit presseplace dans le compartiment des moteurs électriques n'avait cédé à la set eousse et laissé pénétrer l'eau en provoquant, par l'arrosage des appareils électriques, coups de feu aux moteurs, extinction de la lumière électrique et commencement d'incendie.

Le FoucauIt est descendu profondément, les hélices ne tournent plus, le bâtiment n'a plus d'erre et s'alourdit de plus en plus par suite de la rentrée d'eau qui augmente avec la profondeur. Des manoeuvres, exécutées avec le plus grand sang-froid, le font remonter il. 25 mètres et, pendant une demiheure, son vaillant équipage essaie, en vain, d'éteindre l'incendie, d'aveugler la voie d'eau et de remettre les moteurs électriques en marche, Efin, s'étant rendu compte après maints efforts qu'il n'y avait plus d'espoir de sauver son bateau, le commandant fait chasser partout et le sous-marin remonte en surface, tel un bouchon. Trois hydravions volent à 150 mètres environ au-dessus du bateau et lancent sur lui de nouvelles bombes qui tombent à une vingtaine de mètres, mais la mitrailleuse du bord les contraint de s'éloigner.

Dans l'impossibilité absolue de lancer les Diesels sans électricité, le commandant Devin prend alors toutes dispositions pour détruire son bateau et sauver son équipage. Il lâche ses pigeons, fait placer une grenade Guiraud entre la caisse d'assiette et la coque, ordonne d'ouvrir les prises d'eau et quitte son bord le dernier, cependant que le Foucault coule et explose.

Recueillis par deux hydravions et un torpilleur autrichiens, le commandant et son équipage furent conduits à Cattaro et ne rentrèrent en France qu'après l'armistice.

Promu, au choix, au grade de capitaine de corvette le 25 mars 1919, le commandant Devin était capitaine de frégate le 22 novembre 1921 et embarquait sur le croiseur-école d'application Jeanne-d'Arc qu'il quitta, en 1923, pour prendre le commandement du croiseur Thionville dans la division des Ecoles de la Méditerranée.

Promu au grade de capitaine de vaisseau le 26 janvier 1927, le commandant Devin fut choisi, quelques mois plus tard, par le contre-amiral Stotz, pour exercer en Extrême-Orient, sur le Jules-Michelet, les fonctions de capitaine de pavillon de cet officier général qui venait d'être pourvu du commandement de nos forces navales, en Chine- A son retour de campagne et après quelques mois de repos, le capitaine de vaisseau Devin ralliait Paris, le la janvier 1930, pour être auditeur au Centre des hautes études navales. Après le commandant Roman, l'Ecole navale ne pourra être dirigée par un meilleur chef.

Louis diARMOR.

Pour tous renseignements d'ordre maritime, s'adresser à Louis cTArmor, Ouest-Eclair, à Rennes, qui répondra dtrectement par lettre aux intéressés. Joindre trois francs pour la réponse.

FLOTTE

Sont arrivés a

Oran, le torpilleur BrtttoU, le 26. Fort-de-Franee, les sous-marins Ven- peur et Redoutable, le 27.

Toulon, la 1" division légère, le 27. Brest, le sous-marin Fretnel. le 26. Font route vers ûran. l'aviso Duperrt, le 27. Oran. le corpllieur Tonkinoit, le 27. 1 Toulon. le sous-marln Regnault, le 28. Salni-Malo. l'aviso Ancre. le 28. 4. Alger, transport Aube, le 28.

Patroksfjord. l'aviso Quentin-xooseVtlt. le 28.

DANS LE HAUT ÉTAT-MAJOK Sur la proposition du ministre ds la marin*, M. le eentre-vnlral Nlvet » »•♦ y«m«i major général à Blseite.

PROMOTIONS

Ont été promus

CORPS DES OFFICIERS DE MARINE. Au grade de capttaitte de lrépate. M. le capitaine de corvette Plcou, en augmentation d'effectif (loi da 4 mars 1929; M. le capitaine de corvette SelleDesforges, en remplacement du capitaine de frégate Massé, nomme dans la résidence fixe.

Au grade de capitaine de corvette. Premier tour ancienneté M le lieutenant de vaisseau Brébant. en remplacement du capitaine de corvette Pitou, promu; 2* tour < choix), M. le lieutenant de vaisseau Martelliére, en rem. placement du capitaine de corvette Selle-Desforges, promu; premier tour (ancienneté), M. le lieutenant de vaisseau Simno Pierre, en remplacement du capitaine de corvette Villedieu de Torcy, nommé dans la résidence fixe; 2' tour, choix, M. le lieutenant de vaisseau Moreau, en remplacement du capitaine de corvette Bernier, nommé dans la résidence fixe; premier tour (ancienneté), M. le lieutenant de vaisseau RaJot Marcel, en remplacement du capitaine de corvette Bécam, nommé dans la résidence fixe; 2* tour (choix), M. le lieutenant de vaisseau Tanzl. en augmentalon d'affectif iloi du 4 mars 1929); premier tour (ancienneté), M. le lieutenant de vaisseau Pont André, en augmentation d'effectif (loi du 4 mars 1929).

Au grade de lieutenant de vaisseau. Troisième tour (choix), M. l'enseigne de vaisseau de première classe Sanouer, en remplacement du lieutenant ed vaisseau Brebant, promu; premier tour (ancienneté). M. l'enseigne de vaisseau de première classe Romeuf, en remplacement du lieutenant de vaisseau Martelllére, promu; 2* tour (ancienneté), l'enaelgne de vaisseau de première clases Beauchesne, en remplacement du lluienant de vaisseau Simon, promu; 3* tour, choix, M. l'enseigne de vaisseau. de première classe, De l'Orza de Mont Orzo Relchenberg, en remplacement du lieutenant de vaisseau Moreau, promu; premier tour (ancienneté). M. l'enseigne de vaisseau de première classe Delprat, en remplacement du lieutenant de vaisseau Rajot, promu; 2" tour (ancienneté), M. l'enseigne de vaisseau de première classe Quillanton, en remplacement du lieutenant de vaisseau Tanzi, promu; 3* tour (choix), M. l'enseigne de vaisseau de première classe Terlier, en remplacement du lieutenant de vaisseau Pons, promu; premier tour (ancienneté), M. l'enseigne de vaisseau de première clasae Machenaud, en augmentation d'effectif (loi du 4 mara 1929).

CORPS DES OFFICIERS DE MARINE (Cadre de résidence nxe). Au grade de capitaine de vaisseau de résidenee fixe: M. le capitaine de frégate de résidence fixe Marguet, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929). Au grade de capitaine de frégate de résidence fixe 3' tour (résidence fixe), le capitaine de corvette de résidence fixe Pelgtran, en remplacement du capitaine de frégate de résidence fixe Marguet, promu; le capitaine de corvette de résidence fixe, Bain, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929); le oaplt&iae de frégate Massé, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mare 1929). Au prade de capitaine de corvette de résidence fixe le capitaine de corvette VUledieu de Torcy, en remplacement du capitaine de corvette de résidence fixe Pelgnan, promu; le capitaine de corvette Bernler, en remplacement du capitaine de corvette de résidence fixe, Blin, promu; le capitaine de corvette Bécam, eq augmentation d'effectif. CORPS DES OFFICIERS DES EQUIPAGES DE LA FLOTTE. Au grade d'officier en chef des équipages l'oîficier principal des équipages Gesslaume, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929).

Au grade d'officier principal des équipages J'offlcier de 1" olasae Jacolot, en remplacement de l'officier princlpal Gessiaume, promu; l'officier de 1" classe Houel, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1928).

Au grade d'officier de l'· classe 2' tour (choix, ¡'officier de 2* classe Celo, en remplacement de l'officier de lr« ci. Jacolot, promu; 11 tour (ancienneté), l'officier de 21 classe Pages Jacques, en remplacement de l'officier de 1" classe Houel. promu; 2' tour Mhoix). l'officier de 2* clasae Le Berre, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929); 1- tour (ancienneté), l'officier de 2' olasse Boote, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929); 2» tour (choix), l'officier de 2' clsese Bouchon, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929; l«r tour (ancienneté), l'officier de 2, classe Malgorn, en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929); 2' tour (choix, J'officier de 2' classe Le Naour, en augmentation d'effctlî (Loi du 4 mars 1929); 1» tour (ancienneté), l'officier de 2« olasse Le Gall. en augmentation d'effectif (Loi du 4 mars 1929).

Au grade d'officier de 2« classe. Le maître principal timonler Audren, en rempl. de l'off. de 2' classe Celo, promu; le maitre prlnc. canonnier Brlvoal. en rempl. de l'off. de 2« 'cl. Pages, promu; le maître prlnc. méc. d'aéro Guimbaudp en rempl. de l'off. de 2o classe Le Berre. promu; le maître méc. Auger. en rempl. de l'off. de 2. classe Bocle, promu; le maître princ. fusiller Le Meur, en rempl. de l'cff. de 2« cl. Souchon, promu; le maître principal radio Giraud, en rempl. de l'off. de 2« cl. Malgorn, promu; le 1" maître arrimeur d'aéro Nabat. en remplac. de l'off. de 2. classe Le Naour, promu; le l«r maltre torpilleur Mondon, en remplacement de l'officier de 2o classe Le Gall. promu.

CORPS DES INGENIEURS MECANICIENS. Au prade d'ingénieur mécanicien en chef de 2' classe M. l'ingénieur mécanicien princ. Le Barzic, erc augmentation d'effectif (loi du 4 mars 1929).

Au grade d'ingénieur mécanicien principal. 2. tour (choix), M. l'ing. mée. de le classe Duban, en remplacement de l'Ingénieur princ. Le Baralc, promu; 1" tour (ancienneté). M. l'ingénieur méc. de l' classe Melo, en augmentation d'egeotlf. (Loi du 4 mars 1929).

CORPS DU COMMISSARIAT DE LA MARINE. Au grade de commissaire principal 2« tour (choix). M. Prlngault, commissaire de le classe en remplacement de M. Vlltard, retraité. DANS LA RÉSERVE

Ont été nommés dans la réserve de l'armée de mer

CORPS DU COMMISSARIAT. Pour compter du 1* avril 1930. date de sa radiation des contrôles de l'activité il. Bordentve, commissaire en chef de IR classe. Port matrlculaire Toulon. INTENDANCE ET SANTE. Pour compter du jour de leur radiation des cadres de l'activité

Au grade d'officier d'administration le 1" classe M. Férec. officier d'administration de 1" classe des services l'Intendance et de Santé, retraité le 16 mars 1930. port matrlculalre Brest; K. Beghelll, officier d'administration de première classe des services d'Intentance et de Santé, retraité le 18 avril 1930, port matrlculaire Toulon. BECOMPENSB

Le ministre de la marine a décerné une médaille d'honneur de sauvetage en brona* au maître principal de manœutre Larrleu, de la direction du port de Dherbourg. en récompense du dévouément dont 11 a fait preuve le 26 février

1930, a'Oap-Breton (Landes), en se par- tant au secours d'un marin-Bêcheur qui se serait noyé sans sa courageuse Intervention (1 sauvetage antérieur). LA 2, ESCADRE A ORAN. La 2eacadre est arrivée dimanche midi, à Oran. Les tout-marin* sont arrivés hier.

EXAMENS

DE LA MARINE MARCHANDE LoniErrr, le 29 avril. Un examen cité de commandement à la pèche en 1"' zone aura lieu à l'Inscription maritime de Lorlent le jeudi 22 mal 1930, 9 heures.

REPARATIONS TERMINEES. IA Patata, 28 avril Les Voilier» PaulArstne et Stable de Bethlécm qui étaient rentrés Palale avec des avaries de mbture vont appareiller incessamment, leurs réparations étant terNAVIRES DIVERS

SIGNALES PAR T. 8. F. AU POSTE D'OUESSANT, LE 28 AVRIL Cambraisien, Jean-Max, Madali. Espagne, Austral, Portrieux, Donibane, Capitaine-LeDlabat, Ange-Schiaffino, Alice-Anne, P.L.-M.-26, Cap-d'Antifer, Ancre, André2»home, Surviile, Vaccares. P.-L.-tt.-33. PASSES OU SIGNALES. A Gibraltar, 27, Maréchal-Lyautcy, ven. de Casablanca; Antinous, ail. de Nouméa à Dunkerque; à Pérlm. 27, Andr&Le.bon, all. de Marseille Yokohama: Barry-Island, 27. P.-L.-M.-24, alL de Caronte ù Cardlff: & Gibraltar, 26, Mane-Loulsé-actiiatJino, ven. de Dunkerque Zlnyara, all. de Rouen k Oran: à Niton. 27, P.-L.-M.-23. aU. de Botterdam à Caronte.

TOUCHi. A Aden. 27, Bernardinde-Saint-Pierre. allant de Marseiüe à Maurice.

MOUVEMENTS PROBABLES. Aviateur-Rolland-Garros est attendu à Marseille, le 2 mal, à 14 heures PierreLoti, est attendu à Marseille, le 1" mal, à 7 heures du matin.

PAQUEBOTS ET VAPEURS LGMGS-COURR1ERS

ARRIVES. A La Palllce, 26, Jullandfa, d'Anvers; & Cardlft, 27, P.-L.-M. 24, de Caronte; à Marseille, 27, Impero, de Beaumont; Baierais, de CalouWa; 28, Frank/urt, de Nagoya Oldekerk, de Shanghaï Madoera, de Batavia à Bordeaux, 28, Nevada, du Havre Vllle-d'Oran. du Havre; à Casablanca, 28, An/a, de Dakar; de Casablanca. 26, Lipari, p. Lisbonne; Cavally, p, Dakar; au Havre 28 Ganrt, de New-Orléans; Sonora, de Valparaleo Amiral-Gauteaume, de Côte d'Afrique. A Saigon, 25, Amboise Il PortGentil, 24, Dahomey; 1 Grand-Bassam, 25. Fort-de-Noyon; Il Majunga, 25, Chambord; à Alexandrie, 27, Manette-Pacha; à Hambourg, 26, JaIon. PARTIS. De Talcahuano, 27, SaintJoseph p. Valparalso; de la Pallice, 26, Jullandlu p. l'Extrême-Orient; de Marseille, 28. EstreQa, p. New-Yorck; Anna, p. Philadelphie; de Oasablanca, 28, Médie Il, p. Dakar; du Havre, 27, Zélton p. Talcahuano.

De Dakar. 26, Amérique; de Conakry, 26, Brazza; de Libreville. 24, Baoulé; de New-York, 25, France; de Vancouver, 28, Indiana, p. Portland; de Philadelphie, 26, Ontario p. Baltimore; de Pointe-à-Pltre, 27, Pellerin-de-Latouche, p. Le Havre de Vera-Cruz, 27, Missouri; de GIJon, 27, Espagne de Papeete, 24, Ville-de-Verdun, p. Nouméa de Beyrouth, 26, Angkor; d'Alexandrie, 26 Pierre-Loti, p. Marseille; de PortSaïd, 26. Aviateur-Roland-Garros, p. Marseille; de Zanzibar. 27. GénéralDuchesne, p. Marseille; de Zingaporw. 27, Général-Metzinger, p. Yokohama de Yokohama, 27, Angers, p. Marseille de Saison. 28. D'Artagnan. VAPEURS CABOTEURS

ARRIVES. A Marseille. 27, Ténirifla, de Sainit-Nazaire; ujtoel-Aures et Eliane-Busck, d'Alger; 28. Kilbane, de Millana; Sidi-bel-Abbès et Svdnev-Lasry, d'Oran; Sidi-Aïssa, de Mostaganem Gouverneur-Chamv, d'Alger; ViUe-deBône, de Bougie. Sidi-Ferruch, de Phiilppeville; Nelly-Lasry, de Bône; Gouverneur-Grévy, de Tunis; Gaulota, de Nice; Alumine, de Carthagène; Il Brest, 28, Sébastian, de Sfax; Penchateau, du Havre; Samt-Amoroise, de Rouen; Madali, de Rouen; Yorkdale, de Swaneea; à Bordeaux, 28, Pontet-Vanet, de Dunkerque; Pomerol, de Rouen; Haiht-Marc, de Séville; Divatte, de Cardlff: à Casablanca, 26. Marrakech, de Bordeaux; 27, Médie-U, de Marseille; au Havre, 28, Arzio, de Nantes; à Rouen, 28. Guisthau, de Rotterdam; Birtlev. de Newcaetle; Fleetwina, de Blyth; Zélo, de Newcastle; Freesland, de Newcastle; Escaut, d'Aniers; Seine, d'Amsterdam; ,Ethel, de Londres; Médéa, d'Oran; Granvllle. du Havre; Inver, de Swansea; Spéro, de Cardlff; Clariwood, de Retard-: à Boulogne, 28, vaii-ae-Lu-Haye, de Félix-Town; Nicolas-Jean, de Buth; Moteur -Kerroch, de Cherbourg. à Concarneau, 28, Pomelin, de Cardia; à Granvllle, 28, Granville. du Havre; au Palais. 27, Guermor, de Lorient; à Nantes. 28, Capixaine-Le-tiastard. de La Pallice: BidassOa, de Bordeaux; Bourgneuf, du Havre; Hudson, d'Algérie; Auvergne, de Swansea; Smerdis, de Leith; Blairgowrie; à Lorient, 28, Germory, de Sfax.

A La Pallloe, 28, Coamo de Constanza Laanemar, de Forey; Troto, de Bordeaux.

A Bbae 26. Saint-Clair de phllippeville; a Tunis, 26, Drame, de Bine; à Bougie, 27. Ohio.

A Saint -Malo, le 27. Glynn, de Barry; le 28, Fink-Rose, de Port-Talbot., PARTIS. De Marseille. 27, Provençal n' 6. P. Alger; NKOie-LeoorBne, p. Oran' Eridan, p. Dunkerque; 28, Djebel-Aures, p. Sète; Boudjmel, p. Cessis; Cyrnos, D. Propriano; Mustapha-II, p. Tunis; Uuc-a'AumaLe, p. Bône; Gouverneur-Laferriire, p. Oran; de Brest, 28. Caroline, p. Swansea; Abeille-22. p. Le Havre; Walkyrie, p. Landerneau; de Bordeaux. 23. Saint-Marc, p. Rouen: C'ftaieau-y<iuem, p. Leningrad; Ridanoa, p. Nantes' de Casablanca, 27, Brancas, p Nantes; Cap-Gris-Nez, p. Kenitra du Havre, 28, ChOteau-Paimer, p. Hambourg; de Rouen, 28, Hermod, p. Anvers; Marne, p. Londres; Oise. p. Rotterdam; Seine, p. Rotterdam; Pierre-Goujon, D. Cardiff; de Boulogne, 28. La Seine, p. Tréguler; Députe-AbelFerry, p. Dunkerque; Val-de-la-Haye, p. Cherbourg: Louise-Yvonne, de Brest; du Palais, 28. Guermar, p. Nantes: de Nantes, 28. Bidassoa, p. Lorlent; de Lorlent. 27. Presta*ni-i.avet, p. VanDes.

A La Paille», 36. Diputi-George-Chaigne, p. Rotterdam.

VOIUERS CABOTEURS

ARRIVES. A Brest, 28, Michel de Pornlc; au Havre. 28, Rose-Léontine, de Cherbourg à Boulogne, 28, Johan de Nolrmoutler à Concarneau, 28. Le Coa, de Donges; Printemps, de Noirmoutler Boudedeo- M ab, de Noirmoutler; au Palais. 27, Ma Préférée, de Lorient: à Nantes, 28, Saint-Marcel, de Belle- Ile; Prolétaire, de Quimper Florentine, de l'Ile de Ré St-Loui3, de Nolrmoutler Avenir, d'Ile-d'Yeu; à Lorient, 28. Sainte-Marthe, de Noirmoutier 27, Edith, de Nantes SaintYves. de Belle-Ile.

A Salnit-Malo, le 27. Ardente, de PARTIS. Du Palâle, 28, MaHe-Anntk, p. Pornic; Salnt-Maroel, p. BelleIle Prolétaire, p. Qutmper; de Lorient. 28. Islais, p. Bell«-He.

27 avril. Le a été rencontré sur les lie= de pêche; tout bien bord.

PARTI, De Fécamp. le Slmon-Duhamel, Raymond Lecour, p. l'Islande,

LE THON

St-Jkan-de-Luz, 27 avril. Une quinzaine de bateaux aonit sortis hier à la pêche du thon, deux d'entre eux sont rentrés sans pêche et les autres ont commencé à rentrer vers 18 heures et les derniers vers 20 heures avec une jolie pêche, quelques uns ont apporté Jusqu'à 60 thons, la moyenne des apports était de 45 thons par bateau, Il a été débarqué environ 676 thons représentant environ 3.400 kilos vendue aux mareyeurs et aux usiniers au prix moyen de 10 francs le kilo.

Marché de Parla

Paris, 28 avril (cours du 27). (De notre correspondant spécial)

Vente normale, sans aucun empresaement; baisse sur la sole, le homard, le merlan brillant, le colin hausse sensible sur les groe maquereaux et la langouste.

Marée, crustacés. On cote au kilo (cours extrêmes) Barbues, 10-20 bars, 12-35 carrelets. 2-7 chiens de mer décapités, 2-4,50; colins décapités, 8-12; colins entiers, 4 10 congres, 27 crevettes grises, 1-3; crevettes rouires grosses, 100-115; daurades de France, 1,60-6; harengs Hollande, 1-3; homarda vivants, 20-35 homards morte, 10-18; langoustes vivantes, 30-44; langoustines, 7-14; limandes, 3-8; limandes-soles, 4-8 maquereaux français gros, 5-7.60; maquereaux français petilts 10-13 maquereaux Saint-Jeande-Luz, 9-12; merlans brillants, 6.50-9;merlans ordinaires, 3-6.50; mulets, 1020; raies entières, 1-3,50; rougets-barbots, 10-30; rougets grondins. 2-5; soles françaises grosses. 20-34: soles françaises petite, la-22 turbots, 10-20 morues salées, 1-4.

On cote au cent Sardines salées petites. 15-40; sardines fralches, 30-100. Moulea et coquillages. On cote aux 100 klloe Moules Ieigny-Ronfieur, 70-100.

On cote au cent coquilles SatotJacquee. 35-90.

Poisson d'eau douce. On cote au kilo Ablettes, 3-15; anguilles vivantes, 20-25; anguilles mortes, 6-18; brochets morts, 14-22; carpes vivantes, 1012; carpes mortes, 7-11; éperlans, 1-4; goujons, 10-18: saumon groa, 40-45 saumon petit, 46-50; saumon frigorifié, 8-22; truites saumonées argentées, 2560: truites de pisciculture, 24-27; de rivière au-dessus de 100 grammes, 2632.

Arrivages Marée. 160.300 kilos; eau douce. 7.500: coquillages. 28.000 déposé au frigorifique. 42.300 resserre de la veille 67.700: quantités mises en vent, 268.400 quantités saisies le 26 avril. 1.132 kilos.

DANS L'ARMÉE

DANS L'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL DES TROUPES COLONIALES Le général de division des troupes coloniales Voilier, disponible, nommé au commandement du groupement Cochlnohine-Cambodge et du point d'appui de la flotte.

CONCOURS D'ADMISSION EN 1930 A L'ECOLE DE SAINT-CYR

Les compositions écrites du concours d'admission à l'école spéciale militaire en 1930, auront lieu les 19. 20, 21, 22 et 23 mai, dans les diverses villes énumérées ci-dessous, désignées comme centres d'examens en 1930 Alger, Besançon, Beyrouth, Bordeaux, Brest. Cherbourg, Dijon, Grenoble, La Flèche, Lille, Lorietut, Lyon, Marseille. Mayence Metz, Montpellier, Nancy, Nantes. Nice. Nîmes, Orléans, Paris. Poitiers, Relms, Rennes, Strasbourg, Toulon, Toulonse. Tours, Tunis, Versailles.

Aucun avis individuel ne sera adressé aux candidats. A Paris, les compositions seront faites dans le manège d'Hautpoul, du quartier Duplelx La liste des candidats répartis en trois groupes sera affichée à la porte du local d'examens le samedi 17 mal, à partir de midi. Lundi 19 mal 7 h. & 11 h., composition française: 14 h. a 17 h., composition de physique et de chimie Mardi 20 mai 7 h. 11 h., composttltlon d'histoire, 14 h. 17 n. 30, trace d'une épure de géométrie cotée. Mercredi 21 mai 7 h. Il h., composition de mathématiques: 14 h. à 17 heures, composition de langue vivante obligatoire.

Jeudi 22 mai 7 heures à 11 heures, composition de géographie' 14 h. à 15 heures, calcul logarithmique; 15 h. 30 à 17 h.. croquis panoramique.

Vendredi 23 mal à partir, de 7 heures, composition de langues vivantes facultatives (2 heures pour chaque langue).

MÉDAILLE COLONIALE

AVEC AGRAFE

•r AFRIQUE EQUATORIALE » Paris, 28 avril. Le droit s la médaille coloniale avec agrafe (Afrique Equatoriale Française) est acquis aux militaires européens et Indigènes, ainsi qu'aux fonctionnaires civils ayant pris une part effective aux opérations exécutées dans la vallée du Mandoul (Moyencharl), du 27 février au 16 mars 1929.

Pourront également prétendre a la médaille coloniale avec agrafe A. E. F., les auxiliaires civils (gardes régionaux et partions) qui ayant été blessés ou s'étant distingués nu cours des opérations

COURSES DE PLOUGUENAST Compte rendu du dimanche 27 avril Il y avait beaucoup de monde sur l'hippodrome, mats les chevaux vinrent peu nombreux. Le terrain était très lourd et marécageux en plusieurs places il a été certainement cause de course» fausses paur plusieurs concurrente.

L'organisation serait à compl6ter, notamment par des lloes du côté pelouse, car l'envahissement des pistes par le public, au moment des épreuves, aurait pu causer des incidents et des accldents. Mata nous savons que le nouveau président saura ce qu'il faut faire en vue des améliorations à exécuter pour l'avenir.

1. Paix des Cantons (trot monté: 1.000 fr.. 3.000 m.). 1. Ecouteur; 2. Dalgare; 3. Délicate 4. Danton. Gagne très facilement, le 3o loin, ainsi que le 4». Mutuel 7.50, 6, 7 fr. 2. PRIX de LA Société d'Ekcotjragement (place, 2.800 fr., 2.000 m.). 1. Brioche III 59 1/2, M. P. Brohan (Lancien); 2. Anna-Marfa, 59 1/2 (Thibaut) 3. Carim, 65 (Bostock). Mutuel 18.

Brioche III est partie, suivie d'AnnaMarla et do Carlin dans l'ordre. Avaant le dernier tournant, Anna-hIarla glissait et manquait de tomber à deux re-. Prises; elle se rapprochait dans la ligne d'arrivée, mais se petatt de côté, sous la cravache et ne pouvait revenir temps. Carim a fini loin.

3. PArz de Phantok (trot monté ou attelé; 1.000 fr.. 3.000 m.). 1. Tibère, 3.000, à M. Gosselln (propriétaire) 2. Uri, 3.000 (Olliitrant); 3. Salatse, 3.000 (M. Le Vexier): 4. Valet de Trèfle, 3.000 (Comm&nt). Non placés Timbale, Ecouteur. Mutuei 19.50, 8. 7. Gagné très facilement; bonne course d'Uri.

4. Epreuvk Régionale (chevaux de selle; 3.600 tr., 1.500 m.). 1. Electro, 59 1/2 à M. Le Breton (M. Rlvoallan); 2. Etoile XVI, 63 1/2 (Lanclnll; 3. Edvinea, 59 1/2, (Le Breton): 4. Ecouteuse, 63 (Hamonlc). Mutuel 6.50, 6, 8. Derrière lui, 11 a eu lutte pour la place. En tète, dés le départ, Electro a mené toute la course et n'a Jamais été menacé Mieux ménagée, Ecouteuse eut été plus près.

• 5. PRIX DU Gouvernement (trot monté), 3.500 fr., 3.200 m.). 1. ChériBibi, 3.300 m., M. Combat (Ouillou); 2. Candidat, 3.300 m. (Brtsorguell): 3. Ere Nouuelle T., 3.200 (Sauvé); 4. Danton, 3.200 (OllItraM). Mutuel 7, 5.50. 5.50.

Ere Nouvelle n'a pas vécu longtemps srur Son avance. Chéri-Bibi, suivi de Candidat, l'a dépassée et a gagné facilement. Bonne course de Candidat. 6. Steeple-Chases lhacks et hunters, gentlemen-riders; 3.900 fr., 3.500 m.). 1. Duguesclin 11, 60/ h M. de Castellan (le propriétaire), dérobé et ramené; 2. Ocre 70 (Duchelas), dérobé et ramené. Mutuel, 12 fr.

Course dénuée d'Intérêt, par suite des parcours Irréguliers des deux chevaux. 7 PRIX de LA Sociïte DES STEEPLEOhascs de France (steeple chase. 2.600 fr., 3.40 m.). 1. Nibithi 11, 70, k M. Gulheneuc (State); 2. Dépéche-toi fil, 69 M. de Castellan). Course sans histoire. Nlbathl II prenant du terrain à chaque foulée, a gagné de loin. 7 HlPPARQUX. Après les Courses du 27 avril à Machecoul (Loire-Infértenre) Cette réunion annuelle, une des premières de la région autour de Nantes a obtenu son succès habituel. Très grosse affluence, amenée a l'hippodrome des Chaumes par des moyens de locomotion les plus variés, par trains spéciaux, par autobus de la Compagnie des T. N. et par autocars Drouln rapides et confortables.

Nous croyons savoir que l'organisanlsatlon d'une deuxième Journée de courses, il l'automne, a été envisagée. SI ce projet se réalise, 11 nous semble que le programme devrait comporter au moins deux courses au trot (dont une pour 3 ans seuls).

Trentre-trois chevaux se sont disputé 31.500 fr. de prix, répartis en 6 courses. L'entraînement A: Tinel, avec le même jockey, J. Benoit, a gagné le galop pour demi-sang avec Sidi-Dahi (Sun Star et Marseillaise), et la course de haies, 5.000 fr., 2.800 m., avec Gygis 64 kilos (Admirable Crlchton et Gascogne), bien placée et montée sagement pour battre d'une demi-longueur après lutte, Boutlgny. 60 kil. (ent. E. Reverdy) Associé, 60 k., qui débutait en haies, dérobé dans le galop d'essai, 3- Montsouris, 70 k., ch. gris, 5 a. (Grazlng), qui galope et bon sauteur, a emmené le peloton à vive allure sur 2.500 m., pour finir 4» a 4 long, du gagnant.

Chairman, mille alez. 6 a. (Or du Rhin et Unchair), 58 k. 1/2, a gagné facilement le Plate H. S. n- 4, 7.000 fr., 2.200 m., dans lequel La Malice, 56 1/2, était encore une fois 21 il une longueur. Bon Petiot, h. bal, 6 a. (Gambalseul et La Bobine). 70 k. jockey W. Spooner; entraîneur M. Adèle, a gagné sans douleur le steeple des demi-sang. 7.000 francs, 3.600 m. Seul Dandy III (Seneschal), 71 k., s'est maintenu dans le sillage du premier pour finir 2» trois longueurs (il M. F. Bluteau, de Nantes). Thérésa Il était tombée au premier tour. M. L. Tacquet. propriétaire de Bon Petiot, gagnait aussi le steeplechase final (W. Spooner. M. Adèle) avec llbaritz, 68 k. (h. alez.. 7 ans, par Billycock et Soubrette) Albaractn (H. Tournier), 70 k., bonne course, 2- à une longueur Mltsouko. 63 k. 3, à une longueur, et aL Cantinlère. 67 k.. 4o s, une demi-longueur.

.Enfin dans la course au trot monté pour 3, 4, 5 et 6 ans, 3.700 fr., 2.400 m., Fuschia, 3 ans, 2325. a vécu sur son avance jusqu'au' dernier tournant, où débordé il finissait 3'. Endiablé (Trou- badour et Penthesilée, donc deml-frére de Dona-Sol IV). 2.450 m.. bien soutenu à la corde par N. Fumât, battait Epée, 2.450 m. (J. Crèzé), venue de loin et finissant en dehors dans un rush habile. Temps, 4' 1". 4' 2", 4' 3". 4' 7" le premier kilomètre 1' 38".

g Saint-Fikmin. LE RAID HIPPIQUE DE REDON Résultats

1- raid. 25 kilomètres environ. 1. Beau-Frère, M. Sorleiu, de Martlgné-Fe.-chaud, en 45' 56"; 2. Liza, M. Thomazo, de Pégréac, en 46' 20" 3. Urbain Il, à M. Chevalier, de Pire, en 47'- 4. Antonine, à M. Camplon, de La Chapelle-St-Melalne, en 47' 37"; 5. As d'Atout, à M. Brégeon, de Rennes, en 47' 38".

2' raid (18 kllm. environ 1. Detiré, k M. Brlllet. de Redon, en 33' 19"; 2. Duchesse, à M. Bloyet, d'Allaire, en 33' 27": 8 Eglantine, à M. Camplon, en 36' 30": 4. Iioaette, k M. cheval. Balnssur-Oust, en 37' 30". 0 COURSES A SAINT-CLOUD

Saint-Clotjd, 28 mal. La réunion s'est déroulée au cours d'un après-mldi agréable et le public était venu assez nombreux, malgré un programme qui ne comportait que des épreuves modestes. Dans le prix du Bols de Boulogne, le train soutenu pendant tout le parcours a été réglé par Britannicus pendant la première moitié du parcours. puis par Cos d'Estournel Jusqu'à la distance où 11 a été débordé par le Canderquet et Suroit. Une lutte sévère s'est alors engagée entre eux et ce n'est qu'à quel-

ques mètres du poteau que Suroît' a pris le meilleur sur Cos aestournet, notre favori.

Résultats

Paix d'Eaubonnt (t vendre aux. enchères. 6.000 fr., 2.500 m.i. 1. grandi.mard (V. Diez).Arthur Manby; 2. Reine.des-Tireurs (0. Carra tt), Jean Boatier 3. Scandale (Ch. Semblât), Roger fisint; 4. Olaude-de-Franoe (T. Turner), L. Mandré

Non placés OharlesUon (G. Auge), Mascarct (F. Hervé), Beaumont (M. Arlella), Galaad (0. Dutorez), Héraut (A. Chéret), Concolor (R. Vincent), Pagode (M. Bonaventure).

PRIX de Collxvou (10.000 francs, 1.600 m.). 19 partante. 1. Seylta (0. Dulorez). Jean Stem; 2. Cavlare (W. Scanan), Jacquet Wittoudc 3. Le 8er* per (J. Clay), Paul Eyssautler 4. Canoniste (A. Rabbe), V. René de Rivaud.' Non placés Cadran-Solaire (M. Bo. naventure), L'Hippogriffe (F. Williams). Abou (L. Robson), You7io-C/ium (Q, Bartholomew), Broad-Grin (F. Hervé), Campagnard (W. StbbriU), Sorcoca (IL Bougerolles), L'Allumeusc (A. Chéret). Kahena (W. Portais), La Fleche-d'Or (Ch. Semblât), Faveur-Royale (A. Pal.mer), Flapper (L. Cordelf). Chère-Soeur (R. Brethesw), Pétronille «7 (O. Gar» ner), Vanitas II (G. d'Aasestl).

Prix de Tavernt (k vendre aux enchères, 7.500 fr.. 900 m. ligne droite)1. Sineiane (D. Bourtlnan). comte F. de Brinon; 2. Marolles (T. Wyer), André Masson 3. Visille-Cure (Ch. Semblât), Mlle M. Ventura 4. Préviens-mot CA. Reinette), Henri Masson.

Non elacés Entresol (E. Hoaré), Crawl (F. Wllllames). La Taglioni (B. Haynes), Hallucinée (R. Vincent), La Chanterie (G. Durerez). Fausse-Alarme (M. Leroy), Fanny VI (M. Bonaventure), Spa (E. Goldlnl. Jocaste (W. Sihbrltt). Maddy (A. Rabbe). Monarchie (R. Becéc).

Prix du Bois os Boulogne (25.000 tr^ 2.800 m.), 10 partante. 1. Surolt ID. Torterolo), Carlos Madariaga 2. Cosd'Estournel (C. Bouillon), B. E. de Rothschild 3. Le Canderquet (R. Brethés), Emile Marchand: 4. Libourg (B. Haynes). Pierre Welrthelmer.

Non placés Dinardais (W. Slbbritt), Frelon (G. Duforez), Natak-rit (F. Hen vé), Britannicus (G. Vatard), Seysset (G. Garner), Monroc (Ch. Semblat). Prix DE Rouvres (handicap. 15.000 francs, 2.000 m.). 1. Poiwon-d'At'rtl {M. Rabbé), V. René de Rivaud 2. Graal (J. Clay), Benjamin Gulness 3. Vol Plané (J. Frigoul), Léon Obry Roderer: 4. Kermebel (V. Flora). Gud tave Beauvols.

Non placèa Kit-Bap (G. Garner), Ps- ragraphe (P. Keogh), Francille (M. Jav. conts), Belsauve (M. Bonaventure). Pierre-le-Grand (W. Stanclan), Alt-Pa. cha II (Ch. Semblât), Myrrhis (Kaiser), Thyrsis (W. Slbbritt), La Cène 40. Bouillon). Croix-Blanche (L. Cordell), Quebonds (F. Rochettl), St-Cristie (L. Robson), Rosa-Bonheur III (A. Chéret), Myrrhe Il (J. David). Imalda (R. Bêche).

Prix LA Farina (12.500 fr., 1.500 m.), 6 partants. 1. Kinp-Arthur (A. Rabbe). Octave Homberg; 2. ,W(«!-Rosa le. Garner), Arthur Vell-Picard 3. DeanSivift (C. Bouillon), Stéphane VagUano; 4. Olivier VI (Ch. Semblât), Mme A. Llautey.

Non placés Miel-Rosa (G. Gamer). Prince-Noir (W. Scanlan), El-Hadjar (Ci. Mac Aulifley).

Pari mutnel

1"

Reine des Tireurs s Scandale p 18 » a

Le 61

Marottes Vieille Cure. 00 le* 31 50

Le 16 50 5 c. Poisson d'Avri1 50 6 a. Arthur a. 9 s P.

Rosa 13 50

COURSES A ENGHIEN

Partante probables

Prix DES Aubépines (steeple à vendre, .7.500 fr.. 3.500 m.) Xbuire ou Arioste (Diez), Artamène (H. Haes), Et Capetan (Guiho), Le Rhin (Toussaint), Le Caprice (Théry), Branle-Bas (Bush), West Fleet (Sautour), Bostock (Romain). Dandin Il (Bartln!), Adorandu* (Gesson), Magie Fan (Bertal), Savoyard IV (Hamel), Espagnol (Warren), Poupette (Juge), Balkis Il (Dume).

Prix DES Landes (haies. 10.000 fr. 2.800 m.) Rosarto Il (Dominlcli, Venï debout (R. Haes), Roi d'Yretot (Sentierl, Printania (Léger). L. Ousse (Lescalle), Rion (Montalant), Brida (X). Adamastor (Howes), Acrobatie (Kalley). PRix DE l'Armagnac (handicap à vendre. 10.000 fr., 2.900 m.) Xbutre (V. Diez), Moscou (Joiner). Mah Jonc (Feger), Noirlac (Sentier), Gobelin ou Poltina (Teasdale), Le Caprice (Thêry). Framboise Pépin (Belmondo). Ma Chérie (Riolfo), Toiga (Kalley), Anubi» Il (Peckett). Afghan Il (Léger), Sommiers1 (Cérez), Rion (Montalant), Régal= (Loiseau), Saint-ObiTi (Petit). D. S. O. (Cervo), Le Gave (Davis). Olive Noir* (X). Mécano (Fruhlnsholtz).

Prix Ultimatum (steeple handicap, 20.000 fr.. 3.400 m.) Coeur Béarnais (Lock). Sacois (Butler), Hobby (Cérez). Xbuire (Diez). Domitius (Rlolto), Haratch (Bertal). Have A Drtnk (Kerloêgan). Miranda Il (Dalrei. Matho (Ho wes). Maghzen (Petit).

Prix Soukaras (haies, 15.000 tr.. 3.200 m.) Galvaudeur (Lescallei, Notherby (Butler), Coco Chéri (Léger). Nanan (Dominlcl). Plaise à la C. (Plaine). Rapid (Bush), Royal Maintenon (Bertal), Seseli (Howes). Danrou (Tondu). Resohe iGesson), Eolien (Bagnlard). Prix de Gavarnie (steeple), 12.000 fr.. 3.000 m.) Cofiir Béarnais ou Le Drapeau (Lockt. Dents (Léger), La Frégate (Dlez) Guéfnary (H. Hseei, San Benito il (Lolseaui. Le Yacht (Butter). Ttny Fleet (Sautour). Le Hcv» (Luc). PRix DAKOTA (attelé, 10.000 fr., 2.800 m.) Clio C ou Belle-Etoile iVercruyBsei, ELise ou Christian (Pentecôte), Café Noir (Carré). Coeur de Mai (Guigot), Bleuet ou Tarte i Souchon). Argentina (Sourroubllle). Daphnine (Bougls). Enfant Prodige (Bègoul. Dragée Il (Th. Monsieur). Colibri (Courtaclei. DaneKo (Perlbarg). Vauville lll (Tcherkaseofl). Babiole (Leboucher). 0 Pronostics

Ire course Xbuire, Balkis.

2' courae Rosario. L. Ouase.

S' courae Gobeltn, MahjonD.

4" course Matho, Hobby.

5o course Rapid. Netherby.

6- course Frégate War Dance.

7' courae Argentina, Christian.

Les sans-niistes possèdent un journal omplet. documenté et Intéressant, 11s lisent le Petit Radio. Un an 30 tranes. • régit tout compr. Ech. gratuit. L. DELBOUBO, NARBONNK.

Paris, 28 avril. (De notre correspondant spécial)

BEURRES. Demande a**ez bonne; mais l'abondance de la marchandise provoque une nouvelle faiblesse des prix.

On cote au kilo (cours entremet) Centrifuges Normandie 14 a 18; Bretagne 14 â 1B.50; Charente -Poitou 16.50 à 22.50; Touraine 14 a 18.50; divers 11 à 16.

Marchands Normandie 10 a 16: Bretagne Il a 16.50: Centres divers 10 à 14; divers 9 à 25.

Petits beurres Bretagne choix 14 à 14.50: divers 13.50 à 13.80; beurres salés ou fondus 14.

Beurres en livre: Loiret 11: frigo 13 13.50: Danois 18.

Arrivages du jour Beurres français 51.694 kilos: ventes du jour 3.736 mottes resserre du jour 3.127 mottes. OEUFS. Vente assez calme; mais cours plus faible d"environ 10 à 20 fr. par colis de mille.

Cours par colis de mille œufs (cours extrêmes) Picardie extra 600 à 615; Normandie extra 550 à 600; Normandie choix 450 à 500: Normandie ordinaire 340 à 440: Bretagne choix 360 a 420; Bretagne ordinaire 280 k 350; Brie Beauce 480 a 530; Poitou choix 500 à 610: Poitou ordinaire 350 à 490; Touraine choix 500 à 580; Touraine ordinaire 440 490; Midi choix 430 a 460; Canes 500. Atnvaaes du jour 1220 coll; ventes eu jour 895 colis: resserre du Jour 1220 colis.

FROMAGES. PATES Molles Vente active; les rrns arrivages permettent de maintenir les cours sauf pour les bries qui sont en faiblesse.

Prix au cent Camemberts Normandie 200 iL 390: divers 50 Il 260; Lisleux, boi2es 2bO à 600: vrac 200 à 550: Gournay 85 A 125: Neuchâtel 35 95: Pontl'Evêque 220 380; Chèvre 40 k 500. Prtx d la dizaine Brie moyen moule 130 a 180; laitier 50 à 130.

PATES Sschcs Vente assez bonne aux mêmes cours.

Aux 100 kilos Port-Salut 500 a, 1350: Gruyère 800 à 1300: Comité 500 à 1250: Hollande 780 à 1070.

Arrivages Pâtes mollies 92.907 kilos; pâtes sèches 10.080 kilos.

VIANDES. Vente très calme et arrivages trop importants.

On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF. Baisse de 0.30 à 0.50 par kilo.

Quart derrière non trait» Première qualité 12 à 13.50: deuxième qualité 10.50 Il 11.90: troisième qualité 7.50 à 10.40; quart devant 4.50 à 7: aloyau 9 à 19: train entier 8.50 à 15; paleron 5 8.50: bavette 5.50 à 8.50.

VEAU. Baisse de 0.30 sur toutes les qualités.

Entier ou demi Première qualité 14.30 à 16; deuxième qualité 13 à 14.20; troisième qualité 10 à 11.90; pans, cuisseau, carré 10.50 à 19: basse complète 8 à 13.

MOUTON. Première qualité 15.50 17.50: deuxième qualité 13.50 à 15.40: :rols:ème qualité 10 à 13.40; gigot 13 à «2 carré 16 à 36 épaule 9 a 14.50 «fiiefiu de lait 15 à 18.60.

PORC. Baisse de 0.10 k 0.30.

Demi Première qualité 13.80 à 13.40; deuxième qualité 8.50 Il 12.70; longe ou Blet 12 à 18; reins 9 à 14.80; poitrine 8 12.50: jambon 10 k 16.50; lard 6 4 9.50. Arrivages du jour 260.000 kilo*.

VOLAILLES. Baisse générale sur la volaille vivante par suite du peu de demande et d'une température peu favorable à la conservation des marchandises; par contre, la vente ayant été active pour la volaille vivante. 1. y a hausse sur les poules et poulets jeunes. On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais 16 k 19 canards Nantais 16 à 19; canards de ferme 11 14; agneaux de lait 8 à 12.50: gros agneaux 12 15.50; dindonneaux du Midi 15 à 21; lapins G&tlnais 13.76 à 14.2b; lapin% divers 13.25 Il 14; oies nouvelle* 14 à 16; poulets Nantais Gâtinais 20 à 27.50: poulets Touraine 20 à 27.50: poulets Bresse 28 a 33 poulets des Charente; la Il 28: poulets de Hambourg 18 à 27; poulets congelés étrangers 13 à 19; Poules de Bretagne 16 à 18; chevreaux de Touraine 9 k 10; chevreaux divers 7 9.

On cote et la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits) 4 à 12.50: pintades 16 à 26.

Volailles vivantes On cote au kilo (cours extrêmes) Lapins 9 à 10: oies 9 k 10; poulets jeunes 15 a 19: poules et coqs vieux 13 à 15; dindes 10 a 11: pousilns petits 2.50 à 4.60; canetons 4 à 11: oisons 14 à 22.

Arrivage, 106.000 kilos.

GIBIER. Lapins de garenne 5 à 9.50.

LEGUMES. Arrivages assez Importants vente assez «*t»» «UitvX eu £houx-fleurs qu: conservent leurs prix. tandis que par ailleurs il y a une forte baisse de 100 à 150 francs sur les asperges en vrac. 200 francs sur les haricots verts. 50 francs sur les pois mange tout du Midi, moins sensible sur les endives, radis de Nantes et laitue aux 100 kilos du Midi; les pommes de terre nouvelles toujours peu abondantes sont en nouvelle hausse de 10 francs sur les provenances d'Algérie, début des navets nouveaux de Nantes offerts de 400 à 450 450 francs les 100 kilos.

On cote aux 100 küos Ail 500 à 700: asperges en vrac 500 à 850; carottes de Meaux 80 k 44; Chevreuse 8G à 120; Nantes. Sully 150 à 250; cerfeuil 100 à 300: champignons couche extra 1100 à 1400; moyens 950 k 1250: conserve 100 à 1100- chicorée Nantes. Orléans 250 à 320; améliorée 80 à 120; raves ou tuiabasas 20 & 50: échalotes-oignons 300 à 400: endives 280 à 320; épinards 40 à 100; fèves du Midi 250 300; haricots verts Algérie et Maroc 900 1400; eeca 300 k 550; laitue de Nantes 250 à 330; départements 220 à 260; lentilles 300 à 500: navets Fllns et Vlarmes 70 a 100; nouveau de Nantes 400 450r oignons en grains 20 à 50; oseille 40 & 120: patates 250 à 300; persil 150 à 250: pols verts du Midi 400 à 600; pois verts d'Algérie 350 A 500 mange-tout Midi 600 à 750 cassés 280 à 320; topinambours 50 à 100.

Pommes de terre nouvelles Algérie 2M à 300: Midi 250 à 320; Hollande commune 50 à 80; rosa 66 k 70; jaune ronde 38 Il 42; saucisse rouge 35 à 45; Esterllng 50 à 60: Balnt-Malo 8b à 40: blanche commune 30 à 40.

On cote au cent Artichauts du Midi a0 à 200: divers 50 k 125; choux nouveaux Manche 60 à 100; Angers 60 à 100 Midi 80 100 choux-fleurs Barfleur, Cherbourg 150 à 325: Angers 80 à 300: Roscoff 150 à 350; choux-fleurs f*lnt-Malo 150 à 350: Midi 250 à 450: Uicuee 30 a 100; romaines 75 k 250. On cote aux 100 bottes Fenouil 125 MO; panais 75 k 125; poireaux 50 à 1E5: radis Nantes. Orléans 20 70; noirs 100 à 200.

On cote aux 316 boites Cresson 50 k 85.

On eot* la botte Asperge* diverses Ilifc <NattM mhzcUw Naatm pi-.

leans i.su a Il; navets nouveaux Nantes 1.50 a 2.50; oignons nouveaux Nantes 1 k 2; rhubarbe 0.80 à 1.10; thym 3 à 5. On cote d la pièce Céleri-rave 0.25 à 1.50.

FRUITS. Vent« calme.

On cote aux 100 kilos Amandes sèches 750 à 850: dentés 400 à 900; fraises de Carpentras 1700 à 2200; oranges sanguines 220 Il 320; pommen choix 400 à 1400 communes 200 à 400 tomates Algérle et Maroc 600 à 750.

On cote a la corbeille Fraises d'Hyéres 10 à 60.

On cote au kilo Pruneaux 5 à 12: au cent bananes des Ant1lles 64 à 66; aux 100 kllogs bananes des Canaries 525 à 575.

PAlus, le 28 avril (de notre correspondant spécial) Temps chaud, la cheville reste prudente dans ses achats et les abattoirs marchent toujours mal. oros bu'a A rr. Amenés bceujs. 2.749; vaches, 1.351; taureaux, 425 Total. 4.525 Introductions directes aux abattoirs depuis le dernier marché. 742 Réserves vivantea ce matin aux abattoirs, 723.

Les affaires ont été très difficiles, et la tendance s'est vivement affaiblie on a fléchl d'un deux sous par livre. sauf en bons animaux très résistants. On cote à la livre de viande nette BŒUFS. Normands extra, 5.55 à 5.90 bone Normands, 5.25 à 6.60 ordinaires, 5 à 6.20 Limousins. Charentais, Périgourdlns. Dorachons extra. 5.70 A 6 bons animaux, 5.30 A 6.60 ordinaires. 5.10 & 5.35 Charollais, Nivernais. Bourbonnais, Berrichons. Bourguignons. extras. 5.60 à 6; bons bœufs blancs. 5.30 5.55 ordinaires, 5.10 à 5.35 salers du Centre ou de Charente. et rouges divers extra. 5.30 a 5.70 bons bœufs rouges 4.70 5.20; ordinaires. 4.30 4.80; gris de l'Ouest. Vendéens. Parthenals. Monceaux de Sarthe, Mayenne. Choletals. Nantais extra, 5.30 Il 5.60 bons animaux. 4.80 5.30: ordinaires, 4.40 à 4.80 Bretons extra, 4.60 5.15: ordinaires. 4.30 à 4.70; bœufs du Midi. 4.10 à 4.30 bœufs communs de toutes races. 4.20 à 4.70.

VACHES. Génisses extra Limousines. Charentaises. 5.40 Il 6.40 Charollalses, Nivernaises. 5.80 à 6.40 Normandes extra. 5.70 à 6.20 rouges extra. 5.30 à 5.90 Mancelles. Choletalses extra. 5 à 5.60: Bretonnes extra. 4.90 à 5.50 génisses ordinaires de toutes races. 4.70 Il 5.40 bonnes vaches. 4.90 Il 5.60 Vaches ordinaires, 4.20 A G vaches médiocres. 3.60 k 4.20 viande saucisson. 3 à 3.80.

TAUREAUX. Bretons extra .4.90 à 5.40 Jeunes de ferme. 4.80 5.20 gros, 4.30 A 4.80.

Renvois 310 bœufs. 160 vaches. 55 taureaux.

•%TBA.XTX:

Amenés 2.172 Introductions directe», 1.553 Réserves vivantes, 414. Les arrivages étaient un peu chargés les cours ont fléchi de 2 a 5 sous par livre nette.

Les veaux de sorte extra des menleuree provenances ont été vendus au détail. la livre nette. 8.20 Il 9.10 bons GAtlnals. Eure-et-Loir. Blésols, Eure. des rayons de Nonancourt et Damvllle, 7.80 8.35 ordinaires. 7.30 k 7.80 Tourangeaux de Richelieu. Sainte Maure. 7.80 à 8.30: Tourangeaux de Chinon, Loudun. Loches, 1 k 7.40 Champenois de Romllly. Sézanne. Nogent-sur-Seine. 7 à 7.30 autres rayons Champenois 6.15 Il 7.15 veaux a robe blanche. 6.80 k 7.B0 Manreaux d'ECommoy. Mayet. Le Lude, Château-idu-Loir. 7.35 A 8.25 autres bons Sarthois. 7 à 8.10: Manceaux communs de la Sarthe. notamment du rayon de Sablé ou de Maineet-Loire, en provenance du Baugeois 6.60 k 7.50 Angevins, 6.40 k 7.40 Orne des rayons de LalRle ou Gacé. 6.40 A 7.30 Manche 6.40 à 7.40 Caen, Gournay, 6.40 à 7.40 Caen: Gournay. 6.40 7.30 Vendée, 6.20 k 6.80 Deux-Sèvres. 6.20 k 6.80 Bretons d'IUe-et-Vllalne et Côtes-du-Nord. 6.20 à 6.80 veaux de service. 6.50 Il 7.40 broutards, 4.50 k b.80: petits veaux ou « crevards 3.70 a 4.60.

Renvois 76.

BIOT7TONS

Amenés, 11.481 introductions directes, 6.547 réserves vivantes, 2.600. La vente a été mauvaise en raison des grob arrivages. Baisse de 5 a 10 fr. par tête.

Sauf Indication contraire, les cours ci-après s'entendent d la Mure nette, pour animaux en laine.

AGNEAUX. Les agneaux extra Southdown ont valu 9 30 é. 10,3G croi•*». ».iO A iu.30 Dishleys-Mérinos de Beauce. I1e-de-France ou autres régions. 8.20 à 8.80 Loiret. 9,10 k 10.20 Charmois, 9.20 il. 10,30; Nivernais Bourbonnais, 9.20 à 10,10 Berrichons. 9.10 à 10.10 Bretons, Maralchins. 8.30 à 8,80 Sarthe, Mayenne, Vendée, 8.20 k 8,70 Bourguignons, Champenois, 8.40 à 9. MOUTONS. Dlshieys-Mérlnos de Beauoe. Ile-de-France, 7.80 Il B.40 Loi. ret, 8.10 à 8,70 Nivernais Bourbonnais 8 à 8.70; Berrichons, 7,80 k 8,60: Poitou, 8.20 k 8,80 Bretons. Maralchins. 7.80 8.60 Sarthe., Mayenne, Vendée. 7.70 à 8.20 Choletals, 7 k 7,50 Bourguignons. Champenois. 7.40 à 7,90 Charen2ais Périgourdins, 7,50 à 8,10 Limousins. 7.80 Il 8.30 Auvergnats, 7.40 Il 7.90 Blzets du Plateau Central, 7,80 à 8.30 Gascons aveyronnals, 7.60 Il 8 Albigeois. 7,60 Il 8,20 métis, 8 k 8.50. BREBIS TONDUES. Beauce. Ile-deFrance. 6.70 à 7,10 Berrichonnes, Nivernalses, 6.70 A 7.20 Bretonnes, Maralchlnes, 6.20 1 6,70 Banne. Mayenne. Vendée, 8,10 k 6,60 Aveyronnalses, Gasconnes, 6,70 à 6.30 mères usées. b.30 à 6.

Renvoi* 800.

FOROS

Amenés, 3.656 Introductions directes, 3.913 réserves vivantes, 412.

La vente a été archi-mauvalse, avec recul de 30 k 50 fr. aux 100 kilos vifs. Arrivages trop chargés et forte concurrence de la marchandise hollandalse. On cote au kilo vif poic» maigres extra. 9,30 k 9,40 bons porcs de pays maigres, 8,50 A 9,20 porcb un peu épais d« l'Ouest et du Centre, 8.30 à 8.60 gros gras, 8,30 Il 8.b0: nourrisseurs. 8.30 8.50 porcs du Midi, 8.30 Il 8.6o: porcs Craonnals. 9 à 9.40: Bayeux. 9,10 9.40: Vendée, 8.50 à B,40 coches de toutes provenances, 6.50 7,30 laitonnes, 7,30 k 8.30.

On cote la pièce porcelets, 330 480.

Renvois 100.

Court Officiel»

Cour* de clôture au kilo ds viande nette.

Les chiffres t'entendent de la manière suivant* amenés. Invendu», 1", a* rt il QUtUttt, *J*I» 1

Bceufs 2.749. 810 10.90. 9.70, 8.30, 11.90; vaches 1.351, 160. 10*0. 9.60, 8.10..12.10: taureaux 426, 6b 9.40. 9. 8.30". 9.90 veaux • 2.17»-. 76, 16.30. 14. 11.20. 17.60: moutons 11.881. 800, 19:30, 14.90, 12.90. 30.30; porea 3656. 100, 13.14, 12.14. 9.8a. 13.42.

Cours approximatif, au kg., poids vli. Les chiffres s'entendent de la Manière suivante 11. 2- et 3 qualité, extta. Bourg 6.64, 6.35. 4.16 7.38; vaches 6.54. 6.28. 4.05. '7.75; taureau% 6,64. 4.97, 4.16. 6.14: veaux 0.78, ".98. 6.16, 11.44; moutons 9.68. 7, 6.6S. 10.15; pores 9.20. 8.60, 6.90 9.40.

Arrivages par départements Calvados. 25 bœuf». 10 vaches. 6 taureaux, 10 veaux, 150 porcs

Côtes-du-Nord. 25 bœufs. 15 vaohes, 10 taureaux, 26 veaux, 120 porcs. Charente. 20 bœufs. 10 vaches. 6 taureaux. 45 porc..

Charen te -Intérieure. 25 bœufs, 10 vaches. 10 taureaux, 60 porcs.

Deux-Sèvre,. 140 bœufs. 80 vaches, 40 taureaux, 130 porcs.

Eure. 40 bœufs, 10 vaches, 10 taureaux. 170 veaux. 150 moutons,

/Île-et-Vilaine. 25 veapt. 260 porcs. Finistère. 10 bœufs. 10 vaches. 20 taureaux.

Loire-Inférieure. 80 Dœufs, 20 vaches, 10 taureaux. 25 veaux, 760 porca. Maine-et-Loire. 230 bœufs, 105 vaches. 30 taureaux. 220 veaux. 275 porcs. Manche. 20 bœufs. 10 vaches. 10 taureaux, 90 veaux 70 porcs.

Malienne. 140 bœufs. 60 vaches. 10 taureaux, 120 veaux. 35 porcs,

Sarthe. 140 boeufs. 60 vaches. 10 taureaux. 530 veauz, 120 porcs.

Vendée. 220 bœufs. 110 vaches. 16 taureaux 205 porcs.

Vienne. 300 bœufs, 140 vaches. 45 taureaux. 35 veaux. 60 porcs.

BOURSE DE PARIS

Ouverture

PARIS, le 28 avril.

BLSS. Tendance faible. Courant 126-125.75-125.50-125,75 P. prochain 126.50-125,76-125.25 P.; mai-juin 125.26125.50-125,25-125 P. 4 de mal 124.25124 P. Juillet-août 123-122.75-122.50 P. FARINES. Tendance sans affaires. Courant 178 N. prochain 175 N. malJuin 175 N. 4 de mal 174 N. Juillet AVOINES diverses. Tendance falble. Courant 70.75-70,50-70.25-70.50 P. prochain 66-65,75-66.50 P. mai-juin 8665,75-65.50,-65,75 P. 4 Qe mal 66 P. Juillet-août 66.50-66.25 P.

SEIGLES. Tendance sans affaires. Courant 72 N. prochain 76 N. malJuin 87 V.; 4 de mai 7n N. Juilletaoût 82 N.

ORGES. Tendance aana affaires. 'Courant 75 N. prochain 76 N. maljuin -74 A. 4 de mal 76 N. juilletaoût 77 N.,

MAIS. Tendance sana affaires. Base de liquidation 106 courant 102 A. prochain 96 N. 4 de ma: .95 N. 4 de Juillet 95 N.; 6 de Juillet 90 N:SUCRES. Tendance faible. Courant 235.50-237 P. prochain 23') P. juin 237.50 P. 3 de mal 237.50 P. 8 de Juin 238 P septembre 233-232,50 P. 3 d'octobre 220.50 P. 3 de novembre 220.50ALCOOLS (libres). Tendance lourde. Juin 800 P. Juillet 800 P. août Clôture

BLES. Tendance lourde. Dlsp. cote officielle. 128-129; courant. 125 25125.50 P.; prochain. 125-136.26-126.50 P.; mal. Juin, 125-125.25 P.; 4 de mal. 123.25-123.5U P. juillet, août, 122 .26 P. FARINES. Tendance sans affaires Courant. 178 N. prochain. 176 V. • mal juin, 176 V. 4 de mars. 174 V. Juillet! AVOINES (diuersej). Tendance faible. Courant. 70.75 P.; prochain 65.25 P. mal. Juin. 66.26 P. 4 de mai 65.50 P. Juillet, août. 65.50-65.25 P. SEIGLES. Tendance sans afinlres. Courant, 72 N. prochain, 76 N. mai, Juin, 78 V.; 4 de mal. 78 N.: juillet août. 82 N.

ORGES. Tendance sans affaires Courant. 75 N. prochain, 78 N. mal Juin. 74-75 N. 4 de mai. 76 V. Juillet août, 77 N.

MAIS. Tendance sans affaires. Base da liquidation. 109 Courant, 102 A. prochain. 95 N. 4 de mal, 95 N. 4 de Juillet. 92 N.4 6 de juillet. 90 N. SUCRES. Tendance faible. Courant. 235.5Q P. prochain, 236 P. juin. 236-236.50 P. 3 de mal. 236-236.50 P. 3 de juin. 236.510, P. septembre 231.50-231 P.: 3 d'octobre. 220-220 50 P. 3 de novembre, 221 P.

Cote officielle. 236.50-235

ALCOOLS (Mores). Tendance lourde. Juillet, 795 P.

RIZ. Brisures tous incotés.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et feuilles. courant 7.90 acheteur prochain 8,05, paye. Juin 8.10-8.20: 3 Je juille2 830-860: août 8.30-8.40: 3 d'octobre 9.10 vend., novembre 8 75 ach. 3 de Janvier 9.00-9.20: février d,00 ach. BOURSE DU HAVRE

Ouverture

L« Havri, 28 avril.

COTONS. Tendance calme; vente 550 balles avril 510: mai 504: juin 506; juillet 605: août 602; septembre 499; octobre 497: novembre 496; décembre 497; janvier 498; février 498 mars 507.

CAPES. Tendance soutenue; vente 4.250 sacs, Avril. 288 mai 276 Juin 273: Juillet 267,25; août 266.25 aeptembre 262; octobre 260.50; novembre 250.50: décembre 257; Janvier 255- f6vrier 363,35; mars 253,50.

Clôture

COTONS. Tendance soutenue vente, 1.750 balles. Mai, 606; juin, 508: Juillet, 508; août. 60b: septembre, 502; octobre, 500; novembre, 499; décembre, 501, janvier. 502; février, 502: mars, 505.

CAFÉS. Tendance Il peine soutenue vente, 3.000 sacs Avril. 284.50 mai, 274.50; Juin. 271.50; juillet, 266.25: août. 265.25; septembre. 261; octobre. 259.60 novembre. 258.50 décembre, 256; janvier. 254; février, 262.26; mars, LAINES. Tendance calme. D'avril octobre. 900.

BOURSE DE MARSEILLE

Marseille, 28 avril.

HUILES. ilracftide» d fabrique disponible 407.60; de coprahs, disponible 407,50; de palme blanche 385: Dahomey (Caf), Marseille 325. De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées, 460-475; ruflaques supérieures. 475-520 sésames alimentaires désodorisées. 480-490. D'olive de Tunisie pression, 576610 29. 640-600: Algérie surfine, 440600; Borjaa extra 190-200: Andalousie «ztm 188-186; aurfla* 170-1E0.

MARCHES ETRANGERS

COTONS

NeV-.Orlcaks. 28 avril. Ouverture, Mal 1561; juillet 1568; oot. 1470.1471: décembre (nouveau), 1485-1487. 2' avis mai lncoté; Juillet, 16.82; octobre. 14.84: décembre. 14.87: New-Orléans. 28 avril Clôture disponlble, 18,54; mal, 15,66/67; juillet. 16.75; octobre, 14.76/78; décembre. 14.88; Janvier, 14.92; mars, 15.10/12.

CHiCAco. 28 avril. Ouverture Juillet, 15.75; oot., 14.80

Chicago, 28 avril. Ouverture Juillet. 15.75: oot.. 14.80,

Chigago. 28 avril. Clôture mai. 15.78; Juin. 15.82.

Livkrpool, ïli avril. Cotons Haute-Egypte. Clôture avril 10,04: mal 10.06; Juin, 10.08: Juillet. 10.07: août. 10.07; septembre. 10.07; octobre, 9/J4; novembre. 9.74; décembre, 9.87: jiuivler, 9.87; février, 9,93; mars. 9.99. Cotons Sakellaridis. Clôture avril. 13.31; mal. 13,32; ,futn, 13,21; Juillet. 13.22: août. 13.22; septembre. 13,22; octobre. 12.94; novembre. 12.97; décembre. 12,99; Janvier. 13.06: février 13.21; mars. 13,20.

Cotons américains. Clôture avril 8.22; mal, 8.19; juin, 8.15; juillet. 8.18; août, 8.12; septembre, 8.08; octobre. 8.04: novembre, 8.04; décembre, 8.06; Janvier, 8.06; février. 8.08; mare. 8.11 avril (19311. 8.14.

New-Y ork, 28 avril. Clôture dit.ponlble. 16/20: avril, Incoté; mat. 18.02; Juin. 16.06; Juillet. 18.12; août. 15.60; septembre, 15.25: octobre. 14.86/87; novembre, 15.07; décembre 15.12- Janvier 15.20: nouveaux cours, octobre. 14.70/71' novembre. 14.82; décembre, 14.84/87; Janvier. 14.91-97: février. 14.99; mars 15.08.

CÉRÉALES

CHICAGO. 28 avril. Ouverture Mal. 102: juillet. 104 1/4.

Chlgago. 28 avril. Blé dur d'hiver, numéro 2, disponible. Incoté; blé dur d'hiver, numéro 3, Incoté; sur mai. 104 1/2- 104 6/8: Juillet, 109 7/8- 107 1/8; septembre. 110 3/8-110 1/2: décembre. 115-115 1/8; mais bigarré. numéro 2. disponible. 80 1/8; mal. 8 5/8; Juillet! 83 3/4; septembre 85; décembre. 78 3/4- avoines, mal 41 7/8; jumet. 42 3/8; septembre. 42 1/2; décembre. 44 3/4' »eiOles, numéro 2. disponible. Incotè: mal. 61 5/8: mal. 61 5/8; Juillet, 67 1/8- septembre, 71 5/8; décembre. 75 LIVERPOOL, 28 avril. Ouv.. blés tendance soutenue, mai incoté: Jull. 7-8 3-4; oot. inc.. maïs incoté.

Liverpool, 28 avril. (clôture) Blés Tendance soutenue mal, 7-7 5/8; juillet, 7-9 5/8; octobre, 8-16 1/2; Maïs, tendance calme: La Plata (C. A. F.). il-Juin. 24.

Winnipeg. 28 avril. Bits. mal, 107 3/4; juiltet, 40 5/8; octobre. 114; seigles, mal. 64 2/8; juillet 67 6/8; octobre. 71 3/4; avoines, mal, 50; Juillet, 61 1/2; octobre, 50: orges, mal. 47 3/8; juillet. 52; octobre. 52.

Buenos-Ayres, 28 avril. Bléa, juin, 9.95; Juillet. 10.05; maïs Juin. 6.10: juillet. 6.15; avoines. juin, 4.85.

Ro&arlo. 28 avril. Blés. Juin. 9.90; maïs. juin. 6.05.

New-York, 28 avril. Blés rout d'hiver, disponible 122 3/4: blés durs d'hi- ver, numéro 2. disponlble. 109 1/3- blés bigarré durum. numéro 3, Incoté: maïs bigarré, 91 5/8.

SUCRES

Ntw-YoRx, 28 avril. Ouverture Sucres centrifuges Cuba, 339: Il terme sur mal. 156; Juillet., 158; septembre. 188; décembre. 175: Janvier 178 Londres, 28 avril. ouv. sucre 88", tendance calme; mal 6-9 3-4 V 6-9 A: août 7 Dayé; base 96-: janv. 8; 7-11 1-4 A; mars 8-4 1-2 V: 8-3 3-4 A: mal 8-6 V. 8-5 1-4 A.

LœiDRis, 28 avril. Marché terme. Clôture Sucre brut 88». tendance cal- me; mai, 6-9 3/4 v.. 6-8 1/4 A.; août. 7 v.. 6-11 1/4 a.; base 96: Janvier 8 v., 7-11 1/4 a., mars 8-3 3/4 8-3 v.. mai 8-8 1/4 v.. 8-4 1/2 s.

CAFÉS

New-York. 28 avril. Clôture dis- ponible, 9 5.8; mal, 8.63; juillet, 8.48; septembre. 8.33: févrler, 8.23; Janvier, 1 8.18; mars. 8.10; ventes approximatives. 6.000 sacs

VITRÉ. 28 avril. On cote aux 100 kilos farine. 160; son, 60; blé, 110; sarrasin. 85-90; avoine, 6045; orge, 70: pommes de terre, 45 a 50. Aux 500 kilos paille, 140 à 185; foin, 276 300. Vaches. 3 M le kilo sur pied; veau. 7.G0 k 8.20: moutons. 8 à 8.50; porcs gras, 8.60 il. 9; petits porcs. 250 à 300 la pièce.

Beurre. 12.50 a 13 le kilo en gros, 16.25 à 16.50 au détail œufs. 3.75 la douz. en gros, 4.25 au détail poulets, 25 à 40 la couple canards. 35 k 45 Pigeons. 10-12 lapins, 16-30 la pièce. Cidre, 90 100 la barrique.

COMBOURG, 28 avril. On cote aux 100 kilos farine, 164 à 166 fr. céréales blé. 118 k 120 fr.; sarrasin, 80 à 82 fr. avoine, 70 à 72 fr. orge. 65 k 68 fr. son. 70 74 fr. fourrages paille, 180 à 200 fr. foin, 220 a 250 fr. Cours stetionnaire, sans changement sur le dernier marché.

Veaux, 3,40 à 3,50 la llvra; porcs gras, 4,20 Il 4,40 la livre porcs maigres amenés 130, vendus 400 Il 550 fr. la pièce: porcs de lait amenés 200 environ, vendus 260 k 300 francs la pièce.

Vente active sur les porcs maigres plus calme sur les porcelets, tendance à baisse sur ces derniers.

Beurre en gros, 12 Il 13 francs le kilo; en détail, 13 Il 14 francs le kilo; œufs, 4 francs les treize.

Hausse de 0.50 par livre de beurre sur le dernier marché. Sans changement sur les œufs.

Cidre, 110 à 120 francs la barrique sur lie, régie en sus soutiré, 130 à 150 francs la barrique, suivant qualité. BAIN-DE-BRETAGNE.. 28 avril. Vaches amenées 70 k 75, vendues 4/5, de 500 à 2.500 la pièce; veaux amenés 50 à 60, vendus 9/10. de 3.60 à 4 la livre; moutona amenés 25 k 30, vendus 3/4, de 2.75 il. 3.25 la livre porcs moyens amenés 120 à 140. vendus 2/3. de 450 il. 650 la pièce: beurres, 5.50 k 6 la livre; œufs, 3.50 à 4 la douz. Marché très Important: de la marchandise en grande quantité sur les différentes places. La folre-exposltlon de Rennes engage les cultivateurs à amener plus de bestiaux qu'A l'ordi- naire.

Les vaches, plus nombreuses que d'habitude, se vendaient bien; 11 fait un temps merveilleux pour la culture; l'herbe pousse vigoureusement. Les 1 bonnes Jeunes vaches de service et d'herbage sont chères.

Depuis longtemps, le marché des veaux n'avait vu autant d'animaux mis en vente. Au début. Il a encore été vendu quelques bons veaux. 4 fr, malt à la fin. Il y une bal*»* d4 S 6 «ou»

L*s moutons et agneaux étalent trop nombreux pour les besolns du jour il faut enregistrer une baisse sensible. Les chevreaux, au nombre d'une vingtaine, de 40 à 60 fr. pièce. Les porcs petite et moyens, étaient nombreux la vente a été lente et difficile; baisse de 25 à 30 fr. par tête.

Le beurre et le* oeufs ne changeât pu de court.

LES CHOUX-FLEURS

Saint-Pol-de-Leox, 28 avril, Environ 250 voitures de choux-fleurs ont été amenées ce matin sur la place de l'Evèché; les transactions ont été assez aotives on a enregistré une légère baisse des cours.

On a payé les beaux choux-fleurs f extra à, de 2.40 à 2,65 la tête, suivant qualité les choux-fleurs moyen. le tout venant et suivant qualité, de 1.75 a 2.25 la tête, suivant qualité les petite choux-fleurs dits a moudets destinés à l'exportation outre-Manche, de 1.40 k 1.65 la tête. 4uivant qualité. BIBLIOGRAPHIE

PAPIERS INTIMES DU COLONEL HOUSE, publiés par Charles Sitmour, professeur d'histoire a l'Université (le Yale. |Tome III Dans la Guerre Mondiale), traduction de B. MAYRA et du lieutenant-colonel de Fonlongui. Un vol. in-8 de la Collection de Mémoires. Etudes et Documents pour servir d l'Histoire de la Guerre Mondiale 25 fr. Payot, 106, bout. Saint-Germain. Paris. Les Papier* Intimes du Colonel House, qui ont eu un iuccèe retentissant. sont un document unique dans les annales de la littérature politique. Plus que quiconque. le Colonel House fut au centre de la diplomatie mondiale. durant :a Grande Guerre, nul n'a joué a aucune période de l'histoire. un rôle comparable à celui que Joua le colonel House, de 1912 à 1918. Non seulement. Il fut l'Eminence grise, le sllent partner du Président WILson, mais encore Il entra en relations personnelles Intimes, avec tous les dirigeants, les premiers ministres. les commandants en chef des grands pays européens, au»;l bien l'Allemagne que les nations alliées.

UN SIECLE DE PEINTURE FRANÇAISE (1823-1920). par Camille MaoCLAIR. Un vol. ln-8 avec 18 héllofravures 20 fr. Payot. 106, boul. SalntGermain, Paris.

Un tableau clair, condensé, complet. de toutes les tendances qui se sont partagé la peinture française durant un siècle Inquiet, chercheur et passionnant: J. Ingres et ses disciples. Delacroix et ses disciples, les Paysagistes romantiques et modernes, les Peintres académiques. les Réalistes et Caraotérlstes. les Portraitistes depuis Ingres, les Orientalistes, les Symbolistes Idéalistes et peintres d'histoire. l'Impressionnisme et ses théories. les Intimistes, les Décorateurs. la Réaction post-lmpressionnlste. l'Etat actuel des tendances ploturales.

LE FISC CONTRE LA PATRIE. Par Georges Dovlme. Un vol. ln-16. éditions Bossard. 140. boulevard SaintGermain. Paris. Prix. 15 francs. On connaît le grand succès obtenu par les premiers ouvrages de Georges Dovlme. qui ont clamé leur auteur au rang de nos premiers écrivains financiers. Bornons-nous a rappeler les chiffres de leurs éditions successives La Stabilisation le- édition): Ne ratifions pas (34' édition).

Le nouveau livre de Georges Dovime Le Fisc contre la Patrie, connaîtra, nous n'en doutons pas, un succès analogue et peut être plus grand encore. en raison de la brûlante actualité de son sujet.

LES BOMBARDEMENTS DE PARIS (1914-1918). Avions, Gothas, Zeppelins, Berthas. Par Jules poirier. Préface du généra! Nlessel, membre du Conseil supérieur de la Guerre. Un vol. ln-8 de la collection de Mémoires. Etude* et Documents pour servir a l'Histoire de la guerre mondiale, avec 31 photographies et 18 figures. 36 frs. Payot. 106. boulevard St-Germain. Paris.

M. Poirier, le réputé historien militaire, dans son nouvel ouvrage. Les bombardements de Paris, fait pour la première fois le tableau complet de ce qu'a eu Il supporter la capitale de la France durant la guerre mondiale d-.i fait des avions. des Gothas, des Zeppelins et de l'artillerie à longue portée. les Berthas.

Bismarck a écrit t Notre principe directeur est de rendre la guerre et terrible aux populations civiles qu'elles-mêmes supplient en faveur de la paix s. C'est ce principe qui a inspiré les Allemande dés le 30 août 1914. quand ils ont envoyé leur premier Taube sur Paris, et durant toute la guerre, malgré les grosses pertes subies. Ils se sont efforcés de continuer ces bombardements par tous les moyens possibles. Le livre de M. Poirier montre le courage calme que sut conserver Paris au milieu de ces dangers. Il nous fait connaître tout ce que le gouver- neur militaire de Paris Rt pour orra. nlser la défense aérienne.

LES LIENS MYSTERIEUX. Comédic dramatique en 3 actes. de H. Morllère, de la Société des Auteurs. (XXV, volume de la Collection Françols-Cop- pée). M. Camus- et Carnet. Imprimeurs- éditeurs. 3, avenue de la Bibliothèque. Lyon. Prix 5 francs: franco. 5.50. (Ché- ques postaux Lyon. 64-53). Cette pièce a été jouée plusieurs fois en plein air et à la salle Molière. par la troupe des comédiens fondée et dirigée par M. Pons-Arlès. Elle a été primée à Marseille en 1929. au concours de la Fédération des Théâtres d'Art du Sud-Est.

Une brillante carrière s'ouvre devant elle.

REVUE DES DEUX-MONDES 15. rue de l'Université, Paris. Numéro du 1- avril 1930 Diotime ou la suite du banquet; Les étapes de l'idée de paix pendant la guerre I. 1914-1915 (Abel Hermant. de l'Académie Va'-jal! Edmond Rostand Intime La vie à Arnagua '{Raymond Lerouge); L'agonle de Fontainebleau V L'abdication (Caulalncourt); Leur entants Der- nlére partie lEdlth Warthoni; Le goût de l'instruction et son prix depuis trois siècles Il IVte Georges d'Avenel); La vie des Fourmis (Marguerite Combes,; Aux vieux monastères ut la Serbie (Charles Diehl, de l'Institut Les lnon- dations du Midi (Maurice fardé): A Berlin III. Après l'adoption du plan Young (Maurice Pernotl; Le message de Virglle (Jean Rlvaln); Revue musicale Molière k l'Opéra-Comlque (Camille Bellalsue): Revue dramatique Les trois Henry, L'Eaulpage (René Doumic. de l'Académie Française): Chronique de la quinzaine Histoire politique René Plaonl. Prix du numéro 6 francs.

LE DLSERT DE PfERRE, par Hugo Wast. Le Désert de pierre est sans doute le chef-d'oeuvre de l'Illustre ro- 1 mancler Sud-Américain Hugo Wast 1 lauréat du grand prix de littérature à argentine. 1 Nous sommes ici en présence d'un c roman d'aventures de grande claase. Un volume ln-18. 12 francs. La Re- ( naissance du Livre. 78. boulevard Saint- c Michel.

c SOUS L'AILE DU GENIE DE LA I FRANCE » 1

La ltberte des mers désarmement naval 1 Par l'amiral Lolzeau, édition de la Jeune Aoc'taile. 81, rue SalntQeorgM. PMI» IX', pris, à ta. i

LA MONTRE

DONT VOUS SEREZ TOUJOURS FIER

INFORMATIONS

Concours

Avis de concours pour un emploi ds professeur suppléant à l'école prépara.toire de médecine et de pharmacie d'An.gers.

Par arrête du ministre de l'tnstruccia publique et des beaux-arts en date du 26 avril 1930, un concours pour l'emploi de professeur suppléant de pharmacie à l'école préparatoire de pharmacie d'Angers. s'ouvrira le lundi 20 octobre 1930 devant la faculté de pharmacie de l'université de Paris.

Le registre des Inscriptions sera clos un mois avant l'ouverture du concours Receveurs particuliers des finances

M. Babe (Hectnr Marcel ). receveur particulier des nances de 1" classe. à Gulngamp (Ctes-du-Nordi. a été nommé receveur particulier des finances de l'arrondlssement de Boulogne-sur-Mer (Pas.de-Calais) il- classe), en remplacement de M. Fraisse.

M, Fouquet (Rêmy-André). receveur particulier des finances de lm classe à Vendôme (Loir-et-Cher a été nommé receveur particulier des finances de l'arrondissement de Saumur (Maine-etLoirel (ir classel, en remplacement de M. Desme. de Chavlgny.

M. Jacob Uaeques-Vlvent-Charles), receveur particulier des finances de lr« classe à Saint-Amand (Cher). a été nommé receveur particulier des finances de l'arrondissement de Gulngamp iCôtes-du-Nord) Il' classe). en remplacement de M. Babe.

M. Laporte (Joseph-Hermès). percepteur des contributions directes à Cierp (Haute-Garonne), a été nommé receveur particulier des finances de 2' classe et affecté en cette qualité à la trésorerie générale de Maine-et-Loire, en remplacement de M. Predhumeau.

M. Lartigue (Eugène-Jules-Henry), percepteur des contributions directes 4 Moissac (Tarn-et-Garonnel. a été nommé receveur particulier des finances de 2' classe et atfecté en cette qualité à la trésorerie générale du Calvados, en remplacement de M. Pennes.

M. Epaud iGeorges-Plerre-Emlie). percepteur des contributions directes Saint-Gilles (Vendée). a été nommé receveur particulier des finances de 2« classe et affecté en cette qualité à la trésorerie générale de la Marne, en remplacement de M. Turban.

PERSONNEL

DES SERVICES DU TRÉSOR

Examen des 20. 21 et 22 février 1930 pour l'Inscription sur la liste d'aptitude & l'emploi de chef de service de trésorerie générale, recette des finances et perception.

Liste par branche de service des candidata déclarés aptes à oérer ces services.

Comptabilité

14. Esuault (Fernand). commis principal de 5* classe à la trésorerie générale de l'Orne 17. Le Penuisic (Joseph). commis principal de 4' classe à la recette des flnances de Lorlen2 (Morbihan) 1B. Le Faucheur (François), commis de 2' classe A la trésorerie cenérale des Côtes-du-Nord 26. Desptanques iPlerre). commis de 1" ci. t, » trésorerie générale de la Manche.

Dépense (service départemental, pension)

4. Rageau (Raymond), commis principal de 5* classe à la trésorerie générale de la Sarthe 7. Maudire (Auguste), commis principal de 3' classe à la trésorerie générale de la Lolre-Inférieure; 10. Louche (Robert), commis de 1" ci. iL la trésorerie générale de la Manche 14. Poessel (Edgari. commis de 2' classe A la trésorerie générale 'de la Mayenne 17. Graff (Jcwephi. commis principal de il classe à la recette des flnances de Morlaix (Finistère) 29. Henaff ijean), commis principal de 4' classe à la trésorerie générale de la Lotre-Tnférieure. Caisse des dépôts (portefeuille, fonde particuliers)

12. Rlbault (Ernest), commis de 3" classe à la recette des finances d» i*ochefort iCharente-Inférleure* ,4. Goimard IGaston). comml*ûe 2» classe la trésorerie générfM Ec Vendée.

Perceptif *%?ouvrement. service communa1'

--Le Penulsic ,Joseph commis principal de 4* classe à la recette des finances de Lorlent i Morbihan i 6. Moulard lAndrél. commis principal de 5' clasae A la trésorerie générale de la Sarthe 19. Le Bon iFrnncolsi commis de 1" classe iL la recette des finances de SaintMalo Clle-et- Vilaine I 32 Graft i Joseph), commis principal de 4' classe la recette des finances de Morlaix (PI- nistère) 32. Reftoch (Augustin), commis de 1" classe iL la trésorerie générale du Finistére 37. Recton ,Jean). commis de 2* classe iL la perception de Craoa Mayenne) 46 Savarit (Marcel) commis de~l" classe à la perce, ion de Dis;ré iMalne-et-LoIre) B9 Golmard Gaston), commis de 2« classe A la tréioreric générale de la Vendée 75. Le Faucheur i François commis de 2' CI. 1 la trésorerie générale des Côtes-duNord: 75. Maudtre (Augustel, commis principal de 3* clnsse 6 li trisomie générale de la Lolre-Inférieure: 75. Lelllastre .Robert), commis le 2' classe à a perception de Brlllevavt ¡Manche) 16. Canevet (Prosperl. commis de 1" CI. i la perception de Pon·Aven (Finis;èrc) 111. Gauvard tEugéuc;. commit le 2> classe à !a perception de Lambé:ellec (Finistère) 117. Guldoux (Marc). commis principal de 4' classe à la per;eptlon de Trélazô 123. Duguet (Lou's) commis de 1- ci, i la perception de Segré (Malne-et.olre) 128. Hillayrand (Lémice). comnie de 1" classe à la perception de L.a îochelle (Charente-Inférleurel.

La publicité de l'Our '-Sclatr «tt la (notât cher» parce qui la plus ptx -uctlv».

Les auditions radiotéléphoniqaes RAfolO-RENNES P.T.T.

L. 271 m. P. 1 fcw 500

Vers 20 h. Diffusion dea discours prononcés au cours du banquet offert par .a Foire-Exposition à M. Gaston Gérard, haut commissaire au tourisme. député-maire de Dijon, président de la Fédération des Poires de France.

21 h. Informations. Conoert organisé par l'Assoc. des Amis de RadioRennes ̃». avec le concours de M. Suiscinlo, soliste des concerta Lamoureux du quatuor vocal Suscinlo imme JaguCwto, Mme Le Baron. M. Courcler, M. Susclnlo) de Mme Gemehl MM. Dufresne. Loldreau. Magedur, professeurs au Conservatoire.

1" partie. Festival Fauk* Causerie, par M. Brevet. CantiQue de Itacine, par le quatuor vocal Susclnlo. Quatuor, allegro, pour piano, violon. alto et vloloncelle. par Mme Gemehl, MM. Magadur. Dufresne et Loidreau. Mandofine, Après un rive, par Mme Jagu-Cotto. Romance en si bémol, par M. Magadur. Nocturne, Les Ber- ̃ ceaux, par M. Susclnlo. Elégie, par M. Loldreau. Automne, par M. Courcler Madrigal, par le Quatuor vocal Susclnlo.

2« partie En avant (Menzel), orchestre Sadko (Rlmsky-Korsakow) Mme Jagu-Como. Le Comte de Luxem- bourg, valse iLehari orchestre.- Ada- pio i Mozart). Sicilienne et Rigaudon ;Prancœur) M. Magadur. L'hippopotame, Le marchand de coquillages, chants populaires des lles Hlbrldes (Bou.-gault-Ducoudray) M. Susclnlo. Adagio ICervettol, Gavotte (RameauSalmon) M. Loldreau. La Bohême, ïamalsle (Puccini) orchestre. Air de Serse (Htemdel) Mme Le Baron. 1 tuoi Occhi (Bonlncontro) orchestre. TOUR EIFFEL

L 1..58 m. P. 12 kw.

lE h. à 15 h. 40. Emission du Centre d'informations radiophonlQues météo, chroniques diverse», cours des Bourses des Valeurs de Paris et Nancy et du commerce.

16 h. 20 Causerie de la Société pour l'avancement des sciences L'importance pratique de la Sociologie végétale, par M. Braun Blanquet. Dr de la sta- tion Internationale de Geobotanique de Montpellier.

18 h. 45. Journal parlé. Sommaire Bésumé de la Journée Résultat des courses d'après « Paris-Sport t La science en marche, par M. René Sudre Au jour le jour, reportage par Mme Jehanne d'Orliac La vie musicale, par M. Gaston Selz Nouvelies de partout Les grandes enquêtes, par le Déteotlve As-

helbé Nos colonies, par M. Julien Maigret La situation politique, par M. Marc Fraysslnet Heure Longines Der.Mares nouvellea.

20 h. 10. Prévision* météorologiques par l'O. N. M.

20 h. 20. Radio-concert offert par le Journal l'« Européen i Festival Hutoh Vn-LA-LoBos 'Notice sur Heltor Villa-Lobos par M. André Delacour: Allegretto «plrltuoso et allegro final du Troisième trio pour piano, violon et violoncelle. par Mme Lucllla Vilta-Lobos. MM. Maurice Raskln et Tony Close. Chansons typiques brésiliennes a) Nozani-Na b) Sna Mokocé CI Ualaioce d) Estrella e) Lua nova fi Xanpo, par Mlle Lydia de Rivera, au piano, Mme Villa-Lobos. Sonhar, Capnce, violoncelle et piano. par M. Tony Close et Mme Villa-Loboe. De la famille de bébé a) La poupée de biscuit b) La poupée de papier mâché C' La poupée d'argile: d) La poupée de chiffons cI Polichinelle, piano par Mme Marcelle Ruff-Longeray Désespérance, sonate fantaisie pour violon et piano. par M. Maurice Raskln Pt Mme Lucllla Vllla-Lobos Choros n, 7 pour flûte, hautbois, clarinette, saxophone basson, violon et violoncelle. par MM Crunelle Mercier. Cahuzac. Mule. Lenom. Maurice Raskln et Kervldoff. sous la direction de l'auteur.

RADIO-PARIS

F. 1.725 m. P. 8 kw.

De 6 h. 45 à 10 h. 45.- Comme lundi. 12 h. 30. Concert symphonique (musique enregistrée). MUSIQUE Populaire Voyage d travers les opérettes (Strauss); Xuckuclied, tyrolienne (Hasler); La Srenata (Braga); Sion (Philippson) Ttco Russian folk sonos tNekrassoff) Jota (Laparra) La Feria, de (Lacome); Ma Normandie (Birat): Les sapin: (Dupont); Nos héroïques diables bleus (Courtade); Si vous l'aviez compris (Denza); Valse de Lauterbach. 15 h. 45. Concert Italia, orchestre (Delmasl: Afrs bohémiens, violon (Sazarate) L'envolée, orchestre (TremisotRudd) Fantaisie, piano (Schumann): Remember, orchestre (Février-Chapelier); Variations symphoniques, violoncelle (Boellmann); Hans, le joueur de flûte, orchestre (Ganne).

19 h. 5. Chronique littéraire par M. Lalou c Jean Moréas d'après les

études d'Ernest Raynaud et René Georgin P.

20 h. Concert La dame en domtno (Hlrchmann).

PARIS-PTT.

L. s 447 m. P. 0 kw. 800

8 h.– Informations de la nuit. transmission de l'heure.

12 h. Chronique de c Presse-Information ».

12 h., 16. Chronique du tourisme. 12 h. 25. Radio-Çoncert organlsé par l'association Générale des Auditeurs de. T. 8. F., avec le concours du Journal L'Echo du Studio, organe officiel de l'Association Programme Paris, de Flossie (Szulc); Valse dès cent vierges (Lecoq); Piccola mia (Dardany); Quatre mots (Erwin). Le chansonnier Marsac. i– Rosés o/ Picardy (Wood); La fille du régiment (Donlzettl); Spostn (Razaf); Gavotte tendre (Gluck); Capriedo (Dvorak); Fantôme brigade (Myddleton); La chemise rose (Boyer). 13 h. 30. Une heure de musique enregistrée.

PAR LA Station DH LA TOUR Eiffel et DE L'ECOLE Supérieure DES P. T. T. 16 h. 20. Causerie L'Importance pratique de la sociologie végétale ». par M. Hraun-Blanquet, directeur de la Station internationale de géobotanique de Montpellier.

18 h. L'enseignement par T. 8. F. Cours de journalisme.

18 h. 15. Causerie par le Bureau du Service social.

18 h. 30. Emission du Radio-Journal de France.

20 h. Cours d'anglais par les professeurs de l'école Berlitz.

20 h. 30. Cours de photographie. par M. Georges Collin, professeur. 20 h. 45. Soirée donnée par l'Association Générale des Auditeurs de T. S. F., avec le concours de Philips, membre bienfaiteur de l'Association. Programme Il n'est pas de grand homme pour un valet de chambre, proverbe en un acte en vers de René Berton, interprété par M Louis Cognet et M. Fernand Cazes. Le bon client, comédie en un acte. en vers, de René Berton, Interprétée par MM. Louis Co- gnet, Roger Dathla et Fernand Cazes. Les deux timides, comédie en un acte de Marc Michel et Labiche. Inter- prétée par Mlle Suzanne Rouyer, MM. Louis Cognet, Roger Dathys, Marcel Prist. A l'issue de la soirée Informations de la dernière heure, transmissions de l'heure et du bulletin météorologique. Radiotéléphotographie. RADIO-TOULOUSE

L. 381 m. P. 8 kw.

13 h. Concert Accordéon.

19 h. Orchestre argentin.

19 h. 30. Trompes de chasse Messe de Saint-Hubert, 1 et 2; Fanfare de Crawchez Aurore de chasse La Car- ton de Viart Orchestre Leslie Stuarts Song 1 et 2 Raymond, ouverture. 1 et 2 (Thomas)

20 h. 25. -Orchestre viennois Prin-

LE BUDGET DE 1930 Des dégrèvement»

pour l'automobile.

Les pouvoirs officiels, saisis du danger encouru par l'industrie automobile française par la faute d'une fiscalité excessive, vont enfin prendre les premières mesures de sauvegarde qui s'imposent.

Il faut espérer que le notable dégrévement qui est déjà apporté à la taxe de luxe. sera le point de départ d'une politique plus clairvoyante des Intérêts de l'Industrie, des professionnels et des usagers de L'automobile.

Par ailleurs, le budget de l'automobiliste est. grevé d'une autre sorte d'impôt, plus lourd encore, et qui, aux feuilles de contributions du percepteur, vient ajouter les factures de réparation du garagiste.

Contre cette charge supplémentaire, nombre d'automobilistes s'insurgèrent et entreprirent d'y échapper. L'expérience aidant ils découvrirent assez vite la cause capitale des avaries onéreuses de leur moteur, savoir l'encrassement lent, provoqué par des dépôts charbonneux Imputables a un lubrifiant insuffisamment pur. Après essais, les résultats obtenus avec un huile dont la combustion ne laisse aucun dépôt de osiamtne, et dont la couleur Jaune d'or est par elle-même une preuve d'absolue pureté, apportent la solution définitive cherchée.

Comme cette habile pratique s'estrapidement répandue, on peut prévoir que le budget 1930 de bien des automobilistes profitera d'un notable dégrèvement des jotes de réparations, grâce à l'usage régulier de l'Huile Jaune d'Or (TEXACO).

P.-S. Conformément à nos prévisions, le projet de loi déposé le 16 avril sur. le bureau des Chambres, propose réduction de la taxe de luxe sur les. automobiles de 10 à 6 et de 8 à 3 pour les camionnettes. (Texaco).

,esse Dollar (Fali) La divorcée (Fall) Sérénade (Heykeas) Sérénade IToselll) Truik-Tru (Bendir) Balatka Ohant sans paroles (Tschalkowski) Toréador et Andalouse (Rublnsteln) L'écho de La forêt (Rubinstein) Les :Lauze voleurs (Rubinstein).

21 h. Concert Chansone brèves de Montaurlol La Basoche (Messager) A ton amour simple et sincère Quand tu jonnaltras Colette Thaïs (Massenet) L'amour est une vertu rare Manon [Massenet) A nous les amours et les rosés Au cours de la Reine Le roi malgré lui (Cha bruni Romance du Boy C'est un ami Accordéon Luna Park (Pulg) Je pleure (Tosti) Chiluita (Wayne) Julte, c'est Julie (Paiilla) Tout ça c'est pour vous (Pa3111a) Orchestre Trois petites pièces montées (Sallé) Joyeuse marche (Ohasrier); Parodie des petits lutins (Noock):

Marche Ces fiançailles de Uenaruion (Rhode).

22 h. 30. Retransmission du cinéma Le Royal.

LONDRES-National

L 356 m. P. 30 kw.

10 h. 15. Service divin.

11 h. Télévision

12 h. Ballades (contralto et ténor). 12 h 30. Musique d'orgue.

13 h. Leonardo Kemp et son Jazz du Plccadllly.

14 h. 5. Disques.

14 h. 30. Pour les écoles.

16 h. 25. Intermède.

16 h. 30. Concert par le Brlxton Astorla Orchestra. avec Patftman à l'orgue.

17 h. 15. L'heure des entama. 18 h. Poésies anglaises.

18 h. 40. Sonates pour violon et piano (Haydn).

19 h. 45. Concert Le Rot d'Tt (Lalo) a) Sur les ailes du chant (Mendelssohn) b) Fandango iGodovsky) Fantatsie gaélique tO Donnell) a) Sérénade de Ntcolotte (13. Russell) b) Polonaise en ré CWtentawskl) a) Ptèces marines (Mac Dowell) b) Marche militaire n» 2 (Schu.bert).

21 h. 25. Conférence sur c Le pro» gréa de la musique

21 h. 45. Cabaret bohémien (musique. chansons. sketches, etc.).

22 h. 45 à 24 h. Jazz de GrosvenoC Bouse.

Le NOUVEL ANNUAIRE D'ILLEET-VILAINE, pour 1930. est en vente à la Librairie de l'Ouest-Eclair, 38, rue du ?ré-Bot(e, et dans les bureaux de tabac. Prix 15 francs. Franco par poste contre un mandat de 17 fr. 50.

BOURSE DE PARIS PARIS. 28 avril. Le marché a débuté assez Indécis, même Irrégulier sur bon nombre de titres. Il est vrai de dire que l'immlnense de la liquidation pu. dana une certaine mesure .inciter divers opérateur» â se dégager oes offres venant dans un marché déjà faible et Inactif ont eu pour conséquence de faire fléchir les cours et d'amener la plupart des valeurs en -dessous des cours de la précédente clôture. D'autre part, la nouvelle est parvenue en fin de bourse que le nouveau mode de calcul de l'Impôt pour les opérationa à terme entrera en vigueur à partir de demain mardi.

Les Rentes françaises évoluent aux environ de leurs cours de samedi légère réaction des Banques françaises. Les Chemins de fer français sont sans affaires, les cours de ces valeurs t'en ressentent quelque peu.

Les valeurs d'électricité sont diversement traitées; certaines ont présenté un marché assez animé, mais elles ont dû, par la suite, céder à l'ambiance générale; on observe d'autre part, le léger fléchissement des valeurs de charbonnages. Les valeurs de produits chimiques sont calmes, cependant Péchiney accuse 50 francs de moins-value à 3.525.

Parmi le groupe des valeurs diverses. Sucreries Say font bonne contenance à 2.015; Pathé-Cinéma Inchangé à 339.

Par ailleurs, on observe la bonne tenue des valeurs de navigation, TransatlurJ-ique à 1.005; Charpeurs Réunis TS9; Voitures à Paris s'avancent à 2.825 contre 2.810.

Au groupe du cuivre, le Rio fléchit dc 50 francs à 5.250.

Au groupe des valeurs de pétroles, l'animation fait défaut tout comme la plupart des autres compartiments. Au groupe des valeurs de caoutchouc de nouvelles moins-values sont encore enregistrées. mais toutefois peu pronancées. Rien de saillant à signaler parmi le groupe des mines d'or. La clôture a lieu sans affaires et légèrement irrégulière dans la plupart des groupes.

Banque Rebe LOYER.

PARQUET 1

Valeurs cotées à terme

Précéd. Jour

3 PERPÉTUEL 88 SOI 88 37 3 AMORTISSABLE » » » 6 1915-1916 103 25: 103 35 4 1917 101 351 101 35 4 1918 100 l0i 100 15 1 BANQUE DE FRANC£.. 8? sas1 Il BANQUE DE PARIS aiiui »9irr Il BANQ. UNION PARIS.. Six* "12155 0» ALOERIENNE 2360 23Z5 CRÉDIT COMMERCIAL. 635 16X5 Il CRÉDIT FONCIER 5775 ,5735 » EST CAPITAL 1171 »I1161 » MIDI CAPITAL Il » NORD CAPITAL ?f*J "I2520 » ORLEANS CAPITAL Jg» Il,1381 » MÉTRO 13*8 » 1326 » OISTRIB. O'ELECTRIC. 3545 «3510 » ELEOTR. GAZ DU NORD 1250 »I134O Il 0- G" ÉLECTRICITÉ ?725 » 3655 » THOMSON HOUSTON l«0 1.11126 » ELECTROOIVES 2670 ..2655 » FORGES DU N.S i§â? »U675 ) TREFIL DU HAVRE ?j35 Il.2280 » COURRIERES 1601 »11594 Il LENS 1335 »I1332 Il VICOICNE et NŒUX 1500 » 1487 Il BOLEO 321 322 Il PENARROYA 1110 » PLATINE 1980 »ll951 Il DABROWA 188 501 188 50 KUHLMANN 1110 Il,1110 » CAFSA 955 »! 951 » PROD. CHIM. D'ALAIS.. 3575 » 3525 CHARGEURS REUNIS.. 735 733 Il TRANSATLANTIQ. ORO. 1006 "11005 » VOITURES A PARIS. 2810 "12825 » AIR LIQUIDE » CAOUTCH. INDOCHINE 966 965 » PATHE-CINÉMA Jouln. 294 296 » Capital. 340 339 PEUGEOT 844 »l 834 » RAFFINER" SAY ORD. 2015 »2015 » UNION EUROPEENNE.. 1948 "I960 » RUSSE CONS. 1" et 2' 8 20 7 85 6 1906 7 70i 7 60 TURC UNIFIE 64 30! 64 30 TURC 5 1914 55 25i 55 90 BANQ. NAT. MEXIQUE. 673 650 » BANQUE OTTOMANE 1219 » 1203 »

1RÉOIT FOND. EGYPT. 3730 »i3710 » WAGONS-LITS ORD 654 »l 642 » 3ENTRAL MININO. 2260 »:2250'' MONTEOATINI 349 »l 348 Il RIO TINTO » AZOTE 1959 »11935 » LAUTARO 440 nl 434 » ORIENTAL CARPET 547 » 545 » tUCR. D'EGYPTE ORD.. 900 »! 901 » ROYAL DUTCH 1/10 4280 » 4255 » Fonds garantis par l'Etat

• *(3 1/i AMORTIS. (6 401 Il » = ̃6% AMORT. 1927 104 30! 104 35 P.T.T. 6 1928 515 »l 513 Il P.T.T. 4 1/2 1929 515 »I 511 tt [ OBLIGAT. S 1927 514 SOI 514 50 rS 5 1924 A.M. 706 »l 708 » a>)7%1926 565 »l 566 » /B 1919 A LOTS.. 615 615 » •J 5 1920 A LOTS.. 554 555 Il A LOTS.. 569 568 » »S S6 JUILLET 1922. 545 »1 549 » 6 1923 1" LOTS. 551 556 » z 6 1923 2" LOTS.. 554 »' 554 Il V 6 1924 A LOTS 558 559 » 0. AUTONOME 4 1 1929. 1003 Il;1004 » DECENNALES 1922-32.. 102 25 102 45 ALGERIE 6 1921 » »I » Il Obligations

ville PARIS 3 1910- 316 »I 315 » 5 1»19 499 »t 500 » FONCIERES 1909 201 »l 201 » COMMUNALES 1906 392 »! 392 » COMMUNALES 1912 208 ul 205 u F. NCIERES i 1913 420 »I 424 » COMMUNALES 1920 510 »l 510 » COMMUNALES 6 1921 51b ni 519 » EST 3 ANCIENNES 3119 ni 390 » EST 5 1921 de 1.000.. 919 ni 919 » EST 6 1924-34 500 500 » ETAT 6 1927 de 1 000 961 »1 961 » LYON 2 1/2 356 358 » LYON 6 1921 de 1.000 933 »1 932 » LYON 6 1924-34 512 Il' 512 MIDI 3 ANCIENNES.. 377 »I 377 » MIDI 5 1921 de 1.000. 911 ni 913 » MIDI 6 1925-36 508 »l 508 » NORD 3 ANCIENNES 393 »l 397 » NORD 5 1921 de 1.000 914 »[ 912 » NORD 6 1924 34 505 505 » ORLEANS 1921 A.. 358 ul 360 » ORLEANS 5%1921 de 1000 916 927 » ORLEANS f ï 1924-34.. 504 504 » OUEST 3% ANCIENNES 382 »I 383

Actions

BANQUE INDO-CHINE.. 11020 »!10820 » CRED. FOND. COLON. 812 »l 817 » MAflSFILL. OREDIT 1130 » 1139 » OUEST CAPITAL 873 » » PARISIENNE ELEOTR.. 863 »l 850 » AIR COMPRIMA 5245 «15136 » CABLES TELECRAPH. 565 ul 574 » ENERGIE INDUSTRIEL. 524 n 519 » BLANCHIS'' OC THAON 990 » 905 » ACIERIES LONOWY 2320 » 2315 » ACIÉRIES MARINE 1530 »I1525 » ACIERIES MIOHEVILLÉ 2485 »12490 » ACIER. PARIS-OUTRIAU 2145 »12100 » OHANTIERSSt-NAZAIRÉ 635 » 632 » OHATILL.-OOMMENT. 6150 »6025 » OOMM.FOUROHAMB. t. 1965 » » DENAIN-ANZIN 3285 »13275 » FIVES-LILLE 1655 »11640 » METAUX 2530 w2530 » 2130 »12120 » SENELLE-MAUBEUOE. 4370 »|4355 » ANZIN 2900 »2880 » CHARB. DU TONKIN 7805 »!7750 » MARLE8 1230 »!12»0 » MOKTA EL HADIO 10400 », 10200 » SAINT-GOBAIN 5350 »15350 » SOIE CIVET 9025 »:8900 » USINES RHONE 2650 »i|Jj35 » SI RAPHAËL QUINQ. 6125 "16050 » CI MENTI FRANÇAIS. 8350 Il.11325 » POLIET el CHAUSSON.. 3050 »13030 » GALERIES LAFAVETTÉ. 180 »l 172 » PARIS-FRANCE 2290 » 2300 » PARIS-MAROC 122 1)1 120 n AGENCE HAVAS 1427 »11424 » BEC AUER 1600 »I160O » CHAPAL 4905 »4900 » CIRAGES FRANCAIS. 1520 »I152O » COMPTEURS A GAZ. 1850 »H84t) » LION NOIR 1331 »11330 » ETABLISSE MARECHAL 720 710 » CRED. FOND. F' OANAD. 7740 »I765O » SOSNOWICE 1700 »1700 » ROYAL DUTCH 42890 Fond. étrangers

BRÉSIL 4% 1910 Jo« OU) 1165 »!U70 » BUÉN. AYRES 4 t 1909.. 1875 »i1864 » CHINE 4 "ï. OR 1895 481 nl 485 » EGYPTE UNIFIÉE 393 20 393 20 JAPONAIS 5 1907 434 435 50 JAPONAIS 4 ̃ 1910 360 25 360 25 MAROC 5 1910 1310 "132§ » MEXIOUE 4 1. OR 191ft. 61 50: M Il OTTOMAN 4 Douane») 229 »220 » SERBE 4 1895 150 »! 149 » SERBE 5 ̃ 1913 170 »l 170 »

MARCHE EN BANQUE

Terme

alsacienne DE P. 0. 54 »l 48 50 BALIA 78 751 73 25 BRAKPAN 414 » 413 » OAOUTOHOUOt 215 »1 218 Il OHARTERED 238 501 237 » COLOMBIA 180 »| 180 » CONCORDA 154 Il 151 Il 414 ni 416» Il DE BEERS ORDIN 1132 » 1125 Il EASTERN RUBBER 150 151 50 FRANCO-WYOMINO 590 » 580 » OEDULD 429 » 426 » QOLDFIELO8 270 » 269 50 OULA 190 » 190 n HOTOHKISS 2209 »!2210 HUANOHAOA 209 »l 208 HYDRO-OÉRE 871 »l 866 244 239 50 JOHANNESBURO 256 »1 256 » 20 20 LORRAINE DIETRICH. 358 »i 361 » MALACCA ORD 260 »! 262 » MALOPOLBKA 342 338 » MALTZOFF 54 501 53 » MEXIGAN EAGLE ORD. »»l 174 Il MEXICO EL ORO 62 »I 48 » MOTEURS GNOME 1025 » 100'J » MOZAMBIQUE 78 251 78 » NORTH CAUOASIAN 22 ul 22 » PADANO 885 »l 885 Il PARIS-FONCIER 232 »I 229 PHOSPH.CONSTANTINE 903 »l 900 » PHOSPHATES TUNIS 421 50 419 » RAND MINES 386 »l 385 » RUSSIAN OIL 10 501 10 75 SHANSI 48 »l 47 50 SHELL TRANSPORT 609 607 » SILVA PLANA 84 25! 82 » SPASSKY 13 »l 11 75 TABACS ORIENT 50 50 50 TANCANYIKA 330 nI 325 » TERRES, 375 372 THARSIS 595 589 » » TUBES SOSNOWIOÉ 239 237 » TUBIZE PRIV 550 »l 540 VERMINCK 120 501 116 Il Comptant

ROUMAIN 5 1903 7125 » »i »l 7025 Il'' » OMNIUM INT. PETROL. 8*1 | 239 ahEas 224 SOi 223 50 ETABL. CEORCET FILS » »' J77 1. HUTCHINSON ORD. 3170 »!315o n MONACO 7625 Il'7625 MODOERFONTEIN B. 94 50, 93 25

Informations financières

Résnltats d'exercices

Est Algérien. L'anemblée du 1T avril a approuvé les comptes de i929 se soldant par un bénéfice de 1.668.PU francs. Le dividende a été fixé à 85 fr. brut par action de capital et 5 fr. brut par action de Jouissance comme l'an dernier. Les produits de l'annuité de rachat et les Intérêts des capitaux » totalisent à 10.242.640 francs.

Wagons-Lits. Le bljan au 31 décembre 1929 fait apparaître un bénéfice brut de 211.748.504 francs belges contre 181.986.918 fr. en 1928. Après déduction des charges et des amortUsements, le bénéfice net ressort à 49.259.737 franc» contre 49.100.098 non compris les reporte antérieurs. Le dividende aera maintenu à 20 franco belges net.

Tramways de Paris et du département de la Seine. Les bénéfice. nets de l'exercice 1929 s'élèvent a 3.363.520 fr. contre 3.316.238 fr. Le Conseil proposera à l'assemblée du 9 mal le maintien du dividende à 13 fr 75 brut par action de capital et 1 fr. 25 par action de jouissance.

Française de tramways. L'assem- blée du 23 avril a approuvé les comptes de l'exercice 1929 et voté le maintien du dividende à 27 rr. 50 net par action libérée et a 9 fr. 63 net par action libéré d'un quart.

La date de paiement sera nzée ultérieurement par le Conseil. Un acompte de 10 fr. et 2 fr. 50 respectivement a été payé le 2 novembre.

Banque Ren£ LOYER.

Feuilleton de vouent- Eclair il du 29 avril 1930 47

Cœurs de jeunes filles Par CAMILLE DEL SOLDATO Adapté de l'Italien par M. Croci Rosette accepta et se fit conseiller par Maso, homme pratique connaissant le pays, l'hôtel où elle pourrait prendre quelque chose. C'est là que, deux heures plus tard, le ponctuel fils de Maso vint la chercher avec sa toiture

Le cheval, bien repose entama la montée de ses jambes nerveuses et robustes; de temps en temps il -secouait ia tête en hennissant joyeusement, comme pour déclarer que sa charge était légère, l'heure fraiche et le retour à l'écurie toujours agréable. Le cocher, un garçon qui gardait encore de son service la veste d'ordonnance. les brisques et l'habitude du respect, n'ouvrit pas la' bouche tout le long de la route, ce dont Rosette, au fond de son co:;ur, lui fut infiniment reconnaissante.

Cette montée silencieuse, tandis que le soleil disparaissait en dorant les collines (et la plaine Il chaque tournant reparaissait toujours plus vaste, toujours plus lointaine et plus bleue), ce retour pensif et lent vers son pays luttai, Après une année de vicissitudes

douloureuses, remplissait Rosette d'une iouceur qu'elle n'espérait pas.

Elle se sentait comme allégée à mesure que la route montait et sa douleur semblait rester en bas, derrière, dans la plaine, cédant peu à peu la place à une grande paix.

Elle ne se promettait aucune joie véritable en pouvait-elle éprouver désormais ? en rentrant dans la chère maison vide, et aucune impatience ce l'assaillait: aussi put-elle savourer à son aise la beauté du lieu et de l'heure et le trajet ne lui fut ni long si fatigant.

Le soleil venait de disparaître derrière les croupes sombres des monts quand le petit cheval pénétra au trot dans le bois que traverse un instant la route; l'obscurité et la fraîcheur de la nuit y régnaient déjà; puis le chemin se trouva de nouveau baigné par la clarté d'ambre du crépuscule. Un savant claquement de fouet du jeune cocher taciturne annonça l'entrée dans le vlllage.

Menico Menico cria la voix fraîche de Rasette, et, avant même que le cheval n'obéit aux rênes, elle se leva pour sauter du marchepied. Menico, stupéfait de cet appel, se retourne, s'arrête, la joie et le chagrin se peignant également sur son visage rude. 'Il ouvre les bras d'un geste affectueux et dolent sa petite maltresse, à sa Rosette qui lui revient, aussi -nlnce et blanche qu'un cierge, n la soulève délicatement pour la faire descendre, comme une enfant, tandis

que la jeune fille s'attache à son cou et dépose, sur les joues, rugueuses comme du bois, deux baisers sonores. Elle se retourne avec un sourire pour remercier son cocher et décharger la voiture de ses bagages dont s'empare jalousement Menico valise, porte-parapluie, cache-poussière qu'elle a ôté, sac à main.

Puis elle veut savoir des nouvelles de Glanna et comment il se fait que Menico se trouve à cette heure au village ?

Tu n'allais pas boire, n'est-ce pas ? lui demande-t-elle, sérieuse et gaie à la fois, connaissant le faible du vieux domestique qui, tout heureux de pouvoir lui' répondre sans mentir, assure

Non. non. j'ai à voir le menuisier et le serrurier: si je ne viens pas les demander ce soir, je ne les aurai pas demain matin. allez devant, je vais vous rejoindre.

Elle est contente de pouvoir s'en aller toute seule. A peine hors du village, elle ôte le voile dont elle avait entouré ses cheveux pour le voyage et livre son visage à l'air du soir qui la caresse comme une main chérie. Elle marche, rapide et légère: elle a hâte d'arriver, maintenant, pour jouir de la stupeur de la vieille Glanna. Elle aime le frôlement de ses pieds Jans la poussière, cette poussière. où enfant, elle trainait ses chaussures malgré les reproches de sa mère, et.- de Preddy.

Sa mère et Freddy. Ces deux chers visages qui, en la regardant, semblaient rayonner de tendresse, lui apparurent tout à coup si vivants, mais si désespérément perdus pour elle, qu'elle se sentit une seconde défaillir de douleur.

Elle s'arrêta, pour reprendre courage et aussi pour se comprendre mieux elle-même.

Pourquoi la peine aiguë éprouvée la veille lui semblait-elle, maintenant, si lointaine, comme si des années avaient passé à la place d'un jour Tandis qu'au contraire, le regret de sa mère partie, et de son ami perdu pour toujours, lui revenait cruel et brûlant, comme s'il datait d'hier.

De son pas lent, elle quitte le chemin communal pour s'engager dans le sentier de verdure en degrés. Tout se tait.

Voici l'esplanade, voici la maison basse, toute grise dans l'heure grise; mais. pourquoi ces fenêtres éclairées ? Celles de la salle du rez-de-chaussée, deux au premier étage. Mon Dieu c'est ainsi qu'était la maison, le soir quand ils y étaient tous 1

Quel rêve 1.

Un instant, un instant seulement. Rosette espère désespérément; elle espère que ce rêve est la réalité, et que l'affreuse réalité qui a été sa vie une année entière, est un songe absurde dont, enfin, elle a réussi à s'éveiller. Mafa de nouveau, l'inquiétude et le

doute envahissent son ame; qui donc peut être là ?

La porte est entr'ouverte, et, dans l'entrebaillement, filtre un rais de lumière. Sans faire de bruit, avec précaution, ouvrant juste autant qu'il faut pour y glisser sa petite silhouette blanche, elle entre furtivement et s'arrête aussitôt, tremblante.

De nouveau, elle est la proie d'un rêve.

Quelqu'un est là, près de la chaise longue de sa mère. quelqu'un qui lit la tête appuyée sur sa main, sous la douce clarté de la lampe familière. Toute droite sur le seuil, mais secouée d'un violent tremblement, la petite silhouette blanche et frêle, attend. sans savoir quoi au juste. Elle ne sait ce qui va arriver. sans doute il lui faudra fuir. mais, en attendant, pour un instant, elle est seule avec Freddy. dans la vieille maison chérie.

Il ferme son livre, étire tes bras, se lève lentement, tourne autour de lui un regard dlstrait; si distrait et si vague que Rosette s'aperçoit très bien qu'il ne la vdtt pas. Et puis. et puis, il fronce les sourcils, se frotte les yeux, regarde encore, mais avec quel regard de stupeur intense!

Et de le voir ainsi si bouleversé, la jeune fille reprend un peu de calme, et c'est elle qui, après deux tentatives infructueuses retrouve de la voix, une petite voix tremblante qui se brise dans un rire cristallin pour dire Je ne aula pas un fantôme l.n a

A grands pas rapides il s'avance, les bras tendus. Rosette voit ses lèvres remuer, sans qu'aucune parole en puisse sortir. Il se croit sans doute encore sous l'empire d'une illusion dont il redoute de briser l'enchantement par le son de sa propre voix.

Elle se retrouva, ensuite, assise côté de lui, à leur place habituelle, sur les dernières marches du grand escalier sculpté.

Elle tremblait encore, comme un petit oiseau effrayé. dans ses bras qid paraissaient ne la tenir qu'à peine. délicatement, mais qui se refermaient énergiquement quand elle faisait un mouvement poui en sortir.

Ils se taisaient. savourant tous les deux le charme de cette minute redoutant tous les deux, peut-être, ce qui allait suivre.

Enfin, ne pouvant plus supporter cette incertitude quL pour l'homme fort est pire que la pire certitude. Freddy veut connaltre son destin. D'une voix que l'émotion rend sourde et rauque il demande

Seule ? (il ne sait pas s'il doit encore se servir du tu ou se contenter définitivement du vous) seule ? venue seule ?

Toute seule. depuis là-bas. Avec qui serais-je vjnue ? murmure l'en-* fant.

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