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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1930-04-23

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 23 avril 1930

Description : 1930/04/23 (Numéro 11221).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k658161c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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Les derniers entretiens

des conférants de la « tripartite o L'ASSAUT DÉCISIF CONTRE LES SOUS-MARINS EST REMIS A 1936

LE CROISEUR « B » ALLEMAND

Il ne faudrait pas croire que tout est flni au palais de SaintJames parce que Français et Italiens se sont retirés, ne laissant derrière que des arrière-gardes. et le souvenir de leur mésentente. Les trois c gros a ont une foule de questions à régler, qui ne sont pas toutes négligeables. Ils ont aussl a se mettre d'accord sur les textes Il), et là encore, il y a quelques difficultés. Ce n'est point si facile, tant est grande la différence des langues, des mentalités, des cerveaux, d'exprimer exactement en pur japonais ce qui a été dit et écrit en anglais.

Ajoutez à cela que les AngloSaxons, de quelque côté de l'Atlantique qu'ils habitent, ne se piquent pas d'une parfaite clarté dans la rédaction de leurs documents diplomatiques.

L'un d'entre eux avouait, Il n'y a pas longtemps, avec un bon sourire, que cette obscurité, cette imprécision dans les termes de leurs documents diplomatiques étaient parfaitement voulues et qu'ils en tiraient avantage en mainte occasion.

Quoi qu'il en soit, les Japonais qui au fond, ne sont pas satisfaits de leur accord avec les deux grandes puissances navales négocient encore pour bien fixer la portée d uc droit de transfert qui permet, en principe, de faire passer avec l'assentiment des deux autres membres de la tripartite une partie du tonnage attribué a telle ou telle catégorie de bâtaiments dans une autre, que l'intéressé aura jugée insuffisamment dotée, expérience faite.

C'est une reconnaissance implicite de ce qu'il y a de choquant dans la renonciation à l'exercice de la souveraineté des Etats, qui est au fond de tous ces prétendus accords.

Au reste, ceci est parfaitement reconnu par le gouvernement américain et de la manière la plus explicite à propos de la c clause de sauvegarde dont la rédaction

M. Mac Donald n'a pas marchandé d'exprimer publiquement le regret que l'on n'ait pas pu, cette fois encore, venir à bout des sous-marins. Toute la presse britannique a fait chorus. Passe pour celle-ci, mais le chef du Gouvernement anglais aurait pu et dû sentir que la France serait en droit de considérer comme désobligeante la manifestation de sentiments aussi hostiles à la thèse que nous a suggérée et nous suggérera toujours le souci de notre sécurité.

En tout cas, on nous donne rendez-vous pour l'an 1936, qui sera l'année climatérique de la guerre sous marine. On verra bien. Anglais et Américains sont peut-être loin de compte. Et quant à nous, préparons sans tarder une offensive vigoureuse contre le c dreadnought ». Il nous sera facile de prouver que le formidable engin et son artillerie, d'une puissance destructive toujours grandissante, sont autrement dangereux pour l'humanité que les torpilles du sous-marin. Il serait intéressant, n'est-ce pas, si une discussion s'instaurait sur un tel sujet, de prendre l'avis des Allemands, puisqu'en somme c'est à l'abus qu'ils ont fait des facultés du sous-marin que nous devons le discrédit dont Il est l'objet chez les Anglo-Saxons discrédit peu sincère, au demeu- rant, chez les dirigeants du moins, car ce n'est pas tant au destructeur des c cargos qu'en veulent ceux-ci, qu'au redoutable et insaisissable ennemi des grandes unités de combat.

Les Allemands, en tout état de cause, feignent de ne plus penser à cette arme sous-marine à laquelle, après tout, Ils pourraient reprocher de les avoir déçus. En revanche, on le sait, ils ont aujourd'hui pris à tâche de montrer qu'ils peuvent avoir plusieurs cordes à leur arc.

La corde « Ersatz Preussen >

ae wona rnoto?.

LI nouveau croiseur allemand « Panzer Kreuzer B »

définitive semble avoir été difficile

c Etant donné, a dit le sénateur Robinson, un des organes, à Londres, du président Hoover, que la limitation des armements est un engagement volontaire qu'aucune puissance souveraine n'a le droit d'imposer à une autre, il est sage d'introduire cette clause dans le traité. >

Et en définitive, aussitôt qu'une des puissances contractantes éprouvera des craintes des craintes justifiées, évülemment mais qui en sera juge ? au sujet de l'attitude d'une autre puissance quelconque et qu'elle estimera que le soin de sa sécurité exige une augmentation de sa force navale, elle en préviendra ses co-contractants. ouvrant c ipso facto à ceux-ci le droit de procéder à une augmentation équivalente.

Point n'est besoin de longues réflexions pour voir que cette t clause de sauvegarde suffit à Infirmer toutes les dispositions des accords dont la rédaction a exigé trois mois d'études, de recherches et d'ardentes discussions.

Observons aussi que la puissance c menaçante ne manquera pas si elle a en effet de mauvais desseins d'en précipiter l'exécution, sans attendre que l'adversaire futur ait bénéficié de sa prévoyance. La démarche du « mpnacé déclenchera probablement le conflit.

si on ose ainsi dire, paraissant décidément solide et souple à la fois, on va, décidément aussi donner à cet c amiral Scheer » (le vainqueur du Jutland pour les Allemands, du moins), le frère cadet dont il avait été question déjà, il y a quelques semaines. La détermination prise à cet égard par le Reichsrat (Conseil des Etats de l'Empire) est accueillie presque partout, en Allemagne, avec une vive satisfaction. Les habiles, qui pensent avoir la vue longue et qui jugent que notre attention s'est détournée de notre alliée de l'Est, déclarent que ces croiseurs-cuirassés A et B sont des unités de combat anti-polonaises Le fait est qu'on les voit fort bien ainsi que les C et D qui suivront occuper le golfe de Dantzig et bombarder Gdynia jusqu'à complète destruction. La Pologne saura y pourvoir, et nous aussi, espérons-le.

Un seul publiciste allemand. M. de Gerlach, dont les tendances pacifistes sont connues, proteste contre ces constructions, qui ont le caractère offensif le plus marqué.

Il n'est pas probable qu'on l'écoute.

Amiral DEGOUY.

(1) Ceci est écrit le lundi 21 avril. On annonce toutefois la signature des accorda à trois pour le mardi 23.

(Wlde World Photo).

Reine de la Provence

M'" Vernet, la plus jolie fille d'Arles

llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllllllllllllli SOURIRES ̃=:Encore un scandale l'inspecteur d'Académie du Var vient d'interdire à ses subordonnés de jouer du piston sur l'étendue de ce département ensoleillé.

N'ayez jamais recours aux hommes politiques, écrit à peu près ce fonctionnaire aux instituteurs c'est inutile. Demandez-moi donc directement ce que vous désirez et n'encombrez plus mon bureau de recommandations que je jette régulièrement au panier. A mon avia, cet héroïque inspecteur mérite une décoration pour son courage exceptionnel. N'empêche que son attitude sévère va mécontenter les électeurs du Var et leurs élus. Diable, si le piston est exclu de la fanfare électorale, que restera-t-il comme accompagnement aus représentants du peuple soucieux de chanter devant leurs amis le grand air de la protec- tton

Chacun sait, en effet, que députés et sénateurs passent le plus clair de leur temps et envoyer aux ministres des lettres chaleureuses, bourrées de sentiments distingués et d'appels et la justice, en faveur de M. Y. qui réclame 1 fr. 60 de dégrèvement sur sa note d'incp6ts et de M. X. qui demande les galons de caporal pour son fils sous les drapeaux. Comme MM. X. et Y. sont des centaines de milliers en France, les missivea des parlementaires inondent littéralement les locaux officiels et c'est peut-être bien à cette surabondance de papelards superflus que nous devons les embouteillages dont souffrent certaines administrations.

Ainsi, par un juste retour des choses, Vélecteur-contribuable qui déchaine la musique est la première victime de ce « tapage » d la mode. pendant que I iea chefs d.e bureau répondent aux parlementaires, lesquels répondent eni suite à leurs amis, le travail n'avance guère dans l'usine nationale. Si ces méthodes continuent, et elles continueront, il faudra créer un service spécial des recommandations dans chaque poste important de la Répu- blique dans ce service, on examinera à la loupe, sans précipitation, non pas le titre du candidat, mais ceux du protecteur.

A moins que l'on ne décide d'adopter la tactique de ce personnage de Max Maurey qui flanque et la porte tous les, solliciteurs munis d'une lettre d'introduction. Voyant, un soir, venir vers lui un homme timide qui avoue ne connaître personne, il saute de joie Vous aurez la place, Monsieur I Comment P

Mais oui. Vous êtes le premier candidat entrant ici sans recommandation.

Le Petit Grégoire.

MOTO CONTRE VOITURE i mort 2 blessés

Bordeaux, 22 avril. Hier soir, à Libourne, une motocyclette, montée par trois jeunes gens et conduite par M. Maurice Hervé, 22 ans, est entrée en collision avec une voiture attelée. Par suite du choc très violent, M. Hiervé a été tué. Ses deux camarades, MM. René Marcoux, 28 ans, et Robert Calmen, 21 ans, ont été grièvement blessés et transportés à l'hôpital. Un cycliste se fracture le crâne Montpellier, 22 avril. A Clermont-l'Hérault. un cycliste, Louis Zopzeto, mécanicien à Gignac. a fait une ahute grave et s'est fracturé le crâne. Il a été transporté dans un hôpital de Montpellier dans un état alarmant.

LE CHAOS SOVIETIQUE LA COLERE GRONDE CONTRE STALINE

Les « purs » ne pardonnent pas au dictateur ronge d'avoir renoncé à la politique extrémiste

l'égard des paysans

Vienne, 22 avril. (De notre correspondant particulier). Les informations arrivées ici de Moscou indiquent que des changements radicaux semblent imminents en Russie. Le nœud de la question est toujours la catastrophe économique des Soviets, chaque jour plus évidente.

Dans une lettre de Moscou que publie la Il Neue Preie Presse », l'ingénieur Nicolas Besseche, qui approche les dirigeants du bolchevisme dorme les précisions que voici

« La lutte des classes qui s'est déchainée au cours des trois derniers mois, a causé à l'économie russe et en particulier à l'agriculture, au moins autant de sacrifices que la guerre russo-japonaise. La classe ouvrière est en ébullition. Les incidents qui ont caractérisé la politique de socialisation forcée dans les campagnes, ont surexcité les ouvriers.

On a vu des brigades d'assaut dans les villages, des compagnies de volontaires, destinées à prêter assistance aux agents du fisc pour détruire les suprêmes vestiges de la bourgeoisie, les villes mobilisées contre les campagnes c'était une exaltation déma-' gogique générale.

« Sans parler des fonctionnaires, les organisations du parti semblaient terrorisées par l'action de ces bandes envahissant les campagnes et s'arrogeant le droit de fouiller, d'arrêter et d'amener les paysans réfractaires à la socialisation de leurs terres.

Revirement et mécontentement « Doit-on arrêter maintenant, tour cela, subitement,- selon les ordres, queStaline a donnés ? Il est évident que la partie la plus active "ï la classe ouvrière s'oppose à cet arrêt d'autant plus que jusqu'à présent la classe ouvrière est celle qui a ressenti le moins les atteintes de la misère. En freinant brusquement ce courant extrémiste. on a semé la désorganisation dans les couches inférieures de l'édifice communiste. Dans la capitale et dans les provinces, les directives venues de haut ont bouleversé les Conseils et les organes du parti qui se sentent exposés maintenant & la haine des paysans dépouillés.

r Beaucoup de dirigeants et des fonctionnaires de villages se considèrent comme trahis. Ils se plaignent d'avoir servi de chair à canon politique et se retournent contre Staline. » M. Bessèche ajoute que jamais la situati< a de Staline n'a été si précaire qu'aujourd'hui. Un grand nombre de membres du parti l'abandonnent. Les extrémistes interprètent l'arrêt du collectivisme forcé comme un manque de courage de sa part. Lrs anciens ennemis de Staline à la direction du

(Wide World Photo).

STALINE

parti proclament qu'il n'était pas nécessaire de déchaîner cet orage pour sonner ensuite la retraite.

Les successeurs éventuels

de Staline

On cite déjà les noms des successeurs probables de Staline au poste de secrétaire général du parti, le changement se serait déjà accompli si l'assemblée pléniôre du parti communiste qui devait se réunir régulièrement au commencement (l'Avril n'avait pas été'renvoyée à plus tard. On s'attend à sa convocation pour le mois de mai.

Staline se retirera-t-il volontairement ou sera-t-il renversé par l'assemblée ?

Le principal candidat à la succession de Staline est Georgis Platakow, ancien chef des bolchevistes de l'Ukraine, très estimé par Lénine. Il es^ aujourd'hui l'homme le plus populaire du parti communiste, économiste de grande envergure, calme, politiquement prudent, ayant une vaste connaissance de la politique mondiale. Il possède en outre une qualité particu-

LA MODE AUX COURSES

(Photos Keyitone et Meurusey.

lièrement appréciée dans les milieux révolutionnaires c'est un silencieux. Commisasire du peuple et adjoint de Dserjinski à la direction de l'industrie, attaché commercial à Paris avec Rakowsky, directeur de la banque d'Etat, il passe pour être un grand organisateur.

Un autre candidat probable est Tomski, ancien membre de l'opposition de droite et ancien chef des syndicats, expert prudent et simple, qui a réussi à neutraliser, l'année dernière, les attaques de ceux qui l'accusaient de complicité avec Trotzki. Cependant, ces candidats peuvent être écartés si Staline est résolu à rester. Pour le moment, il a encore la presse soviétique dans sa main. De plus, les grandes masses de la petite bourgeoisie et des paysans lui sont reconnaisantes d'avoir mis fin aux excès des extrémistes A Moscou, l'autre jour, ses adversaires avaient fait courir le bruit qu'il était déjà parti. 11 était en effet disparu du Kremlin, mais pour aller se reposer à quelques kilomètres de la ville, dans la maison de convalescence communiste Gorki. a En attendant, conclut le correspondant, la vie à Moscou, la vie de l'immense Russie continue comme auparavant. Les ouvriers vont au club, les petits bourgeois se réunissent pour bavarder en prenant le thé, tandis que la Russie marche probablement vers des événements historiques. Staline restera-t-il malgré tout à son poste? Y aura-t-il un Thermidor? 336 morts dans l'incendie d'un pénitencier

aux Etats-Unis

L'Ouest-Eclair a annoncé hier. dans ses dernières éditions, l'incendie qui auait éclaté datts un pénitencier d'Ohio, aux Etats-Unis, faisant de nombreuses victimes parmi les détenus.

Voici las détails pui ont été transmis sur le sinistre

Colombus (Etat d'Hohlo), 22 avril. A minuit, les soldats et les gardiens du pénitencier d'Ohio étaient maîtres de la situation. Tous les détenus récalcitrants ont été incarcérés à nouveau. On croit que le,. feu a été mis par des détenus.

On a relevé des foyers dans plusieurs endroits; des détenus ont été surpris tailladant des tuyaux et tirant des coups de revolver sur quatre pompiers.

Quand l'incendie a éclaté, le premier souci a été d'éviter qu'une émeute ne se produise. Quinze cents soldats armés de baïonnettes, de mitrailleuses et d'appareils à gaz, ont cerné le pénitencier, mais lorsque tous les bâtiments ont menacé de flamber, une panique s'est produite. Les clefs ayant été perdues, on a dû enfoncer les portes ou les briser à coups de hache pour relâcher les détenus qui poussaient des cris désespérés.

Les dégâts matériels sont estimés officiellement 11.000 dollars.

276 ou 336?

Colombus (Etat d'Ohio), 22 avril. On évalue officiellement le nombre des morts, dans l'incendie du pénitencier d'Ohio. à 276: mais l'hôpital de la prison en annonce 336.

LA LEGION D'HONNEUR A TITRE POSTHUME

A ROBERT CHAPERON

PARIS. 22 avril. On annonce que le gouvernement a décidé de décerner la Légion d'honneur à titre posthume au docteur radiologue Robert Chaperon. de l'hôpital Broussais.

C'est l'honneur de la science qu'elle trouve sans cesse et malgré tout de semblables dévouements.

LES INSECTES DÉTRUISENT DES MILLIONS

ET CES PERTES,

QUI S'AGGRAVENT D'ANNÉE EN ANNÉE, SONT DUES EN PARTIE

A LA DESTRUCTION

DES PETITS OISEAUX

Faisons-nous donc

le protecteur

de nos humbles

et fragiles frères ailés « La Ligue Française pour la protection des oiseaux », fondée par la Société nationale d'acclimatation de France (198. boulevard Saint-Germain, Paris), poursuit une active et intelligente campagne en vue ce défendre -.os fragiles fibres ailés, plus spécialement les espèces utiles à l'agriculture. Dans une petite brochure de propagande, la Ligue donne les raisons que nous avons de protéger les oiseaux et ces raisons sont si Mentes qu'il nous parait utile de les rappeler.

Les insectes détruisent- des millions et ces pertes, qui vont s'aggravant d année en année, sont dues en partie à la destruction des petits oiseaux. Ecoutez ce que dit la Ligue

Le fait est certain les petits oiseaux combattent les insectes, aussi vraiment que le reboisement prévient les inondations. Les détruire est une calamité non moins funeste que de déboiser inconsidérém ent.

Des chiffres

Voici le menu des plus petits de no» oiseaux insectivores ces chiffres ont été dùment contrôlés par l'observation et l'expérience.

Un roitelet, un troglodyte, dévorent en 24 heures 90 de leur poids en insectes.

Un rouge-gorge, 54 de son poids. En 24 heures, six mésanges ont dévoré 8 à 9.000 œufs d'un papillon, la « No ne », et 9 à 10.000 œufs d'un autre papillon, la <t Processionnaire du Pin » deux mésanges ont mangé 187 chrysalides de papillons qu'elles ont extraites des cocons.

En une heure, un rouge-queue a mangé 600 mouches.

Un bois de pins d'une quinzaine d'hectares ayant été envahi par la « Nonne Il, une centaine de coucous se sont réunis dans le bois et y sont restés jusqu'à la disparition des chenilles on a estimer qu'ils en avaient détruit plu3 de trois millions. Un couple de moineaux porte à ses petits plus de 4.000 chenilles ou Insectes par semaine.

Le martinet et les Hirondelles, dans leur vol incessant, gobent par milliers des insectes ailés.

De gros oiseaux, les oiseaux de nuit Hiboux, chouettes, chatshuants. di cuisent de gros insectes et font la guerre aux souris, au mulots, aux campagnols et aux rats.

Les mouches, les insectes que poursuivent les petits oiseaux ne nous causent pas que des dommages pécuniaires ils sont aussi tjorteurs de germes de maladies et ce peut être des santés détruites, des vies prdues qu'entraine la destruction des petits oiseaux. Leurs ennemis contre lesquels nous devons les défendre sont des mammt·


fères Renard, martre, fouine, hermine, belette, écureuil, loirs ce sont aussi des oiseaux, parmi lesquels la corneille noire, l'émouchet, l'autour. Il faut ajouter les chiens errants, et surtout les chats domestiques mal surveillés et mal nourris.

Mais, au premier rang des ennemis des oiseaux. il faut, hélas, mettre l'homme, si cruellement puni, cependant. de leur destruction.

A la campagne, les gamins dénichent les oiseaux, enlèvent les couvéea. Il est de bons Instituteurs. de sages parents, qui font sur ce point l'éducation des enfants mais ils sont trop peu nombreux et surtout trop peu écoutés.

Et les chasseurs Peut-on décorer de ce nom certains CI amateurs » qui. n'ayant rien à tirer, massacrent tout ce qui est à portée de leur fusil, pour le seul plaisir de tirer, car la nourriture que l'on trouve dans les petits oiseaux est tellemnt infime qu'elle ne vaut pas la cartouche Pour donner un exemple le rouge-gorge. le chardonneret, la fauvette, fournissent une moyenne de 7 grammes de viande. Autant que les gamins malavisés et les chasseurs massacreurs, il y a des femmes qui semblent avoir juré là mort des oiseaux, en utilisait les plumes pour leurs chapeaux ou leurs coiffures.

Que les femmes délicates et sensées usent de leur Influence qui est immense au foyer domestlque,'pour y Inspirer l'amour des petits oiseaux, le respect de la vie et la répulsion pour toute destruction inutile. Qu'elles s'insurgent contre cette mode barbare qui massacre des milliers de charmants oiseaux pour parer quelques femmes de leurs plumes qu'elles pourraient d'ailleurs se procurer autrement par un élevage approprié, ou en recueillant les plumes des volatiles sacrifiés pour notre alimentation. Que faire l

Ne pas faire de mal aux oiseaux, ne pas les détruire, ne pas les troubler, c'est bien; propager ces bonnes idées et créer un courant de sympathie en leur faveur, c'est mieux; mais ce n'est pas encore assez. Les coeurs' généreux oui ont lu ces lignes voudront faire davantage. Ils voudront venir positivement en aide à ces gracieux petits amis de l'homme, adoucir leur sort quand vient la rigueur des saisons, favoriser leur séjour et leur multiplication en deux mots leur offir un gite et la nourriture, quand cela devient nécessaire.

Hâtons-nous de dire que c'est chose facile, et peu dispendieuse. Il suffit, quand on est à la campagne ou simplement qu'on habite un pavillon, d'un peu d'ingéniosité et de bonne volonté, pour faire à très peu de frais, œuvre utile en faveur des petits oiseaux. Le. nichoir.

Plusieurs espèces d'oiseaux font leur nid dans des troncs d'arbre, dans des branches creuses ou dans des trous de muraille; ce sont, pour la plupart. d'excellents insectivores, tels que mésanges. torcols, rossignol de muraille, etc. qui se multiplient rapidement si on met à leur disposition des abris artificiels où Ils peuvent pondre, puis élever en sécurité leurs couvées. Il est facile de faire des nichoirs avec des matériaux peu coûteux, des objets hors d'usage pots en grés. vieux bidons, boites à conserves, etc.

BUCHE POUA

M(tA*GC6. CITCLlC,

TORCOU. ETC,

sanges.

Mais pour muuaplier les oiseaux dans les jardins, dans les oarcs et dans les bois, il vaut mieux employer des nichoirs mieux faits et plus solides. Les deux principaux sont le nichoir bûche creuse creusé dans une grosse orange d'aulne, de bouleau ou de sapin. et le nichoir boite aux-lettres, ainsi appelé à cause de sa forme, et dont se contentent plusieurs espèces telles les mé-

Les gravures ci-contre et l'ingénio- sité de nos lecteurs nous dispensent de plus amples explications. Notons seulement qu'il convient de les clouer solidement sur les arbres où l'on veut les fixer.

Le nourrissage hivernal

Construits et placés judicieusement, les nichoirs abriteront bientôt de nombreuses couvées. Mais, quand vien-

dont les mois d'hiver, les oiseaux trouveront difficilement leur nourriture. Ia neige, les longues gelées en feront même mourir de faim si nous ne leur offrons pas une nourriture convenable. C'est chose facile

Une fleur de tournesol (ou soleil) cueillie au moment où les graines sont mures. sera tichée aa bout d'un piquet et aera un régal pour beaucoup d'oiseaux. Ils sont généralement très friands de toutes les matières grasses qui apaisent leur faim couennes. graisses, chandelle et débris de cuisine. viande séchée puis émiettée tout cela séparé. ou mieux encore trituré et amalgamé avec des croûtes et miettes de pain. avec des criblures et des balayures de greniers, fournira à vos amis emplumés de délicieux festins d'hiver.

Surtout si, au lieu d'en parsemer le eol, vous avez la précaution de le leur

présenter dans un vase fixé -au sommet d'un piquet, lui-même abrité des intempéries par un petit toit de chaume ou paillasson.

Ménageons des abreuvoirs, s'il n'y a pas de ruisseau dans le voisinage. Au- près des puits et des pompes, dans les bacs d'arrosage, il suffit de laisser flotter de petits radeaux, de petits cadres de bois munis d'un clayonnage ou simplement le fond d'un vieux panier d'osier, pour offrir aux oiseaux un abreuvoir et une baignoire, qui le» attirera nombreux.

C'est évidemment sur l'esprit des enfants de nos campagnes qu'il convient d'agir tout d'abord. Empêcher de dénicher, de détruire les œufs et les couvées, amener les jeunes écoliers et écolières à regarder les oiseaux avec curiosité, avec sympathie.

Cette tranquillité -*est déjà très précieuse pour les oiseaux et elle ne coûte rien au propriétaire. C'est pourquoi nous voudrions voir toutes les pro- priétés de France converties en refuges, pour l'intérêt de l'agriculture autant que pour le charmç prêté à la nature par sa parure ailée. A TRAVERS

LES LETTRES ET LES ARTS

Une chinoiserie » à l'Odéon

Des vera tantôt tottpt, tantôt courts, Au rythme qui se casse, à la rime col casse.

Ainsi, à la fin de ce petit et célèbre chef-d'œuvre qu'est l'lfeure Espagnole, les personnages eux-mêmes, en saluant le public, définissent-ils la poésie de leur spirituel créateur, M. Franc-Nonain. (Mais il faut surtout entendre cae finale à l'Opéra, vêtu par Maurice Ravel d'une incomparable musique, et dont l'esprit forme avec celui du texte un véritable mariage d'inclination.) Qui ne connaît le vers de Franc-Nohain ? Car il a son vers, dont il est proprement l'inventeur et qu'on ne peut confondre avec aucun autre. Voilà qui n'est pas fréquent. Il l'emploie avec un égal bonheur au théâtre et à la ville. je veux dire dans ses inénarrables recueils et poèmes, et c'est partout la même virtuosité déconcertante, les mêmes jongleries imprévues, la même science cachée sous la bonhomie et le sourire de « l'honnête homme », ennemi du pédantisme. Technique étonnante et faite pour enchanter les lettrés, qui se met au service de l'imagination la plus folle et la plus amusante, des cocasseries les plus savoureuses (mais faites attention cette drôlerie couvre une observation psychologique très avisée, une connaissance des hommes dépourvue d'illusions et non pas d'indulgence, une riche expérience de Parisien averti). Ltesprit de Franc-Nohain est aussi original que son vers. Voilà surtout qui est rare. Car on trouve assez fréquemment (non pas, il est vrai, à chaque coin de rue) des gens spirituels on en trouve moins souvent dont l'esprit, chose ordinairement anonyme, soit si personnel et colnrf- de telle façon qu'on en reconnaisse aussitôt le propriétaire.

C'est cet esprit-là, justement, qui pétille dans Le Chapeau chinois que vient de nous donner l'Odéon. Cet acte fantaisiste, souriant et malicieux, forme un véritable pendant à L'Heure Espagnole, et cela sufnt à en dire la qualité. L'invention est fort plaisante le seigneur Li songe à marier sa fille, la pétulante Mlle Fansou mais une loi singulière établie par les ancêtres de cette noble famille veut que le prétendant coiffé d'un chapeau chinois aux mille clochettes tintinnabulantes, lui-même légué par les ancêtres, embrasse la jeune fille sans que tinte une seule clochette, sinon. point de mariage, et même le candidat refusé s'engage à mourir. Après une série d'exercices préparatoires et infructueux, deux élégants gentilhommcs. M. Tchang et M. Tchong, renoncent à concourir. La charmante Fansou se voit déjà condamnée au célibat. Elle se venge en cassant les potiches (porcelaine d'imitation, M. Li est prudent). Le raccommodeur se présente, qui est un jeune et séduisant poète (il. improvise des couplets, tels que « La Chine est un pays charmant et Le vase où meurt cette verveine. Il). Il voit Fansou. Amour et coup de foudre. Amour partagé. Malgré sa situation modeste, Zourys n'hésite pas a tenter l'épreuve. Et elle réussit le mieux du monde. Le chapeau des ancêtres n'avait que des clochettes sans battant. C'était une sage précaution, mais une précaution sans inhumanité. De quoi notre fabuliste goguenard tire la plus jolie morale. Mals ce qu'on ne peut düe, c'est le charme de ce dialogue fantasque et virevoltant, et l'allure de ces vers où tintinnabulent en jeux subtils toutes les clochettes de la rime et de l'allitération.

Ce précieux bibelc; franco-chinois est présenté dans le décor même qu'il exigeait image plaisamment stylisée. aux tons francs, aux architectures spirituellement décoratives, plaquées sur ciel d'un bleu immuable, évoquant, tout comme le texte, nos irréelles chinoiseries du xvnr siècle, rajeunies par un homme de ce temps. L'ingénieux inventeur en est M. Claude Franc-Nohain, fils de l'auteur, qui est attaché à l'Odéon et l'emplit d'aimables et modernes décors. Doué de talents multiples, il loue lui-même le rôle de Zourys et. à t'rrcasinn. le dame avec beaucoup de graw, de verve et d'esprit.

En même temps que Le Chapeau Chinois, on donne en ce moment une comédie de M. Tristan Bernard, écrite en •ollaboration avec M. Albert Centurier. L'Ecole des Charlatans, est une amusante satire des malades plus ou moins imaginaires, des villes d'eaux qui s'en enrichissent et d.s médecins qui finissent par les reconnaître malades "our leur faire plaisir et surtout pour faire plaisir aux villes d'eaux. Quatre actes, un peu courts, il est vrai, mais un peu lents aussi, écrits, diraiton, négligemment, avec cette allure sceptique et nonchalante qui est familiers à Tristan Bernard c'est beaucoup peut-être ou peut-être ce n'est pas assez. Mais la comédie est pleine de morceaux fort savoureux et elle fait rir*.

Maurice Biumuri.

LA DISCUSSION DES ASSURANCES SOCIALES DEVANT LA CHAMBRE

Différents amendements relatifs àc l'application de la loi au monde agricole et combattus par le gouvernement sont repoussés

PARIS, 22 avril. Sans grand enthousiasme, semble-t-il, et en assez petit nombre, les députés, de^retour de leurs circonscriptions, reprennent cet après-midi l'examen du projet sur les assurances sociales au point où ils l'avaient laissé samedi matin.

Avant même que la séance ne soit ouverte, M. Barbot prend place à la tribune pour donner lecture d'un factum. En vain le président BouLsson agite-t-il sa sonnette et frappe-t-il son pupitre de violents coups de règle, M. Barbot. que personne n'entend, lit son factum et se retire avec le sourire. Les salariés ayant des charges de famille

On se souvient qu'un premier paragraphe de l'article 1 décrétait obligatoiles les assurances pour tous les salariés dont la rémunération totale, à l'exclusion des allocations familiales, ne dépasse pas 15.000 et, dans certains cas, 18.000 francs. Après que M. Henry Guy, rapporteur de la Commission du Commerce, eut donné son adhésion au projet tout en formulant certaines suggestions en vue de le a mutualiser, » et d'en étendre, autant que possible, le bénéfice aux petits comme: çants, M. Thoumyre fait décider que pour les salariés qui ont des charges de famille le chiffre limite est porté à 18.000 francs s'ils ont un enfant à leur charge, 2.000 fr. s'il ont deux enfants, 22.000 francs s'ils en ont trois, 25.000 fr. s'il en ont quatre et davantage.

Sur l'initiative du député de la Seine-Inférieure, ne sont pas considérés comme salariés les enfants soumis à l'obligation scolaires qui effectuent un travail salarié et ceux qui, sans recevoir de rémunération en argent, travaillent chez leurs parents pour le compte de ceux-cL

Aux termes du dernier alinéa du paragraphe 2 ne sont pas considérées comme salariées les personnes dont le nombre de journées de travail salarié accompli habituellement au cours d'une année est inférieur à 90. L'application des assurances au monde agricole

La Chambre se trouve alors en présence d'une série d'amendements visant l'application des Assurances au monde agricole.

MM. Lefas, Pinault, Bret et Cautru proposent celui-ci

« Un décret, contresigné par les ministres de l'Agriculture, de l'Intérieur et du Travail et de la Prévoyance sociale, et rendu après avis des Chambres d'agriculture et des syndicats locaux, déterminera, pour chaque département, la date et les conditions d'application aux métayers et salariés employés à la culture, des prescriptions impératives de la présente loi Toutefois, dans les départements où ces décrets n'auront pas encore été publiés, les assurés, rentrant dans les conditions de l'article premier, paragraphe 2, qui se feront immatriculer, bénéficieront des avantages et du régime réservé aux assurés obligatofres. »

L'intervention de M. Lefas M. LEFAS. Dans une très grande partie des régions de l'Ouest, le prolétariat rural n'existe pas, les domestiques de ferme y étant pour la plupart fils de petits propriétaires ou de fermiers et devenant eux-mêmes assez vite des exploitants. C'est là que la réforme des assurances sociales rencontre naturellement la plus vive opposition. Si l'on veut y appliquer brutalement la loi dès le 1" juillet, le moindre mal auquel on puisse s'attendre, c'est la résistance passive, mais inébranlable. Il faut traiter les agriculteurs en hommes libres. leur donner le temps de comprendre. Un sursis s'impose donc pour l'application de la loi aux milieux ruraux ».

Le député de Fougères termine en défendant le texte el-dessus. Il suggère du reste, que la Chambre pourait, eu égard à l'extrême importance de cette question, renvoyer à la Commission les amendements visant l'application de la loi à l'agriculture (Applaudissements).

M. Join Lambert voudrait que les salariés agricoles ne soient obligatoirement affiliés qu'à l'expiration de la troisième année suivant la mise en application de la loi.

D'autres amendements

M. Thibault dépose un amendement signé de MM. de Gramont-Lespare, Chaulin-Servinière, Duboys-Fresnay et Laniel ainsi conçu.:

L'application de la présente loi. en ce qui concerne l'assurance obligafoire aux agriculteurs, artisans, aux entreprises commerciales ayant 5ait un un chiffre d'affaires pendant les ;sois dernières années inférieur à 500.000 fr. par an, ou ayant réalisé, dans la même periode, un bénéfice net inférieur à 50.000 francs est ajournée jusqu'à nouvelle décision du parlement qui devra être. en tout état de cause. précédée d'une nouvelle consultation des Chambres d'Agriculture et des Chambres de Commerce s.

MM. Montigny et Bouessé soutiennent un texte analogue mais spécifiant i7i fille, que les économies budgétaires résultant de cet ajournement seront affectées à subventionner les œuvres mutualistes et sociales. Un instant, le ministre du Travail et M. Montigny échangent des répliques assez sèches. Le député de la Sarthe mettant en doute l'équilibre financier du projet est vigoureusement contredit.

M. Montigny. Paul-Boncour l'a dit, ce n'est pas par la contrainte. c'est par la persuasion que s'accomplissent les grands progrès sociaux. (intemptiOM à ftxtrtm gauche)

Qu'on fasse donc confiance à la persuasion et qu'on procède à une expérience limitée dans l'intérêt même de la loi. (Appfaudissementa sur divers bancs).

M. Pradon-Vallamy fait entendre le même son de cloche, puis M. d'Audlffret-Pasquier défend l'amendement suivant, de M. Ouérln et de plusieurs de ses collègues

Pour les salariés des professions agricoles ou connexes à l'agriculture, l'assurance des risques autres que la vieillesse et l'invalidité restera facultative, tant qu'il n'aura pas été constaté que 55 des salariés ci-dessus visés se sont assujettis volontairement à l'assurance de ces risques. Dans la période intermédiaire, l'assujettissemen: volontaire d'un salarié agricole entraînera pour son employeur l'obligation d'effectuer les versements prescrits par la présente loi

M. D'Audiffret-Pasquier se rallie en outre à la proposition de renvoyer à la Commission tous les amendements concernant l'application de la loi à l'agriculture. Il es* applaudi. MM. Geoffroy d'Andlgné, Chevrier, de Monicault, Gourdeau expriment une opinion Identique,

M. GonRDïAU. Tout l'Ouest réclame le sursis, le renvoi à la Commission des amendements concernant 1 application de la loi à l'agriculture s'impose de toute évidence. ( Applaudissements).

Le ministre à ta tribune

En face de ce bloc imposant de partisanes d'un régime spécial pour l'agriculture, se dressent MM. Helles et Joubert qui ne veulent point séparer les travailleurs des vllles de ceux des champs.

M. Pierre Laval, ministre du travail. monte à la tribune pour faire entendre la voix du gouvernement.

Le Mwistri DU TRAvAiL. On a trop souvent protesté contre le dépeuplement des campagnes pour ne pas faire au paysan un sort spécial, et ce sont ceux qui ont aujourd'hui satisfaction qui viennent protester (Vifs applaudissements à l'extrême gauche.) Le moment n'est-il pas venu de faire connaître au paysan les avantages que peut lui donner la loi ? Si on le laisse désarmer, croit-on qu'on pourra arrêter son exode vers la ville ? (Vifs applaudissements à gauche.) Certes, c'est l'obligation qui pèse sur lui, mais grâce à cette obligation, il ne cherchera plus à quitter son champ. Quand on saura exactement ce qu'est la loi. il n'y aura pas de contrainte et pas de violence, et c'est parce qu'elle est bonne qu'on veut la livrer au bon sens de l'agriculture. (Applaudissements à l'extrême gauche.)

M. Laval demande donc à la Chambre de repousser les amendements. S'il en était autrement, souligne-t-il, ce serait l'impossibilité d'assurer l'éauilibre financier de la loi. » M. Lefas demande le renvoi de tous les amendements à la Commission, renvoi auquel se montrent hostiles M. Daladler et ses amis et que combattent le Gouvernement et la Commission.

On vote

A la majorité de 476 voix contre 109 le renvoi n'est pas ordonné.

La Chambre se trouve alors en présence de différents amendemente Elle écarte le texte de M. Join-Lambert., soutenu par M. Blaisot, par 457 voix contre 179, celui de M Thibault par 443 voix contre 129, de M. Montigny par 454 voix contre 120. Les autres aendements sont retirés.

L'article premier tst adopté Paragraphe par paragraphe l'article premier est adpoté. Il stipule notamment

L'affiliation s'effectue obligatoirement et sous les sanctions prévues à l'article 64, à la diligence de l'employeur, dans le délai de huitaine qui suit l'embauchage de tout salarié non encore immatriculé et entrant dans les conditions du présent article, elle est opérée dans le départeent du lieu de l'établissement dont dépend le salarié par les soins de l'Office départemental ou interdépartemental des Assurances sociales qui immatricule l'assuré et lui délivre une carte individuelle d'assurances sociales.

Sous réserve des conventions diplomatiques. les salariés étrangers ayant leur résidence réelle et permanente en France et qui travaillent dans des conditions régulières, depuis six mois. bénéficient comme les salariés français des prestations prévues par la présente loi à l'exception des allocations et des fractions de pension imputables sur le fonds de majoration et de solidarité créé par la présente loi. Les salariés étrangers ayant leur lieu de résidence à l'étranger et leur lieu de travail permanent en France, bénéficieront s'il a été passé à cet effet, une convention avec leur pays d'origine du régime du paragraphe cidessus.

La suite de la discussion est alors renvoyée à demain matin et la séance levée à 19 heures.

Au début de la séance, la Chambre avait adopté une proposition de loi fie M. Engerand. ayant pour objet d'interdire la prise du titre d'imprimeur de la préfecture pour les adjudicataires d'impressions administratives départementales et plusieurs projets de lois parmi lesquels un texte portant ratification de la convention de Londres du 31 mai 1929. pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. M.

LE VOYAGE AÉRIEN DE LA DUCHESSE

Le Cap, 23 avril. La duchesse de Bedford a atterri hier soir Palapye.road (Be».huanalandj.

LA CONFERENCE NAVALE DE LONDRES S'EST CLOSE HIER

M. Mac Donald a remercié les délégués et notamment les représentants de la France de lenr esprit de bon vouloir et de paix

Londres. 22 avril. La sixième séance plénière, qui a été la séance de clôture de la Conférence navak de Londres, a eu lieu ce matin, au palais dé Saint-James, sous la présidence du premier ministre bi'itannlque, M. Mac Donald.

Les délégations siégeaient 0. sa droite et à sa gauche dans le même ordre que dans les précédentes séances plénières. M. Mac Donald avait, à sa droit M. Briand et, à sa gauche, M. Henderson. Une table, disposée au centre du fer à cheval, portait le texte du traité qu'on allait signer.

Le président ouvre la séance à 10 h. 30. n annonce que la formule transactionnelle réalisée entre les thèses française et britannique sur la méthode de limitation des armements navals ne sera pas insérée dans le traité, comme on l'avait d'abord projeté, mais que cet accord sur la méthode sera transmis par le président de la Conférence navale directement au secrétariat général de la S. D. N. pour être remis à la Commission préparatoire de désarmement. Il propose que la Conférence, fixée à Washington pour 1931, n'ait pas lieu, étant donné qu'une Conférence a eu lieu cette année, mais Il suggère que la prochaine Conférence soit fixée à 1935. Les autres membres adèrent à cette proposition.

M. Mac Donald Indique ensuite que le titre adopté pour le traité qui allait être signé était « Traité naval de Londres de 1930 ».

Puis i1 prononce son discours au nom de la délégation britannique et en qualité de président de la Conférence navale.

M. Mac Donald passe en revue l'oeuvre accomplie par la Conférence. Après avoir enregistré l'accord intervenu entre la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon, le président de la Conféren'-p souligne les difficultés plus srniides rencontrées par les autres nations européennes pour arriver, elles aussi, à un accord. Il fait ensuite allusion à la clause de sauvegarde qui, dit-il, doit intervenir tant que le traité n'aura pas été signé par toutes les nations représentées à la Conférence. c Mais, ajoute-t-il. j'espère que nous n'aurons jamais à faire jouer cette clause et que, si nous y étions absolument contraints, ce ne serait qu'après avoir usé de tous les moyens pour l'éviter. » Le président de la Conférence conclut en remerciant tous les délégués, notamment les représentants de la France, de l'esprit de bon vouloir et de paix dont Ils n'ont cessé de témoigner, malgré les difficultés au cours des pourparlers qui viennent de prendre fin.

Le discours de M. Briand

Après la traduction du discours de M. Mac Donald, ce dernier donne la parole à M. Stimson qui, au nom de la délégation des Etats-Unis, se félicite de l'œuvre de paix qui vient d'être accomplie et émet l'espoir que la réunion de nouvelles conférences permettra de régler les difficultés sans cesse décroissantes.

M. Fenton parle ensuite au nom de l'Australie, et M. Roy au nom du Canada. Puis M. Briand se lève au milieu du plus profond silence, qui prouve l'intérêt que l'assistance attache aux paroles du ministre des Affaires étrangères français.

M. Briand, après avoir excusé M. Tardieu, retenu à Paris par tes devoirs de sa charge, prononce son discours dont voici quelques extraits Le mémorandum français du 20 décembre, a dit M. Briand, a marqué qu'un accord technique général sur les armements suppose un accord politique préalable et a formulé, en conséquence, les observations sous la réserve desquelles le Gouvernement de la République pouvait participer utilement aux travaux de Londres. Lier la réduction des armements navals à des garanties mutuelles de sécurité, n'était-ce pas ramener loyalement la question à ses données immédiates ? Et, loin de servir la moindre préoccupation d'égoïsme, n'était-ce pas très largement stipuler pour tous, au profit de la communauté des nations ? c La France n'a jamais demandé. n'a jamais recherché de garanties pour elle seule; elle s'est toujours montrée soucieuse de la sécurité de tous les peuples appelés solidairement à se prêter asslstance pour prévenir la guerre ou la combattre, elle a toujours pensé qu'une telle garantie mutuelle permettrait la réduction simultanée des armements, à la différence des anciennes alliances ou groupement d'alliances militaires qui aboutissaient. en fait, à augmenter ces armements b

Un peu plus loin. M. Briand s déclaré

Nous avons pu nous heurter à des difficultés momentanées qui ne nous permettaient pas de réaliser immédiatement une solution aussi large que nous la souhaitions, nous nous sommes du moins prêtés loyalement à la recherche des règlements partiels dont la portée ne saurait être méconnue. Les résultats de nos délibérations enregistrés dans le Traité que nous signons aujourd'hui, nous Justifient d'avoir persévéré. »

« D'autres accords techniques (ont acquis, dont nous pouvons nous féliciter en ce qui concerne notamment les règles d'emoloi de l'arme sous-marine et l'institution, pour les bâtiments de ligne, de vacances navales partir de 1931.

< Ceux d'entre nous qui représentent des Etats membres de la Société des Nations seront particulièrement heureux d'un tel bilan, puisoue les accords intervenus doivent faciliter l'exécution des obligations que le Pacte leur imParlant de l'accord à trois. M. Briand déclare

« L'accord complémentaire intervenu entre trois d'entre nous est une contribution trop précieuse au main tien général de la paix pour que la France et l'Italie, étalement associées Jusqu'Ici toutes ces entreprise*.

n'aient pas le très vif désir de le voir élargL En attendant, la bonne volonté du Gouvernement français demeure entière pour faciliter l'application de cet accord. Nous ne doutons point que le Gouvernement italien ne soit dans les mêmes dispositions. »

Les présidents des délégations "-arlent les uns après les autres le délégué italien, notamment, déclare que le gouvernement fasciste « dé->e une réduction des armements au «tus bas niveau Possible ». Et la cérémonie de la signature se déroule ensuite sous le feu des batteries d'Innombrables photographes.

A 13 heures. la dernière signature était donnée.

M. Briand remercie, au nom de ses collègues, M. Mac Donald, dont l'œuvre marque une nouvelle étape vers la paix. Le certain est que la course des armements est terminée, ce qui représente un immense avantage. M. Eriand remercie encore une fois M. Mac Donald et la Grande-Bretagne de leur accueil et émet le vœu que la porte-plume d'or, désormais historique, avec lequel a été signé le traita soit offert au président de la conté.rence. (Applaudissements unanimes.) M. Mac Donald remercie, puis met aux vo'x la motion d'ajournement qui est votée. La séance est levée à 13 heures 17.

M. Briand quitte Londres

LONDRES, 22 avril. M. Briand, ministre des Affaires étrangères, et M, Dumesnil, ministre de la Marine, accompagnés de l'amiral Darlan, ont quitté Londres à 16 heures pour Paris. LE CHARMEUR D'OISEAUX S'EST SUICIDÉ

Paris, 22 avril. M. Louis Jultien avait une grande passion il aimait les oiseaux. Il les aimait trop pour les voir en cage, il les voulait libres et heureux. Modeste rentier, M. Julien, âgé de 67 ans, quittait chaque matin son appartement, 2, rue Chapon, pour aller retrouver ses a protèges » dans le jardin des Tuileries. Les poches bourrées de pain, il entrait, tout en sifflottant, dans l'allée centrale et appelait affectueusement, de la voix et du geste toute sa petite famille. Les petits oiseaux des Tuileries ne verront plus leur protecteur. Malade, M. Jullien a mis fin à ses jours dimanche. Au cours d'une crise de désespoir, il se jeta dans la rue, du 48 étage. Des passants le découvrirent inanimé sur le trottoir et le firent transporte'- à l'Hôtel-Dieu où il succomba.

DANS L'ANCIEN HOTEL

DU PRINCE ROLAND BONAPARTE, DES CAMBRIOLEURS

SABLENT LE CHAMPAGNE

Paris, 22 avriL Les luxueux locaux du Cercle d'Iéna, situés dans l'ancien hôtel du Prince Roland Bonaparte, 10, avenue d'Iéna, légué pat son propriétaire à la Société de Géographie, ont été visités l'avant-dernière nuit par d'audacieux malfaiteurs.

Une somme de près de 18.000 franco placée dans une caisse métallique, a disparu.

Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'établir q' le ou le» cambrioleurs connaissaient parfaitement les lieux dans lesquels ils opéraient. Nul bruit suspect ne fut perçu par le concierge de l'immeuble. Plusieurs bouteilles de champagne, trouvées vides de leur contenu, indiquent que, se sentant en sécurité, les malfaiteurs trinquèrent au succès de leur expédition. La brigade spéciale de la police judiciaire enquête.

UN RECORDMAN

DE VITESSE SUR PISTE Londres, 22 avril. Plusieurs journaux annoncent que le capitaine Birkin a, hier, à Brooklands, battu, en réalisant 135 mille 3 à l'heure, le record de vitesse sur piste que détendait Kaye Don.

LES ÉCHANGES COMMERCIAUX ENTRE L'AMÉRIQUE

ET LA FRANCE EN 1929

Washbigto» (spécial). Le département du Commerce vient de publier les statistiques commerciales suivante* pour l'année 1929

L'Amérique a fait entrer en France environ 333 millions de dollars oui peuvent se décomposer ainsi 200 milFions de dollars dépensés en France par les touristes américains et 133 mil. lion» de dollars de marchandises importées de France.

La France, de son côté, a fait. «%• Amérique, 287 millions de dollar d'achats.

Les marchandises importées de Franche en Amérique comprennent notamment Lingerie, 14 millions de dollars soieries. 12 millions de dollars fourrures brutes. 9 millions de dollars fourrures et cuirs manufacturés, 8 millions de dollars objets d1 coton, 7 millions et demi de dollaa; objets d'art. 6 millions de dollars. Les marchandises importées d'Amérique en France sont de leur côté Coton, 97 millions de dollars huiles et pétroles, 47 millions de dollars cuivre. 37 millions machines a vapeur. 20 millions huiler lourdes et résidus de pétrole, 14 millions autan* buts, 9 millions.


REVOLVER AU POING, UN MARI

A ENLEVÉ SA FEMME Cassel, 22 avril. Un enlèvement original vient de se produire dans un des plus grands restaurants de la ville. Un ouvrier nommé Kar. âgé de 30 ans, qui vivait depuis quelque temps séparé de sa femme, âgée de 25 ans, essayait de reprendre avec elle la vie commune, mais sans succès. Il apprit hier soir qu'elle se trouvait avefv*on amant dans un restaurant de 'w ville. Il prit un taxi, le fit arrêter uevant la porte du restaurant où il pénétra revolver au poing, et en criant « Restez assis, quiconque se lèvera, je le brûle comme un chien enrage

Apercevant sa femme assise à côté d'un inconnu, il s'approcha d'elle. la saisit par les cheveux et. scus la menace du revolver, lui fit traverser le restaurant, la fit monter dans le taxi et disparut.

Tout cela fut tellement rapide que personne ne songea à s'interposer. Jusqu'ici les recherches de la police sont restées vaines et on ne sait pas si l'épouse Infidèle et le mari audacieux se sont réconciliés.

L'INCENDIE DU PÉNITENCIER Le nombre des morts

Colombus (Etat d'Ohio), 22 avril. On annonce officiellement qu'il y a eu 307 victimes au cours de l'incendie du pénitencier; 41 d'entre elles ont pu être identifiées.

M. DE PORTO-RICHE VA MIEUX

Paris, 22 avril. A 21 heures, on déclare au domicile de M. de PortoRiche que l'état de santé de l'auteur dramatique est aussi satisfaisant que possible.

TOMATES VÉSUVE

NOUVELLES RELIGIEUSES

Une encyclique du Pape

Rome, 22 avril. Une encyclique qui paraîtra dans la soirée est consacrée au 15» centenaire de la mort de saint Augustin.

Dans cette encyclique, le Pape met en lumière la grande figure de ce docteur de l'Eglise et les principaux enseignements de ses écrits. Après avoir dit, d'une façon générale, la grande place qu'Augustin tient dans l'histoire de l'Eglise et rappelé les œuvres du saint, l'encyclique souligne l'énergie avec laquelle le saint c stigmatise ce paganisme des Grecs et des Romains, dont certains écrivains superficiels et sensuels affectent aujourd'hui de regretter la disparition et qui, bien loin d'être une religion, une beauté, une harmonie, une douceur, contaminait l'humanité de ses absurdités, de ses cruautés et de ses turpitudes ». Le Pape montre au contraire combien il importe à la société civile « de favoriser, avec l'action de l'Eglise, le respect des lois de justice et de charité la justice et la charité chrétiennes. Chaque Etat réalisera plus facilement ses propres fias. les chrétiens ayant appris de leur divin chef qu'il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu, e; tous les Etats ensemble s'achemineront plus facilement vers des formes d'entente plus générale et de paix plus solide y.

UNE AUTO CONTRE UN ARBRE I mort, 2 blessés

Remiremort, 22 avril. Une automobile conduite par M Adrien Adam. 41 ans, négociant en bestiaux à Vagney, s'est écrasée contre un arbre. M. Adam a été grièvement blessé et a été transporté à l'hôpital. Son fils, âgé de quatre ans, a été tué sur le coup, sa femme a été légèrement contusionnée.

Deux aviateurs tués

Régina Saskatcheman, 22 avril. Un aéroplane militaire, qui quittait l'aérodrome de la ville cet après-midi s'est écrasé sur le sol d'une hauteur de 1.200 mètres. Les deux aviateurs, MM. Carew et Richard ont été tués. Les obsèques

du comte de la Vaulx Paris, 22 avril. Le ministère de l'Air est officiellement informé que les obsèques du comte de La Vaulx auront lieu demain mercredi, à 10 h., en l'église Saint-Vincent-de-Paul, de New-York. Conformément aux instructions télégraphiées à notre ambassadeur, M. Claudel a. d'accord avec notre consul général à New-York, pris les dispositions nécessaires pour que le servlce revête toute la solennite possible. Le secrétaire de la Guerre sera représenté. les honneurs militaires seront rendus et toutes les sociétés françaises et franco-rméricaines participe;ont à la cérémonie.

Le corps sera ramené en France a bord du paquebot De-Grasse. qui doit quitter New-York dès demain.

APRÈS LA SIGNATURE DU TRAITÉ NAVAL

« Ce n'est pas la 6n d'un ouvrage, mais la conclusion d'un chapitre », dit M. Mac Donald

Londres, 22 avril. A l'issue de la séance de clôture de la conférence, M. Mac Donald a réuni les journalistes auxquels il a déclaré que « le traité qui vient d'être signé n'est pas la fin d'un ouvrage, mais la conclusion d'un chapitre x.

Parlant plus tard à un groupe de journalistes, le premier ministre a déclaré

« Mieux que n'importe qui, vous êtes à même d'apprécier l'immensité de la •che presque impossible que nous avions assumée de conclure un pacte à cinq. La multiplicité des besoins individuels était telle qu'elle défiait presque le génie humain, tout au moins au cours d'une conférence dont les travaux étaient limités à trois mois, un accord à deux, à trois ou même à quatre était possible; mais plus le champ $ est élargi, plus les difficultés sont devenues insurmontables. Nous nous sommes fait part mutuellement de nos différences d'opinion et nous connaissons maintenant entièrement les besoins individuels de chaque pays. Le groupe des pays de haute mer (Etats-Unis, Japon, Grande-Bretagne) s'est mis d'accord; nous allons discuter avec l'autre groupe, le groupe européen, dont les responsabilités sont' plus étendues pour tacher de nous entendre.

« Si vous me demandez ce que j'attends de l'avenir, je répondrai que tous les espoirs conçus il y a trois mois et qui n'ont pas été réalisés par le document que nous venons de signer, se sont ranimés et sont plus vifs que jamais.

La ratification

par le Sénat américain

WASHINCTON, 22 avril. Le président Hoover a annoncé que le traité naval de Londres serait soumis à la ratification du Sénat dès qu'il aura été reçu à Washington.

Le retour des délégués français à Paris

Paris, 22 avril. MM. A. Briand, J. L. Dumesnil et l'amiral Darlan. venant de la conférence navale de Londres, sont arrivés ce soir à Paris, à 23 h. 15, à la gare du Nord, par le rapide de Boulogne.

M. CHAMPETIER DE RIBES RENTRE EN FRANCE

Alger, 22 avril. M. Champetier de Ribes, ministre des Pensions, s'est embarqué aujourd'hui pour Marseille. Il a été salué à la gare maritime par M. Bordes, gouverneur général de l'Algérie, et par les autorités civiles et militaires.

Le Congrès des avocats à Alger

Alger, 22 avril. Ce matin le 10e Congrès de l'Association nationale des Avocats s'est ouvert à Alger sous la présidence de M. Alcide Delmont. Sous-Secrétaire d'Etat aux Colonies, après le discours d'ouverture le rapport moral a été approuvé. A la séance de l'après-midi, les travaux des commissions ont commencé rar les questions de stages, retraites, tribu- naux internationaux, etc.

La mission aérienne en Afrique

MARRAKECH, 22 avril. Le général Hergault. ses compagnons de bord, le commandait Weiss, l'adjudant Lallemand et le sergent Trafford sont à Marrakech les hôtes du commandant Pelk-tler-d'Oisy. La mission part aujourd'hui pour Tadla d'où elle gagnera Bou-Denib et le terrain avance d'Erfould. au seuil du Tafilalet. LE VOYAGE

DU « GRAF-ZEPPELIN »

EN AMERIQUE DU SUD

Berlin. 22 avril. D'après le Berliner Tageblatt, le dirigeable « GrafZeppelin » partirait entre le 10 et le 15 mai pour l'Amérique du Sud. Il passerait par la vallée du Rhône. Barcelone. Séville et survolerait. si le temos s'y prête. Sainte-Croix de Ténériffe. Pernambouc. Bahia, pour atterrir à Rio-de-Janeiro. De là. 11 irait à Lakehurst en survolant, si possible, la Havane.

LE CULF-STREAM

VA-T-IL

DESERTER NOS COTES ? CHERBOURG, 22 avril. (De notre rédacteur cherbourgeois)

Le capitaine sir Arthur Rostrom, qui commande le Berengaria et auquel le Gouvernement français décerna récemment, comme commodore de la Cunard lines, la croix de chevalier de la Légion d'honneur, qui lui fut solennement remise à Cherbourg, s'est intéressé pendant toute sa carrière de marin et ses centaines de traversées de l'Atlantique, il suivre les capricieux déplacements du Gulf Stream, et il est déjà arrivé à cette conclusion que le courant chaud a une tendance très marquée à se déplacer et à quitter les rives européennes pour les rives de l'Atlantique.

Serait-ce l'explication des changements de saisons et de température remarqués chez nous depuis plusieurs années ?

LE PRINTEMPS MAUSSADE Chalon-sur-Saône, 22 avril. La gelée a fait d s dégâts importants dans les vignobles des coteaux chalonnais où des plants précoces ont été sérieusement atteints. Le thermomètre est descendu à 5 degrés au-dessous de zéro. Les arbres fruitiers ont également souffert.

La grêle

MONTPELLIER, 22 avril. Un orage de grêle d'une violence inouïe s'est abattu, pendant une heure, sur les communes d'Avène et de Bousquetd'Orb. Sur la route, la grêle atteignait une épaisseur de 15 centimètres, gênant la circulation.

Tempéte à Lisbonne

Lisbonne, 22 avril. Une violente tempête s'est abattue sur Lisbonne, déracinant des arbres, arrachant des cheminées. causant des perturbations dans la navigation. Sur le Tage, plusieurs canots ont rempu leurs amarres et ont chaviré, on ne signale pas de victimes.

DESTRUCTION DES PARASITES DE L'AGRICULTURE

La Régie française des tabacs rappelle aux agriculteurs, éleveurs, vétérinaires, etc. qu'elle peut leur fournir à des prix avantageux, pour la destruction des parasites et insectes des plantes et animaux, des jus ou extrairs titrés de nicotine.

Les jus titrés sont délivrés par les Entrepôts des Contributions Indirectes, ou directement par les Etablissements producteurs situés à Morlaix, Nantes et au Mans.

Les acheteurs doivent fournir les récipients destinés à contenir ces jus.' Les extraits titrés, beaucoup plus concentrés, sont délivrés par les Entreposeurs des Contributions Indlrectes ou par les débitants de tabac, dans des bidons fournis par la Régie des Tabacs.

Des conditions spéciales sont consenties aux syndicats agricoles, horticoles, viticoles, etc.

Les Entreposeurs des Contributions Indirectes et les établissements de la Régie tiennent à la disposition du public des notices où sont précisées les conditions de vente et les modes d'emploi de ces jus et extraits de nicotine. DES CRANDES MANOEUVRES EN LORRAINE

Paris, 22 avril. Cette année, à l'automne, la Lorraine sera le théâtre d'importantes évolutions de troupes. D'une part, des grandes manœuvres à double action auront lieu sous la haute direction du général Brécard, membre du Conseil supérieur de la guerre, gouverneur militaire de Strasbourg. Ces manœuvres d'une durée de 8 à 10 jours se dérouleront entre la Meurthe et la Sarre, pendant la première quinzaine du mois de septembre. elles mettront en ligne d'imposants effectifs, renforcés encore par des réservistes.

DES AVIONS BRITANNIQUES VONT A MARSEILLE

SALUER LE PRINCE DE GALLES Lz BOURGET, 22 avril. Trois avions militaires anglais, sous la conduite du chef d'escadrille Don. sont .arrivés au Bourget. à 18 h. 05, venant de l'aérodrome de Northolt. Cette escadrille est l'hôte, aujourd'hui, du 34« régiment d'aviation le commandant Brûlé et l'attaché de l'Air britannique ont reçu les équipages.

Demain, les avions britanniques se rendront à Marseille pour saluer le prince de Galles qui rentre de son voyage en Afrique.

Quatre hommes noyés LE Ferrol, 12 avril. Un chalutier rentrant au port de Sou a été surpris par la tempête et a coulé au large du port. Les quatre hommes d'équipage se sont noyés.

Un cadavre d'enfant sur la voie

Nancy. 22 avril. On a découvert sur la voie ferrée entre Longwy et Arrancy un corps d'enfant entièrement nu, paraissant âgé de 6 à 7 semaines. L'enquête semble établir que l'en- fant aurait été jeté vivant par la por- tière du train.

L'Académie de Médecine s'occupe de l'alimentation rationnelle

de la jeunesse française PARis, 22 avril. L'Académie de Médecine a entendu aujourd'hui une communication de Mme Moll Weiss. Ce n'est pas la première fois qu'une femme prend la parole au sein de cette compagnie qui compte parmi ses membres Mme Curie. Mme Moll Weiss venait traiter de l'alimentation de la jeunesse française.

Après avoir rappelé que c'est grâce à l'intervention de l'Académie de Médecine et de la presse française que M. Marraud a nommé au ministère de l'Instruction publique une Commission pour étudier les causes du surmenage. Mme Moll Weiss se demande s'il ne serait Pas indiqué d'y constituer aussi une Commission de l'alimentation de la jeunesse française. Une enquête faite dans tous les milieux scolaires primaires, secondaires et supérieurs lui a, en effet, prouvé que quantitativement et qualitativement l'alimentation de nos enfants n'est tributaire que des usagers de la routine et en particulier que légumes et fruits frais en sont presque partout absents. Elle a, de plus, constaté dans les milieux modestes et dans les autres que l'on parait indifférent à tout ce qui accompagne et entoure le repas salles, convives et serveurs propres, serviettes nettes, vaisselle bien comprise. C'est ainsi que les enfants des cantines scolaires n'ont à leur disposition qu'une gamelle et une cuillère; gamelle si peu stable que le moindre choc en répand le contenu sur la table et les vêtements des écoliers.

Mme Moll Weiss a conclu en demandant à l'Académie d'adopter les vœux suivants

Qu'il soit constitué au ministère de l'Instruction publique une Commission de l'alimentation rationnelle de la jeunesse française dont les attributions seront les suivantes

A) Déterminer le barème de la ration alimentaire des enfants et des adolescents d'après leur âge, leur travail, la région qu'i'» habitent, les saisons et le modifier selon l'évolution des connaissances scientifiques B) Formuler les principes qui dominent les question alimentaires et les conditions qui en assurent la qualité ou la compromettent.

Des professeurs d'enseignement ménager seraient chargés de la diffusion de ce barème et de son adaptation à la pratique de la vie.

L'étude de ces vœux a été renvoyée à une Commission qui a été immédiatement constituée et qui comprend MM. Labbé, Renaud. Lepique, Legendre, Lesne et Maurin de Fleury. L'Académie a entendu ensuite une lecture de MM. Remliger, de l'Institut Pasteur de Tanger, et Bailly qui ont émis l'hypothèse qu'à côté du virus rabique il peut exister un virus panrabique.

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l'alcool de menthe RICQLES est le produit hygiénique indispensable

L'éclipse de soleil d'octobre sera surtout visible

.de Polynésie

Londres, 22 avril. Le correspondant du « Times b il. Wellington, annonce que Niuafou, peU1.- lie de l'archipel Polynésien Tonga, a été choisie comme particulièrement favorable pour l'observation de l'éclipsé de soleil oui doit se produire le 22 octobre prochain. A la demande du comité anglais chargé d'étudier l'éclipse, le docteur C.-E. Adams. astronome du gouvernement Néo-Zélandais. dirigera l'expédition.

UN PORTRAIT ENCORE INCONNU DE REMBRANDT

LoNDREs. 22 avril. Un portrait de Rembrandt demeuré jusqu'à présent inconnu, sera mis en vente le 14 mai. à Londres. Cette peinture est signée et datée de 1658.

POTAGES 1 Présentés en tablettes pour 2 assiette* chacune, ils sont composés, suivant la variété, de légumes, de farines de poil ou haricots, de riz, de pâtes, de tapioca, apprêtés avec tous | les éléments, sel et épices nécessaires.

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Un comuniste blesse mortellement

un brigadier de police Il blesse également un gendarme et un commissaire

et celui-ci tue l'agitateur

BELGRADE, 21 avril. On mande de Cettigné que le commissaire de police Bochkowitch a arrêté dans le village de Ceklin l'agitateur communiste connu. Machanvitch, recherche par la police de Zagreb. Amené à Oettigné, aux bureaux de la sous-préfecture, Machanvitch a sorti un revolver de sa poche et a fait feu, blessant grièvement le commissaire, un brigadier et un gendarme. Le commissaire, quoique blesse, a réussi à riposter et a tuer Machanvitch. Le brigadier a succombé à ses blessures.

M. Quesnay, directeur général de la Banque Internationale BALE. 22 avril. Le Conseil d'administration provisoire de la banque des règlements internationaux r -st réuni aujourd'hui à Bâle. La séa..ce a été précédée de conversations particulières entre délégations. L'Italie n'ayant pas encore ratifié le plan Young, est représentée officieusement. La séance a commencé à 11 heures. Certaines divergences existent encore au sujet de l'émission des actions les uns voulant en charger les banques nationales d'émission les autres préférant une souscription publique. B£RLIN, 22 avril. Toute la presse du matin annonce en grandes manchettes l'élection de M. Quesnay, comme directeur général de la Banque internationale des paiements. expriment la désillusion éprouvée en Allemagne, bien que cette nomination fit considérée d'avance comme assurée.

Protestation allemande

BERLIN, 22 avril. L'Agence Wolfj publie le texte de la déclaration faite à la séance du conseil d'administration de la Banque internationale des paiements au sujet de l'élection de M. Pierre Quesnay; cette déclaration dit entre autres

« En harmonie avec l'opinion du peuple allemand, nous devons définir aussi notre point de vue que l'élection de M. Pierre Quesnay, comme directeur général, ne correspond pas au principe de parité mentionné lors des négociations qui aboutirent à la fondation de la banque. Nous sommes donc au regret, pour de sérieux.? considérations de princice. de voter contre l'élection de M. Pierre Quesnav »

Nous rapDPlons que M. Pierre Quesnnv est né a Evreux, le 12 octobre 1895. Il est licencié ts-Mtres et nMlnsnohii» docteur en pciftices politiques, docteur en sclences économlaues. lauréat de la F?™»* de P*H« Pt rypmler prix au concours dz 1014 Mobilisé d'avrfl 19'6 octobrp 1119. M. Ouesnay rapoorta de la guerre une blessure et deux brillantes citations. LE CONSEIL DU B.I.T. VA SIÉGER A PARIS PARIS. 22 avril. Le Conseil d'administration du Bureau international du travail ouvrira sa 48* session à Paris dans les salles du Conseil d'Etat au Palais-Royal, jeudi prochain. à dix heures du matin M. Pierre Laval, ministre du Travail, lui souhaitera la bienvenue.

UNE BONNE PRÉCAUTION Contre les congestions après les re- pas causées presque toujours par un* paresse gastro intestinale, prendre avant ou au début du repas du soir UN GRAIN DE VALS

laxatif dépuratif à base d'extraits végétaux et opothérapiques, 4 fr. 50 le Il. LES DELEGATIONS

PARLEMENTAIRES

AUX FÊTES DU CENTENAIRE DE L'ALGÉRIE

PARIS, 22 avril En raison de la prolongation des travaux parlementaires, les bureaux du Sénat et de la Chambre des députés, qui devaient se rendre en Algérie pour représenter les assemblées aux fêtes du centenaire, ont du se borner à désigner deux dé- légations composées comme suit Sénat. Vice présidents MM. Ra· bler et Ordinaire; secrétaires MM. Joseph Courtier, Abel Lefebvre. Mounié et Valette; questeurs MM. Loubet. Lancien et Monsservin.

Chambre des députés Vice-prési.dent M. Moncelle; secrétaires MM. Taton, V assal. Lorgère, des Rotours, Breant. Bibié et Pezet; questeur M. Tnmchand.

LE « BULLETIN DES LOIS » VA CESSER DE PARAITRE i Paris, 22 avril. Le Journal Officiel publiera demain matin la loi substituant l'insertion au Journal 0/ficiel à l'insertion au bulletin des lois dans tous les cas où elle est prévue par des textes législatifs ou réglementaires et supprimar.t le bulletin des lois. La date a laquelle le bulletin des lois cessera d'être publié sera fixée par un décret.

L'AFFAIRE DU COLLIER New-York, 22 avril. L'archidue Léopold sera poursuivi pour avoir vendu le collier de 400.000 dollars appartenant à l'archiduchesse MarieThérèse.

On sait qu'il s'agit du collier de diamants que Napoléon donna l'Impératrice Marie-Louise à l'occasion de la naissance du roi de Rome. Le colonel Townsenc.e qui avait négocié la vente et sa femme seront également poursuivis. Néanmoins aucune arrestation n'a été opérée. LE CHAMPION DU MONDE D'ÉCHECS DÉMISSIONNE Paris. 22 avrtl. A la suite d'un dUférend survenu au sein de la Fédérat;on française des Echecs. 1- champion du monde Alexandre Alekhw* vient de se retirer rt-.< ce groupement, Dans sa lettre de démission, le champion déclare notamment ètr» las de la campagne commencée contre lui ppr un groupe de dirigeants de la Fédération depuis le moment où il devint citoyen français.

Dernières Nouvelles Sportives A Paris

Paris. 22 ivrlt. Bullier-VulllamT vainqueur de Mascart. atu points. Rsux lAmlemi est vainqueur de Julltatt lLyon aux points.


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LES ŒUFS DE PAQUES

Le* confiseries proprement dites sont toujours les bienvenues en ces jours de létes. mais le dessert n'est que la conclusion du repas. N'oubliez pas que le prélude de tout bon diner est le consommé qui éveille l'appétit et stimule la digestion. n ne saurait en être de meilleur que celui préparé avec la POULE AU POT par simple dissolution dans l'eau bouillante.

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INDISCRÉTION TÉLÉPHONIQUE Babette (décrochant le récepteur du téléphone). AUo, oui 1

Une voix. Allo, c'est toi, Victorinel Babette. Non, Madame, pas que le aaehe. Quel numéro demandez-vous T Une voix, Je demande Napoléon 28-28.

13. Babette. Et moi. j* suis César 12Une voix. C'est désolant, voilà une hercre que l'essaye d'avoir une amie. 1 Jamais je n'aurai ce renseignement à temps.

Babette (compatissante). Je ne puis rien faire pour vous?

Une voix. Vous êtes trop aimable. Mais Victorine m'avait promis hier dc 'n'envoyer unt adresse. Je vais à un 'ml ce soir. J'aurai voulu y paraître à mon avantage, et.

Babette. .et vous vous demandez où vous trouverez des fards et des par- lums qui feront de vous la /emme la plus séduisante

Une voix. Exactement.

Babette. Eh bien, je vais voxs répondre certainement eomme Victorine ï Allez chez Bourjois.

Une voix. Madame vous êtes trop aimable. Qui dois-je remercier? Babette. Babette.

Une voix. Ciel 1.

Et ne doutant pua vue Babette ait raison. la dame inconnue va faire chez Bourjoia provision de Fards Pastel, et de t Soir de Paris t.

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la mode les chapeaux

Autant que en puis juger la ligne des premiers chapeaux de printemps ne changera guère ? Nous aurons toujours le front plutôt découvert et la garniture, si garniture il y a, sera placée sur la nuque. Comme les manteaux ont tous une encolure plutôt basse, cette forme sera seyante. Les pailles semblent devoir être très fantaisistü et multicolores, quelques-unes rappelant, à s'y méprendre, le tweed puisque nous avons tant aimé les chapeaux de tissu.

Une tendance se manifeste vers le retour des bords. On ne peut pu toujours vivre en bonnets et vraiment 1 on a donné à ces derniers tous les mouvements imaginables. On a également tenté de ressusciter le béret, mais je n'en ai pas vu chez lu grandes modistes, si bien que je n'y crois guère. Pour l'été nous aurons certainement de grands chapeaux dont les bords souples seront très abaissés d'un côté. Jean Patou a déjà présenté sa collection avec des chapeaux dont les bords sont très repliés, très « tarabiscotés Il, si j'ose employer ce terme irrévérencieux. J'ai vu hier chez Reboux une grande forme dont le fond simple était en satin noir, et dont lu bords de fine paille verte

baissaient carrément droite. la crois. soit dit en pauant, que nous aurons beaucoup de chapeaux verts et noirs cet été. Le crin jouera son r8le et sera très travaillé. Le Monnier emploie beaucoup de crin-dentelle sur un fond de veloun noir cette belle auréole transparente est très seyante au visage, mais quelle fragilité Pour pallia un neu à cet inconvénient on a fait de. mélanges de crin et feutre incrusté. Enfin, je crois que nous reverroru quelques garnitures. Les nœuds de rubans placés de côté sur les loquets ou même tout à fait en arrière, alterneront avec quelques touffes de fleurs. Pour cinq heures nom retrouverons les oiseaux de paradis. Est-il plut agréable nouvelle ? Aucune garniture n'a jamais été plus belle que ces plumes lEg2res et précieuses. On let croise en arrière du chapeau de façon à ce qu'une partie vienne en avant, tandis que 1 autre reste en arrière. On mélange deux touffes, l'une verte, l'autre notre, que sais-je encore. Rien n'accompagnera mieux les toilettes babillées de la grande saison.

Martine RÉNIER,

Rédactrice en chef de la mode

k « Fémina »

chronique de beauté l'électricité Médicale a domicile

Les bienfaits de l'électricité au point de vue thérapeutique sont connus de tout le monde l'électricité compte à son actif de nombreuses guérisons et de multiples améliorations de cas réputés incurables, avant que cet agent merveilleux rr soit entré dans la pra tique médicale courante.

L'électricité guérit les névralgies, aoulaye les rhumatismes, rééduque les merubres paralysés, elle rétablit le fonctionnement des organes, favorise la circulation du sang, redonne au corps humain la vitalité disparu. Ce domaine merveilleux de la thérapeufique est uniquement réservé aux médecins eux seuls peuvent poser les indications d'un traitement, ordonner sa durée et son nxode d'application, car l'électricité n'est pas un élément simple à manier elle comporte des appareils importants et fort complexes, et d'un emploi prohibé pmir le commun des mortels. Les applications de la diatlxerrnit, des lampes de quartz à vapeur de mercure, des courants galvaniques et faradiques et de haute fréquence sont exclusivement réservées aut hommes de l'art.

Cependant, pour l'usage des courants de haute fréquence on est arrivé à simplifier beaucoup l'appareillage, on a pu construire des modèles d'appareils très réduits à l'usage du public, qui sont d'un nxaniement simple et facile et d'un emploi entièrement inoffensif. L'tisaqe de ces petits appareils portatifs de haute fréquence s'est répandu très vite, et on les voif maintenant en vente non seulement dans les maisons de spécialités, mais encore chez les coiffeurs, dans les instituts de beauté, dans les grands magasins. Les appareils de haute fréquence, couramment appelés appareils à e rayons violets n. ou a radio-masseurs p, se composent d'une boite de petite dimension, que l'on relie à une prise de courant ordinaire, et qui est munie d'un manche mobile sur lequel peuvent s'adapter des électrodes à vide variées, en verre ordinaire. Quand l'appareil est en marche le passage du courant détermine dans l'électrode la production d'une lumière violette, d'où le nom vulgaire d'appareil à a rayons violets s. Mise au contact de la peau, quand l'appareil UN BON CONSEIL

En tétant de façon gloutonne L'eriant régurgite et vomit,

Veille7, à ce qu'on ne lui donne Qu'une tétine à lent débit.

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est en marche, l'électrode produit des effluves qui provoquent une sensation .e pieotement léger, et arrivent au bout de quelques minutes à produite une rougeur, des téguments, indice d'une stirnulation locale de la circulation du sang, c'est cette dernière propriété des courants dt haute /réquenc; qui les jait utiliser dans les soins estlietiques du visage. Quand on active la circulation superficielle de la peau, un assure uue nutrition meilleure des tissus du derme et de l'épiderme, ce qui permet d'enrayer le développement des rides, de les rendre moins apparentes, et de rajfermir les tissus. De plus, la séborrhée ou la sécrétion grasse excessive de la peau, les petits boutons, diminueront progressivement à la suite d'applications régulières de ces courants. Sur le cuir chevelu et dans quelques cas d'a- lopécies, ou chutes de cheveux, cvnsé- cutives à la séborrhée, la haute Iréquence peut donner d'excellents réaul- fats.

Les effets physiques et physiologiques de la haute fréquence sont extrémement variés l'action mécanique du choc des étincelles produit une excitation des /onctions des tissus et du système neuro-musculaire. L'action thermique ou production de chaleur est fort importante également, elle est vitalisante, réparatrice et stimulante. De plus, les appareils de haute tréquence, en marche, produisent un dégagement d'ozone d'une odeur agréable et bien connue, antiseptique, et qui a donne des résultats dans les soins de certaines plaies. On peut également, chez soi. à l'aide de ces précieux petits appareils, soulager une migraine ou névralgie, apaiser des engelures, un Iumbago, etc..

Les appareils appelés « vibro-masseurs », d'un usage très répandu également, pennettent de pratiquer soimême un auto-massage profond de la peau, de la graisse et des muscles du

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Description et conduite du travail

Le travail se fait d'une seule pièce

Devant Monter 84 mailles. Faire 5 ou 6 rangs de pointe Jarretière. PuJ» tricoter au point Jersey. A 28 centimètres du bas, commencer le devant de l'encolure.

Diviser en 2 parties égales. Abandonner l'une des partie*. Sur l'autre, dlminuer du côté de l'encolure une maille tous les 2 rangs jusqu'à ce qu'on n'ait plus que 22 mailles environ Aller droit quelques rangs pour que la hauteur du décolleté donne 10 à 12 centimètres de biais. Abandonner les 22 maille», reprendre l'autre côté de l'encolure et faire le même travail.

Réunir les 2 épaules par un nombre de mailles équivalent à celui diminué sur l'encolure, pour avoir à nouveau le nombre de mailles total. Continuer le dot aur la totalité des mailles. Descendre pour avoir la même hauteur que Faire autour de l'encolure 4 ou 5 rangs de pointe jarretière alnul qu'au bord Broder au point de chaînette un ternis de fleurettee comme le montre la Coudre les côtés jusqu'aux entournures qui devront avoir au molna 10 centlmètres de côté

corps. 'Pour mettre en marche un « vibro-masseur », on le relie à une prise de courant ordinaire, d'une part, et l'on appuie, d'autre part, sur la partie du corps que l'on désire masser, la petite plaque mobile destinée à cet effet Le moteur de l'appareil étant en marche imprime à cette plaque un mouvement de rotation plus ou moins rapide qui produit sur les tissus graisseux sous-cutanés et les muscles, un effet de pétrissage plus ou moins fort, suivant le réglage de cet appareil. On doit naturellement observer, en faisant usage de cet appareil, les lois du massage qui doit être fait en allant toujours dans le sens de la circulation veineuse, c'est-à-dire de la périphérie vers la coeur. On peut avec un « vtbromasseur » obtenir un pétrissage profond et très actif des tissus graisseux, et arriver, par conséquent, à les réduire au moyen de séanccs régulièrement pratiquées. Cependant cette action n'est pas due au courant électrique seul dans le vibro-rrutsseur, le courant ne joue qu'un rôle secondaire d'intermédiaire permettant la vibration qui donne elle-même le massage, tandis que dans l'appareil de haute fréquence, l'action du massage, toujours légère, esi au second plan, alors que 2'électricité est l'agent thérapeutique actif. Si l'on ne sort pas du domaine des applications dont nous verwns de donner un aperçu, on peut trouver beaucoup d'avantages à l'usage de ces appareils simples et d'un maniement facile. Maia on ne saurait leur demander d'accomplir à eux tout seuls des miracles et des cures merveilleuses. Il ne faut pas les prendre pour la panacée universelle. mais savoir se contenter de ce qu'ils peuvent donner, et si l'on réclame davantage, le plus sage est d'aller trouver un homme de l'art.

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AUX CHATEAUX DE LA LOIRE Sur les pas

d'Anne de Bretagne (SUITE)

Le second époux royal d'Anne Louis XII avait 36 ans quand il aionta sur le trône. Il était marié depuis plus de vingt ans avec Jeanne de Franche, fille de Loms XI. Union à la vérité pitoyable. Le duc d'Orléans n'était âgé que de 14 ans au moment des épousailles. Sa femme avait le visage noir et d'une laideur extrême, la taille petite et contrefaite. Son gouverneur, le sieur de Llnieres, l'avait maintes fois cachée sous sa longue robe quand le roi son père, dégoûté de sa difformité, la rencontrait. Elle s'habillait comme une pastoure avec des vêtements troués aux coudes. Dans oes conditions, on excuse l'aveu de l'infortuné époux qui aurait cent fois mieux aimé une simple demoiselle de la Beauce. Il lui fallut bien tout de même se soumettre aux ordres de son parrain Louis XI. Ce souverain possédait des moyens irrésistibles pour vaincre les hésitations. De l'autre coté de la barricade car les deux mariés turent toujours en guerre le fils de Marie de Clèves, la bonne dame d'Orléans, toujours aimable, spirituel, lettré, adroit à tous les exercices du corps, brillant dans les tournois, ami des plaisirs, ingénieux à organiser des fêtes où il se faisait remarquer par sa grâce et sa gaieté. Louis avait épuisé tous les moyens de séduction pour plaire à l'épouse de Charles VIn. Et il y avait réussi. Toutefois, la reine, maîtresse d'elle-même, n'avait donné

Saint-Denis. Paris et Tours célébrèrent magnifiquement le bonheur du roi. Amboise, à son tour, voulut faire à la reine Anne une réception brillante. Mais le château rappelait à la souveraine la mort de Charles VIII, son premier époux.Louis XII, par dé-' licatesse, ne voulut pas paraître à côté d'elle, lors de son entrée triomphale. On supprima également du cérémonial la représentation du mystère de Jules César dont la ville d'Amboise avait fait tous les frais. Le sujet reposait sur la tradition historique de l'arrivée et du séjour de César dans la cité.

Le roi vint bien vite rejoindre sa nouvelle épouse à Amboise. Les artistes italiens, ramenés par Charles VIII avaient déjà transformé en partie le château, si sombre autrefois, construit une chapelle, vrai poème de pierre et des tours superbes. Louis XII créa le jardin royal et une magnifique galerie qui le bordait du côté de la rivière.

Pour son épouse bien-aimée, le monarqu enjolivait aussi cette merveille qu'était déjà le château de Blois. On semait des fleurs de lys et des mouchetures d'hermine jusque sur les plombs. Les emblèmes ordinaires du roi et de la reine, les L et les A couronnés, le porc-épic d'Orléans et l'hermine de Bretagne alternaient avec la cordelière qu'Anne avait adoptée au nombre de ses devises. Une aile incom¡:arable était édifiée.

(Photo L6vy et Neurdeln, Paris.)

Le château de Blois.

(Façade nord construite par François Ier).

que des espérances à la passion du prince. Lorsqu'une de Bretagne dent veuve, Louis XII songea aussitôt t rompre son mariage avec Jeanne de *r*nce et à l'épouser.

'flopuidant. après les funérailles de ete VIII, Anne s'était retirée en Bretagne. très occupée à conserver sa dot et ses Etats. Le nouveau roi ne perdit pas de temps et demanda la dissolution de son mariage. Un tribunal ecclésiastique fut institué. Je ne connais rien de plus triste et de plus écoeurant que ce procès de Tours. Aux subtilités des juristes, Jeanne de France opposa un robuste bon sens. Certaines de ses réponses déconcertèrent les juges et rappelèrent, à 70 ans d'intervalle, les foudroyantes rép:iques de la Bergère de Domrémy à Pierre Cauchon.

Vous avez un corps mal conformé et plein d'imperfections, disaient avec une grossièreté qui révolte, les Juges de Tours.

Je sais très bien que je ne suis pas aussi jolie et aussi belle de corps que la plupart des femmes, répondait celle qui ne fit qu'essayer la couronne de reine de France.

Vous n'êtes point apte au maliage.

Ecoutez la réplique « Je me crois aussi propre au mariage que la femme de mon écuyer Georges, tout à fait contrefaite et qui pourtant lui donne de fort beaux enfants. »

Ce honteux procès rendit très sympathique la pauvre petite Jeanne de France. Aussi, le jour où le jugement annulant le mariage fut prononcé à Amboise, dans l'église de Saint-Denis. le peuple montrant du doigt les prélets et les théologiens qui avaient rendu la sentence, hurlait à plein gosier Voilà Caïphe voila Hérode voilà Pilate 1 »

L'amour rend sourd et aveugle. Insensible devant la réprobation publique, Louis XII. le 7 janvier 1499, épousait cette Anne de Bretagne dont il était épris depuis ses plus jeunes années. La reine fut couronnée à

Le 1S avril 1499, Louis XII partait pour tenter de recouvrer le Mllanuls qu'il regardntt comme l'héritage de Valentine, son aïeule. Une de ces pestes, si communes au Moyen-Age, régnait alors à Blois.

A travers la mélancolique Sologne, certain jour, on vit passer un cortège imposant. C'était Anne de Bretagne qui, fuyant l'épidémie, se rendait chez sa cousine, la duchesse d'Angoulême. Ah certes, l'amitié n'était pour rien dans ce voyage. La reine avait toujours eu des relations assez tendues avec Louise de Savoie. Antipathie naturelle ou jalousie féminine ? Peut- être les deux La veuve de Charles d'Angoulême avait un gros garçon. François, qui postulait pour le trône de France, puLsqu'aussi bien Anne n'avait pu conserver encore d'hoir mâle.

Quels souvenirs se pressaient dans sa mémoire à cette évocation de son épouvantable malchance C'était la grande féerie de la chapelle du château du Plessis, en l'automne 1492, lors de la naissance du dauphin Charles Orland. Comme on avait bien préparé toutes choses pour cette royal.. maman de 1G ans meubles, vaisselles, llnges Arnould de Viviers, orfèvre du roi, avait, pour le service de la couche et gésine de la reine, ciselé et gravé des pots d'or il. grands hances en façon de cordelière, des cirageoirs, etc. Au baptême, l'Infant d'Espagne portait le bassin et la serviette le duc de Nemours, le cierge; le comte de Foix, la salière; le duc de Vendôme, l'aiguière. Le prince d'Orange, vêtu d'une longue robe de drap d'or, tenait le nouveau-né, et cinq cents archers, munis de torches, formaient la haie.

Pauvre Charles Orland Il reposait à présent avec son petit sifflet d'argent à coquilles, confectionné par Jehan Martel, à côté de ses frères Charles, François et de sa sœur Anne, sous le monument de marble blanc que tailla Jean Just en la cathédrale de Tours.

(Photo Lévy et Neurdeln. ParIs.)

Au château de Blois. Aile Louis XI. Salle des Etats-Généraux.

(Dessin de E. Gaudet.)

Blois. La cour des miracles. Il était bien triste, décidément, le voyage de la petite reine bretonne au milieu des pins de Sologne et des mornes étendues, étoilées d'étangs. L'air était, à chaque instant, traversé par des râles d'agonie, car a en cette saison, par tout le royaume de France, écrit Jean de Saint-Gelais, il y avait mortalité quasi-générale ».

Le 3 octobre 1499, à 8 h. 54, tprès midy, Anne mettait au monde, au château de Romorantin, une fllle à qui l'on donna le nom de Claude. Le roi était alors à Milan. En apprenant la nouvelle, il prit la poste jusqu'à Roanne. Là, il se mit sur l'eau « pour plus diligentér Il voyagea en bateau le plus longtemps qu'il put et « quand il fut au lieu où la rivière ne le pouvait plus de rien servir, audessus de Blois, il prit des chevaux et courut jusqu'à Romorantin p.. Bientôt, il était au lit de gésine de sa Bretonne.

Dans les intervalles de repos que lui laissait la campagne d'Italie. Louis XII séjournait à son château de Blois qu'il faisait remettre tout à neuf et tant somptueux que bien semblait ceuvie de roy, déclare Jean d'Auton. ia façade orientale venait d'être terminée. Ses délicieuses dentelures de pierre se détachaient, d'une éblouissante blancheur, sur un fond brillant de briques vermeilles les figurines apparaissaient dans toute la délicatesse de leur ciselure, dans toute la naïveté de leurs poses. L'or, la pour- pre et l'azur, rayonnaient sur les vi- traux. De tous côtés, le porc-épic dressait ses longues épines, « pacifiques pour l'humble, terribles pour le su- perbe n. Au-dessus du porche, sous le dais de pierre aux mille festons, s'éle- vait la statue équestre du bon roi. « Gallia non alio Principe digna fuit », avait dit du cavalier le poète Fausto Andrcllnl.

L'intérieur 'de l'édifice n'était pas moins magnifiquement décoré. De riches tapisseries à fleurs, à emblèmes ou à personnages, garnissaient les murailles d'épais tapis doublaient les planchers. Les manteaux de cheminées étaient couverts d'écussons, de tableaux et de sentences. Les solives brillaient d'élégantes peintures. Des meubles sculptés, des lits couverts d'étoffes tissées d'or et de soie, ornaient les appartements. Le roi était fier de sa demeure. Personne, au surplus, ne pouvait lui reprocher ces dé-

(Desaln de E. Gaude-t.)

Blois. Galerie à charpente gothique soutenue par des piliers

Renaissance.

penses, car 11 avait fait la remise des 300.000 fr. d'or qu'il était d'usage de payer aux souverains pour leur joyeux avènement à la couronne et il avait diminué les impôts.

Les réceptions, on le pense bien, dans un semblable décor, tenaient du prodige. Les chroniqueurs nous ont conservé les détails de celle du 7 décembre 1501. Ce Jour-1.\ arrivèrent il Blols l'archidur et l'archiduchesse d'Autriche Ifs. furent accueillis à hauts sons de trompettes, clairons, tabourins et huchets.

Les archers de la garde, revêtus de leura, heaurtons d'orfèvrerie et leurs hallebardes en main ainsi que les Suisses. formaient une doub:e haie. Il y eut des festins pantagruéliques présidés par la reine On sait que le roi mangeait seul, une table retl-

rée, selon le protocole encore en vigueur au Vatican. c Tous les convives étaient servis dans de la vaisselle d'or. » Vers sept heures du soir, on porta à l'archiduchesse, qui s'était retirée dans sa chambre, des confitures. Encore une vieille coutume qui ne manquait pas de solennité Qu'on en Juge.

c Premièrement, il y avait des maîtres d'hôtel du roy qui allaient devant. Après, six petits pages vêtus de damas jaune, bandé de velours cramoisi, qui tenaient chacun un chan^lier d'or avec un flambeau de cire vierge, et après eux, Mme de Bourbon portait une grande boite d'or, pleine de diverses autres boites de confitures. Puis venait Mme d'Angoulême, portant une autre boite d'or pleine de serviettes. Après, Mme de Nevers, portant encore une boite d'or, pleine de couteaux et fourchettes qui avaient les manches d'or. Puis venaient la duchesse de Valentinois et Mlle de Foix, tenant chacune un drageoir en leurs mains, plein de diverses dragées, dont l'un était d'or merveilleusement beau. l'autre était d'argent doré, qui était si grand que, quand on le tenait à la main il touchait presque jusqu'à terre. Et après ces choses, vinrent cinq gen- tilshommes, chacun tenant deux pots d'or pleins de toutes sortes de confi- tures. Et puis marchait l'apothicaire de la reine, qui tenait en ses mains des bougies de cire vierge avec un chandelier d'or. On porta aussi en cérémonie les linges de lit et de toilette, les rechauHouërs, bassinoires, le tout d'argent. »

Je passe sous silence les quatre miroirs, les six éponges, les papiers pleins d'épingles, les douzaines de peignes. Pauvres petites épouses de nos acharnés travailleurs de Penhoët et de Trignac qui vous creusez la tête pour équilibrer- votre maigre budget familial, ne pensez pas trop aux confitures des reines et des archiduchesses, et à leurs accessoires

(Dessin de E. Gaudot.)

Blois. La rue Rebrousse Pénil telle qu'elle était au temps d'Anne de Bretagne.

Les joies, même dans les châteaux de rêve, sont courtes. Une .femme, à la cour, veille ardemment sur Anne de Bretagne. Veillée funèbre, à coup sûr, car cette créature souligne avec un infernal plaisir cette hécatombe extraordinaire d'héritiers mâles, mis au monde par Anne de Bretagne, qui' sont fauchés aussitôt comme par une main mystérieuse.

e Le 24 octobre 1502, écrit Louise de Savoie, le petit chien Hapeguai mourut. Anne, reine de France. à Blois le jour de sainte Agnès, eut un fils: mais il ne pouvait retarder l'exaltation de mon César, car il avait faute de vie ».

César, c'était François I". Admirons en silence Pour la mère de ce futur roi, la mort d'un chien et celle d'un dauphin de France avalent la même importance Un second héritier de Louis XII ne vécut pas davantage. C'était le septième enfant d'Anne. Après avoir emmené la reine à Lyon, le roi était passé en Italie qui ne lui fut pas plus heureuse qu'à Charles VIII.

En avril 1504, Louis XII est presque moribond à Blois. Jour et nuit, hommes et femmes vont en chemise, et pieds nus, par les églises et aux saints lieux, afin d'impétrer envers la divine clémence, grâce de santé et de convalescence a celui que l'on avait si très grand peur de perdre, comme s'il eut été père d'un chacun n.

La reine est à son chevet et le soigne avec un admirable dévouement. Mais elle ne. s'affole point et étudie froidement la situation. Si son époux meurt, la couronne et tous les biens des château royaux s'en iront au comte d'Angoulême, fils de cette Louise de Savoie qui, tel un oiseau de proie, épie sa détresse. Pour éviter à tout prix ces perspectives, Anne a d'abord tenté de marier sa fille Claude a Charles de Luxembourg; puis, elle a fait embarquer sur la Loire, à destination de Nantes, ses trésors, ses meubles et ses bijoux.

Un homme était aux aguets, le maréchal de Gié. acquis, dit-on, à Louis de Savoie. Il se rendit maitre du cours du fleuve et fit arrêter les bateaux qui transportaient les bagages de ia reine Le roi guérit. La pre ière récompense qu'Anne de Bretagne. sollicita du souverain pour les soins qu'elle lui avait prodigues ix-ndar.t sa tn»indi». fut la mise en jugement du maréchal de Glé commp criminel de lèse-majesté. Le maréchal sauvî sa tête Il dut néanmoins quitter la cour et se retirer dans sa propriété du Verger, en pays angevin. Ses amis promenèrent ce: apoiogue « Il y avait, une fois. un marécha! qui avait voulu ferrer « une àne ». Elle lui donna un 1 si grand coup de pied qu'»!le le Je:»

hors de la cour par dessus les murs du verger s.

En 1506, tout Amboise est en émoi pour préparer le mystère de la Passion. Bien avant la Bavière, la France a su donner à ce drame l'ampleur nécessaire Des ecclésiastiques, qui avaient reçu dispense de laisser croitre leur barbe, tenaient les rôles principaux. On les payait dix sous par semaine. Les répétitions durèrent quatre mois. La reine s'intéressa beaucoup à o mystère, comme aussi à tout le 'mouvement artistique

(Photo Lêvy et Neurdeln. Paris.) Blois. Ancienne gargouille

(La Grenouille).

Elle avait à Blois ses poètes, ses sculpteurs et ses peintre, qu'elle subventlounuit largement.

Le 25 octobre 1510, Anne de Bretagne mit au monde son huitième enfant, une fille, Renée, qui devait s'illustrer par son savoir et par la protection qu'elle accorda aux Lettres. En 1511, les affaires d'Italie s'envenimèrent. Le pape Jules n excommunia Louis XII et tous ceux qui servaient sa cause. Anne en conçut un profond chagrin. Les années qui suivirent n'améliorèrent rien. Le 2 janvier 1514, à Blois, la reine eut une attaque très violente. Elle rendit l'âme le 9 janvier, à l'âge de 36 ans, sans avoir vu le mariage de sa fille Claude avec le futur François I". Peu après ir trépas de ja reine, son secrétaire André de la Vigne composa plusieurs rondeaux ou complaintes de mort. Le corps resta exposé dans la chambre où Anne mourut depuis le lundi 9 janvier jusqu'au samedi suivant, entouré de dames, de seigneurs et d'un grand nombre de religieux priant nuit et jour et récitant les vigiles et vêpres des défunts.

I,e samedi, le corps fut porté dans 1a salle d'honneur du château de Blois. Il était exposé, en habits royaux, sur un lit de parade, couvert d'un drap d'or de trente-six aunes de long et fourré d'hermine. Le ciel et le dossier du lit étaient de drap d'or, frangé de soie rouge. La reine était couchée, Ips mains jointes, gantées de blanc. et sa couronne sur la tête. Elle avait une robe et un corsage en velours pourpre et des manchons en drap d'or garni de pierreries. Un grand manteau, aussi en velours pourpre, était attaché sur ses épaules. Le lundi soir, huitième jour après le décès, le corps fut déposé dans le cercueil, en présence des dames de la cour et des trois hérauts d'armes, Bretagne. Rennes et Hennebon. On remarqua avec étonnement que les traits de la morte n'avaient encore éprouvé aucune altération. Personne ne se décidait à recouvrir d'un suaire pour toujours ce visage tant aimé.

Le roi, enfermé dans son cabinet, ne voulait voir personne. Il avait chassé de la cour tous les violons, comédiens et batteleurs.

Le cercueil demeura au château jusqu'au 3 février. On le porta ensuite à l'église Saint-Sauveur, où, au milieu de «'ïux mille cierges allumés, maltre Paf confesseur du roi, prononça l'oi ,*on funèbre d'Anne de Bretagne, qu'L fit descendre de Brutus, petitfils d'Ascagne et de la Lavisné. Il continua sur ce texte que la reine ayant vécu 36 ans, il lui appartenait 36 éloges de 36 vertus différentes, et il termina en dressant un charriot d'honneur, environné de cps 38 vertus, pour la mener en paradis.

Un Immense cortège, dans lequel figuraient quatre cents pauvres, porteurs de torches, conduisit le corps à Saint -Denis.

Joseph MONTARON.

Un accident mortel

dans un tir forain

Vimoutiers (Orne). 22 avril. (De notre correspondant) Un accident, qui devait avoir une issue malheureuse s'est produit dans un tir forain installé sur une place de Vimoutiers. -i l'occasion de la Foire-Exposition. Un employé du tir. auquel un client demandait un pistolet, le. lui présenta après l'avoir chargé d'une balle. L'arme s'étant necroenée par la gâchette nu vêtement de l'employé eplui-ci reçut la balle dans la région abdominale.

Transnorté d'urgence à l'hôpital d'Argentan, le malheureux Mt décédf ce matin.

GKA\DEUIIS ET MISS11ES DVNE VICTOIRE. fr Georges Clïmenceau Un beau vo:ume franco 3i tr. 25 centre mandat adressé & la bibliothèque de VOutat-Sclair, 38, rue du Pré-Bou*.

LA ROUTE MEURTRIÈRE

UNE AUTO SE JETTE CONTRE UN ARBRE

Ses occupants

sont grièvement blessés

Caen, 22 avril (de notre rédaction). Un terrible accident s'est produit lundi soir vers 7 heures, sur la route de Falaise à Caen, sur le territoire de la commune d'Ifs.

Un boulanger de la Maladrerle, hameau de Caen, M. Jules Harivel, profitant de l'après-midi du lundi de Pâques, était allé faire une promenade dans les environs de Falaise, avec savoiture automobile une camionnette torpédo dans laquelle avalent pris place, à ses côtés son fils, M. Ernest Harivel, puis M", et Mme Libois et enfin Mme Deshayes et ses dcux bébés, dont l'un est âgé de trois mois.

Le voyage s'était passe le plus agréablement du monde, et semblait devoir se terminer heureusement quand soudain, aux portes de Caen, à 500 mètres environ avant le carrefour des routes de Caen à Falaise et de Cormelles à -Ifs, la camionnette qui roulait sur sa droite à une vitesse estimée par des témoins à 70 ou 80 km. à l'heure, fit une embardée sur le côté gauche, pour redresser son véhicule. M. Harivel donna un, violent coup de volant à droite, immédiatement corrigé par un autre à gauche.

A ce mon.ent, le pneu gauche avant éclata, la voiture, privée de directioa fit une terrible embardée à gauche, traversa la route en diagonale, alla se cabrer le long d'un arbre bordant la berme, et après avoir fait un tête à queue complet se renversa entièrement brisée sur le côté, contre l'arbre. Les traces des différentes embardées de la camionnette sont visibles sur la route sur une longueur de 60 mètres environ.

TOUS BLESSAS

Tous les occupants furent projette sur la berme, et de la voiture d'où quelques instants avant on entendait des chants joyeux s'élevèrent des cris de douleur et d'épouvante. Un témoin de l'accident M. Vaudreville, peintre à à Cormelles, qui venait de voir passer la voiture, se précipita au secours des blessés, bientot aidé par des automobilistes de passage. Un de ceux-ci prévint en toute hâte la gendarmerie de Caen et le chef de brigade Lemée se rendit taunédiatement sur les lieux, accompagné du gendarme Brune. A leur arrivée, Mme Deshaye et ses bébés, tous les trois légèrement atteints, étaient emmenés se faire panser chez le pharmacien. Un autre occupant blessé, fut transporté à l'hôpital, par les soins de M. Aumont, adjoint au maire de Cannelles et M. Lécluse, mécanicien à Ifs, qui mirent leur voiture à la disposition des enquêteurs.

Quelques instants après arrivaient à Ifs M. le préfet du Cavaldos; M. le commandant de gendarmerie Dauphin le capitaine Bercler, puis M. le juge d'instruction Le (3nll, accompagné de M. Seblie. substitut du procureur de la République, qui a procèdé aux premières constatations, ainsi que M. Panel, expert près du parquet de Caen. Dans les débris de la voiture, on retrouva une somme de près de 10.000 francs. appartenant à M. Harivel.

Malgré la gravite des blessures du boulanger, qui a été affreusement blessé à la jambe droite, ses jours ne semblent pas en danger, pas plus que ceux de son fils et .de Mme Lebois. qui souffre de blessures et de contusions multiples. Il n'en est malheureusement pas de même pour M. Lebois, dont l'état est très inquiétant. Les médecins qui l'ont examiné ne peuvent encore se prononcer. Ils craignent une f:acture de la colonne vertébrale ou une fracture du bassin. A St-Mathurin, près d'Angers, une femme est tuée

par une auto

Son mari est grièvcment blessé

ANGERS, 22 avril (de notre réac- tion). Un très grave accident causé par une automobile s'est produit dimanche à la Bohalle, commune de Saint-Mathurin. à environ 25 kiloniàtrès d'Angers.

Dans une auto venant d'Angere et se rendant à Saumur avaient prit place NI. Aubry. directeur de la Banaue d'Anjou, sa femme et sa tille La voiture était conduite nar le comptable. M. Terrier Marcel, qui possède son permis depuis le 28 mars dernier seulement.

Après avoir pris le virage de la Saulonniere, l'automobile, par suite de lfciatement d'un pneu croit-on, r-nvHSb deux cyclistes. NI. et Mm? f:ouillère, contremaitre aux ardoisières de la Grande-Maison, à Trélazé.

Mme Houillère fut tuée sur le coup: elle avait le crâne défoncé: elle ait Agée dr 4* ans: son mari avait 'ire fracture de la clavicule gauche. L'auto, continuant sa route pendant cinquante mètres, alla se jeter, sur le parapet qui longe la Loire. Seul M. Aubry fut blessé légèrement au visage par des éclats de verre.

r>: Rouillère. qui est 'içe de 55 ans. a été admis à la clufi^je iu docti-ur Martin

Les gendarmes de Saint-Mathurin ont procédé aux constatations et continuent leur enquéte.

MATIN son.

Cherbourg 3 17 h. Si Oranvllla 3 h. 15 15 h. 46 Jalnt-Malo 3 la. 4 15 h. 41 SHlnt-Bneuc 2 h. 56 15 h. 26 Puimpol 2 Il 58 15 Il. 14 Brest Ib. 7 13 h. 43 Lorleni 1 h. 5 13 a. 13 Vannes 3 h. as 16 h. M 1 Sublea-UOionue 1 h. S4 14 h. à


A Radenac (Morbihan)

LA MORT TRAGIQUE D'UN ENFANT

En mettant de l'huile dans le moteur d'un moulin, sa cravate

se prend dans l'arbre de transmission et U est étouffé

Radenac. 22 avril (de notre correspondant). Le jeune Roger Sérazin. 9 ans. demeurant uvec ses parents au

Moulin Neuf, en Radenac, avait l'habitude d'aller mettre de l'huile au moteur actionnant le moulin de son père. Vers 16 heures samedi, il était à son cccupation, lorsque sa cravate s'enroula autour de l'arbre de transmission et l'étrangla. Son père l'apercevant auprès du moteur arriva et constata le terrible malheur, n coupa la cravate, mais malgré les soins prodigués pour le ramener à la vie. l'entant succomba.

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UN RENNAIS SE TUE

DANS UN ACCIDENT D'AUTO PRÈS DE MORDELLES Un grave accident d'automobile s'est produit lundi soir, aux environs de Rennes, à quelques trois kilomètres de Mordelles. au lieu dit « Le Pont Breton ».

Mardi, vers 22 h. 30. M. Jean Golvet, représentant de commerce, demeurant à Rennes, 21, rue du Thabor. revenait, avec sa femme et un ami, de Ploermel où il était allé passer les fêtes de Pâques dans sa famille. M. Golvet, qui tenait le volant, conduisait à assez vive allure. Les kilomètres s'étaient ajoutés aux kilomètres; avec plaisir, le conducteur, sa femme et son ami voyaient diminuer la distance qui les séparait encore de Rennes. Ils allaient arriver à Mordelles, lorsque. dans un virage difficile, l'auto dérapa sur la route humide et vint se Jeter dans un fossé rempli d'eau. Rapidement, Mme Golvet et l'ami de son mari, qui n'avaient tous deux que de légères blessures, s'empressèrent de quitter la voiture. Ils y parvinrent sans trop de difficultés, mais lorsqu'ils voulurent se porter au secours du conducteur, ils constatèrent que le malheureux ne donnait plus signe de vie. Ecrasé contre son volant, M. Golvet avait la tête immergée dans l'eau.

En hâte, les deux passagers organisèrent les secours. Des fermes voisines, des paysans accoururent qui s'empressèrent de dégager le corps de M. Golvet. Le docteur Vinot. de Mordelles, mandé d'urgence, ne p-.t que constater le décès. M. Golvet avait succombé à un éclatement du foie et à l'asphyxie.

Son corps a été ramené mardi à Ploermel où aura lieu l'inhumation. Nous prions sa veuve, dont l'état n'inspire heureusement aucune inquiétude, d'agréer nos bien sincères condoléances.

H. LASN1ER, 4. quai E.-Zola, Rennes Nouveaux DENTIERS perfectionnés LE FEU AU « NOUVELLISTE »

Le vieux proverbe est toujours vrai c Jamais deux sans trois » et la légende qui veut que lorsqu'un incendie éclate à Rennes, il soit immédiatement suivi de deux autres sinistres, s'est trouvé une fois de plus vérifiée. Nous avions eu dans la nuit de mercredi à jeudi l'incendie de la rue d'Antrain lundi soir, nous avons connu l'alerte de la rue Saint-Hélier; hier après-midi, le feu éclatait dans l'un des ateliers de l'imprimerie commerciale du Nouvelliste de Bretagne, rue Duhamel.

Il était environ 1 h. 30 lorsque l'alerte fut donnée en même temps par un employé de l'imprimerie qui venait reprendre son travail et une voisine qui avait aperçu la fumée sortant de l'atelier et entendu des grésillements. Immédiatement, les pompiers furent prévenus et. quelques minutes plus tard, ils étaient sur les lieux et engageaient la lutte contre le feu. Déjà les rédacteurs et les employés du journal qui. à cette heure, avaient rejoint l'imprimerie, s'étaient efforcés de combattre le feu avec les moyens de fortune qu'ils avaient à leur disposition. Et leurs efforts n'avaient pas été vains après avoir repéré le foyer d'incendie, ils avaient réussi à enrayer les progrès du feu. Lorsque les pompiers, sous les ordres du capitaine Dubois, du capitair.e Limeul, du lieutenant Quintel et des sergents Guillard et Avril, arrivèrent, ils n'eurent plus qu'à noyer l'atelier menacé pour se rendre définitivement maîtres du sinistre. Ils opérèrent avec une promptitude et un souci de limiter les dégàts au minimum vraiment remarquables. Une demi-heure, après leur arrivée, tout danger était écarté et l'on pouvait entrer à nouveau dans l'atelier sinistré.

Cet atelier est situé au deuxième étage du bâtiment de construction assez récente, qui ouvre sur la rue Duhamel. Il est habituellement occupé par les ouvrières qui sont préposées à l'emballage des fournitures de l'imprimerie commerciale. C'est. dire qu'il était rempli de papier et qu'une intervention trop tardive aurait pu provoquer un désastre Fort heureusement, en la circonstance, les dégâts paraissent se réduire à la perte du stock de papiers et d'imprimés emmagasinés là. à quelques plâtreries disjointes. et aussi à quelques planches calcinées.

La cause du sinistre ? Il semble que l'on doive la rechercher dans la présence d'un poêle situé près de la cage en bois d'un monte-charge électrique, poêle que les ouvrières de l'atelier avaient allumé le matin A l'heure du départ. personne ne songea à vérifier que le feu s'était éteint, à l'intérieur du fourneau .peut-être une étincelle jaillit-elle alors sur un tas de papier. M. Kastler. commissaire du 3l arrondissement, o'Ji arriva l'un des premiers sur les lieux du rinistre. a ouvert une enquête.

Le retour tto Stade Rennais Les équipiers du Stade Rennais, de retour de leur tourner ni A'.lpmagn?. seront dans r.n« murs ce soir, 23 heures Un vin ""honnir l?'.ir ffr? offert par la rï'Tctinn J O'jrstEclair », à l'Hôtel Dugàcsclin, place de la Gare.

LA GRÈVE DES « BOUEUX » EST TERMINÉE

Eafin les rues de Rennes ont reçu hier le coup de balai dont elles avaient été privées depuis cinq jours. Une solution a été trouvée mettant fin au conflit qui opposait les camionneurs e; l'entreprise qui les emploie. Et, hier après-midi, les « boueux ont entrepris la toilette de la ville. Le besoin s'en faisait sentir.

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LA FOIRE-EXPOSITION

Sur le Champ de Mars, une activité fébrile La foire de Rennes n'a pas encore ouvert ses portes et cependant elle est virtuellement commencée depuis plusieurs semaines.

Depuis plusieurs semaines, on a aménagé l'enceinte où des milliers de visiteurs accourus de tous les coins de la région de l'Ouest, circuleront au gré de leur fantaisie ou de leur inté- rêt, dans les spacieuses allées, tracées à travers l'immense esplanade méta- morphosée.

Nous avons dit que l'exposition de la marine, l'exposition horticole, l'exposition des écoles d'apprentissage et de perfectionnement constitueraient des e clous », des « events » sensationnels. Mais, la Foire-Exposition de Rennes ne présentera pas seulement un inté- rêt spectaculaire. A côté de ces expositions décorati- ves, il y aura « la foire » proprement dite et on peut déjà se rendre compte, que cette année encore, la Foire-Exposition de Rennes sera l'un des marchés les plus importants de la France com- merciale.

On trouvera de tout à la Foire-Exposition de Rennes et ceux-là même qui sont persuadés ne manquer de rien seront surpris, en se promenant devant les stands offerts à leur curio- sité, de découvrir des objets dont l'u- j tilité leur sera ainsi révélée.

Enfin, comme chaque année, la Foire-Exposition de Rennes aura son cachet artistique.

Sur la butte, dans un coquet pavillon aménagé à son intention, la Sociéte Bretonne des Beaux-Arts a installé ses quartiers. C'est le Salon de Printemps de la Bretagne qui va s'ouvrir à Rennes. Les meilleurs artistes de chez nous y accrocheront leurs toiles les amateurs de belle peinture s'y rendront nombreux. Ils sont assurés d'y recevoir un cordial accueil et d'y trouver des productions intéressantes.

Avec l'Exposition de la Marine et l'Exposition Horticole, le Salon de la Société Bretonne des Beaux-Arts sera l'une des attractions les plus vivantes de la Foire de Rennes.

FOIRE AUX AUTOMOBILES D'OCCASION

organisée par la Chambre

syndicale des Motoristes d'Ille-et-Vilaine

A la suite d'une entente avec le Comité de la Foire-Exposition de Rennes, réalisant un projet à l'étude depuis deux ans, la Chambre syndicale des Motoristes d'Ille-et-Vilaine, a décidé d'organiser dans l'enceinte de la Foire-Exposition une foire aux automobiles d'occasion

Le bureau de la Chambre Syndicale prie les garagistes inscrits à ce groupement qui désireraient exposer des voitures à cette foire de se faire con- j naître de suite en écrivant d'urgence à M. Fortier. président de la Chambre Syndicale en faisant connaître le nombre de voitures qu'ils désirent exposer [tourisme ou poids lourds). Un droit de 40 francs par emplace- ment sera perçu pour les voitures de tourisme et de 50 francs pour les poids lourds. Les voitures exposée* pourront sortir de la Foire-Exposition pour Ir essai et. y rentrer cet essai terminé. Un règlement détaillé sera d'ailleurs publié incessamment

Le nombre d'emplacements disponi- bles étant d'environ 120, une rénartition sera faite par les soins de la Chambre Syndicale entre les garagistes désireux d'exposer

Orphelinat

des Chemins de Fer Français (Fondation Flamand)

Le Comité" de la section de Rennes rappelle que l'assemblée générale annuelle aura lieu ce soir. au Palais Saint-Georges, à 20 heures précises Un écrit°au u pifltv à la conciergerie fera connaître le numéro de la sillr où se tiendra l'assemblée.

Pour I» de section.

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AU THEATRE

« La petite chocolatière n

il est amusant de revoir de temps à autre une pièce qui a eu son heure de succès. Il ne faut jamais dire trop vite qu'une œuvre a vieilli. Elle peut être démodée, mais on le sentira moins qu'à la lecture d'un roman. Dans celui-ci, en effet. le cadre où évoluent les personnages, leurs costumes, leurs habitudes sont minutieusement décrites. Sur la scène, tous ces détails n'interviennent que comme des accessoires l'auteur dramatique s'en tient à la psychologie de ses personnages et au strict développement de son sujet. De même qu'un sujet n'est jamais original, le cœur humain, qu'il batte sous une chlamyde ou sous une robe-chemise, ne change guère. On pouvait s'en apercevoir hier, en écoutant « La Petite Chocolatière a.

Elle est d'avant 1914, cette comédie. Elle est contemporaine des succès de de Fiers et Caillavet. A la création, les hommes avaient des paletots-sacs et les femmes des robes à traîne, et des corsages ajustés. Et pourtant, Benjamine, la fille du chocolat Lapistole, ne rappelle pas du tout les héroïnes de Gyp, mais bien plutôt parait la sœur ou la camarade de nos petites contemporaines à la page.

Cette gamine était tout simplement une garçonne avant la lettre, avec cette différence, toutefois, qu'en elle, si elle se laissait porter par ses caprices et son toupet, Il n'y avait rien de trouble, rien de malsain, rien de capuleux, ni même de freudien. Elle ne ressemblait pas à ses aïeules de sous Louis-Philippe, tout simplement parce qu'enfant gâtée, un tantinet mal élevée, elle ne se laissait pas conduire dans la vie. mais se conduisait elle-même, étant une des premières à savoir conduire une auto. Elle n'en abuse point pour se compromettre dans des cloaques et se donner des allures de prostituée. Elle n'est point la garçonne, mais une fllle garçonnière, ce qui n'est pas la même chose. Et cela a aujourd'hui la valeur d'un symbole, cette lutte entre la fantasque petite millionnaire et le falot paperassier qu'elle entraînera jusqu'au mariage.

Paul Normand, c'est le bon jeune homme de la tradition, esclave de la routine et borné dans son avenir par de mesquines visées. Le bonheur, pour lui, c'est l'exactitude et la prospérité régulière du bourgeois. A son ministère, il montera lentement d'un étage à l'autre, jusqu'à la retraite il épousera la fille de son chef de bureau et, à l'heure où s'allument les lampes, on spéculera à mots scrupuleusement pesés sur l'avancement des collègues. Pourquoi faut-il qu'à la veille de cette union avantageuse, la petite Lapistole ait une panne d'auto devant la maison de campagne de Paul Normand ? Elle forcera l'asile destiné à de calmes fiançailles elle s'y promènera à l'aise, jusqu'à ce qu'elle en fasse fuir, épouvanté, sous ses vertes répliques, le prud'homme que beaupapa qui. avec sa manie du classement, catalogue dans la même série méprisable toutes les jeunes personnes hospitalisées chez un célibataire. Paul Normand ne subira pas sans regimber cette faillite de ses rêves les plus longuement mûris. Il se revèlera âpre, dédaigneux des fortunes consacrées et des grands de ce monde. Il émerveillera la fillette qui n'est insupportable que parce qu'elle ne rencontra jamais d'obstacles.

Elle le relancera jusque dans son ministère, bousculant les dossiers, le faisant révoquer, le harcelant, cependant, jusqu'à ce qu'elle hante son esprit.

La haine est le commencement de l'amour. Ne pouvant chasser de sa pensée la plus blonde et la plus capi- teuse des obsessions, le petit jeune homme médiocre ne craindra plus de faire craquer ses entournures et sai- sira l'éblouissant bonheur.

Les 4 actes de M. Paul Gavault sont bien honnêtement traités. Les situations n'en sont pas des trouvail- les, sans doute, mais elles sont bien amenées. Le comique n'en est pas très puissant, mais il procède de la plus aimable gaieté; il est de bon aloi. Pas de mots qui frappent; des traits d'esprit, un peu usés, sans doute, mais pas assez pour qu'on n'en puisse reconnaître la drôlerie.

La distribution est bien équilibrée. Mme Pascaline ne fait point de la Petite Chocolatière » un personnage de Victor Margueritte. Elle est vrai- j ment jeune fille, vraiment « vierge forte » plutôt. Elle n'est pas très respectueuse de son papa, mais celui-ci ne l'a-t-il pas toujours traitée en grand fils? Elle a une voix bien timbrée, de l'allure et des yeux qui re- gardent bien droit. Dans toute comédie, il faut un deus ex machina. Celui qui en servira à M. Paul Gavault, et à M. Paul Nor- mand, de bon génie, c'est un grand et gros diable de rapin, qui ne s'embarrasse point de scrupules, peut-être, mais qui est aussi débrouillard que son fonctionnaire d'ami est invertébré. Ce Félicien Bédarr;de, à l'eagageant accent méridional, est M. Henri Richard, à la rondeur bien sympathiPaud Normand, c'est M. Jean Gaudray, qui charge un peu, mais n'est-ce point permis dans une comédie ? Nous trouvons en lui un artiste de classe. qui signa ses effets.

M. Vissières connaît son métier et il a remarquablement composé son personnage de Mingassol, digne parent des Ronds-de-Cuir de Courteline. Très iuste silhouette de chocolatier et de papa indulgent par M. Jean Coste.

Mme Madeleine Chazalles a correctement. estompé la figure de Rosette. la dévouée petite amie du peintre Belanlde.

Smusnnte mais conventionnelle ca.ricaturs de bonne patoisante par Mme Collas-Brunat.

Bon rôle épisodique de M. Chazalles.

¡SOCIÉTÉ DE TIR

« DUGUESCLIN »

Il est rappelé aux tireurs de la Di'guesdin qui n'ort pas enco. terminé leur concours d'hiver, que celuici prendra fip irrévocab'.em" t. dminneF? oro^haiti 27 avril, j 16 h 30 Le classement de ce concours sera publié immédiatement.

UNE BONNE PUBLICITÉ! La publicité est reine à notre époque nul ne saurait contester son impérieuse nécessité et les grands avantages qu'elle produit. Par le journal, elle atteint toutes les classes sociales. et c'est sa formule habituelle.

Mais, parfois, il est nécessaire d'attirer l'attention d'une certaine clien- tèle d'une façon toute particulière; d'où l'envoi de circulaires, de prospectus et d'avts de passage des voyageurs.

Il Importe grandement que ces unprimés, conries aux bons soms de la Poste, arrivent a destination Pour cela il suffira d'y inscrire des adresses exactes, et de les bien grouper en paquets, par Ibcalités, par bureaux de poste qui les desservent et, pour les villes, par rues et par quartiers Pour le département d'Ille-et-Vilaine. ce travail considérable devient un jeu d'enfant quand on utilise le Nouvel Annuaire d'Ille-et-Vilaine pour 193Q Les renseignements les plus complets concernant les Administrations. le Commerce, l'Industrie, l'Agriculture et les particuliers de tout le département s'y trouvent inscrits avec clarté et dans un ordre méthodique parfait En progrès sur les années précédentes et encore considérablement augmenté. le Nouvel Annuaire d'Illeet- Vilaine pour 1930 forme un fort volume in-8, grand format de 1.120 pages de texte serré sur deux colonnes. Imprimé sur beau papier blanc, relié wec goût et solidement. Il est facile à consulter grâce aux deux tables analytiques qui le terminent. On peut se procurer le Nouvel Annuaire d'Ille-et-Vilaine à la librairie de l'Ouest- Eclair, 38, rue du PréBotté, Rennes, et dans les bureaux de tabacs Prix 15 francs. Pour le recevoir franco par la Poste, adresser un mandat de 17 fr. 50. n ne sera fait aucun envol contre remboursement. MATINÉES & SOIRÉES

THEATRE MUNICIPAL DE RENNES L'Opéra Russe

La venue de cette compagnie extraor- dinaire fait l'objet de toutes les conversations partout. Quoique venant pour la première fois à Rennes. le suc- cès triomphal remporté par L'Opéra ftusse, soit à Paris, soit dans quelques grandes villes de province n'est pas Ignoré des dilettantes qui se réjouissent de pouvoir applaudir cette phalange sensationnelle dans Boris Godounov, le fameux opéra de Moussorgsky, à l'occasion de l'ouverture de la FoireExposition de Rennes et sous le patronage de son Conseil d'administration. Les artistes sont tous des premiers sujets des grands théâtres de Russie et le fameux cadre des chœurs (35 choristes) est la perfection même. la discipline de ce choral et la beauté des voix sont un sujet d'émerveillement partout. Ajoutons que L'Opéra Russe apporte ses décors spéciaux et ses costumes. L'orchestre du théâtre au grand complet sera sous la direction du célèbre chef M. Cyrille Slaviansky d'Agreneff; fondateur et directeur de l'Opéra Russe qui est un animateur fantastique.

Il y aura foule samedi et dimanche et il sera prudent de retenir les places la'location partir de vendredi matin. Comme pendant la saison d'hiver. on peut retenir les places de première série à l'avance en écrivant au directeur.

EXCELSIOR. La beUe réalisation de Maurice Tourneur.

« LE NAVIRE

DES HOMMES PERDUS » avec GASTON MODOT

Ce beau nlm français nous fait revivre les exploits de ces écumeurs des mers, forçats évadés, faisant la contre- bande et le trafic des alcools et stupéfiants.

SELECT Le chef-d'œuvre de Tolstoï « ANNA KARENINE »

diales Jouii Gilbert et Gretncarbo. Un fou rire avec Iliirold Lloyd « PRINCE QUI SORT » OMN1A. Le film extraordinaire de Rhin Vtdor « LA FOU LE »

Avec Jumes Vurray, Eléonor Boardntan. SYNDICATS & SOCIÉTÉS HARMONIE L'INDÉPENDANTE. TOUS les musiciens sont instamment priés de bien vouloir assister à la répétition générale qui aura lieu ce soir mercredi 23 avrll.. à 20 h. 30. au lieu habituel. Préparation du concert qui sera donné par la société à l'occasion de la Foire- Exposition. Le chef de musique L. RODERT, Professeur au Conservatoire.

Société des ANCIENS MARINS DES EQUIPAGES DE la FLOTTE. La réunion trimestrielle aura lieu le Jeudi 24 avril. à 20 h 15, dans une des salles de la Mutualité. Palais Saint-Georges. Ordre du jour Compte rendu moral et financier Questions diverses Date et organisation de la fête.

Le secrétaire.

Société CENTRALL d'Horticulturf d'Illï-it-Vilaine. Errata au bulle tin d'avril. Le cours pratique de M. Daguin. aura lieu le 18 mai et non le 4 mal.

TOUR D'AUVERGNE, Gymnastique. Réunfon ce soir à 8 h. 30 au siége de la société, de la commission de gymnastique Tous les membres sont instamment priés d'assister à cette réunion.

L'ordre du jour étant extrêmement important, les membres de la commission sont priés d'arriver à l'heure. Plusieurs questions d'importance capitale sont à l'ordre du Jour, En cas d'lndisponibilité prévenir le secrétaire. Le secrétaire.

GAITÉ U1UOPHON1QUE RENNAISE. Tous les membres actifs de la Cwilte BlgophonlQiie Rennaise sont priés d'as- lieu le mercredi 23 avril. à 20 heures très précises au siège social. 7, rue Saint-Louis. Présence de tous nécessalTe' Le président. ESPERANCE DE SAINT-HELIER. Prepardtion militaire. Les jeunes gens qui suivent ou désirent suivre les cours de préparation militaire, sont priés de se réunir jeudi soir. à huit heures, au 1! est rappelé à tous ceux qui désirent obtenir leur B.P.M.Ë.. pour partir soit en octobre prochain, soit en avril 1931. qu'lis doivent se présenter ni'* prochains examens de juillet. Il est donc indispensable pour eux de commencer dés maintenant a se préparler à ces examens

Pour favoriser reniraloemenr au tir

un concours de tir la carabine commencera dimanche prochain, de 9 heures à midi et se continuera les dimanches suivants. Il sera ouvert à tous les Jeunes gens. Vus, avantages spéclaux seront accordés à ceux qui suivent les cours de P.M.

A LA SALLE DES Sacres-Cœurs. Les petits. C'est samedi prochain, 26 avril, à 20 h. 30, et dlmanche 27, a 16 h. 30, qu'un grand film français. Les Petits, passera sur l'écran de la salle des Sacrés-Coeurs. Ce film tiré de la pièce de L Népoty. est une comédie dramatique. p!elne d'émotion et o.e grâce. qui retient vraiment l'attention et plaira à tous. Location librairie Janin. place de la Mairie.

Entraide DES FEMMES POUR LE 1)EPARTEMENT d'Ille-et-Vilaine. Le Comité de l'Entr'alde des Femmes Invite tous ses membres honoraires et actifs ainsi que tous ceux qui s'intéressent à l' uvre à assister à la réunion générale qui aura lieu le mercredi 7 mal, a 17 h. 30, au palais St-Georges (2* cour à l'entresol )

Ordre du jour Renouvellement du bureau; Compte rendu moral et financier.

UN CONCOURS DE PECHE, La Ligue de Défense des Droits du Citoyen organisera un concours de pêche le 20 juillet 1930, de Saint-Grégoire à Charbonnières. Pêcheurs, retenez bien cette date.

ETAT-CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

Du 22 avril. Fernande Lairie, rue Jean-Macé; Pauleote Refuveille, rue Jean-Macé; Annick Bébin. 12. rue Lenoir; Renée Bourgaut, 24 rue MarçaisMartin; Claude Koullé. 43, boulevard de la Tour-d'Auvergne: Fernande Simier. 31, rue Lobineau; Nicole Jacques Bedouet, 23. rue Duhamel: Simone Busnel, aux « Landes »; Marie Loiseau. 40, avenue du Clmetière-de-l'Est; Geneviève Gaucher, 3, rue du Lycée; Jeanine Harnais. 79. rue de Brest.

DECES

Du 21 et 22 avril, Jean Lucas, 59 and, reralté des chemins de fer, marié, 23. rue Luclen-Decorabes; Félix Denot, 66 ans, retraité des chemins de fer, marié. 71, rue Saint-Hélier; Julien Deschamps. 63 ans. retraité de gendarmerie, marié, 25. rue Amiral-Courbet Louis Hodemon, 47 ans. serrurrier a l'arsenal, marié. 7. place de Bretagne; Vital Tuai, 1 mois, boulevard de Verdun Marcel Lavandier, 43 ans. ajusteur, marié. 68. rue Saint-Hélier: Constant Tavet, 70 ans, sous-chef de station en retraite des chemins de fer célibataire. 27. rue Hersart-de-la-VUlemarqué; Vve Even. née Coudran, 56 ans, 195. boulevard Jacques-Cartler; Auguste Ledoux. chauffeur, 65 ans. célibataire, ilôtelDieu; Théodule Didier, 57 ans. sans profession, marié, 1. rue Pointeau-duRonceray Mme Gaillard, née Marti-, neau. 40 ans, 2. rue du Père-Bourdon Convois mortuaires

8 heures, M. Tavet. rue Marçals-Martin, Sacrés-Cœurs, Est.

8 heures, M. Lucas, rue Lucien-Decombe, Saint-Hélier, Est.

10 heures, M. Didier, rue Pointeaudu-Ronceray. Notre-Dame. Est

10 heures, Mme Even. boulevard Jacques-Cartier. 195, Sacrés-Cœurs Est. 10 heures, M. Denot. rue Saint-Hélier, 71. Salnt-Héller. Est.

Melesse

COLLISION D'AUTOS. Sur la route du Mans à Laval, près de Coulans, l'fi'omobile de M. Lucas, de Melesss, a heurté celle de M. Receveau, habitant Saint-Denis-d'Orques. M. et Mme Receveau ont été blessés et la voiture fortement endommagée. Betion

SUCCES SCOLAIRES. Les jeunes Solange Briand et Jeanne Pineau, élèves de l'école communale de nl/?s, viennent d'être reçues au concours unique des bourses tl" série).

Office municipal

de placement gratuit On demande bonnes à tout faire, bonnes de restaurant et de café, cuisinières (hôtel et maison bourgeoise) pour Fougères et Versailles; bonne a tout faire sachant cuisine, pour le 20 mai, ménage ü toutes mains pour basse-cour dans maison bourgeoise (très bon salaire), bonnes mécaniciennes en fourrures, monteuses en bonneterie et ouvrières ,pour tricot à la main, ouvrière pour machine à tricoter et une apprentie pour dévidage de laine, sténo-dactylo, femmes ou jeunes filles pour imprimerie, bonne de café et de vacherie, femme pour journée entière, menuisiers ébéaiste;, plâ- u-iers. peintre en bâtiment (bon salaire, place stable), carriers, manœuvres, scieur pour scierie .nécanique, jeune homme de 14 ans pour magasin, représentant en vins et en cafés, apprenti peintre en voitures, domestiques et servantes de ferme.

L'Office dispose ménagères a l'heure, vendeuse dans l'alimentation, ménages pour maison bourgeoise et basse-cour dans les environs de Vitré. garde pour maison bourgeoise ou autre, chauffeurs (.poids lourds et tourisme).

Pour tous renseignements s'adresI ser au bureau de l'Office, place de la Gare, à Vitré.

FAITES VACCINER VOS EN- FANTS Le médecin vaccinateur de la circonscription vaccinera gratuitement à la mairie (ancienne salle de la justice de paix) le mercredi 7 mai 1930, à 14 heures (heure légaie). Les parents ou tuteurs des "niants qui auraient été vaccinés ou revaccinés soit à leurs frais, soit par le médecin ou la sage-femme de leur choix, soit gratuitement, doivent déposer la mairie, au plus tard lors du passage du vaccinateur. le certificat de vaccination ou de revaccination qui aura été délivré à ceux-ci.

A LA MAIRIE, Suivant l'usage à l'occasion des foires Saint-Georges, les bureaux de la mairie seront fermés le lundi 28 avril, à partir de midi ETAT-CIVIL

Naissances, Roger Gaillard, boulevard Ch&teaubrlant; Fernand Fougères boulevard de Laval; Bernard Pep. bnulevard de Lava). Marcel Favrats. rue Pasteur. 13.

Publications de maria0es. Etienne Martin, expert géomètre, rue de la Borderie. 8 et Oeorgette Cadoret. s. p.. à Plounévez-Mouëdec: Gaston Maillard. typographe, à Laval et Ger-rnine Hirtult. Ti-'iu.tpntionnalre rue B'audralrie. 7; Jean Lebieto*. qantoonler aux

:hem!ns de fer, rue de Paris, 31 et Au. elle Rebergarana cultivatrice à 1a. Crognardlère; Martial Lellèvre, Quln:alllier. rue Notre-Dame. 27 et Isabelle Bigot, s. p.. rue de Parls, 21: Paul Eslault cultivateur à Bouffon et Ger« naine Chauvin, cultivatrice, à MonMarinçes. Francis Beaugendre. vannier, rue du Petit -Rachapt. 12 et Victoire Mazurals, cultivatrice, à la 3asse-Morandlère; Louis Poupler, culti;3iteur à la Oulchardière et Rosalie BUinn cultivatrice ta Grande Fouche'le,

Décès. Adolphlne F.u«>r<\ "euv« -̃ )(;¡,¡cet, s p.. 78 ans, à la Oui > marais:' ·'rancls Aupted, 8 jours. rue du Ra:hapt. 46: François Post.il s. p. 84 ans, t la Gullmarais.

La Guerche-de-Bretagne

FETE DE PAQUES La f^ J ?âques a été célébrée en no' jCk avec une grande solennité.

A la grand'messe. les chœurs de la psallette se firent entendre, et les or;ues furent tenues brillamment oaD 'abbé Bonnelière.

Pendant l'office. l'Association Phtl* iarmonique exécuta différents mor* :eaux.

A L'ASSOCIATION PHILHARMONIQUE. Nous apprenons que cette vaillante Société fêtera cette année :omme les années précédentes. la fête nationale de Sainte-Jeanne-d'Arc. qui a lieu le 11 mai: elle se fera entendre a la grand'messe et le soir, à 20 h. 30, elle donnera un grand coneprt oublic, place de la Gare.

IL S'ENNUYAIT A LA CASERNE) Le militaire François Fougerais. dn 10' régiment d'artillerie, en garnison à Rennes, avait peu le goùt du métier militaire. Etant de sortie le diman» che, il s'en alla du côté de la commune de Moutiers respirer le bon air, mais oublia de rentrer à sa caserne. Porté en absence illégale, il fut arrêté vendredi, et conduit le l?hdemain à son corps.

RETIERS

La fête de Retiers a obtenu un grand succès

La fête annuelle de Rétiers, qui avait lieu lundi sous la présidence d'honneur de M. Robert Bellanger, député de Vitré, a obtenu le plus brillant succès.

Le programme, aux attractions les plus variées, donnait satisfaction aux plus difliciles. Aussi une foule considérable, qu'on peut évaluer à plus de trois mille personnes, s'y était donné rendez-vous.

M. Robert Bellanger avait tenu à honorer la fête de sa présence, et ce fut pour lui une nouvelle occasion de recevoir de nombreux témoignages de sympathie. Nous avons également remarqué M. Richard, conseiller général dllle-et-Vilaine et maire de Rétiers des membres de la municipalité et du Conseil municipal; MM. Chabrol, trésorier. Vacher, secrétaire du Comité des fêtes: Lizé. Trouvé. Damon et Lecruq, commissaires, se prodiguant pour assurer le succès de la journée, et obtinrent l'heureux résultat que méritaient leur peine et leur dévouement.

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Pointeau, président, fut couru en deux manches, l'une le matin, l'autre l'après-midi. Cette épreuve, qui constituait le clou de la fête, était dotée de 2.500 francs de prix. Elle fut sui- vie avec un intérêt passionné et se déroula sans le moindre incident. Les gagnants de la première manche furent 1. M. Chevalier, cultivateur à la Grandinais, en Moulins 2. M. Francis Robert, marchand de chevaux à Jonzé; 3 M. Brégeon, de Rennes; 4. M. Le Moine, de Forges-

OBSÈQUES

RENNES- Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame Veuve EVEN

Née Armandine COUARAN

décédée à Rennes. 195. boulevard Jacques-Cartier, dans sa 56' année, qui auront lieu le 23 avril 1930, à Rennes, à 10 heures du matin. en l'église des Sacrés-Cœurs. On se réunira à la malson mortuaire il 10 heures moins le quart. L'inhumation aura lieu au ci- metière de l'Est.

De la part de ses enfants, petits-enfants, de M. et Mme Mauge, son beaufrère et sa soeur; de ses frère, beaufrère, neveux, nièces, cousins et cousines et toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Madame Raymond GAILLARD Née Marie M.ARTINEAV

décédée accidentellement le 21 avril dans sa 41- année, qui auront lieu le Jeudi 24 avril, à 8 heures, église NotreDame. Réunion rue du Père-Bourdon, 2, À 7 h. 40. Inhumation cimetière du Nord.

De la part de M. Raymond Gaillard, ton époux de ses enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. VITRÉ. Mme Molsan. M. Fulgence Molsan, les familles Bouln et Letrlonnalre ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éDrouvar en la personne de

Monsieur Lucien MOISAN

décédé à Nantes. 5. rue Maurlce-Duval, le 21 avril 1930, dans sa 68' années muni des sacrements de l'Eglise, et vous prient d'assister à l'absoute qui sera donnée à Vitré, en l'église Notre-Dame. le Jeudi 24 avril, à 16 h. 45.

Le deuil se réunira à l'Octroi de la route de La Guerche. à 16 h. 30.

NI fleurs, ni couronnes.

Cet avis tient lieu de faire-part.

LAVAL-VITRE- Vous êtes prié d'assister à la levée de corps de

Madame Veuve Prosper MARTIN Née Jeanne BOUVET

décédée à Laval, chez ses enfants, 4, rue du Viaduc, munie des sacrements de l'église, qui aura lieu le Jeudi 24 avril. à 8 heures précises, en l'église cathé- drale, sa paroisse.

On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45.

Le corps sera ensuite transporté à Vitré (Ille-et- Vilaine) où la messe d'en- terrement suivie de l'inhumation aura lieu le même jour à 10 heures précises, en l'église Notre-Dame de Vitré. du cimetière. à 9 heures 45. De la part des familles Martin, Dulas. Chastrousse, ses enfants et petits-en- fants. PARAME-DOL DE BRETAGNE- j Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Louis CAMPION

Contremaître charpentier à Paramé décédé chez ses enfants, rue de la Gar- 1 délie, à Paramé, le 21 avril, dans sa 65. année, muni des Sacrements de l'Egllse. qui auront lieu le jeudi 24 avril. On se réunira à la maison mortuaire 9 h. 45 du matin (heure légale). De la part de ses enfants et petitsenfants, de son frère et de ses sœurs, de ses beaux-frères et belles-sœurs et de toute la famille.

Le présent .:vis tient lieu de faire-part. SAINT SERVAN SUR MER. Vous êtes prié d'assister aux convoi. service et inhumation de

Mcnsieur Jean

BRINDEJONC DES MOULINAIS Capitaine de frégate en retraite

Chevalier de la Légion d'honneur décédé dans sa 81- année, le 21 avril 1930, en son domicile 9, boulevard Douv111e, à SaJnt-6ervan-sur-Mcr. On se réunira à la maison mortuaire le jeudi 24 avril, à 9 heures.

De la part de Mme Jenn Brlndejonc dee Moulinais, son épouse; M. André Brindejonc des Moulinais, M. et Mme Louis Crouan. ses enfants; MM. André. Jean. Yvon, Michel et Mlle Hélène Crouan, ses petits-enfants; M Charles Brindejonc des Moulinais, avocat; capi- ta!ae Georges Brindejonc des Moulinais. chevalier de la Légion d'honneur, et ses enfants; commandant Léonce Brindejonc des Moulinais, chevalier de la Lé- gion d'honneur. Mme Léonce Brlndejonc des Moulinais et leurs enfants; Mme Albert de la Roncière, ses frère.; belles- aœurs, neveux et nièces, et de toute la famille.

L'inhumation aura lieu dans l'aprèsmidi au cimetière de Pleurtuit.

REMERCIEMENTS

RENNES, Mme Mériei-Bussy et ses enfants, dans l'impossibilité de répondre aux si nombreuses marques de sympathie qu'on a bien voulu leur témoigner dans leur douleur. à i'occasion du décès de

Monsieur MËRIEL-BUSSY

Président île Chambre

d la Cour d'Appel de Rennes

Chevalier de m Légion d'honneur adressent à tous, l'expression de leur plus profonde gratitude.

St-MALO-PLEUDIHEN-MINIACVORV^N- M. Pépin et Mme. M. Marie. M. Pépin, pharmacien et Mme. Mme Semlot. Mile Théot. M. Léon Théot -ouïe la famille remercient bien slncèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de leur petite

PAULE

SAINT-MALO. Mme veuve Durand. née Cacro; MM. Gilbert et Marce: Douet et Joute la famille remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie en assistant eux obsèques de

Mons:enr Emile-Louis DURAND leur époux et beau-père.

ÇTTp.R-r^n/ro^KtftAr;. Lee familles Dentaux. Launay. Mouraud. Gaudlchon remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux obsèques de

Octave DENIAUX

ainsi que celle» qui leur ont témoigné de la sympathie en cette douloureuse circonstance.

'la-Forêt; 5. M. Gaudin Hyacinthe, j culttvateur à Rétiers.

A la deuxième manche, le classement resta le même.

Les courses de bicyclettes furent également très réussies et chaudement disputées. Dans la course des trois cantons, voici l'ordre des arrivées 1. M. Houssau; 2. M. Boisramé, de Rétiers; 3. M. Albert Lecomte; 4. M. Pommard; 6. M. Aristide Lecomte.

Outre des prix en espèces, M. Robert Bellanger avait tenu à offrir des médailles aux gagnants des diverses épreuves.

Le concours a la carabine attira un nombre important d'amateurs. Courses de trottinettes et courses à pied intéressèrent vivement l'assistance que divertirent aussi les jeux de pots cassés, les baisers de la tuile, le con- cours de fumeurs, etc.

Le luxueux « Tourbillon du manège électrique », littéralement assiégé, dut faire de très fructueuses recettes. L'excellente musique municipale de Rétiers, sous l'habile baguette de son chef sympathique, M. Eugène Bar- bron, prêtait son concours gracieux à la fête. Elle se fit entendre à maintes reprises et recueillit des applaudisse- ments mérités de la foule.

Après la distribution des récompenses commença une ardente bataille de confetti, puis une brillante retraite aux flambeaux parcourut les rues de I la ville, entraînant sur son passage une foule joyeuse et animée. Un grand bal public termina cette belle et bonne journée qui fera époque dans les annales de Rétiers, et dont il n'est que justice de féliciter et de remercier les dévoués organisateurs.

La fête communale La fête d'Availles s'est déroulée 'lundi au milieu d'une très nombreuse affluence et le soleil daigna même lui sourire.

Des attractions variées courses de bicyclettes, concours de tir, etc., avaient été organisées. Des groupes de conscrits, venus des conununes voisines, mettaient une note de gaieté. La Musique Municipale de La Guerche, sous l'habile direction de M. Heurtin, prêtait, comme chaque année, son concours si apprécié à la fête.

Vers 5 h. 45, M. Robert Bellanger, député de Vitré, se rendant à l'aimable invitation de la Municipalité, arrivait à Availles. M. Marsolier, maire: M. Moreau, son adjoint et le Conseil municipal, se portèrent à sa rencontre et le reçurent avec la plus grande cordialité, tandis que la musique exécutait la Marseillaise. Immédiatement un cortège se forma pour un pieux pèlerinage au monument aux Morts où, au milieu d'un silence impressionnant, le député de Vitré évoqua le souvenir des morts glorieux de la petite commune. De là le cortège se dirigea vers l'hôpital où M. Bellanger fut reçu par Mme la Supérieure et les Religieuses de l'établissement. A 6 h. 30, un vin d'honneur était offert à la Mairie, puis avait lieu la distribution des récompenses que présida le député ee Vitré. A l'issue de la lecture du pa!/i^rès, M. Moreau, adjoint au maire, président du Comité des Fêtes et des A. C., en une charmante allocution très applaudie. adressa ses remerciements à M Robert Bellanger,, qui avait bien voulu abandonner la fête de Retiers pour venir honorer de sa présence celle d'Availles. aux organisateurs de la fête. aux généreux donateurs, à la Musique Municipale de La Guerche et à son chef distingué. M. Heurtin.

Le Député de Vitré lui répondit qu'il avait été particulièrement sensible à l'accueil si affectueux qu'il avait reçu et qu'il a d'ailleurs toujours reçu dans la commune. Il déclara qu'il saurait toujours se rendre libre lorsqu'il s'agirait de venir voir ses amis d'Availles et termina en félicitant le Président du Comité et le Maire du magnifique succès de la fête et aussi de la concorde qui régnait entre tous les habitants auxquels il a été si heureux de se mêler aujourd'hui et il leva son verre à la commune d'Availles. L'assistance l'acclama.

Des médailles de bronze offertes par M. Robert Bellanger ont été al/rs décernées il M. Léor.or Pierre, de la Godinière. à Availles, gagnant du concours de tir; il M. Monnet, de la Grandinais, même commune, gagnant de la course de bicyclettes communale et à M. Laurent, de La G.uerche, premier prix de la course cantonale. La fête se poursuivit ensuite avec entrain et se termina par des illumi- nations et une joyeuse retraite aux fiambeaux.

Excellente journée dont chacun gardera le meilleur souvenir.

LA CGOTURE DE LA MISSION Avec la fête de Pâques coïncidait, cette année, la clôture de la Mission. Tous les dix ans, pareille manifestation religieuse a lieu, en effet, à Fougères, et l'on peut bien dire que pendant les quelques semaines qui précédèrent Pâques, dans les trois paroises Saint-Léonard, N.-D.-de-Bonabry, comme Saint-Sulpice. les R. P. prédicateurs mirent tout leur talent et tout leur dévouement à servir la foi et à la ranimer au besoin.

Une procession solennelle terminait dignement, le jour de Pâques. cette fin de grande mission. La statue de Notre-Dame des Marais, spécialement vénérée dans notre région, et que précieusement conserve l'église de SaintSulplce, fut ce jour-là portée en ville. Toute une foule 1 accompagnait. il y avait là. outre de nombreux fidèles, les communiantes et communiants. les enfants des écoles, les religieuses de la communauté de Rillé et de la Providence, les Petites Sœurs des Pauvres et de Saint-Vincent-de-Paul, la fanfare Jeanne-d'Arc, le Drapeau de Fougères. l'Espérance et la Vigilante. le clergé, etc.

Nombre de maisons étaient, sur le parcours, pavoisées

LES GRANDES SOIREES DE L' « ESPERANCE » La fête annuelle de cette vaillante société fougeraisp est fixé!' au samedi soir 26 avril et dimanche 27 en matinée Cette année, cette soirée revétira un éclat particulier, car .le programme en est on ne peut plus intéressant.

La partie gymnique sera très bien et, bien qu'un peu ingrate aux yeux des profanes, nous sommes certains qu'elle retiendra agréablement l'attention.

Mais, le gros morceau de cette fête sera incontestablement le concours de Raoul-Théâtre qui donnera cette occasion un grand gala Botrel. Ses excellents artistes interprèteront l'oeuvre si belle de notre barde breton « La Paimpolaise v.

cette production et sera consacrée aux chansons de Botrel.

LE CONCOURS DE TIR DE L'AVANT-GARDE. Le concours de tir annuel débutera le 10 mai, à l'école Saint-Léonard, et continuera les quatre dimanches suivants, au même endroit.

Ce concours est doté de 530 prix. AU MOTO CLUB FOUGERAIS. Il y aura ce soir à 20 h. 15, salb de la Mairie, réunion du Moto Club Fougerais.

Présence indispensable des membres de la Société.

LE CONCOURS DE TIR DE'L'AVANT-GARDE. Dimanche prochain, à l'école publique de SaintLéonard, commencera le concours de tir annuel de l'Avant-Garde de Fougères.

Ce concours, doté de plus de 600 prix, continuera les quatre dimanches suivants.

DANS LES CINEMAS. Voici le programme qui sera donné cette semaine dans les cinémas de Fougères. Cinéma Familia. Soirées jeudi et samedi, à 20 heures 30; matinées dimanche à 14 et 17 heures. Jean Dax et Kate de Nagy dans Les Fugitifs, granl drame de la vie moderne, avec Vivian Gibson et H. Branswetti. Le Vautour de l'Alaska, film comique. Actualités. Orchestre symphonique. Etoile Cinéma. Soirées mercredi, jeudi, samedi et dimanche, à 20 heures 30; matinées dimanche à 14 et 17 heures. Jean Bradin, Olga Echekowa, Georges Tréville, Eve Gray, Marcel Vibert et Blanche Bernis dans une production moderne. Actualités. Orchestre symphonique.

POUR LA FAMILLE FOUGERAISE NECESSITEUSE. Il nous a été remis pour la famille fougeraise très nécessiteuse (une veuve et ses huit enfants dont sept au-dessous de neuf ans) que nous avons déjà signalée à la générosité publique anonyme. 10 francs.

Tous les dons sont reçus rédaction de l'Ouest-Eclair, à Fougères, 8, boulevard de Rennes.

LAIGNELET

NOCES D'OR

Laignelet, charmant petit pays, était hier soir en fête. On y célébrait des noces d'or. Le fait est assez rare pour qu'on en puisse parler.

En effet, au hameau de La Gaulardière, habitent Mme et M. Fouquet, qui en sont à leur cinquantième année de vie commune.

M. Fouquet a 77 ans; sa femme, née Augustine Guillenx, est âgée de 72 ans. Leur vie fut mouvementée peut- 1 être, en tous cas elle fut bien remplie et c'est tout à leur honneur.

Dix-sept enfants, sur lesquels treize sont encore vivants, firent de la famille Fouquet une belle et grande famille. Vingt-six petits-enfants augmentent encore cette belle lignée. Et c'est tout ce monde, des amis en plus, qui célébraient mardi les noces d'or de cinquantaine de mariage des époux Fouquet.

Il y eut une réception à la mairie. naturellement, une messe à l'église et des voeux en quantité. Nous y joignons ceux de l'Ouest Eclair et souhaitons à Mme et M. Fouquet beaucoup de bonheur encore, longue vie et le reste. en attendant leurs noces de diamant.

DEUX VOLS

Lundi midi, M. Auguste Leray, de Sixt-sur-Aff, venu à Redon en motocyclette, laissait un instant sa machine sur la place de la République, près de la sous-préfecture. Quand il revint, environ 30 minutes plus tard, M. Leray constata la disparition de la machine.

La gendarmerie qui a ouvert une enquête a pu savoir que le voleur était parti avec la moto-bécane, direction rue de la Gare-des-Voyageurs. Cette moto portait le numéro 462 L 10. D'autre part, dans la soirée de lundi, vers 20 heures, pour permettre à un camarade de prendre son train. M. Morice lui confiait une bicyclette à Saint-Nicolas. L'obligé devait la laisser à la gare où le propriétaire devait la reprendre, mais quand M. Morice qui suivait à pied arriva à la gare il ne retrouva pas sa machine. Et cependant son camarade avait pu prendre l'express de Nantes grâce à son obligeance.

Espérons que les auteurs de ces vols seront retrouvés.

PROBITE. Mme Septan, d'Angers, se rendant à Bains-sur-Oust dans sa famille, a trouvé, lundi, à Redon, un portemonnaie contenant 352 fr. 05 qu'elle s'est empressée de remettre au bureau de police où la propriétaire. Mme Leroulant, de Rieux, a été heureuse de le retrouver. Tous nos compliments à Mme Septan potrr son acte de probité.

LE SERVICE D'EAU. Il résulte d'une communication du ministère de l'Agriculture que la Commission speciale de répartition des fonds du pari mutuel a fixé à 1.983.244 francs le montant des dépenses subventionna bles du projet d'établissement du-service d'eau, somme à laquelle le taux de 43 Te sera appliqué. La commuhe touchera donc par versements fractionnés au fur et à mesure des disponibilités et de l'avancement des tra- vaux une subvention totale de 853.655 francs. Cette nouvelle est de nature à réjouir ceux qui depuis si longtemps attendent. les bienfaits du service d'eau. Le Grand-Fougeray COURSES DU GRAND -FOUGE- RAY. C'est par un beau soleil que

se sont déroulées, lundi 21 avril, les courses du Grand-Fougeray Elles n'avaient jamais encore attiré pareille afttuence. tant au pesage qu'aux tri- hunes et sur la pelouse.

Chaque course a réuni un bon lot de partants, puisque deux d'entre elles ont vu se grouper jusqu'à 9 et 11 concurrents et la première place de chacune d'elles a été chaudement disputée à l'admiration de tous les spectateurs.

Le cultivateur de Saint-Gilles est retrouvé noyé

Dans son numéro du dimanche 6 avril, l'Ouest-Eclair a signalé que le 1" courant, vers 19 heures, M. Levrel, cultivateur estimé du « Sabot d'Or ». était parti de chez lui et n'avait pas reparu à son domicile parce qu'il avait été déçu que sa femme venait de mettre au monde son troisième enfant, une petite fille, alors qu'il avait espéré un garçon, étant déjà papa de deux filles.

L'enquête ouverte par la gendarmerie était jusqu'à présent restée sans résultat.

Lundi dernier, dans la matinée, un habitant qui cueillait du cresson, à proximité du village de « La Gautraye », a découvert le cadavre d'un noyé en état de décomposition assez avancé.

Il s'agissait du cultivateur Levrel, dont le frère habite au dit hameau de x La Gautraye » et au domicile duquel le corps du malheureux a été transporté.

Le pianiste Yves Nat

donnera un récital ce soir Nous rappelons que le pianiste Yves Nat donnera ce soir un récital, à 30 heures 30, salle des fêtes de l'Hôtel de Ville, avec des œuvres de Bach, Chopin, Beethoven, Schubert, Debussy Fauré.

Cette soirée, qui viendra clôturer de façon brillante la belle série des concerts donnés par la Société Philharmonique est assurée du succès si l'on s'en tient au tableau de location. Les retardataires feront bien de se hâter pour avoir leur place gardée. Voici l'horaire du service de nuit des Tramways Bretons organisé à l'occasion de ce concert

Départ de Paramé ville, 20 h. 15; passages à Rochebonne, 20 h. 18; au Casino de Paramé, 20 h. 22; à l'octroi du Sillon, 20 h. 24. (Direct pour SaintMalo (porte Saint-Vincent).

Départ de- Saint-Servan, 20 h. 15; pasages à la gare, 20 h. 20; aux écoles, 20 h. 22. Direct pour Saint-Malo (porte Saint- Vincent).-

Le retour aura lieu pour Paramé et Saint-Servan à la fin du concert. Prix des places 1 fr. 50, quel que soit le trajet à parcourir.

LA SAISON DE PAQUES Le temps n'a pas favorisé cette année la saison de Pâques, petite saison qui avec celle de la Pentecôte prépare chaque année la grande.

il en est résulté une affluence peutêtre moins grande que les années dernières, cependant l'animation a été satisfaisante dans nos villes. Comme tous les ans, nombre de visiteurs ont profité de leur passage pour arrêter les conditions de leur villégiature estivale.

On nous dit que pour faire la saison prochaine les locations marchent de de cet été sur nos plages. Les rensel- de cet été sur nos lages. Les renseignements demandés et fournis par le Syndicat d'Initiative sont plus nombreux que jamais. Il parait que l'Europe Centrale qui commence depuis quelques années à'villégiaturer sur nos reloges sera bien représentée cette année.

Espérons que la température sera ,lamente. plus qu'elle ne l'a été pour i courte saison de Pâques.

RENVERSEE PAR UNE AUTO. Lundi soir vers 17 h. une dame Guillemot, voulant traverses la chaussée du Sillon a été renversée par une auto conduite par M. G.

Conduite aussitôt à l'Hôpital. elle en est repartie peu après après avoir été pansée.

CANCALE

L'épidémie de vols va-t-elle recommencer ? Nous n'avions pas eu l'occasion de- puis quelques semaines de signaler de nouveaux vols et on pouvait croire que l'épidémie qui avait sévi sur la ré- gion de Cancale était terminée. Il ne semble en être rien car nous avons. 3 vols à enregistrer aujourd'hui.

Les fêtes de Pâques avaient amené à Cancale un certain nombre de touristes, comme nous l'avons d'ailleur: enregistré. Parmi les automobilistes venus nous voir, se trouvait M. Pautrat, commerçant à Paris, avenue du Maine et sa famille, qui avait garé son auto sur le terre-plein du phare ne La Fenêtre, à la Houle. Après déjeuenr, M. Pautrat repartait pour StMalo, quand il s'aperçut qu'une mallette déposée dans sa voiture avec d'autres bagages avait disparu

D'autres voitures se trouvant auprès de celle de M. Pautrat, il y a lieu de supposer que la mallette a été volée par un autre automobiliste. Il ne faut pas supposer un seul instant que cet objet ait pu être pris par un de nos marins stationnant sur le quai La mallette contenait divers vêtements et des objets de toilette. •

D'autre part, M Pierre Madé, mécanicien à l'usine de Sainte-Suzanne, en Saint-Coulomb, avait un doris amarré dans le havre de Rothéneuf. Y étant allé vers 9.h. 30, dimanche matin, grande fut sa surprise de voir de loin un individu couper l'amarre, y embarquer une bicyclette et mettre le doris à la mer. M. Madé suivit des yeux le peu scrupuleux navigateur le vit longer la côte, mais qui ne put. vu le courant doubler la pointe du Mingar. Là le matelot d'occasion sauta sur les rochers, débarqua sa bicyclette. poussa du pied le doris qui s'en fut à la dérive et. tomba dans les bras de M. Madé qui lui saisit sa bicyclette. Après échange de paroles qu'on devine, l'individu fut obligé de décliner son identité Théodore Sauvage, originaire de Dinan, ouvrier agricole à la Huperie, en Paramé. Il offrit au propriétaire du doris 200 francs que celuici refusa, préférant porter plainte. Au cours de l'enquête, on s'est rappelé que dans -la nuit du 15 au 16 janvier dernier, un doris appartenant au docteur Cloître, de la Sablière, en Saint-Coulomb, amarré également au havre de Rothéneuf, avait disparu de son tangon. On se demande si ce n'est pas le même individu qui aurait ce larcin sur la conscience.

Enfin, appellerons-nous vol le troisième fait que nous allons signaler ? Pour ne pas causer de nouvelle peine à la victime, nous ne préciserons ni le nom du plaignant,' ni le lieu de la scène, encore moins le nom de la femme qui sait, à l'occasion, pratiquer le système D.

Qu'il nous suffise de dire que, dans la commune de St-Méloir-des-Ondes, M. X. avait déposé dans son armoire une somme de 590 francs contenue dans une boite. Ayant eu besoin d'argent, il ouvrit la susdite boite elle était vide Il crut à un vol. Il vint conter sa mésaventure à la gendarmerie de Cancale qui se transporta sur les lieux. L'enquête rapide à laquelle se livrèrent nos limiers leur fit acquérir la conviction que le voleur, si tant est qu'il y ait vol, devrait être recherché dans un cercle très restreint.

Nous n'insisterons pas davantage l'aveu a été fait la contrition semble, parfaite, espérons que l'absolution a été donnée. en famille c'est d'ailleurs la meilleure solution à cette affaire.

La conclusion de tout ceci, c'est que pendant les fêtes de Pâques nos très actifs gendarmes de Cancale n'ont pas eu une minute de repos, et nous serions presque tenté de souhaiter que leur prochain congé soit augmenté en conséquence et, comme on dit au prétoire, ce serait justice,

NOS COMPATRIOTES. M. Francis Cadiou, capitaine de la marine marchande, vient d'être nommé syndic des gens de mer à Saint-Gillessur-Vie (Vendée).

Nous lui adressons toutes nos félicitations.

ON nECLAME. Et ce n'est pas sans raison, dans le but d'aplanir la chaussée-du bas de la rue du Port, en face la pharmacie Quémerais. En effet, depuis les travaux de la ligne souterraine téléphonique, le sol, dans toute la traversée de la rue est bombé, ce qui est très gênant pour la circulation.

Transmis à M. Qui-de-droit, à toutes fins utiles.

AVIS

Madame Vve PRENVEILLE informe son aimable clientèle que, contrairement aux bruits qu'on fait circuler, elle continuera, comme par le passé, à exécuter soigneusement tous les travaux de plomberie, zinguerie, étamage. réparations, etc., qui lui seront confiés. A QUI LA FOURRURE ? Mlle Désirée Maillard, demeurant à l'Epy. à La Houle, a trouvé une fourrure d'enfant. à l'état neuf. qu'elle serait heureuse de remettre à son propriéiaire.

CARNET ARTISTIQUE. A l'occasion des fêtes de Pâques, notre compatriote Joseph Pellerin, ancien élève de l'Ecole des BeauxArts de Rennes, où il a obtenu une dizaine de diplômes, vient de faire, rue du Centre, une exposition de dessins au crayon qui a été très remarquée de nombr. x visiteurs. Il y a toute une série de portraits de belle facture et d'une ressemblance frappante. A coté de portraits de famille, exécutés avec un sentiment de piété filiale, on remarque surtout deux grands tableaux reproduisant les traits des deux derniers curés de Cancale, MM. Ségouin et Lefeuvre.

Traités dans tin autre genre, on reconnaît M. Le Corroller, ancien directeur de l'école privée des garçons, qui consacra trente-sept années de sa vie aux enfants de Cancale (le bon Frère Supérieur, comme on l'appelle toujours), et M. Hamon, un de ses adjoints, décédé également. Puis un grand panneau représente toutes voiles au vent une bisquine cancalaise un jour de régates.

Cette petite exposition fait le plus grand honneur à son auteur que nous nous plaisons à féliciter bien sincèrement.

Sainl-Méloir-des-Or.des

SEANCES DE CINEMA. Nous rappelons que c est dimanche prochain 27 avril que sera donné, au Patronage, ce film d'aviation à la gloire de nos héros de l'air. intitulé Les Ailes, saisissant par ses tours de force et ses vues splendides Matinée à 3 heures soirée à 8 heures. Grands galas avec bruits: entr'actes inédits" Places 4 fr.. 3 fr.: enfants, 1 fr.; réservées, 5 fr. La location est ouverte au pres- bytère.

» En fin de saison cinématographique. Minervox donnera, au Patronage, le mecredi 30 avril, à 7 h, 30, le grand film sonore et chantant Les Religieux et Religieuses de France. C'est pour la première fois que chez nous un pareil spectacle sera présentés Lm chansons de lumière, projections merveilleuses, et L'n Débrouillard, comique, termineront cette séance. Plac.r. premières. 6 fr.: deuxièmes, 4 fr. Une séance sera donnée à 4 h. 15, pour les enfants et les personnes ne pouvant venir le soir tarif unique pour les enfants. 2 fr. Qu'on se le dise. La Gouesnière

SEANCE DE CINEMA.- Raopelons que c'est vendredi 25 avril, à 8 h. 15 que Les Ailes, grand film d'avions. avant, pendant et après la grande guerre, passera à la salle des séances, gracieusement mise à la disposition des opérateurs par M. Coyen.

Cotnbourf L'ETOILE DU JOYKR, 38, rue Blanche à Paris (IX'), avise sa clientèle qu'elle a mis fin au mandat de M. Diétrich, de Combourg, qui n'appartient plus à la Soc;été et n'a aucune qualité pour parier ou agir en son i nom.

SOCIETE DE TIR. Les jeunes gens qui désirent suivre les cours de préparation au B. P. M. E. à Combourg sont informés que les séances recommenceront le dimanche 27 courant et continueront les dimanche suivants, de quinze jours en qu'.i ,j jours.

Les examens du B. P. M. E. auront lieu en juillet et août aux dates et centres dont le tableau est affiché au stand de la Société ,de tir de Combourg

Dans leur intérêt, les jeunes gens sont instamment priés de venir se faire inscrire.

Saint-Coulomb CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS. Les A. C. de St-Coulomb faisant partie de la Section et ceux qui désirent en faire partie, sont invités à se réunir dimanche prochain 27 avril, à 8 h 30, à la Mairie de StCoulomb.

Saint-Domineuc

TRIO DE VOLEURS. Lundi dernier, Mme Macé, de Vitré, se rendit au cimetière. Occupée à nettoyer la tombe de sa mère, elle posa son sac à main sur un tombeau voisin, puis bli. car lorsqu'elle revint, elle eut la désagréable surprise ùe constater que le portefeuille qui se trouvait dans le sac avait été dépouillé de son contenu, soit 271 fr. 25. et deux billets de chemin de fer pour son retour à Vitré.

Mme Macé alla conter sa mésaventure à la gendarmerie. Aussitôt prévenus de ce vol, nos gendarmes firent diligence et une active et rapide enquête leur permit d'établir que deux jeunes filles et un jeune homme avaient été vus sortir du cimetière dans une attitude plutôt embarrassée.

Peu connus dans la localité, ces jeunes gens furent néanmoins rapidement identifiés il s'agissait de Mlle Lebreton Fernande. 24 ans, domestique à Paris; de son fiancé, Burtey Georges. 20 ans, électricien à Paris, et de leur amie. Mlle Goupil Suzanne, 20 ans, également domestiqué à Paris. Ces trois jeunes gens étaient descendus chez une tante, à la Bouhourdais, en Saint-Domineuc.

Les gendarmes ne tardèrent pas à I porter leurs soupçons sur ce trio et i le rejoignirent chez la tante.

Interpelés, ces jeunes gens nièrent d'abord, mais habilement cuisinés, ils avouèrent. Ils avaient partagé l'argent et caché les billets de chemin de fer entre deux pierres, au cimetière, où ils furent retrouvés. Inutile de dire que | Mme Macé rentra en possession de son bien avec joie.

Détail comique lorsque Mlle Lebreton connut le nom de sa victime, elle s'écria « Mais c'est ma cousine Il y a si longtemps que je l'avais vue. »

DOL-DE-BRETAGNE

Frappé de congestion, un homme tombe

d'un escalier

et se blesse grièvement Lundi soir. vers 20 heures, M. Toussaint Houzé, ouvrier charron, demeurant rue Saint-Malo, rentrait de promenade avec sa femme, quant, au moment de pénétrer dans son appartement et alors qu'il avait gravi lescalier y donnant accès. M. Houzé fut frappé de congestion et tomba à la renverse jusqu'au pied de l'escalier. On s'empressa de lui porter secours et M. le docteur Maufrais, appelé en hâte, vint lui prodiguer des soins. Le praticien constata, outre une congestion grave, une très sérieuse blessure à la tète, occasionnée par la chute de l'ouvrier dans son escalier. L'état de M. Houzé paraissant particulièrement alarmant, le docteur recommanda de faire venir un prêtre. M. l'abbé Aubrée arriva aussitôt et administra l'extrême-onction au blessé.

Une légère amélioration s'est produite dans la journée d'hier, mais l'état de M. Housé reste toujours grave, celui-ci n'ayant pas repris connaissance.

CHIFFRE D'AFFAIRES. Les redevables n'ayant pas encore acquitté l'impôt sur le chiffre d'affaires (effec| tif et forfait), de même que la taxe sur les automobiles, aux jours prescrits antérieurement, sont priés, sous peine de sanctions, de se présenter au bureau des Contributions indirectes, rue des Ponts, no 10. demain, jeudi | 24 avril, de 14 heures à 16 heures (heure légale).

CARNET DE MARIAGE. Mardi matin a été célébré à la cathédrale de Dol, au milieu d'une grande affluence .le mariage de Mlle Guille·mette Gasnier-Duparc. la gracieuse fille de M. Henry Gasnier-Duparc. négociant, et de Mme, avec M. Jean Molénat. enseigne de vaisseau, fils du lieutenant. Jean Molenat. mort glorieusement pour la France, et de Mme.

Le mariage a été béni par M. l'abbé Robert, du clergé de Paris.

M. l'abbé Robert a prononcé une belle et touchante allocution.

La mess2 a été célébrée par le R. P. Fournet qui a donné aux jeunes époux la bénédiction papale.

Les témoins étaient pour la mariée, M. le commandant Stourm, ancien maire de Dol. conseiller général. chevalier de la Légion d'honneur: M. Alphonse Gasnier-Duparc, maire de Saint-Malo, ccnseiller général, chevalier de la Légion d'honneur, et M. le marquis de Querhoënt, chevalier de légion d'honneur: Pour le marié les témoins étaient ses oncles. M. Desruol du Troncay: M. le commandant Desruol du Tronçay. chevalier de la Légion d'honneur, et le capitaine de corvette de Corbières, commandant le PAR \KKKli: l'KM'KCTORAL en date du 12 mars 1930. \1. Riiault Ange. boucher à Châteauneur. a été autorisé à établir et à exploiter dans cette localité une tuerie particulière d'animaux de boucherie.


Forbin, chevalier de la Légion d'honneur.

Pendant la cérémonie religieuse, les grandes orgues turent tenues par Mlle Ellsabeth Robert. amie de la famille, qui exécuta, avec une réelle maestria, divers morceaux du répertoire de Bach.

Au cours de la cérémonie, Mlle Suzanne Level. chanta à ravir le Noël du Mariage, de Choudens; 0 saiutans, de Bach: Ave Maria, de César Frank. Ces deux derniers chants furent accompagnés au violon par une parfaite artiste, Mlle Blanche du Chesnay, qui exécuta en outre, avec un sens artistique parfait, le premier mouvement de la sonate de Eccles. Enfin, Mlle Marie Guihaire, de sa voix souple et harmonieuse, chanta avec talent. YAgnui Dei, de Bach. Après la cérémonie religieuse, des autos ont emmené à Saint-Malo les jeunes époux, leur famille et leurs invités.

Nous adressons aux jeunes époux nos meilleurs vœux de bonheur.

ASSOCIATION DES MAIRES DE L'ARRONDISSEMENT. Le maires de l'arrondissement se sont réunis ces jours derniers à l'Hôtel d'Angleterre à Dinan. Après diverses modifications aux statuts, l'assemblée a élu le bureau suivant Président, M. le docteur Chambrun, de Plancoët viceprésident, M Robert, de Saint-Camé; secrétaire, M. L. Lucas, de Lanvallay; trésorier, M. Poitevin, d'Evran. MUTATION. Notre compatriote, M. le capitaine de chasseurs à pied H. Rolland est affecté ap 71* régiment d'infanterie à Guingainp.

Brooni

SEANCE THEATRALE. Nous rappelons que c'est le samedi 26 avril, à 20 heures et le dimanche 27, à 16 h. (heures anciennes), qu'auront lieu dans la salle des fêtes, les séances données par l'Espérance.

Au programme La Médaille du pilote, drame La Fiji: à son père, oomique La Chambre à deux lits et Les deua Orphelins, bouffonneries. Le prix des places est fixé comme suit premières, 3 fr.; deuxièmes, 2 fr. et enfants, 1 fr.

DANS L'ARMÉE

E. O. IL

Voici, pour la région de l'Oueait, la liste des candidats élèves officiers de réserve admis dans un peloton d'élèves officiers de réserve à la suite du concours institué pour la 4' fraction du contingent 1928 et la I" fraction du contingent 1929 (infanterie chars de combat).

Infanterie

Peiot, 4', 6- rég.; Arou-Saverlmoutou, 131' infant.; Dubois, 39- Gresse 81 Gullier. 95'; Jalllfler, 8'; Laffay, 8" Laflay, 8«; Lanes, 95*; Lebret, 97'; Mabilais 131'; Mabire, 129,; Mac-Graith, 129'; Parisoi. 39'; Poudrel. 8'; Segault, 95«- Valson, 131-.

Pelot, 9', 1O«, 11' et 12» rég.: Bernard, 32' inf.; Capet. Casemajoé. 107': Clergerie. 156'; Cuny, 6à,; Ferrand. 107'; Gouin, 32»; Lassalle. Marcheeseau, Mary, «5-; Poulmarc'h. 48«; Vlot, 137', b. 0. R. détenteur DU B. P. M. S. 11* rég. Coat, Brut.

BIBLIOGRAPHIE

UN COUP DE FORTUNE ET AUTRES HISTOIRES, par Rudyard Kipling, traduit de l'anglais par Madeleine Versos et Henry D. Davrat. Contes et Romani Pour tous. Librairie Larousse. Un éditeur qui offre au public la traduotlon d'une oeuvre étrangère, ae préoocu,pe avaut tout de deux conditions l'oeuvre offerte doit posséder des Qualités de style, d'invention. d'originalité qui JustllïtMit qu'on la traduise, et la verslon doit être impeccable.

Nul ne peut nier que la Librairie Larousse n'ait parfaitement rempli ces conditions en offrant au public le recueil de récits de Rudyard Kipling Un COUP de Fortune et autres histoires. WAKANDA, par Paul Coze. Wakanda, le grand Esprit, a-t-il abandonné ses tribus peaux-rouges ? Emouvant. problème Assistons-nous à l'agonie d'une race ou verrons-notu quel- que Jour l'Indien c assimilé » se réveiller ot prendre une place inattendue parm. les Américains ?

Paul Coze. chef bien connu dans les milieux scouts, est un spécialiste des questions peaux-rouges. Le problème le passionne. Il boucle son sac et part travers le Canada glaner notes, croquis. documents.

Un volume in-8 12 franos. Librairie de la Revue Française. Alexis Redier. éditeur, 11. rue de Sèvres, Paris-6*. RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement, sursis d'incoruormior. rt:orme. pensions, etc.. S'adresser a Ramua. Ouest-Eclatr, Henné» Joindre 1 Ir.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Premter maître timonier, désigné pour le a Rliùne » (T. C), demande permutant.

Ecrire Adolphe Jézéquel. 1- maitre timonier, d Ouipavas {Finistère). FLOTfb.

Sont arrivés

Port-Villa, l'aviso Bellatrix. le 18. Aden, l'aviso Tahttre, le 20.

Toulon, le pétrolier Rhône, le 20. Batoum, le transport Le Lotno, le 21. Kinsale. le garde-pêche Estafette, le 22.

La Sentinelle appareille pour une croisière.

Font route vers

Oran, le pétrolier Garonne, le 19. Monibaasa. le groupe Vitra, Jœssel, Fulton, Durance, le 21.

Hong-Kong, le croiseur WaldeckRousseau, le 21.

B:°»t, le torpilleur Vauban, le 22. Brest, l'aviso Ancre, le 22.

La 2' escadre quitte Brest pour Oran. le 22.

La première 'divislon légère quitte Brest pour Toulon, le 22.

COMMANDEMENT

Le capitaine de vaisseau Bongr&ln, du port de Brest, a été nommé au commandement de la marine en Indo-Chine.

QUELQUES DISPOSITIONS DE LA LOI DE FINANCES Officiers invalides

de l'armée de mer

Art. 153. La loi du 21 mars 1928, étendant aux offlclers des divers corps de la marine, invalides à 40% au moins. le bénéfice de l'article 8 de la loi du 26 décembre 1925, modifiée le 6 août 1926. est applicable dans toutes ses dispositlons. et Il compter de leur radiation des cadres, aux officiers remplissaat les conditions fixées par ladlte loi, admis Il la retraite pour blessures ou iaflrmités entre le 6 août 1926 et le 21 mars 1928.

ART. 154. Conformément aux dispositions édictées en faveur des officiers invalides de l'armée par la loi du 21 juillet 1927. complétant la loi du 26 décembre 1925, les officiers des divers corps de ia marine, Invalides pour blessures ou Infirmités contractées au cours de la guerre 1914-1918 ou sur les théâtres d'opérations extérieurs, bénéficieront des mesures complémentaires ciaprès

a) Prorogation des délais impartis par la loi du 21 mars 1928 Jusqu'au 29 Juin 1931

b) Réduction Il deux ans de l'ancienneté exigée pour l'attribution du grade supérieur pour les officiers atteints d'une invalidité définitive de 60 au moins.

Cette dernière disposition sera applicable, le cas échéant, aux officiers admis à la retraite à partir du 21 Juillet 1927.

Titularisation des employés du contrôle dE. la marine

ART. 155. Les employés du contrôle de la marine, en service à la date de la promulgation de la présente loi. pourront, sur leur demande et à condition de réunir quinze ans de services en cette qua:ité, être titularisés comme secrétaires du contrôle. Le cadre de ces secrétaires ne pourra dépasser dix unités. Ils seront. en cas de tltularisaltion. admis au bénéfice de la loi du 14 avril 1924. portant réforme du régime des penslons civldes et militaires.

L'article 10 de la loi du 14 avril 1924 est «ppiicftble aux services rendu* par les intéressée en Qualité d'employés du contrôle.

Effectifs des Directions de travaux et des Conatructions Navales ART. 218. L'effectif des Ingénieurs des directions de travaux entretenus en 1930 sur le budget de la marine est flxé. pour la direction des constructions navales, à 265 unités.

L'effectif moyen des agents technl1 ques est fixé pour 1930, en ce qui concerne la direction des constructions nevales, à 1.350 unités.

L'effectif moyen des ingénieurs des directions de travaux, officiers d'administration d'artillerie coloniale et agents techniques de l'artillerie navale, est fixé Il 470 unités (dont 347 a. 353 agents techniques et 117 à 123 officlers ou ingénieurs, le remplacement des officiers d'administration de l'artillerie coloniale s'effectuant par extinction conformément aux décrets des 7 septembre 1923 et 5 août 1924).

L'effectif ouvrier total du service des constructions navales ne pourra pas dépasser en 1930, comme moyenne annuelle. 18.000 ouvriers et 1.500 a.ppren-

rit, non compris le personnel indigène de Saigon.

L'effectif ouvrier total du service de l'artillerie navale ne pourra pas dépasser en 193», comme moyenne annuelle, 5.450 ouvriers et 430 apprentis.

Admissions à la retraite et congés ART. 219. Le nombre d'officiers que el ministre de la marine est autorlaé & admettre la retraite proportionnelle au cours de l'année 1930, dans les conditions prévues par l'article, 44 de la loi du 14 avril 1924, portant réforme du régime des pensions clviles et militaires est fixé & 60.

Le nombre de congés Que le ministre de la marine est autorisé à accorder, en 1930, dans les conditions prévues par l'article 6 de la loi du 30 'mars 1928 relative au statut du personnel navigant de l'aéronautique est fixé à 2.

Le nombre de congés que le ministre de la marine es tautorlsé à aocorder, en 1930. dans les conditions prévue* k l'article 7 de la loi susvisée est fixé à 2. NOUVELLES DIVERSES

LA DEUXIÈME ESCADRE

APPAREILLE

BREST, 22 avril, {de notre rédaction.) La deuxième escadre a pris la mer aujourd'hui pour une croisière sur les côtes de l'Afrique du Nord.

Cette force navale commandée par l'Amiral Le-Do comprend le Croiseur Mulhouse, les contre-torpilleurs Lèoparpd et Lynx, les torpilleur* Lesnn, Touareg, Annamite, Hova. Somali, Marocain, Tonkinois, Sakalave, Sénégalais. Les sous marins Jean Routier, Léon Mignot, Pierre Marrast. ainsi que le sousmarin Hermione de la deuxième escadrille.

La deuxième escadre arrivera a Oran le 27 avril et la traversée sera mtae a profit pour exécuter des exercices, en particulier des exercices c double action avec la première division légère commandée par l'Amiral Descottes-Génon.

Ayprës ravitaillement a Oran. les batiments de la deuxième escadre mouilleront devant Alger le 3 mai pour assister le 4 à l'arrivée du Président de la République. puis ils seront répartis entre Alger Bone et Bougie. Enfin le 10 mai. ils participeront à la revue navale que le chef de l'Etat passera devant Alger à l'occasion des fêtes du centenaire de l'Algérie.

La 1* division légère qui appareille de Brest aujourd'hui en même temps que la deuxième escadre comprend les trois croiseurs de 10.000 tonnes Duquesne, Suffren et Coibert. On sait que le Président de la République se rendra en Algérie & bord du' Duquesne qui eut déjà l'honneur de porter la marque Présldentlelle lors de la revue navale du Havre.

La croisière d'endurance

du Redoutable » et du n Vengeur Cherbourg, 22 avril. Les submersibles Redoutable et Vengeur qui etfectuent un raid d'endurance CherbourgDakar-Les Antliles signalent qu'ils font route vers Fort-de-France et que tout va bien à bord.

NAVIRES DIVERS

SIGNALES PAR T. S. F. Au pobte d'Ouessani. le 21 avril

Pérou, Flandre, Mitidja Vinnipeg. Petie-AnnU, Automne, Niagara, MontCassel, Hudson, Saint-Camille, Laita, La Rochefoucauld, Ville-de-Rouen, Pré,sident-Sergent, Arapaz, Sœur-Thérèsede-Jésus.

PASSES OU SIGNALES. A Dungeuess, 21, Joseph Magne, allant de Beniatif à Tées: à Douvres, 21, P.L. A/. 21. ullunt de Tyne à Marseille; à Gibraltar, 21 Maréchal Lyautey, venent de Marseille; à Valentla, 21, Celte, allant de St-Malo à So-Plcrreet-Mlquelon; à Gibraltar, 21, P.-L.M. 24, allant de Ca route à BarryRoads; Kobad. allant d'Abadan à Dunkerque 22. Firuz, allant de Dunkerque à Abadan: à Gibraltar, 21, Charlet Schiaffino, allant du Havre à Alger. PAQUEBOTS ET VAPEURS LO'VGS-COURRIERS

ARRIVES. Au Havre, 22, Medjerda, de Côte d'Afrique; à Bordeaux, 22. Flandre, du Havre; Kerguelen, du Havre Gauteaume, du Havre; à Casablanca, 20. Doukkala, de Dakar; à Shellhaven. 21, Myriam; à Bailla, 21, lle-de-la-Réunion, allant de Paranagua au Havre; à Colon, 20, Henri-Desmarais; allant de Rouen à Los Angeles; Georgie. allant da Dunkerque à Talcahuano à Valparaiso, 21, Saint-Joseph, du Havre; 'à New-Orléans, 21. Unik, de Barry: à Everest. 18. Indiana, du Havre; Il Los Angeles. 19. Wyoming. allant de Dunkerque à Portland-Orégon: à Santos. 20. Eubée, allant de Buenos-Aires à Hambourg: à Marseille, 21. Go*tar, de Dalrea; Fanad-IIead. de Bombay: Maiella, de Ca.peto'n; 22. Schlcsltn, do Dairen; Usambara, de Deïra; Touareg, de Douala.

A Haïphong 19. Cap-Varella à Sulyou 20. LiTioij à Anveca 21, Wellinyton-Court, (affrété) NewYork 20. De Grasse, Ontario à Vera-Cruz 20, Gissouri à Seattle 17, Indiana & Pointe-à-Pitre 19, Cuba à Valparaiso 21, SaintJoseph à Colon 19, Géorgie a Yokohama 19. Angtr k Zanzibar 21, Chambord à Alexandrie 20. Angkor, aU. k Beyrouth & Fremantle 21. Céphée, all, à Sydney.

PARTIS, Du Havre. 21, Niagara, p. New-Orléans; Fort de Souville, p. Anvers; ViZie-de-Pori*, p. Dunkerque; de Bordeaux, 22, Des/rade, P. rindoChlne; de Casablanca, 20. Phrygie, p. Dahar; de Bahla 21. Guaruja, allant de Buenos-Alres a Marseille; de Philadelphie, 20, Mérope, p. Rouen; de Santafé, 18. Germaine-L.D., p. Le Havre; de Guayaquil, 18, Vermont, allant de Talcahuano à Anvers; de San-Francisco, 19, Linald; de La Plata, 19. Formose, p. Hambourg; de 6antos. 19. BeUe-lsle, allant de Hambourg à Buenos-Alres; de Babla-Blanca, 18, Vendémiaire, p. Buenos-Aires de Port-Tablot. 19, Anglet, p. Oran; de Barry. 19. Beaumanoir, p. Marseille.

De Shanghaï 19. D'Artagnan, p. Marseille» de Port-Saïd 21, Chenonceamx, p. Marseille Bernardin-de-SiPierre, p. Maurice de Slngapore 21, Azay-le-Rfdeau, p. Marseille de Dlégo-Suaree 20, Général-Ducleesne, p. Marseille d'Alexandrie 19, Champollion. p. Marseille du Pirée 20. Lotus, p. Marseille 18, TleéophileGautier, p. Beyrouth de La Palllce 22, Rollon. p. Marseille de PortSaïd 19. Docteur-P'erre-Benoit, p. Vladivostock de Saïgon 22. Yang-Tsé, p. Vladlvostock.

De Santos 21, Eubée de La Plata 19. Formose de Pernambuco 19. Dupleix de Victoria 19. Ile-de-la-Réunion (affrété) d'Anvers 20, Wiscousin, Zenon de SanJuan-de-Porto-Rlco 18, Cartmart de Los-Anjteles 19, Wvoming de New-York 22, Roefcambeau de Colon 21. Géorgie 20, Arkansas. VAPEURS CABOTEURS

ARRIVES. Au Havre. 21, Sauternes, de Brest; Bourgneuf, de Nantes; Sonnei'iZle. de Marseille; à Bordeaux 22, Athénée, de Cardlff: Edimbourp, de Barry; Gustave Chandelier, de Barry; Président Lavit, de Douarnenez; à Rouen. 22. Zuidholland, de Newcastle; Marathon, de Curacao; Hayton, de Barry·Port: Fraternity, de Garaton; Sngineer, de Newhaven; Northdale de Cardtff: Enambuc, d'Oran; k Casablancs, 20, Cap Dautifer, de Kenitra; Phrygie, de Marseille; Oued-Sebou, de Marseille; 21, Nicolas -Toussaint, de Rabat; Maréchal Lyautey, de Marseille à Nantes, le 22. Taillefer, de Londres; Fres. de Goole: Thétis, de Swansea; de Mongolia, de Huelva; Ch. Nortter, de Newport; Isac, de Casablanca Santi, de Sfax; Auteklis, d'Anvers Charles Philippe, de Belle-Ile; Lucifer, de Paulllac; Capthorne, de Seahcom; Biscaya, de Drammen; Nantaise, de Rotterdam: à Boulogne, 12 Ville de Chaton, du Havre; à Marseille, 21, Nelly-Lasry, de Mostaganem. 22; Nicolas Paquet, de Casablanca Sidi Ferruch, d'Alger; G. G. Grévy Bonaparte, de Bastia; au Palais, 21. Guermor, de Lorient; à Phillppevllle, 19. Saint-Clair, d'Oran.

PARTIS. Du Havre, 21, Tomyris, p. Rouen; Pontet-Canet, p. Dunkerque; Jumièges, p. Rouen; Ville-de-Caen, p. Boulogne; Haut-Brion, p. Boulogne; 22. Cherbourg, p. Oherbourg; de Bordeaux, 22, Michigan, p. Le Havre; Avey.ron, p. Nantes; de Rouen, 22, Mangan, p. Rotterdam; Yuomenneito, p. Le Havre- Survile, p. Hartiepool: Swalfow, p. Londres; Nortlulale, p. Methll; JollyHugh, p. Londres: de Casablanca, 19. Cap-Daflly, p. Dunkerque; 20. Capitaine-Coullan, p. Kenitra; Cap-Fedhala, k ordre; Oued-sebou, p. Mazaagn; de Casablanca, 21, Cap-Dantifer, d ordre Doukkala, p. Marseille: à Nantes le 22. Thétis, p. Bristol; Ludor-King, p. Port-Talbot: Lucifer, p. Pauillac; de Boulogne. 22. Adrien Montgolfier, p. Bayonne; Isabella^.p. Rouen; LemerZier, p. Newcastle; Nicolas-Jean, p. Lelth; de Marseille. 22, Djebel-Aures p. Sète: Taroudartt, p. Cassis; Imerétnie Il. p. Tréblzonde; Mariette-Pacha, p. Beyrouth El Star, Lnmoriçière et Sahara, p. Alger; Miliana et Sidi-Alssa, p. Oran; du Palals, 31. Charles-Philippe, p. Nantes; Guermor, p. Nauttes.

VOIUERS CABOTEURS

ARRIVÉS. A Nantes, 22. Johanna. de l'Ile de Ré; à Lorient. 22. Logoden, de Concarneau; à Boulogne. 22. Kemava, de Dlnard; Sainte-Anne, de Brest; Sairti-Michel, de Portrieux: au Palais, 21, M. J: B, I. de Lorient; Boiidedeo-Mab, de Douelan.

PARTIS. De Brest. 21. P. B. C. 2. p. Brest; de Bordeaux, 22. Virgo-Veneranda, p. Vannes; de Nantes. 22. Johanna, p. Rochefort; du Palais. 21. Ma Préférée, de Lorlellt.

Un chalutier en détresse au large Lee chalutiers Artha, capitaine Bodet et Rachel-Marii-Loulse, p6chalent Ii 60 milles environ dan* l'ouest de Pen-Men, quand le capitaine du /îoc/icl-.WarieLouise stgnata i l' Artha qu'il avait des

avaries de chaudière. Il lut. demandait de prendre la remorque de son bateau i-o capitaine Bodet de l' Artha a'empressa de se mettre sa disposition et bien Que la mer fut très mauvaise, Il réusait k lut donner la remorque et le ramener à Lorient.

SORTI. De St-Plerre-et-Mlquelon 22. Jules-Elby.

Marché de Parte

PARIS. 2d avril (de notre correspondant spécial). Vente calme; apports faibles. mais très, suffisants pour les besoins. Baisse sur la sole. le mulet, le merlan ordinaire, le gros maquereau, la langouste, la daurade, le colin et la barbue.

MAR£E-CRUSTAC£S. On cote au kilo (cours extrêmes) barbues. 10 a 28 bars, 12 à 35 carrelets, 2 k 7 chiens de mer décapités 5 à 6 colins décapités, 12 a 16 entiers, 3 A 14 crevettes grises, 2,50 à 5 roules grosses, 30 k 100 daurades de France, 3 à 9 harengs de Hollande, 2 a 4 homards vivants. 30 a 40 morts, 15 il. 25 langouates vivantes, 24 à 38 langoustines. 5 à 14 limandes. 2 k 10 limandessoles, 6 à 12 maquereaux français gros, 2,50 k 4: moyens, 4,50 k 8: merlans brillants. 9 a 10; ordinaires, 3 il. 7 mulets. 10 a 22 raies entières. 3 à 6 rougets-barbets, 10 à 30 rougetsgrondins, 4 à 8 soles françaises grosses. 20 à 30 petites. 9 à 18 turbots. 12 à 30.

MOULES ET COQUILLAGES, On cote aux 100 kilos moules Islgny-Honfleur, 90 à 100 diverses, 90 à. 100. On cote au ceni coquilles SaintJacques. 50 à 200 huîtres portugaises, 20 k 32.

On cote au sac coques ou hémon. 2,75 a 4.

POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo ablettes, 8 à 10 anguilles vivantes, 22 k 24 mottes, 7 k 18 brèmes, 5 à 6 carpes vivantes. 14 éperlans, 3 à 5 goujons, 10 à 12 saumon français. 48 à 50 petit. 50 à 60 frigorlflé. 6 k 23: truites saumonées argentées. 40 a 70 de pisciculture. 22 a 28 de rivière. 28 à 34.

Arrivages marée. 171.800 kilo* eau douce, Il,000; coquillages. 7.600. Déposé au frigorifique, 10.200 kilos resserre de la veille. 30.800 quantités mises en vente, 215.700: quantités saisiee le 20 avril, 532.

Arrivages par gares gare du Nord. 129.000 kilos Vauglrard, 52.000 SaintLazare, 11.400: Orléans, 2.100.

TIRAGES FINANCIERS- VILLE DE PARIS 1919. Le n' 104. 102 est remboursé par 200.000 francs. Le n» 229.574 est remboursé par 100. 000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 50.000 francs. 2.967. 701. 3.073.121.

Les Quatre numéros suivants sont remboursés chacun par 10.000 francs 1.055.543. 2.080.46U. 2.021.613. 2.948.483 Les six numéros suivants sont remboursés chacun par s.ooo francs: 465.08U 1.070.872. 1.275,916, 1.547.283. 1.787.U11 2. 856.870.

405 numéros sont remboursés ohacun par 1.000 francs.

VILLE DE PARIS 3 1910. Le numéro 129.011 est remboursé par 100. .000 francs: le 531.686 est remboursé par 10.000 francs; 59 numéros sont remboursés chacun par 1.000 francs. VILLE DE PARIS (1892). Tirage du 22 avril 1930. Le numéro 441.549 est remboursé par 100.000 francs. Le numéro 70.774 est remboursé par 50.000 franc*.

Les deux numéros suivants sont rem- bourse chacun par 10.000 franc* 112.410 et 178 885.

Trente numéros sont remboursés chacun par 1.000 francs

19.725 21.922 31.807 62.456 103.23e 118.320 144.766 164.068 182.630 184.954 205.309 215625 216.187 216.481 275.238 277.866 287.596 311.412 316.369 318.002 381.599 420.606 431.055 435.995 436.419 466.112 487.743 498.705 529.199 539.032 1.441 numéros sont remboursables au pair.

VILLE DE PARIS 3 1910. Tirage du 22 avril 1930. -*• 59 numéros sont remboursés chacun par 1000 francs 1.635 6.938 16.C43 38.397 45.599 54.129 55.851 55.997 57.408 72.300 93.249 112.366 136.662 144.242 145.51) 150.530 :59.118 160.599 162.199 162.353 165.829 179.838 187.748 189.445 206.330 248880 256.483 266.838 285.507 290.443 292.749 313.068 327.138 336.792 344.765 355.369 359.55 370.722 372.824 304.407 397.064 39B.653 399.891 409.396 415.277 424.729 432.078 444.214 447.440 460.082 462.514 471.992 505.219 520.588 532.489 543.389 552.015 565.860 583.812 VILLE DE PARIS (1871). Le n 129.636 est remboursés par 100.000 france. Les deux numéros suivants sont remboursés par 50.000 francs chacun 426.462. 966.934.

Les 10 numéros sulvants sont remboursés chacun par 10.000 francs 73.005 557.302 584.844 668.458 690.816 762.496 792.206 7S7.437 921.641 1.273.645

75 numéros sont remboursés chacun par 1.000 francs; 6.612 numéros sont remboursablea au pair. VILLE DE PARIS 1871. 75 numéros sont remboursés chacun par 1.000 fr. 14.691 14.693 27.830 81.855 110.103 129.525 139.342 169.012 170.592 217.783 317.767 254.513 266.038 293.869 296.210 314.601 321.081 322.875 324.766 332.247 402.234 402.155 416.680 443.303 446.587 460.446 468.241 470.476 492.884 520.453 522.891 528.804 548.165 555.321 597 168 621.106 640.749 661.140 667.494 667.500 673.135 682.515 692.464 702.421 726.249 749.608 787.834 804.845 812.732 841 674 860.098 888.993 830.984 890.985 913 150 923.893 943.396 981.544 989.756 989.757 996.072 1.005.713 1.010.686 1.020.867 1.059.203 1.059.695 1.064.042 1.142 678 1.176.810 1.198.122 1.226.489 1.229753 1.256.533 1.272.676 1.286.744.

VILLE DE PARIS 1919. Tirage du 22 avrl! 1930. 405 numéros sont remboursés chacun par 1.000 franc»

22.403 23.239 28.631 34.299 38.931 53.001 54.718 70.997 75.389 77.810 78-899 100.461 101.225 118.236 120.532 129.997- 152.461 152.863 159.629 171.814 200.231 201.729 203.090 207.725 215.671 224.036 230.917 240.653 242.077 255.831 272.566 277.892 294.584 298.601 318.744 329.254 356.072 357.849 376.102 381.799 385.681 388.588 395.760 399.139 401.290 421.667 423.259 431.060 448.474 457.967 468.304 479,509 486.097 488.497 492.099 493.771 509.989 526.418 534.851 551.301 560.016 569.830 583.854 588.915 593.322 593.717 602.497 6U6.877 607006 812.236 624.592 624.984 656.606 664.257 694.753 699.191 721.132 722.317 727.308 733.794 745.919 779.372 780.308 780.309 782.588 799.949 803.584 809.431 816.198 821.755 833.025 836.351 844.442 855.613 861.439 863.163 873.528 879.784 893.907 905.659 906.619 915.474 919.650 921.753 926.983 929.601 930.266 952.162 955.456 958.312 961.450 963.068 964.293 973.540 973.735 988.360 994.758.

1.004.077 1.009.258 1.014.446 1.017.959 1.027.573 1.048.382 1.049.974 1.050.378 1.069.784 1.078.218 1.087.467 1.097.427 1.100.785 1.109.037 1.142.427 1.147.642 1.190.414 1.199.350 1.205.131 1.219.080 1.165.857 1.173.035 1.184.193 1.189.177 1.225.921 1.236.696 1.237.406 1.237.953 1.240.937 1.245.274 1.250.448 1.256.929 1.270.063 1.286.895 1.291.008 1.284.808 1.298.868 1.299.671 1.309.252 1.317.534 1.347.165 1.355.315 1.363.242 1.374.340 1.380.429 1.394.982 1.409.207 1410.180 1.450.542 1.453.643 1.454.812 1.468.444 1.464.176.

1.488.856 1.470.758 1.474.212 1.479.572 1.486.782 1.513.484 1.551.888 1.562.352 1.567.111 1.584.019 1.596.460 1.625.942 1.628.321 1.635.646 1.651.571 1.665.582 1.675.155 1.689.534 1.698.272 1.725.881 1.729.916 1.764.305 1.765.506 1.772.077 1.777.272 1.779.547 1.730.781 1.788.156 1.798.115 1.802.755 1.805.251 1.807.525 1.814.818 1.818.384 1.825.000 1.386.108 1.851.355 1.855.296 1.865.388 1.875.274 1.884.308 1.888.803 1.893.343 1.9C2.305 1.906.768 1.908.345 1.915.779 1.919.038 1.919.753 1.925.753 1.92Ô.812 1929.320 1.943.133 1.944.880 1.945.260 1.964.154 1.967.562 1.974.426 1.998.664 2.010.483 2.021.535 2.031.334 2.046.508 2.055.949 2.063.629 2.067.343 2.074.773 2.076.225 2.077.658 2.078.077 2.083.943 2.086.359 2.101.381 2.104.696 2.105.655 2.114.888 2.119.900 2.143.900 2.145.798 2.1*5.942 2.148.002 2.165.029 2.173.163 2.1V.275 2.183.108 2.186.125 2.186.184 2.186.372 2.191.048 2.192.454 2.193.928 -196.121 2.198.954 2.205.993 2.209.715 2.211.738 2.217.654 2.220.990 2.227.435 2/.T.7.032 2.248.528 2.250.004 2.254.049 2.263.073 2.281.506 2.286.506 2 -.186.990 2.287.090 :287.696 2.293.272 2.2H9.507 2.302.503 2.30:1.853 '.>.311.!)B8 2.312.609 2.335.741 2.338.287 2.341. 234 2.344.266 2.359.640 2.362.t>13 2.367.930 2.371.346 2.394.862 ?.4<W.229 2409.729 2.411.355 2.421.458 2.426.203 2.432.466 2.435.502 2.440.677 2.446.362 2.452.705 2.457.473 2.466.313 472.164 2.473.611 2.484.414 2.488.568 2.516.075 2.516324 2.516.680 2.523.344 2.523.344 2.525.937 2.532.816 2.538.969 2.540.352 3.545.355 2.546.422 2.546.673 '2.554.412 2.563.941 2.564.073 2.571.194 2 576 956 2.583.436 2.585.831 2.587.373 2«n-<n78 2 «'.0.(158 2.611.115 2.621.249 2.625.508 2.630.066 2.632.824 2.643.278 L'.MS.m 2.654.461 2.655.849 2.677.750 ̃'I'B8B4!> 2.688.91) 2.639.343 2 697.601 2 698.973 2.701.338 2.710.926 2.716.418 731 385 2.735.050 2.738.549 2.739.507 2.754.098 2.759.374 2.763.671 2.770.120 2.734.052 2.787.100 2.799.630 2.800.101 2.800.944 2.810.450 2.819.149 2 813 947 2.824.795 2.827.993 2.329.175 2836.942 2.£-3.774 2.857.063 2.860.230 'FM 048 2 865.399 2.871.530 2.888.903 1 896.058 2.901.287 2.915.260 2.917.482 2.919.540 2.928.340 2938.272 2.957.334 ̃ï 959 155 2U7-)i!<<0 2.974.597 2.977.028 >9RO4M 2 935.547 2,999.796 3.007.679 3.008.277 3.016.120 3.030.518 3.046.693 3 047.058 3.O49..1OO 3.053.881 3.064.643 3089869 3091.749 3.108.981 3.114.542 3.120.170

Feuilleton de l'Ouest-Eclair

du 23 avril 1930 7

1 LA BELLE ET LA BETE Par Mario DONAL

Ne vous tourmentez donc pu. Il est encore jeune; rien ne presse de lui faire commencer des études réglées. Jusqu'à sa première communion, je puis m'en occuper; j'ai quatre élëves déjà, quatre garçonnets appar- tenant à mes ouailles; il fera le cinquième. Ensuite, vous le mettrez en pension, à Inverness, c'est tout près d'ici, Nous le caserons dans une ho- norable famille et il suivra les cours du collège. Tout s'arrange, ma chère fille, quand on suit sa vie droitemeni et avec bonne volonté. En strict'. conscience, lord O'Brian doit à se. jeunes parents le léger avantage qu'il leur assure pour plus tard, et il est exo«siT qu'il vous faille l'acheter poi l'aliénation de votre liberté. C'est bien ce qui vous découvre l'intention pro- videntielle en tout ceci.

< Venez voir mon église, ma Slle. Elle est presque aussi pauvre que le- table de Bethleem.

Ils sortirent, et, au lieu de traverser S» oour. tls prirent une allée du jar-

i din afin d'entrer dans le petit temple par la sacristie.

L'édifice est du commencement du xvrr siècle, expliquait l'abbé. Il porte les armes des Mac-Harty. C'est vers ce temps-là que la lignée mâle s'éteignit. Une seule fille restait qui épousa un lord O'Brian. Comme tous les MacHarty avalent été les ennemis du pouvoir royal, jamais un souverain anglais ne voulut autoriser le transfert du titre et du nom.

Ils étaient dans le temple. A travers de très beaux vitraux, le soleil jouait sur les dalles blanches et animait d'une vie surnaturelle les personnages des fresques mi-effacées qui recouvraiment les murailles.

Le Mac-Harty qui a bâti cette église l'avait enrichie de vases précieux, de lampes d'or, d'autels de marbre, continua le chapelain. Des iconoclastes l'ont dévastée, et les derniers lords furent des indifférents qui ne prirent aucun souci cu culte divin Si le fondateur n'avait établi une dotation perpétuelle, chapelle et chapelain auraient disparu, au grand dommage du petit noyau catholique perdu panni la population presbytérienne. De la primitive splendeur du temple, il ne restait rien: l'autel était de bois peint sans goÚt. sculpte sans art. orne de flambeaux désargentés Mais une corbeille de fleurs fra:ches éclatait ci»ns cette pauvreté

Notre seul luxe, dit le prêtre Même en hiver, nous avons des roses.

grâce à une excellente paroissienne, Mme Faroll, qui met sa serre au service de l'autel. Je vous engage a vous présenter chez elle'et à nouer des relations. Vous en tirerez profit et agrément, car c'est une femme d'esprit et de cœur. Je lui parlerai de vous. Je vous en serai bien reconnaissante, dit Ghislaine dont l'âme s'allégeait insensiblement depuis que, devant elle, s'aplanissait le chemin. Certes, elle ne s'imaginait pas que sa vie serait désormais semblable au cours d'un ruisseau tranquille qui file entre deux bords fleuris. Il lui suffisait pour être persuadée du contraire, de se souvenir du rictus qui crispait les làvres de lord O'Brian. 'fie se rappeler son petit rire de crécelle et le ton acerbe et cassant de ses phrases sceptiques. Ce serait un maitre maussade. et il lui faudrait se remémorer souvent l'intérêt des orphelins pour ne pas secouer le joug.

Mais elle aurait toutes les patiences afin de mener sa tâche à bien. Lorsqu'elle entra à l'auberge. Mmc Temple l'accueillit par des exclamations.

Les signes n'ont pas menti; la cloche a tinté, et le vieux loup est mort Est-ce que vous avez eu grand'peur. Madame ?

« Oh je n'aurais pas voulu me trouver Il votre place.

Vous savez déjà. ? dit Ghislaine.

Sans doute. Il y a, parait-il, un nouveau lord, et il vient de m'envoyer

commander le repas qui doit être distribué aux pauvres, comme s'est l'usage dans la seigneurie. Le ciel ait l'âme du défunt et garde le vivant III

A présent, les de Kerhir étaient à Inchlonay.

Lorsque, cet après-midi, Ghislaine franchit le pont de pierre qui menait de la route au château, son cœur battait à coups précipités. C'était le premier pas dans le chemin, sans doute semé de plus de cailloux que de fleurs, où elle marcherait désormais.

Elle se retourna vers le cottage qu'elle venait de quitter.

Sur le perron fleuri de pots de géranium, Raymonde, Armelle, Yves, dominés par la longue silhouette de Corentlne Quimper, lui envoyaient des baisers.

Elle agita son mouchoir pour leur répondre.

Les chers petits Ils jubilaient du changement de leur existence, La vieille bonne, héroïquement, dévora ses regrets. Pour elle. s'exiler de la lande avait été un dur sacrifice. Elle avait espère mourir dans le village oi elle avait vécu, dormir auprès des Kerhir si fidèlement servis. Eh bien non. elle reposerait en terre hérétique. chez les Anglais détestés, car elle ne resterait pas en Bretagne sans la demoiselle et les petits. Est-ce que M Jean. au moment de fermer les yeux pour toujours, ne lui avait pas dit Corentine, sois-leur dévouée jusqu'à la fin.

Pouvait-elle désobéir à M. Jean ? Elle avait emporté de la terre de la lande avec un pied de bruyère et un de genêt que, tout de suite en arrivant, elle avait plantés. Les papillons d'or et les mouches blanches et mauves des fleurs de la patrie lointaine la consoleraient de l'exil.

Bon courage

Ces mots voletèrent avec la brise qui roulait le sable doré du chemin et soulevait l'eau bleue en vagues menuettes.

Ghislaine sourit, cria « Merci » et regarda de nouveau vers le château. Il lui parut encore plus rébaroatlf Derrière ces murailles mornes, ces tours hautaines, cette- porte maussade, son destin l'attendait. Que serai:-)) ? L'émotion lui cassait les jambes elle s'assit sur la même borne où, le premier jour, elle avait attendu que Joé consentit il l'introduire.

Un mois, depuis, s'était passe. Que de choses accomplies en ce mois Le retour e.i Rr'îtsen?. le déménagement, la vente de tout ce qu'il était inutile de transporter, les adieux, les demie res promenades, pieux pèlerinages ;̃ tous- les endroits dont on voulait em porter le souvenir, puis l'embarquement., l'arrivée à Inchlonay, l'installation rapide.

Ghislaine avait éprouvé l'agréable surprise de trouver le cottage nettoyé, rajeuni, le jardin, planté, les arbres taillés. Mme Pawel avait mis des ouvriers a la besogne. Partout des pleintures. dcs ppolers clairs, un air ré-

jouissant de propreté et de coquetterie. En deux jours, tout fut en place; les détails de l'organisation s'exécuteraient peu à peu. Ce qui manquerait, car Ghislaine n'avait emporté que le4 meubles qui avaient une valeur de souvenir, on irait l'acheter à Inverness.

La jeune fille se sentait excédée, moins de fatigue physique que d'angoisse morale.

C'était sa première visite au château elle» allait se mettre à la disposition de lord O'Brian et de sa soeur qu'elle savait installée. Mme Temple l'avait mise au courant de ce qui s'était passé en son absence.

La digne tenancière de l'auberge A Robert Bruce s'était exclamée en apprenant que Mlle de Kerhir revenait vivre à Inchlonay La jeune fille gardait le secret de la parenté de sa petite famille avec le lord châtelain mais c'était assez de l'installation des Bretons pour éveiller les curiosités du bourg paisible.

o suivre.)

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{«ride World photo»..

Une phase du match France-Pays de Collet.

QUELQUES ECHOS Enfin le championnat de ,3 L. O. F. A. est mor.t, ou plutôt en léthargie, d'où Il ne sortira Que pour une ou deux «tanières rencontres sans Importance au nlmxîr' Voici *afin termlnée oette fameuse saison à a groupe unique » qui a fait tant parler d'elle et. Das en bien, certainement.

V» Le moment est eafiu venu ne songer une organisation plus rairlonelle du championnat. La prochaine fiai iiihKii générale qui se déroulera à Bennes le 21 Juin s'en occupera certainement et aura a examiner plusieurs formules plus ou moins bonnes, suivant l'angle d'où elles sont examinées. W Le projet fourni par l'U. S. S. sot d'une assez bonne Idée, mals sa réalisation Immédiate est impossible. Il f»udra en effet Que les prochains congressistes prennent en considération les votes de l'an passe au sujet de la formule de championnat et Il serait Injuste de léser les intérêts des club* qui ont travallié toute l'année pour accéder a nouveau en Division d'Honneur. Une D. H. a 10 clubs, avec deux poules de cinq naturellement a d'allleurs les plus grandes chances de satisfaire les intérêt» de tous !e* clubs grands et petits. L'expérience de cette »DHée a suffi; elle aura coûté cher à certains (du moins Ils le disent), mats servira de leçon pour l'avenir et c'est déjà quelque choee.

V% Mais revenons a notre championnat actuel ou plutôt à le rencontre Ar:iiorlcame-EtoLle Dlnard&ise qui se dis- putait lundi à Dmard pour les matches mterdlstrlots. Les Armoricains, bien que privé» de plusieurs titulaires, ont douit&é par un score assez net les oourageux Dinardals qui, une fois de plus, uciunient bien près du port. Les Armorlialns. par contre, semblent en très grande forme et devraient logiquement reprendre leur place en Division d'Honneur. On annonce pour un prochain dimanche la venue Brest du Stade fcennals contre l'Armoricaine. Voici un beau match en perspective.

Dans nos derniers c échos i, nous donnions la composition de l'équipe de la Ligue de l'Oueat et disions que le mM^h avec le Sud-Ouest n'aurait sans doute pas lieu. La Ligue de l'Ouest en a décidé autrement et enverra dimanche prochain à Mont-de-Marmn une équipe représentative légèrement modiIl. par l'Indisponibilité de plusieurs jéleotlonnét.

But Monoré (C. S. J. B. Arriéres Cloarec (U. S. B.), Noury (D. 8. 8.). Mmll Werry (C. 8. J. B.). Le Moal (O. S. 8.». Le Ouyader (C. 8. J. B.). Avant* Vaillant (S. R. U. C.). Deoouz is. R. U. C.), P. Sa.latin (A. 8 B.), MillU. S. 0.). Toussaint (D. A. S. C.). Remplaçantes Jeudy (C, S. J. B.) et ..egangnoux lU. S JS.).

Nos meilleurs vœux de succès aocomlagnent nos représentants dans cette •ncontre Importante

Le déplacement du Stade Rennais en Allemagne ne lui aura point permis de battre le Stuttgart Klckers. Les résultat* obtenus sont cependant honorables, s1 l'on songe à la différence existant en faveur du football allemand et au handicap que constituait pour :es Rennais la blessure de Trojanek. ♦% Dans notre numéro d'hier, nous avons dit ce que nous pensions de la façon dé faire des dirigeants des équipes étrangères déplacées à Saint-Malo pour le tournoi de Pâques. Nous nous en voudrions cependant de ne point féliciter comme Il convient le Comité de l'U. S. S. de sa parfaite organisation. Le grand club de la Cote n'est en èffet en rien responsable de la piteuse exhibition des visiteurs; c'en est au contraire la première victime; ses joueurs premiers surent heureusement, par leur belle exhibition devant le C. 6. JeanBouin. nous faire assister un très Joli match.

♦•> Une omission involontaire nous a fait ne pas parler dans nos échos de la semalne dernière de la victoire du Drapeau de Fougères sur la J. A. de SaintSerran en Coupe nationale de la P. G. S P. F. Le président de l'U. R. B. s'en est ému à luste titre et nous venons aujourd'hui féliciter comme Il convient les Fougerals de leur victoire qui leur permettra d'enlever le titre national et les Juristes de leur belle résistance deva= l'équipe seconde du champolnnat dt Division d'Honneur

Avec le beau temps, le cyclisme reprend ses droits; dimanche et lundi plusieurs vélodromes de la région donnèrent de belles réunions qui furent couronnées de succès. A Breat, le V. C. Rtanais dut s'Incliner par deux points devant le V. C. Briochin. dans le Challenge Slgrand. Individuellement. Nicot. du V. C. Morlalslen. enleva la première place et confirme ainsi sa déjà belle réputation.

Malgré l'abstention de Perrlchot. le traditionnel Ml-For&t -Bennes de notre oontrére Le Nouvelliste, a obtenu un Joli succès. Le duel Le DenmatHUlion-Lernormler fut de toute beauté et le premier nommé confirma ses bons résultats obtenus en cross-country. Voici trois coureurs qui ont certainement toutes les qualités d'endurance requises pour faire de bons coureurs, mais quand se décideront-Us enfin à accuérlr un peu de ce style qui non •au:emen.t consacre les champions, mais encore leur donne une allure plus. spectaculaire.

%a> Nous terminerons par le match de basket-ball Cheminots RennaisC. A. S. G. de Bordeaux. Cette rencontre disputée correctement donna lieu à dr beües phases de Jeu et montre combien dans ce sport qui vient. nos joueurs ont acconpll de progrès. 0 Georges Travers.

TENNIS

Heten WUis participera

au Championnat

de France nternational de tennis LcxDffEa 22 svrll On inanCe de New- York u:. Daily Heiaid

Miss He!rn Wll'.s s'rnibarquera demain t bord du Berengana pour prendre part w championnat de France international de tennis qui commencera le 18 mal.

LIGUE DE BRETAGNE

D'ATBLETISME

Calendrier de la aaawn d'été 11 mal: Challenge de Bretagne et Championnats Militaires, à Rennes. 15 mal: Championnats scolaires de l'Académie de Rennes.

18 mai Interclubs de la Ligue d'Atlantique, à Nantes épreuves départementales des Jeunes parcours gé25 mal Grands Prix des Jeunes et Journée du Souvenir (challenge Gnls. Legeay et Ballly).

29 mal Championnats de France scola.1res; challenge départemental d'I.-etV. de la F.G.S.P.F.

la juin Finale des Grands Prix des Jeunes à Paris championnats de districts de la L.B.A.

8 et 9 Juin (Pentecôte) Interclubs de St-HUatre-du-Harcouët.

15 juin Critériums régionaux de l'U. R. B., Auray Interclubs du Stade Relecquols match Interligues en projet. 22 Juin Championnats r6gionauz de Bretagne.

29 juin Interclubs de l'Ernéenne, Emée.

6 Juillet Interrégionaux d'athlétisme du Nord-Ouest.

19 et 20 Juillet Championnats de France.

27 Juillet Interclubs de Plounéves. Quintin.

14 septembre Champtonnats de Bretagne de Decathlon et relais.

28 septembre Championnats de France de Decathlon et relais.

A l'étude Grands Prix de Bretagne et match Paris-Bretagne. 4578

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GYMNASTIQUE

La Fbte fédérale d'Aller

Alger, 22 avril. Les principaux résultats de la 52* fête fédérale nationale des sociétés de gymnastique, sont connus, parmi ceux-ci nous remarquons Concouru de bâton. Prix d'excellence Là Vannetalse. de Vannes. Concours de boxe. Prix d'excellence La Qulmperrolse

Championnat de France. 1. Krauu (Belfort); 2. Leroux (Haguenau). champions des appareils préliminaires et de f barre fixe. Krauss est en outre champion des concours de sections et mouvements simultanés. Le prix d'excellence a été décerné à la Fédération des Sociétés de Roubalx-Tourculng. 1 la Vichyssoise (de Vichy), et la Société de Gymnastique de Guebwlller 0

Règlement de la course cycliste de Redon le 27 avril 1930

Article primier. Le Comité du Raid Hippique de Redon organise le dimanche 27 avril 1630, 4 16 h. 30. une grande course cycliste sur route. ART. 2. Cette courte se dispute sur un parcours de 40 kilomètres, dans une boucle de 10 kilomètres environ. à couvrir 4 fois.

ART 3. Les engagements seront olos le Jeudi 24 avril, a minuit, et devront être adressés par lettre a M. VInouze, garagiste, rue Jean-Jaurès, à Redon, accompagnés du droit d'engagemen.t.

ART. 4. Le droit d'engagement est fixé la somme de 3 fr. par coureur. ART. 5. Des prix Individuels seront attribués aux vainqueurs 1- prix, 250 francs; 2> 150 fr.; 3- 80 fr.; 4- 50 fr.; & 40 fr.; 6' 30 fr.; 7» 8* 9: 10». chacun 20 fr.

ART. 6. En outre des prix lndtvlduels, le Comité se réserve le droit de donner des primes en espèoee ou en nature et qui seront annoncées au départ. ART. 7. La course se disputera sans entraîneurs et soigneurs.

ART. 8. Chaque coureur devra retirer son dossard au Oafé de la Poste, le jour de l'épreuve, partir de 18 heures, moyennant 1 fr. qui lui sera remboursé lorsqu'il le restituera.

ART. 9. La distribution des prix aura lieu le Jour de l'épreuve. de 18 h. 30 19 heures, au Café de la Poete, place de la République.

ART. 10. Les décisions du Comité seront sans appel.

A*T. 11. Du fait de leur inscriptlon. les coureurs reconnaissent avoir pris l'engagement de se conformer aux dispositions du présent règlement. ART. 12. Le Comité du Raid Hippique de Redon décline toute responsabilité pour tout accident ou incident pouvant survenir aux concurrents ou être causés par eux pendant l'épreuve ou à l'occasion de l'épreuve.

Art. 13. Des prix spéciaux seront attribués aux coureurs redonnais habitant Redon depuis 6 mois 578 CONVOCATIONS

Cadets de Bretagne. sont convoqués ce soir. au Stade Courtemanche. tous les coureur» désirant pratiquer l'athlétisme cet été.

L'entraînement aura lieu de 18 heures à 1» h. 30.

La réunion du bureau aura lieu ensuite au siège rue d'Antralnl. 20 h. 30 précises.

Tous y sont invitée 8 Tour-d'Auvergne. Poot-Ball– Tous Les loueurs joui convoqués. aujourd'hui mercredi 23 avril, au siège But de la réunion vin d'honneur offert pour le d6part au régiment de MM. Jamet et Roussel. 1

MOTOCYCLISME

LE TOUR DE FRANCE

AUTO-MOTOCYCLISTE 1930 L'étape Mulhonae-Grenoble

Annecy, 22 avril. Les concourreuts du tour de France automobile et motocycliste aont arrivés à Annecy partir de 15 heures, le contrôle était assuré par l'Automoblle-Club du Mont-Blanc, rous les concurrents ont été contro as i l'exception de Bila. du groupe rouge et de Brusooll du groupe blanc. qui ne ont pn« enror» arrivés Delaunay du

(Photo Duprlez.)

Maroel JOLLY

qui pilote dans le Tour

une moto Alcyon de 350 cmc. groupe blanc a été pénalisé Le départ pour Chambéry et Grenoble a eu lieu à partir de 16 heures 30 devant un nombreux public.

Aujourd'hui exposition à Grenoble Aujourd'hui mercredi, tous les vehicules seront exposés au parc fermé, situé, place de la Manutention a Grenoble.

Ceux qui restent en course

sans pénalisation.

GROUPE BLEU

(Moyenne 50 km.)

Motos 500 cmc

1. Naos (Gnome-Rhône).

3 Debray (Glllet d'Herstal).

4. Dumoulin (Gillet d'Herata4). 5. Lafleur (Saroléa).

6. Leclere (Sarolèa).

7. Capliez (Saroléa).

8. Richard (F. N.).

Motos 760 cmo.

14. Colllgnon (X.).

Voitures sport 2 d 3 litres

20. Cola (Hudson-Essex).

21. Pesato (de Soto)

23. Leroy (Chenard-Waloker).

26. Basseau (X.).

27. Frérot (X.).

Voitures port 5 litre,

31. Morel (Hudson-Essex).

32. De Bovin (Nsah).

33. Dhome (Naah).

36. Godon (Oardner).

36. Brosselln (Franklin).

GROUPE BLANO

(Moyenne 45 km.)

Moto! 350 cmc.

50. Jolly Marcel (Alcyon)

51. Meunier (Alcyon).

62. Patttpierre (Thomann).

54. Sterny (Rovin).

56. Calvet (Bovin).

66. Heno (Peugeot).

59. Peraldl (Peugeot).

60. Perrotin (Terrot).

61. Créuze (Terrât).

63. Orenga (Automoto).

64. Gaussorgues (Monet-Goyon). 65. Debaisieux iMonet-Goyon).

66. Aumaltre (Ravat).

67. Huet (Ravatl.

88. Von Krohn (Zundapp)

70. Chéret (Jack-Sport).

72. Flahaut iCal.thorpe).

75. Lavalne iPrcster).

77. Luc (Styl'son).

Sidecara 600 cmc.

80. Andrleu iGlllet-Herstal).

81. Caron (Glllet-Herstal).

Voitures sport 1.100 cme.

8b. Huberdeau (d'Yrsan).

Voitures sport 1.500 cmc.

89. Girod (Donnet).

90. Landais (Donnet).

GROUPE ROUGE

(Moyenne 40 km.)

Motos 175 cmc.

100. Homnialre (Monet-Goyon). 101. Sourdot (Monet-Ooyon).

102 Vonln (Peugeot)

103 Dormoy {Peugeot).

Motos 260 cmc

107 Coulon (Terrot).

108 Fralchard Fernand (Terrot). 109 Pean (Peugeot).

110 Pahin (Peugeot).

111 Baudart ISaa-Sou-Pap).

112. Mouxet (San-Sou-Pap)

115 Gruyère iFavor).

Voitures sport 750 cmc.

132 De la Valette (Peugeot).

133 Césure (Peugeot).

134 Anneix (Peugeot).

135. Camuzet (Peugeot).

136 Glllard (Peugeot).

137 batailleur (Peugeot).

138 Mme Leblanc (Peugeot).

139 Chauvierre (Rosengart).

140 Veniel (Rosengart).

141 Cogllati (Rosengart).

142 Mme Janne (Ro&engart).

143 Mme Veniel (Roeengart)

144 Mme Lang (Rosengart)

146. Mme Le Bigot iRotengart). 147. Camous (X.).

avec pénalisation

Motos 175 cmc.

104. Gillet (Indépendant) 16 pts. Motos 350 c'nc.

62. Mercier lAutomotoi. 18 pointb Sidecars 600 emc.

82. Delaunay {Sarolèa

LES ABANDONS

Motos 175 cmc.

105. Roveda (Roveda)

Motos 250 cmc.

113. Mont (Favori.

114. Bonnet (Fevor).

117. Beaujour (FavûT).

Motos 350 cmc.

58. Doublet i Peugeot).

71. Gayot iJack-Sport).

73. Plttavlno (Styls'on).

Motos b00 cmc.

2. Bernard {Gnome-Rhône).

Voitures sport 500 cmc.

125. Rebourt iMoto-Quadrl).

126. David (Moto-Quacirli.

Vottures sport 760 cmc,

145. Mme Colllgnon (Rosengart) voitures sport 6 litres

34. Robert iGardner).

Les concurrents en arrivant le 29 avril a La Rochelle. rentreront dans le j rayon d'action de l'Ouest-Eclair. Une Journée d'exposition aura Heu dans ceue ville et le lendemain sera donné le dèpart jour Brest où aura lieu également une Journée d'exposition. Dans toute? ces étapes n'Oufst-Eclair prêtera son concours au Journal pour l'organisation des différent* contrôles jusqu'au Mans. I

CARNE1 .MONDAIN HIPPIQUE Nous apprenons avec un grand plaisir les flançail'.es de Mlle Andrée Blanchet. i'oinée des fliles de M. A Blanchet. propriétaire directeur de l'école de dressage, de Rennes, et de Madame, née Morlet, avec. M. Marcel Destombes, industriel à Tourcoing

COURSES A SAINT-CLOUD

iAiNT-CLOUD 22 avril. La réunion i est déroulée soue un ciel brumeux et par un tainps assez doux le public ittlre par un programme varié et bien nmposé, était assez nombreux

Le Prix Edgard de ta Charme. maigre e champ réduit, a donné lieu à une -ourse intéressante Menée grand train jar Fltiino-Fool Jusque dans la ligne lroite, elle s'eët terminée dans une arrivée très otuudemem disputée entre Pearlash et Brttiili-Guard qui ont fini .tans cet ordre, séparés par une courte été. La course s'est ainsi achevée entre ee deux qui avaient les meilleurs titres X qui doivent être encore très près t'un de l'autre comme ils l'avalent déjà prouvé lors de leur précédente rencoñre dans le Prix de Guiohe. 0 Résultats

prix DE Frexiuâs la vendre aux enmères, 6.000 fr., 2.100 m.), 14 partants. 1. Sunny Mate (F. Kéogh), Michel P. Salvago; 2. Maritcluni (R. Blaise), Emile Adam; 3. Noisette Il (R. Bottone). André Vogèle: 4. La Biche 111 IL. Robson). luy L. de Mola.

Non placés Gigolo M (R. Sauvai) Mascaret (A, Rabbe): Latsav (Ch. Semolat); Dllenna (M. Jivcovite) Folie Avoine (G. Dufores); Zoronoo (R. Bonnefond); Mousquetaire (M. Dent on) Jacques Yves (C. Bouillon): Gaillon (A. Palmer): Vif (M. Bonaventure). Prix Torbancx (Gentlemen rldera. 10.000 fr.. 2.400 mètres, 5 partants). 1. Losange |R. Thomas-Moret). Edmond Vell-Plcard: 2. Caton (M. de Brlssac). L. de Pauia Machado 3. Mirella (M. de la Forest). Cte de ta Forest D. 4. Lilas (M. de Nexon), Ote de St-Phalle. Non placés Brûlante Il (M. G du Bdell )

PRix UE Jaillon (à vendre aux enchère? 7.600 fr., 1.300 mètres. 14 partants! 1. Moinentme (R. Bêche). Pierre VVelrthelmer 2. Pierrepont (G. Felllet). Paul Pantall; 3. Zipa (F. Rochettl ) Georges Cahen 4. Sydrona (A. Reinette), Alfred Melayers.

Non placés anneau (E. Elllsi ILet (G. Castal) Crawl (T. Brookss) Place Victor-Hupo (G. DuforeZ) Mer rouge (R Tremau) Hydreel (R. Kaiser) Rock Sol IF. Sampson) Maintenance (B. Flchoen) Miss France IV. White) Jocaste (W. Slbbrlu).

Prix EDGARD DE LA Charme (40.000 fr.. 2.000 mètres, 5 partants). 1. Pear~bash (Ch. Semblat). Edward Esmond 2. British Guard (V. Flora). Baron S. de Jules Fribourg 4. Lovelace (G. Garner). Lopez-Tar; 3. Flyina Fool IF. Kogh) Edward Esmond.

Non placé Cassius (M. Denton) PRIX oz Huez (handicap, 16,000 ir.. 1.600 m.), 1. Isturits (L Robson), Ch. Bartholomew 2. Telles (M. Fruhinsholtz). Vte Max de Rivaud 3. La Solitaire (F. Rochetti). Arthur Marney; 4. Miranda Il (M. Dalré). Joseph Gulzbourg.

Non placés Mtel Rosa (G. Garner), Dreux (W. Scanlan). Gearritz (R. Vincent). La Maqueline (M. Boutet) Kousaar lE. Haynea). In Partibus (A. Rabbe). Monva {Ch. Semblat) Ntgron (A. Reinette), Glênaru J. Rosso). D.S.O (R. Hubert). Betty iR Bêche). Brodeur (V. Flora), Yvonnette R. Lefèvre) Bibron iG. Nlnovt).

Paix Listmahn i 10.000 fr.. 900 m., ligne droite), 21 partants. 1. tomereu (W. Seanlan), Jacques Wlittouclr:; 2. Maouna (M. E»llng). Mortlmer Sehiff 3. Bandido (R. Brethési. Léon Olry-Rœderer 4. Bulle IE Haynes) P. Welrthelmer.

Non placés. Witt]/ Martin J Rosso); Fordham (E Leroux ); Ad Augusta (J Laulnaln): Taurus iJ Marshall).

Pari mutuel

Mate. o. 20 Noisette Il 17 » 9· Catin P. o 40 50 P. 15 50 P. 31 » Zipa P. 50 7 p P. 1460 44 12 50 Telle. P. La Solitaire 1 a. 22 Maouna P. Bandldo P. 10 3

COURSES A ENGHIEN

Partattts probables

Prix Du GARD (hales à v.. 7.600 fr., 3.600 mètres). Archer (P. Riolfo). Le Caprice (M. Théry). Saboia (G. Cervo). Kimi (H. Howes). Vin Fin (M. FruhlnsholtE), Espagnol (0. Warren), Dandin Il (J. Bertlnl), Fui Foo (M. Bertal), Clisson (S. Busc). Anubis 11 (J. Peckett). Ma Chérte (J. Luc), Credo (V. Dles). The Régent (F. Romain), Petit Patapon (M. Plaine). Rocantin (A. Kalley).

Partant douteux Mont Rose (R. Trémeau).

PRIX DE L'OISANS 1 steeple, 12.000 fr., 3.400 mètres) Le Yacht (W. Butler). Vire la Joi* i Léger). La Frégate (V. Diez), Cheverny |P. Riolfo), Mandragore 11 (Micholet). Terre-Plein (R. Balll, Volga Il (M. Dalre). N'Zao (P. Kerloégnn) Le Havre IJ. Luc). Valensole (C. Domlnlcl). Prince Suliman (R. Dubusl.' Lison (P. Hamel). Tiny Fleet (C. Sautouri. La Voici IR. Petit) Messalina (R Carven

Pprx ot LA Vanoibl (haies nandlcap.. 10.000 fr.. 2 800 mètres). Groenendael (M Theryi. Mésange (A. Kalley), Rosar(n Il (C. Domlnlcli. Netherby (W Butleri Bonilace E. Juge). Jume (J t.uci. Coco Chéri 1j. Léger). Pointeur iJ-B. Lr-susi. La Fugue (J. Teasdalei. Partant douteux Volga il 'M. Dalre). paix de la MEiie (steeple. 12.000 fr., 3.600 mètres). Labiche (J. Belmondo). Aiphonso {M. Pnihlnsholtz). Archer 1 P. Rlolfoi Cœur n"nrnais (R. Locki. Minglv Mansard <tt L. !"di. Gnoon (M. Thêryl. Kakimono U. I.dalel. Bostock (F. Romain). ftoscpUo iJ Grnuli Matho iH. Howesi El Vatiilan (D. Duthol, Sardaneta iE. Juge). WestFleet iC Sautourt. Long Tit IH. Haes). Prix de Pâques (steeple handicap. 30.000 fr.. 4.500 mètres). Soint-Bfr- nard IJ Belmondo), Master Quack Mansard IR. Basçniard). Le Grand SaintHubert (P. HaineD. Bellone Il iX>. Dark Marvel (D Leroy). Légionnaire (C. Domlnlci) Kerjean (A Kalleyi Alatho (H. Howesl Laerte (G. Cervo) Gabon IM. Pltri DU Breveui hales. 10X100 ir.. 3.000 mètres).– Recordman (R. Sauvai). Oueyras (A Kalley) Rateran (H. Haes). Pharo» IS Buschi. Anubis (R. Caner), Plttero U Luc). Roval Maintenon (M. Bertali Valeur Or 'M. Fruhlnsnoltz). Sucre dr pomme iM Rli'linrdi Boutftre ,L'Ollo) Gratitude (R. Dubust. Auguste II (H. Audouard). Boni/ace (E. i Juge), Omer (P. Hamel). Brida (R. TriI mesu).

fRix Memmon attelé. 1.500 Ir.. 2.100 mètres,. Dreux Wilkes (Guérould). Elise lAudre Lecomte) Vivette VIII (R. Slmonardi Diaoul iU. Pentecôte) Esp. du Log. 11 (G Aman. Carlotln (P. Kochi, Bérenpère iA. Sourroublllei Clio C. (Vercruysseï Déde (Capovillai Bleuet iSouchoni Don Juan 111 (Bougis). Ereeliante B iBégou). Coeur Dewat (Qulgot). Amazon'' III IW Gullllaeins) Pronostics

Il course Archer, Clisson

2' course: Fortisjimué, Ltson.

3- oourse Netherbv. Afghan.

4' course Matho, West-Fleet.

6' course Sailli-Bernard, Kerjean. 6' course Royal-Malntenon, Boniface T course Excellente-B.. Amdaone-111. APRES LES COURSES DE NANTES La partie liée sur 1.650 mètres a vu Ulvette VI (Quadrille et Tradition) eni.'ver brillamment les 2 manches. Elle rendait 50 mètres à sa suivante Imméliste Cf'ndrillon 111 qui, a 1.600 métres. finissait a 1/5 et 1/10 de seconde (une courte tête) dans deux rushes habiles cle G. Leroux (6.000 fr. de prix). Part mutuel pelouse, 1» heat. 16.50. 9 et 8.5C 2* heat. 13.50. 7.50 et 7. Dans le Prix des trois ans, monté ou attelé, 6.000 fr., 2.400 mètres. ont fini en tête 3 poulains dressés au sulky et n'ayant pas paru en public sous la selle, à l'encontre de leurs suivante immédiats Fleur du Temple. 2.425, montée Feu du Ciel et Fou du Roi. att. 2.400. Le gagnant Foudroyant, alez.. fils de Quadrille a pour mère Rosa, vieille bonne Jument spécialisée de l'attelage (M. L. Couraud) le 28 Farceur Ill est par Diable et Tirelire, né et élevé chez M. H. de Chantreau. qui avec la mère débute souvent ses Jeunes élèves au sulky. Enfin Frangeola est un superbe bal brun par Prince Albert et Trompeuse, c'est-a-dire propre frère de Duchesse de Bourgogne, très précoce pour ses débute en public en 1928. Pari mutuel pelouse. 66.50. 19.60. 10. 23.50.

Le 3» prix du Demi-Sang, attelé. 8.000 fr.. 2.850 mètres, a donné lieu une arrivée palpitante à souhait entre des chevaux déjà vus précédemment et qui confirmaient leur excellente forme. Dans les derniers tournants, 5 ou 6 chevaux (9 partants) pouvaient prétendre à la première place, et à l'entrée de la ligne droite les 4 premiers luttaient Jusqu'au poteau qu'ils passaient séparés par 1/10 de seconde, et pour les 3 premiers, seul le Juge & l'arrivée pouvait les départager. Ecu d'Or a conarmé ses deux dernières courses, mais il Il été très discuté par Diennêa toujours courageux Le Shimnty et Don Quichotte ce dernier aussi bon attelé que sous la selle. Donzv. cheval du Midi. par Passe-Partout, serait peutêtre le plus vite du lot. mais Il est La course plate handicap. 6.000 fr., 2 400 mètres, a récompensé Mademoiselle Rosé (Ramus et Marmousette), baie 4 ana, 62 kilos, de ses précédents effort» en bonne société (2' en haies, 3. n steeple), et NI/se (Ukase II et Antinlne), b.-b.. 6 ans, 68 kilos. 4' le 30 mars. a disposé confortablement de ses opposants (Lanvély. 70 Le Pompier 67 k.: Combien. 65 1/2).

Pari mutuel des trois dernières courses pelouse (attelé), 17.50. 7.50. 8.60. 8 (plate). 18. 7, 6; (steeple). 9. 6. 7. Le 4 mal, 56 réunion Nantes de la Sociétés Sportive de VOuest (hippodrome de Petit-Port).

6 aunT-FiRiui".

COURSES DE LOUDEAC

Compte rendu du lundi 21 avril Nous voici conduit une fois de plus & employer la ritournelle consacrée a l'oc.caslon des courses de Loudéac, c'est que ceue aecoude Journée fut un nouveau grand succè* pour l'active société loudéaolenne et que, à tous points de vue. on ne peut que la féliciter des résultats obtenus. L'assistance était très dense aans toutes tes enceintes, les opérations lurent très bien conduites et les courses ont toutes été Intéressantes sans exception. Quant au tempe, U fut superbe, mais le terrain était lourd saprés les pluies réoemtes. La petite course du début elle-même, ne manqua pas d'intérêt. Par sulte de l'avance considérable de 250 mètres, donnée aux chevaux du puys, la chasse qui s'en suivit, donna do l'animation à la courue; Udalgn, très régulier parut longtemps maître de la partie et Un seul put l'avoir dans la ligne droite. Auant aux favoris Tibère et Salaisé, Ils ne furent pas, en mesure de répondre à l'effort nécessaire et ils finirent respectivement 3' et 4'.

2° prix de la ville chevaux de selle. 3.000 francs, 1.500 mëtres. 1. Etectro, 68, à M Le Breton lElvoaUan) 2. £tourdie, o3. (Plante); 3. Ecouteur, 63. iGulheneuc). Non placés Edvinea, 69 1/2, (Le Breton); Etoile filante VI. 63. Escapade. 65, (M. de Bolsrlou).

Electro et Etourdie se sont élancée les premiers après plusieurs tentatives, tandis que Escapade et surtout Etoile filante VI perdaient du terrain. Etourdie s'attachait à Etectro, mais celui-ci ne se laissai pas déborder et gagnait nettement, malgré une bonne attaque d'Etourdie. Ecouteuse était 3' après une chaude lutte.

3» Prtx de La Société, handicap, 8.300 francs, 2.250 mètres. 1. Ulrich. 62. à M. H. Salatagne (Reverdy); 2. Omire, 52, (Le Forban); 3. Odin.- 66. iAndouard). Non placés Perçante 11, 51, (M. Gulheneuc): Gallant-Hoyden, 60 1/2 (Thibault).

Il y avait longtemps qu'UJrcc/i s'ètaix montré lui-même. Cette fois il a gagné malgré son top-welght. avec beaucoup de facilité, en venant, quand il le voulut, régler les chevaux de tête. Omise, puis Odin ont été au commandement, devant Gallant-Hàyden perçante Il et Ulrich.

En face Odin galoppait devant Ulrich. Omise et Gallant-Hoydea, celle-ci lâchait complètement et Odin était dépassé par Omise et Ulrich. Ce dernier se détachait facilement et gagnait les mains devant Omise Odin et Perçante

Le gagnant était en superbe condiclou; quant & Gallant Hoyden, très énervée avant lu course, elle a déçu à tel point ses partisans qu'on peut considérer sa course comme Inexacte. 4. Prix du Département et du Syndicat des Eleveurs. trot attelé 7.000 frs.. 2.900 mètres. 1. Dragon 2.925 (M Combat): 2. Eucharys 2.875 iLalslj); 3. Chéri-Bibi 2.950 iGuillou); 4. Confiance 2.925 iM. Qossellni. Non placée Candidat, Canota. Casablanca. Dolly Il. Ven et Dianelfe.

La course ne s'est passée qu'entre Dragon et Eucharys. Celle-ci longtemps en tète a été rejointe par Dragon au moment où elle s'enlevait et dépassée elle ne W offrait plus de résistance. Chéri-Bibi a fait un bon parcours et finissait t;- Hlé'.ne Les autres n'ont pas été dans l'ultalre.

5. Prix Arthur Enaud. plat.- 10 000 francs. 2.200 mitres. 1. Option 52 1/2 {Le Forban); 2. Rosa-Bonheur 50 1/2 iWolf): 3. Tabar 48 (Guene«ol. Non placés Guinée 45 (Andouard): Nolv Wav 64 (M. Oillet).

Guinée s'est élancée devant RosaBonheur. Holy Way et Tabar. Option en queue. En face Rosa Bonheur galoppatt semble. Option commençait son effort Dans le tournant elle était en seconde position derrière Rosa Bonheur. A la distance *il* attaquait Rosa Bon-

LES DIGESTIOHS TARDIVES

SI les aliments restent trop leagtomw dam l'estomac pendant la période delà digestion, il en résulte une sécrétion ,excessive du >uc gastrique. Cette hypersécrétion acide provoque la fermentation des aliments non diferét. laquelle peut déterminer des douleurs souvent tria pénibles. Pour atténuer ces douleurs il faut un alcalin qui corrige l'acidité et atrate la fermentation. Si vous avez des troubles digestif* et si vous n'avez pu encore essaye la Magnésie Blamurie. orocurei-vous un flacon chez votre pharmacie* et prenez-eu une demi-cuillerée k café dans un peu d'eau «près votre proehaln repas. Avec la Magnésie Bismuree vous n'attendez pas des benr*> pour éprouver un soulagement. Elle neutralise en quelques minutes l'tu2s d'acidité et fait disparaître les brûlures, flatulences, aigreurs, pesanteurs et lndigestions d'une façon remarquable. Ella est inofffcnsW* *t faeile à prendre et son emploi n'oeoilonn* pu l'accoutumant» heur et ta dépassait après lutte pour gagner nettement.

Bien prise dans so nmodéle léger la gagnante a fait preuve d'un coeur bien attaché: la seconde Rosa Bonheur a fort bien couru, elle était d'ailleurs en belle condition.

6. Steeple-chase du demi-sang, 5.250 francs. 3.600 mètres. 1. Bon Petiot 67 à M. Tacquet iSpoanerh 2. ChapeauSond 67 (M. de Launay). distance de 1. Non placés Cariai/sienne Il 62 (Brousseau); Haut du Mont 60 (Plante) Diane IV 70 (M. Mauart); Duguesclin Il 67 (M. de Casxeilan) dérobé.

Bon Petiot a mené touw la cotirw. tout d'abord devant Haut du Mont, Diane IV et Dugesclln groupés, puis devant Diane. Chapeau Rond et Haut du Mont. Bientôt deux chevaux seulement restaient eu course Bon Petiot et Chapeau-rond. Dans la ligne droite, Chapeau-rond dépassait Bon Petiot, mais ne rabattant la corde 11 le coupait dan* son action .Chapeau-rond était distancé Inévitablement. C'est ainsi qu'il ae vit enlever une victoire qui paraissait bien, acquise. Dura lez. red lez 1

7. Prix de Pâques, steeple-ohase, 8.500 vancs. 3.600 mètres. 1. La Cantintèrs 62, M. Legros (Poujade); 2. llbarita 68 Spooner); 3. Nibethi Il R6 (Slade). Non placée Mitsouko 63 (Lj Forban); arrêtée; Matinée d'Automne 62 iL«large) arrêtée: Albaraçin 70 (Tournler) tombé.

Steeple chase mouvementé dont le résultat est bien douteux. Albaracln qui avait pris la téte au signal, glissait sur le plat en abordant le second tour et tombait- Ilbarltz le remplaçait et menait devant La Caatlnlère et Nlbetal. tandis que Mi2souko et Matinée d'Automne qui sautaient mai. notamment la banquette perdaient du terrain, pull étalent arrêtées. Avant le dernier tournant Ilbaritz était suivi de près par Nibethl II et La Cantinière. Après le tournaut Nlbethl fréchlssalt, Ilbarlt» toujours en tête glissait en sautant la dernière haie et faisait une grosse faute qui permettait à La Cantinière de battre Ilbarltz déséquilibré. A noter l'excellent parcours du petit Nlbéthl II qui devrait gagner sa vie dans des courses moins Importantes.

HlPPAROTI.

LES COURSES DE CHEVAUX DE GUINGAMP

Le programma des courses de ohevaux qui doivent avoir lieu le Jeudi 29 mai. sur l'hippodrome du Bel Orme. a été définitivement arrêté et établi comme suit

Première course. Prix Joseph Le Monnier (-au trot monté ou attelé, sulky obligatoire) course régionale 800 Ir. de Drlx. Distance 3.000 mètres environ. Deuxième course. Epreuve interrégionale de la Société sportive d'encouragtment et de la Société des courses 2« série (1". 21, 3* et 6< régional 3.000 francs. Distance 1.500 mètres environ. Troisième course.- Prix Yves Salaun. Prix de la Société des Steeple-Chase» de France (steeple-chase) 2.870 franco au premier; 820 francs au second et 410 francs au troisième. Distance 3.600 mètres environ.

Quatrième course. PlU de la Société d'encouragement pour l'amélioration du Cheval français de demi-sang et du Gouvernement lau trot attelé) 3 300 francs au premier, plus les entrées; 2.000 francs au second; 700 Ir. au troisième. Distance 3.000 mètres. Cinquième course. (Au Galop). Priz de la Société d'encouragement et de La Ville de Gumgamp (hors série n- 3) 3.500 francs et les entrées au gaganant 1.000 francs au deuxième; 600 francs au troisième et 350 francs à l'éleveur du gagnant.

Sixième course. Steepte-Chase de la Société du demi-sang ichevaux de selle. Poids moyen et lourd) 3.000 fr. au premier; 1.200 francs au deuxième; 800 francs au troisième et 250 franc* au nalsseur. Distance 3.600 mètrea environ.

Septième course. Prix du Bel Orme du Commeree et de l'Industrie (au trot monté ou attelé) 2.300 francs et les entrées au premier: 1.200 francs au second 500 francs au troisième. Distance: 3.000 mètres.

Les engagements sont reçus Pour la premier» course. Jusqu'au samedi 24 mal, chez M. Paul Chareton, trésorier i6 Guingamp et pour toute* les autre* jusqu'au mardi 13 mal. avant 12 heures, Paris.

1 UN RAID A LANNILIS LE 27 AVRIL Le raid annuel de Lannllls, doté de 3.600 francs de prix aura lieu dimanche 27 avril. Comme de coutume, le* concurrents partiront de Lannllls S heures pour se rendre à l'hippodrome de Lesneven en passant par la ville. Distance, 16 km.

Première manche. départ a 9 h. Il. Clnq tours de plate à l'allure libre. A 10 h. 46. rassemblement place Le Flo; lOh. 60, départ pour Le Dlouris (allure réglementée) 10 )un. 300 en 40 minutes.

Deuxième manche, départ à 11 h. 30 avec tes écarts acquis le matin, pour Lannllls. 5 km. 300: arrivée face l'hôtel du Grand Cerf; 12 heures, banquet par souscription; à 15 h. 30. raasemblement sur la place de LannlA 15 h. 4b. départ il. l'allure règle* montée pour l'Abervrach 6 h. 300. arrêt 30 minutée.

Troisième mancue il. 16 h. 45, départ de l'Abervrach à l'allure libre pour Lannllls. 4 km. 960. arnv«« ula. ce aux Veaux. Prix. 1.200. 800, 000. 400. 300. 200. 100 francs.

Tous ceux qui termineront sans être classés recevront 50 francs.

Engagements chez M. Bergot. négociant ft Lannlli». Téléph. 7. 7 COURSES DU MO.NT-St-MICHEL Lu compagnie des Chemins de f*r Normands a l'honneur d'infortaer la public. qu'à l'occasion des courses du Mont Saint-Michel elle mettra en marche les dimanches 27 avril et 4 mal. lu trains supplémentaires ci-âpre* Pontorson-Etat. départ 13 h. 18; Pontorsnn-Vllie 13 19; Moldrey 13 h. 36: Beauvoir, arrivée 13 ho 43. Le Mont -Saint -Michel 13 h. 36; La Caserne 13 h 41: Beauvoir. arrivé* 13 h. 48; départ 18 h S»; Uoldrey 18 h 18; Pontorson-Vlll* 18 h. Poatorson-Jttat, arrivée M b. M,


MEMENTO

Les fichiers en notariat

Les notaires peuvent-ils remplacer leur grand livre, qui n'est ni coté ni paraphé, par des fiches placées dans des classeurs qui facilitent les recherches, a la condition expresse Que ces fiches contiennent toutes les Indications prescrites par les décret, arrêté et circulaire ministérielle en vigueur ?

Le mode de procéder Indiqué n'est pas contraire au texte des règlements en vigueur, mais Il ne présente pas les mêmes garanties que l'usage du registre ordinaire dont l'emploi est de beaucoup préférable et reste seul recommandé, »

C'est la réponse de l'administration de la Justice.

Les Sociétés de Secours mutuels et les Assurances sociales

En principe, les ressources sociales des sociétés ou unions .de sociétés de secours mutuels ne peuvent être affectées qu'à l'exécution des dispositions statutaires ou à la constitution d'un fonds de réserve destiné à garantir les engagements. La loi du 5 avril 1928, bien qu'ayant autorisé les organisations .mutualistes à fonder des caisses primaires d'assurances sociales, n'a prévu expressément aucune dérogation au principe ci-dessus, Elle a seulement Institue,

par son article 36, une système d'avances pour frais de premier établissement. Dans ces conditions, les dépenses qui ont pu être effectuées par des sociétés ou unions de sociétés de secours mutuels pour la création ou le fonctionnement d'une caisse primaire, ne peuvent être considérées comme ayant été régulièrement engagées elles devront être couvertes, dès que possible, au moyen des avances que ces caisses pourront obtenir, en exécution de la disposition législative précitée.

Anciens combattants et polices de retraite

Dès l'envol de la circulaire par laquelle le ministre du Travail a donné son approbation à l'extension des dispositions des leoie des 4 août 1923 et 30 décembre 1928 aux déposants de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse qui effectuent leurs versements par l'Intermédiaire d'une société de secours mutuels exclusivement composée d'anciens combattants, de veuves, d'orphelins et d'ascendants de militaires morts pour lea France, la Caisse des dépôts et consignations a mis à l'étude les conditions d'application de cette mesure. Elle a établi un modèle spécial de livret-police tenant compte des diverses obligations Imposées par les lois susvisées ainsi que des règles particulières de fonctionnement de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse, et elle a procédé à léélaboration d'un barème applicable aux versements des anciens combattants qui sera soumis

très prochainement pour approbation à la commission supérieure de ladite caisse. Dès que cette approbation sera intervenue, le barème dont Il s'agit sera mis à la disposition des sociétés intéressées qui pourront souscrire, au profit de leurs membres, un livret-police de retraite donnant droit aux subventions de l'Etat.

Pensions de veuves

Les délais ouverts pour l'application des dispositions des lois des 17 avril 1924, 19 mars 1928 et 30 mars 1929, sont soit le délai général de cinq ans, prévu par l'article 67 de la loi du 14 avril 1924, soit les délais spéciaux prévus, le cas échéant, par chacune des dispositions en cause.

Il n'est pas possible, raison des modifications incessantes apportées dana la législation des retraites et de la prescription des droits en matière de retrai- tes, étant d'aufcre part un principe d'or- dre public, de relever de la forclusion, par l'ouverture de nouveaux délais, les veuves qui n'ont pas demandé dans les délais légaux, le bénéfice des texte3 dont U leur était loisible de se réclamer. CONGÉS DE TROIS MOIS

AVANT LA RETRAITE

M. le Ministre de la Marine adresse à M, l'abbé Desgranges, député. la lettre suivante

« Monsieur le Députe et cher Collègue, c Vous avez bien voulu appeler mon attention sur les marins des corps sédentaires de la marine, qui désireraient bénkflcier, avant leur mise la retraite, d'un congé de trois mois pour affaires personnelles, au même titre que les officiers des équipages de la flotte. c J'ai l'honneur de vous faire connaître que les congés de cette nature accordés aux marins des équipages de la flotte se Justifient par la mobilité de ce personnel. Il n'a pas paru néceasaire de prévoir cette mesure pour les militaires des corps sédentaires qui sont dans une situation toute différente. Ils bénéficient d'une stabilité que ne connaissent pas les marins des équipages et peuvent, par suite, tout en étant encore au service chercher un emploi k occuper après leur admission à la retraite.

< Mais Je m'empresse d'ajouter qu'en fait, les congés demandés, principalement par les marins de Direction de Port en Instance de retraite, sont toujours examinés avec bienveillance et accordés toutes les fols que les néesités du service ne s'y oposent pas. « Veulllez agréer, etc. »

Les omissions d'impôt

et le délai de oinq ans

Les omissions totales ou partielles constatées dans l'assiette de l'Impôt sur les bénéfices Industriels et oommercieux peuvent, conformément & l'article 70 des lois codifiées (décret du 15 octobre 1926), être réparées Jusqu'à l'expiration de la 6» année, suivant celle au cours de laquelle l'imposition aurait dû être établie.

Dans tous les cas où un* insuffisano*

de taxation vient être découverte. l'administration a donc toujours le droit d'établir une imposition complé- mentaire dans le délai légal de prescription, le droit de réclamation du contribuable étant, bien entendu, réservé.

Les auditions radiotéléphoniqnes RADIO-RENNES P.T.T.

L 272 m. P. 1 kw. 500

19 h. 60. (De Rennes) Informations.

20 h. Relais de Parls-P. T. T. (cours d'anglais et concert).

TOUR EIFFEL

L> 1..58 m. P. 12 kw.

13 h. a 15 h. 40. Emission du c Centre d'Informations radiophonlques » météo, chroniques diverses, cours dee Bourses des valeurs de Paris et Nancy et du commerce.

18 h. 45. Journal parlé. Sommaire Ce qui s'est passé aujourd'hui Résultats des courses,' d'après « Parts-Sport « Robespierre chez mon ancêtre, par M. Maurice Duplay Promennde dans Parts, reportage, par M. Souller-Valbert Communiqués et nouvelles de partout La vie jéminine, par MUe Llne Colins Innovations coloniales par M. Julien Maigret Heure Longlnes Propos en l'air, par M. George Delamare La situation politique, par M. Marc Fraysslnet Derniers télégrammes.

20 h. 10. Prévisions météorologiques, par l'O. N. 14.

20 h. 20. Radio-concert Symphonie italienne (Mendelssohn-Salabert) Trois mélodies de Mme BastonCouat 1. ifédaille antique (Leconte de Llsle), avec violon 2. La flûte (de Hérédla), avec flûte 3. La lune argente au loin (Vvrhaeren). avec ftûte. Chant Mlle Marthe Saisset violon Mile Hélène Arnitz, ¡or prix du Conservatoire flûte M. Paul Rémond Adagio du Concerto pour clarinette (Mozart) Trois mélodies de M. Raphaël Génin 1. Doute (Paul Géraldy) 2. N'écris pas Amoureuse (Alphonse Daudet), chant Mme H. Lène Ybla (au piano l'auteur); Huit pièces brèves (César orchestre; Six enfantines a) Le pinson b) Une fable c) Le petit oiseau triste d) L'enfant et le papilIon: e) Berceuse 1) Jour de Pâques (Arenskl). chant Mme H. Lène Ybla (piano Mlle Renée Stalenberg) Bercettse (Philippe Gaubert), orchestre; a) Canzonetta a) Pur di coati (Antonlo Lotti, 1687-1740) c) Storuellatrice (Respighi). chant Mlle Lisa Goldini-Jelskl Feuillets d'album (Ch. Levadé), orchestre. Orchestre sous la

direction de M. Ciaston Sels. Piano Plevel.

RADIO-PARIS

r 1.72S m. P. 8 kw.

De 6 h. 45 10 h. 46. Comme le mardi.

12 h. Conférence c Lea classiques et l'actualité », par M. Chevallier, professeur au Lycée Henrl-IV.

12 h. 30. Concert symphonique (musique enregistrée). LA CAMPAGNE AU Printemps Symphonie pastorale, ler mouvement (Beethoven): Mireille a) La chanson du petit pâtre; b) Voici la saison, mignonne (Gounod); Lakmé c Dans la forêt profonde » (Delibes); L'éveil du printemps (Bach); Le coucou au fond des bois (Saint-Saëns); Le Cygne (Saint-Saëns); Ciboulette c Nous avons fait un beau voyage » (Hahn); Mai (Hahn); Marouf, Dans le Jardin fleuri (Rabaud); Le printemps^ (Milhaud) Manon c Le rêve de Des Grteux (Massenet); Le petit rentier (Pierné); L'hirondelle (Daquin); Les roses d'Ispahan (Fauré); Le roi pasteur (Mozart); Le bel oiseau (Dalcroze); Hymne à la forêt (Mendelssohn). 15 h. 45. Concert Maggliolata, orchestre (Bachmann-Delamarche): Fantaisie, violon (Hue); Rêverie sentimer.tale, orchestre (Barlow-Letorey); a) Chanson du Finistère (Tournemire); b) Petit caprice, piano (Lachaume): Pièce intime, orchestre (Dupont); Concerto, lw mouvement, violoncelle (Lalo) En Lozère, orchestre (Brun). 19 h. 5. Causerie e En flânant a travers la science ». par M. Colomb. 20 h. Concert Les contes d'Hoffmann (Offenbach) a) Les Troyens, mort de Dldon (Berlioz) b) La jeune religieuse (Schubert -Liszt) Les préludes (Liszt).

PARIS-PTT.

L, 447 m. P. 0 kw. 800

8 h. Informations de la nuit transmission de l'heure.

12 h. Bulletin de l'office de l'Education nationale.

12 h. 15. Chronique touristique. 12 h. 25. Radio-concert organisé par l'Association générale des Auditeurs de T. S. F., avec le concours dea Etablissements Fernand Chevrou, 24. rue des Tourelles, Paris (20"), constructeurs de pièces détachées et diffuseurs C. R. P., membres bienfaiteurs de l'Association. Programme Rag Doli (Brown); Princesse Czardas (Kalman); Vive Minuit (Kalman) Two littles dances (Flnck): On top 01 the world alone (Whltlng) La Chanson de Fortunio (Messager): Le Papillon et la Rose (Yvaln); La Grande Duchesse de Gerolstein (Offenbach); Murcia (Sentis); Toi, seulement toi (Arnold); Pour un baiser (Tostl); £1 Clavelitos (Valverde). 13 h. 30. Une heure de musique enregistrée.

18 h. L'enseignement par T. S. Cours professionnel par l'Ecole Sabourgin.

18 h. 30. Emission du Radio-Journal d France.

20 n. Causerie La Semaine extérieure ». par M. Peytavl de Faugérea. 20 h. 10. Chronique touristique.

20 h. 30. Diffusion du conc«K4 donné par l'Harmonie du VI' arrondisse»ment, salle des Fêtes de la mairie du VI*. Programme Les Cadets de Russie, allegro (Sellenlclc); Ouverture de La Gazza Ladra (Rosslnl): Cyrca, ballet (Marc Delmas); La Source, mazurka (Léo Delibes). Le Trouvère, grande sélection (Verdi) solistes. M. Jacquelin, bugle: Nlgon, basse: Paolossi frères, cornet et trombone. Boléro pour toutes les premières clarinettes (Blemanit). Solistes M. Bourret. Naudy. Barra, Dussaut. A l'issue de la soirée. Informations de la dernière heure; trams- missions de l'heure et du bulletin météorologique Radlotéléphotographle. Musique de danse transmise du Collseum de Paris. Jusqu'à 24 heures. RADIO-TOULOUSE

L. 381 m. P. 8 kw.

13 h. Concert (mandoline et mélodies).

18 h. Musique de danse.

18 h. 25. Quelques minutes d'his- tolre.

18 h. 35. Chansons espagnoles t Nar.a (De Falla): Polio (De Fala); Se.guedillas et Peleneraa (Ricardo).

19 h. Accordéon Les Triolets (Vocher) L'entrainante; Marteletti et La bourrasque (Peguri).

19 h. 30. Orchestre divers: L'orage; Serpent maigre; Yaya moin ni l'argent; Mussieu Dollar; Mussieu Satan fiché; La Czarlne; Gloire aux femmes.

20 h. 25. Concert. Chansonnettes Il fallait y penser (Sylvlano); Un brin de Paris (Pousslgue); Ça ne se fait plus (Barlay); Elle a de petites chaussettes (Scotto); Colinette; La Petite lingère (Wekerlln). Concert Dans l'es- press (Nocimento); Jeu de polo (pe.tras); Pour vous (Carara); La lava M carpette (Carara).

21 h. Orchestre du Grand Café dur Américains.

LONDRES-National

L. 356 m. P. 30 kw.

10 h. 15. Service divin

12 h. Disque*.

13 h. Orchestre du Restaurant Frascati.

14 h. Disques.

14 h. 15. Discours prononcés à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de Shakespeare.

16 h. Jack Payne et son orchestre. 16 h. 45. Musique d'orgue (cinéma Beaufort) Pomep et circonstance* (Elgar) C'e'st ça Le pays (AlUjt&en) La rose (Myddleton).

17 h. 15. L'heure des enfante 18 h. 40. Musique de piano (Usât), 19 h. 25. La vie dtt roi Henry T (Shakespeare), 4 actes.

22 h. 10. Concert Suite lyrique (Grieg) La rose endors la rossignoi (Rimsky-Korsakow) Rondo (Mozart) Scènes alsaciennes (Massenet )• Serenad* espagnole (Albenlz) La Geisha (Jones). 23 h. Jazz du PiccadUly.

Les sans-nllsces possèdent un Journal complet, documenté et Intéressant, lia lisent le Petit Radio. Un an 30 francs.

Feuilleton de l'Ouest-Eclair

du 23 avril 1930 41

Gœors de jeunes filles Par CAMILLE DEL SOLDATO Adapté de l'italien par M. Croci Paul aurait dû être fier de la conl0ance que son chef lui témoignait chaque jour davantage, se trouver satisfait de la promesse d'une prochaine augmentation de son salaire, mais son angoissante préoccupation ne lui laissait pas le loisir de penser à lu1-même. Secoué brutalement dans la voiture conduite par un chauffeur plus habile que prudent, sur la route défoncée par la circulation intense, il continuait à se faire des reproches véhémenta. c Je voudrais savoir ce Que tu dirais à Godeiroy s'il se présentait devant toi aujourd'hui ? C'est donc ainsi que tu as veillé sur la paix. la santé le bonheur de sa petite soeur? Il n'a plus donné signe de vie depuis un certain tsmps, c'est vrai. raison de plus pour être, toi plus fidèle à l'engagement pris. -Tu ignores ce qui s'est paalié, ce fameux soir. entre Rosette et lui. qu'importe tu devrai» Justement redoubler de vigilance.

c %ruant à la défense qui t'a été faite par elle d'avertir son ami. crols-tu qu'il n'était pas de ton devoir de passer outre ?. En toute conscience, mon garçon, je te dis oue non. La vérité,

je vais te la dire Il ne te déplaisait pas qu'on n'entendiit plus parler de ce marquis de malheur.

Et maintenant, s'il tombait du ciel pour te demander compte de ta mission, toi, imbécile que tu es, tu ne saurais pas dire ce qu'elle est devenue» I »

L'automobile franchit la Rrllle et alla stopper devant la grande fabrique, toute bourdonnante du bruit des machines.

Toute la journée. Paul. absorbé par la grave responsabilité qui lui Incombait, n'eut pas le loisir de ressasser ses pensées douloureuses, mais le soir, Il Il n'y tint plus et se dirigea vers la maison des Blanchi

Martine, en lui ouvrant la porte, leva ses bras trop courts vers le ciel et souffla un seul mot

Drame.

Comment ? Qu'y a-t-U f Que s'estil passé ? demanda Paul tout bas, avec une grande agitation.

Madame est couchée. Monsieur est dans son bureau. Mademoiselle Blanche est dans sa chambre, et l'autre.pfittt

Expliquez-vous, pour l'amour de Dieu)

Pffttt Envolée, disparue. Idiote cria Paul. exaspéré, A ce moment, la porte du bureau s'ouvrit et l'Ingénieur ût dc&« au visiteur d'entrer.

Fermez bien la porte, recommanda-t-11 au Jeune homme d'une voix

lasse, en se laissant tomber sur un siège; tenez, je crois qu'il y a quelque chose pour vous aussi, là-dedans. Paul prit le feuillet qu'on lui tendait, et, debout, se mit à lire c Mon cher oncle, ne te donne aucun souci pour moi: je suis très bien logée chez une brave femme. Je prie Blanche de remettre au porteur de cette lettre du linge, ma robe de toile blanche et mon nécessaire de toilette. Pour tout le reste, malle et valises. J'enverrai quelqu'un les chercher. c Je te remercie de tout mon cœur pour la bonté dont tu as toujours fait preuve envers moi. et j'espère que tu continueras à m'aimer encore, mais je te prie et te conjure de ne pu chercher à savoir où je me suia retirée. Ayez confiance en moi; Je ne ferai jamais une chose indigne de moi, je marcherai toujours droit sur ma route, mais, pour l'instant. Je désire qu'on me laisse tranquille. Je ne suis paa en état de supporter des discussions qui deviendraient rapidement acerbes et des reproches que le ne mérite paa. L'accueil que J'ai reçu ce matin m'a été un avertissement suffisant. Je t'embrasse. mon cher oncle, bien tendrement.

c Si tu vods M. Paul. dis-lui que j'ai écrit aujourd'hui à sa mère qui, hier soir, sans savoir même ce qui s'était passé, m'a accueillie avec tant de bonté. Elle et ses filles, surtout les deux petites, firent d bien que j'arrivai à oublier la peine que J'éprouvais devant l'impossibilité où j'étala de vous en-

voyer une dépêche. Et Dieu sait si cette peine. était grande 1.

c Ta petite nièce qui t'aime.

« Rosette. »

Le jeune homme poussa un soupir de soulagement, replia la lettre en disant avec un sourire

Je suis heureux de penser que ma mère et mes sœurs ont -pu la réconforter quelque peu: elle devait en avoir grand besoin. Je l'admire de n'avoir pas perdu courage et d'avoir su où s'adresser sans hésiter. Si J'avais pu le deviner, je me serais épargné une grand Inquiétude.

Mais comment ? questionna l'oncle avec cette voix lasse et tramante que Paul ne lui connaissait pas, vous saviez donc quelque chose?

J'ai appris hier soir, i Côme, au moment de partir, que ces écervelées (j'aime mieux ne pas qualifier ceux qui les accompagnaient 1) avaient laissé seule Mlle Rosette dans un hôtel assez éloigné du village où les vapeurs ne font même pas régulièrement escale. Mais pourquoi l'avalent-ils laissée ?

Parce qu'elle avait besoin de prendre un peu de repos Dieu sait quel vacarme Ils avaient dû faire. Elle n'aurait pas dû aller avec eux; ce n'était pas une société pour elle. Ma femme l'avait bien dit, murmura l'ingénieur.

Ah?., fit distraitement le Jeune homme, qui était en train de ruminer quelque chose de très difficile dire; cependant, quand elle est rentrée, peut-être que Mme Blanchi a.

Ils se turent un instant tous les deux, puis le maître se décida à expliquer

Si je vous disais, mon ami, que je ne sais même pas encore comment les choses se sont passées? Blanche et moi étions sortis. Et il ne faut pas croire les exagérations de Martine. Il a dû y avoir certainement une scène orageuse. Vous comprenez, d'ailleurs, que ma femme, après une nuit d'inquiétude et d'attente, était dans un état de grande nervosité. Nous ne pouvions savoir que Rosette avait trouvé l'hospitalité auprès des vôtres et, par conséquent.

Mais c'était la première chose qu'elle devait dire.. Pourquoi ne lat-elle pas fait?

Reste à savoir si ma femme lui a laissé seulement le temps de s'expliquer. Finissons: cela me fait trop de peine. Je suis complètement abattu, découragé, de me sentir si impuissant. Peut-être cette nuit d'insomnie en estelle cause. Je voulais vous dire quelque chose. Qu'est-ce que Je voulais vous dire ?

Allez prendre du repos, Monsieur, vous en avez besoin, dit le jeune homme pris de pitié devant le visage ravagé du pauvre oncle. Ne précipitez pas les choses, laissez-les s'arranger comme elles le font si bien généralement et fiez-vous à votre petite nièce, elle le mérite. Bonsoir, mon cher maître.

2O0I

Assises près de l'appui du balcon, devant leur porte grande ouverte (de fa-

çon à recueillir le peu d'air qui venait de la cour étroite), les deux Jeune» femmes causent à voix basse. Ou plutôt l'une, la frêle jeune femme aux yeux douloureux, timidement, avec une sorte d'anxiété contenue, entasse raisons sur raisons pour convaincre Rosette de quelque chose dont celleci ne semble d'ailleurs* nullement vouloir se persuader.

La jeune fille se contente de eecouer la tête et de sourire, laissant l'autre parler; puis, quand elle se tait, Rosette riposte tranquillement

Et si je suis contente comme cela? Je ne donnerais pas pour une maison seigneuriale notre petite chambre, où je suis dorlottée et comprise, et nos) dinettes pour les repas les plus somptueux, et ma chère paillasse pour un Ut princier ?

En attendant, c'est moi qui couche ce soir sur la paillasse; c'est décidé! croyez-vous que je ne vous ai pas entendue cette nuit remuer et soupirer t J'ai soupiré pour des raisons qui me regardent, ma chère hôtesse et, si cela n'est pas permis, j'aurais dû le stipuler dans notre traité. D'ailleurs, si vous aviez dormi vous-même, vous ne m'auriez pas entendue. Je suis très) bien sur ma paillasse et J'y reste. Mais 11 ne s'agit pas de cela; je ne roi» du tout pourquoi cette maison, connu voua dites, ne me conviendrait pas. U lutvrtj

Les sans-flllstes possèdent un Journal complet, documenté et Intéressant, lia lisent le Petit Radio. Un an 30 francs.

BOURSE DE PARIS Le marché paru assez irrégulier. tomt au moins en premiers heure c'était, au dire des uns, la conséquence do* avis exprimes par le marché américain au cours de la dernière séance, où un certain ::ombre de valeurs fut assez msJfcraité; au dire des autres, 1.l ne lailait voir dana la moins bonne tenue du marché que la résultants de la mauTalse humeur éprouvée par certains opérateurs qui s'attendaient à ce Que le vate des dégrèvements fiscaux soit un feu ecquis aujourd'hui.

Quoi qu'il en solt, après une nuance d'indéolsion. même assez marquée en première heure, le marché s'est peu à peu ressaisi et prend fin sur une lmarsilion plus satisfaisante.

Les banques se montrent résistances voire méme fermes pour la Compagnie Algérienne en hausse de 10 francs à 2.390. Les valeurs de chemins de fer ont bonne allure à l'exception de Nord qui s'alourdit brusquement à 2.550 venant de 2.595. En général les va.eurs d'élecitrlolté ne s'écartent pas sensiblement de leurs cours précédents: on retrouve La Thomson à 1.216; Nord Lumière à 3.840; Compagnie générale d'Electricité 3.845; distribution A 3.540.

Les valeurs métallurgiques sont calmes et bien orientées. Bonne tenue de Firminy. à 635: û'Elcetro Métallurgie de Dives, à 2.740: Forge et Aciéries du Nord et de l'Est. à 1.750 (plus 11); Botcnlrtss. a 2.250.

Les charbonnages s'Infléchissent quelque peu: les Mines de Lercs reviennent 1.373 contre 1.390; Courrières, à 1.651 contre 1.669: Vicoignc, à 1.610 contre 1j630. Par contre. Bruay est bien tenu à 740 contre 739.

Les valeurs de produits chimiques ne sont pas très sotives Pechiney s'inscrit à 3.620; Kuhlmann Il 1.160 contre 1.145; seul 1'Au- Liquide à 2.220 contre a.300, présente un marché animé de ferme et de primes à toutes échéances. Aux valeurs diverses, Pathé Capital ast à 334: Sucreries Say, à 2.M: VaituT€s Il Paris, à 2.845.

Enfin parmi les valeurs de navigation, Il convient de signaler la Tran.atlantique. qui gagne 24 francs à 1034 tt au groupe automobile, Peugeot 890 y»if.ra 8B2.

Banque Roit LOYER.

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Valeurs cotées à terme

Précéd. Jour

3 AMORTItlABLI » » » Il 6 1915-1B16 102 951 102 90 4 1917 100 90 101 » 4 <& 1918 89 9Z 89 85 5 1920 AMORTIS$. 135 ni 134 60 E 1920 W* 5°l W* BANQ. UNION PARIS.. SSJS SSg5. n C ALGERIENNE j380 »2390 » COMPT- D'ESCOMPTE.. »12020 » CRÉDIT COMMEROIAL. £5*™ »,1675 » CRÉDIT FONCILR fj" »jfff« » OREDIT LYONNAIS 3310 » 13305 » SOCIETE GÉNÉRALE. If" "1 îfff » RENTE FONOIËRB 1240 »! 1258 » «éEo- EST OAPITAl" 1180 »1171 » LYON OAP lb|8 »1640 » MIDI CAPITAL Il NORD CAPITAL 2595 !>i2550 » ORLEANS CAPITAL 1410 »11407 » SANTA-FÊ (eh. fer) 2900 »2840 » MÉTRO 1393 Il:1379 » DISTRIB. D'ELECTRIO. 3515 Il:3540 » ELECTR. GAZ DU NORD 1280 Il,12113 » C" C" ELEOTRICITE 3870 Il 3845 » THOMSON HOUSTON 1220 Il,1216 » ELECTRO DIVES 2770 »2740 » FORCES DU N.-E 1739 )>1750 Il TREFIL DU HAVRE 2470 ))!2425 » COURRIERES 1669 »!1651 » LENS 1S90 »11S73 » VICOIQNE st NttUX 1530 »1510 » BOLEO 347 »l 334 » PENARROYA 1190 »1185 » PLATINE 1985 »I1965 » DABROWA. 196 501 190 50 KUHLMANN 1145 )> 1150 » CAFSA 974 »I 981 Il PROD. CHIM. D'ALAIS.. 3680 » 3620 » CHARGEURS REUNIS.. 750 »I 749 » TRANSATLANTIQ. ORD. 1010 »11034 VOITURES A PARIS. 2860 »,2845 » AIR LIQUIDE 2200 u12220 Il CAOUTCH. INDOOHINE 1005 »l 989 » PATHÊ-CINEMA Joui». 285 »i 288 Il Capital. 330 »l 334 » PEUGEOT 882 »I 890 n RAFFINER" SAY ORO. 2040 » 2040 » UNION EUROPÉENNE.. 1995 »i1985 » RUSSE CONS. V OR 2' 7 851 8 » 5% 1906 1 80! 7 90 TURC UNIFIE 62 75! 63 15 TURC 5 1914 53 151 53 90 DANQ. NAT. MEXIQUE. 700 »l 677 » BANQUE OTTOMANE 1185 »I1SO6

OR.DIT FOND. IQYPT. 3765 »|3770 » WAGONS-LITS ORD. 669 ul 669 » CENTRAL MININO. 2275 »I227O » M0NTE0ATINI “».. 353 »I 346 » RIO TINTO 5400 »15305 » AZOTI (Norvègs) 1933 » 1905 » LAUTARO 413 u 409 8UOR. D'IO.VPTf ORD.. 919 » 902 » ROYAL OUTON 1/10 4250 4210 » Fonds garantis par l'£tat

g ̃ 6 AMORT. 1927 105 151 104 50 P.T.T. 5 1928 511 »l 513 » P.T.T. 4 1/2 1929 512 515 » oM7%1928 567 » 567 50 /&% 1919 A LOTS.. 615 615 » J 5 1920 A LOTS.. 552 » » tïU%19î1 A LOTS.. 566 567 » S5 16 1923 2" LOTS. 555 »l 555 Z 6 1923 2" LOTS.. 550 ni 5V> » \6%1924 A LOTS 559 »l 555 Il C. AUTONOME 4 t 1929. 1003 » 1003 » DECENNALES 1922-31. 102 051 » » ALGERIE 6 1921 » »i » » Obligations

VILLE PARIS 3 1910- 318 ni 318 50 6 M19. 499 »1 499 » FONCIERES 1883 350 »l 354 » -FONCIERES 1909 200 nl 204 » COMMUNALES 1906 390 »1 395 » COMMUNALES 1912 205 »i 208 » Fi NOIERES a 1913 424 »| 424 » COMMUNALES 1920 510 »| 509 » COMMUNALES 6 t 1921. 518 »i 518 n EST 3 ANCIENNES 390 »l 390 » EST 6 1921 de 1.000.. 915 »l 915 » EST 6 1924-34 500 »i 500 Il ETAT 6 1927 de 1.QC0 987 »i 987 » LYON 2 1/2 356 »l 353 Il LYON 5 1921 de 1.000 926 nl 935 » LYON 6 1924-34 511 »I 512 » MIDI 3 ANCIENNES.. 380 ni 381 Il MIDI S 1921 de 1.000. 914 »i 914 » MIDI 6 1925-35 508 »l 508 » NORD 3 ANCIENNES 397 »I » Il NORD 5 1921 de 1.030 912 »i 912 » NORD 6 192434 504 ni 504 » ORLEANS 3 °., 1921 A.. 359 »! 361 » ORLEANS 5%1921 de 1000 916 »! 921 » ORLEANS 6 1924 34.. 503 »l 503 » OUEST 1% ANCIENNES 383 »1 383 Il

Actions

BANQUE INDO-CHINE.. 11325 »l 11300 » CRED. FONO. COLON. 811 » 820 » MARSEILL. CRÉDIT. 1135 » 1143 OUEST CAPITAL 853 » 849 » PARISIENNE ELICTR.. 901 » 890 » AIR COMPRIME 5250 »525U » GABLES TELBQRAPH. 575 »l 580 » ENERCIE INDUSTRIEL. 514 »I 518 » BLANCHIS'' DE THAON 31(j n 916 » ACIERIES LONGWY 280 M ACIERIES MARINE 1038 »l » » AOIERIE8 MICHEVILLE 2415 » 2450 » ACIER. PARI8-OUTREAU 2090 »I2135 » CHANTIERS St-NAZAIRE 645 »1 655 » CHATILL.-COMMENT. 6200 »16160 » OOMM.-FOURCHAMB. 2065 » 2205 » DENAIN-ANZIN 3340 »l » n FIVES-LILLE 1655 »I1665 » METAUX 2610 »i2590 » SCHNEIDER 2145 »12150 » SENELLE-MAUBEUGB. 4 100 »i4430 » ANZIN 2950 »'2980 CHARB. DU TONRIN 8530 » 8455 » MERLES. 1251 »! 1250 » MOKTA EL HADID 102.00 »;10150 » SAINT-COBAIN 5535 »i5520 » SOIE CIVET 9350 11,9150 » USINES RHONE 2680 » 2675 » SI RAPHAEL QUINQ. 6225 » 6235 » CIMENTS FRANÇAIS. 8600 »i85OO » POLIET el CHAUSSON.. 310U »|31OO » GALERIES LAFAYETTE. 185 185 » PARIS-FRANCE 2330 » 2325 1 PARIS-MAROO 124 » 142 50 AGENCE HAVAS 1425 "1430 » BEC AUER 1640 »11639 » chapal 4950 CIRAGES FRANC* 1545 1526 » COMPTEURS A GAZ 1860 »!1855 » LION NOIR 1353 »1360 ETABLISSE MARECHAL 702 »1 719 » CRED. FONC. F* CANAD. 7190 »l » SOSNOWICE 1728 » 1706 » ROYAL DUTCH 42050 » Fonde étrangers

BRESIL 4% 1910 Joe Cte) 1120 »11132 » BUEN.-AYRES 4 1 1909.. » »i CHINE 4 ,e OR 1895 485 »l 482 » EOYPTE UNIFIEE 394 ni 393 » JAPONAIS 5 1907 » »' » JAPONAIS 4 x 1910 360 »l 359 50 MAROC 5 1910 1330 »11300 » MEXIOUE 4 », OR 191P 63 70! 63 OTTOMAN 4% 'Douane») 211 »1 218 » SERBE 4 1895 147 »l 150 » SERBE 5 1911 170 170 »

MARCHA EN BANQUE

Terme

ALSACIENNE DE P. 0. 64 76i 64 25 BALIA 79 b0i 80 » BRAKPAN 414 »i 412 u CAOUTCHOUC$ 232 >h 229 » OOLOMBlA 239 » 182 OROWN-MINES 437 »l 415 » De Biens ORDIN 1170 )S1155 » EASTERN RUBBER 167 »l 162 » FRANOO-WYOMINQ 583 »l 584 » OEDULD 436 439 » GOLDFIELDS 280 »l 278 50 CULA 203 »l 200 » HOLFRA 209 50 213 50 » HUANOHAOA 223 »i 225 » HYDRO-OtRt 899 )>l 894 » JAQERSFONTEIN 248 »l 246 » JOHANNESBURO 262 »l 260 » LENA 20 20 » LORRAINE DIETRICH. 363 »l 364 » MALAOOA ORO. 285 »l 283 50 MALOPOLSKA 358 », 359 » MALTZOFF 54 50. 53 » MEXICAN EACLE ORO. 177 50i 177 » MEXICO EL ORO 64 50 64 » MOTEURS GNOME 1070 » 10.3 » MOZAMBIQUE 80 80 25 NORTH OAUCASIAN 23 50! 21 75 PADANC 924 »| 920 PARIS-FONCIER 237 »l 289 » PHO3PH. CONSTANTINE 919 920 » PHOSPHATES TUNIS 432 »I 429 » RAND MINES 390 »l 385 50 RUSSIAN OIL 12 501 12 » SHAHS). 51 251 51 50 SHELL TRANSPORT 610 » 605 » SILVA PLANA 84 86 » SPASSKY 13 75 13 50 TABACS ORIENT 52 52 75 TANCANYIKA 341 »1 Z37 TERRES ROUGEt THARSIS 612 »| 598 » transvaal o]q 2))! ;j(5 TUBES so3nowi0e 251 248 TUBIZE PRIV 610 »l 589 >< VERMINOK 125 50i 123 » Comptant

ROUMAIN 5 1903 » »l » » BRUAY 7350 Il 7325 » OMNIUM INT. PETROL. 242 »! 251 » ARÉAS 227 »l 226 » ETABL. GEORCET FILS 482 »i 487 x HUTCHINSON ORD. 3170 »IS200 MONAOO 7600 »17600 » MODDERFONTEIN • 9* »l M »

Renseignements financiers Echanges. Eatampille. Répartition* Etablissements Keller et Leleux. II est actuellement procède à l'échmf» des actions de 600 francs contre d8 titres de 100 frs, à raison de cinq tétions de 100 frs pour 1 de 500 !ni. Bozel Maléira. Depuis le 10 avril échange titre pour titre des action* c 0 n* 1 & 160.000 de la SocleU Industrielle des Produits Electrocnlmlquea Bozel-Ltunotte, coupon 34 attaché, contre des actions Bozel-MalMia coupon 34 attaché.

Artésienne de Force et de Lumièr», Il es t procédé à l'échange des actions de 500 francs contre des actiens de 100 francs, à raison de 5 (U 100 francs pour une de 500 franc*. Il est procédé en même tempe a la répartition gratuite d'actions de 100 frs, raison de 5 nouvelles de 100 frs pour 3 de 500 francs sur remise du cou* pon n" 13.

Compagnie d'Entreprises Immo

res potrr l'aménagement et l'exteiu- des villes. Cette Société procW* l'attribution de 220.000 parts béuj^ claires aux porteurs de 220.000 action» de 100 frs. à raison de une part pour chaque action sur remise du coupon a- 11.

Grands Magasins c A la Ville de StDenis en liquidation. Il est procédé actuellement. à titre de seconde répartition. à la distribution d'actions « Galeries Saint-Dents à raison de 2 actions c Galeries Salnt-Denla à pouf 7 actions Ville de Sïllnt-Denls.

Compagnie du Gaz et Régie Co-Int4~ressée des Eaux de Tunis. Depuis la 10 avril, répartition de 1.500 franc» (soit net 1.350) par action de Jouissance contre remise du coupon n* Se! BANQUS RENt LOYSM.


MARCHE DES CHANGES

355 50 318 50 ltaUe 133 80 Hollande » Suède.

Paris, 22 avril (de notre correspondant spécial)

BEURRES. Bonne demande avec prix soutenus en Leurres centrifuges et fermes sur les malaxés malgré 1 importance des arrivages.

On ci "t kilo (cours extrêmes) Centralises Normandie. 14.50 20: Bretagne. 15.50 a 18.50: CharentePoitou. 16 22 TouraJne, 16 à 20 Divers. 10 a 17.

Marchands Normandie. 12 à 17 Bretagne. 10 à 16.50 centres divers. 10 à 14 divers. 7 à 15.

Petits beurres Bretagne choix. 15 15.50.

Beurres en livre Loiret. 13 à 15 frlgo. 7 à 15 danois. 19 à 19.50. Arrlvages du jour Beurres français (k.i. 46.916 k.; ventes du Jour linottes!. 8.713; resserre du Jour (mottes), 1.508. ŒUFS. Vente active et cours maintenus.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes) Picardie extra, 5.70 à 6.10: Normandie extra. 5.50 à 6.20; Normandie choix. 4.50 k 5.40 Normandie ordinsfre, a.7o à 4.40 Bretagne choix. 3.80 à 4.40 Bretagne ordinaire. 2.70 à 3.70 Brie Beau*. 4.80 à 5.30 Poitou choix. b.30 à 6 Poitou ordinaire. 4 A 5.20 Touraine choix. 5 à 5.80 Touraine ordinaire. 4.50 à 4.90 Midi choix. 4.30 à 4.70; Canes, 5.10 à 5.40. Arrivages du jour (collit). 1.250 ventes du Jour (collsl, 1.146; resserre du Jour (colis). 1.461.

FROMAGES. Pâtes Molles Veute active et cours fermes orientée vers la hausse, la température étant favorable à la conservation.

Prix au cent Camemberts Normandie 180 à 375 divers. 120 à 230; Gournay. 90 à 130 Neufch&tel. 50 à 90 Font-1'Evèque. 220 a 370 Chèvre. 30 k 500.

Prix à la dizaine Brie grand moule, 180 à 230 moyen moule, 120 à 160 laitier. 80 à 125.

Pâtes Sèches Vente bonne cours fermes et hausse sur le Port-Salut. Aux 100 kilos Port-Salut.. 500 à 1.350: Gruyère. 700 1.300 Comté. 600 à 1.Ï50: Hollande. 780 à 955.

Arrivages pares molles. 78.849 k. pâte» sèches. 9.288 k.

VIANDES. Vente assez bonne.

On cote au kilo (cours extrêmes) Bœuf. Hausse de 0.20 k 0.50 sur les bas morceaux.

Quart derrière non traité 1- qualité, 1S à 14 2« quaüté, 11.50 à 12.90 3« qualité, 8 à 11.40; quart devant. 5.20 à 7.40 aloyau. 10 à 20 train entier, 9 à 15.50 paleron. 6 à 9 bavette. 6 à 9. Vtnu. Entier ou demi 1» qualité. -14.80 a 16.50: 21 qualité, 12.50 k 14.70; 3* Qual!té, 10 à 12.70 pans. cuisseau, carré. 10.50 à 19: basse complète. 8 à 13. MotrroN. Ir· qualité. 16.50 à 18.50: 2- qualité. 14.50 à 16.40 3* qualité. 11 à 14.40 gigot. 14 à 26 carré. 15 k 36 épaule. 9 à 15: agneau de lait, 7 à 21. Porc. Demi If qualité. 13 à 13.60; 2 qualité. 9 à 12.90 longe ou filet. 13 à 18 relns. 9 Il 14.80 poitrine. 8.50 à 12.80: jambon. 12 à 17 lard, 6.50 Il 10. Arrivages du jour (kilos). 250.000. VOLAILLES. Arrivages moyens suffisants pour certaines marchandises comme l'agneau et le lapin qui sont en baisse, tandis qu'il y a peu de poulets, pour lesquels on enregistre une hausse sur les provenances das Charente*. Midi et Hambourg, et de la fermeté pour les autres.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais. 18 à 20.50 canards Nantais. 18 à 20.50 canards de ferme. 11 à 15 agneaux de lait. 9 à 13.75 gros agneaux. 13 à 47 dindonneaux du Midi. 14 à 20: lapins Otinals. 13.75 à 14.25 lapins divers. 13.50 à 14 lapins divers. 13.50 à 14 poulete Nantais Gâ- tinais. 20 à 28 poulets Touraine. 20 à 28 poulets Bresse, 28 à 34 poulets, des Charentes. 25 à 30 poulets de Ham- bourg. 20 à 30 poulets congelés étrangers, 13 à 19 poules de Bretagne. 15 à 19 chevreaux de Touraine. 9 11 chevreaux divers, 8 Il 10.

On cote à la pièce (cours. extrêmes) Pigeons (gros et petits). 4 à 13 pintades. 15 il 26.

Volailles vivantes

On cote au küo (cours extrêmes) Lapins. 8.50 à 9.75 oies, 9 à 10 poulets Jeunes. 15 à 18 poules et coqs vieux. 12 à 14 dindes, 10 à Il*, pouselns petits. 1.75 à 3 canetons, 8 k 13 oisons. 8 t. 22.

Arrivages (kilos). 43.000; resserre du Jour tktl.), 18.000.

GIBIER, Lapins de garenne. 5 à 9. On cote au kilo (cours extrêmes) Marcassins. 15; arrlvaga (kilos), 150. LEGUMES. Les fêtes de Pâques et le froid ont quelque peu provoqué un ralentissement des apports, mals la vente a été bonne en ce qui concerne les pommes de terre nouvelles et les choux-fleurs qui sont en hausse. Par ailleurs, demande plus calme et baisse sur les poireaux. asperges et haricots verts.

On cote aux 100 kilos Ail. 500 à 700 asperges en vrac, 700 à 1.150 carottes de Meaux. 3 Oà 44: Nantes. Sully, 60 à 80: cerfeuil. 100 à 300 champignons couche extra. 1.000 1.250 moyens. 800 1.100 conserve. 72» 1 b80 chicorée Nantes. Orléans. 250 320 améliorée. 80 A 120 raves c\ rutabaga'! 20 à 60 échalotesoignons. 300 à 400 endives, 150 a 230 épinards, 50 a. 180: fèves d'Alaérle, 180 à 320: haricots verts d'Algérie et Maroc, 750 à 1.400; sîcs. 300 à 650: laitue Nantes. 180 250: départements. *>*̃< 230: lentilles. 300 à 600: navets et Vlarmes. 70 t 100 Algérie. ̃ 200 oignons en grains. 20 à 50 "ÇrsHlle. 50 100: patates. 250 à 300: persil. ISO 250 pois verts du Midi. 400 700: pois verts départements d'Algérie. 350 à 600 mange-tout Midi. 700 IL 800 cassés. 280 à 390 topinambours. 60 100.

Pommes de terre nouvelles. Algérie 160 ♦ 200 Espagne. 140 à 190: Italie 15j k 190: Midi. 220 a 250: Hollande commune. 50 à 80: rosa. 60 à 70: Jaune ronde. 38 A 40 saucisse rouge. 35 à 45: Esterling. 45 à 52: Salnt-Malo. 35 k 40: blanche commune. 30 à 40.

Oit cote au cent Artichauts du Midi. 4J k 170: divers. b0 iL 125 choux nouveaux Manche 60 à 80: Angers. 60 a 80: Midi. 60 à 90: vert. département?. 140 1 160 choux-fteurs Btffleur. Cherbourg. 150 à 375: Angers. 60 à 300: goscoff. 175 k 375 choux-fleura &1nt-

Malo. 175 à 350: Midi. 250 k 460: laitues. 40 à 90 romaines. 75 à 175. On cote aux 100. bottes Fenouil, 125 à 250 panais, 75 à 125 poireaux, 60 il. 125 radis Nantes. Orléans, 50 à 100 noirs. 100 k 200.

On cote aux 216 bottes Cresson. 30 k 75.

On cote d la botte Asperges diverses, 7 à 15: carottes nouvelles Nantes, Orléans, léans, 1.50 k 4; navets nouveaux, Nantes. 1.50 à 2.50 oignons nouveaux Nantes. 1.50 à 2 rhubarde, 1 k 1.50; thym, 3 à 5.

On cote 8 la pièce Céleri-rave, 0.25 à 1.50.

FRUITS. Vente calme.

On cote aux 100 kilos Amandes sèches. 7.50 à 8.50; figues sèches. 200 à 800 fraises de Carpentras. 1.800 a 2.200 k. noix sèches. 600 à 800 oranges sanguines, 220 à 320: pommes choix, 400 1.400: communes, 200 a 400 tomates Algérie et Maroc. 550 il 700. On cote 'ci la corbeille Fratses d'Hyères, 15 60.

On cote au kilo Pruneauxx, 5 12: au cent bananes des Antilles. 64 64 aux 100 kilos bananes des Canarles. 525 à 575.

BOURSE DE PARIS

Ouverture

PARIS, 22 avril.

BLÉS. Tendance faible. Courant. 131.25, 131.50; prochain. 129, 129.25. 129; niai-juin, 129, 128.75, 128.50: 4 de mal. 127.75: Juillet-août, 127. 126.50. 126.75 (tous nominaux).

FARINES. Tend. sans affaires. Courant, 176 nom. prochain. 178 nom. mal-juin, 178 nom. 4 de mal, 176.50 nom.; juillet-août, 176 vend.

MAIS. Tend. sans affaires. Courant, 110 nom. prochain. 95 nom. 4 de mal. 95 nom.: 4 de juillet, 92 nom.; 6 de juillet, 90 achet.

AVOINES (div.). Tend. lourde. Coui-uut. 70.50, 70.75. 71, 71.25; prochain. 69.75 mal-Juin, 70. 70.25, 70. 69.75 4 de mai. 70.25, 70 Juillet-août, 70 (tous payés).

SEIGLES.- Tend. sans affaires. Courant, 74 vend.; proch., 76 vend.; maijuin, 78 nom.; 4 de mal, 78 nom.; juillet. 82 nom.

ORGES. Tend. sans affaires. Courant, 75 nom.; prochain, 76.50 nom.; mal-juin, 76.50 nom. 4 de mal, 77 vend.; juillet-août, 80 vend.

SUCRES. Tend. soutenue. Courant, 238.50 payé proch., 240 payé Juin. 240.50. 241 payés 3 de mal, 241 payé 3 de Juin, 242 payé septembre. 236.50, 237 payés 3 d'octobre, 322. 222.50; 3 de nov.. 223 payé.

ALCOOLS LIBRES Tend. calme. Courant, lnc.; mal, 836 payé; Juin, Juillet, août, septembre, Inc.

Clôture

BLES. Tend. faible. Disp. (cote officielle), 130.50, 131.50 courant. 130.50, la,0.25; proch., 128.50: mai-Juin, 128.25. 128 4 de mal, 127 Juillet-août. 126 (tous payés).

FARINES. Tend. sans affaires. Courant, 176; Droch., 178; mai-Juin, 178: 4 de mai. 176.50; Juillet-août, 176 (tous nominaux).

MAIS. Tend. sans affaires. Courant. 110 proch., 90 4 de mal, 95 4 de juillet, 92; 6 de Juillet. 90 (tous nom.).

AVOINES (dlv.) Courant, 71. 70.75 proch.. 69. 69.76: mai-juin. 69.50, 69.75 payés 4 de mai. 69.75 paye juillet-août, 69.75, 70.

SEIGLES. Tend. sans affaires. Courant, 74 vend.; proch.. 76 vend.; maijuin. 78 nom.; 4 de mal, 78 nom.; Juillet-août. 82 nom.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant, 75 nom.; proch.. 76.50 nom.; moi-Juin, 76.50 nom. 4 de mal, 70 vend.; Juillet-août, 79 vend.

SUCRES. Tend. calme. Courant, 239 payé proch., 240 payé juin, 241 payé: 3 de mai, 240.50. 241; 3 de Juin. 241.50. 240; septembre. 236. 237: 3 d'octobre, 222.50 payé: 3 de nov., 223 payé; cote officielle, 239.

ALCOOLS LIBRES. Tend. sans affaires. Tous incotés.

PARIS, 22 avril. Brisures, prochain courant, mai Juin. 4 de mai incotés. Caoutchous courant 825 ach: prochain 840 payé: 3 d'octobre 935 vendu. novembre 925 payé; 3 de janvier. 950 p. février 955 p.

BOURSF. DU HAVRE

Ouverture

LE Havre, 22 avril.

COTONS. Tendance marché vendeur. Vente 1.000 balles. Janvier, 601; février, 500; mars. 502; avril, 507; mal, 503; .juin, 605; juillet, 504; août, 601; septembre, 499: octobre, 498; novemCAFES. Tendance soutenue. Vente 1.250 sacs. Janvier. 252.50 février, 250.75; mars. 250.50: avril, 292.50; mal, 279; Juin. 276; Juillet, 266.75: août, 266; septembre, 260.25; octobre, 258; novembre, 257; décembre, 254.50.

Clôture

Le Havre. 22 avril 1930.

COTONS. Tendance calme vente, 2.750 balles Janvier. 501 février. 500; mars, 502 avril, 507 mai, 503 Juin, 505 juillet, 604 août. 501 septembre, 499 octobre. 498 novembre, 498; décembre, 500.

CAFÉS Tendance soutenue vente, 3.500 sacs janvier, 251.50 février, 249.75 mars. 249.50 avril. 290 mal, 276.50 juin. 273.50 juillet. 264.75 août, 264 septembre, 259 octobre.. 257 novembre. 256 décembre, 253.50. LAINES. Tendance calme Jan- vier, février, mars, incotè d'avril à octobre. 890 novembre et décembre, Incoté.

Marchés étrangers COTON6.

Livirpool, 22 avril. Sakellaridis (clôture i avril, 13.18; mal, 13.19; Juin. 13.13; juillet. 13.14; août. 13.14; septembre. 13.14; octobre. 12.93: novembre, 12.96; décembre. 13.02: Janvier. 13.07; février. 13.22: mars, 13.21.

Haute-Egypte (Clôture) avril. 10.04; m»i. 10.07; juin. 10.08: uillet, 10.07; tout. 10.07; septembre. 10.07: octobre, Il,72: décembre. 9.86: Janvier, 9.86; février. 9.92: mars, 9.98.

Américains (clôture I avril. 8.05; mal 8.0à; Juin, 8.05; Juillet. 8.07; août. 8.04: septembre. 8.02; octobre, 8; novembre, 8: décembre. 8.02: Janvier. 8.03; février, 8.0£: mars, 8.09; avril (1931). 8.11. CHiGAGo. 22 avril. Ouverture, mal. 15.50: Juillet. 15.65.

Chicago. 22 avril Cotons mal 15.40; Juillet 15.57.

New-Orlèans. Clôture Cotons dlsp. 15.21: mai 15.29/31; juillet 16.47/ 48: octobre 14.81/82; décembre 15.00; Janvier 15.05; mars 15.21.

New-Yorck. 23 avril. Colon.9, disp. 15.85; avril 15.S8; mal 15.63/64; Juin

15.7; juillet 15.80/82; août 16.60; setembre 15.25; octobre 15.10/11; novembre 15.18: décembre' 16.18/23; Janvier 15. 30/32; nouveaux octobre 14.84/85; novembre 14.92; décembre 14.98/15.01; Janvier 15.01; février 15.14; mats 1b.27/ 29.

CEREALES

Chioaoo, le 22 avril. Ouverture, 1043,8-1061.8.

Chicaoo, 22 avril. Blés: dur d'hlver. lncoté n- 3, incoté sur mal, 103 1/2 à 103 3/8 sur Juillet. 105 3/8 à 104 3/4 sur sept.. 108 3/8 k 108 1/8; déc, 112 7/8 112 3/4. Maïs bigarré n° 2, incoté; sur mal, 81 8/8: sur Jull., 83 1/8: sur sept., 84: déc. 78 1/4. Avoines sur mal, 42; sur Juillet, 42 6/8: sur sept., 42 3/4. Seigles nt 3. incoté sur mal, 60 5/8; sur Jull., 67; sur sept.. 71 1/2.

Liverpool, 22 avril. Ouverture blé, tendance facile; mal, incoté; Juillet. 7.1-1,2; octobre, Incoté; mais, tous incotés.

Liverpool. 22 avril. Clôture blés, tendance facile, mal. 7,7-1.8; juillet. 7.8-7J- octobre, 7.11-1.2; mais, calme. RoIario, 22 avril. Blés sur mal, 9.75. Maïs sur mal, 6.

Winnipeg, 22 avril. Blés sur mal, 107 1/8: sur juillet, 110 1/4; sur oct., 113. Seigles: sur mal, 65 1/4; sur Juillet, 68 1/4 sur octobre, 72. Avalnes sur mal, 61 3/8; sur Juillet, 51 7/8; sur oct., 50 3/8. Orées sur mal. 48 3/8 sur Juillet. 51 sur oct., 64 7/8. Nbw-York, 22 avril. Bléa roux d'hiver. 120 1/2; dur d'hiver. 107 1/2; bigarré. Incoté. Maïs 91 b/8. Buenos-Alres. 22 avril. Blés sur mal, 9.75; Juin 9.85; Maïs sur mai 6.10; Juin 6.10; Avoinea sur mal 5.00: orges dlsp. 4.80.

SUCRES

Londres, 22 avril. Sucre brut. 88*, tendance calme: mai. 6.11-1.4-6,9: août 7,1-1,2. 7.0-3.4: base 96", Janvier. 8,1-1.2, 8: mars. 8,5-1,48, 8.4-1.2; mal, 8,7-1.2, 8,6.

Nkw-Yoi»k, le 22 avril. Sucres centrifuges. Cuba. 342: à terme, sur mal, 149; Juillet. 165: septembre, 173: décembre, 183: Janvier. 185.

CAFÉS

New-York, 21 avril. Cafés atpontole 9 5; 8; mal 8.63; Juillet 8.45; septembre 8.33: décembre 8.18: janvier 8.12; mari 8.07; ventes 18 mille sacs.

MAYENNE. 21 avril. Jamais cette foire n'est bonne ni bien approvisionnée en animaux. La rareté des animaux d'herbe l'a rendue encore plus mauvaise cette année. Les cours sont sans changement et les transactions nulles. on [..ut se baser sur ceux de la foire de la Passion.

Céréales.' On cote aux 100 kg. blé pris en culture. 121-122 (120); rendu au moulin, 122 (122); farine de blé, au moulin. 168-170 (170-171); en boulangerie, 170 117.2); son. pris au moulin, 64-65 (40-63); en boulangerie, 65 (60-65); remoulages, pris' tu moulin. 70-72 168-70); en boulangerie 70-72 168-701; chez les particuliers. 72 (70); avoine, 70-72 (70-72): orge, 70-72 (7071) pommes de terre, 35-60.

BAIN DE BF..ETAGNE, 22 avril. Bœufs amenés. 4; vaches amenées. 45 à 50, 2/3 vendues, de 500 6 2.200 fr: la pièce; veaux amenés, 20 à 25. tous vendus, de 3.75 à 4 fr. la livre; moutons amenés, 10 à 12. tous vendus, de 3 à 4 fr. la livre; porcs de lait amenés. 320 à 340, 9/10 vendus, de 250 à 300 fr. la pièce; pores moyens amenés. 140 à 150. 4/5 vendus. de 400 à 650 fr la pièce. Beurres, de 5 à 5.25 la livre; (Buts, de 3.50 à 3.75 la douzaine.

Pour la foire de Pâques, elle n'était pas forte et ne valait pas mieux qu'un petit marché ordinaire. Il y avait cependant une Quarantaine de chevaux et poulains qui ne se vendaient pas vite, car Il n'y avait pas beaucoup d'acheteurs.

Les vaches n'étalent pas nombreuses; elles ne changent pas de prix les jeunes sont toujours recherchées. Les veaux deviennent rares de plus en plus; aussi la vente était active les bouchers étaient en aussi grand nombre que les veaux.

Les moutons et agneaux ne sont pas nombreux en ce moment; ils se vendent bien.

Les chevreaux, au nombre de 4. valaient 45 à 50 fr. pièce. Les porcs de lait. ainsi que les moyens, étalent en assez grand nombre; malgré cela, la vente est bonne. Le cours des gras n'est pourtant pas bon à Paris.

Le beurre et les œufs ne se vendent pas cher.

MAXENT, 22 avril. Veaux amenés. 35. tous vendus, de 3 A 3.20 la livre; beurre, 6 la livre; oeufs. 3.50 la douza«ie: porcs. 4.25 la livre.

LA GUERCHE DE BRETAGNE, 22 avril. Marché de la semaine de Pâques pas très tort en raison des Jours de fête.

Vaches amoulliantes amenées 4. toutes vendues, de 1.700 à 3.000 francs la pièce; veaux amenés 40, dont les 3/4 vendus raison de 4 a 4,25 la livre porcs gras amenés 200 a 220, tous vendus et expédiés sur le pied do 8,10 & 8.30 le kilo; porcs maigres amenés 10 15. 2/3 vendus de 500 à 700 francs la pièce; porcs de lait amenés de 100 à 150, 1/2 vendus de 350 400 francs la pièce. Légère hausse sur les veaux. vu leur petit nombre; les prix se maintiennent pour les autres animaux. Beurre en gros, 10 fr. le kilo; au détail, 6 fr. la livre: oeufs, 3,75 à 4 fr. la douzaine.

Marché aux volailles quantités assez grandes mais vite enlevées en raison des demandes des expéditeurs. Oies, 40 à 45 fr. la pièce; canards, dindes, 38 à 40 fr. la pièce; canes, 45 a 52 fr. la couple suivant grosseur; poulie, 46 A 50 francs la couple; Jeunes poules, 32 fr. la couple; gros lapins, 28 31 tr. lapins moyens. 16 à 20 fr. la pléce pigeonneaux. 5 5.50 la pièce. On cote aux 100 kilos farines, l* qualité, 175 à 178 fr. 2' qualité, 165 à 169 fr. céréales blé, 122 a 124 fr. avoine, 90 a 100 fr. orge, 85 a 90 fr. son, 70 A 78 fr fourrages, aux 500 kilos paille, 150 a 170 fr. foin, 210 « 220 francs.

Cidre. 90 k 100 franc* la barrique. suivant qualité.

VITRÉ. 22 avril. On cote aux 100 kilos farine. 160; son. 58-60: froment. 116: sarrasin. 70; avoine. 65 à 70: orge. 75 k 80: pommes de terre. 45 à 50. Aux 500 kilos paille. 140 a 160; foin, 300 a 330.

Vache. le kilo sur pied, 3 à 4: veau, 8 8.40; mouton, 8.10 à 8.50: porc gras, 8 40 à 8.80; petits porcs, la pièce. 250 il. 300.

Beurre. le kilo en gros. 12 à 12.50; au détail, 16 a 18; œufs, la douzaine en gros. 3.75; au détail, 4; poulets, la cou,ple, 35 à 40; canards, 40 à 45; Dlgeons. 13; lapins domestiques, la pièce. 2 54 30: cidre. la barrique. 90 à 100. SAINT-ADBIN-D'AUBIGNÊ. 22 avril. On cote aux 100 kilos blé, de 118 à 120; sarrasin, de 85 k 90: avoine de 83 à 85: orge, de 83 a 86: son. de 60 Il 66: pallie, de 30 à 32; loin, de M à 60. Tendîmes calme.

Beurre en gros, de 13.50 à 14.80 le kJilo; en détail, .de 14 à 1b.30 le kilo; œufs, de 3.45 à 3.50 ta douzaine. Tendance à la baisse.

Cidre, de 80 à 90 la barrique.

QUE5TEMBERT, 21 avril. On cote aux 100 kilos farines de froment, I" qualité. de 168 à. 170; céréales troment, de 120 à 122; seigle, de 60 à 62; sarrasin, de 82 à 83; avoine, de' 03 65; son, de 60 à 62; fourragea pain», de 200 à 220 la tonne; foin, de 240 à 250 les 500 kilos. Calme pour les céréales, les transactions se continuent rares et peu Importantes. Baisse sur les fourrages, particulièrement la paille ordinaire, qal est moins demandée.

Bestiaux boeufs, de 4.75 à b.50 le kilo; vaches, de 2.75 à 3.25 le kllo: veaux amenés, 123. vendus de 7 à 8 le kilo: moutons, de <<f.50 à 8.50 le kl:o; porcs gras. de 8 à 8.50 le kilo; porcs maigres, de 8 à 8.75 le kilo: porcs de lait, de 210 à 300 la plèce. Le marché aux veaux a été très actif. malgré l'abondance de produits: beaucoup de marchands ayant profité de faire leurs achats à Questembert avant de se rendre 11 la foire de Malansac.

Beurres doux. de 10 à 11 le kilo; de table, de 11 à 12 le kilo: aeufs, de 3.75 à 4 les treize. Tendance ferme pour les beurres qui. en raison des prix actuels, sont demandés des marchands qui trouvent facilement à l'expédier, surtout le beurre doux de bonne qualité. le salé n'étant acheté que par les particuliers: stationnoire pour les oeufs. Peu de poulets sur le marché, ce qui est regrettable, car en ce moment il y a de fortes demandes et les Jeunes se vendent jusqu'à 6 fr. 50 la livre. On cote la couple de vieux. de 32 à 48. suivant grosseur et qualité 15 à 5.50 1a livre) les moyens. de 30 à 40 la couple, selon la grosseur et la qualité 16 à 6.50 la livre) les Jeunes, de 20 à 28 la couple. suivant qualité. Canards, 16 à 25 pièce: laplns. de 13 k 25 pièce, suivant grosseur 5 à 6 le kilo vivant pigerons. de 8 à 10 la couple.

Pommes de terre. de 15 à 16 les 100 kilos.

Cidre ordinaire, de 140 Il 150 la bar- rique: pour bouteilles, de 150 A 160 la barrique, logé, droits en sus.

Malgré les fêtes de Piques, le marché s'est trouvé bien approvisionné, et le commerce en général a été satisfaisant. CRAON. 21 avril. Beurre en gros, 7 à 8 fr. le kilo: en détail. 18 à 18.50 le kilo: oeufs. 3.50 à 4 fr. la douzaine. Les données ci-dessus s'expliquent difficilement avec cette différence de prix des beurres vendus en gros et en détail. Un contrôle pourrait peut-être régulariser les différents marchés. Peu de volailles se vendant facilement. et aux prix demandés.

Ce marché était plutôt un motif de promenade pour la Jeunesse venue en grand nombre en ce jottr de lundi de Pâques.

QUINTIN, 22 avril. Veaux, 1" qualité, 4.20: ordinaires. 4; porcs à nourrir. la pièce. 460 à 550. suivant taille et qualité; porcelets, la pièce. 250 à 280. suivant qualité: beurre, la livre. 8; œufs, la douzaine, 4.50: plants de choux fourragera, le 1.000, 8 à 10.

Marché sans importance: cours en hausse sur les veaux; prix maintenus sur les porcs ainsi que sur le beurre et les œufs.

LES CHOUX-FLEURS

Saint-Pol-de-Leon, 22 avril. En- viron 350 voitures de choux-fleurs ont été amenées ce matin au marché de la place de l'Evéché; les transactions ont été assez actives; les cours demeurent statlonnaires.

On a payé les petits choux-fleurs, dits a moudets D. destinés à l'exportation en Angleterre, de 1.10 à 1.25 la tète, suivant qualité les choux-fleurs moyens, le tout venant et suivant qua- lité, de 1,40 à 1.90 la tête les chouxneurs extra. de 2 à 2.40 la tète, suivant qualité.

Progrès soutenu des

volailles utililaires et du

matériel avicole

Nous avorta vu la semaine dernière quels enseignements on pouvait tirer d'une visite d la section des « animaux ci lourrure » de l'exposition d'aviculture de Paris notre conseil va maintenarit nous faire passer rapidement en revue les autres stands. Les races utilitaires ont pris, décidément, le pas sur les races d'agrément et sportives. Les Leghorn blattche, pour la ponte, Wuandotte blanche, Rhode island rouge, Gâtinaise. Bourbonnaise et le sosie de cette dernière la Susses llerminée, tiennent le tête comme races k 2 fini. Les Bresse s'améliorent. On procède à la sélection de la Poule de Jfarans, qui produit de beaux otufs bruns. si cotés en Angleterre. Suivez cette race pour vous intéresser le moment venu. La Faverolles a toujours et très justement la cote; bonne pondeuse de petits œufs l'hiver. c'est la race la plus précoce des races de chair elle vous permet d'obtenir rapidement d'excellents poulets.

Parmi tes dindons. les races Manmouth et bronze d'Amérique tiennent la corde ils ne détrônent pas encote nos noirs de Soloone et leurs variantes, base de la production du Sud-Ouest, de la Normandie. du Centre, etc..

Les pintades ne sont pas produites en assez grande quantité.

Dans les souches de pigeons et des oiseaux tes Romain, Mondain, Cauchois, Carneau. Montauban étaient bien représentés. Ne négligez pas la production du pigeon, qui n'exige pas de grandes surfaces.

Je vous cite ensuite Perruche ondulée, oiseau d'agrément et de rapport. Les prix astronomiques de 10.000 francs. 20.000 francs et plus pour un couple de perruches ne se reverront plus. Mais la production des perruches bleue*. mauces, blanches et même des vertes vous réserve des proftts.

Les oies de Tottlouse, dont l'exposition comportait de splendides spécimens du type Industriels, tiennent toujours la tête. Choisissez le type agricole, qui s'adapte partout. Mais il leur faut de grands parcours, comme aux dindons. L'oie blanche du Bourbonnais est d'un élevage plus limité.

Canards de fîouen clair et de Pékin se classent en tête des races qui vous permettent de produire de beaux cane. tons en 65-70 Jours. Les races de Khaki Campbell et Coureur Indien se classent au même titre pour les œuf» eatlmée par le pâtissier et pour la chair Ces races étalent remarquoblemen représencées.

MATERIEL DE PETIT ELEVAGE Nos industriels français ont largement regagné le temps perdu, et ils ont droit à tous nos éloges. Ils vous montraient tous des modèles de Cou- veuses et d'Eleveuses fort bien étudié» et construits, d'un rendement sûr et automatique, comparable aux excellente modèles d'importation américaine et anglaise. Notre action en faveur du perfectionnement de tout ce matériel n'a pas été inutile.

Le dernler cri est VBineus* à étages, qui permet de produire poussins, proulets, et de préparer des pondeuses sur

Brigitte en a pris

Brigitte, c'est notre cuisinière. Depuis des années elle semblait prendre plaisir à être grognon et à montrer son mauvais caractère. Non seulement elle avait ses nerfs mais encore sa santé était mauvaise et son travail en souffrait. Mais, comme c'est une bonne cuisinière qui a de l'amour-propre pour son travail, elle s'est rendu compte que cet état de choses devait thanger.

Comme une femme raisonnable, elle a donc décidé d'adopter Kruschen et de prendre l'habitude de la "petite dose quotidienne". Au bout d'une dizaine de jours, on pouvait déjà voir la différence elle commençait à sourire quand sa maîtresse entrait dans la cuisine. Maintenant, la journée la plus chargée la laisse calme et en pleine possession d'elle-même. Elle fait son travail mieux, plus vite et plus gaiement qu'elle ne l'a jamais fait. C'est une des caractéristiqucs de

Kruschen de rendre vifs et actib les gens les plus indolents.

Si votre santé n'est pas aussi parfaite que vous le voudriez, essaye! vous-mètne pendant quinze jours seulement de prendre du Krusehen et vous verrez les résultats. Plus de dépression, plus de fatigue, plus de migraines, plus de nerfs plus de dérangements, mais de bonnes digestions, de l'entrain, de la gaieté, une merveilleuse sensation de vigueur, d'équilibre parfait et de blen-ètra duc ù un sang pur, vigoureux, rajeuni, coulant généreusement dans tout votre corps. L'habitude de la petite dose quotidienne coûte trois sous par jour. Pourquoi ne la prendriez-vous pas ? Commencez dès demain.

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une petite surface. Elle donne des résultats remarquables en Amérique dopuis 5 ans on l'expérimente eu France. SI à l'usage, elle confirme les espoirs, nous vous en reparlerons, car ce modèle ouvre une nouvelle phase de la production Industrielle et surtout elle vous permettra, petits propriétaires, employés, ouvriers de banlieue des villes, de faire de l'élevage sur de ioutes petites surfaces.

L'ère de la production Intensive du lapin et des animaux à fourrure aiguise l'ingéniosité des constructeurs, qui vendent et fabriquent des modèles pratiques et hygiéniques de clapiers et de cages en bols. en métal, en ciment (avec ses dérivés) sans cesse perfectionnés. Dans toutes les branches du petit élevage, vous êtes maintenant dotés de bons Instruments de travail que sont les animaux et de bons Instruments de production que sont ces différents matériels.

AMELIORATIONS INDISPENSABLES Le mois de février fut choisi pour cette grande manifestation lorsque l'é!cvage des petits animaux étal: au stade extensif et sporti). lorsque vous faisiez couver par les poules et par les dindes en attendant le bon vouloir spontané ou provoqué de vos sujets Aujourd'hui, si vous voulez produire beaucoup d'œufs de poules et de canards au moment où ces oeufs sont le plus cher. des poulets précoces, avancer la reproduction des lapins, cette date est trop tardive ou trop hâtive. Elle vous obligt éleveurs, à vous déranger et à déranger vos animaux eu pleine période de reproduction. ce qui ne va pas sans dommages. Il en est de même pour les animaux a fourrure, en rut à cette période de l'année. Notre action ayant fait adjoindre ces sections utilitaires aux présentation surtout sportives d'immédiate aprèsguerre nous autorise i\ dire aux organisateurs avancez en novembre-décembre, tout au moins la partie utilitaire de cette exposition poules et canards de races pondeuses, etc.. lapins et animaux à fourrure. C'est ce que l'on fait à Lilte. à Strasbourg, à Grenoble. etc. Ou bien fixez-en la date. comme à Bordeaux. Rennes et un peu partout, lorsque le coup de feu de la fin de l'hiver et du premier printemps est passé. Vous rendrez de grands services aux éleveurs, ec vous vous assurerez un succès plus grand et plus mérité. Albert Maumeni.

Directeur de • Vie à la Campagne s et Jardin, et Basses-Cours »

Conseils pratiques UNE BONNE CIRE A GREFFER peut être obtenue en faisant fondre lentement 4 kilos de collophane a laquelle vous ajouterez 320 grammes de graisse de bœuf. Laissez refroidir un peu et ajoutez 2 k. 400 d'alccol en prenant bien soin qu'il ne s'enflamme. Conservez cette cire dans des bouteilles fermées hermétiquement

POUR EXCITER L'APPETIT DES PORCS k l'engraissement, distribuezleur chaque Jour, conseille < Vie k la Campagne une poignée ou deux d'avoine salée préparée comme suit mettez dans un réripient quelconque une couche d'avoln- que vous saupoudrez de sel de cuisine. Là-dessus, une nou\'elle couche de grains, puis du sel. et ainsi de suite. Quand vous avez traité ainsi une quantité suffisante pour une couple de jours, pressez le tout k la main et arrosez d'un peu d'eau. L'avoine gonflant beaucoup par sulte de l'absortlon d'humidité, ne remplissez jamais entièrement le récipient.

Aujourd'hui 23 avril Saint Georges Le soleil se lève à 5 h. 48 et se couche à 19 h. 52.

La lune se lève à 4 h. 16 et se couche à 13 h. 52.

Paris. 22 avril. Tempirature maxima du 21 avril. Perpignan, 20*; Toulouse, le*; Bordeaux. Strasbourg. 17°: Roym-La Coubrj, Marseille, Mitât*,

JE SUIS GUÉRI. C'est 1 affirmation dt toute? les personnes atteintes de hernies qui ont porte le nouvel appareil sans ressort de En adoptant ces nouveaux dont l'action bienfaisante se réatl;e sans gêne, san, :> souffrances ni Interruption de travail, les lisroies les plus volumineuses et les plus rebelles diminuent instantanément de volume et disparaissent peu à peu eomplètement.

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La (juerche-de-Bretague, 29 avril. Hôtel du Soleil d'Or.

Janzé, 30 avril. Hôtel de la Gare. Reunes, les l*r et 2 mai, Hôtel Continentul.

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Situation probable le 23 avril. Une baisse de 10 millibars environ recouvrira !a mer d'Ir'.n:ie et s'étendra de la Scandinavie occidental* 1-1 il. -31 à l'Atlantique.

Une deuxième baisse remontera vers le Nord-Est et se concentrera sur le Sud-Ouest de la France i 13 à 17) s'Étendant Jusqu'aux l'es Britanniques i–7 à –8 millibars! et aua Pa7«-Ba» 2i, 4 la Suisse 3). à la Sardaigne 1–2) et à l'Espagne i sa à 8i.

Une hausse s'étendra sur l'extrèm» nord-ouest de l'Europe, se concentrant en Ir'ande +12 à +13 mlîjtbarsi. L'Europe Centrafe et Occidentale sera couverte par des hausser Nord Scandinavie. 6 millibars; AlUe-magne, +1 et Sud de l'Italie. +7 à +9 miÏÏl'i.v En liaison avec le, deux bal??** clcle«Os. deux synèmej nuageux voot envahtr progressivement lu France par l'Ouest.

Probabilités pour la journée du 23 avril Vents. Moitié sud. secteur sud, 8 à 10 mètres: moitié nord, Secceur osv, 4 à 8 mètres.

Etat du Ciel. Dans la moitié ouest, aujourd'hui, pluie nocturne, ciel très nuageux avec éclaircles ïversos et Quelques orages; ailleurs clel se couvrant avec pluie et devenant ensuite très nus.geux avtc eclalrct<«. avenes et quelque» ornges.

Température Moitié ouat, station, ûalre, «*t, en balaec.


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SUIVANT acte reçu par M' LESUIVANT MOINE, notaire a Moncontour, le 30 mars 1930. enregistré a Moncontour le 8 avril 1930, folio 84, case 578, M. Joseph AUMONT et Mme Marle ORHAN, époux demeurant au bourg de Plouër, ont vendu à M. JosephMarie AUMONT, célibataire, et à Mademoiselle Marie MORANT, célibataire, demeurant au bourg de Plouër, le FONDS DE COMMERCE DE BOULANGERIE, exploité au bourg de Plouër. Les oppositions s'il y a lieu devront être faites en l'étude de M- LEMOINE, notaire à Moncontour, domicile élu. dans les du jours de la présente Insertlon.

Cette cession a été publiée au Bulletin annexe du Journal Officiel, no du 1S avril 1930.

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