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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1929-11-14

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 14 novembre 1929

Description : 1929/11/14 (Numéro 10244).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6580010

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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Impressions de la nouvelle Turquie Par Thomas GREENWOOD

ious les chemins mènent a Byzance. Pour cette fois, cependant, je choisis celui que prit Mahomet, il y a cinq siècles. Et c'est ainsi qu'un jour, je pénétrai à Stamboul par une brèche dans la muraille de Théodose.

Du haut de la tpur de Galata, la vue s'étend sans obstacle sur un panorama r-erveilleux. En face, Stamboul et ses nombreuses mosquées, parmi lesquelles Sainte-Sophie fixe le regard comme par une fascination mystérieuse. Au delà, par-dessus la tour de Seraskerat et la forêt de minarets, la ligne argentée de la mer de Marmara, qui s'arrête brusquement à Kadiheui, sur la côte d'Anatolie. A gauche, le Bosphore avec ses villages pittoresques qui semblent se regarder, de l'Europe à l'Asie, comme des chiens en faïence et, au loin, les toits rouges de Scutari. A droite, la Corne d'Or. surchargée de barques de toutes dimensions, enfonce son dard jusqu'au delà d'Eyoub. Et, au pied de la tour de Galata, la foule grouillante dans un continuel va-et-vient, passe et repasse le vaste pont de Galata, pendant qu'un écran de fonctionnaires aux robes flottantes, postés aux deux bouts du pont, encaissent le droit de péage obligatoire, qui vient grossir, chaque année, le trésor turc.

La grande idée de Mustapha Kemal est de faire de la Turquie l'avantgarde de la civilisation européenne vers TAsie, alors qu'elle avait joué jusqu'ici le rôle ingrat de porte-étendard de l'Islam vis-à-vis de l'Europe chrétienne. Car il pense que la modernisation rapide et radicale de la Turquie est non seulement un précieux élément de paix, mais aussi un puissant élément d'équilibre dans l'Asie et le Proche-Orient. Dans quelle mesure a-t-il réussi ? Et que faut-il penser de l'avenir de la nouvelle Turquie ? L'émancipation sociale

Ceux qui viennent en Turquie pour v chercher cette atmosphère romantique de l'Orient doivent être déçus en s'apercevant que l'habit et le chapeau européens règnent souverainement sur tout le territoire turc. Ce n'est point tant dans les rues et les boutiques que dans les cours des mosquées que cette innovation prend un caractère vraiment curieux. Désormais, les croyants qui attendent l'heure de la prière, dans les cours de Sainte-Sophie ou de la mosquée de Bajazet, à l'ombre des grands mûriers, en jouant au jacquet ou en sirotant un café noir, accompagné de l'inévitable xarguilé, ne se distinguent /lus des désœuvrés grecs ou bulgares qui, le chapeau sur l'occiput, la cigarette à l'oreille et la rose entre les lèvres, s'amusent au même jeu, boivent le même café et fument le même narguilé, dans les jardins ombragés des débits rustiques d'Athènes ou de Sofia. Autrefois, les massacres réciproques de turcs ou de chrétiens étaient réglés d'après le costume des massacreurs et celui des victimes dorénavant, il serait difficile de distinguer les uns des autres et, pour éviter de sanglantes méprises, on devra mieux s'entendre et se supporter mutuellement

Quant à 1 émancipation aes ieni: turques, qui ont abandonné le tcharchaf pour les cheveux coupés, c'est là un sujet trop rebattu pour y insister de nouveau. Il est cependant curieux de constater que, même à Constantinople et encore plus dans les villages de Thrace ou d'Anatolie. on rencontre bien souvent des femmes turques avec leur costume traditionnel et le visage recouvert du voile coranique. L'émancipation féminine a cependant fait de grands progrès, dans plusieurs directions inattendues. Ainsi une statistique montre que, depuis la République, cent trente femmes turques ont pris des diplômes à Constantinople. Quant à la question des mœurs et aux effets de l'abolition de la polygamie, la Turquie républicaine n'ebt ni meilleure ni pire à ce sujet que la Turquie impériale. formes et les définitions légales de certaines misères humaines ont pu changer, mais le fond reste le même

L'assaut de l'écriture latine Tout autre est la signification politique et sociale de la transformation de l'écriture. La -Turquie impériale, avec ses caractère» arabes, gracieux, mais sibylliques, était immédiatement reléguée par notre imagination dans cet Orient éthéré et mystérieux qui faisait tout son charme, mais aussi sa faiblesse. La révélation d'une nuit suffit à Mustapha Kemal pour briser ce charme et cette faiblesse. La difficulté de la langue écrite entrait pou une large part dans l'ignorant ie la populption turque. cependant que sa dépendance visible de l'arabe l'empêchait de s adapter aux progrès énormes réalisés par la civilisation occidentale.

Mustapha Kemal lui-même s'est placé en tête de la croisade pour l'adoption de l'alphabe- latin. Depuis un an, douze mille instituteurs volontaires donnent un enseignement obligatoire aux illettrés (92 7c) de la nouvelle République et le.. gouvernement d'Angora a dépensé déjà plus de cent millions de francs dans ce but. Tous les journaux turcs paraissent, depuis longtemps déjà, avec des caractères latins et toutes les inscriptions publiques écrites en caractères arabes cèdent devant l'assau. des' caractères latins. Il faut aller vraiment aux confins du Caucase, de la Perse ou de la Syrie pour rencontrer les caractères qui ont servi à écrire les sourates du Coran L'abandon de l'écriture arabe est, d'ailleurs, un corollaire de la suppression J.e l'islamisme comme religion d'Etat. Par cet acte. la République turque s'acheminera peu à peu vers un indifférertisme religieux qui est un terrain de conquête plus facile pour la foi a; astolique que l'islamisme fanatique et intransigeant. Déjà l'hostilité manifestée envers les institutions étrangères en Turquie, aussitôt après la victoire kémaliste, a lait place à un désir de collaboration effective. L'européanj^ation de la Turquie et les progrès de l'instruction publique ont fait comprendre au gouvernement que les institutions étrangères sont moins des concurrentes ou même des foyers d'irrédentisme quë des collaborateurs,- attentifs et généreux. Aussi le nombre des jeunes citoyens de Turquie dans les écoles étrangères devient-il de plus en plus considérable. Mais, de toutes façons, la défection religieuse en Turquie a été la première étape de la désagrégation du panislamisme qui, malgré les attitudes ou les soulèvements nationalistes de certaines régions du Proche-Orient, aura incontestablement des répercussions décisives à travers toute l'Asie.

Thomas GREENWOOD

Keystone Vlew

» at generale de la cérémonie du 11 novembse devant le cénotaphe de Londres.

a '®®®®SO®®®S®®®®®®®® L'EXPLOSION A BORD

DU TORPILLEUR « TROMBE » L'Ouest-Eclair a annoncé hier, dans la plupart de ses éditions, qu'une explosion s'était produite à bord du tor pilleur Trombe, au large des côtes corses et que trois hommes de l'équipage avaient été tués.

Voici les nouveaux détails que nous transmet notre correspondant particulier de Toulon

TouLON, 13 novembre. (De notre correspondant particulier)

Le torpilleur Trombe quittait Ajaccio pour rentrer à Toulon. Soudain. un tube sous pression de vapeur, dans la chambre des turbo-moteurs, fit explosion et coucha sur le sol quatre victimes. dont trois morts et un bjessé. Le torpilleur a débarqué les cadavres à l'hôpital de Saint-Mandrier où ceux-ci ont été déposés dans une chapelle ardente tandis que le blessé était l'objet de soins empressés.

Le capitaine de corvette Neguevelec, commandant du Trombe, a avisé l'amiral Durand-Viel, commandant l'escadre, qui a prescrit une enquéte. Les victimes

Voici les noms des trois morts les quartiers-maitres chauffeurs Ricou, de cormes: Duguet, de Reims; Dufosse. des Baraques (Pas-de-Calais).

Le blessé est le quartier-maitre Carrein, de Contamines (Nord), dont l'état est aussi satisfaisant que possible.

La discorde s'accentue chez les Radicaux

PARis, 13 novembre. On a beau«ojip '•ervarquâ, mscdt, & le Commission des Finances, le visage abattu et l'allure timide des radicaux. M. Daladier les voudrait fringants ils ne le sont plus que contre lui.

Déjà, au congrès de Reims, au Palais-Bourbon, pendant la crise, et aux réunions du groupe, à la veille de la séance d'entrée ministérielle, l'on sentait qu'une quarantaine de radicaux supportaient avec impatience le joug du jeune César d'Orange et de ses émissaires. M. Eugène Lautier, que les sages du parti radical écoutent toujours avec sympathie parce qu'il a de la clairvoyance, de l'expérience et beaucoup d'esprit, combattait avec force toute attitude d'intransigeance. M. Mistler, M. Beluel, M. Lamoureux, M. Yvon Delbos, M. Julien Durand, M. Ossola, M. Jacquier, M. Hesse déploraient l'abus de la question de discipline qui devient, au parti radical, plus étouffante encore et plus intolérable que chez les communistes. Ce n'est plus un groupe, disait l'un de ces élus, c'est un ergastule »

M. Léo Bouyssou, que M. Tardieu avait d'abord pressenti pour le ministère de l'Agriculture, était dans un état de fureur rouge contre les décisions de son groupe terrorisé ses trois collègues et amis des Landes se montraient au moins aussi irrités que lui. Lorsque, il y a quatre jours, la presse socialiste a révélé l'attitude aplatie de M. Daladièr devant les'8. F.' I: O. au moment, où, le 26 octobre, il leur offrait là participation au gouvernement lorsque l'on apprit qu'il leur avait tout accordé, les yeux fermés, qu'il avait adopté à priori toutes leurs fantaisies, qu'il s'était plié à toutes le::rs exigences et positivement roulé aux pieds de MM. Blum, Auriol et Renaudel, la colère des radicaux opportunistes monta de plusieurs degrés encore, et je crois savoir que l'affaire aura des suites.

En effet, trois députés radicaux très orthodoxes et qui ont, selon le mot d'ordre, voté contre le Gouvernement, se proposeraient de prendre l'initiative d'une iévisic générale du programme et des méthodes du parti et du groupe. M. Marchandeaü, député-maire de Reims et directeur du journal L'Eclaireur de l'Est, est sans doute de l'équipe des rénovateurs ses déclarations publiques d'h'- matin nous autorisent à le penser.

Ce qui est certain, en tous cas, c'est que, loin d'intimider les membres du groupe radical à la Chambre, le mot d'exclusion, aujourd'hui, les fait se cabrer. Au soviet daladiériste qui les menace, dix, vingt, trente, demain cinquante radicaux sont prêts à répondre

c Pardon Nous n'admettons pas vos ukases. Assez de dictature, assez de fascisme interne Vous n'avez aucun droit de nous exclure, car vous ne tenez vos pouvoirs que d'un coup de force. C'est nous les orthodoxes, les constitutionnels, les représentants réels d'un radicalisme qui n'abdique pas. Vous allez donc vous incliner. Si vous refusez et si vous vous croyez encore assez fort pour détenir pendant quelques mois un semblant d'autorité, nous, nous vous quittons. Demain. nous aurons notre groupe. »

Telles sont les dispositions d'esprit d'un grand nombre de radicaux. Qui l'emportera du jacobinisme mussolinien, stérile. et gaffeur ou du c concentrationnisme » souple, adroit. utilitaire ? Nous verrons .cela dans quelques semaines L.-A. PAGES-

p.-S. M. Hoover, président de la République des Etats-Unis, vient de lancer à la considération du monde », comme il dit. une idée franchement absurde c'est que le blocuc alimentaire d'un pays ne devrait pas être autorisé, que les navires transportant des vivres devraient pouvoir circuler librement en jouissant du même traitement que les navires-hôpitaux. Si l'on veut supprimer la guerre, conformément au pacte KelloggBriand, il faut qu'un système de sanctions absolument inexorables soit organisé contre l'agresseur. Le blocus alimentaire est une des principales parmi ces sanctions. L'écarter, c'est saper les bases de l'édifice pacifique auquel les peuples travaillent depuis dix ans. Ces Anglo-Saxons sont vraiment des incohérents L.-A. P La Chambre des Communes et les veuves de guerre LONDRES. 13 novembre. La Chambre des communies a consacré, toute la nuit et les premières heures de la matinée à la discussion du projet de loi relatif aux pensions des veuves de guerre.

Cette discussion n'a guère avancé en raison de l'obstruction des conservateurs et le débat a été renvoyé à jeudi

iWiae Woria Photo.)

L'HOMMAGE DES VENDEENS A M. CLEMENCEAU

imiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiii =:= SOURIRES Les Cours je parle des Cours de Justice retentissent d'appels déchirants l'artiste Damia se plaint, en effet, réclame, assigne, poursuit et son bon droit ne parait pas contestable. Car quelqu'un a chipé, l'autre soir, la voix » de cette artiste émouvante. D'ailleurs, quelques jours après le larcin, la vedette a eu la douleur d'apprendre que sa voix, sa jolie voix, était emmagasinée dans une boite magique d'où sort, au commandement, la romance ou la ralse à la mode. Un entrepreneur de cinéma parlant n'avatt-il pas capté, sans qu'elle s'en aperçût, les gestes de l'étoile et les notes qui s'évadent de son gosier ?

Admirons les magistrats, car leur besogne se complique singulièrement. Autrefois, les plaideurs reprochaient à teurs adlsrsaires de leur avoir dérobé des objets mobiliers aujourd'hui, grace à la photo et au dessfn, nom connaissons le monsieur qui grogne parce qu'on lui a subtilisé sa physipriom.ïé,'laquèl\e>, pqt surcroît, a été 'endbmmàgé'e par dé violents coups de cray on.

Mme Damia pose un nouveau cas juridique le voi d'une vois, que cette voix-soit haute ou basse, d'argent ou d'airain, le vol d'une voia splendide qui vaut une fortune et que des mer- cantis réduisent en menue monnaie, sans autorisation.

Gardez donc votre voix, dira le juge aux artistes, gardez votre voix si vous y tenez tellement et si vous ne voulez pas qu'elle s'éparpille aux quatre coins du pays. Mais, alors, fermez vos fenêtres, fermez votre porte, fermez votre. bouche. Des appareils enregistreurs sont dissimulés dans les murs.

Ainsi, le cmèma, tout en évoluant vers l'éloquence, reste décidément l'art muet. Il reste muet en ce sens qu'il contraint les artistes à ne plus prononcer un seul mot en public. Le silence est d'or, vous dis-je, méme pour ceua qui gagnent leur vie en chantant. Le prix d'une voix, nous le connaissions par les ténors italiens et les parlementaires. Mais voici qu'il recommence une ascension curieuse sur les cotes de la Bourse

Le k'etlt Grégoire.

LA SOEUR DÉ L'EX-KAISER EST DÉCÉDÉE

Berlin, 13 novembre. Mme Zoubkoff, sœur de l'ex-kaiser, est décédée ce matin, à 7 h. 30, à Bonn.

DES TROUBLES A JERUSALEM JÉRUsALEM, 13 novembre. Cinq Arabes* ont tué une Juive et blessé grièvement un Juif. Des représentations ont été adressées au haut com- missaire.

LA CHAMBRE ABORDE LE BUDGET

M. Tardieu remporte une première victoire

PUIS ON DISCUTE LES INTERPELLATIONS AGRICOLES

PARIS. 13 novembrè. La séance s'ouvre devant MM. Chéron, Aicide Delmont qui sont au banc du Gouvernement. L'ordre du jour appelle la discussion du budget général de 1930 Le :or2mier budget mis en discussion est celui du ministère des Finances. M. Palmade, rapporteur, et M Chéron, ministre des Finances, renoncent à présenter des observations générales afin de hàter le vote du budget. Ils invitent leurs collègues à en faire autant. Diverses interventions se produisent sur des questions d'intérêt secondaire, sauf pourtant celle de M. Drouot, député de la Haute-Saône, propos des emprunts or que certains pays étrangers refusent de payer soit en devises, en dollars, livres ou toute autre monnaie or, alors que la Cour de La Haye. au contraire, s'est entièrement ralliée à la théorie des porteurs français. (Applaudissements.) Mais la plus importante est celle de M. Louis Marin en faveur des épargnants qui ont confié leurs économies à l'Etat et aux sociétés privées et qui ne touchent maintenant que des intérêts dérisoires

M. Louis MARIN. Je pourrais rappeler les promesses faites par M. Poincaré. L'heure est venue de réparer des injustices comme celles-là. Je demande au Gouvernement ce qu'il compte faire dans ce but. (Vils applaudissements.)

M. Vincent-Auriol appuie c:s coosi- dérations et annonce qu'il a dépose une demande de renvoi de l'article 1" à ia Commission pour manifester la volonté de la Chambre de protéger les petits épargnants.

M. Palmade, rapporteur, indique que plusieurs solutions ont été envisagées en faveur des petits rentiers. La Caisse autonome a fait un effort insuffisant pour leur donner une compensation en viager. Il faudrait accorder à ces rentiers des intérêts majorés. (Applaudissements.)

M. Louis MARIN, 'Il suffit de savoir ce que le Gouvernement compte faire en ce sens. Nous sommes prêts à collaborer avec lui. (Applaudissements.)

M. Piquemal, député communiste, soulign= également que les Compagnies d'assurances paient aux porteurs de rente viscère des intérêts 1 insignifiant.

Les compensations anx petits rentiers

M. Chéron, ministre des Finances. fait remarquer que si. de part et d'autre, on apporte des propositions de diminution de recettes et d'augmentation de dépenses, on rendra impossible l'exécution d'un programme de dégrèvements et d'améliorations sociales Mais, après une courte digression il faut bien répondre aux orateurs du début le ministre des Finances tient à s'expliquer sur la question des compensations à donner aux petits rentiers. Il déclare qu'il ne peut pour l'instant que prendre la position prise wr M. Poipearé lui- même.

M. Chéron. Aucune promesse ne doit être faite qui serait de nature à bouleverser les finances publiques. La restauration des finances publiques a déjà augmenté le patrimoine des rentiers de 79 milliards, dont 20 milliards pour les premiers mois de 1929. Le Gouvernement ne fera donc rien qui puisse compromettre cette restauration financière. Rien n'est plus facile que de promettre de l'argent à tout le monde. Les membres du Gouvernement ont agi en plein accord, en pleine solidarité en vous apportant un programme et en ne promettant que ce qui peut être tenu. Nous avons l'argent nécessaire pour exécuter ce programme de 5 milliards. (Applaudissements au centre et divers bancs.)

M. Chéron insiste sur la prudence dont il a fait preuve dans les dégrèvements en ne les accordant que conditionnellement.

Le ministre conclut en adjurant la Chambre de ne pas compromettre la restauration financière qui a rendu au pays la stabilité, la sécurité et qui lui a donné, à l'extérieur, une force

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LES PREMIERS ESSAIS DE L'AVION GÉANT EN ALLEMAGNE Le JûnKeri aux 45 m. d'envergure et 25 m. de longueur pendant son vol.

singulière. (Applaudissements au ce*» tre et divers bancs.)

M. Louis Marin invite le ministtt à demander des ressources à ceux qui se sont enrichis dans la misère gênérUe. (Applaudissements.)

M. Ernest Lafont se range aux côtés de M. Louis Marin.

Plusieurs autres députes, parmi lesquels M. d'Audiffret-Pasquier (Orne), parlent dans le même sens.

M. Chastanet (Isère) insiste pour fa renvoi de l'article premier. M. Chéroa répète qu'il ne peut s'engager sur la voie où M. Chastanet et ses amis veulent l'entrainer.

M. Tardieu, président au Conseil. appuie énergiquement le ministre et il pose la question de confiance contre le renvoi de l'article premier à la Commission, « parce que, dit-il, si nous sommes unanimes a nous preoccuper de la situation des petits rentiers, nous ne pouvons pas oublier que ia Chambre a vote la stabilisation et que vouloir. auiourd'hui, rouvrir & question de la revalorisation des rentes, cela équivaudrait à ne pas accepter les conséquences de la stabilistation »

M. Tardiea s'en prend à M. Marin M. Tardieu. Un vieil ami a moi disait que ce n'était pas la Seine qui coulait à Paris, mais le Léthe. M. Louia Marin faisait partie du Gouvernement qui a décide cette stabilisation <MoU'vements sur tous les bancs

« Voulcir revaloriser les rentes, e est ouvrir un problème général qui signigerait la ruin' des finances françaises. Pour pouvoir venir au secours des situations individuelles douloureuses, il faut d'abord que les finances restent en bon état. Il y a deux faço.s de concevoir le redressement du pays. L» première est de prendre par categories tous ceux qui ont eu à se plaindre de quelque chose. C'est une solution qui n'est pas la nôtre. Nous sommes pour un redressement général du pays. Il laisse à la traine certains cas mtèresr-nts. Nom devons venir au secours des cas individuels, mais remarquez que l'on demandait une revalorisation des revenus de 10 alors que le redressement financier a revalorisé le capital des rentes de 23 `'o.

M. Tardieu remarque que certaine» solutions comme celle de M D'Audiffret-Pasquier qui consiste à demander à la caisse autonome, les 4,5 de ses ressources sont inacceptables.

M. Tardieu. M Chastanet a dit qu'il n'avait aucune préoccupation politique. M. Louis Marin a fait partie de la majorité qui a soutena l'autre jcur le gouvernement. Je me demande s31 n'a pas été la corde qui m'a soutenu (Rires).

M Tardieu .constate 1 accord unanime de la Chambre pour réaliser le programme de réforme inscrit dans la déclaration mmisterielle. Il ne s'agit pas aujourd'hui d'une question de philanthropie. Il s'agit d'une questioa essentielle pour la politique finarciere du pays.

M. Louis Marin repond au président du Conseil que dans le Conseil des ministres ou la stabilisation a été décidée, il a combath: rnerginuement cet mesure

t( Je m'expliquerai »

M. Louis MARIN. Je m'expliquerai plus amplement quand un illustre maladie sera guéri (mouvements). la question est mal posée aujourd'hui par le président du Conseil. Plusieurs deputés, dont M. de Tinguy du Pouet (Vendée déclarent que .la situation des petits rentiers les préoccupe au premier chef. mais que s'ils ne sont pas entièrement satisfaits des solutions proposées, ils ne voteront pas le renvoi demandé. En pareille matière il ne faut pas d'improvisation

M. Tardieu. En eBt, le renvoi a la Commission obligerait celle-ci à rapporter des solutions immédiates qui seraient des improvisations. Ce renvoi ne serait pas une bonne parole. ce serait une mauvaise parole puisque ce vote ferait naitre des espérances chez des gens en tous points respectables. espérances qui ne pourraient pas être satisfaites comme le savent très bien les auteurs de la proposition Vives protestations à Vextrême-gauc'neK M. Tardieu Si ce que vous voulez, c'est que le gouvernement étudie ces questions, ce qu'il n'a pas cesse de faire et si vous voulez que la Chambre soit unanime dans cette mantfestation retirez votre proposition de renvoi à la commission Applaudissement au centre et sur divers bancs). M Marin maintient son ooint de vue au sujet des réparations que les rentiers peuvent réclamer, mais il juge que le renvoi à la commission serait plus dangereux qu'utile pour les petits rentiers.

M. Franklin Bouillon demande quel est l'avis de la commission.

M. Palmade. rapporteur, laisse la Chambre juge, étant donné, dit-)', que la question du renvoi à la comm' sion a été différemment interprétée dans l'assemblée.

Le renvoi est repoussé

Le président met aux vora l*~ renvoi à la Commissfon Le renvoi est repoussé par 317 voix contre 257 Séance ett après-midi.


LA SÉANCE DE L'APRÈS-MIDI Lderpellation sar ia politiqat agricole

Cet après-midi commence la discussion des interpellations sur la politique agricole du gouvernement, elle se prolongera plusieurs jours durant. car ii n»n est pas moins de 26

ni. Chattanet

premier, M. ÇmisiAiiet vient se plaindre du déséquilibre existant entre l'industrie e: l'agriculture et de standarJ-ittiori qui oppose le paysan canadien et australien au paysan français. Les pouvoirs publics loin de protéger celui-ci 1 accablent d'impôts et le prix des engrais ne cesse d'augmen- ter En bon socialiste le député de l'Lsère ne voit qu'un remède au ma1 le monopole des engrais

L'orateur s'élève ensuite contre les spéculations s'exerçant sur le blé. spéculations dont le gouvernement semble se 'desintéresser. A l'étranger, au contraire, de sérieux efforts ont été tentés pour combattre le même Séau. M Chastanet termine en réclamant des actes

M. Foagère

Voici maintenant M. Henri Pougère, de l'Indre. M. Fougère évoque les manoeuvres qui provoquèrent les fluctuations du cours du ble que l'on sait et aboutirent a faire vendre cette céréale 130 franca le quintal tandis qu'à la même époque un quintal d'engrais était acheté 180 francs. Les remèdes suggères par l'orateur sont la protection c'ouanlère, l'outillage et les engrais à bon marché, enfin le contrôle des cours.

M. Cels

M Cels. du Lot-et-Garonne, réclame la justice fiscale pour les cultivateurs. € Pourquoi ne ferait-on pas bénéficier cette catégorie de citoyens d'abattements à la base dans l'rétablissement des Impôts ? Pourquoi ne créerait-on pas en sa faveur des allocations famiiiales ? Pourquoi songe-t-on lui appliquer la loi sur les assurances sociales ? Autant de raisons de mécontentement.

A son tour, M. Cels flétrit les agissements des « écumeurs de l'agriculture s et rappelle au ministre la vieille formule Gouverner c'est prévoir. MJIf. Ferrartd et Rilfaterre

Après une suspension de séance de quelques instants, on entend M. Camille Ferrand. radical de la Creuse. Celui-ci ne fait guère que reprendre les arguments des précédents interpellateurs. M. Riffaterre. qui lui succède, est lyrique. En de larges envolées, cet autre député de la Creuse déplore la mévente des pommes de terre dans les départements du Centre.

La discussion des interpellations de MM. Monet et Emest LaSont, sur les procédés employés par la police afin d'obtenir des aveux, est fixée au premier vendredi libre après la fin des interpellations agricoles.

Il est décidé que l'interpellation de M. Mottu visant le désarmement naval viendra le vendredi suivant et la séance est levée à 18 h 15.

An début de l'après-midi, la Chambre avait adopté un projet de loi modifiant légèrement les lois sur les habitations à bon marché et la petite propriété.

M- P.

DANS LES COULOIRS D'autres inferpellations

Paris, 13 novembre. Aux demandes d'interpellation sur li politique du .'lé déjà signalées viennent s'ajouter celles de M. Thomas Seltz (Bas Rhin), taude (Morbihan), Yvon Delbos (Dordogne), Queuille (Corrèze). Dix orateurs mandatés par leur groupe sont inscrits pour intervenir dans le débat. Le groupe de l'U.R.D. a désigné MM. de Monicault et Alex. Duval. M. Tremintin est mandaté par les Démocrates Populaires; M. Ricci par le groupe d'Action démocratique et sociale; M Maxence Bibie par les républicains socialistes et socialistes français: MM Gasixm Gérard et Prosper Blanc par la gauche radicale. Le groupe socialiste a désigné MM. Thomas et Barthe. Un certain nombre de députés pose- ront des questions au ministre de l'Agriculture.

Parmi les orateurs inscrits, mais non mandatés on relève les noms de MM. Cadic (Morbihan), Thibault (Sarthe). Dormann (Seine-et-Ol&e). Proust (Indre-et-Loire), Planche (Allier). Chevrier (Loiret) et Guy La Chambre Olle-et- Vilaine)

L' élection des vice-présidents Vers un groupe dn centre ?

PARIS, 13 novembre. L'on s'entretient assez activement dans les cou- lolrs de la Chambre de l'élection des deux vice-présidents, qui doit avoir lieu mardi. Pour remplacer M. Pernot, les suffrages des modérés semblent se porter en très grande majorité sur le nom de M. Cautru, député du Calvados, dont la compétence et la servia- bU1té sont unanimement reconnues :ar ses collègues. Pour remplacer M. Pierre-Etienne ?!andin, les républicains de gauche nuhattent généralement l'accession au fauteuil de M. Stanislas de Castel:ane, dont on apprécie vivement le -aractère judicieux et la parfaite couroisie M. Marin, dit-on, poserait sa -andidature.

Il est question en outre de constttuer à- la Chambre un grand groupe ]<n se nommerait c Groupe du Centrie et dans lequel entreraient les •épublicains de gauche, le groupe de l'action démocratique et sociale, quelques éléments de la gauche radicale et de la gauche sociale (groupe FranklinBouillon), un certain nombre d'indénendants et plusieurs dizaines de membres de IIJ. R. D. Ce graupe compterait plus de 120 membres et formerait la base de la majorité qui, n'étant plus dispersée en plusieurs tractions, se montrerait beaucoup plus stable.

LE KRACH CONTINUE' NEW-YORK

VILLE DE LA PEUR 1 Une perte de 190 milliards en deiax jours à la Bourse

Paris, 13 novembre (de notre rédaction parisienne). Le soleil brillait éclatant, hier, sur les gratte-ciel de Nassau Street, de Broad Street et de Wall Street, nous confient nos confrères de New-York. Mais si la joie de vivre resplendissait dans la nature, le coeur des hommes n'était que misère et que deuil. Au terrible krach financier de la quinzaine passée, venait s'ajouter encore sur le coup de midi une nouvelle et dernière vague de baisse, comme une reprise d'incendie sur les décombres déjà calcinés. La perte globale pour les deux journées d'hier et d'aujourd'hui s'élève à près de 190 milliards de francs.

« New-York est devenue la ville de l'épouvante », écrit en grosse manchette le Daily Mail. Et il poursuit, en sous-titre « New-York est comme ravagée par la peste. Chaque maison est frappée par l'effondrement des cours. Le glas mortel de milliers d'espérances sonne sur les ruines du marché, et la peur a remplacé la gaité dans l'esprit des habitants de cette ville. s

On nous dit que le public stationne en foule au coin des rues, devant les affiches de presse toutes fraîches dénonçant d'heure en heure la culbute de telle grande banque ou de tel célèbre financier. Il parait encore qu'on se suicide en série, que les ambulances municipales n'y suffisent plus, que les journaux, qui sont publiés pourtant sur 60 pages, ne savent plus où fourrer les nouvelles de ces c décès volontaires », qu'ils cachent dans tous les coins de leurs feuillets, avec de tout petits titres pour ne pas affoler les gens, t De notre enquête, il semble pourtant résulter que le défunt était solvable au moment où il porta atteinte à ses jours », ajoutent-ils avec une feinte assurance qui ne trompe plus. La panique a repris avec tant d'intensité que des ordres ont été donnés en haut lieu selon lesquels toute propagation de nouvelle pessimiste c non confirmée » sera considérée et poursuivie comme une offense légale ». Dans ce véritable état de siège financier, les moeurs évoluent à toute vitesse. On s'est mis non seulement à transmettre, mais à distribuer à toute heure du jour et .de la nuit les télégrammes portant des ordres de bourse. Le petit télégraphiste vient livrer à 3 heures du matin à domicile un message de vente ou d'achat de papier; si donc la nuit porte conseil, on peut en profiter.

Naturellement ces folles transactions donnent lieu à des tripotages sans nom. Dix chefs de service de la "banque Union Industrial. à Flint, dans le Michigan, viennent d'être arrêtés pour détournement de 88 millions de francs destinés à compenser la baisse, et ce n'est pas fini

A côté de ces forfaits, on voit des actions qui touchent à l'héroïsme. Des employés se solidarisent avec leur patron, réunissent toutes leurs économies pour essayer de le renflouer. Réciproquement, des patrons déplacent des capitaux importantes pour tirer d'affaire leur personnel. Un grand industriel, M. Charles Smott, prélève 40 millions sur sa fortune pri- vée pour épauler la banque dont il est président. Le plus curieux de la crise se manifeste peut-être chez les prêteurs sur gages et chez les joailliers. Les uns et les autres ont en effet avancé tant d'argent à des spéculateurs malheureux qu'ils n'ont plus un sou en caisse et qu'il leur a fallu fermer boutique. On achète des diamants pour des morceaux de pain.

Quant au commerce en général, il est dans Àe plus sombre marasme. A l'époque actuelle. 3 semaines avant la grande fête populaire du Thanksgiving Day, et six semaines avant Noël, les magasins devraient être bondés d'acheteurs. Or. ils sont vides. Plus de cadeaux, de surprises-parties. Dans la haute société, la même tristesse règne que lorsque le roi Georges était en péril de mort. l'an passé, à Londres. Une seule maison d'automobiles, dans les faubourgs de New-York, a dans ses hangars 40.000 voitures qu'elle n'a pu réussir à écouler. Et le chômage commence déjà 1

Enfin, dernier symptôme: Un grand journal républicain, partisan par conséquent de M. Hoover. tance néanmoins sévèrement le président pour le discours qu'il a prononcé le 11 novembre « Qu'avait-il besoin de nous raconter des homélies sur la paix â travers les siècles ? dit-il, n eût bien mieux fait d'essayer de consoler nos compatriotes ruinés par le désastre de la Bourse Cela, nous l'attendions désespérément n.

Jacques LEFEBVRE.

Une demande de poursuites contre M. de Rothschild, sénateur

Paris, 13 novemore. On a distribué aujourd'hui aux députés une demande en autorisation de poursuites contre M. Maurice de Rothschild. députe, élu sénateur au renouvellement triennal du 20 octobre dernier, déposée par M. Paul Hœfler qui fut l'adversaire de M. de Rothschild i'.ux dernières élections sénatoriales. M. Hcefler se plaint d'avoir été l'objet -d'une campagne de diffamation de la part de son concurrent.

LA PROCHAINE CONFÉRENCE DE LA HAYE

Paris, 13 noveiuDre Au ministère des Affaires étrangères. on déclare que la date de la prochaine Conférence de La Haye n'est pat encore fixée.

LE « ÏOURVILLE » AUX NOUVELLES GALÉDONIES L'ATTERRISSAGE. ASPECT. EVOCATION

I

17-27 Juillet.

Hier, la Polynésie orientale.

Aujourd'hui, la Polynésie <*cldentale.

Demain, des villes anglaises, toutes i neuves, toutes pareilles business, jazs, 1 dancing, whisky.

Nous sentons que la poésie sauvage s'en va.

Reviendrons-nous encore dans ces Iles merveilleuses Il où le temps s'écoule sans laisser de traces I » ?

Reverrons-nous ces peuplades primitives qui vivent dans la paix et le bonheur ?

Finis, les rêves enchantés, les heures de béatitude de Tahiti, les minutes poignantes de tristesse des Marquises. Bientôt, brusque plongeon dans le monde des affaires.

iAgitation. Veau d'or. Servitude. Mais notre mélancolie est encore prématurée, puisque voic d'autres terres françaises les dernières de l'Océanie, hélas

D'abord, les .Loyalty blocs madréporiques d'Ouvéa, Lifou, Mare. Puis, à droite, s'allongeant du nord-ouest au sud-est, en forme d'ellipse, la Nouvelle-Calédonie, trois fois grande comme la Corse.

Aspect grandiose I

Pics bleuâtres de 1.600 mètres, chalnes de montagnes violacées, vallées étroites et sinueuses. Falaises abruptes Forêts solitaires. Ces sites évoquent tout un passé barbare. Il y a à peine 50 ans, la grande île canaque était peuplée de sauvages dont l'existence était celle des bêtes fauves Les tribus passaient leur temps à faire la guerre, dans le but de s'adonner le plus souvent aux affreuses joies aes festins cannibales

Un Jour la croix s'est élevée sur la montagne. et le drapeau français a été planté dans la terre calédonienne. 1843. Mgr Douaré et les'missionnaires de la Société de Marie, transportés par la corvette le Bucéphale, arrivent pour évangéliser les -féroces cannibales; 10 ans après, l'amiral Febvrier-Despointes, au nom de S. M. Napoléon III, empereur des Français, prend possession de l'ile pacifiée et prospère.

Midi

Le Taurvüle traverse le canal de la Ha vannah,. entre l'Ile des Pins et la pointe sud de la grande terre.

Double ceinture de coraiL

Ici, sur les hauts fonds, des teintes vert jade, là bleu indigo, mer profonde plus haut, dans le bassin du récif, taches noirâtres; ce sont les images renversées des massifs monta- gneux. Aux flancs des ravins, le vert sombre des forêts est fréquemment coupé par l'éclat argenté et scintillant de cascades impétueuccç. Beauté. Lumière. Couleur. Spectacle pour peintres et poètes.

et là, sur des monts roux et dénudés, de larges entailles rouges, exploitations minières sans doute. Comme sur le versant oriental, les baies coquettes et bien ciselées se succèdent avec leurs rideaux de cocotiers. Les cratères éteints se détachent vigoureusement sur le ciel pur entre les montagnes déchiquetées et enchevêtrées.

A quoi se rattache donc ce sol si tourment?? Son origine est-elle due à l'action violente des forces volcaniques ou au travail persévérant des polypiers ? Cette terre ne serait-elle pas plutôt le prolongement, le promontoire, peut-être, d'un continent qui aurait relié la Tasmanle, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, et dont elle aurait été séparée à la suite de bouleversements préhistoriques ? L'examen d'une carte rend plausible cette dernière idée et les plus anciennes légendes polynésiennes témoignent à leur manière de cette créance. Les conclusions de la géologie sont, parait-il, favorables à la thèse d'une Océanide disloquée. Tous ces archipels épars dans le Pacifique sud représentent onc vraisemblablement les restes d'un continent qui fut immense.

Mais c'est là, études de géologues et de géographes.

Voici. l'Ile Nous 1 Derrlère. dans une baie en forme de faucille, la capitale de la France australe.

II

Le port de Nouméa

Le port donne l'impression d'être très animé. Son mouvement s'accroît considérablement chaque année, car la Nouvelle-Calédonie, ne cesse de se développer, tant au point de vue agricole qu'au point de vue minier. Rien ne le montre mieux d'ailleurs que son chiffe d'affairée 19 millions de francs en 1909, 259 millions de francs en 1928. En présence de cette marche économique ascendante, le port se révèle insuffisant dans son outillage, et une réorganisation complète s'impose oe toute urgence. L'administration s'en occupe d'ailleurs et le budget de 1929 prévoit un engagement de 32 millions de francs pour la construction d'un môle de 600 mètres d'une digue de 900 mètres et d'un dock flottant de 8.000 tonneaux. Une dizaine de bateaux sont actuellement ancrés dans le port. Les familiers de la rade sont les Saints de la maison Ballande, les St-Michel, les St- André', les St-Josepti. etc.- qui.

arborent la flamme de la Compagnie française navale et commerciale de l'Océanie.

Lee Messageries maritimes desservent aussi la colonie. Tous les deux mois, un paquebot mixte s'arrête durant quelques jours, puis il repart pour continuer son < tour du monde » dans des conditions fort agréables et avantageuses pour les passagers.

La Ville-de- Verdun est aujourd'hui à quai. Elle nous apporte du courrier de Tahiti. Grande joie sur le Tourville.

Les autres vapeurs portent le pavillon anglais, belge, américain. hollandais. Deux néo-zélandais viennent d'arriver avec un chargement de guano. Leurs noms sont assurément poétiques, dans la langue maone, mais peu académique en français Pu-Kaki, Kakapo.

Commerce Industrie

La grande terre est très isolée. Près de 1.500 kilomètres la séparent des terres voisines. L'Australie en est la plus proche avec 1.445 kilomètres, puis viennent la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Guinée. Cette situation fait subir Inévitablement à notre colonie l'attraction économique du puissant continent australien. De sorte qu'à l'importation, la Nouvelle-Calédonie n'entretient, en dehors de la Métropole, des relations commerciales suivies qu'avec l'Australie qui lui procure les matières premières et les denrées périssables. Ces marchandises que la France ne peut envoyer à Nouméa, à cause de son éloignement et de la cherté du fret, sont les pétroles, la houille, le coke, la farine, le sucre, les pommes de terre, etc. La métropole lui envoie tout le reste vétements. tissus, meubles.

A l'exportation, les produits agricoles (café, coton, coprah) et les coquillages de nacre (trocas) sont exclusivement réservés à la France qui reçoit aussi une partie de la production des conserves de viande, des mattes de nickel et quelques chargements de minerais et de chrome.

Les mouvements des sorties à destination de l'étranger ne s'effectuent d'une façon régulière et continue que sur l'Australie (guano) et sur la Belgique (mattes de nickel).

Pour les autres pays, (Grande-Bretagne et Etats-Unis) les envois consistant principalement en minerais sont occasionnels. 1

Ces courants commerciaux démontrent qu'une grande activité règne en Nouvelle-Calédonie. Agriculture, pêches, bois et forêts constituent d'excelr lents domaines économiques, mais la richesse essentielle réside surtout dans l'industrie minière. La Nouvelle-Calédonie est, en effet, un lingot de métaux précieux amalgamés et les plus grandes espérances sont permises lorsqu'on visite les hauts-fourneaux de Nouméa, l'usine hydro-électrique ce Yoté et les mines inépuisables de fer, nickel, chrome, colbalt, cuivre, zinc. L'or, l'argent, le platine se rencontrent aussi dans le sous-sol calédonien. A Moindou, l'exploitation récente de gisements de houille a libéré l'industrie extractive de la tutelle charbonnière de l'Australie. Actuellement une compagnie anglaise au capital de 120.000 livres sterliigs effectue des recherches pétrolifères. Des scieries mécaniques fonctionnent, des usines nouvelles se créent.

La Nouvelle-Calédonie? est donc une terre précieuse et sa réputation est "•gitime. Les capitaux affluent et la pénurie de la main-d'œuvre n'est plus angoissante comme autrefois

MARCEL MONGRAND

ECHOS PARLEMENTAIRES M. Durand est élu président de la commission du Commerce PARIS, 13 novembre. M. Julien Durand a été élu président de la Com- mission du Commerce et ae l'Industrie par 20 voix contre 6 à M. Girard et 6 à M. Merlant. en remplacement de M. Louis Rollin. devenu ministre de la Marine marchande

Les négociation* de La Haye PARIS, 13 novembre. La Commis- sion des Affaires étrangères a mani- festé le désir d'entendre M. Tardieu et M. Briand sur les négociations de La Haye. La date de cétte audition sera ultérieurement fixée. Le travail de nuit Paris, 13 novembre. La Commis- sion du travail, réunie sous la présl- dence de M. Durafour. a commencé l'examen du rapport de celui-ci sur le projet de loi tendant à étendre aux professions non rniv:v assujetties l'interdiction du tnivsii je nuit des fem- mes et des enfuit-

Dans une procha..i" oéance la Com- mission examinera le texte définitif que lui présentera son rapporteur. LES DEUX VOLEUSES

FILEHT AVEC LE YACHT Calais. 13 novembre Le yacht anglais Rose-Marie, ayant à bord Miss Ryder et Miss Baggott. Inculpées de vol d'argenterie, est sorti furtivement du port de Calais, vers 8 heures ce matin et est parti pour une destination inconnue. La police a été avisés au moment où le navire doublait la itté*

L'AVIATEUR MAURICE WEISS S'EST TUÉ

Versailles, 13 novembre. Un avion biplace de grande reconnaissance venant de Meaulte (Somme) et se rendant à Vlllacoublay, piloté par l'aviateur réceptionnaire Maurice e Weiss, s'est écrasé sur le sol, ce matin, à 11 h. 45, à proximité de la commune de Garches (Seine-et-Oise), par suite de la brume.

L'aviateur Maurice Weiss, pilote réceptionnaire des plus réputés a été tué sur le coup.

ORLY, 13 novembre. L'aviateur Maurice Weiss, qui a fait une chute mortelle ce matin en effectuant un vol de réception, était célibataire et âgé de 29 ans. Reçu à l'école Nungesser en 1920, c'est lui qui, plus tard. fit une tournée d'exhibitions en France et en Amérique en compagnie de Nungesser au moment où celui-ci fit la démonstration de la méthode qu'il employait dans ses combats aériens pendant la guerre.

A son retour en France, il entra dans une usine d'aviation où il s'occupait, en compagnie de l'aviateur Favereau, de la réception des appareils nouveaux; c'est lui qui. au centre de Meaulte (Somme), termina la mise au point du nouvel avion de tourisme avec lequel il prit part au dernier tournoi international d'aviation d Orh' en août dernier

Collision de deux avions

VARSOVIE, 13 novembre. A l'aérodrome de Lawica. près de Poznan. deux avions sont entrés en collision. Un appareil s'est écrasé sur le* sol. Le pilote et l'observateur ont été tués. Le deuxième appareil a pu atterrir sans clonimp g<\

Bailly et Reginensi'à à Qnelimane Quelimake, 13 novembre. Les aviateurs Bailly, Reginensi et Marsot qui étaient partis de Tananarive ce matin à 6 heures, ont atterri à Quelimane à 14 heures.

Un hydravion coule

Touloh.' 13 novembre. Au cours d'exercices, un hydravion est tombé en mer aux abords du cap Benat et a coulé. L'équipage a pu se sauver. Un remorqueur a été envoyé sur les lieux pour tenter de renflouer l'appareil. UN FAUX MESSAGE DE NUNGESSER ET COLI

New- York, 13 novembre. On vient de découvrir sur la côte, près de Newïork, une bouteille renfermant un message de Nungesser et Coli, les va- leureux aviateurs français si mysté- rieusement disparus au cours de leur I tentative de traversée de l'Atlantique 1 au printemps de 1927.

Le message trouvé provient vraisemblablement d'un mystificateur, comme tous les précédents qu'on a signalés depuis leur disparition Il est écrit en anglais et dit

¡«Août 1928 Sur une lie au large de Terre-Neuve, demandons approvisionnement. NUNGESSER-COLI m. Ils vidaient les appareils distributeurs de bonbons PARis, 13 novembre, Depuis le mois de février dernier, un grand nombre d'appareils distributeurs de bonbons et de chocolats placés dane tes stations du Métropolitain, étaient dévalisés la veille du jour de la recette.

Une enquête ouverte par la police judiciaire, vient de permettre l'arrestation des Individus qui volaient l'argent contenu dans ces appareils. Ce sont les nommés René Petitjoan. âgé de 33 ans, demeurant à Paris, et Adrien Caveau, âgé de 25 ans, demeurant A Saint-Maur. Lu publicité de l'Ouest -Eclair est la moins chère parce au la plu» pnxluotlvs.

UNE PLUIE DE MÉTÉORES CETTE SEMAINE ?

De LONDRES (spécial). Pendant toute cette semaine, les astronomes de l'univers entier vont examiner la ciel pour assister à une véritable pluie de magnifiques météores. On prevoit, en effet, que des étoiles descendront en averse sur la terre, dans les premières heures du jour. Ces météores sont appelés les Léonides, parce que le chemin qu'ils suivent se trouve sur un point peu éloigné de la constellation du Lion. Ils ont déjà fait plusieurs apparitions dans le passé et, une fois, ils tombèrent en telle abondance que les indlgènes de l'Amérique du Sud furent terrifiés par leur lueur. Ils constituent, parait-il, l'avant-garde d'une avalanche de météores qui se produira en 1933.

LE CHOIX D'UN SUCCESSEUR AU CARDINAL DUBOIS

Rome, 13 novembre. On pense que la décision du Saint-Siège touchant la désignation d'un nouvel archevêque de Paris ne saurait tarder, la liste des trois noms ayant été fournie déjà depuis quelque temps C'est, comme on le sait. parmi ces trois noms que le choix du Saint-Siège se fera.

Aucune indiscrétion, jusqu'à présent, n'a été commise et Mgr Mpglione s'est refusé à toute déclaration sur ce sujet.

Toutefois, dans les milieux ecclésiastiques, on pense que le choix du Pape se fera en dehors de toute considération qui ne soit pas exc:us:vement religieuse.

« Le Pape, déclare un prélat, tient surtout à voir au siège de Paris une belle figure de prêtre »

UNE FLOTTILLE DE PÊCHE SURPRISE PAR LA TEMPÊTE Londres, lb novembre. Une flottille de 600 bateaux de pèche surpris en pleine mer par la tempète est rcntrée cette nuit à Yarmouth fortement endommagée. Il y a deux morts et deux blessés. Plusieurs bateaux sont encore manquants.

LES LOYERS COMMERCIAUX r'ARis, 13 novembre. ~a Jommisoion du commerce a autorisé M. Puech à déposer d'urgence son rapport sur une proposition de loi tendant. d'une part à maintenir les locataires commerciaux dans les lieux loués lorsqu'ils sont expiusés avec droit à indemnité jusqu'au paiement de cette indemnité fixée, soit à l'amiable, soit par justice, et d'autre part à accorder un sursis de six mois aux locataires souris l'expulsion sans avoir droit à une indemnité, même en cas de décision de justice.

Mort d'un ancien combattant de la Communie

Moscou. 13 novembre. On annonce la mort du barde révolutionnaire français Achille Leroy, décédé à l'asile des Vétérans de la Révclutlon. Achille Leroy, ancien combattit de la commune à Paris, était venu s'installer à Moscou en 1927

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES

CnT«i-i»m procès. aHairea litigieuse», .̃mu» loyers successions Impôts etc Envol des rpTia^Tiemenits contre man. <1M de ô fr. 50 adressé VOuat-EcMr.


PARIS, 14 novembre hfurci du matin.

EN AFGHANISTAN

AYANT DE MOURIR

LE FILS DU PORTEUR D'EAU A FAIT DES DÉCLARATIONS Londres, 13 novembre 'de notre corespondant particulier). Un journal anglais publie le déclarations faites tvant de mourir par 3a.cba 1 Sakio, I usurpateur du trône afghan. s !'of fi- ler qui l'accompagnait.

L'aventurier qui détrôna Aman riouUah se proclamant émir de l'Afghanistan à sa place. a su montrer du ;ourage jusqu'au dernier moment il =»t mort sans avoir voulu révéler l'eñiroit où il avait caché le trésor royal Il Quand j'étais encore un enfant. a jit le « Fil* du porteur d'eau » dans ses aveux extrêmes, un Mullah » m'avait prédit que je serais devenu !i)i. Cette prophétie m'inspire de m'enrôler dans l'année. Ayant gagné plu'ieurs médailles par ma bravoure au 'ours de .a puem- contre les Anglais, je fus envové dans l'Inde pour négo cier la paix. On me congédia de l'ar- jmet à mon retour Alors, ne sachant pas quoi faire, j'ai du pour vivre m'enrôler dans une bande de brigands. Pendant des années j'ai dévalisé les aravanes venant du Turkestan. Un iour. le ctef étant mort, j'ai pris le commandement de la bande.

Quand Aman Houllah et sa femme. la reine Surya rentrèrent d'Europe, avec leurs idées nouvelles, apportant même un cinématographie dans leurs bagages, la révplte s'im sa. Les premiers à marcher furent les « Shinwaris ». Ma bande a été la seule qui ait osé entrenrendre la marche sur KaSouL A JiabJusrei. pas très loin de la capitale. je suis arrivé chez le gouverneur et Je 1 ai fait prisonnier. Il avait ua téléphone près de son coffre-fort je m'en suis servi: je me suis mis en communication avec Aman Houllah, à qui j'ai déclaré que j'étais le gouverneur et que je venais de faire prisonlier Barhaïr Sekào et tous ses ori. Mnds. J'ai demandé au roi ce qu'il faljait en faire c Tue-le comme un •hien » telle fut sa réponse

Bâcha 1 Sakao raconta ensuite lu'étant arrivé dans la citadelle Me la •api taie, il y trouva beaucoup d'or et -:p» bijoux qui étaient là du temps de 'émir Abdour R.aman « Une partie dw ce trésor m'a été utile pour payer les troupes le reste, je l'ai mis dans dos sacs et pendant plusieurs nuits. 12 chameaux guidés par un de mes homnes ont transporté le précieux chartrr-ment dans la vallée de Pungisiiar, ̃>ù tout a été enseveli. Aujourd'hui, les ̃ac* pleins d'or et de bijoux sont là. ous pouvez me couper en morceaux, mais je ne vous livrerai pas mon secret. »

Les Enfants et les Fruits N'interdisez pas les fruits aux entants. Les fruits sont laxatifs, nutritifs et contiennent des vitaminée, mais attention aux vers.

Le Vermifuge Yono chasse et tue les vers.

LE DRAME BELOIJOUTERI^ Paris, 13 novemt.e. Dès le début de >tte seconde audience, l'accusé Collon tient à préciser que le revolver dont il se servi' rue de Rome il l'avait acheté bien avant le 4 mars-

On entend les témoins.

M. Racowsky. le bijoutier, dit que l'accusé est venu plusieurs fois le voir avant le 4 mars. Il inspectait la maison sous prétexte d'achat de bagues. Le témoin mime la scène de l'attentat. Il s'interrompt à plusieurs reprises pour invectiver l'accusé.

Mme Racowsky dépose ensuite. Tout de suite blessée. elle n'a pas vu grand chose.

Les jurés ayant manifesté le désir de' continuer l'audience sans arrêt, on donne alors la parole à Me Veis. partie civile, puis à l'avocat général Caous pour aon réquisitoire

Le verdid

A 10 heures du soir, après deux heures de délibérations, le jury revient avec son verdict et la Cour d'Assises prononce les peines suivantes

Joseph Collon, à qui le jury a accor. dé les circonstances atténuantes, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Sa complice, Marguerite Henry, est acquittée.

La partie civile obtient 10.000 francs de dommages-intéréts.

M. TARDIEU REÇOIT j L'AMBASSADEUR

D'ALLEMAGNE

Tmiïs. 13 novembre.. M. Tardieu. président du Conseil, a reçu, à la fin de l'après-midi. M de Hœsch. ambas- sadeur. d'Allemagne

LA MONTAGNE PELÉE

DE NOUVEAU EN ACTIVITÉ Fort-de-Fr/uice, 13 novembre. Une nouvelle activité de la Montagne Pelée s'est manifestée hier. Vers 14 heures, un nuage de cendres volcaniques. lancé verticalement, a atteint une hauteur de 3.000 mètres environ des chutes de cendres ont été observée* sur la côte Nord, puis. par suite du changement de vent, vers la Rivière Blanche.

Lea populations des hauteurs dominant Basse-Pointe, atteintes par la chute dee cendres. ont été évacuées en partie sur. le bourg Tontes les mesures nécessaires à l'évacuation ont été pri- ses par le gouverneur et les autorités.

YICTfflFS DE LA TEMPÊTE EN MANCHE

Trois hommes périssent dans un naufrage Saint-Valéry-en-Cmjx, lï novembre La teoipâte qui règne depuis deux jours sur la côte de la Manche a cause aujourd hui un a a Salnt Valery-en-Caux

Vers 11 heures 3'J. la tempète etaüt apaiser le doris Saint -Joseph quittai', le po. ,.our aller il l'Ouest des jetées et é'.dU monté par le patron. M Louis Pasquier. âge de 50 ans: son fils Louis, de 24 ans. Vers 14 heures 15 :e vent se remit il souffler avec une g-ande violence et !a mer devint très houleuse Le patron du Saint- Joseph chercha a ra!lipr le port mais ne put y parvenir Une lame lit chavirer i embarcation et les trois marins furent projetés dans la mer. Tous les trois furent engloutis avant qu'on ait pu les secourir Leurs cadavres n'ont pu être iusnu'i'-l retrouvés Sur les côtes d'Espagne

Cadix, 13 novembre. Par suite de la tempête qui sévt sur le détroit de Gibraltar, le port de Cadix est fermé. Plusieurs navires s'y sont réfugiés, quelques-uns avec des avaries. S.UHT-SÉBASTiEH, 13 novembre. La tempêta sévit sur la côte de Canta- bre. De nombreux navires se sont ré- fugiés dans le port. Avant la conf érence navale! La proposition de M. Hoover ,sur le transport des vivres LONDRES, 13 novembre. On mande de New-York au Daily Chronicle Les suggestions de M. Hoover sur le transport libre du ravitaiilement en vivres sont accueillies avec quelques critiques. On fait remarquer que ces suggestions seraient en fait un amendement à l'article 16 du covenant de la S. D. N., car elles refuseraient m-îme a celle-ci le droit absolu de bloquer une nation coupable d'agression. » Conversations particulières 'Hdhes, 13 novembre. On déclare de source autorisée anglaise que le Gouvernement japonais, désirant arriver à un accord sur les points importants devant être discutés à la Conférence navale de Londres, l'ambassadeur du Japon a eu cette semaine avec M. Mac Donald un entretien qui n'a été que la suite de conversations précédentes, au cours desquelles les deux hommes d'Etat ee sont fait part de leurs informations réciproques co: cer- nant les projets de conversations anglo-américaines.

Le gouvernement japonais, désirant également par ailleurs arriver à un accords avec les autres puissances navales, accord qui, espère-t-on à Londres. aura éliminé toutes les divtrgences de vues au moment de la réunion de la conférence: l'ambassadeur du Japon s'est entretenu hier avec l'ambassadeur de France qai, de son côté. a vu M. Mac Donald, et qui, en outre, s'est rencontré hier avee M. Bordonaro, ambassadeur d'Italie, parti aujourd'hui pour Paris.

M. Poincaré critique

les conditions

du travail parlementaire Paris, 13 novembre. Le plus récent numéro du journal « La Nacion de Buenos-Ayres, qui vient d'arriver à Paris, contient un nouvel article de M. Poincaré, daté du 21 octobre. Le sujet en est « La Franche et les libertés politiques »

C'est une étude sur les vertus et les défauts du régime parlementaire et particulièrement sur son fonctionnement en France pendant et depuis la guerre.

Les critiques de M. Poincaré s'adressent surtout aux grandes commissions et portent sur le rôle des ministres. En ce qui concerne le fonctionnement des commissions, M. Poincaré écrit

Elles ne sont pas temporaires et fonctionnent oendant une année ou durant toute la législature, c'est-àdire quatre ans. Par Ja force des choses, leurs membres en arrivent a se considérer, non seulement comme des représentants du peuple chargés de contrôler ie gouvernement. mais aussi ccmme des détenteurs du pouvoir exécutil. Il est certain qu'il y a dans ces organismes permanentes beaucoup d'intsliigences et de bonnes volontés, .nais fatalement il s'y est introduit aussi des passions personnelles et politiques qUi ne facilitent pas toujours le travail des ministères. »

Quant à la vie des ministres, M Poincaré la juge ainsi

Je ne crois pA qu il existe un seul pays au monde où le régime représentatif impose un travail semblable à ceux a qai incombe la charge du Gouvernement.

c La dispersion de l'activité ministérielle ne se fait pas sans de graves dar.gfrs Accaparé presque quotidiennement et fréquemment matin et soir p?.r !es deux Chambres. le ministre passe son temps au Palais-Bourbon et au Luxembourg II ne fait que de rares apparitions dans son cabinet Il ne peut donner à ses chefs de service que ries audiences brèves et intermittentes. Il se voit obl'gé d» prwidre des déc:*\r, n «!gne machinalement les documents accumulés dans les dossiers qu'on lui présente. De cette façon, les administrations échappent peu à oeu à U directi/in gouvernementale: les responsabilités se déplacent et le désordre s'infiltre dans 1» maison ».

AUX ASSISES DE LA MARNE LES ROMANICHELS

CLARISSE ET LISA KARL SONT CONDAMNÉS A MORT REIMS. 13 novembre Aujourd'hui, deuxième audience du procès des as- sassins de la veuve Foucault lisa IÏ3rl et Albert Carter, deux roma- ntchets. Après l'audition des derniers temcins. le procureur de la République prononce un réquisitoire implacable. Il conclut en réclamant la p !ne capi. tale pour Lisa et Clarisse et une ne:ne avec circonstances atténuantes poux leurs comparse*, !a veuve Karl Pt la femme Clartsse

M- F'eltier et Huet présentent en- suite la défense de la femme Clarisse et de la veuve Kart. -et réclament REMS. 13 novembre. A If heures, le jury, après une heure de délibération, rapporte un verdict impitoyable pour Lisa Karl et Albert Clarisse. qui sont condamnés à mort.

La femme Clarisse est condamnée t 4 ans de prison et la veuve Karl à 2 ans de prison. Y A-T-IL EU UN ATTENTAT CONTRE MUSSOLINI

ROME, 13 novembre. A propos de la fausse nouvelle selon laquelle un attentat aurait été dirigé, à Ostie, contre, M. Mussolini, le Giornalo d'Italia offre 100.000 lires comptant à quiconque pourrait donner le nom de l'agresseur ou des détails précis et documentés sur ce prétendu attentat. LES CRIMES SE SUCCÈDENT j Et l'assassin est introuvable iju.sn.DSRî'. 13 n</vembre. U«î jeune fille cfc 15 ans a disparu depuis lundi soir et la population, terrorisée par une suite ininterrompue de crime? impunis se demande s'il ne s'agit pas d'un nouveau meurtre.

L?. !Joli:-le continue d'autre part à recevoir des lettres mystérieuses qui semblent émaner <|e l'assassin. Les policiers locaux et les plu- fins limiers de la police berlinoise I idfent soignausement. mais ,isqu'ici sans succès,' toutes les pistes qui s'offrent à eux et s'efforcent de découvrir le ou les agresseurs de plus de dix femmes, jeunes filles et fluettes.

UN CADAVRE MUTILÉ DANS LA VIENNE

Limoges, 13 novembre. Un corps humain mutilé a été retiré de la Vienne à Limoges il a été impossible au médecin légiste de déterminer le sexe du mort et de dire s'il y avait crime. Une petite chaine en or et un médaillon en émail permettent de supposer qu'il s'agit d'une femme. Le buste est celui d'une personne de 40 à 50 ans. Il parait avoir séjourne dans l'eau pendant plus d'un an.

Le corps devait être attaché, il aurait été disloqué sous l'influence du temps et de l'eau. A la mâchoire supérieure il existe deux cients aurifiées qui pourraient faciliter l'identification.

PÉCHA FRÈRES "TT JKÏ"" ont réuni pour vous. Mesdames, de forts jolis et très élégants modèles LE KRACK FINANCIER DE NEW-YORK

New-York, 13 novembre, La journée a été encore désastreuse pour 1a Bourse de New-York. La liquidation des valeurs de premier ordre et secondaires s'est poursuivie et les prix ont atteint leurs plus bas niveaux. Bien que les maisons de courtages essuient de lourdes pertes, on ne si, gnale aucune faillite, mais on se demande non sans inquiétude si aucune mesure ne va être prise pour arrêter la dégringolade du marché.

Les gouverneurs de la Bourse se montrent de plus en plus stricts et on demande aujourd'hui à tous les mem.bres d'établir un état quotidien de la position, mesure qui n'avait pas été prise depuis 1917

LES DÉGRÈVEMENTS FISCAUX

Les précisions de M. Chéron PARIS, 13 novembre. La Fédération des commerçants détaillantes de France communique la note suivante « M Cheron. ministre des finances, en adressant à M. Georges Maus. Président de la Fédération des commerçants détaillants, une lettre pour le remercier des manifestations de sympathie qui lui ont été adressées par cet important groupement pour son malntien au ministère des Finances, a rappelé les propositions qui seront faites par le Gouvernement au moment de la discussion du budget sur divers points rignalés par la Fédératfon. M Chéron a confirmé, .notamment, que pour la taxe de luxe. le tarif sera réduit de 12 à 10 pour le tableau A; de 12 à 6 '7- pnur le tableau B Quant aux automobiîr et aux produits pharmaceutiques qui n'avaient pas été compris primitivement dans ces dégrèvements, le taux de la taxe de luxe sur les automobiles sera réduit de 12 A 10 et de 6 à 5 1 suivant les cas. Le taux de la taxe sur les spécialités phnrmac9utiqu«6 sera réduit de 12 à Il

Vingt bandais

s'attaquent à un coffre-fort qui résiste

New-York, 13 novembre. Vingt bandits armés en automobiles se sont présentés ce matin de bonne heure :v l'arsenal de la Marine de Brooklyn. Ils ont forcé la sentinelle à ouvrir la porte. puis, après avoir surpris et ligoté le détachement de garde, ia ont essayé de s'emparer du contenu du coffre-fort qui renfermait 86.000 dollars (2.150.000 francs).

Après quatre heures d'efforts ils ont abandonné leur tàche et se sont enfuis.

Pour le sauvetage

de l'équipage des sous-marins Londres, 13 novembre. Le premier Lord de l'Amirauté annonce à la Chambre des Communes que des xpériences pratiquées au moyen de l'appareil Davis, appareil permettant aux membres de l'équipage d'un sous-marin de remonter à la surface ont dont né des résultats très satisfaisants et que des dispositions sont prises pour que tous les officiers et hommes d'équipage des sous-marins soient munis de cet appareil.

MIMOVN AMAR EN LIBERTÉ Annecy, 13 novembre. Aujourd'hui a comparu devant le Tribunal correctionnel d'Annecy, où Il avait été transféri, Mimoun Amar. qui faisait opposition à un jugement rendu le 25 décembre 1938 le condamnant à 2 ans de prison et 200 fr. d'amende, pour escroquerie au préjudice de Mme Lavarel. de Saint-Julien

Le Tribunal, estimant que la dépo. sition de Mimoan Amar apportait un fait nouveau à l'affaire, a ordonné un supplément d'enquête et la mise en liberté provisoire de l'in-ulp? qui se tient à la disposition de la justice. LA NEIGE

Cautekms. 13 novembre. Pour la première fois depuis ie début de l'automne, la neige est tombée en abondance sur les montagnes pyrénéennes. au-dessus de mille mètres d'altitude. On enregistre depuis vingt-quatre heures, une forte dépression atmosphérique et un abaissement très sensible de la température.

LES MARINS ALLEMANDS CHANGENT DE BÉRET

BERLIN, 13 novembre. L'Administration de la Marine allemande vient de faire une innovation elle a décidé que, désormais, le ruban des bérets des marins porterait son inscription en caractères gothiques.

L'éouinage di| nouveau croiseur Karlsmhe est déjà muni d'un semblable béret.

Affections Les souffrances provenant de maladies de la peau peuvent être évitées en employant à temps la Pommade Cadum. Elle arrête immédiatement tes démangeaisons, calme et guérit toute irritation ou inflammation de la peau. Bien des souffrances sont évitées en employant à temps la Pommade Cadum contre l'eczéma, les boutons, dartres. gale, éruptions, écorchures, hémorroïdes, urticaire, croûtes, teigne. Les troubles de Palestine Ce n'est pas l'émir Abdallah qui a été attaqué

Paris, 13 novembre. Ce n'est pas l'émir Abdullah, de Transjordanie, qui a été frappé d'un coup de poignard, hier matin, à Jérusalem, mais un de ses médecins, le docteur Ticho. Une erreur de transmission avait fait croire que l'émir lui-même avait été l'objet d'un attentat.

ECHOS PARLEMENTAIRES L'assurance contre les accidents d'automobile

PARIS, 13 novembre. M. René Coty, député de la Seine-Inférieure, vient de déposer une proposition de loi tendant à rendre obligatoire l'assurance contre les accidents d'automo- biles

LES FAITS DU JOUR Une explosion fait des victimes. Saint-Etienne. 13 novembre, Une explosion a détruit hier une baraque dépendant d'une fabrique de pièces d'artifices et a fait plusieurs victimes. Ce sont Mlle Germaine Pichon qul fut carbonisée sa mère et Mlle Yvon- ne Vincent assez grièvement brûlées. Mlle Claudine TholMère et Yvonne Herbuel. superficiellement brûlées aux bras. M. Tardieu confère. Paris, 13 no vembre. M. Tardieu a conféré ce matin à la Chambre avec MM. Mo- reau, gouverneur, et Quesnay, direc- teur des services des études économi- ) ques de la Banque de France, deuxiè- me délégué français au comité d'organisation de la ba' 7ue des règlements internationaux.

Pour les sans-nlistes. Bruxelles, 13 novembre, Le poste radiotélégraphique d'Anvers indicatif O.N.W., est supprimé provisoirement. Le service incombant à cette station sera désormais assuré par le poste de ra.diotélégraphie de Bruxelles indicatif O.N.H.

EN QUELQUES LIGNES Bruxelles. 13 novembre La Banque Nationale a abaissé le taux de son escompte de 6 à 4 1/2

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Le premier minore de l'Irak eat

BAGDAD, 13 novembre 6ir Abdul Mussin. premier ministre de l'Irak, a été trouvé tué ce soir. Aucune explication n'a encore été donnée.

CRISE MINISTÉRIELLE EN BELG IQUE 1

BUUXELLES, U uovemure Dans l'entourage du premier ministre. M. Jaspar, on jug:- extrémemen; grave la situation ereee par l'attitude des parlementaires libéraux On regrette que les efforts de M Jaspar n'aient pas été compris Pourtant les gauches libérales reconnaissent comme indispensable la flamandisition de l'Université de Gand. Une crise ministérielle entratnerait l'échec des projets financiers et sociaux élaborés par te Gousirnement.

M Jaspar a eu, avec les ministre» libéraux MM Jansen et Hymans, une er,trevue en vue de rechercher lia» solution transactionnelle.


A LISIEUX,

UN Wmm INfFJlD'E DETRUIT DEUX MAGASINS Les dégâts atteindraient

trois millions

LisiEWX, le 13 novembre de notre correspondant). Mardi, vers 6 heures du soir. le son sinistre de la sirène du magasin central des pompes a alarme la vil!e entière. En même temps, une lueur énorme :um:nait le quartier de J'usine a gaz. déjà éprouvée. il v un mois et demi. par le sinistre qui a détruit l'entrepôt de produits alimentaires Baude- et Forget.

Un nouve. incendie venait de se déclarer à la Société coopérative des agriculteurs du Pays d'Auge et menaçait, par l'extension qu'il prenait subitement et cause du vent qui soufflait violemment, d'atteindre un grand nombre de maisons environnantes. Les sapeurs-pompiers, réunis aussitôt sous la direction du capitaine Teytaud. du lieutenant Desprez et du sous-lieutenant Liot. accoururent avec les deux auto-pompes et attaquèrent inergiquement le sinistre.

L'immeuble où il s'était déclaré est situé à l'angle des rues Duhamel et Pleuriot. Bâti en briques, il se compose de deux bâtiments de 60 mètres de longueur sur 20 mètres de largeur. Il abritait, il y a une trentaine d'années, la fabrique de drap de M. Théodule Peulevey. qui fut maire de Lisieux avant M. Henry Chéron. Avant la guerre, cet immeuble avait été acheté par la ville de Lisieux et servait de salle de bal. de salle de réunion et de banquet. On le connaissait sous le nom de « Maison du Peuple c. Cédé en 1920 à M. Schenck. fabricant de tapis, il avait été revendu. il y à 5 ans, à la Société coopérative des agriculteurs du Pays d'Auge, dont l'administrateur délégué est M. du Boullay, à St-Germain-de-Livet. Le sinistre

L'alarme fut donnée par le chauffeur Théodore Lebrix, qui venait de rentrer un camion automobile dans le grand bâtiment de la rue Duhamel. Il remplissait le radiateur, lorsque tout & coup un grande flamme surgit à l'avant du camion. Il appela aussitôt au secours. M. Lehoux, directeur de la Coopérative M. Massaviol, propriétaire de l'hôtel de la Paix, et des voisins accoururent, et, à l'aide d'extincteurs, essayèrent de circonscrire le feu. Ce fut en vain. Les flammes atteignirent des sacs de riz et avec une rapidité inouïe le feu se communiqua aux céréales, bidons d'essence, tourteaux, grains, entreposés au rez-dechaussée et dans les deux étages de l'immeuble.

Poussé par un fort vent du SudOuest, les flammèches tombèrent sur un autre magasin ayant les mêmes dimensions que le premier et distant d'une vingtaine de mètres. Au bout de quelques instants, les deux bâtiments n'étaient plus qu'un immense brasier. Les habitants des maisons situées rue Lecouturier. vers laquelle le vent poussait les flammes, commencèrent à déménager. La chaleur dégagée était telle que ces maisons commençaient à fumer et que leurs vitres éclataient dans un Pétillement sinistre.

Heureusement, les pompiers Intervinrent courageusement et, faisant preuve du plus grand dévouement, arrivèrent à maîtriser le feu et à protéger les environs. Malgré cela. l'incendie a continué toute la nuit. Les sapeurs-pomniers sont restés en permanence su ries lieux. Des dizaines de lances ont déversé sur les immeubles incendiées des tonnes d'eau. Néanmoins, d'épais tourbillons de fumée s'élèvent encore des décombres et de petits foyers se rallument çà et là. causés par des Pxplosions d'huile et des matières inflammables.

Un pompier qui l'échappe belle Au cours de la nuit, un pompier, le sapeur Manière, a glissé d'un toit où Il se trouvait pour manœuvrer une lance sur un foyer et serait tombé d'une hauteur de huit mètres s'il n'avait pu au passage sfisir le rebord d'une gouttière à laquelle il resta suspendu par les mains. Ses camarades vinrent le retirer de cette dangereuse position avec une échelle d'incendie. Manière s'e.;t accroché avec tant de force que le zing de la gouttière lui a coupé grièvement l'intérieur des mains.

Les causes du sinistre

Le feu semble avoir eu pour cause un retour de flamme du moteur du camion automobile, qui venait d'être remisé dans le magasin.

Les personnalités présentes

On a remarqué sur les lieux du sinistre. dès les premiers instants, MM. le docteur Lesigne,.maire; le docteur Degrenne, Le Bary. adjoints Mengin. procureur de la Bépub.iaue Maurice. substitut Noquet, juge d'instruction Lecouvreur, secrétaire général de la mairie Lèze, secrétaire de la sous-préfecture Chapeau, capitaine e- g-aaarr ifcle ôoysï, lieutenant de la garde républicain Calllère, juge de paix, etc.-

mat» sont

Cherboure 5 h. 47 18 h. 7 Grwtvllle 4 h. 4 16 h. 19 Balnt-MaJo 3 h. 53 16 h. 14 Sainl-Brteuc h. 43 15 h. 59 Palmpol 3 h. 46 15 h. 47 Brest 1 h. 49' 14 h. 9 Lortent 1 h. 86 13 h. 61 Vannes 3h.b4 16 h. » Sab'es-d'Olonne 1 h. 53 14 h. 8 La Rochelle 1 h. 46 14 h. 3

Un important service d'ordre, comprenant les agents de poliec. les gendarmes et un détachement de gardes républicains sous la direction avisée de M Anzenberger. contenait une foule immense qui séjourna toute la soirée dans les rues avoisinantes. Les iéçàts s'élèvent à environ 3 millions. Une eu^uéte est ouverte pour déterminer les responsabilités.

Un produit moderne fabriqué par une maison centenaire. Il s'agit du • Mécano brillant liquide incomparable pour métaux. Convient pour le cuivre, l'argenterie, etc « Mécano polit et évite l'oxydation. Exigez-le. CARNET MONDAIN Nous apprenons avec plaisir que le 19 novembre sera célébré, en l'église Saint-Pierre de Cugand 'Vendèei le mariage de Mlle Simone Durand fi:le du deputé de la Vende?, et de Mme A Durand. avec M Yves Bertrand. fils de M. Bertrand, ancien i.otairp à Nantis, et de Mme Bertrand

Nous prions les futurs epoux et leurs familles d'agréer nos meilleures voeux et nos bien sincères félicita- tior.s

Un mortel accident de Travail près de Mayenne

Un ouvrier happé et tué par une machine

Mardi 12 novembre, vers les 6 heu- res du soir, Il. Beauvr.is, 63 ans. mécanicien à la filature de M. Denis, à Fontaine-Daniel. s'occupait du moteur quand on ne sait com:nent :1 fut pris par le volant et par la courroie qui l'entraina au fond de la fosse. Les machines arrêtées, le malheureux fut retiré de suite, mais la mort avait été instantanée.

Cet accident a provoqué un vif émoi dans l'usine où ce brave ouvrier necomptait que des amis.

L-a publicité de l'Ouest -Eclair est la Tilve chère t?nrc? fjue In p1'' pr^i-ve

rédaction.) Ce n'est pas la devise d'un produit alimentaire.

C'est mieu. et beaucoup mieux Récemment, à l'occasion de la FoireExposition de Basse-Bretagne, notre [ excellent confrère le Nouvelliste du MMorbihan avait organisé et doté de i jolis prix un concours des plus beaux bébés de Lorient.

S'il avait donne plus d'ampleur à son initiative s'il avait organisé le

(Phcto E. Blat. Pontivy.

Le jeune Jacques Le Chanu, jenne athlète qui à l'âge de six mois pesait 21 livres et soulevait un poids de cinq kilogs. concours des plus beaux bébés du Morbihan. Jacques Le 3hanu. ici présent. tout au moins en effigie, aurait, à coup sûr. tenu fièrement la palme. Jacques I«, fils de M. et Mme Gabriel Le Chanu, de Pontivy, est un beau bébé de dix mois.

A six mois, il fixait au centre la flèche d'une balance avec, comme contre-poids, vingt et un? livres. De sa petite main droite, il soulevait sans trop de- peine un poids de 5 kilos. Voilà jusqu'ici ses états de service qui dépassent singulièrement la force moyenne de son âge.

Félicitons ses parents qui le pouponnent avec fierté et soutaitons qu'un aussi beau résultat ne reste pas sans lendemain.

A. B.

Les matinées dansantes des Trompettes Rennaises Devant l'énorme succès remporté par les deux matinées qu'elles ont organisées depuis le début de la saison d'hiver, et pour répondre au désir cies nombreux habitués de leurs bals, les Trompettes Rennaises ont décidé de donner 'une troisième matinée dansante dinfenche prochain 17 novembre, à 14 h. 30, 156, faubourg d'Antrain.

L'orchestre de la société et son jazz réputé joueront les toutes dernières nouveautés.

Nul doute que cette matinée connaîtra le succès et l'entrain des précédentes.

Nous rappelons que; en cas de mauvais temps, le tram conduit à proximité de la salle de danse. Les membres honoraires entreront, comme d'habitude. sur présentation de leurs cartes 1929, et les mamans accompagnant leurs jeunes filles auront droit à l'entrée gratuite.

H. LASN1EK. 4, quai E.-Zola. Renne: Nouveaux DENTIERS perfectionnés UNE SÉANCE DE GALA A L'ABRI DU SOLDAT Le dimanche 17 novembre, en matinée, à 3 heures, l'Abri du Soldat donnera une grande séance de gala avec le concours d'artistes très appréciés du public rennais.

Au programme Le petit chaperon rouge, comédie en un acte, de Félix Gandera et Claude Genel Rosalie, comédie en un acte de Max Maurey; On n'oublie pas, pièce en un acte de Jacques Normand.

Pendant la séance, le public aura l'occasion d'entendre un brillant orchestre sous la direction de M. Fauvy, chef de musique au 41' R. I.

La location est ouverte à la librairie Béon, 6, rue Nationale.

Prix des places premières, 5 fr.; secondes, 4 fr. troisièmes, 2 fr. 50. CHAUFFAGE

Briquettes Chaufferettes

Seaux à charbon Réchauds BAZAR DE LA POISSONNERIE 16, rue de Nemours

Conférences de l'Ouest

Les Lundis de Saint-Vincent Les chansons de Bérenger

par M. Jean Ravenne

C'est lundi prochain, 18 novembre, que M. Jean Ravenne donnera la seconde conférence de la série « les chansons de Bérenger ».

Avec elles le conférencier fera revivre tout un côté de cette période de 1830, si curieuse. De ces chanMms et de quelques autres d'autour 1830, une charmante artiste, Mlle nomée. de la Comédie Française, donnera des morceaux choisis.

Nous rappelons encore une fois que l'on peut retenir ses places chez Mme Béon, rue Nationale

LES CARROSSERIES P. MORIN. LEURS AUTOBUS

CHAMBRE DE COMMERCE DE RENNES

La Chambre de Commerce de Rennes s'est réunie le 26 octobre dernier. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Assurances sociales

Après avoir pris connaissance de la communication de M. le Ministre du Travail à M. le sénateur Veyssière, concernant les modifications qu'il se propose d'apporter au profit des agriculteurs à la loi sur les assurances sociales, la Chambre de Commerce de Rennes a émis le vœu suivant « Que le. Parlement, mieux éclairé sur les conséquences redoutables qu'aura pour l'ensemble de la production française l'application de là loi sur les assurances sociales; conscient. d'autre part, des répercussions que pourrait entraîner le régime d'inégalité prévu par le projet dont il est fait état dans la lettre de M Loucheur à M. Veyssière;

Vote, avant le 5 février 1930, date de la mise en application de la loi sut les assurances sociales, une loi rectificative tenant mieux compte des possibilités de l'économie nationale française et appliquant exactement le même régime à toutes les branches de la production agriculture, industrie, et commerce. Et a décidé que copie en sera adressée à M. le Ministre du Travail et à M. le Ministre du Commerce et de l'Industrie ».

Vote familial

M. le président rappelle que le Congrès de la Natalité qui s'est tenu à Rennes en septembre dernier a renouvelé le vœu émis dans les Congrès précédents concernant l'application du vote familial et il propose f. l'assemblée d'adopter une résolutioh conforme à celle votée par la Chambre de Commerce de Tourcoing dans sa séance du 23 septembre 1928, ainsi conçue

« La Chambre de Commerce de Tourcoing insiste de nouveau pour l'établissement du vote familial, attendu qu'il faut que ce soit, non l'individu, mais la famille qui assure i'existence du pays qui doit le diriger Il serait équitable, en outre. que le dégrèvement des impôts pour les familles nombreuses soit appliqué à chacun des membres de la famille et non au chef seulement.

Elle insiste pour que les familles nombreuses ne soient plus traitées en quémandeuses des services de l'Etat, mais qu'au contraire tout soit mis en oeuvre, avant toute autre réforme, pour qu'elles soient mises à même, par l'établissement du vote familial, de remplir le rôle auquel elles ont droit ». Après discussion, la Chambre de Commerce de Rennes, à l'unanimité, décide de faire sien le vœu ci-dessus et que copie en sera adressée à M. le Ministre du Travail et de l'Hygiène et à M. le Ministre du Commerce et de l'Industrie.

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retrouve, après dix jours, les cadavres

de deux personnes

mortes par asphyxie

Une pénible émotion règne dans le quartier de la rue Saint-Melaitie, a la suite des faits tragiques qui vier.nent de s'y passer

Lundi après midi, c'était une ménagère que l'on retrouvait, à son logis, place Sainte-Anne, étendue sans connaissance elle avair été victime d'une asphyxie par le gaz. et elle succombait, malgré tous les soins, quelques heures plus tard

Hier. mercredi, une tragique nouvelle ne tardait pas a se répandrt dans le même quartier on venait oe découvrir, dans une roulotte, sur la place Hoche, le corps de deux personnes, mortes déjà depuis dix jours. et l'on apprenait bientôt que, là encore, la cause' du double décès était l'asphyxie douloureuse coïncidence Nous nous rendîmes, aussitôt informés, sur les lieux où nous rencontrâmes MM. Le Bihan, commissaire central Robida. commissaire-chef de la Sûreté: Tanguy, capitaine de gendarmerie, ainsi que M. François, commissaire du 2" arrondissement, accompagné de son secrétaire, M. Chapelais, qui commençaient l'enquête. Celle-ci, rapidement menée, devait, dans l'après-midi, éclaircir les points obscurs de cette affaire.

Macabre découverte

M. Cassoré Simon, né le 6 avril 1893, à Lille, était marchand forain il allait, dans toutes les fêtes de quartier d» notre ville, installer sa petite loterie. Le reste du temps. il travail- lait comme journalier tout -écem- ment encore jusqu'à l'accident dont il fut victime il était employé chez M. Joncoux, rue de Redon.

Comme ses collègues forains, M Cas- soré possédait une roulotte dans laquelle il habitait, en compagnie d'une jeuhe femme, âgée d'une vingtaine d'années environ, et que l'on appelait Francine.

Lo-s de la récente fête du quartier, M. Cassoré vint établir ses pénates sur la place Hoche, presque à l'ang:e ouest. Depuis, il avait laissé là sa demeure et les commerçants voisins s'étaient habitués à le voir passer devant chez eux aux heures des repas, comme ils avaient coutume de servir quotidiennement son amie lorsque celle-ci allait faire les emplettes pour le ménage.

Or, depuis quelques jours, personne n'avait aperçu le couple. Cette constatation étonna plusieurs personnes, notamment M. Orain, cordonnier forain, demeurant 32, rue Saint-Melaine, ami du défunt M. Orain remarqua aussi les allures bizarres du chien qui ne cessait d'errer avec un air drôle autour de la roulotte.

Persuadé qu'il se passait dans cette habitation quelque chose d'étrange, il se décida, mercredi matin, vers 10 h. 30, à prévenir le commissaire du quartier, M. -François. Celui-ci fit forcer la porte de la demeure et entra.

Trois pièces Composaient la roulotte: une cuisine à l'entrée, plus loin une petite salle à manger, enfin, au fond, une chambre. Dans les deux premières pièces, les arrivants ne remarquèrent rien d'anormal. Ce désordre familier qui indique la vie quotidienne y régnait. La table de la salle à manger s'encombrait d'objets d'usage courant, sur une chaise reposait un veston. Il semblait au premier coup d'œil que. ce fut là un logis que les habitants venaient de quitter pour quelques instants.

Mais, dès l'entrée, une odeur acre, forte, acide, fit pressentir aux arrivants un malheur et les constatations faites en observant d'un peu plus près les lieux renforcèrent cette conviction. Les meubles étaient recouverts de poussière, et, sur le sol, près de la porte, deux lettres gisaient, sans doute glisser là par le facteur les maitres du lieu étaient-ils donc en voyage ? Un peu inquiets, les enquêteurs pénétrèrent jusqu'à la troisième pièce et ne purent retenir un cri d'horreur. Sur le lit, entre les draps défaits, était étendu le cadavre d'une jeune femme. Au pied du lit, écroulé sur le sol. la tête contre le sommier, en chemise, un autre cadavre gisait celui de M. Cassoré.

Les deux corps étaient déjà dans un état de décomposition assez avancé. L'accident

De quelle tragique aventure cette roulotte avait-elle donc été le théâtre? Une perquisition approfondie des lieux ne tarda pas à l'apprendre aux enquêteurs Dans la cuisine, on remarqua, en effet que dans le fourneau fl" boulets de charbon, éteints emplissaient à moitié le foyer. La clé du tuyau était fermée et la grille ouverte Dès lorj. l'accident était évident. L'amie de M. Cassoré, qui prenait plaisir à chauffer fortement sa demeure avait, avant de se coucher bourré son fourneau de charbon. Par malheur, elle oublia de tourner la clef d tuyau. Les gaz, ne pouvant s'échapper, se répandirent dans la pièce par la grille ouverte et allèrent surprendre les dormeurs. Incommodé et réveillé sans doute en sursaut. M. Cassoré, ainsi que le révèle la position de son cadavre, aura voulu se lever peut-être pour ouvrir la fenêtre, mais il s'écroula au pied du lit. Et les deux infortunés forains moururent asphyxiés.

Restait à découvrir la 'date du décès. Jn calendrier pendu au mur, portait la date du 2 novembre les lettres trouvées sur le sol, avaient été timbrées ce même jour enfin, on apprit que M. Cassoré ne s'était pas rendu au travail depuis le 2 novembre et que son amie n'avait fait aucun achat ultérieurement à cette date. Aucune hésitation possible, par conséquent l'accident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 novembre. Et les cadavres sont restés là dix jours

M. le docteur Baderot appelé. a fait les constatations d'usage.

'Aux Assises d'Ilie-et-Vilaine Voici le rôle des prochaines assises Lundi 18 novembre, Coconnier Jules. Incendie volontaire. 6 témoins. Ministère public M. Brouard défenseur M' Boucher.

Mardi 19 novembre, Louis Lucien. Attentat à la pudeur. 5 témoins. Ministère public M. Brouard défenseur M' Colombel.

Mercredi 20 novembre, Bouhallier Edouard. Attentats à la pudeur. 8 témoins. Ministère public M. Brcuard défenseur M' Noël.

RACINE 39, Av. Janvier, RENNES lUlVlIlE T. S. F. DISQUES Le Conseil municipal

se réunira vendredi prochain en séance publique

Les Rennais vont être, cette semaine, gens gâtés les spectacles ne leur manqueront point et s'ils ne savaient comment occuper leurs soirées, le programme que nous allons leur indiquer les comblera d'aise.

Tout d'abord, nous aurons au Théâtre municipal deux créations sensationnelles un drame lyrique, Oletta, histoire romancée d'une vendetta corse, et une opérette bouffe, Le Cavalier La/leur. Par le choix de ces deux pièces, M. Cayol. l'avisé directeur de notre scène municipale, est assuré de donner satisfaction à tous les goûts. Et puis, nous aurons vendredi soir la « reprise n du Conseil municipal. Personne ne le niera c'est là une reprise qui vaut une création, et la plus sensationnelle des créations. Tout comme le directeur du Théâtre, le Conseil municipal est assuré de faire recette. D'autant plus qu'il est vraisemblable'que les deux genres s'y trouveront réunis nous y suivrons, en effet, une étape nouvelle de la vendetta que poursuivent depuis des mois. contre les membres de la majorité, les 15 conseillers socialistes puis, lorsque nous aurons tressailli d'angoisse en suivant les attaques tonitruantes de M. Bougot contre son ami M. Lemaistre, il se trouvera bien quelque jeune premier de comédie qui nous fera rire.

La crise municipale, en effet, n'est pas encore résolue et ce n'est pas vendredi que nous verrons M. Bougot, le ventre ceint de l'écharpe tricolore, prendre une place confortable dans un fauteuil d'adjoint. Les socialistes n'ont pas encore conclu la trêve et la réunion privée de mardi, si elle ne cessa jamais d'être calme, laisse présager de nouvelles tempêtes.

Bien sages, les 15 conseillers socialistes ne prirent part à aucune discussion et à aucun vote. Ils se réservent pour la séance publique. A la proposition d'arrangement qui leur fut présentée. ils ont répondu par un irréductible « démissionnez d'abord, nous verrons ensuite ».

Il* ont ainsi. croyons-nous, laissé percer le bout de l'oreille. On sait, en effet, que certains des adjoints en place ont mis comme condition à leur retraite une. démission collective de la municipalité. Admettons que la municipalite démissionne il faut élire à nouveau un maire et six adjoints. Et les socialistes qui sont déjà assurés de 15 voix et qui, par des démarches pressantes auprès de certains conseillers que nous ne voulons pas désigner, paraissent avoir gagné quelques sympathies, pourraient courir leur chance et essayer d'envoyer sur le fauteuil du maire un de leurs hommes. Ne dit-on pas que M. Rébillon ou M. Commeurec seraient prêts à assumer cette. lourde charge ?

Les membres de la majorité se laisseront-ils ainsi manoeuvrer? Attendons.

Quoi qu'il en soit, M. Lemaistre pourra vendredi soir compter sa majorité. Il serait, en effet, décidé à faire trancher en séance publique la question de la vente du Palais dn Commerce, à laquelle les socialistes seraient décidés à s'opposer. Et comme quelque soixante-dix questions seront inscrites à l'ordre du jour, nos lecteurs se rendront -compte que c'est avec un programme de choix que le Conseil municipal, après de longues vacances, se représente devant le public rennais J. Th.

lE PROCHAIN SPECTACLE DE RENNES-COMŒDIA

Lundi et mardi prochain 18 et 19 novembre, Rennes-Comoedia donnera son premier spectacle de la saison 1929-1930.

Au programme. La sonnette d'alarme, comédie en 3 actes de MM. Maurice Hennequin et Romain Coolus. Cette pièce, d'une gaieté falle a été l'un des plus grands succès du théâtre de l'Athénée nous ne doutons pas un seul instant que les acteurs de Rennes-Cornœdia ne trouvent là une nouvelle occasion de raire montre de leurs meilleures qualités comiques. Après le grand succès du Paquebot Tenaclty, l'aimable et spirituelle comédie de MM. Hennequin et Coolus répondra parfaitement au désir des habitués des soirées de Rennes-Comœdia en effet. La sonnette d'alarme sous la fbrme vaudevillesque est une histoire fort plaisante. ingénieusement développée, jamais triviale, pétillante d'esprit, avec une pointe de sentiment. A Paris elle a brillamment réussi. Lundi et mardi son succès sera très grand.

La location des places sera ouverte (au théâtre municipal) le dimanche 17 novembre, de 10 à 12 heures, pour MM, les Membres honoraires, et les lundi et mardi 18 et 19, de 13 à 17 h., pour le public. Prix ordinaire des places.

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux proces affaire* litigieuses oaux foyers, successions Impôts. etc. Bnvoi des renseignements contre mandat de 6 Iz. 00 adressé à VOumt-Eclatr.

AU TRIBUNAL MILITAIRE PERMANENT DE RENNES Le tribunal militaire permanent de Rennes a tenu audience mercredi après-midi, sous la présidence de M Joubert, conseiller a la Cour d'Appel de Rennes.

Un brutal

Le soir du 23 septembre, au camp de Coëtquidan. un inspecteur de police ayant remarque an militaire débraillé et ivre, qui chercha.t dispute aux passants, avisa le sous-officier de garde. Ceui-ci invita l'ivrogne à rejoindre son régiment. Le soldat, grossièrement, l'injuria et le menaçai

Conduit au poste central. Letertre. Albert, réserviste au 41' R. I. c'était le coupable essaya de s'esquiver. Mais il fut rejoint par le sous-officier, qu'il tenta vainement de saisir à la gorge. Après maints efforts. on parvint a ligoter l'énergumène et à le conduire à la prison, s Letertre, sur qui les renseignements fournis sont plutôt défavorables, déclare regretter les faits qu'on lui reproche et qu'il reconnait.

Défendu par M' Robin, Letertre est condamné à 6 mois de prison.

Un insoumis

C'est une assez banale affaire que celle qui amène devant le Tribunal militaire permanent de Rennes Louis Garnier, âgé de 22 ans, fils de parents français, domiciliés à Plœuc. mais habitant lui-même Jersey.

L'aventure, en effet, est malheureusement trop courante des jeunes gens français demeurant dans les iles anglo-normandes et qui cub'ient les liens qui les unissent à leur Patrie et le devoir militaire qui leur incombe. Tel est le cas de Garnier, accusé de n'avoir pas répondu à un ordre d'appel, lui prescrivant de se présenter à Brest, au 48' R.L, le 14 novembre 1927. Cet ordre fut adressé à Plœuc. et une copie expédiée à Jersey. Mais Garnier ne retira cette pièce du consulat. que le 24 novembre 1927.

Il sembla d'ailleurs n'y attacher que bien peu d'importance, puisqu'il ne tint aucun compte de cette convocation.

Il ne se présenta au consulat, pour se soumettre, que le 12 septembre 1929; il se rendit quelques jours plus tard à Saint-Brieuc, où il reconnut sa faute, alléguant cemme excuses d'abord que son tuteur lui avait remis l'ordre d'anpel en retard et qu'il eut peur de faire de la prison

Trop négligent

Après avoir accompli son service actif, Jalladeau Pierre, âgé de 27 ans. marié et père de quatre enfants, se retira à Ruffieux (Savoie). 'Puis, a cause ce son labeur, il changea à maintes reprises de résidence. Il habita d'abord Aix-les-Bains; ensuite. ?n septembre 1926, il vint à Sainf-Na7.airp; de là. il se rendit à Paris-Plage (IL- Touquet), travailla à Paris, à L3. Baule. en Alsace, et rentra enfin à Saint-Nazaire où il se fixa.

Au cours de ses pérégrinations, Jalladeau oublia souvent ses devoirs militaires. Il avait, en quittant Ruineux, fait son changement de résidence de même, à Paris-Plage, il accomplit cette formalité, ce qui lui permit de recevoir, après une convocation pour une période de réserve, un contre-ordre lui notifiant avis que cette période était reportée à l'armé? 1929.

Mais, ensuite, il ne s'en précccupa plus. Aussi l'ordre d'appel à lui adressé ne lui parvint-il jamais.

Jalladeau fut arrêté adors, déclaret-il, qu'ayant appris par deux camarades de sa classe qu'ils avaient accompli leur période, il s'apprêtait à faire régulariser sa situation.

Les renseignements sont bons sur le compte de l'inculpé, que défend M» Boucher. Le Tribunal militaire sanctionne la négligence de Jalladeau en le condamnant à 25 fr. d'amende avec sursis.

PREMIER CONCERT DU CERCLE MOZART Mardi soir, coi.'»<e chaque année à pareille époque, le Cercle Mozart ofirait à ses membres un concert gratuit pour inaugurer la saison artistique. Il en avait confié le soin à trois artistes rennais de grande valeur bllie Marie-Thérèse Bisch, pianiste: M. Jean Suscinio, basse chantante et Mlle Jeanne Lamour, violoniste. Ce fut une exquise soirée.

Mlle Bisch fi: entendre deux Nocturnes, de Chooin. l'un en ut mineur, l'autre en mi majeur, peu connus. du plus grand intérèt, la Soirée dans Grenade, de Debussy et le Rigaudon, de Ravel, enfin le Saint Frauçois as Paule marchant sur les flots, de Liszt. Douce interprétation de ces œuvres de styles si divers, l'excellente pianiste fit preuve d'une grande virtuosité, d'une aptitude remarquable à colorer la phrase musicale, d'une vigueur et d'une souplesse qui lui valurent le succès le plus enthousiaste et le plus flatteur. Elle accompagna son partenaire avec beaucoup d'intelligence, de tact et de musicalité.

Nous'avons, une fois de plus, admire l'art avec lequel le baryton Suscinio met une voix puissante au service des sentiments les plus variés et des expressions musicales les plus différentes. Son succès fut pariicuiirrffment vif à l'occasion des Deux Grenadiers, de Schumann, d? l'Hopak, de Moussorgsky et de l'air bachique de la Jolie Fille de Perth, un chefd'œuvre de plus à l'actif de Bizet, Nous avons aimé les Chansons bohémiennes, de Dvorak, dites par lui, bien qu'elles soient, comparées à l'inspiration d'un Moussorgsky, d'une couleur et d'une originalité de second plan.

Mlle Jeanne Lamour ajouta quelque chose à sa grande réputation de violoniste en interprétant avec beaucoup d'éclat et de délicatesse, une Sonate de P;anelli, une Romance, de Raynaldo Hahn et une page d'imitation sonore, assez bana.le, la Chanson du vent. Les applaudissements 1:s plus chaleureux la contraignirent à y ajouter une exquise pastorale daes le style classique,

1 Le Cercle Mozart mérite, pour ca


beau concert; de grands remîrciements. Les dilettantes rennais ont ie devoir de suivre le conseil que leur donna en son début, i? commandant Bourgault-Ducoudray s'inscrire, en ̃> masse au Cercle Mozart, qui prépare, pour la saison en cours. des auditions peu nombreuses, mais d'un intérêts exceptionnel Nous en parlerons, ai loisir, prochainement.

J.D.

ECHOS DU PALAIS

Au Parquet

Depuis une quinzaine de jours, une personnalité nouvelle s'est installée au Parquet du Tribunal civil M. Bouriel. qui, substitut du procureur de l:i République à Saint-Brieuc, a été nommé en la même qualité à Rennes.

De Saint-Brieuc, nous sont parvenus les regrets causés dans cette ville par le départ de M. Bouriel. qui, magistrat de grande valeur. ne comptait là-bas que des sympathies.

Avec tous les hôtes du P nous nous réjouissons de l'avanct.-ient; qui a amené M. Bouriel dans nos murs r-t avec nos félicitations, nous lui présentons nos meilleurs vœux de bienvenue. A l'Instruction

Emile Simon. l'assassin présumé du cultivateur de la Grande Boussardière, en Montgermont. a été extrait hier de la maison d'arrêt pour être conduit devant, M. Donnio, qui poursuit sans défaillance l'instruction de cette pénible affaire.

Simon, qui était assisté de son défenseur, M' Ohaplet, a persisté dans ses dénégations. Malgré les charges, chaque jour plus accablantes qui pèsent sur lui, Simon ne cesse de nier sa culpabilité. II sera de nouveau entendu aujourd'hui et confronté avec quelques témoins, avec lesquels, comme toujours, il est en contradiction. A LA COUR D'APPEL La schlague

Ory Louis, 43 ans, avait été embauché le 1" juin 1929 à la mine argentifère de la Touche, en Vieux-Vysur-Couësnon. re 17 juillet, ayant quelque anniversaire à fêter, il s'oublia à vider quelques pots et l'aprèsmidi arriva au chantier avec un quart d'heure de retard.

Le chef de service, Hector Winant, 44 ans, veillait de cet œil qui le faisait redouter à dix kilomètres à la ronde. Il héla le doux Ory qui, plus mort que vif, s'approcha et bredouilla des excuses.

Winant, qui né natif d'Anzin, ne dédaigne pas de jouer au Lion des Flandres, d'autant qu'il a une carrure de bourreau pour place de Grève, plastronna et rugit c Va-t-en Je ne veux plus te voir » n eut le tort de joindre le geste à la parole et porta un coup de pied jupitérien au bas des reins d'Ory. Le 7 septembre, le tribunal correctionnel de Rennes condamna le trop énergique surveillant à 15 jours de prison et 500 francs de dommages-intérêts.

Il a fait appel. M. le président Le Qoff lui fait remarquer qu'un chef de service n'est pas un garde-chiourme. La Cour confirme la décision des premiers juges.

Deux mendtgots

C'était dar les jours où le crime de Montgermont passionnait l'opinion. M. le maire de Québriac téléphonait un jour, hors d'haleine, à la gendarmerie de Hédé qu'un individu dont le signalement correspondait en tous g points à celui de l'assasin avait été aperçu dans la contrée.

Les gendarmes enfourchèrent immédiatement leurs bicyclettes et virent venir vers eux, à un carrefour, un traine-savates, aussi dépenaillé que Bélisaire, qui, employant un langage moins noble que ce chemineau de l'Histoire, les traita de c bande de chameaux >

Rouxel Charles, avec ses 49 ans, n'avait rien du jeune homme qui avait revolvérisé le vieux fermier. Les ima- ginations surchauffées ont de ces visions. Rouxel avait à se reprocher non d'avoir tendu le bras pour tuer, mais la main pour mendier.

Condamné à deux mois de prison, le 9 octobre, il a fait appel pour entendre confirmer la peine.

Il doit lui en garder un dent à l'assassin de Montgermont

Cloteau Louis, qui fut manœuvre dans le temps, vient d'atteindre seulement la quarantaine. Mais il estime avoir bien gagné le droit de farnienter le long des grand'routes et de vivre sur le commun.

A La Mézière et à Hédé, il mendia, demanda effrontément qu'on lui donnât non seulement du pain, mais aussi de la viande.

Lui aussi, il a été cueilli au cours de la battue organisée par les gen- darraes de Hédé pour arrêter ¡assassin, de Montgermont. Le même jour que Rouxel, il fut condamné à troi mois de prison, peine que coi.firme également la Cour d'appel

Un abus de confiance

La Compagnie Lyonnaise de Gou- .:Irons et Bitumes, 56. rue Victor-Lagrange, à Lyor., avait appelé pour surveiller son chantier de bitumage de Toul Douar, en Hennebont,-un certain Paul Carrière. 43 ans. En fin juin, peu satisfaite des offices de cet homme. la société k- congédiait.

Un soir. Mme Carrière, pendant que son mari sortait, d'une allure déta- chee. fumer sa pipe en costume de travaü, crut devoir avertir tous les gens qui se trouvaient à l'Hôtel de Breta. gne. où le couple prenait pensions qu'elle ne voulait pas manquer la re- présentation d'un cirque de passage. Ni l'jn. ni l'autre ne revint jamais. Le couple avait déménage a la clcche de bois, plantant à l'hôtel c un rosier », un beau. puisqu'il représentait une valeur de 950 francs Qui fut ennuis, ce fut le remplaçant de Carrièrè qui. depuis plusieurs jours. attendait qu'on voulût bien lui passer les pièces comptables, l'inventaire du matériel et la caisse. La Compagnie. s'estimant lesee d'une somme de 5.292 fr 70. n'eut plus qu'une ressource aorter plainte pour abus de confiance.

Carrière, un coutumier du fait. était en fuite. Le tribunal correctionnel de Lorient 'le condamna, le 27 septembre, par défaut. à 18 mois de prison et à 100 francs d'amende.

L'homme arpentait pendant ce temps le bitume parisien. Il eut un haut-le-corps quand il prit connaissance du jugement. Il fit opposition, avec cette célérité dont il avait fait preuve lors de son évasion d'Hennebont. La peine fut ramenée à un an. Comme dans un poème de Victor Hugo, ou plus simplement, comme dans une partie d'écarté. Carrière a dilaté son torse pour crier Il Plus loin a

Il est venu devant la Cour qui s'est contentée de confirmer.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL La bonne hôtesse

M. Feuvrel, charbonnier, ayant effectué une livraison à Corps-Nuds, le 9 octobre, avait plusieurs billets de 100 francs dans son portefeuille. Le soir, il rallia l'étape habituelle, le logis des époux Leray, chez qui il prend pension, à Chanteloup. Le lendemain matin, il eut beau recompter sa boursée, il manquait toujours un billet de 100 francs.

Quand il s'en plaignit, ses hôtes firent la sourde oreille, mais la femme Leray fut obligée d'avouer devant les gendarmes. Elle reconnut alors que de grand matin elle était sortie de ses toiles pour aller sur le lit de Feuvrel prendre le pantalon de celui-ci et le fouiller.

Elle avait, elle qui, mariée à un ivrogne, vit dans la misère la plus noire, profité de l'aubaine pour acheter du cale, de la chicorée et des couteaux pour ses garçailles, munificence qui avait éveillé les soupçons du charbonnier.

Un mois de prison avec sursis.

Etude de Ai- CHAUDET, avoué près le Tribunal Civil départemental d'Illeet-Vilaine, section de Rennes.. y demeurant. 1, rue de Montfort.

D'un jugement rendu par défaut par la première Chambre du Tribunal Civil de première Instance de Rennes, le 5 novembre 1929.

Entre Madame Vve MOREL. demeurant à St-Ouen-des-Vallons, par Montsurs ( Mayenne )

Et Madame Marie-Rose GOUPIL, veuve de Monsieur Alexis GUIHARD, demeurant & l'Hospice de Pontchalllou. à Rennes.

Enregistré et signifié, il appert que Madame Marie-Rose GOUPIL, veuve de Monsieur Alexis GUIHARD. susnommée, a été déclarée en état d'interdiction, et que M' DELALANDE. notaire à Liffré, a été nommé administrateur provisoire de la personne et des Mens dudit interdit. Jusqu'à ce qu'il soit pourvu à sa tutelle. A Rennes, le 13 novembre 1929. F. CHAUDET.

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La Foire-Exposition j et !e commerce rennais Un quart d'heure. avec M. Jacqaart,

préaident de l'Union du Commerce et de l'Industrie

Eh bien Monsieur le Président, toujours presse ? Mais oui. mon cher ami, les occu- pations ne manquent pas, vous savez: affaires professionnelles, affaires familiales, négociations délicates A c; sujet, voulez-vous. cher Monsieur Jacquart. me permettre de j vous poser quelques questions. J'ai en- tendu parler, en effet, àe vos tracta- tions discrètes, mais ?fflcaces. avec le Comité de la Foire-Exposition, au su- jet de la réglementation de la vente de menus objets à emporter.

Si vous voulez bien m'accompagner un quart d'heure, je vous expli- querai tout en cheminant. Et, avec le sourire franc Qui le caractérise « Je suis un sportif, savez-vous, un quart d'heure dé marche ne m'effraye point »

D'accord. Comm:nt s? posait la question de la vente des objets à em- porter, et, à titre de président de l'Union du Commerce et de l'Indus- trie, qu'av:z-vous fait ? Vous savez que le règlement de la Foire-Exposition interdisait toute vente à emporter, mais, au fait. certains exposants, les moins scrupul Vx ont toujours vendu au coun de ces manifestations économiques. Cette situation était de nature à léser gravement les intérêts du Commerce et de l'Industrie rennais qui voyaient ainsi s'installer tout près d'eux des concurrents d'autant plus redoutables qu'ils bénéficiaient d'une publicité intensive et de facilités de vente considérablement accrues.

Mais le Comité de la Foire n'at-il pas fait respecter le règlement? Du moins, a-t-il pris des sanctions contre les délinquants; mais ces mesures sévères sont restées pratiquement inefficaces; et. comme ces mêmes abus se produisaient dans d'autres foires régionales, le Comité avait ugi bon de les régulariser. Il avait donc pensé à autoriser les détaillants à vendre dans un hall spécialement aménagé à cet effet. A l'Union du Commerce et de l'Industrie, nous avons été unanimes à nous élever contre cette mesure qui aurait porté un préjudice grave aux intérêts des petits et inoyens commerçants. Vous devez savoir, en effet, que seuls, les gro» commerçants peuvent assumer les frais qui résultent de l'aménagement d'un stand.

Et alors ?

Eh bien il s'agissait pour le bureau de l'Union du Commerce et de l'Industrie de ne pas paralyser l'activité de la Foire-Exposition et son développement éventuel, tout en défendant les intérêts dont il avait la charge. Avec de la bonne volonté réciproque, c'était chose possible La Direction de la Foire avaitelle envisagé une autre solution ?

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Oui, pour donner à cette manifestation, un essor plus grand, elle avait permis, sans réserve aes justifications nécessaires la vente d'échantillons, de modèles, de types ce qui, dans son esprit, e constituerait pas une vente normale, mais un lancement publicitaire.

Etiez-vous satisfait de cette initiative ?

Personnellement, je suis reste absolument impartial mais comme il était de mon devoir. ai provoqué, le 10 octobre, une assemblée de 'l'Union du Commerce et de l'industrie et des syndicats patronaux qui. après avoir délibéré sur les propositions du Con seil d'administration de la Foire, a protesté dans un ordre du jour contre les autorisations projetées, en assurant que ce projet aurait pour résultat d'enlever à la Foire, son véritable caractère de manifestation industrielle et commerciale. L'ordre du jour affir- mait, de plus, qu'il était impossible de fixer avec toufe la précision voulue, la nature de ce qui pourrait être considéré comme échantillon » et surtout d'en! pêcher les abus. Naturellement, vous avez transmis cet ordre du jour au comité de la Foire

Oui, et je dois ajouter que nos doléances légitimes ont été prises en considération par le Comité. Dans cet- te occasion, cette Société privée. à l'encontre peut-être de ses intérêts propres, s'est inclinée devant l'intérêt général. Il faut lui rendre cette jus- tice et en même temps nous féliciter des bonnes relations de courtoisie et de compréhension intelligente qui se 1 sont manifestées au cours de ce débat d'une correction parfaite.

Croyez bien, mon cher président, que personne ne doute de votre courtoisie personnelle et de vos qualités de négociateur

Le principal, voyez-vous, est que les intérêts de nos mandants soient sauvegardés et que nous ayons obtenu ce résultat, sans manifestation intempestive d'acrimonie ni d'amertume Sous quelle forme. avez-vous reçu' satisfaction ?

Sous forme d'une modification du réglement intérieur de la Foire qui maintient l'interdiction absolue de la vente au détail à emporter, autorisant la distribution, la consommation et la dégustation' gratuites. Toutefois, quelques dérogations pourront être prévues en faveur d'échantillons ou menus objets dans les conditions suivantes ces objets seront présentés au Conseil, qui décidera sans avoir à fournir les motifs d'un refus éventuel. Un droit spécial de 150 francs sera perçu. Des pénalités très. sévères fermeture immédiate, versement de 500 francs à titre d'indemnités sont prévus pour les délinquants.

Les 15 minutes étant écoulées, après cot échange d'explications aussi précises et aussi satisfaisantes, nous primes congé de M. Charles Jacquart qui, de son pas alerte, se dirigeait vers ses bureaux. Félix Deldok. LE « VRAI THÉATRE » A SAINT-MARTIN

Le K Vrai Théâtre », sous la direction de M. Thuet, du vaudeville, vient encore cette année en notre ville, qui l'a tant de fois applaudi.

Il jouera l'Avare, de Molière, vendredi prochain, 15 novembre, à 16 heures précises, dans la sa.lle des fêtes de l'Institution Saint-Martin.

On peut se procurer des cartes d'entrée à la conciergerie du collège. Prix des places réservées, 8 francs; non réservées, 7 francs.

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AUJOURD'HUI

Au collège Saint-Vincent kermès^ aes étudiants catholiques.

A 10 heures Maison au Peuple con;ereiu:e rur t fenaniinement des jiiacuemunques aux entants 9

A 13 h 30 Au Pa.ats ̃('. juttwe tribwtal correcttonnel.

Au Cercle Paul-beri cinéma A 14 h. 15- A Toutes-Grâce" séunce de cinéma pour i?* entant* des patronages.

A il h M Au Puluts réunion de la Société plulathèlique A 20 h. 20. Au TUéàtre « Ole ttu.~» La Sainte-Barbe

chez les anciens artilleurs Le ,)Mite de l'Association apporte tous ses soins à l'élaboration d'un programme particulièrement attrayant qui ne le cédera en rien à celui des années passées.

Dès aujourd'hui, nous pouvons annoncer que le premier décembre, un banquet reunira les « Anciens Artilleurs » et leurs familles, dans un hâtel de la place de la Gare.

Après le banquet, spectacle-conCert par les dévoués artistes de « RennesComcejia ». Di.e sauterie très animée clôturer-, la fête. Des indications ultérieures donneront les détails du programme.

LA FÊTE DES SCOUTS DE FRANCE

DU 17 NOVEMBRE On nous prie d'inserer

Les Scouts de France du district de Rennes sont heureux de convier à leur « journée scoute ». le dimanche 17 novembre, tous leurs amis rennais et ceux qui désirent connaitre le « mouvement scout ».

L'opinion publique a eu ces derniers temps l'attention attirée sur le scoutisme. à l'occasion notamment de la 1 grande manifestation internationale qu'a été le « Jamboree ».

Il n'en est pas moins vrai que trop peu de gens dans l'Ouest, comparativement à ce qui se passe dans les autres nations et même dans certaines régions de la France, s'intéressent au scoutisme qu'ils connaissent peu ou mal. Et cependant, quel cet le chef d'entreprise, le commerçant, le banquier, le professeur qui n'aimerait avoir sous ses ordres le garçon loyal, courtois et dévoué que doit être tout bon scout ? Quel est l'employeur qui ne cherche sans cesse l'homme de confiance qui servira comme sait le faire un scout ?

Le scoutisme, école de chefs, répond admirablement aux besoins de :a société actuelle, qui demande des entraineurs et des hommes de volonté. Assiste'a donc à la « journée scoute » du 17 novembre, qui commencera par une messe à 9 heures à la Cathédrale, présidée par S. E. le cardinal Charost, et au cours de laquelle l'aumônier général des Scouts de France prendra la parole.

A 14 heures, dans la cour des grands de l'Institution Saint-Vincent auront lieu les cérémonies officielles affiliation d'une meute, promesses de

Cheftaine et de Petits-Loups, et promesses de scouts.

Bnfm. aan* ia salk Ju Palais Saint(jeorges. a 16 heures, aura lieu la conference du secrétaire gênerai de la £'edjratiun sur « le. Scoutisme s. En,rer a partL de la n. 45 Tous les parents et amis des scout» y seront joyeusement reçus ainsi que mutes les personnes que la question intéresse. Ajoutons tnfin qa'au cours de ces diverses cérémonies les scouts se feTont entendre dans leur répertoire le -lidûCF. P. R. La kermesse

des éfcdiatâs catholiques C'est aujourd'hui que s'ouvre la grande îipnnesse des étudiants catholiques dans la salle des fèces de l'Institution Saint- Vincent.

Jusqu'ici les membres du Cercle StYves étaient vraiment des déshérites Leur immeuble était étroit, beaucoup trop étroit pour le nombre toujours croissant des jeunes gens qui ie fréquentent. Les pièces étaient sombres, humides et menaçaient ruine

Il fallait devenir propriétaire du Cercle Saint-Yves. et le transformer. Les étudiants sont maintenant chez eux. Les agrandissements de leurs ?alles terminés vont leur offrir des pièces vastes, claires, saines. Tout cela ne se fait pas sans entrainer des frais considérablp? hélas la caissï est vide

Pour se procurer une partie des ressources nécessaires à l'acquittement de leurs dettes, les membres du Cercle Saint-Yves ont résolu de monter une grande kermesse.

La société, nous dit-on sans cess*)» a besoin d'une élite. On a raison, mais que tous aident au recrutement et à la formation de cette élite au point de vue moral et religieux Le Cercle Saint-Yves a été créé dans ce but le pass: nous prouve que là est sa seule préoccupation et ses brillants succès nous donnent entièrement confiance pour l'avenir.

La kermesse fournit aux Rennais une occasion particulière de témoigner leur sympathie à cette œuvre.

SYNDICATS & SOCI ÉT ÉS

LA Sanite-Cecile

A LA Tour d'-Vjvehc^e

Ainsi que nous 1 avons annoncé. di- manche prochain, sera grand jour (M fête à la Tour d'Auvergne On y célébrera, en effet. Sainte Cécile.

A 9 heures. en l'église paroissiale de Toussaints, messe en musique au cours de laquelle se feront entendre des artistes de tatent ainsi que I'P.armonie.

Lc grand gala qui sera donne à la heures dans la salle des fêtes de la T. A.. s'annonce comme devant obtenir uu grand succès. Il sera prudent de louer ses plaças dés maintenant. Dans la partie conce-t. nous aurons l'occasion d'applaudir Mme Mocquery. soprano dram.tique Mlle Baillard, violoniste de grand avenir, prix d'honneur du Conservatoire Mlle Berthe Le RÉPARATIONS

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,;ta. punira M. Méliaust, basse; aï, KAymon-l Tréean, tôiior, premier prix ùu Conservatoire M. Maurice P.enaul2. ilnènarratxe comique de tous !es conCdM. dans ses jïaysELaiieries la célèbre Troupe acrobatique c Les Gymnis'tea •. -an* leurs nouveaux et périlleux exercice* et enfin ]'Harmonie de la Tour C Auvergne, sous la direction experte àe «on, ohel, M. Ménard. qui fera entendre ru cours de ce concert deux ,-mdee faïualsies.

La partie vbéfctrale èera a3.1u.ee Par l'excellente troupe du Ceicia dramatique de la T. A. Qui interprétera deux teurs Grinoovre. comédie en 1 ade de Th. de Banville, et Pattes Blanches, ona-rrnaine opérette de L. de Rillé. Avec un tel programme, nous som'ne* assurés qu'il aura roule diman♦ve a ls T. A.

Foui la location, s'adresser Librai-le Jaœin. rue de BriUac et bureau de 'U. E. R.. passage du Couédlc.

Rappelons les prix des places 4 .nos: 3 franc»; 2.50 et 1.50

LES TKOMFETTEi REHWAI5ES

Répétition pour les trompettes et ••.tterte ce soir, jeudi 14 novembre, à heures précises, au lieu habituel. °résence indispensable.

7~r;<. Vous êtes prié d'asslsxr att convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur E. BERTHAULT

̃x&6 le 13 novembre., 6. rue du Lycée. ̃ ans sa 70* année, qui auront lieu le aidredi 15 novembre 10 heures du i«ttn, en l'église de Toussaint On ae 'unir* à la maison mortuaire à 9 h. 50. inhumation aura lieu su cimetière de De la part de Mai: Benhauii, son .«ruse M. et Mme Deschamps et leur .s. et de toute la famille.

lia présent avis tient lieu de faire-part. REN^J'ÎS- Vous êtes prie d'assistu aux convoi, service et inhumation 1 al auront lieu le vendredi 15 novemr lè29. à 10 heures du matin, en «lise Saint-Mienne. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Madame Veuve MARËTHEUX NE° Joséphine LELIARD

_<îée en sa demeure à Rennes, rue meaa, u- 36. le 13 novembre, dans 7V' année, munie des sacrements de iSeiist. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45. L'inhumation aura lieu a- cimetière au Nord.'

DE PKOFUNDIS.

De la part de M. et Mme Marètheux, s^s enfants Mile Mcrétheux. sa petiteede Mme Vve Grignou, Mme Vve Quebec, ses belles-sœurs de ses neveux. ièces, cousins, cousines et d" toute la mille

Le présent avis tient lieu de faire-part. ~RENNES LOCQUIREC- Vous lis» prié d'assister au convoi et à la rues»» d'enterrement de

Madame Georges GESRET Née Francme PARIS

t1 .^édée chez ses parents & Locquirec. ko» sa 31' année, munie des sacretente de l'Eglise. qui auront lieu le 1 novembre 1929 à 10 heures du main, en l'église de Locquirec.

On ne réunira à la maison mortuaire .9 h. 45.

L'inhumation aura lieu au cimetière (le Locquirec

De la part de M. Georges Gesret. son t :irts, ses père et mère M. et Mme Gesees beaux-parents de son lrére, -«s beaux-frères et belles-sœurs ones et tantes, cousins et cousines et de jte la famille.

Le présent avis tient lieu de' !airejORîGNK-CESSON- Vou* êtes d'assister aux convoi, service si mmatton qui auront lieu le vendredi novembre à 10 heures 30 du matin. l'église de Cesson. pour le repos et a éternel de l'âme d;'

Madame Marie MACÊ

EpOuse de Monsieur Ange GOUPIL ̃ôcMée en sa demeure à Tizé, en Thortté, le 12 novembre 1929. dans ea '̃> >.née, munie des sacrements de l'Eglise. On se réunira à la maison mortuaire 9 h.. 30. L'inhumation aura lieu au nettére de Cesson

VE PROFUNDIS

De la part de M. Ange Goupil. son -oux MM. Ange, Jules et Pierre Gou- U. sea fils M. et Mme Leroy. ses genre et fille Mlle Marie Goupil. sa fille • Ime Vve Macé. sa mère de ses frères. ':eues, beaux-frères belles-sœure. cou- lis. cousines et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. CHAUVIGNE. Vous êtes prié 'assis"teT à fa rnesce st il Tihumatlou de

'adame Aimé CHAUSSEBLANCHE née :farie GUERINEL

..i auront lieu a Chauvlgne le vendredi i novembre,. à 10 heures. De la ->art des famille-' Chausseanche et Ouérinel.

Le présent avis ti?nt lieu d- faire-part. TREVERIEN- Vous êtes prié 'assister au convoi et & la messe d'en^rrement qui auront lieu le vendredi novembre. à 10 heures 30 du matin. t régllse paroissiale de Tréfterien, pour repos et le salut éternel de l'âme dr Monsieur Henri PINAULT

teusement décédé en ta demeure à ta .et'sacrements de l'Eglise. On se réunira la maison mortualre a 10 h. 16.

De la part de Mme Henri rtnaur.. on épouse M 1'abbé Henri Ptnault et toute :a famille.

REMERCIEMENTS

RENNES- M. Julien Noyer ses liant* et toute la famille remercient Yen sincèrement toutes lea personnes ui leur ont témoigné leur sympathie a occasion du décès de

Madame Julien NOYER

Ne(- Françoise BOBET «

RENNES. Mme Vve Burel, ses nts et toute la famille remercient lien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie .t l'occasion du deuil cruel qui vient de es frapper en la personne de

Monsieur Jules BUREL

RENNES- La famille Aubry. remercie bien sincèrement les personnes lui lu! ont témoigné de la sympathie A 'occasion de la mort de

Madame Veuve Joseph AUBRY .eur mère.

FOUGERES. Le» lamllles Cocar. Grru»f#: Texte.- e: Bergue remercient ̃ilrt vivement tnute* les personnes qui leur ont témoipne leu Hym-wthle a "occas'on ̃'e la mon dt

Madame Octave BERGUE

-tee Gabrlelt* COCAR

M l'excuwm près de celles qui. par our>!l. n'ont -as reçu d'invitation.

HARsicmiz LA Ltrz Rehh&iss Répétition soir à 30 heures 30. 1 Prière à tous les musiciens d'y assister. I Des instructions seront données pour le 24 novembre

Le Secrétaire. SOCIETE DE SECOURS Mtrruxu DES Tailleurs D'HABITS Assurances sociales. Les sociétaire* «ont avtsés que les feuilles d'adhésion pour les assurances sociales sont à leur disposition chez M. Berthier. viceprésident, rue Léonard-de-Vinci. 4, où une permanence aera établie tous les Jours jusqu'au 30 novembre. dernier, délai.

\Le Président. Société Centrale D'HoRTictn-Tuiii: DiLLE-ET-VlLAIXE

Les sociétaires qui désireralenit prendre part au banquet offert aux exposants, restaurant Gaze. quai Lamennais. le samedi 16 courant, à 20 heures. 1 sont priés de donner leur adhésion au siège de la société. 32, place des Lices, Jusqu'au vendredi 15 novembre, au plus Société DE SECOURS MUTUELS. maison Jahzt Les membres de la société sont priés de se rendre à la réunion générale qui aura lieu le dimanche 17 novembre, au Palais Saint-Georges, a 9 hewes. salle n° 9.

Ordre du jour Appe: nominal Compte rendu flnaacier Distribution de récompenses: Avis divers

n est rappelé aux sociétaires que ceux qui n'auraient pas rempli leur bulletin d'adhésion aux assurances eociales sont priés de le rapporter à la Union SYNDICALE Nationale DES Vota- j GEURS ET Représentants DE Commerce DE France ET DES Colonies. Groupe d'IUc- et -Vilaine. Le Groupe Il._ et-Vilaine de cet important syndicat organise son assemblée générale le dimanche 17 novembre, 9 h. 1/2, au Palais Saint -Georges, sous la présidence de M. le maire de Rennes Le Comité central délègue à cette occasion M. RI bot, son secrétaire géné- ral et M" Nanjod. avocat à la Cour de Paris, remplaçant M' Noguères. malade. Au cours de cette assemblée seront discutées les questions les pius intéressantes concernant la corporation. Tous les voyageurs et représentants de commerce de la région sont donc conviés à cette réunion. Le Bureau.

MATINÉES & SOIRÉES Théâtre Municipal de Renne* de Rennes

Ce soir « Oletta et a Paillasse » Le mouvement au bureau de location pendant la journée d'hier est de bon augure C'est devant une belle assistance qu'aura lieu la crémation de Oletta la fille du Corse, drame lyrique en 3 actes, 4 tableaux, de MM. Leroy et de Choudens. musique de M. Henry Février, avec l'excellente interprétation qui réunit les noms de Mme Lemarchand MM. J. Truchettl, Salvan, Bense Mlle G. Levzievx MM. de Fize, Yvonny, Dumonf, etc.

Le spectacle sera termmé par Paillasse, avec le concours de Mlle Gréta Alpeter; MM. J. Truchettt, Marcel Salvan, André Cabanel, N. de Fize. Orchestre et chœurs au grand complet sous la direction de M. Maurice Henderick. Mise en scène de M. Paul Lys. Ordre du spectaole 1- Oletta. la fille du Corse 2° Paillasse. Rideau à 20 h. 30 précises. La locution continuera tout le jour de 10 heures à midi et de 13 h. 30 & 17 heures. Téléphone 20-37. Samedi 16 novembre, reprise de la désopilante opérette Le Cavalier Lalleur qui sera un nouveau succès pour toute la troupe et surtout pour l'hilarant et populaire Désiré Descamps qui va obtenir un triomphe dans l'inénarrable Cavalier Lafleur 1 Location, demain vendredi ainsi que pour les deux représentations de dimanche matinée Werther'; soirée Jost4phine vendue par ses sreurs

SELECT. Semaine de gala, avec Ivan ivtrovltrh e: Vivian Gllson LE DIAMANT DU TSAR

d'après la pièce <i d'Orlofr n, et une comédie gale

LA MADONE DES SANDWICHAS KXCKLS1OK. Un film francats LA COUSINE BETTE

d'après Honoré de Balzac, avec des artistes français Charles lamy, Germaine Rouer. François Rozet, sasy Plerson et Henri Biutdln.

OMNI A. Lee deux inséparables DOUBLEPATTE ET PATACHON dans leur dernier succès.

COQUIN D'ALIBI

et un drame de la mer

u L'HOMME 1)1' L..ROE Il

avec Jaque Catelain.

MATINCF AU PROFIT DE LA CAISSE DES Ouvriers Sardiniers

Le dimanche 17 novembre aura lieu, & la salle du patronage Saint -HéJier, à 10 heures, une matinée récréative au profit de la Caisse des ouvriers sardiniers.

Au programme Le Pacha, comédie en 2 actes.

M. LenveUe se fera entendre dans son répertoire. Le6 billets sont en vente partir d'aujourd'hui chez M. Haden. tabacs, 83, boulevard Laennec et aux Syndicats féminins, 9. rue du Griffon.

Cinéma DES PATRONAGES Catholiques n est rappelé aux personnes lntéressées que la première séance cinématograpihlque. organisée pour les enfants fréquentant les patronages et écoles catholiques. aura lieu aujourd'hui. 14 novembre. à 14 h. 15. en la salle des fêtes de l'œuvre Notre-Dame de Toutes-Grâces. 135, rue d'Antraln. SALLE DU Colombier

Dimanche prochain. 17 novembre, à 16 heures 30. à la salle du Colombier, 7. rue de PléJo, sera projeté, en séasce de cinéma, un très beau film, ayant Le Martyre de samte Maxenet

Lucienne Legrand tient le rôle de Saiate-M&xenc? avec beaucoup de dlBillets en vente à la Sacristie de Toussaint», au prix de premières. 2.60: secondes. 2; troisièmes. 1.50.

ETAT-CIVIL DE RENNES

Naissances

13 novembre 1929. Raymond Liard, Hôtel-Dieu; Louis Tanguy. Hôtel-Dieu; OdeUe Dupont, à Baud, en St-Hélier André Baudy. 171. rue de Fougères Jeanne Sorel. 18. rue du Mail Yves Anilré. 60. rue Salnt-Malo.

DECES

13 novembre 1929 Jean Jacques. 6 mois, Hôtel-Dieu: Mme Certain, née Haslé. 65 ans. Hôtel -Dieu Mme Lefèvre. née Lpvleille. 22 ans. 18 bis, rue de Ohatlllon Eugène Berthault. 70 ans. s. p.. marié. 6. rue du Lycée Jean Gaillard 54 ans. manœuvre, célibataire. Hôtel -Dieu.

UURONNES MORTUAIRES. Rennes 8ROSSAULT. eirter. rue de Montfort

̃ Convois mortuaires

du 14 novembre 1939 10 heures Mlle Duval, place deà Lices, 34 Saint-Etienne Qulntin. 10 heures Mlle Thomas, rue Brleeux. 24 Clarisses' Nord.

10 heures Mme Jollf, rue PenhoOt. 22 Saine-Aubin Nord.

10 heures Mme Tertrals, PontohaUlou Nord.

2 heures Mme Certain Hôtel-Dieu: Vern.

3 h. 30 enfant Ja.oquee; Hôtel-Dieu: Eat.

ianzé

ETAT-CIVIL. Mariages. Jean I Choblet, chaisier, à Blaln. (Loire-Inférleure) et Marie Etendard, couturière, à Janzé Joseph Maugère, cultivateur à Janzé et Ernestlne Léplcler, cultivatrice à Janzé.

Décès. Désirée Gulbert, veuve Goron, 70 ans. sans profession. à la Landedes-Planches

UN Orgères NL

Belloir, Aifred, cultive la ferme du Rosaire, en Orgères, qui appartient à M. Féron Antonin. Tout près de la maison d'habitation, se trouve un puits dont l'eau, excellente, sert pour ) alimentation de la famille Belloir et des animaux.

Or, ces jours derniers, l'eau de ce puits sembla trouble et d'un goût désagréable. En descendant une lanterne dans le puits, M. BeUoir aperçut deux cadavres d'animaux flattant à la surface. Une plainte fut déposée et les j gendarmes ouvrirent une enquête, qui aboutit à découvrir que trois chats, une mère et ses deux petits, avaient été jetés pour empoisonner la source. On pense qu'il s'agit d'une vengeance. Mais peu de renseignements ont pu être recueillis. L'enquête continue.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Les irascibles

MM. Vétier et Chesnay, qui répondent tous deux au prénom d'Amand, chargeaient ensemble un tombereau de pierres, le 25 septembre, à Saint-ubin-des-Landes.

Il faut croire que vers la fin de la journée, M. Chesnay en avait plein les bras. Il jeta sa fourche brusquement et décida que la séance avait assez duré.

M. Vétier pesta et, de mauvaise grâce, se disposa à venir à bout, seul, de la corvée.

Mais son compagnon avait l'humeur folâtre. A chaque fois que M. Vétier levait une fourchée, l'autre lui don- nait un coup sur le bras pour la faire chavirer. A la quinzième ou vingtième 1 fois, le travailleur obstiné se fâcha et écrasa d'un coup de poing. le nez du 1 taquin.

C'est du moins la thèse de M. Vé- tier, le prévenu. M. Chesnay, lui, pré- tend avoir été victime d'une vengean- ce dirigée contre sa famille. 1 30 francs d'amende j

LE BANQUET i'

DES ANCIENS COMBATTANTS 11 Nous avons reçu la communication suivante:

Lundi soir 11 novembre, hôtel des Voyageurs, la section Vitréenne des i A. C. a donné son banquet annuel. 65 camarades étaient présents, chiffre jamais atteint jusque là, et qui prouve la vitalité de la société. A la table d'honneur on remarque près du président, le président délégué de la section des mutilés M. Besnard et le président d'honneur des A. C. M. Picard. La plus franche camaraderie régna pendant tout le diner. Au dessert M. Prigent fut heureux de remercier les camarades venus si nombreux et en particulier le président de la section des mutilés, et M. Canniac, conseiller général. Il dit également su joie de compter parmi eux le président fonda- teur de la section des A. C. de Ba- paume, M. Henry, conservateur des hy- pothèques à Vitré, qui veut bien appor- ter le précieux concours de son at- vite et de sa compétence h ia So- ciété.

Puis comme tout en France se termine par des chansons chacun fut in) vite à sortir les meilleurs morceaux de i son répertoire. Qu'il nous soit permis 1 de remercier particulièrement M. Al1 bert dont l'entrain si communicatif dé- rida les plus moroses.

Les applaudissements ne furent pas ménagés il. ceux qui voulurent bien égayer cette bonne soirée qui se termina aux accents de la Marseillaise ¡ et dont les A. C. garderont le meilleur souvenir.

Le vœu suivant fut émis à la majorité

c Les A. C. considérant la justice d'une retraite gratuite de manière continuer et à activer l'œuvre de ré- parations aux victimes de la guerre commencée par la loi du 31 mars 1919 et poursuivie par celle du 19 septembre 1926.

Demandent à MM. les parlementai- res d'llle-et-Vilaine que soit voté dans le plus bref délai le projet de loi déposé par les camarades députés Ca- mille Planche et Henry Haye, attri- j buant 1.200 francs de pension aux ti- tulaires de la carte de combattant j i âgés de 55 ans.

NOMINATION DES REPARTI-. i TEURS. Par arrêté de M. le préfet d'Ille-et-Vilaine en date du 9 novemI bre 1929. ont été nommés pour rem-, I plir les fonctions de répartiteurs des Contributions directes en 1929-1S30 dans la 'commune de Vitré

Répartiteurs titulaires. MM. Boulais Jean. Pleury Charles, Salmon- Dubois Adolphe, domiciliés à v:iré, Gendron A. à Saint-Malo..Jouquand J., à Granville.

Répartiteurs suppléants. Bellier Jean, Belhomme Edmond, Berhault Aristide, domiciliés à Vitré. Bazire, a Brécey (Manche) et Marquet Joseph. à Gennes-sur-Seichs.

DANS L GENDARMERIE. M. Jean-Baptiste Lesage, adjudant ce gendarmerie à cheval à St-Lô a été affecté à la brigade de ^tré à la date du 10 novembre en remplacement de M. l'adjudant Galodé qui sera admis au bénéfice de la retraite à partir du 5 décembre prochain.

M. Lesage n'est pas un inconnu pour les Vitréens. n a en effet été durant plusieurs années gendarme dans no- tre ville qu'il avait quittée pour Cal-

lac où il avait été nommé maréchaldes-logis.

M. Martin, maréchal-des-logis chef il Vitré est affecté à la brigade de Guingamp (Côtes-du-Nord).

La Guerche-de-Bretagne

REMERCIEMENTS. La Municipalité et la section guerchaise de l'U. N. C. remercient sincèrement les sociétés et toutes les personnes qui les ont accompagnées au cimetière, le jour de l'Anniversaire de l'Armistice. DLSTILLATION. La seconde période de distillation pour la commune de Domalain se terminera le 16 novembre pour se continuer pour les communes de Moutiers et d'Availles du 18 au 27 novembre.

L'atelier public de La Guerche reste ouvert en permanence.

Le Pertre

LA JOURNEE DFS POILUS. La fête de l'Armistice a revêtu cette année au Pertre un caractère particulièrement solennel en raison de la fonda.tion récente d'une section d'anciens combattants.

A 9 h. 45, à la mairie eut lieu la remise par M. le docteur de SallierDupin, maire du Pertre, du magnlfique drapeau offert par la commune aux Anciens Combattants.

A 10 heures ce fut la bénédiction du drapeau, suivie d'une messe offerte par le clergé aux enfants du Pertre morts pour la France.

A l'issue de la messe, devant l'im- posant monument élevé à la mémoire du « Poilu », l'absoute fut donnée, suivie d'une cérémonie commémorative de l'Armistice du 11 novembre 1918. A midi se tint un banquet par souscription.

Disons tout de suite que le succès de cette journée a été complet et qu'il a même largement dépassé les espérances que les organisateurs étaient en droit d'en attendre. Il faut avoir assisté au banquet et avoir été témoin de la gaité débordante qui n'a cessé de l'animer, pour pouvoir apprécier l'union fraternelle de tous les cœurs au cours de cette belle iournée des Poilus

De tout cela, il convient de félici- ter sans réserve les membres du bu- reau de la section (entre autres M. J.M. Bertiau et M. Louis Charil), fidèlement groupés autour de leur glorieux président M. Constant Moricel, qui a le droit, plus que tout autre, d'être fier du beau résultat obtenu.

Martigné Ferchaud

FÊTE DE L'ARMISTICE. Dimanche dernier 10 novembre, les' anciens combattants de Martigné étaient rassemblés, place de la Mairie, pour attendrie M. le colonel Valacher, délégué par M. le général commandant le 10' corps d'armée. Dès qu'il fut arrivé, le cortège se forma pour se rendre à l'église où avait lieu une messe à la mémoire des morts de la grande guerre. Après la messe, M. le curé de Martigné donna l'absoute devant le Monument aux Morts, place de l'Eglise. M. le président des A. C. prononça un discours. M. le colonel Valacher rappela aux jeunes générations les sacrifices faits par leurs ancêtres. Ensuite, il remit la médaille militaire à onze nouveaux promus des communes de Martigné, Forges et Eaucé.

La cérémonie terminée, M. le colo- j nel a eu la bienveillance d'aller décorer M. Guillemin à son domicile, car il se trouve souffrant des suites de onze éclats d'obus reçus pendant la guerre.

A midi et demi, un banquet amical réunissait 200 convives.

Tremblay

MOTO CONTRE AUTO. Au carrefour, en plein bourg de Tremblay il y eut lundi après-midi une collision assez grave de moto contre auto. Vers 15 h. 30 ce jour-là, M. Henri Robert, tailleur à Tremblay, arrivait au carrefour en question à motocyclette, un attelage de deux chevaux s'y trouvait déjà et au moment où le motocycliste allait le dépasser arriva une automobile que M. Robert, n'avait ni vue ni entendue.

Le choc fut inévitable, les conducteurs n'ayant plus possibilité d'arrêter. Le motxycliste violemment renversé fut relevé avec une blessure à la tête et se plaignait de nombreuses autres contusions Par les soins de l'automobiliste. M. Louis James, voyageur de commerce à Nantes, il fut reconduit il son domicile.

La gendarmerie a ouvert une en-

CONSTRUCTION D'UN CHEMIN RURAL. Vu le projet dressé par le service vicinal, concernant la reconnaissance, la déclaration d'utilité publique et la construction du chemin rural n- 6, entre le chemin de Grande Communication n» 63 bis et le village dit Il Bout-des-Landes n, sur une longueur de 1.984 mètres.

Le Préfet d'Ille-et-Vilaine arrêté que ce projet sera déposé pendant 15 jours à la mairie de Montfort, du 18 novembre au 2 décembre, pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance.

A l'expiration de 2e délai, un commissaire-enquêteur recevra à la mairie pendant trois jours consécutifs, les 3, 4 et 5 décembre, les déclarations qui pourraient être faites sur l'utilité du projet. Saint-Thurial UNE AUTO DERAPE. Samedi 1 dernier, M. Fourel Marcel, boucher venant de Saint-Thurial, rentrait chez ses parents en automobile, lorsqu'arrivé sur le pont près du hameau du < Vau-Troudoù n, où il existe un tournant très dangereux, le véhicule dé.rapa du côté gauche et se renversa. M. Fourel se releva sans blessures graves; seule, sa jambe droite ayant été coupée en deux endroits par des éclats de verre du pare-brise

Saint -Méen- le -Grand

APRES LA REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL. Sous recevons la lettre suwante

c Mis en cause par l'prtlcle de votre correspondant paru le 12 novembre, dans votre journal. je viens, confiant dans votre haute courtoisie, solliciter l'hospitalité de vos colonnes 1 pour me défendre bravement

« Que vaut le blâme à mon endroit. obtenu du conseil municipal par le maire ? Absolument rien C'est un vote acquis par surprise et sans valeur aucune. C'est un vote à mains levées sous l'aeil attentif des chefs de file « J'aurais dû demander le vote écrit et secret, j'aurais mis le maire en mi- norité. J'avoue ne pas y avoir pensé. Au fond de tout cela que me reproche-t-on ? Mon indépendance vis-à- vis de MM. Letort et de Tersannes, les maires jumeaux de Saint-Méen. « Quoi qu'il en soit, qu'on fasse un referendum dans la localité, j'en connais le résultat d'avance.

« J'ai la conviction d'avoir toute la population derrière moi. »

« Jules Mabiyu »

Nous ne ferons point de commentaires à cette lettre, dont nous laissons à M. Jules Mariv:n la responsabilité.

PRIX DU GAZ. Le Maire de Saint-Malo informe la population que le prix du gaz est fixé comme suit, à partir du relevé de compteur de fir octobre 1929

Eclairage public, le bec-heure, 0.0842 établissements municipaux, le mètre cube, 0.94; abonnés ordinaires, le mètre cube, 0.97; abonnés de passage, le mètre cube, 1.02.

CLOS MARCELIN Toujours le meilleur.

LE MAUVAIS TEMPS. La tempête a diminué de violence et la mer est redevenue assez calme, mais le mauvais temps persiste avec de fortes averses de pluie et de gréle De nouveau le Routhouan coule à pleins bords, mais les travaux exécutés assurent l'écoulement.

ETAT-CIVIL

Naissances. Charles Béllard, 10, rue Saint-Sauveur André Fortin. 10. rue Saint-Sauveur.

Promesses de mariage. Roger Leroy, manœuvre et Angèle Follgné. sans profession Julien Auffray, marin de commerce et Marie Briand, fille de salle Louis Simon, chiffonnier et Raymonde Rivoalan, ménagère Léandre Letton, propriétaire et Anna GaMppe, sans profession Félix Masson. tapissier et Joséphine Chausseblanche. fem- me de chambre.

Décès. Alexandrine Harlel, 09 ans, épouse Portaller. 14, rue des Cordiers. Saint-Servan

MEDAILLES MILITAIRES. La 5' section des Médaillés militaires se réunira en Assemblée générale, le dimanche 17 novembre 1929. à l'Hôtel de ville, à 10 heures.

Ordre du jour paiement des cotisations en retard renouvellement du bureau questions discrètes.

CINEMA « JEANNE D'ARC ». Après le Crime du Bojiif, qui a remporté un magnifique succès, la e Jean- ne d'Arc » présentera dimanche prochain sur son écran de la salle SaintJoseph, un film tout autre genre, mais non moins remarquable, Les Rantzau. Le titre en est connu et justement apprécié ce film est, en effet, la réalisation pour le cinéma de l'œuvre célèbre d'Erckmann-Chatrian, qui a été applaudie sur toutes les scènes. ETAT-CIVIL. Naissances. FIodan Garel, le Rosais; Denise Le Cabeilec, 19, rue Dauphine: Thérèse Basic. Quelmer; Michel Tesnier, avepue Wil- son: Raymond* berrlen, le Rasais. Mariages. François Polvet, employe de commerce, et Anne-Marie Touenact. couturière; Pierre Labbé. cultivateur, et Clémentine Collin, cultivatrice. Dices. Emilienne Gervln, 19 ans, s. p., oélitiataire, rue Ville-Pecin; Ma- rlette Gautier. 81 ans, s. p., veuve Gar- drlnler, rue Solldor: Victor Pèrot, 52 ans. cultivateur, époux Montfort, La Flourie.

ETAT-CIVIL. Naissances. Louisette Samson, rue des Masses Claude Chauvet, à Rochebonne. Mariages. Joseph Nantel. manœuvre et Marie Tompson. domestique Adolphe Monnet, employé de commermerce.

Décès. Arsène Beaupère, 67 ans. veuf Brévault. sans profession, a la Sainte-Famille

Dinard

REUNION DES MUTILES ET INVALIDES DU TRAVAIL. La réunon aura lieu le dimanche 17 novembre, à 10 heures du matin, salle de la Justice de Paix, mairie de Dinard. Ordre du jour compte rendu du Congrès de Saint-Etienne et de Ren- nes divers

VOL DE JWSTTERAVES. M. Céiestin Delahaye, demeurant à La Gal- lais, en Pleurtuit, a constaté qu'on lui avait volé 400 kilos de betteraves dans l'un de ses champs. La gendarmerie, prévenue, a ouvert une enquête pour rechercher les coupables. Cancale

RENDONS A CESAR. Notre compte rendu du banquet de l'U. N. C. comporte une petite omission que notre légitime souci de la vérité nous impose Ce relater. Les excuses de M. le Maire de Cancale, qu'un voyage imprévu avait empêché à son grand regret d'assister à ce banquet, furent présentés par M. Fr. Guilbert, son adjoint et son délégué à cette fête de famille.

D'autre part, nous avions oublié de signaler avant-hier la magnifique couronne de fleurs naturelles offerte par la Section de Cancale des A. C. a leurs camarades tombés u champ d'honneur.

S T U ? P 1 E AMUSEMENT QUI COUTE UN' PEU CHER. Des usagers de l'électricité habitant le village du Verger venaient, à tour de rôle, se plaindre de pannes à l'usine. La multiplicité de ces plaintes ne pouyuiit que surprendre le sympathique directeur de l'usine, il envoya un de ses employés inspecter la ligne à ha-ite tension partant de la Basse-Cancale et- aboutissant au Verger par le Valade et la Gaudichais.

Quel ne fut pas l'émoi de l'électricien de constater, en de nombreux endroits, que les isolateurs, ainsi que d'autres pièces, avaient été brisés. Une plainte ayant été portée il la gendarmerie, nos limiers se mirent en chasse et grâce à une enquête très rondement menée. réussirent à découvrir les coupables des enfants et gens en guise d'amuse-

ment, avaient brisé le matériel avec des lance-pierres. Ce stupide amusement va coûter aux parents, civile» ment responsables, la bagatelle de 3.037 -rancs. Avis aux amateurs.

MUSIQUE MUNICIPALE. Les membres de la Musique Municipale sont avisés qu'une répétition aura lira demain vendredi, a 20 heures. Pré» sence indispensable.

LA PERCEPTION DE CANCALE. La Perception de Cancale a l'honneur de faire connaitre aux habitants de Cancale-Saint-Coulomb et Saint-Méloir que je bureau de la Perception est transfère rue de la Rigole. comptez du lundi 18 novembre.

Combourc

LE BAL DE DIMANCHE DERNIER. Dans la grande salle des fetes de la mairie, avait lieu un bal donné gracieusement au profit du bureau de bienfaisance de Combourg, par le « Musette-Jazz » Combourgeois. Il fut très animé, toute la jeunesse de Combourg s'y était donné rendez-vous. Il fut d'une correction impeccable, ce qui est tout à l'honneur de ses organisateurs.

Il nous reste à féliciter le public par les nombreuses entrées, au profit de cette bonne oeuvre. ainsi que notl» jaz7

Doi-de-Bretagne

ocJi.NCE THEATRALE. Nom rappelons aux amateurs de beaux spectacles, que c'est dimanche prochain 17 novembre, que la tournée ,la. « Bonne Œuvre interprétera dans 1» salle de la Samsonnaise, un beau drame lyrique en 4 actes et 6 tableaux La Rose de Carmel, avec décors spéciaux. costumes, chants, choeurs et musique de scène. Dix artistes do haute valeur en assureront l'interpré"tation.

Cette pièce de théâtre a remporté un triomphal succès partout où elle a été présentée.

Il est prudent de retenir ses plaeel à l'avance. La location est ouverte la librairie Hamono, à partir d'aujourd'hui jeudi, 14 novembre.

Le prix des places est ainsi fixé 1 Premières, 8 fr.; secondes. 6 fr.; troisièmes, 4 francs.

Ajoutons que deux séances seront données, l'une en matinée à 4 heures après-midi. l'autre en soirée, à 20 h. 30. PANNE D'ELECTRICITE. Un» nouvelle panne d'électricité s'est produite hier soir, mercredi, vers 18 heures. contrariant très sérieusement le» usagers.

C'est la deuxième panne que noua subissons en quelques jours. Espéron» qu'elles n? se renouvelleront pas de. sitôt.

COURS DE SOLFEGE. Depuis un mois déjà, les cours de solfège, en vue de la formation de la Musique Municipale, sont assidûment suivis à la Mairie de Dol-de-Bretagne. Le maire fait un pressant appel aux retardataires qui voudraient encore profiter de ces cours, et les prie de se faire inscrire, les jours et heures am solfège; c'est-à-dire le mardi et 19 vendredi, de 20 heures à 21 heure. PRESENTATION DES ETALONS. La présentation des étalons c?a 21 novembre 1929, à 9 heures, se fer» route de Carfantin. sur la Rousse

Saint-Méloir-des-Ondes

VOL DE CHOUX-FLEURS. A plusieurs reprises, Joseph Rivière a pénétré dans un champ de chouxfleurs appartenant à Mine Cha,uvel et s'en appropria un certain nombre. LA dernière fois, il fut pris sur le fait et force lui fut d'abandonner son larcin sur place. Mais les enlèvements précédents s'élevant à environ trois cents choux-fleurs représentant une valeur d'environ 900 "francs, la cultivatrice lésée a porté plainte.

CE QU'ON DIT. « C'est un fila» auquel le Ministre de l'Agriculture sans déchoir, pourrait accorder une. subvention pour la propagande utile qui est faite, et de nombreux tableaux mériteraient l'honneur du Louvrev pour toute la poésie qui s'en dégage P. (Le monde cinématographique). Quoi est ce film ? C'est La terre 01* meurt, qu'on viendra voir dimanche 17 novembre, dans la salle du patronage de Saint-Méloir. Matinée à 2 heures 30 soirée, à 7 h. 30. En cemique Doudouille en voyage.

Salle chauffée. Prix ordinaire des places, 4 fr. et 3 fr., enfants 1 Ir, pour permettre à tous les amateur8 de beaux fihns de arof'ter de <M> séances de s"1'"

.ujc-.Vlorvan

VACHE ECRASEE PAR UNE AUTOMOBILE. Mme veuve Agenais, cultivatrice à La Costardais, en Miniac- Morvan, revenait samedi soir. vers 17 h. 30, de cherchar ses vaches au champ, quand survint une dOto»mobile conduite par un cafetier dé'la banlieue de Saint-Malo.

E!le put se garer. la route étant assez large à cet endroit, mais l'une de ses vaches fut tamponnée par l'auto, qui ne put s'arrêter qu'au bout d'un* certaine distance.

Depuis, la vache, d'une valeur de 3.000 francs, a dti être abattue ék Mme Agenais n'en a retiré que 600 f. La gendarmerie de Chateauneuf. saisie d'une plainte, a ouvert une enquête pour établir les responsabilité» Saint-Thtul

ARRESTATION. La femme Desvaux, née Jeanne Robert, ménagère à Saint-Thual. condamnée récemment à une peine d'emprisonnement pour vol 'le récoltes, a été arrêtée en vertu d'un extrait de jugement et transférés à Saint-Mîlo pour y sut* sa peine.

Automobiles CITROEN (Voir en dernière page)

Agent jour l'arrond. de 8alnt-l^alo DE LA COTE D'EMERAUDE St-MALO et DOL

qui se met à votre disposition pour tons renseignements qui peuvent vous être utiles.

i,Ouest- Eclair publie chaque Jour des ANN' CES CLASSEES t. pinlaaM dan* au 12- édition»


MATCHES OFFICIELS COUPE DE FRANCE

A Fougères

S. de Saint-Brieuc contre Drapeau Dimanche prochain 17 novembre se ouera i Fougères un matou comptant pour le 64< de la Coupe de France et jui mettra en présence le Drapeau et ̃ Etoile Sportlve Saint-Michel de SaintBrieuc.

Les Brlochlns se sont révélés Cette innée et sont des adversaires dangereux iont doivent se méfier les meilleurs. ..eur ardeur la lutte ne laisse aucun replt à l'adversaire et leur a permis d'obtenir des résultats surprenants, a'ont-11» pas élimine tour tour l'En Avant de Guingamp et le Stade Lavaltoia Ce sont déjà des titres qui classent une équipe, car combien d'équipea de division d'honneur ont mordu la poussière par les Gulngampals.

Les Fougeralà. dont te net retour en forme a été constaté dimanche dernier devant les Onoletais. voudront prouver que ce n'est pas qu'un feu de paille et tiendront à s'alarmer a nouveau. Comme tout le monde le saK,. il s'agit de gagner pour se classer pour le prochain tour. car le battu est éliminé sans appel.

Nous revlendrons cas Jours prochains sur ceote rencontre qui aura un beau succès sportif, comme toutes les réunions de coupe, car ces matches sont toujours disputés a fond et les équipes en présence Jouent Jusqu'à l'ultime minute. 6-7-8 Dimanche prochain, à Dinard

U.S. d'Athis Mons

contre Dinard A.S.C.

A la suite des modificatlons apportées la semaine passée dans l'ordre des rencontres pour le quatrième tour de la Coupe de France devant se disputer dlmanche 17 novembre, c'est Athls Mons au lieu du Racine qui se déplacera a Dinard.

Athis Mons vient pour la première fois en Bretagne et n'est donc pas connue des habitués de nos groupes, mais nous avons pu obtenir près d'une personne très considérée à la Ligue de Paris, quelques renseignements pour l'édification de nos lecteurs. L'U. 6. Athls Mons est une très bonne équipe de promotion de la Ligue de Paris, où elle opère depuis l'an dernier, après avoir été champion de Paris, deuxième division, champion de Seine-et-Olse et champion de Paris, première division la saison passée.

Elle opère dans sa série, avec le C. A. Montreuil, le C. A. Vitry. le Cosmopolitain-Club, le Oallla, etc. qui se sont déplacés plusieurs fois dans la région et" dont on a pu apprécier le leu plaisant.

Pour se qualifier. Athis Mons a battu dernièrement Manies par 5 bute à 1 et dimanche dernier. privée de quatre équipiers, elle a du s'incliner devant le C. A. Montrueil, léader du groupe qui comprend dana ses rangs, des Joueurs tels que Antonazzlo, Parachlnl, etc. Nos lecteurs savent également et 11 faut bien le reconnaître, nous en avons eu des exmples. que les équipes dites i de promotion > d<la Ligue de Paris, peuvent soutenir la comparaison avec bien des équipes de division d'honneur de notre ligue, celle que nous verrons dimanche à Dinard n'est pas à dédaigner, loin de là.

Composée d'éléments Jeunes, encadrés par plusieurs sélectionnés de la Ligue de Paris. Athis Mona a la réputation de pratiquer avec une bonne technique, son Jeu est fougueux, les hommes sont toujours sur la balle et ne laissent aucun répit aux adversaires nous ne saurions trop recommander aux dlascetes de ne pas pécher par excès de confiance, le résultat est gros de conséquences.

Nous espérons pouvoir donner demain des renseignements complémentaires sur cette rencontre, ainsi que la composition des équipes.

CHAMPIONNAT DE LA L.O.F.A. Dimanche prochain 17 novembre, Montabizé

.Tour d'Anvergrw (1)

contre Cad'Hs de Bretagne (1) Les équipes des deux grands patronages rennais se rencontreront dimanche prochain, sur le terrain des Cadets, en championnat de 1" série

La réunion revêtira une particulière lmiportanee, surtout pour les Oatfat» qui doivent Jouer particulièrement serré s'il* veulent se tenir en bonne posture dans le championnat. 8 Etoile Dinardaise (4)

bat J.C. de Paramé (1) par 4 0 Par suite d'indisponibilités. l'Etolle ne put présenter qu'une équipe mixte où manquaient Tanguy. Jehl, Despers. Jamler et Herbln. remplacés par des Joueurs seconds qui tinrent convenablement leur place.

Le Jeu se passa presque entièrement

dans le camp paraméen. Les arrières et le goal Jurent les meilleurs et anni- bilèrent maintes attaques stelllstea. Excellent arbitrage de M. Baron. En lever de rideau. l'E. D. mixte) se fit battre par 5 à 1 par l'excellente équtpe troisième de 1°U. S. S 8

MATCHES AMICAUX Espérance de Granville

bat Drapean de Fougères (1 B) par 4 buts à 1

Malgré le vent qu1 soufflait sur le terrain du Roc. la partie fut pleine d'intérêt. A la première mi-temps, le Drapeau favorisé par le vent marqua 1 but, la résistance du côté de l'Espérance était opiniâtre, et les Foulerais, qui. l'an dernier. avaient été facilement vainqueurs, s'aperçurent qu'ils avaient devant eux une équipe tout autre.

La 2' mi-temps. 1'Eepérance domina très nettement, à part quelques descentes Inefficaces du Drapeau, la partie se Joua presque constamment devant leurs buts. L'Espérance en marque 4. Malgré l'ardeur des Fougerals. malgré leur vitesse et leur aisance sur le terrain. il leur fut impossible de reprendre le dessus. A signaler du côté de l'Espérance. le jeu Intéressant de Berthou. Oulot, Brlen. Vince et Lalleman. Mais quand donc tous ces Joueurs s'astrelndront-tls à avoir un jeu d'équipe plus serré et plus rapide ?

Dimanche prochain, à 2 heures, match entre la Vaillante et l'Espérance sur le terrain du Roc. 2358 Etadle Sportive Bonssacaise

L'Etoile Sportive Boussacaise, dans sa réunion générale du 9 novembre dernier, vient de se reconstituer. Les jeunes membres actifs sont tous remplis de bonne volonté. Ils font appel à tous ceux qui s'intéressent aux sports pour vouloir bien les aider en s'inscrlvant comme membres honoralres. Ils leur adressent à l'avance leurs remerciements, persuadés qu'ils seront nombreux à répondre à leur appel 8 Demandes de matches

L'équipe première de la Saint-Magloire, libre le l"f et le 29 décembre, demande match sur son terrain ou eur terrain adverse contre équipe de premisère série ou bonne équipe de seconde série.

S'adrc.ser M. G. Le MIatier. 10. rue de l'Ecole. Dinan.

Les c Dernières Cartouches a de Carhafx ,-) libres le 17 novembre, demande:: match eur leur terrain contre inde:i.lte ou promesse match retour. r ^raphler ou écrire d'urgence a M. Pinson Charles, 9. rue Brlzeux. Carhaiz ministère).

Les Francs-Archers, équipe première du district du Maine, 1" série, demandent match a Lavai, dimanche prochain 17 novembre, avec promesse retour. Ecrire d'urgence à M l'abbé Ligneul. 12. rue de Paradis. Laval (Mayenne). A

Le F. C. Lorientais (1 B) demande matchea sur terrains adverses contre indemnité pour les 17 novembre. 15 et 22 décembre.

Ecrire à ZJL. Le Hen, à Kôryvaland, en Plœmeur (Morbihan). ou téléphoner au 1-06. Lorleot.

L'Union Sportive de Bonnœuvre (équipes 1 et II) est libre le 17 novembre. 24 novembre, tout le mois de février. sauf le 16. et tout le mois de mars. Ecrire à M. Baud André, secrétaire de l'U. 6. B.. Bonnœuvre (Loire-Inf.). 0 Le acade Leenevien (1) demande match sur son terrain, de préférence. pour le dimanche 17 novembre. contre équipe de division d'honneur, premlère série ou bonne équipe de seconde série. Adresser correspondance à J TosMvlnt. hôtel Le Roux. Lesneven. ou téléphoner au 16. Lesneven. 7 L'équipe du R.C.F. s'est embarquée à Saigon pour la France

S/uoo*. 12 novembre. De l'Agence Indo Pacifique l'équipe de tennis du Racing-Club de France s'est embarquée hier a 22 h. 30. Une foule nnmbreuee accompagnait les champions qui se déclarent enchantés de l'accueil reçu à Saigon.

Ligue de Bretagne d'athlétisme Les Sociétés el-aprés sont radiées pour non palemtn. de cotisation 1929 La Chaillanda.se, Cossé-Sport*. Enfants de Saint Meen. Jeanne n'Arc d'Ernée, les Korrigans de Vannes. 8colaire PontorsonniUe. Stade Charles de Blols. U. S. d'Avranches, U. 8. Gorroanaine.

La L. B. A. rappelle que les sociétés des communes w< moins de 1.500 habitante payent demi-cotisation

D'autre part les sociétés s'aflUlao* dés maintenant rayent une cotisatton qui compte pour 1930.

S'adresser au président. 24. rue de la Chalotais 0 CONVOCATIONS

A. S. du P. T. T. Rennais. Les joueurs de football sont convoqués a la réunion de ce soir, à 18 h. 30, chez Brehln. Formation de l'équipe devant rencontrer la 2- équipe des Cheminots Rennais.. 8

Un Français remporte le Grand Prix militaire international

du Concours hippique de Genève GmtvK, 13 novembre. Le grand prix militaire international do Concours hippique de Genève a été remporté par le lieutenant français Blzard sur Pantin, devant Gemuseus (Supisse), Heurquin (Belgel. Salka (Allemandl etc. Deux cent-six concurrents ont pris part à cette compétition. 0 COURSES A SAINT-CLOUD

Saint- Cloud, 13 novembre. Cette dernière réunion de Salnt-Cloud. dont les recettes, du reste, devaient alter à la maison des Journalistes, a été oamplètement gâchée par la pluie qui n'a cesaé de tomber. Santa-Gonica, coafirmant sa victoire devant Bigasourie, au Tremblay. a enlevé très facilement le Prix Nlno. l'épreuve de la journée. Dès le signal, elle a filé en tète, menant un train soutenu, et a résisté jusqu'au bout à un excellent effort de De Médids. Quant à la favorite. Agua-de-Oro. eue n'a jamais été dangereuse. 0 Résultats

PRIX DES ALLtrrrs (a vendre aux enchères, 7.500 fr.. 1.500 m.), la partants. 1. Princesse Roxana (E. Ooldln), A. K. Macomber; 2. Syrius (R. Germond), J. A. Fernandez; 3. Beggaren (A. Rabbel, W. Head 4. Gade ta Galette (J. Clay). Georges Mttchell.

Non placés Ailinette (A. Reinette), Zipa (S. Rochet). Nika II (J. Lyon), Prévoyance (R. Biaise), Petit Matelot (E. Schmoukler), Estérel (R. Vincent ). Rosa Bonheur Il (R. Collombel), Lilia III (R. Brethés). Malte lA. Chéret), Tante Marianne (A. Palmer), Vivandière (C. Herbert). Maymasa (T. Turner). Prix Banstak (12.900 fr., 1.500 m.), 15 partants. 1. Le Chérifien (R. Brethés), Mme Robert Lazard; 2. Prospect (G. Dufarez) Gustave Beauvola a. Grandval (M. Bonaventure), Julian Goldmann 4. Fils de Mars (A. Reinette)-. Marcel Marchand.

Non placés Adana (M. Daire), May Bee (J. Rosso), Bellardin (R. Ferré), Saint Antoine (T. Turner), Dunkeld (F. Hervé). Périscope (C. Bouillon). El Pajo (L. Grantham). Abt/ssinia (E. Goldin), Country Girl (G. Vatard), Le Gavroche (K. Saint-Léger), Quintano (R. Vincent). Paix Mouliks LA Marche là vendre aux enchères, 20.000 fr.. 2.500 m.), 12 partant. 1. Erod'.nn (R. Brethès), Robert Lazard: 2. Mal.uesbury ,A. Reinette). Maurice TiUement: 3. Tributaire (R. Tremeau), André Adèle; 4. La Lieaine (R. Lefève), Mme H. Pornsot. N. P. El Capitan (D. Guiho): Chasselas (F. Hervé); Abries (J. Winkfleld): Harmonieux* \O. Duforez); La Puria (A. Chère*); Zerlina (J. Rosso); Reine des Tireurs (J. Chevalier); Kadidjah (R. Vincent).

PRIX Niho (26.000 fr.. 1.b00 m.), 9 partants. 1. Santa Monica (A. Rabbe), William Mltchell; 2. De Medicis (Q. Dutorez), Gustave Beauvols; 3. Fraîche Aurore (R. Brethès), T. J. Champion; 4. Joan ol Navarre (0. Bouillon), J.-D. Cohn.

N. P. Frandlla (J. Winkfleld) Agua de Oro (G. Garner) Parasol (G. ceolus (J. Rosso).

dicap, 15.000 fr., 2.100 m.). 12 partants. 1. Cuckoo (C. Bouillon). Hippoly2e Salntagne; 2. Aragon (J. Clay), Ernest Ronot S. Sans Peur VII (A. Rabbe), Vicomte Max de Rivaud 4. Storce Broke (J. Rosso). Paul Hlnzelln. N. P. Daphnis (E. Goldin); Cheverny IF. Williams); Nelson iF. Hervé); Fnponnet (E. Hoaré); Natchalo (L. Lesain); Beauvais iR. Vincent) Orfano (S. Rochet); Mahigune. (A. Cheret). PRIX de Grist (10.000 francs. 2.400 mètres). 15 partants l-, Chanteau (M. Toussaint). Léon Rénler: 2' Prince Noir (L. Grantham). Jacques Wlttouck; 3' Caton IG. Tayqor) L. de Paula Machado: 4. Topaze Brûlée iM. Austruy). Robert Lazard.

Non placée. Le Gratteur (S. Smith).

Floréal Il iL. Lesala.. Cyclamen lll (E. Mire). Chambord lE. Bouillon). Obole (J. Noirel), Danaos (R. Leurson). Reine de France lA. Relneote). Rosace iA. Palmer). Téofila (C. Diez). La Maisonnette IG. Garner). Eyma (R. Journol).

Pari-mutuel

20 50 P 8

P 2· Le Chérifien. P la 14 » Malmesbury P 21 Tributaire. 2 13 a c. Santa Monfca G 32 p 14

De P 14 50 P 26 50 G 50 12 P 14 50 y 10 50 G 21 P 9

Prince Notr P 9 50 Caton P

COURSES A AUTEUIL

Partante probables

Prix Vata* (haies, à réclamer. 10.000 francs. `3.100 mètres r. Ipvécàurt et Rocantin iKalley): Siradan et 8randimard (Dtfiz V.): Ted-Fifty iDiez AU: Tirelarigo lOgez); Doviitius (Niaudot) Clarimus (Lue): Af/lito (Lester); Dicker /Juge¡: Fascinateur iDavis); Ilbaritz iRiolfoi: Fin 0 (Fruhinshoitz); Framb-Pevin (X.); Grand-Lapin iFéger).

Paix DE Lormot (steeple, 15.000 fr.. 3.s00 mètres). Ka/ar tlue): Bolivar (KaJ)ey): Erigan iHaès); La-Fougue iLassus): Very-Well iHaès): NicephorePoc iBeitty): Bouchon (X.): Etalunder Grimoucnou iHowes); Grand-Sauuyard (Hamed): Sa-Fille (Aubry); Spindrijt (Buah): Le-Rhin (Dubus); La-Cantinière iCostadoat).

Patx du Perray (haies, 25.000 fr., 3.100 mètres). Feuillaison (Aubry); Le-Yacht (Lester): Bastfon (Bush): Mésange ·Niaudot): Kilkenny (Hartveid): Polécat iDiez). Charleston (Cames); Querato (Bagnlard): Ltlas iHamel): Pèlerin (Dubus¡; Groenendael (Cérez); Big-Bear (Smyth): Golden-Meadow (Jolner): Sans-Géne-Xl ¡Haes): Cdiumet (Tondu): Chevreau (Loiseau); Karnir-Il (Lucl Prince-Sutiman iDonilmcl) Lucky-Kol (Chaussemy): Erebe iBenal); Staltord (Kalley).

Prix Nuaoe (Steeple. 25.000 fr.. 3.000 mètres). Javelot-Il (Fruhinsholtz): La-Rivtera (Bonaventure); Blardante (Cames); Fine-Orange (Jolnerl; RoiGalant (Luc): Nihiliste (Diez): Wtllia-nKennet (Lester): Magistral (Bagniard). PRIX Bkatjrepaire isteeple handicap. 15.000 fr.. 3.500 mètres). Le-Hic iCames): Penelope-III iLassus): Lj/s-Rouae (Fruhinsholtz); Clisson (Burette); Proud-Matste (Luc); Bolivar iKalley); La-Fougue (Lassus) Grand-Savoyard (Hamel); Lembeye ihowes); Simples-11 (Niaudot); Valdubar (Haès).

Pxtz DE la Masseliére (haies, hand.. 15.000 fr.. 3.500 mètres). Dark-Way (X.): Belluaire 'Raès); Bibi-Lolo >X.); Ippéoourt et Braconnier-Il iKalley); Rhodium (Loiseau); îlansard iGaudinet) Laerte (Riolfo): Cocardasse iCames) Parbleu (Lester); Herve (Luc): Bouton-d'Or iDomlnlcl); Dark-Prince (Haès): Brandimad (Dlez): Pif/ero (Hamed); Tolga (X.). 0 Pronostics

Première course. Winning, Barbesèche.

Deuxième course. Katar, Spindrift. Troisième course. Prince Gascon Yatch.

Quatrième course. Fine Orange Eveille.

Cinquième course. Saint-Mard-deFresne. Savoyard.

Sixième course. Rhodium. Mausard.

Les auditions raiiotéléphoniqnes RADIO-RENN hS-P.T.l

L. 270 m. P. 1 k.w. 500

19 h. 50. Informations.

20 h. Relais des P. T. T. de Paris (cours d'allemand).

20 h. 45. Relais de Lille.

TOUR EIFFEL

L 1.470 m P 16 kw

De 12 h. à 16 h. 40. Informations diverses du < Centre d'Informations économique» (cours. dépêches. chroniques). a L'heure de vulgarisation muelcale (entre 12 h. 15 et 13 h. 25). Programme de l'heure de vulgarisation musicale Ouverture de l'impresario tfozart); Symphonie ila surDrisei (Haydn) Sicilienne et Rigaudon (solo de violon 1 iFrancœur) Bruyères (Debussy) Chants d'Espagne (Alben.z). 17 h. 45. Le Journal Parlé. Sommaire Coup d'oeil sur les événemenrs. Résultat des Courses d'après 1 ParisSport »: Indication de l'heure Lonclnes. L'aide aux agriculteurs par M. Per.urleux. docteur en droit La Polftique étrangère, par M. Pierre Descaves. Nouvelles de partaut Reportage Choses vues. La vte enfantine La

le mille Tartemol en Amérique Jeux- charades, devinettes. par Mme Suzy MatLla: Propos en l'air, par M George Delamare: Un tour au cinéma, par M Jacques Antony; Un peu de tourisme. yar M Julien Maigret La situation La dernière heure.

19 h. 10 Prévisions météorologiques par 1O. N. M.

19 h. 20. Radio-Concert musique i.«ère saynètes monologues et chansons.

20 n 45 Relais de la station de Lille Soirée de gala organisée par l'Association de Radiophonie du Nord. avec le concours de M. Lucien Dubosq. de la Cnméd!? Française Le marchand de lunettes n. Les invisibles présences, comédie fantaisiste en 3 actes. en prose et en vers. de George Delaquys. musique de scène e Marcel Delannoy. Personnages de Jantaisie Le clown L. Dubosq: Ariel Mme J de Nys: La Primavero Mme Sévenne. Protagonistes ae l'action Papa M. R. Villers: Ga.and M. J. Bonnehon; Monsieur Pluck Il. A. Déjardin Tante Aglaé Mme Magda: Maman Mme de Mai: Primevère Mlle Mahteu: Kabte Mme Line Dariel.

RADIO-PARIS

u 1 744 m P :«I»

12 h. Conférence protestante, organisée par la Cause Comment lire les évangiles s par M le Pasteur Freddy Durrfceman

12 h. 30. Concert symphonique 'musique enregistrée' Roméo et Juliette .Bernoz) a) Romeo sew. b) Tristesse Les vieilles de chez nous ILévadéLaforge) Les berceaux iFauré) Andante V' Symphonie (Beethoven) Carmen, e Les tringles des Sistres (Bizet); Snegoiirofchka Chanson de Lel n- 3 à iRimsky-Korsakow) Danses du Prince Igor iBorodine) Wèrther iMassenet) a) Fin du duo tu 1" acte, b) Fin du duo du 3* acte et Lied d'Osalan Reflets dans l'eau, piano (Debussy) La soirée dans Grenade t Debussy)

15 h. 45. Art et pensée

18 h. 35. La demi-heure Pathé "Danses alsaciennes, n"" 1 et 3 (Lévadê), orchestre La Zamacueca, e Souvenir de Valparalso b (Th. Ritter), orcheestre; Prélude en sol mafeur (Bach), solo d'orgue Freilachs, danse hébraïque J. Engel solo de violon L dame blanc>°. (Boieldieu) Monsieur Beaucaire (Messager), chant: Séductlort, valse boeton 1 Mario Cazes). chant; Je ne peux te donner que mon cœur. Baby (Jlmmy M. Hugh). solo d'accordéon; Incantesiino. hésitation r-Rulli). orchestre Itah. 5. musique enregistrée. 19 h. 15. Causerie: e Journalisme littéraire et critique littéraire 20 h. Concert e Paroles historlques ». présenté par M. Georges Colin et sa compagnie. Octuor (Beethoven); Trio iHœndel) Menuet et final (Schubert).

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7 h. 30. Cours de culture physique. 8 h. Informations de la nuit transmission de l'heure.

8 h. 15. Cours de brévigraphle. 8 h. 30. Cours de culture physique. 9 h. 25. Signaux horaires internationaux bulletin météorologique. 12 h. le. Chronique du tourisme. par l'Office National du Tourisme. 12 h. 30. Radio-concert consacré à l'heure des variétés musicales et donné sous la direction du compositeur Léon Ralter. avec le concours de Vincent Scotto. Albert Huard. Suzanne Feyrou. Marcel's et Odette Barancey. Pro- gramme Les catherinettes, one step (Gltral) Martha Le Paris de ma jeunesse Gustave Auec Loulou Verse, Suzon Viens, le soir est doux Dans Zes jardins fleuris de Barcelone Le cygne, solo de violoncelle par Llault Les roses blanches Le tango du chat Meunter, tu dors.

13 h. 30. Informations de la matl- h. 45. Le quart d'heure familial et social, donné sous les auspices de l'Office d'Education Nationale.

14 h. Radio-concert organisé part l'Association Générale des Auditeurs de TSF. avec le concours du Journal heb- domadaire de T.S.F. c LE Petit RADIO D, 20.. boulevard Montmartre, a Parla, organe officiel des Associations. Programme Quatuor avec piano (Schumann) Rapsodie hongroise (Liszt), solo de piano Mlle Simone Gouat La petite mariée (Lecoq-Tavan) Berceuse (Gretcnanlnoff) Sérénade d ma poupée (Debussy) Le bon roi Dagobert, chanson et ronde (M. 8. Rousseau) Grand air d'Hérodiode (Massenet) Les noces de Figaro, t Mon cœur soupire. s (Mozart), chantés par Mme Cadet-Fischer.

15 h. Une heure de musique enre- givrée. 17 h. 30. e L'espéranto en s'amu- sant »

18 h. 30. Emission du Radto-Journal de France.

20 h. Cours d'allemand, par les professeurs de l'école Berlitz.

20 h. 30. Causerie donnée sous les auspices de la Société Nationale d'Hort.iculture de France c Nos bons amis le» légumea ». par M. Blot. 20 h. 45. Relais de Lille. Soirée

de gala organisée par l'Association de Radiophonie du Nord. avec le concours de M. Lucien Duboaq. de la ComédieFrançaise. la troupe dramatique, et l'or. chestre de la station. Programme Le marchand de lunettes, ou « Les invisibles présences ». comédie fantaisiste en 3 actes en prose et en vers de Georges Delaquys musique de scène de Marcel Delannoy Personnages de fantaisie le clown. M. Lucien Dubosq Artel. Mme Jeanne de Nys la Primavera. Mme Savenne. Protagonistes de l'action Papa. M. Robert Vt!lers Galand. M. Jacques Bonnehon Monsieur Pluck. M. André Dejardln tante Aglaé. Mme Magda Maman. Mme Marguerite de Mai Primevère. Mlle Mahieu Katte. Mme Llne Dariel

A t'Issue de la soirée informations de la dernière heure transmissions de de l'heure et du bulletin météorologique.

KAU1O- TOULOUSE.

u. 389 m. 60. P. 8 tw.

13 h. Concert. Mélodies Miarka (Georges); Romance (Crémieux): Chant hindou (Rimsky-Korsakow): Donne-moi ton baiser iToscano); Je ne veux Que des /leurs iBarbtrolll): Le Paradis du revu (Pis-her): Tes yeux (Bonlncontro) Dans la torêt iDe Faez); Les ânes du Cafr» (Nértol): Berceuse (Gretschanlnoff). 18 h. Musique de danse.

18 h. 15 Le quart d'heure ti'nistolr», 19 h. Concert Soli d'accordéon Frères toyeux iWomtedt); c'est uma lemme qui aime iTakson): Cajoleuse (Vacher): Ramona (Wayne)

19 h. 30 Musique de danse.

20 h. 15 Orchestre vlennois Est»dlantina (Waldteufel): Clair de lune sur VAlster (Fétrasl: Espana iWaldteufel); Roses du Midi (Strauss): Kiss (Strauss); Murmures de fleurs (Bloon); Rot* mousse (Base): Pluie d'or (Waldteufel); L'or et l'argent iLehar); Sérénade (Toselll).

20 h. 45 Concert.

M)NUKES

L. 356 m. P. 2 kw. 500.

10 h. 15. Service dl7,n.

1 h. Disques (D'ventry). Télédsion (Londres).

12 h. Concert (baryton. violon* celle et plane

13 Il. 15. Musique légère Tann.hauser, ouverture (V'agner) Deux idylles anglaises (Butte-rworth) Finale de la Quatr -jme symphonie en si oémol (Beethoven) Carmen (Bizet; Gopak (Moussorgski).

15 h. Vêpres, relayées de l'Abbay* WesmSnster.

16 h. Concert (soprano. ténor et quintette).

17 15. L'heure des enfants. 18 et 18 h. 35. Intermède musical 18 h. 45. Airs de Hœndel.

19 h. 15. Intermède musical.

19 h. 45. Concert Suite celtiqu* (Foulas) Dream-i'Day Jili (Cerman) Hymne mattnal (Henscbel) Sérénad* (Strauss) Down among the dead men (Early England) A Anathéi iHaiton) Le loup iSchleld) Sylvia (Dclibes) Roundauay Dote' IL. Péter): Berceuse (M. Sheidon) Capitain Harry Morgan (Bantock) Le jeune tille (Parry) Je t'aime (Grieg) Cupide (Sanderson) Trois danses de Nell Gwinn iGerman). 21 h. 15. Dîner de commémoration de la paix. organisé pur la Ligue des Unions pour la Société des Nations (parleront le vicomte C.^cll. le chancelier Snowden. le -rentrai Smuts. Sir John Power et ..ir Hei>e:t. Morgtii).

22 h. 5. Programme de fête de l'état-major.

ra h. 30 a 24 ̃ Musique de dans». INFORMATIONS

CONCOURS

Un concours d'admission aux fonctions de surnuméraire des Contributions directes, de l'Enregistrement, des Domaines et du Timbre, sera ouvert dans le premier semestre de l'année 1930. Conditions d'admission. Les candidats doivent être pourvus du diplôme complet de bachelier de l'enseignement secondaire et être nés entre le 1" juillet 1904 et le 30 juin 1912.

Le registre d'inscription des candidatures sera clos le 31 décembre 1929. Sont dispensés de subir les épreuve* du concours, et peuvent présenter leur demande à toute époque, les jeunes gens, gés de moins de 26 ans, qui ont satisfait aux examens d'entrée de l'Ecole normale supérieure, de l'Ecole polytechnique, de l'Ecole nationale supérieure des Mines tcours préparatoires), de l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées (cours préparatoires), de l'Ecole centrale des Arta et Manufactures, de l'Ecole nationale supérieure des Mines de SaintEtienne. ainsi que ceux qui sont pourvus d'un diplôme de docteur ou de licencié. ou ceux qui ont satisfait aux examens de sortie de l'Ecole spéciale militaire, de l'Ecole navale. de l'Institut agronomique, de l'Ecole libre des snences politiques et de l'Ecole des Ha axes Etudes commerciales.

Les candidats admis reçoivent, pendant la durée de leur stage, une Indemnité annuelle de 10.000 francs, et les diverses indemnités (résidence, charges de famillel. allouées à tous les fonctionnaires de l'Etat.

Les candidats trouveront soit auprès du directeur des Contributions directes du département, soit auprès du directeur de l'Enregistrement des Domaines et du Timbre, tous les renseignements nécessaires sur les conditions d'admission. Le programme des épreuves leur sera remis ou envoyé sur leur demande.

Feuilleton de l'Ouest -Eclair

du 14 novembre 1929 22

U secret

de Madame de Laborde Par Andrée CARELLE

D «stalt devant moi, me regardant comme terrifié. Et moi, toujours assise sur le bord de cette chaise longue, je le regardais aussi, enivrée, inondée d'une telle joie qu'il me semblait que mon coeur allait s'ouvrir, éclater, ne pouvant pae contenir un telle plénitude de sentiment. Ah je ne savais pas, je ne me rappelais pas que ce pût être aussi bon de s'entendre dire 2K If seul être qui compte c Je vous aime Je ne pensais même plus au péché, je ne pouvais sentir que cette joie presque trop belle pour ce. monde, puisqu'elle me faisait mal; et, j'avals besoin, ah oui. besoin » d'aller à lui, de venir m'abattre sur sa poitrine, et que ses bras m'entourassent comme il avait dit. Et je le regardais. .'̃• regardais, et dans mes yeux il vit tout ce que je sentais Alors Il eut une sorte de sanglot de bonheur. et il tendit ses bras, et Il me dit Anne. Anne. mais vous "ussl. alors, vous m'aimes ? Vous ? Vous ? Mot moi, tel que je suis? Vous m'a&nec? Tu m'aimes? Je suis donc

aimé, je puis donc être encore aimé ? 7 Et c'est toi, tot.

il se pencha sur le dos de *on fauteuil et le serra comme s'il voulait le broyer, et son visaee devint tout blanc. sous les raies violacées qu'y traçaient ses chères blessures

Anne, Anne, ma chérie, ma petitre enfant, ma petite tille, qu'est-ce que Je vous dis là ? Pardonnez-moi. Anne, ne me regardez pas ainsi. Anne, allez-vous-en, mon amour. allez-vousen, avec vos yeux, avec tout votre visage qui m'affole. Anne, il ne faut pas me regarder ainsi. Anne, vous oubliez que je suis marié. Il ne faut pas m'aimer, il ne faut pas rester ainsi devant moi, avec ce visage, avec cett.e respiration haletante, parce que j'ai trop, trop besoin de vous prendre, de vous serrer contre moi

Anne, allez-vous-en, Anne. ma chérie, allez-vous-en, parce que. si vous restez, je n'aurai peut-etre pas la force de ne pas aller Il vous. Je ne suis pas fort. Anne. le suis un malheureux homme. je vuus aime trop, alleïvous-en allez-vous-en mon amour. Je ne pouvais pas arriver i me lever, mes jambes étaient comme mortes. Et lui, lui. il se a retenait x réellement a son fauteuil, comme si. qm.nd il l'aurait Iftehé. rien ne pourrait plus l'empêcher de venir moi. Et je sais maintenant. Thérèse, aue tu avais raison, et qu'une créat'ire humaine n'a pas le droit de se dire sQre de soi Car si Antoine était venu jusqu'à moi, s'il m'avait prise dana ses bras, je sain que J« n'aurais pu

essayé de lutter contre lui, d'avance comme engourdie, et j'aurais alors péché par faiblesse. après avjir péché par présomption.

Antoine fut plus généreux et plus fort, et je pourrai plus tard saluer en lui mon maître parce que ce soir -la. !1 sut ôtre maitre de lui. Il ne bougea pas, il me dit

Aane, Anne chérie, .i-vous-en, ne me t.entez pas plus longtemps de votre présence. Je ne puis plus rester seul avec vous. maintenant que Je sais que je voup aime.

Je me levai ans oser mettre ma main dans :a sienne. Je chancelais. Je monta, l'escalier en m'accrochant lourdement- à la rampe tant chaque marche me semblait difficile à franchir. Je m'apert.js seulement alors que l'érigé faisait rage. Je ne savais pas qu'on pût être en même temps déchirée et enivrée. J'étouffais de bonheur à la pensée d'être aimée -Je a !ul » ah Thérèse, puisque tu n,. mes, tu sais tout ce que cela veut dire dans la bouche d'une femme, ce petit mot si plein, « lui » Regarde avec quel plaisir je l'écris lui, lui, luL Mais, en même temps, quelle angoisse abominable à savoir qu'il allait falloir que je parte, que je le quitte, que je lui inflige et m'inflige cette aouleur' Si faible que je fuase devenue. je sentais que j'aurais tout rie même la force. Dieu m'aidant, de .alre mon devoir, et le criais d'avance sous la brûlure.

J'arrivai à ma chambre. J'ouvris la porte; dans mon fauteuil, sous la

clarté de la petite lampe, Mme de Laborde m'attendait, et. même dans mon désarroi, je fus frappée de ia lividité.

Elle tenait un papier dans sa main qui tremblait, et sans rien dire, me le montra Je reconnus cette photographie de Marc et de moi que tu m'as envoyée l'autre mois, et que j'avais encore -egardée avant le diner, sans prendre la peine de la remettre dans mon bureau.

D'une voix saccadée, Mme de Laborde me dit enfin

Qu'est-ce que c'est que cette pho- to ? Et comment se fait-il que vous soyez là sur cette photo, « avec mon mari?

Allons, bon, on vient encore me déranger. C'est bien la quatrième fois que je me remets à cette lettre-là. suite de la lettre d'aoüt 1925.

En entendant ces invraisemblables paroles. J'eus l'impression que je rêvais. Mais léjà Mme de Laborde re- venait à la charge, impétueusement D'où le connaissez-vous ? Et comment pouvez-vous être photographiée ainsi avec Marc Saunier, dans cette posture, si près de lui ?

Marc Saucier, elle avait bien dit Marc Saunier. Je ne cherchai ni à me défendre, ni à questionner, je dis docilement, cependant que mon. coeur. comme s'il avait compris mieux que moi les conséquences de ces paroles, se mettait à battre furieusement C'était mon fiancé.

quand

En 1917.

Et maintenant, il ne l'est donc plus?

Il m'a abandonnée.

Vous aussi

Elle --ait dit « Vous aussi Et maintenant, qu'est-ce qu'il est devenu ?

Je n'en sais rien. je n'en ai plus de, nouvelles.

Elle eut un petit rire insultant Vous avez aimé Marc, vous avez été fiancée à lui et vous pouvez maintenant aimer Antoine de Laborde J'eus un mouvement, elle rit encore: Mais bien sûr que vou: l'aimez, mais bien sûr que je le sais Comme si ça ne se voit pas sur chaque ligne de votre figure quand il est là Il faut qu'il soit aussi nigaud qu'il l'est pour ne pas s'en être aperçu

L'indignation m'étouffait, je pus enfin crier

Comment osez-vous parler ainsi de votre mari ?

Et aussitôt ce dernier mot me rappela qu'elle avait appelé Marc « son mari », et elle aussi se le rappela, une pourpre foncée envahit tout son visage. Je repris la photographie et dis Ainsi, [arc Saunier a été votre mari ? M. de Laborde ne l'a pas su ? Elle ne répondit pas Je répétais machlnalement, perplexe, car je cherchais à bien me souvenir du récit d'Antoine

Marc Saunier a été votre mari ? Elle se leva

Il l'est encore,

Et elle s'évanouit.

Tu me vois, en pleine nuit, avec cette femme sans connaissance dans ma enamere, moi qut La scène Çle la bibliothèque avait aeja toute euranlee. Heureusement que J ai ete uuinnière 1 Quand enfin je l'eus ta1.: revenir a elle, quand tlle ouvrit les paupière, elie nr.e regarda avec stupeur, ne se rappelais sans 'doute pluô rien Puis ses yeux tombèrent sur la photo qu'elle avait conservée dans sa main et elle sursauta, de nouveau livide

Qu'est-ce que je vous ai dit 1 Qu'est-ce que je vous ai d.t ?.

Probablement la verite.

Ah

Silence.

Alors, vous savez. quoi

Que vous avez trompa indignement M. de Laborde.

Le croirais-tu ? Ce tut seulement alors, seulement quand je dis ces paroles, que je mesurai le sens de son aveu et l'étendue de ma délivrance. Antoine se croyait marie et ne l'était pas ». il était libre, notre au:our n'était pas coupable, nous allions pouvoirDe nouveau, un étau me serra le cœur. Et Claude ? Ce pauvre cher petit Claude « Son fils Claude ? Et alors soudain, encore un autre éclair dans l'obscurité de ma pensé:: Claude, qui était le vivant portrait de Marc, n'étaft « pas » le fils d'Antoine, cette femme avait osé tous les mensonges

Ci swsrtlJ


De tribord à bâbord

UNE INJUSTICE A REPARER A reprises déjà, de vieux serviteurs oubliés ont réclamé modestement le rétablissement du cinquième supplémentaire de la pension pour les anciens officiers mariniers réunissant au moins 12 ans de grade lors de leur mis? à la retraite.

Nous avons déjà dit et nous le répétons, que la loi du 14 avril 1924 avait porté à ces braves serviteurs un préjudice qu'il convenait -ic réparer Nous devons faire remarquer d'ailleurs que la loi du 16 janvier 1905. relative aux pensions de retraite des officiers mariniers avait maintenu à la maistrance ce supplément, déjà prévu par la loi dn 18 avril 1831. que bon nombre a'mt acquis au prix de longues campagnes accomplies sous tous les rlimats et qu'ils devaient conserver jusqu'à leur décès

Jusqu'en 1924. la Marine a donc reconnu la dette qu'elle avait contractée à l'égard de ces anciens serviteurs et la non-reconnaissance de cette dette depuis cinq ans, est d'autant plus surprenante que la loi du 14 avril 1924 a maintenu les droits acquis par les fonctionnaires, employés civils et ouvriers de l'Etat. dont la date de nomination étpit antérieure à celle de la promulgation de cette loi.

Le ministre des Finances a fait observer que la pension majorée d'un cinquième atteindrait dans la plupart des cas. un chiffre supérieur au montant de la dernière solde d'activité. C'est une erreur; au reste, il eût été facile d'appliquer, dans des cas de l'espèce extrêmement rares, la mesure qu'on a édictée à propos des majorations pour enfants qui. si elles s'ajoutent au chiffre de la tension, ne peuvent jamais porter celle-ci au delà du dernier traitement d'activité (article 2 de la loi du 14 avril 1924. modifié le 27 décembre 1927.

Bref, la loi du 14 avril 1924, portant réforme des pensions civiles et militaires, a fait tort à certains pensionnés de la Marine envers lesquels l'Etat était lié par des engagements formels qu'il est dans l'obligation de tenir à tous prix.

Louis d'ARMoR.

Pour tous renseignements d'ordre maritime. s'adresser à Louis d'Armor, Oueat-Eclair, à Rennes; qui répondra directement par lettre aux intéressés. Joindre 3 francs pour la réponse.

DEMANDE DE PERMUTATION Matelot cuisinier, embarqué à bord du torpilleur Amiral-Senès, & Toulon, demande permutant pour Brest ou Lorient.

Ecrire Lyonnais François, à bord du 1' Amiral-Senès, Toulon.

FLOTTE

dont arrivés a

Golfe Juan, la 1" escadre, le 12.

Batoum. le péitroller Garonne, le 12. Kagador, l'aviso Duperré, le 12.

Pom rrute vers

Itty&jlma, le croiseur Waldeck- Rousxau et l'aviso Algol, le 11.

Lorient. le pétrolier Nièvre, le 12.

Brest, le croiseur Mulhouse, le contre-torpilleur Lynx et la 2- division de torpilleur le 13.

Cherbourg, les sous-marias GustaveZldé et z-jpuy-de-Lôme, le 13.

MUTATIONS

OFFICIERS

OFFICIERAS DE MARINE. Les capitaines de vaisseau Oge. commandut aionville, Toulon. 15 décembre 1929. remplacement de Llgcy; Martel. commandant Ernest- Renan, à Touion. 19 janvier 1930. en remplacement •?» Boiste] Bourdeaux. commandant flottille de la 2' région maritime à Brest. 23 janvier 1930. en remplacement de Perrier.

Le capitaine de frégate de résidence fixe Roche. commandant le bataillon de cote < Bizerte, se:i placé en stage à la C. E. P. A. C., a son débarquement du

5* dépôt et rejoindra Bizerte par le paquebot partant o.e Marseille 27 decembre. en remplacement de Fleury. Les capitaines de frégate Chomereau-Lamc*te, ca ,mandant le Tigre, a Toulon. 23 déoemlre 1929. en remplacement de Bogard; Bonnes commandant I" escadrille de sous-marins, à Chertourg. sera place en stage le 23 necembre et prendra son commandement le 30 décembre 1929. en remplacement de Cazalis; Le Gallou. coin', andunt va 21 escadiilie d'avisos et de VArras, Brest. 2 Janvier 1930. ju remplacement de Daniel: Avice. commandant la 3' escadrille d avisos et du Toul, à -oulon. 20 décembre 1929, en templF:cement <.e Mêrouze; Barnouin. commandant la 3' escadrille de s- us-marins. à Toulon. sera placé en stage Je 17 février et prendra r i commandament le 24 février 1930. en remplacement de Ravenel Prunes, conmanc:m la o1 .lvlsion de torpilleurs et du Cyctone a Toulon. 17 février 1930. en retnplacement de Laboureur Perrette. sciond, Jean-Bart, a Toulon. 25 novembre 1929. en remplacement de Le Gallou, Julllen Le Picquier. état-major de la 3* région maritime. à Toulon, immédiatement, en remplacement de Avioe.

Les capitaines de corvette Battat, commandant Erestois. il. Toulon, sera placé en Jtage a bord, le 16 décembre 1929, vt prendra son commandement le l*r Janvier 1930. en remplacement de Bamaud: Labbey. commandant Matelot-Leblanc, a Bizerte, rejoindra Bizerte par le paquebot partant de Marseille le 13 décembre, sera placé en stage à bord lï 16 décembre 1929 et prendra son commandement le 1" Janvier 1930: Le Cooq, commandant un bâtiment de la 1" escadrille d'avisos à Cherbourg, sera placé en stage à bord le 16 décembre 1929 et prendra son commandement le l" Janvier 1930, en remplacement de Gary, Arden. commandant Baccarat, a "Beyrouth, rejoindra Beyrouth par le paquebot Angkor, partant de Marseille le 21 Janvier 1930, effectuera un stage de 15 Jours avec son prédécesseur: Caude, commandant nottHle du SI-Kiang et l'Arpus, rejoindra Hong-Kong par le paquebot d'Artapnan, partant de Marseille le -1 février 1930. effectuera un stage de 15 Jours avec son prédécesseur, en remplacement de Potel; Foumery, commandant un miment de la 2" escadrille d'avisos à Brest. 1" Janvier 1930, en remplacement de Dyévre: Tanguy. commandant Hova, Il Brest, sera placé en stage à bord le 23 décembre 1929 et prendra son commandement le 1" Janvier 1930; Rlou, 5' dépôt. a Toulon, Immédiatement, en remplacement du apltalne de frégate Roche.

Les lieutenants de vaisseau Palanque, professeur école des officiers torpilleurs à Toulon (choix) sera placé en stage de deux mots le 1" janvier 1930 et prendra ses fonctions le ler mars 1930 en remplacement de André Domenge, Aéro-Suffren à Brest, délais réglementaires à la rentrée à Toulon du Béarn, en complément Goyaud, en instruction, détaché auprès du ministère de l'Air. 16 décembre 1929 Charasse. maintenu dans ses fonctions actuelles pour une 3' année. à compter du ler février 1930 Laulanle. maintenu dans ses fonctions actuelles pour une 3" année, à compter du 13 février 1930 Lecussan, professeur, école d'applicazlon de lancement à la mer à bord du Thionville, a Toulon (choix), sera placé en stage Immédiatement et prendra ses fonctions le l'r décembre 1929. en remplacement du capitaine de corvette Plgnaull Ducournau, torpilleur JeanBart, à Toulon. 19 novembre 1929. en remplacement de Sarton du Jonchay Pavreul. Touareg, a Brest, immédiatement en remplacement de Carré; Bertrand, transmissions, service des transmissions il. Lorient. délais réglementaires ou à sa rentrée de congé, en remplacement de de Lesquen Plessls Casso Douet. commandant. TrinitéSchillemans, à Bizerte, sera placé en stage à l'E. N. S. M. le 2 décembre rejoindra Bizerte par le paquebot partant de Marseille le 20 décembre 1929. sera placé en stage à Dord à son arrivée et prendra son commandement le l'r Janvier 1930 Couespel du Mesnll, commandant, Ariane à Cherbourg, sera place en stage à bord le 23 décembre' et prendra son commandement le 1"- janvier 1930. en remplacement de Adam Carré, commandant, Gustave- Zedé. il. Brest, sera placé en stage à bord le 3 décembre et prendra son. commandement le 1« janvier 1930, en remplacement de Derritn Le pioch. commandant, Léon-Mignot à Brest,.en remplacement de Saguez de Breuverle Cuimomt. commandant. Calypso, à Toulon. sera placé en stage il. bord le 20 décembre et prendra son commandement le l» Janvier 1930, en remplacement de Pirat.

INGENIEURS MECANICIENS Les ingénieurs mécaniciens de lr* classe Kervren. 2' escadrille de sous-marins à Brest (choix). 17 décembre 1929, en remplacement de Guillerm Gouzien. Foch à Brest, à l'explrsilon de sa permission. en complément: Le Noan. malntenu dans ses fonctions actuelles

pour une 3' saa6e,. a compter du 1" mars 1930.

Les ingénieurs mécaniciens de 2* classe Royau, professeur des B. S.. éco!e des mecaniciens pi enauneurs Toulon (choix immédiatement. en remplacement de l'ingénieur mécanicien Nèble Dufour. Dortiogne, à Toulon (tour coonlali. 5 detembre 1929 en remplacement de Arrlgh1. en remplacement de M. Boucher dont la désignation est annulée l'intéressé étant réservé pour 6 mois & compter du 6 août 1929. date de sa rentrée en France Le Roux. Algerien, a Brest a sa rentrée de permission en remplacement de Arburger Quinlou Touareg a Brest, à sa rentrée de permission en remplacement de Larher.

CORPS DU COMMISSARIAT. M. le commissaire de première classe Dulac. commissaire de la direction du port de Toulon (port matriculaire et port d'affectation Toulon). est mis Il la disPosition du ministère de l'Air pour servir à la direction de l'aéronautique maritime Il Paris Cet officier remplacera son nouveau poste après remplacement dans son poste actuel.

Le commissaire de première classe Dordé (port matriculaire et port d'affectation Toulon), est désigné pour remplir les fonctions de commissaire de la direction du port de Toulon, en remplacement de M. Dulac qui reçoit une autre destination. M. Dordé prendra ses nouvelles fonctions dès qu'il aura remplacé aux 5* et 7- escadrllles de sous-marins.

OORPS DE SANTE. Le médecin en chef de deuxième classe Cazeneuve. du port de Toulon, est désigné au choix pour remplir les fonctions de chef des services médicaux à l'hôpital Saint-, Mandrier à Toulon, en remplacement de M. Plazy, appelé à d'autres fonctions. Le docteur Cazeneuve prendra son service immédiatement.

OFFICIERS MARINIERS

Embarquements

MAITRES PRINCIPAUX

Canonniers. Moro, Colbert.

Electricien». Le Bondler. Condorcet (choix).

PREMIERS MAITRES

MécanitAens. Le Goïc. Colbert. MAITRES

Fusiliers. Hachet, 2 dépôt disponible Jandron, Colbert.

Canonniers. Cabon, Ollivler, Le Cœur, Colbert Lardlc. 2' dépôt disponible.

Radiotélégraphistes. Pedron, Colbert.

Mécaniciens. Seaux, Centre études, Toulon Pelle. 2- dépôôt disponible. Chauffeurs. Marzln, Colbert. Fourrters. Le Quéré, Marocain Hubert. D. F. de Bizerte Péron. 1" dépôt cadre P. M.

SECONDS MAITRES

Manoeuvres. Lannuzel, CoZbert Quillivéré, Seine.

Timoniers. LeGall, Seine Dechery, Sainét-Père.

Charpentiers. Mi111n, Colbert. Canonniers. Abonlès, Quégulner. Le Fort, Le Gac, Quioc. Le Goff, Porchel, Abily, Cozlen. CoZbert Mazé, Panthère.

Armuriers. Le Gall. Lion Rlonallan. Colbert.

Fusiliers. Cahagnon, Bœnlec et Bonard. Colbert.

Torpilleurs. Bodlllo, Colbert.

Electriciens. Ollvré. Blvaud et Bouguen, Colbert Hudln, flotille 2* région Vlncke, Ecole navale (choix). Radiotélégraphistes. Lamour, CoZbert Boulard, Serv. irons. Dunkerque. Mécaniciens. Carlou, 6' escadrille de sous-marins; Kergadallan, Mescaln, Remoud, Domalaln, Joliff. Colbert. Chauffeurs. Nazalre. Colbert. Fourriers. Qulllien. Collee. flotille 2* région Bourlgan, Baccarat T. C. Boulangers. Pltament, Colbert. Commis. Le Blevec. C. F. I. Bizerte.

Radiation da tour colonial

Caltucoll. premier maltre charpentier est rayé de la liste de départ colonial, sur sa demande.

Changement de dépôt

Le Ven, premier maitre fourrier est autorisé à rallier de deuxième dépôt. Congés pour affaires personnelles Ont obtlnu un congé de 3 mois, pour affaires personnelles Le Rest, maitre torpilleur.

Changements de spécialités

Kérézéon, second maître mécanicien, est admis secrétaire et affecté D. F. de Toulon.

PROMOTION

CORPS DES OFFICIE".? D'ADMINISTRATION COMPTABLES DES MATIERES. A été promu (pour compter de la date du présent décret), au grade d'officier d'administration de prem. classe (tour choix). M. Alba. officier d'administration de 2- classe, en remplacement de M. Sproni. promu par décret du 25 août 1929.

CORPS DES EQUIPAGES DE LA FLOTTE. Au grade d'officier principal des équipages M. l'officier de

première classe de manœuvre décide en remplacement de i'officier principa.1 lusilier Daoust retraité: l'officier de première classe électricien Poincelet. en remplacement de 1 officier principal 1 usiner CosbIc. retraite.

.4u grade d'officiers de 1" classe des équipages '1" tour ancienneté* L'officier de 2' ciasse manœuvre ,;lihjio. en rmplaeement de l'officier de première classe électricien Gailterme. retraité; 2' tcur 'choix' l'officier de 2* classe pilote Légo en remplacement de l'oulcier de première classe fourrier Le Bodo. retraité: 1"tour ancienneté l'otflcier de 2- classe timonier Le Ca.cez. en remplacement de l'officier de preirùère ciasse de manœuvre Dèclide. promu: 1' tour (choix l'officier de 2' classe fusilier Stépnan. en remplacement de l'officier de prem!ère classe électricien Gotncelet. promu.

Au prade d'officier de 2' classe. Le mattre principal fourrier Gulllot, en remplacement de l'officier de 2. classe Mahéo promu le maître prinopal électricien AntoncB. en remplacement de l'officier de 2' classe Le Caivez. promu :e maitre principal fusilier Cazobon. en remplacement de l'officier de 2' classe Stéphan promu. A la retraite

PERSONNEL DES COMMIS COMPTA- BLES DES MATIERES. A A éfcé admis à la retraite, à titre d'ancienneté de services et sur sa demande, pour compter du 1" Janvier 1930 M. Chauveau, commis de prem. classe du personnel administratif de gestion et d'exécution (comptables des matières).

DEMISSION

CORPS DE SANTE. A été acceptée la démission de son grade offerte par M. le médecin de 1re classe Imbert. du port de Toulon. Cet officier du Corps de Santé sera rayé des contrôles de l'activité le 5 novembre 1929. Le docteur Imbert a été nommé avec son grade dans la réserve de l'armée de mer.

EMPLOIS RÉSERVES

GARDIENS DE BUREAU DES PORTS ET ETABLISSEMENTS DE LA MARINE. Sont nommés à l'emploi de gardien de bureau des ports et établissements dé la Marine et désignés pour servir dans les ports Indiqués à la suite de leur nom, les anciens militaires cldessous nommés qui figurent sur la 51e liste de classement Clech, ex-soldat du 2- rég. d'inf., affecté il Brest Le Veut. ez-soldat du 272- rég. d'inf.; Castellani, ex-soldat du 55' rég. d'art.; Brunet, ex-marln du 4" dépôt des équipages Balley, ez-soldat du 226* rég. d'inf.: Vaur, ex-soldat du 25- rég. d'Infanterie Lebrechondel, ex-soldat du 41- rég. d'Inf. Lescot, ex-soldat du 141' rég. d'inf, affectés à Cherbourz. Dozol. ex-soldat du 112- rég. d'inf., affecté à Dunkerque.

Gabon, ex-soldat du 70* rég. d'art. lourde, affecté à Indret.

NOUVELLES DIVERSES

L' « Edgar-Qninet »

Cohstahtiiiople, 1S novembre. Le ba.teau-école Edgar-Quinet est arrivé à 9 heures. Les visites d'usage ont été échangées.

Avis aux navigateurs

LA Rochelle. 13 novembre. Les navigateurs sont Informés que les amers du moulin de la Cotiniére, signalés précédemment comme brisés, ont été remplacés. Coordonnées géographiques lat. N. 45» 55' 8"; long. W. 3» 40' 26". Que les amers de Gatseau sont signalés comme brisés; ils seront remplacés dès que possible. L. N. 45» 48' 30"; L. W. 3° 34' 27".

Que ia balise du chenal d'Ors, signalée précédemment comme disparue, a été remplacée. L. N. 45» 51' 25"; L. W. 3' 31' 35".

Que la balise d'entrée du chenal de St-Troyan. signalée comme disparue, a été remplacée. L. N. 45' 50' 45"; L. W. 3° 30' 26".

NAVIRES DIVERS

TOUCHE. A Las Palmas, 12, Adrar?ail. de Rotterdam à Yokohama. PASSÉS OU SIGNALÉS. A Gibraltar, 13, P.-L.-M.-15, aîl. de Port-Talbot à Alger; Briseis, ven. de Sfax; à Périm, 12. G&néral-Metzinger, aU. de Yokohama à Marseille: à Gibraltar. 11, Surville, ail. de Swansea à Civita-Vecchia Cérès, ven. d'Alger: 12. Saint-Camille, aU. de Rouen à Oran.

SIGNALES PAR T. S. F AU POSTE D'OUESSANT. LE 13 NOVEMBRE. Saint-Eloi, Cip. La Rochefoucauld, Commandant-Charles, Méric-Alberte, Leborgne, Capitaine-Commelin, Ville-d'Arras, Gonneville, Ténériffa, Araonne, Cypria, St-Didier, Capitaine-Lebastard, Rhuys, Etoile-du-Nord.

PAQUEBO7S E7 VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVÉS. A Tocopilla. 12. HudMin. M.- de Taicahuano au Havre; à Dakar, 11. Montaigne, a!i. de Marseille a Kaolack: à New-York. 12 Asia. de Marseille: a Huli. 12. Leopotd-LU.. dî Port-Natal; à Freemant!e 13. Ville-d'Amiens, a!i. de Dunxerque a Sydney: a Port-Saïd 13. AviateurRoland-Garrot, all. de Marseille a Maurice a Suez. 13 Bahram. ail. d'Abadan a Dunkerque. à Bordesux. 13 Roussillon de La Pallice; il. Marsellle 12 Dalny. d'Haiphong: Tartnentelds. de Bombay. aabbia, de Durban; Oued-Bclit. de Kaolack; 13 PrésidentAdams, de Ko^i: Treloske, de Ba,.sorah Orazio, de Vaiparaiso; au Havre. 13. Strabon, de Buenos-Ayres: Ltgari, d'Antofagasta; Casablanca '3. Phrygie, de Dak..r.

A Dunkerque, 13: Fort-de-Troyon & Montevideo. 12 Aurigny d Vancouver, 10 Arizvna Alezandrie. 10. Théophile-Gauiter

PARTIS. De Bordeaux la. Capitaine-Augustin, p. Port-Taiûot de Marseille. 13. Gaulois, p Menton Nicole-Leborgne, p. Cran Cap-Ferrat, p. Salnt-Louls-du-Rhône. Oued-Beth, p. Port-de-Bouc Général-Bonaparte, p. Bastia; G.-G.-Grevy, p Tunis Gouverneur-Lépine, p. Bône Madeleine, Martinique et Stdt-Aissa p Alger Moulouya, p. Phillppeville Espagne, p. Oran Dalny, p. Le Havre; du Havre, 12. Bonneville, p. Marseille PontetCanet, p. Dunkerque; Léoville p. Rotterdam Bid,assoa, p Brest de Brest. 13. Supria, p. Rouen de Bône, 12, Drôme, p. Tunis: de Casablanca, 12. Volubilis, p. Bordeaux 13. Phrygie, p. Marseille Linald. à ordre de Nantes. 13. La Meilleraye, p. Lorient Kudiskvall, p. Anvers ChâteauYquem, p. Blaye Trébortha, p Barry. De Mombasa. 11 Général-Voyron p. Marseille De Port-Saïd 12 Azay-le-Rideau, p. Hafphong 9. Leconte-de-Lisle. p. Marseille de Lome, 9 Amérique de Cotonou, 11 BaouZe; de Douala, 11 PortArchambault de Sassandra, 9 Fort-de-Souviile de Dakar 10 Formose d'Anvers, 12 Lipari de Rufisque 11 Pyrénées de New-York. 11 Orégon, p. Phlladelphie de San -Juan -Porto-Rico, 10 Macoris, pour Le Havre; de la Réunion. 10 Chambord, p. Marseille de Mombaaa, 11 Exptorateur-Grandidier p. Maurice de Port-Saïd. 9 Ville- de- Strasbourg, p. Dunkerque de Lisbonne, 12: Commissaire- Ramel, p. Sydney de Saigon. 13 Kouangst, p. Dunketque Che/ mécanicien Mailhol, pour Haiphong. VAPEURS CABOTEURS

ARRIVÉS. A Bordeaux, 13, Sauternes, du Havre; à Marseille. 12, Madeleine, d'Alger; Cap-Ferrat, de Nice; 13, Ouergha, de Casablanca: SydneyLasry, de Mostaganem; Djemila et Timgad, d'Alger: Mayenne et Sidi-Ferruch, de Philippeville; Caïd, de Malte; Mariette-Pacha de Beyrouth: Chelma, de Gênes: Ville-d'Ajaccio, de Bonlfaclo; Saint-Elme, de Port-Vendres;- à Brest, 13. Villiers, de Caen; Giynn, des Sablesd'Olonne & Oran. 12. Afarioot, de Mostaganem; Rouen. 13. Waitworth de Newcastle; à Casablanca. 13, Vaucluse, de La Palllce: Dunaréa, de Dunkerque; Nantes, 13. Purfina, de Dunkerque: à Lorient, 14. Guermor, de Nantes.

A La Pâmée. 12. Héléna^de Swansea; Adour, de Bordeaux; Wardeffell, de Brest; Vit, de Bordeaux; L.-R.-12. de Salnit-Plerre-d'Oléron.

PARTIS. De Bazry, 12 Rhuys, p. Palerme de Gibraltar, 12. Montage, allant de Buenos-Ayres à Marseille; de Dakar, 10, Félix-Fraissinet, p. Marseille de Cotonou. 11. Pyrénées. allant de Nantes Konakri Portrieux, allant de Dunkerque à Kaolack Reims, p. Natal, Brésil; de Bordeaux, 13, Mecknès, p. Casablanca Jamaïque, p. Hambourg: Guyane, p. les Antilles de Marseille, 13, Kepwick-Hall, p. NewYork Jole-Fassio, p. Trinldad Médie-Il, p. Dakar City-of-Durham, p. Sokohama; du Havre. 13 France, p. New-York.

De La Pallice, 12, Motocarline, p. Rouen: Bravo, p. Cardlff; Jenny, p. Wiborg Iris, p. Amsterdam; Monselet, p. Barry: 'Vif. p. Le Havre: de La Rochelle. 12. Félix, p. Poverra.

de GranvUle, 13 Nordhild, p. Mlddlesbro.

VOILIERS CABOTEURS

ARRIVÉS.– A La Rochelle. 12, N.-D.ée-Bonne-Nouvelle, de Boulogne; Fromentine, de Loix.

Au Palais, 11, Ma-Préférée, de Lorient; Boudédéo-Mab, de Concarneau: Saint-Marcel, de Donges.

Marché de Paris

Paris, 13 novembre. (De nôtre- correspondant spécial)

Vente calme gênée par le mauTaki temps hausse sensible sur le homard offert en très petite quantité naona également sur le colin, le hareng. te merlan, la raie: baisse sur la langouste et le pack maquereau.

Marée, Un cote au (cours extrêmes i Barbues, 8-18: Ders. 8-32: carrelets. 4-8.50; colins décapites. 10-15; 10-15; colins entiers. 3-12; congres. 2.50-8; crevettes grises, 1.50-3.50. crevettes rouges groésae. 55-70; crevdtes rouges petites. 10-25; daurades de France, 3.50-7 harengs français, 2-4 homards vivants. 25-35: homards morù, 10-20: larutouates vivantes. 20-28: langoustes Mauritanie vivante». 14-2Q i langoustines. 5-12 limandes, 5- 10 limandes-soles, 8-12; maquereaux fran. çais gros. 2.50-5; maquereaux frança petits. 5-9 merlans brillants. 4.50-6 j merlans ordinaires. 2-5; mulets, 8-30% raies entlères. 3-6: rougets-barbets, 4. 26; rougets grondins. 3-6 soles françaises grosses. 22-32 soles franjiliM petites. 10-18: turbots. 10-18.

On cote au cent Sardines saiiw grosses. 30-40 sardlnes salées moyennes, 20-30: sardlnes salées petites. 1020 sardine* fraîches. 40-80.

Moules et coquillat/es. On cote au£ 100 kilos moules diverses. 80-100. On oote au cent coquines Sala*» Jacques. 30-130: huîtres de Marennflfc 90-200; huitres portugaises. 20-32: but»très de Claires, 28-42.

On cote au sac coques ou hémom. 3.50 à 4.50

Poisson d'eau douce. On cote p llo Ablettes, 2-5; anguilles vivant», 16-18; anguilles mortes, 6-13; barbu» Ions, 5-7: brèmes. 3-8: brochets morts, 8-13; carpes vivantes, 6-9; carpes m», tes, 2-5; éperlans, 1-3; goujons. 9-lSjj perches. 5-6: saumon frigorifié, 12-22? tanches vivantes. 6-9; truites saumonées argentées. 20-45: truites de pisciculture. 15-30.

Arrivages Marée. 189.000 kilos; eau douce, 8.800; coquillages, 27.000; déposé au frigorifique, 36.100 resserre de la veille. 80.800: quantités mises en vente. 307.100; quantités saisies le 12 novembre, 1.186 kilos.

Arcùchom, 12 novembre. Du fait la tempête, la semaine passée, la pèch au chalut avait donné un rendemer des plus faibles. Au cours de la sem&ls écoulée, les apports ont été plus lmpor tants et, sans atteindre les chiffres que l'on tait habitué A voir depuis quelque temps, la pèche est bonne dans l'ensemble. On signale quelques ap rf*rti importants, notamment ceux des chalutiers Jules Pierre, patron Gutlheam, avec 12.176 kilos Vincent Cameteyre, patron Bm. avec 12.362 kilos RocheIvoire, patron Quinlo. avec 11.612 kllos| La Grêle, patron Le Touze, avec 11JN kilas Souffleur, patron Daubes, aveo 11.291 kilos. et Henri Cameleyre, av«e 11.177 kilos. patron Gauthler.

Vingt deux rentrées de chalutiers ont été «nregisrtrées avec des pèches variablesj allant de 4.382 kilos à 12.362 kilos, et dent le total est de 194.340 k., soit une moyenne de 8.833 kilos par navire et par marée.

DETAIL DES APPORTS

Société NOUVELLE DES Pêcheries à VAPEUR. Neuf chalutiers rentrés &vm 76.532 kilos de poisson, à savoir Jute* Pierre, ave 12.176 kilos Roche-Ivoire, 11.612; Roche-Grise, 10.445: Rocheiranç-isc, 8.820; Euroin, 7.501 RocheBleue, 6.736; Roche-Noire, 6.679; RocheVelen, 6.449, et Roche-Rouge, 6.114 k. Socarrz Ahosthe DES PECHrares Cemelsy.:e fre»ès. Six chalutiers rentrés avec 56.510 kilos de poissons. 4 savoir Dcuphin, avec 9.100 kilos; Marguerite René, 4.382 Souffleur. 11.291 Valeurettx, 8.198 Vincent Cameleyre, 12.362. et Henry Cameleyre, avec 11.171 kilos.

SOCIETE DES PECHERIES DE L'OCEAS. Sept chalutiers rentrés avec 61.298 kilos de poisson, à savoir Aigrette, avec 6.336 kilos Alcyon, 8.653 Courlis. 9.661 Flamant, 10.892 Goéland, 7.140: La Grèle, 11.539. et Mouette avec 7.077 kilos.

Pêche comprenant 1.175 kilos de sole», 121 kilos de merlus 582 kilos de turbots. 12.1S7 kilos de rougets. 1.567 It. de limandes, 6.645 kilos de merluchon-, 6.736 ilos de divers, 8.136 kilos de raie», et 24.179 kilos de Communs.

DANS L'ARMÉE

LA MEDAILLE MILITAIRE

DES RESERVES

Le Journal Officiel publie ce malt. 14 novembre un décret conférant la médaille militaire sans traitement à des militaires des réserves. Cette liste comprend environ 4.500 noms.

BOURSE DE PARIS

Pajus, le 13 novembre. La faiblesse -les places étrangères a déterminé au Jebut de la séance de nouvelles réalisations oelle-ci étaient effectuées pour .e compte des places étrangères et les groupes ont été affectés une fols de iiiut. D'autre part. la nouvelle de la rà-'tuatlon du taux d'escompte de la .îinque Nationale de Belgique, ramené i 4 1/2 venant de s. a été bien interprétée. En clôture, on constate une égère amélioration de cours sans que ,eue-ci ait pu compenser les moins-alue&.

Nos rentea sont bien tenues sans aiodtncation. Les banques, lourdes au Jébut. se redressent par la suite Banque Nationale de Crédit à 1.600, 3anque de l'Union Parisienne 2.060. Jomptov National d'Escompte 1.915; .es valeurs de chemins de fer sont finies: les vaieurs d'électricité laissen- i désirer Compagnie Générale d'Elee.ritite 3.475. Distribution 2640. Thom.on 1.146 aux valeurs métallurgiques. Mves est bien tenue à 2.850 valeurs Je charbonnages en régression Cour'ieres 1.765. moins 35. Lens 1.490. Vteoiapte 1.660 aux valeurs de produits chlniques Kuhlmann s'inscrit à 1.171. t'ichinty a 1.785.

Les valeurs d'automobile sont mieux ̃mues, notamment Peugeot 751 plus ̃ 0: les fonds turcs ont perdu un poinz. zn coulisse, diverses attairsa de pé1 rôle s'alourdissent encore; c'eat le cas -• de IL '32. du Crédit Géniral dts Pétroles à Aux caoutchoutlères. la Financière t't Caoutchoucs est résistante 208: allleun. Padanç reactionne 771 ̃Talacca 232.

Bn clôture, le marché est ferme en -meilleure résistance, notamment sur tlelquea établissements de crédit et •rtalnes valeurs telles que valeurs :'automoMles; Sua. etc.

Banque René LOYER

PARQUET

Valeurs cotées à terme

Precéd. Jour

2 H, PERPETUEL 79 651 79 66 3 °, AMORTISSABLE. 84 201 83 75 5 1915-1916 105 15' 105 35 4 1917 96 20! 96 30 4 «18 i 96 30; 96 35 5 ̃ t92D AMORTI*».. 136 25 126 35 6 1 1920 106 351106 35 BANQUE DE FRANCE. 21865 »i22000 » BANQUE DE PARIS 2870 m 2930 » BANQ. UNION PARIS.. 2065 » 12060 C- ALCERIENNE 2380 i)i2343 » OOMPT' D'ESCOMPTE.. 1900 "1915 il CREDIT COMMERCIAL. 1600 »il600 » CREDIT FONCIER 5455 5435 Il CREDIT LYONNAIS 3055 3060 » SOCIETE CI!NI!RALE. 1834 n'1815 Il RENTE FONCIERE 1270 » 1250 n 6td C" FONCIÈRE 538 » 520 » SUEZ i 20825 »20875j> EST CAPITAL 1060 »'1O48 LYON CAP 1383 » MIDI CAPITAL »11165 » NORD CAPITAL 2375 »!2375 » ORLEANS CAPITAL 1299 » 1275 H SANTA-FE (ch. fort .I 3150 »!3135 n METRO i 1158 »'1146 » OISTRIB. D-ELECTRIC. 2750 » 2640 n ELECTR. CAZ DU NORD 1070 »;1074 C C ELECTRICITE.1 3580 »'3475 » THOMSON HOUSTON. 1180 »!1146 » 2845 » FORCES OU N.-E 1685 »,1646 » TREFIL OU HAVRE 2430 »!2455 » Il LENS 1503 '!1490 » VICOIONE •! NŒUX, 1675 »'16G0 » BOLEO 363 »' 353 Il PENA.RROYA 1203 » 1185 Il PLATItIE 1778 Il!1775 DABROWA 205 » 195 » KUHLMANN 1197 ..11171 » CAFSA 1029 n'1010 ̃> PROD. CHIM. CALAIS.. 3790 » 13785 » CHARCEUDB REUNIS. 775 »i 750 Il TRANSATLANTIQ ORD. 1033 »I1O23 » VOITURES A PARIS 2810 »!2805 » Air, liquide 2230 »2200 Il CAOIiTCH. INDOCHINE 889 »i 822 Il PATHÉ CINEMA JOUlU 314 » 312 » Capital.' 354 » 345 » PEUGEOT 74] il 751 RAFFINER" SAIT 0RD.I 2040 »l2000 » RUSSE DOHS. 1" lir 7 40: 7 25 5 190<i 7 40; 7 05 TURC UNIFIE 96 30 95 30 TURC 6 1914 104 50 104 05 tANQ. NAT. MEXIQUE. 532 ̃> 529 n • «NQUE OTTOMAN* 1409 «[1400

CREDIT FOND. ECYPT. 4030 u'3990 » CENTRAL MINING 2050 » 2025 » MONTECATINI 353 »i 350 » RIO TINTO 5305 Il,5235 x AZOTE 2.555 LAUTARO 415 400 » SUOR. D'EGYPTE ORD. 920 912 » ROYAL OUTCH 1/10 4050 i> 3995 » Fonds garantis par l'Etat

-•,3 1/2% AMORTIS. »| 92 25 "i OR 1925 123 20, 123 25 S S I 6 AMORT. 19Î7 j 107 601 107 90 P.T.T. 5 °' 19» 514 »l 515 P.T.T. 4 1/2 1929 511 »l 510 » a j I OBLIGAT. 6 < 1927 529 III 528 50 2»î5%ia24 AU. | 691 501 692 • 5 1919 A LOTS.. 595 »i 595 » 2f5 19» A LOTS 539 »: 540 t^\6 19*1 A LOTS. 550 551 Il go 6 FEVRIER 192Î 526 ni 527 ̃> 6 JUILLET 192Î. 542 »i 541 » o«/6 192S 1- LOTS 545 nl 550 » 6 1923 2- LOTS 545 »l 545 » 6 1924 A LOTS. 550 nl 550 » C. AUTONOME 4 t 1929. 973 501 976 » DECENNALES 1922-32. 101 25' 101 25 ALGERIE 6 °; 1921 512 »l 510 » Obligations

VILLE PARIS 3 1910.i i 267 269 » Sï 1919 475 »l 475 » FONCIERES 1883 303 »l 303 50 FONCIERES 1909 172 SOI 172 50 COMMUNALES 1906. 333 n, 333 50 COMMUNALES 1912 188 »l 185 » FONOIERES 3 1 1913 360 360 COMMUNALES 1920 491 ..1 492 » COMMUNALES 6 i 1921 512 »l 510 EST 3 ANCIENNES ..1 363 »' 363 EST 6 1921 de 1.000. 855 »! 855 EST 6 1824-34 502 »l 502 » ETAT 6 1927 de 1.000 » 935 » LYON i 1/2 i 325 ,M 327 LYON 5 19» de 1.000 871 ..1 868 » LYON 6 1924-34 500 »! 499 » MIDI 3 ANCIENNES 352 ..1 351 >, MIDI 5 1921 de t.OOO 854 ..1 854 MIDI B %19K-3S 512 ..1 50? NORD 3 ANCIENNES 372 366 NORD 5 1921 de 1000 S53 »' 855 n NORD 6 1914-14 504 »' 504 ORLEANS 3 1921 A. 30K 309 .1 ORLEANS 5" 1921 <̃• 1000 R60 b 860 11 ORLEANS t », 192414. 505 ni 505 'OUEST 3*% ANCIENNES 367 M 365

Actions

BANQUE INDO-CHINE.. 13800 » 13400 CRED.. ONC. COLON. 755 »l 755 » MARSEILL. CRÉDIT 1200 la » OUEST CAPITAL .j 755 »l 751 » PARISIENNE ELECTR. 732 n 723 » AIR COMPRIMÉ 4660 ",4605 » CABLES TELEGRAPH. l 600 »! 594 » ENERGIE INDUSTRIEL.! 579 i>j570 » BLANCHIS» DE THAON 1100 » 1065 ACIERIES LONCWY n ACIERIES MARINE 1560 »i 1550 » ACIERIES MiCHEVILLE; 2200 ..2150 » ACIER. PARIS-OUTREAU 1860 i>I1855 » CHANTIERS St-NAZAIRE 665 »< 655 » CHATILL.-COMMENT. 5250 » 5100 COMM.-FOURCHAMB. 2270 » » DENAIN-ANZIN 3150 »,3075 » FIVES-LILLE 2070 ),2100 » METAUX 2300 »2310 SCHNEIDER 1990 ..2000 » SENELLE-MAUBEUOE. I 4410 4405 » ANZIN 3110 » CHARB. DU TONKIN » il 110650 11 MARLES 1395 » MOKTA EL HADID 1005019950 SAINT. GOBAIN 7600 » 7525 » SOIE CIVET ou. 11 »!9350 n USINES RHONE 4015 »i3970 •> St RAPHAËL OUINO. 4400 » 4285 » CIMEHTS FRANÇAIS. 8525 ..8350 11 POLIET et CHAUSSON.. 2930 » 2900 » CALERIES LAFAYETTE. 170 11! 168 » PARIS-FRANCE 2200 PARIS-MAROC 140 140 » AGENCE HAVAS 1430 BEC AUER I 1465 .il442 •̃ CHAPAL 5300 CIRAGES FRAN0AIS 1640 »'1601 COMPTEURS A CAZ 1705 »'169O '• LION NOIR j 1160 » 1150 ETABLISSE MARECHAL 995 942 n MATHIS 330 »; 316 » ORÊD. FONO. F' OANAD. 6875 » 6790 » SOSNOWIOE 2005 »il975 » ROYAL DUTCH I 40200 » 39800 » Fonds étrangers

BRESIL4% 1910 Jc«Ot»i 995 »l 975 » BUEN.-AYRES 4 t 1909 » »l •> » CNINE 4 OR 1895 168 »! » ECYPTE UNIFIEE 392 50! 392 JAPONAIS 5 1907. 430 »' 479 » JAPONAIS 4 t. 1910.. 351 SO' n » MAROC 5 1910 1537 »1535 » OTTOMAN 4 Y. 'DtulKM. | 370 •> SERBE 4 16 1895 1 167 » 161 » SERBE ô 1913 137 »l 131 »

MARCHÉ EN BANQUE

Terme

ALSACIENNE DE P. C. 56 75 55 » BALlA 105 100 » BRAPKAN 505 »l 498 CAOUTCHOUCS 213 »l 208 » CHARTERED 226 501 224 » COLOMBIA 195 »! 190 50 CONCORDIA 153 »! 152 » CROWN-MINES 389 » 388 » DE BEERS ORDIN 1330 .1 1298 » EASTERN RUBBER 151 144 » FRANCO-WYOMINC 538 532 » GEDULD 412 11. 411 50 GOLDFIELDS 269 »l 273 » CULA 172 ni 171 » HOLFRA 218 »! 208 » HOTCHKISS 2140 ..2130 » HUANCHACA 257 249 » HYDRO-CERE 871 »! 869 » JACERSFONTEIN 276 »! 276 » JOHANNESBURG 261 »i 262 50 LENA 31 50! 32 LORRAINE DIETRICH. 392 »! 310 » MALACCA ORD 237 i> 232 » MALOPOLSKA 330 »l 325 » MALTZOFF 58 501 59 50 MEXICAN EACLE ORD. 182 50! 178 » MLXICO EL ORO 83 75! 84 50 MOTEURS GNOME 1312 11 1328 » MOZAMBIQUE 74 »l 72 50 NORTH CAUCASIAN 29 75! 28 » 800 »! 771 PARIS-FONCIER 259 264 » PHOSPH. CONSTANTINE 722 »1 712 » PHOSPHATES TUNIS 484 ni 474 » RAND MINES 362 »i 363 » RUSSIAN OIL 15 751 15 » SHANBI 57 SOI 55 50 SHELL TRANSPORT 580 »l 562 » SILVA PLANA 96 50' 95 n SPASSKY 21 751 22 » TABACS ORIENT 53 »! 55 » TANCANYIKA 327 ». 317 TERRES ROUGES 376 » 363 » THARSIS 597 »l 589 » TRANSVAAL 189 » 185 50 TUBIZE PRIV 609 »[ 608 » VERMINCU 127 50' 127 » Comptant

ROUMAIN Ii 1903 136 251 140 » BRUAY 7525 » BAKOU 630 '> 640 » OMNIUM INT. PETROL 359 251 » APEAS 232 n 229 ETA8L. OEORGET FILS Il » » NUTCHINSON ORO 3735 » 3705 MONAOO I 8050 » 8000 .1 MOOOERFONTEIN B. 91 ni 92 50

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LES FAUSSES MAXIMES

DE LA JEUNESSE

un. plaisir d'âme pour Aiuàe et quelle utilité profonde pour vous que ce petit livre de Henry Reverdy Je vous l'avais déjà signalé à notre chronique du li-

vre, garaani espoir ae

vons en parler plus longuement (1). C'est qu'il est l'oeuvre d'un avocat, et d'un avocat qui plaide pour les Jeunes. A la façon d'Annie, c'est-àdire on leur signalant ce qui est malsain, ce qui est truqué, ce contre quoi ils doivent se mettre en garde, s'ils entendent mener une vie nette, droite et heureuse. Et ce faisant, M' Reverdy fait œuvre de fin moraliste. de profond psychologue, d'homme d'esprit et de cœur. Angoissé par toutes ces sottes et dangereuses formules à l'ordre du jour qui égarent tant de jeunes, il les dénonce, les stigmatise, les appuie de faits. Et son livre qui s'adresse aux jeunes hommes à qui Je le recommande, reste valable pour les jeunes filles, auxquelles je le recommande tout autant. Et tous et toutes tiendront à posséder ce petit livre qui. en dénonçant, redresse et devient par là un code de saine morale et un livre de chevet à l'usf.ge Comme il me plaît dès la préface Ecoutée l'.iicteur citant le grand sociologue qaest Bourget c II n'y a pas d'enfantillages, a dit Paul Bourget Ces impressions et ces défauts de la douîdàne, de la treizième, de la quatorzièn îe année, on dit que ce n'est rien et tout l'homme en dépend. C'est, comme da.ru les gares, le petit mou- vement pa.r lequel on aiguille un train. Ce n'est rien non plus ce mouvement c'ett tout le voyage.

Et M» Reverdy de vouloir vous aider à l'essentiel, à bien partir. Autrement, vous savez ce qu'entraine un faux aiguillage l'accident. Avec la mort la mort c> l'âme, de la conscience, de l'honnêteté ou les blessures qui laissent des traces indélébiles.

Et voici, sériées en quatre grands chapitres, coupantes de toute la sottise qu'elles enferment, les fausses maximes, sur la morale, sur l'autorité des parents, sur le mariage et la famille, sur le travail et la profession. Rien qu'à leur énoncé, les jeunes qui les emploient devraient en être confondus car il faut manquer d'intelligence vraie pour oser les dire et s'en servir.

Ecoutez Je ne suis plut un enfant, et le pendant Je ne suis pas une petite fille, prétextes à tant de précipitationa malencontreuses et coupables vers la vie et ses plaisirs. Et ces autres qui courent les rues autant que les talons, et que trop de parents

laissent adopter et pratiquer, par faiblesse, indulgence, snobisme, nullité de leur Tôle c Moi. le peux tout voir. Il faut bien que je lasse comme tout k monde.

Chaque jour, que de défaillances et de chutes au nom de ces nouveaux principes faits d'égotsmf et de banalité, sous le placage d'une fausse personnalité

Et comme il y a des gêneu's ceux qui résistent au courant, restent eux-mêmes » et font le bien on a trouvé des excuses, ne pouvant les nier, pour se défendre de leur ressembler. Non seulement ils sont dit surannés, mais leur vertu est affaire de tempérament.' Ce qu'ils peuvent, je ne k peux pas. Euphémisme que l'on déclare du e dernier cri p, alors que Tain? traitait déjà le bien et le mal de produits fabriqués comme le sucre et le vitriol

En ce qui concerne l'attitude si dédaigneuse de tant d'enfants pour les parents, il y a belle lurette que je l'ai particulièrement dénoncée ici, avec ses formules, S.B.I. ou S.B£. sans bagages inutiles ou encom- brants Mes parents ne sont plua il la page, etc. Toutes formules hostiles à la stabilité du foyer familial et que M' Reverdy transpose jusque dans l'ordre politique. Il signale, en effet, ces professions de foi où tant de jeunes candidats se vantent d'être des hommes «-sans passé », d'apporter des < solutions neuves ». de repondre à des besoins nouveaux ». Bref, tout ce « chambardement » familial ou social que trop prônent. Lorsque, en face de certaines réformes nécessaires, on croit à l'intuition au lieu de l'expérience et supprime la continuité des faits et des traditions.

Quant à la façon moderne d'aborder le mariage et le foyer, que de fausses maximes, pour entraîner à faux des jeunes gens et des jeunes ménages 1 11 faut que jeunesse se passe, dit un vieux proverbe généralisé et passé à l'ordre du jour. Amusons-noua pendant que nous gommes jeunes,- répètent les Jeunes gens qui, une fois mariés, prolongent à deux leur vie de plaisirs. M' Reverdy, en ce chapitre écrit pour les jeunes hommes, aurait pu toucher à cette vie de bohèmes que mènent trop de jeunes ména ges, de par leur sotte prétention d'être dans le train. Mais il n'a pas oublié l'odieuse maxime partie de la littérature et qui commence à circuler, sapant toute retenue, dans le célibat comme dans le mariage, dans la famille comme dans la société Ma cliair est moi. Affreux axiome qui repousse la maternité dans le mariage, la réclame hors mariage, prône l'adultère et, illogiquement rejette la croyance à la chasteté

Comment s'étonner ensuite avec cette fringale d'indépendance négatrice de tout effort, que l'on refuse le travail ou n'en prenne que le moins possible et pour le plus d'argent possible ? Ou bien que l'on s'arc-boute brutalement sur lui pour « arriver et se debarrasser de tous devoirs fa-

Cathèûrale DU MNNS Pointe d'un vitrail du XIII' siècle. Allusion a un miracle que rapportaient de vieux lectlonnaires d'après Saint Grégoire de Tours. Ce saint aurait vu une maison qui brillait (naïve Interprétation a gauche) et aurait éteint l'Incendie avec un reliquaire contenant des reliques de la Vierge (à droite, où l'on peut lire S. Oregorlus). Le vitrell qui relate quelques miracles de la Vierge a la disposition de l'époque médaillons (sur fonds mosaïque multicolore aux tons profonds.

Marquisette. Pas un point noir du visage ne résiste à l'action de l'Anti-Bolbos de la Parfumerie Exotique, 26, rue du Quatre-Septembre, Paris. Vous y trouverez aussi le Savon des Prélats pour nettoyer la main sans l'irriter et la Pâte des Prélats pour la blanchir et la lisser admirablement. miliaux ou personnels. Vous les connaissez, ces maximes stupides ou brutales, ces phrases toutes faites que l'on entend dire du même ton vulgaire « Vivre sa vfe, ne pas s'en' laire; ou bien les affaires sont les affaires, il faut jouer des coudes pour arriver, je n'ai pas le temps.

Formules que je ne cesse de dénoncer, prétextes à toutes les dérobades de conscience, d'honnêteté, d'altruisme, de vie intérieure.

On le voit, le livre de Me Reverdy a sa place, doit avoir sa place près des parente et de leurs grands enfapts. C'est, pour les premiers un moyen d'éviter de pleurer plus tard, et pour les seconds, un bon. antidote contre la sottise actuelle, si dangereuse à tous, mais bien plus aux jeunes. (1) Kmry Reverdy Lee fausses -naxlmes de la jeunesse, Il francs. En vente à l'e Ouest-Eclair 1.

LE LIVRE

Kflohel Cordât Charlotte Intéressante biographie, présentée comme un roman. mais autrement proche de l'histoire. Ecrite de plus par un petit cousin de l'héroïne, elle a le mérite d'êI tre juste, puisée aux meilleurs docula fois ému et contenu. Et la pure, douce et aère Jeune fllle de Normandie, descendante du grand Corneille, y apparait d'une frappe morale nette, d'une beauté physique aussi distante que sédulsante. telle que noue la donnent ses lolls portraits

Elle avait tout pour être heureuse mais, sous ses dehors calmes, dans le )'silence de la gentilhommière paternelle. ] elle s'exaltait aux choses du temps, mêI lant aux héroe de Corneille, ceut de l'antiquité et ceux de son époque. Les Krands mots do liberté, de fraternité de patrie, galvanisaient les âmes. Or. Marat, 1 le hideux médecin que la foule idolâtrait semait la terreur sur le pays. chassait à Caea les Girondins. Il est un monstre Oharlotte l'a compris. Et dans ce froid cerveau qui semble équilibré, une Idée naLt, monte,, envahissante, exclusive, une idée-force: donner la paix en tuant Marat. Rien ne l'arrête, elle n'a aucun sentiment rel!gleux a lui défendre le meurmre et elle croit de bonne foi sauver la France. Alors c'est le voyage à Paris, l'assassinat que l'on sait le jugement de la belle Jeune fille, sa mort calme et dlgne, la haine de la foule et bientôt après, presque son culte. Tout cela vivant. mené d'une main sûre. Evocation réelle de l'héroïne cornélienne non chrétienne également d'une femme qui sait organiser les détails poussée par l'amour de son pays, mais aussi, tout au fond par des réminiscences antiques, l'ambiance .et une idée dominante qui annihile le reste. Certes, elle n'est pas une malade, U s'en fau2; mals elle est cependant la femme d'une seule Idée à laquelle elle ne résiste pas. Et sans rien lui retirer de son courage, cela lui retire peut-être de son mérite. De plus,.nitl n'a le droit de tuer; mais elle fut grande en sachant mourir.

Yvonne Renault-Maont Une Francaiae Babel. Thème pas banal et livre bien écrit, encore que la trame en paraisse parfois une peu rompue. Mals le sujet le demande peut-être, de par tout le cosmopolitisme qu'il enferme. Cosmopolitisme sur place, en plein Paris véritable confusion des Ianguen et aussi des personnes, dans cet étrange institut Solder, où l'on enseigne ou apprend les langages de tous tes pays. Nul doute Que ce ne soit pris sur le vif dans notre Paris d'après-guerre envahi d'étrangers. Une Anglaise, libre, équivoque, Intelligente et bonne à ses heures, dirige cet instltut panaché. Des Orientaux, des Occidentaux de tous états y fréquentent, et Thérèse Laube y met son sourire de Parisienne, aueel son dévouememt de Française, sa conecience & la tache, son amour du métier et du rayonnement de l'Idée.. Elle a non qualités de rmôe, notre altruisme ouvert, notre allant plein de réserve. Veuve de guerre, elle ne pourra recevoir ces deux Allemands. Cependant elle s'y force et un Jour l'amour se glisse entre deux Amea hautes pour y amener le pardon. Mais cet ameur est haut. Dans la communion de

la Paix. les races et les familles l'élolgnent de plus, même du marlage, tout est trop prés encore. Mais l'estime peut exister et Thérèse en donne la preuve en ouvrant le soir du départ a rétrnnger le vrai foyer français où elle vit avec sa mère et sa fille. C'est un grand honneur. » murmura Johann profondément ému de son année à t Babel Thérèee retenait toutes ces confrontatlons et son désir de paix et d'amour élargi tou;e la famille humaine. Bientôt une autre foyer bien français la prendra mais elle y apportera cet sentiments renouvelés. Tel est le thème qui n'a rien de violent; un appel il une paix voulue. à une fraternité bien entendue sous la forme d'un roman.

Marguerite d'Escom Les r'.umes d'Ote. Une bonne femme médisante dut un Jour, en pénitence, disent les vieux auteurs. secouer un sac de plumes d'oie en un carrefour et les recueillir deux Jours plus tard. C'est ce qui arrive à Etodte. vieille hypocrite, petitefille de Tartufe, ou de Macette. bigote et non chrétienne qui. dane son village, sème partout coup* de langue et lettres anonvmes. Des soeurs aux ch telalns et aux villageois, nU3 n'y échappe. Et c'est le lien du roman ou des personnages comme sœur Gertrude qui meurt jeune. pourraient ausei bien ne pas étre. Hormis Elodie, ce n'est donc pas une étude de caractères et Il n'y a d'autre dénouement Que le démasquage de la coupable. Mais la médisance y apparaît en action, éparpillée comme des plumes d'oie et cela fait l'Intérêt du livre qui. de plus. est illustré

Marlon Gilbert Et la Princesse s'èveilla. Ainsi Ange ou Evangéltne DeaKcnjiea, sortlra-t-elle du serment qu'elle fit à seize ans de rester fidèle à son ami d'enfance tombé au début de la guerre. Elle est Infirmière t elle est hostile à l'arrivée américaine » et pourtant; c'est pour un Américain que son cœur s'éveillera. Roman de la collection la Liseuse et peut-être un peu creux mais qu'em.plit le charme Jeune d'Evangôllne. Yvonne Mabtr Pour avoir été reine. -Petit volume à 1 fr. 60 de c foyerromans », il est l'œuvre d'une Bretonne Qui n'en est pas il son premier. Et c'est bien un roman breton et simple à la fols, Françoise JolY aime Jean-Louis, mals sa cousine Sidonie le lui vole. Si Francolse est charmante il la procession de Salnt-Gouvry, Sidonte est ftère d'être la reine acclamée d'un jour. Elle en dédaigne Jean-Louis et le pays pour Parla où elle roule quelque peu avant de gagner l'hôpital. Un Jour, elle comprend et revient au pays, honteuse, chez une vieille tante. Mais c'est la gentille Françoise nul a épousé Jean-Louis, longtemps Inconsolable. Pour avoir été reine. Sidonie a perdu le bonheur. Que les petites reines ne se grIsent Jamais de leur éphémère royauté.

ANNIE.

Arack est prU de m'envoyer tout de suite son adresse et je lui enverrai directement les renseignements qu'il désire.

Petite fleur des prés. 30 printemps. C'est clair. Quand une jeune fille est H demander si un jeune homme l'aime

vraiment ou se moque d'elle, c'est 9U*B ne l'aime pas. Le véritable amour est respectueux et le doute ne l'effleure pu. De plus, si la jeune lille le sait léger, es cherchant d'autres, elle ne l'aime pat. Dans l'un et l'autre cas, b question ne se pose. Donc, aucune fréquentation. Pas davantage avec d'autres, si vous été» honnête et, pure. Relisez mon article Faux amoureux.

Petite Odile Quand on a échoué au B. E. eh. bien 1 on recommença. Mieux vaut avoir pour la lutte un di- plôme dans ses atouts. Le métier dont vous parlez est dur il faut tout le temps être debout. Puis, pourquoi Pa.ris ? Vous êtes trop jeune et il regorge. Restez chez vous foyer et lieu.

Un troupe due Jeunes Bretonnes <ra» aiment Annie. Bien sur eue je le dirai; il faut enlever le masque au laus amour qui en berne tant. En attendant merci de votre confiance.

Une Jeune cultivatrice. Mile Th. B–J'ignore cette recette et ne l'ai part sous la main où je suis. Mais voua la trouverez dans certains manuels de cuisine ou de distillation.

Ame en peine. Je vous plaine prolondément, mats ne sais que vous ce%.tester. Evidemment ta position est dan'aereuse. Partir ? mais où ? Et vos en»fants étant Id ? Mieux vaudrait consul' ter M. le Rédacteur Juridique de rOues*Eclair en lui adressant six francs. Il es* plus compétent que moi pour vous dire ce qui est pos.tiWe. Coitraae Pt patience, Infiniment triste. Halai i c'est en* core un autre genre de lâcheté de l'hom»me. Cela parait inexplicable. Un honnête homme, de cet due surtout, donne ton» Jours une explication. Ah 1 mettre toute sa confiance en un être, comme c'est creu xet limité. Tant que le foyer pro.mis n'est pas venu, on devrait la réser»ver toujours. Soyez courageuse et faitesvous une autre vie par le traçait et la dévouement. Vous avez raison de re. carder du côté c infirmière ». Demande» le livre de Hélène Bureau c L'Infirmière et vous y trouverea teus lu renseignements voulus sur les différentes branchxa de cette carrière. A vous encore. courage et patience.

Sous le vent des cimes. QuanA l'instruction est faible, il convient de profiter des ju3tes idées des autres. O* les prend une et une, les médite, les assimile, les transforme. Défiez-vous des idées creuses. qui tournent vide. Mais dans le métier des cotres, vous avez tout un horiaon les fleurs, la nature, le ciel. Lisez mes derniers chapitres dans • l'art d'être soi et vous l'aimerez. Le livre de la nature est ouvert sous vos veux et vous en cherchez d'autres, ne sachant pas le voir. Commencez par lui. Le vent des cimes est âpre. fort. large, tout prit de l'infini.

Muguet des Bols. Je ne connais pas cette petite revue, et je trouve que le\ première jeune fille y va un peu tort. Donnez-moi l'adresse de la revue, août m'obligerez et défiez-vous en un peu. Pour votre cas. vous savez ce qu'il faut le confier à qui vous dites et suivre le8 conseils qui vous seront donnés. Non. vous ne serez pas capable de ce que vaut pensez en secret. Redressez-vous avec le sentiment de votre foi, de l'honneur, de la fierté. On n'écoute jamais en soi les vois rampantes, les voix noires. Courage. Zéphyr. Ce n'est rien, cela postera comme un souffle de ucrti. Il ne faut pas tout relever ni souffrir de tottt, ou alors on n'en finit pas.

ANNIE.

Le* «ans-filistes possèdent un journal complet, documenté et intéressant. ils lisent le Petit Radio. Uh an 30 frase*.

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UOuest-Eclair publie chaque jour des c ANNONCES CLASSEES parausant dans ses 12 éditions.

Le temps fait Aujourd'hui, 14 novembre

Saint Bertrand

Le soleil se lève & Il h. 69 et se couche a 16 h. 11.

La lune se lève à 15 h. 10 et se oou«be 3 h. 29.

Paris, 13 novembre. Température maxima du 2 novembre Antibes' 17-- Perpignan, Bordeaux, Rayonne, Toulouse. 14° Paris, Saint-Maur, Rochefort, 13': Valenciennes, Tours. Nantes, Clermont-Ferrand, Besançon, Strasbourg, 12- Brest, Rennes, Marseille, Marignane, 11°; Calais, Salnit-Inglevert, Le Havre, Lyon. 10- Nancy, 9* Dijon. 8".

Température minima du 13 novembre Rochefort, Bayonne. 8-; Bordeaux, 7* Brest, 61; Rennes, Tours, Nantes, Toulouse, Perpignan. 5»; Parls, Saint- Maur. Toulon, Clermont-Ferrand, 4» Calais, Salnt-Inglevert, Marseille, Mari. guane. Besançon, 3»; Valenclennes, 2«; Dijon, Strasbourg, Nancy, 0*; Lyon. 10. Situation probable le 14 novembre une baisse de 18 à 20 millibars s'étendra de la Hongrie à l'Italie Centrale et plus faiblemen2 a la Méditerranée cecidentale.

Une hausse H de 10 à 13 millibars sera centrée sur le Nord-Ouest de la France, s'étendant de la Mer du Nord au Nord de l'Espagne.

Une nouvelle baisse de B 1 de 10 mil- libers enciron s'avancera sur l'Ouest de l'Irlande.

En France, passage d'Ouest en Est du système nuageux lié aux couples B et H. En outre, dans le quartier Nord-Ouest, arrive le 14 du <lé*ut du système lié A la baisse B 1.

Probabilités pour la journée

du 14 novembre

Vent quartier Sud-Est, variable, fai- ble, s'orientant à secteur Ouest, assez fort ou modéré; autres régions, àeoteur Ouest, assez fort ou modéré.

Etat du ciel moitié Est, couvert avec plie devenant très nuageux avec averses ou grains suivis d'éclaircies; quartier Nord-Oueat, très nuageux avec averses ou grains suivis d'éclaircies. se couvrant avec pluie quartier Sud-Ouest, très nuageux avec averses ou- grains suivis d'értalrclts.

Température en balsae la nult, 8tatlonnalre le Jour.

OPPRESSIONS

Feuilleton de l'Ouest-Eclair

du 14 novembre 1929 30

Par O'NEVES

n parlait tranquillement, d'un ton parfaltement naturel. Grant fit un violent rflort pour montrer la mi'm» •«Kttfferemci'

C'est vrai, et ce matin même nous en faisions la remarque, dit-il. Certains portraits de lady Julia donnée dans les journaux pourraient être pris nour des portraits de Mrs Brebner Et du peu que j'ai vu Mrs Brebner, je pourrais dire que la ressemblance est même plus frappante dans la réalité qu'en photographie. Vous rappelez-vous qu'avant que j'eusse la moindre Idée de faire ce rapprocheraient nous avons camé assez longueaent de lady Julia ? Cela m'amuse de penser que J'ai exprimé si chaudement «tarant vous mon admiration pour la Jmne disparue.

Pourquoi ? demanda Brebner se-6« en

Eh mais parce que c'était presque confesser mon admiration pour Mrs Brebner, puisque la ressemblance «̃t ai grande. J'aurais pu ajouter ma gmtavka 4e fol ure déclaration que

je ne crois pas vous avoir faite, qu'en tout cas, je vous fais maintenant. C'est que si jamais je découvrais le secret de la retraite de lady Julia, ce serait gardé encore plus rigoureusement qu'un secret qui m'appartiendrait en propre. Jamais, jamais, je n'en ferais aucun usage contre elle.

Il s'arrêta, attendant la réponse oe son compagnon. Brebner fut sur le point de le remercier de son bon vouloir envers lady Julia, de ses sentiratnts chevaltrcaque, tuais la prudence le retint.

Je crois que Je pourrais dire la même chose, se contenta-t-11 de répondre. Je n'ai pas, comme vous, l'avantage de connaître personnellement lady Julia, mais cette ressemblance avec ma femme, et aussi tout le bien qup j'en ai entendu raconter m'inclinent à un jugement favorable. Je suis convaincu que si elle est vraiment l'auteur de la mort de sir Gaspard, on ne peut légitimement lui en Imputer la responsabilité. Elle n'a frappé que pour se défendre de lui. C'est ma manière de voir.

M. Pindar s'arrêta court.

Vous admettez qu'elle a pu le frapper elle-même ? Tiens, mais c'est intéressant Ce n'est pas en faveur du vieux majordome qu'elle se tairait ? Alors, ne peut-on supposer aussi qu'il y a quelqu'un d'autre dans l'affaire, un complice qui l'aiderait à se tenir cachée ? Savez-vous que ced ferait son CM 4oiimcnt noie?

Grant s'était déjà aperçu de la bévue commise et la regrettait amèrement. Les beaux sentiments de M. Pindar paraissaient sincères; mais, en réalité, Grant ne connaissait pas M. Pindar.

Je n'avais pas envisagé cette possibilité, dit-il. Cette ressemblance que chacun semble trouver entre ma femme et lady Julia me parait d'autant plus bigarre entre les deux femmes qu'ellM De sont pas du même paya. Ma femme est a demi-Allemande. B1 son père était Anglais, né sur les borde de la Tamise, c'est sur les rives du Rhin que sa mère a vu le jour et qu'elle a. elle-même, essayé ses premiers jeux. C'est à Heidelborn que j'ai rencontré miss Sylvestre; et elle a passée une partie de sa vie à l'autre bout du monde. Quand elle a mis le pied sur les quais à Londres, c'était son premier pas en Angleterre.

M. Pindar hocha la tête.

J'ai lu tout ce qu'a dit là-dessus votre Journal, répondit-il un peu sèchement, et j'al entendu tous les commérages qui circulent. Vous êtes au courant de ce qui se raconte, je suppose ? Vous n'ignorez pas les doutée émis sur le voyage de Mrs Brebner à bord du Melbourne Queen«?

J'ai appris, hier seulement, qu'une sotte histoire, inventée par je ne sais quelle imagination malade, trouve la faveur près de mes administrés. Je n'ai pu tU l'occasion de la réfuter;

j'en suis d'autant plus ennuyé que, quittant Alverdon ce soir. je n'en aurai plus le loisir.

M. Pindar était devenu très sérieux. Des histoires comme celle-là demandent a être réfutées sur l'heure, dit-il sentencieusement. Il est imprudent de ne pas couper sur le champ les ailes du canard.

Puis, il ajouta, en matière de conclusion, en scandant s» mota O'Mt pour cela que je ne croyais pas vous voir ce matin à Wandsworth. Brebner ne répondit pas. Au bout d'un instant, le clerc d'avoué reprit d'un ton plus détaché

Je reviens à lady Julia. Je puis vous dire, si cela vous intéresse, que l'on a obtenu sur ses mouvements, le soir de la tragédie, des renseignements qui pourraient bien mettre sur sa piste. Brebner tressaillit, mais ne prononça pas une parole. Pindar fit une nouvelle pause pour lui permettre de dire si cela l'intéresserait ou non d'apprendre en quoi consistait ces renseigne- ments.

XIX

LE QUARTIER-MAITRE CAINE Grâce au loquace clerc d'avoué, le mayor d"Alverdon apprit qu'un quartier-maitre retraité de la marine, un gentleman d'âge mûr qui avait choisi les communs de Wimbledon pour but favori de sa promenade quotidienne, y ftVAit TU Wi JullA James 10 aolr Indi-

que comme celui de sa disparition, escortée d'un compagnon. Et ce fait bizarre, un peu louche, avait piqué sa curiosité. Le lendemain, le retraité avait revu ce compagnon dans une automobile, escorta, cette fois, de deux policemen, un inspecteur et un constable. La récompense de cinq cents livres nromlse par le marquis de Penrith avait paru au quartier-maître valoir la peine d'être gagnée, et ronune Il conrmlssftlt un peu M, Pmdar c'était d'ailleurs le seul homme de loi qu'il connût, Il était allé le cvnaulter. M. Pindar avait réussi à le ,persuader que son histoire ne valait pas d'être contée, et lui avait conseillé -d'attendre d'avoir revu le compagnon nocturne de lady Julia et de connaître sa personnalité afin d'éviter une démarche inconsidérée.

Autant vaut que Je vous dise. continua le conteur, que la description faite par le quartier-maître Calne pourrait sembler votre propre signalement, à part ce détail que vous êtes maintenant vêtu de deuil. Le plus fâcheux, c'est que mon bonhomme, redoutant d'être devancé, aura de la peine à garder la bouche close. J'imagine qu'aujourd'hui il passera son temps à arpenter les communs dans tous les sens, mais un peu plus tôt, un peu plus tard. peut-être dès demain. Il succombera à la tentation de s'assurer la forte somme promise. Brebner fut obligé de s'éclaircir la yplx.

Dols-je comprendre que vous ans envie de la gagner vous-même ? de»manda-t-ll brusquement. Dans ce ces- M. Pindar souleva la main en geste de protestntion.

Non, non. dit-il, ne le croyez pas. Je ne suis pas riche, mais je ne fais pas de chantage, et je ne voudrais pas d'un argent qui serait le prix du sang. même en me couvrant du prétexte honorable de vouloir rendre une fille à son père HngoUse Voua ne trouver»» en mol qu'un homme aimant A m rendre compte de ce qu'il voit et qui éprouve de la satisfaction lorsque les faits lui pennettent de s'attribuer une certaine clairvoyance J'accorde mes sympathtes à qui me plaît. iX dans le cas actuel, toutes mes sympathles sont acquises à lady Julia James. Maintenant que je me suis clairement expliqué, voulez -vous que nous rentrions, M. Brebner. L'audlence doit être commencée.

tA raivrej

f LA TQNITRINE î L'ORGANISME AFFAIBLI î La publicité de {'Ouest-ffclalr Wt la mola* chère parce que la plus uodttstttk


Paris, le 13 novembre (de notre corretpondant spécial)

BEURRES. Vente peu ftOUr»; cours faibles en centrifuges de qualités moyennes.

On cote att ktto (cour» extrêmes) Beurre» en morte* Fermiers Islgny. Centrifuge» Normandie, Si»; Bretagne. 23 a 25.50 Charente-Poitou, 23 à 28 Touralne, 22 à 27 divers, !2 à 25.

Marchand.» Normandie, 30 28 Bretagne. j7 a 23 centres divers, 18 à 20.50 d'vers. 13 b 20.

Petits beurres Bretagne choix, 30.70: divers, 20 à 21. <0 beurres salés uu fondus, 18.60 a 20.

Beurre8 en livre Lotret. SC à 34 Russes. 24.

Arrivages du Jour Arrivages français <kil.) 26.777 ventes du Jour {mornes). 2.513; resserre eu jour tmott-es). 3.074.

ŒUFS. Vente peu active, mais néanmoins cours toujours fermes et orientés vore la hausse, surtout en Cours *w colis de mille œufs (cours extrêmes) Picardie extra, 1230 à 1.250 Picardie choix. 1.000 Normandie extra. 1.J50 a 1.250; Normandie choix. 950 à 1.040: Normandie ordinaire, 680 a 940 Bretagne choix, 750- à 930 Bretagne ordinaire, 600 à 640; Brie Beauce. 950 a 1.100 Poitou choix, 1.000 à 1.200 Poitou ordinaire, 800 à 990 Touralne choix. 1.000 t. 1.200 ̃ Touralne ordinaire, 860 4 990 Midi choix. 980 1.050 Midi ordinaire. 650 à 970 conserve. 660 a 820 Europe-Cen2rale. 550 à 900 Frigo. 700 à 820.

Arrivages du Jour (colis), 186 français et 340 étrangers ventes du Jour 1 colis) 641: resserre du Jour (cotis). :.828.

FROMAOES. Pâtes Molles Marché toujours calme ave: peu de resls-nnce dat>s les cours.

Prix au cent Camemberts Normandie. 300 a 650 divers. 150 à "70 LIsleuvx, bottes, 300 650 vrac. 200 à 630 Ponit-rEvêque, 250 6 450: Chèvre, '.10 à 500.

Frix d la dizaine Brie moyen moite, 300 280 laitier. 160 à 220.

Pâtes Sèches Veut» assez bonne cours 'eux soutenus avec une petite hausse en gruyère et port-salut.

Aux 100 kilos Port-Salut, 880 1.350 Gruyère. 900 a 1.300 Comté. 700 à 1.250.

Arrivages pâtes molles. 66.467 kilos; pttes sèche- 19.076 kilos.

VIANDES. Vente calme.

On oote au kilo (coun extrêmes) Boror. Quart derrière non tratt6

1" cuallté, 10.20 11.20: 2« qualité. a.80 11.10'; 3» qualité, 5.50 à 8.70; quart devant, f a 7.50 aloyau. 5 17 train entier, 6 à 13 paleron, 5 à 8.50 bavette, 6 à 9.

Veau. Entier ou demi 1" qualité, 13 à 15.70: 2* qualité, 11 12.D0 3'qualité, 7.50 à 10.90 pans, cuisseau, carré, 10 a 17.50 basse compléte, 7.50 à 12.iO.

Mouron. 1- qualité, 14.50 6 17 2* qualité, 12 à 14.40 3- qualité, 8 50 ù 11.90 gigot. 14 à 22 carré, 16 à 30 épaule, 3.50 à 15 agneai de lait, 14.50 à 20.

PoRc. Baisse de 0.20 sur le filet, et 0,50 ir les morceaux des reins.

Demi i." queilte, 12.80 à 13.20; 2qualité, 10 12.70 longe ou filet, 10 16.80 reins, 9.50 à 14.50 poitrine, 10 t. 13.00 jambon, 9 à 15.50 lard, 9 à 11. Arrivages du Jour (kilos). 280.000, VOLAILLES. Les arrivages sont en général moyens, mais particulièrement faibles en canards Nantais et Rouennals qui. de ce fait, sont en hausse de 1 fr. par kilo, ainsi qu'en lapins qui gagnent aussi de 0.50 0.60. Vente peu aotive et cours maintenus pour les autres marchandises, saut une petite détente de 0.25 sur les lapins vivantes et les oies dépouillées.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais, 19 à 23; canards Nantais. 19 à 23 canards de ferme, 12 15 gros agneaux, 10 à 16 coqs, 12 a 14.50 poules, à 16.50 dindes Midi, poules, 13 à 16 foie gras d'oie, 30 à 7070 lapins Gâtlnals, 12 & 15.50 lapins divers, 11.75 a 12.25; oies en peau, 7.50 à 10.50 oies dépouillées, 10 à 11 poulets Nantais Gatlnais, 13.50 à 16.76 poulets Touralne, 13.60 à 16.75 poulets Touralne, 13.50 à 16.75 poulets de Bresse, 18 a 21 poules de Bretagne, 12 a 14.50.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits), 3 à 11.50; pintades. 14 a, 21.

Volailles vivantes

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards, 10 à 12 lapins, 8.50 a 9.25 poulets Jeunes, 12.60 à 14.2-5; poules et coqs vieux, 10 à 12.

Arrivages (kilos), 48.000 resserre du jour (kll.) 12.980.

GIBIER. Vente calme baisse de 1 fr. dur les chevreuils au kilo et -es faisans à la pièce.

On cote d la pièoe (cours extrêmes) Canards sauvages, 12 à 23; faisans COQs, 14 a 28 faisans poules, 12 à 25 lapins de garenne, 6 à 13 lièvres, 25 à 40 levrauts, 10 à 24 merles, 2 i 3.50 perdreaux Jeunes, 12 17 perdreaux vieux. 6 & 12 pilota, 3 4 CI: grives, 2 ••- sarcelles, 4 à 8.

On cote d la douzaine Alouettes, 14 à! 19.

On cote au kilo (cours extrêmes) Cerfs, biches, 7 à 12 chevreuils, 14 17: lapin de garenne dépouillé. < 10 marcassins, 13 A 16 sangliers, 8 11; arrivages (iilqej, 5.000.

LEGUMES. Les besoins s'étant fait sentir, la vente a été assez active, malgré le mauvais temps, et il y a eu hausse de 20 à 40 fr. sur les escaroles au cent. £0 à 125 fr. sur les poireaux, 10 fr. sur les choux verts, 25 à 40 fr. sur les carottes aux 100 boCTes. Les haricots verts se placent difficilement, aussi ceux de provenance Algérie ont baissé de 50 à 100 francs.

On cote aux 100 kilos Ail, 350 a 550 carottes de Meaux, 40 à 80 Nantes, Sully, '60 à 100 cerfeuil, 100 à 200 champignons couche extra, 1.000 à 1.500 moyens. 850 à 1.200 cèpes, 600 à 1.200 Chicorée Nantes, Orléans 150 à 280 améliorée, 10 Oà 200 choux de Bruxelles, 200 à 500 crosnes, 150 à 1.000 échalotes-oignons, 350 a 450 endives, 200 à 900 épinards, 200 à 300 escaroles, 120 & 930 haricots verts Algérie. 350 à 750; Midi, 300 à 1.100; i-angc-tout. 580 à C20 à écosser, 340 380 secs, 350 à 800 laitue de Nantes, 250 à 450 départements, 380 à 450 lentill «. 500 à 800 mâches, 500 a 850 navets Fllns et Vlarmes. 80 à 160 oignons en grains, 80 à 200 oseille, 80 à 130 patates, 200 à 300 poivrons, 200 à 400 pissenlit de Vendée. 150 à 200 Paris, 200 à 400 Meaux. 1.000 à 1.200 pois verts du Midi, 35 Oà 450 pois cassés. 330 à 350 potirons, 20 à 40 topinambours. 80 à 100.

Pommes de terre nouvelles, Algérie, 200 a 250; Midi, 200 à 350 Hollande, commune, 60 à 120 rosa. 75 a 80 Jeune ronde. 30 a 45 saucisse rouge, 50 à 60 Esteriing, 40 à 50 8t-Malo, 38 à 40 blanche commune, 35 il 40. On co:c au cent Artichauts bretons. 60 à 225 divers. 60 à 175 chicorée Paris, 50 à 120 choux nouveaux Paris. 60 à 130 choux rouges, 60 à 120 choux-fleurs Saint-Malo. 250 à 400 Paris, 100 a 550 courgettes, 75 à 125 escaroles. 50 à 460 laitues, 20 à 450 romaines. 30 a 250.

On cote aux 100 boften Carottes dee Vertus, 100 à 150. de Montesson, 125 il 175 ciboules, 50 à 100 fenouil, 250 à 400 navets, 150 il 225; panais. 75 à 425 poireaux, 175 à 350 radis noirs, 100 à 300.

On cote aux 216 bottes Cresson. 130 à 180.

On cote à la bette Céleri en branches, 1 à 6 salsifis Orléans, 3.50 il 4 Paris, 2.50 il 3.25 thym. 3 à 5. On cote à la pièce Céleri-rave, 1 il 4.

FRUITS. Vente calme et surtout très lente en ce qui concerne les oranges de toutes provenances. On cote aux 130 kilos Châtaignes, 100 à 440 coings. 100 il 25t dattes. 500 à 800 figues fraîches, 300 A 1.000 marrons. 140 à S00 nèfles, 150 il 250 noisettes sèches, 600 à 850 noix fralches (éceJôes). 400 à 600; sèches. 600 il 800 oranges. 250 à 7CO pèches, 1.000 1.200; poire» choix, 400 à 1.200;, commune», 100 à 200 pommes choix, 350 a 1.000;. communes, 100 a 250;'

raisin blanc, 350 à 600 noir. 300 600 muscat, 600 a 1.000 chasselas Motssac. 600 & 800 tomatee Algérie, 420 à 600 Midi. 120 à 300.

On oie d la corbeille Fraises Niort, Poitiers, Orléans, 4 à 6.

On cote au kilo Fralsee Niott, Poitiers, Orléans, 4 a 8.

On cote au cent Bananes des Antilles, 60 a 65. Aux 100 kilos Bananes des Canaries. 6C0 à 650.

Halle au blé

PARIS, 1*3 novembre. (De notre correspondant spécial)

LA Situation Le temps assez doux dans la région parisienne et une grande partie de l'Ouest, mais dans le Midi et le Sud-Ouest on a eu des bourrasques assez violentes et des pluies ou nelges qui ont géné considérablement les travaux, en-même temps que la température s'abaissait jusque la geléè. En général, les travaux saisonniers sont font avancés et dans l'ensemble la condition des Jeunes emblavures est très satisfaisante, la levée s'étant effectuée d'une manière parfaite.

D'autre part, le temps jusqu'ici a été éminemment favorable aux betteraves fourragères ou sucrlères qui ont pu largement profiter. donnant en maintes régions des rendements Inespérés. De ce fait ^'arrachage a été reculé très sensiblement même dans les régions aucrlères et l'on disposera d'un heureux supplément de production dans un certain nombre de cas. ce qui ne sera pas à dédaigner en ce qui concerne les betteraves fourragères. La récolte des topinambours s'annonce également satisfaisante. Enfin. on se montre à peu près satisfait dans les grands centres maralchers de la région méditerranéenne.

LES BLÉS ET FARINES. La situation du marché français des blés reste toujours inquiétant, non pas seulement parce que les cours ne s'améliorent pas, malgré les conditions du mpment qui sont favorables. les travaux saisonniers restreignant les offres de la culture, mais encore et surtout à cause de la nullité de la demande de la meunerie. Les moulins, certes, ont toute 1a marchandise voulue en raison d'anciens contrats ou par suite de vieux stocks. mais en réalité, la vente des larines reste très médiocre, ce qui ne permet pas des achata réguliers ou normaux de blA. Cette situation spéciale flnira bien par s'améliorer, par exemple. avec la venue des froids sur les grandes réglons de consommation, mals il n'en subsiste pas moins que le marasme qui a sévi Jus-

besoins, réduisant par là les quantités utilisées du blé -de la campagne 1929-30, avec pour conséquence un accroissement des disponibilités de ce blé, ce qui constitue une menace pour l'avenir. C'est pourquoi. il est d'une extrême urgence que l'on abolisse la loi interdlsant de donner le blé au bértnlt, afin que l'on puisse ouvertement organiser cette alimentation pour faire disparaître les excédents qui encombrent le marché. L'urgence d'une solution positive est extrême, car aujourd'hui les, cours marquent un recul de 2 à 3 fr. sur les niveaux du mercredi précédent. Cette urgence a été aperçue par la Commission d'Agriculture du Sénat qui invite le gouvernement à déposer un projet de loi abrogeant les dispositions légales qui Interdisent la consommation du blé par les animaux.

Au marché libre. on a traité aujourd'hui en blé. de 76-77 kilos à l'heoto, par quintal, départ grands réseaux, Blés Beauce. Orléanais. Blesols, 133 à 134; Touraine, 131 à 132; Poitou. Vendéé Charente. 130 à 131: Indre. Cher. Nièvre, 134 i 135; Allier, Auvergne. 138 à 139; Aisne, Oise. Somme. 133 à 134; Nord, Pas-de-Calais, Normandie, 134 135: Sarthe, Mayenne. 131 à 133: Aube, Marne, Yonne. 133 134; Côte d'Or, 134 à 135; Bretagne. 130 à 131. Farines en commerce, calme, 188 à 198, départ usines.

Sons, faibles, gros ou uns. 59 à 62. CEREALES SECONDAIRES. Avoines Tendance faible. On cote aux 100 kilos départ Avoines grises de printemps, Brie. Beauce, Eure. 89 à 90: Crises d'hiver Centre, Poitou, 94 à 98: Noires Centre, Poitou, 90 à 92 Est ou Brie, 98 99: Bigarrées Bretagne, 94 à 95; Jaunes de la région Nord. 85 il. 86; Blanches, Est, Nord, Brie. 86 à 87 Ligowo, Nord, rayon Parisien, 87 à 88. Seigles Calmes. Allier. Cher. 93 & 94; Beauce, Champagne. 92 à 94; Sarthe, Mayenne, 90 à 91; Bretagne. 84 à 85. Orges de brasserie Faibles. Auvergne, Bourbonnais, '100 101; Berry, 98 à 99; GA.tluals, 100 À 101; Beauce. Touralne, 99 à 100; Champagne. 100 à 102: Sarthe. Mayenne, 97 à 98.

Orges de mouture Faible. Beauce. Touralne, 88 à 89.

Escourgeons Calmes. Beauce. Toitralne, 94 à 95; Champagne, 95 à 96 Somme, Aisne, Oise, 93 à 94; Sarthe. Mayenne, 92 IL 9S: Bretagne, 90 à 91. Sarrasin Calme. Limousin, 110 à 112; Normandie, 1dG à 106; Bretagne. 100 à 102.

Mais Très faible. Plata, Jaune dispoalble, 100 & 107 ports.

Pailles et Fourrages

Paris. 13 novembre. Les pailles pressées sont assez soutenues et les fourrages restent calme. On cote pour balles pressées haute densité aux 100 kilos départ. Centre. Ouest. Nord. Est Paille de blé 26.50 à 27: d'avoine 23.80 à 24.20; d'orge m eteourgeoru 2a 32.30;

foin 58 il 58.50: luzerne 63 à 64; trtUt 60.50 a 61.50.

i-ommes ae terre

Paris (Marché des Innocents). 13 novamore Le marché de gros des pom.mes de terre es- dans le marasme «B raison de la meuiocme des besoins, aior» que les vendeurs sont oomparalitvement plus nomureux. Cependant, les cou» bien Qu'indécis résistent relativement bien. par suite de la reserve des vendeura qui consideren.t les prix convia «tant le3 plus bas possible» en ce moment.

On cote aux 10U knogs pour mardise en vrac. gare départ, par wago oomDlets Royale d'Urléans 45. rari* sienne du Lotret 30. Henault Lolreit tHjl», Manette Bretagne 22, Saucisse Rouge dli Loiret 32. Bretagne 30 nominal; £toiia du Nord du Loiret 28 à 30; Early rota 32 à 35; Juli de Saint-Pot 36 à S»S Floucke Bretagne 23 à 24; Maerker Bretagne 18; géante bleue Bretagne 17 à 1S9 Erste'.ing Nord 32: Royal Kidney XarA 22 à 26: Industrie Nord 30 à 31; fn»titut de Beauvais Bretagne 28 à 29; Sar-» ths 29: Ronde jaune Bretagne 23; Sarthe 27: Loiret 27 à 28; Auvergne 25a Yonne 28: Rosa Ardennes 58: Marne 602 Loiret 52: Morbihan 49.

Carottes, navets, oignons

PARIS. le 13 novembre. OIGNONS Marché Indécis, mévente presque plète; on cote aux 100 kilos, logés départ Poitou 80. Saint. -Bneuc 62, Auxon&t 75. Charleval 30 à 32. Le Poullguen IV, Luc-sur-Mer 85. Maze 95. La Fére 10C.V 105. Verberte 105 il 110.

CAROTTES -Marché très calme; en cote aux 100 kilos vrac départ Poitou 22 à 25 Auxonne 25. Luc-sur-Mer 2d, Nord 25. Loiret 25. Oise 28. Meeux 3IL Yonne 30.

NAVETS. Marché calme 38 à 40 départ

Légumes secs

PARIS, le 13 novembre. Aueum changement dans la alttiation du mar» ché des légumes sece en ce qui concerna 1es haricots. Les cours demeurent In. changée et les affaires sont aussi ré:uites que possible. Le grand calme des transactions est toujours dû au fait que le commerce largement pourvu par ses achats antérieurs est contrais* d'attendre quelque temps avant de v»« venir sur le marché.

D'autre part, la tendance est un plus faible sur les pois ronds. notamment ceux de Bretagne qui ont sérieusement fléchi à cause surtout de l'insuffisance de leur qualité.

Sur le marché des légumes nom étrangers, les affaires sont également d'un calme extrême et ib tendance s'es» quelque affaiblie par suite de l'abstention des américains qui se trouvent comme nous largement pourvus matt* tenant et doivent, par conséquemmMt,


chercher à atléger leurs docks ou digérer leurs achats.

Comme changements de prix en marchandise française. Il y a :Ieu de noter les poids ronds du Nord. 190 à 210: les pois de Bretagne. 130 a 140: les plots du Midi encras cotent S30 et lee gros extras. 540. Ces prix en gros aux 100 kilos, gare départ.

Fèves et Féverolles

PARIS, le 13 novembre. Marché seaa changement notable mais affaires très réduites en raison de la baisse des céréales On cote les fèves. 146 155. départ et les /everoto 123 t 135.

Paris. 13 novembre. Marché calme mais bonnes petites affaires régulières. On cote aux 100 kilos Orne. Sarthe. Perche. 420 à 425 Vallée d'Auge ou Eure. 440 à 445 Seine-Inférieure. pas d'offres.

En alcools on fait le Calvados nouveau 1.150 à 1.200 les 100 • flegmes. 925.

BOURSE DE PAlll6

Ouverture

PARIS, 13 novembre.

BLES. Tendance lourde. Courant 141.50-141.25-141-141.25 payé: prochain 142 50-142.75 payé 4 de novembre 143143.25 payé: janvier-février 144-144.25144.50 payé; 4 de Janvier 145.50-145.25 FARINES. Tendance sans affaires. Courant 182 nominal prochain 183 nomlnal 4 de novembre 184 nominal Janvier-février 186 nominal 4 de janvier 186 nominal.

AVOINES. Dwerses. Tendance lourde. Courant 92-91.75-91.50-91.75 p. prochain 92.75-93-93.25-93.50 payé 4 de novembre 94-94.25 payé Janvierfévrier 95-95.25-95 payé 4 de Janvier 96-95.75-95.50 payé.

SEIGLES. Tendance sans affaires. Courant 90 nommai prochain 95 nominal 4 de novembre 98 nomlnal: Janvier-février 99 nominal 4 de Janvier 100 nominal.

ORGES. Tendance sans affaires. Courant 102-103 prochain 103-104 4 de novembre 105 nominal janvierfévrier 103 acheteur 4 de janvier 105 nominal.

MAIS. Tendance sans affaires. Courant 101 vendeur; prochain 103 nominal janvier-février 104 nominal 4 de Janvier 107 nominal 4 de mars 110 vendeur.

SUCRES. Tendance faible. Courant 240-239.50-239 payé prochain 241240,50-240 payé Janvier 241.50-241 payé 3 de janvier 243.50 payé 3 de février 245-245.50-246 payé.

ALCOOLS i libres Tendance sarrs affaires tous Incotés.

Clôtur»

BLES. Tendance ferme. Disponible. cote officielle 139-140. Courant 141.50141.75 paye prochain 143-142.75-143 payé 4 de novembre 143.25-143.75 payé. janvier-février 145-145.25 payé: 4 de Janvier 146-145.75 payé.

FARINES. Tendance sans affaires. Courant 183 nomlnal prochain 183 nonïlnal 4 de novembre 834 nominal Janvier-février 186 nomlnal 4 de Janvier 186 nominal.

AVOINES. Diverses. Tendance soutenue Courant 92.25-92,50-92.25 p. procham 93.50-93.75 payé 4 de novembre 9.t.50 payé Janvier-février 96.50 Mu* 4 Ce Janvier 96.25-96 payé. • BUGLES. Tendance sans affaires. Oou.»at 80 acheteur prochain 94 noyTinal 4 de novembre 98 nominal janvier-février 99 nominal 4 de Janvier 100 nominal.

ORGES. Tendance calme Courant 10J acheteur; prochain UH vendeur 4 de novembre 105 nominal janvier.février 104 acheteur 4 de Janvier 105 pa»é.

MAIS. Tendance sans affaires. Courant 102-103 prochain 103 nominal: janvier-février 104 nominal 4 de Janvier 106 vendeur 4 de mars 108 vendeur.

SUCRES. Tendance ferme. Courant 240.50-241 payé prochain 242-242.50 payé Janvier 243.50 payé 3 de Janvier 243 paye 3 de février 246.50 payé. Cote officielle 239.50-240.

ALCOOLS (libres). Tendance calme. Courant m coté 4 de janvier 1170 payé.

RIZ. Courant. 172 prochain. 112- 4 premiers. 172 4 de mars, 172 tous nominaux.

Brisures avec mêmes dates 163

OAOUTCHOUCS. Crêpes First Latex et feuilles fumées gaufrées courant. 9.15 payé prochain. 9.30 a 9.40 3 de Janvier. 9.70 a 9.90 février 9.75 A 9.90 3 d'avril. 10.45, payé; mal 10.45, payé 3 de Juillet. 11. payé août' 11.05. payé.

COURS DES SUIFS

PARIS. le 13 novembre. Cote officielle pour suif disponible nu 43 degrés 1/3 franco Paris 420. en baisse de 5 francs.

BOURSE DL MARSEILLE

Marseille, 13 novembre.

HUILES Arachides d fabrique disponible. 430 de coprahs, disponible 420 de palme blanche. 420 Dahomey (caf.l Marseille. 395.

De graines comesttbles arachides neutralisées désodorisées, 495 il 510 runsques supérieures. 515 à 575 sesames alimentaires désodorisées, 535

D'olive Tunisie 1" pression. 680 à 700 2e pression. 650 & 670 Algérie surfine. 630 à 650 Borjas extra. 210 à 215 Andalousie extra, 200 à 205 surfllne, 190 à 195.

BOURSE DU HAVRE

Ouverture

Le Havre. 13 novembre.

COTONS. Tendance facile vente. 1.360 balles novembre. 550 décembre. 555 janvier. 658 février. 566 mars. 568 avril. 569 mal. 569 Juin. 573 Juillet. 573 août, 573 septembre. 673; octobre. 575.

CAFÉS. Tendance à peine soutenue vente. 4.750 sacs novembre. 270.25: décembre. 271.50: Janvier. 271.50; février. 217.50; mars. 271.25; avril. 273; mal. 271.50: juin. 270b0; Juillet. 273.50: août 272.50; septembre. 270.26 octobre. ?

Clôture

COTONS. Tendance a peine soutenue: vente. 8.250 balles. Novembre, 64B: décembre. 553: janvier. 556 février 559: mars. b64: avril. 566; mal. 567; Juin. 5e7; juillet. 671; août. 572 septembre. 573: octobre. 575.

CAFES. Tendance soutenue; vente. 3.000 sacs. Novembre. 274.75: décembre, 276: Janvier. 276: février. 276 mara. 275: avril. 278.75: mal. 276: juin. 276; Juillet. 277; août. 276; septembre. 278.

LAINES. Tendance calme. De novembre a mal. 1180.

MARCHE DES CHANGES

Londres New-York 356 Hollande. Suisse

UNE QUESTION VITALE POUR LA RACE NORMANDE LA « FIÈVRE DU BRÉSIL » OU « ANAPLASMOSE » NE FUT QU'UN ACCIDENT

L'agent transmetteur fut non pas « un tique », 11lais une « seringue ».

Il n'y avait donc pas eu d'épidémie.

Depuis quelque temps, l'anaplasmose alarme l'opinion agricole tant dans les pays d'élevage normand, terriblement et soudainement éprouvés par des pertes d'animaux d'élite que chez nos acheteurs éloignés qui. épouvantés, semblent vouloir déserter la Manche et le Calvados et s'en vont vers d'autres centres éleveurs. Les nouvelles reproduites par la presse ont brutalement Jqté la panique et presque arrêté le commerce de la race normande avec l'extérieur. Les craintes. Justifiées d'abord au* moment de l'apparition de cette nouvelle maladle, pouvant contaminer le cheptel bovin, ne peuvent se soutenir aujourd'hui. Certaines feuilles ont exagéré les effets de la cruelle maladie. Il Importe donc que l'opinion soit dés aujourd'hui parfaitement éclairée, afin que renaisse la confiance dans la santé de nos animaux normands et que le commerce reprenne son activité brusquement Interrompue.

Pour l'étude des causes, une Commission d'enquête vient de se livrer à des recherches dans le pays infesté. Bien des thèses ont été émises et soutenues. Une seule maintenant parait désormais devoir être retenue comme lndicutable et c'est la seule dont il n'a Jamais été question Jusqu'à présent. Cette thèse. qui répond a toute la vérité et retenue par la Commission, fut depuis un mois propagée par MM. Adellne et Le GaH. vétérinaires a Bayeux. A nos lecteurs que la question intéresse et sulvantala demande que nous en ont fait quelques agriculteurs, nous sommes heureux de pouvoir leur communiquer l'exacte pensée de MM. Adeline et Le Gall. par un petit mot que ceux-ci ont bien voulu nous transmettre. H. D. La mise au point

Enfin, la vérité est reconnue en haut lieu Elle était trop simple pour qu'on l'admit du premier coup. Et l'on était parti en guerre avec des idées préconçues De plus, des facteurs multiples venaient embrouiller les meilleurs jugements. Et, nous-mêmes, qui la tenions dès le début cette vérité et qui ne cessions de la répéter pour qu'elle pût faire sa trouée, lui cherchions un étai sans fissure. C'était presque introuvable, tellement les réticences voulues'par crainte des responsabilités venaient contrarier la sincérité des déclarations. Nous étions prêts depuis longtemps à entamer la polémique. Et l'article paru dans le Journal des Débats du 2 novembre nous y déterminait complètement, car nous y lisions l'erreur et toutes ses conséquences., en l'occurrence mesures sanitaires Vexatoires, inapplicables et tellement préjudiciables pour les intéressés. Or, -le 3 novembre, alors que nous étions prêts. nous apprîmes qu'une commission d'enquête envoyée par le ministre de l'Agriculture allait, le lendemain, venir dans la région chez un de nos clients. Par déférence à l'égard de cette commission, nous remimes notre épée au fourreau et décidâmes de tâcher de rencontrer sur nos pas ces Messieurs de la Commission d'enquète. Le 4 novembre au matin, nous nous trouvions donc dans l'exploitation qu'ils visitaient. Le propriétaire de l'exploitation devait demander pour nous une audience. Mais devant l'état d'esprit de ces messieurs, il n'osa pas. Et ceux-ci seraient repartis sans que nous pussions les aborder. Nous décidAmes de nous faire voir et, à leur sortie, nous nous présentâmes nousmême à eux en déclinant nos noms et qualité. Dans une conversation rapide de quelques minutes seulement, car ces messieurs étaient très pressés, nous émimes nos idées et fîmes entrevoir la vérité. Tel n'était pas à ce moment l'avis de la commission d'enQuête. Une autre thèse nous fiit émise, soutenable, mais basée, croyons-nous, sur des idées préconçues Néanmoins, nous eûmes l'impression d'avoir jeté le doute dans l'esprit de la commission. Un argument pérempoire contre notre thèse nous fût émis par un membre éminent de cette commission. Mais cet argument était certainement le résultat d'une enquête faussée par le- déclarations erronnées intéressées auxquelles nous faisions allusion tout à l'heure. Nous n'avions pas le temps de discuter. Néanmoins noir, avions conscience d'avoir fait notre devoir en semant une graine qui n'a pas tardé à lever. Nous avons appris hier que tout le monde en haut lieu, y compris le professeur Brumpt lui-même, s'était rangé à notre avis Nous en sommes très heureux pour deux raisons 1» parce que. pour des amateurs de vérité, il est toujours agréable d'en découvrir une et d'aider à d'autres à sortir de l'erreur

2° parce que le mal que l'on croyait effroyable se réduit à un simple accident, comme nous l'avons toujours pensé.

Cela permet, en effet, d'affirmer, comme nous le pensions dès le début, que l'anapiasmose n'est pas naturellement transmissible dans notre plays autrement dit, que les insectes piqueurs incriminés tiques, moustiques. taons, etc. de notre région ne peuvent servir d'habitat à l'anaplasme. agent de la fièvre du Brésil.

En la circonstance, le seul agent- piqueur à Incriminer a été l'aiguille qui a servi à faire, par des injections Intraverrr.ruses, des essais d'un vaccin contre une antre maladie. Cette aiguille a été souillée par le sang chargé d'anaplaemes des animaux traités par le Dr 3rumpt et a, en quelque sorte. ensemence l'autre vaccin. Les animaux 1 vaccines dans la suite par injections intraveineuses avec ce vaccin ensemencé ont é ainsi contaminés Auto1 manquement, au bout d'une période

d'incubation quasi-mathématique, la maladie est apparue.

La vaccination du Dr Brumpt peut donc se continuer sans dommage pour les animaux non vaccinés mis en contact, à la condition de ne pas rééditer les manœuvres qui ont été causes de l'accident. Chat échaudé craint l'eau froide. La leçon a été dure, mais elle portera ses fruits. Cela permet également, et ce :est pas la moindre conséquence de notre thèse, de ré- duire à néant les draconiennes, prati- quement inapplicables et très discuta- bles, mesures qui avaient été préconisées et édictées.

Le commeree reprendra sans danger comme auparavant et le discrédit jeté sur toute une race par des articles de journaux tendancieux tombera de ce fait. Car cet incident a été exploité contre la race Normande. Aussi est-il nécessaire de remettre teut au point par tous les moyens et dans le plus bret délai possible. Que tous .;s organes, officiels, agricoles et autres, s'y emploient de leur mieux, car il ne s'agit pas seulement -d'une cause locale, mais d'une cause nationale.

Pourtant une mesure s'impose. Les animaux qui vont guérir naturellement de leur infection et qui resteront porteurs de' germes pendant des années, pourraient être, s'ils n'étaient surveillés et s'ils étaient vendus en France, le point de départ de nouvelles contagions accidentelles. On fait souvent des injections en série, en clientèle vétérinaire. C'est là le seul danger qui subsiste. Aussi le sort de ces animaux doit-il être réglementé. Laissés sans surveillance, ils ne devraient avoir que l'une ou l'autre de ces destinations l'Abattoir ou le Brésil, car il est inutile de jouer avec le feu et de conserver chez nous une maladie qui ne serait jamais venue naturellement si on ne l'avait importée artificiellement. >

Nous savons quel VU intérêt porte à la Race Bovine Normande notre sympathique et dévoué vétérinaire départemental M. Bertin. Lui qui est le créateur et le pionnier de ce trafic avec le Brésil, saura plaider la cause des éleveurs et peut-être saura-t-il vaincre les résistances qui s'opposeraient à la vente de ces animaux au Brésil. C'est la conclusion qui nous vient naturellement et qui serait mille fois préférable à l'abatage individuel ou même à l'abatage en masse auquel nous avions songé un moment. Bayeux, le 12 novembre 1929.

H. Adeliue et E. LE GALL,

Vétérinaires à Baye=.

Que le lecteur ne prenne pas ses désirs pour des réalités et qu'il n'aille pas croire que dès maintenant toute mesure n'existe plus qu'il attende pour se considérer comme libre, l'arrêté de levée d'infection.

Notre article tend à prouver seulement que rationnellement cela ne sau-rait tarder, tout au moins dans les exploitations où l'accident n'a pas été provoqué et où la contagion naturelle ne peut se produire comme l'ont amplement prouvé huit années de vaccinations antérieures, sans suites fâcheuses.

Pour celles où l'accident s'est produ'î, il y reste toujours un lot d'animaux porteurs de germes qui se trouvent dans certaines conditions et partant pour lesquels Il est nécessaire qu'une réglementation soit édictée mais cette réglementation sera maintenant plausible parce que basée sur des réalités. H. D.

Une note officielle

Notre caillou de Cherbourg du 13 novemoi-e i>u.oi\ait. d'autre part, la note suivante Qui a déjà rassuré les éleveurs de la race normande

Nous sommes heureux d'apprendre que le deiegue du ministre de l'Agriculture a termine son enquête lundi a Saintediet-fc-miiiae et que le Comité des Eplzooties doit se réunir aujourd'hui meme a Paris. Il résulterait des dernières consultations que l'épidémie serait due a une cause purement exceptionnelle, ce qui permettrait d'espérer qu'elle sera localisée aux six exploitations atteintes Jusqu'ici et qu'il est très probable qu'elle ne reviendra plus ».

Des renseignements que nous avons recueillis Il résulterait, en effet, -que le virus de l'anaplasmose aurait été communiqué aux animaux, non pas par des tiques et des taons comme on l'avait cru tout d'abord, mais par des seringues qui servirent à vacciner les animaux contre .a fièvre ayhteuse. Ignorant, en effe- que le sang des vaches malades était susceptible de transmettre la maladie des animaux sulns. ceux qui procédèrent à la vaccination utilisèrent pour vacciner toutes les vaches des lancettes qui avaient été imprégnées de sang virulent. Or. des recherches faites par le professeur Brompt. Inventeur du vaccin contre la maladie brésilienne, Il ressort que une aeule goutte de ce sang est susceptible de tuer quatre mille vachgs.

n est fort Reureux que la cause de l'épidémie ait pu être enfin découverte. car on pourra à l'avenir prendre les précautions nécessaires pour éviter que des scènes analogues se reproduisent. UN EXEMPLE A SUIVRE Nos lecteurs ft'ont pas oublié les articles intéressants publiés sous la signature de notre excellent collaborateur M. Drapeau, et relatifs ci l'établissement de coopératives de producteurs de lait dans le Dessin. Nous croyons utile de communiquer d nos lecteurs le fait suivant

A l'assemblée générale du Syndicat des producteure de lait du pays de Bray. réunie A Gournay en Brny le 29 octobre. Il avait été décidé que ceuxci ne donneraient plus de lait aux ra- masseurs si une entente n'Intervenait pas au sujet du prix du lait la ferme.

Les producteurs ont répondu avec enthousiasme et discipline a l'Invitation que nous leur avons faite de cesser itb fournitures aux Industriels qui paient mal.

Depuis le lundi 4 novembre le lait n'a été livre aux usines que dans la proportion de 26 a 30 Ci.

Des mesures ou été prises par tes delégués communaux pour que la centralisation et l'ecremage du lait se lassent rationnellement. L'entraide des producteurs est parfaite certains d'entre eux. possédant un outillage u.oderne. traitent lusqu'a 2.000 litres par Jour.

Le bureau du Syndicat s'occupe acuventent de trouver des débouchée pour le surcrolt de production de beurre. La preuve est faite que le mécontentement est aussi intense que Justine. que l'union est réalisée et que les cultivateurs sont décides à défendre aprement leurs intérêts.

Les producteurs de mit sont murs pour la coopération. ce sera l'teucre des demain s'ils n'obtiennent entière satisfaction.

En attendant, le mouvement de protestation si heureusement commence. qui englobe presque toute la SeineInférieure et les cantons limitrophes de l'Oise et de la Somme. doit s'étendre et s'intensifier Jusqu'au succès qui est certain.

MARCHÉS ÉTRANGERS

COTONS

CHICAGO. 13 novembre. Clôture. Démembre. 17.03; janvier, 17.10.

New-Orléans, 13 novemore. Ouverture et 2' avis décembre. 16.57. 16.5d et 16.70; mars. 17 a 17.12; mai. 17.24. 17.26. 17.35; Juillet. 17.40 lncoté. New-Orleans, 13 novembre. clôture.' Disponible. 16.76: décembre. 16.90/92; Janvier. 17.04/05; mars, 17.31 à '17.33; n:ai, 17.59: Juillet. 17.77; occobre. 17.72/73.

Naw-YoRK, 13 novembre. Clôture. Dlsponlble. :7.20; novembre. 16.71: nouveau novembre. 16.75; décembre, 17/02; Janvter, 17.14/15; février, 17.34; mars. 17.11/42; 1 17.54; mal, 17.59/70; Juin. 17.79; Juillet. 17.90/92; août. 17.93; septembre, 17.96; octobre. 18.

LIVERPOOL. 13 novembre. Cotons Haute-Egypte. Clôture novembre. 10.29 décembre. 10.34 Janvier, 10.47 février. 10.55; mars. 10.65; avril. 10.73; mal. 10.81 Juin, 10.91 juillet, 10.98 août. 10.98; septembre et octobre, 11.05. Cotons sakellaridis. Clôture novembre. 14.27; décembre, 14.13; janvier. 14.13; lévrier, 14.16: mars. 14.30; -avril. 14.31 ̃ mal. 14.50 Juin, 14.52 Juillet, 14.70: août, 14.75; septembre. 14.75; octobre, 14.76.

Cotons américaitts. Clôture novembre, 8.96; décembre, 8.98; janvier. 9.03; février. 9.05: mars. 9.13; avril. 9.15; mal. 9.22; Juin. 9.22; juillet. 9.28; août. 9.28: septembre, 9.28: octobre. 9.29; novembre 1930, 9.29.

CEREALES

NEW-YORK, 13 novembre. Clôture blés roux d'hiver n° 2. disponible. 131: blés dur d'hiver n° 2, disponible. ''18 1/2; blés bigarré durum n° 2. disponible. 112 1/2; maïs bigarré pour l'exportation. 99 1/2.

CHICAGO. 13 novembre. Clôture b1é dur d'htver n° 2, disponible. Incoté: blé dur d'hiver n- 3. disponible, incoté; sur décembre, 114 3/8 à 114 1/2; sur mars. 121 1/4: sur mal. 125 à 125 1/8; sur Juillet. 125 1/2; maïs bigarré n° 2, disponible. Incoté; sur décembre. 86 1/4: sur mars. 91 3/4; sur mal. 93 1/2: avoines, sur décembre. 44; sur mars, 47; sur mal, 48 3/4; tseigles n" 2, disponible, Incoté; sur décemore. 96 1/2; sur mars. 98 1/2; suc mal, WwNiPEG, 13 novembre. Clôture. Blés sur déc., 125 5/8; sur mal. 133; sur Juillet. 134 1/2. Seigles sur déc.. '88 7/8; sur mal, £6. Avoines sur déc.. 60: s mal. 63 1. sur juillet, 63 1/8, Orges :ur dé. 62 1/2; sur mal, 68 3/4. Buenos -aires, .'3 novembre. Clôture. Blés sur novembre, 9.60: février, 10.15. Maïs sur déc.. 7.20; janvier, 7.4C. Avoines sur novembre. 610. Orges disp., 5.90.

RosARIO. 13 novembre. Clôture. Blés sur novembre., 9.80; hier. 9.15. Maïs sur déc.. 7.05.

LIVERPOOL, 13 novembre. Ouverture Blés, tendance faible décembre. 8 1/2 mars. 8.9 mal, 9 mais, tendance Incoté.

LIVERPOOL, 13 novembre. Clôture. Blés tendance soutenue décembre, 8.2 3/4; mars, 8.10 1/4: mal. 9.1 1/4. Maïs. Tendance soutenue. La Plata C. A. F. novembre, 29.6; novembre-décembre, 30.

New- York, 13 novembre (ouverture). Su ares centrifuge Cuba, 371 a terme. déc. 194 janv. 195 mars. 201 mal, 208: juillet. 216.

LONDRES, 13 novembre. Ouverture. Sucre brut 88°. tendance calme. Nov., 7.9 V., 7.3 A. janvier. 8 V.. 7.10 1/2 A.; mars. 8.3 3/4 V.. 8.3 A. mai, 8.9 payé: août. 9 3/4 payé.

LONDRES. 13 novembre. Marché à terme. ClOture sucre brut 88°. tendance soutenue. Novembre, 7.8 1/4 V.. 7.2 1/4 A.: Janvier. 8 V.. 7.11 1/4 A.: mars. 8.2 1/4 payé; mal. 8.9 V.. 8.8 1/4 A.; août. 9.1 1/2 V.. 9 3/4 A.

CAFES

New-Yokk, 13 novembre. Disponible, 11 C/8; décembre. 9; Janvier. 8.93; mars. 8.85; mal. 8.73; juillet. 8.70: septembre, .65; octobre, 8 60. Ventes approximatives 23.000 sacs.

ROCHEFORT-EN-TERRE, 12 novembre. On cote aux 100 kilos Farine. 230 à 235; blé 125 à 130; selgle, 90 à 95; avoine. 90 à 95; son. 70 à 75: paille, 145 à 150: foin. 280 à 290. Tendance ferme pour les foins.

Bœufs amenés 31 couples. 3.75 à 4 le kilo; vaches amenées 13. 3 a 3.25 le kilo: porcs gras amenés 29. 9 & 9.75 le ilo; porcs maigres amenés 27. 7 Il 8 le kilo; porcs de lait amenés 155. 220 à 225 la pièce. Tendance ferme pour les porcs.

détail, 17 18 le kilo; oeufs. 9.50 à Ï.75 la douz.

Poulets, 5 à 5.50 la livre vivant vieilles poules. de 4.50 5; perdrix. 8 lièvre. 4 la livre; garennes, 7; lapin domestique, 3 la livre.

Cidre, 135 à 140 la barrique.

La « Saint-Martin »

à Saint-Hilaire-du-Harcouët SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUET. Mardi, 2* Journée de la foire SaintMartin, particulièrement réservée a la vente des chevaux ainsi qu'à, celle des marchandises garnissant habituellement le marché hebdomadaire de chaque semaine, lequel se trouvait de ce fait avancé d'un jour.

Malgré la tempête et la pluie, qui. depuis la veille au soir et toute la nuit jusqu'à 5 heures du matin. avaient fait rage, l'approvisionnement en chevaux était assez important on comp- tait environ 400 animaux, dont au, moins la moitié consistait en poulains

laiterons, mais si l'approvisionnement était bon. par contre le nombre des amateurs paraissait restreint, ou tout au moins ceux-ci se montraient très réservés, car la ventes a été des plus lentes et les affaires ont été peu brillantes, avec des cours en baisse sur ceux pratiqués a la foire Saint-Denis de Fromacny. qui avait lieu le 15 octobre dernier; aussi la relève a été élevée.

En bons poulains de l'année, on traitait de 900 à 1.250. avec quelques prix supérieurs pour des sujets de choix, les pouliches étant recherchées de préférence aux mâles tes poulains défectueux se marchandaient entre 500 et 800 francs c'est là surtout -que la relève ftit importante.

Les poulains de 18 mois peu demandés, valaient de 1.700 A 2.200 fr.. rarement plus, et les chevaux de travall atteignaient bien difficilement 3.000 f.; de très bons chevaux de 4 et 5 ans ont été vendus 2.800 fr. Dans ces deux catégories. la relève a été aussi élevee. Les chevaux de boucherie se vendaient de 2,50 à 3 fr. le kilo vif. suivant qualité.

En ce qui concerne :es marchandises garnissant les marchés de chaque Ce.maine, l'approvlsionnement était oien lnférieur à la moyenne on comptait environ 200 veaux. 150 moutons, dont beaucoup de béliers 100 porcs gras. 25 piétons et 500 porcs de Lait. Vente active, peu de relève. Les veaux ont une légère tendance à la hausse par contre. les piétons et les porcs de lait ont tendance A la baisse ainsi que les moutons.

On cote le kilo sur pted veaux, 7,60 8.60: moutons. 6.50 à 7; pores gras. 8,30 il 8,50: piétons, la pièce. 400 à 625; porcs de lait. 230 à rarement 370. Poulets, la couple. 24-40: cunards, 25 il 35: oies, la pièce, 20 à 28: dindes, 40 à 60: lapins. 12 à 28: lapereaux. 5 à 10. Gibier lièvres. 10 A 10.50: lapins de garenne. 8 à 8,50: perdreaux. 9 il 10. Baisse sur le beurre de 0.50 par kilo. Beurre, le kilo, 20 à 21: oeufs. la douzaine. 11 à 12.

ANTRAIN. 12 novembre. On cote aux 100 llos Blé. 12tf; seigle, 90; sarrasin. 95: avoine. 90: orge, 90; son, 85; paille, 36; foin. 60.

Beurre en gros. 19 le kilo; en détail, 20: œufs. 10 la doux.

Cidre. 140 la barrique.

JANZE. 13 novembre. Veaux amenés 20 à 25. tous vendus, de 3.60 à 3.80 la livre; porcs de lait amenés 25 à 30. vendus 1/3. de 1S0 à 250 la pièce; porcs moyens amenés 100 110. vendus 1/4, de 350 à 550 la pièce: beurre, 9 à 9.50 la llvre; œufs. 9 A 9.50 la douz. Le marché a été complètement perdu par la pluie qui n'a cesse de tomber pendant toute la Journée. La place du Champ-de-Folre n'était pas garnie. Les veaux étalent moins nombreux que les bouchers dans ces conditions. Il n'est pas facile d'établir un cours sérieux; Il en a été vendu tous prix. Sur le marché des porcs il y avait 4 ou 5 voitures de cultivateurs: les mar- chands habituels avaient beaucoup de mal à garantir leur marchandise avec des bâches et n'en mettaient pas beaucoup en vente. Les marchands de vaches n'en ont pas mis en vente. Il fallait avoir réellement besoin d'acheter de la marchandise pour se tenir sur la place.

Le cours du beurre et des ceufs ne varie pas.

Prix des grains et farines aux 100 kilos farines. 178-180; blé. 128-130; mételi bà-rS; seigle. 85-90: sarras'n. ».100; avoine 90-95; orge. 95-98: son. 8082. Fourrages prix aux 500 kilos paille 2*0-220. foin. 300-350.

CHATEAUBRIANT. 13 novembre. On cote aux 100 kilos farine li- quai.. 180-185 blé. 126-128: sarrasin, 100 avoine. 100; orge 100; son, 84. Aux 500 kilos paille. 201) fr foin 350 fr. Hausse sur les fourrages.

Boeufs. 3.75 à 4.25 le kilo: vaches. 3 fr. à 3.50 le kilo; veaux. 6.75 à 7 le kilo; porcs gras. 8 fr. le kilo: porcs maigres 350 à 450 fr. la pièce. porcs de lait. 220 260 fr. la pièce.

Beurre en gras. 18 fr. le kilo; en détail. 20 fr. le kilo; oeufs. de 9.50 à 10.50 la douzaine.

Volailles beaucoup de poulets sur le marché, cours sans changement: vieilles poules, 30-35 gros poulets. 32-36; moyens 25-27: petits. 20-24. le tout au couple: oie la p!*ce. 20-35; canards. la couple. 35-37: pigeons domestl:lues. la couple 9.50-lu: bons lièvres. 26-31: levrauts 10-20: perdrix. 8.50-10: lapins de garenne. 7-9: pigeons ramiers. 6-6.50; canarde sauvages, 1014 tr.

Cidre de 150 à 160 fr la barrique suivant qualité. droits de régie en vis. AURAY, 12 novembre. On cote aux 100 kilos blé. 130 à 135: seigle. 80 à 86; avoine. 85 & 90: foin. 310 A 330 les 500 kilos; paille de froment. 145 à 150: ça!lle de seigle. 120 à 125; d'avoine. 130 à 135.

Veaux. 3.75 à 4 la livre: porcs gras. 8.50 à 8,75 le kilo.

Beurr" en gros. 20 à 24 le kilo: œufs. 9 A 9.50 la douzaine. Cours du beurre atattonnalre. Cours des œufs en haussa Poulets, la couple. 20 à 30: pigeons 7 à 9; cannrds, 24 à 28; lapins. la pièce 4-U et 10-20 suivant grosseur. Perdrix. la pièce. 8 à 10; bécanes, la pièce, 9 &

12; lapins, 9 à 12: lièvres. 23 à 28; ramiers, 6 a 7.

Cidre 160 à 180 fr. la barrique. MOBLAIX. 13 novembre. Beurre en pros Au marché du 12 novembre 1» cours du beurre aux 100 kilos a été de 1.600 franco pour Le Léon .et de 1.65'J francs pour la première qualité. Les arrivages restent toujours faibles, mais Ils suffisant pour les demandes.

Attrain, 12 novembre. On cote 1H pommes à cidre. 4flO Il. les 1.000 kilos. Rochefort-en-Terre, 12 novembre. On cote le.; pommes a cidre. 410 à 420 fr. les 1.000 kilos.

Beaumont-suk-Sarthe, 12 nove:nbre. On cote les pommas cidre. 390 400 fr. les 1.000 Silos

B0NSETA3LE, 12 novembre. On octa- les pommes a cidre. 3oO Il 3C0 ir. les 1.000 kilos. en hausse & cause d'une forte demande.

Rostrsne!! 12 novembre. On catl les pommes à cidre. 550 iL 600 fr. la tonne.

Lisirux. 13 novembre. On cote la* pomme.. à cidre. 400 ir. les 1.000 kilos poires à cidre. 200 fr. les t.00U kilos. Vitré. 12 novembre. Ou cote :<• pommes à ciire. 210 fr. les 50 kilos. QUE3TEMBERT. novembre. r» cote les pommes à cidre. 320 1. 3JJ fi. les 1.000 kîios.

Beuzeville, 12 novembre. toujours actif sur les pommes à ciàr« ai sont la fols très «t très offertes, 'xs cours va_;et. eaire 9.50 et 10 ir.: cidre, de 200 i 220 fr. la barrique, ces cours s'entendent m?.rctianùisa prise a Dsuzevllle.

Bouloibe, 12 novemb-e. On cote les pommai a c:dre. 60 lr. le» 150 kilos. Villedieu, 12 novembre. On cote les po:n:nes à c i7c. 400 a 410 lr. la 1.000 kilos. au lieu de >60 a 380 fr. e» 1.000 kilos le 3 novembre.

LA H.\YE-ru-Prns. 13 novembre. On cote Ips pommas cidre. -100 ïr. 16 1.000 kilos.

Tinchedrat, 1^ novembre Cours en hausse ces derniers Jours: la semaine écouiée, on payait 8.50 et 9 fr. ïa baratt.-e et à présent on cote 0.50. 10 et même plusieurs marchés à 10.50 la barar.êa. les distilleries ayant des Lesoins. Satnt-Hilaire-du-Hakcouët. 12 novembre. A ia foire Saint -Martin, une hausse de 0.50 à 1 fr. par demi-hectolitre a été enregistrée sur les cours du dernier marché et la majorité des marchés, nous pourrions même dire la tatalité, ont été conclus au prix uniforme de 10 fr. le demi-hcctollire (26 kilos environ).

LLS POMMES DE TERRE

Rochefort-es-Terse. le 12 novenibwk On cote les pommes de terre 35 40 fr. les 100 kilos.

BEAUMONT-stm-SARTHE. le 12 novembre. On cote les pommes de terre 24 à 26 fr. les 100 kilos

Bonnétable. le 12 novembre. On cote les pommes de terre 28 iL 40 Lr. ies 100 kilos suivant !'espece.

Rostrenen. le 12 novembre. Or» cote les pommes de terre 40 à 44 fr. les 100 kilos.

Vitre. 12 novembre. On cote les pommes de terre. 50 fr. les 100 kilos. Questemeeiit, 12 novembre. On cote les pern -ta de terre. 24 à 25 fr. les 100 kilos

Be e»ille. 12 novembre. On cote les pommes de terre. 23 30 fr. les 50 kilos

Boul?ire. 12 novembre, On cote les pommes de terre. 25 à 35 fr. les 100 kilos.

LA Haye-du-Ptjits. 13 novembre. On cote les pommes de terre safran 40 fr. les 100 kilos.

DccMttESEZ, 12 novembre. On cote les pommes de terre. 14 à 16 fr. les 50 kilos.

Tinchebray. 13 novembre. On cote les pommes de terre. 12 à 16 fr. la barattée.

Saint-Pol-de-L*on. 13 novembre. Les pommes de terre sont cotée» aux 50 kilos la Julie à chair Jaune. 20 fr.: la hollande jaune. 10 ir.: la blanche (uptodate). 12 fr.

LES ARTICHAUTS

Saint-Pol-de-Léon. 13 novembre. Ce matin, les artichauts ont été payée de 210 à 235 francs les 50 kilos une cinquantaine de voitures ont stationné sur la place de l'Evêehé les transactions ont été actives, les cours demeurent soutenus

LES CHOUX-FLEURS

Saint-Pol-de-Leon, 13 novembre, Une dlzatne de voitures de chouxfleurs ont été amenées au marché; on a payé de 2 fr. iL 2 fr. 10 la tête. LES OIGNONS ET ECHALOTES Saint-Pol-de-Léon 13 novembre. On cote aux 50 kilos es oignons de 20 à 22 fr. suivant quaHîè. sont peu demnndès; les échalctes. de 145 il 150 fr. cours très soutenus.

LES \UL.V

Sadit-Pol-de-Léos 13 novembre. L'ail est payé de 240 à 25C fr. les 50 kilos.

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