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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1929-06-16

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 16 juin 1929

Description : 1929/06/16 (Numéro 10093).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k657850j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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A propos des orages

Les orages, comme il convient en cette saison, étaient à l'ordre du jour lors de la dernière séance de la Société Météorologique de France que pré- sident un physicien de marque, M. Fabry, et notre éminent directeur de l'Office national météorologique, le général Delcambre.

Des membres, nouveaux verus, Imagine, s'étalent émus de la présence en leur région d'un'réseau à haute tension électrique et s'étaient demandé s'il n'y avait pas là un grave danger pour les habitants en cas d'orage. Quelques-uns même y sont allés c plus fort s et prétendaient que nos orages sont attirés par ces réseaux qui influencera- nt ainsi leur marche et leur direction. On le voit, la question est d'importance à première vu:, mais, comme je l'ai fait observer, ce n'est là qu'un trompe-l'aeil

Nous avons traversé, pendant la guerre, quelques années pluvieuses et ceux qui croient à la lune rousse n'ont pas raté cette occasion de rapprocher les chutes de pluie de la canonnade ininterrompue. C'est toujours le vieux sophisme i hoc, ergo propter hoc après ceci, donc à cause de ceci. Ceux qui tenaient semblable raisonnement ignoraient sans aucun doute que nos faibles manifestations artificielles ne sont rien à côté des forces mises en jeu par les grands phénomènes naturels. Le canon est impuissant à faire naître la pluie et il en est de même de nos humbles courants électriques par rapport aux orag-s. On parle de courants de 150.000 volts, mais on ignore que les éclairs jaillissent entre les nuages ou entre ceux-ci et la terre sous l'influence de potentiels atteignant des millions de volts. Nous nous déclarons très forts lorsque nous réalisons des étincelles d'un mètre de longueur alors qu'au cours d'un orage, qui traverse la France, on peut constater et photographier der éclairs par milliers et que ces décharges atteignent souvent des longueurs de 15 kilomètres fA ceux qui trouveraient ces raisons insuffisantes, j'ai une raison toute prête. J'ai étudié, depuis des années. la marche des orages dans mon département chaque année, nous avons dressé, ici, des cartes d'orages et cela bien avant qu'on ait construit des lignes électriques. Aujourd'hui, notre région est traversée du Nord i Sud par des câbles à haute tension qui amènent le courant fourni par le grand barrage d'Eguzon, dans la

Creuse, jusqu'à la ligne du P.-O. électrique de Vierzon à Paris.

Il y avait là une occasion unique de constater une influence possible sur la marche des orages qui abordent notre département par l'Ouest ou le SudOuest, généralement.

Eh bien comme un physicien averti pouvait s'y attendre, rien n'est changé, ni dans l'orientation, ni dans la marche des orages. Ceux-ci, comme par le passé, suivent les vallées des fleuves et des rivières et les chutes de grêle ne tiennent aucun compte de nos fils d'araignées où circulent des courants lilliputiens par rapport au potentiel élevé des nuages orageux. Une autre question plus pratique et que nous avons agitée est la suivante En cas de chute de la foudre sur ces réseaux à haute tension, une habitation reliée .ux fils qui lui donnent le courant, pour l'éclairage, par exemple, est-elle plus que les autres menacée de dangers sérieux ? Ici, encorn, la réponse a été négative, mais il faut distinguer entre les cas de foudre. Si le tonnerre tombe sur un fil électrique à quatre ou cinq cents mètres

de l'habitation, fi est de toute évidence que le fil aura le temps d'être brûle et fondu avant que le fluide pénètre dans les appartements.

n n'en va plus de même pour une chute de foudre se produisant très près de la maison. Sans doute, il existe très peu de chances pour que la foudre pénètre à l'intérieur, mais la chute elle-même provoque dans le fil une sorte de contre-coup, une onde mobile qui peut occasionner de sérieux i dégâts et constituer même un danger pour les habitants.

La conclusion générale et prônée par tous les membres présents, dont plusieurs sont d'éminents électriciens, a été qu'en cas d'orage, il vaut mieux couper le courant et, au besoin, se priver de lumière que de risquer de faire incendier sa maison.

Ainsi nous sommes avertis la lumière électrique, malgré tout le progrès qu'elle marque sur les anciennes méthodes, nous ramène, en temps d'orage et par une voie détournée, à l'époque du pétrole et de la bougie. Suivez mon conseil et vous vous en trouverez bien.

Abbé Th. MOREUX,

Directeur de l'Observatoire

de Bourges.

(Wlde Worid Photo)

La princesse INGRID de Suède dont les fiançailles avec le prince de Galles sont démenties

LES AMERICAINS EUX-MEIAES NE CROIENT PLUS A LEUR DECOUVERTE PAR CHRISTOPHE COLOMB

Washington (spécial). Ces jours derniers, la Chambre américaine des Représentants a consenti à admettre que Leif Ericson, fils d'Eric le Rouge, débarqua sur le territoire de la future Amérique, au X, siècle, mais l'allégation qu'il fut le premier homme blanc à y mettre le pied a laissé quelques congressmen sceptiques.

Le représentant Olger B. Burtness déclara qu'à son avis Ericson avait bien été le vrai pionnier américain, mais ses collègues, James O'Connor et Fiorello La Guardi, le nièrent, le premier soutenant que des Irlandais avaient dû aborder en Amérique dès le VI' siècle et le second protestant qu'il restait fidèle à Christophe Colomb.

(Wlde World Photo

chapeau de pa<'ie style sud-américain, que des élégantes portent pour Be. protéger des ardeur du soleil tropical.

Ullllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll' | TIRAGE DU NUMÉRO DE « DU DIMANCHE 9 JUIN 19:29 239.400 exemplaires i S TIRAGE JUSTIFIABLE DEVANT TOUTES JURIDICTIONS S îiHUHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIf

(Wlde World Photo»

Le profil de CI miss Univers Il, alias Mlle Coldarbeiter, reine de beauté de l'Autriche, qui vient d'être élue la reine des reines de beauté de l'Univers, au concours de Galveston.

LES GRANDS CONCOURS DE PIGEONS-VOYAGEURS organisés par l' Ouest-Edair » en 1929.

7 Juillet 1929

NICE

Concours de fond pour vieux pigeons, organisé par zones concentriques de 100 kilomètres, auquel pourront participer les Sociétés des 3«, 4', 9», 10», 11» et 18< régions.

Les engagements pour ce concours seront clos le 25 juin prochain. Les sociétés qui, désirant participer au concours, Sauraient pas reçu le règlement, sont priées de nous le demander.

AU CONSEIL DES MINISTRES

PARIS, 15 juin. Les ministres se sont réunis ce matin à l'Elysée. M. Tardieu, ministre de l'intérieur, légérement souffrant, n'assistait pas à la délibération.

Les loyers

M. Barthou, garde des sceaux, a entretenu le Conseil de la discussion en cours devant la Commission de législation civile du Sénat au sujet de la loi sur les loyers.

Les événements du Maroc

M. Painlevé, ministre de la guerre, a communiqut au Conseil les renseignements encore incomplets ioçus jusqu'ici sur les événements militaires au Maroc.

Le 6i-centenaire de Saffren

M. Leygues, ministre de la marine, a fait connaître que la marine nationale célébrerait les 16 et 17 juillet le bi-centenaire de Suffren.

Les réparations et les dettes Enfin, les ministres ont procédé à un échange de vues sur la question des réparations et des dettes. Cet examen sera repris après le retour de M. Briand, actuellement en Espagne. Les ministres se réuniront, mardi prochain, en Conseil à l'Elysée

X« FETE FEDERALE DE GYMNASTIQUE FEMININE FRANÇAISE DINARD LES 19. 20. 21. 22 JUILLET 1929 Voir les détails en « Chronique Régionale ». LE MÉRITE AGRICOLE

Paris, 15 juin. Le ministère de l'Agriculture communique une note disant que les listes d'inscription de candidature au mérite agricole pour !a promotion de juillet 1929 seront closes le. 20 juin et que les propositions qui parviendront postérieurement il cette date ne pourront être examinées qu'à l'occasion de la promotion de janvier prochain.

LA MAGNIFIQUE RANDONNÉE DE L'OISEAU- JAUNE D'AMÉRIQUE AUX COTES NORD D'ESPAGNE

Les liardis av'iateurs furent obligés d'atterrir près de Santander parce qu'ils avaient à bord un passager clandestin dont le poids, alourdissant l'appareil, f orça l'équipage à vidanger 200 litres d'essence. ILS COMPTENT REPARTIR CE MATIN POUR PARIS

Nous avons annoncé hier en derniére heure de la plupart de nos éditions que V c Oiseau Jaune » avait attem vendredi, à 20 heures, sur la plage de Oyamba, à 4 kilomètres de Cosmillas, près de Santanger, port situé sur la côte Nord de l'Espagne, sur le qolfe de Gascogne.

Voici, à ce sujet, l'article que notre eacellent collaborateur sportif parisien, M. Robert-Guérin, consacre, du point de vue technique, cette magnifique randonnée

Paris, 15 juin. Progressivement, les dépêches distillent tout le suc de la remarquable randonnée que viennent d'accomplir Assolant, Lefèvre, Arnaud Lotti et le fameux passager clandestin n, un jeune Amério%n de 22 ans.

Ils étaient partis trois, ils sont arrivés quatre. comme dans la chanson Il est pourtant difficile d'admettre que ce passager supplémentaire, âgé de 22 ans, ait pu se cacher si facilement dans la carlingue du Canari. Pourtant admettons-le pour ne pas créer un incident diplomatique avec les Etats-Unis Ce que je veux dire c'est que ce quatrième passager a posé, sans qu'il l'ait voulu, un problème technique tout à fait intéressant, faisant ressortir la valeur des qualités de vol de la cellule et celle de la nervosité et de la régularité du moteur.

Quand Assolant eut difficilement décollé de Old-Orchard, par le fait que le clandestin se cramponnait à l'arrière et empêchait la queue de l'avion de se soulever et quand il s'aperçut qu'il ne pourrait maintenir sa hauteur en abordant l'Océan «antique, vidangea 200 litres d'essence, c'est-à-dire qu'il jeta à l'eau, si j'ose dire, deux heures de voL De sorte que l'Oiseau Jaune prenait le départ avec 3.800 litres d'essence, que sa consommation, par suite d'une surcharge, devait être plus élevée que 110 à 115 litres à l'heure et que, au lieu de vouloir voler entre 36 et 38 heures \as escale. il allait forcément ne pas pouvoir durer plus que 31 heures.

C'est ce qui est arrive, d'autant plus que, pendant une partie du parcours, pendant 5 heures, volant au centre d'une dépression epouvantable, Assolant dut mettre plein gaz pour maintenir son appareil en voL D'où consommation pendant ces 5 heures de 135 à 140 litres a l'heure.

Il ressort de ce voyage, d'abord que les aviateurs ont parcouru réellement une distance de 6.000 kilomètres pendant 30 heures, c'est-à-dire qu'ils ont réalisé une moyenne horaire de 200 kilomètres, ensuite aue. Dour la Dre-

mière fois. ce parcours de 6.000 kilomètres a été accompli sans escale avec un moteur de 600 CV, c'est-à-dire avec 150 CV par passager. Or, jusqu'à present. à cette vitesse de 200 à l'heure. aucun appareil n'a réalise pareille prouesse sur une distance de 6.000 kilomètres.

Et c'est là un merveilleux record du monde de distance sans escale avec charge utile.

Lindbergh avait eu pour lui seul un moteur de 250 CV, V America à quatre voyageurs (Byrd, Acosta, Noville et Balcken) avait trois moteurs de 250 CV chacun, c'est-A-dire 185 CV par passager Il y a donc dans cette équipée des aviateurs français un' progrès technique considérable.

Le matériel français doit donc être à l'honneur au même titre qu'Assolant et Lefèvre. pilote et navigateur, qu'Arnaud Lotti, passager enthousiaste, au même titre aussi, si l'on veut, que le « clandestin u et l'enfant de crocodile, « le passager animal » qui fit la marmotte durant tout le voyage. dormit tout son saoul, « bouffa » de l'air et refusa toute autre nourriture. ROBERT-GUERIN.

Des détails

Voici, d'autre part, les dépêches qui nous sont parvenues sur l'aventureux voyage

Santander, 15 Juin D'après les déclarations faites par Assolant, la randonnée a été extrêmement dure. « Lorsque nous avons atteint la côte nord du Portugal, a-t-il dit. après avoir subi une tempête des plus violentes, je pensais pouvoir, en suivant la côte. parvenir jusqu'à Biarritz où se trouve un aérodrome où j'aurais pu me ravi- tailler pour repartir.

»Mais en arrivant un peu avant

(Wlrte World Photo).

Notre photo montre les pilotes de l'avion s Flamme-Verte » serrant la main aux aviateurs jrançais. De gauche à droite Roger Williams, pilote américain Jean Assolant, pilote français Rêne Lefebvre. navigateur et Lemis Yancy, navigateur de la « Flamme Verte » gu' s'est écrasé depuis

Santander, je me suis aperçu que l'essence allait manquer.

» Et c'est volontairement que at pose l'avion sur la belle plage où nous nous trouvons maintenant. »

Par ailleurs. Assolant est enchanté il avait confiance dans la valeur de son avion.

«Je n'ai jamais eu l'impression un seul moment, a-t-il déclaré, que nous aurions la moindre défaillance, maigre les sérieux -coups de tabac subis pendant le parcours.

» Certes, nous eussions été heureux d'atteindre Paris en un seul coup d'aile. Mais. croyez-moi, la chose était impossible aujourd'hui, car nous nous serions trouvés au centre d'une dépression qui aurait pu être fatale. » Santander, 15 juin. On confirme que la traversée de l'Oiseau-Jaune a été très pénible. Les aviateurs eurent du brouillard, du vent et de la pluie pendant quatre longues heures et, à un moment donné, il leur fallut lutter contre une violente tempête qui les obligea à faire route au sud.

En vue du continent, ils suivirent la côte du Portugal, à la recherche d'un terrain d'atterrissage.

Ils trouvèrent. près de Comillas, une plage convenable où ils se posèrent dans d'excellentes conditions.

Ils furent chaleureusement acclamés. On leur jeta des fleurs.

Après la réception, les aviateurs se sont rendus auprès de leur appareil pour le reviser.

Les aviateurs se sont reposés dans un petit hôtel, près de la plage de Oyambre.

Le passager clandestin

SANTANDER, 14 juin. On confirme qu un voyageur clandestin se -trouvai' à bord, ce qui portait à quatre le nombre des passagers de l'Oiseau. Jaune. Il s'agit d'un jeune homme de 22 ans. du nom d'Arthur Schreiber, de Portland, qui était monté clandestinement dans l'avion un peu avant le départ.

Ce poids supplémentaire obligea Assolant à vidanger ure certaine quantité d'essence après le départ, afin que l'avion pût prendre de la hauteur en abordant l'Océan Atlantique.

Ce passager inattendu est certainement responsable de l'atterrissage à Comillas, car, sans lui, on peut penser qu'Assolant aurait gagné Biarritz sans difficulté.

New-York, 15 juin. Le passager clandestin de l'Oiseau-Jaune prétena maintenant qu'il est journaliste. n parle cinq langues. Il n'aurait témoigné jusqu'ici d'aucun esprit d'aventure il aurait joué à pile ou face avec un de ses camarades pour savoir lequel des deux tenterait l'aventure transatlantique.

Sans lui, « l'Oiseau-Jaune »

atterrissait au Bourget

OLD-ORCHARD, 15 juin. Le capitaine Harry Jones, vétéran expert de l'aviation américaine a exprimé toute son admiration pour l'aviateur Assollant qui a réussi à décoller de la plage sablonneuse d'Old-Orchard avec un passager supplémentaire.

« Partant d'un terrain ordinaire, a-t-il dit. Assollant risquait d'écraser l'appareiL

Le capitaine Jones fait remarquer que l'avion au moment du départ pour le raid était plus lourd que les aviateurs le prévoyaient par suite du poids additionnel du jeune passager Schreiber. Ce poids supplémentaire at-il ajouté changeait le centre de gravité. Il est vraimen remarquable que le pilote ait pu réussir à s'élever. D'une façon générale l'acte de Schreiber est vivement critiqué et aussi considéré comm; la cause de l'insuccès de l'Oiseau-Jaune d'atteindre le Bourget. Ce que dit Lefèvre

MADRID, 15 juin. Dés que la nouvelle de l'atterrissage de l'Oiseau Jaune fut connue à Madrid, de nombreux journalistes madrilènes se rendirent dans la nuit au village de Comillas afin de s'entretenir avec les aviateurs.

Ceux-ci étaient descendus dans un petit hôtel de Comillas où ils ont été l'objet d'une réception chaleureuse Lefèvre a déclaré aux journalistes qui l'interrogeaient

a Nous nous estimons vraiment comme très heureux, tout en regrettant de n'avoir pu arriver au terme de notre voyage. »

Lefèvre a confirmé que lorsque les aviateurs eurent découvert la présence du voyageur clandestin, is furent pendant un moment èn proie à une telle indignation qu'ils furent sur le point de se jeter sur lui pour lui faire un mauvais parti mais ils le prirent en pitié et l'acceptèrent comme compagnon malgré les difficultés qu'allait entrainer cet excès de poids, et bien qu'ils se rendissent co:npte qu'ils ne pourraient probablement pas atteindre Le Bourget dans les conditions nouvelles, tout a fait imprévues, que le hasard leur avait imposées.

Au milieu de la nuit de jeudi, une forte tempête de pluie et de vent fit dévier l'appareil. Les aviateurs voulaient continuer à suivre la route des paquebots, mais le vent les en empêcha.

Ils eurent l'idée de continuer a suivre cette route en s'élevant à une plus grande hauteur ils montèrent a plus de 2.000 mètres, mais la pluie et le froid intense qui régnait it les obligèrent à redescendre. Le thermomètre accusait à ce moment plusieurs degrés au-dessous de zéro.

« Vingt-sept heures après avoir

(Keysione Vlan.

Une recente photo de l' a Oiseau Jaune »

quitté la plage d'Old-Orchard, a ajouté Lefèvre, nous aperçûmes les côtes portugaises, mais nos 3800 litres d'essence s'épuisaient rapidement. » L'appareil est porteur d'une nombreuse correspondance pour la France. Un chic geste

Baktander, 15 j'lin. Lotti a déclaré ce matin aux journalistes en parlant de Schreiber qui s'était embarque ciandestinement a bord de l'OiseauJaune

Non, nous ne remettrons pas Sohreiber entre les mains de la police; il a partagé nos périls et il fait maintenant partie de notre équipe. Nous ferons en sorte qu'il puisse réaliser son rêve en Visitant Paris. Après quoi, nous le renverrons à New-York par le bateau.

« C'est un jeune homme qui a beaucoup de coeur et nous sommes fiers de lui ».

Comme on demandait à Lotti si Schreiber ne montra pas. durant la traversée de l'Atlantique, quelques craintes sur le succès de l'entreprise, Lotti répondit c Oui, un peu n'oubliez pas que nous avons rencontré un temps épouvantable du brouillard, du vent, de la pluie à un moment, nous nous trouvâmes dans une poche d'air et nous tombâmes soudainement d'environ 500 mètres. Il y a là de quoi faire réfléchir les plus braves. « Je me souviens qu'une fois durant le vol, Schreiber se pencha vers mol et me dccla.-a « Je crois bien que nous n'en sortirons jamais » Assolant prit alors la parole pour déclarer « Quand Schreiber est sorti de sa cachette dans la queue de l'appareil, peu après notre départ de Old Orchard. notre indignation n'égalait que notre surprise. Nous avions bien remarqué en décollant que la queue de l appareil semblait plus lourde qu'elle n'aurait dû être nous dûmes donner tous les gaz et prendre le plus de vitesse possible afin de décoller ». Bravo

Ncw-York, 15 juin (spécial). Les journaux américains s'accordent à reconnaitre que l'embarquement clandestin d'Arthur Schreiber a porté un très grave préjudice aux aviateurs français en ieur imposant une surcharge qui eût pu leur être fatale et en les empêchant, en tous cas. d'accomplir un parcours plus long. n s'est, parait-il, trouvé aux EtatsUnis, des hommes pour prétendre que les Français eussent été excusables de faire suivre au jeune intrus le chemin qu'ils flrent suivre au réservoir vide qu'ils laissèrent tomber pour délester leur appareil vers la fin de leur voyage.

Mais tous les Américains rendent hommage au courage et à la bonne humeur d'Assolant. Lefèvre et Lotti qui, le premier moment de stupeur passé, firent bon accueil à leur compagnon imprévu, s'occupèrent fraternel- lement de lui à leur arrivée en Es- Pagne, le restaurèrent et le considérèrent comme un des leurs.

Ce simple trait de générosité eût suffi, s'il en eût été besoin. à enlever l'admiration de toute l'Amérique. 1 t

Les parents du jeune Schreiber M. et Mme Charles R. Schreiber, parents du jeune Arthur Schreiher qui fit le quatrième passager de l'Oiseau Jaunt, ont déclaré qu'ils étaient absolument certains que leur fils se trouvait à bord de l'avion, malgré le démenti que leur opposaient les amis des aviateurs français, qui prétendaient qu'il n'y avait aucune place sur l'appareil pour un quatrième passager. Leur confiance fut renforcée au rgçu d'une lettre écrite par leur fils peu de jours avant son départ, et qui leur fut apportée par un de ses amis. D'après cet ami, lui et Schreiber avaient décidé de s'embarquer chacun sur un des deux avions qui devaient prendre leur vol pour l'Europe L'Oiseau-Jaune échut à Schreiber pendant que son camarade ne put prendre place dans la Flamme Verte qui, du reste, ne réussit pas, comme on sait, à prendre le vol.

D'autre part, les aviateurs américains avaient beaucoup de peine à croire que Schreiber fût, en réalité, embarqué, car ils ne s'expliquaient pas à quel endroit 11 aurait pu se dissimuler, si ce n'est dans le fuselage. Les émotions de M" Assolant New-York. 15 juin. Mme Assolant, profondément émue à l'annonce de l'heureuse traversée de l'Oiseau-Jaune, a déclare que l'inquiétude lui avait interdit tout repos pendant la durée eu vol. Elle a ajouté que, malgré son vi: ciésir d'accompagner son époux. <ie n'avait pas tente de s'embarquer • iandestinement, sachant le péril qu'uae surcharge imprévue aurait pu faire courir aux aviateurs.

Le chiffre 13

New-York. 15 juin. La jeune jeune femme d'Assolar.t est, avec le jeune Schreiber, qui s'embarqua en fraude. le principal sujet d'intérêt pour les journaux américains. Dès la nuit dernière, Mme Assolant a reçu la visite de tous les journalistes de New-York où elle s'était retirée aussitôt après le départ de l'Oiseau-Jaune. Mme Jean Assolant se tenait devant un appareil de T.S. F., dans l'attente de nouvelles, lorsque les journalistes sont venus lui annoncer que son mari et ses camarades avaient heureusement atterri en Espagne.

Je vous l'avais bien dit, s'écriat-elle aussitôt, le chiffre 13 ne pouvait faire autrement que nous porter bonheur Vous le savez, il y a treize lettres dans le nom de Jean. 13 lettres, également dans le mien. Je suis née à Winthrop. dans l'Etat du Maine, et il y a également 13 lettres dans ce nom. Nous nous sommes mariés, Jean et moi. 13 jours après notre première rencontre, et il a pris son vol un 13. « Maintenant tout est bien et tout doit aller bien jusqu'à la fin. » Mme Assolant a annoncé qu'elle était définitivement résolue à abandonner le théâtre et à suivre son mari en France où elle espère arriver par un très prochain paquebot.

An Boarget

Paris, 16 Juin Dès ce matin, toutes dispositions utiles ont été prises au Bourget où let curieux ont com-

mencé à affluer dès midi le service d'ordre les a canalisés soigneusement afin d'éviter l'envahissement du terrain. Vers 13 heures, on a appris que l'Oiseau-Jaune avait quitté l'Espagne à midi 5 (heure de Greenwich) et qu'il était attendu au Bourget vers 17 heures. Cette nouvelle, d'ailleurs, a été démentie par la suite.

Les familes des trois aviateurs étaient déjà arrivées et étaient très entourées.

Au fur et à mesure que les minu- tes s'écoulent, les curieux à qui la semaine anglaise a laissé des loisirs, arrivent de plus en plus nombres. Aujourd'hui Paris

BORDEAUX. 15 juin. La station de T.S.F. de Bordeaux-Bouscat communique à 17 h. 48 un radiotélégramme qu'elle a reçu du poste de Santander annonçant que l'Oisetu Jaune ne partira que demain dimanche à 5 heures du matin.

Une escale probable à Caxaux PARIS, 15 juin. Je suis informé que le ministère de l'Air a donné, à 16 heures, des instructions au centre aéronautique de Cazaux (Gironde) pour préparer l'atterrissage de l'Oiseau- Jaune, Il faut donc supposer que les aviateurs ne pouvant décoller de Comillas avec la pleine charge d'essence pour rentre: à Paris (600 700 litres enviro ) ont résolu ae partir d'Espagne avec une quantité d'essence bonne pour 3 heures de vol, qu'ils feront escale à Caz.iu* où ils trouveront tout le ravitaillement nécessaire et qu'ils en repartiront demain, dans la matinée, pour se trouver à Paris vers midi.

La distance de Comillas à Cazaux est de 350 kilomètres environ; celle de Cazaux à Paris de 550 kilomètres environ deux heures de vol pour la première étape, 3 heures à 3 heures 30 pour la seconde.

R.-G.

Les félicitations de M. Hoover Wasmuotoii, 15 juin. M. Hoover a envoyé par câble ses félicitations à M. Doumergue pour l'heureuse réussite de la traversée de l'Atlantique par les aviateurs français à bord de l'Oiseau- Jaune.

Et miss Ruth Eider ?

Lohdres, 15 juin (spécial). n y eut juste 10 ans que les aviateurs anglais, captain John Alcok et le lieutenant Witte Brown, partis des EtatsUnis, parvinrent en Irlande et firent réellement la première traversée de l'Océan; les Anglais célébraient précisément l'anniversaire de cet événement lorsque les aviateurs français réussirent à leur tour la périlleuse traversée.

Hier aussi, on annonçait le troisième mariage d'une autre héroïne de l'Atlantique. Miss Ruth Elder qui, on s'en souvient, en octobre 1927, tenta de traverser l'océan en compagnie du capitaine Aldeman et tomba la mer à 500 milles des Açores. les deux aviateurs furent recueillis par un navire hollandais et fêtés ensuite à Paris. Gracieuse, mais d'humeur changeante, Miss Ruth Elder, va tenter

maintenant sa troisième traversée matrimoniale, les deux précédentes, comme sa traversée de l'Atlantique, s'étant terminées par des naufrages et._ des divorces.

Les trois héros

Cherbourg, 15 juin. (De notre correspondant particulier). Au moment où les heureux vainqueurs de l'Atlantique occupent le premier plan de l'actualité, ajoutons quelques souvenirs à ceux que ne vont pas manquer de rappeler tous ceux qui eurent l'occasion d'entrer en relations avec Assolant, Lefèvre et Lotti.

Les sergents Lefèvre et Assolant comptèrent parmi les sous-officiers les plus réputés du 34' d'aviation, et l'excellent commandant Weiss, un as digne à tous égards de diriger d'autres as, et dont la joie doit dépasser aujourd'hui celle que purent lui procurer ses propres succès, avait pour ses jeunes subordonnés la plus vive estime.

Confident des vastes projets que formaient depuis longtemps Assolant et Lefèvre. le commandant Weiss se fut bien gardé de les empêcher d'entreprendre le formidable et curieux voyage transatlantique qu'il les savait capables de mener à bien. Sans violer maintenant aucun secret, nous pouvons bien raconter que, venu au début de l'an dernier à Cherbourg pour y présenter devant le Conseil de guerre maritime la défense d'un brave pilote de la marine poursuivi pour homocide involontaire, l'énergique commandant annonça à certains journalistes de notre connaissance le futur raid des deux sergents, dont nul alors n'avait encore soufflé mot

« Ces deux jeunes gens, nous avait dit alors le commandant Weiss, forment à eux deux, l'un comme pilote, l'autre comme navigateur, une équipe incomparable. Ils réussiront là où d'autres échoueraient peut-être, et vous verrez que le succès les attend puisqu'ils ont réussi à trouver un « type riche b qui va mettre à leur disposition l'appareil dont ils ont besoin. »

Le type riche à, et courageux lui aussi, ce devait être Lotti. Et l'événement vient de prouver que le commandant Weiss avait eu raison de mettre toute sa confiance en ceux qu'il appelait familièrement ses jeunes poulains.

Au reste, le commandant avait déjà montré en quelle estime il tenait le navigateur Lefèvre, en le désignant avec un autre sergent pour monter l'un des deux avions qui accompagnèrent Charles Lindbergh du Bourget à Lessay, lorsque l'illustre aviateur quitta Paris pour venir se rembarquer à Cherbourg.

De ce jour Lefèvre brûla du désir d'accomplir à son tour le même exploit que le jeune triomliateur américain, auquel le monde entier tressa de justes couronnes et dont il survola lui-même le croiseur. au moment où celui-ci sortit de la rade de Cherbourg, et fit route vers New-York. Un peu d'histoire ancienne A vrai dire, U s'en fallut de peu que ce survol symbolique auquel l'aviation française et le commandant Weiss en tête s'étaient livré ne fût

Il arriva en effet qu'après l'atterrissage de Lindberg à Lessay, Lefèvre et son compagnon se mêlèrent à la foule qui acclamait le vainqueur de l'Atlantique et lui faisait cortège jusqu'à la maitie de Lessay. Emus par 1 enthousiasme populaire des habitants de la Manche, chefs et subordonnés ne se mirent pas d'accord sur ce qui devait se passer après 1es réceptions officielles et les deux sergents profitèrent d'une auto complaisante pour venir assister aux fêtes de Cherbourg. A cette occasion le commandant Weiss comptait les retrouver au camp de Leasay près des appareils prêts à s'envoler pour accomplir le survol longuement prémédité.

Pendant que le commandant les cherchait en compagnie des journalistes cherbourgeois Qui, comme par hasard, se trouvaient par là, pendant que le commandant leur décochait de loin un qualificatif dont la verdeur toute militaire faillit faire étrangler d'émotion de braves femmes du pays, les deux sergents étaient déjà arrivés à Cherbourg; ils n'y séjournèrent pas longtemps, les pauvres. Avertis de leur méprise, ils regagnèrent Lessay a toute vitesse, rejoignirent leur chef dont l'énervement disparut à leur vue et à l'heure dite les deux appareils du 34, venaient apporter à Lindbergh le salut amical de l'aviation militaire française.

Si Lefèvre s'embarqua pour les Etats-Unis à Southampton sur le Leviathan qui emportait l'Oi'eau Canari, c'est à Cherbourg que Assolant et Lottl prirent passage sur le PrésidentRoosevelt.

Qm paie ses dettes

Assolant connaissait déjà la région de Cherbourg et surtout celle de Vauville. Passionné d'aviation dès son jeune âge. il passa, en effet, plusieurs semaines à Vauville en compagnie du capitaine Ferber. Il voulait essayer un planeur et il dut d'ailleurs attendre vainement pendant longtemps un vent favorable

c Je serai alors bien heureux, nous dit alors Assolant de pouvoir me re- poser quelques jours plus tard dans ce calme pays de Vauville, mais j'ai actuellement bien d'autres projets en tête. Et d'abord conduisez-moi vite à la poste pour qu'avant de m'embarquer j'envoie deux ou trois mandats. J'ai été tellement absorbé ces jours-ci par nos préparatifs de départ que j'ai oublié de régler quelques petites notes. Vous comjjltnez, avant de tenter le grand saut' il est préférable d'acquitter ses dettes. C'est en tous cas une bonne précaution. »

Tant pis pour les officiels

Et comme nous lui demandions pourquoi ses camarades et lui voulaient tenter leur essai sur un appareil au'quel le ministre de l'Air refusait son immatriculation, Assolant approuvé par le calme Lotti, répondit

e C'est que nous en avions assez d'attendre que l'aviation française ait la permission de montrer ce quelle a dans le ventre, et c'est aussi parce que. ayant longuement étudié notre appareil, parce qu'ayant tout calculé, nous avions la certitude de réussir.

qui veulent se Non, nous voulons oser, après avoir mis tous les atouts dans notre jeu et maintenant laissez dire ceux qui nous Il débinent». Vous verrez que quand nous aurons réussi, tout le monde l'aura prévu et que nous n'aurons que des approbations. surtout parmi les officiels, » Ce furent à peu près les derniers mots que prononça le confiant Assolant au moment de quitter la terre de France pour effectuer sa traversée. Il n'est pas mauvais de le rappeler aujourd'hui.

LA TRAVERSEE DE L'ATLANTIQUE AVEC DOUBLE RAVITAILLEMENT Le capitaine Hermann Kœhl, qui traversa déjà l'Atlantique avec le baron von Ilunefeld et le major Fitzmaurice, a déclaré qu'il espérait pouvoir prochainement tenter une traversée de l'Atlantique sur un hydravion trimoteur, en partant de Berlin pour New-York.

Etant donné le poids de l'appareil. le pilote ne pourrait emporter qu'une quantité réduite d'essence, mais il se ravitaillerait en vol, une première fois sur le continent et une seconde fois aux Açores.

Le capitaine Kohl a ajouté qu'il n'attend plus que les fonds nécessaires pour mettre son projet à exécution. LES DETTES

Un accord séparé entre

l'Amérique et l'Allemagne

LONDRES, 15 juin. On mande de Washington au Morning Post Il Pendant que MM. Hoover et Stimson se montrent nettement favorables à la ratification par l'Amérique du plan Young, une campagne de presse se déclare, au contraire, en faveur de la signature d'un accord séparé pour les dettes entre les Etats-Unis et l'Allemagne.

LE CONGRÈS DES INDIRECTES TOULOUSE, 16 juin. Lu Congrès des employés des Contributions Indirectes a adopté le rapport présenté sur la question des traitements et dont les conclusions sont favorables à une revalorisation intégrale.

Après une discussion relative à la réorganisation des services des Contributions Indirectes, le Congrès s'est préoccupé des mesures transitoires prévues pour l'application du projet de loi récemment voté par le Parlement et qui met les services des Contributions Indirectes sur le même plan à tous les points de vue, que les autres régies financières.

Le Congrès a pris l'initiative de convoquer la Chambre de Commerce pour discuter avec elle des solutions à envisager en ce qui concerne la réforme des impôts indirects.

Cet échange de vues aura lieu au moment de la discussion du rapport de M. Roca, inspecteur principal

Le procès

de l'autonomiste Roos eux assises de Besançon Besançon, 16 juin. Le premier témoin de ce matin est M. Schneider de Strasbourg, qui fut longtemps irèle au mouvement autonomiste et fonda avec le baron Zorn de Bulach le parti alsacien. C'est lui qui répondit à une lettre d'Erika Schultz, cette femme mystérieuse qui. avec Jeanne Muller et Lucie Burger, formait les trois Grâces dont les noms servaient à la correspondance des autonomistes.

Qui était Erika Schultz ? M. Schnelder n'a pu le savoir. Lorsque, répondant au rendez-vous donné, il arriva a Appenwihr-en-Bade, il se trouva tn présence d'un gendarme allemand qui d'abord. parla de le refouler vers la France, mais il dit qu'à ce moment apparurent deux hommes que le gendarme semblait connaître. Ces deux hommes lui demandèrent de leur fournir des renseignements sur les Pontset-Charjisées et de leur procurer des livrets militaires (pour cela, dit-il, Ils me donnèrent 100 marks or, des cigares et m'offrirent un bon déjeuner). Je suis allé tout raconter au commissaire Bauer, ajoute-t-il, mais ce qui m'étonnr, c'est qu'il m'a donné cinquante francs avant de m'interroger.

Mais d'après M. Schneider, les malheurs ne tardèrent pas à fondre a nouveau sur lui.

A ce témoin un peu bavard, succède une des vedettes du mouvement autor.omiste, M. Keppi, secrétaire general de !a mairie de Haguenau, qui fut secrétaire général du Heimatbund. n indique les raisons de sa démission. M Kkfpi. Mais le suis resté auta:

nomiste de coeur.

Pensez-vous, demande M' Fourrier, que le docteur Ricklin n'était pas sincère lorsqu'il parlait du cadre de la France ?

M. KEppi. On ne peut pas douter de la sincérité du docteur nieklin

M. Keppi explique maintenant qu'une des raisons d'être du Heuiwibund était la lutte contre l'introduction des lois laïques en Alsace. M. Poincaré, déclare M. Keppi, nous a promis solennellement qu'on ne toucherait pas à nos écoles confessionnelles, mais les gouvernements passent et la France et l'Alsace restent. Nous ne sommes jamais sûrs qu'un jour un autre gouvernement comme celui de M. Herriot en 1924 ne nous imposera pas les lois laïques. Voilà pourquoi je suis autonomiste.

M. Keppi craint aussi qu'on ne chasse les religieux d'Alsace.

A cette vedette de l'autonomisme succède aussitôt une des personnalités les plus éminentes du mouvement national en Alsace, le général Bourgeois, séna- teur du Haut-Rhin.

Le général Bourgeois

Le général Bourgeois étudie minu-

tieusement pour le jury le développement du mouvement autonomiste qui peut se décomposer en trois stades dont la Zukunft assurera l'Alasce. Le général Bourgeois examine maintenant le programme du Heitmabund. «Les autonomistes voulaient, dit-il, créer en Alsace une petite armée allemande. »

Ne croyez-vous pas, demande le procureur général, que le mouvement autonomiste prélude à un nouveau déchirement de la France et qu'une nouvelle mutilation de la France serait un casus belli ?

Assurément, répond le général. « Il y a trois traîtres »

Au général succède le commissaire Becker. « Il y a, dit-il, trois traîtres dans cette affaire Pink, Hirtzel et Roos, le docteur Ricklin lui-même m'a dit Ceux-là, je vous les aban- donne. »

D'après Becker, Bongartz, correspondant de Roos et ancien instituteur à Colmar, est un agent allemand qui, déjà avant la guerre, affichait ses sentiments français.

L'audience est levée et la suite des débats est renvoyée à lundi matin. UN DANGEREUX MALFAITEUR S'EVADE DE PRISON

Versailles, 15 Juin. Ce matin. vers 2 heures, des gardiens de la prison Saint-Pierre, en faisant une ronde, ont constaté qu'un détenu, André Petit, âgé de 25 ans, arrêté à la suite de nombreux cambriolages commis dans la région de Sèvres-Meudon et Saint-Cloud, avait réussi à s'évader. André Petit s'était confectionné une sorte de corde avec sa couverture, ses draps et sa paillasse et après uvuir brisé le vasistas de sa cellule et écarté deux barreaux de fer ,avait gagné la toiture des locaux disciplinaires du troisième étage. Il était descendu grâce à cette corde jusqu'aux étages inférieurs et avait gagné la rue Clemenceau en passant sur la toiture des W. C de la Cour d'assises.

André Petit est un dangereux malfaiteur qui a déjà encouru une condamnation à trois ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour pour vol et tentative d'évasion. On le recherche.

Pour combattre les incendies des gratte-ciel

Niw-Yoric, 15 juin. Afin de combattre efficacement les incendies qui pourraient se déclarer dans les étages supérieurs des gratte-ciel, M. John Kellon, le chef du corps des pompiers de New-York. étudie les moyens de réalisation d'un projet de pompe à incendie montée sur un avion du type hélicoptère qui, en passant au-dessus des bâtiments sinistrés, projetterait par les fenêtres une substance chimique susceptible d'éteindre lee flammes. 1

Le bon reporter doit avoir toute' la vocations. Si on lia demaxde d'interroper les poissons, U ne doit pas craindre de se déguiser en scaphandrier et de passer quelques semaines au fond de la mer s'il désir at documenter parfaitement sur les moeurs dea anthropophages, U Ira habiter parmi les peuplades africaines et il mangera de l'homme à chaque repas. C'est ainsi qu'un journaliste parisien vient de se faire gueux pour observer de plus près les bas- fonds la capitale. Un soir, il a quitté son veston, a jeté son argent de poche par la lenétre et, vêtu de guenilles, il a erre sous les ponts, dans les asiles de nuit, sans le 'ou, sans état-civil, sans rien. Cela s'appelle, n'est. pas vrai, mourir de faim pour gagner sa vie P J'ignore si l'on peut s'enrichir à ce jeu intellectuel en tout cas, on ne peut guère s'engraisser en prcaiquant cet héroïsme professionnel.

Prenons garde, cependant, aux conséquences. Après cet exemple, le directeur d'un journal peut fort bien appeler un reporter et lui dire Nous manquons de copie, mon cher. Il me laudraü, pour le mois prochain, une série d'articles sur les cambriolages mondains. Quelque chose d'observé, de vécu, comprenet-vou ? Et, la semaine suivante, on apprend que le journaliste est inculpé après sept ou huit excursions nocturnes et sensationnelles au cours desquelles les colliers de perles et les bijout valsaient à qui mteux mieus. Au président du Tribunal, le joyeux amateur répond flegmatiquement:

Sachez bien que le voulais tout simplement éprouver les émotions du

la Gazette du Soir Voici, d'ailleurs, les objets volés. Re- fez-les à leurs propriétaires e;: les priant de recevoir l'assurance de ma considération distinguée. Ils sont prêtés si aimablement à mes expériences I.

Il n'y a, je l'avoue, que le reportage de l'assassinat que je ne vois pas bien. Car, après avoir zigouillé une bonne douzaine de ses contemporains, en essayant sur eux tour à tour le rigolo, le surin, la mitrailleuse et le couteau de cuisine, le trop zélé confrère a de fortes chances de rencontrer ensuite, un beau matin, M. Deibler au pied de la guillotine.

Tout est prêt pou- l'exécution; le condamné a jeté à la foule un cri poignant, puis il a ajouté

Messieurs, c'était pour rtre Je vous remercie tous, bien entendu, y compris M. de Paris. C'e:t très bien comme ça mon reportage sera magnifique 1.

Certes, ce serait du beau travail, mais le bourreau prendrait-il ce dernier acte d la blague P

Le Petit Grégoire.

LES TROUPES DES SOVIETS DE MONGOLIE

SONT MOBILISÉES

Pékin, 15 juin. De l'agence IndoPacifique Les troupes appartentnt à la République dé la Mongolie soviétique ont été mobilisées en Mongolie extérieure en direction de Halha et de Kiatka, menaçant les provinces orientales et la Mandchourie.

APRÈS LES INCIDENTS DE LIMOGES

M. Tardieu va récompenser les agents qui se sont distingués PARIS, 15 juin. Désireux de recompenser les agents qui se sont particulièrement dévoués au cours des récents incidents de Limoges, M. Tardieu, ministre de l'Intérieur, vient de leur attribuer les récompenses suivantes deux médailles d'or, une médaille d'argent première classe, des médailles de bronze, des mentions honorables et des lettres de félicitations. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a décidé d'établir deux propositions pour la Légion d'honneur en faveur du commissaire central et du commissaire spécial à Limoges. AU CONGRÈS

DE LA FEDERATION POSTALE Paris, 15 Juin. Le Conseil national de la Fédération postale a terminé ce matin ses travaux.

La Commission des traitements s'est mise d'accord sur un texte qui réclame un droit de priorité absolue des catégories q: ne bénéficient pas encore du coefficient 3 et a marqué sa volonté de rechercher un accord avec la Fédération des fonctionnaires sur le salaire de base et le salaire maximum. Le Conseil s'est rallié à ce texte. CELUI QUI AVAIT FRAPPÉ LE ROI EST MORT. A 88 ANS Londres, 15 juin. Aujourd'hui est mort à Ricksmanworth, à l'âge de 88 ans. le docteur R.-W. Henderson. On avait coutume de dire de lui qu'il était le seul sujet britannique loyal qui ait frappé le roi sans avoir encouru de châtiment.

En effet, alors qu'il était encore enfant et qu'il se trouvait un Jour sur la plage de Broadstairs, où il avait construit un magnifique château de sable, vint à passer le jeune prince de Galles, futur Edouard VII, qui alla droit à la construction et la piétina avant que son précepteur pût intervenir. Le jeune Henderson aaministra une bonne volée à la future Majeste qui s'enfuit en hurlant. Et l'anecdote est racontée depuis lors.

HB.\$bWfiBMSHTS MILITAlHBb Itecrutrment «ursts d'incnruorailon. r* forme pension» etc.. S'adresser Ramus. Oucii sclatr. Renne». Jowdr» 1 tr.

LES RAIDS AÉRIENS. Le taid d'Arrachart Rangoon, 16 Juin. Les aviateurs Arrachait et Rignot se sont envolas dans la matinée pour Bangkok. Paris. 15 juin. Le ministre de l'Air a reçu de Bang: le télégram*r.-e suivant. adressé par les aviateurs Arrachart et Rignot

Etape Ransoor- Rangkok eHectuée en 9 heures, forte mousson rendant voyage difficile et nécessitant détour par Victoria. Point, 800 km. en plus du trajet normal.

M. Laurent-Eynac |

et le général Pujo se rendent à Reims en avion

Le Bourget, 15 juin. M. LaurentEynac, ministre de l'Air, accompagné du général Pujo, chef d'état-major ce l'Aéronautique et de M. Pecqueur, a quitté l'aérodrome du Bourget à 13 heures 45. à bord d'une berline 450 CVi pilotée par l'aviateur Dieudonné Costes. à destination de Reims, pour assister au meeting organisé par l'AéroClub de Champagne.

Reims, 15 juin. MM. Laurent. Eynac. ministre de l'Air, a atterri sur le champ d'aviation de Reims, a 13 heures 25.

Lt Bouroet, 15 juin. M. Laurent Eynac, ministre de l'Air, est rentré au Bourget, venant de Reims, à 19 h. 5.

Londres-Les Indes et retour Londres, 15 juin. Le monoplan britannique Mistery des aviateurs Jenkins et Jonnes, de retour de leur raid Londres-les Indes, est arrivé à l'aérodrome britannique de Kenly à 11 heures 55.

Le raid des aviateun suédois ajourné

Revkjavlk, 15 juin. Le moteur du Sverige n'étant pas encore en état de fonctionner, les aviateurs suédois ont décidé de demander l'envoi d'un nouveau moteur et de ses accessoires qui ne pourront parvenir avant le 23 juin. Le Conseil de la S. D. N. a clos ses travaux

Madrid, 15 juin. Le Conseil de la S. D. N. a clos ses travaux cet après-midi, à 14 h. 30.

Au dernier moment, on crut que le Conseil serait dans l'obligation de prolonger quelque peu sa session. En effet, les négociations engagées depuis vendredi entre les délégués allemands et polonais touchant la liquidation des biens allemands en Silésie polonaise n'avaient pas abouti La séance du Conseil qui avait été fixée à 11 heures fut différée jusqu'à. ce que les délégués et les experts des:

pays intéressés enfermés dans une sorte de conclave eussent fini par se mettre d'accord.

C'est ce qui arriva au début de l'après-midi. Le président annonça en séance publique que des négociations directes auront lieu dans le plus bref délai possible entre l'Allemagne et la Pologne, sous sa direction.

A l'occasion d'un long exposé sur cette question, le représentant de l'Allemagne, M. Stresemann, a reproché publiquement au représentant de la Pologne d'avoir abusé de l'hospitalité espagnole en étalant les divergences qui existent entre son pays et l'Allemagne. Il a fait grief également au représentant de la Pologne d'avoir évoqué devant le Conseil les incidents d'Oppeln.

M. Zaleski a démenti dans sa réplique qu'il ait donné à la presse aucune interview sur les relations polono-allemandes.

Il a rappelé en outre que la Pologne n'a pas porté l'affaire d'Oppeln devant la Société des Nations et qu'il désire grandement voir régler directement entre l'Allemagne et la Pologne les questions qui peuvent les diviser.

Le Président du Conseil de ia S. D. N., dans son discours final, a chaleureusement remercié, au nom de ses collègues, le roi, le gouvernement et la nation espagnole pour l'accueil fait à Madrid à la S. D. N. Madrid, 15 juin. Le roi a reçu M. Stresemann avec qui il s'est entretenu pendant une demi-heure.

UNE GRAVE COLLISION

ENTRE AUTO ET MOTO

Poitiera, 15 juin. Une collision s'e.st produite ce matin au grand pont de Poitiers entre deux automobiles et une motocyclette.

M. Martin, de Fontaine, commune de Chasseneull roulait à motocyclette sur la route de Bouillet, lorsqu'au carrefour de cette route et de celle ae Bordeaux, il entra en collision avec deux automobiles qui se croisaient est qui étaient conduites par MM. Adrien Félix, d'Amiens et Mirzyged, de Jaunay-Clan (Vienne).

Le motocycliste fut tué sur le coup. Les occupants des deux automobiles au nombre de six furent blessés, auns deux grièvement.

LE TUNNEL SOUS LA MANCHE Lohdres, 15 juin. Le Daily Express écrit

« Bien que M. Thomas soit partisan du tunnel sous la Manche, il reconnait que rien ne peut se faire avant que les experts aient été consultés M. Thomas se prépare donc dans ces conditions à discuter cette question le plus tôt possible aw les autorités navales et militaires pour pouvoir présenter un rapport au cabinet. »

La Publicité de l'Ouest-Eclair est la moins chère Daroe Que la Dlua productif

HEURE '^JHfJHH TAMIS, 16 Juin, 5 heures du matin.

Au Reichstag,

le générale Groener

demande le désarmement. des autres nations

Beklh, 15 juin. Le Reichstag a commencé aujourd'hui la discussion du budget militaire. Le général Groener a déclaré entres autres qu'il ne pouvalt être question d'un desarmement voire d'une limitation des ar- mements dans les Etat^ vainqueurs. Toutes les tentative pour démontrer que la Reichswehr allemande possède une puissance offensive spé- ciale sont sans fondement, a-t-il dit il est absolument impossible que dix divisions de l'armée allemande soient de force à se mesura avec les soixante-seize divisions de France, de Belgique, de Pologne et de Tchécoslovauie sans tenir compte des formations spéciales et des énormes rése»

a L'Allemagne, a ajouté le général Groener, est sans défense contre les attaques aériennes.

« On prétend qu'elle possèd'- un fort potentiel de guerre en raison du nombre de sa population et de sa puissante industrie, mais il faudrait à l'Allemagne des mois pour former les hommes et pour construire les machines nécessaires à l'industrie de guerre, de sorte que son potentiel de çuerre en cas de conflit serait sans effet.

« C'est pourquoi, a-t.1! ajouté. nous devons maintenir notre droit contractuel et réclamer le désarmement des autres puissances. »

Après avoir déclaré qu'il n'était nullement convaincu qu'une petite armée de métier moderne serait la seule organisation militaire de l'avenir et s'être rallié à la conception socialiste de la nation armée, le général Groener a répété que la Reichswehr était nécessaire pour assurer la neutralité de l'Allemagne et que sa marine constituait un accroissement >enslble de la force armée.

Il s'est occupé en terminant de l'attitude de la Reichswehr en face de la République et des partis politiques

Maux de jambes Varices. tourdeura, aemangeaitons.eaemas et ulcères variçueux, liemorroides. 6ans interrompre vos occupations. vous pouvez facilement vous soigner vous- même par le traitement médical a réèulcau rapides du docteur LE NAOUR {récente decouvertel. Ni piqûre», ni plsVçrages. N'envoyez pas d'argent demandez la brochure gratuite au Laboratoires du docteur LE NAOUR, 4. place Carnot. Quimperlé (FInistère). LE TUNNEL

SOUS LA MANCHE Lovores. 15 juin. On croit savoir que le rapport du Comité chargé d'étudier l'aspect t: )nomique de la construction du tunnel sous la Manche pourra être remis avant les vacances parlementaires d'été, au premier ministre britannique, M. Macdonald, qui l'examinera immédiatement.

De son côté. Miss Margaret Bondfield a adressé à M. William Bull une lettre dans laquelle elle déclare « Je suis en faveur du tunnel sous la Manche parce qu'il facilitera les transports et le commerce internationaux. Incidemment, la construction de ce tunnel fournira du travail aux cirps de métiers qui en ont un besoin urgent.

UNE MACHINE INFERNALE EXPLOSE

Des victimes

Lokdres, 16 juin. (De notre correspondant particulier.: Je vous ai signalé dernièrement l'existence en Irlande d'une organisation secret" républicaine qui poursuit par des méthodes terroristes son opposition à la Couronne britannique. Les journaux irlandais racontent aujourd'hui le dernier des exploits diaboliques de cette organisation.

Le commandant de la gendarmerie d'Essuis, le capitaine O'Sullivan, avait reçu l'autre jour une lettre anonyme lui révélant que des armes et des munitions étaient enterrées aux environs de Kilbrush, avec une boite contenant des documents politiques extrêmement importants, concernant un plan de trahison préparé par les républicains. Les gendarmes fouillèrent longuement à l'endroit indiqué et finalement, sous une motte de terrain fraîchement remuée, découvrirent la boite.

Or, au moment où le capitaine en soulevait le couvercle, une explosion formidable se produisit. Le capitaine fut tué et un gendarme mortellement blessé.

LE GENERAL DAWES

RENCONTRERA AUJOURD'HUI M. MAC DONALD

Londres, 15 juin. Le général Dawes, accompagné de Mrs Dawes et de M. Henderson, s'est rendu, dans la matinée, au château de Windsor pour présenter ses lettres de créance au rot.

Le général Dawes et M Arthur Henderson ont quitté Londres ce soir pour se re.ndre en Ecosse, à Torrès, où doit avoir lieu demain une entrevue entre le premier ministre travailliste et le

L'OISEAU JAUNE » QUI AVAfT UNE AVARIE A m RÉPARÉ ET RAVITAILLÉ EN ESSENCE Le départ pour Paris reste fixé d ce matin et le voyage se f era en deux étapes

Comillas, 15 juin. L'Intérêt qu'a éveillé l'arrivée des aviateurs fran- j çais a été énorme. L'aviateur Lotti avait tout d'abord l'intention de partir seul pour Paris afin de chercher le matériel nécessaire à la réparatlon de l'appareil, mais il a renoncé a ce projet à la suite de l'arrivée des mé- caniciens espagnols et du matériel! cessaire. Les mécaniciens ont tra- aillé rapidement à la réparation et n espère qu'à 19 heures, ils auront terminé leur besogne. L'avarie consiste dans une obturation du carbura- teur.

Les aviateurs français ont l'intention de reprendre leur vol demain matin à 5 h 30 en profitant de la marée basse, car bien que l'avion n'ait pas sa charge maximum, il faudra compter sur une forte pression atmosphérique

Les aviateurs français se sont montrés touchés toutes les attentions dont ils ont été l'objet de la part des habitants de Comillns. Une fête est organisée pour ce soir en l'honneur des aviateurs ançais. auxquels on a fait cadeau de quelques billets de la loterie espagnole. Les aviateurs se sont en outre déclarés enchantés de l'accueil qu'ils avaient trouvé partout en Espagne. Ils ont ajouté qu'ils emmenaient avec eux à Paris le passager qui s'est embarqué clandestinement

Les aviateur* sont fêtés en Espagne

Sastatoer, 15 juin. On mande de Comillas que les aviateurs français se sont -rendus à Santander à 11 heures ce matin et ont fait visite au gouverneur civil, à qui ils ont exposé les raisons qui ont motivé leur atterrissage en territoire espagnol. Ils ont, d'autre part, vivement remercié le gouverneur pour l'attitude bienveillante des autorités.

Les aviateurs, acclamés par la foule à leur passage dans les rues de la ville, sont ensuite revenus à Comillas, accompagnés du gouverneur civil. Ce dernier s'est rendu avec eux sur les lieux de l'atterrissage pour examiner l'appareil. Un déjeuner a réuni ensuite le gouverneur et les aviateurs.

Des avions venant de Burgos et de Getafe avec de l'essence, du matériel de recharge et un appareil de mise en marche électrique sont arrivés un peu avant 2 heures de l'après-midi. Le plein d'essence de l'Oiseau jaune a commencé aussitôt.

Une foule nombreuse venue de Santander et de toutes les localités environnantes est arrivée sur les lieux d'atterrissage de l'Oiseau Jarcne pour assister .u départ des aviateurs français.

L'escale à Cazaux est con6rmée BORDEAUX. 15 juir.. Le centre d'aviation de Cazaux a reçu confirmation du ministère de l'air du départ de l'Oiseau Jaune pour demain dimanche. Les aviateurs se prépareront dès cinq heures du matin.

D'autre part, le centre de Cazaux a reçu le télégramme suivant d'Assolant

« Veuillez préparer 400 litres d'essence, car nous nous ravitaillerons sur votre aérodrome. Remerciements Sivné AssouutT.

En conséquence, les officiers de l'aviation de Cazaux ont pris toutes les dispositions en vue de l'atterrissage et du ravitaillement de l'avion transatlantique d'Assolant.

L'heure du départ

BORDEAUX. 15 juin. La station radiotélégraphique du Bouscat a intercepté un message émanant du gouverneur civil de Santander signalant que l'avion d'Assolant et Lefèvre prendra l'air dimanchf matin à 6 h. 30. iiiiiiiiiiilimiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiimiiir

APRES LE GUETAPENS

V'EL BORDJ

Casablanca, 15 juin. Le calme continue à régner au poste d'Ait Yacoub et à El Bordj. Notre aviation a signalé ce matin que dans le poste et le camp d'Ait Yacoub l'activité était normale. Des rassemblements sont toujours apfrçus à l'ouest et dans le Haut Gharts.

Le poste d'Afraskan qui fait face à oelui d'Ait Yacoub a été bombardé violemment par notre aviation. Des renforts continuent à arriver.

Nos pertes

PARIS. 14 juin. Voici l'état des pertes subies au combat du 8 juin, au Maroc, qui nous est communiqué par le Ministère de la Guerre.

Officiers disparus 71 tirailleurs marocains le chef de bataillon pmmanuel le capitaine Nury; les lieutenants Rognon et Helly; Service des renseignements le lieutenant Peyron: Officiers blessés, 7' tirailleurs: les lieutenants Briart et de Francolini sous-officiers, caporaux et soldats, 7° tirailleurs (tués) le sergent Mathevon; disparus, 7' tirailleurs les sergents Brevinion, Pitel, Bardel, Paolini; le caporal Saley, les soldats Baudry, Auregan. Driot: 3' étranger les sergents Guilloton, Klecht; blessé, 7' tirailleurs, le soldat Eleys.

LE SULTAN DU MAROC EN FRANCE

Casablanca, 15 juin. Le sultan du Maroc, venant en France, s'est emtzrqué aujourd'hui à bord du NicolasPaquet.

LE CONGRÈS DE LA POLIC REIMS, 15 juin Le 20' congrès international de police de France a adopté différents voeux, parmi les- quels celui demandant la journée de 8 heures, le repos hebdomadaire pour les policiers, la reconnaissance legale du droit syndical, le bénéfice de la loi du 12 mars 1920 et. pour tous les fonctionnaires de police comptant 20 ans de service, la médaille d'honneur de la police.

LE CONGRÈS DE LA DRAC Paris, 15 juin. La Ligue des Droits du Religieux Ancien Combattant (D. RA.C.) a inauguré aujourd'hui son congrès annuel par la réunion de ses présidents et délégués régionaux, au nombre d'une soixantaine, sous la présidence de M. Jacques Péricard. Des rapports ont été présentés sur la calice de retraite, par le capitaine Beauchamp (Paris) sur les travaux de la Confédération Nationale, par le R. P. Bordachar (Pau) sur les sympathies des' associations d'anciens combattants envers les revendications de la Drac, par MM. Le Lorrain (Perpignan) Jacob (Brest) R. P. Delattre (Marseille): Mallet (Metz).

Des suggestions intéressantes ont été apportées sur ces diverses questions par le commandant Mabille du Chesne (Tours); commandants Levesque (Nantes) M Gastine (Bourges); M.dePuisieux (Amiens), etc.. etc.

Le R. P. Moreau. vice-président et fondateur de la Ligue, a résumé les efforts des ligueurs et les succès obtenus et donné les directives à suivre nnu- l'année à venir.

LA SITUATION RELIGIEUSE AU MEXIQUE

Mexico, 15 juin. Mgr Ruiz J Flores, archevêque de Michoacan, dément formellement les rapports de la presse annonçant que l'Eglise et l'Etat mexicain sont arrivés à un accord complet sur la question religieuse. UN CRIME

EN FORÊT DE COMPIÈGNE Compieoiie, 15 juin. Il y a environ huit jours. on trouvait en forêt de Compiègne le cadavre d'un jeune homme de la Croix-Saint-Ouen. M. André Valentin' de 30 ans. Tout semblait conclure .i un suicide: l'autopsie vient de révéler que le mort revolver, dont deux mortelles, et non tirées dans le même sens. Une enquête est ouverte.

UN DERAILLEMENT ORLEANS, 15 juin. Le train de Limoges à Paris quittant la Ferté-StAubin à 13 h. 41, a déraillé à 13 h. 60 non loin de Saint-Cyr-en-Val, par suite de l'écartement de la voie cause par le ballast. Trois wagons de queue sortant des rails ont démoli les pylônes de la voie électrifiée. L'attelage des autres wagons s'est rompu évitant ainsi une catastrophe.

Une douzaine de voyageurs ont été plus ou moins grièvement blessés. TRAGIQUE COURSE D'AUTOMOBILES

Aloha (Pensylvanie), 16 juin. Le coureur Ray Re:i s'est tué aujourd'hui au cours d'une course automobile. Il était le gagnant du Grand Prix d'Indianopolis de 500 milles et ancien détenteur du record mondial de vitesse. M. Cliss Woodbury. autre coureur connu, a été blessé mortellement, croit-on.

L'accident s'est produit au moment où les automobilistes passaient le poteau de 100 milles. L'automobile de Reech a heurté un rail et trois autres automobiles sont ver.ues s'écraser sur elle.

LA TERRE TREMBLE A MANILLE

Londres, 15 juin. On mande de Manille aux Daily-News

Un tremblement de terre d'une mague durée a été enregistré à Davao (!le de Mindanao). Les bâtiments ont été secoués et la population a été prise de panique. Une secousse a également été ressentie à Lleile et à Cébu, au centre des lles

LE CONGRÈS DES CHEMINOTS CATHOLIQUES

Charolles, 15 juin. Le congrès des cheminots catholiques auquel participaient plusieurs centaines de délégués a'eat tenu à Paray-le-Monial, sous la présidence de Mg Chasaagnon, évéque du diocèse d'Autun.

M. Briand aura une entrevue avec M. Stresemann à Paris Madrid, 15 juin. M. Briand part demain pour Paris il couchera à Hendaye et sera à Paris lundi soir. M. Briand verra M. Stresemann à Paris mercredi ou jeudi soir, afin qu'avec tous les gouvernements intéressés on puisse rapidement décider si la conférence politique qui doit traiter de l'évacuation de la Rhénanie, de l'cpplication du plan Young et de l'institution de la commission de constatations et de conciliation sera réunie dans la seconde quinzaine de juillet, ou dans la première quinzaine d'août. Lu, France voudrait qu'on ait le temps de la préparer par les moyens de chancellerie.

UNE ERREUR JUDICIAIRE Berlin, 15 juin (de notre correspondant particulier). Un procès qui passionne vivement l'opinion allemande se déroule en ce moment devant la Cour d'assises du grand duché de MecklembourK-Strc' z.

Le 26 mars 1925. un Russe nommé Jakubowski, ancien prisonnier de guerre, était condamné à mort par le jury comiru» coupable d'avoir tué un enfant qu'il avait eu d'une jeune fermière. Mme Nogens, dans la famille de laquelle il était employé. La famille Nogens était formée de la mère. de deux frères. Fritz et Auguste, et de leur sœur qui était la mère de l'en fant. L'arrêt de mort fut exécuté en février 1923, malgré les protestations d'innocence faites jusqu'au dernier moment par le condamné.

Aussitôt après l'exécution, le doute surgit qu'une effroyable erreur judiciaire venait d'être commise. Des personnes qui s'occupèrent de l'affaire durent reconnaître que l'instruction et les débats du procès avaient été menés avec une légèreté extrême. On apprit qu'un des deux frères Nogens, Auguste, âgé de 15 ans. arrêté après la découverte du crime, avait avoué tout d'abord que c'était lui qui avait tué l'enfant. Il s'était rétracté depuis et le juge n'avait plus tenu compte de ses aveux. On constata, en outre, que les témoignages, qui semblaient les plus sérieux contre Jakubowski. étaient faux.

On a abouti finalement à la révision du procès, les deux frères, Fritz et Auguste Nogens, leur mère, une complice la femm eLubcke et un faux témoin, Blocker ont comparu devant le jury. Les débats ont été assez orageux, les deux frères et leur mère se sont accusés l'un l'autre. Certaines circonstances permettent cependant de conolure que le coupable principal, sinon unique, était Auguste Nogens, contre lequel le procureur de la République a requis la peine de mort. L'innocence du malheureux Jakubowski a été complètement démontrée.

LES EXPERTS FRANÇAIS

RENDENT COMPTE DE LEUR MISSION A M. POINCARE

PARIS, 15 juin. On nous communique ce soir la lettre adressée par MM. Moreau et J. Parmentier. délégués de la France au Comité des experts, à M. Poincaré. Les délégués français rappellent qu'au cours des négociations, la charge qui pèse sur la France du fait de la restauration des régions dévastées n'a cessé d'être présent à leur esprit. Iils exposent ensuite dans le détail le mécanisme du nouveau plan et les bénéfices qu'en retirera la France

« L'Etat français au total, disent-ils. sera donc appelé à toucher de l'Allemagne l'équivalent en francs de près de 23 milliards de marks, soit plus de 138 milliards de francs. L'excédent de 36 milliards de francs, par rapport aux 102 milliards de francs visés cidessus, atténuera les conséauences du fait que les dépenses de réparations sont remboursées à des dates différentes de celles auxquelles elles avaient été engagées, mais le règlement des pensions de guerre mises à la charge de l'Allemagne par le traité de paix continuera d'incomber à la France. » EN QUELQUES LIGNES Le CAP, 15 juin. Voici les derniers résultats des élections nationalistes, 76 sud-africains, 61 travaillistea, 8 Indépendants, 1.

PARIS. Un peintre américain, M. Fry, vient de donner de nouveau 100.000 francs pour la villa Médicis, ce qui porte à 200.000 rancs le montant des libéralités de cet artiste. Le Gouvernement français lui a fait remettre la Légion d'honneur.

Beutheh. Quatre mineurs ont été ensevelis par un éboulement dans une mine On les a retirés grièvement blessés.

VICHY. Roger Fleury, l'assassin de la veuve Richard à Vichy a désigné comme étant sa complice, Marie Fériaud, éppuse Daltech, 30 ans. domiciliée à Vichy. Cette femme a été 1 •nritéa,

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PAR SON POIDS

UN AVION A LA MER CASABLANCA, 15 juin. Au cours des manoeuvres d'aviation effectuées à bord du Béarn en présence du sultan et du résident général, un avion à bord duquel avait prit place le capitaine de corvette commandant l'aviation d'escadre a atterri avec une vitesse trop grande. L'avion, projeté sur le côté, est tombé dans la mer. Les vedettes entourant le Béarn ont procédé immédiatement au sauvetage des trois passagers

LES FAITS DU JOUR Une explosion. Londres. 15 juin. Les « Daily News » annoncent que ce matin une violente explosion s'est produite dans une conduite de gaz à Westminster, la déflagration a fait trembler 1>- Palais, les pavés de bois de la rue ont pris feu, les flammes s'élevaient à plusieurs mètres. Deux officiers anglais tués. Simla, 15 juin. On mande de Waziristan lue deux officiers anglais voyagennt' en automobile prés de Bibi7,at, ont été tués. On croit que le meurtrier appartient à une tribu locale. Les catholiques, le cinéma et la radio. Paris, 15 juin. C'est lundi prochain que s'ouvre à Munich la grande semair.e catholique internationale de cinématographie et de radiophonie.

Elle s'annonce comme un événement. La messe officielle sera célébrée par S. E. Mgr Di Torregrossa. nonce apostolique. La France y tiendra largement sa place.

Grave Incendie- Marseille. 15 juin. L? feu s'est déclaré un peu après 5 heures dans un entrepôt de transports maritimes rue Mazenod. Dans cet entrepôt où se trouvait une quantité importante de matériel de navigation et de bois. le feu prit rapidement une grande extension. Les dégâts sont importants.

Pour les agriculteurs américains. Washington. 16 juin. Le président Hoover a signé un important décret en faveur des fermiers Il la suite d'un vote du congrès. La loi entrera immôdiatemsnt en vigueur. Elle prévoit la création d'un bureau spécial de l'agriculture et un fonds de roulement de 500 millions de dollars pour venir en aide à l'agriculture.

Dernières Nouvelles Sportives ASSOCIATION

Match franco-allemand

Munich. 15 Juin. Dans un match da football l'équipe de Marseille a été battue par 2 buta à 4 par une équipe combinée de Munich. A la mi-tempe 1m Allemands menaient par 3 buts t 1.

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DU PEINTRE BRETON PIERRE BERTRAND PARis, 10 Juin. Dans la salle au Palais de Marbre où il expose deux séries d'oeuvres très différentes par le sujet sinon par la manière dont elles sont traitées, les toiles de M. Pierre Bertrand un peintre breton de talent mettent une note de clarté dont l'oeil est tout de suite agreablement réjoui. Tout y est inondé de soleil et cela n'a rien de surprenant puisque la moitié de ces toiles environ est consacrée à l'Algérie Qu'il s'agisse de l' « Ancienne maison du Dey a, du Il Village rouge a, de la Mosquée dans la palmeraie » ou de la Halte du chamelier a. tout est lumineux et coloré à souhait La couleur y est, d'ailleurs, soutenue par un dessin vigoureux et qui constitue une armature solide.

Il en est de même pour les portraits présentés au milieu des paysages et notamment pour deux études destinées au portrait d'un Cheik et d'un Caïd. Ce sont deux morceaux de belle tenue.

Il est difflci j de ne juger une œuvre que du point de vue objectif, et de s'abstraire complètement de préoccupations sentimentales. C'est sans doute pour cela que mes préférences, dans l'exposition d'aujourd'hui, vont à la partie bretonne, et que je me suis attardé avec plus de complaisance devant les très belles études de vagues que M. Bertrand a rapportées du Vieux Chàteau d'Yeu, ou de tel autre point de la côte qu'il ne nomme pas, mais qu'il a évoqué de façon saisissante par des moyens puissants où l'emploi d'une pâte vigoureuse joue un rôle important.

Il faut distinguer, parce qu'ils se mettent d'ailleurs eux-mêmes hors série, deux excellents portraits le « Portrait estival » °t « L'enfant au lys rose », auxquels une facture plus calme assure cependant une égale puissance de rendu. Le « Portrait estival » -st une œuvre de grande classe, et qui vaudrait à elle seule la visite, si les autres n'en étaien'. elles-mêmes dignes à tous égards.

Pour les unes comme pour les autres, M. Pierre Bertrand ne mérite que des éloges, et il n'et que juste, en même temps qu'agréable, de les lui adresser. Henry COUTANT. REPOS & CONVALESCENCE à 3 km. de Hennés (près Cesson) Le CHATEAU DE LA HUBLAIS, inst.allatlon moderne, gd parc, vue splendide. cuisine soignée et de régime. Pour tous renseignements A. Gl-KiNARI). Propriétaire. Hôtel de Bretagne. Rennes. (Tél. 23.46). Cesson. tél. 2.

CONGRÈS REGIONAL DE LA FEDERATION

DES SYNDICATS PATRONAUX DE L'OUEST

Le XXIVE Congrès régional de la Fédération des Syndicats patronaux de l'Ouest de la France aura lieu à Blr- tes 22. 23, 24 et 25 juin 1929. A ce Congrès, où seront présentes les Chambres syndicales des départements de l'Ouest, sous la présidence de M Le Guillou, de Nantes, seront traitées les qup^'r-}* qui intéressent hautement l'industrie du bâtiment, entre autres les questions fiscales, l'artisanat qui aujourd'hui tend à se développer. Les frais généraux dans l'entreprise, charges qui s'élèvent de jour en jour; recrutement de la main-d'œuvre et les questions d'apprentissage si angoissantes la loi Lnucheur: la responsabilité décennale: l'hygiène et la sécurité des travailleurs les assurances sociales les Caisses de compensation, questions qui intéressent tous les entrepreneurs, petits et grands.

Dais cette charmante contrée du Blésois, où s'élèvent de merveilleux châteaux, la Chambre de Blois s'efforcera de recevoir dignement ses camarades de l'Ouest.

Notons au programme une réception à la Chambre syndicale, une réception à la Chambre de commerce, une réception des congressistes visite du château de Blois et des vieilles maisons de cette antique cité.

Le samedi soir. la municipalité recevra tous les entrepreneurs dans son chàteau historique.

La réception aura lieu dans la belle salle Gaston d'Orléans, nouvellement restaurée, un concert et une sauterie suivront.

Le dimanche, après la remise des médailles aux anciens ouvriers et des bourses aux apprentis dans la cour du Château où tous les styles d'architecture se juxtaposent sans se nuire, aura lieu, dans la splendide salle des Etats Généraux, un banquet présidé pa: M. Douane, président de la Fédération nationale.

L'après-midi, départ pour la visite du château de Chambord, splendide chef-d'œuvre de la Renaissance. qu'aucun entrepreneur ne peut ignorer, et diner avec fête champêtre.

Le lendemain lundi, excursions par la belle forêt de Blois au château de Chaumont-sur-Loire et au célèbre château de Valençay. sans oublier un arrêt aux fameuses caves de la région où sera offerte gracieusement une dégustation des vins de Touraine. Le mardi, réception à Vendôme par la Chambre syndicale et visite de la charmante vallée du Loir èt des ruines de Lavardin.

Tous les entrepreneurs qui désirent prendre part aux travaux du congrès et «uz avcuraioez aux châteaux de la

Loire sont priés de s'adresser à la Chambre syndicale. 3. rue Pierre-deBlois. à Blois.

Les Journées Nationales Journées nationales des 7 et 14 juillet, pour l'achèvement. des quatre grands monuments du tront Lorette, Douaumont. Dormans. Hartmannwillerskop

A titre exceptionnel, le ministre de l'Intérieur vient d'autoriser les comités des quatre grands monuments de Lorette, Dormans Douaumont. Hartmannwillerskopf la organiser, sur tout le territoire français, deux journées comportant vente d'insignes sur la voie publique.

L'une de ces journées se déroulera le 7 juillet la date de la seconde a eté uniformément fixée au 14 juillet. jour de la fête nationale et dixième anniversaire de la fête de la Victoire. Le Comité d'organisation de ces manifestations, groupe les représentants des quatre œuvres intéressées et est ainsi composé

Président d'honneur M. le marechal Pétain président M. Lefebvre du Prex, sénateur, ancien ministre vice-presidents, princesse Henri de Polignac. M Duval-Arnould. député de la Seine trésorier, M. Cuvelette. directeur des Mines de Lens secrétaire général, M. Ernest Guy, ancien membre du Haut-Commissariat de la République aux Etats-Unis commissaire général, M. L. Armbruster membres M. Chambaud. secrétaire général de l'Hartmannwillerskopf: Mgr Ginisty, évêque de Verdun M. Fernand Laudet, membre de l'Institut M. Plantet, secrétaire général d'ambassade M. Schleiller, député, maire de Verdun le général Sorrigny. le général Tabouis.

Les trois sociétés de Croix-Rouge, de Souvenir français, la Confédération nationale des Anciens combattants les trois groupements de boys-scouts: la Ligue patriotique des Françaises ont déjà assuré le comité de leur entier concours M. Tardieu. ministre de l'Intérieur, a adressé aux préfets une circulaire les conviant à faciliter la tâche des organisateurs.

Le comité fait appel à tous les concours. Les municipalités, groupements et associations, qui désirent collaborer au succès des journées, sont priées d'informer de leur intention, sans retard, le comité des Journées nationales, par lettre adressée à son siège, 26. avenue Montaigne. Paris

LE MYSTÈRE

DE L'HOMME SANS TÊTE Marie HUalreau continue à nier Nantes, 15 juin. (De notre rédaction nantaise)

Lentement et sûrement, espérons-le. l'instruction de l'affaire du Pont du Cens se poursuit. Il parait se préciser que le malheureux Emile Ordronneau fut tué dans la nuit du 26 janvier. mais en ce moment il semble que l'on s'attache surtout à essayer de démontrer que Marie Hilaireau a bien participé au dépeçage et au transport du cadavre dans la nuit du 11 au 12 avril.

La femme a affirmé, à diverses reprises, quelle n avait pas quitte, a cette date, la hambre qu'elle habitait rue du Marchix.

or, sa concierge. Mme Florent, a déclaré au chef de la Sûreté, puis au juge d'instruction, que Marie Hilaireau avait découche deux nuits consécutives dans la première quinzaine du mois d'avril, celle du 10 au 11 et celle du 11 au 12 Le 12 elle était rentrée à 5 heures du matin.

En rapprochant ce témoignage des aveux de Moreau on en est arrive a conclure que la femme Hilaireau avait passé ses deux nuits a Ker-Chechette, la première pour reconnaître les lieux où l'on pouvait cacher le cadavre; la seconde pour le dépecer et le reste que l'on sait.

Hier matin, Mme Florent a été confrontée avec Marie Hilaireau. Celle-ci est restée sur ses positions, niant toute participation à l'odieux découpage, affirmant qu'elle n'avait pas découché durant les nuits tragiques.

DIXIÈME FÊTE FEDERALE DE GYMNASTIQUE

FEMININE FRANÇAISE

A DINARD

C'est à Dinard que doit avoir lieu les 19, 20, 21 et 22 juillet la 10' fête fédérale de gymnastique féminine. Cette magnifique manifestation sportive est placée sous le haut patronage de M. Paté, sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction physique, qui présidera les différentes séances. MM. Hennessy, ministre de l'Agriculture, et Loucheur, ministre du Travail, que leurs attaches à la ville de Dinard font s'intéresser à tout ce qui peut développer la station. MM. les Parlementaires du département, M. le Préfet d'Ille-et-Vilaine, M. le Général commandant du Corps d'Armée, M. le Sous-Préfet de SaintMalo, M. le Général de la subdivision, M. l'Inspecteur d'Académie, M. le Maire et la Municipalité de Dinard, le journal l'Ouest-Eclair.

Comité d'honneur. M. Cazalet, président d'honneur; Mme Cazalet, membre d'honneur.

Comité directeur. M. Amy, président de la Fédération féminine française.'

Comité d'exécution. M. Crolard, maire de Dinard, président; MM. Goux, Cauchin, Bailly, adjoints au maire, vice-présidents; M. Carnette, administrateur délégué, directeur général de la Société Immobilière du Casino municipal de Dinard; M. Tilly, secrétaire général de la mairie, secrétaire M. Bérest, banquier, trésorier. Cette fête fédérale va réunir à Dinard, dans une compétition internationale, plus de 1.500 jeunes filles, groupées en 80 sociétés.

Nous présenterons dans les communiqués qui suivront la liste des groupements féminins et les épreuves auxquelles ils prendront part.

Après les incidents

de l'Ecole normale

d'instituteurs de Quimper Les lecteurs de l'Ouest-Eclair ont été tenus au couran.' des incidents graves qui ont éclaté l'Eco': Normale d'Instituteurs de Quimper et qui ont mis aux prises les élèves-maitres et la direction de l'établissement à la suite de punitions infligées à quelques élèves coupables d'infractions contre la discipline.

La situation ne s'étant pas améliorée, les autorités académiques prirent, le 7 juin, la seule mesure qui s'imposait le licenciement total de l'Ecole Normale.

Nous avons reçu à ce sujet une lettre émanant du père d'un normalien, qui tire en termes excellents et fort justes la morale de ces incidents. La voici Monsieur le Rédacteur en chef, « S'il est navrant pour les familles et peut-être aussi pour la morale (car il s'agit, ici, de futurs éducateurs de la jeunesse) de constater des faits de l'ordre de ceux qui viennent de se produire à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Quimper, on ne peut contester aux parents le devoir de se demander d'où provient ce regrettable incident et le droit de rechercher et de découvrir les causes réelles, les raisons profondes de cet aboutissement d'une crise existant certainement depuis quelque temps.

a Les Normaliens sont, en effet, des jeunes gens de 16 à 20 ans ils ne sont pas encore des hommes, mais semblent agir omme tels. Pour en arriver à des manifestations d'un goût aussi douteux, qui et quel régime fr,ut-il incriminer ? Dirigés et guidés avec plus c'o tact et de mesure, conscients de leur noble et pure mission, se seraient-ils ainsi conduits ?

« Non, et cependant des exclusions méritées vont être prononcées c'est donc que la rébellion va leur peser lourdement sur les épaules. Seront-ils seuls à supporter les effets de cette pénible crise? Sont-ils les seuls responsables ? Comment se fait-il que cette attitude leur ait été dictée par la suppression des sorties libres ? le A noter une liberté trop grande qu'on ne trouve dans aucun lycée et qui n'a rien qui puisse rassurer les familles quant aux fréquentations de leurs enfants. Les élèves-maîtres, sor- tant absolument seuls sans nulle sur- veillance à l'extérieur et sans contrôle à la rentrée, courent les débits et les dancings, rentrent à l'heure. ou non, quelques- as en état d'ébriété, ce qui

explique ces tenues incorrectes, pour ne pas dire plus.

< Dans de telles conditions d'internat on en arrive fatalemenù à l'abcès en formation depuis quelques annees et qui vient de cre\ -r aussi brutalement. Un autre médecin est tout désigné pour cautériser la plaie et ramener l'E. N. aux saines traditions d'autrefois, celles qui furent et sont toujours, malgré tout, en honneur chez nos instituteurs.

« Il y ava't crise, elle couvait le Directeur ne l'ignorait pas. La méthodp de la main de fer gantée de velours, supérieure à la tactique de l'autruche, supprimait toute velléité de révolte ouverte chez des enfants qu'il se plaisait à appeler ses fils spirituels ».

a Le recrutement du corps enseignant est déjà rssez difficile. Que sera-t-il lorsque dans les 'amilles la crise de confiance s' ouverte ? a Nous donnons à l'E. N. des enfants sains et normaux qu'ils nous soient rendus tels à leur sortie, dignes en tous d'un passé sans reproche. « Des sanctions ? Oui, mais des sanctions justes, frappant aussi bien les brebir pileuses que les mauvais bergers, vrais responsables de ces résultats lamentables.

t Un Père de Normalien. »

§ Service Rapide par Autobus X DES CHEMINS DE FER DE L'ETAT > Entre RENNES (Gare) | | et CAEN (Gare) g X Par Fougères et Vire $ (Consulter les horaires spéciaux) X AU BARRAGE DE GUERLEDAN, UN OUVRIER SE NOIE

PONTIVY, 15 juin. (De notre corpespondant). Quatre jeunes ouvriers travaillaient au barrage de Guerlédan. Le travail fini, passant, vers 19 heures, devant la cantine Le Bris, ils furent priés par ce dernier de l'aider à dégager un cordage retenu dans le courant de la dérivation du barrage, courant excessivement fort, puisqu'il atteint une vitesse de 10 à 12 mètres à la seconde. Voyant que leurs efforts restaient vains, l'un des ouvriers, Scedec, 25 ans, ne à Pleubihan (C.-du-N.), se fit fort, se mettant à l'eau, d'arriver à dégager le cordage. S'étant déshabillé, il se jette à l'eau, tenant d'une main une corde que retenaient ses camarades. Toutà-coup ceux-ci le virent lâcher la corde et disparaître. La direction du barrage, prévenue immédiatement, fit vider le bief et, une heure après, le cadavre de Scedec était retrouvé. Ci; drame rapide a profondément attristé tout le personnel du chantier de Guerledan et du bourg de Saint-Aignan, où ce brave ouvrier était particulièrement estimé.

LE GRAND CONCOURS DE MES 66 PECHEURS A BOURG-DES-CO MPTES (23 juin 1929)

Règlement

La Société «Les Pêcheurs Rennais,, organise un grand concours de pêch.. à la ligne. Ce concours aura lieu le 23 juin 1929, près de la gare de Guichen-Bourg-des-Comptes, dans le bief allant de l'écluse de La Bouëxière à l'écluse de la Courbe

Pourront seuls y participer, les membres de la Société porteurs de leur carte 1929. L'engagement est de un franc.

ARTICLE PREMIER. Le concours commence à 9 h. 30, pour se terminer à 11 h. 30.

ART. 2. Ii ne pourra être fait usage que d'une ligne flottante munie d'un seul hameçon.

L'usage de l'épuisette sera autorisé avec ou sans entr'aide de la part des voisins, seuls les commissaires ne seront pas autorisés à aider un concurrent.

ART. 3. Le commencement et la fin du concours seront annoncés par des bombes.

Il est formellement interdit d'appâter ou de prendre le fond avant la première bombe.

ART. 4. Les appâts légers, tels que son, asticots, grains de blé ou chènevis non agglomérés, pourront seuls être employés.

ART. 5. Le classement se fera au plus grand nombre de points, ces points étant obtenus par l'addition du poids (chaque gramme de poisson comptant pour un point) avec le nombre de poissons péchés, chaque poisson comptant pour dix points. L'épinoche et le vairon ne comptent pas dans les prises.

La pêche du brochet, à la cuiller, au poisson d'étain, ou encore avec des vi/s pris sur place est autorisée, à condition toutefois d'être effectuée au seul emplacement fixé par le numéro d'inscription.

ART. 6. Les emplacements ne seront pas tirés au sort; le numéro d'inscription servira de numéro de tirage; le titulaire du ticket d'inscription devra se rendra au piquet dnnt le numéro correspondra à celui de son ticket.

ART. 7. Les concurrents devront, obligatoirement, pécher à l'emplacement qui leur aura été assigné par leur ticket d'inscription. Les poisson*

péchés en dehors de cet emplacement ne seront pas comptés.

ART. 8. Des commissaires, désignés par les organisateurs, veilleront à l'observation stricte du rè?'empnt: ils seront chargés, en outre, de noter sur une feuille speciale ,e 110,on, uc poissons que les pécheurs faisant partie de leur section viendraient à prendre.

Les commissaires devront vérifier, avant le concours, les seaux, paniers, filets et récipients de toutes sortes, en possession des concurrents, afin de s'assurer qu'aucun poisson n'y est caché.

A chaque prise, ils s'assureront que le poisson présenté est bien vivant. Dès l'arrivée des pécheurs sur l'emplacement qui leur est attribué, ils inscriront, sur leur feuille de prise, les noms et numéros des concurrents et s'assureront que leur numéro d'inscription correspond bien au numéro du piquet.

ART. 9. Dès le concours terminé, les commissaires accompagneront aux bureaux du pesage ceux des concurrents de leur section qui auront pris du poisson. I1s assisteront à l'opération et feront connaître aux membres du jury les réclamations dont ils auraient pu être saisis.

Toute réclamation, même justifiée, qui serait présentée après l'opération du pesage, ne pourra être admise. Le classement se fera aussitôt après le concours.

ART. 10. Les pêcheurs ayant effectué le trajet en chemin de fer à tari! piein participeront au tirage d'une tombola remboursant cent billets de chemin de fer « aller et retour u. Pour participer à cette tombola, les candidats devront, dès l'arrivée, présenter leur coupon de retour il leur sera remis à ce moment un ticket numéroté. Dans le courant de l'aprèsmidi, les souches de ces tickets seront réunies, les titulaires des cent premiers numéros tirés obtiendront le remboursement de leur billet de chemin de fer.

ART. 11.' Pour tous cas non prévus au présent règlement, la décision du jury fera loi et sera sans appel. ART. 12. Les inscriptions seront ouvertes le samedi 8 juin, à 13 heures; elles seront closes le merc.di 19 juin, à 18 heures.

Elles sont reçues à la Bibliothèque

de l'Ouest-Eclair, 38, rue du Pré-Botté, chaque jour ouvrable, de 8 h. 30 à midi et de 13 h. à 18 h. 30.

Chaque pêcheur, au moment de son Inscription. recevra deux tickets portant le même numéro, et marqués l'un, de la lettre A: l'autre, de la lettre B.

Le ticket A devra être obligatoirement remis en échange des prix obtenus.

Le ticket B devra être présenté par toute personne ayant obtenu, par tirage au sort, le remboursent _-nt de son billet de chemin de fer.

La distribution des prix et le remboursement des billets se feront dans la semaine qui suivra le concours, aux bureaux de l'Ouest-Eclair

Les jour et heure de distribution seront indiqués dans l'Ouest-Eclair. Les prix non réclamés après le 30 juin 1929 seront acquis de plein droit à la Société.

Les cartes de sociétaire pour 1929 seront en vente à partir du samedi 8 courant, chez les marchands d'articles de pèche et à la bibliothèque de l'Ouest-Eclnir.

Prix de la carte

Le prix de la carte est fixé à deux francs.

Les porteurs de la carte de 1928, carte verte, paieront seulement UN FRANC contre remise de cette carte. Les sociétaires qui auraient égaré leur carte 1928 seront considérés comme membres nouveaux et devront payer deux francs.

Nous invitons instamment nos sociétaires à conserver avec soin leur carte de 1929 pour les concours à venir en fin de saison et surtout en raison des avantages dont nous ferons bénéficier ses titulaires, l'année prochaine, quand la Société aura enfin à sa disposition les biefs auxquels elle est en droit de prétendre.

Dès maintenant nous pouvons annoncer que le premier prix du concours de pêche du 23 juin sera constitué par un billet de mille francs, et que les autres prix, dont le second sera de 700 francs en espèces, atteignent un total qui avoisine 8.000 fr. Indications utiles

à ceux qui veulent faire le concours Au moment où nous abordons la dernière semaine avant le concours, nous croyons bon de rappeler 1° Que les inscriptions seront closes mercredi soir 19 juin, à 18 heures. 2° Qu'il est utile, dès maintenant. de retenir vos repas chez les hôteliers dont nous avons donné l'adresse. 3" Que votre train quittera Rennes le 23 juin, à 8 heures précises. 4°- Que pour obtenir le remboursement possible de votre billet de chemin de fer, vous devrez, en sortant de la gare de Guichen-Bourg-desComptes, présenter votre ticket de retour au contrôle installé dans la cour de la gare, à gauche en .sortant. 5° Lire attentivement les conseils qui passeront chaque jour dans VO.-E.. jusqu'au 23 juin.

Liste des prix attribués

à ce concours

1.' prix: Mille francs en espèces. 2e Sept cents francs.

311 Une bicyclette.

4. Une bicyclette.

5' Un phono-coffret.

6' Un phono-pavillon.

7e Une « Cornue ».

8« Une « Cornue ».

9e Un sautoir.

10' Une montre dame.

11' Un bracelet.

12* Un équipement de pécheur. 13' Un équipement de pêcheur. Le total de cette première liste atteint 5.000 francs.

(A suivre.)

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Nous apprenons que M. Duval RenéGeorges, commissaire spécial de police adjoint, hors classe. 3» échelon, sur les chemins de fer du Nord à la résidence de Valenciennes (Nord), est nommé commissaire de police, hors classe, 3' échelon, à Rennes, en remplacement de M. Dubois, précédemment admis à faire valoir ses droits à la retraite. Depuis plusieurs- années qu'il est à Rennes, M. Dubois, commissaire de police du 1" arrondissement, s'était fait en notre ville de solides amitiés. Affable et souriant, il sera regretté par tous ceux qui eurent occasion de l'approcher et de le connaître. Il se montra toujours, dans sa tâche difficile, habile et compétent. Avant qu'il ne quitte notre cité pour aller, dans son pays natal, profiter d'un repos mérité après des années de labeur, qu'il veuille bien trouver ici l'expression des sincères regrets que nous cause son départ et nos meilleurs vœux d'une longue et douce retraite.

Nous offrons nos meilleurs vceux de bienvenue à son successeur.

M. Ménardais, Entrepreneur de Plâtrerie (anciennement 9, rue de Redon à Rennes), prévient MM. les Architectes, Entrepreneurs et la clientèle qu'il a transféré son domicile et chantier rue Camille-Desmoulins, 18, à Rennes. Téléphone 35-76

UNION DU COMMERCE ET DE L'UNDUSTRHE On nous communrque

L'Union du Commerce et 'de l'Industrie de Rennes, renouvelle à tous les présidents de syndicats patronaux l'invitation qu'elle leur a déjà faite de prendre part à une réunion qui aura lieu demain, lundi 17 courant, à 20 h. 30, 3, rue d'Orléans, en vue de la constitution d'une Fédération des Syndicats patronaux de Rennes. Etant donnée l'importance de la question et l'intérêt capital qu'il y a de se grouper dans une seule organisation toutes les forces dispersées du Commerce et de l'Industrie, les présidents de syndicats se feront un devoir d'assister à cette réunion ou, à défaut, d'y déléguer un représentant de leur groupement,

LE DIMANCHE A RENNES Le service pharmaceutique est assuré aujourd'hui, par la Pharmacie SAUCET, 2, avenue Janvier.

Ouverture de la pêche.

Fête Villapeoise au Parc de Monta.bizé.

Foire du Mail.

A 5 heures, à Toussaints Messe du pécheurs.

A 9 heures. Notre-Dame Messe en musique

A 9 n. 30, Jardin des Plantes Leçon de floriculture par bl. Moriceau. A 10 heures, à Saint-Martin Réunion annuelle des Anciens Elèves \grana'messe).

A 11 heures, à Saint-Martin Assemblée générale des Anciens Elèves.

A 11 h. 15, à Saint-Sauveur Mess* en musique.

A 11 h. 30. à Saint-Etienne .1-fessa en musique.

A 12 heures, à Saint-Martin Banquet des Anciens Elèves.

A 14 heures, à Saint-Marttn Matinée récréative.

A 14 h. 30, au théâtre Les Film* Parlants ».

A 15 heures, au Parc de Montabizê Concert par les « Myosotis P.

A 20 heures, a Toutes-Gràces Mlle de la Selgltère.

A 20 heures, au Parc de Montabizé Fite de nuit.

A 20 h. 30, au théâtre « Les Films Parlants ».

Matinées et soirées dans les cinéma

L'ouvcrture de la pêche La date tant attendue est enfin arrivée la pêche s'ouvre aujourd'hui. Sport tranquille, plaisir sain, art délicat, la pèche compte en notre ville de nombreux fervents. De nouveau. pendant les radieux dimanches d'été, ils iront, le long des rivières, placides et attentifs.

Samedi, beaucoup, déjà, sont allés repérer les bons coins et jeter l'f<ppàt infaillible qui remplira les musettes de poisson frétillant.

Ce matin, ils vont envahir les trams, les trains, les routes. Tout le jour. sur la berge, ils resteront, heureux de tenter la chance.

Au soir. ils rentreront. Puissent-ils tous rapporter de bonnes fritures AU THEATRE MUNICIPAL DE RENNES

LES DEUX DERNIÈRES DU FILM PARLANT 1

C'est aujourd'hui dimanche, en matinée à 14 heures 30 et en soirée, a 20 heures 45, qu'auront lieu les deux dernières représentations du film parlant, jouant, rhantant, de l'inventeur Gaumont qui vient de faire courir la foule toute la semaine. Pour la dernière fois, on pourra applaudir la merveilleuse invention française qui va révolutionner l'art du cinéma..

Rennes est une des premières villes de France avant la primeur du film parlant, qui est une date mémorable et un événement dont s'occupe le monde •-•ntier il n'y a pas un habitant de notro région s'intéressant au progrès qui ne désirai; voir et entendre cette ir.vention merveilleuse.

A chaque séance, les dernières actualités mondiales où figure le fameux Derby d'Epsom, le voyage de M. Doumergue à Toulouse, l'envol de l'OiseauJaune » pour tenter le raid New-YorkParis, etc. etc.

Le spectacle commence par La Foule un film muet remarquable qui vient d'être acclame à Paris.

L'orchestre du Théâtre avec ses principaux solistes sous la direction de i\t. Maurice Hendérick.

La location est ouverte sans interruption de Î0 heures à 17 heures Téléphone 20. 37.

Tout change le Seul H-GAVROLest toujours Extra. LE CONCOURS HIPPIQUE DE RENNES

Le concours hippique de Rennes aura lieu le 6 juillet, à 15 h. 30. sur le champ de courses de Rennes. H sera distribué 6.500 francs de prix divisés en trois classes 4.000 francs offerts par le Gouvernement de la République 2.000 francs offerts par le Conseil général d'Ille-et-Vilaine. 1" classe (3 ans) < poids lourds, 1.000 francs b) poids moyens, 1.000 francs.

2, classe (4 ans) a) poids lourds. 1.000 francs b) poids moyens, 1.000 3' classe (5 et 6 ans) a) poids lourds, 1.000 francs b) poids moyens, 1.000 francs.

Plus une prime de 500 francs au plus beau cheval, pour chevaux entiers, hongres et juments de 3, 4. 5 et 6 ans de selle, de demi-sang français, ayant leurs fiches de catégorisation

En outre, par suite d'une ententte avec la Société des courses, tout cheval ayant participé aux présentations du 6 et aux courses du 7 et n'avant pas obtenu 150 francs de prix, recevra cette somme à titre d'indemnité de déplacement.

Les présentations auront lieu en main, puis monté.

Pour les 4. 5 et 6 .-«s, la présentation montée comportera le saut d'une haie.

Le jury se réserve le droit de reporter d'une catégorie à l'autre les primes suivant le nombre et la qualité des chevaux engagés.

Les enjouements seront reçus jusqu'au 29 juin inclus au secrétariat de la Société hippique d'Ille-et-Vilaine, rue du Chapitre, 6. Prix de l'engagement 10 francs.

Le Comité.

iiiiiiiiiiiiiiiiiililllllllIIIIIIIIIIIIIHIIIII Constructions Economiques GESBERT & C"

Eugène BECHTOLDT, Successeur Pont-de-Gennes-Montfort (Sarthe) S'adresser à M. COLLOBERT Rue de Châtillon (La Richardière) RENNES

MEUBLES A. REHAULT

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Etudes de M- F. CHAUDET. avoué à Rennes. 1. rue de Montfort, et de M" LEFEUVRE, notaire à Rennes. 10, rue Nuttonnle.

VENTE PAR LICITATION Le SAMEDI 6 JUILLET 1929. à 14 h. i heure légale 1. en l'étude et par le ministère de M' LEFEUVRE, notaire à Rennes.

DÉSIGNATION

COMMISE DE CKSSON

PREMIER LOT

.4u bourg de Cesson, ctiejîun du Cimetière UNE MAISON D'HABITATION ayant rez-de-chaussée de deux pièces b feu séparées par un couloir. deux pièces à leu au premier étage et un petit cabinet.

Cellier derrière et grenier dessus. Jardin devant, dalls lequel se trouvent un petit cellier et des cabinets d'aisance

Joignant au nord Mme Neveu, au midi Mlle Souhil, à l'est l'école libre et a l'ouest le chemin.

Le tout d'une contenance de 440 m2 25, cadastré sous le n" 431 P de la section B.

Mise â prix 15.000 francs. Deuxième LOT

Au Champ Creux

l'NE MAISON D'HABITATION comprenant rez-de-chaussée, avec grenier dessus.

Etable à côté.

Toit à porcs en appentis de la maison. Droit au four, au puits et au hangar autant qu'il peut en appartenir aux vendeurs, sans garantie.

Jardin derrière.

Le tout borne à J'ouest par la route et M. ThébauLt, au nord par M. Galicier, à l'est et au midi par M. Thébault. cadastré sous les n"' 206. 207 et 208 de la Section C, pour une contenance de 16 ares 70 centiares.

Mlse à prix 5.000 francs. TROISIÈME LOT

l'NE PIECE DE TERRE en labour, nommée le Champ de Thorigné », cadastrée sous le n° 133 de la Section C. pour une contenance de 63 ares 70 centiares

Mise à prix 3.000 francs. QUATRIÈME LOT

C\E PIE('E DE TERRE en prairie. nommée « Prairie de la Saudre cadastrée sous le n- 153 de la Section C. pour une contenance de 59 ares 40 centiares

Mise à prix 3.000 f-ancs. Faculté de réunion et de division. La vente des dits Immeubles a eie ordonnée par jugement du tribunal civil départemental d'Ille-et-Vilalne, sectison de Rennes, rendu le 16 avril 1929. lr* chambre, A la requête de

Ie Mme Joséphine Macé, épouse assistée et autorisée de M. Jean-Marie Fourel, avec lequel elle demeure, à Rennes, rue Papu, n- 17.

2' M. Jean-Marie Fourel, ouvrier Il l'Arsenal, demeurant à Rennes. 17, rue Papu pris pour la validité.

3° M. René-Pierre-Marie Hervé, électricien demeurant à Montélimar (Drôme), avenue d'Espoulette.

4° Mme Marie-Louise Mace. veuve de M. Pierre-Marie Buis, demeurant à Betton.

5° M. Jean-Marie-Louis-Désiré Macé. ouvrier chez M. Met raille, demeurant iL Rennes, rue Louis-Tlerceliu. nc 4. veuf de Mme Marle-Constance-Joseph-Marie Blandln.

6" M. Jean-Marie Mace. cultivateur au Verger, commune de Mélesse.

7° M. Pierre Macé. cultivateur. demeurant au Champ de Beauvais. comr-« -.c tSsrdelles.

8" M. Jean-Louis Macé. cultivate-'j. demeurant à Chambelle. commune de Feins

9° Mme Joséphine-Marie-Eugénie Lebreton. épouse assistée et autorisée de M. Alfred Roblot. cultivateur, avec le- quel elle demeure aux Fosses, commune de S&lnt-Grègot.-e.

10° M. Alfred Roblot. cultivateur, de- meurant aux Fosses, commune de StGrégolre. pris pour la validité.

11, Mme Marle-Josêphinc-Julienne Macé. épouse nssistée et autorisée de M. Alexandre- Pierre-Marie Corbes, manœuvre, avec lequel e31e demeure à Rannes. rue Le Bastard, n° 20.

U* IL Alex&xwlre-Plerre-Mirle Cor-

bes. manœuvre, demeurant à Rennes, 20, rue de Bastard, pris pour la validité.

13° Mme Jeanne-Marie Lebreton, épouse assistée et autorisée de M. Emile Lemarchand, cultivateur, avec lequel elle demeure au bourg de la commune de Saint-Grégoire.

14° M. Emile Lemarchand, cultivateur, demeurant au bourg de la commune de Saint-Grégoire, pris pour la validité.

15° Mme Berthe-Julienne-Rose Meneu, épouse assistée et autorisée de M. Pierre-Marie-Jean Dubois, cultivateur, avec lequel elle demeure iL Beauséjour, commun2 de Llffré.

16" M. Pierre- Marie-Jean Du.bois, cultivateur, demeurant à Beauséjour, en Liffré. pris pour la validité.

17° M. Louis-Ange Desguérets, cultivateur, demeurant au Haut-Bois, commune de Saint-Jacques-de-la-Lande. 18° Mme Juiie-Marie-Ange Ruelland, épouse assistée et autorisée de M. Pierre-Marie Ridard. cultivateur,. avec lequel elle demeure à la Giraudais. commune de Cesson.

19° M. Pierre-Marie Ridard, cultivateur demeurant à la Giraudals. com1 mune de Cesson, cris pour la validité. 20" Mme Anne-Marie -Françoise Ruelland. épouse assistée et autorisée de M. Jean-Louls-Marle Ridard, employé aux chemins de fer, avec lequel elle demeure à Saint-Brieuc, impasse PaulBert.

21° M. Jean-Louis-Marie Ridard, employé aux chemins de fer. demeurant iL Salnt-Brieuc. impasse Paul-Bert, pris pour la validité.

22° M. Louis-Pierre Chartier. cultivateui au Val. commune du Petit-Fougeray époux de Mme Véronique-Marie Buffet.

23, M. Jules-Françols-Marie Lemétayer. commis de perception, demeurant iL Hédé.

24° Mme Amélie-Jeanne-Marie Belan, ménagère, demeurant à Hédé. place de la Mairie, veuve de M. Jules-FrançoisMarie Lemétayer. prise tant en son nom Personnel au besoin qu'en sa qualité de tutrice naturelle et légale de ses deux enfants mineurs

Marcel-Jules Lemétayer. né à Hédé le 9 Janvier 1914. et Emmanuel-Louis Lemétayer. née au même lieu le 7 septembre 1910. nés du mariage de M. Jules-Francois-Marie Lemétayer. décédé mort pour la France, avec Mme AmélleJeanne-Marie pBelan. Lesdits mineurs ayant pour suorogé tuteur M. AugusteJoseph-Ulysse Jouvin nommé à cette fonction par délibéraiton du conseil de famille des dits mineurs, tenue sous la présidence de M. le Juge de paix du canton de Hédé le 8 Juillet 1919. et pour subrogé tuteur ad hoc M. Joseph Macé expéditionnaire, demeurant à Rennes, place Sainte-Anne, no 20. nommé suivant délibération du conseil de famille des dits mineurs, tenue sous la présidence de M. le juge de paix du canton de Hédé le 4 décembre 1928. 25" Mme Josèphlne-Marie-Angéllque Lemétayer, épouse assistée et autorisée de M. Auguste-Joseph-Ulysse Jouvin. chef de service commercial, avec lequel elle demeure à la Courneuve (Seine) boulevard Pasteur.

25" M. Auguste-Joseph-Ulysse Jouvin. chef de service commercial, demeurant à la Courneuve (Seine), boulevard Pasteur, pris pour la validité.

27" M. Emmanuel-Marie Lemétayer. concierge. demeurant à Poitiers, rue de la Cathédrale. n° 49. époux de Mme Améllc-Marie-Eugênle Chesnel

28" Mme Anne-Marle-Francolse Berthelot. épouse assistée et autorisée de M. Victor-Marie Banvet. corroyeur avec 1°que: elle demeure, à Rennes, rue Ange-B:aise, n" 74.

29° M. Victor-Marie Banvet. corroyeur. demeurant à Rennes, 74, rue Ange-Blalse. pris pour la validité. 30° Mme Joséphine Berthelot, épouse assistée et autorisée de M. Jean Bonnlssant, employé de chemins de fer avec lequel elle demeure à Rennes. rue Etienne-Dolet. n- 39.

31° M. Jean Bonnissant. employé de chemins de fer. demeurant iL Rennes, 39 rue Etienne-Dolet. pris pour la va32° Mme Victoire-Marie Bertel. épouse assistée et autorisée de M. Paul-Eugène Gainant, employé la brasserie

Graff et Richter, avec lequel elle demeure, rue Alfred-de-Musset, ne 9. 33° M. Paul-Eugène Gagnant, employé à la brasserie Graff et Richter, demeurant à Rennes, 9, rue Alfred-deMusset, pris pour la validité.

34° Mlle Jeanne-Perrine Bertel, célibataire majeure, demeurant à Paris, rue DemourE, n° 86.

35° Mlle Marie-Joseph Bertel, célibataire majeure, demeurant à Pari», rue Mille-Edward, majeure.

36° M. Jean-Marie Bertel, tailleur. demeurant à Arras, rue de Beaufort, n° 13, célibataire, majeur.

37° Mme Marie Bertel, en religion sœur Saint-Lucien, demeurant à Poitiers, hôpital Pasteur.

38° M. Jean-Baptiste Bertel, commerçant. demeurant à Cancale.

39' Mme Désirée-Marie Morel, religieuse de l'Immaculée-Conception, demeurant à Saint-Mèen.

40° Mlle Elise-Marie-Joseph Lemoine. institutrice libre, célibataire -majeure, demeurant à Pancé.

41 Mlle Marie-Joséphine Lemolne, célibataire majeure, institutrice libre, demeurant à Rennes, pensionnat SainteJeanne-d'Arc.

Mlle Lucie Cornu, célibataire majeure. Institutrice libre, demeurant à Rennes. pensionnat Salnte-Jeanne-d'Arc. 43- M. Jules-Jean-Joseph Cornu, couvreur, demeurant au bourg de Retiers. époux de Mme Marie-Josèphe -Adélaïde Guérault.

Demandeurs, ayant MI Chaudet pour avoué.

44° M. Joseph Macé, expéditionnaire, demeurant à Rennes, place Ste-Anne. pris en sa qualité de subrogé tuteur ad hoc, des mineurs Jules et Emmanuel Lemétayer, nés du mariage de M. JulesFrançois-Marie Lemétayer, décédé, avec Mme Amélie-Jeanne-Marie Belan, nommé suivant délibération du conseil de famille des dits mineurs, tenue sous la présidence de M. le juge de paix du canton du Hédé le 4 décembre 1928. 45° M. Julien-Louis Angot, pris en sa qualité de tuteur légitime de la mineure Anne-Marie Bertel, née à Betton le le, mal 1909. du mariage de M. Pierre-Marie Bertel avec Mme Marie Angot, tous deux décédés.

46" M. Jean. Hamon. clerc de notaire, demeurant à Rennes, rue de Dinan, n° 13. pris en sa qualité de subrogé tuteur ad hoc de la mineur Anne-Marie Bertel, nommé suivant délibération du conseil de famille de ladite mineur. tenue sous la présidence du ,tuge de paix du canton nord-est de Rennes, le 24 novembre 1928.

Ayant M' Flaud pour avoué.

Pour extralt

L'avoué poursuivant

F. CHAUDET.

Pour tous renseignements, s'adresser & Me LEFEUVRE. notaire, rédacteur et dépositaire du cahier des charges 2° M" CHAUDET et FLAUD, avoués à Rennes.

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LE RETOUR DE LOURDES

Le « train blanc vient d'arriver. Voici une malade que des brancardiers conduisent jusqu'à l'ambulance qui la ramènera chez elle.

Aujourd'hui,

au Parc de Montabizé,

clôture

de la grande f ête villageoise Aujourd'hui, au parc de Montabizé, dernier jour de la vente de charité et de la kermesse organisées en faveur de l'muvre Notre-Dame-de-ToutesGraces.

Toute la journée de jeudi et d'hier, une foule nombreuse et sympathique s'est empressée aux différents comptoirs et a procédé à des achats nombreux.

Le plus aimable accueil est réservé à tous et personne ne regrettera la visite qu'il voudra bien faire. 135, rue d'ADtrain, pendant cette dernière journée de vente.

Les comptoirs. dévalisés pendant les premiers jours, ont été réapprovisionnés et les prix encore réduits afin de perm?ttre au plus grand nombre d'apporter son obole à cotte oeuvre particulièrement intéressante.

Le programme de la kermesse, déjà si intéressant jeudi dernier et hier, a été, lui aussi, corsé d'attractions nouvelles, grâce auxquelles chacun pourra très agréablement se distraire. Ce soir, à 20 heures précises, salle des fêtes, grande représentation de gala. Le Cercle dramatique du Patronage, composé d'artistes amateurs les plus réputés de notre ville, donnera une représentation de Mlle de la Seiglière, pièce en quatre actes de Jules Saudeau. de l'Académie française. •Vers 23 heures, un feu d'artifice embrasera le parc de Montabizé. I1 faut se hâter de retenir ses places pour cette représentation qui est irrévocablement la dernière. On peut se procurer des billets d'entrée, de 1 à francs, aujourd'hui, toute la journée. à la permanence du Patronage, 135. rue d'Antrain.

Hâtons-nous d'ajouter que la charmante et lilliputienne fanfare de l'Orphelinat de Chautepie. Les Myosotis, fera entendre, au cours de la fête. le meilleur de son répertoire.

Le tramway de la rue de Fougères permet d'atteindre le parc de Montablzé en quelques minutes.

L'entrée de la fête villageoise est absolument gratuite.

Nous n'avons plus qu'à espérer une h»Ue journée qui attirera au parc de Montabizé un nombreux public. Pour tous renssi?npments. consulter programme de la fête.

LA SORTIE ANNUELLE

DE L'AMICALE

DES ANCIENS ÉLÈVES

DE L'ECOLE D'INDUSTRIE On nous communfque

Les anciens élèves de l'Ecole Pratique d'Industrie organisent leur promenade annuelle le 30 juin, à Bruz. La proximité de cette charmante localité, accessible à tous, par tous les moyens, assurera sans nul doute un succès immense à cette fête. Tout a été prévu par le Comité pour que ce succès soit mérité. Un concours de pêche doté de prix en espèces, le défl'.é qui suivra et le pesage traditionnel assureront l'emploi agréable de la matinée et permettront aux retardataires d'arriver à l'heure du grand banquet qui sera présidé par M. Joly, maire de Bruz.

Il fallait à ce banquet, qui réunira tous les anciens, leur famille et leurs amis. une salle immense que les hôteliers de Bruz ne pouvaient posséder. La bonne renommée de l'Association pour une petite part. la gracieuse hospitalité d'un négociant en grains de Bruz. M. Bricet, avenue de la Gare, pour la plus grande part, ont permis de résoudre le problème de l'habitat.

L'après-midi, aussitôt après le repas, une visite extrêmement intéressante des Ateliers de Bruz, gracieusement mis à notre disposition par M. Bataillé, directeur des usines, servira de délassement avant la fête de l'après-midi et constituera la partie instructive du programme que le Comité n'oublie jamais.

Et alors se dérouleront dans la verte prairie aux frais ombrages, les concours, les jeux, les courses que les organisateurs s'efforceront de rendre le plus attrayant pour tous et combinés de façon que tous, jeunes et anciens, puissent y prendre part. Puis on dansera jusqu'au soir, au son d'un grand orchestre -qui. dès le matin, aura déjà joué ses airs les plus entrainants.

Anciens de l'Ecole d'Industrie, jeunes ou vieux. vous viendrez tous à Bruz, le 30 juin, et n'y venez pas seuls, entrainez vos parents, vos amis, et vos amies. Vous renouerez ou res- serrez les liens si tenaces, tressés de ces souvenirs de jeunesse qui ne s'effacent jamais et qui font que votre amicale devient toujours de plus en plus active, vivante et bienfaisante. La réunion générale de l'Association est fixée à vendredi prochain 21 juin, à 9 heures précises du soir, à l'Ecole.

UNE ARRESTATION Sur mandat d'arrêt de M. Villemoz, juge d'instruction à Lyon, les gendarmes Gillaux et Boinet, de Rennes, ont arrêté, dans un hôtel de la place de la Gare, un sieur Jacques Pannetier, né le 30 avril 1867, à Cognat-Lyonne (Allier).

Jacques Pannetier, plus connu dans les milieux journalistiques du Rhône, sous le nom de Jacques Henry, était ces temps derniers à la tête d'un journal lyonnais. Il est aujourd'hui poursuivi sous l'inculpation de faux en écritures de commerce, usages de faux et escroqueries.

Conduit au Parquet, il a été immédiatement écroué et il sera mis à la disposition du juge d'instruction de Lyon.

Jacques Pannetier, qui est en fuite depuis le mois d'avril 1929, s'était fait inscrire à l'hôtel sous le nom de Henri Reygnier.

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Le congres départemental de l'U.N.C.

à Bain-de-Bretagne

Le Bureau de la section de Rennes de l'U. N. C. rappelle aux adhérents que le Congrès départemental aura lieu le dimanche 30 juin, à Bain-deBretagne, sous la présidence d'honneur des autorités civiles et du général Tanant, qui, dès son arrivée à Rennes, a tenu à nous exprimer sa sympathie en se faisant inscrire comme membre de la section.

Nos camarades de Bain font bien les choses. Le programme de la journée est des plus attrayants et des plus complets hommage à nos camarades de Bain tombés au champ d'honneur, séance d'étude, remise solennelle de drapeaux aux sections nouvelles et remise de décorations par le général Tanant, banquet (prix, 15 fr., nombre de places limité à 300). lâcher de pigeons, fête de nuit sur l'étang de Bain. En raison du nombre des places limité, au banquet, les camarades de la section de Rennes désirant y assister sont priés de se faire inscrire d'urgence au siège, 15. rue Hoche, où il leur sera délivré une carte.

AUTOMOBILISTES

N'oubliez pas que la station de graissage Técalémit, 45, Boulevard de la Liberté, est ouverte à votre intention. Durée du graissage 10 minutes. AUX COURS PROFESSIONNELS DU GRIFFON

Une exposition des travaux des élèves Qui dira jamais les bienfaits réalisés par des œuvres telles que les cours professionnels du Griffon En quelques mois, des jeunes filles, des enfants presque, ont appris là à devenir des ménagères et elles pourront, demain, ou dans quelques années, fonder un foyer elles seront éduquées et prêtes pour jouer le rôle si délicat de maîtresse de maison.

Ce que savent faire les élèves du cours d'enseignement ménager du Griffon, nous l'rvons vu hier, dans cette salle habituellement réservée aux cours de cuisine où des mains de fée avaient organisé avec les travaux exécutés par les élèves, une fort attrayante exposition.

Les élèves qui suivent les cours professionnels du Griffon sont pour laplupart des filles d'ouvriers, des apprenties qui consacrent leurs heures de liberté à se perfectionner dans leur métier ou à apprendre quelque métier

nouveau que toute bonne ménagère doit connaître.

C'est ainsi que nous avons fort admiré certain bonnet d'enfant exécuté par une fillette de 13 ans et demi, la petite Andrée Favry. Avec bonne grâce, l'une des maîtresses du cours d'enseignement avait bien voulu nous guider et nous devinions à la joie qu'elle éprouvait à nous faire voir les travaux de ses élèves, combien elle devait se donner de peine pour faire fructifier son enseignement. Mais la récompense est là à côté du coquet bonnet de Mlle Favry, voici, fort délicatement coupée et confectionnée par une fillette de 14 ans, Mlle Agathe Le Meur, une coquette robe de fillette; œuvre de Mlle Paulette Le Merdy, une «c grande », puisqu'elle a 18 ans voici une magnifique blouse-corsage que nos élégantes seraient heureuses de posséder. Décidément, le temps n'est plus où nos fillettes ne pensaient qu'à habiller leur poupée; Mlle Emilie Collet, une « gamine » de 15 ans, a créé un modèle qui habillerait à :-avir une sœurette de trois ans. Et voici le coin des ménagères économes, de celles qui se sont mises en tête de faire durer les veux vêtements tout en leur donnant l'apparence du neuf. Nous restons étonnés de ce que dans cet art difScile du stoppage ou de la « reprise », des jeunes filles, des enfants, ont réussi à faire Madeleine Pellissier, Simone Lebrun, Paule Syr, Marie Lepage, Alin*. Lepage et vous toutes, mignonnes et sérieuses fillettes qui êtes venues là, à l'ombre de la cornette de Sœur Clémence apprendre votre rôle de femme, vous méritez bien d'être inscrite au tableau d'honneur.

La lingerie a aussi un rayon fort bien assorti et nous y constations que les jeunes élèves du Griffon cultivent avec la même attention l'utile et l'agréable. La lingerie utilitaire et la lingerie fine occupent dans cette exposition une place prépondérante. De Mlle Aline Bourgeois nous notons encore un costume fort seyant dont la propriétaire pourra s'enorgueillir.

Nous voudrions ici les citer toutes, ces petites qui se sont données avec cœur à cet apprentissage du métier de ménagère ces jeunes filles qui, tout en apprenant à travailler de l'aiguille, n'ont pas oublié que l'un des principaux devoirs d'une maitresse de maison c'est d'être un parfait « cordon bleu o et qui ont confectionné à l'usage des visiteurs avouons que nous avons été gourmands des friandises diverses qui sont autant d'éclatantes preuves de leurs talents culinaires. Sur une table, dressés en pyr- :ides savantes, petits fours, gaufrettes. rochers, petits bpuires, berlingots, crèmes savoureuses, s'offrent aux fins gourmets. Mais le triomphe de cette exposition gastronomique, c'est une opulente « tète de nègre u parfaitement imitée, dans le crâne chocolaté de laquelle nous sommes tenté d'enfoncer les dents.

Tous ces menus objets qui composent cette exposition sont 1'oeuvre des élèves des cours d'enseignement ménager du Griffon. Les maitre.sses nous aurions aimé les complimenter séparément, mais leur modestie ne nous le pardonnerait pas, peuvent être fières de leurs élèves et d'ellesmêmes. Elles ont réalisé là une grande et belle oeuvre tous ceux qui se préoccupent de la formation de la jeunesse se doivent de ne pas la méconnaître et de la soutenir.

Ondulation permanerte indéfrisable DUVERGER Teintures, Postiches UUVEmjJjIY 8, Rue Rohan. T. 31.17 LES PBLERINS BRETONS SONT REVENUS DE LOURDES Le pèlerinage breton est revenu de Lourdes. 3.500 pèlerins, dont 230 grands malades, étaient partis lundi derniei nour les Pyrénées, sous la conduite de M. le chanoine de Montgermont, directeur du pèlerinage.

Ils sont revenus samedi matin, fatigués peut-être p?.r le long voyage. mais heureux de l'avoir accompli. Les quatre trains qui les avaient emportés, les ramenèrent de onze heures

à midi ce fut d'abord le train blanc, le train des malades; les brancardiers l'attendaient sur le quai, et comme chaque année, ils se dévouèrent pour assurer le transport des malades du train jusque dans les voitures qui allaient les reconduire chez eux. Comme d'habitude aussi, les employés de la gare de Rennes s'empressèrent autour des malheureux et avec beaucoup de délicatesse aidèrent à leur transport.

En l'absence de M. Cornu, chef de gare principal, en congé, M. Arnaudeau dirigea les manœuvres que nécessitent toujours les arrivées successives de trains supplémentaires aussi complètement chargés de voyageurs. Et tout se passa sans le moindre incident une fois de plus, les cheminots rennais ont mérité des félicitations.

Les pèlerins se dispersèrent en ville et nombreux furent ceux que, dans l'après-midi, l'on rencontrait encore, la petite médaille au ruban bleu accrochée sur la poitrine, se dirigeant vers la gare pour reprendre le train qui les ramènerait chez eux.

Transport par camion automobile pour toutes marchandises, pour Rennes-Saint-Malo, tous les mardis. C. LECHAUX, Hôtel de l'Ouest, 33, rue Nantaise, RENNES.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL ERRATUM

Un mot sauté a quelque peu déformé le sens du compte rendu du proces de presse qui, sur notre demande, opposait devant le tribunal, l'Ouest-Eclair à M. Commeurec, directeur des Imprimeries Réunies.

Voici ce qu'il fallait lire

Le Tribunal a rendu son jugement dans le procès que l'Ouest-Eclair avait intenté à M. Commeurec, directeur des Imprimeries Réunies, imprimeur d'une affiche du parti communiste, jugée diffamatoire et injurieuse. L'Ouést-Eclair s'était retourné contre M. Commeurec parce que l'affiche n'étant pas signée, fl lui était impossible d'en toucher l'auteur. Or, les àébats permirent de découvrir la perscnnalité du rédacteur de l'affiche. M. Commeurec s'appuyant sur ce fait, nt déposer des conclusions par lesquelles il demandait des dommages et intérêts pour abus de citation.

Le tribunal estimant que l'OuestEclair était fondé à s'attaquer au directeur des Imprimeries Réun>v>. tant que le rédacteur de l'affiche n'était pas connu, a débouté M. Commeurec de sa demande en dommages et intéréis et, l'acquittant du délit de diffamation, l'a condamné à tous les dépens.

Le centenaire de Saint-Martin La journée d'hier

Dans sa simplicité amicale, la seconde journée des fêtes organisées à l'occasion du centenaire de l'Institution Saint-Martin, a peut-être constitue pour les anciens élèves qui gardent la pieuse mémoire de la maison, la plus pure manifestation du souvenir. Quand on n'oublie pas le but que se sont proposé les fondateurs de Saint-Martin. quand, au cours de plus de sept années de vie commune avec le collège, on a senti, sans en regretter l'empreinte. le sceau d'éducation morale de cette maison paternelle, accueillante, créatrice d'énergies et d'amitiés précieuses. on ne saurait s'étonner de ce que ce samedi. veille d'assemblée générale d'anciens, ait revêtu surtout un caractère profondément religieux d'actions de erâces. Hier. dans la splendeur les chants liturgieues désormais enricl,is des sonorités puiss2ntes et douces de l'orgue, la Chorale Saint-Martin dirigée par un patient artiste. M. l'abbé Le Brîrz, a donné à toutes les solennités de la journée l'ensemble de ses talent3 pleins de de foi.

Après la messe de communion générale, Mgr Gry. ancien élève de StMartin, recteur distingué des Facultés

catholiques (le rvuest, ceieDra une messe pontificale pendant laquelle. alternant avec les grandes orgues et les chants de la chorale, MM. Grecet et Fablet firent entendre avec leur violon ou leur violoncelle, des notes plus humaines et très émouvantes dans le trio pour orgue, violon et violoncelle, de Mendelssohn

Aujourd'hui les anciens se réuniront en grand nombre autour des tables du banquet. On sait que Saint-Martin a été, si l'on peut dire. une pépinière de prêtres. Il fallait que les plus dignes se réunissent quelques moments autour du chef du diocèse. Un déjeuner amical groupa donc, aux côtés du cardinal Charost et du supérieur du collège, un grand nombre d'anciens élèevs appelés au sacerdoce. Au dessert, après le toast si fin du supérieur, le cardinal archevêque de Rennes sut, non sans humotu, non sans émotion aussi, rappeler aux convives la mémoire de leurs prédécesseurs

L'après-midi, dans les cours pavoisées, les élèves dd collège se livrèrent aux jeux variés de leur âge. On sait qu'une coutume heureuse avait incite les Eudistes à instituer la fête des jevs et que, depuis, sauf pendant les ouloureuses années de la guerre, chaque année, Saint-Martin, le bon collège, célèbre avec entrain cette riante solennité. Hier on a joué à tous les jeux entre les murs de l'Institution. M. l'abbé Delaunay. professeur au collège, a même dirigé l'expédition vers des lieux inconnus de ballonnets, dont nous espérons bien pouvoir donner des nouvelles. Le cardinal Charost participa, avec une aimable bonne grâce à cet envoi d'émissaires sans pmni H lâcha le nremier ballon sous

les yeux respectueusement ébahis des enfants.

A 16 h. 30, les vêpres appelèrent la foule sous les voutes de la chapelle. Ce tut l'occasion pour M. Béesau, titulaire du nouvel orgue, de tirer un heureux parti des jeux, des touches et du pédalier de cet instrument parfait et le cardinal monta en chaire. Dans un discours d'une grande élévation de pensée, le prélat s'attacha, avec le talent oratoire que l'on sait. il faire le panégyrique historique et psychologique des fondateurs de la maison, les pp Blanchard et de la Morinière. S'adressant aux élèves, qui l'écoutaient, figés et déférents, il exalta la discipline familiale, génératrice de discipline sociale. Il félicita les maitres de leur ceuvre intellectuelle et surtout de' leur œuvre morale. « car s'il est bon d'apprendre aux jeunes ordonner leurs pensées, il <;5t meilleur encore d'inciter les hommes à ordonner leur vie. »

Nous ne pouvons suivre l'emme-Jt orateur dans son dévelopoement ̃*» l'existence et de la pensée du Perd Blanchard. Notre excellent confrère M. Ernest Rivière a relaté dans la Vie Rennaise la vie de cet homme qui fut un citoyen énergique, un éducateur courageux et un saint prêtre. Mgr Charost s'est attaché à tirer de cette histoire encore récente des leçons de crédit moral et d'encouragement à l'apostolat, qui n'ont pas manqué de frapper son auditoire attentif.

Et quand, pour le salut solennel. les têtes s'inclinaient devant l'ostensoir d'or. un hymne de foi et de benne volonté s'éleva du coeur des assistants porté par les voix claires des enfant» et les vastes intonations des orgues. AU CONSERVATOÏRE Résultats des concours de fin d'année CLASSE D'HARMONIE (suite)

Cours élémentaire. 1' mention Dupas Jeanne, Clervoy Blanche-Marie; 3' mention, Uriac Yvonne, Benoit Yvette.

CLASSE DE PIANO

Cours préparatoire. Mention Aussant Madeleine, Chàlons Jacqueline. Vargues Madeleine.

Couis élémentaire. 1" mention, André Germaine; 2e. Audren Suzanne; Morin Madeleine.

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Pour tous renseignements. s'adresser à M- GUERIN. notaire à Rennes. 9. rue Victor-Hugo, rédacteur et dépositaire du cah:er des charges à M» Urbam HUCHET. avoué. 13 rue de la Monnaie, à Rennes. et a M' MALAPERT. avoué à Rennes. 18. rue de la Chalotais.

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Cours préparatoire. Mention, Nouvel Robert.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS SYNDICAT DES Ouvrimis TAILLEURS. jn nous communique

Le Syndicat des Ouvriers Tailleurs organise une tète amicale le 7 juillet prochain, a la Janais. Il invite cordialement toute la corporation de l'habillement, ouvriers et ouvrières et leur famille. à se Joindre à cette fête lamillale ot les prie d'assister à la réunion qui aura lieu le lundi 17 juin. à 8 h. 30. à la Maison du Peuple. où le Comité de ïa fête se tiendra a, leur* disposition pour quet. Prix 13 francs.

A dater de ce jour notre toute dévouée Mme Callec se tiendra en permaneace, de 18 à 20 heurea, à la Maison du Peuple, jusqu'au Jeudi 20 Juin Inclus. pour les camarades qui n'auraient pu retirer leur carte et du 20 au 29 juin les cartes d'adhésion seront en vente chez Mlle Tiriot. Magasin Au Gagne Petit ». place Saint-Michel. Le Comité des Fttes.

ANCIEKS MARINS DES EQUIPAGES DE LA Flotte. Pour la fête du 7 juillet, à Mordelles. Nous rappelona que les cartes de banquet ivoyage aller et retour compris) sont en vente aux prix de 14 fr. pour les grandes personnes et 7 fr. pour les enfants au-dessous de 10 ans: on pourra se les procurer chez M. Guihard poste des pompiers. Palais SaintGeorges. Le dernier délai est fixé au lundi 1" julllat Inclus.

Umcm FAATERNELLL RENNAISE (N° 95). Les membres du Conseil sont priés de bien vouloir assister à la réunion qui aura lieu au siège social, le mercredi 19 courant, à 20 h. 30.

Prière à tous d'y assister et d'être tré» exact, car la réunion commencera à 20 h. 30 précises.

RETRAITtS DES CHEMTXS na TXR. Les retraités des chemins de fer du Groupe Fédéral de Rennes. se sont réunis au Palais Saint-Georges le 12 Juin 1929. Après réception des adhésions et des cotisations. le vice-président. M. Guille.

ouvre la séance.

I1 excuse le dévoué président. M. Dréno, retenu pour cause de maladie grave de Mme Dréno. ainsi que MM. Le Gad et Gilet, absents de Rennes. Le secrétaire donne lecture du pro- cès-verbal de la dernière réunion. qui est adopté, ainsi que la situation finan- cière.

Ensuite Il est donné lecture des circulaires de la Fédération Nationale de; retraites des chemins de 1er rruncau nt coloniaux, concernait Changement de date de l'mwemb'.ée générale de la Féd6ratlon, qui d'abord fixée au 11 mal. n'a eu lieu que le 15; l'allocation de fin de carrière; la représentation à la commission des retraites; les gratifications de fin d'année qui. entrant dans le compte de la retraite, seront basées sur re« nouveaux traitements de l'activité. Les retraltés qui n'ont pas touché de gratification, seront considérés comme ayant obtenu la note 12 (normale). M. Montaron rend compte de son mandat de délégué à rassemblée générale de la Fédération Nationale, $ laquelle assistaient 412 délégués représentant 346 Groupes. Il dit que le président Roasat, après avoir souhaité la bienvenue aux délégués de tous les réseaux représentant près de 65000 adhérents, demande l'approbation du procésverba? de l'assemblée générale de 1928. et on passe ensuite à l'approbation du rapport moral du secrétaire général, du rapport financier et du rapport de la commission de contrôle, tous adoptés. L'on procède a la nomination d'administrateurs. ceux sortant sont réélus à main levée.

M. Rosset fait un exposé des résultats obtenus depuis l'année dernière. 2ut consistent surtout en l'obtention du statut des retraités, applicable partir du 1" Janvier 1929. lequel cependant n'est pas complet puisqu'il ne comprend ras les retraités des lignes secondaires. Il dit que les résultats ob- tenus ne l'ont pas été sans peine, certains réseaux étant plutôt réfrac'alres, Il fallut de nombreuses demandes et l'aide de MM. Tardieu et Forgeot. Les retraités comptaient, en vertu de ce statut, pouvoir toucher l'augmentation prévue à partir du 1" Janvier, dés IC 1- Juillet, mais Il ne faut pas l'eapérer. en raison des difficultés éprouvees par les réseaux pour incorporer dans les traitements les primes rie fln d'année et de gestion et d'un autre côté rien n'est encore arrêté pur le ministre des Finances

On passe ensuite à la question des facilités de circulation et transports à prix réduits. Plusieurs délégués prennent la parole et la suite de nombreuses discussions, un ordre du jour de confiance est voté à l'unanimité à M. Rosset et à son conseil d'administration pour la poursuite de ces revendications.

L'accord sur la nomlnation d'un dé* légué prés la commission des retraites des grands réseaux n'ayant pu avoir Heu. ctte question sera reprise ultérieurement.

L'ordre du Jour étant épuisé, plusieurs retraités demandent la parole. Il eet répondu à toutes les questions potées Deux demandes écrites qui sont remise, seront transmises au bureau fédéral pour étude.

Les membres du bureau du Groupe Fédéral des retraités de Rennes. sont prles de se réunir. le mercredi 19 courant. au lieu et à l'heure habituels Motif Désignation d'un délégué près la commission des retraites des grands réseaux

MATINÉES & SOIREBS

CINÉMAS

Un chel-d'oeuvre dramar jue réalisé par Carminé Gallone. avec le concourir de l'armée polonaise, et interprété par les excellents artistes Olira Tcliekowa. Henri Batidln. suive. Joyanc.

« L'ENFER DE L'AMOLK u

Vous verrez une scène des plus impresalonnante la poursuite des deux traîneaux dans les neiges glacées de Cologne. Cette scène est au moins aussi angoissante que la course de char de a Ben Hur » peut-être même elepuwer.-olle celle-ci ni inten«lt dramatique L'action se déroule également Parla. au Bourgs t la gare du Nord. etc.

Le célèbre artiste Mrolas Klni-ky que vous avez applaudi dans « Minuit Plane Plualle sera. cette semaine au Sélect dans une comédie de Guy de Maupassant n CE COCHON DE MORIS Il

Fou rire

Une comédie humoristique bien interprétee

« EH BIEN' lUNSf.Z MAINTENANT avec Henri Baudtn.

SOUS-COMMISSION MUNICIPALE DES MEKUURiALtià. Réunion du samedi 15 utn 1929. I Le prix de revient du demi-Kilo de viande nette, adopte par la sous -i. mission des men. iriales, le 15 juin Itfï.. a été hxe corruve suit est ce qui concerne le veau catégorie unique (qualité moyeni.c-j, 5 francs.

II. Les prix pratiques pour la vente au détau dans les boucheries ae Rennés ne devront donc pas être superieurs aux prix ..i. na ci-après VEAU. 1" groupe (escalope sans os, noix de veau) Ljclflcicni 1.75; prix (la livre), 8 fr. 75.

2* groupe (rouelle avec os, cotelettes premières, épa.lle sans os) coefficient 1,50; prix (la livre), 7 fr. 50. 3- groupe (quasi, oui de veau, os barre, rognon, cœur de longe, côtes deuxièmes, poitrine) coefficient 1,25 prix (la livre), 6 fr. 25.

4' groupe (épaule avec os, basses côtes, côtelette découvertes) coefficient 1,125 r"4x (la livre), 5 fr. 65. 5* groupe (collet, milieu de jarret) coefficient 1 prix (la livre). 5 francs. BŒUF. MOUTON ET PORC. Prix antérieurement fixés sans changement.

UN VOLEUR ET SON COMPLICE ARRETES Mazurais Georges, âge de 25 ans, nabitaut rue de Nantes, au n" 13, et Cadio, âge de 21 ans, peintre, habitant rue Chalais, ont été arrêtés et mis à la disposition du Parquet le premier, inculpe de vol le second, de complicité à ce même vol qui a été commis au préjudice de M. Cagnard Albert, peintre rue Le Chapelier La somme dérobée est de 190 fr.

LISTE PREPARATOIRE DES JURÉS. Le maire de Rennes fait savoir à ses administres que la liste préparatoire des Jurés (Canton NordEst), est déposée au Greffe de la Justice de Paix, conformément à l'article 10 de la loi du 21 'novembre 1872 et qu'ils sont admis à en prendre connaissance.

PLACEMENT GRATUIT. L'Office Départemental et Municipal de Placement gratuit, 2. rue Gatnbatta, Palais Safnt-Georges, à Rennes, téléph. 33.10, demande

SECTION Hommes. Emplois ordinaires. Pour Rennes Garçons de courses (14 à 19 ansl, comptable, plombterzingueur, cuisinier ipour école), aideemballeur, ouvrie» coiffeur, manœuvres, pelntre en voiture, garçon d'office, vencieux meure Quincaillier plongeur 13

à 14 ans. serruriers, valet-chauffeur, représentant, employé de bureau 15 à 16 ans. porteur de pain, commis de cuisine. Apprentis. Machiniste (bonneterie. serrurier, commerce, cuisinier, tourneur sur bois, menuisier, mécanicien (machine à écrire), éleotricien. lerblantler.

Pour le département et les départements limitrophes. Charron Jeune dessinateur bâtiment ou calqueur, Ménage, garde-reglraeur, patres, officier, salonnlur bon mixte, commis de culsine, pâtissier.

Hmpioi obligatoire des penslonnls de guerre. Se renseigner à l'Offlce. SECTION Femmes. Emplois ordinatres. Pour Rennes Caissière pour grand café, cowturière (Journées); vendeuses en tissus (veuves de guerre) ouvrières pour chaussures, équipement et confection vêtements (veuves de guerre Jeune fille pour machine à laver, bonne monteuse en chemise pour mes, vendeuses, coupeuse pour bonneterie ,veuve de guerre), couturières et finisseuse» pour bonneterie, vendeuse ou comptable (veuve de guerre), tricoteuses à la machine (atelier), débutantes pour magasins, mécaniciennes, chemisières et culottlérer (veuves de guerre). manutentionnaires, laveuse semalnlère, bonnes à tout faire, cuisinières, femmes de chambre, bonnes d'enfants. bonnes de café. domestiques de ferme.

Pour Paris. .Bonnes à tout faire. cuisinière.

Pour Vitré. Plqueuses en chaussures.

Pour la saison balnéaire. Cuisinières pour hôtel et pension de famille. Emploi obligatoire des pensionnées de guerre. Se renseigner à l'Office. ETAT-CIVIL DE RENNES

Naissances

15 Juin. Robert Pays. 34, rue du Champ-Dolent Ginette Courtais. 89. rue de D:nan; Marie Micault, 164, rue Salnt-Malo; Maxime Le Pocreay. rue de l'Hôtel-Dieu- Jeanine Fontaine. 40. rue Loblneau; Marcel Barbot. 5, Impasse de la Crèche: Henri Lequeux. 38. rue SalntMalo; Annick Monnerle, 47. rue des Ormeaux; Gabriel Gaillard. 82. rue de Vern.

Mme Sage-femme de première classe. 19. rue d'Erhnnxr. KtMinm. Publications de MARIAGES

Maurice Blnard, plombier, 13. rue de Quineleu, et Henriette Maheux, tetnme de chambre. 39, boulevard de Sevlgnè. Félix Miriel, chauffeur, 17, avenue du Mail, et Eugénie Le Goff. commerçante à Quèdlllac d.-et-V.).

Maur Blandin, plombier-zingueur, 55. rue de Brest. et Nathalie Geslln s. p.. à Janzé il.-et-V.i.

Henri Renault, employé de commerce. 11. rue des Dames. et Berthe Le Quennec, dame employée d'EnregistreJules Fouèré. clicheur. 156, r^» de Fougérci-, et Marie Bèchu. cuisinière. 3. rue Nationale.

André Derval, menuisier. 23, rue Ed.Turquety. et Yvonne Genet, couturière. 19, rue Mouconsell.

POUH VOS PHOTOUKAPlIltS UG MAKIAGE Mais RANCHON A. PKSPLAT. 39. Bd de la Liberté Lucien Trévldlc, chauffeur d'automobile., 22. rue Ed.-Turquety. et Marie DroulUer, cuisinière. 25. rue d'Antra:u. Jean Thuault, nettoyeur au Chemin de fer. 41, boulevard de Metz, et Armandlne Heudré. culouiére, 33. rue de Paris.

Louis Dufresne. profeeseur au Conservatoire, 3. rue de la Monnaie, et Marcelle Harrouard. s. p.. 20. boulevard de la Tour-d'Auvergne.

Marcel Lecomte, maréchal des logis au 19' dragons, à Mayenee. et Emilie Oblin imp. Poulam-Duparc. 2.

Alexis Rault. employr de magasin, 9, rue Emile-Souvestre, et Marie Le Borgne, b. p.. 9. rue de. Daines.

Marcel Godier. employé ait Chemin de fer Mécropolttuln. à Sniut-Maur-desFossé» |8elnei. et Germaine Guilwd. bonne de café, rue d'Anlraln. « Les Onutelles a.

Théodore Keroullc. agent militaire. 5. rue de Redon. et Simonne Jolya. couturière. 3. rue Thiers.

Francis Rotand. couvreur, rue de la Motte-Brulon. et Yvonne Dumast souf. fH'iise à Pans (2O'l

Emmanuel Collet -jnanceuvre au Chemin de ter, 112 rue Saln'-Maio. et Merie Barbé contremaitrceEe d'usine. 28 quai Salllt-Cyr.

3. rue de Nantes et Marguerite Leter trr mineuse, mlme lieu

Joseph Hubert, coiffeur, 4. rue de j

l'Arsenal, et Maria Godet, couturière à l'Hermittge d.-et-V.).

Dicta

COURONNES MOUli.ilKt;S, 1tenue. BKOSSAULT. clrier, rue de biontfort 15 Juin Gustave Beucher. retraité des Chemlne de fer. veuf. 70 ans. 71. rue Lobineau; Jean Garnirez 3 jours. 5. rue du Puits-Jacob: René Daudin, 83 ans. retraité des Chemins de fer. marié. ti8. rue Saint-Hélier: Louis Corbe, 9 jours. Hôtel-Dieu: Jean George. 69 ans. ancien représentant de commerce, marié. 6. quai Rlchemont; veuve Lechaux, née Neveu. 88 ans. 165. rue de Paris; Marcel Chérel. 3 ans. Hôtel-Dieu; Jules Boué, tailleur de pierres, veuf. 84 ans. 65. rue de Chatlllon.

Chanteple

ASSEMBLEE ANNUELLE. A çausc des courses de Rennes, l'assemblée annuelle aura lieu exceptionnellement, cette année, le 30 juin. Au programme tir à la carabine, jeux de palets, courses de bicyclettes communales, hommes et femmes, jeux divers: concours de bicyclettes et de chars fleuris, retraite aux flambeaux, feu d'artifice et bal.

La musique l'Indépendante prêtera son concours. Gages de domestiques. Les forains ne paieront pas de droit de place. Le Comité nc répond pas des accidents.

Vern-sur- Seiche

LA SAINT-.TEAN. L'assemblée et la fête traditionnelle de la St-.Jean, aura lieu le 24 juin prochain. Jeux divers et gage des domestiques. Liffré

A L'UNION SPORTIVE LIFFREENNE. L'Union Sportive Liffréenne fait connaître aux membres honoraire- et actifs que la société organise sa fête annuelle le dimanche 23 juin. Au programme concours de pêche; rallye-paper* et banquet avec concert. Nous Invitons les membres honoraires à retirer leur carte auprès des membres de l'U. S. L. Prix de la carte, 10 francs. Après le banquet, bal gracieusement offert aux membres honoraires sur présentation de leur carte. Le secrétaire MILLET.

SECTION DE L'U.N.C Réunion 1e dimanche 23 juin, à 9 heures (heure légale).

Ordre du jour Adhesions et organisations du voyage en commun pour le congrès départemental de Bain-deBretngne, le 30 juin: Mutuelle-retraite, adhésions et versements des coti-

sations a la meme aate pour tous; Campagne en vue d'obtenir a) la retraite gratuite pour les A.C. les plus âgés; b) l'application de la loi de décembre 1928 aux A.C. mutualistes les plus chargés de famille: Office du combattant, carte, subsides.

Noyal-iur- Vilaine

FETE PATRONAT. La fête phtronale aura lieu le uimanche 23 juin gages de domestlaues. Concours de palets, jeux divers, 295 fr. de prix. Felru

FETE ANNUELLE. La fête annuelle de Feins aura lieu le dimanche 7 juillet 1929. avec le concours de la Musique de Montreuil-sur-Ille.

Programme concours de tir et concours de palets. Ces concours seront ouverts les dimanches 16, 23 et 30 juin et 7 juillet.

Grand concours de pêche à la ligne à l'étang du Boulet, avec appât. 14 h. 30, courses de bicyclettes. Engagement, 2 fr.

L'heure légale sera observée.

Courses à pied. Toute la journée', lapinodrome.

Distribution des prix à 19 h. Feu de joie, bal champêtre. Les forains ne paieront aucun droit de place. Le Comité ne répond pas des accidents. VOL DE BOIS. Mme Frémont, de Feins, était accusée d'avoir volé du bois de chauffage au préjudice de M. Bédault Francis, de Saint-Médardsur-IUe. En effet une perquisition au domicile de l'inculpée a fait découvrir du bois de chauffage qu'elle Il dû avouer avoir volé.

AUJOURD'HUI

A 20 h. 30, au Sévlgné-Palace Cinéma Soirée.

Pharmacien de service M. Chabroux. place du Marchix.

LA FÊTE DES A.C.

Nous apprenons que la section des A. C. de Vitré donnera sa fête an- nuelle le dimanche 7 juillet prochain. Le Comité a déjà commencé il élaborer un programme qui permet d'assurer que cette fête, si appréciée du public vitréen, atteindra un succès sans précédent. Une indiscrétion nous permet d'en donner les grandes lignes. Il y aura, suivant l'usage. un con- coure de pèche, mais cptte année U aura lieu au jardin public

De plus, de nombreuses attractiuns sont prévues qui attireront une afflueiice considérable en cette magnl- fique promenade. Le soir, une brillante retraite aux flambeaux clôturera cette fête sur laquelle nous reviendrons bientôt avec plus de détails.

MUTUELLE RETRAITE DES A. C. Les mutualistes effectuant leur versement par semestre' ou trimestre sont instamment pries d apporter le montant de leur prime, courant de cette semaine, le samedi 2i! juin étant le dernier délai.

GRAVE ACCIDENT DU TRAVAIL. Le 13 juin. M. Gilbert Pierre. 23 ans. manœuvre, demeurai.' rue Pote rie. employé dans une ushn de notre vil:e, était occupe à « meuier à une pièce d? tonte :crsque tout a coup il eut la main gauche prise entre la meule emeri et le tablier. Ses camarades se portèrent au secours du blessé qui avait l'auriculaire, l'anuu- laire et le méd'ti- ̃• uu'lies broyés Le gicleur Ma;" <uid. qui lui prodl- %UA (\0b soins a du pratiquer l'amputation partielle de deux doigte ETAT-CIVIL

du 15 juin 1929

Naissances. Jeanne Sorln. à la Ferronniére Paulette Ségaien. rue de Brest. 29 • Alice Le Bris rue de Paris. 51.

Publication de mariace. Louis ih'Rucheux. cultivateur Etrelles. et RoMlle Travrrs. femme de chambre, rue du Farc, Il.

Mariages. Francois Merienne. ou- vrler meunier à Lécousse. et Madeleine Rivet, sans profession, boulevard de Laval Jean ChalolB. employé de che- min c.o ter. rue de Brut. ot Marie Maretheux. Journalière. rue des Auaus tins Jean Paralge. cultivateur au vil- lage de la Plcotiérc. et Marie Roquet. couturière. rue de Rennes.

Décès Henri Dallet. charretter. 38 ans. rue Pasteur. 13 Angélique Hary. veuve Salmon. 81 ans. rue de Paris. 45 Louls Gallon. s. n.. 61 ans. rue Pasteur. 7; Marie Galivel. veuve Pipard journalière. 51a ns. rue de Parts. 45: Elisabeth Vannier. veuve Valllcr. cultivatrice. 72 ans. ruede Parts. 46 Rose Besneux, veuve Rolland, s. p.. 80 ans. boulevard des Jacobins; Berthe Danger. épouse Lhoumesu, s. p.. M ans. veuve Préraux. 86 ans. rue Beaudralrlc. La Guerchr-dc-Brelnicne

AVIS AUX CONSCRITS DE LA CLASSE 1899. Les conscrits de la classe 1899 de la ville de La Guerche et des communes environrantes sont invités à se rendre à l'hôtel Moreau. faubourg d'Anjou, le 23 juin, à 9 h. 30 (heure nouvelle).

Objet de la réunion préparation de la fête du cinquantenaire.

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Le service pharmaceutique sera assure aujourd'hui par M. Ruaux. pharmacien, rue de Rannée.

HEURTEE PAR UNE AUTO. Jeudi matin. Mlle Valentine Viel. 25 ans cultivatrice à la Bilière. se rendait à. La Guerche à bicyclette pour assister aux obsèques de M Guévenoux, marbrier, lorsqu'arrivée vers la moitié du faubourg de Rennes, elle fut violemment heurtée par une auto appartenant à Mme Foueré. propriétaire à Nouvoitou, près Chàteaugiron. Mlle V.iel, relevée avec des contusions nombreuses, a reçu les soins du docteur. Sa bicyclette a été endommagée.

ACCIDENT DU TRAVAIL. M. Henry Barreau, 24 ans. ouvrier mécanicien. a eu la main prise sous un moteur en déplaçant celui-ci dans l'atelier.

Le docteur lui a prescrit une incapacité de travail de plusieurs jours. FETE DU FAUBOURG DE RENNES. Les commerçants du faubourg de Rennes se sont réunis jeudi soir pour la formation d'un comité en vue de l'organisation d'une fête de quartier.

PHARMACIE DE SERVICE. Le r.ervlce pharmaceutique eera assure toute la journée d'aujourahui diman- cne 16 juin, par la pharmacie Josset, rue de la Saulnerie.

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AMICALE DES JEUNES GENS. Lunai 17 juin, à 20 h. 30, à l'école municipale de garçons, réunion des jeu- nes gens de Montfort. On élira le bureau provisoire de 1 Amicale. De plus il sera présenté une projet de piquenique dans les bois, pour juillet. Présence indispensable. Venir à l'heu- re très précise.

ETAT-CIVIL, Pnblication de ma- nage. Ange Botrcl. adjudant de recrutement à Vitre et Mêla nie Monvotsin, empl. des postes à Montfort. Deces. Denise Piederrlere, 8 mois, rue de Gaël; Anne-Marie Hurel, célib.. 60 ans, a. p., hôpital-hospice; Constant priètaire, rue de la Gare.

Montauban

IMPRUDENCE D'ENFANT. Ces jours derniers, le jeune Olcqueinis François, àgee de 13 ans, était occu po dans un champ près de la oie avec les ouvriers de M. Lohat. cultiva- leur a ia Ville-Uoudalan, lorsqu'aynul vu un employé de la gare placer v'es pétards de securitc sur la voie, il ne trouva rien de Kvnix que de descendes le remblai pour aller les prendre. Le soir, vers 19 h. 30. Mme Lohat mi commanda un travail, c'est alors que voulant voir ce que les pétards renfer- matent, il en frappa un avec le dus d'une hache, Il s'ensuivit une explosion et le jeune enfant de la maison, âtc lais fut atteint par un éclat a l'œil gauche et a dit être transporté il la chmque Sainte-Anne it Rennes

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TRIBUNAL CORRECTIONNEL Vi>e. voleur-e La femme liée Pore, née en 1904 à Vleux-Vy-furOouenon. est accuser d'une srrie de vol8 au préjudice de Ni uuei'in. rentier R Chauugné. Les fait. se sont passes le novembre dernier M. Ouerin étant seul, la femme Ausmii vint le voir et trouva le moyen de lui voler 1.200 francs, du lard, du cafe et de l'eau-de-vie

La prévenue nie les taits, elle rcconnaît oien être allée chez le pere Guérin, mais d'accord avec ce dernier qui. dit-elle, lui aurait remis une certaine somme d'argent.

La femme Aussant est condamnée a ti mois de prison.

Brls de carreau. Mme Vve DcUHaye, née Carreau Thérèse, demeurant à Fougères, trouvant que les enfants de Mme M*sson. qui se trouvaient dans leur maison, se moquaient d'elle. elle lança une pierre dans leur direc- tion et cassa un carreau. Elle recon- nait avoir cédé à un mouvement d'hu- meur et obtient le sursis pour 25 fr d'amende

Chasse prohibée Lec gendarmes ont surpris Mme Prioal Marie, menagère à Combourtille. dépouillant un lièvre. Elle prétend que ce lièvre lui

a été apporté par son chien et qu'elle voulait le porter au maire.

Le jugement est remis a quinzaine. Ivresse M Rigaux André, âge de 23 ans. maçon à Fougères, est condamné à 6 jours de prison pour ivresse. Coups et ivresse. M. Craif Julien, demeurant à Fougères, fait opposition à un jugement du tribunal correctionnel de Samt-Malo du 16 mai dernier le condamnant à 15 jours de prison et 5 fr. d'amende pour ivresse. La peine de prlson est ramenée à 8 jours.

Accident d'auto. M. Georges Masson 20 ans, venait de Rennes en auto par temps de brouillard quand, près de Salnt-Aubln-du-Cormier. un cycliste, M Sabry, dont la bicyclette n'était pas éclairée, vint se jeter sur l'aile gauche de l'auto. Gravement [ blessé à la tête, M. Sabry mourait le lendemain.

Me Douet. qui défend M. Masson, I demande son acquittement, l'accident résultant des fautes du cycliste Tenant compte de ces fautes, le tribunal acquitte M. Masson.

Violences spéciales Louis Delamarche, un individu qui parait faible d'esprit, s'est livré à des violences sur Mlle Joséphine Beaulieu. En raison des circonstances, le tribunal lui In- j Hige trois mois de prison.

St-Georges-de-neintembault

ETAT-CIVIL. Naissances. Rosa Leduc, aux Goutelles: Denise Primé a Villechlen; Amand Hamard. aux Loges: Auguste Lacroix. à la Tourmcotiére. VOL DE DINDES. Jeudi matin chez M. Fror, à la Gaillardière en Lémousse, on s'aperçut que trois dindes qui couvaient dans un local tout près i de la maison avaient disparu. Comme le local était fermé on pense qu'il y a .u vol.

Le préjudice cause du fait de la dis1 parition de ces (indes et de la perte ] des trois couvées est assez élevé. La gendarmerie prévenue a ouvert une euquéte. Rimou UNE FARCE OU UN VOL ? Lundi soir étant revenu tard dar.s un de ses champs, M. Frin, de la Hunaui dière en Rinnou constata t.u'un de ses outils dont il s'était pourtant servi toute la journée avait disparu. Il crut tout d'abord à une farce, mais i n'ayant toujours pas retrouvé l'outil en question il a prévenu la gendarmei rie

Une enquête est ouverte.

AUJOURD'HUI

Pharmacie de aervlce M. Maya. Orii:i'Je-Rue.

Boulangerie ouverte M. Houuln, rue Notre-Dame.

UNION DES MUTILÉS

ET ANCIENS COMBATTANTS Une importante conférence sera faite à Redon, le jeudi 20 juin, à 20 h. 30, salle des fêtes de la ville par M. Eudi^ secrétaire général du cornue départemental des habitations à bon marche.

M. Eudes, dont nous connaissons le dévouement inlassable pour cette grande reforme qu'est la loi Loucheur. nous donnera des explications très détaillées sur son fonctionnement ses avantages et son application L'Union des Mutlies et anciens combattants, croit rappeler à tous les anciens combattants et victimes de la guerre, que des conditions avantageuses leur sont réservées par cette loi et tes invite à assister en masse a cette importante conférence.

La conférence sera publique et toutes ies personnes autres que les catégortes ci-dessus qui désireraient des :'(!iisf>igueinpnts ou s'intéressent .1 <ette loi. peuvent assister A la réunion. Les pères de famille nombreuse tout particulièrement invités à assister a cette conférence.

Pour tous les membres de l'U.M.A. C., le présent avis tient lieu de conlocation.

Pour les renseignements. s'ad:c..s.'r i MM Gaston Sebiilep.u. rue Notre- Dame, a Redon: Yves de Kerouallan, rue de l'Union, a Redon.

Le bureau de l'U.M.A.C.

CONGRES DEPARTEMENTAL DE L U.N.C Le congres départemental annuel de ru.N.U se tiendra cette année le 30 juin. a partir de 9 heu- res du matin à Bain-cie-Bre:.agnr?, rentre tie l'arrondissement de ReUon. Les A.C. de l,t section de Redon vou- dront s'y rendre nombreux pour en- tendre le compte rendu détaille dfs j travaux du X' Congrès National de l'U.N.C. qui vient de tenir ses assise.) a St-Emilioii Ils sont pries dv donner des main- tcniini leur nom a M Gaudlclion. président de la section, pour lui per- mettre dr s'occuper du moyen de transport.

LA FETE ANNUELLE. -.a fête annuelle de Laillé aura lieu le 21 juillet procham Au programme figurent des grandes course: cyclistes sur piste et une exposition agricole.

K»in-iic-Brctagne

CONt.iRES DES ANCIEN* COM- k>c du 30 juin se poursuivent activement Nous croyons savoir que 'le grandes cottrser de bicyclettes «m ont .ira l'après-midi.. Toutes les nonibrru-ir» attraction* provins au piogiv.m'.ue doivent ame- j ner a Bain, ea dehors des corgres- sistes, une foule de visiteurs

AVIS AUX AGRICULTEURS MM. les Arrieulteurs sont Informes culture, se tendra à leur disposition le jour de 1.» tolre de Bain-de-Bretafne, le lunoi 17 luin. à la m.:r!c. de 1 li. 30 à 4 heures.

Sixt

QUI A DEVALISE LE CHARMER M Jean Têtard. cultivateur ,a Tro-,h!nant. en Stxl-iur-Aff. entrant .'ans si>n cellier, le J3 juin au matin, constata que le charnier avait été déplace et qu'il y manquait environ 4 à 5 eg de lard. d'une valeur de 80 francs. Comme il v a deux ans. un vol identique avait été commis dans les mémos circonstance; M Tatard porta plainte à la gendarmerie

L'enquête ouverte permettra, pspérons-le, de dccuuvrir le coupable

mais ne serait-ce pas un chien de ut ferme ou du voisinage ?

VOL DE LITIERE Le 10 JUL1, M Françots Moison. cultivateur Villerny. alla avec son domestique couper de la litiére sur les landes Baron, Le cultivateur n'en ramena qu'une charretée, se reservant de prendre le reste un autre jour.

Or. quand il retourna sur les landes. il constata qu. la Uliere avait disparu. M Moison. qui epruuve uni préjudice de 100 francs environ a porté plainte contre inconnu.

L'enquèt? de la gendarmerie permettra de retrouver l'auteur de ce voL

Grand-Fongeray

CERTIFICAT D'Ki UL'SS Vendredl 14 juin ont eu lieu au GrandFougeray les épreuves du certificat d'études pour les eieves des communes du canton. 11 élevés ont été presentes et admis dont quatre pour la commune du Grand-Fougeray.

Nos meilleures félicitations aux maîtresses. aux maîtres et aux idmis.

AUJOURD'HUI

des membres du Syndicat Chrétien, la permanence.

Avenue des Cotta&os Concours de palets.

A Saint- Servan. Réunion des Médaillés Militaires. 3. 10 lteures. l'Hôtel de Vitte. A son l»*ue Réunion des retraités civils et militaires de France et des colonies.

Concours de palets. boulevard Douville.

Arrivée du Grand Prix cy uste de l'Eveil. vers 17 h. Un vin d'honneur sern offert aux coureurn. k l'Hôtel de Ville.

A Dinard. Départ du G-ajid Prix cycliste de l'Eveil. à 13 h. 30. eVla place de la Concorde.

A Saint-Guinoux. Réunion du Comice Agricole.

M. Tuai, Vannier, aven. Louis-Martin, St-Malo, avise MM. tes Cultivateurs qu il tient à leur dispos. paniers ordin. et paniers tr. forts Prix modér. LA SAISON D'ÉTÉ

La saison d'été s'annonce très brillante au Casino, si nous en jugeons par le programme général dont nous avons eu connaissance t qui paraitra dans quelques jours. sous la forme d'un joli livret. abondamment illustré.

Le public sait déjà ce que seront le dancing, l'orchestre jazz, les bals de gala, et les débuts, en morte-salson, sont prometteurs de ce que deviendront les galas en pleine saison. Par ailleurs, nous avons donné la composition de l'orchestre symphont»que de 15 musiciens. sous la direction de M. E`lis, qui débutera le 30 juin, en soirée, au cours d'un siverbe concert donné sur l'Eden-Terrasso.

Cet orchestre, en dehors de son service au théâtre, donnera de nombreux concerts à l'Eden-Terrasse, en matinée et en soirée; également des concerts classiques avec le concours de virtuoses concertistes.

La partie théâtrale a été particulièrement soignée et la formule des années passées. a été complètement changée. Il a été, en effet, pensé qus programme théâtral d'un Casino devait comprendre cîcs spectacles très variés, les nouveautés, les succès de l'année, que le répertoire interprété devait s'étendre du classique au moderne et que les artistes en représentations devraient être nombreux. Avant de parler des changements poérés et consécutifs a ces principes d'exploitation, nous sor.imes heureux de faire connaltre que les décors acront présentés avec :in grand '.uxe et que s'Il n'est pas possible, les premières années de refaire tout lot Important du Casîno, nous au'onii cet 'été 5 salons neufs, une plac^ publique un parc-jardin au,( couleurs chatoyantes, une terrasse de villa de bains i de mer. des pavillons modernes, des cliarm: n.es panoramas.

Les prii-.cii'aux tR^eaux ries oréras, oporns-comioues. tel? que et le château Saint-Ange avec r>arr.rs-r"i de Rome dans Toscn: l'Enclos de! Mûr:r;. de M:rrii:c; le Va! d'Enfer. la Cr-.u les fiint<"3 Mari?.; de la Mer: la fo-èt vici-sp. la pagode et la rivtèro de lakmé; les Arèczs dans Ccmen; l'hostrlleric dans .Vmm. la roui? du Havre; le laboratoire ci; Fausi. l'apparition et la maison de Marguerite, etc.. etc.

Avec des accessoires changés, ries meubles neufs, des tentures, taris et. coussin* aux tons u:'s, les m.se:: rn scène deviendront de joHs tableu- a. Dnns ces ris'.ws fra:.r.. ?ais. pi-n^a/i'.s, II nous sera donne de voir dénier le.. plus ioli'-s tournées Chai 1rs ?.;rct. 01?noret. les dernier' s:cc?s d? 1 pnnée. les opérettes moden;s des tourner Ma\. Kose-Mcirie. le reps/foire viennois.

Nets sommes h^'ir'-u'; de !ir- connaitre qu'en reincrc'c-menî du s::p:- e succès réserve aa op' chw 'Js? .e d'Or r. p,:r les rt:i*>!Cjrs ci O.v;io. la direction du Oa.-n-i organise peur le samedi 22 juin. '.<• gi\in;: gala de la pcmire dr trrre Oie p cléc ds patates.

Ce bill qui t dor""]pra >-nus la pré.Mder.ce de* r.\p.t reuti. promet d'attirer <<; C.-vj-iuo la toulc des ;rHnds jours.

Ln s-' Ile du Cp*i:io recevra :u·P dccotation très oripi^a'0 et de circonstance et la rlirect;on nie .«».< fidèles habitués de bien vciuici'v F.' travestir. Dans ce but elle ?p met à leur disposition pour les aider.

Comme il a été déil dit. le caractère de ce bal n'appelle aucun luxe, mais simplement l'originalité, la note cotnique et l'idOe

Un ecrepurs dote de nombreux prix fera naturellement organisé pour riro'nprnser le; efforts les olus msrttnires. Pour ?Mr.-irlrr 'es 'iltlptlves qui conserveront à notre bel établissement, sa réputation de çateté et le fieront visiter cet et i '.n- l.-s tourt.=t'is et les populations des environs, la Direction saura » r ai'lpurs. reconrmit-p les concours qui lui seront apportés.

D'orrs et <1éW». le Casino est à la disposition des personnes qui voudraient faire décorer leurs costuma.

Bals d'enfants

Nous aommes heureux de faire connaître que d'ores et déjà et eu cours de toute la saison, le Casino organisera chaque jeudi, un tlie et un bal d'enfants, ave distribution de jouets. La Direction a pensé en effet, que les tout petits devraient avoir leur part de distraction et en attendant les grandes fêtes enfantines de la saison, nos petits danseurs pourront venir chaque semaine se préparer et s'exercer.

Les bals seront sous la direction de Mme et M. de la Puente, qui, par ailleurs, se tiennent à la disposition des familles, pour organiser dans leur studio, des cours d'ensemble pour enfants à des conditions très réduites. F EMERAUDE– PALACE ̃̃*̃ >Y-HARRINGTO\, LE SOUPCONB ADAPTATION SONORE TRIBUNAL CORRECTIONNEL Outrages aux gendarmes. Gustave Leblanc, boulanger à Saint-Domlneuc, voulant retrouver sa femme réfugiée chez une voisine, Mlle Pinault. causait du scandale sur la voie publique. Les gendarmes étant intervenus, Lfblanc, au lieu de se calmer, tes injuria, faisant même rébellion. Poursuivi pour outrages, rébellion, tapage injurieux et ivresse, il est défendu par M' Frangeul fils. Le tribunal, malgré les regrets de Leblanc, le condamne à un mois de prison et deux amendes, l'un de 11, l'autre de 5 fr. Blessure accidentelle. M. Gorge Charles, né en 1884 à Trans, se trouvant, le 3 mai dernier, à Cancale, effectuant avec son auto une manœuvre de recul, au village de la Broustière, pressa contre un mur Mlle Hervot Désiré, qui venait de sortir de sa maison et fut blessée à l'œil uroit. Son père se porte partie civile et M' Gasnier-Duparc réclame en son nom 685 francs pour remboursement des frais immédiats, puis éventuellement 60.000 francs de dommages-intéréts. M Dcuet présente ensuite la dépense de M. Gorge dont il demande l'acquittement. Jugement à quinzaine. Coups et blessures. Berthe Viot, ménagère à Dinard, a porté des coups à sa voisine Marie Saiget, femme Livet à la suite d'une discussion qu'elle avait provoquée. La scène se passait le 29 avril. Berthe Viot prétend avoir été frappée de son côté et nie avoir donné des coups.

16 francs d'amende avec sursis. T'Outrages au Procureur et recel. Augustine Secardin, femme Gautier, ménagère à Pleurtuit, est prévenue d'outrages envers M. le Procureur de la République. Sa soeur, Emilie Secariin, femme Lecet est prévenue d'avoir recelé sciemment le mobilier de sa :œur. Les deux sœurs expriment des regrets de leur conduite. Elles ont, d'ailleurs, pour excuse, la première, lue son outrage envers le procureur l'a. été tenu qu'en présence du garde champêtre, la seconde d'avoir voulu .-endre service à sa sœur.

Après plaidoirie de M. le Bàtonnier Bault, le tribunal condamne la emme Gautier à 16 francs d'amende, .a femme Lecet il la même peine. Abus de confiance. Lacai:ière Maurice, receveur des Chemins de fer de fer de l'Etat à Dol, est poursuivi pour détournements se montant i environ 50.000 francs au préjudice du réseau.

Lacairière est un peu faible de caractère et on croit qu'il a dû agir sur es instigations de sa femme.

On entend M. Labourdonnais, ins9cteur des Chemins de fer, qui s'aperut du vol.

M. Lacairière s'offre à rembourser. Le prévenu est défendu par MM. Ci&snier-Duparc et Frangeul fils. Le jugement sera rendu à quin:3.in.

SÀVIS AUX LOUEURS DE VOITURES

La saison s'annonce brillante, et nombreux seront les touristes qui ne Jurront, faute de véhicule, faire xcursion projetée (Cap Fréhel, Tont-Saint-Michel, Dinard, St-Malo, i'iuérande, Le Croisic, Le Huelgoat, .'isselin, etc.).

Pourquoi n'achetez-vous pas dès maintenant un taxi Monasix souple et i iplde. ou bien encore une bonne voiire d'occasion garantie, visibles à la toUCCURSALE RENAULT. Boulevard rï»rbenf, RENNES. Tél. 22-60 ? Contlons particulières aux loueurs et ragistes. Règlement comptant ou à édit.

LEGION D'HONNEUR. Le coité de la Société de la Légion d'Hon• ^ttr de Saint-Malo, Saint-Servan et itamé, encouragé par le brillant suc-

cès de la fête qu'il a donnée le 3 septembre 1928, a décidé de la renouveler cette année.

Elle a été ffxée au samedi 3 août. à 9 h. 30 du soir, au Casino de SaintMalo.

Elle consistera en un grand bal avec intermèdes et attractions diverses par des artistes du Casino.

Des détails plus complets anr cette fête seront donnés ultérieurement et tout fait espérer que sa réussite dépassera celle de l'an dernier.

GARAGE DU Chemin Pavé Te 1:4.72 ./i-MALO AG E M T pour les Arrondissements oev^-MALO V DlfiAM CASINO DE SAINT-MALO. Aujourd'hui, sur l'Eden-Terrasse, matinée et soirée dansantes. Concert. Entrée 2 francs. Boule, baccara, café glacier.

Saint-Servan

GRAND PRIX DE L'EVEIL. (Voir en rubrique sportive).

Paramé

SYNDICAT DE DEFENSE DE PARAME. Les propriétaires et locataires sédentaires à l'année qui louent ou sous-louent leurs villas pendant les mois d'avril à fin octobre sont informés que les nouveaux occupants, en vertu de l'article 11 du nouveau cahier des charges, seront considérés comme « abonnés de saison » et devront payer, de ce fait, en plus du prix normal appliqué pour l'éclairage aux abonnés ordinaires, une redevance de trente cinq centimes (0.35) par kilowatt-heure consommé.

Les propriétaires et locataires sédentaires devront faire la déclaration de leurs abonnés dits « de saison » aux bureaux de la Compagnie çui, dans ce cas, prendra, vis-à-vis de ces derniers toutes dispositions pour dégager leur responsabilité.

Faute par eux de se conformer à cette règle, ils demeureront personneliement responsables des consommations et des non-paiements de leurs locataires et, en outre, l'électricité ainsi consommée leur sera facturée au tarif des abonnés « de saison », dans les conditions stipulées ci-dessus. (Communique).

Dinard

TAXE DE SEJOUR. Les personnes ayant l'intention de louer tout ou partie de leur habitation à des étrangers pour la saison d'été 1929, ou même de recevoir ces derniers gratuitement, doivent en faire la déclaration à la mairie, avant le le, juillet. Passé ce délai, il sera dressé procès-verbal à toute personne ayant omis de faire cette déclaration.

AMICALE LAIQUE. Une réunion des anciens élèves de l'école publique des garçons de Dinard aura lieu le mercredi 19 juin, à 20 h. 30, salle de la cantine scolaire.

Tous les anciens élèves de l'école, societaires ou non, sont invités à asssiter à la réunion.

Les jeunes filles désirant participer à la fête organisée le 4 août sont priées de bien vouloir se faire inscrire chec MM. Hervouet. rue de la Concorde Maulion, rue du Casino; Corvaisier, 104, Grande-Rue.

ABUS DE CONFIANCE. M. Gautier, jardinier, rue de la Corbinais, avait confié à un certain Lemonnier. vannier, une importante quantité d'osier, à charge de lui confectionner des paniers. En vue d'un gain important, la marchandise lui étant fournie à 1'oeil, Lemonnier « a mis les voiles a et M. Gautier, se voyant lésé d'une somme de 150 fr., a porté plainte à la gendarmerie, qui recherche le peu scrupuleux vannier.

ETAT-CIVIL. Naissances. Féllx Joue. le Haut-Chemin; Marcel Laporte, la Vtlle-ès-Ménlers; Odette Jugan, 52. boulevard Lhoteller.

Mariages. Joseph Pohon, maçon, et Henrieate Podezaslcl. comptable; Julien Lemoine, employé de banque, et Suzanne Gallet, s. p.: René Tizon, coiffeur, et Anne-Marie Guégan, employée de commerce.

Décès. Marcelle Le Villaln, 14 mois, rue Champ-Pival.

Pleurtuit

RÉTRACTATION

« Je soussigné, Lemoine Pierre, con« semer municipal, déclare

« Au soir des élections du 5 mal, « vers 17 heures, je m'étais laissé aller « à injurier grossièrement et même à diffamer M. Divard, négociant à « Pleurtuit.

Je reconnais. que ces paroles « échappées dans un moment de co1ère ont non seulement dépassé, « mais encore trahi ma pensée. « En conséquence, je déclare les regretter et les retirer. Et je suis ̃i très heureux de certifier ici que je « considère M. Divard comme un parfait honnête homme, aussi bien « dans sa vie privée que dans ses re- a lations commerciales.

Signé Pierre LEMOINE

Cancale

BAL. Nous rappelons que ce soir à 20 h. 30, la musique municipale donnera un bal avec orchestre et jazz dans la salle des fêtes de l'école communale entrée 2 francs.

CHORALE FEMININE. Demain lundi à 20 h. 30 dans une des salles de l'école communale, réunion de la Chorale féminine, en vue d'un prochain concert. Les dames et demoi- selles qui désireraient faire partie de cette chorale et qui n'auraient pas reçu de lettre d'invitation sont priées de considérer le présent avis comme convocation: le meilleur accueil leur sera réservé.

Saint-Méloir-des-Ondes

CINEMA. Deux séances de cinéma seront données aujourd'hui au patronage en matinée à 4 heures et en soirée à 8 h. 30 (heure ancienne). Au programme Les funérailles du Maréchal Foch, film d'actualité Le Bossu (1™ partie), drame, réalisation sensationnelle du fameux roman de Paul Féval Frotteur trop consciencieux, comique désopilant.

Entrées premières, 4 fr.; secondes, 3 fr.; enfants 1 fr. Qu'on se le dise Saint-Benoit-des-Ondes

FETE ANNUELLE. DITE LA SAINT-BENOIT. Cette année la fête de la Saint-Benoit aura lieu le 30 juin et la foire le 1" juillet. Le programme de la fête paraîtra incessamment. Les forains ont déjà retenu leurs places: ils n'auront aucun droit à payer. Il y aura manège de chevaux de bois, tirs, attractions et jeux divers; courses à pied et courses de bicyclettes, etc. etc.

Saint-Père

A PROPOS D'OSIER,. M. Gautier, propriétaire à Dinard, avait confié de l'osier à M. Henri Lemonnier. vannier à Saint-Père qui devait lui faire des paniers à fraises. Ne voyant revenir ni paniers à fraises, ni son osier, M. Gautier a porté plainte. Le vannier, interrogé, a déclare qu'il avait dû être hospitalisé à Dinard et n'avait pu travailler.

La Boume

A PROPOS DE COUPS. Nous avons signalé la plainte de Mme veuve Potier, ménagère à La Boussac, contre un Polonais travaillant à Carfantin, près Dol. Le Polonais en question, Antoine Orlouski, a déclaré qu'il n'avait porté aucun coup à la veuve Potier.

Saint-Broladre

CHIEN EMPOISONNE. Le chien berger de la ferme de Landal, appartenant à M. de Thomasson a dû être abattu à la suite d'un empoisonnement à la strychnine. Déjà, il y a vingt mois, cinq chien? appartenant à M. de Thomasson avaient été empoisonnés de cette façon.

La gendarmerie a ouvert une enquête.

GRAND PRIX DE L'EVEIL. La grande course cycliste organisée par le Vélo-Club Servannais traversera inténiac aujourd'hui. Un contrôle sera installé par le Comité des fêtes. Chàteauneuf

GRAND PRIX DE L'EVEIL. Le Grand Prix de l'Eveil passera à Châteauneuf vers 4 h. 15. Des primes seront disputées.

Combourg

GRAND PRIX DE L'EVEIL. Passage aujourd'hui de la course du V.C. S. (104 kilomètres). Des as réputés y participeront.

Saint-Pierre-de-Plesfuen

GRAND PRIX DE L'EVEIL. Traversée de St-Pierre vers 3 heures. LanhéUn

GRAND PRIX DE L'EVEIL. Des primes seront disputé» s r- passage. Dol-de-Bretagne

CONGRES DEPARTEMENTAL DE L'U. N. C. Le congrès departemental de l'U. N. C. aura lieu à Bain= de-Bretagne le dimanche 30 juin. Les membres de la section doloise de l'U. N. C. qui désireraient y prendre part voudront bien se faire inscrire avant mercredi soir 19 juin, chez M. Derennes, président de la section, et cela afin de permettre d'arrêter les moyens de transport de Dol à Bain, suivant le nombre des adhésions. Le prix du banquet est fixé à 15 fr. CARNETS DE SOINS DES VICTIMES DE LA GUERRE. Les bénéficiaires des soins médicaux aux victimes de la guerre inscrits sur la liste communale mais ne figurant pas sur la liste départementale, sont priés de déposer d'urgence leur livret de soins médicaux au secrétariat de la mairie pour la nouvelle immatriculation pres- crite. Ils auront à signer leur demande de renouvellement sur des formules qui leur seront délivrées par la mairie. BAL DE CHARITE. Un grand bal organisé par la municipalité, au profit du Bureau de bienfaisance, aura lieu sous les halles de Dol ce soir dimanche 16 juin, à 20 h. 30, avec le concours du jazz Martin.

Cette soirée comprendra des danses anciennes et modernes. Buvette vestiaire.

Prix des entrées 4 fr. laar personne. Nous souhaitons un vif succès à ce bal dont le produit doit être attribué à une œuvre excellente qui a pour but le soulagement des indigents.

INTERRUPTION DE COURANT.L'Electrique de Bretagne prévient les intéressés que le courant sera interrompu aujourd'hui dimanche 16 Juin, de 7 h. 30 à 18 heures.

OBSÈQUES

RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement de

Madame Veuve LECHAUX

Née Marie-Joseph NEVEU

décédé à Rennes, 165, rue de Paris, dans sa 89" année, qui auront lieu le lundi 17 juin à 10 heures du matin, en l'église de Ste-Jeanne d'Arc. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de M. et Mme Favrel, ses enfants M. et Mme René Favrel. M. et Mme Gâter. M. et Mme Célestin Favrcl, ees petits-enfants M. Jacques Favrel. M. Yves Gater, ses arrières petits-enfants des familles Neveu, Lechaux, Tachet, Hancelin. Gendrot, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES- M. Gauthlez. adjudantchef au 10' R. A. D. et Madame ont la douleur de vous faire part du décès de leur fils

JEAN

décédé à Rennes à l'Age de 3 Jours. Les obsèques auront lieu le 17 juin 1929. à 14 heures, en l'église des SacrésCoeur*.

On se réunira à la maison mortuaire, 5, rue du Pulits-Jacob. è 14 heures. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

Le présent avis tient lieu de faire-part. CHATEAUBOURG- M. et Mme Desbin. Mlle Bernadette Desbin, M. et Mme Hamel. M. et Mme Desbin, ainsi que les familles Desbin, Houget. Hamel et Leprètre. ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur chère petite

MARIE-ROSE

rappelée à Dieu le 13 Juin 1929. au Petite Touche. en Chateaubourg, dans sa deuxième année.

Et vous prient d'assister à la messe d'enterrement qui sera célébrée en l'église de Chateaubourg. le lundi 17 juin. à 9 heures (heure ancienne). Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES-CHANTONNAY- Vous êtes prié d'assister à la cérémonie religieuse de

Monsieur Gustave BEUCHER

décédé à Rennes, 71. rue Lobineau. dans sa 71- année. qui aura lieu en l'église des Sacrés -Cœurs, le lundi 17 juin, à heures du matin.

On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 50.

L'inhumation aura lieu à Ohantonnay (Vendée), le mardi 18.

De la part de M. René Majou. son gendre Mme Marie-Louise Majou, sa fille M. et Mme Majou. ses petits-enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-pait.

RENNES-JANZE. Vous êtes prié Monsieur Eugène PELARD

décédé en son domicile, 9. rue Jules-Simon, a Rennes, à rage de 57 ans. La levée du corps se fera lundi a 10 h., en son domicile; la cérémonie religieuse et l'inhumation auront lieu ce même jour. A 10 h. (heure ancienne), à Janzé.

De la part de Mme Eugène Pélard. son épouse, de Mme et M. Cros, ses sœur et beau-frère; de ses neveux et nièces et de toute la famille.

FOUGERES. Vous êtes prie d'as.sister aux obsèques qui auront lieu le lundi 17 juin 1929. 6 10 heures, en l'egllse Notre-Dame de Bouabry. pour le repos et salut éternel de rame de Madame Alfred LEREBOURG

Née Alplionsine FICHEPOIL

décédée en son domicile à Fougères, 41. rue des Feuterles, le vendredi 14 juin, dans sa 56' année, munie des sacrements de l'Eglise.

De la part de M. Alfred Lerebourg. son époux; ses beaux-frères, bellessoeurs, neveux et nièces, petits neveux et petites nièces et de toute la famille. Réunion à la maison mortuaire a 9 h. 45.

GANCALE SAINT SERVAN. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame Veuve MOREAU

née HARDY

décédée 80, rue du Port. chez ses enfants. La cérémonie religieuse aura lieu le lundi 17 courant, à 9 heures 30, dans l'église de Cancale. L'inhumation se fera le même jour à Saint-Servan.

De la, part de M. et Mme Colson et leurs enfants, de M. et Mme Trouilloud, de Mme veuve Hardy, de M. et Mme Alphonse Jean, sœurs, beau-frère, neveux des familles Hémes, Macé. Hardy, de toute la famille et de ses amis. Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES-DINAN. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Jean-Claude-Henri GEORGE décédé à son domicile, 6, quai Richemont, dans sa 70" année, le 14 juin 1929. De la part de Mme J.-C. George, son épouse; M. et Mme Henri George, et de Mme Simone George, ses enfants; de M. Jean-Claude George, son petitfils, et des familles Gelstdoerfer, Rames et Chauftroy.

La cérémonie religieuse aura lieu le lundi 17 juin. à 10 heures, au temple protestant.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 30.

L'inhumation aura lieu & Dinan. Le présent avis tient lieu de faire-part.

1 RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Jules BOUE

Ancien combattant de 1870

décédé à Rennes, dans sa 85' année, muni des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le 18 juin. à 8 heures du matin, en l'église des Sacrés-Cœurs. On se réunira A la maison mortuaire à 7 h. 30, rue de Chatlllon, 65.

L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de M. et Mme Charles Boué et leur enfant; M. et Mme Jules Boué et leur sentants; de la part de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DINAN SAINT MALO SAINTJACUT. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation de Monsieur Pierre MOUNIER

décédé dans sa 66' année, muni des sacrements de l'Eglise, en son domicile, route de Dinard. qui auront lieu le lundi 17 Juin, iL 10 heures, en l'église Saint-Malo de Dinan.

De la part de Mme Pierre Mounier, sa veuve; de ses enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. TREMEREUC PLEURTUIT. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Malo SIMON

Veuf de Lydie BRIAND

décédé à l'Hôpital de Pleurtult, qui auront lieu le mardi 18 juin à 11 heures (heure légale), en l'église de Tremereuc. On se réunira à l'Hôpital de Pleurtuit à 10 h. 15..

De la part de Sœur Marie Lydie, sa fille, et des familles Simon. Gautier, Briand.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT-IGNEUC-JUGON- vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Jean LE HENAFF

Négociant en bois

décédé à Saint-Igneuc. dans sa 30* année.

La cérémonie religieuse aura lieu le lundi 17 courant. à 10 heure., (heure ancienne), en l'égl1se de Saint-Igneuc. De la part de Mme veuve Jean Le Hénaff. sa mère: de Mme et M. Jean Orveillon, greffier de paix; Mlle Aline Le Hénaff, aide des Postes: de Mlle Anne Orveillon, ses sœurs, beau-frère et nièces, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part.

RENNES. vous etea prie <raaslst«c aux obsèques de

Monsieur Samuel LUPANO

décédé en son domicile. 8. boulevard da Colombier, à Rennes, le 15 Juin 1929. dans aa 74. année.

De la part de M. et Mme Ragetly, son gendre et sa fille; M. Michel Ragetly, son petit-fils; de toute la famille et de ses amis. La cérémonie religieuse ailla leu le mardi 18 Juin. à 10 heures, au terni*» protestant.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures 45.

L'inhumation aura lieu au cimetlér* du Nord.

Le présent avis tient lieu de faire-part, SAINT-MALO. Voua été. prié d'assister aux convoi, service et lnhu* mation de

Madame Veuve REBILLY

née Laure-Marguerite BOUOERET décédée en son domicile, Ker Odette chaussée du Sillon, dans sa 83' année, munie des sacrements de l'Eglise.

Le convoi partira de la maison mnr.tuaire le lundi 17 Juin 1929, à 10 h. 45, pour se rendre à l'église Notre-Dame Auxiliatrice et de là au cimetière ou l'inhumation aura lieu.

De Profundis

De la part de M. et Mme Sanchea de Blocqueville, M. et Mme Jean Rebilly de Larue, M. et Mme Robert Lobsteln, M. Jacques-André Rebllly de Larue, MM. Alain et Patrick Lobstein; des familles Hamelin, Bougeret, Escoffier, Rebilly. Beuzelin et de Mlle Hélène Leprince.

Le présent avis tient lieu de faire-part. MONTFORT– RENNES- vous êtes prié d'assister aux convoi et in. humation de

Monsieur Désiré GUILLOTIN

Capitaine honoraire des sapeurs-pompier. décédé en sa demeure, le 14 Juin, dans sa 73' année, qui auront lieu le lundi 17 Juin à 10 h. 1/2 (heure ancienne). On se réunira à la maison mortuaire 8, rue de la Gare, à 10 h. 1/4.

De la part de Mme Guillotin, son épouse Mlle Marie Guillotin, sa fille M. et Mme Charles Dubois, son gendre et sa fille Mlles Anne et Renée Dubois, ses petites filles, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part.

SAINT-ERBLON-MORDELLES- Vous êtes prié d'assister au convoi et t la messe d'enterrement qui auront lieu le mardi 18 Juin, à 10 h. 30 (heure ancienne), en l'église de St-Erblon pour le repos et le salut de l'âme de

Madame RIGOURD

née Marie SAUVAGET

décédée en sa demeure à Saint-Erblon. le 15 juin, munie des sacrements de l'Eglise.

Aussitôt la cérémonie, le corps sera transporté à Mordelles, où il sera inhumé à 13 heures (heure ancienne). De la part de M. Rigourd, son mari: Mme Vve Bohuon, sa brue: Pierre et Paulette Bohuon. ses petits-enfants des familles Rigourd, Sauvaget. Bohuon, Agaësse.

Le présent avis tient lieu de fnlre-part. ARZON. M. A. Gulllevlc, M. Paul Oulllevic et toute la famille ont la douleur de vous faire part de la mort de Madame Pauline GUILLEVIC

née GALLON

leur épouse, mère, belle-soeur et coui* sine, décédée à Redon, le 11. et inhumé8 à Arzon (Morbihan), le 13 Juin 1929. REMERCIEMENTS

RENNES. Mme Couget, ses enfants et sa famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Madame Veuve COUGET

Née Léonie MAURAN

LA GUERGHE-DZ1-BRETAGNE- Mme Pierre Guévenoux et ses enfants. dans l'impossibilité de répondre aux nombreux témoignages de sympathie qui leur furent prodigués à l'occasion du décès de

Monsieur Pierre GUÉVENOUX

remercient bien sincèrement toutes les personnes qui prirent part à leur douleur.

DOL-DE-BRETAGNE. M. Auguste Lavoué, M. et Mme Voisin. M. et Mme Juliot, M. et Mme bfarçais et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Pierre LA VOUÉ

RENNES– LA GACILLY- Mm» Jules Comdamain et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion de la perte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Jules COMDAMAIN

Avoué honoraire

Chevalier de l'Ordre

de Saint-Grégoire-le-Grand

Président du Conseil Paroissial

et de la Conférence St-Vincent-de-Paul de Toussaint*

Feuilleton de ¡'Ouest-Eclair

du 16 juin 1929 35 Par Marcelle DAVET

Tristane avait aimé Mario, pauvre, ̃ ~scur. Elle l'eût élu plus misérable ̃ eore dédaigne, méconnu, humble ..tre les humbles. Sa merveilleuse auté en faisait un roi. Partout où il .ssait, il rayonnait. L'éblouissement lit aveuglé Tristane et elle n'eût pas c rouvé une tendresse plus fervente si ".îrio eût été tout d'un coup un dieu, ̃_ i héros ou un génie. Mais elle se reni -it compte que chez le jeune homme, en était tout autrement.

Incapable de faire ccmme lui de mi- râbles calculs d'argent, d'escompter îr chance de fortune, elle sentait 'îlement que Mario l'aimerait davange s'il avait quelque raison d'en être Aussi souhaitait-elle cette entrée au .éàtre et la gloire qu'elle pourrait y colter. Devant Lartigues, émue comr-e une petite fille, ridiculement em,• untée dans ce rôle si nouveau pour e, Tristane avait chanté avec pasin. avec fièvre sans méthode Il '*st -il, mais non sans art. Et presque re du succès, elle attendait le verctst avec une foi sincère.

Eh bien ? dit-elle à Mario qui entrait.

Eh bien, ma petite, nous n'entrerons jamais à l'Opéra tu peux en faire ton deuil Ce n'est pas le tout d'avoir une belle voix il y a le jeu, l'action. Tu as saboté ton rôle, comprends-tu ?

Ce fut comme un coup de massue. Tristane s'écroula sur une chaise. Mon Dieu j'ai donc mal joué ? Si mal joué que ça ?

Plus que ça fit-il avec ironie. -Oh Mario je m'appliquais si bien. j'ai fait tout ce que j'ai pu. Des larmes lui vinrent aux yeux les premières depuis son mariage Mario les vit et loin de l'attendrir, ces pauvres lannes, dans les grands yeux de saplift, l'énervèrent.

-Voilà bien les femmes elles font des bêtises et elles croient tout racheter parce qu'elles gémissent ridiculement.

Et il ajouta, un peu brutal

Tais-toi cesse de pleurer. Tu m'agaces, et Je crois que je t'en voudrais encore plus. Car c'est ta faute, si nous ne réussissons pas.

Elle réprima ses larmes et osa demander

Enfin, qu'a dit Lartigues ? Que ma voix n'était pas bonne?

Il ne s'agit pas de ta voix, !it Mario avec humeur ta voix est indiscutable mais, comme comédienne. tu n'as montré aucun talent, aucune valeur et il ne s'agit pas sur une scè-

ne d'ouvrir la bouche et d'émettre des sons il faut encore se mouvoir, vibrer, se donne à son rôle, s'oublier en lui et pour lui, devenir le personnage qu'on incarne, s'extérioriser en quelque sorte toutes choses dont tu n'a pas la moindre idée, et que tu n'apprendrais jamais.

Il fit craquer une allumette, ralluma le bout de cigarette qui s'éteignait dans ses mains et conclut durement Je te croyais plus intelligente que ça, plus prompte à t'adapter. Je me suis trompé. C'est fini n'en parlons plus.

Tristane, subitement, redevint la fille orgueilleuse et volontaire qu'elle avait été, jadis, à Laciguiaire.

Après tout, jeta-t-elle d'un ton bref, tu n'as pas épousé une comédienne. Quand tu m'as connu à Lavit, tu n'avais pas, je suppose, imaginé de me faire monter sur la scène Cette idée nous est venue à tous deux, je le reconnais elle est irréalisable. Le beau malheur je n'ai pas de talent tant piF Tu ne vas pas, J'imagine, m'en rer.dre responsable ?

Non ? Et qui donc ? Serait-ce moi pa- hasard ?

Certes plutôt que moi. Oui, toi. qui avec ton expérience du théâtre et de la scène, aurais dû te rendre compte que je ferais une piètre comédienne Au lieu de cela, tu as exploité mon ignorance, ma crédulité, tu m'as monté la tête à tel point que moi, fille de province, j'en étais arrivée à me croire

du génie. Oui. c'est ta faute, ta faute, cria-t-elle avec colère.

Mario se leva tout pàle. L'instinct sauvage de sa race le souleva, chassant d'un coup tout l'artificiel de sa bonne éducation.

Il saisit Tristane par les poignets, brutalement, et il la courba à genoux Tu oses tu oses me parler ainsi tu oses dire que c'est ma fautè ? Quand tu n'as le droit de t'en prendre qu'à ta maladresse et à ta sottise. Mario tu me fais mal, cria-telle.

Plus fort, la dure étreinte se resserra sur la chair délicate.

Je suis le maitre, entends-tu ? Le maitre de faire ceci ou cela de t'entrainer là où il me plait. Tu n'as ni à discuter, ni à désapprouver. Obéir. C'est la loi des femmes de chez nous. Et celles qui refusent ? demandat-elle, toute pâle, mais avec une jolie crânerie.

Au-dessus de la tête blonde courbée devant lui, il leva une main brutale. Celles-là, dit-il méchamment, on les châtie.

Et sur le pur visage de Tristane de Laciguiaire, la main cruelle retomba. De surprise, d'indignation, d'horreur devant tout ce qu'elle entrevoyait, la jeune femme demeura muette. Maintenant, Mario avait lâché les fins poignets calmé, un peu honteux de son acte de violence, il alla vers la fenêtre close, l'ouvrit, s'accouda à ja balustrade, et, détourné de Tristane, 11,

parut s'absorber dans la contemplation de la rue.

Elle, pendant ce temps, Tristane s'était relevée. Meurtrie jusqu'au fond de l'âme, désabusée tout d'un coup, plus que Mario ne l'avait été tout à l'heure dans le cabinet de Lartigues, elle se traina jusqu'à son lit, s'y laissa tomber, et la tête enfouie dans les coussins, elle se mit à pleurer.

Elle pleurait silencieusement, sans cris, sans secousses, pour ne pas irriter l'homme, debout à la croisée, si près d elle. Elle pleurait sa double déception. Le rêve d'être l'étoile qui règne..rait sur Paris, le rêve de gloire, les acclamations d'un public d'élite, les articles élogieux des journaux, les gerbes de fleurs dans sa loge, la fierté de Mario satisfaite, comblée, l'immense amour dont il la parerait en échange. Et elle pleurait sur l'image qu'elle s'était faite de celui qu'elle avait élu. Quoi pour un échec dont elle n'était pa.s, à la vérité, responsable, pour une joie d'orgueil que la vie lui refusait. Mario s'était laissé aller à tant de colère, à tant de dureté. Il s'était montré, pour la première fois, brutal, grossier, haineux. Etait-ce possible? Il avait levé la main sur elle.

Pour si peu de chose Quelle àme avait-il donc ? Quelle mentalité de sauvage ? A quel être inconnu, terrible, avait-elle uni son destin ? Avec la rapidité de l'éclair, l'image de Guy de Laciguiaire passa devant ses yeux en pleurs. Elle le revit, avec son beau re-

gard indulgent, son tendre sourire, l'étreinte fraternelle de ses bras dans lesquels, si souvent, elle avait anporté ses chagrins d'enfant. Ah Guy le pauvre Guy le cher Guy ce n'en pas lui qui aurait fait de la peine 3 Tristane, lui qui aurait frappé l'adorable visage

Pourtant, la jeune lemme ne regrettait pas encore de lui avoir préféra Mario. Trop d'amour exalté, trop de tendresse s'étaient accumulés dans son coeur, pour qu'un geste, si brutal et si inélégant fût-il, les brisât. Et même. elle en vint, dans son ingénuité. à s'accuser d'avoir été elle-même trop violente d'avoir péché par manque ne soumission.

La femme doit obéir à son mari. l'Eglise et la loi l'ordonnent. Mario avait raison. Sans doute, il n'aurait pas dû s'emporter au point de la frapper mais, n'avait-elle point excité, provoque sa colère ?

(A suivre.)

5 Les ANÉMIÉS doivent suivre ï ̃ le progrès et se soigner à la!! [ TONITRINE I La publicité t1e l Ouest Bclntr est la moins chère parce We la plus productif»

Le Grand Prix d'Endurance au Mans COUPES « RUDGE-WHITWORTH » Depuis hier, les concurrents tournent

sur le circuit permanent de la Sarhe

LE MANS, tribunes des Raineries, 15 juin. (De notre rédaction mancelle.) Depuis ce matin, l'ancienne capitale du Maine vit dans la fièvre et dans la rumeur. Ce n'était un peu partout qu'autommobiles rapides et gens pressés, et l'on se préparait, à la faveur de la semaine anglaise, à se mêler à la cohue qui, dès le début de l'aprèsmidi, a descendu l'avenue Jean-Jaurès, très opportunément pourvue, par l'Administration préfectorale, d'une féeri- que éclairage qui resplendira pendant toute la nuit prochaine, à la Lune de Pontlieue, encombrée sans cesse de vé- hicules de toutes sortes, depuis la mi-

(Photo Lafay, Le Mans)

La voiture Tracta (993 cniï) construction française, pilotée par Lemesle et M. Benoist. On sait que les Tracta présentent cette particularité d'être propulsées par les roues avant.

niscule 5 CV jusqu'au monumental auto. Car la foule s'est partagée pour se répartir ensuite dans les diverses enceintes fermées et protégées, que la sage prévoyance de l'Automobile-Club de l'Ouest a édifiées pour le grand public qui, sans danger, défendu contre l'entrainement souvent imprudent de sa curiosité, pourra suivre les péripéties de la fantastique ronde. Ces enceintes ont un caractère agréablement cahmpêtre dans leur cadre de pins, et, d'autre part, les installations volantes de buffets populaires, sommairement aménagés sous des abris de toile, leur donnent un pittoresque et amusant aspect de campement. On y reçoit, dans les odeurs composites et rudement mariées de la boisson et de la cuisine, l'impression de participer à une vaste frairie.

Vers sept heures, ce soir, les profondeurs des sapinières se peupleront

(Photo Lafay. Le Mans)

La Bentley n° i, de Barnato et Birkip, construction anglaise, est la plus forte voiture de l'épreuve (6.597 cm3).

de dineurs. On les apercevra rassemblés, pour un joyeux, bruyant et même traditionnel pique-nique, autour de nappes qui ne seront souvent qu'un journal étalé sur l'herbe rasée et fleurant bon.

De toutes les brigades du département, des gendarmes sont arrivés, la sacoche réglementaire garnie de vivres, pour prendre, en quelque* sorte, position sur toute la longueur du Circuit ou dans des tentes de campagne dressées à leur intention de place en place comme autant de postes de surveillance. Ils ont l'air, dans le paysage verdoyant empli de la fraîcheur d'une pluie récente, de la miraculeuse floraison d'une faune inconnue

(Photo Lafay. Le Mansi

La construction française la S.A.R.A. n° 18» de Mottet et Douglas Hawkes (i.8o6 cm3).

n est 14 heures, un grondement sourd, coupé de stridents coups de sifflet et de hurlements rauques de claxon nous arrive de la route d'Angers. Dans les chemins qui accèdent aux tribunes et aux garages officiels, se succèdent les voitures et partout un grouillement de piétons se répand. C'est tout un peuple qui vient chercher

les émotions du 7. Grand Prix d'Endurance

Nous rappelons que cette épreuve est dotée de deux coupes biennales offertes par la Société des Roues RUDGE-WHITWORTH qui jrabrique des roues métalliques amovibles réputées par leur solidité, leur élasticité et l'économie de pneus qu'elles procurent.

Le départ

Vers 15 heures, l'affluence grossit sur la piste, divisée en compartiments numérotés d'un bout à l'autre, l'es sts.nds de ravitaillement. Les voitu-

res concurrentes prennent sucessivemen; leur rang de départ, les Bentley retenant particulièrement l'attention. surtout le numéro 1, dont la puissance s'affirme par l'ampleur du capot, le diamètre des formidatbles pneus Dunlop, gage de victoire et la structure robuste, massive et pourtant élégante. Puis la Stuk no 6, magnifique exemplaire de la construction américaine. que vont piloter Eyston et Watney, *si entourée de connaisseurs

Le haut-parleur des tribunes nasille, les officiels s'empressent et les conducteurs en combinaison blanche encore immaculée, vérifient leur voiture, que les mécaniciens, combinaison cachou, et cigarettes au bord des lèvres viennent de mettre au peint en faisant tourner le moteur à plein régime. Aux vitres du secrétariat de lA. C. 0.. c> souriants visages de dactylographe E'cr.cadrent cependant que M. Char'.es Paroux, commissaire général de l'(-

preuve. fait triompher un impeccable ccaplet café au lait, et que M. Géo Tefcvre, autre autorité, développe toute scn activité dans un chemise de cowboy

16 heures s'approchent et l'invitation est donnée au service d'ordre de fairo é\acuer la piste, mais l'évacuation se fait avec lenteur ,les compétences tardent peut-être sans raison, près clés partants et l'alignement de ceux-ci t surveillé par M. Charles Faroux luimême, qui règle tous les préliminaire l'épreuve Enfin la gendarmerie, -ux ordres du chef d'escadron Perraud et du capitaine Fossier, en collaboration avec la police locale, que dirigent MM. Marc Fournier .commissaire central et Grégoire, commissaire d'ar-

rondissement, fait, avec une aimable courtoisie, libérer la chaussée des intrus et ils sont le grand nombre. On annonce que la voiture no 23 Alvis, construction anglaise, ne part pas et que Siran est remplacé à la conduite d'Yrsan 31 par Trillaud. Un moment de curiosité, c'est comme tous les ans, une marque d'accessoiret

d'automobiles qui fait une publicité amusante et bruyante. Oh combien Avec des musiciens qui ressemblent à des pâtissiers et dont le rassemble- ment constitue une enseigne ambulante, on regarde, mais on ne s'émeut pas. 2 minutes encore, les conducteurs attendent, à distance des voitures, silence traversé de quelques rumeurs rssourdie, puis au balcon des administratifs, M. Coquille, abaisse le drapeau jaune et c'est le départ en masse. dans un agaçant vrombissement C» moteurs qui perce les oreilles et ils sont partis. Mais le n° 31 d'Yrsan reste là et son conducteur pousse la voiture tout seul, non sans un méritoire courage. Enfin son effort est récompensé il réussit à partir. Le moteur obéit et dans les applaudissement, la voiture devenue docile s'en va laissant derrière elle, les fumées bleues de l'échappement.

La première heure

Première surprisse Bentley n» 11 est en panne devant son stand et le conducteur essaie sans succès de la remettre en marche. Il n'y parviendra qu'au bout d'un quart d'heure, mais ce sera seulement pour couvrir un tour, s'arrêter de nouveau et éprouver encore une fois le moteur qui gronde, crache, mais reste indiscipliné. pour longtemps.

On donne les résultats de la première heure. Ce n'est pas, à la vérité, un classement, mais il en apparaît que toutes les voitures, sauf bien entendu la Bentley n° 11, marchent à la moyenne horaire qui leur est assignée.

Les Bentley nou 1, 8, 9 et 10 les Stutz nos 5 et 6, et la du Pont no 2 ont couvert également sept tours, et par conséquent la Bentley n° 1 ne marque pas, pour le moment, une avance proportionnelle à sa cylindrée supérieure d'un litre 300 à celle de ses concurrentes ou compagnes d'équipe.

Les voittures de petite cylindrée, comme les Tracta, se comportent admirablement et sont très en avance sur leur horaire de marche.

Au cours de la deuxième heure, alors que l'affluence est énorme, la Bentley n° 1 accomplit son neuvième tour en 7' 44" (moyenne 126 kil. 731). C'est le meilleur temps enregistré jusqu'ici. Mais il sera amélioré au 13' tour que la même voiture couvre à la vitesse de 128 kil. 313.

Avant la deuxième heure, la d'Yrsan n° 31 abandonne une de ses bielles est foulée » et la Bentley n° 1, qui accélère son allure, couvre le 16° tour à la vitesse horaire de 129 kil. 157, battant ainsi le record du tour détenu depuis 1928 par la même marque avec 125 kiL 036 (conducteu- Rubin). La deuxième heure

Situation inchangée comme on disait voilà quelque 15 ans.

La Bentley n° 1 tient toujours la tête et ses compagnes d'équipe, proportionnelleir.ent à leur cylindrée, accomplissent une course magnifique. La Stutz n° 6, la du Pont n° 2 et les Chrysler noa 12 et 14 tiennent leur dangereuse régularité, comme d'ailleurs les trois Tracta nou 24, 26, 27 et la B.N.C. n° 29 qui promettent d'accomplir une véritable performance dont pourra se flatter la construction française.

La troisième heure

Il est 19 heures. La voiture n° 30 B.N.C. a abandonné et la Bentley n° 1 vient de couvrir les 23 tours à la moyenne horaire de 130 kil. 300. Au virage de Mulsanne, la voiture américaine Du Pont n° 2 est hors de compétition car l'arbre de transmission a été faussé sous l'effondrement accidentel du plancher.

La sévérité de l'épreuve, déjà, se fait sentir, car plusieurs voitures sont obligées de stationner quelques instants devant leurs stands respectifs pour repartir ensuite.

Bpntley, Stutz, Chrysler, Lagonda, Alvis, Léa Francis sont en excellente position. La B.N.C. n° 29 et les Tracta nos 24, 26 et 27 marchent à la perfection.

L'ordre de marche fourni par le bureau des commissaires sportifs est celui-ci

Bentley n° 1, 22 tours: Bentley n° 9 22 tours; Bentley n° 8, 21 tours; Bentley n° 10, 21 tours Stutz n° 6, 21 tours: Bentley n° 11, 21 tours; Stutz n° 4, 20 tours; Chrysler n° 14, 20 tours; Lagonda n° 16, 19 tours: Stutz, n° 5, 19 tours: Invicta n° 7, 19 tours; Léa Francis n° 21, 19 tours, etc.

Il convient de noter ici qu'il ne s'agit, dans cet ordre, que de la plus grande distance couverte, mais non d'un classement, dans lequel la cylindrée doit entrer en ligne de compte. En effet, c'est ainsi que, par exemple, les Bentley nos 1 et 9 ont couvert le même nombre de tours a l'expiration de la troisième heure, bien que la seconde voiture, inférieure en cylindrée, de deux litres, ait un moindre trajet à effectuer. Il faut donc en conclure que, dans la même équipe, une voiture de 4.498 cmc a tenu la même vitesse, sur le même ¡parcours soit 22 tours qu'une voiture de 6.597 cmc. Quelle performance pour cette Bentley n° 9

La quatrième heure s'écoule sans incident notable. Le dîner a clairsemé le: spectateurs, maintenant attablés au buffet du bon traiteur Hémery, ou assis dans l'herbe autour d'un repas froid.

Au 29« tour, le Bentley n° 1. toujours régulière comme un chronomètre, établit le record du tour avec 130 kil. 589 à l'heure.

La cinquième heure

La ronde continue. 6 voitures ont abandonné N° 31 d'Yrsan, n° 30 B. N. C., n° 2 Du Pont, n° 29 B. N. C., n- 22 Sylvis et no 11 Bentley. Il en reste donc 20 en compétition.

Toutes conservent la vitesse imposée, sauf la S. A. R. A. n° 18, dont le retard est considérable.

Les Tracta se comportent superbement et un calcul sommaire fait ressortir que, proportionnellement à la cylindrée, les n° 26 et 27 de cette marque, ont accompli la meilleure performance.

La sixième heure

La foule redevenue extrêmement dense, se meut lentement dans la lumière électrique de tous côtés prodigués. Sur toute la longueur de la niste, entre les tribunes et les stands, c'est un véritable embrasement et, sur la clarté crue qui tombe des lampes, les géraniums qui décorent à l'extérieur les bureaux des commissaires sportifs, semblent avoir repris une fraicheur nouvelle.

A 22 h. 30 incident qui secoue la foule, la ramasse à l'extrémité de l'enceinte officielle en direction du virage d'Arnage. Des flammes rougoient dans une fumée épal/> et grise, c'est la Stutz n- 4 qui est en feu et menace d'être complètement détruite Mais les sauveteurs sont victorieux et la voiture, superficiellement endommagée, mais indemne dans son mécanisme, va repartir avec le conducteur Chiron cependant qu'on donne des soins à son co-équipier Brisson légèrement brûlé au visage et aux mains. On apprend entre temps que la Lagonda n° 18 vient d'abandonner. Et voici minuit qui approche sans changement sérieux. Au promenoir, devant les tribunes c'est la cohue. Enfin le bal commence; et l'on va danser toute la nuit

L. C.

De grandes courses cyclistes

à Ercé-en-Lamée

Le Comité des fêtes d'Ercé-enLamée a organisé à l'occasion de la fête locale de grandes courses cyclistes, qui obtiendront certainement un gros succès.

Au programme 1- une course rbservée aux coureurs toutes catégories 2» une épreuve réservée aux débutants et 4* catégorie sur un circuit de 40 kilomètres. avec environ 800 francs de prix en espèces 5-8

Yvonne CALLEC, championne des Côtes-du-Nord, qui vient d'enlever le Circuit de Trégnier, sur Bicyclette « SPARTING

Le grand prix de l'Essor Breton C'est aujourd'hui 16 Juin que sera couru le Grr,nd Prix de l'Essor Breton. organisé par l'U. S. des Bretons de Paris, sous le ;atronage de la Fédération des sociétés bretonnes de Seine et Seine-et-Oise. et le concours de nos confrères la Bretonne Ardente et l'/lerauto, et des cycles Duclnir-Dunlop. Cette épreuve, ouverte aux coureurs amateurs. indépendanits, débutants 3' et 4* catégories, et dotée de 50 prix d'une valeur de 4.000 francs, empruntera l'itinéraire suivant départ 8 t. 30 Grille de l'Orangerie à Versailles. StCyr, Trappes. Coignlères. Le Perray. Rambouillet, Cernay, Dampierre, les Dix-Sept Tournants, Port-Royal, Voisin-le-Bretonneux, Guijancourt. la Minière, soit 65 kilomètres. 5--8

TRIOMPHE A CIIAMPHÉl'lS (Manille) où PERDRIEL (Albert) enlève brillamment le premier prix de la course régionale, comprenant un parcours de 50 kilomètres. sur bicyclette LE BON VfiLO

Le grand prix de l'Eveil

Cette belle épreuve obtiendra un succès sans précédent dans l'arrondissement de Saint-Malo, en raison des prix, des coureurs engagés et des localités traversées.

Une permanence va fonctionner toute la matinée au siège du V. C. S., place Carnot, à Saint-Servan, où les coureurs pourront obtenir tous renseignements utiles.

Le dénart sera donné à Dinard, à 13 heures 30. Les coureurs devront faire un paquet de leurs vêtements qu'ils trouveront à l'arrivée qui aura lieu à SaintServan. boulevard Douville. vers 17 h. Un vin d'honneur sera offert par la municipalité. 8 GYMNASTIQUE

Le festival de Montoir

dimanche, que se déroulera le festival de gymnastique appelé à un certain succès.

Plusieurs sociétés ont promis leur concours, notamment l'Etoile Nazairienne. La Brévinoise, et la Stophanotse. Les mouvements auront lieu l'aprèsmidi et seront précédés d'un défilé en groupe des sociétés engagées.

La distribution des prix aura lieu vers 18 heures.

Ce festival servira en quelque sorte de préparation aux prochains concours que les sociétés sont appelées à disputer. 6

F.F.F.A.– L.O.FF.A.

Avis important

La Ligue de l'Ouest de F.A. rappelle à ses clubs qu'ils doivent communiquer aux nouveaux joueurs entrant dans un club les dispositions des réglements généraux de la 3 F.A. concernant les catégories de licences existantes « amateur olympique » et amateur

Les joueurs sont don. Invités à demander toutes précisions utiles à leur club avant de signer leur licence. La L.O.F.A. informe ses clubs que la nouvelle édition des statuts, règlements généraux, règlement inférieur de la Fédération française de footballassociation, est parue (édition du ler juin 1929).

Le coût de cette brochure est de 8 francs franco.

Les clubs qui désireraient recevoir cet opuscule sont priés de s'adresser directement à M. Delaunay, secrétaire général de la F.F.F.A., 22, rue de Londres, Paris, (9-), en joignant le montant de leur commande. 0 (Communiqué officiel).

Au Stade Rennais U. C.

Les Joueurs de football déjà licenciés au Stade Rennais U. C. sont priés de passer chez le secrétaire général, M. Derque, rue Saint-Michel, pour signer leurs papillons de la saison 1929-1930. Les jeunes gens désirant pratiquer les sports sous les couleurs du S.R.U.C. trouveront chez le secrétaire général les licences nécessaires pour leur affiliation. 8

Au Dinard Amical Sporting-Clab Réunion du Comité

Les membres du Comité sont Instammenit priés d'assister à la réunion qui aura lieu mardi soir, à 21 heures, au siège social, Hôtel de la Paix. Présence indispensable. Questions importantes. (Communiqué.) 8

La Médaille d'honneur de l'Education Physique

Du fait que le président de la L.B.A. est le fondateur du premier organisme régional sportif breton, il a été saisi de nombreuses demandes de renseignements au sujet de la médaille d'honneur instituée par décret du 4 mai 1929.

Or, pour cela comme pour beaucoup d'autres choses, les sportifs sont en général, gens négligents et mal renseignés et le président de la L.B.A. doit rappeler que la médaille Instituée avec droit au port du ruban, remplace la médaille d'argent précédemment accordée par le Ministre de la Guerre.

Les instructions stipulent que ne peuvent être proposés que ceux-là seuls qui sont titulaires de la lettre de féltcĩtatlon avec citation au B. 0.. c'est-àdire de la récompense constituant le troisième échelon.

Les divers échelons sont 1. lettre de félicitation; 2° citation au B. O.; 3° lettre de félicitations avec citation au B.O. Ajoutons que le nombre des médailles est limité.

Dans ces conditions, le Président de la L.B.A. n'a pu soumettre au bureau de la L.B.A. ou à l'Autorité Militaire que les dossiers mentionnant la date de cette troisième récompense. 4578 INSTRUCTION PHYSIQUE

CONCOURS DE TIR ANNUEL DES S.A.G. (1929)

EN ILLE-ET-VILAINE

Classement collectif. Catégorie B 1. Duguesclin, Rennes, 125 points: 2. Restérienne. Retiers, 116; 3. Union, Vitré, 111; 4. A. G. L.; 5. Drapeau, Fougères, 105 12' délégation); 6. Lycée, Rennes. 94; 7. Vigilants. Rennes. 86; 8. Drapeau. Fougères. 85 (1" ciel.); 9. A.S.V., Vitré, 82; 10. E. St-Héller. Rennes. 78 |2- ciel.); 11. E. St-Hélier. Rennes (1" dél.); 12. Société de Tir, Combourg. 69; 13. A. S. Cheminots. Rennes, 66 14. St-Vincent. Rennes, 66; 15. Liffré. 59; 16. Amicale Laïque. Pleine-Fougères, 51; 17. U.S. Roz-sur-Couësnon, 40; 18. Espérance. Fougères. 39; 19. La Varde, Paramé. 39; 20. A. C. Redon. 29; 21. Ecole P. M.. Rennes. 24; 22. Aurore. Vitré. 19. Catégorie A

1. Duguesclin, Rennes. 210 points (1" dél.); 2. Duguesclin. Rennes (2- dél.): 3. Drapeau. Fougères, 182 (1™ dél.); 4. Vigilants. Rennes. 159; 5. Réveil. Les Brulais, 157; 6. Union. Vitré. 153: 7. U.S.. Gulchen. 142; 8. Société de Tir. Combourg. 137; 9. Restérienne. Retiers, 134; 10. A. G. L.. Fougères, 125 (1" dél.); 11. A. S. V.. Vitré. 124; 12. Aurore. Vitré, 123: 13. Drapeau, Fougères. 120 (21 dél.); 14. Amicale Laïque, Pleine-Fougères, 120; 15. A.G.L., Fougères, 116 (1" ciel.); 16. Espérance, Fougères. 108 17. La Fougeraise, Fougères. 102 (1" dél.); 20. Redonnaise, Redon, 72: 21. A. S. Cheminots, Rennes. 62 22. U. S. Roz-surCouësnon, 47: 23. La Varde. Paramé, 46 11" dél.); 24. La Varde. Paramé. 45 (1™ délg.). 58 BOXE

La réunion, populaire

du C.S.O.N. Nazairien

La section pugilistique du Club Sportif Ouvrier Nazairien organisait, vendredi soir, dans la salle du Cinéma l'Eden, rue du Croisic, une petite soirée familiale destinée à entraîner ses boxeurs. Du reste. 11 n'y eut aucun combat, et les exhibitions qu'il nous fut donné de voir auront beaucoup fait pour 1a renommée du c noble art » dans notre cité.

APRÈS LE CIRCUI T DU FINISTÈRE

LES GAGNANTS DES PREMIERS PRIX DU CIRCUIT DU FINISTERE De gauche à droite M. Geerts, de Quimper. gagnant de la motocyclette D. F. R. offerte par t'ouest-Eclair et sa passagère; MM. Jeannès et Bochat, gagnants des coupes de i'Ou&st-Eclalr.

Aujourd'hui, à Saint-Nazaire

C'est aujourd'hui que seront opposées les deux équipes Qui l'an dernier ont tenu Jusqu'au coup de sifflet final les sportifs en haleine. chacun se demandant quel serait l'heureux vainqueur qui disputerait la demi-flnale du championnat de France à Paris.

Les t Goélands a ont gagné. En serat-il de même demain ? Nous espérons que oui.

Quoi qu'il en soit, les Tourangeaux ont gagné l'an dernier, par leur correction et leur courtoisie, l'estime du public nazairien, et c'est pour cela que demain tous les sportifs doivent venir applaudir vainqueur et vaincu.

La réunira débutera par le Brevet scolaire.

Ainsi que nous l'avons dit, la réu.nion commencera à 15 heures précises, de faon à être terminée à \I heures. La réunion aura lieu au quai Démange, dans un bassin aménagé à l'aide de gabarres mises gracieusement à la disposition des organisateurs par la So-. clété commerciale et la Loire fluviale. POIDS ET HALTERES

A l'Avant-Garde Nazairlenne

Aujourd'hui 16 juin, la société de gymnastique l' « Avant-Garde » organise sa fête annuelle dans l'établissement de la Chaumière, rue de ToutesA la demande d'un certain nombre d'haltérophiles, M. Leloup. champion de l'Ouest, du Club Athlétique Nantais a bien voulu prêter son concours à cette fête. Il fera des exhibitions du spore pas assez connu des poids et haltères et donnera ainsi quelques enseignements aux t leveurs 9 de la Soclété nazalrienne.

Le produit de cette fête étant destiné à l'envoi d'une délégation de quinze gymnastes au prochain concours de StMalo, les amis de l' « Avant-Garde » tiendront à venir en foule lui apporter son encouragement.

Le temps voulant se mettre de la partie, le succès de la fête sera complet. 8 CONVOCATIONS

Tour d'Auvergne. Basket-baGl. Sont convoqués aujourd'hui pour neuf heures, au patronage, tous les joueurs disponibles, en vue d'entraînement Derain et Lefeuvre apporteront les bal. Ions qu'ils détiennent.

Messieurs les membres de la commission sont priés d'assister à cet entra!nement, en vue de la formation des équipes. 8

Kg-eons recueillis

M. Pasco, chaisier, Vallée de Gouédic, a recueilli un pigeon-voyageur portant deux bagues aluminium. Inscriptions à gauche Tarin Nantes 65, à droite A 29 164-821 France. 0 Sons-gronpement Nord

de la Fédération de la 10' région Le Sous-Groupement Nord tient à la disposition des présidents de scïlété des organisé par l'Ouest-Eclair, en vieux Imprimés A. B. C. D.. pour le Concours pigeons. Répondre par retour du courrler, si vous en désirer et combien ? Ce concours se Jouera sur Agen, 533 kilomètres. Joindre à la réponse les coordonnées des membres y prenant part. ceci est nécessaire.

Ne pas oublier que le classement du concours sur Bordeaux doit parvenir, sous la huitaine, au président du sousgroupement. DANS L'ARMÉE

DANS L'ETAT-MAJOR GENERAL Le général de brigade Dancilhon, commandant le premier groupe de subdivisions de la Il' région, est placé dans la 2" section (réserve), du cadre de l'état-major général de l'armée. MUTATIONS

Troupes coloniales

Le général de brigade Magnabal. adjoint au préfet maritime gouverneur de Bizerte et commandant la subdivision de Bizerte. est nommé au commandement supérieur des troupes du groupe de l'Afrique Orientale Française, à Tananarive.

Le général de brigade Scheer. disponlble, est nommé adjoint au préfet maritime gouverneur de Bizerte et commandant la subdivision de Bizerte. INFORMATIONS

OFFICIERS PUBLICS

ET MINISTERIELS

Sont nommés notaires à la résidence de Lannion (Côtes-du-Nord). M. Le Roux, en remplacement de M. Fleury: Ceaucé (Orne), M. Verron. en remplacement de M. Lacrève

Huissiers du tribunal de première instance d'Ille-et-Vilaine. section de Saint-Malo (ancien arrondissement Judiciaire de Fougères). M. Lebeau, en remplacement de M. Desgranges; du Calvados, section de Llsleux (ancien arrondissement Judiciaire de Lisieux). M. Leprince, en remplacement de M. Jouanne.

Enfin l'honorariat a été conféré à IL Mulon .anclen notaire à la résidence de Marcillé-Robert (Ille-et-Vilaine). DANS LA POLICE

La situation administrative de M. Ansenberger, commissaire de police de 4* classe à Honneur (Calvados), est tlxée ainsi qu'il suit Promu à la 3« classe à compter du 3 septembre 1924. Traitement du 31 décembre 1928; promu à la 2. classe à compter du 3 décembre 1927. Traitement du 31 décembre 1928.

PERCEPTEURS

M. Caoudal, percepteur d'Hennebont (Morbihan), appelé en qualité de pet. cepteur hors classe à Pont-1'Abbé (FSnistére) et non Installé, a été maintent en la même qualité à la perception d'Hennebont (Morbihan).

M. Berniard, percepteur de Chateauneuf (Ille-et-Vilaine), appelé en qualité de percepteur hors classe à Hennebont (Morbihan), et non installé, a été nommé en la même qualité à la perception de Pont-l'Abbé (Finistère).

M. Daudln, chef des bureaux, premier fondé de pouvoirs de 30 classe de trésorerie générale, sans emploi, a été nommé en qualité de percepteur de 1" olasse. a- échelon, à la perception d'Anceoti iLolre-Iniérleuxe)

1-E CONCOURS-EPREUVE

D'ETALONS DE CAEN

Caeh, 15 Juin. (De notre envoyé ape'la.) A l'extrémité de la grande praide Caen. sur le beau terrain offert ,>ar la Société du demi-sang et aménagé par elle, nous avons assisté au concours-épreuve d'étalons des trois types «elle, cob et carrossier, que l'admlnlsrit Ion dos Haras organise chaque antee. pour le grand bien de notre élevage. C'est un concours extrêmement Intéressant qui se déroule dans un cadre nerveilleux et qui mériterait d'attirer un public un peu plus nombreux. On dit que l'année prochaine, par auite de difficultés entre le propriétaire du terrain et la ville de Caen, l'emplacement devra être changé; c'est regrettable, car Il sera difficile de trouver un terrain aussi bon et aussi commode.

La Société du demi-sang aura certainnement à coeur de mettre à la disposition de l'administration des Haras un cola pratique et bien organisé; faisonslui confiance ce sujet. Je me permettrai d'adresser A cette Société une toute petite requête c'est elle Qui fait Imprimer les programmes; ne pourrait-elle pas en modifier le format qui est par trop Incommode. Il n'y a que quatre pages, mais quelles panes, et qu'il faut toujours tourner, ce qui n'est paU une petite affaire.

J'en viens aux chevaux de concours. Il y avifc, un bon ensemble de selle, olen conformées, avec du sang et de bonnes allures; des c Gourbi s, des « Cambalseuil », des « Vieux Chouan des c Royal Chesnut qui sont parfaits. puissants, distingués et qui marchent. Le tils de Gourbi, de M. Henry, qui a obtenu la première prime, eet un très beau cheval qui accuse bien son sang et dont l'ossature est telle que sa tête, un peu forte, ne le dépare en rien. En Avant, le flle de Gambalseull et Slcambre, au même propriétaire, est lui aussi un excellent cheval, mais dont la présentation montée aurait pu être meilleure il a mis un bon moment avant de se livrer.

apurant, un autre uambalseull, à M. Hardy, est un très beau et excellent cheval qui accuse bien aussi son sang: un magnifique cheval encore et qui est avantagé par une robe de soleil. c'est le Royal Chesnut de M. Morin. Enfin je me dois de citer Espoir, le fils de Vieux Chouan, de M. Guéroult; c'est un cheval délicieux, fait en mouir et bienfaisant, pour employer cette jolie expression normande qui slgaiflée bonne volonté, coeur, ardeur. Il n'a contre lui que son format que l'on voudrait un rien plus volumineux.

La deuxième journée du concours a débuté le matin par les cobs. L'an der:lier. cette catégorie avait été particulièrement bonne, avec plusieurs sujets .lors ligne et qui ne prêtaient & aucune ̃«tique. Cette année 1929 est certainement beaucoup moins bonne; l'ensemole des cobs concours est moyen; ce .̃ont des animaux d'aspect un peu commun et dont les allures sont très ordl•latres. Ils sont loin d'avoir tous cette épaisseur et ce prés de terre qui devraient être les caractéristiques de la atégorie et qui ne dépendent pas d'une otlatte comme cette queue que l'on oupe et dont la section paralt obligaaire pour être cob.

Un propriétaire qui avait engagé son heval dans les carrossiers a changé 'avis la veille du concours, alors qu'il menait ce cheval aux mensurations; il n a fait un cob et 11 s'est empressé de ,ii couper la queue pour qu'il puisse aralcre le -,demain dans cette catéorte.

Lea quelques bons cobs du concours ppsjtiennent à MM. Guéroult, Hardy t Henry, qui ont remporté 11 eux seuls presque tous les prix. Nous retrouvons oujours en tête et pour tous les prix es carrossiers, les mêmes propriétaires, .IM. Guéroult, Henry et Hardy, auxquels se joint M. Pierre Marie.

Cette catégorie, les carrossiers du oncours, était particulièrement bonne. ;i y avait des chevaux bien conformés. ivec de l'os et des allures. Ces deux tievaux de M. Guéroul2, classés l«r et y. m'ont paru très supérieurs. Enjlamne, le fils de Lasslgny et Néri, est un rés beau cheval très complet, avec une oitrlne admirable. Eglantier, le fils de v'arzin, est étendu; Il ne manque pas 'e distinction et Il possède une telle stature que Je vois en lui un tout premier cheval.

Le concours de Caen m'a valu d'eñndre parler de beaucoup de questions îtéressantes. telles que l'augmentation ècessalre et urgente des prix des étanis de demi-sang, l'attribution des prlies aux naisseurs. etc. Dés mon re)ur à Rennes, après le concours de ma.ration de la remonte de Saint-Lô qui oit avoir lieu demain. j'en entretienaï nos lecteurs.

Colonel Chawt.

ULYSSE Il (COMBOT) NE PEUT PLUS COURIR AU TROT

Par application des dispositions du .ragraphe 1 de l'article 20 du code courses au trot. le cheval Ulysse, né .i 1920, par Memnon et Jésabel, est demu Incapable de courir partout où .du. code est en vigueur, pour avoir ris part le 28 avril 1929. à une épreuve ur piste d'une valeur nominale supéteure à 1.000 francs et dont le pro'amme n'a pas été publié dans le Bul'tin de la Société du Demi-Sang. L'épreuve en question consiste en un ud qui s'est disputé à Lesneven sur .ne distance de 36 kilomètres et dont montant du prix s'élevait à 4.000 fr. ·our le premier. Le raid fut gagné par 'l/sie. Celui-ci ayant depuis enlevé le rlx des Chemins de Fer à Rostrenen a lé distancé. 78 OURSES DE NORT-SUR-ERDRE Hippodrome de Beaumont

Journée. Dimanche 16 juin NOS FAVORIS

Prix de Beaumont 12.500 fr.. 2.000 mé.et). La-Maltce, Benouville; préféré V Quinton.

Prix de l'Erdre (4.000 fr.; 2.200 m.). ndière, Kiyomldsu.

Prix du Conseil Municipal lhalen, 4 800 fr.. 2.800 m.i. La-Joliette: préeré H. Saintagne; préféré B. Guy. Steeple Sport de France igentlemen, 3.900 fr. 3.600 m.l.– Loung-Ma, Rubinl. Prix du Port-Mulon (steeple. 6.000 fr., 3.400 mètres). Fleurae, Kiss-Coco. Le-Pompier. 5678 6AIKT-FIRMIM.

COURSES A SAINT-CLOUD

oaiht-Cloud, 15 Juin. Agréable après-midi, aujourd'hui, a Salnt-Cloud. Malgré le temps Incertain de la matinée, le auDllc était venu nombreux. L'épreuve la plus importante du programme était le prix Flylng Fox, doté de 76.000 francs et ouvert aux vétérans.

Bartoto y a remporté sa quatrième victoire consécutive avec un brio remarquable, nprés avoir dominé ses adversaires du départ l'arrivée Dés le signal, Il a pris le commandement. Pinchetra qu'on lui avait adjoint pour assurer le train, ne s'étant décidé à partir que plus tard: mais en abordant les premiers tournants. Il avait repris sa place de leader et Bartolo. qui restait alors dans son sillage, reprenant la tète 449 la Pouilleuse, n'a pu eu donner

un effort sérieux pour achever le parcours et battre sans lutte Dark Pearl et Larsy.

Résultats

Pau DE MANTES (à vendre aux enchères, 10.000 fr., 800 m.). 23 partants. 1. Simtane (J. Frlgoul), Pierre Welrthelmer 2. Colo mio (C. Herbert). Guy L. de Mola; 3. Ttnkabelle (A. Esling), J.-D. Cohn: 4. Sandy Gabée (G. Vatard). Michel Sevadjian.

Non placés Rose du Gave (T. Turner La Treille du Roi iCh. Semblati; fils de Mars (A. Reinette); Duchesseol-Wellington (F. Hervé); Haute-Epine (R. Brethès); Essia IH Sampson); Weepino Wùlow (G. Bartholemewi; La Roche U3. Duforez); Douera (M. Dairé); Florw if. Kocnettl); France. Il (V. Portais): Uississtpt U (A. Wlldman); Irudy (R. Eymard); Listbru (M. Allemand); Merluche (M. Begulristam); Fierte (L. Toçie); Bouzou tA. Dupuit); Nykette (A/^kbbe); Egypte (W. SlbbriM). P- Palmiste, (10.000 francs. 2.100 mètres, 14 partants). 1. Liboure, M. Bonaventure Pierre Weirtheimer 2. Lilas (A. Magdelaine), Ote Ci. de SaintPhalle; 3. Claude de France IF. Turnerl. L. N. André: 4. Tornado (R. SI, gnoret), Antony Berg.

Non placés Le Sap Il jj. Sojas) Sucre de pomme iF. Morel) Drocours (F. Sampson) Fernant (A. Wlldman) Tourville (J. Rosso) Babylone IJ. Lee) Pippoune (J. Smith) Mandalay (J. Chevalier) La Creuse (Wanderson) Cerleotllette (A. Palmer).

Prix Eugène DE SAVOIE (20.000 francs. 900 mètres), 12 partante. 1. Freddo lE. Chancelier), Mortimer Schlfi; 2. Arzamas (G. Vatard). princesse de Fouclgny-L. 3. Pascaline Il (R. Brethesi, Robert Lazard; 4. Mejean IG. Bartholomew). Raoul Meyer.

Non placés.: Glortetta (A. Dupuit), Porte-FlamndLfK. Rabbe), Le Berger (F. Hervé). Ligtff (F. Sampson), Yvette IV (0. Duforez), Sonnet (W. Sibbritt), Franttne IF. William). Quand Même (R. Domaletche)

Prix dû Manoir (15.000 fr.. 2.600 m.) 11 partants. 1. Gouspin (A. Esling). Auguste Pellerin; 2. Nom-de-Guerre (G. Duforez Roger Girche: 3. Mastaba (M.

Mendoir G Vatardl Baron S. de Lopez. Non places: Pèlerin M. Toussaint 1 Orfano (Ch. Semblât); Rados (J. Duffyl; Enfer (Rochetti); Ty-Louzou IC. Herbert); Kadiiah |R Vincent); Triolette (J Rosso).

Piux Fltino-Fox (75.000 francs; 2.400 mètres), 5 pantants. 1. Bartolo (Ch. Semblatl, E. Martlnez de Hoz; 2. DarkPearl (G. Vatard). Baron S. de Lopez-T.; 3. Larty (A. Esling) Octave Homberg; 4. Sachet (E. Chancelier). M.-P. Moulines. Non placé Pincheira (A. Garner). Prix PRINCE PALATINE (handicap. 20.000 francs: 2.000 métresl. 14 partants. 1. Coup-de-Vent (R. Vincent). André Saint; 2. Astolphe (G. Vatard), Amédée Sabathier; 3. La-Biche-1I1 iM. Béguirlstain). Guy L. de Mola: 4. Arioste (A. Esling). Gustave Bcauvois.

Non placés Reparsach (F. Hervé); Brimadon rD, Torterolo); Tonka (G. Duforez): Notsette-Il IF. Rochettl): Dark-Mystcry (J. Prigoul); Go(den-<4rrow (T. Turner); Sire-d'Ecourn ij. Rosso) Polecat (V. Flora); Kimberlev .A. Palmer); Bastion IJ. Laumain).

PRIX DE LA Pommeraye i 15.000 fr., 1.500 mètres), 13 partants. 1. Haute-Savoie (W. Slbbrltt), L. de Paula Machado; 2. Dickens (F. Hervé). D. Vernudachi; 3. Saint-Gildas (T. Turner). J.-D. Cohn: 4 Rosario-Il (L. Tochel. Paul Chamoy. Non placés Isengrin (G. Garner): Hervé (M. Bonaventure); Easterazy (D. Denoblli): Magicien-il (M. Mac Gée); Badabent (A. Esling): Porto-Flip (M. Allemand); Eros (C.Herbert): Zaylul (G. Bartholomew ) Ramade-11 (D Assezat).

Pari mutuel

0 107 » P 50 P 13 P 9 s G 50 P 11 Lilas. P Claude de France. P 10 50 G 59 P P 17 Paacaline Il P 10 50 4· c. Gouaptn G s P 9

Nom de Guerre. P mastaba P 22 G 12 P 7 P 10 50 6· c. Coup de Vent. G 29 P il

Astolphe P 18 La Biche 111 P 16 p Savoie G 24 50 P

P 9 P 10

COURSES A CHANTILLY

Partants probables

Poule de 2 ans (20.000 francs. 1.000 mètres. L. d. d.). Meleze (G. Bartholomewi; Trophée (J. Peckett); Boumdleae (D Torterolo); Estragon II (T. Turner);- M yrthée IG. Duforez); Ginger Ale (C. Bouillon); Damaya (Ch. Semblat); Belgrano (F. Kéogh); Daily Mail (A. Esling); Sunstrohe (W. Slbbrltt); Polkira (G. Garner); Le Val d'Enter (G. Va.tard); Le Flambeau iR. Ferré); Rhodtua (F. Hervé): Ave Cœsar (E. Chancelier); Xandover (R. Brethes); Eubée (M Chancelier).

Partant douteux Grand Dauphin (M. Bonaventure).

PRIX DES ETANGS (20.000 francs. 1.800 mètres) (P. R.). Zamrt (G. Garner); Amon tA. Eallngl; Cardenio iR. Ferré); Le Havre (G Duforez): Charles Quint (M. Beary); Cheverny (P. Hervé); The Briton iG Vatardl: Glossin (H. Worthington); Négrçn iD. Torterolo); Grand Chel iM. Allemand); Le Guide (A. Sharpe); Starry (Saln.t-Léger); Lariska (X.): Andouillette iW. Sibbntt); Sabotiers (Ch. Semblât).

Prix de Gouvieux (handicap, 26.000 francs. 2.100 mètres) (P. O. C.). Ferous (M. Mac Geel: Groom (A. EsIlng); Petit-Poucet (E. Chancelier); Joachim (M. Allemand); Smailholm (J. Frigoul); Foldi (W. Slbbrlttj; Seneque (M. Vatard); Lyrisme (F, Rcchettl); Sommiere (J. Laumuln); Pimenton (V. Flora); Madelon 11 (A. Palmer); Madre (J. Lyon); Andouillette (T. Farmerl; Charmeur (R. Lefève); Rapid iM. Bègulrlstalnl: Verlaine IH. Stenoreti; La Faldetta (X.); Sirius (J. Rosaoi; si.ocla (E. Schmoukler); Obole (A. Wlldmdin. PRrx DU Jockey-Club (300.000 francs 2.400 mètres) (P. O. C.). Picatlor iD Torteroio): Les Cluzeaux (G Dufrrezi; Hotweed (O. Garner): Bara (F. Kécghi; Dark Ttmu (M. Beary l; Hosolio (A. Rabbe); Cheval de Tralt iCh. Semblât): Dictateur X (M Mac Gee); Frelon Il (A. Dupult); Areska ij. Chllds): Re.benti (E. Chancelier); Cordirl iG. Va.tard i; DonateZlo iC. Bouillon I; Alcacer (A. Sharpe): Illico (W. Slbbrltt): Le Chatelei IR Brethes): Chailemagne (A. Esllng); Saint -Didier (F. Rochettil; Soirs Le Chat IM. Allemand); Vkrania (F. Hervé).

Prix LA Rochetti (50.000 francs, 4.400 mètres). Pinceau (A. 6harpe): Le Queyrat ICh. Semblât).

Patx DU Lvs 130.000 francs. 2.400 m.). Seneque (G Vatardl; Metherbp (A. Esllngl; M. Le Maréchal (C. Herbert): Duke ol Well iM. Beary); Parit-Voyeur (M. Allemand): Cabire (F. Hervé); Double Dutc h(C. Bouillon); Patiaro

DE TRIBORD A BABORD Au sujet du prochain concours d'entrée à l'Ecole Navale C'est le 18 juin mardi prochain que doivent commencer dans les ports et certaines villes de l'intérieur les concours d'entrée à l'Ecole Navale, à l'école des élèves-officiers de marine et à celle des élèves-ingenieurs mécaniciens. Les candidats sont. cette année, encore plus nombreux que l'annee dernière et le ministre a axe d'ores et dejà à 110 et 34 le nombre a admettre respectivement à l'Ecole Navale et à l'Ecole des élèves-ingenieurs mécaniciens En ce qui touche l'école des élèves officiers de marine, le nombre de candidats admis dépendra du résultat des examens

Comme l'a déjà annonce l'OuestEctair, c'est le capitaine de vaisseau Behoisi, le chef du premier bureau de l'état-major général, qui a été désigné pour présider, cette année, ces concours d'entree et il est fort probable que cet officier supérieur succedera, en octobre prochain, dans le commandement du croiseur-école d'application, 1 « Edgar-Quinet ». au capitaine de vaisseau Oaruh dont la période d'embarquement touche à sa fin, car il est de tradition que le capitaine de vaisseau qui a été appelé à présider le concours d'entrée à l'Ecole navaie, prenne, quelques mois plus tard soit le commandement de l'Ecole Navale, soit celui de l'Ecole d'a.pplication, selon la vacance.

cependant, ces deux dernières années on donna une enborse à la règle et, contrairement à l'usage, ce furent deux anciens capitaines de vaisseau ayant déjà commandé l'un l'Ecole Navale, l'autre l'école d'application, qui présidèrent en 1927 et en 1928. pour la deuxième fois chacun, le concours d'entrée à l'Ecole Navale.

Il y a deux ans, le capitaine de vaisseau O'Neill suppléa le capitaine de vaisseau DARLAN que le ministre actuel M. Leygues voulut conserver à Paris dans les fonctions de chet de son cabinet militaire jusqu'au moment de sa prise de commandement de l'Ecole d'application. D'ailleurs, le commandant O'Neill reyut, en compensation de cette corvée qu'il avait déjà faite en 1924, les étoiles de contreamiral et c'est dans ce grade qui lui fut conféré à l'occasion du 14 Juillet qu'il présida les examens oraux L'an dernier, le capitaine de vaisseau TRAUB présida également pour la deuxième fois il l'avait déjà présidé en 1925 le concours d'entree par suite de la promotion au grade de contre-amiral du capitaine de vaisseau Drujon qui quitta l'Ecole Navale au milieu de l'année scolaire et qu'on dût remplacer sur-le-champ par le capitaine de vaisseau Roman, l'actif et réputé commandant actuel de nos écoles d'officiers de marine.

Mais ce furent là deux exceptions et nous sommes convaincus qu'un prochain décret nommera au commandement de l' a Edgar-Quinet », le sympathique et distingué commandant Beroist.

Louis d'ARMOR.

Pour tous renseignements d'ordre ntaritime, s'adresser à Louis <TArmor, Ouest-Eclair, à Rennes. Joindr1 trois francs pour la réponse.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Matelot commis d bord de l'Aventurier demande perrnutanc pour Brest, Ecrire Salaun Yves, matelot commis, torpilteur Aventurier. Lorient iMorbihan).

Cette rubrique entièrement gratuite est ouverte a tous nos lecteurs.

FLOTTE

Le pétrolier Dordogne appareille de Batoum, le 13.

L'aviso Ville-dYs, est arrivé a SaintJean, le 13.

Le croiseur cuirassé Waldeck- Rousseau fait route vers Saigon, le 14. Les avisos Somme, Meuse et Oise, sont arrivés à Brest, le 14.

Le croiseur Edpar-Quinet est arrivé à Philippeville, le 14.

L'aviso Antares faix route vers Cayenne. le 14.

L'aviso Ancre, est arrivé à Arcachon. le 14.

Le cuirasse Condorcet est arrivé a Toulon, le 11.

L'aviso Aiaébaran lait route vers Halifax le 14.

Le sous-marin Sirene est arrive a Alger le 15.

Les sous-marins Trimtc-Sclnllemans et Jean-Corre font route vers Casablanca le 15.

Le sous-marin Hcrmwnc fait route vers Brest le 15.

A L' « OFFICIEL

Le Journal Officiel du 16 juin publie une circulaire relative au séjour aux colonies du personnel de gestion et d'exécution de la marine (officiers d'administration. Ingénieurs des directions de travaux. commis et agents techniques).

TABLEAU DE COMMANDEMENT DANS LE GRADE

DE CAPITAINE DE FREGATE Ont été Inscrits au tableau pour un commandement dam le grade de capitatne de tréaate pour le deuxième semestre 19*9, les capitaines de lrégate Avlc. Barnouln. Bastard. Berry. Bonnet, Bouxln, Brown de Colstoum, Chomereau-Lamotte. Combescure, Cotelle. Denis de Rivoyre, Fenard. Jarry, Lambert. L^tham. Le Brun. Le Bunotel. Le Galinu, Leloup. Mathieu. Moiroux, NoveJosserand. Pavle. Petit de Meurvllle, Ponoelln de Raucoum, Prunes. Rosatl, Urvoy de Portzamparc.

(Ch. Semblât); Tridi (G. Oarner); Sans Bonté (A. Duputt).

Partants douteux Pamphlet (X.) Controverse (D. Torterolo). 0 Pronostics

lr* course Olnoerale, Polkira.

2' course Amon, Zamrl.

S' courae Epamtnondaa, Fergus. Prix du Jockey-Club Ec. Esmond, éc. Rlvaud. 5" course Pinceau, Spindrilh.

6· course Netherby, Double Duteh,.

MSTE D'EMBARQUEMENT

A la date du 16 juin 1929

Capitaines de corvette, lieutenants de vaisseau, enseignes de vaisseau de 1" ci.: néant.

Ingénieurs mécaniciens principaux de 1" et de 2- ci. néant.

CADRE DES OFFICIERS

GENERAUX

Le vice-amiral Fatou a été placé dans la 2* section du cadre dos officiers généraux, compter du 22 Juin 1929, par application des dispositions des articles 22 et 25 de la loi du 4 mars 1929. LE SULTAN DU MAROC VISITE L'ESCADRE -'E LA M)EDITERRANEE Oasablamca, là J.:ln. Le cUltan Si Mohamed. qui est arrivé & Casablanca hier dans la aolrée a été A la fin de la matinée l'hôte de L'amiral Docteur, bord du cuirassé Provence. Après la visite du cuirassé le sultan et sa suite ont pris place a bord de la vedette et ont accosté successivement auprès des différents bàtlments de l'escadre. qu'ils ont visité

Le sultan s'est montré particulièrement intéressé par les différentes manœuvres d'accrochage et de décrochage des avions, manœuvres effectuées à bord du navire porte-avions Béarn, ainsi que par les plongées des sousmarins effectuées devant lui

LE BI-CENTENAIRE

DU BAILLI DE SUFFREN

SERA CÉLÉBRÉ

DANS TOUTE LA MARINE PARIS. 15 juin. M. Georges Leygues a décidé Que le bi-centenaire du bailli de Suffren serait célébré les 16 et 17 Juillet prochain à bord de tous les bAtiments de guerre, en France et hors de France, dans les arsenaux et dans tous les établissements de la marine. Des réjouissances, dont le programme va être pub!;é, auront lieu à bord des bâtiments, dans les ports, dans les arsenaux et dans les établissements. Une délégation d'officiers et de matelots se rendra à Saint-Canat pour déposer une palme sur la maison où naquit le bailli de Suffren.

NOUVELLES DIVERSES

Remise de commandement

CHERBOURG, 15 juin, Ce matin, suivant le cérémonial ordinaire, a eu lieu, au centre d'aviation, la remise du commandement, par le commandant Husson. à son successeur, le capitaine de corvette Hplley Williams.

TQRPILLE PERDUE ET RETROUVEE. CHERBOURG, 15 juin. Au cours d'un exercice, une vedette Thornyero/t, a perdu une torpille dans le nord de Jardeheu. La préfecture maritime a alerté les sémaphores et a envoyé sur les lieux un chasseur, qui a retrouvé ce coûteux engin..

ARMEMENT DES BATIMENTS NEUFS. Cherbouro, 16 juin. Un fort détachement de quartlera-maltrea et marins va partir pour Brest, à destination des bâtiments neufs.

AVIS AUX NAVIGATEURS

Cherbourg. 15 Juin. Les navigateurs sont informés que la bouée t. fuseau et à cloche, mouillée au poste n" 8, « côte de Mardyck », a été remplacée par une bouée cloche ordinaire peinte en rouge et portant le n- 6.

BREST, 15 juin. L'aviso Aisne effectuera des exercices de dragages mardi 18 et mercredi 19 juin, de 9 heures à 11 h. 30 et de 13 h. 30 à 16 h. 30. dans la rade nord, le Goulet et dans une bande de un mille de large au sud allgnement Portzic-Minou.

LoniENT, 15 juin. Plusieurs bouéesb&llses sont mouillées dans un quadrilatère détlnl Par 48° 05 N. et 48- 14 N. 5° 27 W. et 5" 38 W.

\AVIRE± 1)IVERS

SIGNALÉS PAR T.S.F. AU POSTE D'OUESSANT LE 15 JUIN. YvonneClaude, Baucis, Lucie-Delmas. Auvergne, Bourges, Bordeaux, Marne, Commandant -Dorise, Cap Fedhala. SaintChamond, Portrieux, P.-L.-M.-14 SaintJérbme, André-Thome. Pouyerquertier. PASSES OU SIGNALES. A Gibraltar,. 14, Célimène, ail. do Newport Bône; P. L. M. 26, venant de Caronte Lapeyrade, ail. de Suuderland a Malte; Antinéa, ail. d'Alger à Rouen; Aden, 14. El^/orateur-Grandidicr, ail. de la Réunion Marseille; Gibral2ar, 14, Schlaf/ino /rires, ail. de Dunkerque à Alger.

TOUCHE. A Las Palmas, 14. Touareg, ail. de Duala à Marseille.

HAQULRO'Ii, El VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVÉS. A Cadix, 14, Linaid, de Norfolk; .Woii'.nasH, de Cardiff: New-York iJ Roussillon, de Bordeaux; à Pot". -I.i;:s, 15, Viile-de-lioue», de Dii.'iKeriiUj; Alger, 15. Villo-de-Parie, de Marseille; à Bordeaux. 15, Psyché, des Canaries; a Marseille, 14, Patria, de Batavia; 15. Colombo, de Valparalso; Macedonia, de Bombay; au Havre, 15, Texas, d'Anvers; à Dakar, 14, fmerethie-ll, de Marseille.

Au Havre, 15, De-Grasse, de NewYork Illinois, de Talcahuano: AmiralVillaret -de -Joyeuse, d'Anvers; Fora/rie, de la Côte d'Afrique

A New-York, 13. Roussillon.

PARTIS. D'Alger. 14, CapitaineFaure, p. Port-Said; de Shields, 14. Hyrcania, p. New-Orléans; Surville, p. Tunis; de Vancouver, 13, Georgie, p. Le Havre; de Sydney, 15, Samt-Andre. p. Nouméa; de Philadelphie. 13. CapItaiHC-Damtani p. Rouen: de 01brultar 15. Irébezy. de New-York: 13, France, p. Le Havre; de Bordeaux, 15, Saint-Louis, p. les Antilles; de Marseille. 15, Niger, p. Cotonou; Madura, p. Buro; Yorna, p. Rangoon.

De Singapour, 12 Sphinx, p. Marseille de Dakar, 13. Amérique, p. Conakry.

De Colon. 13. Pellerin -de-La touche. VAPEURS CABOTEURS

ARRIVES. A Rochefort, 14, HenrlDeimas, de Swansea: & Granville. 14. Ville-de-Caen, de Boulogne; 4 Brest, 15, Penchâteau, de Nantes.

A Alger, 14, Martinique, G.-G.-Jon.nart, tte Marsellle; Alumina.

A Boulogne. 15, Cap-Qris-Nec, de Rouen.

A La Palllce, 14, Hillero/l, de Sltubal; Batavier VU, de Bordeaux, diverses. A Casablanca, 15. Soulrah, d'Oran; La-Oaronne, de Safn.

A Rouen, 15. Dorine, de Cardlff; Dilston, de Blyth; Skipjack, de Newcastle: Tenja, de Lyseklll; Marne, d'Ameterdem; Seallon, de Londres; Matignon, de Lorient.

A Alger, 16, Ispagnc, G.-G.-Lamori-

cidre, de Marseille; Monique Schia/lino, de Bône.

A Marseille. 14, Eliane-Busck, d'Alger La Marsa Il, de Tunis; Saint-Elme, de Port-Vendres; 15. Mado de Sousse; G.-G.-Grévy, de Tunis; El-Biar, d'Alger Bangkok, de Dunkerque.

A Bordeaux, le, Divatte, de Cardlff. A Lorient. 15, Bourgneut, de Brest. A Nantes. 15, Lussac, de Dantzig; Fredvtlle, de Cardlff.

Au Havre, 14, Cherbourg, de Dieppe; 15. Penmarch, de Dunkerque; Arzic, de Nantes Si«anne-et-Afarie, de Bordeaux Sainte-Adresse, de Pénarth. PARTIS

De Brest, 15, Hautonon, p. Boulogne; Acton-Afanor, p. Nurt-Yort.

De Boulogne, 16, l'IHe-de-C/taton, p. Troii ville; La Seine, p. Caen.

D'Alger, 14. El-Biar, p. Marseille; Dunkerquois, p. Carthagène.

De La Pallice. 13, Saint-Palais, pour Rotterdam: de La Rochelle, 13. Lucie-Delmas, p. Swansea.

De La Rochelle-Pallice, 14 Juin Auvergne, p. Barry; Selandia, p. PortSaïd; de La Rochelle, 14, Léonore, p. La Pallice; Skilvan, p. New^nrt De Casablanca. 14. Circassie, p. saffi; là. JVicoi<w-Paquet, p. Marseille. De Rouen, la. Bôrine, p. Tyne; Way- park p. Hull; Meuae, p. RoUterdam; Swi/t, p. Londres.

D'Alger. 15. Martinique, G.-G.-JOnnart. Moulouya, p. Marseille; Lieutcnant -F ournaud, p. Nice; Georges-Henri p. Oran.

De Marseille. 14, Marie-Louise-Leborgne, p. Alger; 15. Oued-Zem, y. SaintLouls-du-Rhône; Corte il, p. Calvi; Caïd, p. Natte: Paramé, p. Sfax; Président -Del- Piaz, p. Oran; Maréchal-Lyautey, p. Casablanca; Tétuan, p. Dunkerque.

De Bordeaux. 15. Capitaine-Coullon, p. Casablanca; Yorfc, p. Barry.

De Lorient, 15, Beltoy, p. Newport. De Nantes. 16, Dunatric. p. Le Havre; Ganine, p, Rotterdam; Pur/ina, pour Dunkerque.

Du Havre, 14, Pontet-Canet, p. Bordeaux Tenerifla, p, Marseille; 15, Villede-Chàlon, p. Boulogne; Château-laTour, p, Hambourg; Cantenac, p. Nantes.

VOILIERS CABOTEURS

ARRIVES. A Boulogne, 15, Walkyrie, du Légué; au Havre. 14, Frédéric-Marie, de Barfleur.

A Nolrmoutter, 13. N.-D.-de-BonPARTIS. Du Havre, 15, GeorgesAndré, p, Barfleur.

De Nolrmoutler, 13, Petit-Louis, pour Beauvoir; Aljred, p. Pornic.

EN AVARIES. Londres. 15 Juin (de notre correspondant particulier). Le vapeur français Lotus, arrivé à Naples le 13. a 6prouvé des avaries de machines qu'il devra faire réparer dans ce port.

EN RELACHE. LONDRES, 15 Juin (de notre correspondant particulier). Un télégramme reçu de Salnt-Pierre-et-Mlquelon annonce que le bateau de pêche Porto a relâché pour réparer l'axe de son gouvernail qui est brisé.

DÉPART POUR TERRE-NEUVE. Fécamp, 15 Juin. Le chalutier Commandant-Emaille. capitaine Recher. est parti pour Terre-Neuve.

NOUVELLES DES BANCS

La Société des œuvres de mer nous communique le téléggramme suivant VENDREDI 14 JUIN 1929. Position du navire hôpital latitude Nord 46* 15', longitude Ouest de Greenwlch 48° 45' vent petite brise du Nord mer belle de Nord clel brume légère baromètre à midi 768 m/m température à midi à l'ombre +8°. NOUVELLES DE LA PECHE. STMALO, 15 Juin. Le chalutier Téméraire, armateur M. Girard, signale par radio qu'il a quitté les Bancs et fait route sur Saint-Malo.

Le Cancalais, au même armateur, actuellement en pêche. signale équipage en bonne santé.

Marche de Paris

Paris, 15 Juin. (De notre corres- pondant spécial), Marche assez bien approvisionné, sauf en merlan, lequel a subi une hausse sensible par suite d'une meilleure demande. Vente normale pour les autres espèces avec hausse sur le colin. la langouste, le mulet et le turbot. Baisse sur le bar. le congre, la daurade et la sole. Marée, crusiaces. On cote au kilo (cours extrêmes) Barbues. 6-12; ba», 12-35 carrelets, 2-6 chiens de mer décapites, 1,50-4; colins décapités, 68.50: colins entiers. 5-7 congres, 36.50 crevettes grises, 2-4 crevettes rouges grosses 70-100; crevettes rouges petites. 15-30 daurades de France. 5-6: homards vivantes. 14-24: homards morts, 6-12 langoustes vivantes. 2230 langoustes Mauritanie vivantes. 1222 langoustines 4-il limandes, 38.50 limandes-soles. 6-10: maquereaux français gros. S-b maquereaux français petits. 8-10: maquereaux gros à la ligne, 6-8: merlans brillants. 6-8; merlans ordinaires. 2.50-7: mulets. 10-25; raies entières. 2,50-450: rougets barbets. 8-28; rougets grondins. 2-6; soles françaises grosses. Ji'-38 soles françaises petites 13-20. turbots, 8-12. On cote au ceut sardines salées grosses, 40-60: sardines salées moyennes, 25-35; sardines salées petites. 1020 sardines fraîches, 40-100.

Moules et coquillages. On coce aux 100 kilos Moules Isigny-Honfieur. 60-90: moules diverses. 100-110. On cote au sac coques ou hémon. 4-4,53.

Poisson d'eau douce. On cote au kilo Ablettes, 8-15; anguilles vivantes, 18-22 anguilles mortes 10-18 barbillons, 5-7; brèmes 3-6; brochets morts, 8-16 carpes vivantes. 10-13 carpes mortes, 3-6; éperlans, 4-8; goujons, 16-22 saumon français. 30-30 saumon petit, 30-45; saumon frigorifié, 12-26; tanches vivantes. 10-12: truites saumonées argentées, 25-80: truites de pisciculture, 26-28; truites de rivière. su-dessus de 125 grnmmes, 20-28. Arrivages marée. 150.200 kilos; eau douce. 6.700; coquillages, 3.900: déposé au frigorifique. 23.200 resserre de la veille, 38.700: quantités mises en vente. 200.200 quantités saisies le 14 juin, 1.225 kilos.

Arrivages par gares Gare du Nord, 70.800 kilos; Vauglrard, 69.200: SaintLazare. 17.400; Orléans, 1.200 kilos.

Marché de Donarnenex

DoCAXjfEMEZ, 14 Juin. Aujourd'hui marché passablement achalandé, quelques lots de gros poissons de tond. raies posteaux congres. etc. ont été vendus pour l'expédition, pour des sommes de 1.500-3.000 frs. Peu de marée fine, quelques petits lots de soles, plies turbots. etc. vendus pour le marché local, ont produit des sommes de 150 à 300 francs.

Les maquereautlers ont produit quelques moyennes pèches, 1.000-2.000 maquereaux par bateau. pour une douzaine d'embarcations. Ce poisson a trouvé acquéreur au cours de 98-103 frs. le cent, pour la conserve, aux usi-nes. et de 115-130 frs. le cent. pour l'expédition.

Les sardiniers n'ont réalisé que de faibles pèches 200-500 sardines par bateau. pour une quinzaine de bateaux. Ce poisson a été vendu au cours de 500-560 frs. le mille pour l'expédltlnn. Les crevettiers ont fourni quelques kilos de crevettes au cours de 40-48 francs le kllo.

Quelques cents de merlans brillants. vendus pour le marché local. au cours de 40-50 frs. le cent. ont complété le marché. Aux Halles, peu de poisson. Les cours ont été élevés. On a coté A la pièce merlans, la douzaine, 6.50-7; tacots petits, la douz 350-4: moyens. 1.75-2.50; vieilles, moyennes, 10-13: petites. 3-4.50: maquereaux gros 1-1.25: petits. 1.40-1.7G: chlncnnras, petits. la douz.. 0.40-0.50: gros, la plè. ce. 0.80; sardine, 3.50-4: plies. 1.50-2: turbots, 4-6; barbues. 4-5: petites raies. 1.50-3: soles, couple, moyennes. 12-14; petites, 3-3.50; crabes-araignées 1.50-2: crabes-tourteaux. 2-3.

Marché de Concarneau

CONCARNEAU, 15 Juin. Le mauvais temps avait Interdit toute sortie de barque dans la Journée de vendredi. Aussi le marché de ce matin samedi a la criée municipale est complètement dépourvu de langoustines et peu approvisionné de variétés de consommation locale.

Sur la fin du marché de vendredi Quelques Intermédiaires avalent étalé plusieurs caisses de poissons divers provenant des compagnles lorlentatses de chalutage et consistant principalement en petits pélons ou plronr.eaux. On cotait le plronneau. au détail, 0.40-0.50 la pièce et le grondin gris 1.1.25. Ces variétés étaient de bonne qualité de fralcheur.

Aux viviers, quelques arrivages de gros crustacés se sont produits de l'extérieur. On cotait l'achat en gros homards. 15 fr. langouste. 23 fr. crabes-tourteaux et araignées. 0.75 le kilo vif tout venant.

En générai. marché peu approvisionné. Vente toujours très active du fait de l'armement des bateaux thoniers.

LE CRoisic, 15 juin. Les pêcheurs de maquereaux sont rentrés avec une pêche de 100 à 200 maquereaux par bateau. vendus de 60 à 65 fr. le cent. Deux cents mertans de ligne ont été vendus de 45 à 50 fr. le cent.

Un batenu sardinier est rentré avec 1.200 sardines du moule de SB, vendues 310 fr. le mille; les autres bateaux sont attendus.

Douarneniz, 14 Juin. Merlans Quinze canots sont rentrés, ayant péché une moyenne de 50 à 80 merlans de toutes tailles, qu'ils ont vendus h raison de 50 à 40 francs le cent suivant grosseur.

Ces canota ont aussi péché quelques lots de tacots, qu'ils ont vendus pour des sommes de 40 à 50 francs le cent. Crevettes Cinq canots sont rentrés, ayant péché, au casier, une moyenne de 1 à 3 kilos de crevettes, qu'ils ont vendues à raison de 40 à 48 francs le kilo. Drague Deux petits chalutiers son.6 rentrés, ayant péché des plies, des soles, des barbues, des turbots, des petites raies, qu'ils ont vendus pour des sommes de 150 à 300 francs.

Raies Quatre bateaux palangncrs sont rentrés. ayant péché des raies, des posteaux, des congres, des chats de mer, qu'ils on, vendus pour des sommes de 1.500 a 3.000 francs.

Maquereaux: Douze bateaux maquereautlers sont rentrés, ayant péché une moyenne de 2.000 d 10.000 gros maquereaux qu'ils ont vendus a raison de 98 & 103 francs le cent aux usiniers et de 115 à 130 francs le cent aux mareyeurs.

CONCARNEAU. 14 JU111. LaKgOUSti*nes. 6 bateaux dragueurs sont rentrés ayant péché une moyenne de 6 à 9 pochées par bateau vendues aux revendeurs et aux mareyeurs pour des sommes variant de 400 à 750 par bateau. Le kilo de grosse variant de 5 à 6 et la petite de 2.50 à 3 le kilo. Maquereaux. 2 bateaux sont rentrés ayant péché une totalité de 1.300 maquereaux vendus aux revendeuses à raison de 115-130 frs. le cent. svivant grosseur.

Rates. Un bateau est rentre ayant péché des raies vendues aux mareyeurs pour la somme de 129 frs.

Pironneaux. Un bateau est rentré ayant péché environ 350 pironneaux vendus aux revendeuses à ratson de 73-80 frs. le cent.

Trimail. Un bateau est rentré ayant péché des vieilles, lleus. tacots, vendus aux revendeuses pour la somme de 185 francs.

LA SARDINE

L'ILE-D'YEU, 13 Juin. Pêche médiocre, avec une moyenne de 100 kilos par bateau, poisson du moule 52. Le temps prend une mauvaise apparence; la mer est houleuse.

Un grand nombre de canots sardiniers sont venus livrer à nos usines.

Douarnenez, 14 Juin. Quinze bateaux sardiniers sn-u rentrés, ayant péché une moyenne. 300 à 500 sardines du moule 62-64 millimètres t22-26 au kiloi qu'fls ont vendues raison de 500 à 560 francs le mille.

MEMENTO MILITAIRE

LES ATTRIBUTIONS

DES CAPORAUX-CHEFS

Les caporaux-chefs remplissent tou.tes les fonctions dévolues aux caporaux, aussi bien dans le service général (garde. semaine, ordinaire, otc.l, que dans l'emploi tactique ou technique de leur arme. C'est du reste, pour ce motif que, dans la détermination de l'encadrement organique des unités. Il n'a pu été prévu d'emploi correspondant exclusivement au grade de caporal-chef. Les tableaux d'effectifs de paix fixent seulement le pourcentage des caporaux nul peuvent être nommés caporaux-chefs. L'octroi d'une chambre de 3ous-offi.cier aux caporaux-chefs est à l'étude le règlement de cette question est subordonné aux possibilité* offertes par les casernements ot aux crédits disponibles pour l'aménagement de ces derniers.

Les caporaux-chef* ne peuvent prendre leurs repas au mess des sous-officlera: au point do vue des permissions, après l'appel du soir, Ils sont soumis au réglmo des hommes de troupe et bénéflclent donc de la permission de 23 heuree, quand Ils servent au delà de la durée légale.

L'Ouest -Eclair publie chaque Jour des a ANNONCES CLASSÉES ». psraa*> saut dana ses 12 éditions.

Paris, le 15 Juin. (De notre corres̃jondant spécial)

BEURRES. La vente a été meilleure, mais les court sont restée ata,10nn&lres.

On cote au ktlo (cours extrêmes) Beurres en mottes Fermiers Islgny. .d.SO-20.

Centrifuges Normandie, 17-21 Bretagne. 18-20.50 Charente-Poitou, 1822.30 Touraine. 12-22 divers. 14Marchands Normandie, 16-18.50 iretagne. 11-18 Centres divers. 11-16 Ji»ers. 10-17.50.

eetits beurres divers, la.

beurres en livre Loiret. 13.50-18.50. Arrivages du jour

Beurres français 48.656 kilos»

Ventes du Jour 4.524 mottes.

Resserre du jour 1.787 mottee.

ŒUFS. Vente assez active et court .jius soutenus.

Cours par colis de mille oeufs (court extrêmes)

Picardie extra. 650-700; Picardie choix, 6W-630 Normandie extra. 650-750 Normandie choix. 560-640 Normandie ordinaire. 460-550 Bretagne choix, 500580 Bretagne ordinaire, 460-490 Brie Bcauce. 600-650 Poitou choix. 650-740; Poitou ordinaire. 560-640 Touraine choix. 650-700 Midi choix. 560-680 Europe Centrale. 350-540 canes, 530. Arrivages du jour 819 colis

Ventes du jour 782 colis

Resserre du jour 2.039 colis.

PROMAGES. Pat» mollis Vente calme, mais légère reprise sur les bries et les camemberts d'environ 10 à 20 francs.

Prix au cent Camemberts Normanboites. 175-450 vrac, 150-425 Pont- l'Evêque, 100-300; chèvre. 30-400.

Prix à la dizaine Brie moyen moule, 80-150; laitier, 70-110.

PATES sèches Vente calme et cours toujours laibles.

Aux 100 kilos Port-Salut. 500-1100; Gruyère, 600-1300 Comté, 800-1200 Hollande. 800-900.

Arrivages paies molles. 60.135 kilos; pàtes sèches. 10.743 kilos. VIANDES. Vente active: arrlvaees 1 un peu iaibles pour une telle demande. On cote au kilo (cours extrémes) BOEUF Hausse de 20 a. 30 francs, r v'ente plus facile.

Quart derrière non traité t Première qualité, 12 à 13.80 deuxiè- me qualité, 9.80-11.90 troisième qua- tité, 7.50-9.70 quart devant, 2.50-6 aloyau. 9-21 train entier. 9-15 pale- ron. 3.50-7 bavette. 4.50-7.

VXAU. Hausse de 50 francs sur la c première qualité 80 francs sur 1a deuxième et 100 francs sur la troisième. Vente facile. Entier ou demi Première quallté, 13-15 deuxième d Qualité. 11-12.90 troisième qualité. 9.50-18 basse compère 7-12. MOUTON. Hausse de 50 francs. Première Qualité, 15-17 deuxième liiiallié. 12-14.90 troisième qualité, 911.90 gigot. 12-22 carré. 16-35 épaule. 15 agneau de lait, 12-18.80. Il PORC. Hausse de 20 francs vente active.

Deual

Première qualité, 13.30-14 deuxième qualité. 10-13.40 longe ou filet, 13-18 reins. 10-16 poitrine, 9-12.50 Jamoon, 10.50-18 lard. 11-12.

Arrivages du Jour 350.000 kilos. VOLAILLES. Les arrivages ont été insuffisants pour la demande active aussi, il y a eu une lorte hausse de 100 lraucs sur les canards Nantais. Kouennais et sur les poules dé Bretagne: 100 francs sur les canards de ferme .es poulets de Bresse. Nantais et Gàitluals et Chareutes 100 à 125 francs sur les lapins morts 50 francs sur les .apins vivants 25 francs sur les oies nouvelles.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais. 15-20 canards Nantais, 15-20 canards de ferme, 1015 gros agneaux. 9-14 dindes Midi, poules. 16-20 lapins Gatinais. 14.2514.75 lapins divers, 13.50-14.25 oies uouvelles. 10-13.50 poulets du Houdan, 40 poulets Nantais Gatinais. 26.34 poulets Touraine. 26-34 poulets Bresse. 33-39 poulets des Charentes. '29-31.50 poulets ue Hambourg, 16-24 poulets congelés étrangers, 17-23 poules de Bretagne. 12-16.60 chevreaux de l'ouraine. 10.50-12 chevreaux divers. 9-11.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits). 4-12.

Volailles vivantes

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards. 9-11 lapins. 9.50-11 oies, J-11.50 poulets jeunes. 18-26 poules et coqs vieux, 11-13.50 dindes. 20-25; poussins petits, 2-4 canetons. 3-12 oisons. 4-20.

Arrivages 68.000 kilos.

Resserre du Jour 18.200 kilos.

LEGUMES. Vente assez active et inarche toujours bien approvisionné, qui provoque une nouvelle baisse de 20 à 50 fr sur les pois verts. 50 fr. sur les haricots mange-tout. 100 fr. sur.les poireaux. 10 a 25 fr sur les pommes nouvelles. Mais reprise de 40 & 50 fr. sur les carottes aux 100 bottes. 50 a 75 tr. sur les navets aux 100 bottes. 25 iL 40 fr sur :es choux verts.

On cote aux 109 kilos an. 250 a 400 aspergea en vrac. 150 a 650 carottes tantes Sully. 60 a 220 cerfeuil. 100 a .'40 champignons couche extra. 1.000 a 1.500 moyens. 750 1.000: conserve. 6àO a 85U échalotes-oignons 150 a 200 (-pinards 70 a 120 escaroles. 150 a 200 haricots départements. 150 a 800 beurrie. 300 a 500 mange-tout. 400 a 550 secs. 450 a 900 laitue de Nantes. 60 à 100: lentilles. 500 iL 800: navets Nantes. 80 a 150: oignons en grains. 140 a 200 oseille. 150 à 200 poivrons. 800 1.000: pois verts départements. 100 a 200 pommes de terre nouvelles Espagne. 100 a 140: Italie 40 à 60 Midi. 115 a 125: Nolrmoutlera 100 1 110; Saint-Mafo 50 100: Paimpol, 80 100 Cherbourg 50 a 100: Paris. 120 a 140 jaune ronde 35 A 4b

On cote au cent artichauts de Bordeaux .30 a 225 bretons 12b à 225: Angers. 150 à 300 aubergines. 100 à 175: chicorée Paris. 30 à 70 choux nouveaux Manche. 90 iL 150: Paris. 80 à 150: choux-fleurs Paris. 200 à 550: courgettes. 40 A 60 escaroles. 40 A 80 laitues. 10 à 40 romaines 10 a 40. On cote aux 100 bottes carottes des Vertus 125 a 175 ciboules. 50 A 100 estragon 75 a 125 navets. 125 a 200 oignons. 300 iL 400: panais. 100 a 150: poireaux 400 a 500.

On cote aus 216 bottes cresson. 80 a 115

On cote A la botte asperges d'Argenteull. 8 à 20 diverses, 4 i 15 rhubarbe 0.80 a 1 thym. 1.50 A3. FRUITS. Vente assez bonne, avec hausse de 100 A 200 fr. sur les fraises du Lot et la région parisienne.

On cote aux 100 kilos abricots. 350 à 1.200: amandes vertes 400 i 800: bigarreaux 300 a 700 cerises. 200 a 80C fraises de Lyon. 700 a 800 Sa'.)mur 700 A 800: Lot. 700 à 1.000: Montaubaa, 500 a 900 Parla. 700 1.400

oranges. 380 a 480 pêches, 300 à 1.600 prunes d'Algérie. 300 à 800 tomates d'Aigrie. 350 à 500. On cote la pièce melons Nante 20 a 90 Cavaillon. 8 à 10: Parla. 20 On cote à la corbeille fraises Niort. Au cent bananes des Antilles, 68. Aux 100 kilos bananes des Canaries.

MARCHÉ DE PARIS La laine

Paris, le 15 Juin, Le marché de la laine brute est complètement nul. les acheteurs s'abstenant presque complètement et cherchant surtout à épulser la résistance des éleveurs ils espèrent surtout obtenir les laines le mois prochain à un taux sensiblement plus bas encore et ne se cachent pas pour dire qu'ils auront les mérinos d'Arles ou Bourguignons. Champenois entre 9 et 10 fr le kilo et les laines du Gard vers S. 50. Cette tactique ne manquera pas de réussir, si l'élevage ne réagit pas. et c'est pourquoi Il est absolument essentiel pour les producteurs de laine de s'unir pour lutter avec des armes com- merciales, c'est-à-dire en retirant les c laines du marché français pour les ven.dre sur le marché international, où le» prix sont très sensiblement plus élevés c 'Union nationale des producteurs de laines, dont la constitution est imm!- nente

A Orléans, on a fait les laines croi- sées secondes 11.50 à 19,50 et les communes 10.50 11 fr. Agneaux croisés de première 16 fr. Vins et alcods t

rARIS, la juin. Les cours ne se sont pas sensiblement modifiés depuis une huitaine de jours et les affaires sont restées extrêmement limitées, en ne portant en tomme que sur la satisfaction des besoins courants. Cependant, on note une réelle amélioration de la demande pour les petits vins rouges et l'on s'attend IL voir de ce côté un certain raffermlssement de prix qui pourrait se répercuter avantageusement pour les producteurs sur les autres qualités. Les statistiques de mai donnent 3.970.397 hectos pour la consommation, avec un stock commercial de 11.607.582 heotos, alors qu'il n'était sorti des caves de production que 2.905.182 hectos.

La situation générale en France reste donc très en moyenne et l'on pressent que le total de la consommation pour la campagne 1928-1929 ne dépasaera pas 47 millions d'heotos. Marché des engrais

PARIS, le 15 juin. Pas de changements, sauf pour les prix que les superphosphatiers ont fixé pour l'automne, et qui sont en hausse moyenne de 1.50 par 100 kilos.

On cote franco Nord, 29.50 à 31.75 Est. 31.50 à 33.75; Centre. 3 2à 33.25 Centre Est. 32.50 à 33.50 Région de Paris, 31.25 32 Nord-Ouest. 29.50 à 32 Ouest. 30.25 à 32.

BOURSE DE PARIS

METAUX. A l'acquitté. les 100 kilos

Cuivre. En lingots et plaques de laminage livrables au Havre ou à Rouen 1.107.50; en lingots propres au laiton, livrables au Havre ou t Rouen. 1.107.bO; en cathodes livrables au Havre ou a etouen 1.100.

Etam Banka. livrable au Havre ou a Paris. 2.705: Détroits, livrable au Ha.vre, 2.680; Anglais. Cornouailles. livrable a :j»ns 2.640

Plomb. Marques ordinaires, livrable au Havre ou a Rouen. 331. Marques ord :naires. livrable au Havre ou à Paris 339.

Zinc. De bonnes marques, livrables au Havre ou à Paris. 374; extra pur. livrable au Havre ou è Paris. 397.50. Aluminium 1.200.

BOURSE UU HAVRE

Ouverture et clôture

Lx HAVRE, le 15 juin.

COTONS. Tendance a peine soutenue. Vente 700 balles.

Juin 62», Juillet 624. août 622. septembre 619, octobre 616. novembre 612. décembre 613. janvier 613. février 613. mars 616. avril 616. mai 617.

CAFES. Tendance a peine soutenue. Vente 1.750 sacs.

Juin 466.25. juillet 460.50. août 457, septembre 469.25. octobre 466.25, novembre 463.25. déce:nbre 463.50. janvier 460.50, février 466.50. mars 456.25. avril 4b2.-i5. mai 448.50.

LAINES. Tendance calme.

Juin à décembre Inclus. 1.500.

POIVRES, Le HAVAE 16 juin. Poivres Saigon juin 875: Juillet 875; aout 890: septembre 900: octobre 890; novembre 885: décembre 895; Janvier 895;. février 895: mars 895: avril 895; mal incoté: marché soutenu. Tellicherry inchangés.

BOURSE Dfc MARSEILLE

Marseille. 15 juin.

HUILES. Arachides et fabrique disponible. 415; de coprahs, disponible

375: de palme blanche, 425 Dahomey De calmes comestibles arachides neutralisées désodorisées, 475 à 485 rufisques supérieures, 490 à 630; ordinaires 480 à 485; sésames alimentaires désodorisées, 530. 545.

D'olive Tunisie, prem. pression. 850870 2' pression, 780-810; BorJas extra, 245-260: Andalousie extra, 220-230 surfine, 205-210.

:OURSE DE RENNES

RENNES. 15 Juin. On coté aux 100 kilos Farine. 192 & 194; son. 82 a 88 froment du pays, 153 à 156; orge de brasaerie. 120 à 125; avoine, 128 à 131; blé noir, 147 à 151; foin, les 500 kilos. 325 a 340; paille, les 1.000 kilos. 340 a 345.

Beurre deml-sel, la livre, 8 à 8.25 œufs, la douz.. 5.75 a 6.

Cidre, la barrique. 160 a 170.

MARCHÉS ÉTRANGERS

COTONS

Niw-Orleans, 15 Juin. Ouveiéure Juillet, 18.63; octobre, 18.60-18.61; décembre. 18.71-18.72; mars, 18.92-18.93. CHICAGO. 15 Juin. Ouverture Juillet, 18.72; octobre. 18.68.

New-Orleams, 15 Juin,- Clôture disponible, 18.79; Juillet, 18.54; ootobre, 18.53-55; décembre, 18.65-66; Janvier, 18.69; mars, 18.85; mai. incoté.

CHICAGO, 15 juin. 2* avis juillet, 18.70; octobre. 18.69.

CHICAGO. 15 Juin. Clôture Juillet, 18.67; octobre. 18.66.

New-York, 15 Juin. Clôture disponible. 18.80; juin, 18.27; Juillet, 18.42tobre. 18.67; novembre. 18.70; nouveau octobre, 18.63-65; novembre, 18.68; décembre, 18.68: Janvier. 18.81; février, 18.88; mars. 18.98; avril. 19.03; mal, 19.08.

LIVERPOOL, 15 Juin. Cotons américains. Clôture). Juin, 9.97 juillet. 9.97 août. 9.97 septembre. 9.96 octobre, 9.92 novembre. 9.91 décembre, 9.91 janvier. 9.92 février, 9.90 mars. 9.96 avril 9.97 mai, 9.98 juin (1930), 9.97.

LIVERPOOL, 15 juin. Cotons Sakellaridis. Clôture Juin. 16.12: juillet. 16.12; aotlt. 16.13; septembre. 16.13: octobre, 16.36; novembre. 16.31; décembre. 16,40; Janvier. 16.60: février, 16.60; mars. 16.72: avril. 16.72: mal, 16.62. Ventes Liverpool. 5.000; importations, 2.322.

Cotons Haute-Egypte. Clôture Juin, 11.18; Juillet. 11.28; août, 11.28 septembre, 11.38; octobre, 11,64; novembre. 11.67; décembre. 11.74; janvier. 1136; février, 12.03; mars. 12,02; avril, 12,07; mai. 12.12.

CEREALES

Liverpool, 15 Juin. (Ouverture). Blés tendance calme; Juillet, incoté octobre. 8-2 décembre, incoté.

LivzRpooL, 15 Juin. Clôture Blés Tendance soutenue. Juillet. 7/10 7/8; octobre, 8/2 1/2; décembre, 8/4 1/4; maïs Juillet. Incoté; La Plata C. A. F., tous lncotés.

CHICAGO, 14 juin. Blé n* 2 incoté CHICAGO, 15 juin. Ouverture juin, 107 1/2: aotlt. 11 7/8.

CHICAGO, 15 juin. Clôture. Blé dur d'hiver n° 2, disp., incoté; n- 3,.In- coté: sur juillet. 107 7-8 à 108; sur septembre, 112 1-8 à 112 1-4; sur décembre, 117 1-8 à 117 1-4. Maïs bigarré n- 2, disp., 91 1-2; sur juillet, 91 1-2; sur

Avoines sur juillet. 44 1-2; sur septembre. 43 1-8; sur décembre, 45 3-8. Seigles n° 2, disp., 89 1-4; sur juillet, 83 1-4; sur septembre. 86 1-2; sur décembre, 90 3-4.

New-York. 15 juin. Clôture blés roux d'hiver n° 2. disponible, 128 3/8; dur, 119 7/8; bigarré durum, 107 7/8; mais bigarré pour l'exportation. 103. WINNIPEG, 16 juin. Clôture Blés sur Juillet, 116 7/8; sur octobre, 116 sur décembre, 114 3/4; seigles sur juillet. 87; sur octobre. 88 3/8: avoines sur juillet. 48 7/8; sur octobre. 49 3/8: sur décembre. 47 7/8; orges sur juillet. 70 3/8; sur octobre. 68 3/8. Buenos-Ayres. 15 juin. Clôture. Blés sur juillet. 8.56; septembre. 8.85; ventes en tonnes. 3.000. Maïa sur juillet. 7.60; septembre, 7.80: ventes en tonnes. 2.000. Avoines sur Juillet, 7.06; ventes en tonnes nulles. Orges dlsp., 6.70.

ROSARIO, 16 Juin. Clôture. Blés sur juillet, 8.50. Maïs sur juillet, 7.45. CAFES

New- York, 15 juin. Clôture clos.

FOIRES DE LA SEMAINE ILLE-ET-VILAINE. Lundi 17 Betton, Combourg. St-Brice, Bain. Mardi 18 Gevezé, Pipriac.

Mercredi 19 Tlnténiac.

Jeudi 20 St-GGeorges-de-Reintembault, Maure.

Vendredi 21 Guichcn.

MANCHE. Lundi 17 Saint-Cyrdu Baillent; 18, Sourdeval, 300 bovins. AVRANCHES, 14 Juin. Foire StJean. Plusieurs opérations de ventes exécutées 1a veille, hors la ville, avalent appauvri aujourd'hui, sur la place Carnot, le marché. Les opérations de ventes commencées vers 6 heures 30. ont été terminées complètemen2 à 10 h. 30.

Chevaux amenés assez nonbreux, 150 à 200 bêtes; vente nulle; bétail à cornes, relativement peu nombreux, mais transactions bonnes. Les amouillantes. cotées de 2.200 à 2.600; vaches d'herbages, de 1.600 à 2.000: génissons, de 95 à 100 le mois d'âge: vaches d'âge, de 1.400 a 1.600: boeufs. de 2.000 a 2.400. suivant qualité.

Beurre, le kilo, de 16 à 17: œufs, la douz.. de 6.60 à 6.75: poules, la couple. de 35 8 43: poulets, de 35 à 45; canards. de 35 à 38.

VANNES. 15 Juin. Boeufs gras amenés 18. vendus 14 de 4 à 4.75 le kilo: bœufs maigres amenés 23, vendus 17, de 7.50 & 13.50 la pièce, taureaux amenés 2. vendus environ 3 fr. le kilo; vaches amouillantes amenées 63, vendues 58 de 500 à 1.600 francs la pièce; vaches en lait amenées 6, vendues 4. de 600 à 900 fr. la pièce; porcs gras amenés 52. vendus de 8.50 à 8.60 le kilo; porcs moyens amenés 108, vendus 97 de 280 a 450 fr. la pièce; oorcs de lait amenée 187. vendus 183. de 180 240 fr. la pièce.

Beurre 7 à 8 fr. la uvre: oeufs fi a 6 fr la douzaine: poulets 22 à 35 fr. la couple suivant la grosseur, 4 a 4.50 la livre: lapins. 10 à 22 fr. la pièce 13.25 à 3.50 la livre): pigeons. 8 à 8.50 la couple

Foire de Quinzaine moins approvisionnée en toutes sortes d'animaux que les foires précédentes, cecl en raison de la période de pluies qui a favorisé les

travaux des plantations et amélllré les pâturages. Une hausse assez sensible s'est faite sentir notamment sur les bœufs maigres qui étalent très recherchés. Les vaches ont tu également la vente très facile et accusaient une hausse de 150 francs environ par tète. Les porcs moyens et les laitons se sont également facilement vendus saas variations notables de cours; tendance de baisse sur les porcs gras.

Tendance calme sur ies beurres et les œufs à cause du temps orageux qui rend leurs expéditions difficile*; vente toujours active sur la volaille.

RENNES. le 15 Juin. Marché fort approvisionné, surtout en légumes et en fruits. Les légumes sont en général cédés a bon marché, en raison de leur abondance; beaucoup de fraises et de cerises qui ont été vite enlevées à des coura Intéressants pour le consommaPas de changement sur le marché au beurre le cours est sensiblement le même que celui de la semaine dernlére pour les œufs, le cours ne varie que pour les œufs de petite taille qui sont offerts a 5.25-5.50 la douzaine le cours ordinaire étant de 6 francs.

Marché aux grains. Affaires calmes à la bourse hebdomadaire, et maigre affluence. On cote les blés 154 les 100 kilos: Ils sont d'ailleurs peu demandés; farines. 193-194. Les sons. en disponible. sont cotés 82 fr.. en forte baisse, à cause du peu de consommation: pas d'acheteurs en livrable: orge, calme à 120125 avoine, en baisse. 128, sarrasin. 147-160: pailles. 340-345 les 1.000 kilos. FOUGERES, 15 Juin. On cote aux 100 kilos farines, 198 à 200 fr.; céréales blé. 148 à 150 Ir. sarrasin. 155 à 160 fr. avoine, 135 à 140 fr. orge. 135 a 140 fr.; son, 105 à 110 fr.; fourrages paille, 40 à 42 fr. foin. 75 à 80 francs.

Bœufs. 4,50 à 6 fr. le kilo; vaches, 3.75 à 4 fr. le kilo; veaux. 3.25 à 3,50 la livre: porcs gras. 7.50 à 7.75 le kilo. Beurre en gros, 14.50 & 15 fr. le kilo; en détail. 15.50 à 15,75 le kilo oeufs. 5.25 à 5.50 la douzaine.

Bons arrivages poulets, 25 a 35 fr. la couple; canards, 15 il. 25 fr. pigeons 7 à 8 fr.; lapins, 15 à 25 fr. suivant grosseur.

Légumes Bon approvisionnement. prix sans changement.

Cidre. 160 à 170 franea la barrique, droits en sus.

Marche ordinaire.

DOL-DE-BRETAGNE. 15 juin. On cote aux 100 kilos farines, 1" quai., 190-192; blé, 150-152; sarrasin, 148-150; avoine, 128-130; orge, 125-128; son. 8890 fourrages sur place, aux 500 kilos paille. 160-170; foin luzerne, 330-335 foin de prairie. 200-210; baisse sur les fourrages.

Bœufs sur Pied, pour la boucherie, 4 à 4.30 le kilo; vaches 3.30 à 3.50 le kilo; veaux. 3 à 3.25 la livre; porcs gras morts au poids de viande, 9.2b à 9.50 le kilo.

Beurre en gros, 16 à 16.50 le kilo; en détail. 8 à 8.50 la livre; œufs. 6.25 à 6.50 les treize. Cours du beurre stationnaire, augmentation du prix des œufs (0.25 par douzaine)

Poules, la couple, 36 à 40: poulets, la couple, 30 à 35; canards, la couple, 35 s 40: pigeons, la couple. 8à 10; lapins domestiques, la pièce, 15 à 25 suivant grosseur.

Cidre de 140 150 fr. la barrique sur lie; de 150 à 160 fr. soutiré, droits de régie en sus.

RONCEY, 14 luin. V- Farine lri quai., 212; t'n154: sarrasin: 170; avoine, 155 orge, 150; son. 112; aux 1.000 kllos Paille. 400 A 410 fr.; foin 800 fr. Cours maintenu.

Beurre en gros, 16 17.25 le kilo- en détail, de 18 19.50 le kilo; oeufs, de 6.75 A 8 fr. la douzaine. Cours stafaars:etm'aeSeel5ern^ePrlX dU marché da Volailles très recherchées poulets, th a  fr. la couple poules grasses. 38 à 42 fr.; canards. 38 & 42 fr.; lapins domestiques, 18 à 22 fr. la pièce suivant 1 poids: lapins d'élevage. 6 7 7 fr. Poisson araignées de mer, 2.75 à «ni .fcS1! suivant grosseur; soles et 1 plies, 7.50 à 9 fr. le demi-kilo.

Cidre, de 230 à 250 francs la barrique BRECEY. 14 Juin. Veaux de boucherie amenés 35, de 7 à 8 le kilo agneaux amenés 40, de 8.30 à 9 le kilo: porcs piétons amenés 30, de 500 à 650 la Pièce; porcelets amenés 150, de 280 à 340 la pièce; volailles (poulets) 35 à 45 la couple; beurre, 15.50 & 16 le kilo oeufs. 6 la douz.; betteraves en grande quantité. 1.50 à 2 le 100.

CHARTRES, 15 Juin. On cote aux che" kflos blé, 151 à 152: avoine blanche, 109-110; avoine grise 114 à 115; orge, 114 a 115; paille. 240 à 260 les 500 kilos; fourrages. 540 à 580 les 500 CORMEILLES, 14 Juin. Cochons de lait. de 200 a 230 la pièce; veaux, de 7.20 à 7.70 le kilo, poids net; veaux maigres, de 120 ù 240 la pièce; bœufs. de 6.70 à 7.50 le kilo; moutons, de 11.20

Beurre en movtes, le kilo, 17; beurre en livre, 17.50; œufs, la douz., 6 et 6 50- dindon 70 la pièce; canards, 23 à 24.50; pintades, de 26 à 28; poulets de 30 à 32; pigeons, de 8 à 8.50; gros lapins. 35 la pièce; moyens, 24 à 25; petits, 8 à 10 fromages de Livarot, 58 Il 60.50 la douz.; de Pont-1'Evèque. de 48 à 52; de camembert, de 38 à 40. Cidre, de 220 à 240 la barrique

On a coté aux 100 kiloa Blé 150 à 115 seigle, 120 à 135; avoine, de 115 à 120; orge, 125 à 130: aux 800 kilos foin, 375 à 400; paille. 190 Il 200. POMMES DE TERRE NOUVELLES Saint-Pol-de-Leon, 15 juin Le marché d'hier a été plutôt mal appro- visionné; les transactions furent actl- ves: les cours ont subi une légère hausse en clôture; les 50 kilos ont été payés de 26 à 30 francs.

Ce matin, les transactions sont actives les 50 kilos sont cotés de 28 à 30 francs

PAIMPOL, 15 Juin. Le cours semble vouloir légèrement monter. Vendredi 11 est arrivé sur le marché environ 7.500 paniers de 50 kilos. vendus entre 31 et 34 francs le panier selon la qualité. Samedi matin le marché s'ouvre au cours de 32 irancs le panier; tout doucement la hausse se fait sentir et vers 11 heures le panier se payait Jusqu'à 35 francs. Transactions toujours restreintes avec l'Angleterre.

Saiht-Malo, 15 Juin. Arrivages normaux sur le marché de Rocabey hier, 13.850 paniers de 50 kilos.

Les cours ont marqué une reprise assr-z ferme; on a payé les 50 kilos, 24 et 35 francs, plus la pratique, la demande anglaise étant devenue plus ferme.

DOL. 15 Juin. Meilleur marché que les Jours précédents. On a enregistré place des Halles charrettes, 60 pa- niera, 400 prix moyen, de 32 Il 45 fr. les 50 kilos.

t

Cours des pommes de terre i en Angleterre

LONDRES, le 15 Juin. Les cours des c pommes de terre d'importation bretonne r restent nxés entre 8 et 9 shillings, soit de 18 h 55 francs.

ADJUDICATION au Château

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LES ARTICHAUTS

Sadtt-Pol-de-Leo», 15 Juin. Ce matin. le marché a été bien approvisionné on a compté une centaine de voitures sur ia place de l'Evêché; les transactions ont été assez actives: les cours ont aussi un léger fléchissement en clôture: on a payé les 50 kilos d'artichauts de 165 à 190 francs.

LE CONCOURS

DU SYNDICAT D'ELEVAGE Lamballe, 15 juin. Le concours du Syndicat d'élevage a eu lieu à Lamballe le Jeudi 13 Juin 1929.

Le jury étatt composé de M. Sévégrand, directeur des services agricoles des Côtes-du-Nord; M. Briens Mathurln. maire de la Poterie et de M. Jéhan Pierre, agriculteur aux Salles-Plestan. Voici les noms des lauréats

Taureaux aans d.ents de remplacement. 1" prix, 100 francs. M. de Goyon propriétalre. agriculteur à Noyai; 2' 80 fr.. M. Cade Pierre. à la Petite-Chapelle. Macoué: 3' 60 francs M. Brlend François, à Carlan-Meslin; 4' 50 fr.. M. Couëpel. à Létrla. SaintAaron 5- 40 fr.. M. Hermange P.. à la Gaité. Landehen.

Taureaux de 2 ans et plus. 1" prix 100 francs. M. Josse François. à la Pierre-Blanche. Macoué; 2' 80 fr.. M. Pécheux Pierre à Raision. Hescon: 3'60 fr., M. de Vulplan. à la Rivière. Macoué 4. 40 fr.. M. Mahé Pierre, au Quengo. Bréhaud-Moncohtour; 5* 30 fr. M. Bourdais Joseph, à la Cassorie. Landehen.

TIRAGES FINANCIERS

BONS DE LA PRESSE. Tirape du 15 juin 1929

Le numéro 108,721 est remboursé par 10.000 franco

Le numéro 62.632 est remboursé par 1.000 francs.

Les huit numéros suivants sont remboursés chacun par 500 francs 15.142 61.776 91.405 132.897 164.352 186.805 377.427 399.400.

Trente numéros sont remboursés chacun par 200 francs.

Soixante numéros sont semboursés chaucun par 150 francs.

200 numéros sont remboursés chacun par 100 francs.

1.900 numéros sont remboursés chacun par 50 francs.

Le Temps qui fait Aujourd'hui 16 juin Saint Cyr Le soleil se lève à 4 h. 48 et se couche à 20 h. 54.

La lune se lève il 4 h. 48 et se couche

a 20 h. 54.

La lune se lève 15 h. 15 et se couche à 2 h. 01.

Température maxima du 14 juin Lyon. Clermont, Nancy, 26-: Perpignan. Strasbourg, 25": Toulouse, 24"; Dijon. 22°; Valenciennes, Calais. Paris Tours. Bayonne. 19°; Bordeaux, Nantes, 18" Rennes. 17»; Le Havre. 16»; Brest. 15». Température minima du 15 juin Perpignan, 16"; Marseille, 15,: Toulouse. Lyon. Strasbourg, 14°; Bayonne. 13°; Paris, Brest, Tours, 121; Calais, Nantes. Nancy, 11°: Valenciennes. 10° Rennes. Bordeaux, Clermont 8". Situation probable le 16 juin. Une hausse envahira la Scandinavie, la Finlande, la mer du Nord, le Danemark. l'Allemagne et l'Est de la France avec maxima de +5 mbs sur la Laponie et de + 10 mbs sur les parages de l'Ile Jean-Mayen et l'ouest du Danemark

Une baisse B couvrira les autres réglons avec maxima de -10 sur l'ouest de l'Ecosse et nord de l'Iriande. En France. un nouveau système nuageux lié à la baisse B envahira le pays par l'Ouest dans l'après-midi du 15 Juin.

Probabilités pour la joarnée du 16 juin Vent en toutes régions. Sud-Ouest modéré, fort sur les côtes de la Manche et en Bretagne.

Etat du ciel moitié ouest ciel se couvrant avec pluie, devenant, ensuite très nuageux avec éclaircies et averses: autres réglons. nuageux se couvrant avec pluie.

Température moitie Ouest sans grand changement moitié Est en baisse

IHeure légale)

MATIN SOIR

Cherbourg 4 h. 12 la h. 45 Granvllle 2 h. 20 14 h. 49 Salnt-Malo 2 h. 09 14 h. 44 Satnt-Brlcuc 2 h. 07 14 h. 32 Palmpol 2 h. 09 14 h. 20 Brest 12 h. 49 01 h. » Lorlent 12 h. 40 1 h. 07 Vannes 14 h. 58 3 h. 09 La Rochelle 1 h. » 13 h. 20 La Rochelle. 1 h. » 13 h. 09

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Falaise sam. 22 Hôtel de la Gare(Jeanne) Saint -Plerre-stir-DIves, lundi 24 juin. Hôtel de France.

Argentan, mardi 25 J.. Hôtel de France. Isisny, mercr. 26 juin. Hôtel de France (jusqu'à 2 heures).

La Ferté-lacé. jeudi 27. Hôtel du Cheval Noir.

Vire, venar. 28. Hôtel Saint-Pierre. Mort.iRne. sam. 29. Hôtel du Grand Cerf Baveux, dlm. 30. Hôtel du Luxembourg. Un éminent Spécialiste Collaborateur recevra également de 9 h. à 4 h. à Aneers. dimanche 16 Juin. Hôtel de France (en face la gare St-Laud). Chalonncs-sur-Lolre, mardi 18 Juin. Ho_ tel de France.

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Les Herbiers, merl'. 26. Hôtel de Cheval Plane.

Bressuire. jeudi 27 juin, Hôtel Modem. (face la gare).

Les Sables-d'Olonne. vendredi 28 luin, Hôtel du Cheval Blanc.

Lucon, sam. 29 juin, Hôtel du Croissant. La Roche-sur- Yon, dimanche 30 Juin, Ilôtel du Lion d'Or.

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du 16 juin 1929 35

1

LA ROMANESQUE Par Pierre d'AUVERGNE

Hélas ce jeu innocent me conduisit à un autre jeu; tout aussi innocent, mais plus grave et surtout vu les tendances à la violence et à la jalousie qui dormaient au fond de lame de mon mari plus dangereux.

Un matin, c'était en juillet, j'eus une granc émotion. Le facteur m'apporta une lettre, dont je déchirai l'envelopre, le cœur battant, car j'avais reconnu l'écriture de mon frère. JUle m'avait été adressée à Belgrade, et la poste me l'avait fait suivre ici. Après avoir été blessé, fait prisonnier et enfermé dans une forteresse, pour avoir répondu à un officier prussien, mon frère venait de rentrer en Hongrie. Il passait rapidement sur ses impressions de guerre, ne me faisait aucun reproche, mais me suppliait de me souvenir que J'étal- une Malvinof, qu'il était, lui, mon unique famille. Il terminait en me demandant où, quand, il pourrait m? revoir.

n était clair que s'il me jugeait avec indulgence, s'il me considérait toujours comme sa sœur, il n'entendait avoir aucun rapport avec la famille de mon mari et avec mon mari lui-même.

Je réfléchis longuement. Mon mari ne devait avoir son congé qu'en septembre. J'avais donc tout le loisir de recevoir mon frère en son absence. Mais si j'étais assurée du silence de Natacha et de Pédrague, je ne l'étais pas le moins du monde de celui d'une petite bonne que nous avions depuis peu. Or, j'p.vais justement laissé Natacr» et Pédrague à Belgrade, et j'avais avec moi la nouvelle servante. Et puis, il m'en coûtait de mêler Dimitri à des discussions qui ne manqueraient pas d'avoir lieu, de subir devant lui un interrogatoire, et des reproches peut-être. Je pris une grande résolution. Je reverrais mon frère, mais secrètement, dans la maison de berger, à mi-chemin du coteau.

Ah ce jour-là n es resté à jamais dans ma mémoire, avec toutes se3 émotions, sa joie, puis sa douleur.

Depuis une heure, mon frère et moi nous étions dans la hutte de pierre. Je pleurais, car tout le passé remontait en moi. Et pourtant, j'assurais à mon frère, avec toute la sincérité de mon âme, que j'étais heureuse, que je ne regrettais rien. Lui; me disait doucement que j'avais r, nié ma patrie. Mais les souffrances endurées, la

vision perpétuelle de la mort, avait abattu son orgueil. Je craignais pendant cette entrevue, mille choses pour Dimitri, que j'avais confié à la jeune bonne, cd qui ne m'arrivait jamais. Je conseillai à mon frère de me quitter, lui disant que s'il voulait coucher à l'hôtellerie d" plus proche village, il pourrait revenir me voir le lendemain, au même endroi' J'espérais le décider à se présenter lui-même à mon mari, à son passage Belgrade J'espérais faire naître en lui des sentiments, sinon affectueux, du moins cordiaux.

J'ouvris la porte ,et une dernière fois, mon frère me serra dans ses bras. Mais .1 ne serra qu'une statue de glace.

A travers les arbustes, pas assez épais pour nous dissimuler derrière leurs branches, dans le chemin mon- j tant, je venais d'apercevoir Iaroslaw Vérélitch. C'était un samedi. J'ai pen- sé depuis, qu'avide de m présence et de celle de scn fils, il avait sollicité une permission de quarante-huit heu- res pour venir nous retrouver. Mais sur le moment, j'ai cru qu'il sortait de terre, terrible et la cravache à la main, pour me reprocher ma dissimulation. Ce fut bien autre chose qu'il me reprocha. Aujourd'hui encore, le rouge me monte au front en me le rappelant « Misérable, rugit-il, voilà ce que vous faites de votre liberté et de mon honneur. » Son bras retomba. J'ei-s un hurlement de douleur. Mon frère bondit, prêt à saisir mon mari

à la gorge. «Arrête, criai-je, arrête, » Et je mis mon corps entre eux. C'était du reste bien inutile, Iaroslaw Véré- litch a le dédain des gestes et des mots superflus. Il est prompt, précis, décisif. « Ne vous inquiétez pas, madame, fit-il, en me jetant tout son mépris dans un regard, je ne toucherai pas à 'otre ami. Vous pouvez partir avec lui; -a maison dès cette minute vous étant fermée. J'allais crier « Mais, c'est mon frère je n'ai rien fait de mal, que de vouloir cacher sa présence. » Une fierté souveraine m'en empêcha. Je ne me disculpai pas d'une faute que je n'avais pas commise. Je partirais outragée, mais muette. Déjà Iaroslaw nous avait tourné le dos, e. à grands pas se dirigeait vers la propriété. Je saisis min frère par le bras, et sans entendre ce qu'il m'objectait, je l'entraînai' vers la route du village. Le lendemain, j'étais à Belgrade, où Natacha à qui je jugerai inutile de donner tout d'abord des explications, m'ouvrit la porte du petit palais que vous connaissez. Je pris ce qui m'appartenait et je repartis avec mon frère pour le lieu de ma naissance. Làbas, je ne tardai pas à être hanté" par l'idée de revoir mon fils. Je me décidai à écrire à Natacha. Je lui disais que le maître m'avait chassée, que j'étais innocente de toute faute et que je voulais avoir des nouvelles de Dimitri.

Par bonheur, cette lettre, sur laquelle je n'avai- pas contrefait mon

écriture, lui arriva en l'absence de Iaroslaw Vérélitch. Et ce fut entre nous une véritable correspondance à jours fixes où je ne cessais de recommander mon enfant à celle qui avait nourri le père, et où la nourrice me tenait au courant des progrès de la santé de l'enfant. Cela dura jusqu'au jour où j'appris qu'Iaroslaw, muré dans sa rancune, souffrant dans son amour-propre, blessé inoubliablement, venait de vou- choisir pour élever son fils, mon fils.

Je ne vous connaissais pas, petite Française, je savais seulement par Natacha que vous étiez « plus blonde que le miel .et plus fraîche que la rose L'idée que Dimitri allait vous aimer, et peut-être aussi Iaroslaw, me devint Insupportable. Je ne fléchissais pas. J'appris, toujours par ma fidèle servante, vot départ pour Krinova. Je n'y tins plus. Vous savoir dans cette solitude, reine des deux êtres que je chérissais le plus au monde

Je m'informai si je pourrais trouver à me log.r à la ville voisine, et ayant trouvé, je partis m'installer à Knejevatk. De tt.. je pouvais errer autour de Krinova, apercevoir mon enfant, causer avec Pédrague et Natacha. C'est en revenant d'un de ces mystérieux rendez-vous que vous m'avez rencontrée pour la première fois dans la forêt, sous un costume qui n'est autre que le costume national du pays. Le dimanche, à Knejevatk, sur la place publique, vous au-

riez pu en voir beaucoup de semblables. n vous intrigua fort, n'est-ce pas ? De même que le voile dont J'avais recouvert mon visage ? Et moi. je tremblais que vous ne parliez de cette rencontre à mon mari, et qu'il ne me reconnût d'après mon signalement. Le destin voulait qu'un peu dg temps encore se passât avant le coup de théâtre qui devait fatalement arriver un jour ou l'autre.

Voilà. Maintenant vous savez tout Etrangère so s '2 toit de mon mari. pas plus qu'autrefois, je ne parlerai. Vous l'aimez'cependant ? dit Jow sette dans un souffle.

Je l'aime. Mais l'offense qu'il m'a faite en me soupçonnant de le trahir est si grave que je ne serais plus digne des Malvinof qui reposent en terre hongroise, si l'allais m'en laver moimême

La belle Radmilla, ayant dit tout ce qu'elle voulait dire ferma les yeux et reprit son habituelle expression de sta.tue impassible.

Josette remua un à un ses membres engourdis par une longue immobilité, passa sa main sur son front, se leva. Elle savait ce qui lui restait a faire. Marcher sur son cœur pour réconcilier ses deux êtres fiers Abolir soa bonheur pour que le leur fut saut. n lui en coûterait certes Mais il y avait un enfant en cause, et on lui avait appris le respect et l'amour pour sa mère et il fallait que. dans son jeune coeur, ces deux sentiments lestassent intacts ia suivre).

Les auditions radiotéléphoniqaes RADIO- KENNES-P.T.T.

L. 270 m. P. 1 kw 500.

18 h. 30. Relais des P.T.T. de taris Radio- Jour nal de France)

20 h. 20. Informations.

20 h. 30. Relais des P.T.T. de Paris. TOUR EIFFEL

L. 1.470 m. P. 15 kw.

18 h. 45. Le Journal parlé par T. 6. F. avec tous ses collaborateurs MM. Georges Delamare. André Delacour. Marc Frayssinet, Julien Maigret, Pierre Descaves, Jean Volvey, Paul Castan Détective Ashelbé Histoire de police. 19 h. 30. M. Samson Fainsilber. de l'Odeon L'instant du poète (poèmes choisis). Résultat des Courses d'après Pans-Sport.

20 h. 10 à 20 h. 20. Prévisions :neteorologiques.

20 h. 20 à 21 h. Soirée théâtrale XVIII' siècle).

UAD1O-PAK1S

L. 1.744 m. P. B Itw.

8 h. Informations revue de la -.iresM.

8 h. 30. Leçon de culture physique. 12 h. 45. Concert symphonique nusique enregistrée Symphonie n- 8 1 Beethoven) c Lève-toi, soleil à, Romeo et Juliette (Gounod) t Air du Printemps J, Walkyrie (Wagner) Ouverture du Barbier de Séville (Rossini) Véronipue, 1 C'est Estella et Véronique (Messager) Voyons, ma tante (Messager) Fra Diavolo ouverture (Auber) La chère nuit (Bachelat) La truite Schubert) Mascarade, « Arlequin et Colombine (Lacôme) Mascarade, a Cortège » 1 Lacôme). Au cours du concert Bilboquet en banlieue 16 h. 30. Le Flve O'Clock Odéon, organisé par l'Industrie Musicale. il. "aubourg Polssonnlère. à Paris. Au cours du concert, informations de presse. 18 h. 30. La demi-heure Pathé La Sidi-Brahim (arr. par A. Porot). déi1é Un soir à Singapour, fox-trou René Sylviano) Les millions d'Arlequin, sérénade (R. Drigo) Le Jongleur de Notre-Dame, air de Boniface Pour ia Vierge (Massenet) La vie d'artiste. valse (J. Strauss) La Basoche, couplets de Colette En l'honneur de notre hyménée (A. Messager) La brune ou la blonde, chansonnette (Vincent Scotto) Sur un marché persan, intermède A.-W. Ketelbey) En troïka pendant 'hiver (Romance des Tziganes).

19 h. 30. Informations de presse. 19 h. 45. Cirque Radio-Paris La yarade de Bilboquet Mlle Olga et ses chevaux arabes Constant's and Jack. clown et auguste La Cour des Mira-les, scène burlesque Jouée par MM. Macaron. Cordial. et toute la troupe. ainsi que Mlle Pimprenelle Retraite. 20 h. 15. Radio-concert Marche turque (Mozart) Lakmé, fantaisie (De.ibes) Impromptu sur des airs japonais (Busser) Le Barbier de Séville. fantaisie (Rossini): Les Papillons (Raoul Pugno) a) L'oiseau dans sa cage, b) Le mal nfarié, ci Pour le mois de M<ti Tlersot) a) Menuet des Follets, bi Danse des Sylphes (Berlioz) Caprice aruialou (Saint-Saëns) La korrigane Widor) Le vaisseau fantôme. fantaisie Wagner-Mouton) Romance sans parole* (Louis Masson) Sextuor de Lucie le Lamermoor iDonizettl) Les joies de ia vie (Johan Strauss).

Au cours des entr'aetes. revue de la presse du soir et Informations.

PARIS-P.T.T.

l.. 458 m P. 0 k» 500.

8 h. Informations de la nuit. 8 h. 15. Cours de brévlgraphle. I Emissions simultanées des stations di radiodiffusion de la Tour Eiffel et de 'Ecole Supérieure des P.T.T.).

9 h. 10 et 11 h. Diffusion des messages du radio-rallye automobile organisé par Le Phare de la Loire ». Le Haut-Parieur » et 1 Radio-Armorique ». (Emissions simultanées des stations de !a Tour Eiffel et des P.T.T.)

11 h. 30. Circuit du Mans compte rendu radiotéléphone de la course dite a des 24 heures ». Reporter le Parleur inconnu.

12 h. a L'heure de musique en roaue J, offerte par les éditions Francis Salabert. 22. rue Chauchat, à Paris. 13 h. Concert organisé par René de Buxeull.

13 h. 30. Radio-concert organisé par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F.. avec le concours du matériel Simplex, membre bienfaiteur de l'Association, spécialisé dans la fourniture des pièces détachées et accessoires de T.S.F.. 6, rue de la Bourse. 53. rue Polonceau. et 65. rue de Lancry, à Paris Programme Vieil air, jeune chanson (F. Thomé-Mouton I Malla Marechiare (Tosti) Manon, sélection iMassenet) Le printemps, paraphrase .Debussy) Petite suite iChamlnade)

14 h. 30. Circuit du Mans compte rendu radiotéléphone de la course automobile dite des 24 heures ». Reporter le Parleur Inconnu.

18 h. 30. Emlaslon du Radio-Journal de France, donné sous les auspices de l'Association Générale des Audlteura de T.BF.

20 h. Résultats Sportifs. par le directeur de Paru-Sports 9.

20 h. 15. Causerie donnée sous les auspices de l'Union des Grandes Associations Françaises pour l'essor national. 20 h. 46. Concert offert par l'Asso-

ciation Générale des Auditeurs de T.S.F. et organisé par le maëstro Mario Cazee et son orchestre.

A l'issue de ce concert, diffusion de la soirée donnée au Prado, 41, avenue Wagram. par l'orchestre des cosaques balalaiklstes d'Alexandre de Scrtabine Informations de la dernière heure transmissions de l'heure et du bulletin météorologique.

Musique de danse jusqu'à 24 heures, transmise du Collséum de Paris. KADIO-TOULOUSt

L «89 m. 60 P 8 kw.

12 h. 45. Concert Orchestre Marche ersane (Strauss) Le chant des anpes (Bragar) Je vous aime (Grieg) Hérolique (Grieg) /nvocation au printemps (Grleg). Chansonnettes 0 Panante (ScoUo) Ohé, ohé (Macheronnl) La chanson de Marinette (Tagllflcol Envoi de fleurs (Delmet). Soll Rêve d'amour, piano (Liszt) Danse hongroise, violon (Brahms) La bavarde, Pistou (Sélénic) Dédicace, violoncelle iSaleskii. Musique religieuse Fugue en sol mineur, orgues i Bach ) O nuit sacrée, orgues; Prélude en mi mineur (Bach) Le Crucifix (Fauré)

14 h. Prêche, par M. le pasteur Lengereau.

20 h. 30. Concert Grand orchestre symphonique Iberia, suite lAlbenlzl Impressions d'Italie (Charpentier) Rantuncho ouverture (Plerné) Ftte au harem ̃Pflchlatali La léte des gnomes IHagenl. Fragments d'opéras-comlques Résurrection (Alfano) Rorrtéo et Juliette (Gounod) Carmen (Blzet) Les pécheurs de perles (Bizet) Pail-

lasse (ijeoncavaiio). quelques son Une soirée près du lac, hautbois (Leroux) La Morengotte, piston Souvenir, xilophone. Chansons espagnoles 21 h. 45. Musique de danse.

LONDRES

L. <»58 m. 30. P. 2 kw.

10 h. 30. Signal horaire météos. 15 h. 30. Concert orchestral, avec le concours d'Alice Moxon. soprano, et de William Batrand, basse le radioorchestre sous la direction de M. Stanford Robinson.

Ouverture de Le pierrot de l'instant, orchestre (Bantock) Allce Moxon Air de Carmen (Bizet) Prélude, Berceuse et Danse, orchestre (Jarnefelt) William Barrand Ballade anglaise (Purcell) Nocturne (Brau) Rondo, orchestre iStanford Robinson) Alice Moxon Le chant du rossignol (Cyrill Scotto) Now sleeps the crimson Petal (Quitter) Oh venez, oh venez, délices de ma vie (Harty) Suite de Béni More. orchestre (Holst) William Barrand Chants de La Fiancée vendue (Smetanal.

17 h. Eloquence anglaise Lecture d'un discours prononcé le 22 mars 1775 par Edmond BUrke, sur La conciliation avec les colonies.

17 h. 15. Service divin pour les enfants hymne 596. prières. psaume 148. sermon, prières, hymnes 389 et 540. allocution, hymnes 470 et 298. bénédiction,

17 h. 45. Cantate de Bach 11' 21. J'arais beaucoup de chagrin, par l'école de musique de Guildhall.

18 h. 30. Service divin en langue galloise.

20 h. Service divin spécial méthodiste.

20 h. 45. -1- La bonne oeuvre de la semaine Appel en faveur de l'Association des clubs de Jeunes filles. 20 h. 50. Informations de presse, météos.

21 h. 5. Concert de musique de chambre,

22 h. 30. Epilogue Amour.

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