Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1927-11-15

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 15 novembre 1927

Description : 1927/11/15 (Numéro 9517).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k657271r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/12/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


en

rous possédons maintenant le texte intégral du mémoire remis le 20 octobre au ministre des finances du Reich allemand par M. Parker Gilbert, agent général des paiements de réparations. C'est un document capital, magistralement pensé et rédigé. Sur un ton d'une constante modération et d'une haute courtoisie, il dévoile les manoeuvres auxquelles l'Allemagne se livre pour arriver à prouver que le plan Dawes est inexécutable et pour en obtenir la revision. Qui connait les Allemands et leur orgueil peut sans peine se représenter les colères que la note de M. Parker Gilbert a soulevées dans l'opinion publique. Mais cette fureur n'ose pas s'épancher librement, car le jeune et éminent financier qui vient d'infliger cette magistrale leçon au gouvernement allemand est un citoyen américain qui a toute la confiance des milieux de finance et de banque des Etats-Unis. C'est un spectacle singulièrement nouveau et significatif que l'intervention de cet Américain au nom des Etats bénéficiaires des réparations pour redresser la direction volontairement faussée l'Amérique apparaît dans le rôle de tutrice de la vieille Europe, de pacificatrice, symbole de l'avenir l'hégémonie du monde passe d'Europe en Amérique. C'est le résultat le plus clair de la grande guerre. Ainsi, dans l'antiquité, un citoyen romain allait, sans armes, imposer la loi aux querelles des princes d'Asie ou des républiques grecques

Le premier mouvement des Allemands fut de maudire leur juge. Comment, un étranger prétend se mêler des affaires financières allemandes t L'intervention de M. Parker Gilbert a rappelé aux Allemands ce qu'ils appe llent les chaînes du traité de Versailles.. On avait oublié un peu vite, écrit un journal nationaliste, que le peuple allemand n'est plus un peuple libre les troupes étrangères qui font boire leurs chevaux dans le Rhin allemand ne sont pas seules à le démontrer il y a aussi à Berlin M. Parker Gilbert qui est là pour voilier à ce que le Reich gère ses finances de façon à assurer, avant toutes choses, le paiement des réparations de guerre aux Etats qui ont gagné la guerre. Jamais renard pris au piège ne fut plus penaud et plus furieux 1

C'est bien à tort que se plaignent les Allemands, car tout ce que dit M. Parker Gilbert dans son rapport est autant dans J'intérêt de l'Allemagne que dans celui de la caisse des réparations. Ou plutôt, il ressort clairement du mémoire de l'agent général des paiements que la prospérité de l'économie allemande, la stabilité des finances et de la monnaie du Reich sont étroitement associées au paiement des réparations. Les paiements ne sont possibles que dans une Allemagne prospère les transferts ne sont praticables que si la balance des comptes est favorable au Reich. Cette solidarité étroite, M. Parker Gilbert l'établit avec force. Le plan Dawes n'a pas été conçu uniquement dans l'intérêt des Alliés et des réparations, mais aussi pour le redressement économique et financier de l'Allemagne auquel s'intéressent les Américains qui trouvent en Allemagne un emploi pour la surabondance de leurs capitaux.

Après avoir établi que son mémoire a en vue la prospérité de l'Allemagne, l'agent général analyse en détail, avec une terrible précision, les prodigalités du budget du Reich et, plus encore, des budgets des Etats et des communes que le gouvernement aurait le devoir de surveiller avec plus d'attention. En deux ans, le budget ;'est enflé de 1.700.000.000 de marks-or (c'est-à-dire de plus de 13 milliards de francs-papier). L'Allemagne s'endette pour des dépenses utiles parfois, mais souvent aussi pour des besoins « artificiels » M. Parker Gilbert ne craint pas d'employer le mot c'est laisser entendre que l'Allemegne préfère se ruiner que de payer ses dettes. Mais l'agent général veille Sans doute, il n'a pas le pouvoir d'intervenir dans les affaires intérieures de l'Allemagne Le plan. écrit-il, laisse au gouvernement allemand toute liberté pour établir et gérer son propre budget et ce gouvernement agit entièrement sous sa propre responsabilité. Toutefois, cette liberté même comporte comme corrélatif, pour le gouvernement allemand, la responsabilité des conséquences naturelles et probables de ses propres actes.. Voilà un point de droit nettement établi. Le jour on le gouvernement allemand prétendra se soustraire aux annuités Dawes, il lui faudra établir qu'il n'est pas responsable de sa détresse financière C'est essentiel.

Précisément, le mémoire de M. Parker Oiîbpn e-\ l.'i qui démontre avec unr sini.'ii;iprr> forrp que si • les fijklmccs en mauvais état prédominent de plus en plus en Allemagne le gouvernement en est responsable. Il

n'a pas le droit de se désintéresser des dépenses somptuaires que s'offrent les pays et les communes c quand les Etats ou les communes ont recours aux marchés étrangers pour couvrir leurs dépenses budgétaires et financer leurs améliorations intérieures, ils soulèvent des questions fondamentales *e politique étrangère qui intéressent le Reich de la façon la plus directe. Ces emprunts donnent à l'économie nationale allemande une activité excessive et d'ailleure artificielle, qui aura pour conséquence une crise dangereuse. En dépit des termes explicites de la loi •, le Reich et les Etats font une politique opposée à celle de la Reichsbank il est indispensable de coordonner leur action.

Ces mauvaises pratiques auront, pour. l'Allemagne, des conséquences dangereuses et, en outre, elles feront probablement naître l'impression que l'Allemagne n'agit pas en tenant tout le compte qu'il convient de ses obligations de réparations. De plus, les peuples qui ont aidé la reconstruction économique de l'Allemagne par les emprunts qu'ils lui ont consentis ont le droit de n'être pas trompés dans leur confiance.

Enfin, les Allemands auraient tort de croire que leur devoir est accompli quand ils ont effectué à la caisse des réparations les versements prescrits le plan leur impose, en matière de transferts, une responsabilité très nette en prescrivant que le gouvernement allemand et la Banque devront s'engager à faciliter, de toutes les façons raisonnables en leur pouvoir, le travail du comité au point de vue des transferts de fonds, et prendre notamment les mesures nécessaires pour aider au maintien de la stabilité des changes. C'est sur le gouvernement allemand que doit retomber la responsabilité de ses propres actes s'ils tendaient à restreindre artificiellement les possibilités de transfert en stimulant d'une façon eXcessive les importations et en gênant les exportations. >

Tout cela est d'une logique implacable et irréfutable. Le gouvernement. dans sa réponse, tout en contestant certaines assertions de M. Parker Gilbert, lui «donne .gain de cause. sur l'ensemble et promet, à l'avenir, d'être plus prudent et mesuré. Nous avions raison de dire que, dans l'histoire des réparations qui nous a apporté tant de déboires, l'intervention de l'agent général des paiements de réparations constitue un fait capital, dont les conséquences sont déjà pour nous et seront dans l'avenir très favorables.

René PINON.

llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll =:= SOURIRES '=:= Astrologues, sybilles et voyantes de tous. calibres font pleuooir sur nous, depuis quelques semaines, des précisions redoutables touchant l'avenir du monde. Les uns, après avoir observé les pyramides d'Egypte, nous détaillent les prochaines secousses sismiques les autres. revenant d'une tournée d'inspection dans le ciel ou révélant les secrets détenus par le marc de café, nous décrivent lu batailles futures. Naturellement, ceux-ci comme ceuxlà, nous donnent froid dans le dos par leur pessimisme tragique.

Ce qui nous console néanmoins, c'est que nos modernes prophètes sont tous, sans exception, pénétrés d'un ardent patriotisme. A ce jour, en ef f et, nous ne connaissons pas de voyante osant attribuer une défaite à son propre pays. Soyons sans crainte un oracle allemand n'écrira jamais que l'Allemagne peut recevoir une nouvelle tripotée et un Américain se gardera d'a& mettre comme possible la décon/iture des Etats-Unis.

À. y a tout de même une exception. Un Chinois peul user de la méthode contraire sans trahir sa patrie. En annonçant un triomphe ou un désastre il reste infaillible, car si les Chinois du Sud sont battus ceux du Nord l'emporteront. Et vice versa.

Ainsi offertes au public,.les prophéties ne me paraissent plus dangereuses. Elles ne démoralisent personne. Elles ressemblent par trop aux bobards lancés par les services de propagande. Un communiqué inspiré par la lune ou lu monuments égyptiens et concernant la prochaine guerre russo-japonaise ou un conflit des continents a trop l'air d'un canard-voyageur lancé par une ambassade 1.

Messieurs lu prophètes, nous avons le regret de oom informer que nous ne marchons plus. Que ceux d'entre vous qui désirent conserver quelque crédit commencent par nous énumérer lu malheun menaçant leur pays d'origine. Sinon, inutile d'insister. Il est vraiment trop facile d'effarer le voisin.

Votre succès, d'ailleurs, nous coûterait fort cher. Voyez-vous que l'armée de demain, soucieuse d'abattre le moral de l'ennemi, soit obligée de s'adjoindre une artillerie de voyantes, spécialisée dans les « tirs de bourrage

Le Petit Grégoire,

(Wldc World Photo).

Le baptême de la petite princesse loséphine-Charlotte de Belgique. De gauche à droite la princesse Axel de Danemark la mère de la princesse Astrid la princesse Martha; le prince Charles de Suède; le prince Léopold de Belgique, la princesse Astrid, la nurse portant la petite princesse.

L'OFFENSIVE BRUTALE DE L'HIVER

PARIS. 14 novembre L'hiver, précipitant son entrée, a déclenché brulalement l'offensive avant la fin de l'automne.

A Pari», il a neigé ce matin. et, pendant la nuit, le thermomètre est descendu jusqu'à 1°. Un vent glacial court dans les rues. Le ciel de nuages gris reste bas.

Depuis deux jours, le niveau de la Seine, en raison de l'apport de la Marne et de l'Yonne, s'est sensiblement élevé. La teinte des eaux est devenue jaunâtre et le fleuve charrie des débris de toutes sorites.

n neige à Beauvais, Dijon, Chartres. Argentar. De Colmar à Avignon, la neige est tombée sur les contrées de grande altitude et également avec 'de la France.

*A" Avesties. unfl- tourmente de neige ri causé des dégâts considérables. Les flls électriques se sont rompus et les communications télégraphiques et téléphoniques :ont coupées.

Sur l'Auvergne, on signale une vaïrue'dp froid. Le thermomètre a déjà marqué -10 à Anrillac et -15 au Lio. ran.

De nombreuses riv:ères Qont en crue. La Meuse cet sortie de son lit entre StlMihiel et Verdun. La Marne Il mon:£ à (:hâlons de 90 centimètres. Les affluents de la Loire et la Loire plie-même sont en crne rapide. La Saône a monté de 40 ci'n'imètrps. Les vallées de la Dhpur.p. île la Seillp. rie la Crosne, de la Thalie sont inondées. Et l'hiver ne commence offlripllompru ime îo ?•!

GUILCAUME II ACHÈTE LES ILES DE LOCARNO

Genève, 14 novembre. Le baron von der Aheitit, l'homme d'affaires de Guillaume II, vient d'acheter pour une somme de 300.000 francs les Iles de Locarno.

LUNE DE MIEL. MOUVEMENTEE NAPLFS, U novembre. La princesse Anne de France et son mari, le duc des Pouilles faisaient, avant-hier, une croisière à bord de leur yacht Alderaman, lorsqu'ils .furent surpris par une violente tempête. L'Aldéraman dut se réfugier dans le port de Castellamare et y rester deux jours avant de pouvoir reprendre la mer.

(WWe World Photo).

bf. Maurice V1OLLETTE

Idémissionnairel

POUR LES HABITATIONS A BON MARCHÉ

PARIS, 14 novembre. A la suite de démarches faites au nom du groupe de l'Habitation qu'il préside, M. Loucheur vient d'aviser ses collègues de.la Chambre, membres de ce groupe, que M. Poincaré, président dru Conseil, accepterait de réduire à 3 le taux de l'intérêt des prëts accordés aux organismes d'Habitations à bon marché.

.•̃ (Wlde World Photo). Le bull dog, mascotte d'une équipe de football de l'Atlanta.

Notre document montre le bull dog prêt à l'attaque pour sauvegarder le matériel de son equipe.

Les ravisseurs réclameraient huit millions pour libérer MM. Steeg et Maillet

Quant aux fillettes Arnaud, leur libération ne saurait tarder LONDRES, ,44 novembre. Le correspondant' du Times à Marrakech câblographie qu'il est probable que les négociations pour la libération des enfants Arnaud qui sont captivss des brigands du Moyen-Atlas, aboutiront à bref délai.

Dans le cas dos deux enfants, les brisands se contentent d'exiger une rançon, mais le cas de MM. Steeg et Maillet et des deux femmes ou! sont détenues séparémeiH est infiniment plus sérieux. Ils sont maintenant prisonniers d'une nouvelle confédération de tribus berbères dont la Ait Shokmann est la plus importante. Cette confédération s'est choisi un chef qu'on croit être un membre de la tribu Zemmour, mais dont l'identité est incertaine.

On dit que les conditions mises il la libération des captifs cnmrirpvi nent une cession rt'armps. In reconnaissance de l'indépendance de la confédération et le versement d'une rançon de huit milliors de francs. Il y a même des éléments dans les tribus qui vont jusqu'à demander qu'on refuse de négocier et qu'on garde les quatre captifs comme otages permanents contre une invasion de leur territoire par les Français ou contre des raids d'avions ou autres formes de représailles.

En réalité, toute expédition contre ces tribus serait impossible avant le printemps prochain, les rivières étant débordées et les montagnes couvertes de .neige. Les négociations continuent, mais elles paraissent devoir se prolonger.

POUR LUTTER

CONTRE LA VIE CHÈRE Le gouvernement

adresse des instructions azcx préfets

PARIS, 13 novembre. Le gouvernement, en l'espèce M. Sarraut, ministre de l'Intérieur, a adressé des directives précises aux préfets pour qu'ils concentrent leur attention sur les prix des denrées de première néA l'appui de ces suggestions, des indications ont été fournies qui marquent que, d'une façon générale, en France, la situation économique s'est améliorée. Voici, par exemple, pour quelques départements, l'indice du coût de la vie 1» à fin septembre, et 2» fin octobre 19°7 Allier, 607,87, 571,75 Ardennes, 608, 593 Calvados, 557,46, 543 Charente, 543, 527 Charente-Inférieure, 595, 570 Gers. 655, 593 Indre-et-Loire, 555, 515 Sarthe, 530, 516.

Le pain, la viande, le vin. Le prix du pain a baissé dans la plupart des départements. Les cours varient de 1 fr. 95 à 2 fr. 25. La baisse sur cette denrée essentielle est constatée notamment dans le Calvados, l'Illp.-et-Vilaine, le Maine-et-Loire, la Vendée, etc.

La viande a baissé dans un grand nombre de départements. Dans plusieurs centres, l'action de boucheries coopératives, foraines ou « témoin a contribué. dans d'importantes proportions, à la diminution des prix. A Laon les boucheries coopératives sont arrivées à des abaissements allant jusqu'à 65 pour certaines catégories 'de viande, ce qui a obligé les bouchers à consentir une baisse importante sur les prix pratiqués jusqu'alors.

On constate que 1p vin a légèrement diminué dans l'Allier (0 fr. 50 par litre), les Ilautes-Alpes, 0 fr. 20 l'Arrlftche, 1 fr. la Charente, 1 tr. le Gers, 1 fr. le Tarn. 0 fr. 45 le Tarn-et-GaTonne, 0 fr. 80, et enfin la Dordogne, ot1 le vin qui s'était vendu jusqu'à 3 fr. 50 le litre est letombé à 2 francs.

Dans l'Yonne, le prix du vin-ne dépasse pas 2 far. 50.'

Le dire, les légumes

Dans les départements de l'Otfest l'abondance des récoltes de pommes à provoqué une baisse importante sur les conrs du cidre. Dans le Morbihan notamment, l'hectolitre de cidre coté 220 fr. en 1926, est payé actuellement fr.

La baisse sur les légumes est particnlièrement sensible. C'est ainsi que le « recul du prix des pommes de terre est d'environ un ti«rs par rapport aux prix de 1936 à pareille époque.

En ce qui concerne le sucre, le café et les pâtes alimentaires la baisse est moins accentuée, elle est cependant réelle. Il n'en est malheureusement ipas de même pour les œufs, 11 lait et 1-? beurre; on note en effet une tendance à la hausse dans l'Aisne et la Vendée; seulement le beurre fermier a diminué de façon appréciable. Le lait

Pour le lait, l'Office régional de l'Isère donne des résultats encourageants. A Angouléme, l'expérience tf-ntée par la municipalité et qui consiste à mettre chaque jour 1.000 litres dé lait à la disposition des habitants, a donné les meilleurs résultats, et dans l'Isère, les coopératives et syndicats d'achats ont fixé les prix de 10 à 15 inférieurs h ceux du commerce.

De cette enquête, il résulte que le mouvement de baisse s'est légèren.înt accentué. Le Gouvernement veut que l'accentnation se précise. C'est pourquoi le ministre de l'Intérieur vient d'adresser à ses préfets des instructions complémentaires afin qu'aucun effort ne soit épargné pour arriver à une nouvelle diminution des.prix. Mais il faut. que le consommateur soit le premier agent d'exécution, en se conformant aux directives donnés et en se servant des moyens que l'on met à sa disposition.

VOIR Et 20 PAGE

Les bandits polonais aux Assises.

LE DÉPUTÉ CHAYAGNES EST CONDAMNÉ

SÉVÈREMENT EN APPEL SIX MOIS DE PRISON AU LIEU DE TROIS

(Wlde World Photo).

Orléans, 14 novembre La Cour d'Orléans a rendu son arrêt au sujet de l'appel formé par M. Chavagnes, député, contre lè jugement du tribunal de Blois, le condamnant à troia mois de prison, deux cents franca d'amer.de et dix mille francs de dommages intérêts à la suite de l'accident d'automobile survenu le 20 février dernier à Fleur\ commune de Suèvre et ayant entraîné mort d'homme. Dans son arrêt longuement et sévèrement motivé, la Cour estime que la mort de M. Hahusseau a été causée par l'impruclencp de M. Chavagnes et faisant droit aux réquisitions de M. Héritier, avocat général. elle retient le délit de fuit?, écarté par le tribunal.

En conséquence, la Cour déboute M. Chavagnes de son appel mal fondé, le condamne à six mois de prison et cent francs d'amende. elle confirme la demande de la partie civile en 10.000 franes de (iommascs intérêt» et condamne M. Chavagnes aux dépens en première instance et En ajv ppl. •

PAUVRE FRANCE

Accompagnée par la Remonte française,- la Remonte turqne achète en ce moment. en Bretaçme. des chevaux de trait léger et de trait lourd destinés à l'artillerie turque.

Prix moven de 4.500 à 5.000 fr. T.e même jour, à la même heure, dans la même localité et sur la même place, la Remonte française achète, pour notre artillerie, des chevaux des mêmes catégories.

Prix moyen de 3.500 à 4.000 fr.Sans commentaires.

LE MARIAGE DE LA SŒUR DU KAISER

Ce qu'en pensent les fiancés

Londres 14 novembre. Un représentant de l'agence Reuter a interviewé aujourd'hui, à Bonn, la princesse Victoria de Schaumburg-Lippe et son jeune fiancé Alexandre Zoubkoff. Le couple, qui a déclaré que le mariage aurait lieu prochainement, s'est plaint amèrement des innombrables lettres d'insultes qu'il reçoit chaque jour de personnes qu'insigne une union entre une femme de 61 ans et un horarcs de 26.

Je sens n'avoir que 25 ans, a dit la sœur de l'ex-kaiser et c'est ce qui importe. Je suis heureuse d'avoir quelqu'.un pour m'aimer et me protéger.

De son côté, le jeune Russe a qualifié de « bêtises » les révélations sur son passé faites par la jeune amie qu'il a abandonnée à Paris. Pourtant il a été obligé d'ajouter

Je ne savais pas que j'étais né pour épouser la sœur d'un empereur. Si j'avais pu le devines J'aurais arrangé ma vie d'une manière plus convenable.

(Wlde World Photo!.

LA PUBLICITE EN AMEBIQVE

Une tenterne magique de 10 miüions de bougies, projetant en lettres énormes dans toutes tes dtrections de New-Yoxk « Visitez le Capitole Théâtre » Les tettres avaient 150 pieds de tongueur et pouvaient être tues d un* di.stance de trois kilomètres.


LE PART! SOCIALISTE novembre et de décembre

Comité Républicajn du Coin-

merce, Démocrate» Populaires, Union des Intérêts Economiques, Alliance Républicaine Démocratique, Fédération Républicaine, Républicaine-Socialistes *era closa à la Noël par la réunion sole-tutelle des soylalisies 8, F. l. 0.

Au point de vue des élections, ce dernier .congres a une importance capitale. La grande question qui se pore est de savoir si la tendance participatiennlàte de MM- l'aul-Boncour et Renaudel triomphera de la thèse pius intransigeante de M Blum. Les suppliants du radicalisme-socia- !t»us tendent leurs rnaln» vers ce, dernier. Biiim se inoi!t« hautain et' blessant pour ces bourgeois sans di- pn.ité. Mais les leaders persistent à, mendier la protection des marxiste*. I,e temps da la théorie pure est péritné, dit Ni I'onsot. La Nation demande des actes et non de* thèse». Ce que M. Ponsot nomme des acte», ce sont des accords électoraux du second tour entre radicaux et socia- listes, quand ils n'auront pas pu se taire au premier tour. Les radicauxcartelltates et anti-unionistes ne Yeulant pas voir le fossé qui les sépare du socialUme spoliateur.

M. Vincent Auriol, qui est pourtant à l'aile droite du S, F, 1. O., vient d'axposer Lyon le programme flnaneter du socialisme 11 est exactement opposé au programme financier do M. Caillaux, tant applaudi à la $au@ W&91%M.

Le» todalisteg anelftis viennent, comme ceux des autres pays, de renoncer a la chimère de l'impôt Eur le capital, mais les socialiste* fran·çais pwtlsiwvt, II» veulent écorner la propriété en attendant son abolition et absorber plu* ou moins rapide- ment le fruit des longues et patientes épargnes.

M. Vincent Auriol n'a pas prononcé les mots de prélèvement sur le capital il demande « la mobilisation de l'épargne au profit du travail •, Ah 1 que faut-il pour contenter les théoriciens ennemis de la propriété 1 La loi sur le$ successions a développé un redoutable impôt sur le capital. En quatre fois en moine de foi» encore, un héritage est totale. ment absorbé poli. le tise, en dehors de la ligne directe.

La taxe de transmission qu; frappe le$ titres au porteur est un prélèvement sur le capital tout comme la. la taxe de 7 sur les premières mutations d'immeulilps et en général toutes les taxes dc l'enregistreaienit. ,Le pre{?ra.mme dee socialistes, c'e«t, 'amputation des avoirs. Voilà qui est :lalr. Gommant le radicafisnie peuHl se concilier avec la doctrine de la spoliation Et si celle-ei triomphait éleotoralejnent, que deviendraient le franc et le crédit français I

P.-O. DOLPEHT.

LA GUERRE EN CHINE Une victoire des Nordistes

Pékin, 13 novembre. Les troupes du Tcheli et du Chang Tune ont subi un revers sur la ligne de LunR Bal. Plusieurs milliers de prisonnier» ont été faite. De nombreux canons et dee trains blindés ont été pris.

(I1 est probable que le succès annonce par le gouvernement de Pékin a été remporté sur les troupes du général extrémiste Fenp Yu Sians, défenseur du Chantounp, allié du gouvernement de Canton,)

Les généraux vaincus mettent le feu à leur quactitr général Shanghaï, 14 novembre. ̃* Les conséquences de la victoire des deux lieutenants de Tchang So Lin, les générai» Sun Chuang Fang et Chang Hlung Chang, sur le Yang-Tsé, con>rnenoent à se' faire sentir.

Suivant les Informations parvenues THanKéou à Shanghar, dee milliers le «soldats sans chef rodent dans la ulle indiprne, tandis que les troupes

vaincues y arrivent de plus en plus nombreuse», venant de l'aval du l.e pillage de la ville continue. Les sardes du corps du général Tanf Seng Chi, avant de partir pour Vo Tcheou, province du Hounan, ont ml» le feu au quartier gé.néra.1 de l'année qui touche fi l'ancienne concession anglaise. L'incendie a pu être maitrisé, mais ou en voit de nouveaux dan? d'autres parties de lu ville indi- gène.

Bien que rempli de réfugiés chinois, le quartier des concessions. que les autorités chinoises font garder par la police, demeure calme.

Ils pillent la ville d'Hankéou et emportent l'argent des banquet Londres, 14 novembre. -=- Suivant des nouvelle» (t'Hankéou, de source anglaise. les désordres, dans la ville inuifiène, ont été provoqués par 1a découverte, au quartier général de l'armé», du cadavres d'un général hounanals, que Tang Seuff Chi avait ordonné d'étrangler, parce qu'il avait suggéré que Tang Sèng Chi devrait se retirer.

Les troupes du général assassiné se sont vengées en pillant le quartier général et en y mettant le feu. Avant de s'enfuir, Tang St?Eg Chi s'est emparé d'un quart de million en argent déposé à la Banque de Chine. De leur côté, les Hounanais ont pris toute la monnaie d'argent qui se trouvait à la Banque centrale 4e Chine, tandUque lie administrateurs financier* de Tantr Seng Chi faisaient main.bagse sur tout l'argent qu'ils ont trouvé,

Des «kutioBS Pékin

Londrus, U novembre, Le eorres» pondant du • Daily Telegraph fait savoir qu'à Pékin, dix-huit habitante chinois ont été exécutés sans autre forme de procès, vendredi dernier. Deg exécutions nombreuses ont lieu presque Journellement, mais les jour. naux du pavs n'en parlent pas de crainte que fe même sort ne soit res- serve aux rWapwurs en chef,

LES DOCTEURS MARX

ET STRESEMANN A VIENNE Vienne, Il novembre, Le chancelier du Reich, M. Marx et le ministre des Affaires éwangère6. M- Stressmann sont arrivés ce matin h Vienne. Ils ont été salués à leur descente. 4u train par Mgr SeipeJ,

Vienne. 14 novembre. Dans la ma. tinée, le chancelier Marx et M. Stresemann, ministre des Affaires étranr gères d'Allemagne, ont rendu visite à Mgr Selpel. avec qui ils ont conféré longuement.

A midi, M. Ha)n(sch, président de la République autrichienne, a reçu les deux hommes d'Etat allemands avec lesquels il s'est entretenu Ionguement et amicalement.

M. Hainisoh a offert ensuite un déjeune» en leur honneur.

LES FAUX TITRES HONGROIS Ua sénateur compromis

PARIS, J4 novembre. A 1* suite de certaines informations de source étrangère, relatives « l'affaire de fajsifloation de titres hongrois, information* dans lesquelles le nom de M. Reynald, «ônateur de l'Ariège, est cité, celui-ci a déclaré qu'il s'était en effet occupé de cette affaire, mais seulement à titre de conseil et sur la demande expresse de M. Falloi» qui lui avait exprimé 1» désir de consti- tuer une association groupant les porteurs de titres étrangers. On arrête un banquier parisien Pari», 14 novembre, En vertu d'un mandat du magistrat Instructeur la Sûreté générale a procédé cet. après-midi à l'arrestation d'un banquier, M. de Boyenval. dont les bureaux se trouvent, 19. avenue de l'Opéra. 11 a été conduit devant M. Glard, juge d'instruction.

En outre, M. GlaFd a fait conduire Cet après-midi à eon cabinet, le banquier viennois M. Blumenstpin et. en sa présence, a procédé il l'ouverture des scelles et à la lecture des documents salais.

nifv^ttir.NrusNTs mtiTtinss Rtrnitement ttinit d'inrnmwation rp fnrme tx>nBion» ete.. S'a<1re*«er a Ra mu», Ohm! gémir Rennes Ininrtr» t franr en ttmhres-pojie pour la repense

LES BANDITS POLONAIS AUX ASSISES

Un assatibtlt

P4RU, 14 novembre. Cet aprj». midi, en examine i« meurtre de 'oUvrier Théophile VBlerJan, 'lont le corp! fut retiré le 21 décembre ii«4 de la Moselle aux environ* de Tlle-Chambrière. Le cadavw poniii une profonde blessure derrière la à à hauteur de l'oraille droite. A proximité dA chemin de halage et à huit mitre* d* la Moselle. MM. Bruja, antiquaire A Meu et ton frère, qui se promeimitn; remarquèrent deux flaques de sang conwnam dew morceaux de cervelle, L'herbe, qui avait été foulé*, démontrait qu y v avait eu lutte «jweg prolongée. L'autopsie a permit d'ftf- firmer que Je coup avait blé porté avec una b,aehe et que la victime avait été ensuite Jetée à l'eau, alors quVllç respirait enoore, LA 15 février eut lieu l 'arrestation de Pachqwgky. Or Paehow»ky donna l'état-civll de Théophile Valerjnn 99rnine étant le sien. On apprit qu« eaite identité était fauMe ft qu4 ç<Hu! qui pouvait prendre M nom avait pu at- un homme de la rioton de l'Est, employé dans une •awlér*: fi d« qui le départ ratait su«p»Ot. disparut. on le doutait mi'fl avait M tui et dévalué. Paohqw»ky lut alera inculpé, mais il commença par nter. Cependant on parvint prouver qat Pachowsky s'était r*edu Nftnejr & la date dti erwn*.

A l'audienoe, PaehowsW nie tous les faits qui Ilit sont reproché», et comme on lui oppose eu avMJ«, Il ) ai perdu tout4 mémoire t

Aux dénégations de pachowsky, on oppose le!; déclarations de» témoins qui eux pièces 4 «m- Jerjfan.

l'amie de Pachowslty, en^pdue égarlement, se souvient que Paohowski lui montra ton passeport au nem de Valeriean. C'est d'ailleurs çou§ i« nom là que Mlle Solabay connaissait Pachowshy, glla ¡ni fit même remarquer qu'il ne ressemblait guère R, la photographie de Vajerjean Ce p'est pas étonnant, lui Np'ôndft-ii, j'ai modifié la coupe de mes cheveux et j'ai arrangé ma barba Pachowsky se contente d'affirmer qu'il n'était pas à Nancy époque da la diiparitipn de Valerjean.

La uite des débats est renvoyée 4 DES BAGARRES SANGLANTES EN RUSSIE

Gkn*ve, 13 novembre. On annonça de Moscou

Les 7 et 8 novembre, Staline, Pou. khartne, le eemité central ai la e§n, seji des hButSreommissaires ïarênt, dans des discours, (le l'QBBasîttflS! gravement in«u!ié« 4 Moeàeu ci Les troupes durent ê|pa régule» pour disperser les manifestants: Il y eut de nombreux blessés et âexw morts. A Moscou, les orateurs furent Trotsky, pi'eohi'ajenskv tt gmiîga Leningrad. Elppvlew, Rad.ek et Ewàp, mikow. Dans les gevix oapitales, n y eut des rencontres sanglantes entre Stalinistes et TrotsKi9tfs On §!SfnaJe de nombreuses arrestations,

L'AUTONOMIE EN La « Volkitnoin* », puraÛMii sous un autre titre est taiaie STiugBopRo 14 novembre. =- La Volkstimme, interdite, samedi, par décision du Conseil des ministres, a te-Mé de reparaHre, ce matlp, seui le titre Di« Ffled.en$t\mm$ La Vois d2 la Paix »). Les exemplaires ont été saisis en exécution d'un arrêté préfec. toral

La réparcwiion en AIncc

tien des trots feuillet; autonomistes aura, dans les tnilienx populaire? du Haut-RhltT, une répereu»ion moins

grand» que. dans le Bas-Rkçin, où ces journaux étalent éditée et où ils étaient répandu* plus lar^ment. La vente de la Zultvnft notamment et aussi la Volkltimme acoiasiilt d'aU.leurs col do 'nlws temps un fléchisrenient msk sensible dai» tout le Haut-Rhin, en particulier 4 Calmar. On affirma que le lira. global de la guttwift qui, un moment donné. avait ow de 30.ON exemplaire» 4tait tomb* à 13,000. tes feyllles de l'abbé Hftegy lèvent naturellement une pro. ,qui, eelon elles, ne serait que l'expression de leur amour du principe démocratique. Dans les commentaires dont il accompagne toua le titre l.n dioititurt de presse l'annonrf de la suppression des trois tournait* nutwmnUtiif) VUliaetiner Kurlcr, un des journaux de l'abbé Haegy. déclare « Nous somme» rejeté» d.ar* la période le plus trou- •islée de notre pas»*, cette période que nous crevions définitivement révelue x, !,e KnrifT cherche ftn«uite se déselidsrltpr d'avee U» tr»jl* jour- naux autonemietes avec taquets il t'fait pourtant très souvent d'accord L'BI*d»»«r Hurler oit d'avis que la loi mur 14 pr««ae. et les tribunaux •iramnt pu «uffin» nu douvernenTrit comme moyens d'action contr» les excès de lsnense îIb Celi journaux. J.r Journal de l'ahbé Haegv proteate enfin centre l'at>pl!eatign de ce Il.. cret qui perron de supprimer un Journal de langue étrangère.

Le général mexicain Obregon,

victime d'un attentat Meneo. 13 novembre. En se ren» dont en automobile a une courge de taureaux, le eenértl Qbregon a été vittime d'un awntftt,

Deux bombes ont été jetées contre PB voiture dont les vitres ont été r/rU sées. Le général Obreeon, blessé à 14 joue, a pu assister .néanmoins la course de taureau Les personnes de la suite du génénu ont tiré sur les individus que l'on croit être les auteurs de l'at!eptat; deu? d'extra eux ont été blessés grièvement, un troisième g été arrêté.

DES ÉCHAUFFOURÉES ENTRE HINDOUS

ET MUSULMANS

Lqnbres, 14 novembre. On apprend de New-Delhi, de source anglaise, que les musulmans ont déclaré la grève à l'occasion de l'exécution d'un certain musulman, lequel avait assassiné le chef de la aecte dea Brahmanes. D'autre part, à la suite de bagarres qui se sont produites entre des hin- gour, et des Musulmans, un hindou aurait été tué et une trentaine de personnes auraient été blessées plusieurs rnagâstp? ont été saccadés. De!! aultos Ijltn44w ^atrpuillept 4*0!» les rues ùn gjjartier où r^ene ragilatfon. Un ̃ dëtftêne'me'rit d/infànterie britanni9U« a êt4 envoyé peur rétablir l'orVU EmUNT DES MGIQNS mimai£$

Papi», 14 nevesibre. Ç'eçt a tert que l'on a annoncé qu'un emprunt de 13 milliards, destiné aux région» libérées, était en préparation. Il résulte, des renseignement* pris dans le.s milieu* autorisés, que si le principe de l'emprunt pst admis, ainsi que l'a annoncé, à la tribune de la Çhàflibra, M. Tardieu, ministre des régions libérées, ni ]a date d'émifcsion, ni les modalités de cet emprunt ne sont encore arrêtées.

En tout état de cause, on précise que le montant da l'emprunt sera loin d'atteindre le chiffre de 15 milliard»" qui 1\ été dq'miô. par certaines information».

LE CIDRE FAnnlPATinNCOySEnVA Tint/, par S. ttaqnlCTi. inainieur asn co|? I l'écoie iwlgnale d'^grtcultnrp de France «commaniiê 8 f ranci cnntre mandat on chèque i/oslil cnmnte coutant 118. adressé r la Bitiltothèque de yOufSt-Eclatr Tonte demande non accompagnée du montant ne sera pas en-

Un récit inédit du nanfrage de la « Principessa Mafalda » Df la nlttMffJ des pnjecttars et

bordeau», 13 novembre. i/)« notre eûrrttpondant particulier ) Le paquehor tlnsefla, courrier de BuenosAyres, est arrivé ce matin à Bordeaux, il midi On sait que ce paquebot a participé 4 l'héroïque sauvetage d'une partie de l'équipage et des passagers de la Principessa M< fattto devant les côtes breVmienM». Nous avons pu interwiever le commandat Privât et avoir des détails absolument inédite sur la oa*a«trophe. 1 Le a a participé le £6 octobre, au sauvetage, avec VAlhtna. VEmuire ni Star. le Formose et le J\o$etU. Au moment de l'arrivée i toute vapeur du Mnsella, il était environ J0 heures, heure du Rrésil, nous entendtmej, dit 1e commandant, quatre coups de sifflet» Ion?», suivis de quatre coup» brefs Noue apprîmes Par la «|<« flq'il* avaient été donnés par le capitaine du MnlnWn nu mo. ment précis ef) le navire disparaissait. Nous entendons alors les cris d'appel des derniers naufragés. La m«r est assez dire n*s embarcations recueillent de nombreux rescapés et quoique» carpe que le docteur et les infirmions tentent vainement de rani' mer,

L'Idée rf*«o marin breton

t Les embarcations trop grandes et trop lourdes ne peuvent évoluer ra. pidement. Les volontaire» sont exténués les épaves sanp nompre qui montent du fond les heurtent rudement et blessent ou aseomment les rescapés, qui, il. la nage, appellent au secours Dans l'une de» embarcations, un ienrw matelot hreton, Albert Prat. a l'idée de fahrimwr une temh« avee des chiffon» imbibés de pétrole, ce qui permet à son canot de recueilIlr davantage de naufraffés.

PinibU eowtotatfon

ç Hélas s} les quatre navires présents au moment de la catastrophe avaient eu chacun un prejôcteur et une embarcation A moteur, dites-le bien, le chiffre des sauve* ent été aiiginen*é de plusieurs Gentaines Une convention internationale devrait exiger que chaque paquebot ait, et der, nrpjecjeurs, et des embsrcatiQns 4 moteur.

1 Nous avons recueilli le deuxième mécanicien du MafaldQ. C'est par lui OUf npus avons pu la eause exacte d^ la catastrophe. C'est l'arbre de oeuehe de l'hélice qui a fortement déchiré la eooue du paquebot. L'Empire of Star, l'Athéna et le Formata, qui se trouvai«flt moins loin que nous du MafQlda, ont recueilli respectivement 800. 4îj0 et 93 rescapées. Nous sommes arrivés au moment le plus dangereux et le plus critique, au moment et! le bateau coulait.

« Vâqyipâge- gajt le dernier 4 bord. Nous avons sauvée personnes. tout le monde a fait largement son devoir. La vision de eette nuit tra* gique hantera longtemps notre mémoire, i

QtJEBBH.

UN HOTEL EN FEU Huit morts

CHieiqo, 14 novembre. un hôtel de ta ville a été eomplètement détrijit par un ineendie. Huit personnes ont été tuées et quatorze grièvement blessées.

LES COMMUNISTES EN COUR D'APPEL

Paris, 14 novembre, -r A la Chambre des Appels Correctionnels est venue sur appel, l'affaire de MM. Ducios et Marly. poursuivi, M. Duelos comme gérant de la Caserne et de la « Page ¡\le Jean Le Gouin le serend M. Marty, pour un article paru dans « l'Humànilé et un autre dans la Page de Jean Le Gouin, » M. Duclos, député de la Seine, avait été condamné en septembre par la 12* chambre Correctionnelle 4 six peines de 5 ans de prison et 8 six amendes de 3.000 francs.

M. Marty, député de 8eine,et.0ise.

avait dtd condamné à deux iota 5 «m de prison et il deux foi» 3 000 francs d'amende.

D'autre part, faisaient également appel MM, Barbé. Ferrât et*AllSw. conqamnôa respectivement à 8 ans de prison chacun et 2.000 fr. d'amende. Il. avaient écrit des articles dans la Caserne a,

Les cinq communistes dans cette af.faire où la confusion des peinas ne fut pas prononcée, réunissaient quarante.netif années de prison et 30,000 francs d'amende.

L'avocat général Leman a demandé la confirmation des peines. La Cour a remis son arr$t à huitaine.

A PARIS, LE MAIRE DU 8* EST VOLT

PARI», H novembre. Hl«r soir. après proclamation du résultat de l'élection municipale à la mairie du Se arrondissement. M. Drucker. maire de l'arrondissement, sortait boulevard Mulesherbes, accompagné de nombreuses personnes, A un moment* donné, un« bpusçuiade se produistt' et, lorsque le flot de personnes se lui écoulé, M. Drucker eut la désagréable surprlM de constater qu'un hahila pickpocket lui avait soustrait son ])Orwfcuille contenant des papiers d'idM»tité, son coupe-file et une somme de 300 francs.

INFORMATIONS

NOUVEAUX TBAITrofENTS DES SOCS. AGENT$ ET AOENTS MILITAIRES Vous «vont publié hier la* nouveau* traitements des wus-anenu et agents mt»lttatras, mats quelques erreurs de type. graphie s'étant glissées dans les chiffre^ nous crayons néceesaire de les publitr à neuveau.

Chaque classe comporte deux trait» !!lents

SOUS-agents. 3' elasse. ».T08. 8.056 | 2' elaese. S.1S0. 9.435; 1" classe, Q.M6, 3.MS. Agents, j' cla»9e, 10.100, 1O.MO 9 elasse Il,100. tl.ft!»; l" classa. îî.jeo. t-«». lS.egO-, clajse, 14. 106, 14*90; t'· claasa, Le Temps fil fait Aujourd'hui, 15 novembre

pointe Eusénit

Le soleil se lève Il 7 heures et se coueM à U h. fe.

La lune se lève à 22 h. 14 et se eoneM i 13 h. 8.

PARIS, là novembre. Situation probable le If novembre. Une hausse de +5 Il +t se trouvera fur la Lettonie. La Baisse suivante (B) s'étendra sur la Scandinavie –8 -lfi; la mer du Nord. l'Angleterre et le nord de la France _s a –7. Une hausse centrée sur l'Océan Glacial se pro.longera sur lea Feroé +e a +8. Nouvelle baisse Islande –7 à –10.

En France, action d'un système nu*geux lié la baisse 'B).

Teingi du 13 au 14 nevembre. Tenip*. rature maïlTiia du 13 9' Rennes 8 Perplgnan, Toulon 1 Nlmec 6 e*zaui 4 Parts, Tonrf, Lyon Nancy Il Argentan. Clermont-Ferrand. 8t»asbaitvfi 1 Dtjon, Valeneieaoes.

Minima du u 5' Brest 3 Perpignan f 9 Marignane Valenciennes, Çsrt», élermont-Ferrand. Toulon –5 Argenian, Lyon, Nancy. Strasbourg –3 Angers, Dtjon –4 Orléans -5 Peinera

Yçnt sur lei rôles le H. Saint-lnglavert, calme Le Havre. ouest b m Onsent, nord ouest 5 m Roi-hefort. est 1 m. Pluie (J«« 2j heures le 1s Traces t Lyon et hantes 8.1 mm Nancy O.ï Bea*vais. Strasbourg 0,, Ouessant Clef» mont 9 Bel fort Abheville 4 Sslnt-Tnglevert 9 Kice t3 Le Havre

gtnt dg la mer le 14 Hunkerque, m»dérée La Hève. modérée La Haguc* Ouessant, La Coubre, calme.

Probabilité* pour la Journée

du 15 novembre

Vent secteur nenl-oupst modéré.

Ktat du etet moitié Bord. couvert I très nuajjeiiiy quelques chutes de netgs ou de pluie moitié sur nuageux. dfvw nant très nuageux couvert avee quel(pres chutes de neige ou <îe pluIe.

Température en hausse

««toi spm

Cherbouref 0 Il, 0 0 h. S Granvtll la b. 13 te b, J$ Saint-Malo te il. 2 la Il, ̃̃» Saint-Brteue je 1\. 8 10 h. M Lerlent n.a «k.» vannes 10 h. 10 10 h. st &tblee-(J'0!onne 7 p. » 8 h.'17 La Rochelle m« » h. 3»

Feuilleton de l' Orit*i-F.clair

du 15 novembre 1927 15

SUR LA LISIÈRE

DU SOIS DE HÊTRES Par ALEK PLUNIAN

Les yeux durs Il marcha vers eux- Le groupe aussitôt se dispprsa.

Les ]eti!,es fille* t»n fiattoles de den- .t.eue larptf oomnie ta paume, et le» jeunes hemmf* endimanchés arrlvaient en handes. Pierre était iout seul et affectait un air détaché pour regarder par la fenêtre Les premiers accords dre pistana naitilardA le firent se retourner. Déjà des ooupta e'*talen< form<«. Des yeux, Il chercha qui Il pourrait prier. Il y avait dans dans le coin, sru* l'eatrade de l'orchenre, cinq ou six filles qui atten*datent des cavalietv L'une d'elle» avait les yeux bleus et dû* cheveux blonde ondulés. Il pensa

C'eet elle que je vais Inviter. n et un pu. Au même Instant, la fillette blonde éclata d'un rire tapapeur. il pensa qu'elle était moqueuse; alors i1 n'osa plus avancer. 11 s'appuya au mur et croit* au bras tuf s» poitrine-

Après la danse, i' ?e r.romena tête haute dans la gaKf. Mai» Il était géné d'être seul, U-» tempe en temps, il causait a quelqu'un il aurait voulu être affable et, qunnd il parlait, sa voix était rude Il aurait aimé rire avec les autres, irais Il n'osait pas et il marertait, 4e aourciî trôner et la bouche dedaigne.ise Pourtant, dans le courant de l'après-midi, à deux re. prises, Il s'approcha -lei coupes et se hasarda à dir« en mot. Mais il n'osa pas crier plu; for: que ses eompasmons et même, sans ..tj'li s'en rendents on ne re»»t€iid;t pa? dans sa susceptibilité maladive, il merea qu'on ne faisait pas nttentioti à lui. Il en fut vexe et malheureux.

Cependant, curnnu' on oommençnlt 5a cinquième vaUe Marie Perrin, une goton laide et mal attifée dont personne ne voulait, vmt d lui Tu ne danfe pas t ricaiiat-elle dans un mauvali rire.

Non. tranoha-i'll avec humeur. ou,est-ce que oa Peut te faire 1 Oh t rien du tout Seulement le» flll*» dieent que tu m peur d'aller les chercher 1.

Il se «entlt brutal et. fouette dans son orgueil, n'eut plut honte. Il traversa la salle. allant droit à la petite blonde qui rafistolait sa jarretière dans un coin.

V«n«z-vout danMr t demanda-tri] »

Attentive.4 la répara tien qu'elle exécutait, elle repolit sans lever la tête.

Ben out, mais attends un peu. Quoiid. elle reeonnm eop, cavalier. elle eut une exclamation de surprise. Tiens, où donc qu'il est Math)en Mintier Je croyait que e'étuH lui qui venait me chercher car Il m'avait invitée pour cette valse, 11 doit être à boire, ]B pt-nfiQ. U est en retard, tant pU pour lui I

Elle passe un brae autour du cou de Pierre qui l'etiUça. C'était un triste cnvalier ntaie qomme dans les petre trous ije campaffnf 1'att ehorô- graphique est d'une fantaisie extrême, ses évolutions de piantierade ne choquèrent personne, Il d»n*fiit d'au. tant plue ma! que sa onvali/ire lut riait dans la figure du rtre large des flllfe qui ont les dente belles et les lèvres traichee et que, par rai'mentt, sans le vouloir. 11 le preseait oonlre lut.

La valse, du moine Il le jugea ainsi, dura r»MI

La fille qnitia zon bres et 6'en alla sourire à d'autres. Il en fut MeasiS et de nouveau e'eesombrlt.

Un cars cria

Eh 1 lee musiciens, jouez pour une ronde.

Preeque awsitôt, l'orchestre exéeuia avec un entrain endiablé l'air de Meunier tu dora et au même instant la ronde se forma. Le* sari «motutUM» Kjv*l»at lu jambes et

faisaient d'Os minf» grotesques dont riaient les filles. Lea lambins et les retardataires furent happés 4u pas- sage par la bende tournoyants Pierre, qui errait dqang la salle fut saisi et entrain* dans Je tagfbillon, Les queute des jupes se tenaient raldea, loin. don jaoibe», tent était rapide la course, Les vieux qui faisaient tapisserte riaient à se tordre des gesticulationx éch'veléps des jeunes.

paralysé par la crainte de par4ttre ont en tournant ainsi, Pierre oppoe» l'inertk ft la force qui l'entraînait. ̃ Cour» donc, sacré* bête lui cria dant l'oreille aon voisin de droite. Alors d'un geste brutal, Il s'arracha à J'étreinte des de'w main» gui «or- raient le* siennes et ana «'««seoir dans un coin m faiiant celui qui avait trop chaud.

Quand l'orchestre esiuuflé se tut. !a ronde folle se disloqua Pierr» vit la fille blonde avee Mathieu Mintier, un ff«r» de plus de trente ans qui venait d'enterrer na femme ils ee promenaient tnus les deux en balançant leur* bru, ayant lié leurs petits doigta. La Mte riait d'un air provoquant l'homme riait d'un air bet«. Elle vit pierre dane un coin. elle lâcha son cavalier et vint s'atteolr auprès du Jeune gars t

Vous êtes triste I flt-«lle d'un ton insinuant, sang la connaître.

Ça m peut La réponditrij nor-

w- Ecoute» donc puisque vous êtes tout seul, prenez-moi pour cavalière peur le restant du pal Mathieu Mintier est bien aimable, mais il est trop vieux pour moi, vous comprenez. Une lueur de joie traversa les yeux du garçon et e'éteignit aussitôt. Si ça voue fait plaisir, consent-t) en affectant un air indifférent, je veux bien, moi.

Il se leva, Elle se pendit à son bras. Ils fendaient les croupes, parlaient haut et riaient, Pierre n'avait plus honte.

Ils dansèrent ensemble Elle lui apprit qu'elle s'appalait Philomène COUron et qu'elle. habitait avec «en pdre. un ancien cantonnier, dans une petite maiaon de t'autre eôW de la rivière Il l'invita consommer

La bal nnl, Pierre se 3*p»fa de Ph:lomèna et quitta la fête dans l'éta de surexcitation d'un h?mme qui a trop bu.

Comme en revenant, Sophie se réjouissait de t'entendre chantonner, iz dit dans un élan d'enthousieame Aujourd'hui, vois-'n maman-tanto, c'est la plus beau joue de ma vie. Elle ne comprtt pae toute la portée de cette affirmation.

1 Elle sourit & son garçon et le wlr, dans sa prière remercia Dieu d'avoir bien vouJu consentir & ce que Pierre trouvât du plaisir Il ce bal.

CHANTRE Xi

Dès le lundi matin. Pierre s'en alla pêche* sur, l,e bord da 1« Rajwe, de

t'outre côté de laquelle Il espérai* apercevoir Philomène.

Enthousiaste et spontané, il pensai» avee ferveur à la jeune flUe,

D'emblée, elle lui avait plu.

Et déjà, il faisait des rêves

Il Imaginait des fiançailles, lontrue» certainement, mais neureuses et can» didas. Dans sa naïveté d'enfant «in-» cere, il croyait aimer cette fllle rouée. qu'il évoquait douce et loyale

Il attendit en vain toute la journée et, le soir, Il rentra mécontent et bredouille. Le lendemain. de nouveau, Il prit ses lignes au grand étwnement Il(, Sophie qui savait qu'il n'aimat$ pas la penne Piquer sur l'hameçon fe« ver» qui s'enroulatt-nt ses doigt» en lacets mous et Rliwints le dégoûtait, et la pen*1*' qu'il torturait ainsi de* hêlas. ignobles, Il est vrai, mats vivantes et souffrante, lui était, ci% effet, insupportable.

Dona Sophie s'étonna. Il «xpHgu» tant bien que mal

l LA TOHITRINE t RÉGÉNÈRE 0 L'ORGANISME AFFAIBLI «


EN ALLEMAGNE

Des élections municipales qui sont un gros échec

ponr les partis de droite Berlin. 14 novembre. Les élections municipales qui ont eu lieu hier à Brème et dans diverses villes de l'A,ilemagne du Nord constituent des succès pour les partis de ganche et, notamment, pour les socialistes. A 13rème, ces derniers ont gagné quatre, sièges et 14.000 voix sur 188.000 votante fils avaient obtenu 80.000 voix entre 66.000 aux élections de 1924). lîar contre, les nationalisées ont prouvé de sérieuses pertes.

La participation électorale a été des plus mimmes, elle a été de 40 dans certains districts et de 50 dans l'ensemble du teritoire hessois où les mandats se décomposent comme suit

Communistes, 6 (contre 4 en 1924); socialistes, 84 (contre 26); démocrates, 5 (contre 6); centre, 13 (contre 11); populistes, 7 (contre 8).

Les partis de la coalition de Weiirir possèdent 42 sièges contre 28. commentant ces élections, les organes de droite déclarent que ces résultats sont un avertissement pour les partis de droite qui, à l'avenir. devront éviter toute division s'ils ne veulent pas faire le triomphe des marxistes.

La Deutsche Zeitung écrit en grosse manchette Dimanche, élection noire

LE FEU DANS UNE ECOLE A TOURS

TOURS. 14 novembre. Un incend'e provoqué, croit-on, par un feu de cheminée, s'est déclaré dans une école maternelle rue Chartes-Routard à Tours. Le sinistre a pris immédiatement des proportions inquiétantes, mais on a pu évacuer à temps une quinzaine d'enfants qui se trouvaient dans une des salles du bâtiment.

La toiture de l'école, mesurant 350 mètres carrés, a été la proie des flammes. Les dégâts sont importants. UN MARI AVAIT TUÉ SA FEMME ET L'AMANT On l'acquitte

Versailles, 14 novembre. Meurtrier de sa femme et de l'amant de celle-ci, un comptable, M. André Boide, agé de 50 ans, natif de Tours, comparaissait cet après-midi devant le jury de Seine-et-Oise. Il a été acquitté.

L'AFFAIRE DES FAUX TITRES HONGROIS

PARIS, 14 novembre. Le banquier viennois Joseph Blumenstein, amené au Palais de Justice au début de l'aprèsmidi, est reslé jusqu'à six heures dans le cabinet du juge d'instruction. En réalité, il n'y a pas eu d'interrogatoire sur le fond de l'affaire et le banquier viennois n'a fait que protester de son innocence et affirmer la régularité des opérations qu'il a traitées.

L'application du plan Dawes BERLIT, H novembre. On apprend que l'agent général des paiements, Si. Partir Gilbert, dans une lettre très courtoise. a accusé nVeption à M. Kœhler du mémorandum allemand et exprimé le désir d'entrer bientôt en pourparlers verbaux sur les prot'èmee qui y sont traités. Ces rorrversations seraient imminentes. LE PRESIDENT CALLES SOUTIENDRAIT

LES REVOLUTIONNAIRES DU NICARAGUA

NEW-YORK, 14 novembre. Le journal American de New-York publie le fac-similé d'un ordre signé par le président Calles qui émanerait, selon le journal, de ce dernier. Par cet ordre, le président Calles autorise le paiement de 100.000 pesos au docteur Pedro José Zepeda pour l'achat d'armes et de munitions destinées à l'armée libérale révolutionnaire du Nicaragua.

UN GAZOMÈTRE EXPLOSE De nombreux morts et blessés PmsBURG, 14 novembre. Un gazomètre contenant cinq millions de pieds cubes de gaz a fait explosion. Il y aurait 20 morts et 500 blessés. Pittsburg, 14 novembre. A la fin de l'après-midi on avait déjà retrouvé les cadavres de 21 personnes tuées par l'explosion du gazomètre. Le nombre des blessés est maintenant évalué à plus de G00. Les pompiers, des agents de police, des secouristes volontaires continuent les recherches souis les décombres des bâtiments détruits par l'explosion, car on croit que d'autres cadavres s'y trouvent. Un assez grand nombre de personnes sont manquantes.

LES RAPTS AU MAROC LES FILLETTES ARNAUD SERAIENT INCESSAMMENT MISES EN LIBERTÉ

Rabat, li novembre. Il se confirme que la situation des fillettes Arnaud évolue d'une manière favorable. Ben Daoud ainsi quf les tribus des Ait Mohand qui lui ont servi d'intermédiaires dans cette affaire, acceptent les propositions des autorités. Les pourparlers auraient donc abouti cemplètement et on pense que les enfants arriveront dans deux ou trois jours à Béni Mellal.

Les autres prisonniers sont toujours dans la même situation, retenus chez les Ben Chero. On dément dans les milieux officiels qu'ils aient été changés de tribus les conditions de leur libération sont toujours les mêmes.

On apprend de source autorisée que rien ne permet de croire que MM. Steeg et Maillet seront retenus définitivement comme otages. Les pourparlers se poursuivent activemont, mais aucun fait nouveau n'est à signaler.

ÉCHOS PARLEMENTAIRES Pour réprimer les abus de la loi sur la propriété commerciale PARis, 13 novembre. Une délégation de la Commission du commerce a entretenu le Garde des Sceaux des difficultés d'application de la loi sur la propriété commerciale et des interprétations contradictoires qui aboutissent à des expulsions injustifiées. M. Arthur Levasseur vient de déposer l'amendement suivant à la ioi de finances.

Le juge de paix, lorsque le prix annuel du loyer en cours ne dépasse pas 3.000 francs, ou le juge des référés lorsque le prix ne dépasse ras 10.000 francs, peut ordonner qu'il sera sursis sous la forme d'un délai de grâce à l'expulsion des locataires des locaux d'habitation. Les locataires appelées à bénéficier de cette disposition devront avoir satisfait à leurs obligations et accepter les conditions de prix ou d'occupation fixées par pourra dépasser le lar octobre 1928 L'UNIVERSITÉ DE NANCY CITÉE A L'ORDRE DE L'ARMÉE Pabis, 14 novembre. Le ministre de la Guerre vient de citer à l'ordre de l'armée l'Université de Nancy, avec la mention suivante A poursuivi ses travaux et son enseignement malgré la proximité de la ligne de bataille et en dépit d'un bombardement continu et des plus violents qui a causé la mort de nombreuses victimes et occasionné d'importants -legâts. S'est ainsi acquis les plu6 beaux titres il. la reconnaissance du pays par son héroïsme qui symbolise l'effort des universités de France pendant la grande guerre «•

Une avance de 300 francs aux ouvriers

des établissements militaires Au cours d'une démarche faite par la délégation, la fédération confédérée des Travailleurs de l'Etat. composée de M. le secrétaire général du Ministère de la guerre, a fait savoir que les ouvriers des établissements militaires de la guerre, allaient bénéficier d'une avance de 300 francs. Cette avance sera versée avant la fin de ce mois. à valoir sur un rappel de salaires pour 1927. Pour la fin de ce mois également, le bordereau de salaires sera adopté. L'ordonnancement en sera ultérieurement réglé rar accord avec le Ministre des Finances.

A l'Académie des Sciences Quelques découvertes

intéressantes

Paius, 13 novembre En comité secret, l'Académie des Sciences a attribué le prix triennal Le Conte, de 50.000 francs, au docteur Alexandre Yersin. direrteur de l'institut Pasteur de Nha Trang ;Annnm). nh à Lnvaux (Suisse), le 22 septembre 18G3, inventeur du sénim contre la peste.

Au cours de la séance publique, MM. Bigourdan et Deslandres ont exposé leurs observations sur le récent passage de Mercure devant le soleil. M. Mesml a analysé une note de NI. Tourmanoff sur une vaccination des aheilles contre un bacille qui provoque leur mort.

M. Darsonval a décrit un appareil dû a la collaboration de MM. Paternot, Maillet et le docteur Rehm. qui permet de maintenir une température constante dans une pièce. Dès que la température s'élève, ne serait-ce que d'u degré. au-dessus de la température fixée, l'air pénètre dans le local et dès que la température est redevenue au point fixé, le volet se referme.

Enfin Léon Guillet a décrit un procédé imaginé par M. Jean Cournet, grâce auquel les objets en fer. en acier ou en fontes ont protégés contre la rouille. Il suffit de les tremper dans un bain bouillant de sels de phosphates complexes. Des expériences ont été parfaitement concluantes.

LES GRANDS RAIDS

L'HYDRAVION ALLEMAND QUI A CAPOTÉ AUX ADORES SERAIT DÉTRUIT

Berlin, 14 novembre. Selon des informations envoyées par l'équipage de l'hydravion allemand D 1220 qui a capoté l'autre nuit au moment où il tentait de prendre le départ des Açores pour l'Amérique, l'appareil serait entièrement détruit.

Le Berliner Tageblatt écrit à ce sujet que les tentatives des deux hydravions allemands se trouvant actuellement aux Açores (« D 1230 et « D 1220-) et l'accident survenu au c D 1220 alors. que la mer était calme et les conditions atmosphériques propices, démontrent suffisamment que dans leur état actuel les hydravions sont incapables d'assurer un service transocéanique régulier. Un hydravion anglais détruit à Cologne

Cologne, 14 novembre. Après s'être posé sur le Rhin, l'hydravion avec lequel le capitaine aviateur anglais Courtney et trois autres personnes.ont effectué le voyage Londres-Cologne, a été entraîné par le courant et s'est jeté contre un train de bateaux. L'âppareil a été détruit. Le pilote et les passagers sont indemnes.

Paillard volera vers l'Inde

Marseille, 14 novembre. En raison des conditions atmosphériques et de la nécessité d'apporter certaines modifications à son appareil, l'aviateur Paillard compte maintenant s'envoler vers l'Inde.

Sir Allan Cobham va tenter un raid de 30.000 kilomètres Lo.ndrbs, 14 novembre. C'est le 18 novembre prochain que sir Allan Cobham quittera le port de Southampton, pour entreprendre son grand voyage autour du continent africain. Sir Allan Cobham qui pilotera un gros hydravion bi-moteur 900 c.-v., entièrement métallique, stabilité quasi-automatique, Le Singapore partira de $outhampton vendredi matm pour accor plir, en longeant les cotes de France, la première étape Southampton-Hourtm, près Bordeaux. Samedi il effectuera le trajet Hourtin-Marseille et luni prochain le trajet Marseillc-Ajaccio, avant d'aborder l'Afrique.

LE CONGRÈS DELA MEUNERIE CONTRE LA TAXE

SUR LE CHIFFRED 'AFFAIRÉS PARIS, 13 novembre. Aujourd'hui s'est ouvert le 34» congrès de la meunerie, organisé par l'Association nationale de la Meunerie française, que préside M. Chasles.

Les questions inscrites à l'ordre du jour ont trait principalement au régime de la meunerie marge de mouture, taux d'extraction des farines, incorporation des succédanés à la farine de froment, permis de circulation des blés, taxe sur le chiffre d'affaires, organisation des diverses coopératives touchant la meunerie. C'est surtout sur la suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires et son remp acement par un impôt à la mouture, que la discussion a porté. Ei réclamant un Impôt frappant ena que quintal de blé écrasé. la meunerie estime que c'est le seul moven de faire rentrer dans les caissës du fisc la totalité des sommes sur lesquelles il peut tabler dans l'établissement du budget.

Finalement, le congrès a adopté un vœu demandant la suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires et son remplacement par un impôt à la mouture, étant entendu que le cultivateur faisant lui-même son pain bénéflcierait de l'exonération de cette taxe. 0

UNE ÉCOLE DE PUBLICITÉ VA S'OUVRIR A PARIS

Le Groupement des chefs de publicité •, affilié à la « Corporation des techniciens de la publicité et réunissant les chefs de publicité des plus importantes maisons françaises, vient de réaliser l'un des buts principaux de son programme une Ecole technique de publicité est créée au Conservatoire national des Arts et Métiers, avec l'appui et le patronage des associations professionnelles et des représentants qualifiés de l'industrie et du commerce. Pour la première année, les organisateurs se sont volontairement limités à l'institution de cours professionnels du soir destinés à diriger vers la publicité sous ses différentes formes, les jeunes gens ayant fait de bonnes études secondaires, primaires supérieures ou sortant des écoles de commerce, et à assurer le' perfectionnement des jeunes gens employés dans les services de publicité des entreprises commerciales et industrielles.

Ces cours auront lieu à partir du 22 novembre, de 20 heures à 21 h. 15, le mardi et le vendredi. Des visites documentaires compléteront l'enseignement théorique et pratique qui sera donné par sept professeurs choisis parmi les meilleurs techniciens de la profession.

Pour toutes les formalités d'inscription, écrire ou s'adresser pendant tout le mois de novembre, chaque jour (sauf le dimanche), de 9 heures à 11 heures, au secrétaire du c Groupement des chefs de publicité > M. Roussenu. 4. rue Volrney, Paris (2»).

EN AUTRICHE Mgr Seipel et M. Marx proclament l'amitié

de leurs deux nations Vienne, 14 novembre. Le chancelier Seipel a offert ce soir, en l'honneur de MM. Marx et Stresemann, un diner au cours duquel des discours ont été prononcés.

Dans son discours, Mgr &eipe] souligne l'estime et la profonde et chauda sympathie que l'Autriche porte il. MM. Marx et Stresemann, puis il affirme que tant que la confiance dans le voisin ne sera pas la base u6 la politique européenne, il n'y aura ni paix, ni désarmement, ni relèvement, ni vrai progrès assurés pour l'Europe

« Je pense que nous pourrons aider, dit-il, à pénétrer plus vite le monde de ces vérités si nous autres, dirigeants de la politique en Allemagne et en Autriche, ne cessons de nous réclamer sans réserve de cette politique d'idéalisme pratique. m

Le chancelier Marx a répondu en se déclarant d'accord avec Mgr Seipel pour affirmer le mouvement ascensionnel de l'Allemagne et de l'Autriche

« Ce n'est pas ici, a-t-il dit en substance, le lieu d'approfondir en détail cette question, mais nous sentons aue les deux Etats s'éloignent pas à pas d'un passé tumultueux. L'idéalisme pratique qui anime les peuples d'Allemagne et d'Autriche saura sûrement leur montrer Je chemin du progrès. Maints progrès furent réalisés p'us vite que nous pensions maints buts, qui nous paraissaient faciles à atteindre, semblent toujours reculer dans un distant lointain, mais une chose survit à tout changement c'est la bonne entente entre l'Autriche et l'Allemagne. »

Aux employeurs qui occupent des étrangers

PARIS. 14 novembre. Le ministre du Travail communique la note suivante

« On sait qu'en vue de protéger la main-d'œuvre nationale et la sauté publique, les étrangers qui viennent eu France pour y exercer une profession salariée, doivent présenter à la frontière un contrat de travail régulièrement visé par les services compétents du ministère du Travail ou de l'Agriculture, suivant le cas, ainsL. qu'un certificat médical établi par un médecin agréé par les autorités françaises.

c un. certain nombre a étrangère, pour échapper à ces formalités, s'abstiennent de déclarer à la frontière leur intention d'occuper un emploi salarié, s'embauchent chez un employeur, et sollicitent ensuite l'obtention d'une carte d'identité régularisant leur situation.

« Il est rappelé aux employeurs embauchant des travailleurs étrangers qui ont ainsi pénétré en France qu'ils tombent sous le coup ae la loi du 11 août 1926 et qu'ils sont passibles d'amendes de 500 à 1.000 francs. Un attentat criminel

sur la ligne Caen- T rouville Çaen, 14 novembre. Une tentative criminelle a été commise sur la voie ferrée de Caen à Trouville, près de l.i gare de Gonneville-sur-Dives. Huit grosses pierres ont été déposées sur les rails. Le service de surveillance a pu heureusement dégager la voie avant le passage d'un train. On enquête.

DES MENÉES ANARCHISTES EN RÉPUBLIQUE ARGENTINE Buenos-Aires, 14 novembre. Des mouvements anarchistes ont éclaté dans les villes de L'Arranquilla et de Buenaventura (Colombie). Le nombre des morts et des blessés dépasserait 300.

UN CHATEAU EN FLAMMES Clermom-Ferrand, n novembre. Dans la soirée, le château de Seymier, près de Billom, a été en partie détruit par un incendie. Le feu s'est déclaré au premier étage. Malgré la promptitude des secours, seuls le rez-de-chaussée et le donjon ont pu être préservés.

Les dégâts, considérables, ne sont pas encore exactement évalués. La terre a tremblé au Chili Santiago (Chili), li novembre. Une forto secousse sicunique qui a commencé à 3 h. 20 ce matin et a duré environ une minute, a été ressentie à Santiago, Valparaiso et dans tout le nord du Chili. A Illapel, on signale de forts dégâts; mais il n'y a ni tués ni blessés.

ILS AVAIENT VOLÉ L'AUTO DU SUBSTITUT

Moulin, 14 novembre. Deux cavaliers du le, dragons volent, dans la rue, ¡automobile de M. Ducrochet, substitut nu procureur de» la République. Une panne, dès le départ, immobilisant les voleurs, permet à M. Ducrochet de cou- rir après eux. et de les arrêter.

LES EXCOMMUNICATIONS COMMUNISTES

Moscou, 14 novembre. L'Agence Tass publie la décision de la Commission centrale de contrôle et du Comité central du parti communiste do l'U. R. S. S., concernant l'exclusion de MM. Kamenew, Rakowski, Smilga, Evdokinov et Avdeev du Comité central, et de MM. Mouralow, Bakaev, Scholovski, Petersen, Soloviev et Lizdin, des rangs des membres de la Commission centrale de contrôle. Cette décision les relève de leurs fonctions de dirigeants soviétiques et du parti. Elle les avertit en même temps, ainsi que M.. Radek, que la question de la comptabilité, de leur action dissidente et de leur présence ultérieure dans les rangs du parti sera soumise à l'examen du 15e congrès du parti.

Conformément à cette décision, MM. Trotzki et Zinoviev sont exclus du parti comme directeurs principaux de toute l'action anticommuniste, en raison de leur campagne antisoviétique tendan.t à la destruction je la dictature du prolétariat.

LES FAITS DU JOUR Les recouvrements d'impôts.' Pasts, 14 novembre. Les recouvrements opérés pendant le mois d'octobre, au titre du budget général (recettes normales et permanentes), ont atteint 4.857.921.900 francs, somme qui présente, par rapport aux recouvrements du mois d'octobre 1926, une augmentation de 36.800.100 fr. Le total des impôts recouvrés du mois de janvier au mois d'octobre est de 33.349.695.000 fr., ce qui accuse une plus-value totale de 6.538.986.100 fr. En vue des élections législatives. VERSAILLES, 14 novembre. M. Charles Reibel. député de Seine-et-Oise, ancien ministre, vient de faire connaître qu'il sera candidat dans la deuxième. circonscription de Versailles.

Des cambrioleurs emportent un coffre-fort. 14 novembre. Des cambrioleurs, après avoir percé une cloison, ont visité deux magasins de la rue des Beaux-Arts et enlevé des couplons de soie, une somme de 300 francs et un coffre-fort dont on ignore le contenu.

Des vandales. Versailles, 14 novembre. Le maire de Bures a porté plainte au Parquet de Versaillee contre des individus qui, au cours de la nuit dernière, ont coupé à rn mètre du sol l'arbre de la Victoire planté pour commémorer l'anniversaire de l'armistice. Cet arbre a déjà dû être remplacé trois fois à la suite de mutilations.

Gros incendie à Lyon. Lyon, 14 novembre. Vers 3 heures et demie cette nuit un incendie s'est déclaré dans les ateliers d'apprêt^ des étoffes occupant un immeuble de trois étages, situés Montée Saint-Sébastien. De grandes quantités de soiz naturelle et artificielle ont été la proie des vent, à deux millions.

Une agression des Ouahabite à la frontière de l'Irak Bagdad, li novembre. Une tribu ouahabite de l'Arabie Centrale, a attaqué un poste frontière de police dans la région de Nasiriyah (Irak), tuant cinq policiers et douze travailleurs. Une batterie aérienne de Bassorah a été envoyée en expédition punitive et a châtié la tribu ouahabite coupable de l'attentat.

EN QUELQUES LIGNES LONDRES. Une exposition culinaire internationale, placée sous le patronage de la reine d'Angleterre, s'ouvrira aujourd'hui. Un certain nombre de chefs cuisiniers français y participeront.

DERNIERES DÉPÊCHES SPORTIVES

HIPPISMB

COURSES !1 ENOHIEN

Résultats

BiGHiBi. 14 novembre. Ua froid très vif a nul au succès de cette petite réunion. au cours de laquelle se courait comme épreuve principale la course d'e Haies de Novembre (°5.000 fr), qui avait réuni onze partants. A la seconde tentative. Encas a pris le commandement et le conservait jusau'à la dernière haie, qu'elle sautait avec Ktva. qui l'avait rejoint et qui passait ensuite le poteau sans lutte.

Iiix d'Andorre (haies, à vendre aux enchères. 6.OOU fr.. 2.800 m). 15 partants. 1" Fleury 11 (M. Davy), E. Pautall; a* Il'pfcourt (C. Joiner), H. Le Corre; 3" Roquentin (F. Romain). J. Riant: *• Dione (M. Brunet). Mlle S. Heylllard.

Non placés Grand-Goujon (P. Legros); Feuijeroux iJ. Luc); Le Dé/end (J. Costailoat); Xènovhanes (Foucaud); Amoureux (R. Lock); Certscy (J. Graul); Hélium (P. Kiolfo). arrsté; ..tour (H. Haes); Dallu (J. Lel-cron); Mirobolant (E. Davis), arrêté Balthazar (R. Baguiard).

Prix de VAgly Isteeple-chase, 12.000 fr., 3.400 m.). 9 partants.

1" Bublgny (L. Niaudot), A.-G. Zaftroj>oulo; 2* Ftflnolseau (L. Barre), A. Espir; 3* Chanit-Ilablts (J. Luc). A. Bresson; *• Bilan (H. Howes), Cte A. de Gestes. Non placés Europa (Fruhinsholtz), tombv; Montmorency Il (André Benson); Balken (P. Deshaie); L'Aventurier IP. Legros); Oulden-Oriole (A. Benson).

Prtx de Cerbère (course de hales, 10.00O fr., 8.600 m.), 18 partants.

1" Benjoin (R Vayer): Souleto (J. Luc): Mapal (F. Romain), Inorest (C. Domtnlcl): (/licier VI (H. Jordan); La Minerva (J. Costadoat); Fontenllle (J. Doumen; Gourmette (Cl. Juge): Briarte (M. Théry); Sabota (A. Cerez); iltgalrans (C. Joiner); Marlnelte (Il., Tournier); Cousine Colette (André Benson) Ma Petite Il (J. Cardon).

Ilrix Burgrave Il (steeple-chase. handlcap. 15.000 tr. 3.500 m.).

l" Argus il (L. Niaudot), S. Sevadjlan; 2' Gabelon (J. Luc). L. LetoUter; 3* Halllst

LA CAMIONNETTE

2.000 kgs type surbaissé Moteur 12 CV ou 16 au choix

BOite 4 vitesses Limitateur de vitra* Éclairage et démarrage électriques

Châssis très surbaissé.

Le châssis avec pneus

30.500 trs

Demander nos conditions

de paiement en 12 mensualités

LYON NANTES

VENISSIEUX (rm..) 14, rue Haudaudini

EVIAN SOURCE CACHAT

Consultations gratuitesPOUR LES

MALADES DU COEUR et pour tous ceux qui souffrent d'aHbuminurie, de diabète, d'oppression, de palpitations, d'enflure du corps, de mauvaises digestions et d'insomnie. Il suffit d'écrire au Dr Noblet, 49, rue Ste-Anne, Paris, qui répondra gratuitement et indiquera pour chaque cas un traitement devant amener la soulagement immédiat et souvent la guérison,

(R. Petit), L. Obry Roederer; 4" Chouk'J (1(. Howes), A. Champion.

Non placés Sans-Adieu (G. Glgant); Ade.lta Il (R. Duluc); Kenilworth (J.-B. Lassuo); Oiwle !C. Douiintci).

Crurse de hâtes de novembre (handicap, ̃3.000 fr. 9.800 m.). il partants.

1"- Klva (L. Barre). J. Schwoh- 2« Entas, (J. Luc). Cte de Pcrisny. 3* Walkyrie 11 (F Romain). A. Vell-PIcard- 4* Montes-¡eu (L. Niaudot). P. Rosenberg.

Non placés l'rHenilanl (R. Toudu); Phi.losophe Il (R. Bagnlard), St-Scrvolo iFruhmjholtz); Tramontane (C. Nervo) San* tender (A: Kalley); Senne (H. Howes); Barbr.tte (J. Broca).

Vrlx dt l'.starac (course de haies. 10.000 fr.. 3.000 m.). 7 partants.

1" tles-Bardel (il, Haes). Cte de Rlvaud: 2' W/nner (A. Uenson). Mme L. Uoucet; 3" Brf!iror (F. Itomaln), A. VeilPicard- 4' Vfturresson (A. Hullne), L. Dumont.

Non placés Ploumanach IR. Tondu); Constable i.l. Berieloup): Collevillette (M. Bonaventure)

Pari mutuel

Il P

t3 P f0 50

P P 15 G

P 58 P 28 li

Gabelou P H50 6M (z

P \1 50 P 28 Il 50 Baudet. G P 17

lobe Beffroi Il t


Le 5e Congrès

de l'Union Régionale des syndicats chrétiens

de Bretagne et du Maine La séantt de clôture

Smnt-Briedc, 14 novembre. (De notre envogé spécial). Au début de l'allocution qu'il prononça en ouvrant, dimanche matin, la séance de travail. M. Marcel Poimbœuf. délégué ds la C. F. T. C., avait engagé les trois cents congressistes qui avaient répondu à l'appel des organisateurs, à profiter de ce Congrès pour apporter la preuve, par devant le monde du -travail, que les syndiqués professionnels chrét ens étaient des hommes d'action et non pas des amateurs de palabres stériles.

Les congressistes réalisèrent le voeu de M Marcel Poimbœuf et. nous pouvons bien le dire. il nous fut rarement donné d'assister à des réunions aussi intéressantes, aussi réalisatrices que celles qui groupèrent à Saint-Brieuc. au cours de la journée de dimanche. tes déléguées des syndicats professionnels de l'Union régionale de Bretagne et du Maine.

Nous avons dans notre numéro de lundi rendu compte de ce que fut la matinée. avec la messe célébrée à la cathédrale et les séances de travail II nons reste à parler de la séance de clôture qui eut lieu l'après-midi, dans la salle des fêtes de l'Abri St-Michel. et au cours de laquelle. coupant un programma artistique fort bien préparé et parfaitement exécuté. MM Charles Bernard, secrétaire général et propagandiste de l'Union régionale, H Marre1 Poimbœuf firent chacun une conférence, le premier sur l'aelion de l'Union régionale en 1927: le *cond sur les nécessitées et les buts 'n syndicalisme chrétien.

Malgré un tempe cec et engageant, nalgré aussi la concurrence d'une rrande manifestation sportive, la vaste salle de l'abri St-Michel fut bientôt trop petite pour contenir la nombreuse assistance.

La séance était présidée par M. Gaston Jeantroux. le sympathique directeur de la Cristallerie fouaeraise. L'allocution de Ch. Bernard

Après l'audition d'une partie concert fort captivante, M CRarles Ber nard commença sa conférence.

Nos lecteurs, et particulièrement tons ceux qui s'intéressent aux questions syndicale, connaissent le jeune et ardent propagandiste de l'Union régionale des syndicats professionnels. Rendre compte de l'action réalisée en 1927 dans la région par cette Union régionale, c'était un peu pour Charles Bernard faire un exposé de ses nombreux travaux particuliers, donner un relation de ses propres efforts. Nul n'ignore, en effet, qu'il est la cheville ouvrière de cette organisation.

Nous avons suivi de trop près l'action des Syndicats professionnel chrétiens, et «nous avons trop souvent rendu compte de leurs manifestations et signalé les résultats acquis. grâce à eux, par le monde du travail pour qu'il nous soit nécessaire d'insister longuement sur la conférence de Charles Bernard.

Au reste, rorawur. après s'être complètement effacé derrière le Comité directeur de l'Union, poussa l'élégance jusqu'à oe faire de cette action qui est pour beaucoup son œuvre qu'un exposé très bref

U rappela que, composée à ses dé.buts de 13 syndicats le chiffre devait sans doute lui porter chance l'Union régionale en comptait aujour d'hui 68. En cinq ans, le travail accompli est excellent et ces progrès rapides sont de bon augure L'avenir apparalt souriant, radieux. Que •̃ -tous ceux qui se sont mis à la tâche persévèrent dans la voie qu'ils ont commencé il suivre; qu'ils amènent à eux de nouveaux et nombreux compagnons. Les Syndicats professionnels chrétiens qui sont déjà une force prendront alors une puissance nouvelle.

L'allocution de M. Marcel oimbeout M. Marcel PoimDeeuf, délégué de la C. F. T. C., secrétaire permanent de la Fédération des employés, succède, calme, mais autoritaire, au bouillant secrétaire de l'Union régionale. M. Marcel Poimbœuf parle un langage chatté et précis: les termes qu'il emploie sont toujours choisis avec une justesse qui frappe et ses phrases portent avec une forme irrésistible sur l'auditoire. M Marcel Poimbœuf est un orateur. Dès le début de sa conférence, il captive votre attention, von* tient haletants et suspendus à ses lèvres, sous le charme et la vigueur de sa parole.

M Marcel Poimbœuf entreprend de suivre le chemin sur lequei nous entraîne le syndicalisme.

Le syndicalisme est une nécessité mieux, c'est devenu un devoir. En se groupant au sein d'un syndicat, le travailleur ne fait qu'affirmer sa volonté de revendiquer pour siens les droits élémentaires de l'être humain. Personne ne saurait lui en tenir rigueur. Bien au contraire, il est de l'intérèt d<- tous que les rapports entre les hommes de classes différentes soient refis par une doctrine vraiment humaine. et qu'une organisation, constituée en vertu de cette doctrine. assuré, en toutes circonstances, la défense rie ses droits.

dicalismes et ce que le syndicalisme chrétien. mieux et plus souvent que tout autre, réalise quotidiennement. Le conférencier cite A l'appui de ses affirmation? de nombreux et vigoureux exemjles.

il entreprend ensuite de détruire deux erreurs qui. trop couramment, font autorité ia première pnse pour vrai que c'est au patronat seul ou presque qu'il appartient de réaliser ce qui convient au travailleur. ̃ seconde veut faire admettre que 1» travalHeu- ne pourra connaître un j'i pationat.

Avec une force de persuasion et des

arguments décisifs. M. Marcel Poimboeuf réduit à néant ces deux contrevérités. Le patronat a d'autres fins poursuivre que l'amélioration du sort des travailleurs sans doute. il peut lui arriver d'accorder quelques bienfaite mais ceux qui en profiteront auront toujours l'arrière pensée souvent avec raison que ces concessions ne leur ont été faites que parce qu'elles devaient .servir à 1 intérêt des patrons qui les ont accordées.

En outre le patron ne doit pas attenter à la liberté et à la dignité 4u travailleur. Fut-il bien intentionné il en est il échouera à plus ou moins brève échéance, et parce qu'il n'est pas apte à connaître les besoins du travailleur non plus qu'à y donner satisfaction et parce qu'il n'au% pas le plein assentiment de l'intéressé qui se défiera toujours.

En ce qui concerne la seconde erreur, M Marcel Poimbœuf se demande pendant combien de temps encore U nous faudra attendre le grand soir que nous annoncent les organisations révolutionnaires et qui, en supprimant le patronat, assurerait au travailleur une vie agréable et facile Votre.

Ne faut-il rien faire dans l'attente de cette révolution qui semble heureusement ne devoir pas se produire chez nous Et puis, combien de temps demandera à supposer que le patronat disparaisse 1 aménagement de l'organisation nouvelle de la production Ne vaut-il pas mieux, sans renoncer à un plan d ensemble. améliorer dès maintenant, par tous tes moyens licites, le sort du travailleur et. sans négliger l'éducation de l'ouvrier, renforcer chaque jour la position du syndicalisme, au moyen des avantages obtenus et des responsabilités accrues en lui donnant ainsi de plus en plus d'importance et d'autorité 7 · Le conférencier conclut au milieu des applaudissements chaleureux, en montrant que si ceux qui sont aujourd'hui les pionniers du syndicalisme d'un syndlcalisme juste et sincère comme le syndicalisme chrétien le veuient, leur part de collaboration sera de plus en plus importante et profitable pour ceux qu'ils veulent défendre comme pour l'humanité Et alnsi. grAce à cette collaboration constante et librement consentie de toutes les classes de la société, pour- ra naître enfin la paix sociale. et internationale.

Après quelques paroles de remer- ciements du président de séance M. Gaston Jeantroux, la troupe artistique des Syndicats Féminins de Saint- Brieuc se prodigu sur la scène dans la parfaite exécution d'une légende du xv. siècle. Le Miracle des Fuseaux

Et cette belle journée se termina par le tirage d'une tombola qui coinportait de nombreux lots.

Ainsi -que nous le disions hier, les Syndicats Professionnels de l'Union Régionale de Bretagne et du Maine ont vécu une journée mémorable, dont les organisateurs. Mlle Durand, M. Charles Bernard. M Oiimault, ont le droit de se montrer fiers. Jehan TholomB.^

On ne doit Plus tousser, ou bien prendre du Suc Béchiqùe Parrayon. PILLEURS D'EPAVES Un acte de sauvagerie

sur la côte faiisférienne

Brest, 14 novembre (D» notre rédaction). Nous avons relaté, ces jours derniers, les circonstanoes dans lesquelles le sloop Corrèze, commanmarchande Yves Coadou, fut assailli en Manche par une forte temple. et alla s'échouer sur les roches de la pointe St-Michel. à Plougutrneau. alors qu'il venait de Plymouth et se rendait à Roscoff. naviguant sur lest. avec 900 sacs vides

Le naufrage eut lieu le 9 novembre vers 14 heures. Le capitaine Coadou et les deux hommes d'équipage, François Le Roux 29 »ns. ma^lo; et armateur du sloop, et le matelot Jean Pungler. furent recueillis par dc braves gens, les Normand, de Trolouch en Plouguerneau.

Lorsque, vers 18 heures, tous trois, après avoir effectué les démarches nécessitées par cet accident de mer. gagnèrent grève, le coeur navré. un spectacle Inattendu et lamentable tes cloua sur place.

Le sloop était complètement à la côte. et plus de 150 personnes, hommes, temmes et enfants, procédaient méthodiquement à son pillage. Le capitaine et ses matelots s'élancèrent vers le sloop, pour tenter de mettre fin & cette scène de piraterie, mais ce fut en vain. Plus de 20 pil] rs se disputaient à bord. les divers objets que contenait le bateau. et ce n'est qu'à grand peine que le capitaine put accéder à sa cabine. car les pilleurs l'en empêchaient Saisissant la barre du gouvernail, il en menaça ceux-ci pour les faire quitter le sloop, mais voyant qu'ils allaient lui faire un mauvais parti. il se borna à sauver les quelques objets qu'il put arracher aux pirates. Lui et se: matelots avaient réussi p deux fois à remplir des sacs de matériaux dlv?r. et à les déposer sur la grève, mais chaque fois qu'ils avaient le dos tourné, les objets disparaissaient.

De tous les habitants de la côte. seul le goémonnier Michel Normand, s'offrit à aider les membres de l'équipage et, au moyen d'une charrette des agrès du sloop furent transportes dans la cour et dans une crèche de sa ferme. M^is lorsqu'ils revinrent quelque temps plus tard avec ur« seconde charretée, ils constatèrent que les pilleurs avaient laissé la Place nette.

Malgré la présence sur les lieux de M. Abjean. maire de Plouguerneau, et du syndic des gens de mer. le pil1 -e continua sous les yeux du capitaine et do ses hommes, qui y assistaient Impuissants.

Ces scènes de piraterie. Incroyables notre époque et dans notre payj, avancée de !a nuit. et le lendemain matin, l'on ne trouva plus que la carcasw du bateau,

Les planches de la coque et du pont, Des madriers, Jes agrès, les voiles, 500 mètres de cordage. 800 sacs vides, 20 poulies, 70 paquets de cigale, 40 paquets de tabacs, le* vivres, les ancres, les chaînes, la Itterte, les vêlements der hommes de l'équipage et du capitaine, leurs montres, leur argent, leurs souliers, etc., etc. t–Jt avait disparu, et se trouvait dispersé et soigneusement caché dans le': fermes du voisinage.

Il est impossible d'évaluer le montant de la multitude d'objets volés, mais il est certain qu'il se chiffre par plusieurs milliers de francs « J'ai déjà vu trois naufrages dans la région de Saint-Malo, nous a dit le .nat»>lot Pungier, mais jamais il ne m'a été donné d'assiste.r à de pareilles scènes de pillage Je ne pouvais pas supposer que des marins étaient capables de dévaliser ainsi, des camarades dans le malheur •.

La gendarmerie prévenue, a ouvert une enquête, et tous ces pilleurs d'épaves seront poursuivis, comme ils le méritent, devant les tribunaux Il le faut pour que ce soit le dernier fait de sauvagerie enregistré chez nous. Il le faut, quels que soient le nombre et la qualité des voleurs. CONCOURS IDES fleurs! Puisque Vous pouvez faire le concours plusieurs fois, envoyez-nous de nombreuses 4 réponses. Les prix en valent 5 la peine. < L'EFFROYABLE DRAME DE SAINT-THEGONNEC Procureur et juges ont vainement interrogé la tueuse d'eniants qai déclare avoir agt

dana an « coup de folie »

Salm-Thegonnec, 14 novembre. (De notre envoyé spécial.) On connait cette tragédie hallucinante qui a épouvanté toute la région. Une sexa- génaire, Marie-Jeanne Pouliguen, do- mestique des époux Pouliguen, à Kerorven, en Saint-Thégonnec, a égorgé les quatre enfants de son pa- tron. Deux sont morts, et les médecins désespèrent du sort des deux autres.

C'est dimanche. De bonne heure, Marie-Jeanne, dénommée familière- ment « la fille est allée à l'office à Saint-Thégonnec où, comme à l'ordinaire, elle a prié avec ferveur. A sa sortie de l'église elle fait un brin de causette avec des parents, des Pouliguen, nombreux au bourg, et rentre à la petite ferme de Kerorven, à trois kilomètres, à micOte d'une riante vallée.

La domestique déjeune et habille les quatre enfants de ses patrons Jean, 7 ans Marcel, 6 ans AnneAlarie, 4 ans, et la benjamine de 18 mois, Antoinette.

Marie-Jeanne vaque aux soins du ménage, sans surexcitation, et n'a envers les bambins aucun mouvement d'impatience. Mais les premiers coups de la messe de 10 heures sonnent. M. et Mme Poultguen quittent la ferme pour se rendre à l'église du bourg. La domestique va confectionner un far sur la table de la cuisine, face à la petite fenêtre grillée, près de l'âtre et des lits clos. Autour d'elle, les enfants babillent, tous heureux du flan que prépare leur MarieJeanne. C'est dimanche 1

La tuerie

Tout-à-coup la domestique va fermer une porte, puis une seconde, et place une cheville dans le loquet pour que l'on ne puisse pas ouvrir de l'extérieur. Jean, l'aîné, intelligent petit bonhomme, demande pourquoi. Vous attraperiez froid 1 dit-elle. Et, de ses grosses mains, empoigne Jean par derrière, le plaque contre elle, et tandis que l'enfant solidement maintenu reste immobile, elle lui tranche la gorge. Un cri étranglé sort de la poitrine du bambin qui, titubant, va se réfugier sur un eecabeau, près de l'âtre, où il se recroqueville, ses petites mains il !ta terrible hlessure.

La femme s'attaque alors à AnneMarie qui regarde de tous ses yeux dilatéE par la terreur. L'horrible femme saisit la fillette, l'immobilise et, tandis que l'enfant, dans un geste de défense, porte instinctivement ses mains à son cou. la mercenaire lui sectionne la carotide et :a veine jugulaire droite. Le petit corps s'effondre, inerte.

La bête humaine va-t-elle s'arrêter enfin dans son couvre de mort ? Pas encore. C'est au tour de Marcel; il s'abat: puis la benjamine, la petite Antoinette.

Cette vision de cauchemar que j'essaie de vous décrire est indescriptible. Dans son trou noir, Jean a tout vu et en gardera, s'il vit, l'atroce souvuiir.

La petite cuisine des Pouliguen est maintenant rouge de sang.

Alors, la femme, la mégère, essuie son couteau dégoûtant sur son tablier qu'elle jette dans un coin, et quitte la maison.

A quelque distance, la domestique rencontre des villageois, elle leur cause, sans émotion, va chez sa nièce, chez sa tante, et. enfin, rencontre sa patronne.

Tiens, dit Mme Pouliguen, qu'avez-vous fait des enfants

Je les ai laissés, dit Marie-Jeanne, à la maison, sous la garde de l'aîné. Elle court ensuite chez le recteur.-

M. l'abbé Conseil, lui avoue son crime. Le digne abbé ne. veut tout d'abord rien croire, mais lui conseille de se rendre chez le maire. M. Pouliguen. La domestique y va. C'est son petit-cousin.

L'émotion l'étreint presque. Elle raconte son quadruple attentat. Le maire la fait enfermer, doutant malgré tout.

Lorsqu'elle revient à la ferme, la pauvre mère ouvre la porte et aperçoit son petit dans l'âtre; l'enfantelet pleure, et ses mains sont rouges. Mme Pouliguen va se précipiter au secours de Jean, mais elle heurte quelque chose. Elle se baisse, regarde, regarde de plus près et un cri qui n'a rien d'humain, une plainte, longue, douloureuse, s'exhale de sa poitrine. Ses enfants gisent, la gorge dans des flaques de sang.

Qui a fait cela t

Marie-Jeanne 1 répond en écho le petit Jean.

La pauvre mère sort pour chercher du secours, mais les champs sont déserts, c'est dimanche.

Elle crie, hurle dans la campagne. Au bourg, les cloches sonnent un joyeux carillon. On accourt enfin de la ferme la plus proche puis son mari. rude paysan que la douleur assomme. Enfin, le bruit d'un moteur d auto C'est le docteur Prat, de PleyberChrist, qui, en passant, a fait monter dans sa voiture le maréchal des logis chef Pellerin et le gendarme Nédellec arrivé depuis quelques jours à peine, M. le capitaine de gendarmerie Jolivet, de Morlaix, a pris la direction de l'enquête. Le docteur Prat examine les entants.

Hélas, Anne-Marie et Marcel sont morts. Il emmaillote Jean et Antoinette et les emporte, dans son auto, à l'Hospice de Moriaix, où la Faculté tente actuellement l'impossible pour les sauver.

Et la domestique 9 Le .gendarme Stéphan garde la maison voisine. Elle ne dit pas mot, regarde, les yeux secs, curieusement, les allées et venues. Vers 10 heures du soir, elle voulut saisir un couteau, peut-être pour s'en frapper. Alors, on lui mit les menottes par deux fois encore elle parvint à saisir un croc. un morceau de bois, mais le brave gendarme veille..

Le Parquet a Kerorven

De bonne heure. hier matin, le Parquet de Brest arrive à Kerorvon. MM. Guilmard, procureur de la République. Le Meur, juge d'instruction Rousseau, médecin légiofle Lemy, greffier puis le juge de paix et le maire. M. Pouliquen.

D'une grange débarrassée en hâte on fait un amphithéâtre et c'est là, sur une petite table, que le docteur Rousseau pratique l'autopsie des deux enfants que l'on place aussitôt en bière.

Pendant que s'accomplissent ces pénibles formalités, M. Le Meur procède à l'audition des époux PouOiquen.

Les malheureux parents se deman.dent pourquoi leur domestique à tué. EBe est leur service depuis trois ans, et s'est toujours montrée bonne travailleuse. Marie-Jeanne aimait les enfants. Elle nx les a du moins, jamais brutalisés. Le directeur de Pécole publique a déclaré qu'il n'en avait jamais eu de pire studieux. L'audition des époux Pouliquen dura jusqu'à midi.

Après le déjeuner, le juge interrogea la domestique par le truchement du gendarme Nédellec, car elle ne cause presque pas le français. Mais devant le magistrat instructeur, elle s'exprime avec plus de facilité. Les mobiles de son acte t un coup de folle 8. Elle ne donne pas d'autres raisons. Pendant deux heures, le procureur et le juge la questionneront, sans en tirer aucune autre explication.

Quand on lui fit raconter la scène du drame, elle versa bien quelque pleurs, mais cette émotion fut passagère.

tueuse d'enfants a regagné Pleyber-Christ, dans la soirée. Elle y a passe la nuit. et sera transférée à Brest, dans la matinée d'aujourd't.ii Les obsèques auront lieu ce matin à 9 h. 45, en l'église de St-Thégonnec. Et tandis qu'à la nuit tombante, nous quittons Kerorwn, des femmes en coiffe et en châle noir, se dirigent vers la petite ferme endeuillée. V. BOISSEAU.

La rentrée salennelle

de l'Université catholique d'Angers

Le Centenaire de Mer Freppel AMERS, 14 novembre (de notre rédaction). La rentrée de l'Université Catholique coïncide, cette année, avec le centenaire de Mgr Freppel. Les cérémonies revêtent un caractère grandiose en raison de la présence du cardinal Charost, archevéque de Rennes et de nombreux évêques, prélats et abbés mitrés protecteurs de l'Université.

Lundi, à 9 heures. dans l'église StThomas, aux ogives hardies que supportent de graciles et roses colonnes, a été célébré un service solennel à la mémoire des bienfaiteurs et membres défunte de l'Université et plus particulièrement pour le repos de rame de Mgr Pasquier, recteur Mgr Rumeau, évoque d'Angers, chancelier de l'Université, officiait. On remarquait la présence de Mgr de Durfort évêque de Poitiers de Mgr Costes. évêque de Telmesse, coadjuteur d'Angers de Mgr Thibault, vicaire général de Mgr Gry, recteur Mgr Legendre, doyen de la Faculté de Théologie de MM. les doyens des Facultés du corps professoral de M. l'archiprêtre Demange, curé de la Cathédrale de MM. les curés des paroisses de la ville.

Le Grand Séminaire et la Mattrise de la Cathédrale étaient également, représentés.

L'absoute fut donnée par Mgr Rumeau.

M. le chanoine Mancait le prince 4e Roback M. J&c. ôoyon honoraire

de l'Université, et M. Collin, représentant les Etudiants, tenaient le drap mortuaire.

A nssue de la cérémonie religieuse, l'as6istance se rendit au Palais Université, où Mgr Gry recteur, dans un langage harmonieux et imagé, prononça l'éloge funèbre de Mgr Pasquier, recteur émérite, digne successeur de Mgr Freppel. a.ugevin de vieille souche, aimant passionnément sa petite patrie, voyageur infatigable, érudit et savant, artiste consommé qui pendant toute sa vie laborieuse apporta ses force6, son 6avoir, sa

ténacité, pour assurer Je succès saaS cesse grandissant de cette Université, œuvre fondée par son glorieux prédécesseur, Mgr FrôppeL et dont Il ne put fêter le oenîenaire.

A l'issue de cette solennité eut lieu la réunion du Comité central et l'assemblée générale de l'Association Ueé Facultés Catholiques de l'Ouest.

M. l'abbé Le Helloco, directeur général de l' Association, a lu un rapport très circonstancié démontrant le développement de pins au plus grand de l'association.

Le concert de Radio-Rennes de demain soir

Nous avons annoncé qu'un concert de salai serait donné a Radio-Rennes. Cy concert aura lieu demain soir. en voici le programme

1. Fantaisie pour violon exécutée par Mlle Baillait, premier prix du Conservatoire de Rennes 2. Air de ténor de la « Flûte enchantée », Mozart, chanté par M. Trécan, premier prix du Conservatoire de Rennes; 3. Andante et Allegro pour piano, exécutés par MUe Billaz. professeur de piano; 4. Grand air de « Mireille », (Gounod), chanté par Mme JaguGotto, prix d'honneur du Conservatoire de Rennes 5. Solo de violon, exécuté part Mlle Barot, premier prix du Conservatoire de Rennes 6. a) Atr de Rose et Colas Monsigny; b) Air de Pâris et Hélène », Gluck, chantés par M. Trécan; 7. Sonate pour deux violons, Corelli. exécutée par Mlles Barot et Baillard; 8. a) Air de « Sadko », Rimski-Korsakow; b) Conte de Fée, Marinier, chantés par Mme Jagu-Cotto.

Le piano d'accompagnement sera tenu par Mlle Bil:az.

JOSR ITURBI A RENNES

Nous pensons être agréables à nos lecteurs en leur donnant quelques nouvelles du célèbre virtuose, dont la venue est si attendue à Rennes. Revenu depuis peu d'une tournée SudAméricaine, il joua ensuite en Espagne et ces jours derniers à Paris devant une salle comble. Il repartira dès le lendemain pour un récital à Bruxelles auquel succèdent de nombreux concerts en Russie et en Pologne. Il entreprend une grande tournée en province française et en Afrique du Nord, et Rennes sera une des premières visites qu'il effectuera au cours de cette tournée. Nous avons le plaisir de*conftnner que son concert. placé sous le patronage-du Cercle Mozart est bien fixé au samedi 3 décembre, en^^uatinée à 17 heures, salle de l'Excelsior Cinéma. Tous les admirateurs du Maltre s'y donnent déjà rendez-vous et la location sera ouverte à la librairie Leperdit. rue Leperdit, à partir du mercredi 30 novembre.

LE GALA

DU CONSERVATOIRE Voici le programme du concert de gala d'aujourd'hui, au Théâtre, à 20 h. 30 précises, avec le concours de M. Rhené-Baton, compositeur, chef dorchestre des Concerts Pasdeloup, Keveridge Webster, pianiste; Loidreau, violoncelliste et Lecomte, corniste Symphonie n* 4 (en si bémol), (Beethoven) Variations pour piano et orchestre sur un thème en mode Eolien (Rhené-Baton); Poème Elêgiaque, pour violoncelle et orchestre; Pour les funérailles d'un marin breton: Larghetto pour cor et orchestre (Chabiier): Fantaisie-Chasse (pour cor sans pistons) (Chaussler): Fantaisie basque (J.-B. Ganaye) Concerto, pour piano et orchestre, Mozart.

Le bureau de location est ouvert aux sociétaires non abonnés et au public, de 10 heures à midi et de Il heures à 18 heures, au Théâtre.

Les étudiants et les élèves du Conservatoire (tarif réduit) pourront également louer leurs places a partir de 15 heures. A propos d'un haut-parleur Un curieux prooès

Mercredi 9 novembre se plaidait à Paris un curieux procès dont voici la genèse.

Au couns de la dernière Foire-Exposition de Rennes, la Maison Gaumont avait installé un haut-parleur qui transmettait au publie les réclames de bon nombre d exposants.

A un certain moment les visiteurs de la Foire-Exposition ne furent pas peu étoiiniés d'entendre ces paroles venir du Haut-Parleur EEt-il exact que Mme Tatard de l'Hbtel Moderne loue ses chambres 80, 90, 100, 125 fr. Ces imputations diffamatoires lancées, on ne sait par qui, provoquèrent chez Mmo Tatard une légitime indignation Aussi assigna-t-elle les é:ablissements Ganmont en 100.000 francs de dommages-intérêts.

L'affaire 'fut plaidée il Paris. mercredi dernier et offre cet aspect juridique assez pittoresque de soumette les méfaits d'un haut-parleur à 1'applicatien des lois de 1881 et 1905. La législation de l'époque était loto de prévoir qu'une application aussi moderne serait faite à son texte. M* Jatgu du Barreau de Rennes, soutenait les intérêts des époux Tatard Me Gaget, de Paris, ceux des établtssements Gaumont.

Nous tiendrons nos lecteurs au courant du résultat de CI procèa peu banal.

CONCERT DES AMIS DE LA POLOGNE

La section des A. P. de Renne» (Président 1f. Collas, professeur de Littérature a l'Université) a donné hier, ses nombreu.r. adhéretzts son coneert annuel de musique francopolonaise organtsé par Mlle H. Kryh zanowska, pre-fesseur au cours suporieur de piano au Conservatoire de Rennes.

Voici, à ce sujet, le compte rendit que notre collaborateur Testis nom donne de ce brillant concert

C'est une délicate attention de Ia part de la société des Amic de la Pologne d'avoir réuni sur le programme de leur concert des auteurs Français et Polonais. La sympathie des Français pour la Pologne ne date pas d'hier. Je me souviens avoir entendu dans ma jeunesse chantez l'.ime de la Pologne « la voix, la vertu, le génie de celle qui ne se rend pas ou quelque chose d'équivalent. Le rythme en était entraînant, et les musiques militaires remplaçaient souvent l'hymne de la reine Horteruse Partons pour la Syrie par l'âme de la Pologne, qui faisait, à la. vérité beaucoup mieux marquer le Fas. De qui en était la musique Je l'ignore, aussi bien que l'auteur des paroles cela n'entrait pas en ce temps là dans le cadre de m'es préoccupations.

Mais je ne veux pa>s plus tarder à féliciter Mlle Kryzanowska et à la remercier du très beau concert qu'elle nous a fait entendre, car je n'en doute pas c'est elle qui en était l'organisatrice, qui a su composer ce programme fait pour la joie de tous les dilettantes. A son beau tarent de pianiste apprécié depuis longtemps, elle joint aussi un magnifique don de composition nous avons pu en juger hier par les deux pièces pour violoncelle et piano, la sonate et l'Elégie, Comme elle a été bien inspirée de faire connaître Moszkowèk: à ceux trop nombreux, qui semblent l'igno»ner. Ce musicien a composé quantité d'oeuvres charmantes pour piano sans le mettre sur le même pied que Chopin l'enchanteur, il méritait d'être plu« connu.

A tous les coilaiborateurs de Mlle Kryzanowka. qui avait su ne s'e'ntourer que d'artistes incontestés, comme M. Blin, violoncelliste remarquable, dans Elégie, Humoresque, Chanson d bercer, vivace, accompagné dé merveilleuse façon par Mme G., dont je respecterai l'incognito, mais dont le talent n'est inconnu de personne. Toutes nos félicitations. Mme G. accompagnait aussi Mme Le Trhidic, cantatrice de grand talent qui se fi' chaleureusement applaudir dans divers chants d'auteurs français et polonais.

Nous avons constaté et nous croyons devoir faire part de cette constatation que la Sonate pour piano et violoncelle aurait gagné à être jouée h piano fermé. Le violoncelle a été, sauf pendant l'intermezzo où le piano joue moins fort. constamment couvert.

Chaque fois que le piano était fermé. par Mme G., c'était infiniment meilleur nous avons pu nous en assurer lorsque Mme G. a accompagné M. Blin dans Chanson « bercer et Vivace.

Cela se conçoit cette salle du Lvcée est très sonore et cet excellent « Erard vibre énergiquement si le couvercle n'est pas abaissé.

EXTRAIT des Minuties du Greffe du TrlDUOal clTn de premNère

instance d'IUe-et-Vilalne, section de Re!\nes Par Jugement rendu contradtctoirement par la Tribunal correcttonnel d'Ule-et- Vilaine. section de Rennes, te '<£ octobre 1927 enregistre, le nommé LEVEQITE lullen-Hllaire François, fils de lullen et de Uamon Julie, dgé de 9!' ans, étant ne le 4 octobre 189s a Saint-T.unaire. arrondis.sement de Saint-M&lo. (tepartemsmt d'Illeet-Viialne demeurant a Rennes, 6, rue de Rohan, profession boucher.

Déclara coupable d'avoir, a Rennes, le 8 Juillet 1927

l' Trompé ou tenté de tromper le contractant sur la quantité de la chose vendue, en l'occurence de la vfande

Eté trouvé, sans motif légitime, détenteur d'un appareil de pesage non revêtu du poinçon légal de contrôle périodiQue pour 192V

Délit et contravention connexe Prévus et punis par les articles 1 et 1 de la lot du 1" août 19(16. 4 de la loi du 4 Juillet 1R37, 47J o G du Oode pénal.

A été condamné à la peine de mille francs d'amende pour le ^éilt et on» francs d'amende pour la contravention. Le Tribunal u en outre ordonné une Insertion par extrait du dit Jugement dans les Journaux VOvrst-Kclatt et le SouveMste rte Bretagne et l'affichage également par extrait la porte du domicile fin condamné et a la rorte de la mairie de Rennes.

Le tout aux (mis du condamne.

Vu au Parquet

Ce Procureur de la IlipWiUqut.

Pour extrait conformé

Le Qrellier LEFEL'VRE

cent. S'adr. Ag. Havas, RENNES, n' TS67. 8S 4 30 ans se présenter E NACI), toile», rue PâUl-8«WHo«. RENNES. rues de Cllsson et Toulouse. Voir M. IL Landais, 19. pi. du Chamt>Jâcau«t. Winn».


ASSISES DULE-ET-YILAINE l'remitre séance du lundi 14 novembre Hier 6'ct-t ouverte la steston *e« Assises, La nctnmé François Galipot, ii^« de 5à an,, originaire de Pleri4uer. était poursuivi pour uuentatt .1 la pudeur.

C'est un marin retraité qui, pendant ? années, quittait son domicide Tressé pour la aramSi pêche à it morue

Marié et père de famille, il était ¡.robe, économe et réputé d'uu bon aractère. Tous ses gains allaient à fuii épouse et à ses 5 enfants qu'il r!eva de son mieux. L'aîné a 2i au. le plus jeune 17 ans.

Malgré les nombreuses morues qu'il ̃i pêchées et talées, les dépenses ne• abonnées par les sien* ne lui permirent pas de taire de grandes economies. 11 possède cependant la peitte mafeon qu'il habite, an bourg de rrewé, avec En femme et sa fille, bêlas, épileptique.

Cette modeste petite construction est évaluée de 8.000 à 10000 francs.

Comment Fr. Galipot, retraité de ia marine, s'est-il laissé aller à commettre sans violence sans doute les actes qui lui sont reprochés T Les débats ont lieu à huis-clos.

)le Gasiiier-Duparc montre l'ancien tiia-ria qui tait des journées, ainei que sa femme, bon père, un peu rustre. peu intelligent et, peut-être.

moins responsable que ne l'i dit l'accusation. Le mal dont souffre sa aile permet de songer à drs antécédents. Les jurés rapportent un verdict affirment aux quatre questions posées, mais en admettant les circonstances, aiénuanteg

Sans ces dernières, Galipot encourait, de 5 A 10 ans de réclusion.

GrBce son passé et à la plaidoirie de son défenseur la Cour, après les réponses et l'avis des jurés, condamne Françoise Galipot à un an de prfcou en application des articlea 3S1 et 463 du Code pénal, et 368 et 401 du Code d'instrucuon criminelle.

THEATRE MUNICIPAL •Tmd prochain, 17 novembre, représea- la non de gala Itaju, augmentation du prix des placer avec le toncoun de M Paul L3ntéri, premier barrtoii de l'Opéra, un des princijAiux titulaires actuels du i-Ale de Ri?oletio aans klgoletto, qui ebt un de ses grands succès non seulement à l'Opéra, ruais sur tesnm de France et étranger, car M. Paul Lantéri chante le rOle en trois langues. C'est lut qui fut appelé J'an dernier, pour remplacer le grand baryton Italien Tita

Ruffo. au srand gala de l'Op6ra, arec la troupe complète de la Scala de Milan. Les nombreux amateurs du ̃ titi canto a fiesne», ne nauqueroot pas cette occasion de venir applaudir une des plus belles voix de baryton du moment et un interprèle. réputé du rôle de nigoletto. Cette représentation sera de tout premier ordre 1 avec les excellents artistes de notre troupe sédentaire Mmes B. Cuvelier. M. Strickltr. Desblys MM. R. de CourceUes. Kondellne. Durée, etc.. etc.. Choral du Théâtre, Ecole des Chœurs et orchestre au grand complet sous la direction de M. Maurice Aenderick.

La location commencera demain matin mercredi à 10 heure*.

LE CONCOURS

POUR LE SURNUMÉRARIAT DES INDIRECTES

Un concours pour le surnumérariat de l'administration des Contributions indirectes aura lieu au cbef-lteu de chaque département, les 9 et 10 février 19».

cours que les candidats qui doivent avoir 18 ans au moins et 23 ans au plus le 1" octobre prochain. Aucuoe dispense d'âge ne sera accordée. Néanmoins, pour les fils d'employés du cadre hiérarchisé des Contributions indirectes, les bacheliers et les admissibles l'Ecole normale, la limite inférieure est abaissée à 17 ans.

Pour les candidats qui Justifient

soient de services civils pouvant en- trer dans la liquidation d'une pension de retraite sur les fonds de l'Etat. soit de services militaires, la limite supérieure est reculée d'une durée égale à celle de ces services et ùe 5 an? au maximum.

Les postulants se procureront le programme de l'examen, ainsi que la nomenclature des pièces qu ils auront à fournir, i la directiom des Contributions indirectes de leur département, où ils devront se faire Inscrire avant le 1» Janvier 1928. Les surnuméraires reçoivent une allocation annuelle de 8.500 francs et le cas échéant diverses indemnités (résidence, charges de famille, etc.) La durée du surnumérariat est de 2 ans. Elle est réduite à un an pour les surnuméraires qui Justifient d'au moins un an de séjour sous les drapeaux.

A l'issue de leur stage, et s'ils ont donné toute satisfaction. les surnuméraires sont nommés vérificateurs au traitement de 9.000 francs auquel s'ajoutent, s'il y a lieu, les indemnités indiquées ci-dessus.

OBSÈQUESI

RENNES. Vous êtes prié d'assister aux convoi. service et Inhumation qui attront lieu le mardt t5 novembre & le h. t5 du matin en l'églite des Sacrés-Cœurs, tour le repos et le salut éternel de l'àme de

Monsieur Joseph BLIN

décédé en sa demeure Rennes, rue de l'Aima. 64. te 12 novembre dans sa 55' année muni des Sacrements de l'Eglise. On se réunira la .maison a<ortualre & to lieu re6.

L'inliumatlon aura lieu au Cimetière de l'L-st.

De Profundis

De la part de Mme Joseph Blin, son p|>ouse: M. et Mme Raymond Blin. M. et Mme Yvan Guesdon, ses enfants: M. Bernard Quesdon, son petit-fils: de ses frère. «ceuj-s. beaux-frère* belles-sœurs, tante, neveux, nièces, cousins, cousines et de ̃ ̃•lire la famille.

Le présent av». tient lieu de faire-part RpvATEg. Vous êtes prié d'assister aux convoi, tente* et inhumation qui auront lieu !e mercredi 1C novembre 1927, à lu h. 1/4 du matin, en l'église do Sainttienne, repos et le éternel Je lime de

Monsieur Rrmand bourgeon décédé en ta demeure. à Rennes, rue LetraTerend, n' eu, le 12 novembre, dans sa année. muni des sacrements de l'Eglise On se réunira a 1* maison n'onuaire à 10 heures.

L'Inhumation aura lieu au cimetière du Nord. De ProtundU. De la part de Mme Armand Bourgeon, son épouse; Mme veuve Thébault. sa belle-mère 31 et Mme Louis Bourgeon, NI. et Mme Alfred Bourgeon, M. et Mme ]*'Mile Poucineau, M. et Mme Emile Fouruhé Mme veuve Albert Treiiel. ses frères, boum beaux-trères et bellts-toeius de ses oncles, tantes, neveux. nièces, cousins et rousines et de toute 1a famille.

Le prusent avis tient lieu de taire-part. RENNES CESSON Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation qui auront lieu le mercredi 16 novembre à 10 h, 10 du matin en l'église de Jeanne d'Arc, pour le repos et le sa.ut éternel de l'âme de

Madame veuve Julien MORICE nte Marie-Rose MARQUER

"(Jecédée en sa demeure à Rennes. boul»vard de Metz. 3t. le 14 novembre dans -a 57. année, munie des Sacrements de iTglise.

On ef réunira à la maison mortuaire a ift heures.

L'Inhumation aura lieu au Cimetière de tesson.

De ProfundU

De la part de M. et lime Jules Morice. M. et Mme Louis Dapont, ses eniants; Ni. tt Mille Alexandre Marquer, Mme veuve Barbier, ses trère. soeur et belle-soeur; de res beaux-frères. belles-sœurs, neveux, nièces, cousins et cousines, et de toute la famille.

17n tramway réservé sera a la disposilion des invités à Cesson.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DINARD RENNES Vous ctes prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de

Monsieur Jacques LKJEUNE

(;fief de tétrade

dec-dé dans sa 8T année a l'hôpital de t-!eurtuit qui auront lien le mercredi 16 novembre 9 heures du matin en l'église Je Pleurtuit.

ne la part de sa filleule et de ees amis. Le présent avis tient lieu de (aire-part. Un car partira 8 heures 30 de l'Hôtel flr la Poste à Dinard.

SAINT MALO vous êtes prié d'as-ter aux convoi et mes?<» d'enterrement de

Monsieur Eugène OUILLOflY

chaudronnier

accédé en son domicile, rue Alpncnse-Thé. bault. Salnt-Malo. à l'àge de 49 ans. muni des Sacrements de l'Eglise. Le convoi partira de la maison mortuaire le mercredi le novembre 1927 à 8 heures i pour se rendre à l'église N.-D. Auxllia- trlce et de la au cimetière.

De ProtuniU.

De la part de Mme Gulllory, ton épouse; et de toute 1a famille.

la matas. a»u ttamt Un 6t tato-eejt.

PONTRÊAN Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Jean TROCHU

décédé en sa demeure a J'Age de 65 ans. qui auront lieu le mercredi t6 novembre 1077 en l'egllse de Pont-Réaa, à 10 heure».

De la part de Mme Trochu, son épouse; Mo et Mme Emmanuel Bouvet, M. et Mme Emile Bougmrd. ses enfants: Miles Geneviève et Angèle Bouvet. Jeanne Bougeant, ses potiu-entante et de Mute la famille. Le présent avis tient lieu ne faire-part, CHATEAUBOURGRENNES– vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement w 1 Il ;•̃>̃ i-7 Vénérable et dUoret Menire

Mpnonee DESOURE

Clianotne Honoraire

de l'Eglise Mttropolltalnt de Bennes ancien curé-doyen Je CMUauoovrg décédé le H novembre dans sa 68· année, qui aura lieu en l'église parolMiale de Chàteaubourg !e Jeudi 17 novembre à 10 heures 30.

On se réunira & la maison mortuaire à 10 heurns 1/

De la part du Clergé et du Conseil parotesial de Chaicaubourg; de M. et Mine 1. Béguinel, de M. et Mme P. L>escure, de M. et Mme A. Descure, ses frères et soeur, beau-frère et belles-sœurs-, de *es neveux et nièces.

Le présent avl^ tient lieu Ce faire-part.

SAINT-ARMEL- Vous êtes prié d'asslster au convoi et A la messe d'enterrement de

Monsieur Edouard TOLLKMER En son vivant

Epouz de Dame Rosalie JUDSAVX décédé iL la Motte, en St-Armel, dans sa 57' année, qui auront lieu le mercredi 16 novembre 1M7. iL 10 heures 30 du matin. en l'église paroissiale de St-Armel. On fe réunira iL la maison mortuaire à t0 heures. L'inhumation aura lieu au cimetière de Saint-Armel.

De la part de Mme Tollemer, son épouse: MM. Edouard et Alexandre Tollemer, ses enfants et des familles Tollemer, Judéaux, Davené, Cotto. Auguln.

Le présent avis tient lieu de faire-part. SAINT SERVAN SUR MER LA VILLE-ESN0NAI8 et. mmbart. airent général de la Nationale. Et Mme; M. et Mme Joeeph Vibert. Il. Emile Yzambart Mlle Jeanne Yzambart et toute la famille ont la dolleur de vous faire part au décès de

Monsieur Louis-Auguste GALENE Capitatne au long-court en retraite Conseiller municipal de la Vtllc-et-Sonatt pieusement décédé & SaintrServan-sur-Mer le 13 novembre 1927 h l'âge de 72 ans. et vous prient d'assister aux cérémonies religieuse! qui auront lieu le mercredi le coufant.

La levée du corps aura lieu à SaintServan-Mir-Mer, -21, rue Duperré, à 8 11. 30, pour se rendre à l'église paroissiale. où sera cbanté un Libéra.

Le corps sera ensuite tranaporté la Ville-es-N'onais, où auront iteu le même jour A 10 heures } le service religieux et l'inhumation.

Priez Dieu pour lui.

Le présent avis tient lieu de faire-part. "blNARD-SAINT ENOGAT Vous êtes prit d'assister aux obsèques de Madame veuve LKCLERC

nim HEUZE

décédée villa « Les Fusains rue de l'Eglise, à Saint-Enogat, qui aurout lieu le mercredi 16 novembre, t 9 heure» 45. en l'épi! de Satnt-Knoirat.

De la part de M. Marcel Leelerc. son petit-fils; Mme veuve Leelerc. sa Belle-fllle; M- et Mme Lequesseur. sa soeur et son beau.trère: et des familles Heuzé. Leelerc, Gouédard et Frostln.

Le prêtent avis tiendra lien de faire-part Rf MERCIEMENTS

SAINT MALOTRÉGUIER. M. Ourgant. son époux; Mme veuve Nlcol, Mme et M. Corfec. ses filles et son gendre: Mme et M. Le Golf. Mite Jeanne Ourgant. Mite Madeleine Mcol. Roger et Paul Corfec, ses petits-enfants; et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie t l'occasion du décès de Madame Andri OUMANT

nU Marie BtNADt,T

Les confértncet de la Soàété d'Instruction Poptlmt

LE DRAME CONJUGAL

DE CATHERINE DE MÉDICIS M. Gaston Dodu, inspecteur d'Aca.dé mie, a donné dimanche au public de Ja Société d'Instruction Populaire le primeur d'un chapitre de l'hletoire qu'il écrit sur les alois. Il nous a parlé du drame conjugal de Catherine de Médicis.

La fille de Laurent db Médic's et de Madeleine de la Tour d'Auyerjjne, née à Florence en 1519, avait épousé le 50 octobre 1533, le fils puiné de François I«\ Henri. duc d'Orléans, que la mbrt du dauphin rendit à trois ans de là. héritier présomptif ae la couronne. Mais. en mênif temps que ceite grande élévation de fortune, sur.vint dans sa vie une profonde amertume. Sincèrement attachée à son mari. elle le vit donner foute son af; faction à Diane de Poitiers. Atteinte dans ses sentiments d'épouse. elle risquait de ''être dans ses ambitions politiques sa stérilité fit un moment parler de divorce g la cour. Ma:s en 1544 la naissance d'un flls, le futur François II, vint consolider sa royauté en expectative. Quand la mort de François ¡or, en 154", l'assit sur le trône aux côtés <ie Henri Il. un sin-

gulier ménage à trois mari, épouse. maîtresse s'organisa sous le dais royal. Le parfait accord régna t entre Catherine et Diane. La reine payait en marques publiques de considération les bons offices que 'la maîtresse du roi lui rendait.

Un ehasti-erolsé d'opinions

Telle est, du moins, la version admise, celle que nos précis d'histoire ont enregistrée. Correspond-elle exactement aux faits 7 C'est la question que s'est posée M. Dodu, et qu'il va tenter d'élucider.

Pour bien juger les choses et les gens il faut se pénétrer, autant qu'il est possible, de l'état d'esprit du Français de l'epoque et prendre garde que nos héros ont vécu en un temps d'extrême déformation des mœurs. On s'explique mieux, alors pour commencer, ou au bout de trois ans d'union un roi de France ait pu, à 19 anis, jeter son dévolu sur une veuve de 38 ans, mère de deux filles, ayant l'âge du mariage. Qu'était-ce que ce Henri-H 7 Une sorte de Mécène épris d'études, selon les uns; un

ce lente, indifférent aux pures mantfestations de l'art, selon les autres. Brantôme le dit d'amoureuse complexion mais un autre contemporain veut qu'à part la duchesse de Valeemtinois, il n'ait aimé que sa femme.

Et la duchesse, 1a belle Diane 1 Celle dont le Primatice et Jean Goujon firent une Déesse; le peintre Vasari l'a vue avec de gros yeux bleus, pas jolie; Mézeray, avec des rides, une peau fiasque, mal pourvue quant aux cheveux et aux dents. Mais Brantôme a célébré pour l'avoir vue, l'éternelle beauté de Diane.

A 42 an?, bien que menacée par l'embonpoint, à 61 ans même, elle s'était gardée étonnamment fraîche, tant elle était habile à réparer des ans l'irrêparable outrage ».

Et Catherine ? Celui-ci loue sa finesse et son tact; celui-là blâme son étonnante complaisance.

L'explication romantique de Michelet Comment se reconnaître et se fixer dans ce chasse-croisé de perpétuels démentis T Les documents affluent, mais l'oeuvre de classement, n'est pas encore achevée. Nous possédans les lettres de Catherine et de Diane et les lettres de He«ri II. Mais ces dernières, 6i elles nous éclairent sur les origines politiques des guerres de religion, leur part contributive à la connaissance du caractère de ce prince est très faible. Cette correspondan-

ce est, au total, celle d'un homme et d'un roi médiocre.

Les historiens de ces temps troublés, les Mézeruy, les de Thou, les Agrippa d'Aubigné, nous ne leur demanderons pa* l'impartialité ils en étaient incapables. Il semble cependant acquis que le roi mettait beaucoup de soin à cacher ses frasques. Les courtisuns ne voulaient rien voir. lfais le peuple, lui, n'avait pas les mêmes raisons que l'entourage royal de rester aveugle il faisait' son roi, dit NI. Dodu, l'honneur de ne point le prendre pour un col.légien Catherine, elle, a-t-elle vu en Diane la maitresse platonique de son époux ou, comme le dit d Aublgné, la rivale de son lit » î Mystère Michelet explique toute l'his2oire du xvie siè- cle par la grande maladie importée de Venàse le mal vénérien, le mal épouvantable et il y trouve l'explication de ce qu'il appelle la singulière antipathie du roi Henri pour sa femme Mate le romantique Michelet est sujet à caution.

Allsne voir les muaéot

Après les historiens, les peintres. Faut-il se fier aux portraits qu'ils Nous avons deux portraits de Henri il, plus son buste en albâtre, par Germam Pilon, dont une reproduction provenant de la collection du marquis de Robien, est au musée de Rennes. La toile de François Cloue(, au Louvre, le représente il mi-corps. C'est un personnage d'aspect lourd il a 38 ans et ses cheveux commencent à grisonner. Si nous voulons voir la vraie Catherine, ne stationnons pas devant la femme noire » du Louvre, mais bien devant la peinture du musée de Versailles, Elle représente Catherine à 30 ans front dégage, cheveux châtains ondulés sur les tempes, yeux clairs surmontés de sourcils vigoureusement accusés. Un certain charme, rehaussé par la splendeur de la chair et l'éclat des bijoux, se dégage de l'ensemble. Quant à Diane, la Déesse du Primatice, le portrait qu'on a d'elle au musée de Cluny lui fait une physionomie embrumée de complaisance et de fantaisie.

La vérité prend oerpe

De tous ces témoignages contradictoires, M. Gaston Dodu s'est servi intellüremment pour camper les trois personnages que voici

Une souveraine de nature vive et d'esprit prompt, épouse enjouée, re admirable grand* nuncrasej

femme de sport toujours grande j'einc. méfiante et avisée. On sait à Quel point le rôle politique de Cathei-.ne de Médicis s'amplifia quand la mort tragiqne d. Henri il flt d'elle la reine-mère

Un roi d'humeur assez sombre, de petit appétit, aussi peu intellectuel que possible, dénué de sens politique, incapable de distinguer ses vrais amie de ses «inems. Les deux époux ont ce trait commun d'adorer leurs enfants cinq garçons et cinq filles, et de se plaire aux Jeux d'adresse. C'étaient des sportifs •, dirait-on dans le langage d'auiourd'hui Une Diane fine et spirituelle, trop bonne stratèRe povtr ne pas mettre à nrofit, dans l'intérêt de ses enfants. la sympathie qu'eue inspralt au roi; assez habile pour se glisser entre le mari et l'épouse cotnme une espèce de surintendante des enfante royaux, pour assister 'a reine dans ses voya. ges et jusque dans ses maladies étrangère à ce point au sentiment de la jalousie qu'elle poussait elle-même le roi dans l'alcôve de Catherine ausez bonne politeruç pour se représenter qu'il importait au royaume que la reine donnât a ia. dynastie des enfants qu'on ne pût répudier. C'est sur le coup de théâtre du fa.tal toarrnoi de 1559 que prit fin le dmme conjugal de Catherine. Devant le cadavre du roi. sans attendre rot-e* une minute. l'épou&e outragée signifia son congé à là duchesse de Va. lentinois et la belle Diane rentra aussitôt dans le néant. Mais l'histoire continuait.

La conférence documentée de M. Dodu, si intéressante et à tant de ti.très. a été rlelnpmprjt coûtée nar l'assistance. Ai-je dis que la salle était comble t

COULOIRS ET COULISSES Deux heures de l'après-midi. Sur le plateau du théâtre où règne une obscurité faverable au travail, on répète La Damnation de Faust qui doit passer à la fin de la semaine procliaine.

NI. Cayol, devaut une petite table, toutes les partitions sous la main, s'assied et se relève comme un diable qui sort d'une boite.

Près de lui, M. Henderick, sou iuséparable baguette à la main, marque les mesures tandis que Mme Henderick, au piano d'études, accompagne inlassablement.

M. oayoi tout a coup nonmt il est ici, là, partout à la fois derrière, côté cour et côté jardin. Simultanément ou presque il est Marguerite dénouant ses tresses, Faust amoureux, les mains sur le cœur ou Méphisto grimaçant qui commande et asservit les farfadets et autres démons intérieurs.

Mme Cuvelier, en sweater vert, tourne mélancoliquement un rouet imaginaire M. Koudeline, son légendaire béret basque enfoncé jusqu'aux oreilles, ricane sataniquement, découvrant son clavier de dents étincelantes et M. de CourceUes, toujours distingué et élégant, sifflotte en attendant son tour.

.Mais M. Cayol saute et bondit toujours au milieu des décors réduits des indications « linéaires qui enchantaient, je pense. Gogeau, Ou!. lin ou Pitoëff.

Et il explique Tu vois ce tréteau, c'est le pilier lumineux celui-ci c'est le lit de Marguerite et celui-là une hale de jasmin ce tabouret figure le puits et cet autre l'arbre derrière lequel tu te caches. »

Et ces explications du a patron sont tellement évocatrices que Margtterite semble effectivement dénouer de longues tresses blondes à la suite de ses cheveux coupés Méphisto croit voir danger autour de lui toute son armée horrible et fulgurante des malins tandis que Faust tâte sur son gilet à la mode la croix d'émail qui samble briller sur son pourpoint d'argent.

Mais la voix du maître a retenti Allons, reprenons cette entrée. Toi, Koudeline, tu viens lentement par la gauche entraînant de Courcelles vous vous placez ici, au milieu des esprits incandescents, et vous partez 1

Un. deux, la la 1 la scande :il. Henderick.

.Et nous croyons voir, réellement, un diable, coiffé d'un béret basque, entraîner dane les ténèbres infernales un Faust à la mode, chaussé de guêtres beiges et de souliers vernis Jean POIRIER.

Les deux excellents artistes, Louis et Francine Mange, victimes de l'incohérente bagarre survenue entre les membres de la commission théâtrale de Rennes, ont quitté notre ville ce matin à une heure. Ils se rendent à Paris en quête d'un engagement. Avant Ce partir, ils ont tenu à venir nous dire toute leur gratitude envers le public de liennes, qui leur avait fait un Fi charmant accueil. Nous croyons être l'interprète de tous les habitués du Théâtre en disant en leur nom, à Louis et Francine Delange Nous vous regrettons Bonne chance 1 J. V.

Dans le train, an énergumène terrorisait les voyageurs On l'arrête

Un nommé Théophile Cadiou, 18 ans, ajusteur A Brest, faisait du scandale dans le train de Bretagne. En état d'ébriété, il insultait les voyageurs et, intre les stations de Saint-Brieuc et d'Vfflniac, ayant menacé une «rame de son couteau, celle-ci ttra la sonnette d'alarme et le train s'arrêta,

Cependant, des gendarmes qui se trouvaient dans le train et se rendaient en permission mis au courant de l'affaire appréhendèrent k Jeune Cadtou, lui mirecbt les menottes et, à l'arrivée en gare de Rennes le remirent entre les mains de la poLe jeune Cadiou, qui a déjà été condamné pour coups et blessures, sera poursuivi pour menaces et infraction 4 la police des chemins de a été 4*f»ré au

UN LOGEMENT

POUR TROIS PETITS ENFANTS On demande un logement à la ville ou à la campagne pour une famille de troio petits entants. L'aînée a 7 ans, le petit dernier 3 ans. Le père et la mère vivent ils sont court gueux et travaillent. Les enfants ont été recueilli* par une personne charitable.

Chez les Jeunesses Patriotes Comme nous l'avons dit brièvement liier, la section des Jeunesses Patriotes de l'arrondissement de Rennes avait orgaaisè dimanche soir une réunion privée de propagande qui s'est tenue dans les salons Gaze.

Pour cette première. » des J. P., l'assistanoe était nombreuse et les conférenciers bien choisis, ainsi que la fit remarquer M. Kuentz qui présidait la réunion.

M. Robert Benquev, un jeune Rendais, l'un des promoteurs du groupe dans notre cité, s'attacha à flétrir la politique financière du cartel. Il fit aussi un tableau saisissant du communisme qui mène dans le pays une propagande acharnée et qui, hélas recrute des troupes même dans notre région.

Pour combattre l'organisation rouge.. l'organisation tricolore a a été créée par ree J. P. avec un but bien défini

M. Emile Bergeron, professeur au Collège des sciences morales, vient, avec toute son autorité, appuyer la thèse du jeune conférencier, si'elevant au-dessus des partis, NI. Bergeron examine tour à tour les périls intérieurs de la nation et les périls extérieurs, non sans donner au passage un sérieux coup de griffe à certain parlementarisme mai compris et mal appliqué par des politiciens souvent peu scrupuleux.

Le conférencier a fini de décrire les maux dont nous souffrions, mais il veut au moins que, faisant acte d'énergie, les Français puissent écarter les maux qui les menacent et il lance un vibrant appel à l'organisation a La France se sauvera ellemême aux Français de s'organiser pour lutter contre les ennemis intérieurs de la patrie aux Français de 1 s'organiser pour faire la France toujours plus belle dans l'ordre et dans la paix. »

De nombreux applaudissements soulignèrent les principaux passages de ces deux conférences, et à la demande d'un assistant, M. Benquey définit le Tôle social des J. P.

M. Kuentz leva la séance après avoir remercié tout particulièrement M. Marcel Blain, chef d'arrondissement.

On se sépara aux accents de la Marseillaise.

MATINÉES & SOIRÉES

A S4KT-UIUER. Dimanche dernier, pour inaugurer la série des spectacles de la saison théâtrale, la salle des fêles du boujevard La^nnec a connu -La toule des grands jours et c'est. devant une salle ardu-comble, que. lut donnéé pour la première fois, dans un de no? patronages l'œuvre célèbre de Mil. Durnanôir et d'Fnnery, Le 1'teux caporal.

Nous ne pouvons que féllciter vivement 1 excellente phalange d'artistes amateurs qui compose le cercle du grand patronage rennais. Les applaudissements unani- n.es qu'ils recueillirent. furent bien mérités l'éclatant succès obtenu tl cette première, est un sûr garant pour la seconde et dernière représentation de ce beau drame, qui sera donné 'dimanche prochain, 15 h. 30 très précises.

Nous conseillons à nos lectelrrs de re- tenir dès à présent les billet», chez -NI. Bicard, 21. rue St-Hélier; M. Adeux. 83 rue St-Hlier Mme Dian, 144. rue Saint- Hélier.

Fauteuils. 3 tr. premières, 2 fr. 50; se- condes. 2 fr.; tribunes, 2 fr. et t Ir. 50. tous droite compris.

̃M EX CELSIOR 2 fllms français par séance

LE TRAIN DE 8 H. 47 de G. COURTELINE

Aventures comiques

du Brigadier La Guillaumette et du Soldat Croquebol

LE NAVIRE AVEUGLE

de Jean BARRÈRE

Très beau film maritime français Tous les soirs jusqu'à jeudi 17 novembre.

rement à ce qui a été annoncé, la matinée qui devait avoir lieu dimanche prochain dans les salons Gadby, aura lieu dams jes Salons de l'Hôtel Moderne. quai Lamennais. Les juix d'entrée restent les mêmes.

Au «rcls Mozart. La Chanson Française, par Alice et Alfred de Clauxel Sous le patronage du Cercle Mozart et de l'Association des Anciens Amis du Conservatoire, on nous annnonce pour le mardi CJ novembre, à la salle Excelslor. une très intéressante soirée consacrée à La Chanson Française, jouée, chantée, dansée en costumes d'époque « des trou-

uaaours aux lan.iistes » par M. et Mme de Clauzel, du Théâtre des Champs Elysdes de Paris.

Pour composer leur programme, qui ne compremd pas moins de 00 airs ou duos, ces deux parfaits artistes cueiOent au répertoire inépuisable du tolklers français, de siècle en siècle, les chansons, danses et tous les plus caract6ristiques a'une époque.

De façon plus instinctive que volontaire, ils se sont si bien imprègnes de l'esprit d utemp» et de l'œuvre, qu'il jemNe que ce soit la chanson elle-même qui chante sur .cors lèvres. pétille dans leurs regards et leur imposo des attitudes, des gestes qu'ils n'ont pas choisis, tant la trace et l'expression en sont toujours familières naturelles et souples. M. et Mme de Clauzel se sont amures le concowN d'une planiste au grand ta.lent ̃ Mlle Antoinette Veluard. qui a joué ces dernières années Paris, k la Société Nationale, à la S. M. I. et dans de nombreux concerts puis en dehors de Paris, arec orenestre aux Grands Con. certs de Monte-Carlo, en Angleterre, en Belgique, aux Concerts du Conservatoire de Luxembourg, en Suisse et en Hollande.

Billets, de 4 à 10 francs. Rédaction aux sociétaires. Location à la Librairie Leperdlt.

RENSEIQNEMXNTS J0R1DIQUIS

Contentteax. procès, aHalres lltideosM. baux, loyer», fuceeulona. impôt» «te-.Envol dee remeltnemeDts eonM mandat da 1 fr. to aOmsi ft YOueU-StUtr.

SYffDICATS & SOCIÉTÉS la nurcHinui MTJSiciu. Ce soir, ré- pétition g&oénla, a ï0 li. 30. Présent* Indispensable de tous les musicien-, tain»bours et clairons, pour la mise au polo» du programme de la Sainte Céctle. Le Comité est d'ailleurs persuade que ce n'est pas en vain qu'il fait appei Donne volonté des sociétaires pour la réussite de la tête.

Les TRoxrerns Revuisu. Repétltioa pour trompettes et batterie, ce soir. Il h. 30 précises.

nemain mercredi, la même heure, pour trompettes seulement, la répétition de jeudi étant supprimée pour cette goi maine.

SVStlCAT ROOi.US DIS EMPLOYES DE COMHtBCE ET DE L'INDUSTRIE. (C. F. T. G.) Tous les membres du Syndicat des employés de commerce et de l'industrie, sont tr6à instamment priés d'assister à lajeenibke générale qui aura lieu le Jeudi Il novembre, à 90 h. 30 précises ,sahe de» fêt£s du Colombler, 7, rue de Plélo. A l'ordre du Jour rapports moral et a» nancier nomination de nouveaux coocelliers organisation d'un office de plicément les revendications des employés! questions dtverw*.

An cours de cette réunion, M. Bernard. propagandiste de la C. F. T. G., parlera de l'action syndicale chez les employées. La présence do tous les syndiqués absolument indispensable.

Arsenal de Roons. Réunion général* ce soir, lô novembre (urgent), Maison dit Peuple, à 18 h. 30.

Cette réunion est motivée par la d^pe>che suivante « Fédération confbdbrée a obtenu avance 30o francs sur augmentation, sera payée. 20 novembre.

« iIicH»ur.

ÉTAT-CIVIL DE RENNES

Suaamat

Du 14 novembre. Robert Bagot, route de Nantes (La. Crolx-Raudlère) Mlcbel Bonardé, route de Saint-Grégoire AnnlcH Besnard. route de Fougères. 208.

DECES

Du 14 novembre. Louis David. manœuvre, marié, 57 ans, rue Edouard-Turquety, 24 Edouard Louessard. épicier, veut, 65 ans, rue Duhamel, 4 Joseph filin, chaudronnier au chemin de fer. marié, M ans. rue de l'Aima, 64 veuve Dromigny, née Rames, 54 ans, Pontchaillou Mme Lelièvre, née Simon. M ans, quai Lamennais. K>; veuve Maurice, née Marquer, 66 ans, boulevard de Met*. 36 Armand Bourgeon, boucher, marié. 41 ans, rue Legraverend, 89 Aristide Lemée, etameur. céllliataire 41 ans, Hôtel-Dieu; Mme Werrebrouck, née Bastin. 53 ans, rue de Chatlilon, t8 bit.

Convoi» mortuaires

du 15 novembre,

8 heures M. Louessard, rue Duhamel, 4. ToussaLnts, Est.

10 heures Mme Lellèvre, quai Lamennais, 19, Toussaints, Nord.

10 Heures M. Blin, rue de l'Alma, 646 Sacrés-Cœurs, Est.

10 Deures M. Gouverneur rue Adolphe Leray, 4. Notre-Dame, Nord.

2 heures M. David, rue Tuquerty. Tousfaints, Est.

2 heures Mme Dromigny, PontchaUlou, Nord.

3 h so M. Lemée. Hôtel-Dieu. Est. Janzi

LA FETE DES COMBATTANTS. Janzé a fêlé, dimanche. lanniversair* de la Victoire. A 8 h. 30, la population recueillie se dirigeait vers lVglise oii une messe solennelle était célébrée en l'honneur des combattants. La nef était comble. M. l'abbé Perdriel, en d'émouvantes paroles parla du courage des soldats de la grande guerre. Il exalta les vertus des héros morts.

A l'issue de la cérémonie religieuse eut lieu le rassemblement place de Li Mairie. Un cortège comprenant les saFeurs-pompiers, la musique Sainte-ce.cile, les gymnastes, tes enfants des éco·les, l'U. N. C., avec son drapeau, la municipalité, se dirigea vers le monument aux morts où deux supe'bes couronnes et une gerbe de Ketirs furent déposées.

Au pied du monument, NI. le Maire et M. Thibault, avocat, aveugle de guerre et président de l'Union des Combattants1 prononcèrent d'éloquents discours, faisant apjwl à l'union et aa souvenir des glorieux morts.

Grave et touchante cérémonie qui rappelle aux Janzéens le souvenir des 196 braves tombés pour la Patrie.

LE THEIL-DE-BRETAGNE

NOYÉ DANS UNE FONTAINE M. Javaudin, habitant au village de Sucé, en Le Theil, s'est noyé accidentellement samedi damier, en puisant de l'eau dans une fontaine.

UNION DES INDUSTRIELS ET COMMERÇANTS VITREENS. MM- les membres de l'U. I. V. C. sont pues d'assister la réunion générale qui se tiendra mercredi prochain, 16 noverabre, hôtel du Parc, à 8 h. 30 du soir. Ordre du tour Taux de la cotisation; Elections à la Chambre de Commerce de Rennes Quest.ions diverses.

Présence indispensable.

COLLISION. Dans la soirée du 10 courant, M. Coubrun, commerçant à Romillé, avait laissé stationner la long du trottoir, place du Tribunal, à Mon'-fort-sur-Meu, une auto lui appartenant. Quand il revint quelques instantè après, il constata que sa voiture avait reçu un choc très violent et que l'aile gauche était complètedent repliée sur la roue.

L'auteur de ces dégâts, un marchand de cochons conduisant une voiture attelée d'un cheval avait pris soin de ne pas s'arrêter.

Ni. Coubrun a déposé une plainte à la, gendarmerie et une enquête est ouverte.

8»lnt-Thurl«l

INCENDIE. Dans la soirée du 9 novembre. un incendie, provoqué par la chute d'une lampe sur un tas de haricots, a complètement détruit un hangar sur poteaux, couvert en genêts et paille, appartenant à M. Charpin, cultivateur à Saint-Thurial. Plusieurs instruments aratoires qui se trouvaient sous le hangar ont ei<5 détériorés par le feu.

Les dég&ts Font estimés 3.700 fr. ntssFtassuKNTS uruTAintS

Bsernt*m«nt sursis dinrorporattoo t* forme. pensions, ete.. S'adresser é Ramal, Ouest tciatr. Bannes. Jotodra i trmmê au Uralirst-oaM* pour la rtoonse


BAIN-DE-BfiETAGNE

ECOLE D'AGRICULTURE

D'HIVER AMBULANTE

DE L'ARRONDISSEMENT

DE RZDON

La session de l'Ecole de l'arrondissement de Redon se tiendra cette année à Batn-de-Bretagne, du jeudi 17 novembre 1927 au deuxième jeudi de mars 192S.

Les cours et applications pratiques auront lieu chaque jeudi, de 1 heure à 4 heures.

pour 1 autre.

Deux produits

qui coopèrent

parfaitement.

Servez-vous

des deux dans

votre voiture,

vous pouvez

être assuré

d'avoir la meil-

leure huile et

Arrêter \xmjs aux pompes Standard

L'enseignement donné a pour but de faciliter aux fils d'agriculteurs de la région la fréquentation poot-scolaire agricole, sans porter atteinte à la main-d'œuvre de 1 exploitation. Cet enseignement s'adresse aux jeunes gens qui sont au courant des travaux manuels de la ferme. Il est destiné à leur apprendre les méthodes nouvelles indispensables à l'heure actuelle pour diriger une exploitation agricole avec succès.

Pour tous renseignements s'adresser à M. Larvaron, professeur d'agriculture, t3. avenue Janvier. à Rennes, ou à M. le Maire de Bain-de-Bretagne.

Dot-de-Bretagne

RIXE SANGLANTE. Samedi soir, vers 11 heures, M. Clairon, chef de la bngade de gendarmerie de Dot, faisait une tournée dans la grand' rue, lorsqu'il entendit des cris suivis de gémissements, provenant de la rue Ceinte. Il se dirigea aussitôt de ce côté et aperçut deux individus se battant, l'un était étendu à terre, son antagoniste le tenait à la gorge et semblait vouloir l'étrangler.

Avec l'aide de quelques personnes présentes, M. Clairon se mit aussitôt en devoir de séparer les deux adversaires. Non sans mal, il réussit a faire lâcher prise à celui qui avait le dessus, puis il emmena les deux individus à la gendarmene. Là, il constata que celui qui était à terre avait le visage et la tête littéralement couverts de sang. De plus, les pouces de son agresseur étaient profondément imprimés dans la chair, de chaque côté du gosier. L'individu qui avait frappé avec une telle brutalité, fut enfermé a la chambre de sûreté, tandis que sa victime était emmenée à son domicile, au Donjon, rue Ceinte.

Il s'agit de deux Russes travaillant dans une usine doloise. L'agresseur est un nommé Madline Pierre, 31 ans, célibataire, né à Primocko (Caucase), l'autre a déclaré s'appeler Filimonow, -i ans, marié, habitant rue Ceinte. Ces deux Russes avaient, ensemble. joué aux cartes jusqu'à 22 h. -i5, dans un débit de la rue Ceinte. IU semblaient

ninrs être partaitement u 'accord discussion eut lieu pour un motif futile, alors qu'ils sortaient du café et ce serait Fi:imonow qui aurait attaqué son camarade le premier. Madline aurait alors riposté en frappant la tête de son camarade contre le mur de la maison de M. Bazin, éclaboussant de sang le bas de ce mur. En se battant, les deux hommes brisèrent égalemcnt une vtre de cette maison.

Ajoutons que les deux compatriotes ont déclaré vouloir se réconcilier et que Filimonow. bien que sérieusement touché, a retiré sa plainte.

Les sansfltlstes possèdent on lotirnal complet documenté et Intéressant, ils Ilsent le Pettt Radio. Un an 25 trancs.

Les auditions raiiotéléphoniques RADIO·RENNES-P.T.T.

Î94 ni P. I tw 500

19 h. 55 Informations.

30 lieures Relais de l'Ecole Supérieure des P. T. T. de Paris (cours de langue anglaise et concert).

RADIO-PARIS

t.T50 m. P. 3 tw.

12 h. 30. Radio-Concert par l'orchestre Albert Locatelll 1. bénite. barcarolle (T. Richepin) 2. Eléale IR Souchon) 3. Chanson pour Elle tE. Demaret 4. Masques et Bergamasques (P. Fauré) 5. Sérénade (V. d'indy) 6. Esquisses pittoresques, solo de piano (de la Tonibelle) 7 Danse macabre (Saint Saens) 8. Le chevalier d la llose (Strauss) 9. Eugène Onégulne (Tschalkowsky) 10, Suite de Cuncert (C. Tallor, il. Rapsodie norvégienne (Svendsenl.

16 h. 45. Radio-Paris-Concert Sonate (Cosar Franck), violon Jenny Joly Valse Alé'jante (Victor Staub) piano. Marcel Briclot Sonate (Bocchcrlnil violoncelle. Jacques Serres Ronde Mauresque, or che-tre (Francesco GabuttO.

10 h. 45. Cours d'anglals élémentaire. Première leçon.

20 h. 30. Radio-concert La légende de saint Julien l'hospitalier (Flaubert) M. Dorlval, de la Comédie-Française La gratte de Hngal, ouverture (Mendelssohn) orchestre Radio-Parts Les animaux dans La musique, présentation par M. tiérent. de 1 ̃Opéra-Comique Symphonie en re mineur (C. Franc)!) orchestre Radio-Part» (direction Pierre SecMarl). Au cours des entr'actes lnformatlons de presse. TOUR EIFFEL

«u m. H. u

17 h. 45 à 19 b. 10. Mme Gabrielle Réval • Le Congrès de la presse latine Le Journal parle, avec tous aes collaborateurs.

19 h. 30. Concert de musique russe. 50 h. 30 à 21 heures. Université poputaire NI. Petitgat La vallée d'Aoste M. Michelet Le Secret de ta Chevalerie ̃ M. Marchand, agrégé de lettres Uttllsatton des matures coloniales M- Petltot-Car- tenter, avocat à la Cour Le droit du sans.Illlste M. Scberrer Notions pratiques d- électricité.

PARIS-P.T.T.

«58 ai son w

14 heures. Concert organisé par l'A. G. des Auditeurs, avec le concours des Etablissemenb Snap

1. Kuryanthe, ouverture (Weber) 2. Nocturne (Widor) 3. Gretna-Green (Gulraud) 4. Insouciance Id'Amnroslo) 5. Mignon, sélection (A. Thomas) 6. Sofjn, marche Indochinoise (Andrleu-Peuchsel)

18 henre.«. RadtoJournal de France. 20 heures. Cours de langue anglaise. par les professeurs de l'Ecole Berlltz. 21 heures. Sotrée de gala offerte par l'A. C. des Auditeurs, avec le concours de Pblllps-Radlo

1. Phœbus, ouverture (Andrleu et Jacquemont) l'orchestre. 2. Adagio cantabile (Beethoven) l'orchestre. 3. Serénaae 'Richard Strauss' aille Rlchard-Waldy, violoniste, 1" prix du Conservatoire. 4. Sucreries 'Manus Si)va) l'orchestre. 5. Siegfried. Idylle (Wagner) l'orchestre. 6. Sélection sur Paillasse, opéra de I-éoncavallo, par le quatuor vocal René Prot 7. Chanson de printemps (Mendels.solin) l'orchestre.

22 heures. La semaine extérieure •. par M. P6tavy de Faugères, chef des services de l'étranger à l'Agence Télégraphique Radio. 8. Dlvertissement (Lalo) l'orchestre.

A l'Issue du gala informations de la dernière heure, transmissions de l'heure et du bulletin météorologique.

LONDRES

381 m. L t> 3 kw.

et

DAVENTRY (5 nI

1.600 m. H. • a kw.

Il heures à 12 heures. Quatuor Daventry et G. Hobson, ténor (Daventry seulement).

12 heures Il a heures. Orchestre CoPetit Windeath William Ward, soprano Charles True, baryton, et Edouard Reach, ténor.

14 h. :o. Sir Walford Davles Les principes de la must )ne

15 h. 43. Intermède musical

16 heures. Orchestre du Marble Arch Pavillon

17 h. 15. Pour les enfants Chansons par Dale Smith L'histoire d'un drapeau (Philip Carmlchael). Causerie.

18 heures. Orchestre de la Société de Ashtord.

18 h. 45. Musique tie danse.

et cinquième fugue (Bach), jouées par James Ching.

t9 h. 25. Causerlo de M. Norman Baynes « Alexandre-leGrand et t'expansion de la civilisation grecque.

°0 heures. = Variétés

21 h. 40 Musique militaire, dirigée par Wallon O'Donnel Lea Maîtres Chanteurs, ouverture (Wagneri Dansea norvégiennes, 2' et 3' danses (Grleg! Le Prince Igor, quatre danses (Borodtne) Stuart Robertson, baryton Le joyeux meunier (adapté par Quitter) 0 ma maftresse (Quitter) Au deld des montagnes (adapté par Quitter) Orchestre Jupiter Tlolst) Toccata martiale IV. Williams) rrlsh Réel et Morris Danse (Grainger) Stuart Roberison Le (V. Williams): Fièvre marine (lreland) Lee deux grenadters (Schumann) Orchestre Ouaerture 1812 (Tschaïkowskl).

2 h. 40 a 24 heures. Musique de danse orchestre du Cariton.

PAQUEBOTS E :-MEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A San-Franclsco, il, Bou.galnvllle. aU. de Uambourg à BuenosAires à Saint-Denis, 14, Ville du Havre, de Tamatave.

A DunJterque, t3. Amiral-Sallandrouze de Lamc-rnaix A Anvers, 12, Fortin A Dunkerquc, 12. Hoëdic, allant à Uambourg à Hambourg. 13, Oues-

sont à New-York, 11, Rochambeau à Pitre, il, Puerlo-Rlco à Anvers, 12, Zenon au Havre. 14, Arizona, d'Anvers a Cnangnaï. 12, Porlhos, allant h Yokohama.

Au Havre, 13, .Matakoff, de Cardlff 14. Fort-de-Vaux, dAnvers à Casablanca. 12. Aster, de Marsei.lle t3. tiédie 11-, du lfarseüle 14, lontc, de Dakar à Bordeaux, 14, Mosdla, de Buenos-Alres Tchad, de C. 0. A. à Marseille, 13. Montello, de New-Orlèans 14, West-Modus. de Freeport Plorta, de Cotonon Uneur, de Gênes.

PARTIS. De Las Palmas. 13. Saumtrr, p. Bordeaux de Casablanca, n, Hédtc Il et .4 «fer, p. Dakar lon\c, p. Marseille de Bordeaux, Il. Carimare, p Haiil de Marseille, 13. Draa, p. Casablanca t4, Chambord, p. La Ciotat. De Sydney, 11. Commlssaire-Ramel de Singapoure, 13, Afin. pour Dalny 16, d'Anvers, 12, Melnam, pour Haiphong l'aul-Lecat, pour Yokohama de Yokohama. 11, Sphtn.x, pour Marseille de Djibouti, Il, Général-Duchesne, pour Marseille de Majunga, 11. General-Voyron. pour Marseille de Saigon, 14. Ambroise, pour Haiphong de Colon, il. St-André de Point-à-Pitre. 12. Pellertn de Latouche. pour Le Havre via Plymouth de Vera-Cniz. t:. Gand. De Dunkerque, 13, St-Jian d'Anvers, 12, lndtana de Dakar. 10. Adrar, pour Tabou de Cotonou. 10, Asie da Douala, 10. Amérique de RIo-deJaneiro, 13. Ango, pour Santos Bellehle de St-Vineent. 13, Ciylan. pour Lelxoes de Dunkerque, 13. Dupleix. de Ilambourg, 12, Eubée. pour Anvers de Ténériffe, 12, Fort-de-Souville de Vigo, 12, Mosella, pour Bordeaux. VAPEURS CALOTEURS

ARRIVES. Au Légtlé, 12. Arellghl, de Port-Talbot Morlalx, de Morlalx à Boulogne, t3. Député A. Ferry, de Sunderland Jacques Sr.hialttno, de Dunkerque à Alexandrie, t3. Angknr,–d Cherbourg. il, câblier anglais Droit, de Norvège au Havre, 14. Arzic, de Nantes à Casablanca. 13. Oued-etAbid, de Kenitra Haïti, de Bordeaux à Bordeaux, 14, Salnle-Maxime, de Nantes Carbet de Rouen Volubilis, de Casablanca, Yainvitle. du Havre Fronsac, de Pesaje Orléans, de Cardltt Capitaine il. Rallier, de Rotterdam Graslin, d'Angleterre à Brest, 14, Jacques Schiaflino, de Boulogne à Marseille. 13, Simzacdiec, de Tunis f4. Jarlot, de Rabat G.-G. Laftértère et Tafna, d'Oran Espagne, d'Alger G.-G. Grévy. de Tunis Costes Il et Le Sahel, de Bastia a Lorient, 14, Arez, de Port-Talbot Eltham, de Swansea à Granville. Pierre-Pierre.

A Alger, 10. Cantal, de Tunis-, à Nantes, 12, Vaucluse. d'Alger, p. Oran; d'Oran. 12, Saint-Tropez, p Alger; d'Alger, Sèvre. p. Philippeville.

A Salnt-Malo, li. Prairial, de Newport.

PARTIS. Du Légué. 13, Slojna, p. Sunderland de Boulogne, u. Député A Ferry, p. Blyth Jacques Schiattino. p. Oran: de Cherbourg, 14. ErricManDunford. p. l'Angleterre de Casablanca 13, Oued-Yquem et Oued-el-Abid, à ordre de Bordeaux. M. St-Ferréol,

p. Satnt-Nazairc Antlnéa, p. Cardin Edimbourg, p. Swansea Rouennalse, p. Barry Pluynt, \1. Cardiff Barsac, f>. La Pallicc de Brest, 14, Rosé Schiaflino, p. Dunkerque de Marseille. 12. Tarondaut, p. Nice Dangga, p. Sfax Charles Le Borqne, p. Bougie Gaulois. p. Nice Liamone, p. Propriano Eugène Péretre. y. Bônc G.-G. Tirman, pour Tunis de Granville, M, Archroïte -de Lorient, Il Le Scorff. p. Hermlllout.

VOIUERS CABOTEURS

ARRIVES. Au Lééué. 12, Les Jumetles. do Cardiff Saint- Antoine^ de Pajmpot à Lorient, n. Edilh, de Portée; Ha Préférée, de Belle-Isle.

PARTIS. De Boulogne. 13, Vigilant, p. Brest Concorde, p. Quimper. LE < SIMONE-ET-LANDRY il EST REMORQUÉ A BREST

Brest. 14 novembre. Nous avons raconté les circonstances dans lesquelles, le 10 novembre, vers 19 heures, le langoustier Simoneet-Landry, de la maison Prunier, de Parts, commandé par le capitaine Vaillant, fut violemment projeté sur les roches du Vaos, en sortant du port d'Argenton, par une violente tempête. Le voilier à moteur eut son étrave brisée et la quille avait également beaucoup souffert de cet accident qui faillit être fatal au bateau.

Après quelques réparations de fortune, le Slmonne-et-Landry a pu reprendre la mer dimanche et a été remorqué par le vapeur Cro:on. Il Brest, où il sera réparé sur le gril de carénage du port de commerce.

L'IBERIV Marseille, Il novembre. L'lbéria, qu'un léger accident avait empêché de partir hier. a pu quitter le port. à 13 heures, pour Bastia et Livoiirne. Le Elamonc est parti une heure plus tard pour Propriano. sans subir de retard du fait do l'accident

Asthmatiques,

Catarrheux

Tout malade faible des bronches, faible de la poitrine, doit soigneur ses poumons pour les rendre plus aptes à supporter les changements de température. Les remèdes ne manquent pas, nul n'a mérité la préference du corps médical autant que le Sirop des Vosges Cazé.

Avec lui, rapidement, la respiration redeviendra normale, les crachats diminueront, la toux cessera. Asthmatiques. Catarrheux. ne soyez pas sceptiques, tournez-vous de tous côtés. interrogez vos médecms, tous diront que le Sirop des Vosges Cazé a fait merveille dans votre cas En 1914, M. Perroux. café de la mairie. Gouzon iCreuse). nous écrivait Monsieur, j'aimerais pouvoir vous remercier de vive voix; fêtais asthmatique et je ne pouvais plus respirer. Par moment, j avais des crises d'étoullement qui me duraient tort longtemps et des quintes de toux que rien ne pouvait calmer Après une cure avec votre sirop des Vosges Cazé, je me trouve admirablement soulagé et presque guéri; on dirait que je suis dans un autre monde. En 1931, il nous écrivait ceci

Oui, je ne puis que vous confirmer ma lettre de 1914. Votre Sirop des Vosges fait toujours merveille chez moi. Chaque hiver. (en fais une cure. A la moindre toux, fy ai recours et je suis tranquille après. Si£2PJSLV25&s CAZE

Le rond Haeon: 9h.90. En vente dani touteo les Pharmacies ou. a début, envol de 2 flacons *V tanco pn contre mandat «dressé aux Labor– CazaPh" 68 6ii.AY.de CïâHllon. Puis (!«•

REVUE DE DESARMEMENT. SA1NTMalo, 14 novembre. La revue de désarmement du N.-D. de Bizeut aura lieu le 21 novembre, à la Marine.

ARRIVES. St-Pierre-Mtquelon RtmyChutnard, 9.'00 quintaux: Provence. 9.000 quintaux; S'igiltatre. 4.300 quintaux.

Marché de Paris

Paris. ii novembre. De notre correspondant spécial. Le marché est bien approvisionné Vente normale. Baissa sur le coltn la daurade, le hareng, le merlan ordinaire la sole, le gros maqueéeau. Hausse sur le mulet et la raie.

Marée-Crustacés. On cote au kilo (cours extrêmes) barbues, 7 il 14' bars, 10 à 35: carrelets. 2 il chiens de mer décapités -2.30 il 350: colins décapités. 1 à 11.50. colins entiers 3.50 il 10; congres. 2 a 6: crevettes grises, 6 à 8; crevettes rouges géosses. 40 à 60i..ronges petites 1Q à S: daurades de France 3 à 5.50; harengs français. 1 à 2; homards vivants, 18 à 25; homards morts, 12 a 16: langoustes Mauritanie vivantes. 14 à 18; langoustines. 8 a Il; limandes, 3 a 9: limandes-soles. 12: maquereaux français gros, 1.50 à 3; maquereaux français petits 3.50 à 4.50; merlans brillants. 4 à 5.50: ordinaires. 1 à 3; mulets, 7 a 22; raies entières. 3 il 5; rougets-ba'ébets 2 a 6: so:es françaises grosses, is a 24:' petites 10 à 15; turbots, 8 à li. On cote au cent sardines salées grosses 40 à 55: fraîches. *0 à 60

Alovtes et coquillages. On cote aux 100 kilos moules diverses, SI il S5 coquilles Saint-Jacques. 150 à 200; bultres de Marennes. 95 à 165: huttres d'Arcachon. 13 à 17; huttres portugaises n à 26; bUl très do Claires 58 4 ib

On cote au sac coques ou hemon. 4.50 Poissons d'eau douce, On cote au kilo ablettes, 3 à 5; aiguilles vivantes, n à 18; anguilles mortes. 9 à 12; barbillons 7 à 8: brèmes. 3 à 5; brochets morts. 10 à 15: carpes vivantes. 7 à 8: carpes mortes, 4 à 6: éperlans. î-50 à 5: goujon- 5 à 14: perches. 3 a 6: saumon frigorifie 10 A 18: tanches vivantes, 7 à 8; truites saumonées argentées. 90 il 35; truites de pisciculture. 20.

Arrivages marée. 908SOO kilos eau douce 8.200 kilos: coquillages. 94.700 ki los; déposé au frigorifique 7.700 kilos. La publicité de l'Ouest- Eclair îst la moins chère parce que la plus oroductlve

UNE DIGESTION FACILE. i

La Magnésie Bismurée assure une digestion normale car elle :mpêche un excès d'acidité du suc gay trique. Cet excès est presque toujours la cause des troubles digestifs tels que Dr* lures, aigreurs, flatulences, indigestions» vertiges, etc., etc., et une demi-cuillerée il cale de Magnésie Biscurce dans un peu d'eau après chaque repas le ueutralisera rapidement et sans douleur. La Mngnésrt Bismurée (marque déposée) fait dispa raitre toute irritation de l'appareil digestif et assure une digestion saine et normal* En vente dans toutes pharmacies, et) poudre et en cachets.

THERMOGENE oombat

T0UX.RHUMATISMES.6RIPPES, POINTS de COTÉ, LUMBA60S,etc Tontes Pharmacies 3.75 (impôt compris) L'imagedu PIERROT CRACHAIT LE FEU doit se trouver au dos de chaque boîte.

BOURSE DE PARIS

Paris, 14 novembre. Les ordres accumules depuis vendredi dernier ont donné lieu à quelque activlte en bourse, surtout pendant la première partie de la séante; aussi un certain nombre de valeurs onuelles inscrit en première heure des cours plus élevés que ceux de clôture.

Tout d'abord, la Banque de France, qui s'est échange dès l'origine à 15.025. réaclionne pour ciMurcr IL 14.SJ&. Le, grandes banque ont suivi la même courbe. Banque de Paris C.130 dernier 2.t00 Banque de l'Union Parvienne 1.211 clôture 1.200; Crtdtt Lyonnais également passe de 2-510 â 2.500 Nos actions de chemins de ter n'ont pas maintenu leurs premiers cours c'est ainsi que le Nord, qui avait touché au plus haut 1.795 en cours de bourse, termine IL 1.T75. Lyon 1.089 delmler 1.085 Bonne tenue du Suez qui s'Inscrit en première heure en avance sensible IL 16.150. touche en cours de bourse 16.210 et réac lionne en fin de marché a 16 .000. Le Crédit Foncter Egyptien qui a touché 4 655 termine à 4.625. Fermeté des cuvrttères Rto à 5.370 Plus haut cours et 5 325 ferme en dernière heure. De son côté la Tanga a ga^ne une importante fraction IL *"0 plus haut et dernier cours. Activité modérée sur les caoutchoucs la Financière â 37S. la Padang a 1.207. les Terres muges IL 907 Ces cours Jémontrent un tassement général dans le groupe et assez accentué sur un certain nombre de titres notai les Terres Rouges qui clôturaient samedi dernier à 990. En résumé, la s2ance de ce Jour s'est terminée avec quelque lourdeur qui sem hle bien due A un volame d'ordres Insul fisant pour alimenter la séance Jusqu'à sort extrême clôture.

MARCHÉ DES CHANGES

Cendrée 355 » 138 10 Hollande 1027 75 Suède Vienne

PARQUET Rentes et Fonds garantis iL.,CHIMIE 6 1,2 Il S D Fonds étrangers cours par l'Etat t ) pu MAROC. 6 •• 440 ni 440 D buen.-ayres 4 t 1909. 1877 » isso 3% PERPETUEL 55 20I 55 10 59 80I 59 80 V TABACS MAR. 6 Il ni Il » «Jg^Alî 4 1907 474 430 Il 5 1920 AMOariss.. M 101 90 D S 6 1920 89 85 90 20 JAPONAIS 4 t, 1910 420 »l Il BANQUE OE FRANCE.. 15000 14825 D s £ I 4 1925 98 20 9770 Actions JAPONAIS 1910 341 Il Il BANQUE DE PARIS 2120 Il'2100 n "̃ 6%*MORT.19:7.. 97 l)l 97 15 MEX. 4 OR 1904 119 » 122 50 BANQ. UNION PARIS. 1210 I>|1200 .,» BANQUE INOO-CHINE.. 6650 «6640 4 OR 1910 119 k 122 50 COMPT o ESCOMPTE.. 1335 »'i330 » |ï f J IBM SSÎ Î545 » MARSEILL. CRED. 790 ))I 869 I) OTTOMAN 4 De uane» 369 »361 » CREDIT COMMERCIAL 1192 »|118S 548 S539 » 893 » 881 OTTOMAN 1895 369 Il' 361 Il CREDIT FONCIER 2815 l>U«n5 II 7 192l MIDI CAPITAL 1001 0 990 » SERBE 4 1913 «9 164 » crédit lyonnais 2515 »2500 n 5 1919 LOJS 460 465 D NORD CAPITAL 1795 »1795 SERBE .«.* CM » a uni in RENTE GENERALE 1125 «1124 » ̃* l 5 1910 LOTS 464 468 ORLEANS CAPITAL 981 DI 981 Il MARCJÉ EN BANQUE St. C" FONCIERE 131<5 D1312 t g5 1" 6 FEVRIER isK 505 D' 508 D OUEST CAPITAL 587 1)3705 D Terme Iyon cap: ïMS0" ss/ïl«ïï?JrS: S SSS Il J«5 ™%&»: Uâ l -̃<-• D r S*iS TlotI8: S! S 5-»v '"̃»™l.V. 166 DI 166 D Sr: S !j VA S 2170 1 2160 l DECENNALES 1919-19.. 99 97] 99 97 Icl|R,És LONGWY n o'lOOO » g!?, OMP ".i: 33S«5? £ i "£i-~ S38ÉS 1 II »Is= I 1 Il S^Ë-E !i vp B3B- £H~=E 1 a= Iï| KUHLMANN 830 '816 » ̃; COMMUNALES 1912 140 1)140 » SENELLE M UBEUOE.. 1S« »!1310 J S 5tC H Kl M ^99 ) CAFSA 10711 n1065 » o foncier 3 12 19U 269 769 Il ANZIN 1361 "1350 » HUANCH»CA 738 » 758 AIR LIQUIOB 1881 » 577 D'EST 7 1924 .934 457 491 D et-HAOlO 8900 v[8«nn » MALVccA 446 D CAOUTCM INDOCHINE. 1881 Il 206 D EST 7 %1 95 61941 PETROLES PREMIER 560 ni 570 » MALOPOSIC» 731 fj'^5 Il KîtWA¥-a3K ^Sia-S^Mânffi 448 1 D KirSSK1" 4930 SB» 5 SSKïS'.ïkï'o» «if raff^eh- .AYC'sr i» ïi » 0 MIDI 3 ï ^g g su,8RNAEPsHAReHL0QNuE,NQu-iH .W l S oN^Â^0 50 BANQ. NAT MEXIQUE &*&" ° orle:ns IÏS& 464 Il B" PARIS.FRANCE 'iVi ;l1ïi3 S ÏÏS'SÎŒ ?.• 399 Il 399 I.AOON8LIT8 ORO. J«J ^«42 ,,«“ 460 »I47O » SSapa" 4480 Il'4425 D SILVA PLANA 134 », 140 » mm%£ 1198 i *(sfe 485 Il 485 SSHEi: 1 S i SSS== i s

TUBES SOSNOWICE I 294 Dl 291 TUBIZE PRIV I 809 si 836 VERMINCK I 139 a' 139 U&tnptant

ROUMAIN 5 1903 83 BRUAY I 3510 »I35O5 n BAKOU 1350 a 1355 GROSNYI PRIY 391 "> 383 » OMNIUM INT. PETROL. » » »• ri ARE AS n ETABL. gËORGÊt'fÏlS..VZ 3^°, » MAIN REEF HUTCHINSON ORD. ÏKS» "Ï5Î5- MONACO 'lïï0"1!^0* MOOOERFONTEIN B 186 DI 195 » ROYAL DUTCH 37300 1)137250 B SHELL TRANSPORT. 571 q| 574 a

RENSEIGNEMENTS FINANCIERS Hauts fourneaux de Pontd-Moussvn. Le 30 novembre, un acompte sera ml? en paiement. 4 rat-onde 10 francs par action, catégorie A nominative au lieu de 8.75 I'an dernier, et de 6.» par action catégorie A au porteur et par action catégorie A au porteur et par action catégorie R, au lieu de 5 fr

Société Métallurgique du Périgord. Les compte- au 30 Juin qui seront présentés à rassemblée du 86 novembre, se sol.dent par un bénéfice de B5.">u«j contre 609.39| pour l'exercice précédent. Il est probable que le Conseil proposera le maintien du dividende â 25 tr. par action Slectro-Eiitreprise. L'assemblée fin 4 noven.bre a approuvé les comptes do l'exercice clos an M février 19?;. >e soldant par un déficit de fr. «.705. 8SR.

Soie Rorvisck française. On annonce que des représentants de Knhlmann. Pérenchies et DoIlfu^Mleg. sont entres dans le Conseil d'administration de la Société, avec l'intention de porter le capital de celle-ci de 90 puis à 50 millions. Une assemblée est convoquée cour le 17 novembre.

ERRATUM. Dans le compte rendu du tirage de l'OUEST-CAPITALISATION publié avant-hier, il a été indiqué SAINT-THURIAL comme domicile du gagnant d'un des titres sortis; o'est SAINT-THUAL qu'il faut lire BAKQUI RU» LOUE.


MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNATS DE LA L. 0. F. A. U.S. Servannaise (1)

bat Olympique Club par 7 à 1 Sakt-Malo, 14 novembre. Malgré une violente rafale de pluie survenue sur les environs de 14 heures. la rsucon're Oiym,pique- S S. avait attiré 1HT sur les touches de Rocabey une bonne -assl.-tan ce et après que les jeunes seconds des deux clubs, qui se rencontraient en un match comptant pour le championnat de la Ltgue, rencontre qui s'est terminée à l'avantage de, usslstes, par 3 à 1, le but olympien étant marqué sur penalty sévère, les équipiers premiers s'alignèrent avec les formations suivantes

V.S.S. Bénie

Cloaree Noury

Cadoret Le Moal Lemarchand

Legancnoux Levavasseur Fauchet Denis [Foucher

Richard R. Ilumbert Briêre Bénie f Letourneur

Hun.bert Guit.omat Marie

Leroi Boubeny

O.C.C. Le Guevel

11 manque Delabarre à l'U. S. S. et Bunouf à l'A. C. C.

Le coup d'envoi est donné par les Olympien*; Fauchet intercepte et ouvre sur Legangnoux. qui descend et centre. L'avant-centre servannals expédie de peu à côté; Bonbony détourne en corner un autre centre de l'ailier droit servannais. Les verts tentent de se donner de l'air. mais Letourneur, hors Jeu. arrête une descente déclanchêe par Humbert-. l'U. S. S. reporte le jeu vers Le Guével. Levavasseur, reprenant. dans la foulée une passe de Fauchet, bat pour la première fois le portier olympien

II. S. S. 1; O. S. 0

La remise en jeu est à peine effectuée que Le Guével doit sauver en corner un beau shot de Foucher; Le Guével cueille audacieusement plusieurs balles sur les pieds des avants servannais.

Sur une belle ouverture de Le Moal. Faucher dribble la défense des verts et marque d'un beau shot de biais

U. S. S. 2: O. C. 0

Les arrières servannais sont su- la Ilcne médiane du terrain et Fauchet. reprenant un centre de Legangnoux, marque d'un ra< de terre.

U. s. S. 3: O. C. C. • 0.

Legnevel. par deux sorties opportunes. -auve hritlamment de belles trouées de l'ailier gauche servannais. Sur long service de Guihomat, l'aile droite R. Humbert et Richard descend et donne l'occaMon à Bénie de toucher la balle pour la première fois. L'ailier gauche ses'vannais en sifflé hors jeu et peu après, c'est le repos.

la reprise, coup franc contre Brière. La pluie et la gréle se mettent à tomber. 1.'Olymplque est réduite à une défensive virée. Le Moal s'en donne à cœur joie et d'un heau botté. porte la marque à 4. V. S. S. 4: O. C. C. 0.

Ia fatigue se fait sentir chez les verts; la pression des noirs se fait plus forte un shot de Fauchet porte la marque à 3. U. S. S. 5 O. C. C. 0.

L'Olympique descend d'autant plus farilement que tous Jes ̃leûiis servannais ttaient à l'attaque et Humbert rate une occasion uuique d'ouvrir la marque pour -n club. I.ejangnoux centre impeccablement et Foucher, qui est passé inter. Dents étant t>les=é). marque le 6» but. S«r l'engagement., une faute est sifflée contre Lemarchand. Guihomat le donne très bien et bat Benlc sautant ainsi ''honneur de son cluh.

Tt. S. S. €; O. C. C. 1.

Une belle combinaison LemarchandFoucher-Denis. donne l'occasion à Fourher de déplacer sur Legangnoux. qtti prenant la défense des verts, à contrenied, botte en coin le septième et dernier hut. La fin arrive sans changement. Ce n'est pas à la- suite de cette partie tu'll faut porter un jugement sur les tueurs sorvannais qui ont fait preuve i'une grande supériorité.

A différentes reprises, ils se sont lais-•és aller à abandonner l'ordonnance de 'eurs lignes.

Legangnonx. pour ses centres Impeccables Foucher. pour ses belles descente* et Lemarchand. qui a très bien surveillé ''aile droite olympique, se sont un peu nlus mis en évidence que leurs partenaires.

A l'Olympique, Le Guével a été l'as de l'équipe et les vert* lui doivent de ne pas avoir suhi un score plu< sévère. Bonbony et Humhert ont fait un bon travail défen«if et R. Humbert, avec Richard. ont été les seuls attaquants à faire quelque chose de bien.

L'arbitrage large de Vallée a été ce qu'il convenait d'être dans une rencontre semblable. U. E. 0 Oinard A.S.C. (2) bat S. Briochin (2) par 2 buts à 1

Domed, 14 novembre. Le jeu fourni hier par les deux équipes fut quelconque et sans l'ardeur déployée par les joueurs la partie n'aurait eu aucun attrait. Aidés par le vent. les Dinardais dominèrent le plus souvent en première mitemps et dans les quinze premières minutes marquèrent deux fois par Fauconnier et Tardivel: entre temps, les Briochins qui ont une meilleure '̃omprêhension du jeu viennent inquiéter la ef fente locale, mais Saget et Laurent t rotèrent efficacement leur goal.

En seconde mi-temps. Saint-Brieuc Il l'appoint du vent et on escompte une sévère défaite des locaux; il n'en est rien, les Briochins ne savent pas eux non plus profiter des éléments et cafouillent a qui mieux mieux: le goal dinardais n'est battu qu'une fois par Castier. L'arrière (IInardais Laurent est touché les Briochins deviennent menaçante, mais le toal local arrête tout. Tardive! passe arrière et fait là bien meilleure impression qu'à l'avant. La fin approche. on assiste a de nombreux cafouillages qui ne ressemblent en rien à l'association et l.acrolx qui arbitra consciencieusement, siffle la fin ^t la vie toire des Dinardais.

A Saint-Brieuc. Sévallles. «on partenaire, le demi-centre. Castier et l'ailler gauche furent les meilleurs.

Au D. A. S. C. le goal doit e're rhaleureusement félicité; Laurent. Stçet et tes ailiers furent les meilleurs: la triplette centrale fut décevante. 0 J.A. de Saint-Servan (1)

bat Etoile Dinardaise (1 ) par 1 but à 0 La J se présente dans la formation annoncée, tandis que l'Etoile est privée de deux de ses meilleurs avants Doussard et Tanguy, remplacés par Garnier et Coquio.

La J. A. joue avec le vent et de suite envahit le camp dinardais. L'E. D., longue à se mettre en train, se laisse manceuvrer Fort heureusement pour elle ses arrières font bonne garde et rien ne rentre.

La ligne de demis stelllste se reprend et sert bien ses avants. Gehl. en excellente position loupe, perdant ainsi une excellente occasion d'ouvrir le score. Schneider se dépense sans compter, ainsi du reste que ses coéquipiers qui, toujours sur la balle, empêchent toute combUMlavu

Les desrentes se succèdent, tour Il tour les défenses sont Il l'ouvrage, mals les arrières sont excellents et les goals ont rarement l'occasion de s'employer. La mi-temps arrive sur un score vierge, les deux équipes ayant d'ailleurs fait jeu égal.

La seconde mi-temps est plus Intéressante que la première. L'E. D. profitant du vent a eon tour Impose son jeu et se maintient pendant un long moment devant les bois servannais Mais. par maladresse et indécision, Garnier. Coquio. Leclainche, loupent tour à tour des buts tout faits. La 3. A. réagit et inquiète Després. A la suite d'une descente de Mortzière Haquln met la main, d'où un penaity que Després ne peut arrêter. Il reste 20 minutes de jeu, qui seront à l'avantage de l'Etoile Faouen se dépense, mais comme toujours le savants ne savent pas profiter des occasions offertes. La J. A. ferme le Jeu et doit concéder deux corners consécutifs, bien servis car Marcel. La balle frappe le po'teau a deux reprises différentes, alors que Leduc était battu et la fin survient, consacrant la victoire de la J. A., qui doit s'estimer très heureux du résultat, car seule l'indécision des avants stelllstes a été la cause de la victoire. Il sera intéressant de revoir ces deux équipes aux prlses et si l'Etolle peut présenter. comme nous l'espérons, sa ligne d'avants au complet, elle pourrait bien nous causer une surprise.

Excellent arbitrage. 0 Korrigans Vannetais U.S. Gourinoise font match nul 4 à 4

Match disputé, joué dimanche malgré le terrain détrempé par la pluie. D'entrée les Korrigans s'imposent, mais la défense gourinoise ne laisse rien passer. Gourin réagit et par son ailier droit Troniou marque un but. Les Korrigans se font de plus en plus dangereux, mais la défense gourinoise veille la balle voyage d'un camp Il l'autre et sur me main d'un arrière vannerais, c'est un lenalty le but est acquis.

Le repos est sifflé sur le score de U. S. G. 2 buts; Korrigans,-0.

A la reprise, Gourin domine et après une belle combinaison de la ligne d'ava:it.s. l'inter droit. Des Déserts, rentre le but. Les Korrigans son tdêroutés mais ne tardent pas à réagir et marquent leur premier but. A la remise en jeu les Korrigans pressent les buts gourinois. Sur une échappée de ces derniers, le -S' but est acquis en faveur de Gourin. Les Korrigans reprennent et coup sur coup marquent deux buts. U. S. G. 4 buts Korrigans, 3 buts Main d'un arrière gourinois, le penalty est accordé et transformé, ce qui met les équipes à égalité.

En résumé, les Korrigans se montrèrent plus surs, et grâce a leur capitaine Fily, qui sut mener son équipe. firent une belte partie. A Gourin, la défense fit une très belle partie et toute l'équipe est à féliciter. Arbitrage très impartial de M. Popars. 0 A.S. Bubry bat U.S. Guémenoise par 4 buts à 2

Bcbry, 13 novembre. Contrairement le but. Les Korrigans sont déroutés mais ouémenoise, c'est l'A. S. de Bubry qui est sortie vainqueur de cette rencontre. La première mi-temps se déroula à l'avantage de l'U. S. G. qui menait par 2 buts à 0 au repos. Dans la seconde partie du match, Bubry prit le commandement et réussit à marquar 4 buts sacs que Guémené puisse -augmenter son score. 0 Tour d'Auvergne (1)

bat A.S. Vitréenne (1) par 3 buts à 2 Vitm. 14 novembre. Cette partie jouée Lier n'a pas tenu ce qu'elle promettait par suite d'un arbitrage imuf lisant. En première ini-temps. l'A. S. V. domine franchement et à la 3' minute marque le premier but La T. A., par une belle descente, shoote faiblement au but et égalise.Les rouge et noir émoustillés, bombardent les buts rennais. Sur un off-side très visible, la T. A. augmente le score. Les Vitréens. quelques minutes avant le repos, égalisent.

A la reprise, les joueurs énervés par l'arbitrage fantaisiste pratiquent un footbail qui laisse beaucoup à désirer. Un

penalty contre la i. A. n est pas transformé par Bagourd. Sur une train douteuse de Ducliesne, la T. A. rentre le 3' but. La partie se déroule ensuite de façon très hachée.

Considérations. A la T. A. sont à téllciter le goal. Anger, le demi-centre Decoux, Opine). Hervagault et 'allier. L'A. S. V. a joue sa plus mauvaise partie de la saison. Il est temps qu elle joue avec coeur et cohésion. Alors les plus beaux résultats lui seront permis. Une réclamation a été envoyée d la Ligue au sujet de l'arbitrage. 0 U. S. Basse-Indre

bat U. A. Intergad'z'arts

par 2 buts à 1

Angers. 13 novembre. La première ml temps est nettement à l'avantage de Basse Indre l'U.A.I. avait bien commencé, mais manqua de réalisateurs et dut se canton ner en défense où elle se montra à la hauteur arrivant au repos sans but contre elle.

Le Jeu en seconde mi-temps est égal. Basse-Indre marque le premier but auquel les Arts répondent par un but éga- Usant a u.a"jue.

Les Arts réduits à 10, ne peuvent éviter un deuxième but pour Basse-Indre qui iuî assure la victofre victoire méritée ayaut le plus souvent mené les attaques et dominé dasn l'ensemble sans toutefois faire preuve d'une science supérieure.

non arbitrage de M. Tremelle.

C.S.J.B. (r.). bat S.N.U.C. (r.), par 4 h t. Intrépide (2) bat P.M. de Segré (2), par U.S. Doloise (1)

bat Stade Dinannais (1 ) par 6 à 8 Dkan, 14 novembre. Dimanche dernier, en match de championnat, le Stade Dinannais, toujours en difficulté, a <;ù baisser pavillon devant les joueurs de !'U S. Daloise, La défaite du Stade est due en grande partie au manque d-entrainement de ses joueurs qui ne peuvent, à l'heure actuelle, tenir une partie complète.

La partie, arbitrée par M. Robert d'une façon nette et impartiale, commence à 14 h. 15. De suite Dinan intercepte et iar sa gauche se montre agressif. Puis Dol remonte le terrain et Vlot doit intervenir. Lamiré et Prigent font des prodiges niais Passemard, inaccoutumé aux joueurs premiers, est lent et des combinaisons qui semblaient dangereuses sont anéanties. Puis la balle revient vers la gauche. Benoist choot au but, le goal arrête au pied avec difficulté, Rolland reprend et d'un joli shoot marque en coin. Dol égalise peu après Puis une combinaison Monnier-Rolland fait aboutir un penalty que Benoist transforme la mi-temps arrive, Dlnan mène par 2 à 1.

Dès la reprise Dol égalise Dittan, marque un but. A partir de ce moment. Dol est mattre de la situation et gagnera le match par 5 à 3.

1)0l a une équipe très athlétique ayant beaucoup d'allant son attaque joue par les ailes dont la gauche est très vite. Les demis-ailes sont agressifs. Les arrières et le goal sont les points faibles de l'équpe. A Dinan, Guigot, Lamlré, Prigent et Le Bretton firent une belle partie. Morel 1 joue trop près de ses bots et Rolland.

quoique toujours bien placé, n'est pas assez vite pour jouer auier. Benoist et Monnler furent peu chanceux. Levavasseur tut qu'un faible demi-centre.

Dinard A.8.C. (1)

bat Stade Briochin U.C. (1 ) par 3 à 1 SAiNT-BEiEuc, 14 novembre. Ce match. qui s'est dlsputé dimanche dernier, au Parc Municipal des Sports de SaintBrieuc, devant une nombreuse asslstance, fui. à vrai dire, des plus captivants. Le leu, cependant, ne fut pas aussi beau qu'on pouvait l'espérer, en raison surtout de l'ardeur déployée par les deux équipe», c,ul cherchaient avut toux ie résultat. Le score de 3 à 1 en ?»venr des Dlnardais, reflète bien la physionomie de la partie, car la victoire leur revenait Indiscutablement. Ils accusèrent, en effet, une certaine supériorité générale et principalement dans leur attaque devant laquelle les avants briochins n'existèrent pour ainsi dire point.

Après une début foudroyant, qui nous donna une très nette impression de l'écrasement du Stade, ies Dinardais semblèrent vivre un peu sur leur avance, permettant ainsi aux bleu et or de se remettre et coordonner enfin leurs efforts. Les locaux furent n.ême jusqu'à Inquiéter assez sérieusement la défense adverse, mais tes avants manquiient '.uta.enient d'efficacité. Dinard riposta, comme bien on pense et Il 'aJlut tout M sang-f'oid d'un Le Bévic, le brio d'un Lemonmer en excellente forme; le courage J i.n ,ck et d'un Gauthier, pour iMter au S U. il, C., une trop sivère défaite Ceci nous amene donc à dire que le Stade Briochin a surtout perdu, dimanche i>ar ses avants, qui nous déçurent r<rj:o>i-iément. La partie

Au coup de siftlet, «orné par M. Elaux arbitre officiel. les dtux équipes prennent les formations suivantes

S.B.L'.C. Bivic

Cheminant Lemonnler

Jack Le Gentil Gauthier

Guizard Garel Gouézou Cadoux Perrlo Toussaint Morellec Le Basnier Weawer [Huet

Guillory Simon Maudet

Chuitton Gicquel

Dinard Saffanges

Le coup échoit à Dinard qui, dès l'engagement, se montre menaçant, mais échoue en six mètres. Saint-Brieuc se dégage et tente le but. mais Saffanges arrête. Les visiteurs reprennent ensuite l'avantage qu'ils conservent quelques Instants. Les bois locaux sont alors en danger. On note un corner contre le Stade sans résultat, puis une belle balle de Weawer que Le Bivic cueilie admirablement. Enfin, sur centre de l'ailler gauche. Weawer, que l'arbitre n'a pas vu offside, marque le premier but. Dinard A. S. C. 1 but; S.B.U.C: 0.

Les Briochins tentent l'échappée, mais Dinard redescend aussitôt. On sent que les. bleu ont peine à desserrer l'étreinte et les visiteurs font plusieurs essais L'un d'eux est superbement transformé par lforellec, d'un beau heading. pinard 2; S.B.U.C. 0. Il y a environ dix minutes que la partie est commencée. Aussitôt la remise en jeu, Le Bivic doit parer un dur shoot de l'extrême droit. Un corner contre le Stade ne donne rien. Les locaux réagissent et donnent à Saffanges l'occasion de s'employer. Dinard concède un corner contre les « bleu ». un bel arrêt de Le Bivic, suivi immédiatement de deux autres corners, toujours sans résultat. La balle voyage pendant quelque temps, d'un camp à l'autre et le repos est sifflé. Dlnard mène alors par 2 il. u.

Au début du second « time les visiteurs semblent ralentir un peu. Les avants briochins en profitent pour essayer d'etfrayer Saffanges, mais leurs shoots manquent de force, parfois même de précision et rien ne rentre. Un corner contre Dinard est donné par Guizard au ras de la barre et Saffanges sauve de justesse. Le corner qui s'en suit est infructueux. Les Dinardais accentuent leur pression. Le S.B.U.C. concède un corner qui ne produit rien. A la vingtième minute, l'extrême gauche dinardais est blessé et dès lors ne fait plus l'office que de figurant. Le Stade en profite et donne à fond. Saffanges arrête un shoot de Guezou. Le nut semblait rentré, le portier dinardals étant bien en retrait de sa ligne, mais l'arbitre ne siffle rien et la partie continue. Di-

nard descend Corner contre le S. B. U. C. suivi d'une belle échappée de Jack, arrêtée par une main de Perrio. Les Briochins harcèlent la défense visiteuse. Leurs efforts sont enfin récompensés car. sur un centre de Guizard que Saffanges ne peut renvoyer, Gouézou sauve l'honneur. Dinard 3 buts, S. B. U. C. 1.

Encouragés. les locaux reviennent a l'assaut et se font de plus en pl.1s menaçants, mais Chuitton et Gicquel font bonne garde. Quelques descentes sont ensuite effectuées de part et d'autre et la fin est sifflée sur ce résultat. Dinard 3 buts; S.B.U.C. 1 but. Comme nous l'àvons dit plus haut, c'est la meilleur équipe qui a gagne. Les Dinardais présentèrent en effet un onze plus athlétique et plus homogène que celui de St-Brieuc. plus rapide aussi et supérieur en technique. Après avoir rapidement déDuté, (2 buts en 10 minutes nous faisant entrevoir une nette victoire, ils se rallentirent par la suite non sans toutefois essayer de temps en temps, de trouver Le Flvic en défaut. Ils n'y parvinrent qu'une autre fois en deuxième mi-temps. Saffanges. dans les bois. n'eut pas gros travail Le peu qu'il eut a faire par exemple, il le fit bien et noue aurions aimé le voir un peu plus à l'ouvrage. Le tandem Cuitton et Gicquel fit une excellente partie et annihila toutes le- attaques sbucistes Les demis aussi furent bons Us ne surclassèrent point toutefois la ligne Intermédiaire locale. Le savants firent par moment de jolies choses nous y avons principalement remarqué Morellec et Weawer.

Les Briochins, à notre sens, n'ont pas donné leur partie habituelle. Leurs lignes ne se conjuraient pas. Les avants manqualent d'efficacité. La ligne de demis d'où Jack émergea fut la meilleure du Gauthier, pour sa rentrée fit aussi une belle partie. Le Dionniea, à l'arrière. surclassa son partenaire. Le Brivlc eut de beaux arrêts et ne pouvait rien contre les buts rentrés.

L'arbitrage de M. Riaux ne fut point digne d'éloge. p Stade Lavallois

bàt Cadets de Bretagne par 1 but à 0 Profitant d'un temps superbe, wn public fort nombreux s'était donné rendez-vous sur le terrain du Champ de la Croix, pour assister à la rencontro de Championnat Cadets de rlletagne Stade Lavallois. Celleci fut jouée très rapidement et suscita, en première mi-temps surtout, un intérêt des plus vifs. Les deux équipes nous firent assister à quelques jollese phases de Jeu et le érsultat resta indécis jusqu'à la dernière minute.

Les stadistes ont le coup d'envoi et de suite se montrent menaçants. Par de larges ouvertures aux ailes ils mènent des offensives très précises et Grégoire est obligé de s'employer sérieusement sur une belle passe de Léon a Gougeot celui-ci renvoie à soa partenaire et le goal des Cadets est battu par un shoot ne lui laissant aucun espoir. Les Lavallois continuent leur pression et Surbec botte un corner q«1 est bien près d'aboutir. Mais le petit ailier droit tango se froide un muscle et après, bien placé, shoote mollement dam les mains du goal rennais, eL?e Cadets se ressaisissent et amorcent, quelques atta-

ques par leur aile gauche. Les Stadistes prennent à nouveau l'offensive et donnent l'occasion aux arrières visiteurs de se mettre en évidence. Ceux-ci re.wrtent les hostilités dans le camp lavallois. Sur un rebond, à l'endroit de la surface de réparation le plus édoigné des buts. la balle roule sur le bras de Stéphan et à la stupéfaction générale l'arbirte accorde penalty Marc le botte a côté. Jusqu'au repos, les adversaires domineront tour à tour sans pouvoir modifier le score.

Dès le début de la seconde mi-temps, les Cadets partent à toute allure et imposent leur jeu. Ils multiplient les ocensives d'au:»ius dangereuses que la plupart du temps les ailiers rennais partent en nette position de hors-jeu. La défense lavalloise est à la hauteur de la situation et brise inlassablement toutes les tentatives adverses. La ligne d'avants stadistes privée d'un de ses meilleurs éléments n'arrive pas à coordonner ses efforts. Cependant sur une belle ouverture de l'aile gauche. Léon, à quelques mètres des buts, est fauché par un croc-en-jambe sous l'œil impassible de l'arbitre qui fait perdre aux Lavallois une belle occasion de marquer. Jusqu'à la fin les Cadets domineront sans réussir à égaliser.

Les Lavallois fournirent une bonne Dremière mi-temps mais baissèrent vied par la suite. La détense avec Monoré •Hervé Roger offrit une sécurité remarquable. Barges s'avéra le meilleur demi sur le terrain et fit un travail formidable. Bazin se ressentit de son match de ven-

dredi et ainsi que Stéphan ne joua pas aussi bien que d'habitude Léon se montra le meilleur avant. Gougeon, après un début prometteur, termina faiblement et ne put faire oublier Yvinec. Marzeile joua quelquefois mieux et Bouvier temporisa trop. Surbec, blessé, ne rendit des services que pendant dix minutes.

Les Cadets présentèrent un onze bien en souffle qui, au milieu du terrain capable des plus jolies choses sembla réduit à l'impuissance devant les buts lavallois. A aucun moment les joueurs rennais ne donnèrent l'impression de pouvoir mar- quer. Grégoire. Robert, Thébault et sur- tout Jan furent les plus remarqués. Marochain, R. Charpentier. David, pratiquèrent un jeu sobre et efficace. Marc, Bouthemy, P. Charpentier, Dumas se dépensèrent en pure perte devant la belle défensee lavalloise

luaurtiUA jnj aunafa-i K op 3SEJUqj«.i trop faible 78 Stade Léonard (1)

bat Stade Morlaisien (1 ) par 4 à 2 Morlaix, 14 novembre. Cette partie se déroula hier devant une assistance assez nombreuse et par un beau temps. En l'absence d'arbitre officiel, M. Yole. du Stade Morlaisien remplit cette fonction. St-Pol engage, Morlaix intercepte et descend sur l'aile gauche. Les descentes se asse zégal. A la quintièmo minute, l'arsuccèdent de part et d'autre, le Jeu étant bitre accorde un penalty aux Morlaisiens qui est transformé par Boullocli. Les visiteurs repartent à l'ataque et égalisent quelques minutes avant la mi-temps. A la reprise, le jeu est plutôt en faveur des visiteurs qui marquent un deuxième but.

Morlaix reprend l'avantage mais fignole trop souvent devant les buts et ne peut conclure. Les « rouge et noir » dominent ce qui n'empêche pas St-Pol de marquer deux nouveaux buts bien amenés par Peuven.

Morand, d'un beau shoote, rentre un deuxième but pour Morlaix.

La' fin est sifflée peu après sur le résultat de 4 à 2 en faveur dis visiteurs. Le Stade Morlaisien joua à dix durant toute la deuxième mi-tem.ps et l'ab^Jice de Jégaden, à l'arrière se fit durement sentir.

Arbitrage consciencieux de M. Yolé. CHAMPIONNAT SCOLAIRE

ACADEMIE DE RENNES

C.S. Chevrolller bat Ecole Normale d'Angers, par 4 buts a 2.

MATCHES AMICAUX

APRÈS LE MATCH

STADE RENNAIS U.C. F.C. CETTE Nous avons dit hier ce que fut cette partie qui se termina par une nette victoire du S. Rennais. Nous dirons aujourd'hui comment, à notre avis, se comportèrent les joueurs qui eurent à défendre les couleurs du S. R. U. C.

Nous ne parlerons pas de Szabo dans les bois, blessé après cinq minutes de jeu, il dut se retirer. Baot. qui prit sa place, mérite de très vives félicitations. Il est petit, c'est un fait, mais il a pour lui une grande mobilité, un sang-froid qui ne le quitte jamais, un sens de la place excellent. C'est un jeune qui, avec un peu de pratique, peut donner confiance à ses dirigeants; il est à suivre. Gervot fut peutêtre moins bon que lors de certains matches que nous l'avons vu jouer. Avec Daris qui fit une très belle partie, ils constituèrent un très bon tandem qui ne peut cependant être comparé à celui d'en face dans lequel Mairesse fut. de loin, le meilleur. Ajoutons pourtant, en ce qui concerne celui-ci, qu'il ne fit pas. dimanche. preuve d'une classe Internationale.

Dans la ligne de demis rennaise, Nlko fut le meilleur, Il fournit un travail formidable et entraîna, avec fougue, ses deux ailiers. Heslot, auquel on ne peut rien reprocher, puisqu'il se laissa rarement prendre en défaut par l'aile droite cettolse qu'il avait mission de marquer et Brard, qui se montra meilleur en défense qu'en attaque. Et, cependant, bien que cette idée paraisse paradoxale, après notre appréciation, nous aimerions voir Brard dans la ligne d'avants.'

Leprince. n l'aile gauche de la ligne d'avants, fit sa partie consciencieusement; Il fut le rapide et courageux ailier de tous les jours, mais, est-ce la fatigue du vendredi t, ses centres en première mi-temps furent peu heureux. Mouézy. près de lui. fit une belle partie. Peut-être moins fougueux qu'à l'ordinaire, il s'entendit parfaitement dans ses passes avec Leprince et Lhotka et ceci vaut mieux que cela. Lhotka fut le roi du terrain; ses ouvertures classiques, la précision de ses shoots, ses reprises de volée le firent, dès le débat, marquer étroitement par ses adversaires; il eut, néanmoins. le plus souvent l'avantage pour le plus grand profit du onze rennais. Touffalt. dans un mauvais jour, nous avait fait meilleure impression contre Salnt-Maur; Il commit de nombreuses fautes et ne se retrouva qu'en fin de partie. Vaillant, enfin, fit de son mieux, mais semble avoir perdu des belles quallrés que nous nous plaisions à lui reconnaître les années passées. Attention Vaillant, la forme s'en va beaucoup plus vite qu'elle ne vient.

Chez les Cettots. en outre des arrières déjà cités, le jeune goal fit une bonne partie. Henrlc, le titulaire, n'aurait pu faire beaucoup mieux si ce n'est contre le premier but; sur les autres, 11 aurait été battu, Dans la ligne de demis, Barrett se montra le meilleur et eut souvent ratson de Ntko qui lui rendit la vie difficile., dec deux autres, Harrtsson fut le plus effectif.

La ligne d'avants, composée de joueurs cachant se servir de la balle, manqua de décision devant les hnts adverses. L'arbitrage fut impartial mais, à notre avis, pas assez énergique.

Le cross d'ouverture

Une erreur dans le classement à l'arrivée du cross d'ouverture de la L. B. A.. nous a fait classer Beaudoin 3«. C'est la 4» place qu'il occupait. Voici l'ordre de l'arrivée des premiers

1" Perrichot Briens 3' Lemoine (Cadets) 4' Beaudoin 5' Fetllais 6" Duhoux 7 Jurander (Ouimper) 8» Wilhem 9» PhUippeaux. etc.

6-7-8 J. M. U.S.S. (4) bat U.S.D. (3) par B à 1 SadstMalo, 14 novembre. Hier, sur le [̃eilt terrain du Parc des Sports de Rocabey, les Juniors servannals recevaient les Jeunes espoirs de l'U. S. Doloise. Après une partie très disputée, les Jeunes noir et jaune plus effectifs, l'ont nettement emporté.

le S.R.U.C. (R.) et I'U.8.S. (R.) firent match nul 3 buts à 3

Les deux équipes comptant dans leurs rangs d'excellentes unités, se livrer» -r une lutte -sévère. M minn'ps s-aiu la fin. le S Rennais mçr.ai' rjiT 3 nuts à i. mais les Servï» "m '̃* ptas en souffle que leurs nrtcer«.Mres dont ur arrières, le gauche. n'en pouvait plus, réussirent à marquer deux buts terminant ainsi sur un match nul.

Stade Pontivyen

bat A.S. Cheminots Rennais (1 B) par 3 buts à 1

Les visiteurs présentent une excellente équipe renforcée par Marie. Orain, Le.biais. Colleu tous équlplers premiers. Les Rennais ouvrent la marque par Orain. mai Penabel ne tarde pas à éKaliser pour le Stade. La pause est siffiée sur le score de à t.

Dès la reprise. la rapide ligne d'attaque pontlvyenne met Goupil à l'ouvrnge et malgré le brio de ce dernier, Penabel et Rello marquent chacun leur but. Les ̃ locomotives surprises d'un tel résultat accentuent ééalement leur pression et mal gré les beaux efforts de Marie et de Lebiais ne peuvent cependant franchir la sure défense Pontlvyenne on Crenn et Quemener firent des étincellese.

Arbitrage Itupartial de 'il. Choptnet. Petite correspondance

Guiscrifp. Le secrétaire adjoint de Guiscrlff-Sports qui a transmis au Président de la L.B.A. un lettre d'Hillion est prié de donner une adresse pour la réPense. Ecrire d'urgence à M. Gemain 21 boulevard de la Liberté, à Rennes.

MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNAT

DE BEAUCE-ET-MAINE

U.S. du Mans bat C.S. d'Alençon par 22 points à 0

Alenços, 13 novembre. Partie toute à l'avantage des Manceaux, mais belle défense des joueurs alenonnals dans la première phase de la partie. Au repos, les Manceaux ne menaient que par 3 buts à 0. Dans la seconde mi-temps, les usmistes réussirent quatre autres essais dont deux furent transformés.

MACHES AMfCAUX Demande de matches

Le Kugby Club Rennais demande matches sur son terrain ou terrain adverse pour le 27 novembre 8 ou 15 Janvier. Ecrire urgence à M. Guillaume, place du Palais. Rennes. M8 BASKET-BAIL

CHAMPIONNAT DE FRANCE

Le Patronage Saint-Etienne

bat la J. A. de Chartres

par 51 points à 19

Dimanche la J. A. de Chartres reçevait le Patronage de Saint-Etienne pour le 1°' tour de la Coupe .Nationale de la 2 F. A. M. tilanquet. arbitre de Paris, donne le coup d'envoi à la-heures aux équipes sut vantes

J. A. de Chartres (blanc-bleu) Gougïs. Bouty, Lestradet Rigault, Girard

Saint-Etienne de itcnnes iblanc-iouge) avants Vades cap.), Toque; demis Carnet; arrières Prudor. Legall.

Dès le début du match. Saint-Etienne prend le commandement et ouvre le score par Toqué. Fier de son début et bien secondé par ses coéquipiers, 11 pousse à l'avant et continue à marquer pour &.tnt* Etienne. Pendant les dix premières minutes le Jeu est tout g l'avantage du pittm rennais qui marque à ce moment 10 à 0; mais la J. A. se ressaisit et bientôt Gou jïs. Bouty, Lestrade et Rigault n'arquent chacun un panier. suivi de deux ccups francs transformés et la mi-temps an. va sur le résultat Saint-Etieune. 29; J. A.. 10.

En seconde mi-temps, les jeunes « blanc.et rouge continuent à jouer vite et avec courage, mais leurs descentes sent parfois entravées par suite d'un arbitrage très serré. Après dp superbes l'aniers marqués par Toqué. Vadès. Carnet et quelques coups francs transformés r t'rudor, la Bn arrive sur le score de 51 à 19 en faveur de Saint-Etienne.

A la J. A., l'equipe a joué avec cœur et s'est défendue jusqu'à la fin. Parmi les joueurs. émerge Gougïs. qui marqua de superbes paniers.

A Saint- Etienne, toute l'équipe est à fé- liciter. Vadès, le sympathique capitaine. s'est montré en belle forme sur le ranter. Toques fut le metlleur, Il place de nom breux et beaux paniers et son Jeu fut très efficace. Carnet qui marqua aussi de beaux paniers s'entendit très Lien avec Prudor et Legall. qui forment une ligne arrière difficile à franchir.

M. Blanquet arhitra d'une façon parfaite et sut maintenir le jeu très correct. Le patronage Salnt-Etiennn. tt la suit» de la T. A.. de Salnt-Héller. des Cheminets. a porté à 4 le nombre (les victoires des sociétés rennaises au championnat de Franrr de basket-ball dans la Jour née de dimanche. C COUPE DE FRANCE F.F.A.

Espérance de Saint-Hélier (1)

bat C. A. S. Généraux d'Orléans par 29 points à 24

Dimanche, sur le terrain de la J. A. de Chartres. l'Espérance de SalntHéller a battu, après une partie très disputée et très intéressante à suivre, J'équipe première du C. A. S. Généraux d'Orléans, par 39 points & n.

Voici quelques détails, pris sur le vit, de ce que fut la partie.

A 14 heures, les deux équipes s'alignent aux ordres de M. Blanrhet. arbitre officiel de la F.F.A D'entrée on s'aperçoit que les deux équipes sont à peu près d'égale force, et font jeu égal. Salnt-Héller aura toutefois les honneurs de la marque. par l'entremise de Beauchê. Après quel ques belles phases de jeu de chaque côté, la première moitié du temps voit SalntHélter mené par 12 points contre 8 & la Générale d'Orléans.

A la reprise, Salnt-Hêlier mène à tout allure et désoriente son adversaire, moins

vite que lui et rentre par l'entremise de ses avants quelques beaux paniers. très applaudis. pur la nombreuse gaierle se prus-sani sur les touches. Dès les dix premières minutes de le reprise on prévoit Saint-Hélier vainqueur mais les Orléanais reirennent du poil de la bête et se font remarquer par leun beaux tirs aux paniers. Ils rerpcnient le terrain perdu au début, mais les vert gardent une certaine avance et. sur la fin. Jouant avec un brio Inaccoutumé. rentreront encore quelques points. La fin est sifflée. SaintHclier se qualifie pour le second tour et bat le C. A. S. Généraux d'Orléans. par ̃J9 points à 21. Leur victoire est régulière et ii:t ai ensuit, aux cris de Vive Rennes poussés par la galerie, très sponlve de Cbartres. Toute l'équipe est Il féliciter en bloc pour sa belle performance. Les Orléanais ne se retirent pas diminués de cette dôra'îc. Leui équipe possède de trè» bons éléments. Une mention spéciale. <m centre-avant et A "arant-drolt

Excellent arbitrée de M. Blaccbet qui fut <ofliê de tous.

0 Y. Obvez. Au Stade Rennais Université Club

Tous les joueurs ou athlètes pratic-ic-J le basket-ball sont les couleurs du 3. R. F. C. sont Jiufnvrfitnf priés d'assister a la réunion 'lui aura lieu demain mercredi Il; novembre, à 10 h. 30, au café de l'Ent ope. salle des Sports.

Les un:versitaires sont tout (.oiivoqués. 1

LA REUNION CADETS-C.N. RENNAIS Comme nous l'avons aiment, c est samedi prochain qu'aux lieu à la pis-' cine municipale la réunion Cadets-C. N. P.ennais, tant attendue dans les milieux sportifs. La formule du championnat n'a pas permis cette saison à nos deux équipes locales do se rencontrer, aussi sommesnous assurés d'assister à un d'iel «y»» mais farouche tant en natation pure qu'en water-polo, entre no? as locaux qui comytent dans leurs rnngs de nombreux chantpions et recordmen.

Nous reviendrons demain et après-demain sur les détails de l'organisation de cette réunion qui sera égayée par les accents d'un orcliestre réputé. 8 CONVOCATIONS

Rugby-Ctub Rennals- Tous les joueurs du R. C. R les jeunes gens désirant pratiquer, sont priés d'assister à t'entratnement de mercredi soir ta 8 Si. 45. ao Manège Municipal, rue de Viarmes. Let équipiers premiers y sont spérialenTent convoqués. Les Joueurs son;. prWs de ve»nir à cette réunion avec maUlots, celotto et sandai»

Kéunion du cornue a 8 h. 30. if. de la Rivière y est convoqué

Déplacement de t.aval. Tous les membres actifs désirant accompagner l'équipe, les joueurs désirant emmener leur dame sont priés (le se faire in* crire chez M. Guillaume, place du Palais, avant midi. t DANS LES PATRONAGES ASSOCIATION

CHAMPIONNAT D'UNION D'ANJOU La J.A. Saumur bat nettement

la Vaillante Sports d'Angers

Sacml'r. t3 novembre, Bonne journée des Saumurois dont l'équipe première enlève la décision sur la correspondante anfrevine par 5 buts à 2.

Puis, les seconds « ciel-blanc,. ont disposé des seconds de la Vailanto par if buts à rien

COURSES A VINCENNES

Partants probables

PRIX DE poxi-a-Modssc>\ (monté. 6.000 fr., 2.550 m.). Aujourd'hui (Auvray)..4r.thurlerou (Lemoinel, AS-de-Cœur il 'Sourroubllle). Amande 'Devreese), Alcnla (Pain). Azalée il tGuéroult) Balaklava (Marie).. Alice (Lepelletier). Avant Dernière IVerzèle!. Berka (Boudet), Benvevulo (Fontaine), Eenjamin IV (Potier) Blacy (Slmonard), Bibelot (Choisselet). Balkys Pentecôte). Basile (L. Dufour). Disette (Forcinali. As de, As (More)). Beauharnais (Boudeau), Barde 11 (Pesson). Beniamin Leyb (Chrétien). Belle Aurore (Rivolon). Belle ne Jour if (Gitton), Bayadère 11 (Rouxel Béréntre F (X. Reine des Prés (Vandegtpste). Boule de Neige (Buisson). Bienvenue II (Le Layo'. Barbe-Bleue .'M. Capelle'. Brescla tC de Wazières).

Prix d'Isigny (attelé. 8.000 fi.. 9.250 m.). C-Pur de Rose (Delamare1. Chypre C (Hardy). Amazone B 'Vanlandehem), Collier Rouge (Cauvin), Coléra (Gitton). Caisse Dorée (Capovilla Cherville (Verzèle. Cus.1er (Netterl, Champdlen (Posttc Clair de Lune V (Simonard). Cal? (Vandeginste). Cordon ;Staron), CHquette (tssartial). Capricieuse (Bouley.. Candidat Masson1, Ciboulette-Vin (More)). Colette Ilab (Vercruysse), C'riset (Lasserrei Cirôs 11 ,'Prosper).

PRIX DE Cornulter (attelé. 40. CO francs, 95.000 mètres!. Ballerine (Dessauze), Britijère-ll iGuéroult' Bridge (Forcinal), Bénedite (Carré) Belie-de Joui C. Masson). Bas-de-Gatne-11 ou Bégonta-Il 'Th. Monsieur). Brtère (C. de Wazièrc^l. BancoIV (Leverrier). Bégonta (Brand). BogharJt (Postlc) Bravaite-ll (Vieil. Ber.hamin-IIl (Tamberi).

PRIX DE Mailevrier (Steeple, chevaux de selle, poids moyen et lourd 15.000 francs. 3.600 m ) Bampono (Hertault Valèria nt. de Saint-Mirel (le-Il (R Esther Volcnn-i: ou Beall.GosseIl (M d'Ideville), Baliverne-ir (Hartveldi, Athos-Vl (Nebolt). Artilleur (Lescalle!4*saut-li (Juge" Arbalette-1 (Storck., Son. .«ecoj/r» (Dorange). Aiglonne (Fournier), Volonté (M. de La Tour) Bouthe-en-Cceur (Francillon! Aouda !Richardl.

PRIX DE Qcicper (monté. 15000 francs, •2.500 mètres) As-d'tjour on Bai/adere (G Penterôte\ Balouata-lll (Boudet'. Baby-Wilke.. tPeribarg), Viego ov .,d-Gloriam (Forcinal). diserte (Cholsselet1. Argyll (Dufour),. Val-Suznn (Hugues Astra. kan fPIcardl, Amer-Picon (Verzèle) Bagatelle-111 (C. de Wazières) Voluptéll (Szabo) volubilis-il (Pesson 1 Bonne- Fortune (Poey). Vlan iFeray). Amen-11 JGIttom. Aladtn rpottlerî, Vertnrtu. 'Devreese). 4pol. Ion ICnndde). Annlbnl (Reneanrti

PRIX de LA Garonne (ittele 20.000 franc, ? 200 mètres!. Valmy-Wtlke ou TeddyWllkes (Guéroult). Vegrann iCapovllIal. AUbenne ou Whallts-T (L. Forcinal!, Valeur (Tamberi) Apollon (Cnuddet Auberiet (Goutn) Fin Sec 'Butte. Tapageur (Macé). Tvrlurttte (Sourroubille) Roitelet (Ns veux), Templier CKocft».

Pronostics

t' course, 4»de»as. BarOeWeu».

̃̃>' course. .4ma;one B. CaprideuM.

V course. Briere, Banco IV.

4' course, Artilleur Antilope.

5' course. Ad Gloriam. Vlan.

tr course. Prat. TemvlUr.


PU», la u novembre (de notre eerrt*pondant tptcial).

BEURRE. La vente e»t acUw, it les cours en h*u*»e de •» »a Ir. sur tes moyenne».

Oo cote au kilo (couri ejirtme») «n- trt/ugti Normand' :j a Si Bretagne, M t 10,50 CiarenUi Poitou, U » 22 Toursine. 1» à 92 diver». il SO rnar ctumdt ̃̃ Nonnandu, u a tUO Bretagne. 1« centre* divers, K.80 Il te dire», 10 17-, peitu /Jeun.. dlyere. u.M a t7: beurres en livre beurres sale* ou fondu*. H U.60.

Arrivages du Jour beurres français, S6.367 kilos ventes du jour, 14 462 mot- tes reiMrre du jour l.in mottes. <EUF6. La vente eet «clive cours termat particulièrement »nr les oeufs la coque et le» œufs etrtng-ers.

Cours par colis de 1.000 œuf» Normandie extra. 1.060 a î.-so choix, ma 1.000 crdinatre. 7)0 Il 890 Bretagne choix. 760 a 1.100; ordinaire, K» t 770; Brie Beauce. 1.150 t 1.600 Poltotl Choix. 1 019 a 1.980 ordinaire. 900 ̃ l.oio Touralne choix. 1060 a I.920: ordinaire. BJO <k 1.070; Midi cbolx. NOi IW; ordinaire. «00 t 910 Ouire-Mer, 660 a 7» conserve, 560 d 730 Europe-Centrale. 690 MO frigo. 650 a 750. Arrivages du Jour mxnztn. 1!S collt français, 426 colis.

Vente» du Jour 709 colis.

Resserre du jour i.hs colU.

FROMAGES. Pâtes motles vente a<: <ive hausse dtlOiV (r. dans l'ensemble rate* atebes venu active, cours terme». Prix au cent cour; extrêmes) Camemlierls Normandie, no à 360 diver», i» t if»; Llsieu* bottes, 100 à 600; vrac. 100 h «0; Gournay, 25 a 110 Neucbâtel, 15 A 206; Pont-1'Evêtiu». 160 fi 360: chèvre, « a 360.

A ta dizaine Brie moyen moule, 160 à 230 laitier, 80 à W0.

Aux 100 kiloe Port-Salut, 400 a 1.200 Gruyère, 1.000 a 1.300 Comté. »U0 a 1 .300 HoUandt. 030 3 1.130

Arrivages p&tes molle;. 6.87» colis pour J0.796 kilos pâtes eèches. 956 colis pour s.iw kilos.

VIANDES. Vente assez active.

On cote au kilo 'coure extrêmes) Bœuf sans changement.

Quart derrfère non trait* 1" quai.. 8.90 9.90 V quai., 7,20 1 8.10 • 3* quai.. 6 a 7.10 quart devant. 2£0 à 6 aloyau, 5 a 15 train entier. 6 à Il paleran, 3 a 6.50 Veau ̃. bâUbje de 90 1 80 tr. sur tes 2' «y qualités

8" quai.. 8 a 9.80 8' quai.. 5 i 7.00 pans. cadeau. carre. 6 a J4; Datée complète. 4.» a 5,M.

Mouton 1 baisse de qo fur. sur les fr et V qualités.

1" quai.. 10,80 JH;f T qual., S1 quai., 5 » 8,70 gigot. Il Il 17 carré, 8 k il: épaule. 6 a il asneau de lait. 1: a 16.50.

l'orc hausse de 90 demi. 50 fr. sur lange et 90 fr. sur relns.

Demi 1" quai.. ioju à 11, to; 2' quai.. B,SO 4 10.70 longe ou filet, 10 Il 15; reins. 9 à 15.30: poitrine. Il à HJW; jambon, 0 à 13 lard. 6 à 8.

Arrivages du jour 960.000 kilos.

VOLAILLES, Lu arrlvace» sont asfez Importants Vente active Hau?te de 100 tr. sur les canards rouennais, nantais et de ferme; 15 à î5 fr. sur tes lapins mort 95 fr. sur larins vîvanti U Ir sur Tes" oie», h» poules et cons vivants Jeunes et vieux Le poulet Je Bresse est peu de, mandé, en raison des prix élevés, et subit une baisse de 50 fr.. de même tes lièvres et les faisans, qui balstent ue 9 fr. Oc cote au kilo icoi.r? extrêmes) canards rouennais. 50 à Si nantais, 90 a 94 de ferme. 10 a 15 gros agneaux, 6 1q dindes Gatlnals et Touralne coqs. 0 1 13 poules, 13 à 16.50 dindes Mtdt coqs. 9 Il 15.50 poules, t2 t 10 folt gras d'oie. 45 à 55 lapin? Gatinais. 9» a t0 dtvert. 9 A 8.63 oies en peau, 7 9.75 otes dépouillées. 9.S0 4 v. poulets nantais et GAtlnals. tâ a 18 Breese, 16 Il 19J» confielts étrangers. 10 poules de Bretagne. 14 Il 111.

A la pièce Icoure extrêmes) pigeons VolalUn vtrantet On cote au •<> (co.urs extrêmes) canarda, 9 A 12 lapins, 7,75 a 8.50 oies, 9 A Il poulets jeunes, le à 16 poules et coq vieux, 9 à 13.50. Arrivages 109.000 ttloa.

GIBIER. On cotr t U pièce (cours extrêmes) caille*. '2.50 à 5 eanards sauvages. 15 à 92 falsa.n coqs, 15 t 35 poulet, lî à se lapin; d/j garenne, 5 a 13 lierres, s-2 t tevrauts, is a en merla, t#> A 3; pilets. 0 a 10 sarcelles. 4.50 Il 7,S0.

A la douzaine alauettes, 10 à 90: bbcames. 18 a «S.

Au kilo (cours extrêmes) cerfs. biches. 8,50 chevrenile, H 17 marcassins. 10. Arrivâtes 5.SO0 kilo*.

LEGUMES Le marché est faiblement Approvisionné mais >a vecte est active. Hausse a peu vrvs generale. Hausse de 10 A 30 fur. sur les carotté aux 100 botte?, W a 60 fr. sur l'endlvi. 90 a 30 fr. snr les choux de Bruxelles, 25 fur. sur les poireaux, en A 100 tr sur les haricot* vert».

On cote aux 100 kl) (cour, extrêmes) ail. 80 à 180 carotte: de Meaux. 60 a 60: Nantes. Sully. 60 à M cerfeuil, 150 à «0 champignons couche extra. 1.400 a 1.900; moyens. 1.100 A U5C: connene. 1000 à 1250; chicorée Nante. Orléans. 70 Il 110; choux de Bruxelles. *0 4 ÎS0 raves OU rutabagas, q0 d 30 crosne:. 350 Il 500 écbalotes-ol?non9. go A 130 endtves, 180 t 500; épinard. Ion' » 170; escaroles, 60 A 100; haricots verts départements. Ion A «00 bpurre. W0 A 300 ecouer, i»o a 500 fla?eo1ets. iîO » 180 jets. 180 a 100 laltue de Nantes 190 A 180 départements. 100 a 150 1 lentilles. 350 r »M mâche'. 50 t 160 navets nies et Vlarmes. SO a 40 oignons en grains. 71 A 150 ouille. On à 110 patates, 330 poivrons i?0 k 3tt> pissenlit de Pari? I5f i MIanx. 400 500 pots verts. 300 à «00 cassés. 400 Il 450 potiron» 40 a 50 topinambours. 40 A B0: pommes de terre nouvelles Algérie. 1S0 à 250 Mtat. ÎOO MO Hollande commune, 55 80 rosa, 80 A 95 jaune mnde, 45 à 46 saudffe rouge. 50 56; eMerllng. 45 A M blanche commune. 30 a 60. Au ctnt artlcbanU Breton». 30 A 130 aubergines 30 A 73 chicorée Parts, -5 A 60 choux verta Paris. » 70 rouge». 50 A t"0.: choux-fleur» SalntMalo, TO a 180 Paris. «00 a 395 courgettes 60 A 90 escaroles, M à e0 laitues, 20 75 romaine». 30 t 130.

Aux 100 botte* barbe de Capucin. 60 à 80: earotte des Vertu», 70 4 11"; de Mon te»«on. 90 fi 140: clbonles. 00 a HO; échalotes nouvelles, 150 à 180 estragon. t00 a 150 fenouil. !!0 A 500 naveta. SO A '0 panais. M A 00: Poireaux. tso à 300: radis notre. 100 il its.

Aux 216 bottes cresson. 40 a 70

A la botte céleri en branches. 1.50 à a (brin. 0.75 a 1.» salsifis Orléans. a a 8.50 Paris. 1.50 à 3.

A la pièce cardons, 5 (5 céleri-rate, 1.30 A

Au kilo truffe!. e0 A 10.

FRUITS. Vente calme.

On cote aux 100 kilos (cours extrêmes) châtaignes. 60 à ti0: colncs. 900 a 450 dattes. 350 a 700 figues sèches, MO a 600 marrons. 160 a MO nèfle», tno a 300 noisettes sèches. 600 a 900: noix fraîches (éealêesl. 550 a 780: oranges. 200 à 700: poires choix. 300 à 1.600 commnnes. 50 a 950 pnmmef choix 100 à 600 communes. 60 A 150 raistn Mane, 800 A 500 chasselas Moissac. MO à i.ono: tomatee Algérie, 160 A 580 Midi. 100 A 950.

Au kilo pruneaux. 3 a 6-

Au cent bananes des Antilles. 60. An régime bananes des Canaries. 105 ft 150.

Pims. li novembre De notre correspondant tpietal.

Temps humide et très frais; le coin merce de la viande abattue est très calme pour la mouton, mats il y a de la demande pour les autres catégories. anos jbjum'-a-xx. La vente a été rendue difficile par suite «le Ténormité des arrivages. Cependant, les bons animaux se sont défendus et n'ont perdu qu'un 9 deux sous par tandir que dans l'entreieux 1: fallu Hcher trots et quatre sou» par livre. On cote la livre de viande nette BOEUFS. Normands extra, 3.90 a 4.25; bons normands, 3.50 à 4.95: ordinaires, 3.36A-.J/78. Charall«*6, Nivernais. Bourbonnats, 'Berrichons. Bourguignons, extra. 3 95 à 4.1»- bons trfufs blancs 3.70 A 4.25; ordinaires 3.30 4 S.7O: Salers du Centre ou de Charente et rouges divers extra. 3 15 à 3.45; bons boeufs rouges. 3.05 à 3.90; ordinaires 2.80 A 3.05; gris de l'Ouest. Vendéens Parthenals Manceaux de Sarthe. Mayenne. Choletats, Nantais extra, 3.50 a 3.85- bons animaux. 3.25 a 3.60: ordinaires. 290 à 3.30. bons Bretons. 3.45 A 3.75-, ordinaires- 9.S5 a 3.55; bœufs du Midi 9.80 A 3.6S. boeufs communs de toutes races. 9.7S à 3.30

VACHES. Géntses extra CharoUaises. à 4.S5-. Normandes extra. 3.95 4.35; rouges extra. 3.60 A 3.90: Mancelles. Choletalses extra. 360 A 3.90: Bretonnes extra. 3.60 à 3.90: génlsses ordinaires de toute" races. 3.35 s 3.M: bonnes vaches. 3.30 à 3.65: vaches ordinaires 3.15 A 335: vaches médiocres 960 à 3.90; viande à saucisson, 1.70 A Î.55

TAUREAUX. Taureaux Jeunes de ferme. 3.90 A 3.80: gros, 7.85 A 3.»; Bretons extra. 3.30 A 3.80.

La vente a été assez bonne, mais seulement pour les bons sujets qui ont aiséemnt gagné cinq sous par livre: dais 1'entredeux, où 1J y a eu du tirage, on n'a progressé que de deux sous par Une en moyenne.

Les veaux de sorte extra des meilleure» provenances ont été vendus au détail, la livre nette. Il,10 à 870; bons Gatinets, Eure-et-Loir Blésols. Enre, des rayons de fonancourt et DamvlUe. 5.5o à C10: ordinalres 5 a 5.55: Tourangeaux de Richelieu. Sainte-Maure. 5.40 à C-10; Tourangeaux de Chtnon, Loudun Loches. j.95 a 6. Champenois de Romllly Sézanne, ,o?ent-snr Seine. 540 a 6.10: autres rayons Champenois, 4.70 à 5.65; veaux à robe

blanche. i.lV a 5.70: Manceanx d'Ecom mor. Mayet Le Lude. Cnateau-du-Lolr, 5.30 à 6: autres bons Sarthote 4.95 A i.VO: Manceaux communs de la Sarthe, notamment du rayon de Sablé ou de %laine-etLoire. en provenance du Baugeols, i.70 à 5 75; Anxevin», »."0 A 5.50-, Orne. des rayanx de Laifle ou Gace, 1.,0 A 5.4n C4en, Gournay. Manche A.&O A 6.43; Vendée. Deux-Sévrts. 4^0 à 5.C0-. Bretons d'I Ile-et-Vilaine et Coie»^u-Nord iM à 5.fO: veaux de servie». 4.10 h 4.90-, petits veaux. 1.6O a ÏJO.

Le débit des abattoirs a été 1res mauvais pour la viande de mouton, ce qui indisposait déjà les acheteurs et. d'autre part. l'énormité des arrivages a encore aggravé la situation. La vente a donc été trés mauvaise et U 4 fallu voir une baisse de 10 à t5 fr. en bons animaux et Ju>que 20 fr. en secondaire* et en brebis. Saut Indication contraire, les court ctaprès f'entendent à la livre nette pour animaux en laine.

AONEAUX. Les agneaux extra Southdown ont valu 7.30 à 7.1»; Dlshleys. Mérinos de Beauce. Ile-de-France ou autres réglons 6.90 A 1.60; Loiret, 7.30 à 7.70; Char. mois. 7.J0 a 7.80; Nivernais Bourbonnais, 6.90 A 7.60: Berrleho0s 6^0 à 760; Bretons. Maratchlns. 6 a 6.W-. Sarthe, Mayenne, Vendée. 5.80 à 6.30: Bourguignon», ClumpenoU 6 à 6.70: Métis 5.73 à 6.2U. MOUTONS r>ishle<r»-Mérlnos de Beauce. [le-de-France. 6,60 Il 6.80: Lolret, 6.70 à 7.10; Nlvernas Bourbonnais. 6.70 A 6.f10: Berrichons 6.50 à 6.S0; Poitou. 6.60 A 7: Bretons, Marnlchlna. 5 à 5J0; Saéthe, Mayenne. Vendée 5 à 5 50; Choletals. MO ï 5.90: Bourguignons. Champenois, 5.60 A 6.90: Charentais, Périgourdins 4.60 à 6.40; Limousins. 5.20 à 5.70 Auvergnats. 450 A 5.30: Bizets du Plateau Central 5.40 à 5.70; Lozerots. 4.60 à 5.Î5: Gascons avyeronnais, «.50 A 4.8J: Albigeois 5.40 à 6.90. Métis, *,75 à 5.40.

BREBIS TONDUES. Boa g m ne-deFrance, 4.J0 A 4.75; Berrichonnes, Kivernatses, 4.90 A 4J»; Bretonnes MaralcJUnes 4.90 à 4jO: Sarthe Moyenne, Vendée. 4.10 à 6.40: ATeyronnalses. Gasconnes. 4 à 4.40: mères usées. 3.75 à 4.95.

POBOS

La vente a été meilleure. gràce au petit total parvenu. Hau&e de 20 fr. aux 100 kilos vifs.

On cote au kilo vtf porcs tnaigres extra. 7.70 Il 7.80: hons porcs de pays malgres. 7.30 à 7.60; fonds de patrluet, 7.20 A 7.30: porcs un peu épais de l'Ouest et du Centre. 7.30 7.60 et 7.70; gros gras et nourrisseurs 7.30 à 7.60; pores du Midi. 7.90 à 7.60: porcs Craonnais. 7.50 à 7.80; Bayeux. 7.60 à 7.80: Vendée, 7.30 A 7.80; coches de toutes provenances. 5 à 6; laitonnea, 6 A 7.

Arrivages par départements Calvados, 800 beeufs, 000 vaches. 60 taureaux, 110 porcs.

Cdtw-du-JVord. 50 porcs.

Charente-lnfértrure. 90 bceuis, 40 vaches. 2D taureaux 300 mouton». Deux-Sèvres. 45 boeufs. 10 taureaux, 15 veaux. 25 porcs

Bure, 1G0 veaux. 950 moutons.

nie et-Vilaine 20 vaches. 18 taureaux. 75 veaux i45 porcs.

Loire-Inttrienre. 300 porcs.

Maine et-Lotre, 60 bœufs. 30 vaches, 30 taureaux 160 veaux. 69 moutons, 215 porcs.

Hanche. M veaux. 110 porcs,

Mayenne. 44 bœu(a. tO vaches, t5 taureaux. 13 veaux. 80 moutons. 30 porcs. Orne. t.000 bœuls. 700 vaches, 55 taureaux. 10 veaux. 40 porcs.

Sortit*. no bœufs. 20 vaches. t3 taureaux 450 veaux SOO'porcs.

V truite. 30 bœufs. 10 vaches. 33 tau. reaux. 80 moutons. 116 porcs.

vienne. 30 veaux, 1.460 moutons, 10 porcs.

Cours officiels

Cours de clôture au kilo de vtandt neue

Les chiffres s'entendent de la manière suivante ? amenés. Invendus, V. 2» et 38 quai, extras

Bœuls 426?. •SO. 7.80. 6.80, 5.80. 830. Vaches 9130, 236. 7.80. 6.30. 5.50. 8.40. Taureaux 305, 15. 7. 6.90, 5.70 7.30. Veaux 2.M. 39. 19, 10, 7.60. 13.10. Moutons 96989, 5513. 14.80. 10, 7.60 15.80. Porcs 9340. 1. 10.86. 10.28. 7.86. 11.14. Cours approximatif au kilo. poids vif. Les chiffres t'entendent de li manière suivante l1*, 20 et ao quai., extras Bœufs 4.58. 3.80. 9.90. 5.15.

Vaches 4.68, 3.53. 9.75, 3.38.

Taureaux: «.90, 3.47. S.8S. f.53.

Veaux 7.90. 5.70. 4.18. 7.86.

Moutons 7.40, t.70, 8.34, 7.00.

Porcs 7.60, 7.80, 5.50, 7.80.

BOURSE DE PARIS

Ouverture

Paris, n novembre.

BLES. Tendance terme. Hase de Il.quidation t50; courant 147.9S-U7; prochain U7.50-1 47.95; 4 de novembre 147.50-, Janvter-février la.50; 4 de janvier 49.50. tous payés.

fARiNES. Tendance mm aflaire». Base de liquidation îO2; courant 188 nom.; prochain 190 nom.; 4 de novembre 19-3 v.; Janvier-février tx> nom.: 4 de janvier t97 nominal.

AVOINES NOIRES. Tendance ferme. Base de Liquidation 99: courant W. pajé; prochain te. plus report 0.76 payé; i de novembre K> plus report 1 payé: Janvierfévriar M. plus report 1.7b payé, 4 de Ianvlir 99. plia report 2.75 payé

AVOINES DIVERSES. Tendance sans affaires. Base de liquidation 98: courant 08 qum.; prochain 'JS nom.; i de novembre 98 nom Janvier-tévrler 98 nom 4 de Janvier 98. ptus report 1 nom.

8EI6LKS Teodance sans affaire». Ba*e de liquidation 124: courant IW; prochain i:4: a de novembre 154; Janvier-février. rîi: de janvier 1'24. tau, nominaux ORGES. Tendance astu affaires. Base de liquidation 1'10; courant itO.a achet.; prochain 191 nom.: i de novembre 121.40 non).; Jaovier-fèvrier 1x nom.; 4 de Janvier 133 achet.

HUILE DE LIN ET COLZA. Tendance sans affaires. tous incoté».

SUCRES. Tendance tré» forme. Cou. rant ÎOS. 20S.50, 209. 90»50; prochain 211.50, 212: Janvier -lô: 3 «le janvier 217jO 217 8 de février 919.50.

ALCOOLS LIBRES. Tendance calme. Courant 970, 960 payés; décembre 970 payé: 4 premiers Incotés.

clôture

BLES, Tendance ferme, dljp. cote offi- cielle, 145 A 147. ?S; bax de liquidation. tbo; courant 14775 raye; prochain r.8.25 payb; 4 de novembre 148.75 payé; Janvier-février FARINÉS. Tendance sans affaire»; ba.e de liquidation 20-2; courant Ils nom.; [̃rochain loo nom.; 4 de novembre 199 nom. lanvler-févrler l»J nom.; 4 de janvler 197 nominal.

AVOINES NOIRES. Tendance souteDue, base de liquidation 99; courant 99, plus value 0.25 payé; prochain 9!), plus rep. 0.75 à 1 V,; 4 de novembre 09. plus report 1 achet.: Janvier-février 99. plus report 1.75 à 2.25 V.; 4 de Janvier 09. plus report 8.75 payé.

AVOINES DIVERSES, Tendance sans affaires: base de liquidation 98; courant 98, plus-value 1 vendeur: prochain 98 achet.; 4 de novembre 98 acheteur: Janvier-février 98 plus report 1 acheteur; 4 de janvier 08. plus report 1.25 acheteur.

SEIGLES. Tendance sans affaires; base de liquidation. 124: courant 124: prochain 124: 4 de novembre 194: janvier-février 121; 4 de Janvier 124, tous nominaux.

ORGES. Tendance sans affaires; base de liquidation t20; courant 119 acheteur; prochain 121 nom.; de novembre t21.50 nom.; janvier-février 1.12 nom.: 4 de janv. 12) acheteur.

HtriLES UE LIN ET DE COLZA. Tendance sans affaires, tous Incotés. SUCRES. Tendance faible; cour. 909.60, 909: prochain 2t1.50. 211: janvier 213, 213.50; 3 de Janvier C15. 215.50: 3 de février 217.50, 217 Cote officielle 909.50.

ALCOOLS LIBRES. Tendance soutenue courant 965 payé: décembre 966 payé: 4 premiers 970 payé.

RIZ. Courant 1'5: décembre 173; i premiers 175; 4 de mars 175. tous nomiBRISURES. Courant 140; décembre 140: 4 premiers le, 4 de mars 1*0, tous nominaux.

CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et feuilles fumées, «aufrées. Novembre 20.40 nom.: dbcembre 20.50 nom., 3 de janvier 91.10 non).; février 2140 nom.; 3 d'avril 21.90; mat 21.90 nom.; 3 de Juillet 92.30 n.; août 23.30 nom..

BOURSE DE MARSEILLE

Ouverture

Mabbiiux, 14 novembre.

HUILES. Arachides d fabrique dlsponible 515; do coprahs, disponible 507.50 de palmistes, dlsponible 45J de palme blanche. 490.

De aralnei comestible* • arachides nelltralisées désodorisées, 600-610; RuOsques supérleures 610425; ordinaires. 600-610. D'Olive de pays nues, prises au mou1% suivant région, 1. 100-1 0S6-. Tuntste extra. 1 pression, 1.080-1.070: v pression. 1:070-1 056- Alerte surfine 980470; Andalousie extra. 99S-945.

MARCHa DU HAVRE

clôture

LE HAVRE, 14 novembre.

COTONS. Tendance facile, ventes 9.900 balles. novembre 661. décembre 660. janvier 659. février «8. mars 657. avril 657, mai 657. juin 655. Juillet 655. août 650. septembre 649. octobre 644.

CAFES. Tendance à peine soutenue. ventes 950 sacs, novembre 529. décembre Dia."5, Janvier 506.75. février 502. mari 483.50. avril 474,0 mal 465.50, Juin 461.50. juillet «6.50. août 459.75. septembre 447.25. LAINES. Tendance calme. novembre 1780, décembre 1780, janvier 1750, février 1750. mars 1750.

MARCHÉS ETRANGERS

COTONS

Niw-Obléass il novembre. Ouverture: déc 19.93-19.95, mars 90,09-90.10, mal 90.15, oct, Incoté.

2* avis déc. 19,93, mars 90.05, mal 90,12, oct tncoté.

New-Obieass. 14 novembre. Clôture. Dlsp. 19.83. Décembre 10.85-88. Janvier 19.3* 94. mars 90 Oi-O-2. mal 90.0&08. Juillet 19.90. octobre 19.10.

New-Yobk. 14 novembre. Clôture. Dit pon. ".05. Novembre 19.67, décembre 19 6965. )anvter 19.70-71. février 19.73. man 19.87-89. avril 19.96. mai 20.02-05. V/in 19.93. Juillet 19.94. août 19.77. septembre 19.60, octobre 19.28.

Chicaoo. 14 novembre. Ouverture Décembre 90.05; Janvier 90.10.

cmcAoo. Deuxième avie • décembre 19.88 Janvier 20.0;.

Chïomo, n novembre. Clôture. Décembre 19.96 Janvier ÎO.03.

PCRIALE8

UvEcroot u novembre. Ouverture Blés tendance soutenue; décembre lu-3 1-3; ma» IChii mat 10-7 M. Mau inLivïrpool, li novembre. Clôture Blés Tendance soutenue décembre. t0-4, mars 10-4. mai iu-.1: Vois, tendance soutenue La Plata (Cap. oct.bov. M. nov.-déc. 3M déc. Janv. 3*4 Wiknipu, 11 novembre. Bjej sur no. vembre. I3v 7/»; décembre, !•» |4; mai. t33 7/3. Avoines sur décembre. a6: mal, 31 1/4. Stiglet sur décembre. 102 1/$: mal. 106 |/8. Orges sur décembre. ~-i 4: mal. «3 s/4,

New- York, ts novembre, Bits 1 roux d'hiver n' 2. dlsp.. 141 i/a-, dur d'hiver n» J rttsp.. t4î 1/8: blparré durum Il' 9 dit?.. 188 1/8. Vais biuorré pour 1 exportation. et 6/8.

Chicabo, n novembre. Ouverture décembre iï? 5/8, mal va •»/!

Chicago, Il novembre. BU dur d'hiver n' 2 dl«> 120 814: n' 3, 1TO: sur décembre 127 Il'; mars. 130 3/4; mal. 133 3/8i Mur» bigarre n* 9 dlsp Incoté: wr décembre. Si 6/8: mare 86 S/8: mal. 8» Ta. -U-ofnej »ur décembre, ta 1/4: mars.! 6i> 1/8; mai, 5t, Seigles n* 9 dltp.. Inca. té: sur décembre. 105 3/1: mars. ,en 8/4: mal lot t.

8U0RE8

Londres, 14 novembre. ouverture. Sucre blanc granulé, tendance ferme. Novembre 14-3 A.. 14 S-4 v.j Janvier 1« V.. 15^> 3-4 A.: mars 18-S 1-4 payé; mal 1M M payé: août 16-11 1-4 payé.

Longues. 14 novembre, Marché a terme clôture, tucre blanc granulé, tei.'itanee lourde; nev., 15-e vendeur iw acheteur: Janv., J6-3 V, tft-10 1/2 A.; mars, 18-5 1/4 v.. 16-4 l '2 Il.: mal, 18-9 V., 145-S 1/4 A.; août. 17 V 19-H t,'4 A. Ntw-Yokk. n novembre, Ouverture Sucres centrifuges Cuba 4<B. décembre 292, Janvier 9M mars «91, mal !99. Juillet sot. OAFéS

New-Yobk, u novembre. Clôture. Dtspan.. 14-16; décembre 12.78. Janvier 15.76, mars 19.79. mal 12.72. Juillet 12.79, septembre 12.65. Ventes approximatives 56.000 sacs.

VITRE, il septembre, Aux 100 kilos farine, 900; froment, 133-135; sarrasin, 90- 02; avoine, 92-96; orge, 100; son. 80; aux 500 kilos foin. 2W-250- paille, HO-145. Vaches amenées 19. vendues de 3.2» 3.50 le kilo sur pied: veaux amenés 5. ven- dus de 5.25 A 5.50 le kilo sur pied: mouton amené 1. vendu de 4.95 A 5 sur pied; porcs gras amenés 3. vendus de 8 A 6.25 le kilo sur piod; petits porcs amenés 350, vendus 990-3-» la pièce. Beurre te kilo, en gros. 7-7.50; au dé- tail, 7.75-8; oeufs. la douzaine, en gros, 99.25; au détail, 9.5O-10: poulets, la couple, 95-30; canards. 30-35; pigeons, la couple. 8-10; lapins domestiques, 10-18: lapins de garenne, 6-12: lièvres. 90-30: perdrix. 7-12. REDON, t 1 novembre, Bœufs amené» 28. vendus 3.25 le kilo: vaches ame- nées 112, vendues de 2-50 à 2.75 le kilo porcs gras amenés 28. vendus de 7 7.50 le kilo; porcs maigres amenés 925. mndus de 7 à 7.0 le kilo; porcs de lait ame- nés 350 vendus de 100 à 120 la pièce.

Poulains, de 1.200 à 1500-, chevaux de 3 à 5 ans, 3.0OO A 4.000; chevaux de service. 2.000 à 3.000.

Environ 150 chevaux et une soixantaine de poulains furent amenés à la foire. Beurre. 12 A 13 le kilo; Tufs. 9.50 à 9.75 la douz. il»,

Peu cTœofs prix élevés. Beurre assez abondant. A des prix abordables. Peu de volaiflès. On demande de •» à 38 tr. de la couple de poulets; perdrix. 9 A 9.50; garenne. 7 à 9: lièvre», 19 à 25. Cidre. 100 tr. la barrique.

BAIN-DE-BRETAGNE. 14 novembre, Boeufs. amenés 10 a 13. vendus 2, cours de 3.50 à 3 60 le kilo vaches, amenées 60 à 65. vendues 1/3. prix de 500 à 1.400 la pièce veaux. amenés '!0 à 25. vendus tous, cours de 2.80 A 3 la livre moutons, amenés 30 à 35. vendus tous, cours de 2 à 2.60 la livre porcs de lait. amenés 270 à 280, vendus 415. prix de 170 à 200 la pièce porcs moyens.amenés 140 a 150,vendus 213, prix de 280 A 420 la pièce.

Beurres de 6 A 6.25 la livre œufs de 8.75 A 0 la douzaine.

Physionomie du Marché. Ce jour de foire n'était même pas un bon marché ordinaire. le temps humide et froid n'a pas engagé les cultivateurs à venir nombreux.

Les 5 ou 6 couples de boeufs qui sont venus sur la place n'ont pas eu beaucoup d'amateurs. il y en a ou un de vendu à un boucher de Reanes. les autres n'ont pas trouvé d'amateurs Dan? quinze jours .il* reviendront à la grande foire. Les vaches n'élaient pas bonnes en wénéral. Les acheteurs ne Fe montraient pas très empressés, vente difficile.

Les veaux très peu nombreux ont été avait pas pour tout le monde

Les moutons, au contraire plus nombrens vue tes dernières semaines, ont été vendus n«?ez rapidement, la Qualité était bonne en général.

Les porc petits et moyens se vendaient lentement. sans changement appréciable dans les prix.

Il y avait une quarantaine de chevaux

et PQUlatni.it n'en a pas eté lu iiim vendus. ils n'étalent pas bien reprSwti». les poulains variant de 000 francs l.-JUO Craocj la pièce xlon la serte et la (JUiilté,

Comiocm r, novembre. On cose aux 100 kilos farine, '9ô a 900: blé. MO à liii: sarratln, <>j a 90: avoine, w a g8; or«e, » 4 «•; mb, -& à 80 pallie. I«J A 1^0: foin. Fane changement appréciable utr la dernier marc!

Veau. S.7» à -2.85 la Uvre, pore. 6 «J» le kil porc maigre 90. X0 à 360 la p, et de JiO A i»; porcs de UU amenés 110. de lb0 A 180 la pièce-.

Vente calme; cours »os changement. Beurre en gros. v t 7.25 la livrer entail. 7 A 7io la livre; Qufs 9.10 A 9.75 la douz.

Hat»*e de t fr. par livre de beurre sur le dernier marché. œu(«. «ans clianse» ment.

l'ouletb. la couple, de W à 3ô poule:. <!<• 30 à .0; canard», de îi a 36.

Cidre 0:- t 70 la barriqw.

Petit marché tn raison du n.auraU temps et en préviilon de la foire qui a lieu lundi prochain. Commerce »ss« ac> POMMES DE TERRE

Bact, le u novembre. on cote W pommes de terre, 94 a 30 tr. les 100 kilo». Hontlccr. Il novembre. Bais*e >ur les pommes de terre les rouges. à 86 i les blanches A 46 fr. es 100 kilos.

BiCM, u novembre. On cote le, tommes de terre beauvals. ss a 30 fr. les 100 kilos.

Cherbourg, 14 novembre. On cote les pommes de terre So a 54 francs les ton Coin*.icts. ;l novembre. On cote les pommer de terre Sti à 60 francs le quintal. S.UM-PnasfU-suR-DrvEs. li novembre. On cote les pontmes de terra 70 francs les t00 kilogs.

DoL'ARacrez, 14 novembre. On cote las pommes de terre hollande, j:.5o t 19 Blanche. t4 à 15 saueitse. 17 à la; ordinaires. 13 à 14 francs les 50 kilo@. Sawt-Pol-oe-Leo.1, 14 novembre. Oa cote aux 100 kilos la blanche (TJptodale), de 36 h S8 fr.; la Hollande 'Jaune, de 20 à Î4 fr. Cours statlonnatres.

vitre, 14 novembre On cote les pomn.e« de terre. 53 A 60 tr les 100 kilos. Rtoos, 14 novembre. On cote les pom- mes de terre. 23 a 30 fr. les ton kilos. Combocro, 14 novembre. On cote les pomme» de terre béarnais. 29 A 95 fur. le» 100 kilos

QutsrcMiiBi. 14 novembre. On art» les pommes de terre, saucisse. 28 franco les 100 kilos.

POMMES A CIDRE

babd, 14 novembre, On cote les VOIS. mes à cidre. °00 A 940 fr. les 1.000 kitoe. Cours statlonnaires.

MiRoius-ixg-BBAuiT. 13 novembre. O« cote les Pommes à cidre 220 A w0 le* 1.000 kUos.

Vitbi. 14 novembre. On o>t<> les pomme. à cidre. 115 à 190 fr. les 500 kilos. SAKT-PreRRF-guH-Dlvis. 14 novembre On cote les pommes à cidre 220 francs les 1.000 kilogs.

Rxbon. n novembre. On cote les pommes à cidre. 200 t "20 fr. les 1.000 kilo». Demande active: prix fermes.

CoMBotjRO. 14 novembre. On cote les pommes à cidre. 105 à 1i5 fr. les 500 kilos.

QCESTtMBERi. u novembre. On colis 1es pommes à cidre, 210 IL 920 francs les 1.000 kilos.

LES ARTICHAUTS

Sjunt-Pol-de-Lson i4 novembre. tt, matin. les artichaut» ont été pavés 4 ratson de fr. 10 IL 1 fr. 20 la livre; arrtvages moyens: transactions actives.

OIGNONS ET ECHALOTES

Suxt-Poi-de-Leoh, il novembre. Ott cote aux 100 kilos les oignons, de sa h 60 francs, suivant qualité: les échalote$. de '»*» a 120 tr., suivant qualité. OHOUX FLEURS

Cbersoubb. 14 novembre. D'après les renseignements qui nous parviennent de Tourlaville et du val-0e-Saire. la satson des choux-fleurs de primeur s'annonce sinon mauvaise. du moins très médiocre, outre que beaucoup de plantations souffrant d« la maladie qui. depuis quelque temps, s'est abattue sur les lé!filmes. les exportation? semblent devoir être encore moins rémunératrices rue l'an dernier. Le cours des choux-fleurs. en Angleterre, est extrêmement bas. et les maraîchers de Tourlaville criil ont déJà pu expédier, prétendent que leurs premières opérations de l'année sont aussi peu encourageantes que possible Saixt-Pol-dc-Leos. r, ¡ novembre. Ce matin, les choux-fleurs ont été payé» à raison de 0.20 à 0.60 la tète. le tout venant et suivant qualité arrivage? assef Importants: transactions plutôt lentes. Les cours ont accuse un certain fléchissement en clôture.

Saixt-Malo. 14 novembre. Il est venu. la semaine passée. 1.443 charrettes de cliouxfleurs sur le marché de Rocabey. Aujourd'hui. arrivages relativemettt moyens- les cours se sont remis 4 la hausse. On a payé le 100 de gros et moyen; chowe-fleun. de 65 80 tr. et même plus: le% petits. 25 fr.: tout venant. on payait 55 fr. la tM.

SAUVAGINES

Qlestembe3T 14 novembre. On cote les renards, de 35 à 40 francs plèce fouines, I3o fr. les putois .20 francs, ce qui promet un prix Intéressant pour cet hiver, ta saison n'étant r>as encore assez avancée.

Feuilleton de Ynueit-Rciatr

du 15 novembre 1927 64

LE VOYAGE

VERS LA DESTINÉE Par Pierre DE CROIDYS

XII

La fille n'était pas sans avoir remarqué, depuis que Bernard lui avait interdit sa chambre, que l'intimité entre les deux époux avait grandi. Françoise restant davantage auprès de son mari et on n'entendait pjus, comme autrefois. la voix impérieuse de Bernard arriver Jusqu'à la cuisine. Aussi Dora sentait-elle chaque jour sa jalousie s'Intensifier. Ce n'était point seulement une situation perdue, pendant si longtemps convoitée, espérée. xjuVMe regrettait, mais elle se souveiiBii. awc amertume, du beau gaillr.r.t, ncn planté, qu'avait été Berii;ir'l. coi homme, elle l'avait aimé, lié-m-f tre alitant qu'elle le détestait a pié»fiii

Auprê* de ce Bernard. jeune et fier. siicfi'.i* ei Innll, elle avait vécu, dans la i' intajne et secrète adoration de loi. Ali 1 sans doute, elle avait auset entrevu la place de maîtresse de mai<»«, ^n# <1p 1* femme rlrh» et «Mie

qu'elle pouvait devenir, mais Initiale. C'est qu'elle aimait Bernard. Jamais elle ne le lui avait dit, car tout audacieuse qu'elle fût, elle n'aurait pas osé se risquer alors à un tel aveu; mans elle avait su s'arranger, pour qu'il la remarquât, pour qu'il s'intéressât à elle. Et Bernard avait compris.

Il avait eu Four elle des prévenances, des gentillesses, comme avec aucune des autres setvantes. Dora s'en était montrée fière et heureuse. A ce moment-là, tous les bas-fonds pervers de son âme n'étaient pas remontés encore iL la surface. Elle se contenait d'être Jolie, coquette et aimante. Les complications sentimentales, nées des désillusions, des amertumes, des rancoeurs, elle les ignorait. Dora était une jeune fille, comme toutes les autres, aimable, gaie, franche alors de sentiments. Elle était restée ainsi, jusqu'an jour où elle avait appris que Bernard allait se marier.

Alors, eu elle, avait reflué brusquement. comme une vague de fond déferle toutes les fureurs. toutes les méchancetés. Son caractère chanta du tout au tout. Elle devint préoccupée, dépitée d'un rien, impatientée de tout Elle se mit a surveiller Deruard dans ses moindres attitudes, comme si elle voulait lire dans ce cœur qu'elle n'au.rait décidément jamais.

Les deux dernières fois ou Il se rendit a T resserves, avant son mariage, elle ne vécut pas. Cachant «es tour-

ments, elle était repliée farouchement sur elle-méme. haïssant cette maîtresse, qui allait venir s'installer à Varens avant même de la connaître. Personne n'avait pu compatir à ses souffrances, personne ne les connaissait. Les seules manifestation; qu'elle en donnait c'étaient dee mouvements de colère, des airs sombres, des impatiences soudaines qui la rendaient insupportable.

Non seulement on ne la plaignait pas, mais encore on la détestait pour son caractère qu'on trouvait bizarre, pour se» sautes d'humeur qu'on jugeait intolérables. Ainsi Dora, que l'angoisse travaillait sans cesse, était devenue odieuse tout le monde, iL Bernard tout le premier.

Lui seul, avec son habitude do lire dans ses gens, savait peut-être ce qui se passait en elle, mais il affectait de l'ignorer, et cette indifférence semblait, à Dora, injurieuse.

Lorsque survint l'nccident. elle ne pleura pas. Autrefois elle se fût désespérée elle s'en réjouit presque. Elle se Jugea vengée. Quand elle vit que la paralysie s'en suivait, elle Se remit il espérer.

Elle reprit, pied À pied, le terrain perdu. d'abord timidement, hésitant A s'avancer, sentant sous elle le sol peu solide, puis s'enhardissant, au fur et à mesure que Bernard paraissait lui redonner plue de confiance. Bientôt. grisée de son succès inesp6r6. elle en arriva à considérer

comme possible l'éviction de sa rivale. Dès lors, chasser Françoise ne fut plus que son but. Pour y arriver, elle se mit à mentir, afin de persuader Bernard de l'indignité de S8 femme.

Elle s'adonna à cette couvre maléfique, avec une joie eatanique. Elle crut parvenir au but il était si proche qu'elle le voyait déjà. Mais, encore une fois. tout s'écroula elle fut chassée par Bernard et elle comprit que jamais plus edle ne pourraif remonter le courant qui l'entraînait.

Rien ne lui restait, rien autre que la vengeance. Mais se venger, maintenant qu'elle ne pouvait plus desservir Françoise auprès de son mari, comment y parvenir î

Elle songea mille horreurs. Un jour, elle prépara un plat de champignons vénéneux, qu'elle destinait à Bernard et a Françoise mais elle eut peur des gendarmes et elle ne le servit pas car le jour où elle avait été chercher, dans la forêt, au pied de l'aiguille de Varens, sa réoolte criminelle, eUe avait, à son retour, rencontré Bruno et elle craignait que l'homme de confiance de Bernard ne parlât plus tard. Elle avait bien pensé aussi à écrire s Daniel de revenir, comme si la lettre eût été envoyée par Françoise, mais il fallait contrefaire l'écriture de la jeune femme et Dora n'était point suffisamment habile. Et puis. Daniel n'avait Jamais donné signe

de vie. Elle savait, par Bruno, qui l'avait revu il. la foire de Saüanches, qu'il se trouvait toujours à Cluses, chez ses anciens patrons, c'était tout. La nuit, elle torturait son esprit il. mettre debout des machinations compliquées, qui lui paraissaient réalisables dans la demi-somnolence, mais devenaient impossibles à tenter dès que le jour remettait un peu de clarté dans ses pensées.

Ainsi, pour elle. 1-es tours passaient désespères.

On ne pouvait pas dire qu'ils fussent heureux pour Bernard et pour Françoise. Cependant, l'un et l'autre vivaient dans une affection plus abandonnée, moins traversée par des crises d'impatience ou de désolation. Bernard chérissait davantage sa temme il sentait que, seule, elle le rattachait encore à la vie. Il 6'était habitué à ce que tout passât par elle. les joies et les peines et les sautes d'humeur du passé n'étaient plus qu'un souvenir.

Françoise, depuis le départ de Daniel, avait retrouvé toute sa sérénité d'ame. Elle songeait moins à ce qu'aurait pu être sa v ie, qu'à ce qu'elle était réellement. Pliée aux exigences de son infortune, peu il. peu elle s'accoutumait il cette existence tourmentée, qui commençait a devenir pour elle une habitude. Elle s'occupait moins qu'autrefois de l'enfant de Marguerite. Au début, le besoin de veiller sur un bébé avait

été comme l'élan de la protestation de tous ses sentiments maternels, inexprimés. Maintenant ceux-ci se calmaient, eux aussi. domptés par la dure loi de la destinée.

La vie continuait donc Il Varens, coup6e de petits événements lnstitrtlfiantâ

A Cluses, Daniel demeurait toujours sur le point de faire connaître au Dr Molier le cas de Bernard Chatel, mats il ne pouvait s'y résoudre.

Quand il avait vu Bruno, à la foire de Sallanches. Il avait eu, ce jourlà, des nouvelles de Varene. Sans qu'il eût eu besoin spécialement de s'informer de Françoise. Bruno parla d'elle. la montra toujours douce et résignée, soumise à son sort, sati que lamats une plainte sortit de •» bouche.

Daniel avait écouté sans répondre. Son émotion était demeurée, ble*. cnchtM au fond de ça conscience, t.e mari de Marguerite, peu habile psychologlste, ne se sernit guère hasardé à l'y aller c!ier.-hpr I: lui Parla aussi de Dora. devenue plus insupportable encore, antipathique à tout le monde, méchante et fourbe.

Celle-là, avait dit Daniel, je lut souhaite de ne lamai? tomber sous ma main 1

Bah 1 avait répondu Bruno, elle est plus à plaindre qu'à condamner, car je sais. mol. qu'elle a beaucoup


Immeubles à vendre ou à Louer A SAISIR, DORDOGNE

TRES JOLIE PROPRIETE rapport cl agrément, ô km. du ohel-lieu de cajium tres Iminiruuu, 1 Uni. bourg us* bxa ap futaie et tatüu. Malsgn de nialtre b pttc«& bâtiment m, ont et exploitation. Lheptel TRES JOWlt VILLA, 6 piec*» en pari*» état. 6 km.i.<-i«c. 800 bourg et garé Aitaire unique Liilever. 45.000 tr.

RAVISSANTE PROPRIETE rapport et agrément. hectares, 3 km. chef-lieu de canton très important, ljOû gare. Jolie niatson 5 pièces, Garage, frange, hangar, chai, etc., etc. Affaire gros rapport à »ai> sir. 60-000 »r.

UNE AFFAIRE. PROPRIETE 60 nectares. maison de maîtres, bâtiments colons et exploitation, cheptel mort important, i •0JM «r.

PROPRIETE CULTURE ET ELEVAOS, >i hectares. Maison genre ferme. Grange, 15 nies, vastes dépendances. Affaire exee|>tionnellr. 44.000 fr. Très grande choix propriété* rapport et agrément. villas, fermes, châteaux. Industrie, fonds de commerce.

Cabinet lean Ernest CROUZEL. Le 8ul.aop (Dordopne) Tél. 8.

Consn'tfty snn répertoire Immohllter f9 fr.), VFNTP PROPRIETES, CHATEAUX, VENTE fermes, toute contenance, lepuis 20.000 a 1:500.000 franc».

Ecrire H. Tourrette, Eymet (Dordogne) Cessions de Fonds de Commerce VENDRE' Fonde de ttmmtttt VCIILmt • a •Mtgl-eaft-rttlaurmt. immeuble où s'exploite ce fonds. Le tout un face gare. Ville Basse-Bretagne. S'adr R J., au journal MM» MÉNAGES ET DAMES SEULES llspof. petite garantie, qui désirez sttuat indépendante, gain 3000 à «000 par mois lans DEPOT VINS-ALIMENTATION, écri- veg à l'UNION COMMERCIALE, 38». rite saint Martin a PAR't '» srr't.

•75»- CHERCHONS •£̃& remplacer père se retlF. et prendre aTec Bit Ja sulte des affaires. Si ser. et car., oa n'exlg. nu un capit. de 100.000 tr. cpt. représ. ¡de partie du stocS et pet. part repr Une- somme de 55.000 fr. ferait suffit. s'abstenir. Ecrire ARATOIRES, ab. P. O. P. t4. rue Pasquier, PARIS.

AFFAIRE EXCEPTIONNELLE

BON CAFE *VB0 IMMEUBLE ivec 40.000 francs seulement comptant. •'fAiNlSfilTtY, 17. r de Toulouse, St-MAI/). SERVICES ÉCONOMIQUES 24, rue Chevreul. ANGERS

A CEDER FONDS

Alimentation génér. place Angers. 86.00 ÇPICERIE-MERCERIE, gantes. M.000 Epicerie-Droguerie 1/2 gros, Anjou. t&BM Biscuiterie Anjou 10-Ou VINE EN CROS. Ange! 100 00" plus matériel Important.

Confiserie-Biscuiterie 112 gros «1.000 HOTELS Ans:ers, 160 000. 723.000, 1T0.000 HOTELS Sarthe, 180.000 et SMpt MOTEL réputé cuisine Anjou 11MM HOTELS Plage. 300.006 et. M*M0t Maroquinerie, gros, paris. «UN lutherie très cotée, suite deetS. 100.000 CAFACE tr^s Imr.optant nr»U«n«. f00.000 1S0.OO0 (omptant. Ecrira 5EI/IOT, Agence Havas PQRr>EA.TX.

fé-T»hac»-Enictrle Llquld»» a emporter, Mercerie, Chaussure!, etc. Soûle licence dams le pay Beau Ingénient. Affaires ») 000. Prix du fonds 96.000. BEUMOUJ. UNE. place Mairie. D«au*ille (Calvados). 1FFICIERS MINISTERIELS A CEDER P0"' raison de santé UtUtn ETUDE D'HUISSIER dan» mirDrtfecture Rasse-Norman&ie. S'adresINDUSTRIES

AGENCE GENER' p' toute ta Bretagne, un ou plusieurs depanemenu, alimentation excepté». Connaissance approtondto de la représentation. Je possède vaste d*p6t a proximité de gare, gros moyens de transports. Ecr, a TOuest-EcIalr qut transmettra. Discrétion absolue. MM OFFRES D'EMPLOIS het tbarbtur Noyavlrurt, Chaudronnier) tr et cuivre, au rourant locomotive* denandés par société M etaUuryiqiu dt Normandie, à H onde ville, près Caen. Ecrire •»n donnant rtférences et situation de 'amUle.

IMPORTANTE MAISON DE

FOURNITURES DE SELLERIE lemande VOYAGEUR jeune et actif, désfant se faire une situation. S'adresser au ou mal. M.358-D JARDINIER age » ni logé ni nourri, fleurs. fruits,

légumes. Err. avec copie certificats, gages demandes. Bureau du journal. M&3 tans les hureaux n-i'!1 ros (a(renii> mli.tqui L'ÉTAT OFFRE ̃ ti'ar.s tiifimrl en praiul nomlire aux nom li es de î) a,!O .iiis ou plus (s-~ mil"*) inttruBtloi ̃ima.ra suim Aucun .dlpiome Début environ tî.uoo Ir Kens prat par fXeola péotait ̃administration. 4, rue Pérou, Parla (6 JE DONNE

90 FRANCS PAR JOUR minimum k«t. par contrat d'une durée de deux ou trois -ns & ménage mlnit début caiiable tenir geranre dei-ôt de vint aliment avec ou sans buvette PARIS ou banlieue. 3*4 logetn Mise au courai.t »»M.r Il faut disposer »araTitie. Tous tttre» accepr Ecrire ou se présent. Direcleur Caves -h CWS 105, hou:«»ard de S^ba^iojiol. PARIS.

courani ;i' tenir maison d'alimentallpn Sérieuses références exigées. S'adr. jlaiton LAB SON, LES PIEUX (iManctM). f»

ON DEMANDE electrioien. bien au courant moteurs hu.lle icurde, électrbiuet, machines Irttformquei. ététricité «• CHEF D'EMBALLAGE au courant tous emballages beurres, boi'.es métalliques, etc. Bons appointements, logement assuré. S'adr aux Etablissements CLAUDEL. PwitHeun iMancne MinuUcture Centoctlen rierr« Leltujaur. Vire et «mun .Uancbe. calv orne. May. l.-et-V exce|i. Héf s ei. rk|H nPM a»"n«4 a tout tame, CuislH.M'L»:t 111 rue St-Houiire PARIS HOTEL MODERNE RENNES demande UN JEUNE HOMME sachant conduire auto.

un ucmnnuc hôtel oentbal LA BADI-E. pressé.

DISTILLERIE vern-subseileurs de chaudière, diltitlateur, méeanletem d'entretien.CHEF COMPTABLE %$& la partie automobile. demande de suite. 0arage de la Cote d'Emeraude, St-MALO. Inutile de se présenter sane réf. sérieuses. AVANT LES FÊTES

Les Etabli»mente Bordeaux Vlnievlec, 191. boulevard Séhastopol & Paris, demandent g*ranis ménagea ou personnes seule» pour I>KPOTS vins. Situation fixe, bteu loaé. Ecr. ou se prés. av. réf. ou garantie. carte p' dép de la Manche et Bretagne. BACHEIJER. rue d'Alger, LE MANS. GARAGE ANDRÏEUX KENNKS Demande de BONS OUVRIERS PPM MP toutes mains, nourrie, oôû~- rbiflITIL. chét blsncnlti demandée

H6tel de la Poste. Dornfront (Orne). BONS COUVREURS-ZINGUEURS Bonnes réfétences exigées. Travail assuré. VANDEX-WERVE entrepreneur LE MERLERAULT (Orne). Téléphone 46.

M. TBÉRT, boulanger à" PKROU

DEMANDÉ DE nues TOURNEUR "êroandé. Mène. rue de» Ruisseaux, a LAVAL.

M ai ton importante nullti et Oraitui SSrSST REPRÉSENTANT pour la Lolre-Iniérteure. MM1-D DEPRE5U charb. mines franc. demandés "CalTadoe, Orne, Sartbe Charente, Vendée. Ec. av: réf. E W.L.S.. Hav.. Rennes, 463 CHAUSSONS FEUTRE FABRICANT demande REPRESENTANT pour Bretagne, Normandie. Ecr. VA.GABD, Agence navai. noODEAUX.

EMPLOIS. Situations vacantes toutes professions p occuper en Atgérie-Tunieie. En. ROL'STAX. 213, r. de Rome. war«»Hle. PARIS, Bonne capable, 250, cuis., couture. référ. 174, bd. BONNE tout faire, bons gages. Mme GrLLARP- Mo"trouge. p. Parle

GAR0ON BOUCHER est demandé. S'adr. Oueat-Ecla-ir. FOUGERES. 8869 ON OUVRIER coiffeur ay. fait serr. mil. 0 500 fr. p. mois gar., nour. conta, apprendrait colfl dames. Voyage payé après 6 mois prétenee. NELLOU, coiffeur, à BRAT^OR-SOMiME (Somme)..

TaU. g'»dresstr BUIS, Valogne».. ON AMANDE UNE femme DÉ VU chez le Poctaur HCTQOT t Mayenne ^Mayenne). AARàlSP demande Bon OUVRIER connaissant bien la partie élec-

trlque. S'adresser GARAGE COCPIL, OrbéÇ-éfl-Aug* (Cslvadoi).

DEMANDES D'EMPLOIS MHMfi bon. tenue dispos» bureau ™WI"1 Pari^t-Larara, ay. «de liber.té, accepterait occupation l/S Journée. Eer. Ltvrat, 38. r. )longe, Paris, qui transmet. MÉCANICIEN tJès e»i>6rim«nie, connaissant auto*,

machines arrkolrs, dam. plaoe entretien. «'adrester HA VAS. SATNT-NWZA1KB. CORDONNIER ouvrier dem. pi, mais, aér,, nourri et cou&hc. S'ad. au Jour. tsst J FILLE dem. pi. aldicomptable-dactylo, S'adr. Agence Havaa, BENNES. 4634 AAU DT 30 ans, coon. anjl., espagn., vwmr.i. port., dactylo. ch. emploi. S'adresser au Journal. 88» ALIMENTATION

MtSISTERE DE LA GUERRE

ACHAT DE BLE

Adjudication publique dans l'une du Mlles du Palais St-Georces à Rennee, le l«udl 1" déc. 1957, Il 10 h. p' l'achat de 14.000 ex. de blé tendre indigène a livrer au Servlee des Subsistances de la Marine à Brogt. Les cahiers des charges peuvent être consultes aux Sous-Intendances des Subsistance» de Rennes leaserne du Bon-Pasteur) et Paria (boul. LaU>ur>Maubourg et au Commlisarlat de la Marine à Brest.

M0. Remis*! par qn»n

tités. Sali*. La Gu«rcb.»-de-Breusn«. T. :,4 Vliltùt neuf compris. port, gratis. *|Vl M" Andreu Chan2y Narbenn VINS D'ALGERIE flOUQKS. ROSÉS ET BLANCS DE LA Société des Fermes Françaises Livraisons demi-gro* et détail

par barrique et 1/S barrique

Dépôt Caves de Bretagne 3. Rue Menris. NANTES

ON AOOKPTE oes AQENT8

VIN rouge authentique, It6 1. la barrique 1 logée frar.co. Union de Viticulteurs, MOXTUSSAN- (Gironde).

CAPITAUX

ap. d. pr. maison Paris. éJttiatlffn agtéab. reeppt. et visite client et chantier». Apport fg. Poissonnière, PARiS.

UN NOUVEAU REMÈDE enntre

LA TUBERCULOSE

ET

TOUTES LES MALAOIE8 SIMILAIRES La ïuberciilozyne DE

DBRK P. VONKERMAN

Dem P. Yotiktrma*

rtnvtnteur de ia TubtrculOiyn*

La TUBERCULOSE, la OMiladi» la plus redoutable du siècle, celle qui a fait 1« plus de victJmes dans le monde entier, est oondinuellctnent l'objet de rec!ierohes savantes, qui ont plus on Uioins bien réussi. Apre* vingt au. de travaux personnels, d'expériences, Derk P. Yonkerman a découvert un remède qui guérit cette terrible affection lorsque le malade est nrl* à temps et qui donne du résultats inespérés dans beaucoup de cas graves. L'efficacité de ce trai'.ment vraiment remarquable a été prouve* et est encore démoniré'e tous les jours, alors que beaucoup d'autres traitements, pour consciencieux qu'iîs puissent être, n'apportent au malade que peu ou pas d'amélioratkn. Quelle que soit votre situation, le vous souffres d'Mthmt, bronchite •!•Îuë ou chronique, oatarrhs, douleur* ane la poitrine, pneumonie, suit« graves de rhumes négligé», oto. enfla et oiaiheureu«enient vous «tes attetnt de tuber«ulo»e, oe remède efficace cet à votre portée, n'entrave en aucune taçon vue occupation@ Journalières et ne Vous ebllgw à aucun régime spécial. Pour tous renatignementa, et pour Teue convaincre préalab4eirr»nt, envoyé* "votre nom et votre aiiresçe aux Laboratoires de la TUBBRCUIOZVNI (Yonkerman), M. 0. CARPENTIE»?, pharmacien de 1" cluse..

pépart 98, rue Taitbout, 80, Paris '9* UN ENVOI ABSOLUMENT GRATUIT vous sera fait d'une brochure dœumentie oon menant toutea les Inetruotions nôoessalres pour l'utilisation du traitement. Vous y verrez toutes tes indications indispensables, avec la bibliographie de* travauj acientlftque* et références authentiquée dont la TUBEROULQZVNE a été l'objet, ainsi que les attestations de maladea çuéne,

t£S M£IU£UPS.L£5 MOINS CH£RS SE VENDENT CHEZ TOUS LES

AUTOMOBILES

rue de Paris, KKXXES. téressant. HUCHET, torpédo 4 places, bas prix CIiASS1S ooû kilo», bon etat, pW = =nette. i.ooo Ir. POULOUIN. 107. rue de Parla. RENNE

Cabrloltt OITROSN i CV 1056. Pi 10^.00. camlonoMté PITROEN 10 CV et neuf. PARC, 88, rue de Léon, RBNME6. umniunnci i c hard %i BP de. ml-UVLc. très bon état de marche. 6 très bons pneus et chambres Magondoaux, carross. état neut. Essai volonté, 3.000 fr. teur, magondeaux. amortiss. oarrosterïe REMORQUE HOSTINqt^. beurre, OOÙTANCBB V En Une payant CV Impôt», eblxl» surbaisse, carrosserie coupé 5 pi. décapotable BELVAUETTE, conviendrait pour locatton. S'adresser GARAGE LALANDE, SAENT -LO.

A VENDRE T»rP**« 0ITU0BN état. HP HEUX, PLANOOET.

PERTES

renU<U Garlan, CHIEN courant, poil • ras, blanc et jaune. Prévenir rue des Fontaines, MCRIAIX. Récompense. PERDU I «aire Vllledleu et Argentan, linge. Bonne récorop. Ec. b. du J. SUS AVIS DIVERS

Pépinière» et Horticulture réputé»», CharlM OAJLLt Aine, 105, r. de Paris, Nantea, fondées en 1780. Poiriers formés, superbes pommiers à cidre, Vignes table et vignobles. Aaperges, framboisiers, etc. Catalogues franco. I MACHINÉS A TRICOTER toute» t»rsj«urs et jauges. PRIX DE FA HHIQUE. Travail auuré ('au!. Apprentis «ratnlt LA LABOR1RLSE. 10. quai ,'Or.Ltans, HANTES Mlle CHU1NARD. «̃ ACHETEZ VOS LAI NFS t trlMtér • }I fr. lé Mlo VADURIT 0

Pour vos transports, I une camionnette de "QUALITÉ"! Rochet-Schneïder voua met a l'abri de tout ennui et vous garantit le prix le plus baa an kilomètre parconrn

DEUX MODÈLES

2.000 kg» 3.000 kgs

12 CV. 13 CV.

Le poids de la carrosserie n'est pas compris dans la charge nttle indiquée. Les châssis S et a tonnes peuvent être livrés droite ou surbaissés, votre pré. Demandas chez les agents régionaux, dans les snccnrsales, au Siège social, tous renseignements utiles, tontes références et toutes application: de ce» camionnette», réunis en une notice offerte gracieusement Siège social: J7,

Quand TOUS AUREZ TOUT ESSAYÉ I Smp C. FRANY pour «dolut. mu mi kxi1v>

au Eaiaatl. da taux et ckatriaa le» Kiioon il-

lTîIraa.>i«*Miiliin»«ri»ii1 1 nn inr 't n niirli Fcod^iU, l»MTSS>i S1 FRaSy! P. «y. de la »fcj illlui. PABS. R. C Saiaa 163809.

FOINS, LUZERNES, PAILLES BETTERAVES RUTABAGAS CONSOMMATION KMBALLAGI M CIRgT aux Pontt-de-Ce M et L T R. B. («Ml, production eo qx. R. BOUSBAT, Il. ne St-Taomas. fortuit (Suie).

CASQUETTES -fât&gSJZ HENROT, 1. passade Joswt, PANS (U'1. ON CHERCHE àach€Wr<loee*al<* ou fermes bois p' constructton hangar. JMroenjions «o.\io environ, 1 Toupleuse, 1 settj a grumts. S'adr. Qu«3t-EclaJr, BREST suis acheteur grumes,- P1*!eaux, Rais. Alfred "TASSE. fabricant roues COLIS POSTAUX rendus f' oont. remk. dans toute la France. 5 1. n. 10 1. n, HUILE Arach. ext. rafT. 4& «X CAFE Surftn 6ô. 101 • BLANO OILKRY, 50*3. r. Saint* Marstllh*

| N'ATTENDEZ PAS 1 POUR ACHETER! L'ALMANACH DE L'OUEST ECLAIR

POUR 1928 s~3 | A le lire vous passerez s des heures agréables SUPERBEMENT ILLUSTRÉ IL CONTIENT

• le» plus Joli. contes. des ohansons, des mots pour rire, devlnettes, le Jeu de l'heurt des marées. les foires et marché» le tout l'Ouest. des recettes, la manière d'installer un Poste de T. S. P.. etc.. etc.

[ 208 page», grand format sous une magnifique oouverture S en couleur

î 3 francs Franoo par poste 8 le. 05 Par poste recommandée 4 f>. S» S En vente dans les bureaux de tahacs et chez tous les depoaltaires.

-1 Il


REMINGTON PORTATIVE payable qQ r" par mois

et vous recevrez franco tous renseignements complémentaires Venillez me taire parvenir votre Catalogue et vos conditions de vente sans engagement de ma part.

g

Nom Adressa 9 A envoyer sous enveloppe non cachetée et affranchie a REMINGTON TYPEWRITER C'(S.A.) '4, Rue Voltaire, NANTESBBHIHB

UNE PASTILLE VAL DA EN BOUCHE C'EST LA PRÉSERVATION .es Maux de Gorge, Rhumes de Cerveau, Enrouements, Rhumes, Bronchites, etc. C'EST LE SOULAGEMENT INSTANTANÉ de l'Oppression, des Accès d'Asthme, etc. C'EST LE BON REMÈDE POUR COMBATTRE toutes les Maladies de la Poitrine. RECOMMANDATION DE TOUTE IMPORTANCE 1 DEMANDEZ, EXIGEZ dans tontes les Pharmacies Les véritables pastilles valda VENDUES SEULEMENT EN BOITES

COMMERÇANTS! Pour vos i

EMBALLAGES Sacs en papier et Cartonnages Adressez-vous au

COMPTOIR BRETON DE PAPETERIE. ET DE CARTONNAGES

LES PRIX LES MEILLEURS

Boulevard Solférino RENNES (IUe-et-Vilame)

D D L T S sur Hypoth que. EMPLOIS INTÉRESSÉ*

CONSTITUTION DE SOCIETES

VfcNTE DE FONDS DE COMMEROE RENTES VIAOERES

Société Gén. de NÉGOCIATIONS 21, rue Auber, PARI8-IX*

(fondé* en 1171)

ninrniâ^in ""parmeaDimatien absolue des biohai. !inrt"ITllLHlJ capatta .lt.rn.nl» tuy»ui telle, entratlan objets eulr. ̃. DISOOTTSS, nt« RIO Jft&ajro, M-»A|,Q

t "LYONNAISE 1

TIRAGE DU 3 NOVEMBRE 1927 Répartition de bénéfices

Tirage garanti et Tirage supplémentaire

Extrait des listes

Titres de 10.000* 1rs (Tarif K)

OTilfeunablcs en Il ses on par tlr&ffes mensuels ffarsjlttS

il niwn de 1 titre Hir 000 par va, émis à l'origina.

6.109 1/2AB Mornas Unilait-Parrel (S.) | 6.387 l/4CP»ut»ireAiHer»-Cirli»Ml(S) 6.387 l/4BLofèvr., eilej, a. La. (Ses.) | J0.546 1/IAB D.bril, Quroalla {Sut). Titres de 6.000 ira (Tarif GI

lanbannables m H) une et déni <w par tirages mensuels aWMMS) anwa «el Utre aur lfe« »«,.̃, émis à loriMa.

̃ 15.987 Gangtin.Siial-lhiaira (Uin-hf.). I 21. SS Chabot, Itarilli-Mr-Mat tâté»). I Î9.487 l/SPonUia.Cait«ukri>attl.-M.) ̃ 29.487 bit Gacchet, I ». 152 Mme ̃ 38.680 Mme L«r«»re, TftMin (datât) ̃ 56.10Î 1/2 Mlle Genalt, fiaeeaan (S.). ̃ 56.102 Us Mlle Daméne, fieuaaat (S.) I 59.970 1/2 Mme Roger, rmiei

59.970 bk Mme Ozere, Pmlai ($.̃̃.). M.SM piaMmaBreuoii, Paris. as.esg FligaM.a Mi-Canal. Archiva) 70.5tf bis L«bnm, !Ciateail-Maai(S.-l.) 71.308 Mlle Hnmo»B,Utir»«e-St BiUir» 73.050 Bagreaax,LeilsurU-l^l*i(S-et4) 75.StS bis Mme H>met.C«r^iilleroy (l.). 83.S68 L«Go»r»nl,Qnlmper(Fmiat-) Si.*» bu Kobiqnel, Amiens (Soai.).

Titrée de 1.600 trs (Tarif Bi '•"•̃î'" en Y*JÎ &mi ou par *M» mensuel» fana**

i».»w» aiaiai iiwaaj etMannea, MU. Kinirt (L.-Inféri.oro).

34.616 Varia. Darnetal(S.-lDf«rieDie) «169 Hernigou,Cùàteaultn(Fin.). 49.306 Bontempt. r. Dirgoad, Paris. 50.087 Mme Chevalier, r, J-J-IUas.,Par» 60.823 Martin, r.éariiu eriéaas (Uiret) 72.433 Ronzic, r. S»;ar4,Ciiacar>ei>(ria.) 79.S36 Mlle Recule, Boulogne (Sein). 94.385 Mme Boozaoi.r.det Tenu. firil. 106.161 Mme Geraudoa, Parla. 108.375 Loret, Panilleau, p. Tenea (tara). 110 S83 Saj;et. Tounst, firUntt (Oite). 12S.158 Mlle Barbier, Auneuil (Oise). 13Ï.Î8S Jegousse, Grand-Champ («or)

H0.487 Farier et DjaLM.aaSram^Mae) 1».M9 MlleLesoe,r.Rodier.Pafts7| t79 983 Unis Geoffroy, Teraerel, SeiaraH 181.421 monsieur, SaMoat. SI. ($-̃) <»9.56e Mlle Lalellier. LatlniHe (S. -«-•) ni.311 M.et Mme Pierre. Cj.Ti™.rl(W.)| 2*1.394 MmeLetaneoaaier, Caen(blr.)| S22 639 MHeCoinpiKDie.jT.lrflt.il, Parti 258-123 Rase, Beapvais (O;se). 267.405 Mlle Boucher. CaardimiBrae (S-«) 281.514 Mme JolUrd. «rrrrr-s/Art (lobe). ÎS5.700 Leroy. Le Gros-Theil (Eare). 285.110 Mme Boltelet. r. DrJiitl. Paria 391 .346 M et Mme Lemt>re,S>aa«Tille(C) 359.3g) Maie VveChonqaet.fl«rrellle(»)|

llr». I. j ,b.pu. non 1 10 heure* >•̃ p.l.i. d. 1. ̃ I f*"??* de LYON. le 3 ea Janvier et No.mbf. on. I. joar ..t «rie, le lendemain. I Sfu L£L'2f'P" 1"iit"» à >"d.« »er.«a,«nt.. Voir In prospectai la •peciScrioa I da la arithwie employée ooor la deiitaaliion de. tilraa par le ton. nmiKTOiun SMTmn n situ stein ET d>» wons us amen Oorre«pon«UnU acuti et bien reteren– acceptés partout

inspection aeneraie a. Nue Deshoulières A NANTES. Téléph. 36-64. Inspection Régionale de la SARTHE M. Henri CHILAUD, 89, Rue Ducré, LE MANS (Sarthe).

r MALADIES DE LA FEMME

La. femme qui voudra éviter les Maux de tête, tes Migraines, les Vertiges, les maux de reins et autres malaises qui accompagnent les règles, s'assurer des époques régulières, sans avance ni retard, devra faire un usage constant et régulier la

JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY

De par sa constitution, la lemme est sujette a un grana nomore de maladies qui proviennent de la mauvaise circulation du sang. Malheur à celle qui me se sera pas soignée en temps utile, car les pires maux l'attendent

L,e JOUVENCE de l'Abbé SOURY est composée de plantes tnot̃ tettslves, sans aucun 'poison, et toute femme soucieuse de sa santé doit, au moindre malaise, en faire usage. Son rôle est de rétablir la parfaite circulation du sang et de décongestionner les différents organes. Elle fait disparaître et empêche du même coup les Maladies intérieures, les Métrites, Fibromes. Tumeurs, mauvaises suites de Couches, Hémorragies, Pertes blanches, les Varices, Phlébites, Hémorroides sans compter les Maladies de l'Estomac, de l'Intestin et des 5 Nerfs qui en sont toujours la conséquence.

Au moment du Retour d'Age, la femme devra enoore faire usage de la JOUVENCE de l'Abbé SOURY pour se débarrasser des Chaleurs. Vapeurs, Etouffements et éviter les accidents et les infirmités qui sont la suite de la disparition d'une formation qui a duré si longtemps. La JOUVENOE DE L'ABBÉ SOURY, préparée Il la Pharmacie Mat I DUMONTIER, à Rouen, se trouve dan» toutes les pharmacies, M flacon 0 Ir. 75, Impôt compris.

I :'• .a.a. "•̃; I Bien exiger la véritable JOUVENCE DE L'ABBE SOURY qui doit porter le portrait de l'Abbé SOURY et la signature Mag. DU- ̃ MONTIER en rouge.

L'Ouut-Bclatr est composé par une équipe Imprimerie de V0VEST-SCLÂ1R. d'ouvriers syndiqués 38. Rue du Pré- Boite, Rennes. il LToerant 1 Fa. BALUfifU

POUR BIEN SE PORTER IL FAUT BIEN DIGÉRER

Une bonne digestion est la condi- tion première d'une bonne nutri- tion, c'est-à-dire de la santé, puisque c'est elle qui préside directement à. l'élaboration du liquide nourricier par excel- lence: le sang. Les bonnes diges- tions font le sang rouge, le sang riche; les mauvaises font le sang pâle.

Si vos digestions sont difficiles, si vous éprouvez des douleurs d'estomac, des crampes ou des tiraillements, mettez-vous au régime du délicieux Phoscao, et en quelques jours les malaises auront disparu et vos digestions redeuiendront normales.

PH05CA0

LE PLUS EXQUIS DES DÉJEUNERS

LE PLUS PUISSANT DES RECONSTITUANTS Le Phoscao constitue l'aliment idéal pour le premier repas du matin. Le thé et le café ne font que de donner un coup de fouet à l'orga- nisme, tandis que le Phoscao nourrit, fortifie et stimule sans fatiguer l'estomac; il convient à tous les tempéraments et son régime est conseillé par les médecins aux bien-portants comme aux malades, aux convalescents, aux anémiés, aux vieillards, aux nourrices, aux dyspeptiques.

EIVOI GRATUIT D'UNE BOITÉ D'ESSAI

A. DARDANNE & FILS, 12, Rue de la Tour-des-Dames PARIS (Il.). 45j

Toute la famille est bien portante grâce à la

TONITRINE

l'Etat de la famille est toujours cxcellent.

La TONITRINE est un

toniquc reconstituant très efficace en même temps qu'un tébrifuge actif Elle aide, les adolescents à devenir des hommes, son emploi est recommandé aux jeunes filles au moment de la formation; pour les grandes personnes c'est sous la forme d'un apéritif excellent. une assurance contre les maladies.

La TONITRINE prévient et

combat la fatigue et l'usure dues au surmenage, son goût délicieux en fait une gourmandise., Le flacon de Tonitrine dont vous mélanger^ te 'Contenu à t litre de bon vin est en vente che; cotre pharmacien, prix 5 fr. (impôts compris), à défaut écrire UlwriUlr. SUIT-mS. SUIT-BROC (C.-diL)