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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1927-05-30

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 30 mai 1927

Description : 1927/05/30 (Numéro 9350).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k657102d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/12/2008

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LES ASSURANCES ET LA VIE CHERE

La discussion.de la loi sur les. assurances sociales a été fixée par le Sénat au 9 juin. La loi votée par la chambre à la lin de la dernière législature a été profondément modifiée par la Commission sénatoriale. M. le docteur Chauveau met la dernière main à son rapport complémenfaire, et il n'aura pas de peinij à démontrer que les charges de l'Etat ne seront pas aussi lourdes q;:e se l'i'naginent ceux qui, dans des ordres du jour timorés, réclament une réforme prudemment graduelle.

Les assurances sociales seront surtout alimentées par un versement égal à 10 pour cent du montant global des salaires jusqu'à concurrence du maximum de 12.000 fr cinq pour cent :i la charge de l'ouvrier, retenus lors de sa paye, 5 pour ceut à la charge du patron.

Mais ces dix pour cent ne vont-ils pas augmente les prix de revient et fournir un nouvel aliment au renchérissement

M. le docteur Chauvcati. qui a approfondi la question des assurances avec science et conscience. nous (leclare que cette charge a pu être exactement chiffrée et que les chifIres. soumis à la Commission de l'Hygiène du Sénat, sont loin d'atteindre dix pi.ur cent.

Pour déterminer l'Influence do la cotisation de 10 pour cent sur les prix de revient des diverses productions, il faut d'ahnrd établir le pourcentage du salaire dans les prix de revient.

Un agriculture, dans les exploitatlnns autres une la culture nüraf- cUt-re. les vignes et les forêts, il faut ndmettre comme pourcemage- de la main-d'œuvre 30 pour cent. Dans les exploitations où l'élevage domine, la cl0pense cn main-d'œuvre est moindre et ne dépasse pas habituellement 30 pour cent des prix de revient. Pour la culture maraîchère, le pourcentage de la- iHHin-d 'reuvre, pttt rapport ait prix de revient, atteint parfois 70 pour cent.

Dans les terrassements, la main, d'oeuvre intervient pour 85 pour cent (lans Je prix di» revient et pour 45 pour cent dans le prix (le revient des maçonneries, du ciment nnnê, de ln charpente en bois, (le In serrurerie. r>aii6 les ntlnes, le pourcentage est d'environ 50 pour cent.

Dans la sidérurgie, le pourcentage descend de 2,5 ù 3.5 pour cent. Dans 1ps scieries méceniques. le pourrentage cet de 7 à I? pour cent: il monte h 30 pour cent dans la menuiserie du bâtiment, & SO pour cent dar.s les meubles d'art. Dans la chnussure, le pourcentage est de 30 pour cent. Il est de 80 pour cent dans la broderie, de 11 pour cent dans la filature de coton. Dans les grands magasins, te pourcentage de la main-d'œuvre dans le prix de revient est d'environ 10 pour cent.

les cotisations de 10 pour cent versées pour les assurances se répercuteront sur le prix de revient d'une manière directe, par un tant pour cent égal au dixième de pourcentage des salaires et d'une manière Indirecte, par le dixième du pourcentage de la main-dVuvre incorporée dans les matières premières, agents de fa. brication et outillage.

Ainsi l'agriculture qui paiera effectivement de 30 6 50 pour cent de main d'oeuvre verra son prix de revient augmenté du dixième de 20 à 50 pour cent, soit 3 il pour cent et du dixièruo de la part de main-d'œuvre qui entre dans la fabrication des engrais qu'il utilise, des outils et machine; qu'il emploie.

Les industries du bâtiment auront supporter lo dixième du pourcentage des salaires, soit en moyenne

cinq pour cent et le dixième dè la part de main-d'oeuvre entrant dans 1 exli action et le transport des maté riaux utilisés, ainsi que dans la fabricatiun de l'outillage.

Le prix de revient de la fonte sera augmenté de 5 pour cent, celui dps cultures maraîchères de 7,5 pour cent, celui de la viticulture de 7 pour cent, celui de la construction mécanique de 4 pour cent, celui de la sidérurgie de 5 pour cent, celui de la fabrication des tissus de 3,5 pour cent.

L'augmentation du produit ne sera donc jamais de 10 pour cent du fait de la cotisation. Elle ne dépassera pas 7.5 pour cent: dans la majorité des cas. elle variera entre 5 pour, cent et 2,5 pour cent.

Dans ces conditions, Il serait vraiment exagéré de prétendre que la grande loi sociale des assurances au- rait pour conséquence première d'ac crolirc très sensiblement le coût de la vie. Les sacrifices "faits par l'employé, l'employeur et le consomma teur se trouveront, il faut en avoir la ferme assurance, compensés par l'augmentation d'une production qu'on est en droit d'attendre, comme l'a écrit M, le docteur Chauveau. d'une main-d'œuvre satisfaite, tran- quille sur son avenir, et par les truitê d'une ère durable dq paix so ciolo. octave AUBÊRT. SOURIRES

Paris,- ville généreuse- et hospitalière a le noble souci de mettre leur aise les étrangers qui s'installent dans ses murs.

Fous de joie, les Américains re prélassent dons des bars du mime nont, perches sur de hauts tabourets, en aspirant tà l'aide de longues pailles des colUails préparés à la mode du pays natal. Les nègres jubilent en retrouvartt sur tes scènes de musichall las contorsions exécutées par fairs pareMs de la pampa; les Italiens en extase devant les épiceries contemplent à loisir des paysages de nouilles et de macaronis; il n'est pas jusqu'aux allemands qui ne suvonrent ou fond des brosseries tin air berlinois tout imprégné de choucroute.

le comprends donc que le Conseil municipal parisien ait tenu d off. \r à set musulmans un Orient en rac cour ci sur une colline il élevé une mosquée entourée de tous ses accessoires, un hammam, un souk, un café et un restaurant paraissant Importés de Smyrne ou de Saloniquc. Louons, louons sarta réserve les intentions de ce Conseil municipal; le crains môme qrt'en ce temps de crise if n'y alt pas autre chose à louer à Paris.

l'or malheur les musulmans grognent et fuient 'la petite cité orientale fabriquée pour leur agrément. Car celte cité est fréquentée uniqvement par des snobs en goguette, de vieux messieurs en quête de sensations exotiques.

Mais les musufmans de Paris dans la mafortfé sont pauvres. Ils sont habillés modestement. Et le direcleur du café adjoint à la mosquée n'acceptant pns Les clients de qualité inférieure, il les a priés d'aller botre une tasse ailleurs au diable ou dans la Seine.

Vn bon chien de chrétien j'ai pitié de ces musulmans. On leur retire te Croissant de la bouche parce qu'il est des prix inabordables et le hammam construit pour eux ft'est ac. cessible iju'uuz naiiabs occidentaux I)e tout cœur je souhaite que te muezzin clame la vérité au coucher du soleil en se vengeant, des télés de turc qui exploitent la mosquée Le Petit Grégoire.

Les aviateurs Coste et flfftnoi qui doivent essayer de battre le record de distance, actuellement détenu par Lindbergh.

Les voici devant teur appareil sur lequel sont inscrits les records battus par ces valeureux aviateurs. A gauche, Uignot. A droite, Coste. LE Bourget. 29 mai. te départ pour le raid Paris-Tokio des capitaines Coste et Uignot, qui était prévu pour ce matin, vers dix heures, a >:lr remis, les conditions de survol eu Europe Centrale n'étant pas favorables.

Les Soviets auraient appelé 5 classes sous les drapeaux Londres, 2U mai. Suivant des nouvelles de Stockholm, reproduites par la presse anglaise, l^s. Soviets ont appel les 5 dernières, ctasses sous les drapeaux.

Une « gardienne de la paix » avait devancé son appel » Paris, 29 mai. Hier sûtr, vers 20 heures, une femme sanglée dans une jaquette' de ^eaupe militaire, bran- dissait un bâton blanc et arrêtait les voitures à la Porte Pouchet. Docile. ment les automobilistes stoppaient et un embouteillage ne tarda pas à. Le produire qui dura près de.trois quarts d'heure.

Des gardiens de In plaix attirés par le vacarme des trompes et des Ulaksons arrêtèrent l'inconnue malgré :-os protestations. Au commissariat des Batignolles elle déclara se nommer Aline Guillou, âgée de 40 ans, demeurant en hôtel rue du Docteur. Elle ajouta « Les journaux ont annoncé ces jours derniers que bientôt des femmes seraient employées comme gardiennes de ta paix. Je m'exerçais un peu avant de passer le concours a. Aline Guillou, qui a été reconnue interdite do séjour, a été envoyée au dépôt.

NAMUR REÇOIT

LA CROIX DE GUERRE NAMun, 20 niai. Aujourd'hui, M. Paitilevé, ministre de la Guerre de France, accompagné du maréchal Franchit d'iisperèy et de l'ambassa(1t,iir de la République, a remis ù la ville de Namur la croix de gnerre en reconnaissance de l'attitude héroïque do la cité wallonne au cci;rs des, dures Journées d'août Ml».

Plusieurs ministres iloi t M. laspnr, Assistnlont la' o' remonta ainsi que l'ambassadeur de-Belgique n Paris et de nombreuses ppiv-onnalltés belges. La cérémonie r eu lieu sur la grande place de Namur et cils a revêtu un caractère pai ttcu'.io.rernent impressionnant. M. Painievé a rappel*, dans un dis- cour-; l'héroïque nuiiude de la ville et l'agunie des forts.

Voik es 2« page

Le centenaire de Yulpian.

Les élections sénatoriales M. Villaut-Duchesnois est élu sénateur de la Manche

Saivt-Lo, 29 mal (de notre correspondant particulier). Résultats de l'élection sénatoriale qui a eu lieu aujourd'hui en remplacement de M. Riotteau, décédé

Inscrits 1149

Votants

Suffrages exprimés 1125

MM. Vjliïutlt-Duchcs-

ntly, répub. 614 voix ELU

Blet. ancien

pré!et, riijp. 376 Mare, socialiste. 94

Riotteau, rép. 43

Dans le Nord

Lille, 28 mai. Voici les résultats de J'élection sénatoriale en remplacemeut de M. Pasqual, rudical-sodaliste .décOdO.

Premier tour

Votants, 2.501; majorité absolue, 1.2Ô2 Ont obtenu

MM. Daniel Vincent, dépu-

té, rad.-6oc, candidat

de concentration ré-

publicaine 832 voLx. Goniaux, député, soc.

S. F. I. 0. 823 Nicolle, député, Union

répub. déoiocr., can-

didat de l'Entente ré-

publicaine dèniocrnt.. 73S Hentiçee, conseil, gé-

néral, communiste. 81 Boussemart, industriel

indépendant 11 Huliciins blancs ou nuis 14. Il y a ballottage.

Deuxième tour

Lii.lf, 29 mat. Voici les résultats du 2e tour de, scrutin

Inscrits, 2.533 volants, 2.529 suffrages exprimés. 2.522.

Ont ohtenu MM. Goniaux. SS8 v. Duntol-Vincent, 886 NVolle, 675 Hrnigi.r, 6l uousseinart, 2.

Après le second tour, NI. NW>llo a MinoncA que dans un but d 'union liuiionule contre les socialistes i, se désistait en faveur de Ni. Dunicl Vincent.

Un délégué sénatorial meurt LILLE, 29 mai. Le premier tour de scrutin de l'élection sénatoriale du Nord a été marqué par uu regretiablt incident la mort .-ubito de M. Cholet, figé de 43 uns, délégué sénatorial, tnuire de Lederzeelc. qui est tombé uu sortir de la salle de vote.

EST-CE UNE RÉTRACTATION ? Siockoi.m, 29 mai. Dans un bourg des environs d'Upsala, un gros fermier, membre du Conseil communal, s'nublia parce quc ses collègues manifestaient peu d'empressement Il adopter une de ses propositions, jusqu'à crier 1.a moitié dos mombrus de uetto assemblée sont des idiots > Tumulte, protosiations, crie. Rappelé a 1'nrdre 1e bouillant fermier dut promettre cte se rétracter par écrit. Puis la séance continua.

Le lendemain on pouvait lire placàtdée sur le mur de la mairie l'affiche suivante « le tiens à déclarer que la moitié des membres du Con$(,Il municipal ne sont pus des idiots. » On ne dit pas quelle tête prirent les représentants de l'autre UN ACTE DE SABOTAGE PAnts, :9 mal. 1.a nuit d<'rnl*rc des inconnus ont lancé îles pierres dans les fenêtres du consulat britanique. rue Lord-Byron. Quelques car-

UNE DIVISION NAVALE

FRANÇAISE EN ANGLETERRE Les croiseurs « Lamotte-Picquet », « Dufnay-îromn et six contretorpilleurs d'escadre, aoas le commandemtnt de l'amiral Pirot, séjourneront à Portsmotdh

du 30 mai au 4 juin

Chliibourg, 29 mal. (De notre envoilé spécial). Cherbourg s'est réveillé ce matin avec de nouveaux h0tes. Les unités de la division du contra-amiral Pirot, qui seront les hôtes do l'amirauté britanuique, à Portsmouth, du 30 mai au 42 juin, attendent l'heure du départ.

Cette force navale moderne, la première que reçoit Cherbourg depuis la guerre, se compose des croiseurs Lamotle-Picquet, Duguay-Trouin et des six torpilleurs d'escadre qui ont accompagné le Président de la République dans son voyage en Angleterre le Chacal, le Tiqre, le Jaguar, l'Orage, la Bourrasque et l'Ouragan (des noms à faire frémir.)

Le vaisseau-amiral, le Lamotle-Picqvet, commandé par le cnpi'aine de vaisseau linau, est, d'après nn quotidien anglnis, la plus Irelle mani/('station de l'effort français depuis le relèvement dei réglons envahies. Il a un déplacement do 8.000 tonnes et la force de nés machines est do 100.000 chevaux. Son artillerie est imposante 8 canons de 155 en quatre tourelles axiales. Il possède de plus, deux hydravions avec catapulte de luncement.

Quant au il il lui ressemble comme un frère. Il est commandé par le capitaine de frégate Dumont, un cherbourgeois, ancien chef de l'aviation maritime du V arrondissement maritime.

Le capitaine do frégate Ruffy, de Pontevez-Géraudan commande l'escaidrille du Tigre.

L'escadre a quitté Brest av^aJèbiac. matin à.9 heures et son voyage Jusqu'à Cherbourg s'est effectué dans 1es meilleures conditions, mal;ré une forte trrumo. Mais après le déjeuner, vers midi 30, il y eut un exercice combiné avec la première région ma. ritinio. Tout se passa le mieux du monde.

Aujourd'hui, les équipages se repo.sent, ils sont il. terre et donnent il. Cherbourg cette note gaie que la ville ne connaît plus depuis si longtemps. Ce matin, l'attaché naval anglais, le capitaine Pippon, a rendu visite an contre-amiral Pirot.

Vers midi, le crachin a fait son apparition, mais ici, comme il Brest, ce u'est point une surprise. Puis, le ciel s'est éclairci. La traversée de Portsmouth s'annonce belle.

Victor Boisseau.

De grandes fêtes sont préparéea à Portsmouth et à Londres

LuMutEs, 2'j mm. Ou annonce dit I'umsuioulIi que de., yiaiuts preparaliia =uiu mils pour' la rtvepiiun Clin.jturcufc u\-3 unifiera et niuiciuis des nuit nuvirea uu l'escadre qui, suus le e.uiiiiiiunueiiH'iit au cou- ue-auiuul l'irui, vieuuru s'an-crer ueiaaui uuns lu giumi jIOit briuumjque. J'oUlea Ita lues de lu viilu aonl ueju uucurcub du uraiieuux m guir- landes ainsi qiu iu muinc uu iciya lieu luuitii uu biinquu furmidubJe. A 11 Il, JU, c-'esi-a-mi-c uu inuiiient où les navires liuncuis laisseront filer une ru dans retentira une 6U.VO de ^1 coups de canon qui annulera leur arrivée ù toute lu i>i>jmUuon. Vers lo heures, les vaisbeau-£ yugiierunt indiviuueileinem Il-s ailiei-L'iiis imiins prépares pour leur buaioiiucmuiit dans le port du Ports- moutli. Six ou sept d entre eux au.loin alors nus it la disposition de ceux qui voudront les visiter. Ce tsuru, lundi, niunli et mercicdi, uue auixeSMun de du bals, du concerts ei d'exiuision». Mercredi uura lieu une grande et, jeudi soir, dea cumbuts de boxu met- truut aux prises matelots fianiuls ci anglais.

Non seulement :ï Portsmoutli, niais aussi a Londres, plusieurs directeurs (le théâtres et de cinéma» mettent pour deniMin :eur salle it lu disposi- tion des visiteurs français. Vendredi Jour unnlvorsairu de lu naissance du roi, ajoutera encore l'éclut des fi- les navales militaires et civiles, Mercredi de nombreux ofllciers de la croisière seront les hôtes du Joc- key-Club l'occasion du derby d'Ep- som où assistera également, on le suit. Lindbergh. Jeudi, plus de 700 matelots seront amenés (le Ports- mouth par lu rouit) et avaut la ré- ception du lord maire ou leur fera visiter les principales artères london. iennes et le jardin zoologique. Une multitude d'automobiles privées seront misa. il la disposition des offi- et marins français.

Jeudi soir, lcs visiteurs assisteront un grand tournoi milituire et na- val qui se dérouleru à l'Olympia. Ils rppn1, iront vendredi matin pour i \1ri5moitU1 d'uù l'escadre lèvera

Comment Lindbergh se dirigea sûrement

au-dessus de l'Atlantique un pilote hors pair et le! Spirit of Saint-Louis icne admirable machine parfaitement étudiée

et parfaitement au point M. lienri Bouché consacre, dans ]' Illustration du 28 mai, un très iutéressant article h Lindbergh et son appareil, le Spirit i/- Saint- Louis- Noire confrère considère que Lindbergh est un des meilleurs pilote* américains, pilotant un excellent appareil muni d'un ensemble remarquable d'instrument* de bo:à

Comme nous, il estime que le faeteur c-'iarice n'est point suffisant pour expliquer la réussite de l'extraordinaire tentative Llnilbetgh avait dans son jun toutes tes g.-irantips matérielles et techniques ». On s'en doutait.

Le jeune aviateur fit construire en deux mois, iï Snn-Diécro, dans la ino- j deste usine de Ryan Air Un!? le Sptrlt ni Sawt-r.'iiils sur un type commercial, lo t "M I nui avait fait ses preuves et dont il connaissait la valeur.

Monoplan de ligne très simple, robuste moteur 200-240 CV. Wright, en étoile, refroidi par l'air, dù-ipême modèle que celui dont ètait muni l'avion américain détenteur du iecord de durée avec 5t heures de vol. L'équipement scientifique Quant aux accessoires, dit notr% confrère, leur disposition, aussi bie% que leur choix attestent l'cxpérienc» du pilote et dès soins- apportés' par lui à la préparation technique 4e so voyage. La tablette 'd'instruments «t bora dû « "Ryan P, extrêmement importante, frrnupe l'équipement" de na..vigation le plus complet dont puîs-'t se servir, u. l'heure actuellc, un.pilot» seul' à son bord. »

Limlbergh disposait notamment d'un « contrôleur de vol •. équipement crée en *i-ance par M. Batlii* et dont l'Amérlque -a acquis la licence: d'un iinimomètre, d'un indicateur gyrosopique de virage et d'uar indicateur de pente transversale. c L'aviateur, .pour peu que l'usage du contrôleur dé vol Ii l.u! soit famflier, peut donc piloter pendant des heures de fa?on correcte, fut-ce dan's la nuit ou dans la brume, sans vérifier la position ci! n avion d'après aucun repère extérieur. »

c Lindbergh a reporté une part na son succès technique sur son « compas à induction magnétique terrestre P, le earlh induclor compas* Pioneer, appareil que certains ont prit pour un dPrivomètre. Ce compas spérial, d'une t-fts grnnde précision «< d'un emploi pour ainsi dire instincrtif doit être. ci: effet, pour beaucoup dans la réussile de Lindbwgli.

Le compas à induction magnétique terrestre

Voici, d'après M. Henri Bouché, la description technique de cet appyl'eU qui Il(, manquera d'intéresser ceux du nos lecteurs et tIs sont nombreux pour qui l'électricité n'a point de mystère

< L'appareil utilisé |mr Llndbftrgti comporte un générateur électrique logé dans la queue de l'appareil, généralPiir relié il un voltmètre indicateur de grande sensibilité et à un contrôleur de position placés sous les yeux du pilote.

< Tout entrue une dynamo génératrice d'oli'ciricité, le générateur a un induit, "n oollectuiir et des balais; mais son seul inducteur est le champ terrestre. L'indui; est mls en rwntion par une petitc liélica ou un moulinet: s;i force èlectronjotrice dépend tlirecteme nt de la position des balais par rapport u ceile des lignes de force du champ magnétique. position que le contrôlciiv, simple transmetteur mécanique d'anglo ntuni d'une rose semblable A celle l'un compas, permet de repérer. ̃ Si donc le pilotrc manœuvre roiitroleur pour lui faire marquer le ;ap désire. les bu!ais du çénerateur «ont entraînés Ht nlacés dans une portion telle \\m le courant est nul lorsque l'avion a. par. rapport au ?hamp terrestre, la dlrectton fixée Ainsi, tant que le pilote mainttent >ut le zéro l'ainnllle du voltmètre, il ;st sûr qu'il maintient l'avion dans la ;ap déstré,

• Faut-il changer de direction On lettonne le contrôleur jusqu'à lui. 'aire marquer le nouveau cap. un 'curant est alors produit, l'aizutl!» lu voltmètre indicateur quitte :éro, et le pilote l'y ramèna par un ri rage convenable l'avion tieut le :ap nouveau.

Le compas à induction terrestre >st plus lourd *>t plus encombrent lue les compai magnétiques en reanche, il a sur ceux-ci des avantagée ombreux.

La suspension à la cardan de son nduit fait de celui-ci une sorte do gyroscope qui reste horizontal dent


i "m-urTm t»c vot» h° 37 GARÇONS LES PROFESSAS. QwlU profusion rmirm-wu eurar pku tard ?

Je vote pour MÉDECIN

Nom

'Adtetts i

déptrttmtnt de

MITE AUX LETTRES

J. L. M., à Vannes. Ce n'est pas de bon cœur gua vom m'avez tourlli ces renseignements, quoique vous les ayez accompagnés de votre sourire et d'un style atni«*le_ u* Jûyou^ vous réjouir» UiVu le concours

Marcelle RocHtE, à Lotron. Nous rouïojm teus enroyep les numéros que vous r«ma0derez en Il fr. 2a pour cbauus journal d«man<36.

Cîtristiane Mikiel, Dtnard. 1' Il faudra MWîir seulement un bulletla par Question •• Vous conviendrez qu'une fait »u«K

lA. OUIKRT, d ChiUau-ThibQllA tfini ly uuOtn, d /'enrrau Denise Efnaui.t, d W)«WC< Raymond l.rxoup, (1 Cfiorrgu. l/rfant Bernard Mai Tt« et Arlotet >l»i' PAR, d 0»(«7<vira«e Louis et Marie GaututiE, d SlGcorgei-de-Helutcmbault. En- core une fois, »ous tics trop pressas Vos bulltttna ne cemptent pas. Atieudex donc,

;-t>tits Impatients, que nous vous disions de les envoyer, ces bulletins t

Louis Ekiuud, Il Soirc-Uame-iltfLaniei Isidore et Marie Usur, au Rhcu Aline Uàui'lli et Niai-cet Ltututfois, a Ondelontdlne. Même ripons* que cl-deuu». et puis, il ne laut pas surcharger Tus LutteUn».

X. Z.. d Haél-Corhali. Vous ites exigeant. Une fols suffit.

Jian-Piebrï. ù ouimper. Votre camarade peut faire le conclura.

Marie Lïmolvo, d Rohan. J»al donne votre lettre à l'administration de Vuuesi Eclair. Vous aurez satisfaction.

A un • Ilimmu Mais eul, lee frè- re* et -*tirs peuvent faim le concourt chacun a leur compte

Au«rii*tl[ie connan, ci aillai J. SfANtrn, d Vo» letlres font luperdue», malt » ne vous en remercla pu moins.

M. Adiun, instituteur honoraire. Le lutin dont vous me parlez a parfaite.ment le droit de faire le concours. M. C.. a Plovan. Mais, parfaitement

donne -des indications immédiates, sans osciUatien de l'aiguille, parce que les variations du courant éleetrlQUf sont instantanées. L'instrument doit donc donner par temps agité la mime précision que par temps calme et, datta uu long voyage, la même précision Il l'arrivée qu'au départ. Mas il nous semble que la printfp&l intérêt da Pioneer. pour un pilote d'avion, réside dans le caractère instinctif" de la manœuvre qui consiste à ramener une aiguille, sans lecture, sur le repère fixe du zero.

Ajoutons aux nombreux avantages dont bénéficiait le pilote de par ses moyens purement terhniqua*. eehil de la carlingue fermée, véritable • ronduitn Intérieure qui le mettait à l'abri du vent et du froid.

Comme on 1<. voit. nous avion» raison dc dire, le soir même de l'arrivée triomphale de Mndnersrti n Pariq, cille nos constructeurs auraient pe»»étre une tecou à tirer de ce voyage df 6.000 kilomètres au-dessus de l'AUantique.

AujouM'bui, Cela ne parait pas douteux.

A. M.

UNDBERGH A VOLÉ

DE BRUXELLES A LONDRES i

La visite des sonrerûas belges Bruxfxus, 29 mai. Le roi et la rein» se sont rendus ce mutin au climrop d'aviation d'Evère où, accompagnes du major Soiyer» et du capitaine Ltndberjïh, ils sont allés adjnirer le Spirnt Of Saint-Louis. A l'Hôtel de Ville de Bruxelles BROxaum *9 mal. » Linabcnrh a (né reçir^TncieUeraent, 4 midi il l'Hô- tel de Villu de UruxeJlet.

La réception a eu lieu dans la salle çofhhjuô où se trouvaient, tous les invités qui tirent à LindberRh une chaude ovation. M. Max remit à rotateur américain, la médaille d'or de:la ville. Le héros de la traversée d«'-r Atlantique t> montra ensuite au balcon dé THÔ^ei de vnie où il tut l'objot de fon^uos acclamations pous*««• par la foule énorme mu^iée sur la -grande» place.

1 Il était temps

ViRL'xqjfS. "9 wai. Hier, (|u«l•l'ies minuties apres l'arrivée de Liudl>erph à Bruxelles te posait ;ur ra«ro4rr>tné (ÏTvérs un gros avion transportant des journalijtes atuéricailla et dont la cabiue avait été transformée en salle de rédaction. La rapidité de la réception avait, été '!}\le (•^pendant que le» Jouruallsle» fuillirent arriver trop tard.

« En rovte » pour Londres

BnnjcEui: S9 maf. Mndber^h a quitté l'aérodrome de Bruxelles à là h. 31 a destination de Londres. Sur l'Angleterre

Lb Bodrget. S9 mai. A 17 h. 11. l'aviateur Lindbergh est signalé par i<Héphonie sans fil passant au-dessus ili; tembouchure de la Tamise, escorté de Il avions anglais.

L'atterrissage à Croydon

fut dif6cile

I-OWMS. mai. Dès le début de l'apres-çnidi. la foule commencé a s'amasser aux autours do l'aérodrome de Croydou pour faire un ai'(-u»il flialeurptix à Lindbersh. n'rs H lif'irfs, un avion, dans lequef s» tromiiient quatre passagers, t'est aliditu à'tuio hauteur de lô à 20 mètre* daus un tliump situé près de raérodroeoi!. Deux des passagers ont <*tt contusionnés la pllotu et les deux autres passagers sont indemnes. L'appareil on endomtnaité.

Lorsqne l'aviaieur américain lui sieuali.' un peu avant 14 heures, une partie de la toule >-e précipita vers le centre ce l'aérodrome et ce fut grtnt peine que la polit» put l'endi- coer.

LindbcrKli, escorté depuis les c/>tes d'Anjrletsrrc par plusieurs avions soldais, fit ie tonr de l'aérodroiriP, puis tf^ccnan cn vol plané. mais au moment où )«k roue» de snn train d'atîniTiKSiic inm-liaient 1p roi, il se prodhrMi tnii» nouvelle pcnisw» de la ffHjlfl qui emporta les palissade» Et se pre^ita vers l'avion ajni'ricain. Lindfearffli. craignant un acciiient, n'/lcrva de -nouveau dans les airs et wtrvola l'aérodrome jusqu'à ce que la

police ait pu dégager une partie du tcrrain d'atterrissage.

LJndbersh atterrit alors définitive- ment et fut l'objet d'une ovation tu. multueuse de la part de la foule évaluée 4 plus de 100.000 personnes. M. Houghton, ambassadeur des biais-Unis Londres, fut le premier ù souhaiter la bienvenue à Ltndbergh. 11 lui serra cordialement la main et échangea avec lui quelques paroles. Peu de temps après, Lindbergh fut présenté au ministre Ce l'Aéronautique britannique, sir Samnel Hoare au chef de l'aviation militaire anglaise et a plusieurs autres notabilités de l'aéronautique nnKlaisa qui, trmtP*, félicitèrent l'avia.leur américain de son courageux exploit.

les Américains de Psris ont déjà recueilli 600.000 francs

pour M"" Nuagewer

et la famille Coli

La deuxième lieto des dons recueil, lis par le comité américain, en faveur des familles de Nuugwser et Coli, contient les noms suivants Moruau et C. 5.000 dollars; Henry lord, 1.000 dollars, Harold Mac Cortnick, LOÛO dollars; li. le. Hutton et Ciel 1.000 dollui-s; E. F. Hutto;t, 1 000 dollars; Otto Kahn, 1.000 «Jollar*; William M. Lawion, 10 JolJap», anonyme, 5 dollars- Total, ICUia dolUrî, te total générai de cette souscription s'élevait samedi soir à '.3.215 dollars, soit environ 600.uu0 fri-ics. LE DIMANCHE POLITIQUE Le mode de scrutin

SAi!«T.JtAN n'AMiav, ?0 mai. NI. Soulier, piirlimt particulleienieiit dva cleciions, il dit « Ou bien le scrutin • impérial il Un seul eJu et p deux tours qui fait le préfet souverain, ou bien le scrutin républicain avec la liste et la proportionnelle, ou bien le maintien de la République avec les hommes deA centres, ou bien l'abandon du régime républicain avec les homme* «les extrêmes-gauches si bien que choisir k nulieiU-socialtsme aujourd'hui c'est vouloir le coup d'état bolchevik dans deux ails.. L'attitude d?s radicaux

ma.i. M. François Poncet a traoo le tableau du relèvement financier qui S'est Opéré depuis la fin de juillet deruier. Les finances d'aujourd'hui valent mieux que celle» d'lier c'ect que la politique qui les conditionne vaut mieux ellU au^i. SiicUojis persévérer.

M. Honnofoub a pris la parole à sou tour, et a combattu l'attitude dua ra. Il 11 i'«st ait toi ex- primé Le chef du parti radicalsocialiste après «voir flétri las coinmunistes qui sabotent l'une upros l'autre toutes les forces vives du rays, suivant ses propres expressions. n'a pas craint ensuite de proclamer que si le scrutin actuel était maintenu, e'ec-t avec ces communistes que lui et son parti s'allieraient sous pré<exte d'assurer la victoire du bloc de gauche!

Mais M. Maurice Sarrau) oublie-iIl que son parti n'a ps Kitendu ce tnutuput-lii pour commencor cette scanentente électorat(, 7

Le chef titi parti rndieal-sni-ialiste nous iiieiiaee donc de réaliser CO 'lui se fait déjà. »

Après le discours

de M. Maurice Serrant

Mixus. 29 mai. M. Paul Rej-naud a prononcé un discours qui a obtenu un très grand succès < Le» minisIres radicaux préféreraient-ils gouverner avec MM. Uoriot, Cachin et Vaillanl-Couturler, qu'ils veulent pré6*nteinpnt emprisonner, plutôt qu'avec MM. PoJucaré, Tardieu et Marin Non ? 1 Alors pourquoi M. Maurice Sarraut dcclare-t-il qu'lit aime. rait mieux faire liste avec les amis Ce MM. Doriot. Cachin Et VaillantCouturier, «nslabés dans le vocable de bloc dra (rauches, plutôt mt'aveo ¡ ('NI: d<» MM. Poinfaré, Tard}eu et Marin ? Ni. Maurice Sarrain se vante. t.es rommuntet^R rue vouciraient pas de lui sur kur liste.

Çu'iJ soit permis rt« rapprler qu'à part' de la me de \a)ois ( tiys*«.lt de In ni'publique, ceux qui, comme NI. Albert Sarraut lui-même, avaieut vo- té les décretelpii.

UN SAVANT BRETON LE CEMTEKAI1E ]DE WLPIAM

Pa^ib, 29 mal. Plmi«urs «om- mité.. de l'Université de Krarice et un grand nombre de représentants des uwvereiUM etraugèro» «niour»t#uv hier soir, dans le grand amphithéâtre de la Faculté de Médecine de Pans, M, André KoUières, ministre du Travail, M. le recteur Chailety et M. le doyen Roger, pour commémorer aolennelleoiem le centenaire (le la naissaace de l'illuïtre professeur Alfred de Vulpian.

Devant une assemblée d'élite, au premier rang de laqueho était assis le docteur ci Vulpian, flis de l'tniinent neurologiste MM. les professeurs Lacroix, secrétaire perpétuel de l'Académie des Scieaces, et Ratbéry, qui enseigna à la Facuhé de Paris la médecine expérimentale, ont précisé d'abord la nature propre des travaux de Vvlpian, physiologlste et toxicologue. Avec une sobrtëté, une rigueur et une clarté dignes de leur sujet, MM. Rathéry et Lacroix ont montre comment le maître créa l'hLbioloci* pathologique, fit fatre des prourès considérabfe5 a la rétféuérutlon des nerfs et établit les buses aéfluluvt-s de Ia pathologie nerveuse. Mals In caractère très spécial de ses recherches n'atténua jamais en lui l'esprit de généralisation scientifique. Biologiste et médecin, il fut, par l'universalité de ses connaissantes et par la fécondité de ea méthode comparative, un découvreur du larges horizons, un initiateur, un savant au sens le plua large du terme.

L'homme et le pcoftsMut

C'est plutôt l'homme, le professeur, le doyen, le conseiller, l'exemple vi. vaut et jamais défaillant do probité intellectuelle et morale, que nous ont ensuite présenté, en Vulpian, M. Roger, Mme la doctoresse Uéjerine (dont le discours a été lu par le professeur Letulle) et M. André Fallières.

Quel émouvant tableau que celui de ce jeune homme aux goûts un peu romantiques d'abord, vivant en Bretagne entre sa mère et sa grand'mère veuves, se livrant à des études littéraires, se destinant à l'Ecole normale supérieure, puis (paraissant touché par le mat du siècle », forme du découragement plus encore que du rêve

Mais un Jour, Il redressa son ame, IL marche droit vers la science. Un ha:ard providentiel le fait agréer par l'illustre Flourens comme préparatcur adjoint, et, dà» lors, le labora. foire devient la paselon de sa vie. Etudiant, interne, professeur, il est Vcxpérimentiueur type il a la t.antise do l'exactitude il est, au su.prême degré, circonspect, pratique, consciencieux, et, en années, il élabora ses. géniales leçpu» et couclu.sions sur la physiologie générale du système nerveux, sur l'appareil vaso. moteur, sur l'histoire physiologique, toxicologique et thérapeutique d'un grand nombre de poisons et de substances médicantenteuses.

Mais ses travaux scientifiques ne lui font négliger ni l'esprit et le cœur de ses étudiants, ni l'administration de la Faculté dont il est le doyen. Mme Déjerine et NI. Roger rapportent sur ces point* malins et de noblesse. Sana jamais tomber dans la fumiliaritê, Vulpiau est d'uuo bontc toujours égale, d'uue servtabillté conslunle essentiellement tolérant, mals juste et forme dans ses Idées, une chose lui est odieuse par dessus tout la mauvaise foi. il réalise le type du savant uniquement anitné de la passion du vrai et du bien, modeste, affectueux, généreux, esiraoriiinairement laborieux, qui cannait et suit tous ses élèves, qui s'intéresse puissamment attx travaux da tous ses collègues (il décitla Pasteur A faira l'application sur l'homme de sou sérum antirabique) et qui, en quelque6 années, dote la Faculté <ie Mé<l«cine de 20 laboratoires et de i cliniques nouvelles.

Le discours du ministre du Travail La valeur sociale d'une carrière, aussi pleine et aussi noble est d'un prix inestimable. C'est celle idée du haut enseignement qu'elle constitue que M. Audré Faîtières, ministre du Travail met en lumière, en une allocution élégant» et opportuns, il nom faut, aujourd'hui, des tempéraments moraux robustes comme celui de Vul pian, ii«* directeurs de {wnaee qui soient totalement, comme le maître dont nous saluons la mémoire des hommes de bien.

Nous étions fiers, pour notre pays, d,» voir hier soir se préciser de la sorte les traits du professeur Vutoian en constctaut surtout que dans l'auditoire se pressaient les représentant» des Universités italiennes. anprUises. belges, espagnoles, danoises, liollan<liii3ei>, roumaines, bulgare*, russes, américaines du Nord et <lu su.l, et mêmes des écoles d'Egypte et de Pa. lesUne. En leur nom M. le séuateur Homaiiv Faiio a dit son admiration pour le maître de la neurologie inn.derne. Elles ne manqueront, point d'v Joindre leur estima pour le très no- ble caractère du Breton dc race qui. côté de !*idnnec. brille au premier rang de l'élite morale de notre province. P,

L'ESCROQUERIE

DE HUIT MILLIONS Pari*, S9 mat. M. C.entv, jure d'instruction, a chargé M. Vlllard. exjieri-cpmptable, de vérifier l'euiplot de 2 mtilions que Ni. Maurice Moattl. administrateur délégué de la Société Foncière du Calvados, prétend avoir remi» it celle-ci sur le% 8 millions dà. ?nurrv5s à la Westminster Bank i1 l'aide de deux fausses lettres rouges de virement epnsément expédiées par la hanque a l'Union Parisienne. L'erwiuCle n'a pas réussi à identifier le pseirio-camplice de M. Moattl. M. Pierre DoiTôvie, qui n'est connu ni à Nice, ni à Cannes et qui serait en Suis*

Roua; MI Peiner préside l'anniversaire de la mort de Jeanne d'Arc noua, S0 mal. M. Poincaré, après avoir visité le monument aux morts de la guerre, s'est rendu sur la place du Marché ou fut brûlOo Jeanne d'Arc et a prononcé un discours qui a été accueilli par d'unanimes applaudissements.

Ce u'est pas, a-t-il dit, le président du Conseil qui préside les têtes de Jeanne d'Arc. C'est le Lorrain qui représente Vaucouleurs au Sénat.. Après «voir rappelé magnifiquement l'époque de troubles, et de misère quo travert<cit le royaume et la miraculeuse Intervention de la bonne Lorraine, enfant du peuple. 11 retrace Sa vie, ses actions héroïques, sa captlvité, son procès, son supplice. Le président du Conseil s'écrie Mais pourquoi ont-ils tous les larmes aux yeux, ces juges qui ont quitté la place avant que fut allumé le feu du bûcher ? Pourquoi ces pleurs de l'évoque de Thérouane. chancelier d'Angleterre, et de mattre Pierre Maurice et du cardinal de Winchester tt de ce Jean Alespée qui s'éloigne en disant Je voudrais que mon âme fût ou le crots qu'est l'Amc de cette femme a. Pourquoi co soldat anglais qui entend Jeanne réclamer une croix, s'empresse-t-11 d'en faire nne petite avec deux morceaux de bois et de la lui donner ?

< Pourquoi frère Isambart court-il à réélise de Saint-Sauveur pour lui en chercher une plus grande et la lui Offrir 7 Pourquoi, en voyant Jeanne enveloppée par les flammes, en l'entendant invoquer saint Michel et sainte Cashorino, demander de l'equ bénite et répéter le nom de Jésus, pourquoi la multitude qui se presse sur la place du Vieux-Marche sentelle courir en elle un frisson d'inquiétude et d'horreur ?

Jeanne forçait l'admiration

c Et pourquoi, dès 1450, la grande cité normande qui a été « la maison dernière de Jeanne la Lorraine. va-t-elle prendre spontanément l'initiative de provoquer la révision de l'inique sentence et la réhabililatlun de la condamnée 7

a C'est que la douceur de Jeanne. sa résignation, .on courage devant lu mort, sa fol Inébranlable dans les destinées de son pays ont fini par imposer à tous l'admiration et le respect. C'est que déjà elle n'est ptus seulement la chef de guerre qui a voulu bouter les Anglais hors de Franco. C'est que, îmiuie des yeux momentanément avengles elle apparalt peu à peu dans le lointain comme l'image vivante de la Patrie. » Or voyez ce qui est advenu depuis qu'elle a rendu l'ame Armagnacs et Bourguignon» se sont réconciliés le pays entier a pris de pltys en plus conscience de son lndividualité le ftls de Charles VU. Louis XI, et après lui tous les rots, ont travaille à fortifier l'unité do la France la révolution a achevé cette oeuvre séculaire en faisant du peuple français une association libre de citoyens solidaires. Comment Jeanne qui a personne dés le début dn xv« siècle la France compatissante et brave, généreuse et enthousiaste, no serait-elle pas aujourd'hui par excellence l'héroïne nationale Elle a trouvé autour d'elle la guerre clvile, la guerre ôtrtmgero, le désordre et l'anarchie. Elle n'a ce. pendant pas désespérd. Elle a eu con- fiance, elle a cru été a osé et lors- qu'elle est morte elle a laissé a la France une impérissable leçon de vo- lonté et d'action.

Son berceau et sa tombe

Et M. Poincar6 conclut Honorée par ses adversaires, admirée par tous les peuples. canonisée par l'Fftlise, Jeanne ne sara jamais trop aimée par la Franw. Ma province natale u 6iè son berceau, la vôtre a étô sa tombe niais c'est il notre pays tout entier 1 qu'eue appartient. Elle a commencé à délivrer la Franco de t'invasion. elle l'a soustraite à la suprématie étrangère, elle l'a guidée sur le cheniin de l'honneur et de la liberté. A toutes le; heures critiques de notre histoire. Jeanne nous fournit le meilleur exemple dout nous puissions nous Inspirer. Elle nous enseigne que douter de la France c'est risquer de l'assassiner et que, même devant tes pires dangers, croire en elle et en ses forces de résurrection c'est déjà se mettre en mesure de la snuv»r. • M. Diibretiil. maire de Rouen, a enfuite rélébré les sacrifices de la jeune Lorraine et félicité M. Poincaré. AU PARTI DÉMOCRATE POPULAIRE

Paris, 29 mut. A l'occasion de lour Congrès départemental, les Démocrates du Centre, section de la Haute-Vienne du Parti Démocrate Populaire, out organisé un grand meeting à Limoges, dans la vaste salle de l'Union coopérative. Devant plu.sieurs milliers d'auditeurs. M. l'abbé Desjjranges, l'orateur populaire bien connu, a parlé de la paix. et M. Rotert Comîlleau, secrétaire politique du Groupe des députés démocrates, a exposé le programme de politique extérieure (lu Parti, qut s'Inspire de deux grandes idées maîtresses trop souvent dissociées la grandeur française et la pacification européenne. Le mEme jour, a eu lieu à Dijon Une importante réunion du Parti Démocrate Populaire, aveo la concours de M. Raymond Laurent, conseiller municipal de Paris, secrétaire général du Parti, qui a développé le programma général du P.D.P., et de M. Victor Balanant, député démocratie Ou Finistère, qui a traité des relations entre le capital Pt le travait et répo-mln avec succès à un contradlcteur carlelliste.

PETE DES FLEURS DE RENNES Dimanch} lundi de PtntecOt» UU Juin 1857

«JH.ETIN DE VOTE H" V FILLES LES PROFESSIONS. Quelle profetfion vowlriezW exercer phu tard ? le vote poir EMPLOYÉE DE MAGASIN yfi

Nom Prénoms Adcesu ci dtpart»m»r>t de

LE CONCOURS DE LA JEUNESSE

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Valeur 28.000 francs DECOUPEZ EN TETE DE LA f PAO* DU JOURNAL t.e BULLETIN DE VOTE no 37 » rapportant à la 4e question

Las PRQPESSION8. Quelle profession voudriez-vous exercer plus tard?

Nous avons déjà proposé les protes.slons suivantes

Pour les garçons t

Le i» mai, agriculteur; le ?6 mal. forgeron; le 37 n>ai. «ovitonnier; le S? mai, coiffeur le 39 mai, menuisier ?

Pour les tilles

t.e 25 mai, fermière; le 56 ulal. couturière, le 27 mui, fleuriste; le 28 mai, lingère le 29 mai, modiste? Aujourd'hui, nous vous proposons Pour les garçons

MEDEOIN

Pour les filles

EMPLOYEE DE MAGASIN

Attention Ies enfants Que forçons et tilles découpent bien le bulletin qui les concerne 1 Qu'il n'y ait pas d'erreurs 1

AVIS. Nous tenons il bien faire remarquer que le cheix des conour. rente doit se porter uniquement sur les pays, villes, professions, etc.. que nous soumettons.

Pour être valables, les bulletins ne devront donc pas être surchargée. Nul ne doit remplacer un, pays, une ville, etc.. par mi autre pafs, une wtre ville, clt' «jui ne figure tras au concours.

UN SYNDICAT DE MÉNAGES DE FONCTIONNAIRES

Depuis longtemps déjà les fon:tr.nnaires de tous ordres se sont stv<>pus, selon les caU'ô'oriee, en Associaticus puissantes.

Parmi eux, dans toutes les Cdttvories, se trouvent eu nombre imposalit des ménages de tonctioiriOKes qui, outre les revendications gi!u*raloo de leurs collègues, ont des im<irfts particuliers il défendre. dzs solutious propres faire abouttr. Un exempte qui pourrait êtr* multiplié suffira pour Je démontrer U de trait lui reversement des pansions ou du l'autre des utulaires c est une question qui a sort Unportaiic?. Pour tâcher d'obtenir plus «te justice, quelques menntres de foact. lunaires ont formé, il y a peu de *'fci:>s, un syndicat qui s'est développé a.^e* ritpiitement, puisqu'il compte aujourd'hui environ 500 ménages.

Le Bureau du nouveau Svndic'it Ré compose de MM. Macé, oré<* -toni, économe dn Lycée de Loutt-nce? (Manche): Bruneau, vice-pr«-.i<lïrit, professeur à. l'Ecole Normale e Albertvi>le (Savoie); Sarazin, sec- taire, contrôleur do l'enretristi^mtot a LBVtkltot». e: Martin, trésorier, ces, c;c iteunes.

Les ménages Je fonctionnaires, peuvent s'adresser il M. Mac*, président ou à M. Bruucau. vice-présideu». La cotisation annuelle est da lg &

LA SITUATION L1MP0T SUR LE CAPITAL dans la ville de Robespierre, M. Hsna Henoult a cru devoir (aire, au nom des r»<Ucaux-soclalistes, un appel aux socia*listes. C'est la mème manœuvre qu'en l'Jii quand M. Herrlot approuvait 1es monopoles de l'Etat, dénonçât les grandes cntentex capitalisas et réclamait des prélèvements sur la riCiiesne acquise.

l'our ces derniers, il ne faut pas dire trop timide, il faut y aller allagrement. Telle est l'opinion de M. Renoult qui den6nce aussi énergique. meut que la fil M. Hei'riot 1. puissauces d'argent.

Or. MM. Gaston Jaze et Otaries Gide, tous deux t>refusseurà à Paris at tous deux augures dans le pani radical-socialiste, proclament itsututent que l'internationale, financière n'est qu'un mot vide de sens. L'état déplorable des finances pu* bliquos, dit NI. Jeze, a pour cause l'in. capacité des gouvernants, Jeur faible courage et la résistance des coutrl-* buables iL consentir les sacrifices ne-3 NI. Charles Gide dit L'intcrnationale de l'or n'est qu'un inytbe. On s'est imagina que c'est la fluunce internationale qui s'est acharuée à faire tomber le franc afin ùa faira tomber le ministère raclical-socnU»! Mais il est tout à fait iaditterent uux financiers «tran^exa que M. lierriot soit ministre ou non, et même il leur est indiffèrent que la traita monte ou baisse. Leur intérêt, c'Oit de tacher de prévoir le* variation. du frano et d'agir en conséquance, Et d'ailleurs de uràinc tout les fiuau* ciers français, a

Peu de jours avant, le discours» M. Retté neuuult. M. Caillaux disait avec raison que l'idée- didactique du prélèvement sur le capital avait désnrticulé la majorité du 11 mai. Il écrivail dans Le Capital En v*m fut-il montré que l'expérience du fue> lavement du capital avait échoué ptteusement dans tous les pays où aile avait été tentée, sauf en uu seul, lit Tchécoslovaquie, où elle a réussi » demi pour des raisons toutes particulières. Encorne y aurait-il beaucoup il. dire sur co sujet. En vain ful-ll inédit que si on ipcrsisiail i; agiter Cet <'k)ouvuntall on inquiéterait les capi» taux, ou les ferait fuir, on détsrmtticruit ou on accentuerait la chute de la devise nationale. Détenam une formule qu'il jugeait attrayante pour, les masses, le parti socialiste n'en voulait démordre. 11 semblait rééolu il. s'y cramponner. Mais voici que, autour d'elle. le silence se fait dans. les Congrues, aussi bien que dans la presse d'extrême gauche.

,NI. Renoult a voulu, avec pruU-ene» d'atlleurs, rallumer le tlainbeau du ralliement. Nous verrons bien si les socialistes qui cratgnent d'avouer qu'ils ,poursuivent la suppression des fortunes et des biens individuels oseront d!re qu'ils sont opposés à l'Un» p6t sur le capital. Que leur resteraitil pour entraîner les niasses crédolesi Et quel sera le programme commun des cartelliswâ, i;t où les socialistes consentiront ù s'unir aux radicaux? Le combat contre le fantôme do 1% finance iuteruaiionale auquel aucun homme intelligent ne croit 't

P.-O. UOLBEKI.

L'escroc Rême

est à nouveau condamné nouts, 29 niai. Georges l>ê<ji*, qui pour son évasion du ilarra avait été coniiHinné par le tribunal d* cette ville à une artnea de prison, avait, fait appel devant la Cour de Hjutn. En l'absence de M» Terrés, *i>a *v«. cat, Georges Rème demanda 4 plaJ der lui-même. la l'e&croo sa mit 4 réciter w) plaidoyer dans leuua! il parla îo-nguemeiu des bstaïiiîs de Slurengo et de Waterloo pour a» ar* river à nn parallèle étroit entre Napoléon et lul I

Comma le grand Cuvier, diva en- core, qui reconstltue un auinwl av»*, un os, les jugea du Havre, om •&*«% Situé mon évasion avec un pea «tt terre qui est tombée de la lucarL.».informé dans une ôîroti» ceil-j.'e la prison, je Il'aval.. pas ^'tn'e-iUDA de m'évader 1 Mais mon .̃>Kent.ou tus attirée par en étroit oail de basvif tjitt aval% l'air de me provoquer, a» i* i>v.v?< la suite. Je m'en rapport» if toute In sagesse de la Cour, et fe vocs» rtts, messieurs, quai ejt celui cra; (ait son métier de Rente, qut cherche k s'évader ou des policier» qui. p-«r a* gliRenoe, le laissant s'échapper T » M. l'avocat général s'en rapporta! lui aussi A la sasresae de la Cour Et roi de l'évasion • à


LE COIN DU COMBATTANT -$P* LACUNES

Continuons à examiner les ind'scretions de notre camarade Mage bur l'Office du Combattant.

Je ne sais si les lecteurs de l'Ouesl1-Clair se- souviennent du projet qut j'avais élaboré ici, d'abord, puis dans l'Almanach du Combattant, afin d'ob tenir une représentation vraiment complète de tous ceux qui ont fait la guerre 1 Il s'agisean, sommairement, d'élections par commune, puis par canton, puis par département, cha que centre intérieur envoyant des dé legués au centre supérieur Jusqu'à ce que les délégués de tous les departe tneuts se réunissent a Paris afin de nommer le Grand Conseil des an ciens combattants.

Nous allons avoir ce Conseil, nous allons avoir ces élections, mats de quelle.façon incomplète et mesquine Les délibératious de la Commission chargée de mettre sur pied l'Ofttce national du Combaitant viennent d'être partiellement connues, en etfet. La Commission a bien prévu des élections, mais pour le département seuiement. L'Office national, nous apprend potre camarade Mage, sera administré par un Conseil compose de quarante membres nommés per !e tninlstre des Pensions et de quaran membres élus par les anciens cent battants Il comportera des Comités départementaux, présidés par le Prê fet, et composcs de quatorze à ci! quante-quatre membres suivant le chiffre de la population. De ces C> mités départementaux la moitié des membres sera nommé par le Préh', et l'autre moitié élue, au scruUn de liste, par le suffrage universel direct d'un collège électoral comprenant tous les habitants du département :1. lulaires de la carte du combattrait. Ce seront ces élus dépariempnta-jx qui nommeront les membres du Conseil de l'Offlce national.

Les anciens combattants avalent pourtant, avec l'Office, une merve'iieuse occasion de revenir sur Ifs erreurs passées, de sortir des étror'.s compartiments qui les Isolent et de reconstituer tous ensemble la grande fiimtlla de l'armistice.

Je veux espérer que rien n'est p»*•lu encore. Qu'elles le veuillent ou qu'elles s'y îeftisent, nos issacatioii"! sont condamnées je m'excuse de ce.mot à se rapprocher de plus en p!us étroitement les unes des autres eous peine de nuire, non seu!ement elles-mêmes, mais au groupement entier des anciens combattants

Jacques PÉRiann.

'.INFORMATIONS

Pupilles de la Nation

Le mariage de la mère ne modifie en rien les droits de l'enfant en ce qui concerne son adoption comme pupille de la Nation. Toutefois, las diverses subventions allouées par ies offices départementaux pour étu.des, apprentissage, soins médicaux, etc.) n'étant accordées qu'en cas d lusuffisance des ressources de la fdmille, .J'office intéressé doit, dans l'attribution et la fixation de ces subventions, tenir compte de l'augmentation de ressources qui peut rés'tfter dudit mariage.

Les « Gueules casséees

Les Gueules Cassées ouvrent tire e glande souscription pour l'aménagement de leur retraite de Mou6sy. Envoyez votre obole à M. Jean Stern, 8, rue de Penthièvre, Far's, à la Banque de France.

BIBLIOGRAPHIE

Les Suppliciés, par René Naejelea, chez Baudinière, livre d'un tantessin qui raconte la guerre atroce qu'il a faite. Cet ouvrage est, je le crois, l'un des deux ou trois meilleurs livres de guerre parus depuis tes Croix de Bois. Un seul regret que l'auteur n'ait pas pensé, en écrivant certains cha.pitres, qu'il Interdisait scn oeuvre à nos femmes et nos tlUes. MOBN»Y

La menace des Soviets ] après la rupture

avec l'Angleterre

L'arma rouge renforcée

est prête à la guerre

Milan, 29 mai. (De notre correspondaru particulier:. Le corresponddant parisien du Corriere U'Italui. qui a pu avoir une conversation avec un personnage russe paraissant être l'ambassadeur des Soviets à Paris. assure que, loin d'accepter lit situa- tlon qui vicut de lui être créée par la rupture dont l'Angleterre a pris l'initiative, le Gouvernement de .Moscou est décidé à y répondre en prenant partout la direction de la propagande anManglai.se qu'il s'était Lorné jusqu'ici à laisser faire sans s'y mzler directement, par la 111» internationale. Cela sans négliger la préparation à une guerre éventuelle en renforçant l'armée rouge.

Nous savons, a dit le personnage interviewé, que l'Angleterre tachera de persuader il d'autres pay> de nous attaquer. Ces pays pourruient être la Pologne, qui a dos visées sur l'Ukraine, et l'Italie qui, sons le ministère Orlando, en 1919, avait préparé une expédition en Géorgie. Italiens et Polonais pourront même marcher ensemble Ils seront brisés.»

En ce qui, concerne la France, le diplomate russe a exprimé lc voeu qu'avant de se laisser entraîner par les Anglais. les Français songent au hloc russo-allemand qui pourrait se former si la Rhénanie étant encore occnpée, la Russie était poussée iL bout par la France.

L'état de guerre à Cronatadt Revajl, 29 mai. Selon des commuuications à la Presse, le gouverne. ment soviétique aurait proclamé l'état de guerre à Crunstadt.

Il se confirme que les bruits de mobilisation partielle de la circonscription militaire de Leningrad et delà défense faite aux bâtiments britanniques d'entrer dans les ports de l'U. H. S. S. sont inexacts.

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l'alcool de menthe RICQLÈS est économique

NOS OPERATIONS AU MAROC

R*bat, *29 mai. (Communiqué officiel.) Nos troupes ont poussé leurs premiers éléments jusqu'A leur base de départ en vue d'entamer, dès le la conquête de la haute vallée de l'oued EU,émis et des crêtes qui dominent le pays des Beni Faghloux.

Aux derniers renseignements, une de nos colonnes, après avoir fait occuper la nuit, le village d'laqua, s'est emparée le 29, à 6 h. 30, des hauteurs d'Elkélia et d'Oulad ben Thamou, malgré la résistance de l'ennemi.

L'« Ile de France a quitté Saint-Nazaire

S-UNT-NminE, 20 mai. (De notre oorresaondant particulier. Vite de Franre, le.plus grand de nos paquebots mis en chantier a Saint-Nazqire, a quitte le port cet après-midi & destination de Brest.

De* milliers de spectateurs assistaient au départ du paquetot.

LES ELECTIONS D'HIER L'élection législative de l'Aube

Troycs, 29 mai. Voici les résultats de l'élection législative de !'Aube. Il 6'ugissait de remplacer .M. de Launay, de l'Union républicaine democratique, décédé.

lnecrits, 57.707; votants, 53.114; suffi âges exprimés, 51.936.

Ont obtenu

MAI. Plard, communiste. 13.824 voix Bou Henri, rèpubl.

démocratique. 11.463

Michuud, S..l.O. s.271 I. enfant, U.R.1). ti.'JOO Le foyer, rad.-soc. fi.Wi Royr, indépendant. M Il y a ballottage.

L'E'.ECTION SENATORIALE DU NORD

M. Daniel-Vincent est élu

au 3' tout

Lille, 29 mai. Voici In résul'at du :>• tour de l'cïcclion sénntoriule du Lille MM. Daniel Vincent,

député radical. 1.258 voix ELU Goniaux, SFIO. 1.021 voix

Nicolle, député.

Union ré.p. détn. 1:5 voit

On sait que M. Nicolle s'était désisté en faveur de M. Daniel Vincent.

UNE PIEUVRE MONSTRUEUSE ATTAQUE UN SCAPHANDRIER Milan. 29 mai (de notre correspon- dant particulier). Le Corrière reçoit de Washington une dépêche d'après laquelle, it l'entrée du port do Towscml, un scaphandrier a été attaqué par une pieuvre gigantesque qui traînait dons ses tentacules un Après un combat au couteau qui dura plusieurs minutes, Io scaphandrier réussit à tuer l'énorme monstre et à remonter à la surface de l'eau le corps qui a été identifié comme celui du cuisinier du remorqueur Warren.

TROIS CUIRASSÉS ANGLAIS PARTENT POUR. ?

Lo-vdres, 29 miai. On mande de la Valette (Malte), à Y Agence lieuler

Trois cuirassés anglais ont reçu su. bitement l'ordre de quitter Malte pour une destination inconnue.

LES NORDISTES POURSUIVENT LEUR AVANCE VERS HANKÉOU Pékin, 29 mai. Le général YangTaèn poursuit une bataille importante dans la région de You-Tchéou contre les troupes rouges.

Au Nord de Hankéou, l'offensive nordsie progrcsse et rencontre peu de résistance. Les blessés affluent il Hankéou.

La protection des étrangers Londres, 29 mal. On mande de Pékin à l' « Agence Reuter Les attachés militaire* étrangers ont conféré au sujet des mesure: de protection à prendre dans le nord de la Chine en faveur des étrangers. On croit que le Japon, ayant décidé d'envoyer des renforts dans le nord de la Chine. l'Angleterre fera probablement de même.

lA publicité ii> Vnum-KrlniT est là tinlns chère. n.irre nu* ln Mu* nnvlurllvp

La réception mouvementée de la f oule anglaise

à Lmdbergh

« Dieu, protégez mon appareil, » l'écrie le jeune pilote

Londres, 29 mai. Lindbergh a.fait un atterrissage parfait à l'aérodrome. Mais une folie sembla alors s'emparer des spectateurs qui de tous côtés se précipitèrent vers le monoplan du héros de l'Atlantique-. Au cours des bousculades, des femmes furent letée*. Il terre et la police et les officiels balayés pnr la foule. Des gens surex. cités se pressaient autour do Lindbergh. lui tapant amicalement sur l'épaule et insistant pour lui serrer la main, jusqu'au moment où :es policiers repoussèrent la foule enthousiaste et poussèrent l'aviateur dans une automobile. « Dieu 1 proteoz mon appareil I s'exclama alors Lindbergh.

La police réussit Il frayer un chemin it l'automobile tandis qu'un certain nombre de policiers grimpées s'ir diverse" parties de lu voiture, rejetaient impitoyablement tous ceux qui tentaient de la prendre d'assaut. La foule essava même de pénétrer de force dans le bâtiment où avait été installée une salle de réception, mnls elle fut repoussée

1\Ion accueil ici. a déclaré Lindbergh, est pire, ou peut-être devraisje dire meilleur que ne le fut celui qui m'a été fait au Bourget. L'appareil de Lindbergh fut légèrement endommagé par les specta,purs: Quelques personnes furent contusionnées pendant ie, bousculades. Pendant qu'une partie de la foule sp trouvait encore sur l'aérodrome de Croydon, un avion géant français du service Paris-Londres atterrit. Son hélice fit voler en l'air de nombreux chapeaux tandis que l'appareil rou- lait à terre avant son arrêt.

S'agissait'il

de l' « Oiseau blanc Londres, 30 mal. On lit dans le « Morning Post que l0 9 niai dernier NI. Casey, de Costle-Shannon. comté de Kerry (Irlande) aperçut dans la baie du même nom, un objet flottant à la.dérive Il un mille et demi de la côte.

Cet objet, se retournant soudainement, laissa entrevoir en sombrant ce qui apparut comme les deux hélioces d'un aéroplane..

Pendant que M. Casey et d'autres personnes étaient en observation, une vague .rejeta la côte, aux. pieds de M Ca.sey, urit bouteille à laquelle était attachée une étiquette portant un nom français.

On croit dnns la localité qu'il s'agit de l'aéroplane de Nungesser.

L'affaire aurait été notifiée an garde civique qui n'aurait fait aucun cas du rapport de M Casey.

Rappelons que Nungesser et Coli n'avaient emporté aucune bouteille. Ua aviateur se tue

Carpentoas, 29 niai. Cet après-midi, au cours d'une réunion 'd'avialion, l'aviateur Aloncle. âgé de 25 ans, n'a pu redresser à temps son appareil, tandis qu'il effectuait une descente « en feuille morte »; il est venu s'écraser sur le so'. L'appareil a été réduit en miettes.

Une chute

Paris. 29 mai. Un avion est tombé sur le terrain de sports de la Courneuve. Il n'y aurait pas de blessé. Lo commissaire d'Aubervilliers enquête.

les Anglais vont tenter

an grand raid

Londres, 29 mai. Quatre hydravions militaires anglais vont entreprendre prochainement un vol important. Ils se rendront en Australie par les Indes et Sincrapour: après avoir contourné tout le continent australien ils reviendront à Singapour, qui sera pour le moment leur base. La distance parcourue sera de 23.000

milles, ce qui correspond au tour du monde complet.

Le soit de Pinedo

Rone, 29 mai. On mande de Horta ft l'Agence Stéphanl que lue paquebot. Superlra, rentorqnant l'hydraviou de l'aviateur Pinédo, a communiqué qu'il se trouvait it environ 25 milles au Nord-Ouest de Fayot (Mores): Le vent était violent et la mer démontée.

PETITES NOUVELLES Rome. M. Mussolini vient de présenter un projet de loi aux termes duquel les officiers-aviateurs ne pourront se marier avant l'âge de 30 ans. PARIS. La Société de Secours aux Blesses militaires (Croix-Rouge Française) Il tenu il son assemblée générale dons le grand amphithéâtre de la Ssorbonne.

Dernières Nouvelles Sportives FOOTB A LLA SSOCI.ITIOX

L'ITALIE BAT L'ESPAGNE

Bologne, •» mai. Dan* un match tnternational d'Association. l'Italie a battu l'Espagne par ̃? buts <>̃

ARBITRES CONTRE JOURNALISTES l'Mlt.i. 80 iimiI. 1.0 nrntrh de tootliall entre uno «Viulpe il'arhltios et une équipe tle Journalistes qui >'es|. disputé à nuffalo. s'ost tormlPO par la victoire des journalistes, par 5 buts à 4.

INFORMATIONS

MEDAILLE DES EVADÉS

Un décret en date du 5-2 mnl tn-77 stipule nne la médaille des évniWs se porte Immédiatement après la croix de guerre.

4 h. 53 4 h. Il Vannes

Gts auditions radiotéléphoniques RADIO-PARIS

1.7ÙU m. P. 3 K\V.

12 h. SO Radio concert par l'urclicstic Gayilia 1. l'aso Doblc dei Mascara [Kl- sen Lynde); '2. Jardin d'Amour. mélodie (H. Wood): 3. Ltechtn et Frltzchen (utTenbachl; 4. a) Soumnla Pisnla ITh. Aklmen o; b; Plmua [Th. Azimenko). 5. Air de Miralela, Carmen, chant, bille Myrsha :Blzet]; 6. Tambourin, solo de Scherzo de la Deuxième Symphonie (DeelhoTen): 8. La trhleae de Heràutce S. Housseaul; 9. liivcrie (Reynaldu Hiilml citant Mlle Dolsy: Il). llumuresQUe. solo do violoncelle Jeanne Benedeti iDvurak); Il. Emut de mu vie, mélodie il.. SIlesu); ni. l'Urne Uonurols (D. Ledererh 1:1. Solo do piano < Mlle lierneau: li. Chan soit douce tllouilret).

1<S h. 4j Itmlio-ronccrt organisé par l'Association dos Dafllo-Aiimteuis l'rau cals 1. Xoles sur la UlUralure ,lime letile l'crrln (Maurice Landeaui: • Ijiiclques tnotx. pur Muni lùcile Ferlin: 3 foc'. tilts de Céclle Pcrrln. dit., Mann L&ndeau-. 4. Polonaise (Chopin), au piano Mlle Germaine Zevort; Marguerite (Schubert). chanï Mme Wilherinlne Cou. dray: G. l'nc scène dramatique, Mme Suzanne Ilubcirai et Maurice I.a rideau: 2. Le Baiser donné (Masse), chant Mine Wilhelmlnc CouUray: R. Havanaise (Saint.Saens). violon Jcnny Joly. piano (ier̃iiainp Zevort.

20 n. 30 DixiBme causerie sur l'Horticulture.

50 a. 4D Kadioconcort organisé par Radio-Sélection Les Saltlmbaniiues, op.ra sélection (Canne) Andre, M. Etcx, ds l'Opéra do Nlre: Suzanne. Mme Guiame de l'Opera-C'omlcpie: Manon. Mille Iiorna, de la Galté-Lyrique. Paillasse. M PraJdy. Chœurs et orchestre Radio-Paris sous la direction de M. C. Friirar.'i. Au cours des entractes. Information de presse.

TOUR EIFFEL

IS h. 45 ̃ Le Journal parlé )>ar T. S. 1 20 Il. 10 à •» h. 15 H:utiovc.ncfM't Ouverture du Barbier Jc Scttlle

RENTES VIA LA NATIONALE-VIE (Entrepris* privée assujettie au contrôle de l'B- tat), fondée en 1830, offre aux ren- | tiers, en ces temps de vie chère, un placement rémunérateur par ses tarifs tes plus avantageux qui soient actuellement autorisés, en mêms temps qu'une sécurité absolue par les garanties que présente sa situation, Ilnancièrc, résultat d'une gestion économo et prudente poursuivie pendant' près d'un siècle.

Demandez tarifs et renseignements gratuits au siège social, 2, rue Plllet-Will, il Paris, ou chez les agents généraux en province, et notamment à M. Lefol, agent général, 3, quai Lamartine, Rennes.

ni), par l\>relie«tre de la Tour- Air de hl-idatne Butterfly Sur la mer catmee ll'utclui). chant par Mme Uertacchlni Voie: l'rtludc et Allegro (Pucrianl-Kret»le),. violon par Mlle Hélène Arniu pre- mier priz du Con.servatoire: Fantatsie sur Le Pardon de l'ioerwil (Jleyerbeer). par l'orcho*:re: f.'ttarisous venlllcnnts 'Flllppiv^ par Mme lïeiiaccaini Yole. Scenes pittoresques par l'urcbeotre: tfl/bu. jitmbetta .Sibelto). chant par Mma Rertacihlni Voie- Suinton et Dalila (St- Sacnsi. par l'orchestre.

•21 h. lo Univoisue populaire par T. S. y. Nf. Rèmy l'errier. professeur de zooloi-'le a la SorlHjnniî: Le l'ramtonniiinc: NI. Lebrun, dlrL'Cteur intérimaire du Musée Pédai.'oiilniK' La coopération seolaire: Ni. Jean I.tunc. homme de lettres l'aus et clvtllHiliont d'orient: M. utot* itea LR'ianmri' La luiUatiiK d travers tn littérature: M Maurlcu IJuhaiiu-l. ancien professeur A l'Ecole des Hautes Ktudti sociales La Littérature celtique: M. MI. chel Fa?uet Les vtUrf fabuleuses; :\file CéKlot Les plantes médicinales.

I) h. 15 HJeinl- Heure de la Femme) Le poisson et l'alimentation •. par Mme ntliine-Lau^ier. Hyuiene ̃ La lingerie et son entretien •. par Mlle Duinur IFoo- dation Larousse).

RADIO-TOULOUSE

3D9 m. «0. P. 3 kw.

13 h. 'i.'i Concert 1. Eatudtantlna, Taise 2 Berceuse (G. Paulin); 3. Iloucts et berceaux (L. Grunberg): 4. Ptal. sir d'amour (Martini); s. Seine du czarda, (I>zsoi; 6. L'Arie.'tcnne. fantaisie (G. pizet): 7. Près .tu Berceau Th. Akimenko): S. Air de Beuvenulo (lE. Diaz): 9. Sllnuetto. pour violoncelle IF. Roetster); w. Apaisement lAyme Kunci; 11. Uoney buveh. fox-trot iClitt. Friend).

̃2o Il. 4i Concert 1. Ouverture de Leonore numéro 3 (Beethoven); 9 Symphonie la Surprime (J. Haydn); 3. Adieux du Wotun et Incantation du feu (R. Wapner)- 4. llomance pmtr vlolon.Mme Ollen lAymii Kunc) s. Chanson a bercer, pour violoncelle FI. Schmllt); 6. petite suit il[. Biisstr); 7. Scherzetto (Aym« Kune). LONDRES

3GI ni. i. P. 3 kw.

13 heurea Récital d'orgue Fantaisie (Rubeck): Prélude choral .Henojrenberir): Fuijne numéro 6 «Schnmanni: Le petit berqer ;Debussy): Elégie (Balrstow): Toccata et (iiL-ue en do (Bach); Uumne (Ba.sil Harwordl

l."> Il. 45 Danses.

18 heures Ouatnor de Darentry.

19 h. n Partition en do mineur; Symphonie Allemande: Courante; SarabandeKnndeau Caprice (Bach).

'1 h. -0 Musique de chambre. Diverti·sement pour violon viole, violoncelle (Mozart)- Lez UUQVtenoh fMcyerbee»)-. Trt» en ré mineur (Max Rearert: .» w *̃̃* DAVENTRY

Il heures Quatuor de Daventry. fi i?3 heures Musioue de danse. 1 BIRMINGHAM '<

3!6 m. 1. P. 1 kw. 5. ~j

l."> h. 45 Quintette de la station.

IS heures Concert pour les enfantt. BOURNEMOUTH

491 m. l kw. 0. <

1(1 heures Muslaue de danse ̃> 18 heures Voir Daeentry.

Feuilleton de VOuett-Eclair

du 30 mai 1927 5

L'ANCÊTRE

Par Eveline LE MAIRE

il

14 octobre.

Maman dit que cela ne nous regarde pas. Je vois que M. Valbcl ne lui plaît qu'à demi. Néanmoins j'en ai dit quelques mots pendant le déjeuner. Georges s'est mis à rire.

16 octobre.

Papa pense que la chose est possible, mais il y a déjà des candidats, ingénieurs de métrite, l'un, enfant du paye, ce qui touche beaucoup papa, les autres, proches parents de gros bonnets politiques ou d'électeurs influents. lis briguent l'nffHlre depuis que la possibilité de dicmin do ter il «lé entrevue, ce qui rend bleu chanceux le succès de .M. Valbel.

Je lui al dit tout cela ce soir. 11 m'a répondu Quând on veut fermement, on réunit toujours. Xe nous décourageons pas

18 octobre.

Il a plu hier. Nous avons fait de la musique presque toute la journée. M. Valbcl chante délicieusement. surtout If morceaux amoureux. Il est clair qu'il adressait à mot toutes les i (trolea- enflammées de Werther. de

Des Grieux et de Vincent. Cela m'a un peu gênéo. surtout parce que je bt-niHis que Georges ne me quittait pas des yeux.

13 octobre.

Bonne nouvelle. J'ai persuadé mra père que M. Valbel est l';ngénieur qu'il lui faut. Il m'a presque promis de le prendre sous sa protection. J'en ai fait part In soir même l'intéressé, car maintenant il vient ici presque tous 1rs jours La joie qu'il a manifestée de cène lueur d'espoir est bien flatteuse pour moi.

20 octobre.

Je suis triste aujourd'hui.

52 octobre.

M. Valbel m'a demande si j'étais Sûre de la réussite de notre projet. Il m'était difficile de donner une affirmation absolue.

Pensez-vous qu'un échec soit possible 7 a-t-ll encoru demandé.

J'ui répondu

Je ne la cro!« r" mais Il faut tout prévoir. U y a des chances contre vous, il Y cn a d'atitroo en votre tuveur celles-ci sont de beaucoup les plus nombreuses. Ainsi, Càpérti toujours.

Je l'ai trouvé distrait tout le reste de l'après-midi.

53 octobre.

I.r temps devient mauvais, t1 fait froid, ic ciel est gris. C'est sans doute pour cfla qne je suis triste.

23 octobre.

Il ne m'a pas parla de son affaire depuis deux jours,

Je n'ose rien dire car papa est de mauvaise humeur Il a reçu une let- Ire de l'enfant du pays qui se rappelle au bou souvenir de NI. le Sénateur.

56 octobre.

Il n'est pas v?nu aujourd'hui 1 Pourtant il n'a plus que quatre jours a rester ici puisqu'il partira le' trente. 27 octobre.

La journée a été Interminable. Il n'est pas encore venu.

28 octobre.

Pas de nouvelles de lui il est sûrement malade. Je suis inquiète. J'ai bien envie d'envoyer Georges à Gailly, demain.

29 uctobre.

J'ai une angoisse au cœur.

M. Valbel ebt parti hier matin, deux jours Plus tôt qu'i; n'était convenu, et sans nous dire adieu. Une lettre, reçus mercredi, a précipité sou départ. Cie&r£c.< a demandé i Mme de Gailly si Cette lettre contenait do mauvaises nouvelle: • Je ne crois pas, car 11 paraissait enchanta a a répondu notre voisine.

S'il lui arrive quelque chose d'heureux, je dois me réjouir. Ji ne peux pae.

31 octobre.

Rien de nouveau.

novembre.

I.a Toussaint, les Morts.

La vie ne vaut pas la peine qu'on «e donne pour la vivre. Comment cou- qui n'ont pas la foi, ceux qui n'espèrent rien au-delà peuvent-Us avoir

le courage de soutenir cette lutte qu'on appelle l'existence

4 novembre.

Iticn.

5 novembre.

llfa mère a reçu ce matin une lettre de t-aint-Elicnne. Je la traduis ici. Madame,

Je suis désolé de n'avoir pu prendrt congé de vous et de votre aimable famille avant de quitter Gailly. Une »lfaire urgente m'a supprima les ''eux derniers jours dé mes vacances, et c'est seulement aujourd'hui que je peux trouver le temps de vous envoyeur ces mots d'excuse et de regret. J2 veux vous remercier encore,dame, de votre amabilité pour "'e pauvre convalescent. Les neures sous votre toit hospitalier compteront certainement parmi les plus agrOa'olis de ma vie.

Veuillez transmettre l'e\pi'Cïiun ùe mon etc..

Rien de personnel pour ni»l. U novembre.

Il y a trois ImiK'M île. r«vos sur Ie rosier grlnu'iut «le le tonnelle. 7 aovîf.ib/e.

Gcorgos et mei nous nous S ji-w-aitre.

Il m'a écrit. Voi -n "ettre

Mademoiselle,

Je n'ai pas oublié la bonté avec lnquelle vous avez bien voulu écouter mes projets et mes espérances, et parler en ma faveur A Monsieur votre père. Je cruln6 d'avoir été fort indiscret en agissant comme je l'ai fait. d'au-

tant plus que je no pourrais pi'utlicr d'une telle bienveillance, au cas improbabale où NI. Hollay réussirait me faire accepter comme ingénieur dans son déparlemi'iit.

En effet, un riche propriétaire de Normandie m'a prié de diriger des travaux considérable? dont les détail techniques ne vous mteret<î£raieni pas et qui m'occuperont exclusivement pendant deux ou trois ans. C'e=t une chance cjiii? je :vc pouvais laisser passer) Je regrette toutefois qu'elle mette à uéant mon joli projet d'installation en Bourgogne, mais je n'ai pas dit adieu à ce charniiint pays et j'espère bien vous y revoir un jour. t Veuillez accepter de nouveau l'expressiou de ma bien sincère reconnaissance, Mademoiselle. Pardonnezmoi la liberté que j'ai prise en \'ou, écrivant, et croyez, je vous prie, ii mou profond respect,

Lui pardonner dp mYerlre I Quanil j'attendais une lettro de lui t1 chaque courrier, depuis huit jours, et que je me croyais en droit de le taire Ma tête se brouille, je ne sais plus que penser.

9 novembre.

J'at montré la lettre il Georges en lui demandant °i je devais une réponse ù NI. Valbel.

Il m'a embrassée et m'a dit « Non, n'écris rien.

12 novembre.

Madame de Gailly est venue. Elle a vanté la situation splcmlidc qu'a trouvée son neveu, gràce à ce riche

propriétaire, vaguement parent de c feu mon pauvre Edouard ». Touv\ s'est décidé pendant le, six jours qui ont précédé le départ de M. Valbel. (A suivie.)

BULLETIN DU LIVRE

DU :in Mu ira

Les rosiers, culture et multiplication, considération? générale?, multiplicalinn par marcotte*, de la greffe. taille, entretien, culture, nomenclature des plus lieaux rosier,. rosiers en buisson, rosiers ï-armenteux. emploi des rosier;. Insecte? nuisibles. Insectes utile% maladies. t.e vol. Iranco 9 fr. 50. Mottct Les œillets, principales variéles, inultlpllcnuon et culture, millets des fleuristes, œillets non remontants. (millets remontants, œillet? a gruniles fleurs, mul(le l'relllet des fleuristes. insitIcj et mntadles. œlllrt mignardise, œillet «le Chine, <vlllei de poète. celllet flou, œillet de (ïiinlner, millet superbe, œillet Hybrides, etc., etc. La vol. fran.ce S ir..V).

M.umi;iyk Le friitfier, sa culture en plein* trri* et à I'nir libre, genre frat- «Ici-, oixves et vnrtttfei nnrlennrv cultuw A ,'ni. Uhre et en pleine terre du tr.il>ler do» «inatic-wi-ons filet et s fruit rouge, fr.HMers de race américaine. 1 n-oi ic> nuisible*, manière d'obtenir de nouvelles vnrletc-s, instruction pratiqua sur le semis et l'éducation des plantes. Le vol. franco 4 Irnncs.

Mmmvil %la pratique des conserrtt ,le fruits et leuume*. conservation par la chaleur en vases clos. conservation par le troitl. par la définition par enroKage. par le ►el. le vinaigre, l'alcool, recettes rt'ciitremci», desserts, liqueurs franco t 15 tr.

il n'est pas fait d'envoi contre rem- boursement.

Il ne sera pas pris note de. commandes non accompagnées de leur montant. 1


I M, MARIN, MINISTRE DES PENSIONS, II A PRÉSIDÉ A FOUGÈRES LE CONGRÈS DEPARTEMENTAL DE L'U, Ni CI

Comme au tront, >g anciens combattante ont montre, hier, nu ils sn valent encore braver toutes les difficulté* i)uwdtd ü 1e fallait Malgré l'ajcès jt:tà facile et le mauvais temps, étalait venus tres nombreux assister teur Coagres annuel, utureux de rétrosver ensemble croupes autour de M. le Ministre des Penslons qui avait bien v>utu prtgidt In réunion, prouvant Gouvernement et la France entière portent a ceux qui ont vaincu, les anciens combattants.

Ce fut donc grande Rto a Fougères La matinée

Le programme était cha é et, <"eg 6 lr. 30 du matin, une messe fut célébrée à Bonabry pour les camarades restée « là-bat » les glorieux morts de la guenv. Les anciens combattants ont, eiw >•> culte du souvenir I

m. la Curé de la paroisse, le chanoine Marétheux, officiait, et M. l'abbé Eudes prononça l'allocution d'usage rappelant Je sacrifice noblement consenti par les morts de la guerre et les devoirs des survivants.

La fanfare la t Jeanne d'Arc prêtait ton concours & la oôrémonie. A 9 h. 90, place de la Gare toutes les sections de Vu. N. C. se trouvaient rassomblées, venant d'un peu partout L'appel du Comité avait été entendu Le cortège, drapeaux en tête, se dirigea alors au Cinéma Familia où devait avoir lieu la s6ance d'études.

Pendant ce temps, a l'entrée de la Ville, lè Ministre, venant de Rennes en automobile avec le Préfet, était reçu, comme il convient, dans cette bonne ville de Fougères avant d'aller à la SousPréfecture où les autorités civiles et militaires qui l'attendaient lui turent présentées.

Noue avons pu, au hasard, remarquer M. le général Hallier» commandant le 1» Corps d'Armée, le général Lefort. (••̃immandant l'A. D.: M. l'intendant miDéputés d'Hle-etrVllalne, les autorités civiles de Fougères.

La séance d'études

La grande salle du Cinéma Familia est comble. Sur l'estrade, M. Rossignol, président général de i'U. N. C., qu'entourent M. Thébault, président du groupe départemental; M. BoumiULaeouturc, M. Le Deuil, le docteur Marquis, vice-président du groupe, etc., etc. On parla fort des intérêts du groupe. C'est d'abord M. Prirent, de la section de Vitré, qui parle du réexamen des pensions » afin qu'il n'y ait aucune confusion entre les pensionnés militaires anciens combattants et les pensiounés tout court. Pour ce, Il faut exiger la carte des combattants.

Il fut question de l'Office des Mutilés et, après une discussion très courtoise, le vœu suivant fut émis Le Congrès départemental réuni à Fougères le 89 mai approuve liait!tude prise par les membres élus du Comité de l'Office départemental des Mutilés vis à vis de l'Office National, se joint à eux pour adresser ses remerciements à fil, le Préfet, président, et aux membres nommés qui complétant le Comité pour leur efflcaco collaboration ainsi qu'aux di. vers fonctionnaires du dit Comité émet le voeu que le les élection? aux divers fleures de l'Office aient lieu au scrutin secret par un collège électoral composé de l'ensemble des pensionnées titulaires de la carte du combattants, des veuves et des ascendants..

2o Que les attributions des Comités départementaux soient étendues par une réorganisation de l'Office National, organisme central, en limitant les attributions ce celui-ci au strict indispensable pour a=surer une juste répartition des ressources dont dispose l'Offlce au profit des Comités départementaux.

3° Qu'une étude sérieuse du budget üe la rééducation soit entreprise afin de comprimer les dépenses, lei mettre en harmonie avec les services réelletttent rendus et ce afin de permettre aux Comités départementaux, dans les limites des disponibilités ilnanciêres, de créer des maisons de repos pour les pensionnée n la rani. pagne ou à la mer, de disposer de ressources permettant la création 'd'oeuvres départementales ou régionales autonomes. a

AU cours de la séance. il fut me me question du château de Châteaugiron mis gracieusement il la disposition du département, comme maison de repos pour les mutilés. Ce fut ensuite, M. llourrut-Lacouture qui parla des Pupilles de la Na tion et de l'Office National du Combattant.

« Dans tous les temps, dit-11, on a eu le souci de récompenser les vainqueurs. Ce même souci on l'a eu en France, aprt.s la guerre. mais ce fut minime. Trois ans après la guerre vint le projet Maillon, basé sur les produits des mines de la Sarne, etc., etc. La Retraite aux Combattants P On l'a étuiliée. mais Il n'y faut pas ppnser fi l'heure actuel- le et l'U. N. C. l'a éturliée «ou» la forme d'une société privée Il faut attendre maintenant le décret qui d'ailleurs, sera incessamment publie et l'Office en question pourra fonctionner alors.

0 Il faut pouvoir faire aux Anclens Combattants des prêts. professionnels remboursables nu d'honneur comme pour les Mutilés.

Mais il v a une distinction entre les eombflttnnts pt les non combattants et pour ce falre, Il convient de créer une carte de combattant cul seule permettra de faire cette rilstln-tion. 8

Et alors pour aider les ancien- rnmbftttnnts, 1W vrais anciens cotnlinttanis. on a pensé tt la Petrnlte Mu nielle dont ld fonctionnement sera V-èê simple.

A ce sujet, le voeu suivant a été vot4 a l'unanimité

'Les membres de l'U. N. C. «mettent le vœu que le minimum des ait. nées de versement pour les vieille* classes soit réduit & 4 ans et proportionnellement à l'âge des camarade» au moment de leur adhésion et que pour ces mêmes classes la subven tion de l'Etat soit augmentée de 25 il 50

Ils remercient M. le Ministre des Pensions de la sollicitude qu'U n'a cessé de témoigner à l'œuvre mutuelle des anciens combattants ils lui font confiance pour poursuivre. d'accord avec les grandes associations et, en particulier, aveo les di rigeants de l'U. N. C., pour obtenir que le maximum de la retraite soit porté de 1.080 à G.000 fr.

Une brochure a d'ailleurs été distribuée, donnant tous renseignements sur cette Mutuelle-Retraite et les anciens combattants qui voudraient l'obtenir sont priés de s'adresser à leur section.

On parlait encore de la Mutuelle. Retraité, quand M. Louis Marin, mlnistre des Pensions vint faire sa visite officielle au Congrès.

Des applaudissements répétés saluent son entrée il est vraiment populaire, notre Ministre des Pensions, comme l'appellent les anciens combattants.

Aussitôt après le Ministre félicite l'assemblée si nombreuse les congrès sont de toute nécessité, lit aident le gouvernement et. surtout le service des pensions. Ils lui facilitent la besogne et leur efficacité tst telle que l'examen des dossiers, grâce aux renseignements précis qu'ils fournissent, est passé de 300 à 1.000. C'est un record i

Et pourtant le Ministre l'avoue, 11 y a 50.000 dossiers non examinés. Le Ministre félicite ensuite les an. ciens combattants d'avoir pensé, en une période si difficile, à s'aider mutuellement. Ils doivent en être remerciés. Leur Initiative est tout cim plement admirable, parce que l'Ingratltude est le lot habituel de ceux Qu] font quelque chose pour les autres. Enfin, les anciens combattants ont tous des coeurs français, des coeurs biens née.

La devise d'Union qu'a adopté l'Association, mais c'est celle de la France qui par l'Union est relevée et par l'Union de tous vivra.

Le oetne

Il est pre-sque midi, le temps passe vite quand il est si bien occupé. Le cortège quitte la salle du Cinéma Familla pour se rendre au Monument aux Morts et à l'Hôtel de Ville. Devant le monument aux morts eut lieu uue remise de décoration à trois braves, puis ce fut la réception à la mairie où le maire de Fougères, en- touré de ses adjoints, MM. Artur et et d'une partie de son Conseil municipal, souhaite la bienvenue au ministre.

Après un vin d'honneur auquel as- sistait de Tout Fougères, ou n.ous avons pu remarquer outre les officiels. MM. Gaston Cordicr, président de la Chambre de Commerce Tréhu, président honoraire Vitu. banquier; Sicard, etc., etc., le cortège se dirige vers la halle où se tient le banquet. il est près d'une heure.

Le banquet

Plus de 800 camarades sont là. Une franche raieté règne. comme il sied entre anciens poilus qui ont souffert ensemble

A la table d'honneur, nous avons rc'irinrqut; aux ctHOs du Ministre des Pensions.

A droite MSI. le Préfet d'Ille-atVilaine Léon 'fhébault, président du groupe di'"p;irtPiii<'iilal de l'II N. C: professeur Marquis, vice-président du groupe; Gnrnier. sénateur; Lefas, député, président du Conseil Général; Thuau, député: Brrt. député; le génétnl liallier. commandant le 101 Corps d'Armée; le Sons-Préfet de Foudres: Bruchon, chef du secrétariat particulier du Ministre: le Commandant .la Gendarmerie. Le Pannetier de Roissay, conseiller ̃général; Mgr Sourdln, curé-doyen do St-l-conurd: Le lioux. président do l'O. C. P. et de l'O. D. des Pupilles de lu Nation; Bourrut-U'irmiluri1. t'éncri'l ir '̃> \'m tuelle départementale de l'U.N.C.; Ricard, médecin-chef du Centre de Réforme de Remns: Rongpul, adjoint au Mnire de Fougères; Augé, membre du C. N. de l'U. N. C.. TiréMident du ¡.!l'ou,pe départemental du Morbihan: Lelay, rlirecteur de l'Ecole des Mutilés (la Rennes; Goebin. délégué de l'A. G. M. G. de Saint-Servan; Blancharl. président de l'U. des M. des C. D. V, (le l'Etat; Gaston Cordier; le général rie Lesquen, membre du Conseil de l'U. N. C. le commandant Lebeau Mnrool Mnrnl. Il! dt> l'A. G. L.: Vitu, président de l'Harmonie Fonce1 mise; I.anpellpr. président fin Souve nir Français; Flnment, président des MéilniMos Millt-Mrrs: Dinnrd. directeur du Rallye-Cor; le Lieutenant commun'tint li Communie des Papéurs-Pou;piers: !p Président de la Fanfare Jeanne-d'Arc

A gauche MM RosMgnol, pr6&iflpitt général fie l'U. N. C.; Portou, se nsteur- de In Rlrtoteiere. député: Mar- cille, député Le DouarPC, député fînsney. tprrtMnlrp trenérnl de la Pré forturp d'I11e-rt-Vllatnp; le Mntrf* île Foncérea: 1p inérUTin-lneporteur Roú.villnK rtlrertMir dp S. du 1fr C. A Chesnais, président de l'U.N.C. de Fougères; :e sous-IntPndnnt Charron. du service des Pensions; P. Gfiuttier, vice-président du G T). de l'U. N. C.: Le Pouilen. conseiller général R. Cordier. président d'honneur U, N. C.; le commandant Behaeue, en. d'orrl. du Général commandant le 1o* Corps d'Année: le Curé de Ronebry Herpe, secrétaire de l'Office- départemental des Mutilés; le Capitaine

de Gendarmerie. Artaur, adjoint au Maire de Fougères; F. înoma». menbre du C. N. de l'U. N. C; le Lieute- na nt-Commandant d'armes de Fougères; le Curé de Palnt-SulrJice! Le Sage, président des Prisonniers de guerre; LelaYe. Président des Mutiles de !'ou. gères: Gérard. membre du C. D. (le Iq. des M.; l'Inspecteur primaire. président de la S. C. des P. de U N.; Mlle Oapilly, présidente dA l'U. F. F.: MM Bec, président du Bien Allfr nréteehà, .président du t or«onu de tougères Melun, président CI£ • 1 Espérance juiju, avucat la Cour d'Appel de li*n'.»ns; Pavy. conaeiller général de LtnrA

Ac rès un déjeuner fort bien servl, ci** rut 1 heure des toans, crir, c-.mme je dit M. Marin Je suis en pays bien gaulois et l'on aime la bataille, les Heurs et. les discourt

M. AnjUbault, préfet d'Uta-eWilalne, après evoIt salué le ministre les personnalités et les assistants p -te un toast au président de la République.

M. Chesnale, président de la section de Fougères, lui euccède et dit sa « joie très profonde de saluer le ministre, représentant la France, pour laquelle les Anciens Combattants ont tout sacrifié •.

M. Thébault, président du Groupe départemental, constate que l'Union des Combattants est toujours plus forte grâce à SA devise « Unis comme au Front qul doit demeurer toujours.

• L'Association, ajoutc-t-il, ne doit pas se désintéresser do la politique des sacrifices et du sang versé. S en désintéresser serait une -désertion. • Les combattants peuvent beaucoup parce qu'ils ont beaucoup de droits. MM. de Laribolsière. Poiteu, Lefas, M. le maire de Fougères, sont fiers de saluer les combattants, envers qui la société a contract6 tant de devoirs.

M. Marin

NI. le ministre des Pensions se leva enfin pour saluer il. nouveau coux-la, qui après avoir été les défenseurs de la Patrie en sont les meilleurs gardiens. Reprenant le thème de son discours du matin au congrès, Il les assure de son entier déV6uement, leur promettant de faire aboutir autant que possible leurs justes revendications.

Les discours terminés, les assis*tants entonnèrent en chœur la Jfaret ce fut un instant émou.vant.

Pendant tout le repas, l'Harmonie Fougeralse se flt entendre et des airs de route entraînants comme « La Ma. delon turent hissés. Tous nos compliments aut artistes de l'Harmonie Foiifreraise.

Il était quatre heures passées quand le banquet prit fin. La tombola fut tirée aussitôt.

Mme Huguet, de Gulgnen, gagne la maison --la fameuse maison pour 20 sous dont nous avons parlé sonvent et qui est encore exposée, depuis la Foire-Exposition,sur le Champ de Mars.

Mlle Fauvel, demeurant fi la Solitude, en Salnt-Hélier, a hérite de la salle Il manger et une personne de Vitré est. parait-il, l'heureuse bénéficiaire de chambre coucher. Nous donnerons demain la liste complète des euires numéros gagnantes. Et ce tut la séparation. Les anciens combattants repartirent chacun dans sa direction, heureux d'avoir resserré, au cours de cette journée. les liens qui les unissent. comme au front. Léon MAncHAW).

CONTRE LA VIE CHÈRE LE CONGRÈS

DES

MARCHANDS DE BESTIAUX DE L'OUEST

Dimanche matin, A Rennes, a eu lieu le congrès nnnuel des marchands de bestiaux de l'Ouest.

Il fut tenu au palais St-GeorRes, sous la présidence de M. Léon Cauneau.

De très nombreux congressistes venus de tous les départements circumvoisins entouraient M. Cauneau hous citerons MM Moron. du Finistère Lelausque, du Morbihan Sal mon. d'Ille-et-Vilaine Jolivet, de la Mayenne; Roussel. de Fougères (fondatenr du groupement) Hnmon, des Cotes-du-Nord tous accompagnés Ce nombreux délégués

M. Ronsin, président du Syndicat des DO'Jîhers d'Ille-et-Vllalné, avait été spécialement convié b6 cette Im. portants réunion.

Des questions particulièrement in téressantes pour le commerce de la boucherie furfiit traitées d'abord par plusieurs délégués et par l'avocatconseil du syndicat qui s'efforça de tatre comprendre les avantages dont bénéficient les vendeurs, les Intermédiaires et les acheteurs, du fait de la ici de 1905.

Evidemment, cette loi. comme tr.nt d'uutres, peut être critiquée. La oreuve en est que son auteur le eénateur Barbot, en comprit les insuffisances. Cela n'empêche pas qu'elle marquait et marque encore un ache minement vers le mieux-être de tous. Elle a été mal comprise par tous ceux qui pouvaient en recueillir de» avantage», notamment en ce qui concerne les responsabilités au sujet des bestiaux reconnus, aprts achat, chez l'éleveur, atteint de maladies les rendnnt impropres fi la consommation. On discuta du prix très élevé des transports obligeant les acheteurs sur pied a augmenter dans d'assez fortes proportions le rtix de la viande A midi 80. la séance fut levée et les congressistes, au nombre de Co environ, venus, nous l'avons dit. de tous le3 points de l'Ouest, convergeant vers Rennes, se rendirent à l'hôtel Gadby. rue a'Antraln, où un déjeuner fort bien servi par le célèbre tratteur

rallia tous les suffrages des convives.

Le banquet

Il fut empreint de la pins prs? de cordialité et. de voisin 6 voisin, on continua, pendant le premier service. tout au moins, agiter les questions discutées au cours de la séance de travail.

Au dessert, M. le président Cnuneau lu un trô* rapide résumé des travaux '10 l'assemblée, émit divers vaux et remercia tcsus les congressistes dont la présence avait été si Utile,

Après lui. M Brevet, con.iellrrr mtfnlclpal. remercia les syndlqués pour leur travail opiniâtre. Il retraça. avec exemples à l'appui, les avantaaes que l'on peut retirer de la loi nouvelle au point de vue de la resDonsabillté de l'acheteur sur pied. en ce qui concerne l'état sanitaire rles hêtps achetées (tuberculose bovine). M. Ronsln. en un toast humoristilue, traita des rapports existantes entre les marchands de bestiaux de l'Ouest et les bouchers détaillants. Sous une forme asrreablement crittque. NI. Ronstn, dont l'expérience est arande, sut donner à ses auditeurs une leçon que j'appellerais, volontiers, de liaison « Vous achetez. nnn<i vou= vendons 1 1

Après avoir, une fois encore pris In parole, l'avocat-consell du syndicat «'évertua a démontrer combien il est facile de bénéficier des assurances que procure la loi aux acheteurs successifs d'un animal destiné il la bouchérie.

On fit. en outre, ressortir de quelle façon particulière sont conclus les marchés dans les foires.

t Combien ce veau t

Tant.

Tope-là.

C'est fini I Ces accords, purement appuyés sur la Confiance mutuelle, ont autant de force qu'un contrat. même s'il s'agit nous disait un congressiste d'une somme à engager do 25.000 ou 30.n00 francs.

En raison de l'obligation où se trouvaient nos visiteurs de reprendre

des trains la réunion de l'après-midi lut écourtée un peu et chacun, au moment des adlëux, promit de rêve.nir au prochain congrès où, chaque année, sont agitées des questions particulièrement intéressantes.

AU CONGRÈS

DU

CHEMINOTS DE L'ETAT les roux

LE Mans, 29 mat. Les délégués de 104 syndicats de cheminots, appartenant a l'Unton des syndicats contôdérés des chemins de ttr de l'Etat, réunis en congrès au Mans, ont terminé aujourd'hui leurs travaux. Ils ont réclamé notamment la reprise des ateliers de Saintes par le réseau (le t Etat et la délivrance pus replde aux agents du réseau des per mm de circulation. le réaiusierddnt de!' horaires de certains train§. lit majoration des heures pour traviiux exceptionnel! la mise en congé annue du personnel pendant 21 jours, l'amélioration du régime des retraite», la refonte dans xm seul injTrage le? Instructions concernant la s$our'te. la création d'emplois pour ces hommes d'équipe mutilé» en service. la suppression dss lâcbîrfcns et 'eu? replacement pur des hommes d'éçuipe responsables, l'emploi des mutilés de guerre par tous le? réseaux et non par le seul réseau de l'Etat, l'augmectotion des frais de déplacen-»nt. 1» reclassifti atton du vtfsoiinél du service roulant, l'application de la loi de 8 heures A l'ensemble des agents dé tous lés services, etc La réalisation d'autres revendications nombreuses, d'ordre générat sera poursuivie. Une délégation se rendra dans ce but au ministère des travaux publlcs. Une dernière «êance a été consacrée il la demande de ré»l*ion de la convention passée en I9S1 entre le gouvernement et les divers rêâeaux.

OOHOOURS HIPPIQUE Deuxième journée

Je ne sais pas si le concours hippique annuel de Rennes joue sur la guigne, mais il faut reconnattre que son annonce à jour fixe provoque toujours un déchaînement des éléments. Disons cependant, que cette année, nous eûmes plus de peur que de mal. Samedi, il y eut du crachin, assez désagréable, assurément; la matinée, dimanche, fut par contre exécrable. Tout s'arrangea fort heureusement, pendant la réunion de l'après-midi et les pâles rayons du soleil permirent à une assistance choisie, de venir assister aux prouesses de nos « centaures civils et militaires.

Voici le détail des épreuves courues ce jour

Coupe militaire. 1. Quirinal, lieutenant de Salins, 20° dragons, 1.000 francs. t. lianbour, capitaine de barClrcngeen, lieutenant do Vendeuvres tiges, 430 d'artillerie, 600 francs; 3. 2te dragons, 300 francs; 4. Muguet, lieutenant Pruvost, H' dragons, 200 francs; 5o Argonne, lieutenant Pruvost, 100 francs.

Chevaux attelAs en paire. 1. M. Blanchet, 200 francs; 2. M. Boyard. 150 fr.; 3. M. Blanchet, 75 fr.; 4. Mlle lîécipon, 25 fr.

Coupe Civife. 1. Tol-au-Vent, M. de Rusemont, 1.800 francs; 2. Victorieux, au mème ,G00 fr.; 3. Volante, il. M. Davost, 500 fr.: 4. Mlle-de-Clown à M. du Boulley, 400 fr.; 5. Harmonium, à M. Bonnefont, 200 fr. POUR LA FÉTIDES FLEURS « Arlequin chez les Fées

Nous rappelons à tous les artistes de la pantomime-féerie que la répétition a lieu ce soir, aux Lices. Cette répétition étant extrêmement impor- tante, prière à tous d'y assister et d'arriver à l'heure très précise. Cartes permanentes

Des cartes permanentes donnant druit il tuutes les attractions du dt.munuliu et du lundi (corso, Tlmbjr, Champ de Mars, concert du lundi matin, tête de l'après-midi au Champ de Mars), ont été spécialement créées et sont vendues au prix réduit de 12 fr. On peut s'en procurer dès à présent au Comptoir d'Escompte, rue de la Monnaie. Le nombre de nés cartes étant limité. 11 y a intérêt pour le public d se les procurer au plus tût. S'il en restait quelques-unes invendues, elles seraient mises en vente samedi toute la journée et dimanche matin, place de la Mairie. Mais aucune garantir ne peut être donnée pour cetta vente et celle de samedi aussi engageons-nous vivement les personnes désireuses de profiter de cette réduction à se procurer leurs cartes nu Comptoir d'Escompte. La défloration des rues

Nous rappelons que c'est ce matin, 10 heures, qu'a lieu au Café de France la réunion des commerçants de la rue de la Monnaie, pour dlsouter du projet de décoration de cette rue.

LES CONFERENCES DU CONSERVATOIRE. C'est ce soir, lundi 30 mai, il 20 h. 45, que sera donnée, au Conservatoire, la conférence de M. Emile Brevet, sur Liszt, sa vie et don couvre.

La classe do Mile Le Porh, professeur de chant au Conservatoire, l'Illustrera par une audition de quelques œuvres.

LE NOUVEL HOTEL DES POSTES

Les P. T. T. protestent

Nous recevons de la Section syndicale des Agents des P.T.T. d'Hle-ttVilaine, la communication suivante que nous nous faisons un devotr d'insérer

La section syndicale des agents des P.T.T. signala à l'opinion publique que le personnel du service postal de Rennes apprend seulement par la presse son transfert dans le nouvel hbtel des postes, à partir du 1" juin. Contrairement à l'usage et au bon sens qui veulent qu'un ouvrier ayant une tâche à accomplir donne son avis sur les outils qui lui sont nécessaires. les représentants du pefsonnel et même les chefs de service n'ont pas été consultés lors de J'aménagement des nouveaux locaux.

Nous tenons à déclarer

10 Quo cet aménagement entièrement conçu et réalisé par lé Directeur régional, ne répond en rien aux cesoins du service et des usagers (pynclplemPnt celui des salles de tri, d'arrivée, de départ des courriers) caisse centrale à trois temps .et dont le mécanisme est entièrement inconnu d'un personnel qui n'y est pas encore initié, va être mis en vigueur malgré les mauvais résultats donnés par des expériences faites dans d'autres villes

3» Qu'à l'heure actuelle, aucune organisation n'est prévue pour le nouveau fonctionnement des services postaux. Dans ces conditions, et si des mesures ne sont pas prises immédiatement, la section syndicale tient dégager complètement la responsabilité du personnel dans le mauvais fonctionnement futur des services dont il a la charge. M. le Directeur régional, qui a dédaigné la collaboration que nous étions prêts à lui donser en toute lovauté, devant être seul tenu pour responsable.

Les agents des P.T.T. n'envolent pas dire ce qu'Ils ont à dire Ont-ils tort, ont-ils ratson En définitive, comme 'est le .public qui souffrira du nouvel état de choses (si ramenacément des locaux ne correspond pas aux besoins du service) c'est le public qui en jugera prochainement en dernier ressort.

Aussi bien, ces plaintes des agents des P.T.T., que concrète cetto note d'un ton un peu vif ne sont pas nouvelles. Elles nous ont été formulées à plusieurs reprises, soit qu'il S'agisse de la salle de tri, soit qu'il s'agisse de la caisse centrale. Pour Li caisse Centrale en .particnller (cota recettes et côté paiements) les opérations, parait-il, se feront en trois temps, o'eôt à-dire que, pour émettre on toucher un mandat, par exemple, l'intéressé devra, comme dans les banques, passer devant trois guichets au lieu d'un. D'où retard dans les opérations, disent les agents des P.T.T. et source d'erreurs. Il pnratt que ce système a dû être abandonné dans certaines villes ou il avait été expérimenté.

Ajoutons, pour être complet, quo les agents des P.T.T. se montrent assez surpris de n'avoir pas été représentés à l'inauguration de l'hôtel des postes. Ni les chefs de services importants, ni le receveur principal, ni le chef du central télégraphique, Pi lo représentant du («.rsp.ane.1 u'aji-

ralent été lûVlU». ttt Cela. à dire vral, nous lionne m» peu. De même' que nous croyons difficilement qu'aucune organisation n'ait été «Dcore prévue four le nouveau fonctionnement des services postaux qui doit commeacer le. 1« juin.

LES « BEATITUDES » A L'EGUSE SAINT-GERMAIN C'Mt un véritable gala de musiqu* religieuse qui sera donné mardi prochain S! mai, à 2 h. 30, à l'égitsa Saint-Germain.

Les de C. Franck. que le martre Vincent d'Indy qualifiait de véritable chef-d'œuvre, «eront données en entier par la Schola Cantorum de l'Ornp.

Les Béatitudes qu'on nomme aussi le sormon sur la montagne. »ont huia maximes de N. S. S. C formant l'exposé concis de la morale C'était le renversement des préju» gés du peuple juif et païen.

L'amvre qu'a écrite sur ce sujet l'Illustre César Franck se compos» d'un prologue et de huit panies. Chacune de ces parties comporte essentiellement deux ttibleaux, dont' le second constitue l'anthlthèse d* premier, mdls cette antithèse revêt une foule d'aspects différents et tm.prévus.

Vers lA. fin dA chaque partie, un chant s'élève qui plane, calme et grand, au-dessus des misères humai. hes, c'est la voix du Christ venant brièvement commenter le texte de lu béatitude.

Cette mélodie divine sl oâractéristique qu'on ne peut l'oublier dèft qu'elle eat appartte pour la premier» fois dans le prologue de l'oeuvre. n'atteint qu'en lit huitième et demie- ro béatitude ton complet développement, mais alors elle devient si aublime que l'on croiralt à l'entendra se dérouler assister réediemeut il. la radieuse asoehsion des bienheureux vers tes demeures célestes.

Telle est l'œuvre grandtese qut nous fera entendre la Schola Can.torum de l'Orne mardi prochain, h. 30, à Saint-Germain.

Prix des places premières, tO fr.gf secondes, 6 lr.: troisièmes, 3 tr. On peut retenir sos places chez M. Bossard-I3onnel, 3, rue Nationale.

OBSEQUES

RENNESEVRAN- Mme veuve Cïulllard M. et Mme CaHsruef. M. et aime Renaud. Mme veuve Pierre Bnsnel. leurs enfants. petits-enfants et toute la fini!]]» remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont téTTioiTOe de la sympathie h l'occasion du décès de Madame Veuve Pierre 8U8NEL née Euijinie BAROQtnD

LA FRESNAISHIHEL- vous ôtes prié d'assister an convoi et a la meut d'enterrement de

Madame

Veuve François LECHARPENT1ER née Marte LEMEtlCIBU

décédée le 27 mal 1977 La Fresnals, dans sa 7u> année, qal auront lieu te mardi 31 mai .7 a 8 neures (heure ancienne). en l'église de La Frcsnati c. 10 heures 39 (heure ancienne), en l'église de ni roi et aura lieu l'inhumation.

De la part de Mme et M. Marte Joseph Ojjier, greffier do paix 1 Pleine Fougère»; lime e. M Albert Plél. tallleur à HIrel; ltlles Geneviève Ocler, Marie et Alberilne Plel et des tamtlles Lemercler et Lecnarpeutler.

Le présent avis tient lieu do faire-part. RENNES-ta CHAUSSAIRIE. Vous t'tes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Pierre CHERBAU

décédé A l'Hotel-DIsn de Rennes. datis sa 47' année, qui auront lieu le mardi 31 mal 1927. a 10 heures du matLn, en la chapelle de l'HOtet-Ulou.

L'Inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de Mme Vvê Chérean, sa more M. Noël, son frère Mme Vve Fouchard, sa seeur, et da toute la famille. Le présent aris tiendra lieu de falrw pa rt.

MURÛE-BRETAGNE- M. et Mm» LAon OtlU-ler. Mlle Anne Ollivier. MM. Léon et René Ol'.lvler ont ta douleur de vous faire part du décès de leur fils et frère

RAYMOND

dfcécté l'Age de Il mols. T/enterremeri» aura lieu le 30 mal. à Il heures 1 heure lék'als).

La prêtent avis tient lieu de faire-part RENAC-LANHBLIN. vous êtes prlé d'assister au convôt et & la messe d'enterrement de

Madame Veuve Mâthurtn FEVRIER Me Anatle LECOQ

pieusement décédée à Lanhélin, le W mal 1977. dans sa 6^' année. La messe d'entrrrement aura lieu Lanhélin. le lundi 30 mat 1977, A s heures (heure ancienne), et l'inhumation h Renac. dans l'après- midi.

De la part de ses enfant» et de tout» la famille.

DINARD nous ttee Prié tf'aMlsttt aux convoi, service et enterrement de Monsieur Edouard OOOHIRIk

décédé en son domicile. Sa. rue de la M«-> loulne. qui auront lieu le mardi St malt A 9 h. 85, en r«g;lt«e de Dtna.nl.

De la part de Mme B. Cochsrll, sa veuve de MM. René et Jacques Cocherll, ses enfants tie Mme Vve Cocheril, sa nVre de Ni .ïmiipiM, ton beau-pere i (le NI. et Mm* Lonli Ooensrtl, son frère et sa nelle-KPiir: ses neveux et nièces et do touto lit famille.

L'Inhumation se fer» au cimetière de Le présent «vis tient lieu de faire-part. REMERCIEMENTS ROTHflNEU*1 PARAMfi Mm» Letortre. «c enfnnt» et toute la famtlie remercient hlen sincèrement les persan- ne* rftH leur ont t*molfrné Ae la sympatlie il l'occasion du décès Ae j McnsNur Jean LfcTBRTRt I ]


1!f LE COURONNEMENT, DE LA ROSIÈRE

ET LA REMISE DES MEDAILLES DE LA FAAIILLE FRANÇAISE Mlle Louise Kermasson. la rosière de 1987, a été couronnée dimanche matin par M. Bahon, maire de Reu- Des. cérémonie, simple, presque intime, mais combien émouvante. 9 heures 30. Devant le perron d'honneur de l'HOtAl de Ville, un fiacre s'arr6te. Le sympathique huissier en chat, M. Glémèe, se précipite. Accompagnée par l'un de nos collaborateurs. M. Leclnlr, rédacteur coinxaerclal & l'Ouest-Eclair, Mile Louise Kermasson descend de sa voiture. Se* deux Meurs eont là; sa mère, retenue a la chambre par la maladie, manque, hélas

Souriante malgré l'émotion qui t'étreint, Mlle Kermasson qui porte un tailleur noir gravit au bras de M. Leclair les marches du grand escalier d'honneur et eet introduite dans la ealie du couronnement où l'ont précédée les mères de famille qui, tout à l'heure, vont être décorées de la médaille de la Famille Fran. çaise.

M. le Maire et M. Servaln, souspréfet arrivent, cependant que, dans une salle voisine. un orchestre symphonique se fait entendre, sous la direction dé M. Mag&dur.

Autour de M. Bahon ont pria place MM. Servain, sous-préfet, représentent M. Anjubault Rondeau, inspec*P«r ce l'assistance médicale Me Osée le docteur Galerne M. Lemûux, directeur de l'usine où, dopuis 30 ans, travaille Mlle Kermasson MM. Brevet, Troufflard, Riellan, conseillers municipaux, etc., etc. Dans une délicate improvisation, M. Bahon rappelle les mérites de Mlle Kermasson. Nous ne résumerons §*s cette allocution nos lecteurs ••«naissent en effet par l'Ouest-Eclatr la vie de dévouement dé la rosière. Des applaudissements accueillirent les paroles de M. le Maire.

Mlle Kermasson s'avance alors vers M. Bahon qui lui remet une enveIdppe renfermant le montant du lers. Et c'Mt d'une main tremblante que la rosière appose sa signature sur les plpce* officielles.

Dans le public, on applaudit encore.

La remise des médaillée

Aprè3 cet hommage rendu il l'honnête et brave jeune fille, M. Bahon va procéder la remise des médailles décernées aux mères de famille nombreuse. Il sait trouver les mots qui conviennent pour célébrer les vertus familiales.

Vole! la liste des lauréates

toMtailles d'argent. MmeR Des- nard, née Plais Marie, 9 enfants de Goesbrland, née de Corlieu Thérfcsp, 8 enfants.

Médailles de broiïzi. Mmes Auffret, née Louail Marie. 5 enfanta Barbot. née Feron Amélie, 5 enfants; Hubert, née Héry Marie. 5 enfants Le Pance, née Laplerre Louise, 5 enfante: Poulain, née Paumer Marie, S enfants; veuve Thion, rtéa Aucrain Emma. 5 enfants; Varcues, née Cadet r.aftrielle. 5 enfante; Volzard, née de PoÉch Eliane, 5 enfants.

Après avoir été couronnée, Mile Louise Kermasson est allée au cimetière dn Nord déposer sur la tombe de M. Provost. son bienfaiteur, une magnifique gerbe de fleurs. Puis, à Il heures M, elle se rendit à NotreDame pour entendre la messe; elle fut reçue à l'entrée du choeur par Mgr Martin. Une nombreuse asslstanse se pressait dans l'église et suivit la cérémonie.

L'après-midl, une fête tout intime était ortranKée au Griffon en l'honneur de la Rosière. Ou sait en effet que Mlle Kermasson est une assidue <iu patronage de la rue des Dames et une militante des Syndicats chrétiens.

Dans la soirée elle fut enfin rendue à sa mère. et oe fut sans doute pour elle le meilleur moment de cette belle journée.

H. FORTIN, Bijoutier-Orfèvre est complètement Installé dans «on nonveau magutln t t, QUAI lamarti' (pré* du pont ce Nemours) avec te plut grand oholi et en crie trèe avantageux Le XVIIIe Congrès

de la

Fédération des Syndicats pharmaceutiques

de l'Ouest

De tous les départements de l'Ouest, des pharmaciens étaient venus hier a Rennes pour assister au 18* Congrus de leur fédération. Non seulement les cinq département* formant la Breta. gne étaient représentés, mai- encore 1* Mayenne, la Sarthe, le Mnine-etLoire et la Vendée Itenucoup de da mes y avaient pris part.

vaux corporatifs et de visites diverfa, cent cinquante personnes se réunissaient le soir dans les salons Or%ze, en un banquet aussi gel que bien organisé.

D^s rentrée, Pot, Ledosseur, le sympathique pharmacien de la rue de semeurs, secrétaire actif du syndicat, dirigeait les invités vers let vestiai- res et Miens du prsmier étage où tégnait dCjA la plu* franche cordialité. Les clnires toilette'! des dames don tintent une note pale & cette réunion. Le rtoctetn Follet. rilrerteur de 111- 'ce.le de Médecine et de Pharmacio, présltiult le banquet

houe avons rem»rrjn« entre antres personnalité. les professeur* Laurent, Trcîïucsser, Guogan, Conduché, L'UNIC SALON

S7. rue du Chnmp-.Toequet, RENNES. présente un nouveau procède electrlque garantleaant une ondulation MRMArlUNTt et une entière souplesse «il phe»eu. OUILVrr.

Perrier, David.; MM. Travaillé, président dès Syndlcàta de la Fédération de l'Ouest; Sorln, président du Syndicat des Pharmaciens d'JUe-ei-vi- laine: let présidents des syndicats des autres département$ Tolaln, de la Mayenne; Bartout de la Veudée Joly de la Sorthe; ): orée, des CôtesdU.Nord; Lerai, de la Loire-Inférieur»; M. Dubois, secrétaire du Syndicat des Vétérinaires; M. Chossec, du Finistère, secrétaire de la Fédération; MM. Nitsch, Poirier, Courtois, Chollet, etc. et tant d'autres que nous nous excusons de ne pouvoir citer.

L'heure des discours arrivée, M. 80rin, président du Syndicat d'ltle-etVilaine, auvrit la série, donnant les excuses des absents, remerciant les présents, ayant pour les dames des mots heureux, gracieux et mérités. M. Travaillé, président de la Fédération des Syndicats de l'Ouest, après s'être aussi adressé aux dames, parla longuement du rôle des pharmaciens de leurs groupements, de leurs déairs. Il fit allusion a un projet de suppression des Ecoles de Pharmacie, le critiqua.

M. Lernt, dont la facilité d'elocution est bien connue de ses confrè.res, laissa de côté les questions syndicales et, en un langage rapide et imagé, divertit l'assistance.

M. Miesch, président du Comptoir national de la Pharmacie française, fut plus technique Il exposa les rapports de sa Fédération avec les phsrmaciens et leurs divers groupements, notamment avec ceux d'IUe-et-vilâlne dit sur bien des points son avis et fut aussi écouté qu applaudi. M. Lainé, pharmacie, et député de la Sarthe. remercia, félicita, promfi à ses confrères son bienveillant concours, son appui auprès des pouvoirs publics pour faire aboutir leurs diverses revendications, et • étendit longuement sur les rapports des pharmaciens, des dames et de la Enfin, le professeur Follet, directeur de l'Ecole de Rennes, exprima sa satisfaction de la bonne entente qui règne parmi les syndicats pharmaceutlques de l'Ouest. Les rapports et les devoirs réciproques des pharmaciens et des médecins entre eux et vis-à-vis do leurs cliêntst turent longuement examinés.

Il dit son e;poir de voir les choses pe maintenir longtemps ainsi, aucun nuajîB ne se montrant, à ce sujet, à l'horizon. Quant a la crainte de la elle ne lui gonibls nullement Justifiée. Un bal suivi le banquet, bal interrompu par de divertissants intermèdes.

La jeunesse était nombreuse. N'oublione pas que sur cent quinze étudiants en pharmacie à la Faculté de Rennes, on compte trente-quatre jeunes filles. et nous en fcconnnl«ons quelques-unes a cette jolie soirée. Au concert. Nille Le Porh chanta avec «race. Ni. Renaud, avec sa blouse bleue, se fit applaudir dans ses paysanneries et NI. Langlols daru? ses chansonnettes.

Des fleurs profusion, sur les tables, au banquet, en culrlandes autour dés portes, ou distribuées pendant les danses.

Après le bal, on acheva de se distraire en tirant une loterie et par, une distribution de poupées fétiches aux dames et aux demoiselles.

Belle et aarrShle soirée qui rérlnrne des félicitations aux organisateurs. LA FÊTE DE LA JEUNESSE Ilior, au Parc des Sporls Municipal a eu lieu, en présence d'une foule nombreusn, la Fête de la Jeunesse.

Aprts avoir défilé en ville, au son des cliques et fanfare*, les enfants des écoles se sont produits ou public dans des exercices d'éducation physique. Le spectacle, qui ne manqua pas d'attrait, plut beaucoup aux spectateurs qui ne ménagèrent point leurs applaudissements eux élèves des écoles municipales de filles et de gnreons.

Après la fête sportive, un deTUé trnversa a nouveau la ville au milieu des proupes de curieux massés sur son passa se.

La fête de natation organisée dans la soirée il la Piscine fut, elle aussi, très suivie.

LE CALA

THEODORE BOTREL Rappelons qu'une soirée sera donnée dans la salle du Cinéma Excelsior, rue Leperdit, au bénéfice du monument de Botrel, a Pont-Aven, ce soir lundi 30 mal. à 20 h. 30 précises, sous le haut patronage de S. E. le cardinal Charost, avec le concours de M. Aubert, directeur de la Bretagne Touristique » de l'éminent artiste et compositeur NI. Béesau, et de l'Association dES Jeunes Musiciens sous l'artistique direction de NI. Ch. Budin.

On est prié de retenir ses places chez Mme Béon, libraire, rue Natio- nale. 6, et on en trouvera h la porte du cinéma, rue Leperdit, l'ouverture de la salle.

Prix des places premières, 5 Jr.i secondes, 4 fr.

Le programme sera vendu la ealle du concert. Mais donnons tout de suite quelques détails sur les at tractions qui attendent lê public et qui ajouteront au désir d'honorer la mémoire du barde Théodore Botrel, un plalMr délicat.

C'est d'abord l'éminent directeur do la nrclagne Touristique qnl ajouter uu charme rle sa parole, de nombreuses projections où revivront Botrel et sa chère nretapne puis Mme Denise Hardy-Thé et son mari, qui jouiront un petit ehef-d'cçuvre de Botrel. Et chacun te rappelle le talent fin et délicat avec lequel Mme Hardy Thé interpréta dernièrement Un capria de Uutiet ot Il faut qu'une porte toit ouverte oh fermée, du même auteur, montés par la Pie qui huche et le rNe de Kuzon dans Le Petit Chape aii -noug t. de Candera. où M. Lapone lui donna si heureusement la réplique, il notre Conserva toits de musique, NI. Charles Bodln nous fera entendre une Suite breton. ne du célèbré compositeur Bourgault du Coudrny. Ft l'on sait avec quel dévouement, quelle compétence technique, quel «ens artistique et averti, Ni. Bodin, fondateur de l'Union des Jeunes Musiciens, éduque et dirjge son Jeune groupe.

M. et Mme Martin Interpréteront avec le talent et 1« «dût qu'on- leur connatt, les principales chansons da Botrel, et Mlle courtois se fera une fois de plus apprécier dana une oeuvre de Rhené Bâton.

Tout cela choisi, organisé Ou accompagnl par l'éminent compositeur M. Béesau.

Nul doute que le public Tienne nombreux cette fête destinée à glorifier un des meilleurs fils de la Bretagne, dont la bienfaisance pour les petits et les humblea fut sans égale.

LA FÊTE DU SOUVENIR A TOUTES-GRACES Elle s'est déroulée hier, au milieu d'une grande assistance. Nombreux étaient les fidèles du grand Patronage rennais qui, le matin, se réunirent a la chapelle, où une messe était célébrée & la mémoire de leurs chers disparus.

Nombreux aussi étaient les anciens et les Jeunes des Cadets de Bretagne. qui se retrouvèrent au banquet. Loraque s'ouvrirent les portes de la salle des spectacles, l'affluence était considérable. L'excellente troupe théâtrale de Toutes-Grâces interpréta La Marraine de ChaHey,

Après tant d'images abjectes et vi. tes que l'on s'est appliqué il. nous donner de la jeunesse moderne il y a dans la pièce de MM. Ordonneau et Brandon-Thomas, une ardeur vrai.ment Jeune, une santé physique et morale, un enthousiasmo qui noue rassurent et qui nous consolent. Cette étude de l'adolescence a l'au. be de l'amour a déjà fourni deux lm, mortoll«s compositions a Beaumarchais, dans son Chérubin du Mariage de Figaro et ù Alfred de Musset dans Fonuniû.

Les trois actes de MM. Ordonneau et Brandon-Thomas, illuatrent, par une action bien conduite, le ravissant et logique bonheur d'avoir vingt ans. Ils débordent de cette jeunesse qui, disait La nochefoucault, est une Ivres.se éternelle et la fièvre de la raison. Il ne s'agit donc point d'une 1istoire, burlesque, d'uno affabulation Irréelle et fantastique, mais d'une pièce qui symbolise en quelque sorte l'activié spiritualiste de la vie universitaire.

Corneille déclarait un jour, en vertu d'une loi renouvelée rl'Arlstùte, que l'action d'une pièce doit avoir une juste grandeur, c'est-à-dire que le premier acte doit contenir les se. mences de tout ce qui doit arriver, tant pour l'action principale que pour les épisodiques, en sort qu'il ne rentre aucun acteur dans les actes suivants Qui ne soit connu par ce premier. D'ailleurs, il convient de dira que cette maxime, ou plutôt cette règle, est un peu sévère, et que lui-même et beaucoup d'autres dramnturges des siècles passés et de i>otre temps ne l'ont pas toujours ob. servée.

Dans la • Marraine de Charl=y », on peut conjecturer qu'il y a deux parties, deux parties un peu dissem- blables. La première me parait subtilement imaginée la seconde semsiblement moins heureuse situations exceptionnelles, analyses exaspérées. Mais à côté de cela, on rencontre^ en particulier dans les 2» et 30 actes, de bonnes petites trouvailles, des tableaux qui sont amusants en leur so. briétk, des dialogues dans lesquels on admire la qualité de certaines dé.finitions.

r.oci dit, voyons l'interprétation Elle a été rendue presqu'ausoi bien qu'elle méritait de 1 être. Aussi faut.il féliciter de leur courage et de leur abnégation tous ces artistes amateurs de l'oeuvra qui se dépensent pour procurer il. leurs amis et compatriotes des spectacles de bonne et saine patte.

M. Grégoire a incarné aveo talent le rôle complexe et difficile, plein de revirements et de nuances de William. Il est parmi les acteurs de l'œuvre, celui qui possède peut-être la plus fervente clientèle.

Mlles Martin et Durand, rallient tous les suffrages par leurs dons de naturel et d'émotion communicative. Il est regrettable que .a voix de cette artiste ait été par instiiws un peu voilée par suite de la timidité, ost-il probable.

Des silhouettes épisodiques ont fait apprécier le talent fie MM l.epaurl, Belnud. DuhoUx, Simon et Martin. M. Diihoux fut un bon comédien dans le rôle du colonel Francis Chesnay. Nos félicitations aux acteurs. Nos compliments M. Martin, régisseur et metteur en scène.

Cette représentation qui 3 ru lieu devant un public essentiellement composé d'amis du patronage, a é,é agrémentée par des exercices gymniques exécutés avec art pnr M. Perron le dévoué moniteur des Cadets de Bretagne. lin. SYNDICATS & SOCIÉTÉS

harmonie L'tNBEpnroMfrE. Demain soir mardi, k 90 h. .30. répétition générale des adaptations exécutées au Corso. Prière instante 8 tous les sociétaires d'Assister a ces dernières réuntons.

MATINÉES & SOIRÉES

TotJftKÏB Cit. r.MT, »VEC MARCIL LEVtsQUÏ. D'amuiMites affiches apposée* dernièrement m' les murs reiirodulvent la carrt- cnturnl» ellhouetu de Mnrcel Levejque La représentation de ce désopilant comique est Irrévocablement fixée .1 demain mardi ai mat.

Bile aura neu au Th«atfe Municipal. I* venue de Coctnttn icar c'est le noir sous tenue Mhrcel Letevliie t*t celMiré 9 l'écran) suscite un vif sentiment de eu·riosité tant psrml le publie du cinéma (fue chex tes anmteurs de tnéatre.

Rappeloni que cette soirée unique sera donnée a»*c le concours de loi»» IM Il,,11.tu qui nnt fout la pif1» d Parti, d edié de Marcel I«t)»l«)«e.

Et c'est eneore une Tournée CM, nlret. 1a location outre rt niatln lundi, a 10 heures Mut les Arcade», chet M. Laconvole mortuaire»

s 8 heures 1 M. Dutay, Pontchalllou; cimetière du Nord

a heures 1 if Rltist rue Martenot, 8: 8 heures Mme Oouesse. run des Ormeaux, si «gllt* 8»Uit-H61Kr, ettaetiert de

10 heures MUe Poliisr, Galerto du TtièfctKi eïllM Bttnt-aenrjalà. cfcMttèrt 16 heuwi Mme Lonsis, me de Puis; tglls* Kotra-Dftîn», crmeilto» (le l'Est. 10 treort» Mme BuUiOO, Pontcbittlou; obnctïèr* du Nord.

10 hsure< M. Bcllœll. HMel-Dieo; cime- tière de l'Est.

GARDIEN DES PROMENADES. M. Guyot Eugône, retraité, a été nommé gardien du Jardin public et des Promenades de la ville de Vitré, à dater du 10 juin prochain, en icmplacement de M. fluet, démissionnaire pour raisons de santé.

La Queroho-de-Bretagne

UNE AFFA1NE A ECLAIHCIB. M. Doublement, demeurant à Paris, rue de la Roquette a porte .plainte con. tre le nommé Billard SUatre, 5? ans, actuellement bûcheron dans la forêt de la Guerche, et l'Arabe Belaldl. Ce dernier l'aurait menacé de son bàton et son camarade Billard aurait cherche à soustraite son porteleuile. Billard et l'Arabe nient les faits qui itur sont reproChés.

La gendarmerie enquête.

AU CONSEIL MUNICIPAL M. Gasnier-Duparc, maire, préside, assisté de M. Baudet, 2' adjoint. Sont présents MM. Fourô, Bourhis, Seux, Leray, Le Gor]u, Leborgne, Martin, Legay. Chapln, Gulot, Le Golifen, Bas.tard, Conseil, Locu, Benott, Seux. Avis favorable est donné aux dif. férentes demandes d'allocation militaire

Sur la question de la fermeture dea boucheries et charcuteries le di.manche, au sujet de laquelle les intéressés ne sont pas d'accord, le Con.seil décide de s'en rapporter à In décision de M. le Préfet, après une discussion entre M. le Maire et M. Seux, ce dernier étant favorable au maintien de la situation actuelle. Le Conseil vote un vœu demandant l'adoption par le Parlement du projet de loi Gros modifiant selon les loi de 1898.

Par suite du leu do l'échelle mo bile, l'indice du prix de la vie ayant diminué. les traitements et salaires se trouvent automatiquement réduits de 48 fr. 34. Le Conseil, considérant qu'en fait le prix de la vie n'a pas baissé à Saint-Malo. décide de donner aux employés de la ville un franc par jour i1 titre de compensatlon, Jusqu'au nouvel indice.

M. le docteur GuiOt signale i1 ce propos le prix exagéré auquel le lait est actuellement vendu. M. le Maire lui répond qu'en cette matière la municipalité est désarmée.

Depuis que les vedettes n'ucsêdent plus aux cales des Beys, les Ponts-et-Chaussêes ne s'intéressent plus à l'entretien de la passerelle des Deys, démolie en plus d'un endroit. La Ville, qui avatt voté précédentment 500 fr. pour participation il la dépense d'entretien, supprime ce crédit jusqu'à ce que les Ponts-et-Chaussées s'occupent de la question. Le pavage du triangle entre les votes de Rocabey et le Passage à niveau du chemin de fer coûtera 130.000 francs dont 32.500 il la charge de la ville. Le Conseil vote ce crédit, Le Conseil vote ensuite différents crédits supplémentaires, notamment 45000 francs pour l'éclairage public, 10.000 fr. pour les fêtes. G.000 fr pour les agents supplémentaires pendant la saison, etc.

Les subventions. Le Conseil vote ensuite les subventions habituelles à différente» sociétés Syndicat d'i.nltlntlve. 3000 Tramways Bretons, 7.386 Bourse du Travail, 5.000 Nord Bretagne (pensionnés de la marine) flOO Société de Secours Mutuels des Terre-Ncuvas. 500 Ligue Maritime, 100 Association Valentin Haûy. 100 Sapeurs-Pompiers, 1.800 Comité Tuberculeux, 2.000 Comité Antituberculeux, 1.000 U. S. S. 1.500: Société de secours aux naufragées. ion Croix-Rouse, 100 Souvenir Français, 3n0: Mutilés. 100"; Caisse dp secours de l'U. N. C., 500 Plages d'ErncrfHule. IN) fr.. etc. l.a Société de» Courses rerrvra également ce qui a été prévu 4.000 francs. [A suivre). ARRESTATION. Recherchant un jeune homme de 17 ans, Georges Frichet, ordinaire de Boursac (Creuse), pour lui demander des renseignements au sujet d'un détournement de bicyclette, les gendarmes l'on découvert avenue Pasteur. Comme Il se trouvait sans ressources et sans travôall, ils l'un arrêté pour vagabondage.

6AINT-SBHVAN

LA FÊTE DES POMPIERS A OBTENU

UN GRAND SUCCÈS Quoique contrariée dans la matinée par la pluie, In fètr des pompiers des quatre villes a obtenu son succèa accoutumé.

La revue des détachements a été aeeé par M. Chlappe, sous-préfet t M. Hafoe. maire de Salnt-Servan et Ips autorités locales. Une couronne a été ensuite déposée au monument aux morts.

Le vin d'honneur qui réunissait auimités et pompiers a la mairie de Saint-Servan fut ensuite servi il. 4 h., puis l'on se dirigea vers l'hotoi Victoria où avnlt lieu le banquet. Le banquet

Ce banquet, prêeltiô par M. le Soui-Préfet, fut dea plus réussis. Avaient pris place autour de la table d'honenur MM. Chiuppe; Halze, maire de Salnt-Servan! Lemarté, senatâur: Brouard, conseiller général! Hauducœur, deuxième adjoint Laclotte. principal du Collette; Gilles, président du Vélo-Club: Ragonn«au! lea capitaine* de pompiers Lefeuvre et Voue.liard. do Rennes; Hus, de D>

nard Pinabel. de Salnt-Malo Audrant, de Salnt-Servan les 1teutenants Goudé et Lequerr'é, etc. Au dessert. M. Haize se leva et remercia les pompiers de leur invitation, rappela la participation de ce corps d'élite à toutets les fêtes et lour travail commun pour le bien public; il termina en portant de nombreux souhaits aux compagnies des quatre villes.

NI. Brouard prit ensuite la parole et exalta toutes les vertus civiques des pompiers, leur tache particuliè- rement difficile et souvent ingrate. Il se-dit fier de 8e trouver au milieu d'eux et fit ressortir l'exemple d'union des quatre compagnies. M. Lemarlé remercia à son tour le commandant de son invitation. S'associant aux orateurs ci-dessus, NI. Chiappe. se leva au nom du Gouvernement et montra la labeur, le désintéressement, la noblesse de la tache des sapeurs-pompiers. Il remercia MM. les Commandants et la Municipalité et leva son verre en saluant le Gouvernement de la République, les quatre villes.

M. Pinabel, en qualité de président de l'Union des Sapeurs-Pompiers remercia M. le Maire de SaintServan, la Municipaüté et, en géné> rai, tous ceux qui avaient contribué au succès de cette tête.

Les manoeuvres de l'après-midi Les quatre compagnies réunies exécutèrent ensuite des manœuvres au Collège et au Poncel; ces manœuvres qui avaient attiré une nombreuse foule intéressèrent vivement le public

Un concert donné par la Musique Municipale qui exécuta pour la circonstance les morceanx devant être joués au festival du 5 Juin it Chateau-Gonthier, fut très suivi par le public, de même que le bal qui ne s<i termina que fort tard aux accents entraînants du Jazz fort bien mené. Dinard

FETE DE LA PLACE DE LA GARE. La fête annuelle de la place de la Gare commencera le samedi 4 Jum, pour se terminer la dimanche 12.

Cette année, de nouvelles attraction? viendront ajouter au succès des années La petite Suisse, qui fait l'amusement de tous sera présente, ainsi que l'hilaçoires, etc.

ARRESTATION. La gendarmerie de Dinard a mis en état d arrestation, tn vertu d'un mandat d'arrêt de M. le Juge d'Instruction de Nice. le nommé Antoine Calvi, 37 ans. cimentier, inculpé d'émission et introduction sur le terrilofre français de papier-monnaie étran ger falsifié ou altéré.

11 a été conduit hier devant M. le Procureur dE la République de Samt-Mato CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal de Dinard se réunira à la Mairie le jeudi 2 juin, 8 h. 30 du soir. Ordre du jour Construction d'un bassin pour jeux marins d'enfants sur la crique Dulloch; rapport de la Commission des Finances: divers

EN VUE DE LA CONSTRUCTION DE L'ABATTOIR MUNICIPAL. La population dinardaise apprendra avec platsir qu'on vient de commencer, dans le terrain Dcpouez, rue de la Croix-Guillaume, la construction du tout-à-I'égout destiné il desservir l'abattoir municipal dont l'établissement a été décidé en bordure du passage Il niveau de la Saudrats. le dossier, actuellement soumis a l'approbation ministérielle, ne saurait tarder à faire retour a la mairie de Di nerd, qui l'Btlend pour mettre sur pied sn construction depuis si longtemps désirée.

Cancale

POUR NOS REGATES DE 1927. La réunion des membres de la Société des Régates Cancalais^s annoncée dans nos précédentes numéros, a eu lieu hier samedi, au Bureau de la Marine, sous la présidence de M. I edministrateur de la Marme. Il a été décidé que devant le travail considérable qu'occasionnait le programme des fêtes nautiques. montage des tribunes, invitations souscriptions, etc., Il était de tout» nécessité d'être fixé dès maintenant sur le nomors des engagements des concurrents et surtout des grands bateaux de la première et deuxième série.

UNION COMVfERClALE ET INDUSTRIELLE DU CANTON DE CANCAI.E. Les membres de l'U. N. C. du canton de Cancale, dans sa séance du *8 mni 1027. adresse à l'unanimité de* félicltntinn- A M Amiot. ngentvover a Saint-Servan. pour la réfection ries routes du canton. L'U. N C. émet le voeu que le cylinrirapp du rhetnin G. C. no 76, entre le village de la Coudre et Cancale, actuellement en cnurs de rechargement, soit activement terminé le pluc tôt possible.

Le trè* mauvais état de cette route très étroite et snn encombrement rrn. dent la circulatlnn intense très difflcilo et dangereuse.

Mlnlac-Morvan

COUPS ET BLESSURES. M. lunel cultivateur au Vieux-Bourg, se trouvait Jeudi soir au café t.ehon, prenant une holée avec M. L«hon, quand survint NI François Rouvrais, de la Sabolterie. Le nouveau venu serra la main du débitant et de sa femme, puis, sans mot dire, porta plusieurs coups de poing IL %1. Lunel Ce.lul-ci riposta en faisant tomber à terre Rouvrais, qu'il allait frapper il son tour sans l'intervention des té. moins de 1a scène. La gendarmerie a ouvert une enquête.

WOuntt Kctair publia chaque lour des t ANNONCES CLASSÉES • tmralMani il nm ses 19 édition».

FLOTTE

I.k Havr*. !9 mal. •- Les aTlsn» Va*quoi). Conouirante sont partis pour Drest. NOUVELLES DIVERSES DgUARNEHtz, 28 mal. Le dundee IanRouBtler, patron Lastennet, de Tréboul, est roture liter au port, avec son pavillon en borne. venaut de Mauritanie. Il avalt a bord le cercueil contenant la corps de François Pe&caiet, patron du langoustier

Mai ar-Manè, de Douarnenez, qui «'était noyé sur les c6tes maurHanleune*. l'a« dernier, en ptchan, la langouste. Le cerps aetA débarqué aussuol et ni mis a la famille.

DEFAUT» PROBABLES J ET COURRIER» A POSTER

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Compmnis «Joiuuii Tttwisxtuinwtl. -4 Du Ravir$. l" Franc»; 4, sultrtn-, de Bordeaux. CMcago. via CottMttU Fisaa. De UanellM. 13. Bel* Unité» SUTts Lot De Cherbourg. •?« •Gcorgn-Waihuigion-, Il. Prétldent-Bardinat 13 liepubtic.

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bourg et BouJocne. 4. Mtnnttonka 1 tu Htnnekahaa.

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de l'Océanlo et de l'Océan Indien Cuaroeuus BËCNit. De Bordeaux, 7d Amérique, p. Dakar, Conakry. Tabou, Orand-Oassnru. Louie, Cotonou, Douai». Llbrevllte. PortCiantU. Pointe-Noire. Ba.nane, Dama, Matade de Dunkerque, V du Havre, 7, et de Bordeaux. IC, Amiral'Ntelttj (fret), p. Dakar. «^oaakry. Tabou. Urand-Masxam, Assinie. Accra, Lomé. Co(011011. Lagos, Douala de Dunkerque, 10. du Havre, 13. Fortilr-Vtaux Ifreti, p. Te» neutre, Dakar, Tabou, Grand-Baisam, Doula, Libreville. Port-Gentil. Sette-Canja* Mayumba Pointe- Noire.

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Compionii nt savigatio!» Paocct.– De Marseille. 8, Mtitle 11, p. Tanger, Casablanc». Dakar. Rut1s<|tie 14. Aller, il Dakar. Ruf\«iu?. KnundlotiEiie. Kaolack. ZlguLnchor. COMMtNII VttTIRI WHB S. A.). De Dun eryue. IS. X. p. Dakar. Conakry. Tabou. Urand-Bavam. Sckoudl. Accra, Lonte. Cotonou. Latte!. Douai». LUirevUle, Port Gentil Pointe-Noire.

Znnlzhar. etc.. car. La HtWËÊ- Maurice du Havre. ne Grosso, p. les incines ports

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CiiAHoïiiR» RfuNt9. De Marseille. 10, Cap Saint-Jacques, p. Port-Saïd. Colombo, Saigon. Tourane, Halptionj-

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A Cherbourg, 31. Arlauza. de l'Amérl<|ue du Sud 2. Priistdcnl-Uardlna. de A Salnt-Naialre. 31, Puertolttco. de l'Amérique Centrale.

A La Pallice. 1 OrUa. de l'Amérique du Sud.

A Bordeaux, 30. Amtrlaue, de Ia C.O.A. Aden. d'Kxtrme-Oriejn 31, Clitrogo. de New-York 4. volubtlls S. VCduana, d'A ntr-rfane du Sud.

A Marseille. SI. Tuiinad, d'Alcer: Lamartine. d'Orient: Explorateur-Cran illdier. de l'OcéAii Indien 3. G.-G.-nvcv <ton. d'Aller 5. AlsJna. de l'Amérique c'i Sud \taa.onna. de C.O.A. Duc-<lAumalc,

NA VIRES DIVERS

SIGNALES PAR T. S. F., & Olie?;ant Marte-fvelupe. Chateav-Lofite, Etllwbourg Arlcttc. ripheue. Pépvie-Pterre-Goujon, Annih. liante», DepntcCUaTUs-Norlier, I "crl.de Tioynn. Anijoultwe, Salut-Pavl. Aragai. lle-de-Fraiicc idrtatlinie. Irsus. froomie, IleurUiir. Ca bourg. Portde-Uar> cille.- Sl/Oil. Andromède. Capllatne-Bo- neUU

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Nouvelles des Bancs

Terre-Neuve, -J7 mal.– 4a-4S 56-45 (Greennifhj. Petite brise du Sud. Mer belle du Sud. ciel couvert. 775 mm. Température a midi, + i. visités Armoricaine, Grande-Hermine. Jean-VunoU. Mimosa de StMslo. Càp-PUar de Cancale. Scrvannalsc oe St-6ervan.

ya SalnteJeanned'Are quitte le banc pour Saint-I'ierre

Sart-pichki n Mioucumi. Sorties Paine. Agie. Mauritanie.

ARRIVES. A Siaint-Nswlre. nené Godet, de Bordeaux: a Bordeaux. SB Jotcvh Vandervath. de Terre-Neuve. PARTIE. Lisbonne, mal. Goelptic Maric-Edouara. iiur M-Pieire-et-Mliiueion. durgee de ^et.

La deuxième course cycliste Rennes-Le Mans-Caen organisée par l'« Ouest -Eclair »

est gagnée par Frémont

CE FUT UNE MAGNIFIQUE EPREUVE

Cadi. 99 niai. (De notre envoué tpe clui). Ainsi le deuxième raid Le Mans Caen est couru. SI les engagés turent peu nombreux, nous devons a la vérité de dire qu'ils turent superbes de courage et de .volonté.

Ceux qui comme nous eurent le bon heur de suivre l'épreuve se rappellerr.nt longtemps l'intérêt qu'elle suscita au point de vue du sport pur. Au point de vue spectaculaire. le publie ne fut pas molns bien partacré et tout le lot».' du parcoures Il manifesta sa satisfaction aver un enthousiasme irrandissant.

Le départ de Renne- nous laissa quel que peu rêveur la pluie tomhatt De sros minces noirs nous faisaient préparer une bien mauvaise fournée. Les coureurs eiix-mfnies montraient peu d'empresses ment à enfourcher leur olitit. La perspec Itve- toutefois d'une éc'lalrcle que nons leur promettions les fit se décider à pren rire leur ciré et après qu'ils eurent atta r.hé leurs dossards. Ils se rendirent bien sagement failhour? de Parts. Là. après avoir reçu les dernières recommandations. tir s'élancèrent sur le lone ruban. Nous reviendrons demain en détail sur retle épreuve: elle vaut d'être commentée frs réflexions que nous fit d'ailleurs 4 «on arrivée à Caen le sympathique En cène Arrnanitwin. lorsqu'il nnus fit cemarquer !e rhlc de l'épreuve. l'effort fourni par chacun des concurrents, appelle des commentaires sur lesquels nous nous étendrons.

Nous ne voudrions pas terminer ce ha tif compte rendu sans remercier et féliciter en bloc tous ceux qui. à un titre quelconque, sur la route, dans les con triMes. au vélodrome de Vennlx, â Caen, mirent tout en oeuvre pour que réussit la course Renne» l.e Mans Caen La liste en «ernlt trop longue: que chacun veuille )')en tronver frt l'expression de nos plus sincères remerciements.

J. MOBM.

Le départ

An départ (le Rennes. les coureurs, an nombre de 14, prennent le départ 5 h. tî. Sur la route

La pluie tombe. le train s'en rossent et Jusqu'à Chnteaunourg. ot en peloton les U coureurs passent t 5 h. 23. rien de particulier n'est A signaler, le temps s'assombrit d;rvant.i«e. Nul parmi tes con.currents ne cherche Il prendre la direction du groupe qu'atteint Vitré sans Incident. Il est si: heures.

58 kllomptred après Vitré. Maïadry. parfi sans tulle cirée. est contraint d'abandonner. Il prendra la voiture balai qui le conduira à Laval

Pondant 30 minutes encore, rien ne changera. puis le train s'accélère. Un «*ureur de chez Météore mène le train. La première crfvntson se produit a la CMapelleaux-Cbênes et c'est Colleu Qui on est la victime. Snu camarade d'écurie. Fr>mont. lais«e ie peloton filer et attend Colleu pour le rameuer.

Bolsselle. Il son tour, tente un dém»rra uc mai? 11' est vite rejoint et tout rentre dans l'ordre lustnTa lavai. ou Frômont et Colleu franchissent avec une minuta et demie ca double baie de specla-

Le passage Laval

Malgré l'heure matinale et une pluie ahondante ,ei Lavallnl!> arrlvent en fou le dès 7 heures place de la Mairie ou nos vendeurs écoulent facilement leur 1* picr. lies erotipes co:npact> s'étaient nus si formés dans le haut de la rue ite Bre lagne. rue .1c paris, en face le T.ycé« de Jeunes filles en face Salnt-MIcliel et A la foconnifre boit dans toute la traversêe de

A 7 It. 37, la première automobile de {•Ouest-Eclair avec ses haut-parieurs stop. ru sur la place. M. Henri Morln Informe les sportif» lavallois du départ des cou reurs attentas et il@ leur na»sni:e a VI irè. Par mite du mauvais état de la mu- te dans notre département, plusieurs crevai&ons se sont produites.

A 7 h. a. on apercuit dévalant il toute vitesse la rue de nretnjMie un peloton qui traverse en trombe la place de la Mairie et le Pont-Neuf. Nous distinguons en tête le val. tant Archamheau. que les Lavallols applaudissent; Arnoult. Amlard Phtlfppe. Navarre. etc. le suivent roue A rouf Colleu qui a crevé à la côte de La Gravelle et Ftéinont les suivent a une minute. C'est dans le même ordre qu'ils passent la Coconnière pédalant vers ArDe Laval au Mans

Le trnln est très vit. A 8fy mètres de Montsûrs. nous trouvons Colleu. Arvliain- hauil et Frémont sur la berne: le* deux premiers volent leurs boyaux rendre l'ame. tandis que Frémont est en difficulté avec sa chaîne. Il rejoint cependant: ces deux e'iuipiers prenant tour a tour le i-otnmandPineiit tes trois représentants de Météore organisent une enasso qui se terminera au contrôle du Mans; tout en courant après les fuyards. ils rejoignent Riv. nroun cadet et Arnoult. Le second peloton poursuit une chasse, dont Météore fait tous les frais. Drouet semble fatiTUé a Slllé-le-Guiltautne.

Après une heure vingt de poursuite endiablée le tiroujH> des lâché» se îappro che des fuyards dont Je peloton est composé de s«|it unités. Sept kilomètres apte» SliIé-le-Gulllauiiio. Drouet cadet et Bly sont do nouveau taches. l'équipe Météore et Arnoult continuent seuls la poursuite et rattrapent Gulgnaudtau. 8 son tour. lâché par le peloton de tête. eusemble. ils travcr^ermit Conlle.

A Doinfront-en-CUampagne, les deux Croupes de coureurs ne sont plus séparés que d'environ i.MJO mètres; la pluie a cessé, mais le temps reste couvert. 3 kilomètres arrêt Doidfrom. dans une côte eNre.vslvcmeni dure, le peloton de tète s'allonge, et Navarre est lâché. Nouvelle cote au-si dure Bataltlu met pled terre, puli remonte en belle. mais ne peut rejoindre te peloton de «te qui, réduit a quatre unités, n'allonife encore. Ainiard pronto de ce fait pour s'échapper: Il ne sera plus rejoint Jusqu'au Mans. 00 L stgnc le premier au contrôle.

Bolsselle créve et. pendant 'qu'il repart, est depas.se par Navarre et Rafaitln. Puis par (;Alleu, P'rémont et Archambeau. qui. bientôt, continuant leurs efforts, Le trouveront en deuxième position, derrière Amtard. et c'est dans l'ordre suivant que les concurrents traverseront Le Mans. Le passage au Mans

Li Mavs. 5D mal. Bien avant l'beure annonce une assistance nombreuse m presse tout au loue du parcours, dans les rues de la ville. La foule étatt pnrlicu librement dente place de U République devant le Café du Commerce. où se trou vatt te contrôle .et le ravltHllIemcnt Quel .lues (>ersoiuialltés re trouvaient a cet en droit, et, pannl elles, on Il pu remarquer M. Saudubray, député de la Sarthe. Un peu avant l'arrivée des concurrents. ici Toitures officielle» 0» rOum-cclao-

arrivent, annonçant qu'il a eu de nom breuses citasses depuis Lavai où le peloton de tete comptait encore 13 Coureurs. Le peloton s'est désagrège peu l'eu et, linalenieni. un seul coureur débouche de :a rue Gambetta a 10 il. 55.

C'est Amlard. Il signe. prend une musette solyucusemeni préparée et repart. Toutes ces opérations n'ont pas demandé plus de 30 secondes.

-A 10 b. 58, t concurrents arrivent a leur tour et repartent prestement a ta poursuite du fugitif. Ce sont.()lieu. Archam- beau, Frémont et Philippe. on a apprit par la suite que ces quatre coureurs avaient rejoint Amlard 15 kilomètres environ après leur passage au Mans. A 10 b. 59, Drouet Francis, tiutgnaudeau et Hafaltln sont contrôles. A il h. • c'est Navarre. A il h. 3 c'bm Arnoult. A Il Il, t. c'est Bolsselle. un des favoris, qui a eu des avaries sa machine, et qui annonce qu'il va abandonner mais, encourage par la foule et sou manager, il repart après avoir changé une roue que Bttn. le coureur manceau, lui prête obligeamment. Entln. a il il. 17. ui'ï,' et A. ,)rouet signent, se ravitaillent et reparlent.

L'organisation de cette course au Mans était assurée par l'U. A. de la Sarthe <iui, gracieusement, s'était lllise a la disposition de I' Ouest-Eulalr •. Disons tout de suite qu'elle s'en est acquittée d'une taçon Impeccable. Le contrôle était tenu parfaitement. M. Bouquet, vice-président, Uoyeau, Maillard et le parcours arva;t ew trac2 la chaux, ntals très n.1nutieuseuK.it en ville le matin par des travailleurs bênévols MM. Plron Salmon et Joîy. L' Ouest-Eclalr » adresse également tous ses remerciements A M. le Maire du Mans qui avait bien voulu autoriser le passade des coureurs dans les rues principales de la ville et prêter ie> étéments et le mrrtérlel nécessaire pour permettre d'assurer une organisation hors .le du contrôle.

Un mot encore pour la Fanfare sarthoise qui, dirigée par M Amholet, sc lit entendre A la satlsfacilrn des curleux et des consommateurs tln Cfrfé du Cnmmerce, en attendant l'arrivée des coureurs. Remerciements S NI. I^'halleur. propriétaire de l'étahlKvtnent. oui -ait prévu le vlande chaud Pour le« con/Mirrents Pt remerciements anx gardiens de la paix du service d'ordre.

Gl-ILlET-ClSTO- Du Mans Caen

On quitte Le Mans, après une' rapide si- gnature. Le croupe Archambeau, Colleu, Jréraont, Phlllpiie, se lance, sur la 'trare d Amlard. qnil n'a plus sur eux qu'une minute d'avance..11 est bientôt rejoint absorhé d'abord par le croupe, puis fatigué de son effort du mattn, Ainiard' se volt contraint de rétrograder.

Frémont s'échappe. ces camarades dWurie n'ayant aucun Intérêt à le poursuivre limitent leur effort a marcheur de concert Pour parer à toute éventualité. Frémont d'un train réeulier. qui 'de,'rendra rarement au-dessous de 30 kilomètres & l'heure alors que quelquefois il roule Il (0. arrontue son avance et ne -sera Plus Inquiété Jusqu'à Caon.

A Alencon les place* «ont les «nlvantes Frémont pa«e A M h. IVArcliambeau, Drouet. C0H011 et Philippe tous les quatre A lt h.A Navatre, 15 heures- Bnis»elle, =' 15 heures et Arnoult n 15 heures 5' i5". L'épreuve parait courue: certes Frément nous l'avons dit. ne peut. sans arcldent irrjre. être inutile: par contre, pour les autres places, la lutte continue des incidents nonthreux. crevaison* chutes, etc. aiiïrmen'iftrit l'imprévu de la course et la rend vralment iniére-san;é. Amlard. qnl se maintenait derrière Colleu et PhI. lippe réussit a les rejoindre » 10 kilomètres de Caen Vers le même endroit Sa.varre fait une chute malencomre'isé qui le prive d'un meilleur classement ;t l'arriièe ce qui n0 l'emiiérnc pal d'arriver 'entivement frals; Rafaitln effectue Drès de AO kllomèirÉs avec son pédalier vtde de billes; Bosselle, qui termine en bonne position, fit preuve, dans la fin de 1n course, d'un moral excellent et d'une forme particulièrement brillante puisque, pendant ko Mln-nA-res il m"l" *ea\ IL ta poursull» dos fuyard». Slenaions encore la l>e!le course rt'Xrrnnml'eau et de Col leu, ainsi que celle de Philippe, premier des régionaux. Noron« qiî'ft Falaise les primes. «iilvante* ont et/ çairnée*.

Frémont t" de la cruirsp. i» franc»: Philippe. t" des îf fr:<nos: Rafattln, le plus malchanceux. ?0 franc". L'arrivée il Caen

L'arrivée a Caen se Or. dans l'ordre sui- le,. Frêinout a 17 h. 17', soit en 1? h. 2'. vitesse moyenne '27 k. 7.'«>; s". Colleu 17 h. 30: 3«. Phillppe. à 17 Il. 51: t Archambeau. A 17 h. 5t 5'. Amlard. à 17 h. 51: fi', Rols«ellr> A 17 h. SS: Rataitin, a 17 h.>8: S. Navarre a lî b. 59; 91. Arnould, à is h. 7.

En attendant les coureurs

La réunion oruanlsée au vélodrome de Venoix pour encadrer l'arrivée <1o la course ReniKs-Caen, a ohtenu un siiccé.< complet Plus de u.000 personnes se prèssn!ent autour de la plsto et le record des recettes été battu

Uéfultats rt<-s épreuves î

Championnat de vltesrt. l. IMouvIn: A Un quart de rnue. Patry.

Course nationale poursuite (9 kilomètres). t. Le Droiro-Pêllssier 2 Bianlotiialard. a 15 mètres.

Course américaine (sn kilomètres). 1. équipe Van en 53 mlnutes '1. Pinaton-Ouhard 3. Patry-La·le Plouvln-Hupuydt, De nombreuse primes furent distribuées uu cours de celte épreuve.

Course Satlonale indtriAtieW nu kilomètres. *i tours). Course macnlflquetnent disputée. LA présence des deux as parislens F. PtMIssIer et Le Droiro stimu. 11 l'ardeur des réftlcnaux. qui «aune- rent toutes les primes offertes et c'est un des leurs qui s'adjugea la première place I. Blanlot 2. Le Droto 3. Dupuydt 4. Péhssier. J. Mort PARIS-BRUXELLES

Nicolas Frantz se classe prcmier BruxElUs, a al. 34 coureurs oni pris le départ a 3 heures du umlin pour Bruxelles. Tous les as belges étaient là. Les premiers coureurs arrlvent a Meaux a 4 il. 15 Marcel Iluot tf ''ha ries Meu- nier en tête, suivis d'un peloton compoct d'une vlnt;Lalne. Aucun accident ^le route. CMAtUD-THIEIlKY. A i h. 30, passe Ua.riftt. suivi a y de 28 coureurs emmenés par Mandaert Une minute api6.<. passe Deluffre. Dervaéë. ayaut eusse une roue Il Montreull-aux-Llons, abandonne.

Epebmi Bariffy passe en trombe Il 7 n v>7, lui. .1 minutes de Van Dam. Huot. Quelques minutes après. arrive un

peloton comprenant Dcwaèle. Orr.cr, Buys se. Jordens. biquet. Wautera. Matton, Parmentler. Frantz, Taverne. Staudaert. De[offre et Dclbecquo suivent peu après. Le peloton de téte passe Reims, a 8 n..&. Il est composA de 35 coureurs emmenés par BarlffL

Jordens passe seul au contiôlo de netnel. 0-B b. 37. A 3 minutes suit Vervaec e. Puis a 9 h. 4-2. arrive un peloton dans lequel on reconnaft Van Hytte. Benoit. Van Dam, Verschueren. Wauters. Dewaele. Delliecque. Mattor). Meunier, farmentler. St.indaert, Dleudonné. Smets. Taverne. Bebry et Franti.

A Uocrol. Jordens est toujours en tête iL 11 h. 45. suivi 2 minute*, d'un laportant peloton

A Warre, iL 13 h 51, passe Frantz et Huot et iL U> b- M. Uewadle et Parmen tter.

Arrivée t" Nicolas Frantz. en t3 h. 471 2o" (moyenne horaire, is k. 100); '2. Huot, A 3 longueurs; 3. Dewaele. en 13.U. S5' 10"t 4. Parmentler, a 1 longueur; ̃5. Pé. en 13 h. 56' 47". 6. Adelin Benoit, en 13 h. Il Vi".

A partir,de In frontière belge. les deux premiers ne furent plus rejoints. Jusqu'à tvawre. le pelotpn des poursuivants resta touJours avec plus de 4 minutes 'de re- ta rd.

A signaler l'abandon de Itebry iL Dinan et de Jordens.. 0

AU PARC DES PRINCES

Au Pare des Princes, la course d'une heure derrière moto, qui clôturait la réunion, s'est terminée par la victoire du champion de Belgique. Victor Llnart. Celui-ci réussit a battre le record local. tandls que son adversaire, .leap Bruiner en tête pendant la première moitié de I épreuve, réussissait t> battre lui aussi plusieurs records locaux.

Le classement général a été le suivant

1" Victor Llnart (Belge) couvrant 7« kil. 71» (record) 20 Jean Dru nier (France) à 800 mètres.; i' Emile Aerts fBelse) a 5 toars «• I.epo Leene :Hollande) 7 tours 5' DuQy (Amérique) » 18 touts 6' Paillard (France) abandonné.

Dans la deml-heure, 37 kll. 366 avaient été couverts par- Brtinter (record local), qui se trouvait en tête à ce moment. Doux autres épreuves Intéressantes fi- guraient également au woirrammo Une course individuelle.' disputée sur 30 kilomètres qui fut gaanée par Wainbst, suivi do slmoonl ot do René Rousseau et une autre épreuve de demi-fond derrtére moto. qui s'est disputée sur 26 kilomètres et qul a été gagnée par Ehille Aerts, en 15' 54" 3ft frecord) 2" nrunler. à • 160 mètres 3% Llnart, S 330 m. S" Paillard, a 3S0 mètres y Léo Leene. à 1 tour et <*• Duffy. il S tours. 0 LA COURSE PARIS ORLÉANS Ocleans, îl) mat. La course cycliste Parls'Orleans. organisée par le CAS. G., axait réuni 84 partants. Elle a 6té gagnée par Resslère. du-C. V. de Levailots, devant Flcury. des Halles .Sportives et Spelchcr. du C. A. S G. 0 CIRCUIT D'ARVOR

I.oRiext. 93 mal Voici les résuttats du circuit d'Arvor, député sous un mauvais temps tendant la moitié du parcourus, firo? suafis ,1 l'arrivée au véloilrotne devant 3.000 personnes: 1" Macs (Be)Ke) sur Peugeot ,« Luclen Buysse.. sur Automoto 3" Verhaegen. sur J.-B. Louçet 4' Plccin (Itilleii) 0 Jules Uuysse u Le Plaln IVannes). t" régional; 7' Neuhaid /Paris): 8' Brosteanx (Belge) 0» I.«"ducii (Paris). Tous ensemble il 17 h. f7' 10* Ilemrl- boet. 17 h. 45' 1t' le Goff..17 h M: 13" l'avé la* Tallleu 14- Huysmans l.v Ropartz. Le tour de piste est gagné par Tallinn.

Voici les résultats de la réunion sur piste à l'occasion de l'arrivée du circuit d'Arvor.

Départementale (3' et 41 catégorie) 1 Servals 2.. Chaurls: 3. llellcc 4 De.bols.

Héuiouale rites fe (finale des premiers). t. Janin (Urest) 2. Mayétas (Hamialeo 3. Sprauel ,'Rosporden) 4. Cote (Brest).

Finale des seconds 1 Le Gall (Courlni 2. Monot ;Lorient) ). Lebreton IBre.?t) 4 Chaurls (Lorlent).

Course poursuite (finale). 1. Le Gall; B Lehreton.

Course de primes. 1. Colc 2 Lebreton 3. le G.ill. 7 CYCLES ET MOTOS

La Marque qui crée les Champions C.et. ̃ L. I. iL k LABOR.1. rue do Président-Kruger, à COURBEVOIE 'Se:ne) ou eux agents de la Marque AU VELODROME DE LANDERNEAU L.VM>F.nst»D. 29 mal. Voici les résultats des confiiez cychiies sur pi-te qui ont eu lieu aujourd'hui à Ijmdeineau et qui oot obtenu un beau succès.

Cunlonale (12 tours). 1. Salllou, dit Relecq-Kcrhiion: Mère). de Id Roclie- Maurice: 3. Lehras, du la Itoche-Jlaurlce; 4 JaRrèdoii. de Underneau. qui après une chute cm remonte en selle, mals n'a pu rejoindre.

International» individuelle, ?r> tours. 1 Van llnsgeigheiu; i. Joncour, a deux longueurs; 3. Saillon; 4. Mevel; i. GoafrtutJ; 5. Bachelot; 7. Jaffredou. Primes loncour, -i: Mevel. 1: Hendryckx, i. Nette supériorité du vainqueur.

Internationale américaine (150 tours). 1. Joncour-Van ln»goighem: » Lavehvenoasduff, A un tour; 3. SallIou-laRredou- jeune-. 4. Mêvel-Floçh; 5 Hendryc'k% :eu). son éqnlpter l'apant .1 hntifionn*. Primes. Van Insgelghejn, 1. Joncour, 1: Jaffreilou. ?;SaUIOU, '2; Laveuve ̃ I: Goasdul'f. • Bnchelot. l; Flflch. flcndrlckx, 1. L'équipe Joncour-Van. Insgelghpin domi- ne le lot et elle s'adjuge un tour et vit sur ion avance Jusqu'8 la nn. nette courte dr« ?• et S" courageuse résistance deMevel. Flnch et Il#ndrlcJ(-

Courte niai de l'Bermlnt dv Bretagne.

rour, Béchard. Bclllard.

.Un service d'ordre Impeccable était as- suré par la gendarmerie et la. police municipale. ?

MATCHES INTERNATIONAUX Ligue de Parla et Penarol

font match nul

Psnis. '23 mal. Cet après mlll. au Stade vélodrome ButTalo, s'est aéi-oule un mauh de football association entre te Penarol, champion de l'Uruguay et legulpe sélectionnée de la Ligue de Parts. A l'heure prescrite, les deux étiulpeï. très applaudies, font leur apparition sur le terrain et saluent le public, Une ir.l nute de recueillement est «liservée la mémoire des aviateurs Nunsjesscr et CoM et de l'international de rugby Cassayet, décédé.

Paris Il le coup d'envol, mais les Uru gaytMis- dominent de suite et conduisent de belles attaque;, notamment par .eur aile droite. Il s'en faut de jeu même le poteau arrêtant la balle 'iu une tête de Terevlfito n'ouvre la marquo. Les quelques réactions parisiennes manquent de netteté. Les Urugayens doinl nent toujours et sont extrêmement meua Cants. Ils constituent un danger Rour la défense pnrt5ienne-oû R'ollet est d'un tr>« grand secours. Enfin, Bunyan s'échappe mals Il est Impitoyablement charge et l'arrlére urugnyen d'Agosto sauve on cet ner. Dhur est de nouveau très A l'ouvrago mais Jes shoots des Américains sont mil dlrlgés.

La mi-temps survient sur un scare vierge.

A la reprise, Dhnr est de suite boit%bardé Il plonge une fols et a la Chan ce, aussitôt après, de dégager au ptecl Les avants urugayens Dombardent sans cesse les buts parisiens, mais par suite de malchance ne parviennent pas 3 niar'lucre, .\1] contraire, sur coup franc des ̃25 mètres. Bunyan réussit à marquer ,1'un ras de terre, malgré l'opposition de Pes cardi.

raris domine longtemps. mals cependant Suf'lotu. d'un heau shoot dans le coin, réussit à égaliser. La fin du la partie est très animée, tnals survient sans autre changement.

Finalement l'arts et Penarol lotit match nul, t 1.

MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNAT DE FRANCE

Reims, 2T mal. Le Ci.rue Athlétlquo Messin bat le Sportlng Club Kenioi^ inr 1 but a 0, -dans u-it match association complant pour le Championnat de Frat:ce. division d'honneur. 0 C. A. P. bat F.-C, R. par 2 à 1 D'emblée le Jeu est nettement a 1 avantage iru, F, C, U. qui joue a toute allure et le C. A. P. a beaucoup do mal û suivre -le trnln. Anrrs avoir i>%iuurné un lunz moment daus le cuiup parisien, dont la déteuso lait merveille, le t'. C. It. so voir refuser un penalty cependatit bien mériui, pour une mata de Fldon. Etlii. liésinarçts trompe le gardien pansleu :et niaiqutf d'une façon Imparable. Le jeu. devient plus égal. ̃ ceipcmlant les Koucnnais dominent toujours légèrenient et, c'est sur le score de 1 but à'O. eu laveur de Rouen, que la mi-temps est sirtlèe.

E'tualement C. A. P. bat F. C. R. par 2. buts sa un. 0 Amiens bat Mareeille par 3 à 2

Amlens debutc avec un léger avantago, niais ses avant* n essaient pas assez Ieurs dunce* au but. Jeu correct. Nlarseille bombarde ensuite les buts d'A.111:0ns dont le goal se fuit applaudir. Sur un corner. Boyer 'marque de ta tète le premier but pour Marseille.

Trois minutes après l'interdioit marque un' deuxième but.

Deux. -luinutrs avant le repos l'ailler droit d'Amiens, sur uro passe, marque le premier' but pour les visiteurs. A la mlteuips Marseille. 2: Amiens. 1. Finalement. Amiens A. C, bat Olympique do Marseille par 3 buts à 2. 0 FINALE DU CHAMPIONNAT DE L'OUEST

C. S. Jean-Bouin et U. 8. 8. match nul 1 à 1

Cette rencontro comptant pour la finale du championnat de l'Uu»t n'a pas I01111 eu qu'eu» promenait .surtout de la part de t'U. S. b., (lui n'a pas tuuriu devant sun ytubltc, venu cependant :^rt nombreux, une exhibition ilis'ie civile. Le club angevin, par contre, a tan belle impression, et m le match nul représente assei luen la physionomie Un la partit. Il convient de Une que les ̃ l>:eu et or furent lhlinlmciit plus dangereux que les liciux.

Le début de IX'. S. S. a été foudroyant. Neuf minutes mlii à peinu éboulées et i'outher marqu»; puis l'i;. S. s. r'3IntIL bon action. La :igii» d'avants fait preuve de la plus grande mésentente. Aussi -jean Bouin se i-essaisit et. bien que ne domtnant pas territorialement, vient effeeturr de dangereuses incursions daus la cbm;> seivamials. Sur l'une d'elles, Porernba ouvre sur Jolllvet Cloarec a, Noury sont pris à contre pied MerctX accentue la jaute des deux arriéres i-ervaTitiats en ,ortant s;ins à-propos de se» huis. lVremba tente le but mais .ons shoot échoue sur le poteau Sauter reprenu et marque. Co but semble décourager l'U. b. S. Xoury passe avant et Bunouf lui siiccèite, niais le repos arrive alors qi;o l'avantage techmque d'Angers s'uftlrnic. A la rcinU-û en Jeu. Jean Boain part à fond et domina durant do longues minutes, san^ cepeudant pouvoir marquer, lioquen s'acquitaut fort bien de ?a lourde tacue de surveiller Poremba. Puis ru. 8. S. se 1-epTend et domine Jusqu'à la tin, et manquera plusieurs l>*1!c> occasions. rnu.teisinner par un match nul qui convient très bien à Angers.

Comment J'ai vu la partie

Lcs deux équipes ?e présentent dans la formation annoncée. et dès le signal dont l'envol est fait par Jean Bnuln. les équipes partent a fond. Bunout intercepte et lance Lehreton qui échoue sur Le uuyalier qui dégage.

L'U. S. S. maintient sa pres.lon devant led 18 mètres d'Anger», mats les Servnnnats Jouent trop on l'air et Bunouf fait de» efforts désespérées pour capter des balles qui passent trop haut. Cependant. sur une de ses ouvertures faite en profondeur. K011cher prend Ralii.bault de vitflsse et d'un shoot en biais Hat Falloux impuisbant. U. S. S. 1. J. B. 0.

Malgré la. remise en jeu faite par Angers, Salnt-Servnn attaque .de nouveau et noquen tente le but; Falloux pire. On coup franc dégage les bleu qui Incursionnent dans le.« 30 mètres servannals: Clnarèh loupe mais roury surglt et' rétablit la iltuatlon.

Angers revient et c'est Cadoret qui sauve une. situation qui s'annonçait tort critique. Jean Douin effectue une descente Le Marchand et Noury te gênent, ce qui ne laisse pas Que de créer la confusion dana la défense seiTann.!£a, Jean Bpjiin

maintient la jeu au centre 'du lerriltt. suivant la balle, marque Tin 'but avec W concours de- son bras. VU,, S. S. sent le danger et joluraent: les départs .se dev«fnt le» buts d'Angers, c'en Hlnentc** cité coonilêle sur un- long renvoi detii-» tard. alun que Merckx viont $ leur.r»n<* contre,1 Noury tombeet l'avant-cemre an* gevin shoote au buu vide- de défendeur son shoi trappe le et revitnt en leu. Lasne reprend et aarque Merckx étant toujours étolgné.

Jean Bouin domine. Noury. permuta avec Burnouf. Un hors jeu de Poremba arrête uue descente angevine. L'II. S. S. obtient deux ebroets dont le dernier est servt dehors par lebi*toit.

Angers de'Cent par Jollivet et ^le '(:entre de ce dernier u'est pasv repris par Laveaud et I.esné. qui laissent échapper ainsi une belle occasion et le repos survient alors que TU. S. S. joue une toit.che concédée par J. B. au centre du terrain.

A la reprlsei faite par l'U. S. S.. Jean! Bouin intercepta et Laveaud termine en. six metros la descente

Jean lîouln Joue bien et Poremba, PUIS Lovesquo, distribuent impeccablement leur jeu. Jolllvet. reprenant une belle ouverture du Uojigr.ois tuoote a côté. LU. S. S. répond par des attaques ,conruses, qui n'ont rien de comparables a cetles des Angevins. Sur l'une de cet dernières. Bunonf sauve en corner. qut est servi dehors. Sur centre de La sue, Poremba, nettement hors jeu. maniue. Un coup franc contre l'U. S. S. est mis à côté par Jollivet.. Jean. Bouin. baisse de pieds et l'U. S: S. attaque. Lfbreton qui Joue avapt-centre. plat» un dur shoot, que Fallouz pare bien. La ligne d'avants servannaise descend en trombe et se termine' par un ras. de terre superbe il(- Lebreton qni frôle le lioteau. Le public exbulLe.' cio^înt le point acquis..

Angers. concède un corner qut ne' donne rien. LU. S. S. Joue a toute al.lur«. mais aucune de ses attaqua n'arrivent il. prendre lllloux en défaut. Jean Bouin Joue le match uul et l'obtiendra! d'autant pids facilement, que les avant* servannais catouillent Il qui mieux mieux. Considérations. -Jean Bouin a fait montre de belles qualités techniques et sera bien difficile il vaincre aur son terrain et l'U. S. S. en ne reproduisant pi» sa partte fournie contre Quimpcr a perdu un point précieux.

roremba. titi. distributeur et adroit shooteur: I.evesque. dune grande activité! Le. Guyader, aux habiles Interceptions, mais un peu trop drlbbleur. Sauter et Falloux ont émergé du • onze ..angevin. A l'U. S. S.. seul! Dents. Foncher. Lebreton. lîoquen. Lemarrhand et Cadoret ont Joué dans leur forme. Sourry qui avait été blessé contre Ôutmiwr h'a pas «'•te hlen Inspiré de ne pas se reposer 'la dlinani-he sulvant.

Satnt-Servan qui a Je très grand avantngp de posséder deux excellents ailiers ne les a pas assez ullllsés et a trop chercité à Jouer, par le centre, alors que l'état du l'herhe trop haute ne le permettaient pas.

L'nrhttrafe de Valide a été bon et si certaines décisions n'opt pas eu l'àssentinient général, ellrs lent cependant. Il a su maintenir le jeu dans i»n* action correcte et poiir cela mérite de$ félioitaiions. Car les Joneurs,' vu l'Importance du résultat, -avalent .tén'dançe" £ Jouer un peu trop sévèrement t'hommen. e. -en

.4 Fougfires Stade! Qulmpetoiv et D»a« peau de. Foudres font match rnrJ 2 à t

MATCHES OFFICIELS LA FINALE DU CHAMPIOMNArT DE RUGBY

Stade Toulousain bat Stade Français,' à Toulousa, devant 20000 personne* La partie

Avant le coup d «vivut. l'on observe un» minute de sueuce uu rliufineùr u« U) ùi»- moire du regrette Aime Cafeayet.

Le' coup d cavoi au fraotJiu>. Une toucuâ se Joue .pcesuuè IruiueiiiaLetiitiut .sur sts iiicti'es. puis uu ^ouj» ¡tala; est accorde a|i MaJe troiiçals, yci fart un niauvais renvoi.. C'anjèl trouve lik louche aux mètres, puis c'est uu Peau de/^tnidi.it de Maguul. Une bel la duverture des Parisiens salnt-Uei malin; le dernier possesseur du la balle, est. plaqué' par Kaymoud 4 10 metrea des buts. Un coup. tranc au Tuulousaiiis puur mise inewrrecte vu melee. Une mBlee esV fornj^a daus iCs !O metres du but Uea Parisiens' et le Jou reste lonijlemps duiu ce secteur, li y a un arret de jeu. un avant Toulouskln. ayjui oie. ble=*e. Les Kirl.ien, couitnettenu de ii'jinbreiix hors jeu et un coup, franc esi accorde aux Touluusa.ns. le but Il sst pas îeussl la baUe passant sous la barre. Vue tics dant;ercn?e cffenilve de KaymoncL échoue a quelques mètre* du but. va Joueur étant projeté en touche. Le Stade Français est accule sur ses oui*. Tuiwne» et mêlées s'y déroulent coup sur coup»Une ouverture de Bordes est arr.tée sur ea avant et une tort belle offensive est tout a tatt inanquée. linù loue ne i-^nnue ilonn» a Jauregu.v l'occasion de donner n suivre Magnol sauve superlicmeut. Les Parisien» reportent !t ;eu dans le camp du Sladt. mam Bcroadac Ji'ie 1» >ulvre. ce qui se termine par un coup franc Su* un auira coup franc. Toulouse remonte le terrain; une mêlée, tace aux piteaux, voit un Parisien manquer de réflexe, n'ayant pf- vu que Bonles S'était porté à sa droit* pour l'empécner de conclure

Le jeu reprend. LatriUe. blessé. Joue ̃" arrière un coup de pied lui ayant luxe l'épaule autant dire que Toulouse Joue à l'i. 5. fiés la remise en jeu, une attaque toulousain» échoue sur Dulanrens. Un hors-Jeu est accordé aux mètres: Toulouse essaie le but et le manque. Tro inimitée Plu* tard environ, la balle sort il'une niélèo en faveur des Toulousain», ipil ne tnni plu» que Il, Une betle trouée Ae Sallnlé- porte la balle aux mains de I>tilanron«: Sxtlnlé transforme l'essai. Stade Toulousain b pts Stade Français 2

Les Joueurs se montrent très éprouvé» par le temps lourd, les Parisiens particulièrement. Raymond est hésltant sur,'3 halle, et sou salive 'avec une situation bien compromise, portant le 1cu dans le camp des Parlstefl». C'f*t alors une admirable pba.se de jeu sur sortie de mPlée il 10 mètres du but partMens Verger pas«? a Houdet qui remonto tout !•• lorrain est s'aflale derrière la ligne Manche: Ileruowltcb transforSlaile Francis S P«.« Stade TouloOrsain i Pts. Et c'«st la mi-temps.

La deuxième ml-lemp»

A l.\ remise en Jeu, Jauretniy- rlusMt un arrêt de volée. Itelie mélee aux eN netres toulousains. Une touche aux M mètres des Toulousains donne., le balloji k Muureu qui le passe a Verger, lequel réusstt un drop.

Stade Français 9 pts Toalouse pu. Sur un essai de drop de Bordes, l'essai levralt étre marqué, mais' un hors-Jeu le Bluussa annule ce résultat. Sallnle. l>eu après, tente un drop sans suects. \près une mét0e, mlr attaque de rtulaa- 1 •en». Bordes marque un essai que iall- l!A ne peut transformer. J Stade français Il pts: Toulouse 8 l'ts. tonne par Corharleu. Dulaurens reprend, Htarge et marque le but n'est pas tran»- :oriné.

Toulouse Il pts; Stade Français P* Résultat nnat Stade Toulousain bat


CHAMPIONNATS INTERNATIONAUX DE FRANCE

Pists. S9 mal. La sixième Journée des championnats internationaux de t'rance s'est déroulée en présence d'une faible assistance. Cette jouin'e doit qualifier en nmple ceux gui auront l'uonlieu? de Jouer les UulUfimcs de finale. Voici les résultats

Doubles messieurs. tour (suite) t Weucl (Allemagne) et comte salm (lionCrie) battent Piel et R. Laurent (France) Vil 6:1 6-5 Turnbull et Lester (Angleterre) battent Cralg Btdde (Anglais) t du Plalx franco.) «-3 6-2 6-9.

Douilles mixtes. ter tour bille Sporaiu» Wjls (France) et t'laquer (Espxpne) battent Mrs Brame Hiilyard et M. Brame Hiilyard (Angleterre) walk-over. Simples dames. V tour Mlle Eouman (Hollande) bat Mlle Le Comte diancci O-a 6-0 ',lino Mathieu (France) bat Mme KJeinandel (Pologne) 6-4 7-5. Doubles nrtxles. Mille Neppacli et Klinschroot (Allemagne] battent Mlle Huchez et A. Bernard (France) 6-1 7-6. Doubla messieurs. 1" tour Aeschllman et Warln [Suisse) battent Mlcard (France) et Galeppo (Suisse) 6-1 •J-B 6-4 11-9.

Double mixte. fer tonr Mrs Bea rock et Condon (Sud Afrique) batteut Mme Danet et Rodel (France) 6-0 6-* Mme Contoslavo (Grèce) et Boussus (France) bat Mme von RezIIcK (Alteina- Cne) et Mishu (Roumanie) 366-0 6-t. Simple messieurs. (̃ tour Raymond (Sud Afrique) bat Prasada fEs|j«(rne) 6-9 6-î 6-1 Cochet (France) bat ïlinmer (Hollande) 6-8 9-11 6-3 6-3 7-5. Simple messieurs. V tour Freitztioliu (Allcnmirne) bat von Eelirllng (Hongrie) 6-2 10-8 6-3.

Double mixte. V tour Miss Snunflers.TunrbuIl (Angleterre) baltnnt Mmo Gounonllbou (VrancO «V HumUIuucico (PoIosm) n> 6-L. 0 Double mixte Gra«set-Genllen (France) lu-ic;ii MIn Beniwifi-Lsfclcr (Angleterre) air, 7/>.

Double messieurs f-3* tvur) niinter-TIl«en (Amérique) battent Kleltiadel-c'zctwvrtyntlit (PclOïnt) 6/0 8/1 6fi.

Double ttitzra i Mme BoflesJesn Borotra battent Mmu NeppacU-Klelm»ehroot (Allemsirn», «/3 7«.

A la suite de la 6' Journée des championnats Internationaux de France, les fl tloaltiiet du ubeau en haut sont celanu* Ce sont CocliM (France). Feltitieim CAIIeina-rn-»), TU4(>n (Amérique) et I<aypionil {Suit Afrique). Le* rencontre* seJ»'"t les suivantes Cachet contre Frltzhelm et TUden contre Paymond. Dans lo tableau du bas, seul Laeene est qnaliflé. Quant aux trois autres inatclies. Ils anront llea.. demain.

LES CHAMPIONNATS DE RENNES La pluie {utrçistantc d'hier a empêché Ies championnats «le Rennes de se teru.1nor-, les nltiines rencontre» de ce tournoi be disputeront mijaunt'liul et demain. Efliénms que cette fols le temps voudra bien se iiiautrer Nn> favorable,

Cet aprfcs-nildl, la finale du flmple dame* floit donner lieu à une jolie lutte le, deux joueuwes en présent' étant de for.ce stnMMwsent égale.

ronroeaMsnt. lundi. 10 heures K<inale du simple ilunes >lllc Umlirt contrr. )flic de la vuiehudiet. 1T heure» V6nc-Hurjvl contre Rouvilloltde Lanlay: le, heurta 3file ItouviUoisRf.uvilois eontie -Mlle de la VilleburhetVèiwr Jeaupicrre-C aunes contre MclUcrayDemain mqrdl. 17 heure? Finale du double inc^-leur. 18 heures Finale du doublft ml\tt.

LA HERNIE a commencé à faire moins de victimes en France, à partir de l'apparilinn du famcux Bandage pneumatique Mm remort de A. CLAVERIE, de Pari?.

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Vannée, s.imeOJ il. Hôtel du Cotamerce et de CEpée.

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Coutanees, lundi 30 mat, Hôtel de l'Ouest.

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La Haye-du-PuIt», mercredi f juin. Hôtel du Commerce.

Oherbourg, Jeudi i, Hôtel Moderne. Valognee, vend. 3. Hôtel du Louvre. 8ULÔ, sam. 4. Hôtel de Normandie. Lftieux, samedi 11, Hôtel de KommnCaen, dtmaactu 12 et lundi 13. Hôtel Moderne.

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Troisième deuil-finale t Ctwrrler, Gy tard,

eu mitres. Première catégorie Lo.béac. cievcet, BemaaR.

1.U0U mètre». r" Maucnalr, V»" t/5; 2. Pcllhant. 10'B" 'Jlb: 30 Martllly i.53u mètres. Hotte, <T2i" 2/5; Foulon, Finet,

Disque. 1" Bastiap, 29 m.; Supper. Jallot.

100 tuetres. Finale 1 |*r Perno Il' 3/5; 2· Gorsse; -le Veckesteeai 40 Charrier, &• Parlset; 6' Oultard.

S00 mètres. 1" catégorie t" Le Guya de?,, 2'8" 3l5; ne Decliambure; Se Guebel. HO) métrés baies. Finale Carseuac, 31' s/».

s00 mètres. |r> eaMforle 1" Vie], 37' i/i; s> ltonssati S» oonlieux. c LE 17* CHALLCNOK Dt BRETAONC EST CAGMB PAR DOUARNENEZ Bnur, mal. La iT CJMlIeng* de Bretagne est gagné de justesse par rculo« Sportive Dooarnentfte et Ptoo riste. Pour la seconde fois, la Panthère va cniitrsr de Brest a Douiiruenez, grà£8 à réoencle et à l'excellent esprit de club dont tirent preuve cet après-midi, a KéraWcani. les vr.leureux athlètes douarnenistes et ploarlstcs.

La réunion organiste a Eernbécam l'occasion de ce Challenge remporte uu boit sucres. Les diverses sociétés qui pr0ttrent leur concours au Cercle Athlétique Brewois turent distraire asréaWenient les spectateurs sccourus au vtlodronw. Le I.iihliu lit particulièrement tête Il 1. Unsique des mousses de nriiwrujus. Itttultats (fcftntcuts

t» mèfers. t. Fichoux (U.S.O.P.). 11" «/S; i. Vortuncl (U.A.R.); 3. Le Gott (C. AD.); 4. Lerront (U.A.R.): 5. Le Jeune IC.A.H.); 6. Gemaln (U.A.R); 7. Sorlosquet (C.A.B.t. Trts !¡elle course de Ficlioux Le Goff omI parti ne mit remonter. 1.MK) mètres. 1. Itarvez (U.A.K.): Il, Kcrlvct (l'A.D.P.): 8. Leeaux (U.S.D.P.); 4. Baudoin lU.A.n.); b. AU/fret (U.S.D.P.): 0. Mnrr.haland (C.A.U.); les deux premiers se gênèrent mutuellement au moment où Km rel qui avait mené toute la courte tut di(jaes6 par le Rennais Harvei; eUe donna lieu i une lutte trè* serrée.

400 mères. 1. Le Jeune. 53" (C.A.B.1; 9, Firhoux (U.S. DP.): 3. Glrre (C.A.B.); 4. Tluiult (C-A.n.); 5. Henaft (U.A.R.). Belle course des Brestots dans cetto épreii^ej le temp» de 53 secondes s'explique par le fait de la piste qui ne mesuratt que 390 m. Classement après les 1.W mètres t t. C.S.D.P., 10 point»; 3. U.A.R., 14 points; 3- C.A.B.. 5t point?.

Après le 100 mètres 1. U.A.n.. 50 points; •2. U.S.D.P.. M peints; 3. C.A.B., 36 p. ressèment final U.S.U.P.. 43 points; 2. C.A.B.. points: 3. V.A.K.. h% points. I.e^ Dnuaruenistea casnent donc d'un point Ieur équipe temoignt d'une honio^éneité qui fit défaut 4 ses deux admalheureux.

In relais 4 fois Ion mètres fut disputa hors cliallsuso entre Rennais et Brestols et brillamment eoleré rar les locaux. A sicnaler la lion» oisaukallon do cette réunion. 'il

GALLOT' A PARI$

mal. Gallot, le. Rî| de,s marc.heurs l'attaquant $en record de tV) kUon>ètres en 94 beures, a commenc6 à tourner autour de la place Juvleu hier soir tS heutes Il obtient. comme toujours, un vil succès de ourtosité, 0

BOXE

LE CHAMPIONNAT DE BOXE DE LA MARINE

LoitL\T. 28 mal. Les éliminatoires des championnats de boxe de la marine ont eu lieu en présence de nombreux! personnalités. Volet les résultais des ditfirent* combats

Polcfj tége.rs. Valseur (Rocbelart) Tal liqueur de Bonn Tel (escadre de la 3Mdlterranée).

Poids otoi/ais. OquI Narem (Cher- bourg) bat Lagan (encadre du Nord). Poids moyens. Fabre (Tonlon) bat ifarrnnier (fueillcrs-marins de Lorlen». Polis mt-louris. Fabier (Brest) vainqueur de Durand (esc. du Nord) Gismarcht (Tonton) vainqueur de Mile\ (Toulon) Emlctit [c?c. du Nord) valuqueur de Plol«i (Rochefort).

Les deux derniers comb»u se sont ter.nilnis par des abandons au premier rotiDO.

Les finales de crs ctiam].ionn»ts ds fivmrfi de la iiiartm te rièrouleroat ce soir, de 9 heures à minuit

LoEior. î7 mai. Le Terrier (Cherbour;) e»t proclamé champioo de France potd> mrrtjrli^ sa,n& concurreut.

PoiJj coqs .• BoHaiiir (de Cnerbour?), Ta:nqiiaar de Palajichcr (o>c"wl. du Nonl). Poids vlumcs Jlervé die Toulùai. valu<tuaur do Go*>pe (encadre du Nord), par alutndno de ce rternler au 2" rouml. Poltln nil-U'urds ntunorclil :de To'il"ti), vainqueur de Emica (escadre du Nord).

Poids légers Vasseur (de Rochetort\ vaincu par Plgeot (de Cherbourg). Pouls m: moyens Fabre. (de Toutonl est nommé champion de Frauce do la Marine sans adversaire.

Poids moyen! Fatlrr (de Brest) bat Messiaen (de Cnerboanç).

Cette reunion, à Inquelle aisWatent de nombreuse. notabilité, a été stii»(* par un tort nombreux public. Le dernier con1bat. K.-ivier contre Mes&Ucu. a été le plus db.putë.

PARIS CONTRE NORD

Puii?, ?n mat. Cet après intdl. au Ccnlr.il Stmrtlmr Club, a *u lieu nne nou\'Plie renrontre do hnxr entre profession- ncls nnrdlMtes et parisiens. Cette fols, tes Nordistes ont réi»si s enlever le Biatcb par 1 Tictotrei contre ï.

COURSE A rtSD

H STOCKHOLM,

VICTOIRE FRANÇAISE

STocKRot», mnl. La ernntJe course de relais Internationale dlsiouée dans les eurlrom île Starktaoli» sur t3 k IL 200, avec la partlclmtion rt'équtpea françal»». allemande et sné>loi»«. da rhaenn 10 nominu. a été iraaDée par le Red StAr Olynvpique de Paris, en t h. V 5i~ (record). L'équipe suédoise- de Goeta s'est classée f. ÂVroUQBlllSUS

COURSE DE COTE DE POIX Cattgortn amateurs. Motos 330 croc. 1«' Ramus (A. J. S), fit" J/5.

fil'() cnw. 1" Ramus (A. 1. S.), J'U" i'\ r Trrtnallet (Norton).

tut cmc. 1"' Troibvallet .Norton), fil" ili.

CtiUgoiiei iirofusftnnmiiï. Moto» eux. 1 1~ Cmutba (MoueWUOTOO). l'4O" •• moy 70 MI. TCO: -te Noumv (LatwrV Motos 350 cmc 1" ttobert tlesfl Thomann), f3i"

Motoe Ma cmc. ï i." Mstul (Magnat

Debon), l'a" t/5: 2' Read 'narley)-. Motos Mo cmc. 1*' Mctral (MijrnatDebon). f'9" 4/5: 2e Bugnet iSaroléa). Motos 1:000 cmc. 1*' Kaas (Naas spéciale), l'a" 1/5.

Sldecars 350 cmc. l*r Feeny magnat.Debga).

Cyclecars S30 crac. 1" Sandfoet (ShMtordL 1# T Vlllai* (Vlllart). Vetture» A «nrses 900 trac t t" Trsa» net (filma Tiotett. l'îs".

Vetlures de eoarss t.too emo. t t« .Ma^ ttn UmoJeat). M" ï/5.

VoUores de' aonne t.so» ému. t W SOdie! Doré' (Carre la Licorne). 1"3" 3,'i, Toitures de roots»» litre.. t V Robert Benoht (Delase). '7' i/Sc *• Etancetu» CUttcment dit te comté ytaeofkL t** ctwaqet (rendewesit 9.4Wh ?• R. Dament 10. 1M1: 30 TomRFer fS.l2.il; /,• Aiirêtt (8."S"j): 5' Caffard (7.994): 6- de J>»wallly. DANS LES 'PATRONAGES

CHALLBNQE Df PARTIMIMTAL ntNAit», Se ruai. Voici les résultats tcclmlgues du Challenge déiMHtaientul d'»tlilriiyin« député btei à Dinard t t", Tour (l'Auvergae, Rennes t seniors, 60: juniors, li: mlntln«s, 103; total, iia. V ex-OKiuo, Satnt-Bélier seniors, 158; juniors, 61; minimes, 28: total, Î48. s* «jt-tDqno. Etoite I>iaar4al8a 1 seciou, t3:<: Jnniors, 71; minimes, 44: total, 249. 4'. J. A. Saint-Servan seniors, 1S9i junjors, 131; minimes, te; total. 313. s*. Corsaires Maleirins seniors, 918; Juniors, DO; minimes. D0: total, 358.

C. J. A. Salnt-Enojrat seniors, 217. Juniors, 15:; minimes, Si: total, 'A3. J. A. Qulntln srnlors, 2i"; Junior?, 110; minimes, 113; total, «75. 78

COURSES A aOISTORT

Broxbus. 3B iaaL Coonea 4 Botsfort. Derby Belw. t'» Orrchii (24) 1 B* Tanaanyiiut (IO/4) S' Pararfm )t,«i). Il y avait le partants. La coursa a <t& gugnéo par une lanfu«ur. Lo fc trois quarts de tongueur. Une courte encolure séparant la 3> du 41. 0 COURSES A LONQOHAMP

Résultats

Le prix Lupin et le arts Ealnbow étatent tes deux épreuves (importantes de la journée La première, qui renionto a 1867, tut gagnée entre autres par Uollar, Trocadtro, Stuart, Catus, Ajax. Uauile- non, Ksur Hinoi. Cette année, le lot qui disputait ce beau prix était bien mûuloere à cOt6 de ces grands cracks.

15 concurrents ont pris le départ. Le train a été mené grande allure par te Grand Frisson y.i ce n'est que dans la descente que Talisman a cou.mencè a m rapprocher·, Il prônait le commandement l'entrée de la ligne droite l'emportait sans lutte devant Grand Fruton. tu Parquet et les autres.

Quant au prix Ralnbow, blen que la partie ne sa wlt Jouée qu'astre quatre concurrent», 11 a été aussi Intéressant. Jusqu'à la hauteur du pavillon., l'on a ceit te prix i la merci de -Vont Benxhta. nuls ce moment. Bois fosselyn prenait l'a- =)tata et unts>ait par l'un porter par deux longueurs devant Trtc Trac, verni ttia fort sur la fin. 0 r-rU de Ninterre la râclamer; toJW fr.; l.'iOO IL'.), 1. Sonate (Jennlng»), eaurati; 2 Marguery (.Eallng). Moulinet; 8. Vçtntt (Atktnsont. PellerlD.

Non places La Catalane (Chancelier) Variai 1 Wallon); Mlrabtlla UtaJ*e); Soulato (Marsh); Sangulntt (Semblât): Bhéleur (Levéque); Cadix Il (Boute,.); Humeur (Burette): Grugeuse (Sauvai) Promu* IBretuèt U.) Warsaw. resté au poteau (Bocharth Star Lot, resté au poteau (Sijarpe).

Prix de Montfort RO.OOO fr.: :.400 m.). Histoire de pire (iemblat), Weill; 2. Henri de Navarre (Sharpe), Cobs.

Non placés Fairhanks (AtRtnson); Quaatodo (Luquet); Mina, (Esllns); iKUurt (Ûaj-nerï; Souri UenniBKs).

Prix iMpln (Poule des Produits; (0.000 fr.: 24100 m.). Ecurie Martinet de HOI gagnante avec Mon j-attsiunn. monté par SemNat: La Grattd Frtsson (KeoKh.1. Le- tetlier; 3. Le Parquet (Mac tàee). baron Et!. de RothscllUd.

Non placés Itimirle (Chancelier); Zatt-ibar fstbbrltt); Kim (Ferré): Vtrs la soir (Jcnnlngsl; Tradellnan (Breli>ès R.); PhtdUis (Bouillon): te Paillon tGarner); Habar (Bartholoniew); toque (Babbe); Sachet (Bené) Sans-Arpent (Allemand) Stav* Girl (Sharpe).

Prix Ilaliibow Cfl.oOO fr.; 5.000 m.). 1. BotsJosselyn (AU&wand), VittoucJt; i. Trie Trac (Semblât), Martinet de Hoz.

Non placés Mont Démina (UoaiUon) Selnm (Mac Gee).

Prix da L»e (handicap, M.tXX> fr-: U» m.). 1. entrechat (Hervé). Stem; 9. Zoro (Denton). Vlasto: 3. Icaln (SembUU, Bail. Non placés Bat Sort atabèe); Scaman Casa Sucta (Donol; Triple Baleine (Dleir Prix du TTocaiiêro (1 J.000 fr.; 2.S00 m.). t. Menton (Mac Geel. Baron Ed. de Rotihchlld Concllllator (Sharpe). Faucbery-, 3. Le 3lertot (Serr.tiîat). Deleau. Non placés Coq en Pdte rFeTrél: Venu marchnls (Chancelier) Somerset (Breli*» ner); Cabelln (Jeonlng;): Aretilmtde (Wat. Ion): Ltusavlt (Hervé)' Montesquieu (Aile.mand): Zasate (Babbe); Nébuleuse Il ILu-

P. G. SI! 50

Il de O. 1050 Hon Le P. Le Parquet P. P. Il 8. Il 94 P.

P. -2010 Il 6. P. 31 P. Le P.

COURSES A SAIMT-CL0UO

Partanu protaele»

Prix de Bessaocourt. PrinUinùi Clay). V-fial .WaJlool. Phocas 'H. De*.tkAm. Sêa Dtrma (Garncr), Oueardte (Chancelier). Sarwoue fBoullloa). Armtttlce (X..). rriuuiad (DarateUl). Laeal l>salu). Oulttilt (Antoine), Cocardier BellDousol, Catonnler (Uoumcn). NeXetta (Brierrc). Moiu (Herre). Qvt L'lura tAl- leinauU). Le Vextlae (Thomas). OUt&i Barri (Kabbei. Kealna (Paotalt).

Prix Prestige. The fuçenl (Bslluai, C.addcric tilaiiier), Jarittn Secret (Mars*)). Sottratm (Luquet). Durdlgala Tbomail. valtun (lierre). La Htneim Clurnceltert, (Boutriooi. rtantxauni i.)

Ptix de lA iU ladrerie. Donau fWUikSeld). U'-hanne uu C'ûtfmoourc'v :iranUd, Itoielyt m. Rrctbès), nambtaufil :Femk). faWon U'anfalU, .VertamMib Il fM«r»eL MulUurmt (HoillMiipiyl, élclta (T.umieti. S" M' (K.ibbo). llaUtn iDoumaut Whltiltnu plue iBerfliofomew), r<trendort (Plcart). P. <t'X<|Men« tbeaatn). Chedtd (X.), i/orce-lfon(nnl« 'Allemand).' Fient-Z-u (ïvonet), FenitnlIK (Dali*), ifw

Revue de la semaine financière

Hocbé des valeurs Jour, pais en tettfbace ferme

ChaBgBS toujours fins,

mais moins tettf

Paris, 89 niai Cette semaine, pendu ru laquelle la Bourse n'a été ouverte que quatre jours, a été marquée par une assez forte lourdeur lundi et manu, puis par uiip reprise très nette mercredi et vendredi. Quoique en général les cours de huitaine soient supérieurs aux cours d'aujourd'hui, il faut consiérer que des cours très bas ont été atteints, et que la fermeté des dernières séance* les a ramenés à des niveaux sensiblement similairas 4 ceux de la semaine passée La liquidation de lundi et de mardi a obUgc & des rachats qui vérifient l'axlslence d'une position vendeur assez étendue On comprend dès lors ce qui s'est passé depuis une quiuzalue de joars sur les réalisations multipies qni devaient forcément se produire après une belle période d'activité, se sont greffées des opération* à la baisse d'une certaine envergure qui ont accentué le recul de la cote. Maintenant qu'approche l'échéance de régularisation il faut trouver du titre pour reporter les positions vendeurs. Ce qui est beaucoup, moins tacile que de trouver de l'argent pour faire reporter les positions acheteurs. Ces rachats ont déterminé la Bourse a la fermeté dont nous avons parléplus haut.

Ln Rnnrse rl'anionrd'hul avant été

marquée par des rachats de plus en plus importants, on en conclnt que ces besoins de rachats spéculatifs, au volslnajte de la lliiutrtation ne sont pas entièrement couverts c'est déja ia1 un élément de bonne orientation Mais 11 y a autre chose l'Emprunt est termlné les banques qui avaient accumulé les moyens d'échange pour satisfaire aux demandes de la clientèle se trouvent mnintenant en possession de fortes disponibilités dont le remploi est touf indiqué. En effet les emplois de report sont limités et d'une productivité de plus en plus faible. Le placement en valeurs mobiHères doit retroaver tout son attrait nombreux sont les titres Industriel qui peuvent se prévaloir de taux de cnpftalisnfion avantageux et nom- breux sont les titres susceptibles m ménager a leurs possesseurs de large* plus-values en capital.

On estime généralement. que les êtAments d'une campagne d'affaires ne manquent pas. Il reste à savoir s'ils «̃crom contrariés par des avis venant de l'extérieur. A Londres l'encaisse métalique de la Banque d'Anqleterre a enrecistré une diminution marqué* et le premier effet de ces prélèvements d'or a été d'enrayer la détente du lover do l'argent et de provoquer une! fension asser" sensible des tant d'intérêt. Ce mffermissemont rend complMftmerU Impossible une nonvoile .baisse du taux de la Banqne d'Angleterre qui est actuellement de 4 1/2 et que la Cité s'attendait à voir réduire incessamment à 4 et. Ces faits joints aux événements anplorusses ne sont pas de nature à créer une ambiance favorable. Ce resserrement de l'arpent, que l'on constate éîMl«mcnt aux Etats-Unis, ne semble pas devoir inquiéffr la place de Paris car ses conditions peuvent lui permettre de prétendre à une ligne de conduite parfaitement propre. La Bourse de Parts ne peut donc que continuer dans la voie de la fermeté que nous constatons depuis deux jours.

Lis CHANCES

Lonùres. 1:4.02: New-fOTlc. fBVSJ; Hollande. l.OSï; Belgique. 3S4i ltaila, US; E»F>axna. 44S.5O; Berlin. 804.

Quoique l'ou puisse attribuer te peu d'activité du manlié de« chances de ta semaine passée il la falble»e du marché des valeurs et aux têtes de l'Asceiuion. il n'en est pas moins exact que La non velle politique camblitn do la Banque de Kranee a diminue rtninortactce de* ven- tes de livre, découvert. Alors que la se.maiae paaee les « divers de l'actif du

lette Tremeau). Xyse tMang«matlB). Swganette (X._J

Prix FiliBert de Savoie. Saa-à-Papler (Ktogh). Ftls-dn-Clel (E&ilrut), Dmetll (Sliari*). Thê-Ace (Pre(ef).5ffuiwreit« (Tor- terolo). itusent (Bout'Ion). Attay alla- m»D(t). Ulllucorio-U Uf. Bretbesh Prix Ssus^Ponrprée IVeit Pttct (Ro vella) (St-mnlati Onr-Besl lOian. rellert. Ta 111ntrna 'll«rv^).Cuiu;niia (Tor La Vtre (Mamh). Lmbern Remly IBartholomew). Poiombre 'Souillon). DitUlaeus* (Amossel. Bvhure X. Ertlna). La rerrana 'O^rnert. Orange Fin (Lljter). Flo-ll :R. BrethiA, Antineo-vtll (M. Brethàsl-

Prix de Qaettevllle. LortotV fpantall» Tota-11 (Tcasdale). ttnquetl rroriitiiï. Koiekiko (Luquel) rtsUevr-Hapal (Bomiimol). Tlieiria 'mai. Keolira-ll (Baratet li>. Ma Brune (Denton). Le Nabab iKal- ser). So'iveraln-II (Sampsonl. Qu'tt-Veul (Ouennir*). Mnreor iKra»ll. Poiiprtte IDnUrftf. Aboiil itiOui muette) Blossom (B*KOlrbtata). Ivutor iCaront a Nos pronostic»

»'• eonrse t '̃* Vestige, Armlstirt. '1' cours* The Uegeut. oudry-U. V course kricattice. Boieftf*.

se coiir»<: The Ae* Suventn.

U courte ËC Rothschild. Klrçanette. 6' course ̃. Blouom. Suaonette.

DERNIÈRES DÉPÊCHES COMMERCIALES

POMME» DE TERRE NOUVILLM SAwrPot^DB-LroN. 58 mat Les arriva les ont ét£ importants cet après-nrtdt, les transnrtlons très actives.

Les pommes de terre nouvelles ont été payées de CU7 ,i O.ao le demi-kilo.

bilan de la. France s'ttaot cooflts «a deux nAlHarda par suite de Vaefcat des devises, on n'enregistre cette nemAln* qu'un aecrolssemant de (Mi militons «salement. En aénéral. les courante d'aButres ont èU exirsinemmit limités, • noue L-oinateres- ne vient \la, an marche. ce qui Indiquerait un ialontlsi«nieut da mouvements économiques.

Ije dlports sout un peu <Mten£i*s k t> et n snr la livre pour un moi», a, St et & cour trois mofs.

Mats il y a un falt qu'it faut slsnaler. ca sont I«t mouvemtat& d'or en Aaxiaterre, avec le taux actuel du stertlnz par ^apport à l'or, les acoalx de méUI peu Dancrue d'Anffiet«rr». Cette tendance se reflHo ««aleiiient Nsw-Torlc. ce mit tndt. aueralt que la politique de for en pour suivie assei sérieusement par la Plupart des nattera et que l'IiéïenKinlis du mardi* du métal paratt désormais, Perdue par Leodres.

PONDS FBAMQAt»

il convient tout d'abord de slirnater te succès de l'emprunt de cousatldallon qui s'est clôture hier- on ne cauna.lt pas en cote les r*solcats defltiirt's de fooératron (lui seront «ne doute. tt'envtron le milliards. L'émission a eu surtout ponr Rut de dégager la trésorerie des éebaroces I9i8 et 19». dont te moonant tntal renré,entait 1S.45O mllltons. La pins lourde échéance du Trésor, soit le remboursement de 7.7T7 mlllinns d'ohliitallons de la Défense Nationale à 10 ans. Arrivant A terme en tnat 1!H9 est des maintenant couverte pour «3 de son montant. Les moins-values routent île peu d'im noriance. comparativement aux cours de fratratne par «ulte île la c*neral» des rentes française* au cours de ces Aeux dernières séances. AUX cours actuels. nos rente» francaL-es. parmi tesQ'ielles' nuits c lierons le I d at h S V IS-20 consiiment pour I'tf«rvne an placement de fteaucotip d'attrait. I.e a < est 4 C5.90 contre 56.70. la t «i. KM a 63-40 contre G2.G0 et te S 1370 a a«.a5 contre iC.V).

Les Bans du Tretor ont m*me prasresni. le 6 1859 a 3ts."i conoo &is et le 5 J9Î4 A 58î contre 580.

La Catsse Autonome proeMera ae debut de juillet .1 l'émlisloa de i mllltarda et denti de franco, ce rmt étant donne l'abondance actuelle de, disponibilités Dèsera peu sur le marché.

On rorp maintenant Ios bons 7 1W7 qui se négocient aux alentours de C& PONDS ETRANGERS

I^s rentes russes se sont affaissées an début do la semaine 2 la suito de la rupture aji^lo-sovtétique. mais awina c'élait escompte dotuis pas tnat de terni», les dernier;, cours s'inscrivent en lé«ôre avance et en définitive, on trouve peu de iiltMrence avec les cou» <ie la temaiu* P:i=sce. Le Conioltdt est •> 3* contre S'i.S.V Vis a-vis des fond» tare*, Il aemtile une le contact soit repris entre les délégués du L'ouverncuwnt d'Angura et les représentants des porteurs, mais comme on commence à prendre l'liabitu«l« da eu nouvelles plus ou moins exactes, te marchà est assez lxr&rulier et te Turc Unifie cl0ture Il KiJ3 contra 103.

Les renies italiennes sont négligées et les rente, mmnaines ne donnent lieu qu'à des transactions assez espacées.

Les rentes chinoises ont conservé une assez bonne tenuo la nouvelle oue l'As» sociation Natlonale des Porteurs t'rancat« venatt de constituer un eomtte de defeiua en vue d'obtenir le paiement en or du coupon.

Les rentes mexicatnef n'ont été marnuées que par «De faible reprise, quoique le ministre des Finances du Mexique ait déclaré que le irouvernement serait en mesure d'assurer cette année le servico de la dette directe. Pour ce qui est de cette de t'année prochaine. on étudie un plan de réorganisation financière qui sans augmenter les Impôts, donneralt de bous résultats.

BANQUES

Le marché des actions de nos grandes banques ne est pas partleuHcremcni distingue cette semaine ce les variations de cours sont de fort modeste amplcor. La Banque de France te ta»se très légèrement a 16.000 contre ia.it». An bilan hebdomadaire ou note une très Uggre augmentation du Doit«:e'illlc et un iris letrer accrotssement des divers du pauif dont les mouvement» sont conditionne» par les opération» du portefeuille. Le» avances à l'Ktat. par suite d'un ramboursentent de s(K> millions ne chiffrent plus Que par -J6.8D0 millions.

La Banque de VAlQérle ciotare d U.65C contre J5.000.

\A Banque de Viruto-CMne, par suite des déclarations favorables fartes i l'assemblée du 18 mal, terntine à J.MO contre 6.3JO.

L* CUiit Lyonnais retombe de 2.74» i La Sodétè GttUralt a peu varié f.OOS. et Li Banque Nationale du Créait perd to Irano à SOI

Dans lo groupe itranger. la Banque 0»tomaric est lourde attifement Il i^ii coutre 1j»(>. et la Kawfu* re&ie faible a SOô contre J.04S.

Dans le groupe immobilier, 1a Bente Farteltre sa présente en ftausîe A 5.3» contre 5.300: le créait Foneter de Franc» deineurs aux alentours de •83*. RappeIons que cet ftaShiSonient procède l'éuilseinn >robll^ntlon& communale» UM francs 7 b.~ut reuibnurbable» a «00. Eu nn. la Générale foncier» est peu près Oxe aux u Ion tour» de 1430 rranca. D«& Doun>arlers bout en cours en vue de t'on. sorntion d'uno autre affaire tmmoMllélr Importante \a Société vient, do concourir et constitution on la Société Générale Ktaanclèrc. qui fera les opération! de la banque des affaires du groupe da la Générale foncière.

TRANSPORTS

Les tities de no» çrande* compagnies de chemin île fer n'ont lias consolidé ta reprl>e qu'Us avaient enregistrée a la fln de la semaine dtirnfcre après le vif iv> tratt des court par le pi entier aiialssciuent du mai dit- do DerMn. Le Sorti clôture A Î.I39 cnrttro Î.IV.: .̃tu a Lima contre t.icj; ot le P. L. Il, • contre t-«a

L'action Connu aux Granit lies est ravéo de la cutc au comptant dciiuls s* 'B rourant.

bant le mroorw arzontlu. Santa-Pi e16 ture S.235 contro î.SKV.

Les Wagons-Ltlî sont plutrtt fermes à 1.370 maUre la fermeture de -la Bourse de Bruxolles pendant trois jours.

Dans le croupe Jo fa traction, mêmes tendances et lu Métropolitain clôture a 705 contra 130.

Les valeurs de navliration ont participé h la meilleure tenue de la Coursa en fin (le semaine; la Trannittnntl<tue termine a 3i'.> contre 310 et l 'augmentation des tenotices confirme l'amélioration trô« !eUsible provoquée» par les cl ruoruta ners té.iiétale» dan» la situation de l'affaire. Ua Chargeurs lléunii sont peu actifs et cI()' turent a l 175 centre 1.109.

Enfin, te itrmii>« dn Sitez a'a en! «té très riomnoeun. Si l'action <m capital clôture il f3.9M contre «.040 si part de tondateur et la i>art rtvire ont été niu* t*. sU tantes.

MINE» BT METALLURGIE

T.cs nnxlnctaur» pour permettra k 'a c.lleiiit'lo de sorti do su réserve oui décidé une baissa dos prix do la foute. A fci Bourse. fe« valeur» eMoi'urirtqwr<i ont t'io toucluVvs peu k'gèrenien* Il est vrnl. mais la repris n'a été al'̃»s^el 1t mld* Chatillen clftWr» Il IMti eotttnt iJOt la tituaitoa Snancleia dv i-'alCatre est trts bonne, duIsqu'oII» a un jlermetrro de portu la dlrlrfïade d» 7» fc Si traoca,

Les valeurs de construction mécanique se v)nt ressenties des dispositions maussa- des de la clientèle et Flves- Lille termina k li:o contre i.aoo.

'Çon valeurs de charbonnage se sont maintenues peu pris leurs cours de boitai ne: IL faut signaler un ralentissement d'activité dans notre Industrie noultterc. Pour diminuer le» Importations de charbon, celles-ci xront subordonnées b l'autorisation du ministre des Travaux Publics: d'autre part, un ajustement des droits de douane à la Diint* d*ava«siu«iie est à l'étude. Couritèrei teimlne a TO contre 'J~,rJ: Lens, 520 contre 3>0. L'aiit'iiiontatlon du dividende paraît ̃*sïez modèle. car on parle d'une uuin<ain» de francs contre l'. Dans le Il''(/11pe polonais. Dombroua nst lise à i.xoo. La- tendance cst franchement mauvaise* au marc ho oies métaux: a Londres se-innln» par semaine les cour. s'etfrltlent, sans réaction visible du inarclic. cepen- iOKkraeiiieiit une reprise très prochaine. Les stocka du cuivre ont diminué, mais las cours ont continua à baisser. Les cours de l'eialn ne varient pas senstbte- mtnt et le marché du plomb est ire» lourd. duaut la situation générale ait marché du zmc. elle -n'a pas varié. La lourdeur persistante du cuivre a en-*tralné un nouveau recul des valeurs iutéressées: le Mo ïliiia termine a 4.S33T, contre 4.900.

Les bas cours pratiqués sur le plomli. et sur le zinc rendent la situation des. mines difficile- les bilans de sociétés re.vèlent dans l'ensemble un re!*serreineuc d& tiésoierio Inhérent au ïi«sMssem«nt des stock» de mlnerat. Pcnnaroqa clôture a 1.320 contre i.xu On annonce que io KOuverueiiieni espagnol a a Joptè les dis-' uo5itlous essentte.lci d'un, decrer-h* «fostiu il proitRer [*Industrie du plomb. La. Vtelttf-Monhtfne en 4. ses cours da huitaiuv à 3 ""><>: du 'Capital de 1-2 a millions a «ta TOtA pu !'&•Le marché de P«taln cB-éssnto un* ce*taluo fertneté. car on croit »avotr qqe te interdis stanolfères sont en trait d1 «Mitre sur pied un projet visant u*e «wpe» ration des reines du métal. BMcft CttJture à ses cours de bu^taua» ijftx Les mines (Tôr sud africaines clôturent pour la plupart en legsr r«eui; e«wn<Uat les dividendes «ymwtrlel* vont *tn aa-:nuiuws #t ranimeroiit ̃ 5aus doute. je marché des titres; dans I"eoiemhlc le* dlsposlUoua sont- bonnaii car le dernier, semestre 1926 a été très, favorable aux mines d'or. la Central. Minrng qui va augmenter son capital clôture k Î.3» OW1. tre 2.:ü0..

Enfin Itz dlamiKtlfties sonl assez fc**» iiir- et lu Ut uears à a i.tnu cuoere 2.jee. Le divixlendo semesU'iei sualua de- vuir être favorable.

I.i situation du marché américain det pétroles deiueuraat très coalui* et. les marebcs roumains et ïaltcteri* commeiw ennt a se ressentir tortemept du contre coup. de la baise clés proOu-Bs. les *»• leurs de pétrole ont recula seastMcmsitt' depuis la semaine dernière. Co pétulant f» nuj/ale Dutck clôture à Î.35O contre 3.9oi. par suite d'actuus suivis pour le compta* Amsterdam. Quant t la Shcil, elle est résistante à. 6i<. >"obooa que son rcndeiucii» s'olevo 1 4 i/*

EAU, GAZ, ELSCTRteiTB.

L'action de Ia Compagnie Gintm* 4M. Euu.c. qui s'était élevée il r a huit Jours de "JflO trancs, retombe a •-̃*» contre •"̃ to». to dividendti de ao fmnea remuant butm modeste.

Le eaz de Parle reete eeto» à M amtte 3-h) en attendant l'assnnbt^v du 3t mal qui portera le diiiideuâe a -Si franu. Les valeina d'èlecn>lcii4 ont eu fermée dau^ l'CDscinbUï l'a^Iuiii ^énôrala du m»TcHê a été soutenue; ee compartiment res.te l'un des mieux ac&alande. La C. P. B. K. a continué son mouvement de recul ,IL IjQO contre 1.050. Les Forées srotrtixt •tu Jlhdne sont restées cernes à ».050 et les Forces Motrtces du Haut-RMn ont peu varié aux alentours de t.tuo francs. Tttomson- Houston s'est abaisso de sA X 5.6. mais sembla devoir être en oracttaio* hausse: tes comMés de t'J26 viennent de paiam« et le solde diii>ouiDle ressort a m nuliioiii coutre tu étant (tarte Uu«- sraleiiieiit en réservo il ne !le. pas oort/H du dividende. L'action Granoux n'a éte <iuo peu. loucher par la mauvaise tenus du marchft et clôture il iia. Eu Un Badin Mectrtiim termines a îE contre 2i7 prtt»- deuunene. Les bénéfices bruts le PKt s'élèvent a 4.2 millions contre 3.6 mittiorts en 1535 et le bénéttes net a««iiit 3 ntilllous a contre 0 mHHoas 1 en laac le dividende sMfiosa sera de SO franca contre ii.

valeurs Bivense»

La compartiineut du ciuwlcboue a «t4 tru, réslstant on ne peut t*£t>en<fjuu s'at^ tendre 3 un« forte plus-value des cour», les prix de vente -du produit étant n«ln%eau- 'la- Je» limites aisez ttrottes du p.an Stevenson.

P'I'latuj clôture à Lot» contre f 3Vr ainsi ai» Vcrres-Houge3 a 1.1& caum 1.0» IWt toafes. tes deux ne sont pas sc.urjts* au plan Stevenson. c'e>t-ro dons ta. production eit libre. Les valeurs, coloniales et iudo-ciiiooises ont subi d'assez tor» le- réalisations.

Les sociétés de produits cJiimtqiics I»»- dent de rius eit niii»,A se stouime pour limer contre la concurrence et les prts retient statloanaire*. en »tten<lan* la vote îles tarifs Jonanters. Le nurcM 4«a produits rlilmlques défend «s c»ur*. tn. ̃tiftérem tt t'edoniimncRt W b«rtici.it*«U». miinn clôture SI!) centre 9t9, le Conseil proporsra Un dtvlilemle de »o franc» contre 30; de plns, n terci item/incté î'antoHsatton de principe de porter le capital (le ne à MO millions. Silnt-Cabaln rVwtç sop prés de son conrs de la setnain» dernière: les cnmptes, de l'exercice- )9"M ont Ht approuvée. «rmaMani la «Istdb- button d'un rtfvwenrf* iio rt0 francs. Le comparttrneiil nx »««ll^s a été mus. tif. le?< transactions ont Porté »nr un nom- lire restreint de «itr»s et n'ont entrain* nu niip lourdeur peu tmoerumM. nolltv Vira t'est »!T.i*j.«à de 6.850 i et Va Il. thrrrl cf, revenu k ioa cours do htUtalni». v-V La Ti/M:« n'est qu'eu faible repU 4 Pli ̃̃* civfmn ,i en un <aan*M ira p«»-- mrvenr. par si-ft, de! .llv<^» f.rrrtw ouf onf eau]-il sur ra rêpartftlon à'actimn Kcv ̃f-jk: mai» nous «n sran» Ori lm Toorl». llt-li» ta «rniitin le.. xsHnn «si cnrtifal crfttin*! i. s<3 eentrs 830 m. Ta©. t, «m û*m itatl-tft»

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Feuilleton «le l'Ouc'-Ketatr

du 30 mai 1927

Par Jeatme ANDÊ

DEUXIEME PARTIE

IX

A chaque retour du front il courait à ses vices, quoique avertie, elle n'en disait rien par fierté, par dégoût. Personne des siens ne l'aurait eppris salis la ruine de l'heure pre¡¡ente Elle s'arrêta, accablée.

Pauvre petite, ma pauvre chère Jenny, «st-ce possible? Je ne me se rais jamais douté.

n y a tant de clioïc* dont on ne e doute pas

Voyons, vou*-m avez parlé '1 "ru- det:e. qui. que. Se pourrais- paen ami. en lrêre.

Soudain redressée, elle l'intcrromP1-l Non. non. le n'accepterai rien, j'ai tant regretté cette phrase. nia !"•• tre partie- Vous avez cru que le vu'appelais pour (le l'argent. Vous avez cru cela. vous! D'ailleurs saclv:tout de «"il* que M. Ainichm a •̃*«*»eti* j< *nl* hier sClr' Ia tae'nH»- rtire. Il m- se tuera pn>, alle; et )p oe trouva ridicule d'aviu eu peur 'l\;n mnri nmlnirnnnt hup ic erain» us vfvàjii; Vo.U. voilà ou uuw

Elle se taisait, il avait pris sa main, s'interdisant de l'éucindre trop fort, et il balbutiait

Mai» pour vous, amie, comment faire 1 N'oubliez pas que je suis là. Elle le regarda 6i tendrement qu'il eu fut bouleversé.

Vous êtes la, oui, et déjà je souffre moins. Ce que je veux de vous, c'est le conseil, le cher appui.

Elle semblait interroger les llanvmes du foyer, le buste penche dans lu blouse de soie molle. Elle était si s! troublante, si mystérieuse aln.si, que le Jrane homme. par un effort violent, disurna K« yeux du oou mince qui fléchissait.

Que er3S>ptez-vous fatre, Jenny! T répéta-toit.

Divorcrr, rebâtir ma vie.

C'est t,fave.

Moins «çwve que de traîner l'hypocrisie a^s soi.

Il ne répondait pas. Dnns cette détresse, ne retrouvait-il pas un côté de la sienne

Enfin, contlnua-t-elle. je vais rompre avec ce lu\e payé si cher. Ah si vous baviez

Victor, qui n'avait encore vu qu'elle. jPta instinctivement les yeux autour de la chambie d'nne eté(in!ic<* raffinée.

Avant de rien décider, J'ai voulu prendre votre avis.

Sa voix Mnijuliér<ment émue se brisa. Un silence redoutable planait. La lutte déchaînée eu cet homme de

devoir l'étouffait. Alla!t.il céder, con.Êeiller la rupture, qui 6orait pour lui la porte ouverte à l'espérance. Il se leva, fit quelques pas ses pieds martelaient sourdemant la laine du tapis, mais ses lèvres semblaient scellées. Jenny tourna vers lui un regard de douleur qu'il ne parut point voir. Alors elle se dressa, illibible, et se dirigeant vers la porte, murmura d'une voix à peine distincte Adieu

Déjà elle tenait le bouton de cuivre, mais il se précipita farouche, et lui saisissant brutalemen,t les poignets.

Ne partez pas, Jenny. ne partez pas 1

11 était si pâle, si défait, qu'elle dit avec une infinie pitié

Je crois deviner les contradictions de votre pensée.

Ah I que faire 7 Mon Dieu, que faire t Qu'allons nous devenir ? gémissait-il épouvanté, le* mains trembluntes.

Devant ce troubif «1 vrai, si ém3uvant, la force nervenr- de la jeune femme l'abandonna, et e'abattant sur la poitrirw? de son ami, elle éclata en sanglots. Lui, perdant la tête, couvrait ses cheveux île baisers. Ma chérie, ma pauvre chérle, répétait-il.

Au même moment une clef gnnça dans la serrure, au bout de l'appartement ellr seule l'entendit.

Le voila, dlt-eUe, attention t

Elle eut l'audace pourtant de nouer ses bras au cou incliné vers elle, dans une caresse passionnée, puis commanda

Partez vite, tout il l'heure. Cela n'avait pas duré vingt secondes et Victor était au bas de l'escalier quand Je mari entra dans la chambre. Jenny, assise de nouveau devant la cheminée, ne fit pas un mouvement. 11 interrogea d'une voix arrogante

J'ai besoin de savoir à quoi m'en tenir sur notre situation respective.

Notre situation, fit-elle, soutenant son regard mauvais, est très simple. Vous êtes ici chez vous pour moi, je quitte cette maison dans un instart. J'ai tenu à la correction de vous en prévenir. Mon avoué vous en signifiera le route, ce sera la clôture de notre intime marvché.

Elle s'était levée, et, fière, le toisait. 11 crispa ses poings, comme prêt à frapper, et dans l'effort pour se contenir une rage frroee défigurait son masque d'hon me vulgaire. Ironique, elle reprit

Inutile qi>- vous ajoutiez de nouveaux grief? à ceux qui sont déjà suffisants pour notre divorce. Mes malle? sont prêie* veuillez prévenir le concierge qu'il fasse avancer une voiture.

Décontenancé, le njarl ne trouva

rien à répondre, elle salua d un signe de tète et disparut.

Quelques instants plus tard, elle rejoignait Victor qui l'attendait. cruellement anxieux. Ils échangèrent seulement quelques muts, l'heure de partir était venue pou: eux, mais à des gares différentes.

Nous nous hommes laissés sans éclat, dit-elle vivement, c'est tout ce que jo pouvais cspércr.

la maintenant où allez-vous T A Paris 7

Chez vos parents

Non, l'appartement est fermé et il faut que je :es prévienne. Songez qu'ils ne savent encore rien. Elle lui douna l'adresse de son hôtel. Demain je vous écrirai, Jenny, je vous donnerai mou avis sur ce que vous désirez laissez-moi réfléchir vingt-quatre heures, c'C6t tellement sérieux. D'ici là, je vous en prie, ne précipite?, rien.

Je vous le promets j'attendrai, dit-elle, levant sur lui ses grands yeux noyés de tristesse.

Et ils so séparèrent au milieu du va-et-vient banal des passante. Lorsque Vittor arriva chez lui, la maison semblait déporte. Seule Aniictte lisait un roman dans la cuisine.

Où donc est Madame d-cmandat.il étonné.

Je ne sauraie pas dire à Monsieur. Madame -itait là tout à l'heure. Et Florence X

t'torcncc s cpt cuucucc. cuL' frait de sa jambe.

A voir l'embarras de cette fille, Il cumprit qu'une ct'ose anormate se passait, et ans insister, gagna leur chambre. Elle était vide. ainsi q les pièces attenantes. Au bout du couluir, danh celle t'Men'e<; aux amis. Rose, agenouillee ,levant une eomm<.de, rangeai tlu linge

Eh ) bien. f)t-]). affectant le ntt'ire). on ne dtno donc pas aujout d'hui ?

Sans se retourner, elle repondit Annette te servira, je ne mans&< rai rien, je suis souffrante.

Souffrante ? Mais de quoi T T)l paraissais en parfaite santé ce ma. un. Rt'garde-moi. as-tu la fièvre T II voulut prendre sa main. Elle id redrfsa. la usure convulsée,

Ce qu'il y- a ? Je te le demande.. Et avec une )nf)ictb)e nta)a'1r<s«'< sans rien attcnd.'e. elle fourra sous ses yeux la lettre de Jen"y. Ce que vou! demandes votre pharmteipn n'est pas mauvais, mals la

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