Qu'il me soit permis, en finissant, de témoigner ma reconnaissance à MM. Soubeiran et Thierry, de la Pharmacie centrale, à la bienveillante amitié desquels je dois presque tout le baume dont j'ai eu besoin dans le courant de mes recherches.
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MÉMOIRE Sur le phényle et ses dérivés; PAR M. AUG. LAURENT
Hydrate de phényle.
Il y a quelques années, j'ai envoyé à l'Académie un travail dans lequel, sous les noms d'acides chlorophénésique et chlorophénisique, j'ai fait connaître deux composés que l'on obtient, en faisant passer un courant de chlore dans l'huile du gaz de l'éclairage par la houille. Depuis longtemps je désirais revenir sur ce travail, qui paraissait me promettre plusieurs résultats importants. Un local convenable pour opérer sur ces matières ayant été mis à ma disposition, je me suis proposé les questions suivantes à résoudre : 1°. Le goudron traité par le chlore, distillé, traité par l'acide sulfurique, puis enfin traité de nouveau par le chlore et l'ammoniaque, donne de l'acide chlorophénisique.
Dans ce traitement compliqué ne se formerait-il pas un
chloride qui serait changé en acide oxydé par l'ammoniaque ?
A quoi servent la distillation et l'acide sulfurique ?
Quelle est la matière du goudron qui donne naissance à l'acide chlorophénisique ?
2°. Le goudron de houille donne avec l'acide nitrique de l'acide picrique (carbazotique) et un nouveau composé qui l'un et l'autre renferment, comme l'acide chlorophé-