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Notice complète:

Titre : L'Aérophile

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-01-01

Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 25059

Description : 01 janvier 1904

Description : 1904/01/01 (A12,N1)-1904/12/31 (A12,N12).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553581w

Source : Musée Air France, 2013-273394

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/10/2013

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dond) à midi, ainsi que l'a enregistré l'anémomètre de la station météorologique de IÜtty-Kawk, placé à 9 m. 20 au-dessus du sol.

« Nos constatations particulières, faites avec un anémomètre de poche, à une hauteur de quatre pieds (1 m. 20), nous ont indiqué une vitesse de 22 milles (35 kil.=9 m. 72 par seconde) au moment de la première expérience et de 20 milles 1/2 (33kil.=9m.20 par seconde) au moment de la dernière.

« Le départ était donné juste contre le vent. Chaque fois, l'appareil se mit en marche par ses propres moyens, sans l'aide d'une impulsion première ni d'aucun autre secours. Après un parcours de 40 pieds (12 m. 25 environ) sur une voie à un seul rail qui le maintenait à 8 inches (0 m. 20) au-dessus du sol, la machine quitta la voie et, sous la direction de l'expérimentateur, s'éleva en biais dans l'air jusqu'à ce qu'elle eût atteint une hauteur de 8 ou 10 pieds (2 m. 50 à 3 m.).

« Il fut ensuite maintenu sur une ligne horizontale autant que le permettaient les coups de vent et l'adresse peu grande encore du constructeur.

d « Contre un terrible vent de décembre, la machine volante avança avec une vitesse de 10 milles (16 kil. = 4 m. 45 par seconde) à l'heure par rapport au sol et de 30 à 35 milles (50 à 56 kil. ou 13 m. 90 à 15 m. 55) à l'heure par rapporta l'air ambiant.

« Il avait été décidé préalablement, pour la sécurité des opérateurs que les premi. ers essais seraient faits aussi près du sol que possible. L'élévation choisie était à peine suffisante pour permettre de manœuvrer dans un vent aussi violent et sans connaissance préalable de la conduite de l'appareil. Aussi la première expérience fut courte, les essais suivants augmentèrent rapidement de durée, et, au quatrième, le voyage eut une durée de 59 secondes, durant lesquelles la machine parcourut un peu plus d'un demi-mille dans l'air (environ 800 m.), franchissant une distance de 852 pieds (260 m ) mesurés sur le sol.

« L'atterrissage fut dû à une légère erreur de l'opérateur. Après avoir passé audessus d'une petite colline de sable, en essayant de rapprocher l'aéroplane de terre, il tourna trop le gouvernail et la machine descendit plus rapidement qu'elle n'aurait fait sans cette fausse manœuvré. Le mouvement en arrière du gouvernail fut exécuté en une fraction de seconde, trop tard pour empêcher l'appareil de toucher le sol et ainsi de terminer son vol. Tout cela se passa en- fort peu de temps, à peine plus d'une seconde. « Ceux seulement qui sont accoutumés aux pratiques aéronautiques peuvent appréci. er vraiment la difficulté consistant à exécuter les premiers essais d'une machine volante par un vent de 25 milles (45 kil.) à l'heure « Comme l'hiver était déjà fort avancé, nous aurions volontiers reculé nos essais jusqu'à une saison plus favorable; mais nous étions décidés à savoir, avant de retourner chez nous, si notre aéroplane avait une force suffisante pour voler, une docilité assez grande pour résister aux chocs des atterrissages et une direction capable de rendre les expériences sans danger par vent violent comme par temps calme.

« Quand ces points furent définitivement établis, nous avons plié nos bagages et sommes retournés chez nous, sachant bien que l'ère de la machine volante était enfin venue.

« Nous avons, dès le début, employé uniquement de nouveaux moyens de direction, et, comme les expériences ont toujours été faites à nos frais, sans le secours d'aucune institution, ni d'aucun particulier, nous ne nous sentons pas encore disposés a donner une reproduction ou une description détaillée de la machine.

« Le volateur Wright est une véritable machine volante. Il n'y a ni sac de gaz, ni ballon d'aucune espèce, mais seulement une paire de surfaces courbes ou ailes dont 1 étendue est de 510 pieds carrés (48 m. carrés).

« L'aéroplane a 40 pieds (12 m. 25) d'une pointe à l'autre transversalement, et les dimensions extrêmes d'avant à l'arrière sont de 20 pieds (6 m. 12). Le poids, y compris le corps même de l'expérimentateur, dépasse un peu 745 pounds (335 kilogr,). La machine est mise en mouvement par deux hélices placées juste derrière les ailes principales.

« La force est fournie par un moteur à gazoline dessiné et construit par MM. Wright dans leur atelier. C'est un moteur du type dit « à quatre temps », à quatre cylindres.

Les pistons ont un alésage et une course de 4 inches (101 m/m 5). Son poids, y compris le carburateur et le volant, est de 152 pounds (62 kilogr.).

« A la vitesse de 1.200 tours par minute, le moteur développe 16 chevaux-vapeur avec une consommation d'un peu moins de 4 kil. 500 de gazoline à l'heure.

« Les ailes, quoique apparemment très légères, ont été éprouvées avec des poids atteignant jusqu à plus de cinq fois le poids normal, et il est certain que la machine entière est une machine pratique,, capable de résister aux chocs d'atterrissages repétés, et non pas un jouet qu il faudrait entièrement réconstruire après chaque essai. » -