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Titre : L'Aérophile

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1916-07-01

Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 25059

Description : 01 juillet 1916

Description : 1916/07/01 (A24,N13)-1916/07/15 (A24,N14).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65526682

Source : Musée Air France, 2013-273394

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/10/2013

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UE TECHNIQUE,& PRATIQUE DÈs" ~LDCOMOTIONS"AÉRIEN-MES

Publie le BULLETIN OFFICIELD-EVilg LU -ày1-~t7ff, à. kffl ,Rèdtn&Admt'35 Rue François le,,.PARIS '-'Télè:-.Passq 62:21;-(

! H'après le 1 Capture d'un hydravion allemand bimoteur par un navire français


15, Ave du Havre, PUTEAUX 1 Téléphones 136. PUTEAUX 4. ST-CYR

AÉROSTATION

Anciens Etablissements Maurice MALLET

AVIATION

10, Ave du Havre, PUTEAUX Téléphone : 136-PUTEAUX

EIISS MAN N & MARX


L'itTOlFInlllIlE ellue teehniqae et pfatîqae des locomotions aériennes Dzrecteur-Fondateur : GEORGES BESANÇON ABONNEMENTS ANNUELS (Au gré de l'abonné, du ter janvier ou du mois de la souscription) Sans frais dans tous les bureaux de poste : 206" liste, 16 août 1908.

France et Algérie UN AN 15 fr.

Colonies et Etranger UN AN : jg fr.

RÉDACTION & ADMINISTRATION -35, Rue François-1" (Champs-Elysees , PARIS (Ville) — Teleph. Passy 66 21

24* ANNÉE. — N°* 13 14 1 "15 Juillet 1916

SOMMAXKE : Les hydravions allemands (Jean Lagorgette).

Fondation de la Société Aéronautique Impérialedu Japon L'état actuel de l'Aérodynamique (professeur L. Marchis).

L'Escadrille américaine à l'honneur.

Un accrochage dans les airs.

Ily a cent ans : L'Aéronautique en 1816(Charles Dollfus).

Une affiche sur l'atterrissage des avions.

Le don Michelin : Un million aux aviateurs.

Les deuils de l'Aéronautique.

Nécrologie : Vicomte Decazes. — Joseph Jaubert.

Les vainqueurs d'Immelmann.

Les vengeurs de Pégoud.

Le rôle de la carte aéronautique.

Les pertes aériennes austro-allemandes.

Le prix Deutsch de la Meurthe à l'Académie des S;lOrts.

Liste des brevets relatifs à ) Aéronautique délivrés en France (juillet 1914-octobre 1915).

Tableau d'honneur de l'Aéronautique militaire.

SOMMATBE DU BULLETIN OFFICIEL DE L'AÉRO-CLUB DE FRANCE : Convocations. — Comité de Direction du 6 juillet 1916. — Tableau d'honneur. —

Commission d'aviation : brevets de pilotes. — Avis divers.

LES HYDRAVIONS ALLEMANDS

L'HYDRAVION BIMOTEUR

Le 8 avril 1916, un hydravion bimoteur allemand a été capturé dans la mer du Nord par un torpilleur français II était monté par un pilote et par un obser-

( Photographie du Miroir.) Fig. 1. — CAPTURE D'UN HYDRAVION ALLEMAND BIMOTEUR PAR UN NAVIRE FRANÇAIS.

Les'aviateurs ont mis le feu à l'appareil; l'un s'est jeté à la mer (à gauche), et l'autre s'apprête à le suivre.

A l'avant des gouvernes de direction de gauche, le plan stabilisateur de gauche apparaît en blanc, sur le côté du fuselage.

vateur mitrailleur. A l'approche de nos compatriotes, les aviateurs mirent le feu à l'appareil et se jetèrent à l'eau, comme on le voit sur la photographie ci-contre (fig. 1.).

C'est de ce même hydravion que nous donnons ci-

après les plan, profil et vue de face, avec l'indication après les plan, pror de quelques-uns de ses caractères, d'après les parties que nous avons pu examiner.

Tout en présentant la plupart des traits généraux qui sont communs à tous les aéroplanes allemands, il diffère sensiblement, par le détail et par la construction, de tous les avions ordinaires déjà capturés et que nous avons décrits dans les nvméros de février et de


Fig. 2. — UYDIIAVIONALLEMAND A UN MOTEUR.

Des banderolles flottent à l'extrémité des ailes. Le gouvernail de profondeur apparaît (n noir et le i lan stabilisateur en blanc; ] l'un des ailerons est relevé, tandis que.l'autre est abaissé.

Fig. 3. — Gouvernails de l'hydravion allemand représenté ci-dessus, lig. 2.

mars de l'Aérophile. Il diffère également d'un hydravion uni-moteur analogue à l'ancien Albatros de 16 m. 10

d'envergure, avec 6 paires de mâts, mais qui avait deux flotteurs principaux et un troisième, minuscule, sous h queue, et dont les angles extérieurs du plan stabilisateur sont abattus, de telle scrte que l'extrémité del'arête antérieure des volets du gouvernail de profondeur forme une saillie brusque vers le dehors. (V. fig.

2, 3 et 4. Sur ces photographies, des banderolles noires flottent à l'extrémité des ailes ; les observateurs ne devront pas être déroutés par ce fait, qui est particulier aux hydravions, allemand? ou autres). Il est possible quel'hydravion bimoteur soit une transformation du précé-

Fig. 4. — Croquis du plan stabilisateur fixe et du gouvernait de profondeur de l'hydravion Hg. 2.

dent, et que ce soit un Gotha (Gothaer Wag-gonfabrik.

A.G.), ou un Hansa (Hansa u. Brandenburgische Flugzeugwerke A.G., à Berlin-Rummelsburg), ou encore un produit de la Société de Friediichshafen (Flugzeugbau Friedrichshafen G. m. b. H.), sociétés qui sont spécialisées dans la construction des hydravions.

Au point de vue extérieur, il reste dans la note des; avions allemands :il possède un fuselage entoilé (et non pas des poutresde reunion de grande section et ajourées), avec hélices à l'avant ; l'envergure des ailes inférieures (14 m. 85) est presque égale à celle des ailes supérieures (15 m. 93) ; cette envergure (15 m. 93) est presque double dela longueur (9 m. 60), si l'on fait abstraction de la.

partie dépassante des flotteurs;


les ailes supérieures, ainsi que les inférieures, sont -en V ou dièdre transversal, mais seulement à l'extrémité, au delà des parties fixes des plans ; le relèvement -est de 18 cm. aux ailes supérieures et de 15 cm. aux tiiles inférieures (cette inégalité provient non d'un défaut de parallélisme, mais de ce que la longueur de la partie relevé e est moindre, par ses deux extrémités, aux ailes inférieures qu'aux ailes supérieures; les ailes sont presque rectangulaires et ne sont pas en f.ècie (fig. 8) (suivant une tendance introduite depuis quelqu: temps dans 1 aviation allemande, en réaction contre les avions-flèches) ; mais les ailerons débordent légèrement en biais à l'arrière du rectangle, et par là, ainsi que par l'absence de flèche, l'hydravion se rapproche des Albatros ; comme tous les avions allemands, il n'a d'ailerons qu'aux ailes supérieures et ils sont gauchis : leur bord postérieur se relève progressivement à mesure qu'il se rapproche de l'extrémite de l'aile.

La forme des gouvernails diffère de celle des autres avions allemands.

L'hydravion allemand présente une grande analogie avec l'ancien hydravion anglais Avro unimcteur que les Allemands connaissaient bien, comme le montrent les fig. 5 à 10, extraites d'un ouvrage allemand. L'analogie porte non seulement sur la disposition générale, mais sur la forme des ailes et des ailerons, sur celle des parties centrales des ailes, qui sont fixes et horizontales, sur le profil et l'inclinaison du fuselage, et jusqu'au contour assez complexe des gouvernails de direction. Les Allemands n'ont apporté à l'Avro que les modifications strictement nécessaires pour le transformer en bimoteur.

Fig. 5. — HYDRAVION ANGLAIS AVRO (A. V. ltoi; & CO), modèle 1913, copié par l'hydravion allemand ci-contre, modèle 1916. — Même disposition générale. mêmes proportions dans les dimensions comme dans les surfaces, dans l'écartement des ailes comme dans leur profondeur; mêmes fixité et horizontalité de la partie médiane des plans et même relèvement des extrémités, etc.

La date de réception que poite cet appareil est le 11 octobre 1915.

Il est de taille moyenne, plutôt minime pour un bimoteur Les Allemands, d'ailleurs, contrairement à une opinion répandue, donnent à tous leurs avions une taille relativement minimum et qu'ils ont réduite depuis le commencement de la guerre.

Ailes. - Lf. profondeur d'ailes (1 m. 85, comme à 1 Aviatik) est peu considérable, comme à tous les avions allemands ; et elle est dépassée par l'écartement des plans (1 m. 98), qui, dans les autres avions allemands est égal ou inférieur à la profondeur.

La surface totale des ailes est d'environ 55 mètres carres.

Chaque aileron a 3 m. 75x0 m. 58 (profondeur moyenne ).

L'incidence est de 116.

Le profil de l'aile (fig. 10) n'a rien de très remarquable, sinon qu elle se relève légèrement à l'arrière, à la façon de l'aile dite italienne. Son épaisseur maxima est -de 1U cm. L aile du Fokker, encore moins effilée, pré.

sente également un relèvement à l'arrière, mais très faible. Faut-il voir là une tendance nouvelle?

Les longerons d'ailes sont constitués par des pièces de bois toupillées et collées Les nervures de raccordement avec les plans fixes sont

formées de quatre minces pièces de sapin collées en forme de boîte avec cloisons et allégées par des évide.

ments.


Les petites demi-circonférences tracées à l'arrière des ailes entre les nervures, sur le plan (fig. 8), représentent des coutures.

Outre les trois « cabanes », qui supportent la partie fixe du plan supérieur, il existe deux paires de mâts à chaque demi-cellule.

Comme d'habitude en Allemagne, les haubans consistent en câbles et ne sont pas doublés. Ils joignent la base des mâts ou les arêtes des fuselages au sommet des mâts ou des cabanes.

Contrairement aux mâts entièrement métalliques de tous les avions allemands (sauf de l'un des derniers Albatros abattus à Salonique et ramené en France le 8 juin, dont les mâts cylindriques étaient entourés de placage de bois pour leur donner une forme fuselée, et d'une gaine de toile), les mâts de l'hydravion, de coupe fuselée, sont en bois.

Queue. — La partie horizontale (fig. 8) consiste : 1° en un empennage fixe, composé de deux trapézoïdes fixés de part et d autre du fuselage et qui sont porteurs (incidence: 105); 2° en un gouvernail de profondeur, composé d'un volet unique et continu, avec une légère courbe au bord postérieur.

L'ensemble, vu en vol et de dessous ou de dessus, offre l'aspect polygonal irrégulier d'une baïaque; et les bords antérieurs coupent le fuselage moins en biais que dans les types anciens. (L'obliquité des bords antérieurs du plan stabilisateur est d'ailleurs, en Allemagne, un caractère traditionnel, qu'ont abandonné les nouveaux petits Albatros de chasse pour se rapprocher du Nieupûrt)

Les gouvernes verticales de diiection (fig. 10) offrent cette particularité qu'elles sont au nombre de deux et

situées tout à fait à l'extrémité et sur les côtés de la.

partie horizontale. Chacune d'elles se compose : 1° d'un plan fixe de dérive, de forme subtriangulaire, l'extrémité antérieure étant arrondie ; 2° d'ua volet mobile de forme demi-ovale avec une partie compensatrice arrondie, située en avant du pivot et à la partie inférieure.

L'ensemble de chacune des gouvernes verticales offre un aspect particulier, complexe, analogue à celui de l'ancien hydravion Avro et qu'il est difficile de définir d'un seul terme.

Leur monture est en tubes d'acier.

Les gouvernails de direction sont commandés par un palonnier au pied ; le gouvernail de profondeur, par un levier, avec volant pour la manœuvre des ailerons.

Fuselage. — Contrairement au bimoteur Ago, que, les Allemands abandonnent désormais au profit du bi-

moteur A. E. G. (Allgemeine Elektrizitàts Gesellschaft) et qui comportait deux fuselages — un de chaque côté de la nacelle (voir a Aérpphilc », février 1916), il n'existe à l'hydravion bimoteur qu'un seul fuselage reliant les ailes à la queue.

Ce n'est pas par lui, mais par deux flotteurs, que l'appaieil est soutenu sur l'eau.

Ce fuselage porte, de l'avant à l'arrière : d'abord l'observateur-mitrailleur, puis l'énorme réservoir, et enfin le pilote.

Il est de section rectangulaire et s'amincit à la queue verticalement.

Il se singularise en ce que la partie où est logé le Esssager se termine à l'arrière en biseau et est séparale du reste de l'appareil, auquel elle est fixée seulement par quatre attaches et dont elle est isolée par une cloison en bois contreplaqué.


Les longerorts, montants et traverses scnt en bois.

LHdcilage ne se prolonge pas jusqu'à l'extrémité postérieure, qui est en caisson.

Les ileux moteurs sont, placés sur les ailes inférieures, rie chaque coté du fuselage et, à une distance un peu su

périeure à un demi-diamètre d'hélice, au-dessus des flotteurs.

Train d' « amerrissage ». — Ces moteurs, ainsi que la

nacelle principale, sont reliés aux deux flotteurs par des montants en bois, tandis que dans les trains d'atterrissage des avions, ce sont des V métalliques, inclinés pointe en dehors.

Les flotteurs sont "'n bois soigneusement contre-

plaqué, et ils sont peints, comme l'appareil tout entier, e:) bleu tiès clair. Leurs dimensions et leurs formes sont visibles aux fig. 6, 8 et 10. Leur écartement est, x


comme la yoie des. avions, allemands, assez grand : 3 m. 75 d'axé err axe. ,11 est vrai qu'il se trouve ici à peu près commandé par l'emplacement des moteurs, c'est-a-dire un peu plus grand que la largeur du -fusel¡¡o'e et deux demi-diamètres d'hélicçy Les Allemands ont supprimé le petit flotteur de queue de l'Avro et, par contre, allopgé les deux flotteurs principaux vers l'arrière.

Moteurs. — Les deux moteurs sont des Mercédès, du tvpe traditionnel de 120 HP (analogue à celui de 160-170 HP (1), que nous avons décrit dans le numéro de mai de

Fig. 9. — HYDRAVION ANGLAIS AVRO.

Fig. 10. — PROFIL DFL'HYDRAVION ALLEMAND BIMOTEUR.

Il est la copie de l'Avro par la disposition et les formes générales, par la forme et l'inclinaison du fuselage, par la position et la portance du plan stabilisateur, par la forme du gouvernail de direction, etc.

1' te Aérophile », et en particulier à la fig. n° 1, à cylindres accouplés.

Chacun d'eux actionne une hélice de 2 m. 70 de diamètre et dont le pas est de 1,580.

Le pot d'échappement est situé sur le côté extérieur.

Les radiateurs sont des nids d'abeilles, rectangulaires, plus hauts que larges. Ils diffèrent de ceux des

(1) La maison Daimler-Mercédès n'indique pas par mi chiffre unique et invariable la puissance de tous ses moteurs' d'un même type. Sur chacun d'entre eux sont inscrits son régime normal propre et sa puissance effective ; par exemple : 1.400 tours, 166 HP, ou bien : 1.450 tours,. 170 HP, etc.

Aviatiks et des L. V. G. -160-170 HP, qui sont plus larges que haut et plus grands; de ceux des biplans Rumpler 160-170 HP, qui sont demi-cylindriques, ou plutôt en ferme de demi-tronc de cône; et enfin des radiateurs Hans Windhoff, de Berlin-Schœneberg, qui sont en général plus profonds. Ce sont des Stirnkuhler et non des Seitenkühler ni des Tragflâchenkùhler, comme disent les Allemands, c'est-à-dire qu'ils sont placés non sur les côtés du fuselage, ni dans les ailes, mais au « front » de l'appareil, c'est-à-dire à l'avant des ailes supérieures.

Le réservoir d'essence est placé, dans le fuselage, entre le pilote et le passager.

Deux petits réservoirs d'huile, de forme fuselée, se trouvent sous les ailes supérieures, chacun derrière un des radiateurs.

Notons que la tuyauterie était en un alliage et non en cuivre (de même que les tuyaux d'admission sur les moteurs récents). Faut il voir là un indice de la rareté de ce dernier métal en Allemagne, quoique nos ennemis de ce dernier métal en Alleniagne, quoique nos ennemis l'emploient encore largement sur leurs avions, sans le gaspiller maintenant ?

Armement. — Le passager, logé à l'avant, dispose d'une mitrailleuse.

Il a, entre lu, jambes, un tube presque vertical, fixé

au fond de la nacelle par une rotule et orientable. Le sommet de ce tube se termine par un manchon horizontal au-dessus duquel est fixé le support de mitrailleuse et qui coulisse sur un guide circulaire en tube qui entoure le passager. Cet ensemble, dont la partie supérieure est visible sur la photographie fig. 1 et sur les dessins fig. 6, 8 et 10, semble moins pratique que les supports de mitrailleuse de l'Aviatik, consistant en deux tubes dioits, extérieurs et parallèles à l'arête supérieure du fuselage, ou que la couronne tournante de l'L. V. G. ou celle, identique, du Rmnpler, ou enfin que celle à peine différentes, des Albatros.

Jean Lagorgette.

Foodatloo de la Société AéroriaCitfqCic Iropérialc Japoo

Bien qu'ils aient suiri de très près les progrès de la locomotion aérienne en Occident, nos alliés japonais n'avaient pai encore de grande société aéronautique comparable aux divers aéro-clubs des autres grands Etats.

Cette lacune a été comblée en pleine guerre par la création de la Société Aéronautique Impériale du Japon (Teikoku Hikô Kyôkwai), société réconnue d'utilité publique. dont le siège est à.Tokio. Sa date officielle de fondation est le 16 septembre 1914 et, dès le 27 septombre 1915, la Société Aéronautique Impériale du Janon envoyait au prince Roland Bonaparte, président de la Fédération Aéronautique Internationale, une lettre officielle d'adhésion.

L'Aéro-Club japonais compte déjà 5.410 sociétaires ; Kl montant. du fonds de la Société est de 200.426 yens 36 sens. Le siège social est à Tokio, Kojimachiku Yuîakuchô, 1 chôme, 1 banchi.

La Société est fondée pour diriger sur le territoire de l'empire du Japon et de ses colonies et suivant les îèglements de la F. A. I., tous les travaux se rapport;;nt à" la navigation aérienne ; être l'unique pouvoir national disposant de la faculté d'accorder dès brevets do pilote; servir d'arbitre suprême pour trancher tous los différends qui pourraient surgir en matière d'aviation.

Elle a à-sa lète un comité de 35 membres que préside S. A. I. le prince Kuniyoski Kuni.


L'État actuel de l'Aérodynamique (Suite. — Voir VAËROPHILE de Janvier, Février, Avril et Mai 19-16.)

4. Les coefficients caractéristiques des hélices d'après G. Eiffel (1) L'étude expérimentale d'un propulseur comporte la mesure : 1° de la poussée 11.

2° de la puissance effective Pe dépensée sur l'arbre de l'hélice.

3° du nombre n de tours par unité de temps ; 4° de la vitesse de propulsion V.

Ces données expérimentales permettent de connaître : a) la puissance utile dépensée pour la propulsion (25) P. = n X V.

b) la vitesse angulaire, w = 2 7t n; la vitesse de rotation à l'extrémité de la pale d'hélice,

(D, diamètre de l'hélice).

c) le moment du couple de rotation

d) le rendement de l'hélice

Quels sont les coefficients que l'on considère dans l'étude d'une hélice ?

1° La direction de la vitesse relative à l'extrémité d'une pale; elle est caractérisée par le rapport

20 Les grandeurs, de la nature d'une densité.

3° Le nombre abstrait p.

Admettons, comme première approximation, que les grandeurs, dont nous venons de parler, V soient des fonctions du seul rapport nVD * Il en est naturellement de même des grandeurs

quels que soient les exposants m, p, q, g'.

(1) G. Eiffel, Expériences faites au laboratoire d'Au teuil, Chap. X. p. 303.

Dans le groupe 1, la vitesse V n'entre pas.

On peut disposer des exposants précédents de manière à définir deux autres groupes de coefficients ne contenant pas D ou n.

En prenant m = 4, p = q = q' —— 5, on a le groupe 2.

En prenant m = p 2, q == y'==—3, on définit les coefficients.

Avec le rendement p, les groupes précédents définissent 13 coefifcients, qui peuvent servir à caractériser une hélice.

Parmi ces coefifcients, il convient de distinguer plus particulièrement les suivants :

On se propose en effet souvent deux problèmes tels que les suivants.

1° Soit un aéroplane pour lequel nous devons choisir une hélice en prise directe avec le moteur.

Nous nous donnons la vitesse de translation V de l'aéroplane, la puissance Ve et le nombre de tours n du moteur. Ces données permettent Pc X n'l de calculer le coefficient 6 ^— Quel est le diamètre que nous devons donner à l'hélice 1 Quel est le rendement de cette hélice pour les conditions précédentes de fonctionnement ?

Prenons un type d'hélice. Supposons que l'étude d'un modèle de cette hélice ait permis de construire des courbes donnant en fonction de V eurs de P X n'!. 1p.

de n D , les diverses valeurs de — V5 — et de p.

Il est dès lors facile sur une de ces courbes de V relever la valeur de nVD' qui correspond à la .., Pc X n2

valeur particulière de V5 applIcable à notre V hélice. Cette valeur de D donne immédiatement n D le diamètre cherché de l'hélice.

En même temps, sur l'autre courbe, pour la vaV leur ainsi connue de n D' on peut relever la valeur cherchée du rendement p.

Prenons un exemple numérique.

Dans l'ouvrage de M. Eiffel (expériences faites au laboratoire d'Auteuil), on trouve des


tableaux numériques donnant, en fonction V de n D' les valeurs de

pour divers types d'hélices.

Au moyen de l'un de ces tableaux, nous avons construit les courbes de la fig. 4. (Voir page 62 des Tableaux Eiffel, hélice n° 24, essais à tours 50

sec.

P~~ X n' Pe Fig. 4. - I. Valeurs de V .-ll. Valeurs de D- V J. Pu Pe III. Valeurs de n , IV. Valeurs de ——. V. Valeurs 'YI. n de j. Hélice n° 24, Eill'el, tableaux numériques, p. 62. Essais faits à tours

faits a

sec.

Supposons que nous nous donnions :

La courbe I de la fig. 4 fait correspondre v à cette valeur la valeur de -D = 0.565.

nD 35 On tire de là D = 2,i55 x 0>565 = 2,87 mèt.

21,55*0,566)

La courbe V de la fig. 4 donne d'autre part V p - 0,76 pour la valeur de —p: n D On a par suite

2° Soit un aéroplane à hélice démultipliée ou un dirigeable.

On se donne la puissance P'e du moteur, la vitesse de translation V, le diamètre de l'hépg lice D, et par suite le coefficient u;;;' On demande quel est le nombre de tours de l'hélice et son rendement.

Supposons que, pour un type d'hélice, on ait, au moyen d'expériences sur un modèle, construit des courbes donnant, en f. V 1 Pe d fonction de n D' les valeurs de D2 V3 et du rendement p.

Sur la première courbe, la valeur particulière pe calculée pour ^y3 donne la valeur corresV pondante de nVD et par suite le nombre n de V tours de l'hélice. A cette valeur de —Dp: cor-.

n respond une valeur du rendement p, que l'on lit sur la deuxième courbe des rendements.

Prenons un exemple numérique.

Soit une hélice de dirigeable pour laquelle on se donne Pe = 106 HP - 106 X 75 kgrammètres/sec.

A cette valeur la courbe Il de la fig. 4 fait Vcorrespondre D = 0,5.

D'autre part, la courbe V donne V p = 0,715 pour la valeur 0,5 de —g nD On a par suite Ptt == 0,715 X 106 = 75,79 HP.

Ce que nous venons de dire montre que la construction de deux courbes relatives à deux coefficients des groupes 1, 2, 3 (le rendement p,


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étant adjoint à chacun de ces groupes), suffit pour déterminer le fonctionnement d une hélice assujettie à des conditions déterminées.

V On peut représenter, en fonction de soit

et ainsi de suite.

Nous avons admis, à titre de première approximation qu'un coefficient quelconque r de l'un des groupes précédents était représenté par une seu l e courbe dans le plan ( V ) seale courbe dans le plan (J', n D ).

V En réalité, à chaque valeur de correspondent dans le plan ( i-, ;iV-D) diverses valeurs de 1'.

Celles-ci se rapportent à des valeurs différentes de n D ou de 7. n!) (vitesse de rotation à l'extrémité de la pale). Au lieu d'avoir pour f une seule F, nD1, il y courbe représentative dans le plan r F, v J, il y a plusieurs courbes, dont chacune correspond à une valeur particulière de nD.

Toutefois pour des valeurs de n D variant de 10 unités (D exprimé en mètres; n en tours par seconde) dans le champ des valeurs de n D comprises entre 25 et 50 (valeurs usitées actuellement dans la pratique), les courbes correspondant aux diverses valeurs de n D sont sensiblement confondues avec une courbe moyenne, qui est celle que nous considérons ici.

5. Etude des propriétés des hélices. Le diagramme logarithmique de M. Eiffel.

Nous allons maintenant considérer la repréf. d V d ffi P r sentation en fonction de -D des coe f ifcients D" n n') d P„ et - nA Ir Nous ferons cette représentation en prenant V pour abscisses les valeurs de log. -D et pour pe pt ordonnées les va l eurs P e Ptt y~' D Nous obtenons ainsi ce que M. Eifiel nomNous obtenons ainsi ce que M. Eiffel nomme les diagrammes logarithmiques des hélices.

Lorsque oes diagrammes sont construits, on peut lire directement, au moyen d'une seule échelle, et à partir d'axes convenablement choisis les valeurs des 13 coefficients : p et groupes 1, 2, 3.

Ces mêmes diagrammes font connaître aussi d'une manière directe les diverses valeurs des grandeurs : V, n, D, II, C, P„ P,,, p.

Montrons d'abord comment on peut lire les 13 coefficients caractéristiques d'une hélice. On a les relations suivantes :

Il , f IIV «Dl log. fil D' = loP- ^rjjs X yPu V lo®• ,0©- "-' Il' ,) \:.J Il 1 C f 2 tc n C 1 Groupe I 109. 1121), log.1 n;) D3 X 2^ L p, j = loS- n^D7, - log. 2r.

i P" Pu log. p^log:. p- = log. n3 D5 1 Pr - log. -:;-0'

Il n2 r II V n5 D5 los--vr = log. [fTF x —.

=~ !os' Pu V = Io-. - 5 log. -0 m il' D5 il D n D n 1 "v3"— X "V*" X2TÛ_ Pc v X ys X 2r.

p — 5 log-. V log. î ir.

== losr. DS." log. nD - log. 2 'Tt.

Groupe - log. n M n 2. P, n Pr rv D5 '0S* ~\ï~ = '°S • [ ^rjjî X ~\ï~ Pe V == log. 113 D;' - 5 log. n D Pun2 i [Pu n;;D;'] IoS« \/o £ [ n3 D" V" Pu V log. n3 3 Dl i5 e, -5109. n 1) n D , Il [ IIV «31331 lo» - ijTyi — lo®• [ n;) 05 X val Pu Iv = Dg. 113 D53 og. -D n" n C Io n2D3

log'. D3 V2 = log. n3l)5 x ya X ïyZ v J Groupe =^ ~Croupe Il n 3. Pe [ Pc n3 D3 ] 3. , log"-L)2ya— Io^* [n3Dr, X ys J Pe * v = iog-.^ - t Dg. nD P, r P n3 D3 n log. 1)12 va - log. 7^6 X -yT- J 1 Pu 31 v 1 «n?—:i °® ■ în»


v

Sur l'axe des abscisses log. D prenons le V point qui correspond à n 1) == 1. D'après le mode de graduation de l'échelle des abscisses, le vecteur ayant pour origine ce point et pour extrémité un point de l'axe des abscisses est en a valeur absolue égal à (1 — log1. a), (a nomV bre entier), étant la valeur de -¡\ qui correspond au point extrémité du vecteur : les valeurs de a, inférieures à 10, correspondent aux points de l'axe des abscisses situés à gauche du point (nVu - les valeurs de a, supérieures à 10, correspondent aux points de l'axe des V

abscisses situés à droite du point (n Vu = 1 Les ecteurs issus du point n D = 1 ) mesurert Les vecteurs issus du point (V 4^ mesurent donc avec leur signe les valeurs de log. V (1).

Ceci pose, par le point n D :::;. 1 ), menons des droites ayant pour coefficients angulaires 1, 3, 5.

Prenons ces droites pour origines des vecteurs parallèles à l'axe des ordonnées et se terminant pe soit sur la polaire log. 3^5, soit sur la polaire p log. n3 , les vecteurs ainsi définis mesurent

(Droite de coefficient angulaire égal à t);

(Droite de coefficient angulaire égal à 3) ;

(Droite de coefficient angulaire égal à 5).

En traçant la droite d'ordonnée (log. V-) et en prenant cette droite comme orig-ine de s vecteurs parallèles à l'axe des ordonnées, et se terminant à l'une ou l'autre des polaires logarithmiques, ces vecteurs représentent

Pour ces deux derniers, il faut en outre traV

cer, par le point (7y]}= 1 ), la droite de coef-

(1) Reportons-nous, par exemple, à la fig. 6. Sur l'axe des abscisses, à gauche du point (n= 1), nous portons une longueur de 51 millimètres et à l'extrémité nous inscrivons 0,4.

Les autres divisions s'obtiennent par des calculs de proportions.

C'est ainsi que le point 0,7, par exemple, sera donné par 1 — log. 7 0,15490 51 X |i j0g 4 51 X o 39794 0,39 = 19,89 mm., ou sensiblement 20 mm.

la droite de ficient angulaire 5 (log. Q y- j e' la. droite de coefficient angulaire 2 (log.

Enfin, le vecteur log. p est représenté par la d'ff' d d l P,, P r différence des or d onnées log& - w et og. n~, D.J n3D ° n', D,J des deux polaires logarithmiques correspondant , A 1 d V à une même valeur de —î\

nD) Dans la pratique, il importe surtout de connaître en fonction de V, ny D : 1" La puissance utile P14 (au point, de vue du fonctionnement de l'aéroplane) ; 20 La puissance effective P„ (au point de vue du moteur à installer sur !.aroplane) ; 3° Le rendement p.

Fig. 5.

Considérons la polaire logarithmique

Traçons les directions 0 n et 0 D (fig. 5) faisant avec la direction positive de l'axe des abscis-


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ses, la première l'angle (u + CXt) et la seconde l'angle (ir + a2), les angles at et a2 étant donnés par les relations (2 )) tang. CXI = 3, tang. a2 = 5.

i. e-j iations (28) expriment que, au cont, u.

on peut substituer Je contour OA, B, Ci B qui a même résultante que le précédent. Ce nouveau contour est tel que : V OA, est parallèle à l'axe des nO et a pour grandeur log. V; At Bt est parallèle à OD et a pour grandeur V6 X log. f); B,C, est parallèle à On et a pour grandeur l0 X log. n ; Ct B est parallèle à l'axe des Il:)¡};, et a Ipour grandeur log. Pe.

Si des graduations convenables ont été faites sur les divers axes parallèles aux côtés de ce contour (graduation en log. V sur l'axe des V d. 1 l, d pe it D; gra d uation en og, Pc sur 1 axe des rfjyi ; graduation en VW X log. n sur l'axe des n ; graduation en \/26 X log. D sur l'axe desD); il est facile, par la construction du contour en question; de déterminer l'un des vecteurs connaissant les grandeurs des autres. Il suffit de remarquer que le contour, partant du point 0, doit toujours aboutir en un point de la polaire logarithmique.

Mais on peut transformer cette construction de la manière suivante.

Dans la pratique actuelle des aéroplanes, les conditions normales de fonctionnement conduisent à employer des hélices d'un diamètre voisin de 3 mètres tournant à environ 800 tours par minute. Si, pour ces conditions voisines de la normale, les secteurs A, BI et BI Ct sont nuls, le contour OAt6,0,8 se réduit au contour OAB.

La construction relative au fonctionnement normal est très simplifiée, puisqu'elle se réduit à tracer deux lignes au lieu de quatre. Or, les vecteurs A,B, et B,C, sont nuls, si les valeurs normales /800 tours 3. ..d l, 0 V minute 1 3 mètres cornCl ent avec orrgme O.

mmute On est donc amené pour les n et les D à uai changement d'origine que l'on peut faire de la manière suivante.

Considérons un nombre particulief n0 de tours et un diamètre Do de l'hélice. Nous avons

Ces équations expriment qu'au contour 0 A B et par suite au contour OA, B, C, B nous avons substitué le contour équivalent OA: Bi C; B nous (fig. 5) dans lequel OA' 1 V d.., l, d OAJ = log. no D,,' dirigé suivant l'axe des

Pour n = n,, et D = D,,, les vecteurs AJ BJ et B, Ci sont nuls. Les points n = n0, D == Do sont les origines des vecteurs

Les angles OCI et a2 définis par les relations (29) sont trop grands et conduiraient à des figures démesurées.

Nous leur substituons les angles OC.. et a' 2 tels que

Les coefficients angulaires des axes 0 n et 0 D sont moitié moindres que les précédents définis par les relations 29.

Il suffit pour cela de représenter les ordonnées par des échelles, qui sont la moitié des échelles des abscisses ; l'ordonnée d'un point de l'axe des n, au lieu d'être égale à 3 fois l'abscisse de ce point, n'est que les 3/2.

Aux équations (31) nous substituons les suivantes :


V V log. IlD et log1. —rr- sont représentés avec la même échelle que précédemment (OA',, par pe exemple, dans les deux cas) ; Ion ,,-. —~-'7— et

log. p sont représentés avec une échelle moitié mo i n d re, par exem p 1 ( C" I C'l B) Quant aux axes des n et des D, ils ont des coefifcients angulaires qui sont la moitié des précédente ; ils ont les directions désignées par 0 n; et par 0 Di dans la fig. 5; les vecteurs, qui sont portés sur ces axes, ont pour grandeurs

Le nouveau contour est 0 A\ Ir; C" B', qui est équivalent au contour 0 A B', le point B' étant un point de la polaire logarithmique dont les ordonnées ont une échelle moitié moindre que les abscisses (1).

Dans la pratique on donne directement la vitesse de translation V et la puissance Pe. Il est dès lors nécessaire d'inscrire aux divers points V Pc de l'axe des —D r\ et des PC les valeurs corresde l'a-xe des — n n l D5 pondantes de V et de Pe.

(1) Reportons-nous à la fig. 6. Nous choisissons arbitraire p ment le poiat ; 3 jy; = 0,61 (les valeurs déterminées par l'expérience étant comprises entre 0,002 et 0,010). le loin Pe ., t 1/a = 0,004 est au-dessous du premier et à une distance égale à la moitié de la distance qui, sur l'axe des abscisses, sépare les points 0,1 et 0,4. Cela résulte de ce fait que l'échelle des ordonnées est moitié moindre que l'échelle des abscisses pour des' points semblablement placés. Nous plaçons donc le p pe point 3 De ., = 0.004 à 25,5 mm. au-dessous du point D» = 0,01.

point u. D" Les autres points de division s'obtiennent d'une manière analogue. Les points 0.02 et 0,03 s'obtiendront en portant à partir de 0,01 des longueurs représentatives de log. 20 — 1 = log. 2, log. 30 - 1 = log. 3. Or, sur l'axe des abscisses log. 2 est représenté par la distance des deux points 0,2 et 0,4 ; on prendra donc la moitié de cette distance pour placer le point 0,02 sur l'axe des ordonnées. De même, on prendra la moitié de la distance qui sépare, sur l'axe des abscisses, les points 0,3 et 0,11 pour placer le point 0,03 sur l'axe des ordonnées.

Il est facile d'avoir maintenant les échelles des nombres de tours et des diamètres.

Echelle des n. — La distance qui, sur l'axe des abscisses, sépare les deux divisions 0,8 et 0,5 représente

Cette distance est la projection, sur l'axe des abscisses, du segment de l'axe des n compris entre les divisions 800 et 500 (nombre de tours par minute). La projection du même segment, sur l'axe des ordonnées, est égale aux 3/2 de la projection de l'abscisse. Si, sur l'axe des ordonnées, nous prenons la distance des divisions 0,008 et 0,005, trois fois cette longueur représentera la projection, sur l'axe des ordonnées, de la distance qui, sur l'axe des n, sépare les divisions 800 et 500. Connaissant ces deux projections, il est facile d'avoir la direction et la grandeur du segment qui, sur l'axe desn, sépare les divisions 800 (origine) et 500.

Echelle des dianetres. — Elle se construit d" la même manière. Le segment qui sépare les points 3 (origine) et 4, a pour abscisse, la distance entre 0,3 et 0,4 ; pour ordonnée, cinq foie la distance qui sépare lu points 0,003 et 0,004.

Prenons un exemple. Supposons que, sur V V

l'axe des n: (log. n .-. J, nous ayons marqué V en un point nIT = 0,7 ; le vecteur compris entre l'origine et ce point représente log. (0,7).

Dans un problème que l'on pose, on donne une certaine vitesse de translation telle, qu'en porV tant sur l'axe des —un vecteur convenable, nous rencontrions le point 0,7. S'il en est ainsi la vitesse V doit avoir la valeur déduite de l'équation

V Sur l'a.xe des -IJ' il cÙté de la division 0,7, Sur l'axe des It coté de la division 0,7, nous inscrivons le nombre 100,8. Si dès lors on kilomètres donne une vitesse de 100,8 h e II re , on sait heure V que le vecteur log. —pr- qu'il faut porter sur no0 l'axe des abscisses sera tel que son origine est au point 0, tandis que son extrémité est au point marqué 0,7 ou 100,8.

Suivant le même principe, l'axe des ordonnées est gradué en chevaux. Proposons-nous de rechercher le point de cet axe, auquel correspond une puissance Pe = 100 chevaux. Dans la construction de la ligne brisée nous avons à tracer le Pr vecteur —Ttn jt1 )tQï dans lequel P, = 100 X 75 = 7.500 kgrammètres.

n0 = 13,33 Do - 3.

Nous aurons donc

A côté du point déjà marqué 0,013 sur l'axe des ordonnées, nous ir.scrirons le nombre 100.

Montrons comment on peut, au moyen du diagramme logarithmique, résoudre les deux problèmes dont nous avons parlé plus haut.

I. On se donne pour un aéroplane

Le point de l'axe des abscisses, qui correspond à 126 heure est le point au (fig. G). Par ce point on heure mène une parallèle à l'axe des ordonnées. On prend sur cette droite une longueur a0 bo correspondant à la puissance de 175 HP, Par le point bo on mène une parallèle à l'axe des nombres de tours : vers


la gauche, à partir du point b,,, on prend h" ro égal au serment correspondant à 1293 tours (à partir de l'origine 800 tours). Si, a partir du point e„, on mène parallèlement à l'axe des diamètres, un segment jusqu'à la rencontre de la courbe des log (jprgs) [courbe Pe de la fig. 6], ce seg-ment c0 do lïonne le diamètre de l'hélice. Il suffit de le porter dans un sens convenable (ici de gauche à droite) sur l'axe des diamètres à partir de l'origine (3 mètres). On obtient ici

Fig. 6. — Polaires logariiiiiiiigliiis de l'hélice n° 21 (Recherches d'Eiffel, p. 3151.

Co do = 2,89 m. Le logarithme du rendement est représenté par le segment vertical do d'a compris entre les deux courbes Pe et Pu de la fig. 6. On a en effet

En portant sur l'axe des ordon nées, do d'o à partir du point, marqué 175 et vers le bas, on voit que d '0 coïncide avec le point marqué 139.

On a donc

II. On se donne pour une hélice de dirigeable,

Sur l'axe des abscisses, le point a, correspond à 72 kilom. ,

heure Sur une parallèle à 1 axe des ordonnes. on prend un point b. tel queat bt représente 106 HP. Du point b, et vers la gauche on prend sur une parallèle k l'échelle des diamètres b, ci

représentant 4 mètres (à partir de l'origine 3 m.).

Si, du point C) on mène une parallèle à l'échelle du nombre de tours, la rencontre de cette parallèle avec la courbe Pu définit le segment ct dl dirigé de gauche à droite. En portant ce segment sur l'échelle des nombres de tours à partir de tours l'origine (800 m;nute ) ,on trouve 600 pour le nombre de tours de cette hélice, quand elle ausor: e 100 HP. Le segment vertical dl d'I donne le rendement: en le portant sur l'axe des ordonnées à partir du point 106 HP et au-dessous, on trouve


III. Or. peut enfin se poser le problème suivant : Une hélice, qui avance avec une vitesse de kilom. et dont le nom b re de tours est com150 kiloin. et dont le nombre de tourb est COffiheure pris entre 1.200 et 1.500 tours minute , doit absorber 200 HP. Quels sont les diamètres de l'hélice pour les divers nombres de tours possibles ? Quels sont les rendements correspon, dants 1 Supposons qu'il s'agisse de l'hélice dont nous venons de parler.

On construit la liffne brisée O A BC : O A (15° kiloin. )' AB (200 HP), BC paraticie à l'échelle des nombres de tours. A partir du point B on porte les serments

Enfin, par les points n,,, n,, n2, n:¡. on mène des parallèles "0))0 w2 D2, n:1 D, à l'échelle des diamètres jusqu'à la rencontre de la courbe P,, On obtient ainsi les résultats suivants :

Nombre de tours par minute. t200 1300 14 0 1 500 Diamètre. UI,20 3111,UO 2m,85 2m,7 Rendement 0,74 0,75 0,76 0,75

Or^ peut bien obtenir le même résultat au moyen des courbes de la fig. 4, mais le mode opératoire est beaucoup plus long. Faisons par exemple le calcul pour 1500 tours 11 faut minute d'abord calculer

A cette valeur, la courbe 1 de la fig. 4 fait correspondre

On tire de là

La courbe V de la fig. 4 donne en même temps

Or, ces calculs sont assez long6 à faire, surtout quand on doit prendre diverses valeurs du nombre n de tours. La construction graphique au moyen du diagramme logarithmique est beaucoup plus courte.

(.4 suivre.) L. MARCHIS, Professeur d'aviation à la Faculté des Sciences de Paris.

L'escadrille américaine 1 l'honneur Nous relations, dans l'Aérophile des ler-15 juin, page 161, les magnifiques prouesses de l'escadrille américaine qui combat dans nos rangs et l'acte de dévouement béroïqne qui a valu une mort glorieuse à l'un de ses membre, le sergent Victor Chapman.

A la suite de ces hauts faits, les membres de l'escadrille américaine viennent d'être l'objet de nouvelles récompenses et de promotions auxquelles les Français applaudiront.

Le lieutenant William Tham a reçu la croix de chevalier de la Légion d'honneur; les sergents Kiffen, Lockwell et Bert-Hall ont été décorés de la médaille militaire ; tous les autres membres de l'escadrille, sauf deux, ont été nommés sergents.

- C'est on allant porter, par la voie des airs, quel.

ques douceurs à son camarade Barnsley, récemment blessé et en traitement dans un hôpital voisin du front, qne le sergent Chapman aperçut sur sa gauche trois avions français luttant contre qratre avions allemands.

Chapman fonça sur les Allemands et en abattit deux presque immédiatement, mais il fut lui-même frappé à mort par un autre Allemand qui serait, dit-on, le capitaine Bœlke.

Un accrochée dans les airs Quatre aviateurs qui l'échappent belle Le. Matin publie ce récit : Le dimanche 18 juin, au-dessus de Pantin, par 1.800 mètres d'altitude, deux avions du camp retranché de Paris faisaient leur ronde : un avion-canon piloté par le maréchal des logis Wibaux, ayant le iiiécanicien Ga.

raud, comme pointeur ; un biplan conduit par le maréchal des logis Maraval, avec le soldat Mentz comme passager.

Relayés dans les nues, ils se préparaient à di scendre. Pour animer cette fin de vol, Maraval étudiait les diverses mé-

thodes de chasse et se servait de son camarade comme cible. Il piquait derrière, passait au-dessous, cabrait, virevoltait, revenait, recommençait, lorsque soudain l'aile ganche de son appareil se prenait sous la cellule droite de l'avion-canon, entre la roue et la cellule, s'y écrasait et l'armature restait fixée comme à un crochet.

Immédiatement, dans la crainte d'un incendie, les deux pilotes coupent l'allumage. Alors commence une vrille fantastique, un des appareils suspendu verticalement.

La vrille continup. Elle dure 4 minutes 30 secondes. Maraval ne se rendant pas compte au début qu'il est soutenu pir l'autre appareil essaye en vain de ramener ses commandes au milieu Ses manœuvres, cependant, impriment un tel choc à l'avion-porteur que (.araud manque d'être jeté hors de la nacelle et parvient à se ressaisir par un rétablissement énergique. A 1.200 mètres, les équipages, qui ont repris leur" esprits et envisagent la situation dans toute son horreur, commencent à échanger des impressions.

Pour parer à toute évenlualilé, les aviateurs détachent le.ir ceinlurc et attendent les événements. Maraval met ses pieds sur le réservoir d'essence :-il tient à préserver ses jambes au cas où ils arriveraient en vie au sol.

Sur l'autre avion, Garaud place son canon verticalement pour ne pas avoir les cuisses brisées s'il échappe !\ la modo Chacun-conserve sa présence d'esprit.

Peu ù peu les vrilles multiples opèrent sur eux. Ils ne distinguent presque plus rien. Ils se laissent aller à la gr:ic de Dieu.

Plus rien. Plus de craquement. Pas de hruil. Plus de vrille. L'arrêt. Que s'esl-it passé ? Par un hasard extraordinaire, les frères siamois de l'air se sont posés entre .,n arhr' et une maison à Pantin.

Garaud, impatient de se rendre compte des douceurs de la terre ferme, saute par-dessus bord. Mentz descend par l'amhre. Une échelle est apportée : Maraval et Wibaux quittent leur observatoire.

Les quatre rescapés s'embrassent. Après une pareille aventure, ils seront assurément cuirassés contre les plus terribles émotions.


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IL Y A CENT ANS

L'Aéronautique en 1816

L'année 1816, très fructueuse en expériences aérostatiques, est plus intéressante que les précédentes.

Kfisa Garnerin avait annoncé dès septembre 1815, sa dt uxième descente en parachute : l'expérience fut re- 'portée à décembre, puis à janvier et au 10 mars; les journaux s'égayaient fort de ce" remises. L'ascension ne se fit que le 24 mars. Elle eùt d ailleùrs un plein succès : l'aéronaute partit du Champ-cle-Murs à 3 h. 35 au milieu d'une foule immense : - « Après s'être élevée à une hauteur peu considérable,

Mlle Garnerin a coupé les cordes auxquelles la nacelle était attachée et elle est descendue sans accident dans la plaine de Grenelle » (2).

Quelques jours après, elle invite les personnes qui trouveront son ballon, à le lui adresser rue Bergère, n* 5.

Cette expérience avait lieu au profit des victimes d'une explosion à Soissons. Elisa et son père avaient étq les premiers à comprendre l'importance de la réclame pour les l'êtes qu'ils organisaient, et ils imaginèrent souvent des prétextes de bienfaisance pour ces divertissements. Il ne leur en restait pas moins un bénéfice personnel considérable. Je regrette de n'avoir pas la place ici de donner quelques extraits des nombreux et intéressants documents qui existent à ce sujet aux Archives Nationales (3). Le père et la fille y apparaissent avec un rôle souvent fâcheux.

Il est curieux de les voir simultanément l'objet de l'hostilité de la police et d'une certaine faveur de la part de la cour.

Un mois plus tard, le 28 avril, Elisa faisait au même endroit sa troisième ascension, à son profit. Le cabinet des Estampes possède une des affiches de cette ascension. Le Jour=

L'appareil propulseur de Guillaume.

nal de Paris du 29 avril en donne le récit : « A cinq heures moins cinq minutes, Mlle Garnerin a fait, au milieu du Champ-de-Mars, son ascension qui a duré dix minutes. Sa descente en parachute a aussi duré environ dix minutes; l'aéronaute est descendue dans la plaine de Longchamp, à droite de la ferme de ce nom. Mlle Gamerin, dit-on, s'est élevée à la hauteur d'environ 2.500 toises, à six heures, elle est arrivée au Champ-de-Mars, dans un cabriolet accompagné de plusieurs cavaliers. A la même heure, le ballon se dirigeait vers GentiUy a.

Le mariage du duc de Berry et la distribution des drapeaux de la Garde royale furent l'occasion d'une

(1) Voir l'Aérophile n° du 1" et 15 juillet 1915.

(2) Journal de Paris du 25 mars 1816.

(3) Série F. 21. Documents provenant du ministère de l'Intérieur et versés par l'administration des BeauxArts, contenant nombre de lettres d'Elisa Garnerin, du ministre de l'Intérieur et du Préfet de Police, principalement au sujet des dégrèvements demandés par Elisa, des impôts pesant sur les recettes de ses ascensions.

nouvelle descente en parachute qui se fit le 20 juin sur la place Louis XV, et à laquelle le public fut admis gratis.

Elisa s'éleva à 7 heures et demie, semant des roses et des lis sur les spectateurs. Elle descendit dans la plaine de Vaugirard, et à 8 heures et quart, elle était de retour au lieu de son départ.

Garnerin père annonça en août encore une ascension de sa fille, mais l'autorisation ne lui en fut pas acordée.

Quelque temps après, les journaux publient l'annonce

Quelque temps après, les journaux publient l'annonce d'une nouvelle fête au Champ-de-Mars; après des courses de chevaux et un concert militaire, Elisa devait faire sa 5e expérience en compagnie de sa sœur Eugénie, qui avait épousé le compositeur et éditeur de musique de Momigny.

L'ascension n'eut qu'un demi-succès. Après de nombreux retards , les deux aéronautes montèrent dans la corbeille et Eugénie joua de la harpe.

Puis le ballon fut lâché, s'éleva à quelques mètres et retomba. Après trois essais infructueux, et devant les murmures et les sifflets du public, Elisa (et non pas Eugénie, comme le dirent plusieurs gazettes), se décide à partir seule.

Quinze minutes après, elle descendait en parachute dans le bois de Boulogne, d'après les uns, dans la plaine de Mousseaux, d'après les autres. Les récits donnés par les journaux sont assez contradictoires : le Moniteur est très optimiste, les autres plutôt sévères. Une autre fête de ce genre, pour le 22 septembre, fut interdite par le préfet de police.

Mme Blanchard fit deux ascensions à Paris. La première eut lieu au Grand Caire des Champs-Elysées pour la fête du roi : « Mme Blanchard, qui

s'est élevée dimanche 25 août à six heures cinq minutes des Champs-Elysées, est descendue sans accident., avec son ballon, le même jour à sept heures un quart, près du hameau de Chardonnot, commune des Forges, canton de Limours, département de Seine-et-Oise, à dix lieues de Paris. Elle a été aussitôt conduite en triomphe par les habitants de ce village dans la ville de Limours.

« Ces faits sont consignés dans un certificat qui lui a été délivré par M. le maire de Limours, et qu'elle a déposé à la préfecture de la Seine. Cette ascension est l'une des plus brillantes qui aient encore éttL exécutées, et elle fait infiniment d'honneur à Mme Blanchard, tant par l'activité et le zèle qu'elle a mis à en diriger elle-même tous les préparatifs, que par l'exactitude et la ponctualité avec laquelle elle a rempli envers la Ville de Paris, son périlleux engagement » (1).

Le surlendemain Mme Blancrard partait de Tivoli, par un vent assez violent : « A dix heures. l'intrépide aéronaute s'est élevée avec rapidité au milieu des bombes et des grenades qui éclataient de divers points

(1) Journal des Débats du 30 août 1816.


du jardin. Une des bombes a passé si près du ballon que l'on a cru un instant qu'il n'en eût été atteint. Arrivée à une certaine hauteur, Mme Blanchard a paru entourée de feux qui partaient de tous côtés, et bientôt après s'est éclipsée aux yeux des spectateurs.

Mme Blanchard est descendue à Boulogne à onze heures du soir. » (1\

Deux jours après, les Parisiens étaient conviés à une expérience toute nouvelle : « On annonce pour jeudi 29, à cinq heures précises au Champ-de-Mars, en l'honneur des fêtes de Sa Majesté une expérience aérostatique et la vingt-huitième ascension de M. Augustin, avec de nouveaux moyens de direction inventés par M. Henri Guillaume, mécanicien. » (2).

Les affiches étaient illustrées d'une gravure représentant l'appareil de Guillaume, composé d'un petit ballon allongé portant un châssis muni de 8 ailes mues par des pédales.

Le public, se rappelant l'échec de Guillé, était venu peu nombreux : ce fut encore une expérience manquée.

Je suis heureux de publier ici le passage suivant d'une lettre inédite, écrite par un des spectateurs : « Il y avoit hier une affluence prodigieuse au Champ-de-Mars pour voir les manœuvres d'une (sic) aèronaute qui prétendoit diriger un ballon à volonté. L'expérience devoit avoir lieu à 5 heures et ce n'est qu'à 7 que le ballon s'étant élevé à quelques pieds de terre, une aile du machiniste s'est détraquée, au milieu des siflets et des huées des assistans dont quelques-uns avoient payé jusqu'à 20 Iv.

J'ai été du nombre des désapointés; mais j'avois diné et ai pris beaucoup mieux mon parti que le général Prost qui avoit !e ventre vuide et juroit comme un payen contre le charlatan qui avoit volé. notre argent. » (3).

Les journaux du temps nous confirment ce récit. Le public qui avait envahi l'enceinte, se vengea en faisant « partir son ballon en ballon perdu » et en brisant barrières et banquettes, atteignant même les préparatifs d'Elisa Garnerin (4).

Quelques instants après, Augustin s'élevait avre une jeune passagère. Cette ascension eut plein succès.

« L'aéronaute Augustin est descendu, avant-hier, à neuf heures et demie du soir, ainsi que sa comoagne, Mlle Louise Michelet, âgée de 14 ans, petite-fille du comte de Beaujen, maréchal-de-camp, et ancien gouverneur des Invalides, dans une plaine dénendante de la commune de Lésigny, arrondissement de Melun, à trois cents pas du château. La distance de Paris est de six

(1) Journal de Paris du 29 août 1816.

(2) Journal de Paris du 26 août 1816.

(3) Cette lettre, écrite par M. C. F. Bobillier, ancien professeur, à son frère L. E. Bobillier, commandant d'artillerie à Vesoul, m'a été obligeamment communiquée par Mlle Marie Bobillier, petite fille du destinataire.

(4) Journal des Débats des 30 août et 1er septembre 1816.

lieues et demie. Les voyageurs ont été parfaitement accueillis par M. Rendu, maire de cette commune » (1).

Il est d'ailleurs probable qu'Augustin fit en 1816 d'autres ascensions en province, mais je n'ai pu en trouver la trace.

Les renseignements manquent aussi en général sur les voyages aériens à l'étranger. Mme Blanchard se rendit à Bruxelles en septembre, mais elle ne semble pas y avoir fait d'ascension:.

Eu Angleterre, Pauly continue à Londres la construction du grand bnllon dont j'ai parlé l'année précédente.

Livingston fait son premier voyage aérien à Dublin. Il en exécuta plusieurs dans la suite.

Le grand Cailey poursuit en Angleterre ses expériences d'aviation et décrit un hélicoptère identique à celui de Launoy et Bienvenu.

Degen, qui était retourné en Autriche, continuait ses essais avec persévérance : « Vienne, 23 juillet. M. Degen a fait, il y a quelqu jours, au manège impérial, une nouvelle expérience de ses ailes mécaniques. Le premier essai a assez bien réussi ; mais au second, une des ailes s'est rompue. Il n'y avait qu'un petit nombre de spectateurs et ce vieillard a été faiblement dédommagé des peines qu'il se donne et du temps qu'il perd à courir après une chimère. » (2). Girard tenta une ascension à Gènes, mais ce fut un insuccès.

Je signalerai aussi quelques expériences de ballons perdus. Le 17 juin, au moment où le cortège du mariage du duc de Berry passait sur le boulevard Montmartre, la Trompette mécanique de Robertson joua, une marche tiiomphale : la foule fut si considérable que le physicien ne put lancer le petit aérostat qu'il avait préparé pour cette fête.

Pendant la séance de réouverture du Cabinet de physique de Robertson, le 15 décembre, un ballon s'éleva et fit pleuvoir des fleurs et des couplets sur la tête des spectateurs. Au mois de juin, un divertissement du même genre avait été donné dans le théâtre de l'Ambign-Comiqae, à la suite d'une représentaion.

Le 29 septembre, Jacques Garnerin donnait à Versailles, une fête dont il avait publié le programme sous ce titre : « Fondation de la fête du Triomphe des Lvs par A.-J. Garnerin jeune, pour la célébration de la * Fête de S. M. le Roi de France à Versailles. »

Il fit partir un petit aérostat lumineux.

L'année 1816 fut attristée par la mort survenue le 4 janvier, du grand chimiste Guyton de Morveau. Il était né à Dijon en 1737, et l'on sait l'importance de ses travaux aérostatiques : deux ascensions très intéressantes en 1784, et l'organisation, avec Coutelle et Conté, des aérostiers militaires qu'il accompagne dans leurs campagnes, où il prit part comme observateur, à plusieurs ascensions militaires.

Charles Dollfus.

fl) Journal de Paris (lu 31 août 1816.

(2) Journal de Paris du 3 août 1816.

UNE AFFICHE SUR L'ATTERRISSAGE DES AÉROPLANES

On a placardé, le 13 juillet, sur les murs de Paris, l'affiche suivante, qui a suscité une certaine curiosité.

RKPUBUOCE FRANÇAISE

Grand quartier général des armées françaises

Service aéronautique

INSTRUCTION EN CAS D'ATTERRISSAGE D'AI':ROPLANES SUR LE TERRITOIRE DE I.A ZONE DES ARMÉES

Marques distinetiues. — 1° Les aéroplanes alliés portent une cocarde tricolore sous les ailes et à chaque extrémité et des bandes tricolores à la queue. (Suit la reproduction des cocardes française, anglaise, belge.) 2° Les aéroplanes allemands ont, comme Insignes, la croix de Malte sous chaque aile, sur le fuselage et la queue. (Suit la reproduction de la croix de Malte.) Tout aviateur atterrissant dans la zone des armées, en dehors des terrains d'atterrissage, doit décliner ses nom et qualités et présenter sa carte d'aviateur militaire aux autorités militaires ou civiles qui se présenteront.

Atterrissage d'aéroplanes français oU alliés. — Si l'atter-

rissage a lieu à proximité d'une garnison, le commandant, d'armes fera assurer le gardiennage de l'appareil. Lorsque l'aviateur atterrit loin d'une garnison, mais à proximité d'une brigade de gendarmerie, le chef de la brigade assurera. s'il le peut, la garde de l'avion. (A défaut de gendarmerie, ce rôle incombera au maire.) Atterrissage d'aéroplanes allemands. - Le commandant de la brigade de gendarmerie ou le maire s'assurent de la personne des aviateurs et préviennent immédiatement le général commandant l'armée ou la région. En cas de velléité de remise en marche de l'appareil, user de violence pour empêcher le départ, en brisant, soit la queue de l'aéro, soit une roue. Conserver l'aéroplane intact jusqu'à l'arrivée des autorités militaires compétentes.

Au G. Q. G., le 2e avril 1916, Pour le général commandant en chef, Le major général, PE).).)';.

Ces instructions sont applicables à la zone de l'intérieur.

A Paris le 7 juin 1016, Pour le ministre de la Guerre et par son ordre, Le général chef d'état-major général, GRAZIANÏ.


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Tableau d'Honneur de l'AÉRONAUTIQUE MILITAIRE Extraits du Journal Officiel de la République Française

LEGION D'HONNEUR

Pour officier No 169. — VENDREDI 23 JUIN 1916.

Du Peuty (Paul-Fernand), chef d'escadron, commandant un groupe aéronautique : officier d'un remarquable sang-froid et d'une audace admirable. Commundant le-groupement d'escadrilles d'un secteur où la bataille a été particulièrement active et rude, a su y organiser remarquablement le service aérien. D'une bravoure personnelle à toute épreuve, a volé lui-même plusieurs heures chaque jour, se maintenant à faible altitude jusqu'à ce qu'il eut acquis, de ses yeux, les renseignements utiles au commandement. Déjà cité six fois a l'ordre.

(Pour prendre rang du 21 mai 191 fi.) Pour chevalier.

N. 159. — DIMANCHE 11 JUIN 1916.

Bernard (Paul-François), sous-lieutenant d'artillerie, observateur à l'escadrille M. F. 59 : jeune officier dont les belles qualités morales et la valeur professionnelle s'étaient imposées dès son arrivée à l'armée, Le 2.S avril 1916, chargé d'exécuter un réglage sur un objectif important, l'a survolé à moins de 1.500 mètres malgré un vent, des plus violents qui immobilisait son appareil sous le feui de nombreuses batteries spéciales ; blessé grièvement d'un éclat d'obus dans la poitrine, a fan l'admiration de tous par sa force d'âme, sa résignation et, son énergie. Déjà cité à l'ordre.

(Pour prendre rang du 28 avril 1910.) de Guibert (Charles), sous-lieutenant de cavalerie à l'escadrille N. 3 pilote possédant au plus haut point des qualités d'audace, oe

Sous-Lieutenant de GUIBERT Né le 4 Mai 1894 à Paris.

Hrevet N° 1638 du 15 Mai 19!4, sur Caudron.

sang-froid et de dévouement.

A accompli, le 31 mars 1916, une mission spéciale exigeant une grande habileté et un mépris du tîanger absolu. Le 30 avril 191G, au cours d'une mission de protection, a attaqué deux avions allemands, forcé le premier à piquer verticalement et abattu le second.

(Pour prendre rang <iu 8 ::.ii 1916)

Richelieu (Armand-Acliille- .lea.iiii - Baptiste), lieutenant au 6" rég. d'artillerie, observa tour à l'escadrille M. F.

20 : a donné, depuis plus d'un an, des preuves de ¡"I<',I' rage et de dévouement admirables, toujours volon-

taire pour les missions les plus dangereuses. Le 1er mai !01(), a été grièvement blessé au cours d'un bomhardrment aérien où il avait réussi à faire descendre l'avion de chasse ennemi.

(Pour prendre rang du 1er mai 1916.) Lhuillier (Robert-Marie-Léon-Jean), mle î70, sous-lieutenant aviateur à l'escadrille C. 30 : officier d'un courage, d'un entrain et d'une énergie au-dessus de toutéloge. Grièvement blessé le 25 avril 1916, au cours d'un combat aérien.

(Pour prendre rang du 8 mai 1916.)

Mollard (Claude), capitaine à la direction de l'aéronautique d'une armée : officier die valeur, joignant à dc; connaissances militaires étendues, des qualités remarquables de courage et de sang-froid. A payé largement de sa personne au cours -des derniers combats, accomplissant de fréquentes reconnaissances de nuit qui ont rapporté au commandement des renseignements précieux. Dans la nuit du 25 au 26 avril 1916, a pris part à un raid de bombardement sur un objectif important. Déjà cité quatre fois à l'ordre.

de Neufville (SébastiendIenri-Robert), spus-lieutenant à l'escadrille N. 65 officier énergique et 15rave, pilote

complet et modeste. A effectué de nombreux bombarde m eut s e t'reconnaissances. Le 28 septembre 1915, un obus ayant traversé son avion et endommagé son moteur à 30 kilomètres des lignes, a rameneé son appareil et son observateur en arrière des tranchées françaises.

Le 20 mars 1916, a eu son Grupot arraché par un éclat d'obus au cours d'un vol de chasse et a réussi à a'hvrir dans nos ligne. A soutenu, pendant, les dernières opérations. treize combats heureux, notamment le 25 avril 1916 où il a été vu attar quant et abattant un

Sous-Lieutenant Sébastien-Henri-Robert de NEUFVILLE Né le 1er Septembre 1890 a llaris.

Brevet N° 1387 du 30 Juin 1913, sur Nieuport.

avion ennemi. Déjà cité trois fois à l'ordre.

(Pour prendre rang dit 10 mai 1910.) N" IGÎ. - - DIMANCHE 18 JUIN 191G.

Obelliane (Marie-Henri), lieutenant de réserve, observateur à l'escadrille M. F. 45 d'une armée : officier ue la plus haute valeur et d'une bravoure remarquable ; a l'empli, avec une compétence de premier ordre, les missions les plus délicates et les plus périlleuses, rendant dans leur exécution des services signalés, a été très grièvement blessé au retour de l'une d'elles. Déjà trois fois cité à l'ordre.

(Pour prendre rang du 8 mai 1916.) Paquignon (René), capitaine commandant un dirigeable excellent pilote de dirigeable qui a pris part à de nombreuses ascensicns. Le 26 avril 1918, parti pour exécuter un bombardement en territoire ennemi, a été découvert par les projecteurs et vivement canonné. Malgré l'intensité du tir, n'en a pas moins accompli sa mission. A fait preuve d'ans cette circonstance des plus belles qualités de sang-froid et de courage.

(Pour prendre rang du 13 mai 1916.) N° 167. MERCREDI 27 JUIN 1916.

Cristiani (Bernard), lieutenant à la section A. L. V.

216 officier de tout premier ordre, modèle dentrain, d'énergie et d'audace, déjà trois fois cité. A su faire d'une section d'aviation de formation récente une unité remarquable en entraînant ses jeunes pilotes par son exemple et en se réservant toujours les missions les plus difficiles. A livré de nombreux combats aériens, rentrant, très souvent, avec son avion criblé de; balles ou d'éclats d'obus. Le 30 avril 1916, a assuré un réglage de tir important en effectuant trois heures et demie de vol au-dessus des lignes allemandes, malgré la présence de nombreux avions ennemis.


Verdurand (Abel), lieutenant à la section A. L. M. F.

228 : à la fois pilote et observateur de premier ordre, d'un courtage et d'un esiprit de sacrifice exceptionnels.

Commandant une section d'aviation d'artillerie lourde, a su, .par ses qualités de chef et par son exemplç, remplir toutes .les missions qui lui étaient confiées, dans p i i r

Lieutenant Abel-Paul-LouisJoseph VERDURAND Né le 5 Mars 1876 à Die, (Drôme). Brev. N* 2045 du 14 Juin 1915, sur M. Farman.

- des circonstances extrêmement difficiles. Chargé, le 29 avril 1915, de reconnaître la situation exacte de nws lignes, soumises a un bombardement intense, n'a pas hésité à (survoler les tranchées à 200 mètres. A pu ainsi, grâce à son audace, rapporter des renseignements éxacts et précis particulièrement précieux pour le commandement. Déjà cité à l'ordre.

(POU1' prendre rang du 10 mai 1916) No 168. - JEUDI 22 JUIM 1916.

Bouisseau (R.Ilé-Jules-AIl- tailne), sous-lie LLtenant d'artillerie à l'escadrille M. F. 22.

d'une armée : d'une, bravoure exemplaire et d'un dévouement à toute épreuve.

A (rendu., au début de la campagne, comme officier d'artillerie, les services les plus brillants et les plus précieux. Entré dans l'aviation, s'est montré pilote actif et audacieux, a accompli avec succès plus de quatre-vingt-dix missions, a engagé trois combats aériens contre les avions ennemis et a eu son appareil atteint à deux reprises par des projectiles. S'est particulièrement distingué pendant les opérations de septembreoctobre 1915, au cours desquelles' il est plusieurs fois descendu, à moins de deux cents mètres au-dessus des tranchées allemandes pour faire des observations rendues difficiles par, les circonstances atmosphériques.

Déjà- deux fois cité à l'ordre.

de Bruc (Alain), sous-lieutenant d'artillerie à l'escadrille M. F. 22 d'une armée : excellent officier observateur, d'une activité et' d'un courage exceptionnels. A effectué deux cent vingt-cinq heures de vol, accomplissant avec succès, dans des conditions particulièrement périlleuses, plus de cent soixante missions, a soutenu cinq combats aériens contre des avions ennemis et a eu. son appareil atteint à quatre reprises par des projectiles.- N?a pas hésité, au cours des opérations de septembre-octobre 1915, à descendre à moins de deux cents mètres au-dessus des tranchées allemandes, pour exécuter des observations rendues difficiles par l'état de l'atmosphère. Déjà cité à l'ordre de l'armée.

de Chivre -(Henri-Marie-GiIJes), lieutenant à l'escadrille N. 69 d'une armée : pilote d'une grande audace.

I.e 24 avril 1916, a obligé un avion ennemi à piquer dans ses lignes : le 26, en a poursuivi un autre jusqu'it 800 mètres d'altitude, et l'a forcé à atterrir : le HO, a attaqué un troisième appareil et l'a abattu en feu. A descendu de nouveau deux avions allemands le 2 et -le 12 mai 1916.

(Pour prendre rang du 20 mai 1916.) No 169. — VENDREDI 23 JUIN 11916.

Orine (Charles), mle 1914, lieutenant d'infanterie à l'escadrille M. F. 32 d'une armée : parti à la mobilisation comme officier d'infanterie, s'est vaillamment conduit au cours de tous les combats auxquels il a pris part et a été blessé grièvement le 13 septembre 1911 en faisant seul une reconnaissance périlleuse. Bien qu'incomplètement guéri, est rentré, sur sa demande.

dans l'aviation où il n'a cessé de rendre les plus grands services, donnant, à tous l'exemple des plUS belles qualités militaires et s'offrant constamment pour accomplir les missions les plus dangereuses. Le 5 mai lV] (i, surpris par l'orage au-dessus des tranchées ennemiesa pu, grâce à son sang-froid et à json adresse, ramener son appareil dans les lignes françaises. A été blessé à l'atterrissage.' (Pour prendre fâng du 24 mai 19160

Peyrou (Filoi-Jean), capitaine au 1" rég. étranger.

Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation du camp d'Avor : excellent officier, d'une activité inlassable et d'une remarquable énergie. Deux fois cité, à l'ordre pour la façon brillante dont il a commandé sa compagnie au début de la campagne. Devenu inapte à l'infanterie, à la suite d'une grave blessure reçue le 9 mai 1915, a. demandé à entrer dans l'aviation, où il n'a cessé de rendre les plus (Miinents services.

(Pour prendre rang du 26 mai 1916.)

Cournot (Jean), sous-lieutenant observateur à l'escadrille M. F. I. d'une armée : excellent observateur ; a fréquemment rempli, de façon parfaite, à très basse altitude et par des temps particulièrement défavorables, d'importantes missiions. Le ler - mai 1916, attaqué par deux avions ennemis, a accepté le combat; ét bien qu'atteint de trois blessures graves dès le début, l'a soutenu jusqu'à la fuite des assaillants. Avant-de desüendre, a fait un compte rendu complet de ses observations. Déjà cité à l'ordre.

(Pour prendre rang du 27 mai 1916.)

MEDAILLE MILITAIRE

N* 159. - DIMANCHE 11 JUIN 1916.

Bel (Roibert-Eugène-Frédéric), aspirant d'artillerie, observateur à l'escadrille M. F. 35 : brillant observateur d'artillerie ; s'est signalé à plusieurs reprises, par ses reconnaissances et 'la précision de ses réglages. A été grièvement blessé au retour d'une mission.

Amans (Charles), mle 1581, adjudant pilote à un groupe de bombardement, escadrille V. B., 105 : pilote de premier ordre; exécutant toujours les missions qui lui ont été données, quelles que soient les difficultés rencontrées. Le 14 mars 1916, a exécuté un bombarrtement à faible altitude. A pu. grâce à son sang-froid et à son adresse, franchir les lignes à 300 mètres, ramener son observateur blessé et son avion atteint par l'artillerie ennemie. Le .25.avril 1916, au cours d'un combat. a sérieusement touché son adversaire qui, après une chute de 2.000 mètres au-dessus- de nos lignes, n'a pu s'échapper qu'à faible hauteur.

(Pour prendre rang du 6 mai 1916.) Lansade (Joseph-René), mle 2610, soldat mécanicien mitrailleur à l'escadrille n° 38 : le 1" mai 1916, a attaqué, à très courte distance, un avion ennemi : grièvement blessé au cours du combat, a penché un bel exemple de sang-froid et d'énergie en continuant la lutte et en forçant son adversaire à piquer dans ses lignes.

(Pour prendre rang du 7 mai 1916.) Pauthe (Pierre-Alphonse-Marie-Georges), mle 34.71, adjudant pilote à l'escadrille C. 30 : dans la journée du 25 avril 1916, étant en mission de surveillance en aviolIl, a été attaqué -par un avion ennemi au-dessus des lignes allemandes. Atteint d'une balle qui lui fit une grave blessure à. la jambe gauche, a eu l'énergie ot le sang-froid de continuer à piloter son appareil et parvint à le ramener dans les lignes françaises, sauvant ainsi l'existence de son officier observateur.

Blessé une première fois le '5 décembre 1914, ?

(Pour prendre rang du 8 mai 1916.) Casale (Jean), ml" 2325, maréchal des logis, pilote à l'escadrille n° 23 : pilote d'un courage exceptionnel qui, depuis plus d'un an, a rendui des services signalés, d'abord dans une escadrille de corps d'armée, puis dans une escadrille de chasse. Spécialiste des reconnaissances à longue portée, a toujours exécuté ses missions en livrant de nombreux et durs combats aériens, Le 26 avril 1916, attaqué par deux avions ennemis, les a mis successivement en fuite et a continué sa reconnaissance, bien que son avion ait été grièvement a M teint par les balles ennemies. Déjà cité à l'ordre. -


Flachaire (Georges), mle 3284. maréchal des logis a l'escadrille N. 67 : le 30 avril 1916, a attaqué un avion

Maréchal des Logis Georqes-Charles-François ,.. FLACHAIRE Né le 24 Octobre 1892 à Cirasse, (A. M). Brevet N° :î3 :6 du 29 Avril 1916, sur R. E. P.

ennemi venu pour bombar- der nos cantonnements.

Après un sérieux combat et, bic:i que n'ayant plus ni mu- nitions. ni essence, n manœuvré si adroitement son adversaire qu'il l'a forcé à atterrir dans nos lignes où pilote et observateur ont été faits prisonniers. Déjà cité à l'ordre.

Steinbach (Yva,n" soldat mitrailleur à l'escadrille C. 42 : mitrailleur plein de courage et d'audace. Engagé volontaire pour la durée de la guerre. a obtenu de servir dans l'aviation en qualité de mi tirailleur. A livré de nombreux combats aériens, rentrant fréquemment avec son avion criblé de balles. Le 9 avril 1916,

a pris part, avec un autre avion, a un combat aérien qui a amené la chu le de l'appareil allemand dans nos lignes. Le 27 avril 1916, a attaqué trois avions ennemis, a abat tu l'un d'eux et est rentré avec un des moteurs de son avion arrêté par les balles. Blessé les 18 mars et 27 avril 1916.

(Pour prendre rang du 10 mai 1916.) N" 16L — DIMAMCHE 18 JUIN 1916.

Drilholle (René), m1* 4037, maréchal des logis pilote ait groupe 1". M. 5 très bon (pilote, audacieux, ayant beaucoup d'allant et d'entrain. Classé inapte à faire campagne à la suite de blessures reçues le 5 septembre 1!11 L a demandé à servir dans l'aviation. A effectué de nombreux bombardements au cours desquels il a pu. à deux reprises, les 19 et 30 septembre 1915. ramener son appareil dans nos lignes, bien qu'ayant son moteur mis hors d'usage par le tir de l'ennemi. Très grièvement blessé le 28 février 1916, au cours d'une mission.

(Pour prendre rang du 13 mai 1916.) N° 167. — MERCREDI 27 JUIN 1916.

Charrier (Jean-Joseph-Richard), m" 1565, maréchal des logis, pilote à l'escadrille M. P. 16 d'une armée : pilote remarquable de courage et d'entrain. Le 29 avril 11)16, chargé d'exécuter une reconnaissance lointaine, a tenu à remplir sa mission malgré l'abandon, par suite ds panne, de l'avion chargé de le protéger. Rencontrant un avion de chasse ennemi, s'est porté hardiment audevant de l'adversaire eb a engagé un combat au cours duquel il a été gravement atteint. Bien que souffrant de sa blessure, a réussi, par son énergie, à ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles.

(Pour prendre rang du 1 ! mai 1916).

Thibaut (Marius), m1' 2631, sergent à la 57 compagnie d'aérostiers : a fait preuve, le 5 mai 1916, à bord d'un ballon complètement désemparé par la tempête, d'une énergie et d'un sang-froid remarquables. Bien qu'ayant eu un bras cassé à la suite d'un choc de grande violence contre la nacelle, a sauvé les papiers du bord et s'est précipité dans le vide, avec son parachule. d'une hauteur de 400 mètres.

(Pour prendre rang dit 7 m ai 1916.) No 11:8. - JEUDI 22 JI I.X 1916.

Viallet (Marceli, ml' 1818, maréchal des logis ît l f",;- cadrile C. 53 d'une armée ; pilote de grande valeur qui n'a cessé de donner des preuves de courage, d'audace et de sang-froid. Le 28 avril 1916, ail retour d'une te' r-onnaissance dans les lignes ennemies, fi attaqtié a courte distance un avion allemand qui a été vu tombant désemparé. Le 30 avril, a résolument attaqué Un appareil dé chasse ennemi pour dégager un avion

qu'il devait protéger. Avant eu ses commandes de gauchissement coupées, est parvenu, après une chute de 2.000 mètres. fi rétablir son avion et à sauver son observateur.

Le Roy (Michel-Julien-Marie), adjudant à l'escadrille C. 53 d'une armée ; pilote de grande valeur qui est d'une modestie qui lui ont valu l'affiection et l'estime de tous. S'est dépensé sans compter pendant les dernières opérations. volant soixante-dix heures, livrant treize combats au cours desquels il a abattu un appareil allemand et forcé les autres à la fuite.

Buis (Maurice-Victor), sergent à l'escadrille C. 27 d'une armée : excellent sousofflcieir qui a toujours fait preuve de belles qualités militaires. Evacué après un an de campagne dans l'in.fanterie pour infirmités contractées dans les tranchées, a demandé à servir dans l'aviation où il s'est, montré excellent pilote, et a rendu les plus précieux services. Le 1er mai 1916. s'est, porté dans les lignes ennemies au secours d'un avion ami attaqué par un appareil allemand. a livré combat à celui-ci et l'a abattu.

(Pour prendre rang du 22 mai 1916.)' No I69. — 23 JUIN 1916.

Erratum au Journal ofli.

ciel du 2i avril 1916, tableau spécial de la médaille mililaire : page 3508, 3e colonne

AdjudanttMichel-Julien-Marie -.

LE ROï 4^'- , Né le 20 Juin 1891 à Vouziers (Ardennes). Brevet N° 2105 du 25 Juin 1915, l'sur Blériot.

Maurice-Victor BUIS Né le 15 Janv. 1884 k Paris.

Brevet N° 2:'.04 du 15 Sept. 1915, sur Blériot.

au lieu de : « Garet (Marcel-Léon), sergent pilote à l'escadrille N. 25 d'une armée K, lire : « Garet (MarcelLouis), sergent pilote à l'escadrille N. 23 d'une arma. (Voir Aèrophile des 1ER et 25 mai 1916, page 151 (2H colonne).

CITATIONS

A L'ORDRE DE L'ARMEE

N° 151. - YEXDHEDI 2 ET SAMEDI 3 JUIN 1916.

Grabas (Jean-Pierre), lieutenant observateur à l'escadrille 71 : observateur en avion d'une bravoure et d'une opiniâtreté remarquables qui a livré de nombreux combats. Le 30 mars 1916 nu cours d'un réglage, a oambattu successivement un fokker et un aviatik. a néanmoins, poursuivi sa mission, tenant l'air pendant quatre heures. Revenu à terre faute d'essence, est reparti aussitôt pour terminer le tir, et a livré un troisième combat.

(Ordre du 13 avril 1916.) ? 152. — DIMANCIIE 4 JLIAI 1016.

Caneel (Ptluï1 , soldat de 2e clmisc mécanicien à l'escadrille M. F. 7 obligé d'atterrir dans les lignes ennemies par suite de force majeure, s'est évadé seul d'une forteresse et n'a été repris, aux environs de la frontière suisse qu'après sept jours de marche. A réussi dans une seconde tentative à regagner la Franœ en compagnie de son pilote et d'un autre soldat,


après lIIlf marche du neuf nuits consécutives dans la neige et après avoir surmonté, grâce à son énergie, les plus grands dangers.

les I)ILIS {Ordre du 14 avril 1916.) Dumas (Joseph), adjudant pilote à l'escadrille C. 34, Ill" 010022 : a assuré la protection d'un avion chargé d'un réglage de tir, sous un bombardement d'une grande violence. Ayant eu un câble essentiel de son appareil coupé par un éclat d'obus, n'en a pas moins poursuivi sa mission jusqu'au bout et grâce à son adresse, à son sa.ng-f.roid a pu ramener son appareil et son passager ami sol sans accident.

Marchais (Julien-Louis), mIe 21 12, observateur à l'escadrille C. 61, aspirant ; Lagrange {Gustave-Gilbert-Pierre), m1' 345!, pilote à escadrille C. 61, emparai; Le 1 observateur, et le 2e pilote, d'un avion ont, au cours d'une reconaissance, engagé la lutte contre deux fokkeirs à la fois ; après un court combat se sont débarrassés de l'un d'eux qui, atteint gravement est tombé à proximité dès lignes, puis se retournant contre l'autre, le mirent en fuite par leur attitude résoIllf. (Ordre du 8 avril 1916.) Ayral (Bernard-Louis-Henri-Léon), lieutenant au '.!fe rég. d'artillerie : remplit depuis le début de la campagne, avec un courage, une hardiesse et un sangl'roid remarquables, les fonctions d'observateur en avion, exécutant avec succès des reconnaissances sans se soucier de l'état de l'atmosphère ni du feu de l'ennemi. Rend journellement de très grands services » l'artillerie pour le réglage de son tir et fournit sur Les positions de l'ennemi des documents d'une précision absolue. (Ordre du 2't- décembre 1916.) de la Villerabel, capitaine observateur il une escadrille : officier de grande valeur devenu très rapidement un observateur de premier ordre, joignant, à un courage et à un sang-froid hors pair, un coup d'œil remarquable qui lui a permis de rendre les services les plus importants. Au cours d'une reconnaissance à longue portée, a été tué dans un combat engagé contre deux appareils ennemis.

(Ordre du 17 avril 1916.] N° 153. • Lcndi 5 ji IN 1916.

Halbronn IChAri--\lberf). lieutenant à l'escadrille M. F. 19 observa leur brillant et très courageux. Rond tes plus grands services:-déjà blessé an cours d'une reconnaissance, en avion, s'est particulièrement distingué pendant les opérations du 3 au 25 mars I9I<1.

Michaud (Maurice-Jules), lieutenant à l'escadrille M. F. 19 : observateur d'un grand courage et d'une conscience professionnelle au-dessus de tout éloge.

S'est particulièrement distingué au cours des opérations du 3 au 25 mars 1916.

Bouchou (Pierre-Charles), sergent à l'escadrille M. F. 19 très bon pilote, énergique et courageux ; a cent vingt heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est spécialisé dans la prise de photographies. A eu souvent son appareil atteint, par les projectiles ennemis. A livré plusieurs combats aériens. S'est particulièrement signalé pendant les actions du 3 au 25 mars 1916.

(Ordre du 17 avril 1916.) Brocard (Fli\.l, capitaine commandant l'escadrille N. 3 officier aviateur d'un courage remarquable, qui a déjà abattu plusieurs avions ennemis et qui a fait de son escadrille, grâce à son exemple quotidien, une unité de premier ordre. A été blessé, le 20 mars, au cours d'un combat aérien.

Naudeau (Anatole), sous-lieutenant à l'escadrille M. F. 228 : s'est distingué par son courage et son habileti: dans toutes les missions qui lui ont été confiées, soif comme observateur d'artillerie dans les tranchées de première ligne, soit comme observateur en avion. Le 13 mars 1916, au cours d'un réglage de tir, a abattu, à coups de mousqneton, un avion ennemi qui est tombé dans nos lignes.

Reservat (Iîenri-Erncst), adjudant à l'escadrille N. 65 : modeste autant que brave, compte six cent quarante heures de vol, dont deux cents au-dessus de l'ennemi ;

a attaqué noul appareils a courte distance, forçant chaque fois ses adversaires à la fuite oai à orne descente désordonnée, notamment le 15 mars où l'avion qu'il poursuivait a été vu tombant de plus de 1,500 mètres, et passant péniblement les lignes, complètement désemparé.

Engelhard, aspirant S. A.

L. 218 : au cours de plus de cent cinquante heures de vol, a mené à 'bien de nombreuses reconnaissances et réglage d'artillerie lourde, malgré las combats livrés aux avions ennemis et les avaries graves dues aux tirs des batteries spéciales. Le 2 octobre 1915, son pilote s'étant évanoui, a pris les

Adjudant Henri-Ernest RESERVAT Né le 10 JuillH 1801 ;i Yil- leneuve-sur-Lot. Hrevel 1Û8S du 2'/ Oftoliic J; 1912, sur II. Karman.

commandes et maintenu la stabilité de rappureil pendant une descente de 1.600 mètres, le 8 mars 1916, étant avec un jeune pilote, a été allaqué par trois appareils ennemis : grâce il son en a mis un en fuite à coups de mitrailleuse cl a permis a son pilote de se dégager des deux autres.

Cooper, capitaine au Royal Flving Corps détaché par l'aviation de l'armée britannique, a l'ait preuve des plus belles qualités militaires dans son service. au cours de reconnaissances dans les lignes ennemies cl do bombardements fails, sur sa. demande, dans des appareils français.

Garriau (Henri-Victor), lieutenant, à l'escadrille

M. F. il oflicier remarquable ayant la conception la plus élevée du devoir et ayant rendu les plus grands services comme observateur en iN,;on, emploi qu'il oc-

cupait depuis les premiers mois de la guerre. A trouvé une mort glorieuse au cours d'un combat contre plusieurs avions ennemis'.

Renault (Marie-Jean), sergent à l'escadrille M. F. il : ayant été réformé lors de son service aetif, a contracté un engagement pour la durée de la guerre. Chargé d'une Irnissiün dangereuse, a tenté de l'accomplir malgré la présence de plusieurs ennemis. et a été tiué bravement, au cours du combat qmi s'était engagé.

Deulin (Alhert), sous-lieuteillant à l'escadrille N. 3 :

Se.-gent Mir.e-Jian RENAULT Né le 11 Avril 1F92 à Paris, t lirevet N°250fi du 12 Nov.

1915. sur M. Farman.

au cours du mois de mars 1916, a livré plusieurs curnbals aériens dont quelques-uns particulièrement sévères. Le 19 mars, a eu son avion atteint et son casque traversé par plusieurs balles. A continué cependant la lut le et a forcé l'avion ennemi à atterrir. Le 31 mars, a abaltu un fokker dans les lignes ennemies.

Le 2 avril, a été blessé au cours d'un combat aérien.

Pulpe (Edwards), adjudant à l'escadrille N. 23 pilote de tout premier ordre, accomplissant presque quotidiennement des actions d'éclat. Le 20 mars 1916, a athupué trois avions ennemis dans leurs lignes ; après un violent combat, terminé à faible altitude, a provoque la chute de l'un d'eux, est .rentré avec son avion criblé de balles. Le 31 mars, a attaqué deux avions ennemis, a abattu l'un d'eux et a mis l'autre en fuite ; est rentré avec son avion gravement atteint.


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- Iailler (Lucien-Joseph), sergent à l'escadrille N. 15 , - piloté de premier ardre dont la modestie égale la bra.

Sergent Lucien-Joseph JAILLER Né le 23 Novembre 1889 à Roanne. Brevet N° 682 du 10 Nov. 1911, sur Pivot.

voure. Vient de livrer une série de combats aériens où il a toujours eu l'avantage. Le o mars 1916, a attaqué un avion ennemi dans ses lignes et l'a forcé à atterrir près dies tranchées.. Le 18, a attaqué 3 L. V. G. et les a mis en fuite bien qu'ayant reçiui urne balle dans son moteur. Le 1er avril, a combattu un autre avion à X.

et l'a forcé à atterrir. Le-4, a abattu un L. V. G; qui est tombé dans ses lignes.

Navarre (Jean-Marie-Dominique), sous-lieutenant À. l'escadrille N. 67 : le 3 avrfl 1916 a abattu, pour la Se fois, un avion ennemi dans nos lignes.

de Saint-Didier (René), maréchal des logis à l'escadrille M. F, 3'5 : sous-officier pilote de très grande valeur, d'un courage et d'un sang-froid extraordinaires.

Le' 25 mars, au cours d'un combat avec un fokker, a été blessé mortellement ; a ramené son avion et son passager dans les lignes françaises: Parizy (Henri-Théophile), adjudant à la 59e compagnie d'aérostiers : excellent observateur en ballon, déjà cité deux fois à l'ordre. Le' 22 février, a fait preuve de beaucoup de sang-froid en amenant à terre, dans de bonnes conditions, le ballon captif qu'il montait et dont le câble avait été ooupé par un éclat d'obus.

Nageotte (Camille), sergent à l'escadrille M. F. 20 : pilote d'un dévouement et d'un courage remarquables.

Le 20 septembre a eu son observateur tué au cours d'un combat aérien. Le 24 septembre, a été blessé par un éclat d'obus au visage. Le 18 mars 1916, ayant eu au cours d'un combat aérien dans les lignes ennemies, son appareil endommagé et son moteur arrêté, a réussi, grâce à son sang-froid, à ramener l'avion dans nos lignes'.

vL Quillien, capitaine commandant l'escadrille N. 37 : �- officier aviateur d'une bravoure exceptionnelle, qui s'est signalé en abattant, depuis le début de la campagne, quatre avions ennemis dans nos lignes. - Cornrnandant d'un groupe d'avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d'un aocident d'aviation, à donner l'exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte.(Ordre, du 19 avril 1916.) Ingold (Théophile), sergent à l'escadrille 23 : engagé volontaire de nationalité suisse, a accompli depuis

Sergent Théophile INGOLD (Suisse) Né le 1er Févrierl892 à Clareiis-Montreux, (Suisse).

fpr. passées en France en Avril 1913 et brevet délivré par l'Aéro-Club suisse;

quatre mois des - reconnaissances à longue portée, au cours desquelles il a taujours rempli sa mission malgré les avions ennemis. Le 31 mars 1916, un des avions de l'escadrille n'étant pas rentré d'une mission lointaine s'est offert pour la. tenter, de nouveau, l'a menée à bien et a vengé ses camarades en Rabattant un avion allemand sur le lieu même du premier combat.

(Ordre du 20 avril 1916.)

Lacouture (Marie), lieutenant pilote à l'escadrille M. F, 62 : dans la cavalerie, s'est signalé dans plusieurs reconnaissances particulièrement délicat e-Si Pilote à

l'escadrille M. F, 62-, à accompli plus de cent heures de reconnaissances lointaines et bombardements, souvent dans les circonstances les plus difficiles et sous - le feu violent de l'ennemi. A eu son avion endommagé -par des éclats d'obus le 15 septembre et le 20 octobre 1915 et son hélice sérieusement atteinte par une balle ,l, 9 décembre 1915.

Thuau (Roger) sergent pilote à l'escadrille M. F. 62 : pilote plein d'entrain et de dévouement. Cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A exécuté de nombreuses opérations de bombardement et de photographie à faible altitude, malgré la canonnade la plus violente et de fréquentes atteintes dans son avion.

Le 2 avril 1916, a ramené, à la suite d'une importante mission exécutée à 1.400 mètres au-dessus de l'ennemi, son observateur blessé au visage par un éclat d'obus.

- Oblin (Raymond), lieutenant observateur à l'escadrille C. 4 : a rendu, comme officier d'artillerie les services les plus distingués. Observateur en avion depuis le mois de mai 19Î5, s'est acquitté avec un dévouement remarquable et avec une intelligence très précise des réglages de tir et des reconnaissances qui lui ont été confiés. A eu maintes fois son avion atteint par le feu de l'ennemi sans se laisser détourner de ses missions, nolamment le 14 mars 191(1 au cours d'une reconnaissance à longue portée. A été en outre blessé à l'atterrissage au retour de cette reconnaissance.

de Guibert (Charles), s'ous-lieutenant de cavalerie, pilote-à l'escadrille N. 3 : très brillant pilote dont l'adresse égale la bravoure. Officier de valeur ayant mi - plus haut degré l'esprit de devoir et de sacrifice. Depuis plus de onze mois, a fait preuve, au cours de plus de cinquante opérations aériennes, de reconnaissances, de réglages d'artillerie et de photographies, du plus bel entrain et d'un mépris absolu du danger. Le 31 mars 1916, a accompli dans' des circonstances défavorables une mission particulièrement difficile et périlieuse.

(Ordre du-19 avril 1916.)

N" 155. - MERCREDI 7 JUIN 1916.

, Coache Marcel)., mle 10725, sergent pilote à l'escadrille C. 11 : excellent pilote,, joignait à de belles qualités d'initiative, d'adresse et de sang-froid, un allant et une audace à toute épreuve. Ne s'est jamais laissé détourner de sa mission malgré-les nombreux éclats d'obus et les balles de mitrailleuses qui ont atteint son appareil. Le 24 février 1916, après un combat aérien à l'intérieur des lignes allemandes contre deux avions ennemis, a forcé l'un d'eux à atterrir brusquement et l'autre à abandonner le combat ; est rentré

avec plusieurs balles dans son avion, sa reconnaissance terminée.Brocard (Félix - Antonin Gabriel),, capitaine comman-.

dant l'escadrille N. 3 : pilote d'une adresse et d'un courage hors de pair. Le 19 mars 1916, s'est porté résolument à l'attaque d'un groupe de trois avions uo chaise ennemis. Biein qu'atteint d'u.ne balle qui lui a fracture la mâchoire, a poursuivi énergiqnement le cnmbat, forçant l'un des avions ennemis, certainement touché, à piquer fortement dans ses lignes.(Ordre du 301 avril 1916.) Laux - (Hugo - Jules - Jean-

Capitaine Félix-Antonin-Gabriel BROCARD t Né le, 14 Nov. 1885 à Briot (Isère). Brevet N° 770 du 9 Mars 1912, sur Deperdussin.

Pierre), ad] udant observatt un* au 1er groupe de bombardement ml' 1083 : accomplit sa tfiche comme observateur bombardier avec zèle et le mépris* du. danger le plus absolu. S'est particulièrement distingué au cours de quatre expéditions de nuit faites dans des circonstances très difficiles. Parti pour effectuer un bombardement de nuit, le 26 février 1916, a été contraint d'atterrir dans les lignes ennemies


Gotlacher (Robert), sergent pilote au premier grou- pe de bombardement, mIe 1823, : a fait preuve d'un dévouement et d'une bravoure à toute épreuve au cours de nombreux bombardements dont trois de nuit, effectués très loin dans les lignes ennemies. S'est particulièrement distingué le 21 février 1916. Pilotant un appareil usagé, ia traversé les lignes à faible altitude ; survolant l'objectif entre 1.400 et 1.500 mètres, a effectué son bombardement après le passage du groupe et a rapporté des documents photographiques d'une haute importance. Le 25 février, au cours ..d'un bombardement de nuit a été contraint d'atterrir dans les lignes allemandes.

'de Kerillis (Henri-Ad rien), lieutenant commandant l'escadrille C. 66 : officier plein d'allant et d'audace réfléchie, payant d'exemple. Obtient le, maximum de rendement de son personnel. Le 14 mars, chargé avec son escadrille de protéger une opération de bombardement, a dégagé tous les avions qui ont été attaqués a plusieurs reprises. A personnellement - engagé deux combats très rapprochés et mis en fuite ses adversaires.

Faye (Louis-Joseph), capitaine adjoint au commandant du 2e groupe de bombardement : officier remarquable d'audace l et de sang-froid. Le 14 mars, chargé -de protéger une opération de bombardement, a engagé, personnellement trois combats, 'mis en fuite deux de ses adversaires, le troisième piquant brusquement est descendu verticalement d'ans ses lignes, donnant ainsi nettement l'impression dé la chute.

Gervais (Louis-Nicolas-Etienne), sergent pilote à l'es- cadrille C. 66 : pilote de tout premier ordre, d'une grande bravoure et d'un sang-froid'remarquable, s'offrant toujours pour tes missions les plus périlleuses.

Le 14 mars 1916, chargé d'esoorter une escadrille de bombardement, a attaqué à trois reprises des avions ennemis, a mis en fuite deux de ses adversaires ; le .troisième est descendu verticalement dans ses lignes, donnant nettement l'impression de la Chute

(Ordre du 27 mars. 1916.) -,

Bacon (Emile-Ferdinand-Viotor), Capitaine àtitJre te m, poraire, observateur mitrailleur à l'escadrille M. F. 29 : capitaine aérostier, volontaire comme mitrailleur en avion. Etait sur le point de piloter au front lorsqu'il est tombé au cours d'un combat avec un avion ennemi.

Almonacio (Vincent), sous-lieutenant à titre temporaire," pilote à l'escadrille M. F. 29 : officier pilote d'un dévouement inlassable, ayant donné de nombreuses preuves de courage. Bien qu'étant, malade et ne pouvant voler haut, a terni à faire partie d'une expédition de bombardement à 25 kilomètres à l'intérieur 'des 'lignes sans dépasser 1.200 mètres. A formé 14 pilotes pour les vols de inuit.

Floch (Robert-Emile), lieutenant pilote à l'escadrille ,M. F. 29 : officier du plus grand courage. Entré dans ■ l'aviation après avoir été grièvement blessé comme commandant d'une compagnie de sapeurs-mineurs.

Déjà citcJ deux Sois à l'ordre de l'armée. A été tué à la tête de l'escadrille qu'il commandait au moment où, sous les yeux de tous ses pilotes, il abattait un avion ennemi.

Loumiet (Roger-Jacques-Marie), sous-licutenant pilote -il l'escadrille M. F. 29 : officier avant donné de belles preuves de courage, Tombé au cours d'un bombardement.

Leroy (Edouard-Albert-Joseph), maréchal des logis pilote à l'escadrille M. F. 29, MI, 950 : excellent pilote mitrailleur, d'un courage et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge,, d'un dévouement remarquable. Tombé au cours d'un: combat avec un avion ennemi.

Audrain (Tony), capitaine pilote commandant l'escadrille B. M. 117 : a commandé de la façon la plus bril- lante une escadrille d'un groupe de bombardement. A disparu au cours. d'une expédition de bombardement exécutée dans des conditions très défavorables

Pins (Henri-Gharles-Louâs), caporal pilote à l'escadrille M. F. 29 : pilote très brave tombé au cours de son premier bombardement.

Rode (Paul-Lucien-Armand-Félix), mitrailleur à l'escadrille M. F. 29, mIe 1 : bombardier-mitrailleur en avion. Très brave et plein de sang-froid. A été tué au moment où il abattait un avion ennemi.

Dubar (Robert - Henri), mitrailleur à l'escadrille M. F. 123. m1" .6025 : mitrailleur toujours prêt à remplir les missions audacieuses. Tombé au cours de son premier bombardement..

Vaysset (Joseph!*, sergent mitrailleur à l'escadrille M. F.. 29, m10 2402 : sergent aérostier s'entraînant comme pilote au front. Tombé comme mitrailleurbombardier au cours d'un bombardement.

Linyer (Louis-Marie-Auguste), capitaine observateur fi l'escadrille B. M. 117 : observateur, ayant .toujours fait preuve de courage et de sang-froid. A disparu au cours d'une expédition de bombardement effectuée dans des conditions très défavorables.

Mennerat (André), sous-lieutenant pilote au groupe B. M. : a touj-oIirs' fait" preuve du courage le plus absolu, n'hésitant pas, pour entraîner ses camarades, à passer les lignes à moins de 1.800 mètres et à séjourner SOl.'> le feu de l'artillerie pour, constater les résultats'de son bombardement; n'est jamais rentré sans avoir accompli intégralement la mission qui lui était confiée.

Dusapin (Georges-Paul-Louis-Alphonse), adjudant observateur au groupe B. M., mIe 1308, : a toujours fait preuve du courage le plus absolu; n'hésitant pas,, pour entraîner ses camarades, à passer les lignes à moins de 1.800 mètres et à séjourner sous le feu de l'artillerie pour constater les résultats de son bombardement ; n'est jamais rentré sans avoir accompli intégralement" la mission qui lui, était confiée.

(Ordre du 28 mars 1916.) Le Croart (.Félix-André-Paul), capitaine observateur à l'escadrille V. B. 109 : officier observateur mitrailleur audacieux, énergique et plein de sang-froid. Les 17 et 20 mars, au cours d'une mission de barrage au delà des lignes, a eu de sérieux engagements avec des avions ennemis qu'il- a obligés à fuir. ; est disparu le 21 mars, au cours d'une mission analogue.

Antonioli (Jean), lieutenant pilote à l'escadrille V. B. 109 : a fait le début de la campagne dans l'infanterie coloniale !où il s'est distingué. Très bon pilote militaire, ayant donné des preuves die courage et de sang-froid. Disparu le 21 mars 1916 au cours d'une mission de barrage au delà des lignes.

Bornet (Marcel-Antoine), caporal pilote à l'escadrille V. C. 111 : bon pilote militaier. Bien que sur le front depuis peu, a toujours fait preuve de beaucoup de zèle, et d'entrain. A eu, au cours d'une mission, son avion, fortement atteint par des projectIles. Est tombé dans les lignes ennemies.

Le Maout (François), matelot de lre classe, bombardier à l'escadrille V. C. 111 : très bon pointeur sur avion-Canon. A eu, au cours d'une mission, son avion fortement atteint par des projectiles. Est tombé dans les lignes ennemies.

Varnet (Clément-Joseph), bombardier à l'escadrille M. F. 29 : jeune pilote, courageux et ardent. A exécuté 6 bombardements en territoire ennemi dont 3 particulièrement difficiles. Est tombé au cours d'un combat contre un avion ennemi.

Malcor (Marc-Lucien-Marie-François), pilote à î escadrille V. B. 101 : pilote ayant 'dkmné des preuves d'une grande énergie et dès plus belles qualités morales. Par son ullant, son courage, sa haute conscience du devoir, était un exemple frappant pour tous. Est tombé glorieusement le 7 avril 1916 au cours d'une expédition de nuit effectuée dans des conditions partieulièrêoienV périlleuses.


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8~ ENVOI I)II(gDIAT DE TOUTES PIÈCES


Ancelin (Georges-Emile), sergent-major observateur à l'escadrille V. B. 101 : sous..üWcicl' (Tum dévouement et d'une bravoure exceptionnels. A l'ait preuve d'une grande habileté et d'un remarquable courage au cours de nombreux bombardements effectués très avant dans les lignes ennemies. Est tombé glorieusement le 7 avril 1916 au cours d'une expédition de nuit exécutée dans des conditions particulièrement périlleuses.

(Ordre du 15 acnMOIR.) Scampucci (Mené - Rastien), pilote à l'escadrille V. P. 108 : engagé pour la durée de la guerre, quoique dégagé de toute obligation militaire. Pilote plein d'ardeur et de sang-froid. A trouvé la mort dans une chute d'avion au cours d'un vol d'entraînement.

Jayme (Charles-Joseph, méoanicien bombardier à l'escadrille V. B. 108 : très bon soldat et mécanicien expérimenté. Avait, sur sa demande, été autorisé à monter à bord des avions comme bombardier. A trouvé la mort au cours d'un vol.

(Ordre du 20 avril 1916.) Sordet (Pierre-Jean), lieutenant observateur à l'escadrille V. B. 101 : officier d'une valeur et d'un mérite exceptionnels. RWÎS4 dans l'infanterie le 28 août et le 27 novembre 19H, et affecte, sur sa demande, dans l'aviation comme observateur, n'a cessé d'être un brillant exemple d'audace. A pris part à de nombreux

Sous-LI Gaston-Raphaël-William PARTRIDG E Né le 2 Décembre 1893 au Havre. Brevet N° 1755 du 21 Janvier 1915. sur Voisin

bombardements de nuit, exécutant parfois jusqu'à deux expéditions dans la même nuit.

Partridge (Gaston-RaphaëlWilliam), sous-lieutenant pilote à l'escadrille V. B. 101 : officier d'une intrépidité et d'une audace remarquables.

Se distingue tout partir-ulièrement dans les expéditions de nuit, qu'il effectue avec une grande maîtrise, dans des circonstances souvent périlleuses. Compte trentecinq bombardements ou reconnaissances de nuit depuis le 1er janvier 1916.

Bapin (Jacques-Marcel) sergent pilote - à l'escadrille

V. B. 105 : pilote ayant donne de nombreuses preuves (l'audace de bravoure et de sang-froid. le Il avril I!)/G, au cours d'une mission de garde, a attaqué, seul, quatre avions ennemis, obligeant l'uni d'eux à descendre dans ses lignes à plein moteur et les trois autres à prendre la fuite. Après avoir volontairement prolongé la durée de sa mission, est redescendu avec plusieurs al teintes graives dans son appareil.

(Ordre du 22 avril 1916.) Marcot (François), maréchal des logis, pilote a l'cscadrille C. '51 : quoique jl'Ime pilote, s'est .montre u un - courage et d'un sang-froid dignes de tout éloge. A pris part, le 14 décembre 1915, à une opération de bombardement particulièrement difficile. Tnwbéau cours d'un combat contre uni avion ennemi.

Allcacle (Philippe), mitrailleur à l'escadrille C. 61

a ".jopôré, comme mitrailleur, aux attaques de X. s'est particulièrement fait remarquer. A pris part, le 14 décembre 1915, à une opération de bombardement effectuée dans des conditions difficiles. Tombé au cours d'un combat contre un avion ennemi.

(Ordre du 27 avril 1916.) N- 159. — DIMANCHE 11 JUIN 1916.

Bel (Hobert), ml' 3172, aspirant à l'escadrille M. F. 33 : observateur d'une haute valeur morale, recherchant sans cesse les missions les plus périlleuses eL n'hésltant jamais pour les accomplir à livrer des combats aux avions ennemis. Au cours de l'un d'eux, le 25 mars 1916, a eu son pilote mortellement atteint et a été luimême blessé très grièvement. A fait preuve du plus beau sang-froid.

Plantier (Louis-Marins), suus-]it'ulü/IIi1.tll à l'escadrille M. F. 19 : réformé. Engagé volontaire pour la durée de la gueiire. Sur le front depuis août 19 H. l'ilote de

premier ordre. Cinq cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. A eu souvent son appareil atteint par les projectiles ennemis. A livré plusieurs combats aériens.

Exemple de courage, d'entrain et d'énergie; toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. S'est particulièrement distingué pendant les aclio; du 3 au 25 mars 1916.

Labouchere, lieutenant pilote à l'escadrille C. 47 : officier de cavalerie passé dans l'aviation. Pilote très adroit et plein d'entrain, d'une énergie et d'un sangfroid à toute épreuve. A fait depuis un mois, à l'intérieur des lignes ennemies, douze reconnaissances à

Sous-Lieutenant Louis-Marius PLANTIER Né le 5 Juillet 1890 à Anjou (Isère). Brevet NI 10,10 du <> Septembre 1912, sur H. Farman.

longue portée au cours desquelles son avion a été a.

plusieurs reprises atteint par les projectiles, notamment les 1!) mars, 2 et 3 avril, où des éclats ont endommagé l'appareil dans le voisinage immédiat du pilote et du passnger. Blessé le 21. janvier dans un accident d'aviation.

Escudier, capitaine de cavalerie commandant l'escadrille C. 17 : a. fait preuve, depuis le début de la campagne, des plus belles qualités de bravoure et de sangfroid. A été blessé. Dans l'aviation depuis le 5 avril 1915 a su. comme chef d'escadrille, par son exemple, son activité et le judicieux emploi de son unilé, en ot).

tenir un excellent rendement.

Martellicre (François), sergent pilote a l'escadrille M. F. 'i0 : pilote de valeur qui ne cesse de mon tuer le plus bel exemple d'énergie, de dévouement, d'entrain et de sang-froid. Du 2 au 14 mars 1916, a exécuté cinq longues reconnaissances à l'intérieur des lignes allemandes. les a menées il bonne fin malgré le feu violent de l'artillerie et les attaques d'avions ennemis. A eu,

au cours de ces combats, son appareil mis deux fois hors de service par des balles de mitrailleuses.

(Ordre du 1er mai 1916.) Lecompte-Boinet (Georges), capitaine commandant l'escadrille M. F. 8 : ayant reçu l'ordre, dans la journée du 15 avril, de commencer l'entraînement de son escadrille aux vols de nuit, a tenu, suivant son'habitude, à don- ner l'exemple à son personnel et à effectuer lui-même la première reconnaissance.

Pilotant, un appareil très délicat, a été victime, à sa l'entrée au parc, d'un accident au cours duquel il s'est tué.

(Ordre du 2'i-avril 1916.)

Capitaine Georges LECOMPTE-BOINET Né le 10 Novembre 1880 à Brest. Brevet N° 2202 du 3 Août 1915, sur M. Farman.

\o 100.LI NDI 12, MARDI 13, MI-HCREDI 14 JIlIN 1916.

Leseur 'Félix-Jean), lieutenant du service aéronautique. escadrille M. F. 32 : observateur remarquable, courageux, plein d'allant et d'un, dévouement absolu, a accompli près de deux cents heures de vol, remplissant avec succès tes missions les plus délicates. Le 24 avril 1916, s'éta.nf trouve accidentellement à une faible allifude au-dessus des lignes tllnemjes et ayant eu son avion et. sa nacelle criblés par les balles des mitraitleuses, n'a pas perdu un seul instant, son sang-Iroid et a terminé vS't mission .siprès avoir repris de la hau1 CUl'. (Ordre du 7 mai 1916.J


Jauneaud (Marcel), capitaine pilote commandant l'escadrilLe M. F. 71 : chef d'escadrille. donnant à tout son personnel un magnifique exemple, par sa ténacité,

Capitaine Marcel-Prosper-Jean JAUNEAUD Né le 10 Juin 1885 à Cholet \t.-et-L.). Brevet 24S du 7 Octobre 1915, sur M. Farman.

f-wjn auuace ei son salJgfroid. A exécuté des reconnaissances périlleuses et livré de vifs combats aériens.

S'est particulièrement distingué le 26 février, en mettant hors de combat un appareil ennemi et le 9 mars, en combattant deux aviatiks et un fokker.

(Ordre du 4 mai 1916).

Sassary (LouisHenri), capitaine à l'esadrille C. 53 : chef d'escadrille de grande valeur. A su donner à son escadrille une impulsion qui lui a permis de rendre les plus signalés services d'ans des circonstances particulièrement difficiles.

(Ordre du 1er mai 1916.)

Irat (Georges-Charles-Engel), mle 261, adjudant du service aéronautique, escadrille M. F. 32 : excellent pilote, d'une adresse consommée ; a fait preuve en toutes circonstances du plus grand courage et du plus complet mépris du danger ; a remploi avec succès des missions particulièrement dangereuses. Le 26 avril 1916, avant été atteint par des shrapnels, qui, après avoir traversé la paroi de la nacelle, l'ont fortement contusionné et ont paralysé ses mouvementls, a pu cependant ramener son appareil intact et, après deux jours de repos, a tenu à reprendre son service, donnant ainsi un bel exemple d'énergie.

Courtel (Jean-Marie), m'e 4051, maréchal des logis du service aéronautique, escadrille N. 37 : observateur d'un courage remarquable, ne se laissant rebuter par aucune difficulté. Le 31 mars '1S16, ayant eu son appareil criblé de balles dans un combat à bout portant avec un avion de chasse ennemi, n'en a pas moins accompli intégralement l'a mission qui lui avait été confiée. Le 2 avril suivant, après un combat contre trois avions ennemis au cours duquel son pilote a été gravement atteint et la solidité de son appareil sérieuseme.nt compromise, a atterri avec le plus grand sangfroid- à proximité des lignes et n'a songé qu'à donner immédiatement des soins à son pilote.

(Ordre du 7 mai 1916.) Crosnier, sous-lieutenant de la section d'A. L. V. 211 (104e A. L.) : officier observateur d'artillerie ein avion, de très grand courage. A exécuté en septembre 1915 un travail remarquable. A eu plusieurs combats dans les lignes ennemies ; est rentré de l'un d'eux avec son avion atteint de nombreuses balles. Le 10 mars 1916, a encore fait preuve de mépris du danger en survolant à 000 mètres l'objectif de sa batterie, à cause des

Lieut. Jacques-Emile LACOUTURE Né le 29 Décembre 1880 a Cognac (Charente). firevet N- 2091 du 25 Juin 1915j sur M. Farman,

con a : ta ons at m osph en q ue s bien que son avion ait été atteint plusieurs reprise par le feu de l'infanterie.

[Ordre du 7 mai 1916).

Lacouture, lieutenant, pilote à l'escadrille M. F. f;2 : excellent officier, modèle de dévouement d'esprit militaire et de modestie. N'a cessé de se distinguer depuis le début de la campagne, dans la cavalerie d'abord, puis dans l'aviation. A été cité à l'ordre de l'armée pour ses hrillants services comme pilote.

A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion le 23 avril 1916.

(Ordre du 3 mai 1910)

Jaulin, sous-lieutenant observateur à l'escadrille M. F. 62 officier d'élite, qui a fait preuve des plus belles qualités militaires, dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation, comme observateur. Socialisé dans la prise et, l'étude des photographies aériennes, a rendu, à ce titre, des services absolument remarquables, qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion le 23 avril 1916.

Chamouton (Claude-François-Alberflieutenant observateur a l'escadrille C. 34 : officier de tout premier ordre qui, depuis quinze mois dans le service de l'avialion, n'a cessé de donner l'exemple d'un courage, d'un dévouement et de capacités professionnelles hors ligne. A effectué à plusieurs reprises des réglages d'artillerie et des prises de photographie sous un feu violent et malgré les nombreux combats qu'il a soutenus contre des avions ennemis puissamment armés.

Trepp 'Martin), mle 5417, adjudant, escadrille C. 27 : Fabre (Jean), mle 1792, mitrailleur, escadrille C. 27 : Se trouvant seuls en présence de six appareils allemands, ont attaqué l'un d'eux qui, dès la première salve, descendit brusquement et ont continué la poursuite jusqu'à ce que l'avion ennemi tombe en flàmmes.

(Ordre du 7 mai 1916.) d'Orgeix, capitaine commandant unie escadrille :

chef d escadrille remarquable, en même temps qu'excellent pilote. Plein d'entrain et d'énergie. A toujours dominé ses adversaires au cours des nombreux combats qu'il a engagés personnellement et les a forcés à renoncer à la lutte. A récemment livré victorieusement sept combats en trois jours.

Maniquet, soldat mitrailleur à une escadrille : mitrailleur d'un courage et d'une habileté remarquables.

A attaqué un fokker à courte distance et l'a forcé par son feu à atterrir dans nos li gnes.

(Ordre du 3 mai 1916) No 161. — JEUDI 1'5 JUIN 1916

Capitaine' François-MarieEmmanuel de THONEL d'ORGEl X Né le 14 Septembre 18S'> à St-Germain-en-Lave. Brevet N° 1861 fin 12 Avril 1915, sur Blériot.

du Doré (Antoine'l, lieutenant à l'escadrille M. F. 63 : arrivé sur le front le 15 septembre 1915, a accompli depuis cette date plus de cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies, en missions de toute nature. A livré de nombreux combats au cours desquels son avion a été gravement atteint, notamment les 21 septembre et 29 décembre 1915. Dans la nuit du 25 au 26 avril 1016 a pris part à un rnaid de liombardement sur mine gare importante à 90 kilomètres du front. A mis trois projectiles au but malgré une violente canonnade.

Viraut (Raymond), sous-lieufena.nt à l'escadrille M. F. 63 : pilote sur le front depuis fin septembre 191,5, A toujours fait preuve du plus bel entrain. Depuis l'attaque de X. a livré vingt-sept. combats aér'ens, a tenu tête le 8 avril à 4 avions à l'intérieur des lignes ennemies. Dans la nuit du 25 au 26 avril a pris part à un raid de bombardement sur une gare à 00 kilomètres du front. A mis cinq projectiles au but malgré une violente canonnade.

Pierson (Alexandre-Frédéric), sous-lieutenant il l'escadrille M. F. 72 : officier remarquable ayant la conception la plus élevée du devoir. Observateur (j'nrtillerie depuis plus d'un an. a deux cent cinq heures de vol au-dessus de l'ennemi. Compte à son actif quinze combats dont t,roi.,; part iciilière,..ment sévères. Le 23 août 11)15, a attaqué et poursuivi un aviatik jusqu'à 1.600 mètres dans ses lignes. Le 27 août 1915 a lutté avec succès contre quatre avions ennemis


Poussot ((jkjoi-ges-LUcieil), soldat à la 52e compagnie d'aérostiers : le 21 février 1916, toutes les lignes téléphoniques reliant le ballon à l'artillerie lourde étunt coupées, s'est présenté comme volontaire pour porter un pli urgent au commandant de l'artillerie dans un village en butte au 'bombardement violent de l'frtil- lerie lourde ennemie. Dans la nuit du 21 .au 22, i.:. ant --,-- reçu l'ordre de réparer toutes les lignes, s'est donné comme mission de réparer la pius exposée. N'est ren- troé qu'au matin, sa mission accomplie. Dans la jouir- — née du 22, toutes les lignes étant de nouveau coupées s'est encore exposé pour réparer la^ plus importante. A été gravement nlessé pair un éclat d'obus. ,

Vitalis (Léon), brigadier à l'escadrille N. 67 : réformé exempt de toute obligation militaire, s'est engagé et a demandé à servir comme mitrailleur en avion. Le 28 avril 1916 a abattu un fokker qui est tombé à 200 mètres de nos tranchées.

de Marolles (Robert), sergent à l'escadrille N. 67 : excellent pilote, consciencieux, courageux et adroit, qui* a effectué ajiii grand nombre de .reconnaissances.

Le 28 avril J9 1 6 a livré combat à un fokker et l'a abattu à 200 mètres de nos tranchées.

eL Nungesser (Charles-Eugène-Jules-Marie), sous-lieutenant à l'escadrille N. 65 : le 25 avril 1916 a attaqué -- avec son courage et son sang-froid habituels un groupe de trois avions ennemis et en a abattu un qui est tombé sur les tranchées françaises. Le 27 avril, a

Sergent Jean de RIDDER Né le 20 Décembre 1888 à .\Iontataire (Oise). Brevet NI 2600 du 15 Décembre 1915, sur Caudron.

abattu son cinquième -avion au cours d'un combat livré seul contre six ; a eu1 ses vêtements et son appareil criblés de balles et bien qu'ayant les organes essentiels de son avion .atteints (moteur et commandes) a réussi à le ramener donnant ainsi une fois de plus ses preuves de la plus belle énergie et de la plus grande bra-

voure.

de Ridder (Jean), sergent à l'escadrille C. 42 : pilote plein de courage et d'adresse. Le 27 avril 1916, a attaqué trois avions ennemis dans la région de X. et en a abattu un -1 est parvenu à rentrer avec un appareil criblé de balles, 'un seul moteur et un mitrailleur blessé.

Girard (Louis\ lieutenant commandant la 50e compagnie, d'nérostiers : très bon aérostier ; commande une compagnie d'aérostiers d'une façon parfaite. Très audacieux n'a jamais hésité à porter son ballon à des endroits exposés au feu de l'ennemi et a: rendu, de ce fait, à l'artillerie lourde des services particulièrement .a pp:réciés. A, par son sang-froid et sa valeur professionnelle, sauvé à plusieurs ,reprises son ballon violemment bombardé par l'ennemi.

Gour (Jean-Marie), enseigne de vaisseau de 1" classe à la 52' compagnie d'aérostiers : observateur en ballon captif depuis le mois de novembre 1914, s'est toujours fait remarquer par la précision de ses renseignements.

Le 19 mars 1916, le ballon étant complètement désemparé par un violent coup de vent qui avait arraché le gouvernail et déchiré les ailerons, a fait preuve <1e beaucoup de courage et de sang-froid, donnant luimême les indications à l'équipe de manœuvres.

de Ram (Gc()Ifges), sous-lieutenant à la section photographique d'armée : observateur exécutant toutes les reconnaissances photographiques lointaines de l'armée et rapportant tous les jours les documents les plus précieux au prix de violents combats. Le 31 mars MHi, un de ses camarades n'étant pas rentré (Tune mission lointaine, s'est offert pour la remplir et, au cours de la reconnaissance, a abattu à la mitrailleuse un biplan ennemi qui s'est brisé dans la chute. Le 28 avril 1916, a tenu tête à trois avions ennemis qui l'attaquaient simultanément, en a fait piquer un et est rentré avec ses réservoirs crevés et l'avion criblé de balles.

(Ordre du 11 mai 1916.)

Marchand Gaston-Emile-Mairie), lieutenant à l'escadrille C. 27 : observateur de haute valeur et de grande bravoure. Le 7 avril 1916, au cours d'une reconnaissance photographique a attaqué seul, dans les lignes ennemies, 5 avions allemands. A été tué au cours de i ce combat.

- Giudicelli (Gaston), sergent de l'escadrille C. 27 : pilote habile et très courageux. Le 9 avril, au cours d'une k reconnaissance photographique, a attaqué seul, dans les lignes ennemies, '5 avions allemands. A été tué au cours de ce combat.

Lafon (Hébert). sous-lieutenant de l'escadrille C. 18 : n'a cessé de se dépenser au cours de la bataille de X.

à la tête d'un groupe de chasse dont il a obtenu un rendement remarquable. A, par d'habiles combats dans les lignes allemandes, toujours permis à ses obj servateurs d'accomplir avec succès les missions les plus difficiles.

Lis (Raymond), sous-lieutenant de l'escadrille N. 15 : pilote plein de mordant et d'entrain. Non content de rechercher le combat dans les' lignes ennemies, a plusieurs fois poursuivi des avions ennemis à grande distance, le 2 avril 1916, a forcé un aviatik à atterrir à X. il dix kilomètres de là des tranchées. Le 9 avru , en escorte de photographie, se trouvant seul à un moment donné pour protéger un avion M. F. et attaqué pnr sept adversaires, lesl a tous mis en fuite et a forcé r l'un d'eux à atterrir.

Schneider (Paul), lieutenant de l'escadrille N. 15 : pilote courageux et adroit, cherchant toutes les occasions de combattre. Le 1er avril 1916, a forcé un aviat:k à atterrir dans ses lignes. Le 2 avril a fait descendre précipitamment un fokker dans la région de X.

Duran (Paul-Pierre-Jean). adjudant de l'escadrille C. 42 : ancien et habile pilote, ayant plus de 40 heures de vol sur l'ennemi. Le 20 février 1916, en revenant d'une reconnaissance a attaqué, avec trois autres avions de son escadrille un avion allemand et l'a abattu. Le 17 mars devant X. a attaqué 3 avions ennemis et en a obligé un à atterrir. Le 3 avril, a attaqué 4 avions ennemis et en a abattp un dans ses -li.

gnes.

Hudellet (Lucien-Joseph-Armand), sous-lieutenant de l'escadrille N. 67 : pilote incomparable d'entrain et d'audace a effectué un très grand nombre de reconnaissances tant en biplace qu'en monoplace, rappor.

tant des renseignements précieux. Le 20 avril 1916 a eu son hélice sérieusement endommagée par un éclat d'obus : le 21 avril, au cours d'un combat contre trois appareils ennemis, a, été blessé d'uine balle à la main.

Continue à piloter.

(Ordre du 11 mai 1916.) Sewell, capitaine au Royal Flying corps : le 28 avril 1916, monté sur sa demande dans un. appareil français. et apercevant loin dans les lignes ennemies un M. F. menacé par deux fokkers, s'est porté résolur ment à l'attaque et a soutenu un combat dur et rapproché jusqu'à ce que le M. F. fût rentré dans nos lignes et que les fokkers eussent été mis en fuite.

(Ordre du Il mai 1916.) de Rochefort (Hugues-Anne-Louis-Noëli, mie H25. sergent au 2* groupe d'aviation ; pilote de beaucoup d'allant, montrant en toutes circonstances un courage calme et réfléchi. A déjà abattui un appareil ennemi et livré quatorze combats dont quatre dans les lignes allemandes. Le 30 avril 1916, ayant reçu l'ordre de chasser deux avions allemands réglant, un tir qiy causait le plus grand dommage à notre artillerie est parti sur monoplan, n'a pas hésité à les poursuivre jusqu'à 15 kilomètres dans leurs lignes, a abattu l'un d'eux à 1.100 mètres d'alt itude (fait, constaté par tous les observatoires d'artillerie diui secteur).

Treille de Grandsaigne (Georges), m10 32G. adjudant de l'escadrille V. Hi) ; Lavarec (Paul-Jean!, ml, 1736i, matelot fusilier breveté de l'escadrille V. 116 ; D'un courage et d'une audace à toute épreuve, ont obtenu de brillants résultats au cours des nombreux vols de nuit qu'ils ont exécutés : le 2 avril, en attaquant un torpilleur et en le touchant en plusieurs em-


droits. Viennent encore de se signaler le 26 avril en poursuivant à plus de 20 kilomètres en mer un zeppelin sur lequel ils ont tiré 23 obus.

Bouchet (Alexandre), capitaine au 1er groupe de bombardement : officier hardi, exemple d'énergie et d'entrain. A effectué 1S8 heures de vol au-dessus de l'ennemi et exécuté 21 bombardements. S'est particulièrement distingué dans la muit du 10 au 1.1 avril 1916, au cours d'une sortie rendue extrêmement difficile et périlleuse par l'état de l"atmosphère.

Leau (Henri), adjudant pilote à l'escadrille C. 66, groupe de bombardement n° 2 : sous-officier d'un dévouement et d'une bravoure à toute épreuve. Blessé grièvement 8JUJ cours du combat du 29 août 1914, a montré, dans des circonstances particulièrement difficiles, les plus belles qualités de courage et d'énergie.

Comme pilote, a effectué plus de cent heures de vol au-dessus des lignes allemandes, si pris part à de nombreux bombardements et livré maints combats au cours desquels il a en plusieurs fois son appareil atteint par les projectiles ennemis.

(Ordre du 13 mai 1916.) N" 165. — Lundi 19 JI IN 1916.

Hatin, adjudant observateur à l'escadrille N. 3 : observateur de tout premier ordre, ayant fait preuve des plus belles qualités militaires, d'un esprit de devoir et de sacrifice au-dessus de tout éloge. A effectué plus de soixante-dix missions aériennes de reconnaissance, de photographie, de réglages et de bombardement. Chargé le 30 avril d'une reconnaissance à longue portée entreprise dans des conditions exceptionnellement défavorables, est disparu à la suite d'un combat aérien dans les lignes allemandes.

Chassain, caporal pilote à l'escadrille N. 3 pilote adroit, audacieux, n'ayant cessé de faire preuve ou plus bel esprit de sacrilioe. Chargé le 30 avril d'une reconnaissance à longue portée, entreprise dans des conditions exceptionnellement défavorables, est disparu a la suite d'un combat aérien dans les lignes allemandes.

Thuillier (Jean-Paul), lieutenant observateur à l'escadrille M. F. 35 : observateur de tout premier ordre ; a plus de deux cents heures de vol sur les lignes ennemies. Depuis quinze mois, n'a cessé de faire preuve des plus brillantes qualités d'intelligence, d'audace et de sang-froid. S'est dépensé sans compter dans toutes les actions où l'escadrille a été engagée et plus particurlièrement pendant la période du 2 mars au 20 avril, livrant continuellement de violents combats à de nombreux avions ennemis, revenant avec son appareil criblé de projectiles ; n'en a pas moins rempli jusqu'au bout avec un grand courage les missions les plus audacieuses qui lui ont été confiées.

de Lareinty-Tholozan IllonOiré.,Louisl, capitaine commandant l'escadrille no 73 : officier d'un allant et d'une audace hors de pair, s'est employé, à la chasse, depuis plus de six mois, avec ardeur. Air cours de nombreuses rencontres, a toujours forcé ses adversaires, parfois plus nombreux et mieux armés, à fuir. Mort en avion au cours d'un vol d'essai dont il n'avait voulu confier le soin à aucun autre pilote.

Gastin (Paul-Adrien), lieutenant au 9e rég. de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille n° 49 : pilote de chasse, d'un entrain et d'une hardiesse remarquables.

S'est déjà distingué dans de nombreux combats aériens notamment, en avril 1916 où, plusieurs avions ennemis étant venus effectuer un bombardement, il s'est porté résolument à leur rencontre, et, s'attaquant à l'un d'eux, l'a mis nettement hors de combat, l'obligeant à faire une descente de 2.000 mètres de haut, et à repasser les lignes tout près du sol, visiblement désemparé.

Sclafer (Charles), lieutenant pilote à l'escadrille M. F. 60 : en avril 1916, dans les circonstances atmosphériques les plus défavorables, n'a pas hésité, pour accomplir un réglage important, à survoler les batteries ennemies à faible hauteur par un vent des plus violents. Encadré de très près par un feu nourri d'ar-

tillerie n'en a pas moins poursuivi sa mission, jusquau moment où son observateur a été mis hors de combat d'un éclat d'obus dans la poitrine.

Teilhard (Cabriel-Marie-Joscph), lieutenant d'artillerie observateur à la 23" compagnie d'aérostiers : observateur en ballon depuis plus de 9 mois a rendu d'importants services à l'artillerie grâce à la sûreté de ses appréciations et à son sang-froid dans des situations difficiles. En mai 1916, au cours d'une violente tempête, voyant son ballon rompre son câble, a donné un bel exemple de décision et de courage en se précipitant de 1.003 mètres dans le vide en parachute, avec tous les papiers du bord, pour éviter de tomber aux mains de l'ennemi.

Bassetti 'Jean-Marie-Adolphe), sous-lieutenant au 55e régiment d'artillerie, observateur à la 51* compagnie d'aérostiers observateur volontaire en ballon. A montré de belles qualités d'initiative et de sa.ng-froid au cours d'ascensions exécutées dans des conditions atmosphériques souvent défavorables. Mort glorieusement à son poste en ballon, au cours d'une tempête.

(Ordre du 12 mai 1916.)

Foucault (Gabriel), lieutenant - pilote à l'escadrille N. 3 dans l'aviation depuis le début de la guerre. A fait preuve comme observateur et pilote de qualités de snngfroid, de bravoure et de dévouement. A trouvé une mort glorieuse le 16 mai 1916, au cours d'une mission aérienne.

(Oidre du 18 mai 1916.) Prat (Félix-Pierre) mie 7036, aspirant d'artillerie, observateur à l'escadrille M. F. 59; Duchaussoy (Louis-Emmanuel), mie 9070, maréchal des logis du train des équipages militaires, pilote à l'escadrille M. F. 59 ;

Lieutenant Gabriel FOUCAULT Né le 1er Juillet 187n au Mans. Brevet N° 1954 du 15 Mai sur M. Farman.

Au cours d'une reconnaissance, attaqués par trois avions allemands, n'en ont pas moins rempli leur mission jusqu'au bout, prenant les photographies qui leur avaient été demandées, obligeant deux d'entre eux à fuir précipitamment et luttant contre le troisième jusqu'au moment où l'observateur était blessé à la main, la mitrailleuse mise complètement hors d'usage par les projectiles ennemis et l'avion criblé de balles.

de la Motte Ango de Fiers (Amédée-Auguste), mle 1115.

maréchal des logis, observateur à l'escadrille N. 40 d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve, a accompli de nombreuses (reconnaissances au cours desquelles il a été soumis au tir des canons spéciaux et aux attaques des avions ennemis. En juin 1915, après trente-cinq minutes d'une lutte opiniâtre contre un avion puissamment armé, a obligé ce dernier à descendre précipitamment dans ses lignes , après en

avoir mis hors de combat 1( passager.

(Ordre du 12 mai 1916.) Soreau (Ratul), soldat mitrailleur à l'escadrille N. 3 : sur le front dans la cavalerie. depuis le début de la guerre, s'est fait remarquer de ses chefs par sa bravoure, son esprit du devoir et son dévouement. Versé dans les troupes d'aéronautique et occupant un poste à l'abri du danger, a été employé sur sa demande instante comme mitrailleur en avion. A trouvé une mort glorieuse le 16 mai 1916 au cours d'une mission aérienne.

(Ordre du 1.8 mai 191-6.)

Paul SOREAU Né le 30 Octobre 1894 à Paris.


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de Coucy (Louis), m10 1137, sergent pilote à l'escadrille C. 43 : excellent pilote, très courageux. Le 27 avril 1916, chargé d'une mission photographique importante et attaqué par un fokker, l'abat après un vif combat dans les lignes ennemies. Reprend, sous une canonnade exceptionnellement précise et violente, sa mission interrompue et l'accomplit jusqu'au bout, bien qu'ayant son appareil sérieusement atteint et malgré la menace d'un deuxième avion ennemi, qu'il attaque et met en fuite.

Favre (Karl), sous-lieutenant observateur à l'escadrille M. F. 16 : observateur de premier ordre. Le 29 avril, chargé d'exécuter urne reconnaissance lointaine, a. tonu à remplir sa mission malgré l'abandon par suite de panne, de l'avion chargé de le protéger. Rencontrant un avion de chasse ennemi, s'est porté hardiment au-devant de lui et a engagé un combat au cours duquel son pilote a été blessé et son appareil criblé de balles.

Hentsch (Herman), caporal pilote à l'escadrille N. 15 : jeune pilote plein d'allant. Le 16 mai, a attaqué à bout portant un avion ennemi de l'autre côté des lignes, vers X. et l'a vtu tomber désemparé, une aile brisée.

A eu son hélice ébréchée et son fuselage crevé au cours du combat.

(Ordre du 21 mai 1916.) Lecomte (Henri-Alfred), lieutenant commandant d'une escadrille : officier de grande valeur. Excellent et ancien pilote, joignant à un courage remarquable un calme et un sang-froid hors yair. A attaqué un fokker à courte distance et l'a forcé à atterrir dans nos lignes en le dominant et en l'empêchant de s'échapper, jusqu'à 150 mètres du sol, montrant dans ce combat une énergie et iune habileté au-dessus de tout éloge.

(Ordre du 19 mai 1916.) N" 168. — Jeudi 22 JUIN 1916.

Gonnet-Thomas (L.-M.-A.P.), capitaine à l'escadrille N. 65 : officier d'une grande valeur morale, d'une bravoure et d'un entrain exceptionnels. A commandé pendant plus de six mois une escadrille de chasse et a obtenu de son unité le meilleur rendement. Est tombé glorieusement le 2 mai en partant pour une reconnaissance.

lullien de Courcelles (Smaragd-Marie-Charles-Henri), adjudant à l'escadrille N. 65 : n'a pas hésité à attaquer

Adjudant Smaragd-larie-Charles-Henri JULLIEN de COURCELLES Né le 21 Mai 1SS9 à Paris.

Hrevet 1930 du ti Mai 1915, sur Blêriot.

seul un groupe de 4 avions qui semblaient menacer des appareils de réglage français. A abattu un de ses adversaires, soutenu un deuxieme comibat au cours duquel il a eu Son appareil atteint de plusieurs balles. En atterrissant à la suite d'une panne sèche, a été blessé.

Rouen (Maurice), maréchal des logis à l'escadrille M. F. I. : excellent pilote plein d'allant qui a toujours fait preuve d'endurance et de ténacité en exécutant journellement des reconnaissances et des réglages de tir (tans des conditions atmosphériques les plus défavorables.

Le 20 mars 1916, bien que montant un appareil lent,

n'en a pas moins attaqué un avion ennemi ptiub léger et a soutenu le combat dans les, lignes ennemies jusqu'à 600 mètres d'altitude. Le 22 mars est parti malgré l'orage pour faire des réglages de tir urgents et après en avoir exécuté un, a été oontraint.

d'atterrir en plein champ, la pluie et la grêle rendant l'observation et le retour impossibles. A actuellement 250 heures de vol au-dessus de l'ennemi.

(Ordre du 23 mai 1916.) Peretti (Jean), sous-lieutenant à l'escadrille N. 3 : chef d'escadrille incomparable de brio et d'allant, mi-

litaire dans l'âme et possédant au plus haut degré l'esprit du devoir, il conduisait joyeusement chaque jour au combat son escadrille dont il avait su obtenir un rendement remarquable.

Auger (Alfred), capitaine commandant à l'escadrille no 31 : le 2. avril 1916, chargé de protéger une reco.nnaissance iL l'intérieur des lignes ennemies, a abattu un aviatik qui s'est écrasé sur le sol. Le 3 avril a attaqué un fokker et l'a obligé à atterrir précipitamment à quelques kilomètres des tranchées.

Landre (André), lieutenant à l'escadrille C. 18 observateur en avion tué le 5 mai 1916 dans un combat aérien. A rendu au cours des dernières opérations autour de X. de précieux services au commandement dans des vols de recontnaissance et de chasse.

Robbe (Fernand), S. A. I. 221, lieutenant pilote : a exécuté, le 3 mai 1916, dans des conditions particulièrement périlleuses, à quelques mètres au-dessus des tranchées ennemies une reconnaissance qui lui a permis de renseigner avec exactitude le commandement sur la position des premières lignes ; est rentré avec son avion criblé de balles.

Lafont (Henri), sous-lieutenant observateur, S. A. L.

221 : a exécuté le 3 mai 1916 dans des conditions particulièrement périlleuses, à quelques mètres rutll-dessus des lignes ennemies, i.ne reconnaissance qui lui a permis de renseigner avec exactitude le commandement sur la position des premières lignes, est rentré avec son avion criblé de balles.

Rouch (Paul), lieutenant à l'escadrille M. F. 33 observa le'jr de premier ordre qua a déjà accompli de brillantes et périlleuses reconnaissances tant à X.

qu'à Y. Le 10 mai 1916, au cours d'un vol exécuté à faible altitude pour reconnaître les positions de l'ennemi, a eu son appareil atteint dans ses parties essentielles par le feu, de l'inifanterie. A été grièvement blessé à l'atterrissage.

Guynemer, sous-lie.tenan.t : désigné pour rejoindre l'armée de X., a abattu un avion ennemi en cours de route. A peine arrivé, a livré successivement cinq combats aériens ; au cours du dernier, aux prises avec deux avions ennemis a eu le bras gauche traversé de deux balles. A peine guéri a repris son service sur le front.

Spiess (Georges), sergent à la 58' compagnie d'aérostiers : sergent aérostier d'une bravoure au-dessus de l'ordinaire : étant chargé d'étudier et de mettre au point les liaisons optiques entre le ballon et l'infanterie. a trouvé la mort au cours d'une descente en parachute, préférant tout, plutôt qiue d'être fait prisonnier.

Neyrand (François), lieutenant à l'escadrille C. 18 : observateur de tout premier ordre. Montre autant d'intelligence que d'audace dans l'accomplissement, des missions les plus délicates. Exécute les photographies loin à l'intérieur des lignes ennemies. Au cours de neconnaissances à longue portée, a livré, en un mois aux avions ennemis, huit combats, notamment les 30, 31 mars, 2, 9, 24, 26 avril, 3 et 5 mai 1916.

Massot (Henry-Antoine-Marie), sergent à l'escadrille N. 67 : s'est particulièrement distingué au cours de la bataille de X. par son courage et son entrain. Protège les avions de réglage et de photographie qu'il accompagne avec un dévouement et un sang-froid qui lui valent la reconnaissance et l'admiration de tous. attaquant sans répit les appareils allemands jusqu'à, cfi qu'ils rompent le combat. Le 30 avril 1916 a gravement endommagé un avion de bombardement ennemi et l'a forcé de rentrer dans ses lignes.

Derode (Jean-Marie-Emile), lieutenant à l'escadrille N. 67 : donne constamment le meilleur exemple d allant et de courage aux pilotes de son escadrille exécutant de nombreuses reconnaissances et livrant des combats quotidiens. Le 16 mai 1916 a attaqué trois avions ennemis, est rentré avec son appareil gravement atteint. Le 30 avril, a attaqué successi^ vement quatre avions de bombardement ennemis et les a mis en .I .\-1-..-.,


de Tricornot de Rose (Charles), chef d'escadron au service aéronautique : officier de la plus haute valeur, tant comme chef que comme pilote. Ayant reçu le commandement d'un groupe d'avions de combat, chrur-

Commandant Charles de TRICORNOT de ROSE Né le 14 Octobre 1876 à l'aris. Hrevet 330 du 23 Décembre 1910, sur Blériot.

gé de reprendre la mai brise de l'air dans une situation difficile, a su rapidement, grâce à son entrain et à son allant, obtenir les plus brillants résultats. Partant luimême en chasse à la tête de ses pilotes, a livré plusieurs combats aériens, notamment le 14 mars où ayant attaqué à deux reprises, à courte distance, un avion ennemi, il l'a mis en fuite complètement déseurparé.

Grange (Jeun!), lieutenant à l'escadrille M. F. 33 : observateur d'artillerie de premier ordre dont l'entrain, l'audace et le courage ont déjà mérité plusieurs récompenses. Le 28 avril 1916, étant passager à bord d'un avion, a ;abattu à coup de mitrailleuse un aéroplane

ennemi puissamnient armé qui est tombé dans nos lignes.

Garcia-Calderon (José), sous-lieutenant observateur à la 30e compagnie d'aérostiers : sujet péruvien, engagé volontaire pour la durée de la guerre. A montré dans ses fonctions d'observateur autant de courage que de hardiesse et de zèle intelligent. Le 5 mai 1916, les amarres de son ballon ayant été rompues par l'ouragan, n'a quitté son bord pour descendre en parachute qu'après avoir jeté la sacoche contenant ses papiers et les renseignements recueillis. A trouvé la mort dans sa chute.

Ouy (Achille-Eirnest-Eugène), adjudant, mie 04119, à la 44e compagnie d'aérostiers de campagne ; observateur à la 44e compagnie d'aérostiers. A toujours fait preuve d'endurance et d'énergie. Le 5 mai 1916, a tenu à accomplir sa mission jusqu'au bout en terminant un réglage en cours alors que s'avançait une bourrasque. Obligé de sauter en parachute, l'a fait avec un grand sang-froid, après avoir mis en sûreté tous les documents du bord.

(Ordre du 28 mai 1916.)

Vivien (Louis), sous-lieutenant observateur à l'escadrille C. 56 : (2* groupe d'aviation) : dès son arrivée en escadrille sur le front, a fait preuve d'une grande énergie et dis plus belles qualités monales. Par -son courage, son entrain et sa haute conception du devoir, était un exemple frappant pour ses camarades. A trouvé une mort glorieuse dans un combat aérien le 1S mai 1916.

Cagninacci (Hubert), maréchal des logis, pilote à l'escadrille G. 56 (2" groupe d'aviation) : sous-oflicier brave et plein d'allant ; à peine arrivé sur le front comme jeune pilote, s'est montré prêt à remplir toutes les missions. A trouvé une mort glorieuse dans un combat aérien le 18 mai 1916.

(Ordre du 21. mai 1916.) Sartori (Lucien), sous-lieutenant observateur à l'escadrille M. F. 7 : officier remarquablement doué qui joignait à des connaissances professionnelles étendues des qualités d'entrain, de courage et de décision qui en faisaient un excellent observateur. Le 28 avril 1916, chargé d'une reconnaissance à l'intérieur des lignes ennemies, a trouvé une mort glorieuse en la poursuivant en dépit d'un tir d'artillerie très précis qui a fini par mettre le feu à son appeil et l'abattre au sol Grès (Emile), caporal pilote à l'escadrille C. 64 (2e groupe d'aviation) ; jeune pilote qui s'est fait remarquer dès son arrivée au front par son adresse et son audace. Le 16 mai 1916, chargé d'une mission de

protection n'a pas hésité à engager la lutte à courte distance avec deux appareils ennemis, obligeant l'un à descendre précipilaminent et à atterrir dans le voisinage des lignes et mettant l'autre en fuite. Ayant eu de nombreuses balles dans son appareil, un réservoir percé et les commandes des moteurs endommagées, n'a dû de pouvoir rentrer au terrain qu'à son habileté et à son sang-froid.

Vitecocq (Louis). mie 3.8/i3, soldat de 2e classe, mitrailleur à l'escadrille C. 64 (2' groupe d'aviation) ; mitrailleur volontaire, s'offre pour toutes les missions périlleuses et fait preuve d'adresse, de sang-froid et de bravoure. Le 16 niai 1916 aiui cours d'une mission de protection, a, par la précision de son feu, réussi à dégager un de nos appareils, forçant l'un des avions ennemis à atterrir précipitamment au voisinage aes lignes et mettant l'autre en fuite.

(Ordre du 24 mai 1916.) Martenot de Gordoux (André), caporal pilote a l'escadrille C. 28, mie 8765 : le 20 mai, a attaqué à courte distance un avion ennemi, le forçant à atterrir à proximité des lignes, le (pilote hors de combat ; atteint, dans la lutte, d'une balle qui lui a enlevé deux doigts au pied et fait une blessure grave au mollet, n'a dû de ramener son appareil au terrain d'atterrissage qu'à son habileté et à son énergie.

Martin (Maurice), soldat de 2e classe, mitrailleur à l'escadrille C. 28, mie 1754 mitrailleur adroit, plein de sang-froid et de calme, toujours à l'affût d'une mission périlleuse. Le 20 mai, a attaqué à courte distance un appareil ennemi, le contraignant à atterrir à proximité des lignes, en mettant par son feu, le pilote hors de combat ; a eu lui-même son appareil frappé de nombreuses balles et son pilote atteint de deux blessures graves.

(Ordre du 21 mai 1916.) Mion (Adrien), sergent pilote à l'escadrille C. 27 : pilote ayant des qualités d'adresse et de décision remarquables : a plus de 135 heures de vol sur l'ennemi. A eu quatorze combats aériens et, pair deux fois, a obligé l'ennemi à atterrir. Attaqué le 16 mai 1916, par un avion de chasse allemand, a su habilement le manœuvrer et n'a rompu le combat que l'appareil criblé de balles et l'observateur grièvement blessé.

(Ordre du 30 mai 1916) Desurmont, maréchal des logis pilote à l'escadrille M. F. 35 : a montré les plus belles qualités d'énergie, de conscience et de sang-froid dans l'accomplissement des missions confiées, au-dessus des secteurs les plus dangereux. Le 27 mai 1916, a été tué au retour d'une reconnaissance.

(Ordre du 31 mai 1916.) Franz, sous-lieutenant observateur à une escadrille : jeune officier observateur en avion de grande valeur ; joignant à un très grand courage un sang-froid remarquable. Mort des suites de ses blessures reçues au cours d'une reconnaissance.

Léo (Philippe), sous-lieutenant de l'escadrille M. F. 7 : pilote d'une grande adresse, professant le plus complet mépris pour le danger. Toujours volontaire pour les missions les pli.s périlleuses. A survolé le 15 mars 1916 le terrain d'une attaque à moins de 400 mètres pour mieux se rendre comple du résultât de l'opération. Le 28 avril 1916, a poursuivi une mission de reconnaissance dans les lignes ennemies en dépit d'un tir d'artillerie extrêmement précis qui a fini par mettre le feu à son appareil et l'abattre au sol, trouvant ainsi une mort glorieuse.

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Revoil, sergent pilote à une escadrille : excellent pilote, plein d'allant et de bravoure. A fait de nombreuses reconnaissances sur les lignes ennemies dans lesquelles il a engagé plusieurs combats contre des appareils plw rapides et mieux armés. Tué au cours d'une reconnaissance.

(Ordre du 2i mai 1916.) Joux (Etienne), capitaine, commandant un dirigeable : excellent pilote de dirigeable, qui a montré en toutes circonstances les plus belles qualités de courage et d'énergie. Dans la nuit du 2,1 au 22 mai 1916, a réussi, malgré une violente canonnade de la part de l'ennemi, a bombarder une gare ou avaient lieu des mouvements de trains militaires.

de Geffrier (Hubert), lieutenant observateur à l'escadrille V. B. 107 : jeune officier observateur qui à pris part à -sept bombardements de nuit dont plusieurs effectués sur le même objectif et qui s'est signalé chaque fois par son sang-froid et son courage, notamment le 18 avril 1916 où il eut son avion atteint. Blessé en octobre 1915 au cours d'un combat aérien.

Nogues (Maurice), lieutenant à titre temporaire, pilote à l'escadrille V. B. 107 : pilote remarquablement adroit et audacieux. Commandant une escadrille, a entraîné tout son personnel aux vols de nuit et a exécuté, à la tête de celui-ci plusieurs bombardements.

S'est particulièrement distingué le 16 avril 1916 où obligé de voler très bas pour voir l'objectif, il a été en butte à un feu de mitrailleuses particulièrement violent et a eu son avion atteint de plusieurs balles.

(Ordre du 27 mai 1916.) Raty (Jean-G<ui§tav.e), sous-lieutenant pilote au groupe des escadrilles du camp retranché de X. : pilote émérite, plein d'allant et d'énergie, a effectué de nombreux barrages et accompagné, à plusieurs reprises, des missions de bombardement, livrant avec succès des combats aux avions ennemis. Le 21 mai 1916, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu dans nos lignes.

Carlier (Jacques), caporal mitrailleur à l'escadrille V. B. 107 : caporal mitrailleur plein d'entrain et de dévouement. A effectué, au-delà des lignes ennemies,

trente-cinq bombardements dont quatre de nuit. S'est particulièrement distingué le 23 septembre 1915, nu cours d'une opération exécutée à trente kilomètres dans les lignes allemandes ; poursuivi par un avion ennemi, a tenu son adversaire en respect tout en accomplissant sa mission, et est rentré avec son appareil criblé de balles.

(Ordre du 31 ma% 1916.) CITATION A L'ORDRE DU CORPS D'ARMEE Weyl vi voberl), commandant la 53° compagnie d'aérostieiis de campagne : a rendu, depuis le début de la campagne, des services de premier ordre comme observateur en ballon captif. A obtenu de l'unité qu'il commande un rendement exceptionnel au cours de la préparation d'une offensive.

(Ordre dIt 3 mai 1916.) CITATION A L'ORDRE DE L'ARMEE

Jullien de Courcelles (Smaragd), maréchal des logis à l'escadrille N. 65 : ne cesse de se signaler par son activité et son audiace. Le 23 janvier, a mis en fuite un avion ennemi attaquant un appareil de bombardement. Le 24, n'a pas hésité à se placer dans des conditions plus périlleuses pour mieux rejoindre un avion trop rapide, a essuyé son feu attendant d'être à bonne portée, a reçu 11 balles dans son appareil, dont 2 dans les organes vitaux : moleur, réservoir, atteint luimême, n'a rompu le combat qu'à l'arrivée de ses camarades et a réussi à ramener son appareil.

(Ordre du 22 lévrier 1916.) CITATION L'ORDRE DU GROUPE DES ESCADRILLES DE BOMBARDEMENT

Jullien de Courcelles (Smaragd-M'arie-Chairlcs-l lonry), maréchal des logis à l'escadrille N. 65 : a attaqué a sept reprises différentes des avions ennemis. Le 20 décembre, a attaqué à 20 mètres un avion ennemi dans les lignes adverses et l'a foreé à atterrir. Fait preuve journellement d'audace et de mépris du danegr.

(Ordre du 5 janvier 1916.)

Le iDon Michelin t'x MILLION A XOf; AVIATEURS

j lès le 5 août 1914, MM. André et Edouard Michelin dont la clairvoyance pour ainsi dire prophétique et la large libéralité avaient déjà si utilement aidé aux progrès des applications militaires de l'avion, mettaient à la disposition de M. 1G président de la République une somme de un million de francs, pour être répartie, dès la fin des hostilités, entre les aviateurs ayant rendu des services particulièrement éclatants.

En raison de la prolongation de la guerre, des risques sans cesse accrus auxquels sont exposés nos soldats de l'air, MM. Michelin ont pensé qu'il y avait lieu de ne pas attendre cette échéance glorieuse. Les généreux donateurs ont donc demandé dès le 10 mars 1916 à M. le Président de la République, qu'une somme de 900.000 francs fut prélevée, dès maintenant, sur le million offert par eux et répartie entre les aviateurs militaires, par les soins et sous le contrôle d'une Commission désignée par le ministre de la Guerre, l'Aéro-Club de France et la Ligue aéronautique de France.

Cette proposition ayant été acceptée par M. le ministre de là Guerre, la Commission de répartition et de contrôle du don Michelin a été constituée. Elle est composée comme suit

Président : M. Kleine, inspecteur @ général, directeur de l'Ecole des Ponts et Chaussées, président de la Ligue Aéronautique de France.

Membres désignés par le ministre de la Guerre :

MM. le commandant Faure (direction de l'aéronautique), le capitaine Guillot (cabinet du ministre), le capitaine Mouchard (Grand Quartier Général).

Membres de l'Aéro-Club de France (Cummission d'Aviation) : MM. Robert Esnault Pelterie, piésident de la Chambre Syndicale des Industries Aéronautiques ; Georges Besançon, secrétaire général de l'Aéro-Club de France, Lucien Marchis, professeur du Cours d'Aviation à la Sorbonne.

Membres de la Ligue Aéronautique de France : MM.

le général de Lacroix, ancien généralissime ; Etienne Flandin, député ; Daniel Berthelot, membre de l'Académie de medecine.

Les sommes à allouer sont destinées à récompenser les aviateurs titulaires d'actions d'éclat dont les résultats auront été particulièrement fructueux pour le pays. Selon le désir manifesté par le mi ustre de la Guerre, la Commission, en raison de la diversité des cas soumis à son appréciation, fixera elle-même le montant de ces récompenses.

Les 100.000 francs complétant le million seront réservé* jusqu'à la fin de la guerre, pour récompenser l'opération aérienne qui aura rendu les services les plus importants tu iays en contribuant par exemple au gain d'une bataille ou en transformant une retraite ennemie en débâcle, etc.

Ainsi se trouvera assurée, de la façon la plus équitable, la transmission à de glorieux soldats d'une des plus magnifiques et des plus méritées libéralités patriotiques que cette guerre ait suscitées.


Les Deuils de l'Aéronautique ALEXANDRE (Maurice), sous-lieutenant d'artillerie, obsr' vateur en avion, mort pour là France à vingt-quatre ans.

ALLONCLE (Philippe), mitrailleur à l'escadrille C. 61 Tombé au cours d'un combat contre un avion ennemi. - Citation. -

ANTONIOLI (Jean-Thomas-Marie), lieutenant-aviateur, né le 20 octobre 1877, à Nice, titulaire du brevet de pilote-aviateur do 'Aé.C.F., N° 3141, délivré le 29 mars 1916, épreuves passéas sur Voisin, tué à l'ennemi le 21 mars 1916.

BOYER (Georges), officier observateur, tué le 28 mai, à l'âge de 26 ans, au retour d'une reconnaissance en avion, où il avait été inutilement canonné par les Bulgares, par suite d'un atterrissage malheureux sur un terrain difficile.

CHANTECLAIR (Paul-Auguste), caporal pilote, né le 17 mars 1891, à Paris, titulaire du brevet de pilote-aviateur de l'Aé.C.F. n° 3203 du 29 mars 1916 sur Blériot, tué en ser vice commandé le 10 juin 1916. Croix de guerre.

CHAPMAN (Victor), pilote américain a été tué le 24 juin dans un combat d'aéroplanes sur le front français. rV0Ir l'Aérophile de juin, page 161.)

FRANZ, sous-lieutenant observateur à une escadrille. Mort des suites de blessures reçues au cours d'une reconnais sance. Citation.

GARET (Marcel), sergent aviateur, né le 24 janvier 1891, à Paris, titulaire du brevet de l'Aé.C.F., n° 1751, obtenu le 6 janvier 1915, sur M.-Farman, décoré de ia médaille mili taire et cité trois fois dont deux à l'ordre de l'armée. Survolé par un Folîker sur le front de Verdun, le 2 juillet, le sergent Garet réussit à l'abattre, mais son appareil fui accroché dans la chute de l'avion ennemi et entraîné avec lui.

GARRfAU (Henri-Victor), lieutenant à l'escadrille M. F. 41: officier remarquable, a trouvé une mort glorieuse au cours d'un combat contre plusieurs avions ennemis. Citation.

GAUTHIER (René), sous-lieutenant d'artillerie aviateur, tué à l'ennemi. Croix de guerre. GICDICELLI (Gaston-Henri-Félix), sergent pilote aviateur à l'escadrille C. 27, né le 12 janvier 1889, à Nice, titulaire du brevet de pilote de l'Aé.C.F. n° 3144 du 29 mars 1916, sur Caudron, tué à l'ennemi le 9 avril 1916. Citation GONNET-THOMAS (Louis), capitaine pilote-aviateur à l'escadrille N. 65, né le 11 mai 1879, à Paris, titulaire du Drevet de pilote de l'Aé.C.F. n° 2295 du 15 septembre 1915 sur Nieuport. Mort au champ d'honneur le 2 mai 1916. Citation.

JAYME (Charles-Joseph), mécanicien bombardier à l'escadrille V.B. 108. A trouvé la mort au cours d'un vol. Citation. JAULIN, sous-lieutenant observateur à l'escadrille MF M: LACOUTURE (Jacques-Emile), lieutenant pilote à l'escadrille MF 62, né le 29 décembre 1886, à Cognac (Charente), titulaire du brevet de l'Aé.C.F. n° 2091, délivré le 25 -juin 1915, épreuves passées sur M.-F. ; tués glorieusement le 23 avril 1916 en accomplissant une mission photographique. Citation.

LANDRE (André), lieutenant à l'escadrille C 18, observateur en avion. Tué le 5 mai 1916 dans un combat aérien.

Citation.

MARCHAND (Gaston-Emile-Marie), lieutenant à l'escadrille C. 27. A été tué au cours d'un combat. Citation.

MARCOT (François), maréchal des logis pilote à l'escadrille C. 51. Tombé au cours d'un combat contre un avion ennemi. Citation.

RANSON (Joseph), lieutenant aviateur, Croix de guerre avec' palmes, tombé au champ d'honneur au cours d'un combat, aérien le 25 juin.

SAINT-DIDIER (de) (René), maréchal des logis-pilote aviateur à l'escadrille M.F. 35, né le 7 septembre 1887, à Limoges (Haute-Vienne), titulaire du brevet de pilote de l'Aé.C.F.

no 2113, délivré le 6 juillet 1915 sur M.-Farman. Blessé mortellement, le 25 mars 1916, au cours d'un combat aérien avec un fokker Citation. - SCAMPUCCI : pilote à l'escadrille V.B. 108. Engagé pour la durée de la guerre. A trouvé la mort dans une chute d'avion au cours d'un vol d'entraînement. Citation.

SRASSKOFF, sous-lieutenant ; WLADIMIROFF, sous officier ; Aviateurs russes, ont péri héroïquement sur le front oriental le 25 juin 1916.

VINOT (Maurice), effectuant un voyage aérien, est tomné aux environs de Pont-Levoy mortellement blèssé..C VIVIEN (Loùis), sousdiéutenant, observateur à l'ëscadr'lle.

C. 56. A trouvé une mort gloriéuse le 18 mai 1916 dans lm combat aérien. Cltâtion W ADUINGTON (Gharles-Pondiell) lieutenant aviateur, tombé en mer. Son corps â été repêché par tfn chalutier à Ymuiden (Hollande), en juin.

Nécrologie Mort du vicomte DECAZES. — Nous apprenons avec un profond regret la mort du vicomte Decazes, décédé le 28 avril dernier. Ingénieur de mérite, il avait été des premiers, alors que ces questions étaient à peu près complètement négligées, à s'occuper d'aérodynamique. Il publiait dès 1894, dans i'A::iro phile, un important, mémoire sur la théorie des flottements dynamiques.

Ses recherches se portèrent ensuite sur l'hélice sustentatrice et, en 1901, avec M. Georges Besançon, il faisait breveter « l'Hélicoplane », combinaison de l'hélicoptère et ,h, plans sustentateurs, dont une .hélice réalisée et construite dès 1902 en collaboration avec Georges Besançon attira vivement l'attention à cette époque. (Voir VAérophile, décembre 1902, page 303 ; janvier 1903, page 8 ; février 1903, page 40; mars '1903, page 66; juin 1903, page 138; avril 1904, page 80 ; avril .1905, page 92 ; octobre 1905, page 224.) Quelque temps avant la guerre, le vicomte Decazes avait achevé un grand appareil fondé sur l"s mêmes principes et qui avaient déjà donné de premiers résultats. (Voir l'Aérophile du 15 janvier 1913, page 38.) Dès la mobilisation et bien qu'il fùt depuis longtemps libérée de toute obligation militaire, il avait contracté un engagement dans l'aviation militaire. Il fut ainsi attaché quelque temps au laboratoire d'aéronautique, mais son rêve était de devenir pilote et de voler à l'ennemi.

Il avait sans doute trop présumé de ses forces, et la mort nous a ravi- cet excellent Français avant qu'il ait pu assister, à la victoire définitive.

C'est un bon serviteur de l'aviation qui disparait, l'un des hommes qui connaissaient assurément le mieux le problème de l'hélicoptère.

L'Aérophile perd en lui un de ses collaborateurs de la première heure, l'un, de ceux dont il était le plus fier.

Nous prions ses proches d'agréer dans le deuil qui les frappe, l'expression émue de nos profondes sympathies.

Mort de M; Joseph JAUBERT. — Nous enregistrons avec regret la mort de M. Joseph Jaubert, chef du service physique et météorologique de l'observatoire de Montsouris et de l'annexe de la tour Saint-Jacques, décédé le 21 juin dernier, à l'âge de cinquante-cinq ans. M. Joseph Jaubert, très connu et très estimé dans les milieux scientifiques, laisse une œuvre remarquable sur la Climatologie des environs de Paris, la Pluie dans les régions parisiennes.

M. Joseph Jaubert, né à Lyon le 23 juin 1861, comptait de nombreuses sympathies dans les milieux aéronautiques : il avait toujours préconisé la ballon comme un précieux instrument d'investigation et de recherches et avait organisé do nombreuses excursions scientifiques auxquelles luimême prenait souvent part. En 1905, chargé avec le comte de La Vaulx d'une mission du gouvernement, il avait fait en ballon, en Algérie, d'intéressantes observations sur l'éclipsé totale du 30 août, observations relatées dans l'Aérophile de février 1906, page 38.

C'est un savant distingué et un homme particulièrement sympathique qui disparaît.

Les vengeurs de Pégoud Dans le dernier numéro (Aérophile des 1er-15 juin, page 169), nous relations que l'aviateur allemand Kanduelski, qui tua notre héroïque Pégoud, avait été abattu la 18 juin par l'avion piloté par le sergent Robert L

Ce vaillant aviateur a signalé lui-même que les véritables auteurs de cet exploit étaient ses camarades le sergent pilote Roger R. et le caporal mitrailleur M.

Le sergent Roger-Paul R , né à Pau le 4 avril 1894 est titulaire du brevet de pilote-aviateur de l'AéroClub de France n° 2372 délivré le 15 septembre 1915, épreuves passées sur Caudron. Il a été décoré de la médaille militaire le 22 juin en Alsace et possédait déjà deux citations.


LE ROLE JDE LA CARTE AÉRONAUTIQUE

Les reconnaissances par avions privent être de deux sortes : tantôt elles I ont un but précis soit : repérer l'emplacement occupé par l'artillerie, la situation de nouvelles tranchées, voir si tel village est occupé par des troupes, ■— tantôt la reconnaissance est de large envergure, comme d'explorer une région et d'y 'noter au passage tous les mouvements de troupe qui peu-

vent s'y produire ; d'al 1er procéder au bombardement des voies ferrées ou de fabriques de munitions.

Dans le premier cas, les cartes à très grandes échelles sont indispensables, le 80.000e ou même le 10.000e, "ommè les canevas d'artilerie sur lesquels les moindres dé tails relatant l'emplacement de tranchées, bovaux de communication, emplacement de , batteries, e tc., figurent.

Dans l'autre cas, les reconnaissances sont facilitées par l'établissement de cartes appropriées.

L'observateur, ou à son défaut, le pilote, devant être à même de pouvoir, déduire d'une simple ins pection de la carte, les emplacements probables des différentes armes, et, malgré l'altitude et la rapidité du vol,reconnaître constamment, par les repères naturels, l'exacti-

tude de l'itinéraire à suivre et des points à noter.

Il est donc nécessaire, afin de faci!iter au pilote la reconnaissance des régions qu'il traverse, d'in-

'Etat d'avancement des cartes aéronautiques de l'Aéro-Club de France publiées sous le patronage et avec le concours du Ministère des Travaux Publics.

diquer sur des cartes spéciales et de façon aussi apparente que possible les repères naturels qu'offre le sol à survoler (.rivières, routes, contours des bois, voies ferrées, forme de grandes agglomérations, etc.)..

Avec la collaboration de tous les aviateurs militaires et civils, de la Commission permanente de Navigation Aérienne au Ministère des Travaux publics, des représentants officiels du Ministre de la Guerre, du Service géographique de l'Armée et des personnalités civiles des plus compétentes, qui composent la Commission de Cartographie de l'Aéro-Club, l'œuvre commencée il y a six ans et due à l'initiative du général Roques, ministre de la Guerre, alors président de cette

Commission, permet d'offrir actuellement à l'armée la carte qui est jugée indispensable aux besoins de l'Aéronautique militaire. ,

C'est du reste conformément aux désirs mêmes exprimés par les services de l'Aéronautique militaire que l'ordre d'exécution des feuilles a été établi (l'assemblage des 23 feuilles actuellement publiées, représente,

pour notre front, tout le théâtre des hostilités).

Au fur et à mesure de l'avancement de ses travaux, sur l'indication des intéressés, la Commission de Cartographie, fit apporter de nombreuses amélioration au type primitif. Afin de permettre aux pilotes mili t a i r e s de posséder désormais, une série complète de cartes d'un type unique et portant les toutes dernières améliorations, l'Aéro-Club vient de faire unifier la série des feuilles parues.

Indépendamment del'assemblage plus correct de ces nouvelles feuilles,cette unification simplifiera énormément l'enseignement de la lecture de la carte, si nécessaire aux jeunes pilotes, qui auront désormais à étudier un document conçu pour eux ; cette carte leur mettra facilement en lumière les renseignements indispensables dont ils ont fréquemment un si urgent besoin, en cours de vol.

Le Grand Quartier Général Britannique,quidepuis près d'une année, réserve presque exclusivementàses

pilotes les feuilles de Boulogne (01)—Arras (02) ,-Amiens (92) — Lille (03) représentant la zone de ses opérations militaires, trouvera certainement une nouvelle satisfaction à posséder la feuille d'Amiens, nouveau type qui va lui être livrée ces jours ( prochains.

L'Aéro-Club de France pense faire encore, utile et bonne besogne en poursuivant avec une vigueur nouvelle, l'œuvre entreprise il y a six ans, sous les auspices de notre Ministre de la Guerre, qui à cette époque, ccmme aujourd'hui, a su prévoir et assurer le succès de tout ce qui peut concourir à la sécurité et à la grandeur de la France.

L'aviateur allemand Max Immelmann Il est aujourd'hui confirmé que l'aviateur allemand Immelmann dont nous annoncions la mort dans l'.Aéro= pile des ler-15 juin a sucombé sous les coups d'un avion anglais F. E. (type Henri Farman) que montaient le lieuten.trft-pilote :M:a Cubbry et le caporal mitrailleur Waller. Immelman fut abattu au-dessus d'.Aunay, près de Lens, en arrière des lignes allemandes, le 18 juin vers 9 heures du soir.

Quelques jours après par un chevaleresque hommage des avions anghis allaient jeter dans les lignes allemandes une magnifique couronne ornée de rubans noirs et à laquelle était attachée une carte portant ces mots : « A la mémoire d'un brave et vaillant adversaire ; de la part du corps d'aviation britannique ».

Max Immelman à été inhumé au cimetière de Tolkewitz, après de pompeuses funérailles auxquelles l'empereur et le roi de Saxe s'étaient fait représenter.

Pendant les discours, le lieu de la cérémonie fut survolé par plusieurs avions et un zeppelin qui laissa tom-

ber deux grandes banderoles aux couleurs allemandes et saxonnes portant des gerbes de fleurs qui furent déposées sur le cercueil.

Max Immelmann est né le 21 septembre 1890, à Dresde.

Incorporé, le 18 août 1914, au 1er régiment des Çhemins de fer, il entra sur sa demande, le 13 novembre 1914, à l'Ecole d'aviation de Johannisthal, où il passa .les trois examens réglementaires les 9 et 11 février et, 26 mars 1915.

Envoyé dans une escadrille, sur le front de Champagne au début d'avril 1915, le mois suivant il était affecté à une autre escadrille opérant dans le nord de la France, où il se trouva avec Boelke.

Le 1er avril 1915, il accomplissait son premier vol de chasse sur Fokker, abattant, son premier avion anglais.

En juin dernier, il indiquait 15 avions anglais descendus, dont 14 dans leurs lignes. Nommé officier le 15 juillet 1915, il était promu lieutenant le 18 avril 1916. Au quatrième avion descendu, cité pour la première fois, à l'ordre de l'armée, Immelmann recevait l'ordre « Pour le Mérite » au huitième et, au douzième, la croix de commandeur de Saint-Henri.


BULLETIN OFFICIEL DE LHÊROCLUB DE FRANCE SOCIÍTÉ RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE — SIÈGE SOCIAL: 35 rue Franois-l", PARIS (VIIIII) Téléphone : Passy 66-21 et 25-61. — Télégraphe: Aéro-Club, Paris Pare d'Aérostatlon : avenne Bernard-Paliasy, Coteaux de St-Cloud. Tél. 288 (Saint-Olond)

Csnvocàtions Conseil d'Administration, jeudi 3 août, à 5. heures, Grmité de Direction, jeudi 3 août, à 5. h. 30.

Comité de direction Séance du 6 juillet 1916 J Prése-nls : MM. Henry DEUTSCH DE LA MEURTIIE, président; Georges BESANÇON, commandant FEnnus, E. GIRAf'D. G. 'LEBRUN. BACHELARD, A. NICOLLEAe, E Currox, Tableau d'Honneur Les motits des décorations, citations ou promotions dont nos membres appartenant à la 5" arme ont été l'objet, figurent'au tableau d'honneur de l'Aéronautique militaire.

Mort au champ d'honneur Le président salue la mémoire de notre collègue ANIHŒ THOME, ,député de Rambouillet, sous-lieutenant à rétal-major d'une brigade d'infantewie, titulaire de la Légion d'honneur et de la croix de guerre avec palme, tombé au champ d'honneur.

,Oltieier d'Nat,-maior de réserve, affecté à un poste de l'arriére, dit - la citaiion, dont il fut l'objet, il avait de- mandé à venir sur le front. Il a été grièvement blessé ù son poste de combat, aux côtés de son commandant de brigade.

Puis le président donne connaissance des distinctions suivantes : LEGION D'HONNEUR Pour chevaliers

PAUL LAUTIENCEAU, lieutenant à la 6e compagnie du 1358 régiment d'infanterie : Officier très energique. Chargé le 30 octobre 1914 d'attaquer une ferme fortement défendue, s'est vaillamment élancé à l'assaut, entraînant ses hommes par son exemple ; a été, blessé le soir même, en allant rechercher le corps d'un de ses camarades tombé près des lignes allemandes.

Atteint de nouveau de multiples blessures, deux jours plus tard, au cours d'iul violent bombardement, a conservé tout son' sang-froid et a continué à exercer son commandement jusqu'à la nuit.

-SÉBASTIEN DE NEUFVILLE, sous-lieutenant à l'escadrille N. 65. (Voii-Ile motil ait cc Tableau d'honnieur de l'Aéronautique militaire ».)

HT GrIES DE ROCHEFOIlT, sergent, pilote à l'escadrille d'une armée.

(Voir le motif au « Tableau d'honneur de l'Aéronautique militaire ».)

MEDAILLE. MILITAIRE

ROGER RIBIÈRE, adjudant, à une escadrille.

(Voir le motif au çc Tableau d'honneur de l'Aéronautique militaire ».)

CITATIONS A l'ordre. fie l'année HUGUES DE ROCHEFORT, sergent au 20 groupe d'aviation.

(Voir le rjxotif au « Tableau d'honneur de l'Aéronautique militaire ».) A LUE m: DE MOXTIGNY, lieutenant à la 110° batterie A de 58 du 37e régiment d'artillerie.

Officier plein d'énergie et d'entrain, commandant une bal teric de 58, depuis neuf mois. a fait preuve en toutes circonstances, des plus brillantes qualités de commandement.

Très brave et d'un dévouement absolu, déjà blessé en 1915, a reçu une deuxième blessure au cours d'une reconnaissance en terrain violemment battu, le 9 mai 1916. Auolll tout d'abord refusé de se faire évacuer, n'a consenti i quitter son commandel/will que sur un ordre formel.

ROBERT WEYL, commandant 'la- -33* compagnie d'aél'C!sHers l1,c camp.<lgDC.

rostiers de campagne. , (Voir le motif au « Tableau d'honn-aur de l'Aéronautique militaire ».) , PROMOTIQNS

Au grade de capitaine du lieutenant ROREnT WEYL, commandant la 33e compagnie d'aérostiers de campagne. ■

Au grade d'ingénieur principal hydrographe de noire collègue LEINEIUGEL LE COCQ, pour services rendus h la fabrication des munitions.

Après cette lecture,.le président, au nom du comité, adresse à tous nos vaillants collègues de cordiales et chaleureuses félicita Lions.

Puis, en rendant un dernier hommage à leur m-émoire, le président fait part des citations décernées A ceux des nôtres dont la mort glorieuse a été mentionnée à nos précédents résumés.

Ce sont : VICTOR BACON, capitaine à titre temporaire, observateur mitrailleur à l'escadrille M. F. 29. (Voir le motif au « Tableau de l'Aéronautique militaire ».) RENÉ CHASSERIAlm, capitaine, commandant la 28" batterie du 6" agiraient d'artillerie de campagne. Au cours des combats du 25 au 31 mars 1916, a fait pr'euve d'un courage îet d'un sang-froid remarquables en assurant jusqu'à la dernière minute, le service de sa batterie réduite à une seule pièce par un bombardement in cessant d'obus de gros calibre.

HONORÉ nE LAREINTY-THOLOZAN, capitaine, comman- dant l'escadrille N. 73.

(Voir le motif au « Tableau d'honneur de l'Aéronautique militaire ».) GEORGES SrIESS, sergent à la 53e compagnie d'aéros^ tiers.

(Voir le motif ait « Tableau de VAéronautique militaire ».) CHARLES DE TRICORNOT DE ROSE, chef d'escadron au (Voir le motif au « Tableau de l'Aéronautique militaire ».

PHILIPPE LÉo, sous-lieutenant à l'escadrille M. F. 7.

(Voir le motif au « Tableau de VAéronautique militaire ).1


Lécès. — En termes émus, le président dit combien nous avons été attristés par la nouvelle de la mort de notre distingué collègue, le vicomte DECAZES, qui a payé de sa vie le dévouement qu'il avait témoigné à son pays.

Malgré son âge, le vicomte Decazes n'avait pas hésité à s'engager dans les rangs de l'armée frança'se et il a été emporté par une maladie contractée au service.

C'était un de nos collègues les plus courtois ; il avait consacré tous ses efforts d'intelligence au service de l'aviation en général, et de l'étude de l'hélicoptère en particulier.

Le président signale également la mort de M. JOSIJPH JAUBERT, directeur de l'Observatoire de Montsouris, décédé le 20 juin, à la suite d'une longue maladie.

M. Jaubert, membre de notre Commission scientifique, n'hésitait jamais à nous apporter les avis éclairés de son esprit scientifique et a rendu dans ce sens de précieux services à nos pilotes aéronaules.

Auteur * d'ouvrages remarquables sur la ctmatologie.

il était de ceux qui ont compris, des premiers, l'importance du ballon pour les observations météorologiques.

A notre collègue, M° Louis Schmoll. avocat à la Cour d'appel de Paris, nous adressons l'expression de nos sincères condoléances pour la perte cruelle qu'il vient d'éprouver en la personne de son père, M. EH.NEST SCHMOLL.

Admissions. - Sont admis à Vunaninfté du scrutin de ballottage : MM. Gilbert Durand, présenté par MM. Georges Besançon et A. Eichelbrenner ; Marcel Bloch, présenté par MM. Georges Besançon et Georges Blanchet ; Bernard de Lille de Loture, présenté par MM. Georges Besançon et Georges Blanchet; Jean Boyard, présenté par MM. Georges Besançon et Louis Godard ; Aimé Vallet, présenté par M. René de Malherbe et Jules de Laireinty-Tholozan ; Edmond Coutaud-Delpech, présenté par MM. Georges Besançon et Blondel la Rougery.

Brevets de pilotes aviateurs. — Sont ratifiés aux fins d'homologation de nombreux brevets de pilotes aviateurs.

Commission d'Aviation AVIS AUX AVIATEURS BREVETES MILITAIRES

Obtention du brevet de pilote-aviateur de l'Aéro-Club de France

La Commission d'aviation rappelle aux aviateurs brevetés militaires que l'Aéro-Club de France, après entente avec le sous-secrétariat de l'Aéronautique, a décidé d'accorder le brevet de pilote-aviateur de lAé.

C. 1'., par équivalence, aux titulaires du brevet d'aviateur militaire, ce, à titre exceptionnel et pendant la duré ; de la guerre exclusivement.

La demande doit être formulée sur des imprimés établis à cet effet et tenus à la disposition de MM. les aviateurs militaires dans toutes les écoles, et dans les escadrilles. Les demandes sont centralisées par M. le capitaine Íommandant, qui les fait parvenir à l'inspection des écoles d'aviation ; celle-ci les transmet a la Commission d'aviation de l'Aéro-Club de France.

Donnez-nous de vos nouvelles Ce n'est pas sans raison que nous répétons avec insistance ce pressant appel.

A mesure que la guerre se prolonge, que les unites se déplacent, que les situations militaires individuelles se modifient, il devient de plus en plus utile de recueillir et de centraliser les indications relat'ves à nos camarades mobilisés. C'est le moyen le plus efficace de les aider à maintenir entre eux des relations brusquement interrompues et de faire de l'Aéro-Club de France un lien d'union entre tous les sociétaires.

Bien que la vie militaire ne se prête guère aux longues correspondances, que nos membres nous donnent donc de leurs nouvelles, qu'ils nous transmettent celles qu'ils auront pu personnellement avoir sur d'autres camarades, qu'ils nous disent où ils sont, ce qu'ils font.

Cela nous permettra, par l'envoi de l'Aérophile et de circulaires spéciales, de les renseigner eux-mêmes sur ce que deviennent leurs collègues et leurs amis.

LES PERTES AÉRIENNES AUSTRO - ALLEMANDES

Il est assez difficile de dresser un bilan exact des pertes subies par l'ennemi dans la guerre aérienne. Celles-ci pouvant parfois être aisément contestées, les Allemands et les Autrichiens ne s'en font pas faute.

Cependant à s'en tenir aux communiqués des Alliés, dont la sincérité ne saurait être mise en doute, les engins aériens austro-allemands ont été terriblement éprouvés depuis le début des hostilités.

Le mois de mars leur fut particulièrement désastreux Du 13 avril au 13 mai ils ont subi aussi des pertes moins considérables mais extrêmement sérieuses comme on en jugera par le bilan ci-après : 58 avions, 2 saucisses (sur le front oriental" 3 zeppelins (côte de Norvège, de Schleswig et à Salonique).

Selon des lenseignements non officiels un quatrième zeppelin aurait été détruit lors du bombardement du hangar de Zeebrugge.

Au cours des quatre derniers mois, d'après les communiqués alliés, ils ont perdu 191 avions, 8 zeppelins (11 en tenant compte des destructions non officiellement constatées), 15 saucisses, 6 autres aérostats, un dirigeable système « Mi litaire » et environ 10 hydravions.

Depuis le début de la guerre, on estime les pertes des austro-allemands (sans parler des' Turcs et des Bulgares), à une huitaine de zeppelins, une dizaine de dirigeables d'autres systèmes, 450 avions détruits ou capturés, 40 hydravions et autant de saucisses descendus.

On voit qu'aviateurs et canonniers alliés ont fait de la bonne besogne.

Berlin il est vrai n'est pas d'accord sur ces chiffres, et le communiqué allemand du 6 juin prétend que les pertes aériennes des Alliés pendant le mois de mai s'élevait à 43 avions se décomposant ainsi : abattus en combat aérien 36 ; abattus par la défense terrestre : 9 ; involontairement dans les lignes allemandes : 2.

En revanche les Allemands n'auraient perdu dans le mémo laps de temps que 10 avions, dont Il descendus en combat aérien et 5 non rentrés pour des causes non indiquées.

* "k

Avec la même désinvolture, le communiqué allemand du 7 juillet octroie généreusement pour le mois de juin, aux Anglais et aux Français réunis son lourd bilan de 37 avions détruits ou pris se décomposant ainsi : appareils anglais et français descendus dans des combats aériens, 23 avions ; abattue par les batteries terrestres, 10 avions ; descendus involontairement dans les lignes allemandes, 3 appareils , fris à la suite d'atterrissage pour déposer des espions,.

1 appareil, soit en tout 37 appareils.

Dans le même mois de juin, les Allemands n'auraient perdu que 7 avions, dont 2 descendus en combat aérien, 1 abattu par les batteries terrestres, 4 disparus.

L'Etat-Major français a cru devoir réfuter des affirmations aussi audacieuses. En réalité, devant le front français, en juin il y a eu 18 avions allemands abattus et 7 gravement endommagés ; devant le front britannique, 3 avions allemands descendus dans les lignes anglaises et 7 abattus dans les lignes allemandes auxquels peuvent s'ajouter 11 avions au sujet desquels on n'a pas de certitude mais qui sont probablement descendus dans les lignes allemandes.

L'ennemi a donc perdu sur le front franco-anglais non pas 7 mais bien 28 avions auxquels s'en ajoutent 18 autres endommagés ou probablement descendus dans les lignes allemandes.

Les pertes d'avions français et anglais réunies s'élèvent pour le même mois de juin non pas à 37 mais seulement à 22 avions (14 français et 8 anglais).


Liste des Brevets relatifs à l'Aéronautique délivrés en pranee du 1er Juillet 1914 au 15 Octobre 1915

471027. — HINEK. — Stabilisateur automatique.

471046. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. — Flotteur à fond élastique pour hydroaéroplane.

471195. — NOBBS ET THOMAS. — Perfectionnements apportés à la construction des montants, croisillons, haubans et autres parties des carcasses d'aéroplanes, d'hydroplanes, ballons dirigeables et engins semblables.

471305. — CORNELL. — Perfectionnements aux aéroplanes.

19176-442814. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. — Fuselage pour aéroplane.

471241. — MÉGRET. - Liseur de cartes pour appareils de navigation aérienne.

471465. - SnsiAK. - Aéroplane.

471515. - SANCHEZ-BESA. — Perfectionnements apportés aux systèmes de commande, notamment à ceux pour la gouverne des aéroplanes.

471534. — JONES. — Perfectionnements aux appareils d'aviation.

19200/461454. — DAIMLER MOTOREN GESELLSCHAFT. — Véhicule aérien actionné par un propulseur.

471507. — PARIS. — Système de hangars disposés en chapelet pour dirigeables et appareils d'aviation.

471544. — TSP. — Perfectionnements apportés à la construction des aéroplanes.

471651. — COOPER. — Hydroaéroplane.

471762. — Voss. — Aérostat.

371839. — COANDA. — Perfectionnements aux aéroplanes.

471840. — COANDA. — Perfectionnements au blindage des machines volantes.

471862. — HALE. — Système d'obus pour aéronefs.

471914. — POILLEUX. — Appareil de sécurité et de stabilisation automatique pour machines aéronautiques.

471920. — SOCIÉTÉ DITE J. SCHWEITZER ET CIE. — Flotteurs eu roues flottantes extensibles.

471926. — BOERNER. - Système de ballon.

472127. — HANER. - Machine volante avec un propulseur auxiliaire à rabattement.

472150. — VERDUZIO. — Dispositif assurant l'invariabilité de la forme de la section transversale des enveloppes pour dirigeables.

19242/466439. — SOCIÉTÉ J. SCHWEITZER ET CIE. — Application de roues flottantes pour porter sur l'eau les appareils d'hydroaviation et autres mus par moteurs aériens 472241. — VINCENT. — Perfectionnements apportés aux systèmes pendulaires pour la stabilisation des aéroplanes.

472254. — CARTIER. — Torpille aérienne.

472436. — BELL. — Perfectionnements aux appareils d'aviation.

472492. — DE MELEZER, DE VAGO ET DE RUDNAY. — Perfectionnements aux appareils régulateurs d'inclinaison.

472508. - ARMAND ET ANDRÉ. — Appareils volants inchavirables.

472618. - SOCIÉTÉ LEDUC HEITZ ET CIE. — Matériel de construction pour aéroplanes invisibles.

19261/;39277. — LEFÈVRE. — Parachute tubulaire automatique à tubes rentrants avec sifflet d'alarme.

472635. - PAULEY. — Perfectionnements aux aéroplanes.

472862. - LANG. — Hélices pour la navigation aérienne.

472867. - CLÉMENT-BAVARD. — Système de dirigeable rigide.

19315/457651. — RANSY-PUTZEYS. — Système de commande de l'hélice des véhicules propulsés par hélice aérienne.

19314/453085. — SOCIÉTÉ SIGNAL G. m. b. H. — Aéroplane avec équipement radiotélégraphique.

472958. — DÉTABLE. — Surface portante à stabilité automatique pour véhicules aériens.

472937. — J. SCHWEITZER ET CIE. — Système de véhicules roulant sur l'eau et roues à pales rationnelles pour le déjaugeage et l'avancement de ces véhicules.

472938. — J. SCHWEITZER ET CIE. — Roue et rouleaux flottants avec cannelures ou palettes de déjaugeage.

473125. — TEBALDI. — Aéroplane avec surface portante et angle d'attaque réglables.

473225. — LAFAY. — Dispositif pour le lancement des bombes applicable aux appareils d'aviation.

473227. — WALKEN. — Perfectionnements dans les aéroplanes et autres machines volantes.

473230. — THAW. - Perfectionnements aux stabilisateurs pour aéroplanes.

473270. — DINA. - Appareil de sauvetage et de stabilisation automatique des aéroplanes.

473330. — STÉ DITE ALBATROSWERKE M. B. H. — Aéroplane.

473423. — STÉ DITE JACOB LOHNEH ET CIE. - Perfectionnements apportés à la propulsion des aéroplanes ou engins analogues.

473455. — REVAULT. — Procédé et dispositif pour réaliser le lancement des projectiles du bord des véhicules aériens.

473460. — DERGINT. — Dispositif électrique différentiel de stabilisation automatique et de direction des aéroplanes.

19366/408159. - SLOAN. - Fuselage blindé d'aéroplane.

19368/465536. - SLOAN. - Parachute d'aéroplane.

473583. — LE GOAZIOU. - Dispositif mécanique pour le freinage progressif des aéroplanes par l'air.

473612. — SCHNEIDER. — Dispositif permettant le tir vers l'avant à bord des aéronats ou des aéroplanes.

473G75. — BONGIOVANNI. — Dispositif de renversement de marche pour freiner les aéroplanes et appareils sembla bles à l'atterrissage.

473760. — DUSARDIN. — Route aérienne pour aéroplanes.

473825. — r ONS ET ST-MARTIN. — Parachute à ouverture automatique pour aéroplanes et autres applications.

19436/465p36. - SLOAN. - Parachute d'aéroplane.

19445/473225. - LAFAY. - Dispositif pour le lancement des bombes applicable aux appareils d'aviation.

19451/472937. — SCHWEITZER ET CIE. — Système de véhicu les roulant sur l'eau et roues à pales rationnelles pour la déjaugeage et l'avancement de ces véhicules.

473871. - STÉ DES ATELIERS DE CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES Dit DINOZÉ. Couloir de direction tournant pour dirigeables.

473912. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. — Nervures d'ailes à courbure variable pour aéroplanes.

473916. — BONAMY. — Perfectionnements aux aéroplanes et appareils similaires 473934. — ESNAULT-PELTERIE. — Aéroplane à équilibre Ion gitudinal automatique.

473958. — PUTSCHER. — Dispositif pour jeter des projecti les de véhicules aériens.

473974. — MITARANGA. - Dispositif de sécurité pour aéroplanes.

474006. — LEl.lÈVRE. - Perfectionnements au mode d'attache des ailes des aéroplanes.

473988. — WOODYARD. — Perfectionnements aux propulseurs.

474019. — BACQUE. — Système de parachute destiné aux aviateurs et aéronautes.

474171. — DE VILLEPOIX. — Parachute pour aviateurs.

19473/461530. — GOURRY. — Aéroplane.

19502/466846. — HENRY. — Ballon dirigeable semi-rigide pour l'art militaire moderne.

474215. — PHILIPPART. — Système de plans sustentateurs et propulseurs aériens à haut rendement.

474231. — Mouis. — Chaîne colonne assurant l'équilibre des aéroplanes.

474245. — PEMBERTON-BILLING. — Perfectionnements aux hydravions et autres véhicules aériens.

474271. — FAVRE. — Perfectionnements aux aéroplanes et aux orthoptères.

474230. — GAMBIN. — Système pour améliorer le rendement des roues à aubes.

474288. — POPLAWSKI. — Propulseur sustentateur pour la navigation aérienne ou nautique.

474329. — DANGY. — Appareil lumineux à parachute per mettant aux aviateurs d'éclairer et de reconnaître les ter.

rains pendant la nuit.

474338 — STÉ DITE HENZER AERO STABILIZER C°. — Perfectionnements aux stabilisateurs pour véhicules aéronautiques.

474355. — BONNET. - Dispositif ppur le vol captif des aéroplanes.

474390. — MATRAT. - Construction de hangars tournants pour dirigeables.

474583. — Ln.tENTHAL. - Aile pour appareils d'aviation.

474585. — LAWRENCE. - Perfectionnements dans les aéroplanes.

474594. — DUCASSE ET VJGNEAU. — Dispositif permettant


que deux moteurs indépendants entraînent l'un après l'autre ou simultanément la ou les hélices d'une machine volante.

474621. — COANDA. - Perfectionnements aux multiplans.

474630. — MEYMER. - Port d'attache pour ballons dirigeables.

474641. — ROUSSSEAU. - Type d'aile de navire aérien pla neur.

474651. — GARSED. — Perfectionnements aux méthodes et appareils employés pour ontrôler et faire manœuvrer des plans, ailes, gouvernails et autres pièces de machines volantes.

474579. — VERDIER. — Propulseur.

474662. — PRESSAT. — Aéroplane monoplan.

474698. — KROPP. — Dispositif moteur pour appareil volant avec surfaces battantes placées à l'intérieur d'un tambour.

474725. — COUADE. — Perfectionnements apportés aux organes de commande des aéroplanes.

474737. — LEE ET RICHARDS. — Aéroplane.

474771. — WEISSBLUM. — Aéroplane stabilisé.

19580/468076. — CI.F.MENT-BAYARD. — Dispositif de transmission reliant à volonté les moteurs et le servo-moteur d'un dirigeable, entre eux et avec les services auxiliaires.

473775. — DE ROBERT. — Pare-brise pour voitures automobiles, canots, dirigeables, aéroplanes, etc., avec vitre transparente inclinée par rapport au sens de marche.

474892. — SLOPER. — Perfectionnements aux dispositifs pour tendre et fixer un tissu protecteur sur un support.

474914. — ETÉVÉ. — Stabilisateur automatique.

474926. — DE TERESTCHENKO ET DE PISCHOF. — Système d'aile pour aéroplanes.

474937. — HAYOT. — Stabilisateur pour aéroplanes.

474951. SLOPER. — Perfectionnements aux chambres flexibles destinées à renfermer de l'air ou d'autres fluides, et au mode de formation de leurs joints et attaches.

474982. — THOMAS. — Système d'appareils pour la navigation aérienne.

474985. — LE BOURRIS. — AppareiJ de stabilité pour aéroplanes, hydroplanes, dirigeables, etc.

474918. - MAMET. — Dispositif de transmission de mouvement.

475001. - DODMAN. — Navire aérien pouvant naviguer sur l'eau également.

19636/465974. — DE LA CELLE. — Stabilisateur automatique pour aéroplanes.

475062. — BOUDREAUX. — Parachute à surfaces multiples.

475059. — SCHNEIDER. — Procédé de fabrication de coques et de surfaces sustentatrices pour aéroplanes et de flotteurs et de coques pour hydroplanes.

475066. — MADF'RA. — Dispositif pour assurer la stabilisation automatique des aéroplanes et analogues.

475070. — SLOPER. — Perfectionnements aux hydroaéro planes et à leurs flotteurs.

475080. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. — Disposition de mitrailleuse ou analogue à bord des aéroplanes.

475082. — MAGNAT ET MEYGRET COLLET. — Dispositif de changement de vitesse et de freinage pour aéroplanes et autres applications.

475060. - SCHNEIDER. Silencieux pour moteurs d'aéronats.

475061. - SCHNEIDER. — Pompe à essence démontable pour aéroplanes.

475133. — ETABLISSEMENTS DE DION-BOUTON. — Perfectionnements à la commande des surfaces stabilisatrices des aéroplanes.

475151. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. — Disposition permettant de tirer en chasse à l'aide d'une mitrailleuse ou analogue placée à bord d'un aéroplane dont l'hé lice est située à l'avant du fuselage.

475178. — MOUTÉ. - Propulseur.

47&221. — VARCIN. - Perfectionnements apportés aux systèmes de visée à utiliser pour exécuter des tirs à bord des véhicules tels notamment que ceux de navigation aérienne.

475385. — KUTIL. — Aéroplane.

475393. — TSCHETSCHETT MASLENIKOFF ET USTRITSEFF. — Aéro plane.

475396. — BARBET, MASSIN POPELIN ET CIE. — Tissu pour ballons sphériques et dirigeables à déchirure limitée.

19676/475080. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. —

Disposition de mitrailleuse ou analogues à bord des aéroplanes.

475428. — VENDÔME ET MARCOUX. — Système d'attache pour les tendeurs des surfaces portantes d'aéroplanes, permettant le démontage rapide de ces surfaces.

475429. — VENDOME ET MARCOUX. - Dispositif de blindage démontable pour aéroplanes.

475430. — VENDOME ET MARCOUX. - Système de repl. jge pour les stabilisateurs d'aéroplanes.

475447. — BUTLER, SARGENT ET PEGNA. — Système de flotteurs et ailettes hydroplanes permettant d'atteindre de grandes vitesses dans l'eau même agitée.

475554. — ETABLISSEMENTS NIEUPORT. — Perfectionnements apportés dans l'établissement des aéroplanes monoplans.

475596. - STAVRUM. — Dispositif équilibreur pour aéroplanes.

475610. - ETABLISSEMENTS NIEUPORT. — Hélicoptère à une seule hélice sustentatrice.

475663. — DE MONGE DE FRANEAU. — Dispositif de stabilisation absolue pour aéroplanes.

19711/473455. — REVAULT. — Procédé et dispositif pour réalisée le lancement des projectiles des véhiculer aériens.

475686. — BOUVILLE. — Procédé de construction d'une machine volante.

475738. — CROUZEL. — Stabilisateur automatique assurant l'équilibre longitudinal des aéroplanes.

375761. — GASTAMBIDE ET GASTAMBIDE. — Perfectionnements apportés aux machines volantes.

475769. — HENRION ET HENRION. — Perfectionnements aux aéroplanes.

475790. — LANDEROIN. - Aéroplane perfectionné.

475806. — PERCEVAULT. - Hélice à plateaux.

475833. — VÉDRINES. — Perfectionnements aux organes de commande des aéroplanes.

475786. — GORDON. — Méthode et moyens pour obtenir une butée, un point d'appui ou l'équivalent dans l'espace, à l'aide d'un mécanisme gyroscopique.

475851. - K^UFFMANN. — Fermes pour fuselages d'aéro planes.

475890. - CONSTANTIN ET D'ASTANIÈRES. — Perfectionnements relatifs à la stabilité longitudinale des aéroplanes.

475886. — PARIS. — Système d'abri pour ballons dirigbles combiné avec des hangars.

475940. - ESNAULT-PELTERIE. — Avion de guerre.

475950. - SOCIÉTÉ ANONYME ASTRA. — Procédé et dispositifs permettant de régler la tension des suspentes utilisée5 en aéronautique.

475951. — SOCIÉTÉ ANONYME ASTRA. — Soupape automatique équilibrée pour applications aéronautiques.

476060. — GOEFFARD. — Aéroplane à surfaces de sustentation mobiles.

476069. — VALLOT. — Perfectionnements aux aéroplanes.

19754/457105. — ESNAULT-PELTERIE. — Système de fuselage blindé pour les avions militaires..

476130. - FRENCH. — Perfectionnements dans les navires aériens.476165. - DENMAN. — Ballon dirigeable.

476167. - FORLANINI. — Aéronef dirigeable à enveloppe diaphragmée indéformable et à poutre armée rigide adhérente. (

476168. — JACQUET. — Appareil d'aviation.

476188. — SHORT. - Hydroplane à flotteur de queue assujetti élastiquement.

476189. — SHORT. - Hydro-aéroplane à flotteurs montés élastiquement.

476198. — SMITH. - Perfectionnements dans les aéroplanes.

476200. — ALEXANDER. — Perfectionnements aux hélices propulsives.

19788/461530. — GOURRT. — Aéroplane.

476300. — HENRY., — Dispositif de stabilisation automatique pour aéroplanes et appareils similaires.

476408. — SLOPER — Perfectionnements apportés aux poches à gaz ou autres enveloppes à conserver des fluides pour aérostats ou d'autres usages.

476474. HUJOCASTLE. — Perfectionnements dans les viseurs pour avions.

476482. — JARNOUX — Avion à ailes mobiles.

476511. — PLICA ET PUCA. — Mode de stabilisation automatique dans tous les sens et indépendante des mouvements d'orientation volontaires, dans tout engin de locomotion immergé dans un fluide homogène ou hétérogène et prenant appui SLr lui.

476521. — SPYCHALSIlI. — Perfectionnements dans les parachutes.

476522. — TOROI. - Perfectionnements dans les ballons dirigeables.

476559. — DROCAR. - Perfectionnements dans les parachutes.


47553. — MACINANTE. — Perfectionnements apportés dans la propulsion des véhicules aériens ou aquatiques.

47G597. - PALUTEAU. - Machine volante.

476619. - TAMPIER. - Dispositif de réchauffage intérieur da fuselage d'un aéroplane.

476670. — CLÉMENT-BAYARD. — Système de dirigeable rigide perfectionné.

476681. - BEZOBIUZOFF. — Aéroplane à plans multiples où chaque plan travaille d'une façon indépendante.

476700. — CLÉMENT-BAYARD. — Dispositif de patte d'oie plus particulièrement applicable comme système de suspension pour dirigeables.

476757. — BREUIL. — Procédé permettant d'établir des engins à stabilité absolue pour la navigation aérienne ou sous-marine.

476875. — ES.WLLT-PELTERIE. - Perfectionnements aux appareils amortisseurs pour trains d'atterrissage des aéroplanes.

476888. — DnAND. — Perfectionnements aux appareils de locomotion aérienne.

S9881/450608. — DUDIG. — Dispositif stabilisateur automa tique pour aéroplanes.

19889/475806. - PEHCEVAULT. - Hélice à plateaux.

19879/160606. - THOFEIJHN. - Hangar pour ballons.

476870. — HALE. — Perfectionnements aux bombes explosives et projectiles analogues.

476887. — VOISIN. — Viseur cinématique.

476948. — DEAN. - Perfectionnements aux ballons dirigeables.

476969. - DAVID. - Enlevée et atterrissage en place es aéroplanes.

477072. — THOHP. — Appareil pour l'atterrissage et le lancement des aéroplanes.

477079. — CUÉPEAU. — Appareil pour lancer des projectiles du bord des aéroplanes et autres véhicules aériens.

477205. — MARIE. — Perfectionnements apportés aux aéroplanes à voilure constante.

477206. — GANGLER. — Aéroplane planeur à équilibre stable, à sustentation et propulsion naturelles.

19895/472867. — CLÉMENT-BAYARD. — Système de dirigeable rigide

477143. — PÉLIX — Propulseur alternatif pour véhicules se mouvant dans l'air et dans l'eau.

477321: — ETABLISSEMENTS NIEUPORT. — Dispositif de commande rigide pour aéroplanes.

477413; — SCHMITT. — Nouveau stabilisateur planeur pour aéroplanes.

477457. — ETABLISSEMENTS NIEUPORT. — Nouvel aéroplane.

477517. — ELLIOTT. — Armature flexible pour plans de sustentation d'aéroplanes.

477530. — SOCIÉTÉ AÉROPLANES MORANE-SAULNIER. — Hélice blindée pour aéroplanes pourvus d'armes à feu.

477552. — PHILIPPON. — Perfectionnements aux appareils d'aviation du genre hélicoptère.

477556T - Moum.iss. - Système d'aéroplane monoplan.

477G07. — FREDERICKSEN. — Avion-aéroplane s'équilibrant de lui-mème.

477027. — BASSARELLI. - Perfectionnements apportés aux aéroplanes et engins analogues.

477637. — MUSTONEN. — Perfectionnements aux appareils d'aviation.

477670. — SOCIÉTÉ ANONYME DES ')IOTEl:RS LE RHONE. — Dis positif a déclanchement pour le transport et le lancement des bombes à bord des aéronats.

477676. — KAMP. — Perfectionnements apportés aux aéronats ou ballons dirigeables.

19936/431427. — BALASSANIAN. - Perfectionnements apportés aux machines aériennes.

19945/475806. — PEnCEVAUT. - Hélice à plateaux.

477786. — SOCIÉTÉ ANONYME NIEUPORT-MACCHI. — Appareil permettant à une arme à feu de .tirer à travers le plan de rotation de l'hélice d'un aéroplane en mouvement.

477834. — PACTON. — Appareil de tir automatique pour le lancement des projectiles, particulièrement utilisables à bord des avions monoplaces.

477847. — OCUMPAUGH. — Perfectionnements relatifs aux aéroplanes.

477907. — MARION. — Réservoir à compartiments pour avions et automobiles.

478008. — VOISIN. — Chariot de (suspension élastique pour aéroplanes ou véhicules quelconques, 478009. - VOISIN. — Perfectionnements à la construction des aéroplanes.

478012. — BIRKIGT. — Perfectionnements apportés aux systèmes réducteurs de vitesse, tels notamment que ceux interposés dans les véhicules mus par hélice entre le moteur et l'hélice.

478071. — SOCIÉTÉ AÉROPLANES MORANE-SAULNIER. - Procédé et appareil permettant d'atteindre un but avec un projectile tombant d'un aéroplane.

478263. — HOLT. — Aopareils d'éclairage à l'usage des véhicules aériens 478370. — RAISON COMMERCIALE A. DEPERDUSSIN. — Perfectionnements à la commande des stabilisateurs d'aéroplanes.

478387, PARKER. — Stabilisateur pour appareils d'aviation.

478417. - SLOPER. — Perfectionnements apportés aux flotteurs d'hydro-aéroplanes et d'hydroplanes.

478440. - DOUHÉRET. — Machine volante hélicoplane.

478472. - ISLOPER. - Perfectionnements apportés aux hydro-aéroplanes, hydroplanes et appareils similaires.

478473. — WATSON. — Mécanisme de propulsion.

478528. — ANTONI. - Perfectionnements aux aéroplanes.

478554. — COOPER. - Mode de montage du moteur dans les aéroplanes.

478471. — RENAULT. - Perfectionnements aux systèmes de commande de clapets et des magnétos pour moteurs d'avia tion.

478175. - DEPESSEVILLE. — Propulseur rotalif centrifuge 478617. - TORRES-QUEVEDO. — Ballon fusiforme indéformable.

478629. - THE SPERRY GYROSCOPE Co. — Perfectionnements apportés aux aéronefs.

478724. — DUFAUX — Système de montage d'une hélice concentriquement à l'axe et autour du fuselage des aéroplanes-

Communication de l'Office International de Brevets d'Invention Dupont et Elluin, 42, boulevard Bonne-Nouvelle, Paris.

Le Prix IDeutsch de la Meurthe à l'Académie des Sports

Parmi les nombreuses libéralités de M. Henry Deutsch de la Meurthe, une des plus appréciées est assurément le Prix annuel de 10.000 francs mis par lui à la disposition de l'Académie des Sports.

L'annuité de 1915 devait récompenser les plus beaux exploits sportifs accomplis au cours des opérations en 1915.

Sur la proposition de M. le Ministre de la Guerre, les 10.000 francs ont été répartis par moitié entre l'adjudant aviateur: Bertiny de l'escadrille n° 38 et le zouave Yil a, du 2e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs, qui. ont, fait preuve d'une énergie physique et morale admirable: dans, les; circonstances ci-après relatées : Le 24 août 1915, l'adjudant pilote aviateur Bertin qui s'était volcmiairernentiichairgéi d'iine mission très périlleuse, a été blessé par un. éclat d'obus peu après son départ, et a eu son appareil assez 'gravement atteint pour que sa sécurité fût très compromise ; il a néanmoins poursuivi sa

route, rempli heureusement sa mission, et, en outre, a pris à bord et ramené un de ses camarades, dont l'appareil s'é tait brisé dans un atterrissage en pays ennemi.

L'adjudant Bertin est chevalier de la Légion d'honneur, médaillé militaire et titulaire de 2 citations à l'ordre de l'armée.

Quant au zouave Vita : Faisant parlie d'une reconnaissance chargée d'opérer un coup de main sur la rive droite de la Meuse dans la nuit du 1er au 2 mars 1916, l'embarcation ayant sombré au moment d'aborder, et les passagers ayant gagné la berge à la nage, il s'est offert aussitôt pour aller chercher du secours dans nos lignes. A traversé la Meuse gonflée par les pluies, et très rapide, par un froid de plusieurs degrés au-dessous de zéro, sous la menace constante du feu de l'ennemi, faisant ainsi preuve d'une énergie physique et morale peu commune.

Le Directeur-Gérant: G-. BESANÇON.


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