Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 233 à 233 sur 540

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'Aérophile

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1908-01-01

Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 25059

Description : 01 janvier 1908

Description : 1908/01/01 (A16,N1)-1908/12/15 (A16,N24).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6550620m

Source : Musée Air France, 2013-273394

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/11/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


plifiés ou déformés d'un informateur à l'autre.

Les choses sont ainsi mises au point.

Prochains essais des Wright en France. — Telle est, avec son accent de sincérité qui ne trompe point, la version définitive sur les essais des frères Wright en Amérique, au mois de mai dernier. Nous allons d'ailleurs pouvoir juger par nous-mêmes de la valeur de leur appareil, car Wilbur Wright est en France, et les essais définitifs vont se poursuivre chez nous.

Le célèbre aviateur s'est mis tout de suite en quête d'un terrain d'expériences. Il crut d'abord l'avoir trouvé à Blain (Loire-Inférieure). Il avait découvert, à 40 kil. au Nord de Nantes, en bordure de la forêt de Gâvre, une vaste lande rase de plus de 53 hectares, qui servait autrefois d'hippodrome. Le terrain se prêtait à merveille à des essais d'aviation, malheureusement, il était trop loin de Paris.

Dans une intéressante interview de l'Auto, notre excellent confrère François Peyrey, nous fixe complètement sur les intentions - des aviateurs américains, Wilbur Wright a déclaré qu'il venait de choisir définitivement comme terrain d'expériences, le champ de courses du Mans. « Le terrain, dit M. Wright, est loin d'être plat et découvert; il est ondulé, planté de quelques arbres et ne mesure que 800 mètres de long sur 335 mètres de large. Il me suffit cependant. »

L'appareil qui se trouve en France sera rapidement monté, et les essais commenceront vraisemblablement sous très peu de jours. Le moteur dont il sera muni développe 25 ch.

seulement et pèse 75 kgr. C'est une copie exacte du moteur antérieurement établi par les frères Wright eux-mêmes; il est construit par la maison Barriquand-Marse, qui doit en livrer 6 autres identiques.

Et Wilbur Wright a ajouté que l'appareil, construit pour le gouvernement des EtatsUnis, devrait être livré fin août. Un délai supplémentaire de trente jours est accordé pour les essais de recette qui seront conduits par Orville Wright, car le séjour de Wilbur Wright en France se prolongera plusieurs mois.

Notons qu'avec son moteur relativement peu puissant de 25 chevaux, Wilbur Wright as- sure pouvoir évoluer avec un passager, par des vents de 18 miles, ce qui achèverait de démontrer la supériorité de son engin comme qualité aviatrice et maniabilité.

L'aviateur américain après avoir rendu hommage aux aviateurs français, déclare que ses dispositifs sont nettement supérieurs à ceux dont disposent actuellement nos compatriotes. Il maintient que ses appareils sont parfaitement brevetables, notamment cer-

taines dispositions d'équilibre tout récemment brevetées en Amérique, et il est disposé à défendre énergiquement ses droits d'inventeur.

Dans quelques jours, la « question Wright », que l'Aérophile eut la bonne fortune de poser le premier devant le monde aéronautique, sera définitivement résolue. Il semble bien ---"comme nous l'avons toujours pensé — que les sceptiques devront déchanter.

PHILOS

L'AÉROPLANE GOUPY Les aéroplanes automobiles actuellement en service, se ramènent à deux types baptisés des vocables imparfaits sans doute, mais commodes, de « monoplans » et de « biplans ».

Les (t multiplans » déjà utilisés par divers expérimentateurs paraissaient moins en faveur. On suivra donc avec un intérêt plus particulier les débuts tout prochains de l'aéroplane de M. Arnbroise Goupy, engin qui se range dans cette dernière catégorie.

Il a été étudié dans l'ensemble et dans les détails, par les frères Voisin et construit dans leurs ateliers de Billancourt, d'où sor- tirent déjà les glorieux appareils de Delagrange et de Farman

Photo Rol.

L'aéroplane Goupy dans les ateliers des frères Voisin, ses constructeurs, à Billancourt.

(Voilure eu toile caoutchoutée Continental).

L'appareil du sympathique sportsman comporte un corps fuselé de 9 m. 50 de longueur de section quadrangulaire et de forme spécialement étudiée, qui repose à l'avant, sur un châssis élastique à 2 roues orientables, du modèle breveté par les frères Voisin, et à l'arrière, sur une roue unique également orientable.

A l'intérieur du corps fuselé et vers l'avant se trouve le moteur, un Renault 8 cylindres extra-léger qui commande par un arbre l'hélice située en avant de tout l'appareil. Le diamètre de l'hélice est de 2 m. 30 et le pas de 1 m. 40.