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Titre : Epidémies, épizooties et hydrophobies observées dans le Département de la Somme durant l'année 1869

Éditeur : A. Caron fils (Amiens)

Sujet : Santé publique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb333699246

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : P. 41-80 : tableaux ; in-8

Format : Nombre total de vues : 54

Description : Collection numérique : Fonds régional : Picardie

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65272247

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TC49-135

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/05/2013

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BEAUQUESNE.

Pendant tout l'été dernier, cette grande commune, de plus de 3,000 habitants, a été le théâtre d'une épidémie double et simultanée de coqueluche et de rougeole, dont ont souffert au moins 550 enfants.

L'état nominatif joint à ce rapport n'indique toutefois que 310 malades. Cette différence s'explique par l'habitude qu'ont certaines familles d'appliquer à leurs petits malades, soit le traitement mis en usage chez leurs voisins, soit celui auquel elles ont pu elles-mêmes avoir recours dans des circonstances antérieures.

L'épidémie inorbilleuse s'est, en général, montrée fort bénigne, parcourant ses phases habituelles.

Les premiers accès de coqueluche se manifestèrent dans le courant du mois de mai, et prirent un caractère de violence réelle, vers les premiers jours de juin, époque à laquelle survint la rougeole, et bientôt ce vaste village, ordinairement si salubre, fut encombré de malades.

Dès cette époque, et pendant plus de trois mois, les deux maladies suivirent régulièrement et simultanément leur cours, sans autre rémission qu'une lacune de quelques jours pour disparaître enfin vers la mi-septembre, laissant malheureusement, comme preuves de leur passage, douze décès et un certain nombre de convalescences rebelles.

Le nombre des décès que je viens de signaler n'est sans doute pas très élevé, si l'on considère qu'il n'y a pas eu moins de 550 malades ; peut-être aurait-on raison d'attribuer ce résultat relativement favorable à l'influence de la saison pendant laquelle a sévi l'épidémie, car elle a pu singulièrement venir en aide à la médication instituée contre les diverses complications.