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Titre : Le Miroir : entièrement illustré par la photographie

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1915-08-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419118b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419118b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5116

Description : 01 août 1915

Description : 1915/08/01 (A5,N88,T2).

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6526749g

Source : L'Argonnaute (La Contemporaine), 2013-54014

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/05/2013

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PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Enghien, PARIS LE] MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier.

L'HOMMAGE DES PETITES ALSACIENNES AU GÉNÉRAL JOFFRE Pour la première fois, les Alsaciens ont fêté le 14 Juillet. Le général Joffre assistait à cette fête inoubliable et, des jeunes filles, en costume national, lui ont offert un bouquet tricolore de fleurs poussées sur la terre d'Alsace.


NOTRE GÉNÉROSITÉ ÉTONNE LES PRISONNIERS r

Les Allemands offrent des cigares à nos soldats. Ce geste est superflu

Fréquemment, on observe que les Allemands faits prisonniers portent sur eux des cigares qu'ils offrent à nos soldats pour être traités avec douceur. C'est là un côté pittoresque de l'organisation allemande. Nos troupiers s'en amusent. Il n'est pas besoin de

leur faire de cadeaux pour les amadouer, ces terribles combattants qui se révèlent, la bataille terminée, les plus humains des adversaires. Les blessés qu'ils soignent et transportent, sans distinction d'uniformes, sont surpris de leur dévouement.


LA GUERRE

, Jeudi 15 juillet. — Les Allemands attaquent lei tranchées prises par les troupes britannittS à Pilken; ils sont facilement repoussés.

Ils bombardent Furnes et Ost-Dunkerke. A titre de représailles, nous bombardons les cantonnements allemands de Middelkerke.

Au nord d'Arras, les ennemis tentent par deux fois, mais en vain, de sortir de leurs tranchées près de Souchez. Ils jettent à nou®au des obus de gros calibre sur Arras et sur s. Lutte de mines dans la région de Somme, à l'ouest de Péronne, et près de erthes, en Champagne.

,% Argonne, nous attaquons depuis la on à l'ouest de la route de Binarvilletenne-le-Château jusqu'à Marie-Thérèse, et ous prenons pied, sur plusieurs points, dans es tranchées allemandes. A l'ouest de l'Are. nos attaques dépassent la roui:e de on et nous assurent la possession du bois "^urain.

tenDans les Vosges, bombardement à la Fonelle.

d Une escadrille de vingt de nos avions a opéré des destructions à Libercourt, gare importante entre Douai et Lille. Elle a forcé un train a s'arrêter entre deux gares, et un albatros à atterrir.

Un nouvel incident a surgi entre l'Allemagne et l'Amérique, un sous-marin ayant COntraint un steamer à lui servir d'écran pour attaquer un vapeur russe.

Vendredi 16 juillet. Canonnade près d'Arras. Nous prenons une ligne de tranchées romandes au sud du château de Carleul.

Combat à la grenade autour de Neuville-SaintVaast et du Labyrinthe.

, En Argonne, la lutte se circonscrit surtout aYouest de la forêt. Les Allemands ont repris Pted dans le bois Beaurain que nous avions upé, mais ils sont repoussés à la Hautechevauchée et à Boureuilles.

IP-Iltre Fay-en-Haye et le bois Le Prêtre, une o ensive ennemie est également arrêtée. Viote canonnade sur divers autres points du front, spécialement à la tranchée de Calonne et a Wissembach, près de Sainte-Marie-auxMines.

Notre corps expéditionnaire aux Dardanelles et une partie des troupes britanniques ont attaqué les positions turques et emporté plusieurs lignes d'ouvrages. Les zouaves et les légionnaires se sont distingués. Nous avons fait 200 prisonniers et nos allies 150. Les pertes des Turco-Allemands sont très lourdes. La latine franco-anglaise a coopéré à l'action.

Les Allemands, en Pologne, ont réussi à franchir la Narew. Ils ont été repoussés sur la fTssa; ils s'avancent en masse sur l'Orjitz, où les Russes se sont retirés sur leur seconde ligne ae positions.

ti Dans le Haut-Cadore, les Italiens ont continué à bombarder Landro. Ils ont eu avecleurs adversaires plusieurs rencontres favorables. Ils ont occupé une cime, qui passait Pour inabordable, à Falzarego, et ont repoussé Une contre-attaque.

Samedi 17 juillet. — Dans le Nord, l'ennemi, qUI a tenté de sortir de ses tranchées, près du château de Carleul, est immédiatement arrêté Par nos feux d'artillerie et d'infanterie. Il se Venge en bombardant le village de Bully, et nne des fosses de cette région, où deux civils SOnt tués. Nous mettons le feu à une ferme, près de Vimy, par nos obus.

Sur la rive droite de l'Aisne, à l'ouest de hissons, les Allemands lancent 4.000 obus Sur le secteur de Fontenay, puis ils tentent COtr un de nos ouvrages un coup de main qui échoue. En Argonne, vive canonnade, Ulais l'ennemi renonce à de nouvelles attaques a infanterie.

b Sur les Hauts-de-Meuse, bombardement aux ^Parges. à Sonvaux, à Apremont ; combat de grenades au bois d'Ailly; fusillade et canonnade à Flirey.

En Lorraine, les Allemands attaquent sur 1111 front de trois kilomètres les positions que nous leur avons enlevées à Leintrey. Ils bombardent toute notre ligne de Champenoux à

la Vezouze. Une attaque qu'ils tentent à Parroy leur vaut de lourdes pertes.

Nos avions jettent des obus sur la gare militaire de Chauny.

Les Russes contiennent l'ennemi en Courlande, repoussent une attaque près de Lomza, se retranchent au sud de Prasnych, et contiennent les Austro-Allemands sur le Dniester.

Guillaume II tient un conseil de guerre à Posen avec Hindenburg et le chef d'étatmajor Falkenhayn.

Dimanche 18 juillet. — La canonnade, violente pendant la nuit précédente autour de Souchez, de Neuville et de Roclincourt, s'est affaiblie au cours de la journée. Quelques obus sont tombés sur Arras.

Reims a été également bombardé.

Lutte de bombes et de pétards dans l'Argonne, à Marie-Thérèse, et au ravin des Meurissons. Deux attaques allemandes échouent à l'ouest de Boureuilles (cote 263).

Sur les Hauts-de-Meuse, après un vif bombardement des Eparges et du ravin de Sonvaux, les ennemis ont attaqué nos positions de la tranchée de Calonne jusqu'aux Eparges.

Ils ont été repoussés avec de lourdes pertes.

En Lorraine, une offensive allemande a été dispersée, près de Parroy; une autre, enrayée immédiatement, au Ban-de-Sapt. Près du village du Bonhomme, dans les Vosges, aux Fermes Tournies, un coup de main allemand a échoué.

Sur le front oriental, les Allemands ont progressé en Courlande (vallée de la Vindava). Ils ont été refoulés au nord-est de Souvalki. Sur le front de la Narew, les Russes se sont légèrement repliés. Par contre, ils ont repoussé leurs adversaires près de l'Otjiz, au sud de la Piiltza et sur la Zlota Lipa.

Trois avions autrichiens ont survolé Bari, en Italie. Leurs bombes ont tué trois personnes.

Lundi 19 juillet. — Actions d'artillerie en Belgique, près de Saint-Georges, et en Artois, près de Souchez.

RÉSULTATS DE NOTRE CONCOURS de JUILLET (Photographies de Guerre)

Voici les résultats de notre 3e Concours Mensuel de Photographies de Guerre: 1er Prix (1.000 francs) : ENTERREMENT EN ALSACE DE DEUX AVIATEURS ALLEMANDS Série parue en double page (pages 8 et 9) dans notre numéro 85, portant la date du 11 juillet.

2e Prix (500 francs) : DES COMBATTANTS RENDENT LES DERNIERS HONNEURS A LEURS CAMARADES Photo parue en double page (pages 8 et 9) dans notre numéro 84, portant la date du 4 juillet.

3e Prix (250 francs) : OBUS TOMBANT DANS L'EAU AUTOUR D'UN PONT Photo parue en page 4, dans notre numéro 85 portant la date du 11 juillet.

Les résultats de notre Concours d'Août seront publiés dans le N° du 5 Septembre.

Une dizaine d'obus de gros calibre ont été lancés sur Arras.

Vive action d'infanterie sur les Hauts-deMeuse. Une contre-attaque nous a rendu l'élément de tranchée que nous avions perdu à Sonvaux. Nous avons repoussé une nouvelle offensive allemande, qui était accompagnée de jets de liquides enflammés. L'ennemi, qui a subi de très lourdes pertes, a laissé entre nos mains deux officiers et plus de 200 hommes prisonniers appartenant à trois régiments différents.

Les Allemands ont avancé en Courlande, sur la rive droite de la Windawa. Le combat continue de plus en plus violent sur l'Orjitz, où les Russes ont anéanti à la baïonnette plusieurs groupes ennemis. Ils se sont repliés légèrement dans la région de Mlava. Les AustroAllemands ont été repoussés sur plusieurs points, entre la Vistule et le Bug, et sur le Bug.

Une bataille se déroule sur le Dniester.

Les Italiens ont pris une série de contreforts montagneux près du col de Lana dans le Cadore. Ils ont repoussé, sur l'Isonzo, une offensive autrichienne contre la tête de front de Plava.

Deux sous-marins autrichiens se sont perdus dans l'Adriatique.

Mardi 20 juillet. — L'ennemi bombarde, en Belgique, nos tranchées de Saint-Georges, ainsi que le village et l'église de Boesinghe.

En Artois, attaque d'infanterie aussitôt repoussée, sur un front de 1.200 mètres, près de Souchez.

En Argonne, à Saint-Hubert, une offensive allemande est rejetée.

Sur les Hauts-de-Meuse, près de Sonvaux, deux offensives ennemies ont été brisées; une série d'attaques secondaires sont également enrayées avec de fortes pertes pour nos adver, saires.

Combats d'avant-postes, en Lorraine, près de Manhoué, sur la Seille, et près de Parroy.

La lutte a atteint à son maximum d'acuité sur le front oriental. L'ennemi a remporté quelques avantages sur la Wieprz et dans la région de Prasnych, mais partout ailleurs il a été battu et a laissé de nombreux morts sur le terrain. Les Russes ont fait 500 prisonniers en Courlande, près de Chavli, et plus de 2.000 sur le Dniester, où ils ont aussi capturé des mitrailleuses.

La flotte italienne a bombardé les forts de Cattaro qu'elle a endommagés. Au retour, le croiseur Guiseppe Garibaldi a été torpillé par un sous-marin autrichien. L'armée italienne a remporté une victoire sur le plateau de Carso, près de Gorizia, et fait 2.000 prisonniers.

Mercredi 21 juillet. — Violent bombardement, en Artois, autour de Souchez et de Neuville-Saint-Vaast. Combat à la grenade à proximité du château de Carleul.

Canonnade dans la vallée de l'Aisne. Soissons a été bombardée. Reims a subi le même sort et plusieurs victimes sont tombées, dans la population civile.

Sur les Hauts-de-Meuse, deux attaques allemandes ont été repoussées aux Eparges.

Canonnade à Fay-en-Haye et au bois Le Prêtre.Quatre de nos avions ont jeté en tout quarante-huit obus sur la gare de Challerange, au sud de Vouziers. Six avions ont bombardé la gare de Colmar, atteignant les bâtiments, les voies et les trains. La ville n'a pas été touchée. Nos appareils sont rentrés indemnes; un dirigeable français a lancé vingt-trois obus sur la gare militaire et le dépôt de munitions de Vigneulles-les-Hattonchâtel.

Les Allemands avancent en Courlande, dans

le secteur Riga-Chavli. Les Russes ont pris une nouvelle ligne de défense sur la Narew, tout en faisant de brillantes contre-attaques.

Ils ont cédé à l'ennemi certains passages entre Wieprz et Bug, et repoussé de furieux assauts à Grabovietz. On calcule que les Austro-Aile mands ont maintenant quatorze corps d'armée près de Lublin et disposent de forces beaucoup plus grandes encore dans la Pologne septentrionale.


LA PATIENTE LIBÉRATION DU TERRITOIRE ALSACIEN 1

Un général de cavalerie étudiant le terrain dans une vallée, en Alsace

Les Français, écrivait dernièrement un correspondant de guerre américain, ne se sont pas contentés de passer la frontière, ils l'ont prise sur leurs épaules et ne s'arrêteront pas qu'ils ne l'aient portée au Rhin Peu à peu, en effet, nous libérons les

Alsaciens, auxquels le général Joffre pouvait dire, le 14 juillet : Vous resterez Français Voici, dans la vallée de X., examinant la même région sur le terrain et sur la carte, un de ceux qui contribuent à la reprise de l'Alsace, le général C. G.


UN TYPE DE TRANCHÉE MODÈLE EN ALSACE

Tranchée de première ligne d'un point où nous nous tenons sur la défensive

L'aspect des tranchées varie infiniment de la mer aux Vosges, suivant la nature du terrain dans lequel elles sont creusées. Le sable fin des dunes, qui coule à travers les claies, oblige à vider continuellement celles du Nord. En Alsace, au contraire, les

rondins de bois, fournis abondamment par les sapins, permettent d'étayer solidement la terre. Elles ont un air propre et presque coquet, ces tranchées d'Alsace. Celle-ci, avec ses parois nettes et ses plaques blindées, peut passer pour un modèle du genre.


ATTAQUE D'UNE TRANCHÉE A COUPS DE GRENADES

Nos soldats se dissimulent et disparaissent dans leur tranchée sous les projectiles

Dans la lutte de tranchées, les grenades, de modèles très divers, jouent un rôle de plus en plus important. Ces deux curieux instantanés ont été pris de notre première ligne tandis que nos soldats, blottis dans une tranchée transversale, attaquaient l'en-

nemi caché sous les arbres que l'on aperçoit au fond. Sur la première on voit l'éclatement d'une grenade. Sur la seconde, les Français tapis dans leur trou se protègent contre l'explosion d'un obus. La position ennemie a été enlevée, fortifiée et conservée-


NOS MARINS EN ORIENT : L'AMIRAL GUÉPRATTE

- L'amiral Guéoratte. revenant d'une visite à bord du Ceylan" aux Dardanelles -

Le contre-amiral Guépratte qui commande en second la division navale française d'Orient, placée sous le haut commandement du vice-amiral Nicol depuis le 14 mai, date à laquelle notre escadre a été renforcée, est un de nos chefs les plus estimés dans

la marine. Né en 1856, il entra au "Borda" en 1877, était nommé capitaine de vaisseau en 1904, et contre-amiral en 1912.

Avant de partir en Orient où il dirigea au début l'attaque dans le golfe de Saros, l'amiral commandait le front de mer de Brest.


LE 14 JUILLET A REVÊTU SUR LE FRONT, PARTICULIEREMENT EN ALSACE, UN CARACTERE INOUBLIABL]

Après avoir passé des troupes en revue et décoré des braves, le général !offre a consenti, pour la première fois, à faire défiler des prisonniers devant lui

Jamais la fête nationale n'avait été célébrée avec plus de simplicité et de grandeur. Sur le front, l'amélioration de l'ordinaire, quelques matinées théâtrales improvisées, et, dans les tranchées, la "Marseillaise ", chantée à plein cœur, ont marqué pour nos troupiers cette journée

're ue la.

mémorable. Mais c'est surtout en Alsace que l'anniversaire ue la prise de la Bastille a revêtu dans toute sa force son ca-actère SMbo_ lique. La population savait qu'une messe militaire serait 0 S les villages reconquis, qu'une prise d'armes aurait lieu à 011

ignorait la venue du général Joffre. Ce fut une émouvante surprise. Nos photos représentent : io Un concert dans un cantonnement ; 2° Le généralissime décorant des officiers en Alsace. L'alpin qui est à droite de la croix appartient au bataillon qui s'illustra sur les pentes de l'Hilsenfirst;

3° Un banquet près du front; 40 Des écoliers vont cnanrer la marseulaise devant le général Joffre; 50 Pour la première fois, le généralissime consent à faire défiler en sa présence des prisonniers qui passent au pas de parade. Derrière lui, les généraux Dubail et de Maud'huy.


GUILLAUME II ET SON FRERE CHEZ VON HEERINGEN

Le Kaiser s'apprête à prendre le café avec son frère le prince H. de Prusse

Le prince Henri de Prusse, frère du Kaiser, a visité dernièrement le front occidental et a séjourné notamment au quartier général de von Heeringen. Le frère de Guillaume II qui, avant la guerre, jouissait d'une certaine popularité en Angleterre, est grand-

amiral et inspecteur général de la marine allemande. On voit ici, de gauche à droite, et photographiés à l'issue d'un déjeuner : le Kaiser, le général von Heeringen et le prince Henri de Prusse.

C'est un soldat qui sert le café. Un autre, au loin, monte la garde.


NOS ALPINS LANCENT DES ROCS SUR L'ENNEMI

- Sur l'Hilsenfirst, une compagnie s'lest défendue avec des blocs de rochers --- - _:.;l1..nc.

Renouvelant l'exploit des chasseurs de Sidi-Brahim, une compagnie d'alpins, qui avait fait brèche dans la première ligne allemande, fut, pendant la conquête de l'Hilsenfirst, cernée par l'ennemi. Elle se maintint sur le terrain conquis pendant quatre

jours, puis réussit à se dégager, ayant pris une mitrailleuse et fait des prisonniers. Cette compagnie qui se défendit héroïquement, lançant sur l'ennemi jusqu'à des quartiers de rochers, portera désormais le nom de "Compagnie de Sidi-Brahim


LES AUTRICHIENS BOMBARDENT ENCORE BELGRADE

De Semlin, l'ennemi tire par-dessus la Save dont les Serbes ont fait sauter le pont

Bien qu'ils aient promis de ne plus tirer sur Belgrade, les Autrichiens n'en continuent pas moins à lancer sur la ville blanche des obus de 205 chaque fois qu'ils éprouvent un échec sur un point quelconque du front. On voit ici dans une rue, près de la

Save, le trou creusé par une marmite. Au-dessus, le pont qui reliait l'Autriche à la Serbie et que suivait l'Orient-express.

Nos alliés répondent avec succès au bombardement et un seul de leurs obus a tué quarante officiers au Grand-Hôtel de Semlin.


L'IMPÉRATRICE DE RUSSIE IDOLE DES � SOLDATS

La Tzarine distribuant des cadeaux a des hommes du 15e régiment de dragons « f- .tac

Depuis un an, l'impératrice de Russie et les grandes-duchesses Olga et Tatiana, ses filles, ont montré un si grand dévouement pour les blessés que l'armée les vénère comme des saintes. Ce curieux instantané montre avec quelle simplicité l'impératrice

Alexandra Fèodorovna se prodigue pour adoucir le sort des soldats. Il a été fait au dépôt du 15e dragons, qui porte le nom de la Tzarine, tandis que celle-ci distribuait des cigarettes et des friandises à des convalescents prêts à repartir au front.


LES TORPILLES AÉRIENNES ET LES CRAPOUILLAUDS

Petite torpille, torpille de 120 et batterie de crapouillauds, près de Vauquois

Alors que les pièces d'artillerie à longue portée semblaient seules devoir jouer un rôle important dans les batailles modernes, l'emploi des mortiers s'est généralisé dans la guerre de tranchée.

Toutefois, la torpille aérienne à ailettes tend, de plus en plus,

à supplanter la bombe. Nous donnons ici deux modèles de torpilles caractéristiques. Ces engins produisent, en explosant, de terribles ravages. Au-dessous, une batterie de crapouillauds avec ses artilleurs, baptisés du nom barbare de crapouilleurs

M


DISTRACTIONS SPORTIVES DES SOLDATS AU REPOS

-Dans les cantonnements et les dépôts de convalescents on cultive les sports-

1° Le départ d'une course à pied dans un centre de repos. 2° Un jeu emprunté à nos alliés britanniques : le Tug of war 3° Un championnat de boxe amateurs près du front. 4° L'une des distractions favorites de nos officiers : l'escrime. 50 Les blessés

eux-mêmes, avec une incroyable Donne numeur, UAf;Gua.-n entre eux des courses d'éclopés. 60 Barre fixe installée dans la cour d'une ferme détruite. Aviateur faisant de l'acrobatie sur une roue d'aéroplane. 8° Une partie de tennis en Belgique.


1 ARRIVÉE A ROME DE BLESSÉS ITALIENS Les soldats Italiens blessés qui reviennent du front reçoivent de la population de Rome l'accueil le plus enthousiaste et le plus touchant.

LES QUATRE FILS DU KRONPRINZ EN UNIFORML j Cette carte postale ridicule représente les fils du Kronprinz militarisés : ce sont les princes Guillaume, Louis-Ferdinand, Hubertus et Frédéric.

UN EXEMPLE DE LA KULTUR Dans une école allemande, en Egypte, les fillettes punies étaient enfermées dans cette cage, les chevilles emprisonnées dans les trous de la planche.

LE MONUMENT DE KŒNIGSBRUCK Ce monument a été élevé par des prisonniers français à la mémoire de leurs camarades décédés en captivité.

NOS SOLDATS ONT DE BONS AMIS Ce chien qui gardait les ruines de la maison de son maître à Fresnes-en-Woëvre, a été recueilli par notre excellent collaborateur F. FoussarigueS.

LA CANTINE MÈRE DE L'ŒUVRE DES TRAINS DE BLESSÉS Cette œuvre, créée par M" Berthoulat, sous les auspices de la Presse française, a dix-sept cantines sur le front et une à Aubervilliers.

M. POINCARÉ VISITE L'ŒUVRE DES TRAINS DE BLESSÉS Sous la conduite de M. Jean Dupuy, sénateur, président du Syndicat de la Presse parisienne, M. Poincaré a visité la cantine-mère à Aubervilliers.