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Titre : Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris

Auteur : Paris. Auteur du texte

Auteur : Seine. Auteur du texte

Auteur : Paris (Département / 1975-....). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie municipale (Paris)

Date d'édition : 1934-07-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343512457

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343512457/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 240410

Description : 29 juillet 1934

Description : 1934/07/29 (A53,N171).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65208778

Source : Ville de Paris / Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (BHdV), 2012-46765

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/06/2014

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concernant la réduction proposée sur l'indemnité représentative des prestations fournies par les hôteliers.

Je ne méconnais pas qu'il n'y ait quelque chose d'apparemment fondé dans les motifs invoqués par M. le Préfet; on peut admettre, en effet, que les dépenses de chauffage et d'éclairage soient moins lourdes en été. encore que la dépense d'eau augmente en même temps, comme le faisait observer M. Taillard.

Mais nous savons que ces 4 francs par jour qui ont pour prétexte des prestations déterminées, sont en réalité une véritable compensation pour l'obligation où sont les hôteliers de conserver sans les expulser leurs locataires chômeurs. C'est la rançon d'une obligation d'ordre public, puisque la créance que les hôteliers conservent sur les locataires chômeurs est, hélas! singulièrement hypo-

thétique.

Il serait souverainement injuste qu'une des catégories les plus intéressantes des travailleurs parisiens, celle des petits hôteliers, de ceux qui fournissent un asile aux travailleurs et dont les conditions d'existence sont souvent si dures, soit en dernière analyse la principale victime de 1% crise, et que ce soit à eux que les pouvoirs publics semblent vouloir demander, dans la misère générale, un sacrifice supplémentaire qu'ils ne sauraient d'ailleurs supporter.

Je le répète donc, au nom du groupe qui, sans distinction d'opinions, s'est prononcé à l'unanimité : en ce qui concerne les hôteliers, nous nous associons aux conclusions du rapport et nous apportons nos remerciements à la Commission mixte du travail et du chômage et à son rapporteur.

M. le Président. — La parole est à M. Jean Ferrandi.

M. Jean Ferrandi. — Messieurs, c'est à M. le Préfet de police que je m'adresse. Je lui avais demandé de lui poser une question sur les étrangers actuellement en séjour à Paris et qui étaient entrés en France comme ouvriers agricoles.

Je vous ai signalé, Monsieur le Préfet, les dates exactes (il s'agit du mois de mai dernier) auxquelles sont partis deux trains chargés de Polonais de la ville de Mislowice.

Vous m'aviez répondu que la question intéressait le ministère du Travail. C'est entendu.

Mais vous n'ignorez pas que ces étrangers, entrés en France comme ouvriers agricoles ou industriels, finissent tous par échouer à Paris.

Le 6 juin dernier, me trouvant à la 16e chambre correctionnelle, j'ai assisté à un débat : il s'agissait de deux inculpés arméniens qui avaient frappé à coups de bouteille un de nos compatriotes. Or, ils étaient entrés en France comme ouvriers agricoles et, depuis deux ans, logés en meublé, touchaient intégralement le secours de chômage à Paris.

La conclusion, c'est que la France leur a versé à chacun 5.000 francs par an, qu'il s'agisse de l'Etat, du département de la Seine ou de la Ville de Paris.

Véritablement, c'est là une question qui intéresse directement le problème du chômage. Au lieu de réduire le secours de chômage des ouvriers français, il faudrait nous débarrasser de ces étrangers qui viennent sans titre à Paris. (Marques d'approbation.)

Qu'ils aillent en province, cela m'est égal ; qu'ils séjournent à Carpentras ou à Mon- targis, je l'admets parfaitement, mais je voudrais bien que nous ne fassions pas une rente de 5.000 francs par an à des gens qui viennent s'installer à Paris, alors que nous ne pouvons pas obtenir de secours pour nos intellectuels, nos artistes ou artisans en chômage à qui l'on offre de maigres subventions de 100 ou 200 francs. (Très bien 1)

Ces étrangers, qui viennent à Paris au lieu de rester en province, ou encore mieux chez eux, se voient verser de véritables rentes qui feraient le bonheur de bien des foyers français. 5 000 francs, c'est une somme qui représente le revenu d'un capital de 125.000 francs. Nous ne pouvons pas admettre que des intellectuels, des artistes, de grands architectes, de grands peintres français ne reçoivent rien, alors qu'un oriental, qui arrive du fin fond de l'Arménie, touche une rente de 5.000 francs.

M. de Pressac. — Vous avez tout à fait raison.

M. Jean Ferrandi. — J'attire l'attention sur ce point. 11 faut que l'on donne d'abord du travail aux ouvriers français, et je suis sûr que sur les bancs de gauche on est également de cet avis. Voir nos compatriotes et surtout des anciens combattants, qui ont sauvé le pays, s'user à chercher du travail ou à perdre leur temps au seuil des bureaux de pointage est vraiment douloureux.

L'on ne saurait donc parler de diminuer les secours de chômage alloués à des familles françaises quand il y a encore des étrangers qui les touchent. Il y a des chefs de famille qui sont mis à la rue après vingt ans de services dans des maisons sérieuses avec des certificats émouvants : « Depuis vingt ans, déclare leur patron, je n'ai eu qu'à me louer des services de ces employés, mais contraint de réduire mon personnel, je me vois obligé de les renvoyer. »

Vous n'oserez pas réduire le secours de chômage de ces malheureux, alors que vous donnez 5.000 francs de rente à des ouvriers étrangers séjournant à Paris sans titres et en fraude. Ce serait là une contradiction singulière à laquelle je me refuse formellement.

M. Béquet. — Il est bon d'attirer l'attention sur la situation d'hôteliers qui sont victimes d'un préjudice du fait qu'ils ne sont pas prévenus que certains de leurs locataires étrangers viennent d'être exclus des secours de chômage. J'appelle l'attention sur ce point, et j'estime que chaque fois qu'un chômeur est radié de la liste des chômeurs secourus, l'hôtelier devrait être prévenu immédiatement.

M. Fiancette. — Je voudrais revenir sur deux points qui ont été traités par M. le Préfet de la Seine.

M. le Préfet de la Seine nous a dit, avec raison, qu'il fallait surveiller de près les faux-chômeurs et ceux qui veulent s'installer dans le chômage.

Nous sommes parfaitement d'accord sur ce point particulier, mais ce n'est pas parce qu'on aura diminué les allocations de chômage que certains chômeurs cesseront de se mettre dans la situation que nous regrettons. Ceux qui ne veulent pas travailler ne travaillent pas, qu'ils touchent ou non des secours de chômage.

———————————————— M. Julien Taillard, rapport®1*' IU1 les retrouverait toujours..

M. Fiancette. Ce que nous JllaDdon) M. Fiancette. - Ce que nous de jd) à l'Administration préfectorale. C qui. n'y effet, que l'on soit sévère pour ce ayant aucun droit, voudraient g,jDStal^f dans le chômage. Les secours de C 1 dans le chômage. Les secours t de doivent aider tous ceux qul crise, mais non pas favoriser ceu rien draient en profiter pour continuer a neri0e

faire, bien u~: Je suis, d'ailleurs, d'accord su ^jen points avec M. Jean Ferrandis'agit d'ouvriers étrangers, vfnU^ sur la demande de nos organisé et qui habitent chez nous ^ePU^ noibreuses années, nous pouvons faire 'f venir des considérations d huma.. dans w; pour ceux qui, venus libreniellt.

campagnes comme ouvriers gricoleS' j ont abandonnées pour venir co Paris notre main-d'œuvre quai1 5# tion n'est plus la même. ~r~;' Evidemment, il faut agir sanS 1 quer, avec les ména ernents ;, quer, avec les ménagements1 j^ces5^?

mais il ne faut pas perdre 1 0 ovi!lce,.;;.

conseiller de se diriger vers la Pro Yieco, ils seront près de la terre, et auro r bilité de s'employer.. nll'ils D j.

Il faudra leur faire ressorti ¡w" t Ul v S\

jamais été appelés à Paris et q poU: ; missible qu'ils profitent du clio ^ûC;i faire octroyer des secours et deS a Il tri. ~~: la 1 Il y a certainement lieu de faire uD tr';^ doit être d'autant plus sévère qUe la devient plus longue. , dra M. le Préfet de la -.

estlO fi'V j'en suis sur, de nos s uggesl'o ns.

Assemblée n'a pas voté, et lie Votera pas que le Conseil général, les - oncf que le Conseil général, les diln'. l' titiocsro, posées par M. le Préfet de Seloe bien en ce qui concerne les qui concerne les chômeurs ei -j~ avons, en effet, conscience que rS IlttJ. ]j vions à trop diminuer les s ,COJjr$et aux chômeurs, nous n'aS^UrerioDS

paix sociale et nous perirnettrIO 1jee de cette misère, ce q 'Il a rP' , tation de cette misère, ce qu e ce qUi Vous savez parfaitemeo hommes et certains Par^\S/des agitent le spectre de la mise ne manqueraient pas de fair ^g W' ~t~ nous avons diminué les SPC la au moment où la crise était le moment où, so prolon t, elle jer5. eptI: situation de nos malheureux , g e \l"- Pour toutes ces raisola 9 1, v,, ment et raisons d'ordre so é. d S cu pir le. ,,5 intérêt, malgré les lour e charge,s imposent à nos budgets, a TQainteI)1 3"

cations de chômage et leS ilideolp ite" hôteliers.. le conselli Je suis tout à fait sur q cipal, s'inspirant des rais la décision du Conseil As 1 vote identique à Conseil g néral- ® vote identique à celui de Q0&fie e la dernière q[uestion PO'ée Par ]Iotre c o l '1 M. Henri Scbnitzer. - ar Dot^Kr ; la dernière question p u^-ais ® ge^e,..

M. Jean Ferrandi, Je a Paf,11s autre fait regrettable. Il? gont ye ajei> les ouvriers étrangers q de1

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