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Titre : Oeuvres complètes de Voltaire. 40,8 / nouvelle édition... précédée de la Vie de Voltaire, par Condorcet et d'autres études biographiques

Auteur : Voltaire (1694-1778). Auteur du texte

Auteur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Auteur du texte

Éditeur : Garnier frères (Paris)

Date d'édition : 1877-1885

Contributeur : Moland, Louis (1824-1899). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31602455d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 52 vol. ; 24 cm

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Format : application/epub+zip 3.0 accessible

Format : Format adaptable de type XML DTBook, 2005-3

Description : Comprend : Vie de Voltaire

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514333b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-721 (40)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/05/2013

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aurait été fait par un prêtre, et cela eût été plaisant ; j'aime pourtant mieux ne pas entendre votre éloge sitôt, dût-il être fait par le frère Berthier, ou par M. de Pompignan.

Il faudrait imprimer, à la suite du Discours de notre nouveau confrère, une épître 1 que je viens de recevoir du roi de Prusse contre les fanatiques ; les dévots, les jésuites, et notre saint-père le pape, y sont bien traités.

Adieu, mon cher et grand philosophe ; vivez longtemps, et portez-vous bien, tout mort que vous êtes.

P.S. Il ne manquait plus à la philosophie que le coup de pied de l'âne. On va jouer sur le théâtre de la Comédie française une pièce intitulée les Philosophes modernes 2. Pré ville doit y marcher à quatre pattes, pour représenter Rousseau. Cette pièce est fort protégée. Versailles la trouve admirable.

4094. – A FRÉDÉRIC II, ROI DE PRUSSE.

15 avril.

Puisque vous êtes si grand maitre Dans l'art des vers et des combats, Et que vous aimez tant à l'être, Rimez donc, bravez le trépas ; Instruisez, ravagez la terre ; J'aime les vers, je hais la guerre, Mais je ne m'opposerai pas A votre fureur militaire. Chaque esprit a son caractère ; Je conçois qu'on a du plaisir A savoir, comme vous, saisir L'art de tuer et l'art de plaire.

Cependant ressouvenez-vous de celui 3 qui a dit autrefois :

Et quoique admirateur d'Alexandre et d'Alcide, J'eusse aimé mieux choisir les vertus d'Aristide.

Cet Aristide était un bon homme ; il n'eût point proposé de faire payer à l'archevêque 4 de Mayence les dépens et dommages de quelque pauvre ville grecque ruinée. Il est clair que Votre

1. Épître à d'Alembert ; voyez une des notes sur la lettre 4112.

2. Comédie de Palissot, jouée le 2 mai suivant.

3. Dans son Epître à mon esprit (v. 289-290), le roi de Prusse avait dit :

Mais quoique admirateur de César et d'Alcide, J'aurais suivi par goût les vertus d'Aristide.

4. Jean-Frédéric-Charles, mort en 1763 ; voyez tome XIII, page 209.