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Titre : Oeuvres complètes de Voltaire. 40,8 / nouvelle édition... précédée de la Vie de Voltaire, par Condorcet et d'autres études biographiques

Auteur : Voltaire (1694-1778). Auteur du texte

Auteur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Auteur du texte

Éditeur : Garnier frères (Paris)

Date d'édition : 1877-1885

Contributeur : Moland, Louis (1824-1899). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31602455d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 52 vol. ; 24 cm

Format : Nombre total de vues : 612

Format : application/epub+zip 3.0 accessible

Format : Format adaptable de type XML DTBook, 2005-3

Description : Comprend : Vie de Voltaire

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6514333b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-721 (40)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/05/2013

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nière lettre. Quoi qu'il en soit, rien ne peut aujourd'hui diminuer l'estime que toute l'Europe a pour votre nation.

J'ai eu l'honneur d'avoir chez moi, pendant quelques jours, deux de vos compatriotes amis de M. Soltikof, et même, je crois, ses parents ; ils sont tous deux infiniment aimables ; ils parlent ma langue aussi purement que vous l'écrivez. Je n'ai point encore vu de vos compatriotes qui ne m'aient convaincu du mérite de votre nation, et de l'éducation heureuse qu'on reçoit par vos soins et par votre protection dans les deux capitales de votre empire. Tout sert à confirmer les sentiments tendres et respectueux avec lesquels je serai toute ma vie, etc., V.

4083. – A M. BERTRAND.

Aux Délices, 2 avril.

Pardon, mon cher monsieur, de n'avoir pas répondu comme je le devais à la lettre que vous m'avez écrite touchant votre cabinet 1. Je compte aller chez Son Altesse électorale palatine à la fin de mai 2 ; ce sera là ma meilleure réponse. L'étude, qui est ici ma plus grande occupation, m'a absorbé depuis un mois. Je me suis enterré dans mon imagination ; je ressusciterai pour vous aller voir à Berne. Ce sera pour moi un grand plaisir d'y faire ma cour à M. et à Mme de Freudenreich, et de revoir encore cette ville où l'on a eu tant de bonté pour moi.

Il est vrai qu'on négocie beaucoup ; mais il n'est pas moins vrai qu'on arme davantage. Si nous avons la paix à la fin de cette année, l'olive sera sanglante. Messieurs de Lausanne ont grand tort de garder ce Grasset chez eux. C'est un fripon artificieux et insolent qui leur attirera quelques affaires.

Je vous embrasse. V.

4084. – DE FRÉDÉRIC II, ROI DE PRUSSE.

Freyberg, 3 avril.

Quelle rage vous anime encore contre Maupertuis ? Vous l'accusez 3 de m'avoir trahi. Sachez qu'il m'a fait remettre ses vers bien cachetés après sa mort, et qu'il était incapable de me manquer par une pareille indiscrétion.

Laissez en paix la froide cendre Et les mânes de Maupertuis ;

1. Cabinet d'histoire naturelle.

2. Voltaire ne put aller à Schwetzingen.

3. La lettre dans laquelle Voltaire, selon Frédéric, accusait Maupertuis d'avoir trahi ce prince, manque. Elle répondait à la lettre 4057.