l'aimable artiste, il montre au personnage décoré une carte que M"° Bornage prend pour une carte d'agent des mceurs. Sur ce, la blouse et le paletot, devenus camarades, s'en vont et ne reparaîtront plus.
Tout, dans ce récit, était fort invraisemblable, tout, jusqu'à la perspicacité de la jeune fille, ingénue et modeste, qui reconnaissait à première vue et sans s'y tromper les cartes de la police des mœurs.
Je fis mon enquête, et j'acquis la certitude qu'il n'était pas exact que M"" Bornage eût été outragée par un agent dépendant de la préfecture. Je ne retrouvai même aucun indice d'uno aventure quelconque arrivée à qui que ce fût au jour, au lieu et à l'heure indiqués.
J'envoyai aux journaux une note pour démentir le récit -qu'ils avaient, pour la plupart, publié de bonne foi, en l'empruntant à la feuille de M. Mayer.
J'annonçai en même temps que, résolu à mettre fin à un système d'outrages, de calomnies, do fausses nouvelles, de nature à compromettre l'autorité dont j'avais besoin pour accepter les responsabilités de ma fonction, j'avais cru devoir déférer a. la justice le récit injurieux de la 7.(W"
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