diens anaés; tous ceux qui se présentaientdevaient se soumettra & leurs exigences et obtenir un sauf~ondnit. !~arrivantsëtaientnonibMux,jeunespourlaplupart et soumis à un examen très sévère. On inspectait leur bourse et leur personne des pieds à la tête. La bourse était-elie bien farcie d'or! Les juges bienveillants et empressés examinaient la tôto. Si la tête était d'acier, la cervelle de vif argent, répiderme do fer et la partie postérieure garnie de plomb, on félicitait l'aspirant et on t'admettait'en la compagnie des étudiants. Par exempte~orsquecesconditionsessentieUcsmanqaaient, on lui ordonnait de se retirer.
a Pourquoi donc, questionnai-je, ces métaux sontils obligatoires aux individus recherchant l'étade? 1 Cela leur donne-t-il une certaine valeur ? & Certes, car si ta tôte n'est pas d'acier elle éclatera sous la pression do l'étude; si la cervelle n'est de vif argent, comment reflètera-t-ello les idées dans le miroir de l'imagination Si l'épidermo n'est de fer, comment pourra-t-ii supporter le labeur constant de l'application Quant aux jambes, comment pourrontelles rester immobiles et endurer la vie sédentaire du savant, si elles ne sont pas de plomb ? Enfin, à moins de posséder une bourse d'or comment un homme ponrra-t-il se procurer des maîtres et trouver des loisirs f Crois-tu que tout cela s'obtienne avec rien! &
Et je compris que pour être savant, il fallait avoir de la santé, du talent, de la constance, de la patience et de l'or.
Sûrement, pensais-je, <' toutes les essences de bois ne deviennent pas dures.