Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 138

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Revue générale des chemins de fer et des tramways

Éditeur : Dunod (Paris)

Date d'édition : 1904-06-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 24274

Description : 01 juin 1904

Description : 1904/06/01 (A27,N6)-1904/06/30.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6483305d

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-301739

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/03/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


NOTE

SUR UNE

MACHINE À FABRIQUER ET A COMPTABILISER LES BILLETS En essai à la gare d'Enghien-les-Bains de la Compagnie du Nord

Par MM. LÉO,

INSPECTEUR DU MOUVEMENT DE LA COMPAGNIE DU NORD

et DUGIT-CHESAL, INSPECTEUR DES SERVICKS COMMERCIAUX DE 1.A COMPAGNIE DU NORD.

L'opération, si simple aux yeux du public, qui consiste à délivrer au guichet d'une gare, un billet moyennant perception de sa valeur fait, en réalité, partie pour le chemin de fer d'un ensemble d'opérations relativement complexes et coûteuses. Il faut, en effet, que la Compagnie soit en mesure de constater, à un moment quelconque, que les sommes encaissées par la gare correspondent bien aux billets émis, ou, ce qui revient au même, sous une autre forme, que la gare verse bien à la caisse de la Compagnie la valeur totale des billets qu'elle a vendus ; il faut, en outre , pouvoir constater que chaque billet vendu ne sert qu'une fois, c'est-à-dire s'assurer que chaque gare destinataire retire de la circulation dans les limites d'utilisation des billets, assignées par les tarifs, la totalité des billets émis pour cette destination par toutes les autres gares du réseau.

Accessoirement, il faut entretenir dans toutes les gare un approvisionnement de billets suffisant pour qu'elles soient toujours en état de répondre aux demandes qui peuvent se produire, et comme ces billets, à partir du moment où ils sont fabriqués, représentent une valeur négociable, il faut entourer leur fabrication, leur envoi aux gares et leur emmagasinage dans celles-ci, de toutes les précautions en usage pour l'expédition, le transport et la réception des envois de finances. Remplir toutes ces conditions équivaut à s'astreindre à une foule de sujétions : vérifications, reconnaissances contradictoires , relevés des billets restants dans les gares, etc., opérations compliquées et par conséquent coûteuses.

Une grande partie de ces sujétions serait évitée si l'on pouvait, au moment où un voyageur demande un billet à un guichet, fabriquer à l'instant même ce billet au moyen d'une machine qui, indépendamment de l'agent chargé de la vente, laisserait une trace indélébile du billet fabriqué, et permettrait de contrôler à tout moment les opérations de cet agent.