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Titre : Revue générale des chemins de fer
Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)
Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)
Date d'édition : 1935-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : multilingue
Format : Nombre total de vues : 17808
Description : 01 juin 1935
Description : 1935/06/01 (A54,N6,T54)-1935/06/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64820230
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/03/2013
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LES
ÉQUIPES A LONGS PARCOURS DU RÉSEAU D'ORLÉANS
Par M. BLONDEL, INl;I:;NŒUR PRINCIPAL DU SlèHVICI'; CENTRAL DE LA vom DU i'.O.-lfI)l.
Pour l'entretien courant des voies, le Réseau d'Orléans a cherché, au cours de ces dernières années, à remplacer les équipes à faible effectif (4 ou 5 agents par canton), par des équipes plus importantes et à augmenter la longueur des cantons qui était autrefois de 5 à 8 km.
L'expérience a montré qu'une dizaine d'hommes par équipe était l'etfectif le plus favorable et que la longueur des cantons pouvait atteindre 30 km.
L'auteur expose comment ont été réorganisées les équipes de la voie, quelles mesures ont été prises pour les amener à pied d'oeuvre et quelles économies substantielles on a pu réaliser sans nuire à la qualité de l'entretien.
Sur le Réseau d'Orléans, comme sur la plupart des Réseaux, l'entretien courant des voies est assuré par des équipes d'agents réparties le long des lignes, et chacune de ces équipes est chargée en permanence de l'entretien d'une partie déterminée de ligne, ou canton.
Le choix de la longueur à adopter pour les cantons, loin d'être indifférent, peut avoir sur les dépenses d'entretien une répercussion importante.
Nous avions autrefois sur le Réseau d'Orléans des cantons courts, en général de 5 km en double voie et de 8 km en voie unique. Les équipes d'entretien n'étaient le plus souvent composées que de cinq agents, et parfois, en voie unique, on descendait à quatre. Ces cantons courts donnaient évidemment au personnel l'avantage de connaître à fond tous les détails du parcours et les Chefs d'équipe avaient les plus grandes facilités pour parer rapidement à tous les besoins qui pouvaient se révéler sur des zones aussi réduites ; les chefs de canton jouissaient, à cet effet, d'une grande liberté d'action pour la conduite des travaux et l'emploi du personnel.