Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 100

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1926-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 octobre 1926

Description : 1926/10/01 (A45,N4,T45)-1926/10/31.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6476528r

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


NOTE

SUR LES

CONSTATATIONS FAITES SUR LE CINIENT PONDU EMPLOYÉ EN MASSIFS ÉPAIS

Par M. QUINQUET,

INGÉNIEUR EN CHEF DU SERVICE DE LA VOIE.

A LA COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER P. L. M.

Un très violent orage, survenu dans la nuit du 23 au 24 Septembre 1944, avait provoqué une crue subite du ruisseau Le Gallet, situé entre les gares de l'Ardoise et de St-GenièsMontfaucon (ligne de Nîmes au Teil). Les arbres, charriés par le torrent, vinrent obstruer un ponceau de 3 m d'ouverture placé sous un haut remblai, et les eaux s'élevèrent d'environ 8 m de hauteur derrière le remblai qui céda, en ouvrant une brèche de près de 40 m de longueur.

Il était indispensable de rétablir très rapidement la circulation sur cette ligne importante et on établit une déviation provisoire en voie unique franchissant le ravin au moyen d'un ouvrage à trois travées, sur culées et piles en béton. Pour qu'on pût monter rapidement les tabliers de secours sur cet ouvrage et livrer la déviation à la circulation dès leur achèvement, les parties supérieures des piles ont été faites en béton de ciment fondu.

Ces massifs avaient les dimensions suivantes : 4 m X 1 m,80 X 0 m,90. Ils étaient dosés à raison de 300 kg de ciment fondu par m3 de gravier tout venant.

Pendant que la déviation était en service on eut à pratiquer des trous de scellement profonds dans la partie supérieure de ces massifs, et on constata que, si la carapace extérieure de ces massifs était très dure, la partie intérieure était beaucoup moins résistante. Nous nous sommes alors demandé si ce phénomène ne provenait pas de ce que la partie périphérique en contact avec l'humidité (il pleuvait fréquemment) avait fait prise plus rapidement que la partie interne, laquelle, isolée par cette carapace extérieure des agents atmosphériques, avait vu son durcissement retardé.

On était alors porté à conclure que, si on remettait cette partie interne en contact avec l'air humide, on accélérerait son durcissement.

Pour s'en rendre compte, on pratiqua dans le centre des massifs de ciment fondu des trous de 0 w,30 X 0 m,30 poussés jusque près de la base du massif. Pour mettre en évidence la dureté relative du béton aux différentes profondeurs du massif, on releva de sept en sept heures la profondeur du trou réalisé. Les résultats obtenus out été les suivants : il fallut sept