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Titre : Revue générale des chemins de fer
Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)
Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)
Date d'édition : 1933-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : multilingue
Format : Nombre total de vues : 17808
Description : 01 novembre 1933
Description : 1933/11/01 (A52,N5,T52)-1933/11/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475299g
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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LA LOCOMOTIVE ÉLECTRIQUE A GRANDE VITESSE TYPE 2 - D -2 SÉRIE E. 4801 DE LA
COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DU MIDI
par M. LEBOUCHER, INGÉNIEUR EN CHEF DES SERVICES TECHNIQUES DU MATÉRIEL ET DE LA. TRACTION DES CHEMINS DE FER DU MIDI.
(Planche IV)
La généralisation du matériel métallique, qui présente vis-à-vis de l'ancien matériel à caisse en bois, une augmentation notable du poids mort par place offerte, a conduit la Compagnie du Midi à créer une nouvelle série de locomotives électriques à grande vitesse, susceptibles de remorquer des charges beaucoup plus élevées que celles prévues pour les locomotives 2-C-2 de la série E. 3101 à E. 3110 (décrites.
dans le N° de Mai 1928 de la Revue Générale), tout en assurant des vitesses moyennes au moins égales si ce n'est supérieures.
C'est le type 2-D-2 qui fut choisi, la machine articulée ne présentant pas, d'après l'auteur de la note, les conditions de stabilité nécessaires pour réaliser avec satisfaction des vitesses de marche de l'ordre de 120 km/h.
Dans les nouvelles locomotives, qui font l'objet de cette notice, les moteurs ne sont plus verticaux comme dans la 2-C-2, mais horizontaux et constitués en quelque sorte, par deux moteurs jumelés mécaniquement dans une même carcasse, les circuits magnétiques inducteurs de chaque moteur restant complètement indépendants l'un de l'autre.
Les quatre essieux moteurs sont indépendants ; la puissance totale prévue était de 3 200 ch et la vitesse de 120 km/h. Ces deux chiffres sont en réalité notablement dépassés.
I. - GÉNÉRALITÉS
Les premières électrifications du réseau de la Compagnie des Chemins de fer du Midi avaient été réalisées sur des lignes dont le profil difficile ne permettait pas de dépasser la vitesse maxima de 90 km/h. Aussi la Compagnie s'était-elle contentée d'acquérir des locomotives du type BB parfaitement adaptées au service de telles lignes.
Lorsqu'il fut décidé d'étendre l'électrification à des lignes à profil moins dur parcourues par des trains rapides pouvant atteindre la vitesse maxima autorisée de 120 km/h, et en