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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1933-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 octobre 1933

Description : 1933/10/01 (A52,N4,T52)-1933/10/31.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64752982

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2013

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BANC D'ESSAIS DE LOCOMOTIVES DES RÉSEAUX FRANÇAIS, à Vitry-sur-Seine

Par M. Pierre PLACE INGÉNIEUR PRINCIPAL, CHEF DE LA DIVISION DES LOCOMOTIVES A L'O.C.E.M.

Les Réseaux français s étaient préoccupés, il y a déjà quelques années, de construire pour leur usage un banc d'essais. Les études entreprises dès 1920 par l'Office Central d'Études de Matériel de Chemins de fer (O.C.E.Af.), puis momentanément ralenties, furent reprises en 1929 et la construction terminée en 1933. L'inauguration a eu lieu le 27 Juillet dernier.

La station d'essais a été édifiée à Vitry-sur-Seine, sur un terrain appartenant à la Compagnie du P.-O. et à proximité de lignes électrifiées, ce qui permettra, le jour où on le désirera, d'outiller le banc pour les essais de locomotives électriques.

Dès l'origine des chemins de fer on a procédé à des essais de locomotives afin de les comparer entre elles et de se rendre compte de l'effet des modifications qui leur sont apportées ou des nouveaux appareils dont on les munit. Le plus souvent, ces essais sont effectués soit à des trains du service courant, soit à des trains spéciaux ; un wagon dynamomètre placé entre la machine et le train à remorquer permet de relever toutes les données intéressantes, vitesse, effort de traction, travail, puissance, températures et pressions diverses de la chaudière.

Cette manière de faire, bien que très améliorée par la substitution au train d'une machinefrein qui permet d'opérer à vitesse et puissance constantes, présente encore d'assez sérieux inconvénients. Les trains spéciaux qu'elle nécessite ne sont pas toujours faciles à intercaler dans la circulation — les conditions atmosphériques varient d'un essai à l'autre — il n'est pas toujours aisé, à grande vitesse, de surveiller et de contrôler les appareils divers, enfin les incidents de route tèls que les ralentissements pour travaux de la voie ou signaux à l'arrêt font varier les conditions de l'essai et risquent d'en fausser les résultats. Ces inconvénients sont bien connus et il n'est pas rare d'être obligé de faire deux ou trois trains pour avoir un seul essai qu'on puisse tenir pour exact.

Pour éviter tous ces inconvénients, on a recours aux bancs d'essais qui permettent d'ausculter les locomotives au point fixe.

L'idée des bancs d'essais n'est pas nouvelle. La première réalisation date de 1891 à l'Université de Purdue aux États-Unis. En 1905, le Pennsylvania Railroad installa dans ses