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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1930-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 février 1930

Description : 1930/02/01 (A49,N2,T49)-1930/02/28.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475279q

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/03/2013

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RÉPARATION DES BOUDINS USÉS DES ROUES PAR APPORT DE MÉTAL Dans les Ateliers du Service Electrique des Chemins de fer de l'Etat Par M. DAGORY INGÉNIEUR PRINCIPAL CHEF DE L'ARRONDISSEMENT DE LA BANLIEUE (SERVICE ÉLECTRIQUE) DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT

INTRODUCTION C'est un fait bien connu que les roues périssent par l'usure latérale des boudins, laquelle oblige à effectuer périodiquement des tournages en profondeur pour retrouver le profil type, beaucoup plus que par l'usure verticale de la table de roulement. Il arrive même que le boudin de l'une des roues d'un essieu, ayant atteint la limite de la tolérance, alors que l'autre roue est encore suffisamment saine, on est obligé de tourner celle-ci en même temps que l'autre, pour l'amener au même diamètre. Il en résulte des travaux d'usinage considérables, qui entraînent des pertes de métal et obligent, par leur importance et le temps qu'ils exigent, à acquérir et à installer, dans les Ateliers, des tours à roues fort coûteux.

Ces inconvénients sont encore plus sérieux pour -les roues d'automotrices électriques.

L'accélération au départ, qui est, pour ce matériel, de l'ordre de 40 cm par seconde-seconde, conduit en effet, à proscrire les bandages rapportés, qui se décalent parfois, à la longue, sous l'effort de démarrage et à n'employer que des roues en une seule pièce dites « monobloc », que l'on doit mettre au rebut lorsque les tournages successifs et l'usure finale ont réduit à sa limite l'épaisseur de la table circonférencielle.

Or, il se trouve précisément que ces roues subissent deux causes spéciales. d'usure qui abrègent leur existence : 1° Usure latérale du boudin, plus accentuée que sur les roues de locomotives à vapeur ou de voitures.

Cette usure, qui peut aller jusqu'à un véritable chanfreinage, non seulement du boudin, mais aussi des rails, si l'on ne prend pas soin de graisser ces derniers dans les courbes, a des causes mal connues. Le poids élevé des bogies moteurs (13 t environ), qui abaisse le centre de gravité du véhicule, en augmentant ainsi la composante horizontale des réactions latérales et la résistance gyroscopique des induits de moteurs, en sont probablement les plus importants facteurs. Toujours est-il que ce surcroît d'usure des boudins d'essieux moteurs paraît être général sur tous les réseaux électrifiés.

20 Fréquence des arrêts dans les services métropolitains ou suburbains.

Cette raison s'explique par elle-même