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Notice complète:

Titre : L'Athlétisme : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : Fédération française d'athlétisme (Paris)

Date d'édition : 1978-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344216180

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344216180/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 21454

Description : 01 février 1978

Description : 1978/02/01 (N209)-1978/02/28.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64749184

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247438

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/02/2013

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L'Assemblée Générale de Vittel sera une Assemblée de progrès !

Une assemblée générale est toujours un événement important dans la vie d'une fédération à la mesure de la nôtre. C'est à la fois la présentation d'un bilan des activités de tout une année et une revue de détail des moyens mis en œuvre pour leur déroulement.

Autrefois, mais il y a bien longtemps de cela, c'était également le champ clos des règlements de comptes, des petites jalousies, des remakes de l'histoire du vase de Soissons, des remises en cause d'influences de clans.

Mais, répétons-le, tout cela appartient à un passé bien lointain. Au folklore d'une époque révolue. Les assemblées générales, c'était un « western » annuel à la fin duquel on ne s'entretuait pas, car les seuls « canons » auxquels il était fait appel étaient ceux que l'on prenait ensemble, au bar le plus proche.

Grâce au ciel, l'ambiance des assemblées générales de notre époque n'est plus comparable à celle des années où, nées à peine, les grandes fédérations cherchaient encore leur style, leur profil, comme on le dit maintenant. De nos jours, une assemblée générale est dépouillée de ces belles envolées lyriques débouchant sur. du vent, mais qui procuraient l'avantage à leurs auteurs de voir leur nom figurer au procès-verbal de la réunion, sorte de certificat de présence les lavant de tout soupçon relatif au but réel de leur « montée » à Paris !

Dire que l'assemblée générale 1978 sera pour autant une réunion exempte de mises au point plus ou moins drostiques serait faire preuve d'une méconnaissance profonde de la situation actuelle du sport français en général, et de l'athlétisme en particulier. Il ne fait aucun doute que le sport, au niveau de la base, est à un tournant de son histoire. La tournure que prennent les meetings et l'importance attachée en haut lieu aux résultats obtenus par les champions en témoignent sans fards.

En conséquence de quoi, il est exclu que l'assemblée générale d'une Fédération comme la nôtre, responsable d'un sport qui constitue la base des autres sports et qui, de ce fait, ne laisse personne indifférent, soit une assemblée paisible, inodore, incolore et sans saveur.

En vérité, les mordus d'athlétisme étant tous des perfectionnistes, chacun de ceux qui forment la communauté fédérale voudrait que tous les moyens d'atteindre la perfection soient mis en œuvre et enrage de voir que des cactus géants poussent sur la route de l'athlétisme.

Alors, comme au temps des pionniers, il va falloir de nouveau défricher les voies conduisant au sommet, détruire les impédimenta qui retardent la progression.

L'un de ces cactus géants est représenté, nul ne l'ignore par les problèmes financiers. Il ne fait aucun doute que les débats dont ils seront l'objet ne manqueront pas de sel. Toutefois, il serait dommage que les discussions ne se situent pas au plus haut niveau, car il y a maintenant un certain temps que les finan- ciers fédéraux sont confrontés à des difficultés de plus en plus sévères, présentées souvent de manière inobjective, car ce que la Fédération reçoit d'une main de l'Etat est redonné de l'autre à ce mêm Etat aux guichets de la S.N.C.F., d'Air France ou du Trésor Public. De nos jours, le montant d'un budget ne représente plus les possibilités dont dispose une Fédération pour promouvoir le sport qu'elle dirige au niveau de la base, c'est-à-dire de ses clubs. Il est divisé en chapitres et, d'année en année, on voit ceux consacrés à l'intendance et à la logistique prendre le pas, étouffer, écraser, réduire à la portion congrue celui réservé à la découverte de talents que l'absence de toute possibilité de prospection réelle, à l'âge scolaire, laisse dans l'ombre. Réservé également à l'initiation des talents décelés. A leur préparation, à leur entraînement, à leur accoutumance au climat des grandes compétitions.

Tous ceux qui assisteront à l'assemblée générale de Vittel, à quelque titre que ce soit, sont parfaitement conscients de tous ces problèmes, de toutes ces difficultés. Ils ne manqueront pas de les évoquer, de dire leurs craintes, leurs inquiétudes. Allons-nous pour autant vers une assemblée de « rogne » et de « grogne » ?

L'hypothèse ne doit pas en être écartée. Mais, à toutes choses égaJes, faut-il encore que cette insatisfaction ne soit pas habilement exploitée par les spécialistes du genre, trop heureux d'aller pêcher dans l'eau qu'ils ont troublée eux-mêmes.

En tout état de cause, l'asemblée de Vittel sera une assemblée de progrès, au cours de laquelle les poteaux ronds seront mis dans des trous ronds et les poteaux carrés dans des trous carrés. Ce qui est encore le meilleur moyen qui soit pour placer les choses à leur véritable place. Et nous ne remercierons jamais assez les animateurs de Vittel d'avoir offert à notre Fédération leurs structures sportives et administratives pour y organiser une meeting de première importance et pour y tenir une assemblée générale, car il n'est pas douteux que la sérénité et l'équilibre qui caractérisent leur ville auront une heureuse influence sur la qualité et l'efficacité des travaux menés, tant par l'assemblée que par les commissions.

La F.F.A.