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RÉALISATION TECHNIQUE DU BLOCK AUTOMATIQUE (snile)
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II. — Description et fonctionnement des signaux automatiques Comme on l'a vu, les Chemins de fer américains utilisent deux catégories de signaux automatiques : les signaux sémaphoriqiœs et les signaux lumineux.
Description des signaux sémaphoriques. - Les Réseaux américains ont adopté comme type standard le sémaphore automatique à trois positions, avec mouvement dans le quadrant supérieur. Les indications de ce signal sont données : le jour, par les positions de l'aile sémaphorique ; la nuit, par des feux colorés (rouge, jaune orangé ou vert).
Les ailes des sémaphores (Fig. 22) sont en racial émaillé, ce qui en facilite l'entretien et
Fig. 22.
donne à la palette un éclat et une fraîcheur remarquables, Elles sont généralement recouvertes d'émail rouge foncé, avec un chevron blanc parallèle à la pointe dans le cas des signaux automatiques permissifs (2) ; parfois elles sont émaillées en jaune clair avec un chevron noir (2). La présence de ce
chevron, qui tranche nettement sur le fond de l'aile et en repère l'axe de symétrie, contribue à l'excellente visibilité des indications. 1.
Les ailes sont fixées, par l'intermédiaire de boulons ou de crampons, au porte-lucarnes (Fig. 23), portant trois verres colorés convexes À, B et G, qui viennent se placer successivement devant la lampe du sémaphore (3). L'ensemble du porte-lucarnes et de l'aile tourne autour d'un axe 0, supporté par des coussinets fixés au mât du signal, comme on le voit sur
(1) Voir Revue Générale N, de Mai, p, 436.
(2) Le chevron est remplacé par une bande rectiligne dans le cas des signaux absolus.
(3) L'emploi de verres convexes a permis d'éviler les « indications fantômes » ou fausses indications, qui étaient provoquées par la réflewm sur lès verres plats de la lumière solaire ou des faisceaux lumineux émis 'par les phares des locomotives.