, ÉLEGTRIFICATION PARTIELLE DU RÉSEAU DE LA COMPAGNIE D'ORLÉANS Par M. PARODI, DIRECTEUR HONORAIRE DES SERVICES D'BLECTRIFICATION, INGÉNIEUR CONSEIL DE LA COMPAGNIE DU CHEMIN DE FER D'ORLIÎANS.
-• (Suite) (1).
UTILISATION DE L'ÉNERGIE
1° CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LA CONSTITUTION .DES PARCS DE LOCOMOTIVES ET AUTOMOTRICES
Dans les comparaisons qui ont été faites, au début de la présente étude (1), entre la traction électriqne et la traction à vapeur, nous avons fait systématiquement abstraction des dépenses de constitution des parcs de locomotives. Nous avons voulu ainsi éviter de commettre une erreur que l'on trouve fréquemment dans des études par ailleurs très fouillées eL consistant à mettre en balance des'dépenses correspondant à l'acquisition de parcs de locomotives ayant des capacités de service très différentes.
POUl' faire une comparaison équitable, il faudrait supposer que chaque série de locomotives a vapeur du parc de machines 4 vapeur est remplacée par une série de locomotives électriques telle qu'une unité de la série électrique fut susceptible de remorquer sur une ligne de profil donné, à une vitesse commerciale identique, le même poids -de train que -l'unité de la série vapeur correspondante.
Dans cette hypothèse, il est facile de montrer tout d'abord que le poids de la locomotive électrique de remplacement est toujours inférieur à celui de la machine à vapeur (tender non compris).
Le poids des machines électriques dépendant beaucoup plus de la disposition des trains boulants et" du nombre des moteurs que de la nature du courant utilisé, nous désavantageons 'a traction électrique en prenant, pour cette dernière, comme terme de comparaison des Machines à moteurs multiples-ayant, chacun un petit nombre de pôles et un petit diamètre d'induit comme les locomotives des types B + H ou C + C à deux bogies, à 4 ou 6 essieux Moteurs à commande individuelle.
j (1) Voir Revue Générale' No" de Novembre et Décembre 1925, de Février, Mars, Avril, Août et, Septembre Janvier 1927.