r ELECTRIFICATION -PARTIELLE DU RÉSEAU DE LA COMPAGNIE D'ORLÉANS
Par M. PARODI, INGÉNIEUR EN CHEF-ADJOINT DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DE LA COMPAGNIE D'ORLÉANS
[Suite/ (1)
,. Description des lignes de transports de force 1° LIGNE A 150/220 KV EGUZON - PARIS Cette ligne est constituée essentiellement par trois câbles d'aluminium avec âme acier d'une section de 293,8 mm2 supportés par l'intermédiaire de chaînes d'isolateurs du type Hewlett à une hauteur minimum de 11 mètres au-dessus du sol, la longueur maximum des chaînes d'isolateurs en - alignement étant, pouria tension de fonctionnement de 220 KV, de 2 mJ25 (13 éléments). s Tous les supports sont constitués par des pylônes métalliques disposés de manière que les points d'attache des trois conducteurs d'énergie forment un triangle équilatéral de 7 m,79 de côté. Dans les conditions les plus favorables du tracé et sous l'action d'un vent de 72 kg par m2 de surface diamétrale agissant horizontalement sur les conducteurs et les isolateurs, la distance entre chacun des conducteurs et la partie la plus rapprochée des pylônes ne sera pas inférieure à 1 m,80.
Les conducteurs d'énergie sont surmontés par deux câbles en acier de 60 mm2 formant câbles de terre, reliés électriquement à la masse de chaque pylône. Dans l'hypothèse la plus défavorable, la distance entre câbles de terre et conducteurs sera de 3 mètres au minimum.
Les conducteurs sont disposés de manière que chacun d'eux effectue six rotations complètes d'Eguzon- à Chaingy et quatre de Chaingy à Ghevilly comme il est indiqué sur la figure 16 ci-après qui montre en outre qu'entre Eguzon et Paris, il existe trois points de sectionnement autres que ceux correspondant à la Centrale (Eguzon) et aux postes de transformation (CheviMy, Chaingy).
Pour l'installation de l'ensemble du système de lignes H.T., on s'est conformé, on vertu d'un accord-spécial intervenu avec l'Administration des Postes et Télégraphes, aux prescriptions édictées par la « Railroad Commission » de Californie à la suite des très importantes
(1) Voir Revue Générale, N° de Novembre, Décembre 1925 et Février 1926.