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Titre : Revue générale des chemins de fer et des tramways
Éditeur : Dunod (Paris)
Date d'édition : 1924-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 24274
Description : 01 mai 1924
Description : 1924/05/01 (A43,N5,T43)-1924/05/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473936r
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-301739
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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LES CHEMINS DE FER DE BULGARIE
Par M. L. WIENER, DIRECTEUR DE LA COMPAGNIE BELGE DE CHEMINS DE FER ET D'ENTREPRISES
(Suite et fin) (1).
S 5. - MATÉRIEL ROULANT.
Le matériel roulant comprend :
AU 1er JANVIER AU 1er JANVIER AU 1er JANVIER TYPE DE MATERIEL 1914 1915 1923 -1914 1915 1923 _————————————.————— * ———————— ———-—.———.——
Locomotives. 249 249 429 Voitures-salon; etc 29 29 31 Voitures à voyageurs. 282 315 371 Voitures-poste. 31 39 38 Fourgons. 103 103 158 Wagons. 4.560 5.420 8.459 Chaudières-fourgons. 19 19 18 Wagons de serv i ce 10 10 1 10 10 -
a) LOCOMOTIVES. - La construction des locomotives est influencée en premier lieu par le combustible que l'on y brûle. La Bulgarie, ne possédant pas d'anthracite, en importait d'Angleterre, mais l'abandonna à cause de son prix élevé. Elle utilise du combustible national qui consiste en lignite d'assez bonne qualité. La mine principale est celle de Pernik, qui appartient à l'Etat. On en extrait un combustible dont le pouvoir calorifique brut est de 5300 calories pour le gros et de 4400 pour le fin et qui laisse 30% de cendres. La teneur en soufre est de 1,1 Laissé en tas, il s'effrite sous l'action des agents atmosphériques et est sujet à la combustion spontanée.
Il était intéressant de savoir si ce combustible permettrait l'emploi avantageux de la surchauffe à haute température. Les essais entrepris avant la guerre ont été concluants à cet égard et c'est un point important à retenir. Il serait bien intéressant d'avoir des précisions sur le poids pouvant être consommé par mètre carré de surface de grille ainsi qu'une comparaison entre la vaporisation obtenue avec de la houille et avec du lignite. Malheureusement, on ne peut attacher foi aux résultats obtenus pendant la guerre, ni à ceux des expériences actuelles, car les conditions dans lesquelles elles se font sont trop peu précises.
(I) Voir Revue Générale, N° d'Avril 1924.