Rappel de votre demande:
Format de téléchargement: : Texte
Vues 1 à 1 sur 104
Nombre de pages: 1
Notice complète:
Titre : Revue générale des chemins de fer et des tramways
Éditeur : Dunod (Paris)
Date d'édition : 1906-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 24274
Description : 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A29,N4)-1906/04/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473929m
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-301739
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.
NOTE
l PROPOS DU TUNNEL SOUS LA MANCHE-
Par M. Albert SARTIAUX.
La récente visite du London County Council au Conseil Municipal de Paris, l'examen qui a été fait, le 10 Février 1906, — par les très distingués Sir Edwin Cornwall, M. P. Président, M. Spicer et le Colonel Probyn, Vice-Présidents du L. C. C. et un grand nombre de leurs collègues accompagnés de M. Millington Drake, Président de la Chambre de Commerce Britannique de Paris, de M. Brousse, Président du Conseil Municipal de Paris et de nombreux Collègues du Conseil Municipal, — du beau et nouveau modèle en relief qu'avait fait faire la Compagnie Française du Tunnel sous-marin pour représenter, avec le tracé du tunnel et de Ses abords, la constitution géologique des divers terrains formant le détroit du Pas-de-Calais et les côtes françaises et anglaises, — ont de nouveau appelé l'attention sur la question du Tunnel sous la Manche au moment précis où les travaux du percement du Simplon venaient d'être terminés (1).
Les difficultés accumulées qui ont été rencontrées dans l'exécution de la grande œuvre du Simplon, dues à la grande longueur du tunnel (2), à sa faible altitude (3), à la chaleur (4) qui en était la conséquence, aux inondations provenant des sources mises à jour, à la nature perméable et friable des terrains (5), etc. ont donné naissance à une série de procédés plus ou moins Nouveaux, plus ou moins perfectionnés. Tout naturellement, on s'est demandé si l'expérience acquise dans ce genre de travaux ne profiterait pas à l'exécution du Tunnel sous-marin et si les progrès faits par la Science, depuis une vingtaine d'années que les premiers essais de galerie sous la Manche ont été tentés, ne permettraient pas de réaliser ce travail plus économiquement et de l'exploiter dans des conditions plus favorables que celles qui avaient été prévues au moment où, notamment, l'Electricité n'avait pas encore mis aux mains des Ingénieurs les ressources dont ils disposent aujourd'hui.
Assurément, les difficultés rencontrées dans le percement du Simplon ne sont pas identiques
(1) Les circonstances climatériques et la traversée atroce qui ont caractérisé le retour en Angleterre du L. C. C. n'ont pas été sans augmenter l'intérêt de la question. 1
(2) Sa longueur est de 19 k. 130, tandis que le St-Gothard n'atteint pas 15 kil.
21i Son altitude n'est que de 705 m., tandis que celle du St-Gothard est de 1155 m. ; il passe sous un massif de ,. Ill., alors que le St-Gothard et le Mont-Cenis ne dépassent pas 1700 ni. en-dessous du sol.
Cette température atteignait 40 degrés centigrades au lieu de 30 au St-Gothard.
^c^s',es lustrés, argileux, souvent granitifères, dépendant du système jurassique, entourés de gneiss enveloppés de cal ^• res et de schistes micacés de l'époque triasique ; quelques-uns de ces terrains se décomposaient au contact de l'air, en dé gageant des gaz toxiques.