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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1934-05-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 mai 1934

Description : 1934/05/01 (A53,N5,T53)-1934/05/31.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473566h

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/03/2013

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LA

rrARIlIUArrION DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS Ó

SON ÉVOLUTION DEPUIS LA GUERRE

Par M. BRION, INSPECTEUR DIVISIONNAIRE AU COMITÉ DE DIRECTION DES GRANDS RÉSEAUX DE CHEMINS DE FER.

Les Chemins de fer traversent actuellement la crise la plus grave qu'ils aient connue depuis leur création et dont les causes immédiates résident dans la dépression économique mondiale, qui a brusquement, mais temporairement, réduit le volume des échanges, et dans la concurrence des autres moyens de transport, en particulier de l'automobile, qui a complètement bouleversé l'économie ferroviaire, fondée sur un monopole de fait.

Les Réseaux, dont l'équilibre financier s'est trouvé rompu, ont essayé de conjurer les effets de cette crise, tout d'abord par des mesures techniques ou administratives appropriées : c'est ainsi qu'ils sont parvenus soit à réduire leurs dépenses dans une mesure importante par la compression des effectifs, l'application des méthodes de rationalisation, la fusion des services, la diminution du nombre des trains, soit à récupérer une partie du trafic, qui leur était enlevé, par des améliorations apportées au service des transports et l'emploi d'engins nouveaux susceptibles de rivaliser avec l'automobile.

Ces efforts des Réseaux ont été complétés par des mesures d'ordre économique ou commercial susceptibles de ramener au rail sa clientèle. A ce point de vue, les tarifs constituent l'élément principal de l'action des chemins de fer; mais, jusqu'à ces derniers temps, leurs modifications essentielles étaient, très souvent, en raison des formalités administratives auxquelles elles se trouvaient soumises, beaucoup plus longues et difficiles à réaliser que les améliorations techniques, que les Réseaux peuvent en général effectuer librement sans autorisation de l'Administration.

Des dispositions réglementaires récentes viennent d'atténuer, dans une certaine mesure, la tutelle qui pesait sur les chemins de fer en ce qui concerne l'homologation des tarifs, et ils vont pouvoir désormais fixer ceux-ci plus librement.

Au moment où, grâce aux facilités données aux Réseaux, la tarification semble devoir marquer une orientation nouvelle en vue de s'adapter aux conditions économiques actuelles et aux exigences de la concurrence des autres moyens de transport, il paraît intéressant de