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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1934-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 mars 1934

Description : 1934/03/01 (A53,N3,T53)-1934/03/31.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473564p

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/03/2013

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LES PREMIÈRES AUTOMOTRICES DES GRANDS RÉSEAUX DE CHEMINS « FER FRANÇAIS Par M. L. DUMAS INGÉNIEUR EN CHEF ADJOINT DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION DE LA COMPAGNIE DU CHEMIN DE FER DU NORD

Le Ministre des Travaux Publics a approuvé le 12 Octobre 1933 le programme de construction d'automotrices qui lui avait été présenté par les Grands Réseaux pour l'année 1934, et qui comprend 260 unités.

Ces automotrices sont destinées à assurer des services de quatre catégories différentes.

I. — SERVICES DE SUBSTITUTION SUR LIGNES SECONDAIRES. — Les réseaux envisagent en premier lieu la substitution des automotrices aux trains à vapeur sur certaines lignes secondaires.

La majorité des lignes secondaires est desservie actuellement par des trains omnibus s'arrêtant en moyenne tous les 5 ou 6 km et dont la vitesse commerciale ne dépasse guère 30 à 35 km à l'heure.

Le plus souvent, trois trains seulement circulent chaque jour dans chaque sens ; les trains sont tracés à des heures plus ou moins commodes, car le premier train, utilisé par le service de la poste, part généralement très tôt, tandis que le dernier, qui est souvent constitué par un matériel en retour, rentre tard.

Aussi les voyageurs des lignes secondaires ne disposent-ils souvent que de deux bons trains, qui assurent des correspondances dans certaines directions mais pas dans toutes : de sorte que, pratiquement, il est difficile de faire en une même journée le voyage aller et retour entre deux localités situées toutes les deux sur des lignes secondaires différentes.

A l'avenir, la substitution d'automotrices aux trains à vapeur des lignes secondaires permettra d'augmenter le nombre de circulations, de donner de nouvelles correspondances dans la plupart des directions et même, dans certains cas, de prolonger le service jusqu'à un grand centre situé au delà de la petite ligne.

II. — SERVICES DE SUBSTITUTION SUR LES GRANDES LIGNES. — Les Réseaux envisagent également de substituer des automotrices sur des grandes lignes à des trains omnibus peu fréquentés. Le problème est le même que sur les lignes secondaires.

Certains réseaux projettent aussi de substituer des automotrices rapides à grande capacité, pouvant aller jusqu'à 100 ou 150 places, à des trains rapides moyennement fréquentés: cette solution permettrait de remplacer ces trains rapides par un nombre plus élevé de circulations d'automotrices, ce qui devrait procurer des plus-values de recettes, sans augmentation de dépenses.