VOITURE MÉTALLIQUE MIXTE du 1" ut 2' classes POUR GRANDES LIGNES
Etudiéc par l'Office tentral d'Étudos de Matériel le Chemins de Fer
Par M. J. VALLANCIEN, INGÉNIEUR PRINCIPAL DE L'OFFICB CENTRAL D'ÉTUDES DE MATÉRIEL DE CHEMINS DE FER.
A. — GÉNÉRALITÉS.
Déjà, avant la guerre, suivant l'exemple des Etats-Unis d'Amérique, les Réseaux de Chemins de fer français avaient envisagé la construction d'un matériel roulant pour voyageurs, entièrement métallique ; cela en vue d'éviter, en cas de déraillement ou de tamponnement, les incendies et les blessures pénétrantes produites par les éclats de bois. Il avait été reconnu, en effet, que les caisses de voitures métalliques sortaient des déraillements graves avec quelques Parties faussées et embouties, sans qu'il en résultât, pour l'ensemble, des dommages comparables à ceux qui auraient été subis, dans les mêmes cas, par du matériel similaire avec caisse en bois.
D'ailleurs, il existait des voitures métalliques pour les services urbains ou de banlieue. Le Réseau de l'Ouest, dès 1910, avait fait construire, pour desservir la ligne électrique des Invalides, entre Paris et Versailles, un matériel à voyageurs, entièrement métallique. Le Métropolitain et le Nord-Sud de Paris possédaient également des voitures d'où le bois était Proscrit; mais aucune voiture métallique de grandes lignes ne circulait en France.
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Aussi, l'Office Central d'Etudes de Matériel de Chemins de fer reçut-il, dès sa création, fission d'étudier ce nouveau matériel.
L'électrification des lignes des Réseaux du Midi, d'Orléans et de l'Etat, poussée avec activité, demandant la mise en service d'automotrices et de remorques d'un type nouveau, on dût envisager à la fois la construction de voitures de banlieue pour ces lignes électrifiées et celle de voitures de grandes lignes.
C'est pourquoi, tout en poursuivant l'étude de ces dernières voitures, l'Office, en 1922, sortait les plans d'automotrices et remorques entièrement métalliques, à deux entrées latérales, Pour les Réseaux du Midi et d'Orléans. Dans le même temps, le Réseau de l'Etat, en raison de