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Titre : Revue générale des chemins de fer
Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)
Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)
Date d'édition : 1936-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : multilingue
Format : Nombre total de vues : 17808
Description : 01 décembre 1936
Description : 1936/12/01 (A55,N6,T56).
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473024f
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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Le Réseau du Nord a mis en service au début du mois de Mai 1936 un pont sous rails en charpente métallique entièrement soudée, le premier sans doute de l'espèce sur les chemins de fer français.
Un deuxième pont, également soudé, de dimensions plus importantes, et composé de deux tabliers pour une voie au-dessus du boulevard Ney, à la Porte de la Chapelle, a été mis en service en Août et au début du mois d'Octobre.
La présente note est consacrée au premier de ces deux ouvrages ; le second fera l'objet d'une communication ultérieure. !
Le pont de la Plaine St-Denis a été établi à l'occasion des travaux entrepris dans l'avant-gare de Paris, travaux dont la Revue Générale a rendu compte w.
Fig. 1. — Ensemble des 2 tabliers avant les travaux
Au point Km 3204 de la ligne de Paris à Soissons existait un ouvrage destiné à faire passer une
(1) Voir Revue Générale No du 1er Octobre 1936, p. 242.
voie de départ au-dessus de deux voies de retour,
l'une affectée aux trains de marchandises, l'autre aux trains de grande ligne.
Cet ouvrage (Fig. 1), dit pont N° 3, d'un biais
très prononcé (11° 42'), comportait deux tabliers indépendants à poutres latérales posés bout à bout et ayant comme appui commun une pile étroite en maçonnerie placée entre les deux voies de retour. Cette pile imposait à la voie «retour marchandises» un tracé sinueux.
Dans la situation nouvelle des voies, les deux voies de retour sont affectées à la circulation de trains ne devant comporter aucune limitation de vitesse.
Il s'imposait d'améliorer le tracé de la voie
« retour marchandises». L'étude entreprise à cet effet, montra qu'il était impossible de le faire en conservant la pile intermédiaire.