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Titre : Revue générale des chemins de fer
Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)
Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)
Date d'édition : 1936-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : multilingue
Format : Nombre total de vues : 17808
Description : 01 août 1936
Description : 1936/08/01 (A55,N2,T56).
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473020s
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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SSe A REVUE GÉNÉRALE 55e nnee. 1er Août 1936. DES CHEMINS DE FER 26 Semestre. - N° 2.
LA
FORMULE ANGLAISE DES "PUBLIC TRUSTS" APPLIQUÉE A LA GESTION DE GRANDS SERVICES PUBLICS
LES TRANSPORTS DE LONDRES *
par M. DAUTRY Directeur Général des Chemins de fer de l'ttat.
Président du Comité de Coordination du Rail et de la Route
A Paris et dans sa banlieue, divers moyens de transports publics : autobus, métropolitain, autocars, chemins de fer, taxis collectifs se partagent, un peu au hasard, le trafic des voyageurs.
Le problème de leur coordination intéresse non seulement les transporteurs et, en particulier, le chemin de fer, mais encore le public, parce que la liaison technique ou tarifaire des divers modes de transport peut lui procurer des facilités précieuses ; il intéresse aussi l'ensemble des contribuables, parce que l'excès de la concurrence fait en fin de compte supporter par la collectivité une charge importante et inutile.
Dans les notes qui suivent, M. Dautry montre comment l'Angleterre a réalisé la coordination des transports de Londres. Il ne conclut pas que la méthode adoptée soit la seule possible ni qu'elle Puisse être appliquée ailleurs sans aucune adaptation ; il pense seulement qu'elle peut offrir des enseignements à ceux qui, en France et à l'étranger, ont à résoudre les multiples problèmes analogues qui se posent avec acuité.
, C'est pourquoi le champ de son étude déborde le problème des transports et s'étend à ce qui a été fait en Angleterre pour la coordination des activités d'autres très grands Services publics (Électricité, T. S. F., etc.).
AVANT-PROPOS Appelé depuis quelques années à m'occuper de Q Ordination des moyens de transports, j'ai été rellerrient conduit à rechercher ce qui a été rea||Sé a etranger et à examiner les so lutions qUç SUivant leur génie propre, différents pays Ont PPortées au problème.
Mon attention a été particulièrement attirée sur JQ P P 'na*'an des moyens de transports de la S glon de Londres et l'organisation d'autres SerVjc Publics britanniques. L'esprit qui les I)sPlre Aspire est un développement de celui des « régies il Municipales et régionales qui, bien
avant la guerre, étaient déjà très développées en Angleterre.
Une grande partie des textes et renseignements que j'ai utilisés ont été recueillis sur place par M. H. Parodi, Ancien Ingénieur en Chef du P. O., M. Pierre Lévy, Ingénieur en Chef à la Direction du Réseau de l'Etat et M. Pollet, Adjoint au Secrétaire Général de ce Réseau. Les recherches de mes collaborateurs ont été rendues faciles et efficaces grâce à l'amabilité de M. Sherrington et de M. Brant, Secrétaire et Secrétaire-adjoint du Railway Research Service et à celle de M. RawdonSmith, « Public Relation Officer» e) du « London
(1) Chef du Service des Relations entre le « Board » et le public.