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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1923-05-26

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 26 mai 1923

Description : 1923/05/26 (Numéro 7894).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k647286r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/11/2008

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L'intelligence robuste et le solide sang- froid de M, le Président de la République nous ont évité les inconvénients d'une crise ministérielle qui, dans les circonstances actuelles, n'avait de raison d'être ni du point de vue de la logique politique, ni de celui du droit constitutionnel. Encore que la Haute-Cour de Justice, saisie par le Gouvernement d'un attentat du Parti communiste français à la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat, soit une juridiction de l'ordre politique, il n'en reste pas moins que le principe de la séparation des pouvoirs, dans ce domaine comme dans tous les autres, doit être maintenu. A partir du moment où le Sénat, cessant d'être une assemblée législative, est constitué en Cour judiciaire, il se trouve par là même sur un autre plan que celui du gouvernement. Il devient un tribunal, une réunion de magistrats chargés de l'interprétation et de l'application de la loi. La prérogative nécessaire, essentielle d'un tribunal, c'est l'indépendance des juges et la liberté de leurs décisions. En se déclarant incompétente pour connaître de l'affaire qui lui était soumise, la Haute-Cour avait-elle l'arrière-pensée d'iniliger un échec au gouvernement qui l'avait saisie ?. C'est possible. Mais le gouvernement ne devait pas s'alarmer de celte manifestation et, surtout, il ne devait pas la retenir comme un motif valable de démission. Un semblable précédent, s'il avait été admis par M. Millerand, aurait eu pour conséquence de. lier si étroitement l'un à l'autre l'Exécutif et le Judiciaire que l'institution de la HauteCour, déjà si décriée, aurait été frappée, en raison de sa subordination au pouvoir uoliligue, d'un discrédit définitif. On s'explique difficilement que M. Poincaré, juriste éminent, n'ait pas vu cela.

D'autre part, la démission du ministère, provoquée par un incident de ce genre, à l'heure même où la majorité de la ChamLre venait de manifester avec éclat sa confiance au président du Conseil et où celle du Sénat, malgré de sourdes intrigues, n'osait pas se risquer en sens contraire, eût été considérée, tant à l'étranger qu'en France, comme un signe d'incohérence politique. On peut critiquer tant que l'on voudra les initiatives du gouvernement de M. Poincaré. Ce que l'on ne peut pas, c'est supprimer le régime parlementaire et, si on l'accepte, refuser d'en appliquer les règles. M. Poincaré a la confiance du pays cela n'est point douteux et il a celle du Parlement. Je n'examine pas, en ce moment, la question de savoir si cette confiance est ou non justifiée. Je demande simplement aux adversaires de la politique du gouvernement de constater un fait. Ce fait domine toute la situation et la conclusion clul en découle est des plus claires puisque M. l'oincarc bénéficie de cette confiance, il est logique qu'il reste au pou- voir jusqu'au jour où elle lui aura été re- tirée. Enfin, il importe que le chef du gou- vernement ne puisse pas être accusé d'a- voir voulu se soustraire aux responsabili- tés qu'il a assumées en engageant l'action (le la France dans des entreprises diffi- elles et compliquées et qui ne sauraient avoir de résultats bienfaisants et durables que si elles sont menées, jusqu'à leur achèvement complet, dans un esprit de patience ct de continuité qui suppose la stabilité dn pouvoir et la persévérance courageuse des hommes qui le détiennent. Pour briser la résistance allemande, ,Ni. Poincaré a décidé d'occuper la Ruhr, Le pays a applaudi à cet acte d'énergie et il a fait confiance au président du Con- s?il pour la réalisation des avantages qui doivent en résulter. Cette confiance serait déçue si M. Poincaré s'interrompait brusquement dans son effort et laissait à d'au- très le soin de le faire aboutir. On dirait qu'il a douté de lui-même, qu'il a cessé de croire au succès de la tache qu'il s'était ( tracée et. en un mot, qu'il se dérobe bien fâcheusement u l'accomplissement de ses { devoirs.

Ce sont là, j'imagine, quelques-unes des raisons qui ont (déterminé Ni. Millerand à refuser la démission que M. Poincaré lui avait offerte dans un moment d'énervé- ment bien compréhensible mais qui, si ex- cusable qu'il fût, eût entraîné pour la France, s'il n'avait pas été maîtrisé comme il convenait, une redoutable période de désarroi et de gschis.

Emmanuel DESCRÉES DU LOU. a Voir EN deuxième page p 2

Le débat sur la Ruhr ri la Chambre. n La Semaine du Cidre.

Les troubles de la Ruhr causés par la vie chère s'étendent

Les communistes sont toujours maîtres de Gelsenkirchen

Gelse-skihchcn, 25 mai. Les communistes sont toujours maîtres de la ville. Mais si des menteurs ne viennent pas du dehors prendre la direction du mouvement, il est probable que les communistes se retireront spontanément à condition qu'ils obtiennent quelques concessions augmentation des salaires, proposition de commission mixte pour la fixation des prix.

En attendant, ils ont déclaré assumer le service d'ordre. Différents postes ont été placés à divers points pour empêcher le pillage. Le drapeau rouge a été descendu de la préfecture de police. Les magasins devront rester ouverts jusqu'à 4 heures de l'après-midi. Les devantures des magasins qui resteront termes seront fracturées et les marchandises réquisitionnées. Des mllli&rs de ménagères, dans l'attente d'une bonne aubaine font ln queue patiemment devant les magasins d'ail- mentation encore fermés avec l'espoir que les ciommissioris communistes obligeront les commerçants à ouvrir et à vendre leurs marchandises au quart du prix réel comme ils l'ont fait Mer.

Le gouvernement de Berlin aurait demandé aux autorités d'occupation la permission d'envoyer en renfort il Gelsenkirchen les effectifs de ilolice bleue de Dusseldorf, Hambotm, Duisbuurn. et Eberfeld. Il ne semble pas que cette permission soit accordée, tout d'abord parce que si les polices municipale pouvaient être ainsi transportées d'un point un autre et même changer de province (Dusseldorf est en Prusse rhénane et lîssen en Westphalie) au hasard des événements. elles constitueraient une véritable police d'Etat dont la constitution serait en contradiction avec les accords de Boulogne et de Spa ensuite pour des questions d'opportunité.

Rien ne prouve que des troubles ne peuvent pas également éclater d'un moment à l'autre dans les villes qui seraient privées de leur police, ce qul obligerait les troupes françaises à assurer le service d'ordre et il. réprimer les désordres, éventualité que le cummandement veut éviter à tout prix.

Le mouvement a gagné Essen

DussELDonr, 25 niai. Suivant des nouvelles reçues ici on assiste aujourd'hui a Essen il la répétition des événements qui se sont passés hier a Gelsenkirchen. La foule a envahi ce matin le marché, a obligé les com- merçants baisser leurs prix et pillé les mer- chandises. Les boutiques fermettt. D'après les journaux allemands, le danger de l'ex1en sion du soulèvement s'accroît dans la région de Gelsenkirchen.

Alors qu'hier matin la plupart des usines travaillaient encore à plein personnel, les corps francs des communistes se sont rendus dans les différentes exploitations afin de pré- cher la cessation du travail et le travail est complètement arrêté dans toutes les usines. J A Bocham et à Dortmund 1 DusstiJJORi, S5 mat. a Bochuin, une ma. nifestation communiste a rruni une quinzal- I ne du inillo de personnes des orateurs ont préconisé lu «rêve générale. 1l, ont réclame une auRinetiiution de cent pour cent sur les i salaires et le versement immédiat d'une in- Jcmnité. L.0S manifestants ont défilé dans les rues des <*ommuni->tes ont envahi la place Du Marche pour chasseur les marchands de aeurre qui ne voulaient pas .baisser leurs prix. 1 A Dortmdnd, la population est calme, mais e le nombre ,ics grévistes ? augmenté. 1

Les troupes françaises gardent la plus stricte neutralité

Dusseldorf, 2ô mai. l.es journaux lorauc en exprimant leur inquiétude au sujet de l'extension du mouvement communiste et gréviste dans le bassin de la Ruhr, ont une tendance à reprocher aux troupes d'occupalion de ne pas avoir prfté main-forte aux forces de police pour rétablir l'ordre. On voü un encouragement an communisme dans l'inaction et la neutralité observées par les troupes françaises.

f.a Cazr-ltr. nhtiwnr ri WcSlph-ilienne puhlie le récit des incidents de Geisenkirchen sous le titre L'a;;ilation comntunlste sous les yeut des autorités d'occupation On tnsinue que les autorités d'occupation sont responsables des troubles, parce qu'elles ont désorganisé et expulsé la Schupo. laissant ainsi les municipalités dépourvues des forces policières nécessaires ou maintien de l'mordre In réalité, les autorités d'occupation ont dissous et expulsé la police verte parce qu'elle n'était qu'un moyen de propagande ù la résistanrç et d'npitation anti-frnnçaise et que lra policiers refusaient d'obéir aux ordres donnes par les autorités m.iîs les municlPalités ont conservé toute facilité pour iort,a.nisatinn d'une police municipale.

M. RAOUL PÉRET

EST GRAVEMENT MALADE Paris 25 mai. LYtat Ae santé de M Ranul Herct, président de la Clmnbie qui est î™t,ipu=ls quelques jours, s'est légèrement «B«ravé. Sans qu'un diagnostic précis ait pu encore être établi, les médecins craignent une ïnppe il tendance Infectieuse pouvant tourner à la broncho pneumonie.

Un repos absolu pendant trois semaines on un mois a été dès à présent ordonné à M. Raoul Péret.

Ce soir, avancez

d'une heure votre

montre

<♦ ♦

A Il heures

il sera minuit DEUX AVIATEURS TUAS A STRASBOURG

STRASBOURG, 25 mai. Un accident d'aviation vient d'avoir lieu au polygone de Strasbourg. Les sergents pilotes du 3» régiment d'aviation Léon Viene et Joigneaud sont tombés d'une hauteur de 100 mètres en faisant des exercices de looping.

Le sergent Joigneaud a été tué sur le coup et le sergent Viene est mort à l'hôpital où il avait été transporté.

Deax blessés à Alga

ALGeR, 55 mai. Ce matin, vers 8 heures, un avion militaire monté par l'adjudant Beaumann et le sergent Vergniot, a culbuté en atterrissant à la Maison Carrée, près d'Alger. L'adjudant a été relevé dans un état très grave avec une fracture du crâne. Le sergent Vergniot a une fracture de. la jambe «uuclie et se plaint de douleurs internes.

LES FETES DU CENTENAIRE DE PASTEUR

ONT COMMENCÉ HIER -♦♦•»-

Paris. 25 mai. Les fêtes du centenaire de Pasteur, ont commencé hier soir. a, l'Elysée, par là réception deq déléguât étranRets.

Ce mtUn. à 9 heures et demie, a eu lieu la visite de l'Institui PaM#ur et au tombeau de l'illustre savant. Pendant ce temps, un grand nombre d'enfante dei Acoles, défilaient devant la statue de Pasteur, place de Breteuil.

D'autre part, dans le vestibule du grand amphithéâtre de la Sorbonne, une plaque de marbre commémorative a été érigée, rappelant geste touchant la réconciliation de Lister Je célèbre hygiéniste anglais, avec Pasteur.

A la Sorbonne

Quelques minutes aprèr-, a commencé, dans le jçrancj amphithéâtre do la Sorbonna, sous la présidence de NI. MiUerand, la cérémonie de la célébration du centenaire de la naisance de Pasteur. Les chœurs de l'é:ole normale de la Seine et de certaines écoles primaires supérieures de jeunes filles et a musique de la Garde Républicaine, prévient leur concours

M. Paui Appel, recteur de l'Académie de farls. célébra, le prcn.ioi, l.i vio 0'. les tra- vaux <!o Pasteur. Les chœurs cliavtèrent 1 Aux bienfaiteurs de l'Humanité ·, poésie le M-aurice Boucher, muslquo de Julien Tier- iOt.

Le ministre de l'Instruction Publique et les Beaux-Arts. M Léon Bjrard, prononça insuite un discours.

Avant la lecture des déclarations et la 'émises d'adresses des délégués étrangers, ipponant à Pasteur la reconnaissance et 'admiration du monde entier. Un chant de iMiul « Les I-'ils sont plus grande que l<s ores » et une mélodie populaire fuirent hantés par les choeurs.

Le défilé des délégués étrangers s'acheva lux accents de r. Apothéose •, de Berlioz. ;luis. NI. Paul Strauss, ministre de l'Aslsiance et de la Prévoyance Sociale, flt, son tour. l'éioge du grand Fr.nçais. Le président de la Rêpublique, en quelles mois. clôtura, cette brève et bolle fête t la foule nombreuse, qui remplissait le 'aste amphithéâtre, s'écoula, pennan: que i Garde Républicaine jouait la Marche léroïque de Salnt-Saens.

LES BANDITS EN CAGOULE Ils opèrent et disparaissent

.Sdi.UES-PoxT (Var). 25 mal.. Dans une terme située la lisière d'un bois, deux Individus, la tête recouverte d'une cagoule noire, ont fait irruption dnns la pièce du rez-dechaussée d'une ferme.

La fermière s'y trouvait seule, son fl1s étant aux champs les Imndits. revolver au poing. se sont fait remettre l'argent par la septuagénaire qui n A»Kls!é impuissante nu pillage de son habitation.

Les maltalteurs se sont enfuis des gendarmes sont arrivés à Toulon pour participer à des battues.

Les maniaques de la danse Kew-York. 2: mai. Deux professeurs de danse américains viennent de se marier. en dansant 1 Partis (en dansant) dans un grand autobus. Ils dansèrent jnsqulà la mairie et, pendant la cérémonie même, Ils ne cessèrent de foxtrotter.

En attendant sans doute une fols rentrés, de danser devant le !lune'

LA SITUATION

Turcs et Grecs Comme toujuure les Grecs tout d'une jactance et d'une exigence ridicules. Ils demandent qu'eu règle tout de suite la question des réparations. Ils déclarent qu'il leur est impossible d'attendre plus longtemps et ces vaincus ridicules parlent comme des vainqueurs, toujours comme s'ils sentaient derrière eux lo concours de l'Angleterre. En Orient, les gens ont difficilement le sentiment des valeurs. On voit déjà cola dans Hombre. Il est aussi vrai de dire que les Turcs battus avec les Centraux eu 1918 et responsables de la durée de la guerre considèrent leur victoire si facile sur les Grecs comme un triomphe sans précédent dans l'histoire.

Et ceci aussi peut prêter à des plaisanteries faciles et à des réflexions graves. Entre la politique grécopliile et la politique turoophile, on n'a jamais hésite dans ce journal, et plus de cent fois nous avons indiqué nos préférences. Notre turcophilie raisonnée n'est pourtant pas do la tnrcomnnie. Les Utroomanos, il en existe parmi les lecteurs de VOuest-F.dnir, veulent excuser toutes les fautes des Turcs. lls trouvent certainement des excuses à leur entrée en guerre aux côtés des Allemands. Ils approuvent la politique de Keniiil'et considèrent que la trahison des fantoches d'Angora et de l' Assem- blée composée de prêtres fanatiques eet une chose assez naturelle et qui doit s'expliquer le plus simplement du monde. Un lecteur éclairé veut bien nous aviser que nous faisons fausse route en reprochant aux 'l'urcs de nous opposer à Lausanne l'accord ('hps)er. Celuici nous lèse, mais comme il Uy<« davantage les Anglais, nous n'avons qti on rire. Ce n'est pas du tout notre opinion. Nous savons très bien que parmi tous les Orientaux méditerranéens, les Turcs sont les plus loyaux, et nous avons oompté sur leur bonne foi tant qu'ils n'ont pis é*< mniNruvrrs pnr les Soviets, d'une part rt d'nu're part; tant que la merrani.A :inn>rir;iiM«, dont l'1, mis^ùiîîiiaire3 protestant» furent l«-s fourrier*, n'est pas venu empiéter sur nos (Imita pt, déchire!1 les traités f ranch-turcs.

Xotu tarons aussi bien que nos correspondanta l'intérêt de l'ontcntn franco-turque et nous avona écrit h ce sui«t des choses que nous ne regrettons pas. Mais nous pansons que la France victorieuse a le droit de parler plus haut aux vaincus de 1918 quand cenxci chioanent, atermoient, cherchent des concours financiers ou économiques contre nous. « N'oublions pas, nous écrit un homme qui a beaucoup voyagé, qu'en Turquie nous avons une alliée séculaire, et qu'il suffirait de lui redonner confiance en notre loyauté politique et notre indépendance pour qu'elle revienne naturellement vers nous n.

Nous répondons à notre correspondant que c'est nous qui voudrions avoir mufianco en la loyauté et en l'imWpcndnnco du gouvernement d'Angora.

Nous sommes pour les Turcs, oui. liais nous ne voulons pas être dupés par eux.

P.-O. Doi.bi.rt.

CHOSES ET GENS Le professeur Léon Daudet Lorsque je vie présentai au bureau de 31. Léon Duutîct pour y prendre ma cinquième leçon de polémique, Vhxiissicr m'apprit 'que le u patron de très méchante humeur, fie pourrait file recevoir.

7.d démission du cabinet ï.

Nuit. Il est en train de cherchir dans une boite Il ordures Il, arguments contre l'Ouest-Eclair. :l/ui.i allez donc voir le rédacteur en chef de l'Action Française, .1I. Maurice Pujo, dit l'upu. Il est aussi fameux que non maître, enij. les gens comme pas un, ment aussi bien que T>audct et n'a pas plus dr. scrupules qu'une queue de billard. Au fond du couloir, troisième porte à guuche. Pujo, dit 7'upu, me reçut en camarade Voit vieux, comme nça-t-il, ne te lance pas dans la polémique, c'rst tln sale métier. Pourtant, Monsieur le rédacteur m ch. Apptllc-moi i'it/'K. Un sale métier, surtout il 1',1. F. Depuis l'armistice, Daudet est compli:trmcnt Il collrctionne les gaffes et Ir.s bobards croire qu'il en a le monopole! (avec une pointe de satisfaction). Je crois d'ailleurs qu'il vient de tomber sur un bec 1

/Ouest-Eeîair ?

Tu l'as dit. Heureusement quc nos moucharj.t de Hennés ont découvert cinq ou six carie* postules.

Je les ai vues, c'e.it parfaitement idiot. Quand on n'a rien, on prend ce qu'on trouve.

Mais vous avez Ors documents? t.V.«. Rien du tout. l'u penses bien que si nous avions quelque chose, il y a beau temps (Lne nous Vauriovs sorti!

Alors ?

Alors on eut très emlêtf (long silence). Qu'est-ce que tu fais, toi, Pupu, dans tout ça t

Moit (tristement) je jappe à l'unisson. Ça n'est pas facilt

As-tu du talent t

Pas du tout.

Et Datulet t

Il est fini. D'ailleurs, il va se retirer bientôt.

Ah! Dans une maison de santé? Oui. Mais garde ça pour toi.

L'APVRENTI.

Remaniera-t-on la Haute-Cour ? M. Colrat le demande ',$̃' sous menace de démissionner, Parié, 2j mai. Le Garde des Sceaux s'est préoccupé dès le début de la matinée de la situation créée par le vcte de la Haute-Cour. A 10 heures et demie, Al. Colrat a été reçu par M. Poincuré.

A son retour au Ministère de la Justice, a onze heures un quart, le Garde àe% Sceaux a longuemen* confère ave MM. Le&couvé, Procureur Général Schnordlin, Procureur de la Républiqu3 Prouharam, directeur des allâtres criminelles et des grâces, et Souchier. chef du Cabinet.

La questi;m se pose en effet de savoir quelle suite judiciaire comporte la décision de la Haute-Assemblée. Le Gouvernement ayant dessaisi la juridiction ordinaire pour renvoyer le procès des communistes devant la Haute-Coui-, lo fait par les sénatcurs-juyes de se déclarer incompétents doit-il arrêter l'aolion judiciaire, ou bien, an contraire, le Procureur Gôpfciiil doit-u renvoyer l'affaire devant un nouveau juge d'instruction qui déciderait finalement, au cas où il n'y anrait pas de non-lien, devant quelle juridiction Cour d'Assises ou Tribunal Correctionnel devraient être renvoyés ifs inculpés ?

Il y a là. un point de droit d'autant plus difficile fl résoudre qu'il est sans précédant. Les jurisconsultes du Ministère de la Justice se sont employée cet après-midi à le préciser. Le projet de M. Colrat

Il convint de signaler que M. Colrat, Garde des Sceaux, qui avait offert hier sa

de continuer « faire nnrtie du Cabinet qu'à la condition (t'être autorisé vs déposer 4 bref délai un projet de loi tendant it modi. fier la Constitution en co qui concerne 1% composition et le. fonctionnement de la Haute-Cour. de façon A éviter la retour de l'incident d'hier.

La modification envi.sagée consisterait prlnciDalement d.inn la

ï réduction du nombre M. Coi.rat des juges a quarante membre, pris parmi

les sénateurs, lea députés et les juges de la i Cour de Cassation.

LA DÉCISION

DU CONSEIL DES MINISTRES Pmts 'Ji mai. Le Cnnwii des Ministre! 6'efit rati ni ce soir, il 19 h. 'M, sous la présidence de Ai. Millenvid.

11 a esaminé la situation résultant de Vai>rêt de non informer rindu par la Cour de Justice di:iis ic^ poursuites intentées pour attentat contre ia sùreié extérieure et inté- rieure de l'i'.tat.

11 a décidu clne le dossier serait transmit par la Procureur Général .in Procureur de la Hépubllqi.e, qui en saisira le juge d'Instruction.

D'antre part. le Conseil a chargé le Garde des Sceaux de préparer un projet d'organlsa- Lion nouvelle cta la Coiir de Justice.

Péri et Hollein sont remis en liberté Dus maintenant, l'nrièt de la Haute-Cour reçu les conséquences qu'il impliquait vie a cis des deux seuls incu pés encore détenus Perl, le sp.'rotairp dos Jeunesses Commune tes, et. le député au Keichstng Holleln. Lo procureur do la République a signé la mise eu .liberté do l'cri et de HoMein, actuellement en traitement a l'hôpital Cochin. qui pour protester contre leur détention, fatsnient la prt've île ,la fatm.

Le «iopuîH Hollein a été mis la disposition du ministre de l'Intérienr «en vue A» 6on expulsion du territoire français.

Une interpellation

de M. Berthon

Pari?, 2.i mal. NI. André Rerthon, député (le la Seine, a déposé une deninndp d'interpellation sur les suintes Juridique, qtt le (iouveme-nent entend donner à l'arrêt (te la Cour di> Justice.

̃♦•-♦.

PROTÉGEONS LES OISEAUX

Et aassi lest crapauds et Us araignées Pauis, 2.i niai. Tout le personnel enset.Rnant, 'vient Ce recevoir une circulaire relativo la protection des peîit^ oiseaux utiles il rajtrlculture. Cette circulaire nrrive bien il 50:' heure. f.aucée sr.r l'initiative de la Ligue française pour la protection cles oiseaux, elle répond h nne ruelle nécessité. C'est un fait partout, quantlté d'espèces de petits oiseaux se font rares et mème tendent a disparaître complètement. Des mesures s'imposaient pour conserve ces auxiliaires st précieux il(, l'agriculteur. il est bon que les vcoliors apprennent à connaitro et ii rpnp?rtcr ceux des animaux qui sont utile? l'homme. Il en est, parmi ceux-là, que même. les huhitnnts des- cam.pagnes, méconnaissent étourdiniert les cramuds, par exemple. A quand la Ligue, pou! la protection <tes crapauds ? et pour cell» (nous parlons sérieusement), des araienéet, ennemies des mouches, distributrices de. b*-

LE DEBAT SUR LA RUHR A LA CHAMBRE

M. Poinaré at accueilli

par les acclamation» de l'Assemblée Pabis, 25 mai. La présence de M. Arago au fauteuil présidentiel aurait pu, dans les circonstances actuelles, provoquer quelques incidents a l'extrême-gauche tout se réduisit en somme à quelques exclamations de cinq ou six communistes.

Mais deux manifestations plus significa:Ives par leur caractère et leur importance, marquent le début de la séance. L'entrée de M. Poincaré dans l'hémicycle est salut par des acclamations chaleureuses qui partent de presque tous les bancs, sauf de ceux de l'extrême-gauche. et qui se prolongent pendant plusieurs minutes. Des cris de A bas le Sénai 1 se font entendre- droite.

Quelques minutes après, l'arrivée de, Ni. Cachia menace de passer inaperçue. M. Renaud Jean donne à deux ou trois de ses amis le signal d'applaudissements qui restert seas icho.

C'est maigre fait observer un membre 1 droite:

Raté, s'écrie un autre.

Et de nouveau les acclamations éclatent sur 'a plupart des bancs-à l'adresse du Président tu Conseil comme réplique victorieuse à la ̃entatlve avortée des communistes.

La thèse de M. Herriot

Le silence rétabli, on reprend la discussion tes crédits de la Ruhr. C'est M. Herriot qui ipporte aujourd'hui la thèse radicale. Son irgumentatlon est laborieuse. n ne peut nier ta mauvaise volonté de l'Allemagne et la nécessite pour la France d'exiger d'elle le paiement des Réparations. Mais nous aurions dû mployer une procédure de conciliation et de libéralisme pour une pntente avec notre débiteur.

Après avoir critiqué les résultats de l'ocupation de la Ruhr, il préconise la reprise ̃ commun des négociations avec l'Alletnagne où il croit apercevoir côté de trois pangermanistes irréductibles des éléments modéré» susceptibles de contraindre le gouvernement à une politique raisonnable.

Cette conclusion provoque a plusieurs reprises les protestations d une grande partie le la Chambre. Elles menacent de devenir plu» vives lorsque, pour les besoins de sa .«use, M. Herriot laisse deviner son intention ie divulguer certaines déclarations fournfes par le Président du Conseil à la commission des Finances.

M. Rillart de Verneuil fait remarquer a la Chambre le rôle singulier Joué par M. Herriot Vous êtes sûr de vous en tirer, lui -rie-t-11. Vous misez Rur les deux tableaux filer soir le tableau rouge en votant contre 'occupation de la Ruhr, aujourd'hui le ta!ileau noir du charbon et des réparations. M. Herriot s'énerve et met brusquement fin son discours par un mouvement de mauvaise humeur que soulignent, au moment où 1 descend de la trlbnne, les huées de la trotte et du centre.

M. Oberkirsch vient démontrer combien 11 tt nécessaire de rester dans la Ruhr jusque a solution du grand conflit entre la France ̃-i l'AHem^pne. sans quoi la France ferait figure dp vaincue et serait déconsidérée dans ntianceq près la thèse que défend M. Chaaigne-Goyon.

Après une intervention de M. Lacotte, qui Test qu'une longue suite de divagations, la "n=«ion .est renvoyée k mardi.

SEANCE DU MATIN

LA PROPRIÉTÉ COMMERCIALE PARIS. 25 mai. La Chambre a poursuivi e matin la discussion relative à la propriété commerciale.

L'article 3 de la proposition, qui fixe in procédure xn cas de désaccord entre le ball'eur et 1P locataire, sur le prix ou la durée du bail, été longuement débattu, paragraphe 'par paragraphe. Au texte de la Commission a <Hp d'abord substitué, pour le premier iiarapraphe, celui d'un amendement donnant aux deux arbitres désignés chacun par l'une des parties, la droit de fixer la nouveau pria du lover et l'Indemnité éven'uelle d'éviction

Le deuxième par££i-aphe décide que, faute par 1'une dea parties d'avoir désiené son arbitre dans le délai imparti. cette désignanon sera faite d'offlce par le président du Tribunal civil. (Adopté.)

Le texte ci-après, rrésenté par M. Ignace. a remplacé- le troisième paragraphe de la ?.(<wrniss!ûn

a Pour la fixation du prix, les arbitres devront tenir compte de toutes considérations de fait et notamment de la situation éco-

nomique. Si le propriétaire Justine d'une offre faite par uu tiers, les arbitres en vérifieront la sincérité et la. réalité. Le prix du loyer sera alors fixé au moment de l'offre reconnue sincère et réelle. *Les arbitres devront en outre examiner si cette offre est hors de proportion avec la valeur .du loyer sur lequel le propriétaire pouvait raisonnablement compter.

€ ,Dans ce cas, le locataire gui renoncera au renouvellement du bail, en raison du prix excessif du loyer imposé par l'offre, pourra réclamer une indemnité d'éviction dans les termes de l'article 4 .ci-après. La Commission, pour le quatrième paragraphe, proposait ce libellé La durée du nouveau bail imposée par les arbitres sera égale à celle du bail en court, sana toutefois dépasser douze ans, le trn sauf accord des parties. »

Après rejet d'amendements tendant a limice texte a été adopté.

Un amendement de M. Belle!, tendant à permettre aux parties de ne ,pas accepter la décision des arbitres, que. le texte de la Commission impose, a donné lieu a un long débat qui n'a pas eu de conclusion. Cette question reviendra a la séance de mardi matin. Henry CotrrA.fi.

Les scandales des régions libérées PARIS. ^j mai. Ni. Caron, député du Doubs, a déposé sur le bureau de la Chambre la proposition de résolution suivante la Chambre invite le Gouvernement à supprimer immédiatement tous les services du ministère des régions libérées qui n'ont plus aucune raison d'être, à liquider les stocks de l'Office de reconstitution agricole et de la motoculture, à poursuivre correctionnellement tous les fonctionnaires ou employés coupables de détournements ou d'opérations frauduleuses et à exiger le remboursement des stocks détournés ou employés et consommés pour un usage personnel. M. Caron motive sa proposition en ces termes

c L'examen des rapports du Procurcur ué- nérel près la Cour des Comptes sur le service des matériaux, sur l'office de reconstitution agricole ainsi que le rapport d'ensemble du corps du contrôle du ministère des régions libérées montrent que des services dont le Parlement a voté depuis deux ans la suppression continuent ft subsister, que des abus graves sont encore commis et qne les fonctionnaires ou PTnn' -••• cnnqnps coupatemps lnts«p> :.i ̃•̃irr> ̃ ••« prétexte qu'ils ont qn'U* wn'icp,

L'ÉLECTION DE M. RIVET

A LA VICE-PRÉSIDENCE DU SÉNAT N'AGRÉE PAS AUX RADICAUX Paris, i> .uui i.e groupe, de la gauche démocratique «'est réuni sous la présidence de M. Bienvenu-Martin. O se rappelle qu'il avait décidé de demander des explications à M. Gustave Rivet, membre du groupe, qu1 s'était présenté contre M. René Renoult, déni- gné par le groupe A ta vlce-présléence du. Sénat et avait été élu.

M. Rivet s'est contenté d'adresser une lettre dans laquelle il explique que ea candidature a été annoncée a ses collègues et publiée par la presso plus de huit jours avant la réunion du Sén'.t, que la candidature de M. Renoult préparée eu secret a été une surprise pour ses amis et pour lui, que cette tactique très légitime cintre des adversaires politiques n'est pas ae mise dans un groupe fraternel et qu'au -urplus 11 n'a fait qu'imiter M. Alexandre Bérard ioi>mril maintint sa candidature a la présidence du Sénat contre M. Doumergue, désigné par te groupe. Après discussion, or, n voté la résolution suivante

« Le groupe de la eaucue démocratique, résolu désormais à appliquer strictement son règlement et r?=pectt)eux des ententes qui le lient aue autres groupes d., cénat, blâme M Gu=tavf Rivet de sa candidature personnelle il la tiee-prteidence. du Sénat et déclare qu'avant désigné un candidat pour représente- le groupc au teln du bnrenn rie In Hnutc-APitmhU*. Il ne considère pas l'occupation* du sièsre de la vlce-pré«Irt?nc<» par M. Rlvoî corne appliquant A son égard les entente* avec les autres groupes du Sénat. Les conversations franco-belges sont retardées

Bai'xELL.s, 2o riiii. M. Jnspar, ministre de» Affaires Etrangères, avant pris froid et devant garler la chambre, l'entretien que M. Theunis et lui devraient avoir dlmanchp avec NI. Polncnr'- sei't retardé d» quelques Jours.

LA SEMAINE NATIONALE DU INDRE

L'utilisation, des marc*, les transports et la législation fiscale

Pabis, U> mat. (De notre envoyé spécial.) Sous la présider ce de NI. Lindet, ou a poursuivi aujourd'hui les travaux de la Commission des Industries dérivées de la pomme. L'affluent des congressistes est très grande, et demain, à la grande soirée du Trocadéro, la fête régionauste des pays à cidre, avec le concours des grand? théâtres subventionnée, s'annonce comme un très grand succès. Parmi lets rapports de ce jour, signalons ceux de M Bernier sur la pomme en distillerie, de NI Rennotte sur la fabrication des alcools et eaux-de-vie de cidre, de M. Leblanc sur l'alcool neutre de cidre, de MM. Millet et Gazagne sur les appareils de distillation, de M. Dessin sur la conduite des appareils de distillation continue pour la production des eaux-de-vie de cidre. de MM. Pingris et Nuguus, ingénieurs, sur les presses continues, contrôle de fabrication des eaux-ae-vie et des alcools, de M. Ray, professeur l'Ecole Kationale d'Agriculture de Rennes, sur la dessication des fruits de M. Martin, industriel à Messac, sur les fruits a cidre en confiturerie; de NI. Rennotte sur l'extraction des produits conflturables de la pomme de M. Gaston Malet sur les mars frais, secs et mélassés dans l'alimentation du bétail de MM. Dujardin et Emoux sur les vinaigres de cidre de M. Verlot, ingénieur agronome des chemins de fer de l'Etat, sur la propagande organisée par la Compagnie d'Orléans pour le développement des industries de la pomme. L'utiUsation des marcs

dans l'a&mentation da bétail

A signaler le rapport de notre distingué collaborateur, M. Anselme Laurence, pu.611ciste agricole, sur la coopération pour l'utilisation des marcs dans l'alimentation du bétail. Le rapporter émet le vœu que les cultivateurs se groupent pour comprimer ou sécher les marcs de pommes et de poires, afin d'en faciliter le transport, la vente et l'emploi.

Il convient d'étudier dès maintenant un essai de coopération pour l'utilisation des marcs dans ralbnentauon du bétail. Appellations inexactes

Avant de parler des travaux de la section du commerce, de la législation et du transport des fruits, cidres, et eaux-de-vie, 11 est sion animée iL laquelle ont pris part les représentants de la Confédération cenernle fins vignerons du Midi au sujet d'idées exposées dans certains milieux d'abstlnants et prohibitionnïstes, l'Important voeu a été adopté La Semaine Nationale du Cidre proteste contre les appellations « cidres sans alcool et vins sans alcool pour désigner les moûts de pomme ou de raisin non fermentés émet le vœu que ces appellations commerciales soient absolument prohibées et remplacées par une appellation dont les mots cidre et t vin » soient exclu».

Un discourt de M. Le Trocquer

La deuxième partie de it. séance de ce jour a été présidée par M. Thoumyre, ancien soussecrétaire d'Etat. tel. Le Trocquer, ministre des Travaux publics, l'a honorée de sa présence. Il était entouré de MM. Thoumyre, Chabrun, Dejean, directeur des chemins de fer de l'Etat Lemonnier, président du Syndicat du Cidre Ricard. Anselme surpnoe, Warcollicr, Flandin, .talet.

M. Thoutny re, dans une allocution cordiale. a présenté M. Le Trocquer, un des meilleurs ouvrier8 de l'œuvre de la reconstitution nationale et dont l'autorité s'emploiera avec bonheur a établir l'entente entre les transports et les administrations fiscales. A son tour NI. Ricard exprime sa confiance dans le ministre des Travaux publics dont il fut le collaborateur au ministère, pendant la grande crise de 1920.

Il est écrit sur le monument élevé à la gloire de Pasteur Heureux les hommes qui ont un Idéal 1 ̃ M. Le Troccr Il un Idéal et il fait tout ce qui est huma niaient possible pour le réalleer ».

M. Le Trocquer, nprès m hnmmnge au grand cltoyen auquel sont confiées les destinées de ICI' République et de la Patrie, exprime sa sympathise et su reconnnlssnnce pour le: org'ft!isateurs de la Semaine Nationale du Cidre et en particulier pour ses amis MM Rtcard et Thoumyre. Il a suivi avec un grand Intérêt les travaux rit cette Semaine En qualité de Rreton et dP r"ristre des Travail* publics.

Avec une aisance familière, NI. Le Trocquer fait le tour de toutes les questions de transports qui intéressent le cidre et ia pontrne, Il Il parle de la comparaison du cidre et du vin et des mortifications apportées rt.ina les tarifes pour assurer l'équitablp égalité.

Le miiiisut s'eflorcLiu Je réallseï les vœu\ des congressistes et Il travaillera l'étude des possibilités de modification» ferroviaires en consultant scrupuleusement les iméraMés. Le discours de M. Le Trocquer a été fort applaudi.

Lt législation du cidres

M. Chabrun a présenté un magistral rapport sur la législation des cidres d'après l'excellent ouvrage de M. Turpln sur la régie et le commerce dt> boissons. M. Raymond Men- netriei a donné lecture de son étude de la législation fiscale sur ;es pommes, les cidres et les eaux-de-v:e. I' parle d'abord des droits de circulation et présente ensuite plusieurs vœux tendant à modifier la législation fiscale des cidres. 0. A. UN FOU A L'ACTION FRANCAISE Pettis, 25 mai. Vers 14 h. 30. un individu s'est présenté 12, rue de Rome. au deuxième étage, dans les bureaux de V Action Française et a demandé au gardon de bureau de l'annoncer à M. Charles Maurras. Le garou répondit que M. Maurras était absent. L'inconnu ayant insisté en termes quelque peu incohérents, il l'invita à s» retirer. Le visiteur redescendait alors l'escalier cu 12. mais pénétra par le 14, rue ne Home (Immeuble où l'UKtion Français* a des bureaux qui communiquent avec ceux du le, jusqu'au premier étage. Là, dans un des bureaux de réfraction, il poussa des cris Injurieux et. tout iL coup, tira un revolver de sa poche et logea une balle dans le plafond. Immédiatement appréhendé, Il fut désarmé puis conduit au commissariat cu quartier de l'Europe, où l'on procède, sriuellernent. à son Interrogatoire. On croit se trouver en présence d'un dément. Il a déclaré s'appeler Georgee Taupin, être âgé de 35 ans, et habiter 56, avenue Jules Coûtant. à Ivry.

La grève des cheminots belges Bruxelles, 21 mal. La grève des cheminots a encore tendance à s'aggraver. Le gouvernement ayant décidé de rappeler officiellement quatre nouvelles classes de cheminots, le général Bernheim, Inspecteur général de l'Intanterie, a été rappelé au commandement des quelque vingt mille hommes ainsi mobiliser

En attendant. ïi.'iOu wagons cn.iiijés encombreni, les gares ae marenandises et paralysent le trattc. D'autre part, 15.000 wagons de charbor de la Ruhr restent en souffrance. ne pouvant entrer eu Belgique et être évacués. La Nation Belge précise que de ce fait, depuu quatre jours, on ne charge plus de charbon ai us la Ruhr à destination de la Belgique. Conséquence les usines belges manquen* rie charbon ei beaucoup sont menacées de termer leurs portes. Le syndicat national qui s'est toujours montré hostile à l'occupatior. de la hahr, travaille ainsi pour l'Allemagre contre la Belgique et la clasee ouvrière.

LA COUPE MICHELIN

Parié, i, 'ua1. L'Aero-Club de Fxance vient de recevoir deux nouveaux «•iigagçtnents pour la Coupe Michelin. L'adjudant Folny. de Tours, prendi» 10 départ le ïy mai, a 0 heure 3u. de l'aérodrome d'Angers. Le lendemain, a 0 heure 30 également, le capitaine Girier, du camp de Valdonne, prendra à son tour le dërart de l'aérxlrome de [3ron, près de Lyon.

Comme nous l'avons ann< ncé hier, le commandant Vuillemin doit partir demain matin, à 2 heures, en vue d'améliorer son temps. UN SACRIFICE HUMAIN

LONDRES, 25 mal. Un procès qui vient -le s'ouvrir iL Sallsbury, dans la Rhodésie méridionale montre que l'ère rie* sacriftces hu- mains n'est pas close. Sept indigènes sont inculpés d'avoir enterré vivant un jeune homme, dans le but d'apaiser la déesse de la pluie et de mettre fln é nne sécheresse qui désolait le pays^

LA CHASSE A L'HOMME Traqué, il réussit à s'enfuir

AL'xebre, Î5 mai. Hier soit. a la nuit tombante, la nommé Barbara ,qui s'était enfermé dans sa maison d'ou il avait tiré sur les gendarmes pour se venger d'une la surveillance de ceux-ci et a pu s'échapper de sou habitation, en emportant son fut.es gendarmes l'ont poursuivi, mais ils n'ont pu l'atteindre. Barbara a Kaané1 les bois voisins où il en acîupllemon' traqué.

LE CONGRÈS SOCIALE 1

et l'instruction physique 1 Paris, 2:> mat. Au Congrès Internatio- nal de propagande d'hygiène ecciale et J'éducaiion prophylactique sanitaire et mor raie, on a adopté un vreu demandant que, le prujet de loi sur les Offices ou Comité» départementaux d'hygiène sociale et sur le» dispensaires, soit voté le plus rapidement possible par le Parlement que les ornant*' mes départementaux "t le' dispensaires con. sacrent tous leura solar Il l'éducation 'le l'hygiène que !a propagande d'hyRiène soit poursuivie d'une façon m<Hhodi(v.e et -d ac- cord avec les autorité* académique* et av*a le pe rsonnel enseignant, tans les milieux scolaires et post-scolaires, avec les précautions et la prndence qui -Imposent rour les parties de la propagande touchant A l'édile. lion sexuelle.

Le Contrée demande également que 1 «au» catloi' phyi.que soit donnée aux jeunes filles dans tou« le,. établissements d'éducation, à la condition que l'on «se garde de toutes les exagérations dnn« le seLf sportif lorsqu'elle» présentent de graves ine 'nv^nlents tant au point de vue phv«lq"e cu'nu point de vue moral

LE NOUVEAU MINISTÈRE ANGLAIS LoNDRis. 2ô tuai. DU-sept uiiiiisiies constitueut le cabinet britannique, dit, qui subit les modifications su vantes .Ni. Sanlev B?.Ut%vui remplace M. Bonar Law: M. Mac Kenua remplace ht. BaUwln, ecmme chancelier de l'Echiquier: lord Robert Cecll. entre dans 1 • cRbinn. comme lord itu sceau privé.

Une trentame d'autres ministres. >tu1 ne participent pas au cabinet, à savoir, les minlstres de l'Aéronautique, des Peusions .des Travaux Publics, l'attorney t'entra'. le sollicltor cénéral, les sous-secrétaires Ce l'Aéronautique, des Coloaies, des Affaires Etrangères, de l'Inde, de la Guerre. etc., ne changent pas. Ni. Joyson Hicks, devaient secrétaire llnancier du Trésor.

Le Temps qu'il fait Aujourd'hui 26 mal Saint Pliil. de N. Le iokil se U\* 4 3 Il. et m coucne t U h. » La Iuq» M leva à u a. as et «e courtid a i h. j» Puas, ii mai. Mluulioa venerulc le &. mai. à 7 /ic'u;<j. La U4pre*>lou d'isUndo est ik-uïndua i l'Est da l.Ajiïleiene. -il mlil tandis que la haus» attalnt +ii miil. en Islande avec 777 Une Ulule d*yrcJ lou c'est loi une au golle de Gènes, –6 ml:l.; tandis qu une nuuvelle baiifsa de +0 mil), a lieu au -Nord-Ouen <te lEiim|ra«, 773. A l'ATls, 7CJ.

Lea vents «ont faibles du Sud-Ouest. <lai.s le Paw de-Ca!3l£: luixMres. d'Ouest, d*»* le CvieaUa et M»'Bretagae; du Nord, fxlhle-, sur l'Ocàiu; nult ta variables sur la Méditerranée

Les maxima de la veille ont Aie de 13 a Pa. rla, Chartres. Amiens, CtierLourt il à Arjenun, Orléans, :e Havre; M a Clermont, Nancy; 1S à Bor-' !Seaux; -2U à Strasbourg, Besançon-, ii a Dijon; H a Nice; «3 a Perpignan: 28 Marseille; 1? Calais. Bre

Les minlma de 6 a Parts. Chartres. Le HavreJ ? Orléans; 8 Naucj-; 9 à Toulouse: 10 à Eesan- con. Bordeaux, Strasbourg; il à Dijon; il à Ljoo; li à Marseille. Nice; 5 Argentan, Cherbourg. Ce mntin. a»»rses clins 'n molttê Sifl; b-au mot-

\1 Il.00' Conrarneau Il,1'') on!* 9 le 2 h x

RSRIËIQNIMENlIi Il ren«I0[l$ alV. loyflr? hèrlta<M. forraalltes aJiainKtr.. etc. Errir» ()toit F.rlnir ivii^ix mrlrt ,»t Si m.Cii nu llmlv

Feuilleton de a r- luest-Eclutr

du 26 mai 19Î3 144

ïcflsWs Par Alexandre DUMAS L&> GENTILSHOMMES

Tene/ dit Athus, .e;i <:endatit la main vers une des deux fenêtres grillées qui éclatraient la chambre, vous saurez tout à l'heure a quo* vont. en tenir, ar le voilà qui accourt. Qui y

Mord.uiit

hn effet, en suivant la duectlon qu'indiquait la main dAtho», d'Art agnaa vit un cavalier qui accourait au galop.

C'était, en effet, Mordaunt.

U'Artagr.an s élança hors de la chambre. Porthoi tiului 1» suivre.

Restez, dtt d'Artagnan et De venee que lorsque vous m'entendra, battre le tambour •♦vec les aoigis contre Ia port».

Jt»US sEIGNEUB

Lor%que Mordaunt arriva en face de la tnal!!On, U rit d Artagnan sur le MUll et les 101date coucLés ça et là avec leurs armes, sur le gazon Oa jardin

Holà cria-t-n d'une voix étranglée par la précipitation de sa course, les prisonniers sont-ils tc.u;ours là 1

Oui. Monsieur, dit je sergent en se levant vivement ainsi que ses hommes, qui portèrent vivement rnmi.ie lui la main A leur chapeau

Bien U'e tioin nés pour les prendre et les mener a l'instant même a mon logement. Quatre hommes s'apprêtèrent.

Plait-i, i dit d'Artagnan avec cet air goguenard que nc, lecteurs ont dû lui voir bien des fou UtfUis qu'ils le connai*si-nt. Qu'y a-t-11, s'il vous plaît ? t

Il y a. Monsieur. dit .Vlordauut, que J'ordonnai:: à quatre commes de prendre les pri- sonnlers que nous avons faite ce matin et de les conduire mo logement.

Et pourquoi ce-a Y demanda u Artaguan. Pardon de la curiosité; maU vous comprenez que Jt désire etrp édifié a ce sujet. Parci que le. prisonniers sont t mol matntena.t, répondit Mordaunt avec hauteur, et que j'er, alfpos*- a ma fantaisie. l'ermetiez, permei'e/ mun jeune Mousieur, dit d'Artagnan, vous faites erreur, ce me temlile les prisonniers sont d'habitude a ceux qu les otit pris et non à ceux qui lea ont regardé prendre Vous pouviez prendre milord da Wlnter. qui était votre oncle, à ce que l'on dit vus ave», proféré le tuer, c'est bien; nous pouvions, M. du Vallon et Alol, tuer ces deux gentilshommes, nous avons préféré les prendre, chacun son goût. Les levTM du Jeune homme devinrent Manches.

D'Artagnaa comprit que les choses ne tarderaient pas à se gâter, et se mit à tambouriner là marche des gardes sur la porte. A la première mesure, Porthos sortit et vint se placer de l'antre cOté de la porte, dont ses pieds touchaient le seuil et son front le faite.

La manœuvre n'échappa point il Mordaunl. Monsieur, dit-il aveo une colùie qui commençait à po!ii'*TT\ vou» feriez une résistance inutile, ces prisonniers viennent de m'être donnée a l'instant a 5me par le général e.n chef. mou Illustre patron, NI. Olivier CroinweJI.

D'Artagnau fut trappe de ce* puruie^ comme d'un coup de foudre. Le sang lui monta aux tempes, uu nuage passa devant ses yeux. Il comprit l'espérance féroce du jeune hornme; et sa main descendit pbr un mouvement tnstlnctil A la garde ne sur epée.

Quiuit 1 Porthu» u 'regardait d'Artuguan pour savoL- ce qu 11 drvail fraire et régler ees mouvementé sur lea Mens

Ce regard de Porthos Inquiéta plus qu'il ne rassura d'Artagnan et il commença à se reprocher d'avoir dppeaê la lurce bruiale de Porthos dans unc affmTé TUt lm semblait surtout devoir être menée par la ruse. La violence, se ûlsait-ll tout bas. nous perdrait fbû» d'Artagnan, mon amt, prouve Il ce jeune serpenteau que tu es non seulement plua tort, mais encore plus fin que lui. 1 Ah dit-tl en tarant un profond salut, que ne commenclez-vcu» par dire cele, Mon- sieur Mordaunt Comment I vous venez de la part de NI. Ollvwr Cromwell, 1« plus Illuttre capitaine de ces temps-ci t

fle le quitte .Monsieur, dit Mordaunt en metiaiii pied a terre et en dounaut son cneval a teuu o 1 un de ses àOicla's, je le quitte a l'instant même.

Que ne Uisiez-vous donc cela ¡uut ne suite, mon crier Monsieur, cortilnuit U'Ar:a. gnàu toute l'Angleiei.e est il M. (-iotiiw< i.. et putaqut. vous \e: m; u;um;jdci i.ie» prlsoniilPii en son non je m'iîwii' si^n sieur, Ils suut à vuus, ijeuez-ies

Wordaum s avança ladieux. ri futurs. anéanti et regardaiiT d Ariagnan avec une stupeur piolonde, luvralt la bouche pour parler

D'Artagnan marenj sur la Dutte de Portnos qui comprit alora que c'était un jeu que son mut jouan

Mordaufit pusa te pial sur »e preinici degré de la porte, et, ,e cnapeau il la main, s'ap^rètu il passer entre 1.. deu^ ami*, vu fanant signe st" quatre nouime» au le suivre. biais. pardon, dit d'Artaftnan avec li plus charuiaiu suurtie. et en posant la main -sur l'épaule du Jeune hon> il, t,l l'Illustre g'-nèrnl Olivier Crommell a uie.wâé de nos prisonniers en votre faveui, U vous a t-ans lioute fait par ectlt cet ncte de donation.

Mordautr s'arrètii juri.

il vous a donné quelque petite le! ire pour mot. le molndre vf. non de papier. tntln, qui atteste que voua venez en son nom. Veuillez tne confier ce chifton de papier pour que J'escuse au moitir. par un prétexte l'abandon de mes compatriote*. Aurrement, vou* comprenez quoique Je soi4 -sûr que ;e gênerai Cromwell ne oeut leur vouloir de mal, ce serait d'un mauvais *n*et.

un ternble regard à d'Artagnan mais celuici répondit phr la nn.ir u plus aimeble et la plut amicale qui air ]amni* /pnnout un vURf

Lorsque j* vous du une chose, <m .Mnrdnunt me faltf-s-vou,» l'Injure d'en lioUItT

de CI' i]up voiib dite* • Oleu m'en préserve, mon cher Monsieur Modaui.t Je vous tiens, au contraire, pour i n di i« et accompli gentllhomuie, <ulvan les apparence* et puis, Monsieur, roulez-vu .s que )e vous parle franc 7 continua d'Anaguan avec sa Uilne ouvert?.

Partez. Moiisieu*. jii Mordaunt.

Monsieur du VM!n que vcm'i oit rithe Il a quaraute mille livre,* de rente, et, par conséquent ue lient miii fardent. Je n« parle donc pas pour .ul, mais pour mot. AprèA Mor>il?Ur

Kh r>i, ni.n. u ut sui* F>as riche en Gascogne ce n'e^t pae un déshonneur. Monsieur personne Il.- lest. Heurl IV. ub glorieuse mémoire, qui «'ta'.t le roi des U»scons, commt Sa Philippe IV est le rot dan» fa poche.

Acneve2. Mon"l«ir, tu Monlaiwt: Je vols où vous voulez en venir, et il c'est ce que }• pense qui vous retient, on pourra lever cent dlfficuite-la.

(il tuixrrt)

î

COMMENT L'ON POURRAIT

CONCEVOIR

LA HAUTE-COUR DE DEMAIN pWus, 2ô mai. Si par leur vote d'hier piuneurs sénateurs ont voulu marquer un iBStenilment personnel contre certaines attit udes un peu cassantes de Ni. Poincaré, il est bien certain maintenant que la majorité n'a pas entendu blrltner indirectement la politique extérieure du président du Conseil. Nous avons recueilli aujourd'hui le témoignage unanime de l'approbation par laquelle au contraire la Haute Assemblée renforce la po. sition du gouvernement en face de l'Allemagne rebelle et félonne.

Mais ce serait tromper l'opinion publique que lui laisser prendre l'opposition du Sénat Il sa propre constitution en Haute Cour pour une manifestation d'ordre purement juridique. Le Sénat, & l'occasion d'une affaire politico-Judiriaire, Il spontanément exprimé lea préoccupations «Rectorales du plus grand nombre de ses membres on en pensera ce qu'on en voudra, mais c'est la vérité. Le bloc des gauches n'a pas voulu se faire d'ennemis il gauche; une fraction des modérés qui a voté contre la compétence dans un sens tout à fait différent, c'est-à-dire pour ne pas dresser un tremplin aux communistes, a fait le jeu de ce bloc radical-socialiste et socialiste et ainsi se sont trouvées en écheo une certaine politique comme une certaine procé- dure soutenues par le gouvernement.

M. Poincaré peut sans déchoir en choisir une autre. Il peut déférer les accusés soit devant un Conseil de guerre de la Ruhr, soit devant la Cour d'assises en vertu de l'article 85 du Code rénal qui stipule que quiconque aura, par des actes non approuvés par le gouvernement, exposé des Français à éprouver des représailles, sera puni du bannissement.

Mais M. Colrat ne l'entend pas de la sorte. Il persiste a vouloir citer les agitateurs devant une Haute-Cour qui serait composée non plus de tous les sénateurs, mats <fTW» commission spéciale de 4n sénateurs. Seulement il faut une loi et une loi modifiant la Constitution de 1875 elle-même; de sorte que pour établir cette législation organique nouvelle, il faudrait réunir Ù Versailles les deux Chambres en Congrès.

L'ample' d un tel projet, ta mise en mouvement de l'appareil qui réunit tous le* sept am les deux Assemblées, le fait que d'autres questions y pourraient êtr? postées ne roiw arrêteraient point, quant à nous lorsqu'i! s'agit A la fols de l'ordre public, de la eecurité de l'Etat, des garanties de la liberté individuelle aucune difficulté matérielle, aucune objection politique ne doit briser la volonté du législateur. Du reste, tôt ou tard, 11 fnudra bien aller Il Versailles pour reviser certains articles par trop vieillis de notre Constitution.

Mats si la Chambre et le Sénat se retrouvent almi pour rajeunir et réajuster l'orpnnisation clé in Haute-Cour, pourquoi ne la point conrevoir nettement diff<5rtnie de CI' qu'elle est aujourd'hui Une commission de Jurisconsuites est déja constituée pour étudier ln compoeltloi ne cens Inrlrtiction nous lgnorons tout du projet qui sortira- des délibérations d'» rp'te compagnie Mnis nous croyons traduire li sentiment public en formulant le souhait ar.e la Hante-Cour de demain ne soit pas comr We uniquenipnt d'hommes politiques. il y faudrait, croyons-nous, la pnraniie de l'autorit", judicimrp. Cei;o Haute-Cour de ft» république donnerait au citoyen tout apalseniprn «•piativemem ?i la compétence et A nmpim.nlité si et)'- était constituée par quinze *<nrii':urs et par quinze magistrats prl* RU sein rt- in Cour rie Cassation, du Conseil d'Etat p' ri»'- four» d'appel de province. L.-A. PAGES.

l,e déba' =;ir le projet de réorganisation rie la Haute-Cour n'aura pis lieu très prochainement, b darde des Sceaux délirant étudier la question svniit d'en rfrtiprr te texte. L'ARMÉE AMÉRICAINE

SERA REMBOURSÉE

DE SES FRAIS D'OCCUPATION

P«B1«. ïa mai'- Apn>« des négociations qui nnt duré nr« de tr.-iis moi-s. !r pirojft tf'arrnn- af-mpnt élahore pnr le i.'iitniîp <1p« frnis rt'ocritpatioii ne iar>nO qmérlcnine a été smné Les F.tat-L'riis se[-il en douze

LE MAINTIEN DE M. POINCARÉ AU POUVOIR

ET L'OPINION ANGLAISE

Lo.N0R£i. iô mai Dans lea milieux qui ont pour la France des sympathies agisaantes ou latentes, on déduit du refus de M. Millerand d'accepter l<t drmission de M. PoLtcaré et de son cabinet, que la position du président du Conseil est singulièrement renforcée. L'impression produite dans les milieux an5 lais a été très fortf,. nn y estime que NI. oincaré a toute 1a 1- rance derrière lui et que M. Millerand. par me heureuse inspiration, s'en est rendu compte quand 11 a représenté NI. Poincaro l'émotion avec laquelle le pays Accueillerait Fa retraite si lui. Président do la République, c -oyait, devoir l'en faire Juga, Enfin. pour les milieux anglais, l'attitude M. Millerand met fin a tous les bruits de (iissensions entre lui et Ni. Polncaré. Quant aux adversaires de la politique française, l'événement leur a donnée n. réfléchir. Ils voient que la France approuve la politique de son gouvernement et n'pniend pas se relârbrr dans la position qu'elle a prise -pour la défr-nse de sps droits.

LES ALLEMANDS SE SONT RÉJOUIS TROP TOT

Esèen, 20 mai. La nouvelle de la démission de Ni. Poiiicaie s'est répandue dans les pays occupé» comme une traînée de poudre et avant que fût connu le refus de Ni. Millerand d'accepter cette démission, divers journaux nllenvinds se so-it empressés de manifester leur intense satisfaction.

A Essen, le Ruhr Lcho, dont lit publication est interdite par l'autoiité militaire, a fait coller sur lex murs une édition spéciale avec le titre énorme « PolncarO s'eet retiré 1 a. Commimlsies *t nationalistes, lisant cette affiche, se retrouvaient d'accord pour eviébrer leur joie ne cette nouvelle.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE QUITTE PARIS

Pattrs, 2o :jiai. l.e Président de la République a quitté Paris ce soir, 10 heures, par la gare de 1,)-on, pour accomplir son voyage dans le Jun-, dans la Mauie-Suone, en Alsace 1t en Lorraine.

Avec lui ont pris place dans le train prêsidentlel M. Léon Bérard, minlstre de Unstructton pudique et des Beaux-Arts et M. Paul Stran«s, ministre de l'Hygiène.

Germaine Berton

fait la grève de la faim

Paris 25 mai. Pour protester contre l'inculpation d'association de malfaiteurs, Germaine Berton, la meurtrière de M. Plateau, a <>rlt cet après-midi, au Procureur frfnéto!. M. Lpscouv.1. l'informant que dès ce jour tllp piatiqiiprAii la qt^vp de la f,-ifin. PETITES NOUVELLES A l'issue du Consistoire, le pape a concédé des pnlliums aux cathédrales de Marseille et de S' lissons.

l.a daio dit voyage en France du bpv de run! vient d'être définitivement arrêtée" putre Je souverain et le résident général, il s'embarquera a la (ioulctte le i Juillet. rrii\: <:<i|i di- ,:i n:,< juii-ilp de rempri'Sf Wnanniqu.?. M.. MiUerand pt le nol (!'Angletp,tP ont orlinncé des trrs rordl mix

l'incident d'uviatinn d'Alger est décédé. l ne nirinifo>ta'.i-u pour le suffrasrp dos remmps n eu lieu hier «o.rr dans le (rranrl

I." Echo des Sports annonce que par suitt? du manque dp marque, le Roi d'Or pycllstp n'aura p;is Hpu cette anîr'p.

EViïERA-T^N A LAUSANNE LA RUPTURE

GRECO-TURQUE ?

Lausume, ;-j mal. Les Allié* attendront de connaître officiellement la réponee définitive d'Angora touchant ia cession éventuelle de Karagaich à 1a Turquie par la Grète. Ils ow inv,:é la délégation helrenique à faire de même.

La confémie* à iaquelie assisteront les Alliés, Umet Pacha et M. venlzelos reste fixée 't demain.

La fin de la Journée ae vendredi n'a apporta aucun élément nouveau, susceptible (V; modifier 1!t situation. Le mystère qui entour(; d'Angora, fqt inpénétrable. Vainement, les chefs de délégation alliés ont interrogé aujourd'hui. ou toit interroger lsmet Pacha. 11 est Imposé sible. dans ces condition», de faire aucun pronostic sur ce qui se passera demain. Les optimistes les plus robustes, ne cechent pas, néanmoins que si la transaction terrttoriale de Karagatch est repoussée finalement par les Turcs, la situalton sera demain, devenue sérieuse

M. Grew, l'observateur américain, a eu une entrevue avec Ismet Pacha auquel Il a con. seillé d aider Ips puissances dans leur rpnvre de paix.

On est pessimiste Londres, 23 niai. On mande de Constuntinople Il l'Agence Router

Toutes les nonvelles reçues ù Constantinopie indiquent que le gouvernement d'Angora montre une attitude intraitable en ce qui concerne les réparations. On considère la situation comme critique.

DES ATTENTATS A VARSOVIE' Varsovie, mm. Hier soir une bombe a soluté l'Université. Le professeur Or»ecki n été Rrievement blesse et a succombé aujourDes bombes ont également fait explosion dans les bureaux de rédaction de deux journaux de droite.

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Paiii, mai.

les ittLirc-9 eu mottes ou cute la kllo en Marchands français .Normandie. Il a lu.iû; Bretagne. -.LO A l<); eu c?Dirl(ugC9 Normaodle, y IL i2; biv. ta«n«, Il A 10.

Anivajtfs du Jour beurres en mottes, ss j'.t kijn-: twurrra en iitim, 3.380 kilo»; i*tlis Wurr«s i.'j;3 kiios.

ŒUFS. Tendance hausse de S Jr sur marchands ¡le chuit, <Sv 30 Ir. xur itrttoni de choix et de Mi fr. sur Breton.» amr?a.

On coït par io!i» de 1.0UO œtils les «xirs« de Normandie. 3:0 a 430: les fios, 310 à Sa); les gru: Arrivages du jour (IY100 tilus

FHOMAOES. camemberts Normandie, ÎO a îW- diweis. ?» a î^i; roi.t-i'ETênue. eu Il î:o. .\rnvB(r»> iin Jour, |iat« molle.i79 kilo»; pâte POISSONS, Barbues, 5 ft bats, 15 a W: hoA 3; wles, l s nnnllncs »nl#e» Bretagne. il M); frsti'tifi. -?o a t;<i; «oie» français». 10 a VOf.AlLl.ES MORTHS. PrK moyens ca- nirds. RonennaK 5n. Mimai?. Il. de terme, 9: iilfeon». petit», pièce. 3.7): moyen», o: ifros, fl.DO: poulet» le kilo, iloudan, i* Nantal» u: UAIIual«, U: Chfiriiw. Ii: Touralni' 14. Brej»e, 10; des C)>arrnle.«, tl- <1n Midi. t«; Bre-n|fne contrel^ )0: |io:ilfi« Bretniino. :n

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m à 981.» faite juin 908 fait Juillet-Bout a». ;^T: ,'• •" û^tobre, «5* k SK» 3 de novembre, ?il! aïk£KctiSo!M cote officielle des Courtiers COTONS. u«' H»VHti. ss mat. Clôture 18 Il. Faillie, tM, Dalles, janvier. «»• Ié^«* avril • Wl :Si. juin w- J"11- S", tout *M. sept..7 oc!. ii3. i.ov. 417. dec. «M.

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.,Iî£l:ïE.?; Le Havre. °5 mai. Mai. Juin, «'Juillet. tt.C: août, 11.40; septembre, u.w. c^ RSALES. «If» courant W.7S juin 9\» t 85^ luillet-août. w.so 4 derniers 83,05 «eiolM courant 87.S0 mtn, M vendeur juilletaoût. M vendenr derniers, ûs à «.75 tort•• ccurum. Ui.76 4 in Juin toi.îi à 1M,M juillet-aont. 1 17,75 derniers 107.50 à «07 71 • rolr* courant et 61.93 Juin at. iiiillet-aoot. et « dernier*. K.7.-» (iiver«pf. courant. 69.7." «chvteur juin «3 vendeur Juillet-Bout 'Q nriniln.il 4 .Wrpcr» b3M ochdteurs.

llt.'II^K de cnlja, cnurnnt 33i nominal juin .13:. nominal Julllet-unot 35? nominal dernier». .130 nominal Ae Un, courant 3ô5 vendeur Juin ?3l Tendeur Jnlll»t-aoOt. aio t 310 4 derniers MARCHÉS DELA RÉÇION SAlNT-MAtÔ-SAIST-SERVAX, 9f. mal. Beurre, la livre. 4.M à 5.?S: oeufs la douzaine 3.5o il. 3.>; poulet», la pièce, 16 ù 17.

Marcht aux légumes Pommes de terre nouvrile». 0.60 a 0.70 la livre ta ce moment on les pai'alt 30 et 32 Ir. les kilos il Rocabey): carottes nouvelles, 0.60 & 0.90 la botte; artichauts la pièce, 0.30 Il i.jj; navets, le parluet, o.iO Poissonnerie assez bien garnie, mais surtout en poisson de glac» turbot», 9 il 10 le kilo: maqniwaux. la pièce. ft.«o i i.JC: petites sole». ù rt la paire: crabes et poinclos, la pièce. 1 à 4.so. MAItTIf.NE rERCHAUD. M mal f!)K. Beurre lo Kilo, en gros. i.:« fut en détail. 8 œur» la uouzalne 3 frsnr* • i.oulers la rouple 13 a Si ci1 C la bara)l|"ei r'° ;l 60) pommes. cidre, les LE l*£aTnF\ r> mal. Froment, 89 a 90 oarra*|n, 0« k 65 avoine, et il «7 orge, ia à M foin. I** 800 kilos, no A Mi paille. «0 à t» beur- 1*. le kilo. en det,.|l. 7.V) œuf», m douzaine. 3 Tiîft1 la couple la MO.VTFORT-SLn-MEL-, nml. Pnmnif« de (Tre. nouvelle», le demi kilo. o.7T> veau, < 90 a «..̃M) heurre, le kilo en gros, 7.so et en détail nufs. la df.uz»lne. 3 poulet», la conple, 1:. a S'. lapins domestiques. 1:1 pièce. 8 a tî • clrlre la barriqu». il pigeoa». la couple. «..Vi 1..0 petit» noH. le -lemi-l;llo. i.îs

svrNT-osoROES-nE-RonErxEï 53 mai.- neur. re, de 8 (l 8.50 le kilo; oeuf». 3 3i la douzaine: pain 1.10 le kilo.

SAIXT-POIS, 94 mal Reurre. le klio t fr coule, la douzaine. 3 M: pain, le kilo. i,i, LES POMMES DE TERRE

S*m-.uao, 2J mal. Noua slgmlions hier que les vendeurs de pommes de terre seraient peut-être obligée de recherchr d'autres déboucités que l-ADKletern>; or, tandls que la pomme Ue terre espagnol» venant de Cerbère a saintMalo paie teulement lut fer. de transport par tonne et traver.se toute la Frauce une le délai de trols jours. la pomme de terre expédiée de Salut. Walo sur Lille ou Nancy par exemple »era|t handicapée par ler droit» de transport et les détail. Les droits Ce transport sur le Nord et l'Est sont actuellement Prohibitifs et bien plus élevé» uue lei \-a fr. la tonne payes par la concurrence espagnole qui traverse toute la France, et d'auIre part «ou acheminement demanderait ului de trois Jour.».

Lu Pnuvolrs publics ont donc, semble-tll, le devoir de permettre aux produits de notre ré,gion de pouvoir «ontenif la concurrence avec tes produit* en alléfennt le* Irais de transport et tu réjui»ant la uurde au ininimum (le temps, Cnr ce que nous dUon* plus haut de la pomme de terra espagnole peut «'appliquer éga- ornent t la pomme de terre itallenue qui l'au dernier, anprovMonna pte«qu» <<ni!n la région de Nous nous réservons de revenir sur cette nue*- tlon dont l'intérêt n'échoppera Il personn* Hier 1! etalt venu I.SH7 |,snier<s U*« m kilo* .<ur le in.iivhi de Uocб nujonnl'li anivajr*4 bi'iiilbU'nu'nt plus tort*.

Les cours lombrs hler a :i et X fr. out encore baissé ce mntin. les ;;0 kilo; faisant 30 ci 3> fr A In reprise de raprM-miai. l'arrivée d'ordres d Anglotepre a fait remonter les prix et on a payé .15 et 30 tr parfois davantage <lan« certain» cas. 1a moyenne de la Journée est d'envitnn .{J ft. Jersey a fait aujourd'hui io shilling», suit une légère hausse sur son prix d'ii't-r La tendance A la reprise des eour,. s'cl ratfermie ce soir ver. la clôture du torche PUXPOL, SA mal. Nombreux arrivage Le» w kilo» sont roté» de W à 2:, franc.

SMvr-Pat.-UE-I.fi.iN. mnl. Cour» du tour Blanrne». t* «y, hWlnndf» ihuii«< 57 h <# l.»SNioi. 95 mal I.e marche bat actuellement «on plein I.» cour» dIs W kllw, nrirrs nvnir o-clllé tie *o 30 tranca pendant :1 ou i jour? en tombe maintenant a 90 francs. le. marrhnndç hésitent m;ne. à donner ce prle rnr l'oh «cnmnte encore une bal»»* proclinlnp sur cetip marchandise cn grande quantité flan» notre région

TRECriEt:. mal. Plusleui-- v.Twnr» i"l),ir"i« il fifitinntlnn <M> l'^nirlMerre «ont déjà paru» Txs our« ont sensiblement. bal»«é, l>» derniw» achat»

Les produite laissent a désirer par suite du mauvais temp» parslstant et les cultivateurs, maint 1« avantagea qui leur soat procurés, fournitora de tac» et «nuwport au compte des acheteurs par Ce.mlons-autos, ne pressent pas de faire l'arrachage, escomptant sur un beau temps prochain que produits en qualité et en quantité. LES ARTICHAUTS

SAiCT-PoL-at-LioN, 85 mal. Cours du jour 110 à 115 les 100 kilos Les auditions radiotéléphonicmes d'anîomrdiiui

00N0IRTS DE LA TOUR EIFPIL

Concert « 18 heure» SO, avec le concours de M. Desplau, altiste; Mlle Andne Rosés, planiste; Mme Mand Herleim, des Concerts Colonne. OONCERTS RÂDIOLA (S.F.R.)

A 10 heures 45 Informations de la matinée il? heures 55 Concert par orchestre tzigane Jaumaln

17 heures • Cour? de la Bourse de Commerce de pari. du Havre et de New-York.

17 heure. lu .Mâtiné» avec le concours de M. Bal, de l'Opéra, et des solistes Radiola «.• Chanson de la Pluie, piano (O. Dupont): Il Soim/ violoncelle et piano, allegretto, mode?*.to. lento so»tenuto. allegro energlco (Francli Ce»ade«iK); 3' Le Cuane. cor anglais. NI. Bila (Saint-Sain» <• L'Adieu, violon (Tremtsot): .V Sértnatic. flûte (George» Hue)- 01 Le Citant dit Paire de ilanfrtd, cor anglais (Scnumann): 7- violon (Stanley); j« Mntique des Esclaves de Mulla. flûte (Samuel Rous. seani: 0' Dans les Champi, hautbois. (Chapuls)10, Rornanrr, Tiolon Clferinl!; Il- Ulttavion piano (Pierné).

J30 heures «5 Ouverture de» Salllmbanquet (Oanno); Informations.

îi heure'» Soirée avec le concours de Mme Pla»»e-Fugèro l' Les Cloche» du Soir (Ellinberit): î- PAsse-pied de la Batorhe note (Ma» 3« Air de Violett« de /ol(-G(llei, chant Mme Plas»e-Fngére (Polse": 4« Entr'acte de Joll-CUIr* (Poise); 5' Sénérnade FlonnUnt violon (Bachmann'; «• Monologua dit par K«<.lola; 7* Sérénade, 'Violoncelle (Braga); •• la PtTich0"- chant. MmeÂPlâJ». Fueure (Oftenbach); s* Pas des Pierrots efiu Plénum d. loU-Gillcs

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.

A 90 heures 30 Transmission du. concert /de bienfaisance donné salle Oaveau par ̃ la Soettte de chant l'Harmonie Suisse de Paris.

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Fetilllfton de 1 < iiiixt-Eclatr

du S6 mai 1M3 7'j

CALVAIRE OniOY WING Par Mrs Humphrv WARD Traduit de l'anglais par Maximb MAUKY xtv

iaunpf rhô»* que celle rivilatiou lui vint justement en et» tour» de trouble, d'effort, (le combat dont l'ardeur s'Intensifiait jour arrès jour. Carrie consmr.i a la r.-nnpagne de s-on rnart tome «on énergie, toutes ses (jualltis naturelles. Elle flt si correspondance, elle compila ae« docutne'iis. foullln les bibliothèques. Elle raccompnjrnn duns tin vnynge tonsatTi k de« mpetln»' socialistes qu'il présld.t liant le Nord. C-ne tournée «errut 1a renom"• ftomtpur n'Alcp. et le jrune couple prnvoqua des curiosités et des, «neerlotes tant; fln. des att/iqupft furi«>iic»e tt des «-nncour» nrdents.

Le socialisme de ins devenait de plus en plu» avance, et le» expériences curieuses et pMtiqnpfi dont srs propriétés étaient le théil- tre bouleversaient la presse. il te montrait en même- temps proterrinn'il«te convaincu, promoteur «rrt>nt de* prin'Ipcs des Tr-adosUnion» et «vr.cnt de la ferre l.atlonale sur terre et sur m»r.

Tous les artlflees créateurs de populatité atteignirent vite chez lui leur maximum de développement il sut conter aimablement nne niiecdoie, combattre la violence pur une l)onnp humeur «utirlarm? et mettre du rharme et de la snveiir Jusqu'aux plus vieilles ri'pliques

La couve 'nement talt>Hssnlt l'opposition i?tnit ftnxle-is* et divisée. Le groupe Wlnp voulait infuser un esprit nouveau dans tes rnnps du p-irtl liljérnl et dans son prochnin ministère, su lui imposant, tout au moins en partie, Il' programme peu goûté ries vieux chefs de l'nopotltini'.

t.lewellyn n'en modlîln nullement son attitude. Il continua ses visites à Klthatn-House, y faisnm once nux snlllies. aux bolitades d'Alec avec son p.rpres=lon fine et «ourlante. st bien en hnrtnnnie nvec son nez camus et ?es yenr malins

Alec Wiiis. durant ces longs mois. dut «pnaraitre a l'observateur Intéressé comme un Lucifer déchu du Paradis luttant de toutes ses forces et par tous les moyens pour rer-onvrer la plnce de lumière qui mirait dû ^irt> la siennu

ftnptrlement. le noir du nrivenu lorll Wlns, srace a ses discours ft la Chambre Haute et ees campagnes de propagande, grâce aux exploita Impudents (le «on rédacteur en chef flonornn, mentit l'orjî.inp de ronibni. In Smivelle Catatr. devint le nnm excitant le plus de ccnndale et ne vfriloble fureur dans un monde de ams «erleux d'ordinaire Pt de sens rasais, i; en /ut surtout nlnsl lorsque Ifs personne m^mps de« rhefs rie l'opposition comnien;frent » Pire bafouées sans merci dens la Homélie Gate.iie.

Vji ninrs, vint la discussion si attendue tlu budget. Le Ctmncellcr de l'Echiquier du parti tory Se leva à Ia Chambre des Communes, et ce EOlr-m. rérlince du llbre-echnnpe anRlais Nous les battront. disait Llewellyn CI Washington, comme Ils sortaient ensemble rie la Chambre.

Oui. nous tes écraserons, mal» Ils reviendront au pouvoir, avant une année, et leur loi d'aujourd'hui pawera.

En attendant, cependant, la défait/! des tories mit certaine et Ils le gavaient. L.e jour, l'heure et Ja minute en étaient prévu», ctéjn les candldais au nouveau cabinet hantaient le voisinage du • Grand Chef •.

Je ne leur demanderai rien, Je n'récrirai rien, disait \vin« triomphant à Caroline. Qu'ils viennent k moi La question est celle. ci peuvent-Ils réussir, avec mes hommes aboyant derrière ieurs tmr.ns ? Jç dis non.Ils devront capituler. Qnp demandons-nous t Presque rien A pelnp quelques postes des plus modeste», Ils en passeront par 10, croyez-moi.

S'y reslpnpront-ih vraiment 1 Tout le monde politique se posalt cetto question, et y fntsnit une muititticip de répnnses. 1 Qu'ils nlllent se fnire pendre criaient les enra.gés fin pnnl Et les hécltanu, toujours rrêis nu.t compromis, répondaient • Après tnitt, pourquoi pas î

Alec V'ing se rendait chaque soir dans une sritndp ville rlirtêrente. Attaquant le budget, supportant tel homme politique, en attaquait tel autre, toujours entoura d'une garde do Jeunes orateurs. Indépendant* de tout parti. Depuis six rmota l'argent était jeté par les

hnC'iMi, à subventionner les Journaux du parti et A crrer ii toutei pièces la nouvelle organisation. Mais cet argent était celui do Wing. ouvertement, notoirement l'argent de Wlng: libre lui de l'employer suivant gon pur et simple caprice, aucune loi électorale ne pouvant empêcher la crolsaance de cet arbre touffu d'où s'éparpillaient tant de fruits C'était simplement une nouvelle inaniresw- tien du pouvoir (le l'argent en politique. Et Carrifl suivait anr, nmri dans son odyssée, agitée, fiévreusement absorbée. Toutes ses terreur» d'nn abandon posslble, toutes ses vagues jalousies au sujet de Mrs Whitton étaient endormie». Elle ne la voyait d'ail- leurs Jamais. \lr.« Whiiton ne se montrant plns nux soirées d'Kitham-House; et elle n'avait aucune raison rt« croire qu'Alec la %si- tat. rnr il ne mentionnait Jamais son nom. Les portes des magnifiques sn'ons <J'E1iham-House s'ouvraient pour recevotr le mon- de de la société «étrangère In plus il la mode de Londres, les personnalité» les plus dlnin- suées de Paris, de Rnme. (le New-York. Il s'.v pressait ausst r, f,1u:e d'homme». »rl»tri- cratos et plébéiens, jeunP* et vieux. sentant le rervemi rlu journninte». artiste», hauts fonctionnaires rie tous les ministère», Caroline devenant nlnsl. chaque Jour davantage, la souveraine d'une larpe cour, qui s'étent)alt de plus en plus. Lès femmes ne s'y rencontraient qu'en ni- norlté. en partim h cause du boycottage social organisé contre le Jeune couple, mate surtout parce rlue les hommes «.vont fait ftu salon de Caroline un centre de réunion R'y trouvaient plus vraiment chez eux que et* dames. Ils conversaient entre eu, comme an

club, sans rien changer a leurs habitudes, Isaut avec ptus de brillant peut-être, en l'HonDeur de la belle temme, trait d'union entre.toutes ces personnalité-; si diverses qui lui vouaient un dévouement surprenant. Evidemment, Caroline ne pouvait échopper ni ti radorfltlon, ni à la médisance, mals elle éloignait les adorateurs par un bon rlre, et Ils lui revenalent vite, eu nrris, pnr la vertu de sa camaraderie ri franche, dont l'attitude disait clairement, snrs qu.' le moindre mot fût nécessaire Qu'attenclez-vons. que pouVez-vous attendre d'une femme amoureuse de son mari ?

En dehors de tore Melton, aucun de ces retendants Fi «omnialrpmet.t écondulis n'émut d'ailleurs 'on cœur. Elle pensait souvent ü lui. toujours avec titi sentiment de pitié Ft nne accélération du pouls. Elle ionservait, comme en un rOvo, le souventr de son élan soudain, le soir procédant "ouverture du Parlement, alors qu il 1'avnit trouvée seule, dfins un des salons File Je savoit profondément soumis d «ps convictions religieuses, a «es trqdltlons. elle «avait corntnent Il Jujrpnlt s:i conduite liasse, mais II (ralt cependant lomlx' i\ s«* pieds, t.t cette curieuse contradiction l'érnnuv«iit. F.lle .«entait obscurément qu'il éprouvait a son égard !es blêmes pressentiments d» tristesses de malheurs A A l'attpindrp et dont elle ne pouvait lotirent se dérmrtro

lA iwvre.)

HINtlIQN^MKNl» vlURIDiOUI» t'en«li.«. dit loit– h^ritaitp». t»rmaMtei «UiniiiHtr.. etc. rcrlr» liuru-Ecla.t. ren^n Junut.. 2 f. »s maurt ou tlab.

Fin tr3)7Îf»ae d'un cultivateur du Calvados

Après s'être disputé avec sa femme, il brûle sa maison et se tue

PONT-L'EVEQUE, 25 mai. (De notre correspondant particulier). Un ̃ultivateur de E<rneville-la-Louvet, Raoul Beau-nesiiil, i-ù ans. vivait depuis longtemps en mauvaise liiteîligence avec sa femme qui avait du se pincer comme servante il MvarDt

Hier Beaumesnil fut une division dinterét avec elle et Tuand e.io fut partie, il tua sa vache d'un coup de revolver et l,rWa n hâtiment de sa ferme. Puis il mit également le feu à trois endroits de sa i.u'.son, te pcsa sur son lit et se donna la îi.ort 1;m « up de revolver.

Quand les voisins accoururent, Ils ne trouvèrent qu'un cadavre et la maison fut entièrement brûlée.

LiQUEUR M Y UN CHESKY

Un bandit est arrêté

en Charente-Inférieure

II avcàt commis de nombreux méfaits en Maine-et-Loire et en Vendée

ÀViERS, 25 mai (De notre correspondant partfculier). Récemment la police mobile d'Angers avait été prévenue par les gendarmeries de Mont jean et de Saint-Lambert-du-Lattay, qu'un individu inconnu dans le pays s'était

rendu coupable de divers attentats il la pudeur et de vols.

Les inspecteurs de la police mobile se rendirent dans la région et, malgré la fuite de cet homme, réussirent à l'Identifier. C'est un sieur Maurice-Henri Cougnon, né le 27 septembre 1899, à Saint-Andjé-Goule-d'Oie (Vendée) et disant se nommer Henri Grolleau. Cougnon partit dans la direction de Cholet et de Maulevrier où il déroba, dans ia dernière localité, une bicyclette.

A son arrivée dans le département de la Vendée, Il commit une tentative de meurtre et un autre attentat il la pudeur entre Mareuil et Camp-Saint-Père. La collaboration étroite dis gendarmes de Cholet, de La Rochesur-Yon et de la police mobile a permis d'arrêter il Maraus (Charente-Inférieure) le bandit Cougnon qui avait vainement tenté de s'embarquer à La Palliée

Cougnon, trouvé porteur d'un fusil chargé dérobé à Chanzeaux (Maine-et-Loire), est un dangereux repris de justice et son arrestation causera un vif soulagement dans la région.

Pommade Cadum contre

Eruptions de la Peau La Pommade Cadum calme et guérit toute irritation ou inflammation de la peau et assure des nuits de sommeil paisible aux personnes souffrant atrocement d'affections cutanées. Elle arrête instantanément les démangeaisons causées par les maladies de la peau. Bien des souffrances peuvent être évitées en employant à temps ce merveilleux remède, très efficace contre l'eczéma, boutons, dartres, gale, peau écailleuse, éruptions, ulcères, écorchures, hémorroïdes, urticaire, croûtes. teiene, plaies, etc. Prix 3 francs.

LA JOURNÉE PASTEUR On lit dans la Semaine' Religieuse l'éloquent appel suivant en faveur de la journée fasteur:

a Le Gouvernement français, heureusement inspiré par le désir d'honorer la mémoire de notre immortel Pasteur, a décidé de consacrer une journée à la gloire de celui que l'univers tout entier a, depuis longtemps déjà, proclamé l'un des plus puissants génies de notre siècle. Sollicité par les pouvoirs officiels de s'associer à cette manifestation d'admiration et dp reconnaissance patriotique, S. E. le Cardinal-Archevêque s'est empressé d'accepter l'une des présidences d'honneur qu'on lui offrait et de promettre sa collaboration la plus absolue. Son désir est de voir tous les fidèles de son diocèse, dans les plus humbles paroisses comme dans les grandes villes, répondre à l'invitation qu'il leur •dteese aujourd'hui et, dans un bel esprit d* union sacrée encourager et aider toutes les organisations locales. Nul ne peut rester indifférent, non seulemet à ce qui peut gloriner le souvenir de cet incomparable savant dont les découvertes, qul se sont transformées en des services d'un prix infini pour l'humanité, lui assurent il. tout jamais la gratitude des peuples, mais aussi il. toutes les fondations ou laboratoires qui poursuivent et utilisent ses travaux, multiplient les bienfaits de la science par la chari'.ii. Il est même à souhaiter que les catholiques, en cette ciéconstance, soient au premier rang, par leurs offrandes personnelles tout autant que par leur complaisance à se faire les quêteurs bénévoles des sommes considérables que réclament les œuvres, destinées faire vivre et à développer l'esprit et l'influence de cet insigne bienfaiteur du genre humain. Ils se garderont enfin d'oublier que ce grand patriote que fut Pasteur, mettait au-dessus de tout l'honneur et le bonheur d'être chrétien, et. préoccupés avant tout, comme Pasteur l'était lui-même, des biens spirituels, ils lui témoigneront, par la prière, leur fierté et leur reconnaissance.

En conséquence

1° Un De Profundis pour l'âme de ce grand chrétien sera chanté dans toutes les églises le 27 mai à l'issue de la messe solennelle

2° Dans toutes les écoles privées, le same- ,dl qui précédera l'appel fait 4 la générosité publique, à l'une des classes 4u matin ou du soir, Rimes les Directrices et MM. les Directeurs feront ou liront, devant leurs élèves une conférence sur la personne et l'œuvre du grand Pasteur, en même temps que sur l'utilité et les besoins pressants de nos laboratoires scientifiques.

3° Son Eminence invite enfin, chaleureusement les petites filles de nos écoles privées à se faire les aimables quêteuses de cette journée et à vendre activement les insignes que les municipalités voudront bien leur cnnfier et auxquels est attaché le souvenir de Pasteur,

£>• B. Pour des raisons d'opportunité, la vente sur la voie publique des insignes de la Journée Pasteur qui. dans toute la France aura lieu le dimanche 27 mal, est ajournée. pour la Ville ¡le Rennes, au dimanelle 3 juin.

Ouverture du de comédie

Aujourd'hui a lii-i. Il 20 h. 30, su'V ̃!>̃» 't;:es tio l'Hôtel Duguesclin, place df la nare, la st-ance d'ouverture ou congrès-rpneours organise par l'Union des Sociétés d\\rt dramatique de.l'Ouest.

Avant cette séance aura lieu le tirage au sort devant fixer l'ordre des Sociétés pour les diverses épreuves du concours. Voici la liste des Société*' prenant part au concours Groupe Lyrique Manrrau, du Mai» Sociétés d'Art Dramaliqw de Salnt-Brieuc Patronage Saint-Convoîon, d. Redon Cercle Athlétique et Littéraire, de Vannes Cercle la a Rose du Bois », de Fougères Ihiôtrn. de Rennes Groupe Artistique de la Tour-d'Auvergne, de Rennes Amical, i DartJis, de Rennes. Ce concours sera présidé par MM. Brau et Moreau. membres dirigeants de In Fédération des Société* d'Amstcurs de France.

MM. les Membre du jury sont instamment priéq de se réunir à 9 heures demain matin au fnwr du Théâtre municipal.

Exposition canine internationale (Dimanche 27 et lundi 28 mai) Le concours de trompes du samedi 26 mai C'est ce soir qu'a lieu le grand concours de trompes de chasse qui doit annoncer à la population rennaise l'Exposition organisée sous la halle des Lices les dimanche 27 et lundi 28 mai. par la Société Canine Bretonne. Six sociétés sont engagées les Sonneurs de Trompes d'Angers, le Rallye Cor Lavallois, le Rallye Cor du Mans, les Enfants de Saint-Hubert de Nantes, la Fanfare Sartholse, le Rallye Bretagne.

A l'issue du concours qui durera de 20 h. 45 à 22 h. (ouverture des portes du Thabor à 20 h.. 15), lea Société exécuteront un concert au cours duquel nous entendrons les morceaux sufvants

L'Angélus; Fiers Pédale, le Grand retour de Chasse, le Menuet de la Reine, la Marche des Cerfs, les Souvenirs de Rouen, etc. Si le temps est beau, nous ne doutons pas du succès de cette fête musicale, car le cadre où s'exécutera le concours est splendide et bien fait pour que le son du cor s'adoucisse dans l'espace et vienne frapper agréablement les oreilles des assistants.

Nous rappelons que le prix d'entrée est seulement de 1 fr., ramené à 0 fr. 50 pour les militaires et les enfants. L'entrée est gratuite pour ces derniers s'ils ont moins de sept ans. APRÈS LA FÊTE DES FLEURS Billets de tombola

Afin de procéder au règlement des comptes. vendredi prochain 1er juin, les quelques billets de tombola invendus vont être retirés de la circulation; les personnes n'en possédant pas encore ou qu'un petit nombre feront bien de s'en procurer avant qu'il ne soit trop tard. Carnets de souscription

Les personnes possédant encore des carnets de souscription sont priées de vouloir bien las rapporter au plus tôt à M. Folliet, trésorier de la Fête des Fleurs, 11, rue de la MonNous prions instamment tous ceux qui il est dtl une note ou facture quelconque de la présenter d'ici jeudi prochain il. M. DeleusmeBétin, président, 20, rue Poullain-Duparc. LIRE AUJOURD'HUI DANS

LA VIE RENNAISE

On reparle du Stade Municipal. Nous avons l'heure d'été ?

Les paris clandestins.

Les habitations ci bon marche; l'accession à la petite propriété.

Bas de soie.

La Fête des Fleurs 1923.

Les majorations des tarifs de transport sont prorogés jusqu'au ler mai 1924. Quand aurons-nous un établissement de pisciculture ?

Deur jugements tntéressants.

Aux Assises d'Ille-et-Vilaine.

Le Congrès des étudiants.

On va pouvoir se baigner. •>: !< pas dans la piscine.

La Vie Artistique.

La Vte Sportive.

A la Chambre de Conmu-rcc de Rennes.

Chez les Hospitaliers Sauveteurs lir,font.

Le coin amusant.

Le coin des ménagères.

Etc., etc.

LA 'VUE RENNAISE

8 Pages illustrées. 10 Centimes ABoNNEmENTs

1 nn. 8 fr.; 6 mois, 5 fr.; 3 mois, 2 fr. 50. A LA FACULTE DE DROIT. Vendredi, M. Paul Chauveau a soutenu devant la Faculté de Droit une thèse de doctorat (sciences juridiques) ayant pour sujet De l'armateur affréteur (locataire du navire). 11 a été reçu avec la mention très bien. Toutes nos félicitations.

FIAT LUX

Nous avjns reçu la lettre suivante Monsieur le Directeur,

Dans l'édition de de ce jour, je lis que vous reconnaissez avoir eu tort de taire grief à. la Musique Municipale de son abstention 8. la Fête des Fleurs, parce que depuis plusieurs mois, et non sans en avuir demandé L'avis préalable au Comité des Fêtes. la date du 20 maa avait été retenue par c L'Indép'odante pour participer au Concoura de Fougères.

J'appor.' à cette affirmation un démenti formel. Jamais les dirigeantes de L'Indépendante ne cj'ont demandé cet avis et je regrette qu aucun memore au Comité de lu Fête des Fjeuis, présent lu tête de L'Indépendante d'hier soir. n'ait dit ce qu'il savait à ce suje' et au sujet de la correspondance avec Fougeres.

Lorsque fut terminée la Fête des Fleurs de 1921, le Comité imrreédiatement ,lécida une nouvella ftte pour les dimanche et lundi de la Pentecuve.

Et enfin, le 1'r février 192i, avant la première Foire-Exposittuu, ainsi qu'en témoigne le registre des procès-verbaux, le Comité de la Fête des Fleurs prit la décision suivante g 2 « Le Comité de la Fête des Fleurs prend date dès a présent nour le dimanche et le lurtdi de la Pentecôte 1923, pour organiser cette date la fête traditionnelle, les fonds en caisse étant exclusivement réservés à cette destiotation. Adopté à 1 unanimité. Ce procès-verbal fut communiqué à tous les journaux et fUL inséré.

Donc, non seulement la Fête des Fleurs était décidée dès 1921, mais confirmation fut donnée au public en février 1922.

En décembre dernier (W22). M. le Maire de Fougères et M le Président du Comité d'Initiative mécrlvirejt qu'ils avaient décidé de faire un concourt ia musique et me prièrent de réunir le Comité de Rennes pour ne pas prendre les dates des 20 et 21 mai retenues par eux.

Après décision du Comité de la fête des Fleurs, je répondis ces Messieurs dans le sens indiqué ci-dessoj«. luur montrant bien que Rennes avait pris date bien longtemps avant Fougères. A ma lett-e était joint le numéro di journal Le Rennais data 5 février .1922, remis Dar M Brevet lui-même. Je regrette Monsieur le Directeur et m'excu.se d'avoir anueé des colonnes de votre journal, mais j'ai cru qu'il était de mon devoir de remettre les choses au point, pour dégager la responsabilité du Comité de la Fête des Fleurs via â vis du public rennais et pour que chacun prenne la responsabilité de ses actes.

Veuillez agréer, etc.

DELEl'SME-BÊTI.N,

Président de la Pète des Fleurs.

E. GRIMOUX Orfèvre 5, r, de l'Horloge 'iler. Hôtel de Ville), Rennes COLLIERS. PERLES FINES

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LE CONCOURS DE PÊCHE

DES ANCIENS SAPEURS

ET PONTONNIERS DU GÉNIE

Nous rappelons que la fête champQtre de famille. organisée par la Société Amicale et Fraternelle des anciens sapeurs et pontonniers du génie d'llle-et-Vilaine, aura lieu demain dimanche 27 mai. En voici le programme

Rassemblement à 7 heures. Café du Commerce et de l'Industrie (près le Pont- Neuf), .NI. Siette, propriétaire, membre honoraire de l'Amicale. A 7 h. 30. départ sur une vedette, organisé par les soins d. M. Fresneau descente de la Vilaine Jusqu'à l'étang du BasRoquet. De 8 h. 30 a 10 h. 30, concours de pêche dans le dit étang, mis gracieusement à la disposition de la société par Il. Léon R'>setzky droit d'entrée, 0 fr. 50 par personne. Après le concours, pesage du poisson. A 11 heures, défilé des pécheurs et Invités, de l'étang au restaurant de la Jannaie. A l'arrivée, distribution des prix aux lauréats Banquet amical par souscription prix 6 francs. Bal champêtre. Retour facultatif. Comité départemental des Mutilés Le- Comité départemental des Mutilés, Réformét et Veuves de Guerre s'eet réuni à la Préfecture le 24 mai, sous la présidence de NI. te Préfet.

Il n exaiiiiué un certain nombre de demaudes de prêts d'honneur à des mutflés rééduqués ou radaptée eu vue de leur établissement ej des demanda de concession de machines à coudre.

Le compte administratif pour l'exercice 1922 et le projet de budget additionnel de 1923 du Cjmité ont été approuvés.

Deux membres nomn-és et ceux membres élus d' Comité ont été désignés par leurs collègues pour faire partie de la commission des élections prévue par l'arrêté ministériel du 2't févrlei j923 rei ttlt t> l'élection des membres des Comités départementaux de Mutilés

Enfin, le comité a décidé de transmettre à l'Office National des Mutilés un vœu tendant à faire ajouter un certain nombre d'articles médicaux a la nomenclature officielle des objets At traitement distribués gratuitement aux bén^clalrts de l'artich 64 de la loi du 31 mars ls>19 pat Its pharmaciens ou le*Centra: d'Appareillage.

LA CONFIRMATION A RENNES, Dimanclie 27 mai, il 11 h., le Pensionnat de la Providence, faubourg de Paris; 3 h., l'Ecole Saint-Pierre. Jeudi 31, A 10 h. et à 3 h., à la Métropole, les paroisses de Rennes. Vendredi 1" juin, à 10 h., Saint-Etienne de Rennes; à 3 h., Saint-Aubin en Notre-Dame de Bonne-NouveUe.

Les examens

du certi6cat d'études primaires en 1923

Voici les dates auxquelles aurdnt lieu ces examens

Circonscriphon de, Rennes, Châteaugiron, école de garçons 1" série, 5 juin., 8 heures; 20 série 5 juin, aspirants et aspirantes; Sens-de-Bretagne, école de garçons, 9 juin, 7 h. 30-2* série' juin, aspirants et aspirantes Montauuan. école de garçons, Il Juin, 8 heures; 26 série 11 juin, aspirants et nspirantes; Rennes-rural, école rue Vaneau. 14 juin, 7 h. 30; 2e série 14 juin, Cnniui'ines rurales des cantons N.-O., N.-E. et S.-E. Bruz, école de garçons. 16 juin. 7 Il, 3i>; ̃•• série 16 juin, communes rurales du canton S.-O. de Rennes. Mordelles, école de garçons, 18 juin. 8 heures; 8« série,. 18 juin, aspirants et asprantes. Saint-Aubin-d'Aubigné, école, dr garçons, «0 juin, 7 h. 30; 2* série, S0 juin, aspirants et aspirantes. Montfort, école On gnr<-ons, 23 Juin. 7 h. 3(1; 2e série, 23 juin, aspirants et aspirantes. Janzé, école de garçons, 25 juin. 7 h. M: 2' série 25 iuin, aspirante et aspirantes. Rennes-ville. 'Eg. rue d'Echange, 29 juin, 7 heures; 2* série 30 juin, aspirants. Rennes-ville, Ef. boulv. Tour-d'Auverçne, juillet, 7 heures, 2e série 3 juillet, aspirantes

Circonscription de Saint-Malo. Châteauneuf, école aE garçons, lr" série, 1OT Juin. 8 h.; 20 série, 1er juin, aspirants et aspirantes. Tinténiac, école de garçons, 4 juin. S 'luures; 2» série, 4 juin, aspirants et aspirantes; Hédé, école de R«rçons, 5 juin, 7 h. 30, S" série 5 juin, aspirants et aspirantes. l'Ici neFougères, école de garçons, 11 juin, 8 heures; 2- série, 11 juin. aspirants et aspirantes. Combourg, école de garçons, 12 juiu, 7 h. 30; 12 juin, aspirants et aspirantes. Cancale, école de garçons, 13 juin, 8 heures: 2" série. 13 juin, aspirants et aspirantes. Dol, école de garçons, 18 juin, 8 heures; 2' série, 18 juin, aspirants eL aspirantes. Béeherel, école de garçons, 19 juin, 8 heures; 24 série, 19 juin. aspirants et aspirantes. Saint-Seryan, écoles de garçons 20 juin, 8 heures; 20 sarie 20 juin, aspirants • Saint-Servan, Ef. de la Cité, 21 juin, 8 heures; 2· série, 21 juin. aspirantes. binard, école de «arçons, 2ô juin. 8 heures, 2« série 25 juin. aspirants. Dl-nnrd, pcole de garçons, 26 |uln. 8 heures; 2* série 20 juin, aspirantes. Salnt-Malo, Eg. Snint-Maloville. 27 juin, h. 30; 2* série 27 juin, aspirants. Saint-Malo, Et. Rocabey. 28 juin, 7 h. 30: 2* série, 28 juin, aspirantes. Circonscription de Fougères. St-Briceen-Co lès. école de gaiçons, 1™ sirie, 2 juin, 7 h. 30, £• série, juiu. Saint-Aubin-duCormier, école le garçons, 6 Juin, 7 h. 30; 2« série, 6 juin. Louvlgné-du-Désert, école de filles, 9 juin, 7 h. 30; 2* série 9 juin. Liffré. écol- de garçons, 13 juin, 7 h. 30: 2· série, 13 juin. Antrain, école de «arçons, 16 juin, 7 h. 3U: 2» série, 16 juin. Fougères (campagne) Eg. quartier Saint-Léonard. 20 juin, 8 neures- 2« serie, 20 juin. Fougères (garçons) Eg. quartier Saiut-Sulpice. 27 juin, 7 h. 30: *• série. 27 juin. Fougères [filles) Ecole rue Charles-Mnlard. 20 juin, 7 h. :10; 2'série. 29 juin

Circonscription de lletton. Pipriac. école de garçons, 1™ série, 11 juin, 7 h. 45; 2' série, 11 Juin. Maure, école de fllles, 13 Juin, 7 h. 45: î' série, 13 juin. Guichen école de garçons, 16 juin, 7 n. 45; 2' série. 16 juin. Bain-de-Bretasne, école de filles, 19 juin, 8 h.; 2o série 19 Juin Le Sel. école de garçons. 20 juin, 7 h 43; série, 30 juin. Grand Fougeray, école de garçons, 23 juin, 7 h. 45; 2« série, 23 juin. Redon, école de galons, 26 juin. 7 h 4ô: 2" «trie. 26 jutn, aspirants de la ville de Redon. Redon. école nI' tilles. 27 Juin, 8 heures. 2* série, 27 juin, aspirantes de la ville <ie Redon et candi'ints des communes rurales du canton. Plélan, école de garçons, 2 juillet. 7 h. 45: 20 série 2 juillet. Saint-Méen école de garçons, 3 juilet, 7 h. 4;>; 2e série :î juillet

nrconsrripiiim de Vitre. Vitré (écoles rurales) Ecol" de garçons. 1n série. 11 juin. 8 hpuro«: série. 11 juin. Chfttenubourp. école de flllfis, 15 juin, 8 heures: 2« série. 15 juin. Argentré, école de filles. 19 Juin. 8 heures; 2' =érie. 19 jnin. Vitré («'-oies urb.) école de garçons,. 22 juin. 7 h. 30; B« série. 2* juin La Giifrche. école a? nilfs. 26 juin. 8 heures: 2» série °6 juin. n^tiers. .Vole de filles 29 juin. SI heures; 20 série S9 juin.

ENSEIGNEMENT LIBRE

Les ezamens auront lieu aux dates suivan-

tes

Arrondissi-nicnl de Rennes. Jeudi 21 juin: Eiole rue Saint-Yves, 2, pour les garçons des communes rurales des quatre cantons de Rennes et pour les garçons et filles des cantcus de Hédé et de Mordelles

Jeudi 28 juin Ecole rue Saint-Yves, pour les filles des communes rurales des quatre cantons de Rennes Lundi 25 Juin SuintAubin-d'Aubigné. école des filles Mercredi 27 juin à Châteaugiron Samedi 3U juin, à Janzé 3 et 4 juillet Ecole rue Saint-Yves. pour les garçons de la ville de Rennes 5 et 6 juillet Ecole des garçons, rue de Dinan, t4 pour les filles de la ville de Rennes 9 et 10 juillet Pensionnat Saint-Etienne, rue du Manèce. certificat du degré supérieur, garçons et filles.

Les listes avec noms. uriinnos et bulletins de naissance. devront être envoyées ti M. le chanoine Chevrolier, 19, rue de Vincennes. avant le 14 juin four la campagne, le 21 pour la ville

Arrondissement de Saint-Malo. L'examen du Certificat élémentaire aura lieu

A Cancale. te 11 juin il Tinténiac, le 14 .juin à Combourg, le 19 juin; à Dol, le 2n juin a Saint-Servan. le 25 juin: à Dinani. le 27 juin: à Saint-Malo, le 28 juin.

L'examen du degré suoérieur aura Fleu à Snlnt-Malo les 4 et 5 Juillet.

I.e* examens commenceront iL 8 heures précises.

Envoyeur les listes des rnnlHnt» à M. le Curé de Saint-Malo avant le 6 Juin.

Un bulletin de naissance sur papier libre est requis par le règlement pour chaque candidat.

Certificat élémentaire A Retiers, le mnrdl 12 juin à La Guerche, le mercredi 13 juin Argentré le jeudi 14 juin il Châteaunouru, le vendredl 15 juin à Vitré, le mercredi 20 juin. Certificat supérieur. A Vltré, le jeudi 21 juin.

Les examens commenceront a 8 heures prérises. Tout candidat doit avoir 12 ans en 1923. Un bulletin de naissance sur papier libre est requis pour chaque candidat. Adresser les listes à M. le Curé de SaintMartin de Vitré les deux premiers jours de juin.

LE CONGRÈS

de la Fédération Nationale

des secrétaires de mairie instituteurs La F. N. du- S. iv. 1. a tenu récemment A Paris son 4» congrès annuel. D'un ordre du jour très cuargé nous extrayons les questions suivantes, intéressantes pour tous les instituteurs qui sont, ont été ou sont anpetés à être secrétaire de nairie

Retraite». l.fi congrès a émis le vreu mie la proposllioi1 4p lo' Maichais-Cornudet, rotative aux retraites des S. M. vienne au plus tôt en dlseussir»! devant le? Chambres, qu'elle soit complétée de telle façon que l'effet de la loi soit rétroactif en nsrméttant aux « vieux qui depuis nonr-re d'années sont S. NI., d'obtenir une retraite proportionnelle la durée totale de leurs services.

Stabilité professionnelle. La stabilité de leur toaction est également una des renvendications primordiales des S. M. 1. Ils n'entendent pas Stre ie Jouet de, politiciens de clocher Et devant le nombre croissant. d'atteintes a leur -l'gnité par tes révocatioos injustifiées qu'a signalées le rapport de Robert (Cli.-Inf.), après les rapports d'Andi* (Ain), d'Héncourt lS.-el-O. et de Branciard fRhOne) sur ces Importants questions, le congrès a décida de constittter avec les S. M. professionnels une commission mixte chargée d'étudier l'extension du projet de loi M.iillarn u touvs les communes.

Propagande. Le développement de la Fédération a retenu enfin l'attention des con- gressistes. La F. N. n'a {lA.- encore atteint l'effectif qu'elle est en droit d'escompter et qu'il lui faudrait pur obtenir la réalisation rapide de ses revendications. Cria tient à ce que dans un certain nombre d«" département on ne connaît pas assez son t.lie et son action on l'ignore méme.

Elle est formée soit de grnupes départementaux autonomes et indépendants des associations d'Instituteurs. s.'it de commiaions au sein du groupement d'instituteurs s'il est unique. Dnns les départements organisés ces croupes cnmnrennent dfs Instituteurs appartenant aussi hien ft, la F£rt#rati6i 'nique qu'au Syndicat national ou a la Fédération de* Amicales. Ils réalisent l'union de tons sur nn but unique la défense des intérêts professionnels moraux et matériels dans tous les domnines et particulièrement devant toutes les juridictions (art. 3 ues statuts), et ils ont dôja obtenu dans de nombreux départements un b.irtme de traitements Intéressant ft des sunpliQrntlons Importantes.

La FOilér.Viion -i i-p. conseil d'avocats spécialistes i;ii éT>'<Jiero-u nour ses embres toutes les questions litigieuses elle prend à sa charpe nn* honnp partie des frais de recours au Con-îeil rl'Etat lorsqu'il faut en arriver IA

Signalons tncoie qu'un organe bimestriel. le « Greffier Municipal sert de lien Entre les fédérés. les renseiene sur l'action du bureau. sur celle des groupes, sur les affaire- en cours, etc. et indiquons enfin qu'un service d'achats en commun de vêtements et d'imprirnés admini>»ritifs fonctionne parfaitement et permet aux adhérents de récupérer bien des fols le montant leur f.iibla cotisation (3 fr.. abonnement au « Greffier compris). .Aussi ne s-'iiirioius-noiis trop insister pour que chacun drs 2i.00(> S. JI. 1. de France profite de tous ces avantages en adhérant son groupe dt-part'îmental s'il est form-P>, on sinon. en adhérant .directement i la F^diïratioi qui se ch.9rzern ensuite 'le aronper le* isolés. E. Patv, prési ilcnt des S. M I. d'Tlle-

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LA SOIRÉE JARRIER

Un fâcheux empêchement ne nous a pas permis d'assister a la représentation donnée jeudi soir au Théâtre par M. Jarrier et ses rlèves. Les échos qui nous sont parvenus de cette soirée nous le font vivement regretter elle fut, ce qui était ù prévoir, un vrai régal. Le public rennais, public choisi et nombreux la salle était comble a fait fête à .NI. Jarrier qu'il n'avait pas revu depuis un certain temps sur notre scène. Il s'est révélé, t'omme toujours, un artiste supérieur. jouant avec une conscience scrupuleuse, et dont chaque «este, chaque Intonation est étudiée. Se6 élèves, parmi lesquels sn charmante femme, se sont montrés dignes du maître. Ajoutons que la mise en scène était un pur chef-d'œuvre de soin et de goût bref, ce fut véritablement un gala artistique.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS MUUQL'E DE L'AMICALE DE L'ECOLE DE RttDlCUlO*. Tous les musiciens tambours tt clairons sont lonvoqués pour ce soir samedi, a 7 h. précl*-s. la gare de 1'Etat. Réception officielle des 'Octttes Ae gymnastique de retour du coocoars de Kouen. Présence indispensable.

FBi£H»tion Postal» (Section d'IUe-et-Vilalne) T.» Fédération justale d'Ille-et-VIlalno Invite tous les salariés ou retraités de l'Etat, a la réunion qui aura lieu dimanche T, mai, d 9 h. 30, grande ,aile de la Maison du Peuple, S, rue Saint-Louis, à Rennes.

Le camarade Digat. de Parls, secrétaire-adjoint de la Fédération, y Traitera !• Du réajustement -les traitements et salaires avec le coût de la vte indemnité de vie chère • s* des retrattes des fonctlonnalrcs de toutes catégories. •communiqué.) L* PLi's Cbaide Finaux. Ce matin, à 10 heure». 3. rue Salnt-Tves. réunion annuelle de la Section d'ille-ctvriaine.

amicaiz ou tic II. 1. néunion mensuelle des membres de l'Amicale, dimanche prochain. S7 mat. à 10 h 30, Caté Constant.

ASSOCIATION AXICALT ou ANCIENVES ELEVES DE L'E. P. S. de Rennes. Les anolenens élèves de l'Ecole Primaire Supérieure et Professionnelle de filles •I* Rennes, ont fondé une association déclarée conformément, à la loi le 3 mars 19-23, sous le nom d'Association amicale des anciennes élèves de l'E. P. S. et nrofessIonixJlft de fines de Rennes. Etant donnée la difficulté croissante quéprouvent là se créer des situations les Jeunes filles qui terminent leurs études, ce groupement amical a entrepris, cans mt hut «Valiln mutuelle d'établir une sorte de tiatronajre des élèves de« promotions sortantes Dar les membres plus âgés dont l'avenir e*t maintenant assuré.

Dans cette idée. les adhérentes de l'Association ont nréwa dans leurs statuts un article ainsi conçu

Art. 3. L'Association a pour but 3* de constituer 1p natronase des (-lèves sortantes par les élèves des promotions antérieurs. A cet effet, un Air membres du bureau recevra les offres et les demandes d'emploi qui pourront lui être adresle bureau est matntenant constitué et Il serait A souhaiter aue.les commerçants, administrateur", rhefs d'entreprise s'associent a cette Idée et veuillent bien lui prêter leur concours en désignant le» emplois au'll* courraient procurer avec lec conditions consenties. Le bureau d'ailleurs ne recommanderait que des personnes diimes d'intérêt et dor.t ;|e« capacités seraient en rapixjrt avec le travail proposé.

"f- B. I* offres et demande- d'emploi «seront nrtnessées 1 Dflle Le Breton, présidente de l'Association dM Anciennes Elèves. i l'Ecole Primatre Supérieure. rue Jean-Macé. Bennes.

Patronage de Toms-GRtrss. Demain dimanche, 77 mal. à huit heures et demie (heure légale), dans Ia chapelle Notre-Dame dr Toutes-Grâces, sera célébrée la premfére mecse d'un nouveau prêtre de l'Œuvre. Elle sera suivie de la bénédiclon solennette dune superbe statue de soeur Thérèse de l'Entant Jésus.

fous. les membres du Patronage- et tous les ddvots de la -vierge dn Cannel, sont invités cette cérémonie qui coïncidera avec l'ooverturo du tri«Juum de prières solennelles que doit présider à Usleux le Cardinal Vico, délégué du Saint-Père. Cette statue bénite, dimanche S Toutes-Grâces, sera la iwemlère livrée officiellement au culte pu1jI1c dans le diocèse.

EcujBïi-KS de France. Aujourd'hui samedi. Tlslte médicale Obligatoire pour tous les Eclaii*urs. de 3 heures 30 il h heures, au quartier du Colombier, caserne du ? régiment d'artillerie, sur le Lhanip de Mars.

Convocation dimanche 27 mal. Chevalier» de Broi-élliunV. 8 lu-lires an, r,>-«-i»l>l'Mnint nctml du faubourg de rougéres Sortie au bois de \'au.

flibustiers, ra*-emblcment octroi de Paris à 9 heures 30 déjeuner froid et café.

K-'B- Les Jeunes garçons inscrits pendant la foire-exposition sont Invité, à se trouver à 9 heures ectrni du faubourc de Paris. SoYtie à Ti/é. Aiiporter froid.

LES SUCCES DES VKilLAXT.S. Au concours fédéral dc gymnastique qui a eu lieu à Rouen les 2u et 21 in:ij derniers, les Vijitants ont obtenu les succès suivants: 1" en prix il excellence avec engins (cercle de fer) prix d'excellence couronné; concours de tir (4 tireurs) j« du classement général.

Les tireurs Presse Francis et Becdelièvre Jules se sunt classés individuellement 11d et 12« du classement gémirai.

La société Les fera sa rentréecielle ce soir. Le, gymnastes sont priés de se trouver en tenue-, à 19 Il. 30. place de la Gare. EGLISE SAIXT-ET1EXXK. Demain illmam-ii 27 mai, a il h..70. riic- b;i'*e en n u-i 111,. ( horal pour orgue..I.-S. Bach \I Béesau- lytcr Hosltr. 3 3 vol'. K. de Montaient; suprunu. >Hle Lemée. i" prix du Conservatulre- MM Mai tin et Audier. élèns de Mlle Le l'oi-h;' Je l'ou: '«tue Marie, Ch. Pluaud: NI. Martin ta< «'«ci/». Th. Dubol': Mn, i^in,v. Vntcr Salrc duo. A. Kcnault; MM. Martin et Auçlcr.

A XOTREDAMK IMlIl.'llK'h l-i.« • -̃̃ de neuf heure-. Ni. C\. Collin fera entendre, au gran-J orgue. les ouvres Mivamcs

Sur l'Intronltation du • Sclve Rtgini Ch. Pineau maître de chapelle de Saint-Charles de Monceau (Pari!): Pttce brtvc (en il bémol mineur), Eugène Ulgout; Fantaisie (en ut maje-r 0. Salnt-Saens; Andante con moto fen soi mIneur), A.-P.-F. Boëly (1785-1868) Choral MUT l hymne de la Trinité, A.-P.-F Bo«Iy.

ETAT-CIVIL DE RENNES

ii mal. Néant.

Dices

93 mal. Victorine Jarry, religieuse, célibataire, 30 ans, ruelle Salnt-Cyr, si: Jean Ilodmaun, Infirmier, célibataire, 'ii ans. Hôtel-Dieu; lotepli Chatelller, manoeuvre, marié, 73 ans. Pontchalllou; Oeorgette Maillard, Il mois, à la Poterie.

Oonvoli mortualru

du samedi 26 mat lt-23.

8 heures Mme Le DO, rue de l'Aima, SB, église Toussaints. cimetière du Nord.

8 heures Mlle Jarry, ruelle Salnt-Cyr, si, communauté de Salnt-Cyr. gare de l'Etat. 8 heures M. Chatelller, Pontchalllou, cimetière du Nord.

10 heures M. Hoffmann. Hôtel-Dieu, cimetière de l'Est.

2 heures Enfant Maillard, IL la Poterie, église Salnt-Hélier, cimetière de l'Est.

Saint-Rémy-du-Plain

POUR LES SINISTRES. Concours public de tir et de palets. Un grand concours publlc de tir et de palets est organisé sous les' auspices de la municipalité au bénéfice des sinistrés du cyclone du 8 mal, les dimanche 27 mai. 3 et 10 juin.

De 20 à 25 prix, dont 350 francs de prix en espèce" seront distribués. Principaux prix 100 fr., 73 fr., 50 fr, 30 fr., 20 fr. Statuettes, réveil, chalne de montre, guêtres et nom- breux autres objets et prix en espèces. Nous remercions bien sincèrement toutes les personnes qui nous ont offert des prix, ainsi que celles qui nous en offriront.

LES PROPOS D'UN PASSANT Il n'est peut-être point de ville où les chiens pullulent comme -il Vitré 1 On en rencontre partout, errant il l'aven'. ure à toute heure de jour et de nuit chiens de toute race, de toute taille, de tout âge, de tout poil, chiens gras et dodus voisinant avec des chiens étiques véritables animaux apocalytiques

Si tous payaient la taxe, le receveur municipal aurait le «ourire

Hier matin, eu passant rue Notre-Damc, nous en avons compté douze àt la Halle au Beurre en quête de pitance, et ils durent s'en aller la queue basse. car c'était le marché aux poissons

Le chien cs-t un nnimal fidèle, et, ft ce titre, supérieur a bien des animaux raisonnables. Il a droit iL notre sympathie, a notre attachement même.

Aussi est-ce la cause de ces braves loutous que nous venons plaider ici en conseillant à leurs propriétaires de s'en préoccuper d'avantage, de réfréner quelque peu leur penchant instinctif pour le grand air et la liberté à une époque où des cas d'hydrophobie commencent à être signalés dans la région. Si les chiens étaient bien nourris ils ne vagueraient pas à travers les rues de la ville, ne battraient pas la campagne iL la recherche d'une nourriture que leurs maîtres souvent ̃lotir refusent ou lui distribuent trop parcimonieusement.

D'autre part il est une autre mesure qui s'impose, c est de faire appréhender tout chien errant sans collier ni plaque, de le mener la fourrière et de le faire abattre si. passé un certain délai il n'est point réclamé par son propriétaire.

Ainsi seraient évités au moins en partie les accidents terribles rausts par la rage et devenus si fréquente dans la région parce qu'il y a trop de chiens abandonnés, trop de chiens errants

LA FÊTE DU 3e BATAILLON .Nous croyons savoir que le 3» bataillon du 41° d'infanterie aurait l'intention d'organiser sa fête annuelle le samedi J6 juin prochain. Nos lecteurs se rappellent tout le succès qu'avait obtenu la fête de l'an passé. Cette année son succès serait encore plus brillant si nous en croyons les renseignetnenis que nous nvons pu recueillir.

La fcMp dn :)•̃ bataillon sert un très intéressaut prélude ;r 1;t jouruée des Courses de Viti-f' flx<ips au lendemain dimanche. L'Ouml-Ectair a, il y a quelques jours, donné le programme particulièrement attrayant de cette réunion sportive qui attirera. comme chaque année, sur notre magnifique hippodrome de Saint-Etienne, une affluence considérable.

ATTFAT1ON AU CYLINDRE A VAPEUR Le cylindre à vapeur fonctionnera sur Je territoire de la commune d'Etrelles, entre Kirelles et Torcé, près le Bas-Frêne, dli 28 au 30 mai.

Eutre Domalain et Vitré, près le HautFrêne, du 31 mai au 2 juin.

SEVIONE PALACE. Samedi 9« et dimanche 57 mal Vingt ans après. 64 chapitre; Le Filon du Bonlf. comédie en 6 parties; Lui fait uii beau mariage.

LE? CHŒURS UKRAINIENS. Nous allons avoir le mardi 3 juin une audition de

gala avec les célèbres chanteurs du « Chœur National Ukrainien •, sous la direction du professeur G. Kiritscbenko

Ce groupe nous arrive au complet, enrichi de solistes exceptionnels.- Le répertoire est pittoresque et varié il va des rondes, cantiques, aux grande" compositions dramatiques. Ce choral mixte, Unique au monde, composé de 25 exécutants, possede les voix les plus belles qu'il soit possible d'entendre. Les basses, notamment, véritables phénomènes vocaux, font songer aux grandes orgues des cathédrales.. C'est une soirée sans précédent qu'il ne faudra pas manquer.

LE CONCfcRT DE DIMANCHE. Nous annoncions hier que la Mus'que Municipale donnerait un concert dimanche, au Jardin public pendant le concours de pêche. Voici le programme de ce concert qui aura lieu de 2 h. 30 à 3 h. 30

Chanterterc. allegro (G. Allier) Lugdunum, ouverture (G. Allier) Poème fantas- que, fantaisie (Schepper) Peter Schmoll, ouverture (Weber), 1" prix d'honneur au concours de Fougères Marche tintamarresque (F. Poppy).

Il y aura foule, dimanche après-midi, nu Jardin publie, pour entendre et applaudir notre Musique Municipale qui vient de 'se signaler d'une façon si brillante au concours de Fougères.

ECHO DE LA SAINT-GEORGES. Nous rappelons aux fillettes et garçons inscrits pour le concours de rédaction -des foires Saint-Georges, qu'ils doivent remettre leurs compositions sous enveloppes ne portant d'autre mention que leur numéro d'inscription, mention reproduite en guise de signature, avant le 1" juin prochain, chez le secrétaire, rue Poterle, 46.

DANS LA GENDARMERIE. Au récent tableau de concours pour la médaille militaire, publié par V Ouest-Eclair, nous avons relevé les noms de MM. Gallodr, ,chef de brigade, et Feussard, gendarme à Vitré. Nous adressons à M. Gallodé. -arrivé tout récemment à Vitré, ainsi qu'au gendarme Feussard, qui lui est déjà un vieux Vitréen, nos bien vives et bien sincères félicitations. Martigné-Ferchaud

LA SAINTE-CECILE AU CONCOURS DE FOUGERES. Samedi soir 19 mai, nos musiciens partaient poyr Fougères pleins de confiance et bien déi'U5s à revivre leurs succès d'autrefois. Ces espérances ont été pleinement réalisées. Qu'on en juge par le résultat.

Quatre société étaient en présence, nos musiciens de la Sainte-Cécile se sont vu décerner

1° Le 1" prix de lecture à vue (il l'unanimité).

20 Le l« prix d'exécution avec félicitations du jury.

3° Le 1" prix d'honneur avec félicitations Et pour couronner le tout, le prix de direction a leur sympathique et dévoué chef JI. l'abbé Alix.

De plus. la Société monte de deux sections et passe par conséquent en 3' division ln section.

La population a voulu leur témoigner sa joie et sa reconnaissance. M. le curé, NI. Doudet, maire, Ni. le Dr Dayot, premier adjoint, accompagnés de nombreux amis étaient lundi soir a. l'arrivée de leur chère société. Chaque musicien eut sa gerbe de fleurs. Malgré la fatigue, la Sainte-Cécile fit sa rentrée aux sons de ses plus gais pas redoublés et salua des accents de la Marseillaise les Morts de la Grande guerre.

A signaler le beau geste des musiciens qui allècent. tous dàpo«*" tevirs gerbes au pied du Monument des morts.

Cotant»

GAI. GAI, MARIONS-NOUS 1 La femme Gouin, née Victoire Letort, 45 ans, cultivatrice au hameau de la Liberté, en la commune de Coesmes, n'a pas irécieément tiré un un bon nuir.éro à la loterie du. ariage 1 Il a à peine an ar. qu'elle s'est liée pour la vie à Pierce Louir:, de deux années plus âgf qu'elle Louin est un ilcoolique doublé d'un brutal. Six jours apr^s le mariage, il commencït a rriulre la vie intolérable sa femme, qu'il hrutalice et moltralte font propos. Tout récemment étant ivre, il lui défendit de rentrer au domici'» conjugal et comme elle enfreignait sa défense, il lui lança uue chaise qui l'atteignit an côté droit et lui occasionna une blessu-e au poignet. Une autre fois, il lu interdit de manger et comme la malheureuse insistait, il saièjt un (le 12 livres & le lança dans sa direction sans fort heureusement j'atte'ndre. Une autre fois, il voulut l'étrangler et, pour éviter ce nouvel acte di violence, çllo <iut en toute hâte s'enfuir chez se» vois!. «.

Ne pouvant enpporter plus longtemps cettc vfe (l'enfer, la fcinmr Gouin a porté plninte la pondnrn.ciie q il -a ruvert une enquête.

CONCOURS DE TENUE DE FERMES Ce concours, organisé par la Société Departementale d'Agrkulture et d'Industrie d'Hle-et-Vilainc aura lieu enlre les agriculleurs propriétaires, fermiers ou métayers de l'arrondissement de Montfort.

Lue somrne de 5.200 francs affectée il. ce concours sera répnrtie entre les agriculteurs juars dignes de récompenses.

Pour le classement des concurrents, il sera tenu compte de l'organisation pt de la tenue générale de l'exploitation, des soins apporté?

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la fabrication, du fumier, de la bonne utilisation du purin, des méthodes de culture et des résultatâ»obtenus dans la culture intensive La propreté des bâtiments et des terres, l'emploi rationnel des engrais du commerce et de la ferme, le choix des animaux et l'emploi des aliments concentrés, la tenue de la comptabiité, seront également pris en considération.

Les exploitations seront divisées en deux catégories

Première catégorie. Exploitations de moins de 25 hectares.

Deuxième catégorie. Exploitations de 25 hectares et au-dessus.

Prix spéciaux. En outre, une somme de 800 francs est mise il. la disposition du jury pour attribution de prix spéciaux destinés il. récompenser des mérites imprévus.

De plus, un crédit de 1500 francs est mis à la disposition du jury pour encourager l'hygiène dans les exploitations logement îalubre pour le personnel, bonnes dispositions des locaux pour les bestiaux, aménagement de plates-formes à fumier et fosses a purin une somme de 300 francs pourra être prélevée sur ce crédit pour attribution de médailles et diplômes aux propriétaires non exploitants qui auront réalisé une antélioration.

'La Commission de visite des fermes se rendra sur les exploitations des agriculteurs concurrents dans la première quinzaine de Juillet. Une somme de 1.000 francs est attribuée pour les frais d'organisation. Là distribution des récompenses aura lieu la jour du concours de primes de conservation de l'arrondissement de Montfort, le 17 septembre à Montauban.

Les déclarations modèle A devront être envoyées avant le 10 juin, dernier délai. Pmir cela, les agriculteurs n'auront qu'à remplir et stgner la formule qu'ils recevront et qu'ils enderront sous enveloppe affranchie ir 0. 25, il. M, le secrétaire de la Société Départementale d'Agriculture et d'Industrie, Si, place des Lices il. Rennes.

Le jury décidera s'il y a lieu de modifier la répartition des catégories des concurrents d'après les superficies déclarées. Il pourra reporter sur, une autre catégorie les prix non attribues ù une d'elles en cas de mérites insuffisants, dans. cette catégorie.

Les lauréats recevront un diplôme en outre de leur prime ou médaille.

Tout lauréat d'un concours analogue n'aura droit qu'à une récompense supérieure celle obtenue précédemment. Dans le cas où la récompense serait équivalente, il ne lui sera décerné qu'un rappel sous forme dune médaille ou d'un diplôme,

Toute demande de renseignements devra être accompagnée d'un timbre à 0.2.">. ENTBE BOUCHERS. :.kne VvBM"rdrïk bouchère à Médréae, n porté plainte contre M. Emile Fourré, également bnurher au hïpme lieu, qui le 19 courant l'a fait tomber en lui assénant un violent coup de poing derrière la tète. Dans sa chut(, Mme Perdriel s'est blessée au visage.

PLEUMELEUC

LA MORT DU CANTONNIER Le 22 mai, vers 6 h. 30 du soir, NI. Bloiitin Joseph, cantonnier à Pleumeleiic, se trouvait dans un champ lui appartenant et se fetialt debout près d'une voiture dans laquelle deux cultivateurs voisins s'apprêtaient à charger Soudain, Bloutin s'affaissa en poussant un cri. M. Legeridre, domestique chez M. Chevillon, descendit de la voiture et s'empressa auprès du cantonnier qui déjà ne donnait plus signe de vie. Il portan 1 la tempe une blessure qu'il paraissait s'être faite en heurtant la mécanique du véhicule.

M Leroy, médecjn Berlép. n ilMnrè que la mnrt était due a r.ne fracture du crâne. Los pprsnnnes prfceni.es n:* [viivent s'expliquer comment l'accident s'est produit. M. Bloutin se tenant debout près de la voiture nu moment où il s'est affaissé.

SAINT-SERVAN

LE FEU RUE CLEMENCEAU Jeudi soir, un peu avuiit sept heures, le feu s'est déclaré 27. rue Clemenceau, à la boulangerie Brnult.

Le travail n'avait pas encore repris au fournil et quand on s'aperçut du sinistre, il était

déjà trop tard pouc l'arrêter avant qu'il ce s'étende. Les pompiers alartés aussiôt, ne tardèrent pas à arriver sous la conduite des lieutenants Leroux et Goude.

Il fallut faire la part de l'incendie et l'on y réussit, mais le fournit fut en grande partie détruit le toit tout entier s'eftondra le four, presque neuf, n'a que peu souffert. Une certaine quanMté de farine a été brûlé» ou n'est plus utilisable.

Vers huit heures, le feu attaqué par ls rue Clemenceau et la, rue Dauphine, était maîtrisé, mais les pompiers restèrent quelque temps encoue aué les lieux. Le service d'ordre était assuré par M. Coureaud, commis- saire ilp police et ses neents. T.'enmiêtp n'a pu établir la cause précise de l'incendie. Les dégâts évalués approximativement à .tfl.nnn fran.es. sont couverts par des assu-

MARINE E)E GUERRE FLOTTE

Le pétrolier lthone est arrivé Norfolk le «s Le pétrolier Aube a appareillé de Blzerte pour et repartira le t" Juin pour La Horta

Alger le 23 mal.

Le cuirassé Dldwot et les Il et 2" escadrilles et le torpilleur Téméraire ont appareillé de ],(or(fat le 95 pour exercices.

Les cuirassés et croiseurs-cuirassés Bretagne, Jean-Bart Courbet, le conirettorpllleop Amiral. Amiral-Sènea et les torpilleur.* Matelot-Blanc, (Jamlcr, Commandant-Bary, casque, Cimeterre, MaiHjlnl sont arrivés à Pliillppgville le 24. Le transport Loéret est ai-rlvo à Lorient le 33 mai

Les torpilleurs Chaslaino. Dellgny, Tesco ont appareillé de Cherbourg pour lanccment de torpilles à Saint-Vaast, le 55 mal.

Les sous-marins Jean-Corre, Hermione, Carissan ont apareillô de Lorient pour exercices 1» 25 mai.

L'aviso. Ponriinol-l'its a iiuiitù Toulon in Si. Les chasseur- .in et ;s sont arrivés a Budapest la mal et en repartiront dans une ientalne polir le tins-Danube.

l.'uviso Oise est arrive a Dunkerque le M mal. Lo torpilleur Enselijnc-Gabolde a apparetllé de Chcrbourg le

Les sou« marins Audry et Réveille sont arrivé» Il Lézardrieux le ?. a

Le croL-eur Victor-Hugo a appareillé de Sabao» vers Colombo le 95 mai.

Le. son.marins Armlde. et Anllijone. ont appareillé de Bon© le 24 mai pour exercices. MARINE DE COMMERCE IIEARME.UU.NT. LE UtvM. îi mal l» steamer Caroline, désarmé depuis quatorze mois. atra réarmé procualnuiuevt.

PAQUEBOTS

ET VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A p.irrteatix. '»5, Mont Yen toux, de \antes La Martiniêrc, de Nanres à Lisboane. s;Vassilfa, ail de BuenovAires à Bordeaux a Cardiff. 21. Oafsa. de Saiitauuur; à Lelxoes, 24. Bouaai mille. aM. Je Hainburg à Montevideo à Libreville', 21. Tchad. de Bordeaux à Madéi-e. 25. Mont Bnsc. ail. de Marseille, à Fort ds France signalés, à Mar>eile. 21. CorsUa de l'Il» Rousse Sou*. do Scvillo M. il* .Maurice. Liainonf, do Jlastia Veuve, de Cassis Annlior. de La Ciotai collobiiêre.i, de Casablanca Selly Luiry. O/Alger -à Ca>ablanca. 23. Abda. de Marseille.

Au Havie. 23 Zénote, d'Anvers.

PASSES. A Gibraltar. si.OAio, ail. se Roue/ a Oran nhuys, ait. de Swan,ea iL Tunis f Kouroussa ail. de Cotonou à Marseille Sur' atl. de New-ïork il Marseille Lieutenant de Lutour, ail. de llaipnoag a Dunikerque à Ambrose-Channel. 21, Bochumbrau. ail. du Havre Xew-ïork à Sabres. 21. Volubilis, de Cas.iblanva Dungeness. 21. Cap Blanc Nez. du PARTIS. Du Havre. Î3. Min. p. rindo-Ch.ln«t de Cordeaux, ?5, fnraerlie. u. lliïti-, Advar. p Matartl-, de P«n.init, S3, Anttn-.t.chon, ail. de Yokohama i Marseille; de Gltinltnr, 91, pèrnu, p. Nemours; de Las rfhruas, 93. àt-Pirmin, ail. «i'Anvir» pu Guinée: de Cadix. 9i. Montageï, ail. de Marseille il New-Orléans; <1<> Melbourne, 23 Ylllutte-ïlruslviira. aU. de Marseille à Nouméa; il'AiIel.-iiile. ai. Ville-ile-Metz, ail. U» Kiumia au Havre: de Mananzary. 20. ridc-de-Bourn. p. Ts. matavr; de Hong-Konir •?!, Anaris. ail. de Marseille à Yokohama- <le Biirn<»Ayr*«, "i Jtalir p. Anvers; de .Marseille, -n. p. Barry: 21. Azau-lrltiiteoii. p. M.-iniire; inna-Busck, p S:ilnt-r/>tiis-'lii.Rhnm; T"li">. p. Mgi'r: CharlrtIlour. p. Alïer: Féllt-TOitaihe. p. Philipneville: SnmiiHn, p llniiirnrln; roupie, p. Prnt-Vwidws il, Varna. H<"nri-Fml*rinti p. Marseille- de iMlnto HUro, '2. ntqel. p. Marseille.

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Le 27 mai, terrain de la T. A.,

Boulevard Jacques Cartier

Les critériums d'athlétlsmo de la F. G. S. V. F. auront donc lieu sur le terrain de la T. A. dlmanche prochain. 27 mal. L'organisation est poussée activement, et rien ne sera laissé au hasard. Entre parenthèses une tribune nouvellement organisee ma ira nombre de spectateurs il. l'abri de la lilulo et les beaux arbres du pourtour donneront l'ombre nécessaire pour préserver des attaques du soleil.

Le Jury sera composé de dévoués toujours sur la brèche. Il sera présidé ¡par '.NI. Le Calvé, président du G. U.R. B.. qui sera assisté par MM. Bros.bard, président de Ia Commission technique de l;t r\ B. A., juge arbitre: Huet, Eug. Jau, juges à l'arrivée Greffier. Haberstroth, chronométreurs Hlll. Oourheux. Vallée, Olllvier. juges de concours; Barbedor. Théo, Martin, starter: Dubois, Ail Uuérln. commissaire- aux coureurs; Lefas. commla salre général.

Horaire

9 b a remise des dossards par le Juge arbt tre, sur présentation de la licence et du certifl cat médical.

10 heurrs séries du <0O m.: saut en hauteur Juniors, nnale.

10 h. ts no m. hales.

10 h. 20 saut en hauteur sans élan. 10 h ao séries du too m.

10 h. 45 Saut en hauteur sans élan; série 00 m Junlor«.

11 heures demi-finales du L00 m.: saut en Jodgueur juniors,

Il h. s poids juniors, finale.

il h 10 ̃ lon-ueur avec élan seulo's; séries du ;sa m. Juniors.

Il. eu grenades, Iinale.

Il Il, 33 séries du relais.

1 i heures 1 1V m. haies, baie.

t t Il 1: cUsnue. finale.-

Il ¡ Il, 25 i 500 m. plats; sauts en longueur minimes.

Il h. Xi ̃. saut en hauteur avec élan seniors; 3ne mètres Jiinioi>, Pnale.

il li. 40 400 m. plats.

li h, 55 Javelots (les concurrents sont priés d'apporter le leur); 60 m. minimes.

15 h. 5 saut la perche ou m. Juniors (finale).

15 h. co 100 m. plats (finale).

15 h. 25 £oo m. plats; saut en longueur minimes.

15 h. 40 relais 4x250.

MM. les Membres de la Commission de la F. S. S. P. F. et de la L. B. A. et MM. les Rédacteur.» sportifs rentrrront sur présentation de leurs

LES CHAMPIONNATS DU MONDE

La 7' journée des championnats du monde de tennis a enfin été favorisée par un temps excellent, ce ifu.1 a permis de rattraper une certain* partie du retard des jours précédents. Notons la jolie victoire du champion américain Johnston. sur le jeune français Lacoste qui s'est néanmoins défendu courafeusement; ainsi Johnston est qoatlflé pour la demi-finale, dans laquelle Il rencon- trera te vainqueur de Cochet- Wacher.

Voici les résultats

Simple* Messieurs. Washer hat Teirner, M. c-1, 6-J; Johns on bat Lnroste, 6-4. 8-10. 6-4. 6-3. Simples dames, Mme Ooldlng bat Mme VImMl 2-«, 7-S, «2.

Doubles Messieurs. Brugnon-Dupont feaMoft

Gllbert-Wheatley. e-4. 4-6, M. 6-4, 6->: de UorpurgoAslanirul battent van den BfmdenVan der Fecb, 4-e, 6-4. 6-1. 6-1.

Double;. Lames. Miss Go» et Miss Bancroft nattent Mis» Lauimih-Mme de la <jenlére, foutait Miss Mac Knne et Mute Ueatni.-Ji battent Mme de liorman et Mine Storm. forfait; Mme Vaussard et Mlle Alvare» battent Mlles Cousin et Deve, 6-S. fc-4; illss Mac fume et Mme Beamlsh battent Mine Vaiissard et -Mlle Lavares. frî. 6-0. Double; mixtes. Miss Ooss et Aescbllmann battent Mlles Perclll et Colombo. 4-fl. 1-b. 6-3; Miss Mac Kane-Gllbert battent 'file Dore et de Gomar, 0». 6-1.

Doubles dame». Mlle Lenslen-Golding battent Mlle Gosa-Mile Bnncroft. 0-3. 6-1.

Double mixte. Mlle Yiasto-Danet battent Mlle Bourgeols-HIrsch, 9-7, 6-3.

Doubles Messieurs. ne Morpurgo-Aslangul et de Gomar-Flaquer font chacun 2 set» et Jeux chacun au 5* Fet quand la partie est Interrompue imr l'obvurlté Bnirnnn -Tmpont luttent Cachetl.i.'fi'.tc. 8 1;•(- c-i, 6 li

GAUDIN VAINQUEUR EN ITALIE

Rmi, 25 mal. Contrairement aux premières formations parue'. au sujet de la rencontre an :i«-uret entre Gandin et Aldo Nadl Florence, il •̃< Inexact que le champion fiançais ait été battu. <<audin domina au coutralre nettement l'escrimeur Italien durant la plus grande partie du combat qui n'eut d'ailleurs qu'une valeur de pure exhibition. et ce qui engendra J'équivoque tilt que Nadl réussit à atteindre Gaudin & la poitrine a la fin de la rencontre.

Les milieux sportifs attendent avec une vive curiosité le résultat de la rencontre qui dolt avoir \lni à Rome entre O.nndin et S:i«pnne le champion d'Italie.

CHAMPIONNAT-CHALLENGE

DE LA SOOIETE RENNAISE D'ESCRIME fomme nous l'avions annonré le championnat •'ha.llen«t de la Soctélé Rennaise d'Escrime «est lire lundi dernier 9t mal.

!)• nombreuse* >wlétés d'Escrime de la région

TONIQUE AFRICAIN composé avec des plantes africain» <l'*Pr*1 un. formul rapportiadu mlutont W?tf ''°r R> P» ANIEL Ao9d 8RIPPE- AIEIIE, SURHEM8E!

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JANZC, mercredi G jnin. Hôtel de* Voyageur*. SAINT-AUBIN- DU-CORMIER, jeudi 7 juin. Hôtel du Commerce.

MONTFORT-SUR-MEU, 8 juin, Hôtel Joly. PLELAN-LE-CRAND, 9 juin. Hôtel Chérel. DOL-DE-BRETAGNE, dimanche 10 juin, Hôtel Grand'Maison.

REDON, lundi il jini., Hôtel de France. Un emjnent s-pecralisie-collnljornieur recevra éeaiement de 9 h. A 4 h. d

SAINT-LO, <am. 3C mai. Hôtel de Normandie, AVRANCHES, dimanche 27 mai, Hôtel de France et de Londres.

CARENTAN, °d nrni, Hôtel du Commerce. LE8SAY, S') mai, H. Monti 'l'iare (lu .Marché). PONTORSON, mère. 30 mai. Hôtel de l'OuMt. SOURDEVAL, jeudi 31 mai. Hôtel de la Poste. VIRE, vendredi 1« juin, Hôtel Saint-Pierre. FALAISE, sntnrili 2 mm. Hôtel de Normandie SAIT-PIERRE-SUR.DIVES, dimanche :1 juin, Hôtel du Grand Turc.

PONT-L'EVEQUE, i iuiri. Hôtel du Lion d'Or. RAYEUX, mardi ."i juin. Hôtel dw Luxemb9urg ISIGNY, mercredi 1; juin. Hôtel de France. DIVES, jeudi 7 juin. Hôtel de Normandle et du Commerce.

CAEN, wndrnii s. samedi 9 et dimanche m juin, Hôtel Moderne.

Un éminent Specinllsie-Collaborateur rece'•m ^paiement de Il Il, a 4 h. n

HANTES, samedi 2<i. dimanche 57 #t lundi W mni. Hôtel Oholet (Kl rue Gresset) CHALLANS. mardi ÎO mai, Hôtel de Franoe. CEINTURES PERFECTIONNEES rnntre le-; Affections de la matrice et de l'estomac, Rein mobile, Ptôse abdomlnale, Obésité, etc., les |tlt!s cl/icnrr*. les p. us lct]i\ies. les t)lu« n^i fuliles porter

MODELES NOUVEAUX ET EXCLUSIFS du Etablissements A. CLAVERIE, faubourg Saint-Manln. PAHIS

> T étalant i«préwbtees. Mantes. Sanmor, Cher- la Salle de oarnl«ca de Rennea et la Société nenuaise d'Escrime.

Le« demi-finales étaient composées des quatre Voici les résultats

Première demi-finale :,M Oraln (S. IL F.), rnmmandant Rayner (Saumur) pierron lS. a. E.) d'Aucr (Salnt-Brleuc) D' Bolsnler (Cherbourg) Dntour tuantes).

Deuxième demi-finale M. Penanboat (S. R. F..): Mallilltro -S. R. E.) MuNe* (\antes) Etcise ISaiiitBrlenc) Aubry iDiiiani Normand (Arr»n. chesi.

Tinar |t !or, Mûrier 7 touches. lu points) î* Penanhoat (8 tonches, il points) f commandan Rayner (9 tcuclit». Il points) 4* Oraln (9 touches. 13 point» V Waltilâtre 6" d'Ancy V Etetw 1 8 ¡-'et T»n

Le jury de la finale était ainsi compose M. Perrokmix, secrétaire général de la Fédération le 1 Oucm. asrlMé de M. le commandant Bêba sue. i> Perret, comte de Coatgourden. maître Ancel.

M. Dau'.l>*i de Baubert, président de la section d'Epée ae la Fédération Nationale, avait bien voulu accepter la présidence du championnat. M. le capitaln« Lemolne, représentait M. le général Patina.

A la fin de la réunion, M Pierron. président de lA Société Rennal-w d'Escrime, dans une courte linnrovlsalion. rem»rcl« tous ceux qui avalent con.tribuée au succès du championnat, remit cette année encore le rtialli'iRe au cercle d'épée de Nantes, que celui-ci vaguait pour la seconde fois et après avoir prié M. Imucliei de Baubert. de remettre les prix aiit finalistes. 11 donna tous. renrti'z-vniis pour 1 année prochaine. *5

LA PREMIERE BRASSE VA 8E DISPUTER POUR LA PREMIERE FOIS

La Première Brasse dotée des Coupes Dubonnet et organlsle par la Ligue Nationale de Natation, avec le concours de la Fédération Nationale de Natation et de Sauvetage va ae disputer cette^atunéce pour la troisième foi%, et d'ores et déjà cette magnifique épreuve dont l'Intérêt et l'utilité n'échappera 1 persunne. s'annonce comme devant remporter un prodigieux succès.

Des épreuves locales, départementales, régionales, seront organisées dans toute la France et le 2 septembre pmehatu. sous la présidence d'un Te. présentant du gouvernement se disputeront les finales au cours de la Fêle Nationale de la Natation qui aura lieu & Paris et au cours de jaquelle v> disputera la fameuse course des six heures à l'Américaine.

Pour tous renseignements, inscriptions, deman'les de règlements, s'adresser sa Commissaire g*m-r.il M. Léon Manaud. S. Cité Bergère, Paris, LE CONSEIL DU COMITE DE BRETAGNE SE RtUNIRA LE M MAI

Les membres du Conseil du Comité de Bretagne de la F. F. S. S. sont Informés qu'une réunion aura lieu le mercredi 30 mal 1923. au siège social. Café «le l'Europe, il 90 h. 30,

Ordre du jour Homologation du calendrier de la saison établi par la Commission sportive Oxation de l'heure des matchs de vater-polo droits d'engagement approbation de l'horaire des Ctiam.jilonnars régionaux établi par le C. N. B guettions diverses !Communiqué officiel.) LES REGATES DE RENNES

Engagements pour la 3 juin

Le Cercle de l'Aviron de Kantee, qui chaque nnirfe. remporte dans tout l'Ouest une belle série de succès. Tient d'adresser ses éngagemenfs à la S. R. R. Le C. A N, alme les trophées, aussi préi-ente-t-11 pour la TraversM de Rennes et pour la Challenge Tréluyer, tyne équipe de yole de mer qui doit être parfaitement au point car nous avons vu déjà deux de ses équlpter» courir à fletrnes l'an dernier. Les bleu, patte rouge > S*alignerort également en outrlgger à deux. Et naturellement nous reverrons le tenace Pujo!, sculler junior, qui aura fort à tolre contre deux champions Delalande H. de la S. R. R., champion de la Loire et de l'Ouest et Robin J.. du Cercle :autique et Athlétique de Rouen, 'hamplon du Nord. Ouest. Ce dernier sculler faisant ce iong déplacement pour se mesurer avec le sculler rennais, la course de skiff promet d'être un des clous des Régates de Rennes.

LA COUPE DE FRANOE

La question des terrains

Nous recevons de la 1.. O. F. A. le communiqué' Miivaui

Henné», le 53 mal 1WS,

Nous rappelons aux Clubs de la L. O. F. A. les arides 3 paragraphe xi et 8 du règlement de la Coupe de France 19J3-1IKM ainsi conçus Paragraphe 3. Article 3. Ne pourront s'en_gnRer dans la Coupe que les Clubs disposant d'un terrain clos, apte à luire recette, ct reconnu reKulivr par leur Ligue Ui^rionale

• Article 8. les mateheji devront avoir lleu sur un terrain reconnu régulier et rlos (surface du terrain et partie réservée au public) pouvant faire recet!e..

Kn ce qui concerne les Clubs omnlsiKirts éniraKés dans la Coupe, il faut entendre Par terrain pouvant faite tccette. le terrain Jouable le ml«ux et le plus confortablement aménagé, par exemple le terraln d'honreur, ou encore celui habituellement ore.npé par ces riuhs à l'occasion de leur principales ou pins Importantes manifestation» Le terraln de Jeu devra être réfrullèreinent tracé et lex Duts garnis de filet*. A partir de la compétition propre, les nintehes ne pourront avoir Il(, ciue sur des terrains homologués par la Commission FAdérale des Terrains

Aucun nia'rli ne pourra ftie eruanlv en lever de rideau sur le terrain où so Joue un match de la Coupe de France.

I-a Commission de la Cnupe de France non» Informe que les dispositions des arlicles rl-desetis seront tiès rlcnurensemcnt appliquées pour la prochain,- salwin

Le ttertlalrr rnimlnittrallf.

A. MlRCHtND.

COMMISSION DES ARBITRES

DU DISTRICT COTE D'HMERAUDE

Les arbitres et candidats arbitres du district Cote d'Emeraude sont priés d'assister il. la réu- nion des arbitres du district qui aura lien di- manche 57 mal. à 10 heures préclsei du matin. café de Pari», SalntiMalo.

F. F. F. A. L. O. F. A.

TRANSFERTS DE JOUEURS

ET REGLEMENTS DES COTISATIONS Nous rappelons aux secrétaires des Clubs les dla. paillons concrnant les trnusferts de Joueurs et le règlement de» cotisation».

Higirmtm généraux. ^r»cl« 6, Un Joueur non a Jour de ses cotisations dans le Club ponr lequel Il est licencié ne pourra signer une demenAe de licence pour un autre Club. Tout Joueur en retnrd dan» le paiement de ses ro'lsatlon» tra, du 1-r an 15 mal de chaque année, min en demeure par son Club et par cartelettre rc< oinniniirto'. d'acquitter ses cotisations en retard. le nul» ue pourra réclamer Plus d'une année de cotisations.

No Iflration sera faite par les Clubs nu bureau .le la I.K'iie Réirionsle. des Joueurs non en règle dans le paiement de leurs cotisations. Celle *iotltirntlon sera fnlte rvir lettre recommandée 1n d;M<> Il'' I" juin. Passé cette date le Jnutur dûnient averti et n« s'étant pa» acquitté (le sa datte, ne pourra Pire licencié nue pour son anclen Club. itn Joueur n'ayant pas été mis en demeure de «arqnltler. conformément au présent article, sera considéré comme étint Jour de se.s cotisation». Article 15 tTn lnu«ur nnn s Jour de ses cotisations et fanant une demande de Itcenes pour un nouveau Club, sera péaal1«é 0«n« bt «i»m»»

conditions et restera «aallS* pour son ancien Club.

..Article n. Tout Joueur désirant changer de Club dolt, du l*r au M Juin inclus, 1* Signifier à son ancien Club son tntention d'y cesser la pratique du foot-ball, cet avis doit lui être adressé par carie-lettre recommandée: l'expéditeur en con. servora le reçu postal pour toute Justlncailon éventuelle.

8' Signer une nouvelle demande de licence pour le Club de son choix avant le lor Juillet. Un joueur changeant de Club et signant plusieurs demandes de licences. xra auspendu pour trois mois au miDlrnum, à compter du f" septembre de la saison, et sera qualltlé pour le Club auquel II nura formulé sa premlère demande: la date de la réceptlon de la carie seule fera lot du prluwta da la demande Un joueur signant daas le mois de Juin une nouvelle demande de llcencn pour son ancien Club, puis pour un nouveau Club, ou in.versement sera pénalisé Mns les mémes conditions. {Commvniqui}

DE SERA DONNE CE SOIR

Pour la a- fou, le Derby de la route va mettre 1 aux prlses sur le parcours de Bordeaux-paris tous les as du cycllsme routier.

A des titres différents toutes le» épreuves de la route sont intéressantes aucune n'est aux! pa.->donnante que Bordeaux-Pari«. épreuve-type laquelle tous les kportsmen sans distinction accordent la préférence.

La distance de l'épreuve n'est pas dans les moyens de tous les coureurs, même de ceux possédant la grande classe; LapUe. Petit-Breton, PaîreTien furent da grands champions. chaque fois qu'ils tentèrent leur chance dans Bordeaux-Paris Ils tu. rent vaincus par la distance.

1'our gagner Bordeaux-Pari» Il faut être a la fois vite et réfutant, savoir résister au froid d'une nuit paxée & la belle étoile et la défalllanoe qui guette le coureur au petit Jour déprimant et plu* tard sur les bords riants de la foire ou au milieu de in Beaure Plate et ennuyeuse. Tous les coureurs ayant une cbance sérieuse de gagner l'épreuve sont outillés supérieurement la veine ne Joue donc aucun rôle en la circonstance la qualité seule parle et c'est pourquoi l'épreuve a toujours été gagnée par un homme de très graude classe.

Sfe voici amené & examiner les chances de* concurrents qui s'aligneront ce soir à Bordeaux. Je ne m'attarderal pas A vous parler de Deloflre, Sa]. Guénot, Allaln et autres Druz dont les Prétentions doivent être assez limitées. Il ne servirait non plus A rien de s'étendre très longuement sur chaque homme capable de gastner: ils sont trop nombreux. Aussi bien le pronostic que je val% faire n'aura que la valeur que vous voudrez bien lui donner.

Deman. Thys. les frères Péiissler sont des vainqueura précédents, les deux premiers urtout paralsent avoir une chance très sérleu°e. De ceux qui n'ont paa gagne. '%la£-,on qui a déjà couru l'épreuve. Jarqulnot, Tlberghlen et surtout Sellier bout des outsider» très dangereux.

Thys. Daman, Montât et Sellier doivent Jouer un rôle primordial dans la grande épreuve et finalement Je crois que

ntllppe TBYS

Inscrira *on nom la suit* du palmarès que voict

test. -1. 1. Wllb; Holbein; 3. Edge (S. F.). 189-]. 1. Stéphane; 3. Vlguaux; 3. Hodeo. 1893. t. Oottereau; 3. Stéphane: 3. Corr* teW, 1. Lesna; 2. Lucas; 3. Samion.

181». t. Meyer: x. aouot; 3. d'Alble».

t. Uerger; il. Prévost; 3. Carllsle.

1896. j. Limon (A.) et Rivlerre; 3. Thô (M.). ««M. 1. Rivlerre; s. Cordang; 3. Meyer. 188*. 1. Blvlerre; 2. Carte. 3. Itobl.

1899. J. Huret, 9. Flscher (Jos.J; 3. Garin ;a.). f900. l. Fischer (Jos.); 2. Garln (M.); 3. Garln (A.). 1001. 1. Lesna; 9. Aucoattirler; 3, Flscher il.). 190». 1. Wattel:er (A.); Frederick; 3. OarbJ (A.), 1. Garln (M.); 2. Lesna; 3. Multer. IMS. 1. Aueouturien «̃ atorget (L,); s. Pasquler. 1904. 1. Augereau; S. Dargasslu; 3. Flemy. 1906. 1. Ancouturler; 9. Pottter iR. 3 Cornet. 1308. 1: Cadolle (M. 9. Cornet; a. Troutseller. 1901. 1. Vanbouwaert; 9. RUvgeval: 3. O&rrlgou. 190g. 1 Trous;eller; «Vanhouwaert; 3. E.Georget. 190». 1. Vanhouwaert; î.Trousseller; 3. GeorgetL. 1910. 1. Georget (E,1; Il. Troupier: .1. Georget L IBM. 1. Faber; S. Garrigou: 3, Masselis. a9l». 1. Georget (E.1; 2. Petit-Breton: 3. Garrlgou. 1913. i. Moitiat; «.Vanhouwaert: 3.Vandenbenthe. 19U. t. Deman; s. M. Buysse; 3. Vaobouwaert 1!)IV16-U-18. Pas couru.

19:9. 1. H. Péiissler: 9. 1.. Heusghem: 3. Dejonjrhe 1930. t. Christophe E.: 2. Heusghem I. .1..Mottlst 1 il. 1. Christophe: °. J. Uavolne; Ph. Thyf Iliî-J. I. F. Policiers Mottlnt: 3. Ma«»on Les engagée

1. IVlis-ler Francis. Pari»; i I.bkou. lie Lucien, Courbevule; 3. Rouoielle Alliert, Lcvallui?: 4. PetitJean l'tançol», Cllchy; 5. S eux Alfred. UottlgnleN 6 l'etoui|le Raoul Paris: T. Yeriemaii I.u'.gt, %illan: 8. Peltlei- André, Pantins 9. Charly Charl*». Parts; 10. Dcloflre Jules, Le Catpati.

Il, Girard Henri. Salnt-Satur (Cher;; IS. Hersard Alfred. Paris; 13. Brun Léwi. Sainte-Maure; 1». Ko- bert Eugène. Cognac; )3. Moretti .lacque». Le Blanc; le. Crme Meolas. Gambvtlle (S.-et-O. 17. Thys Philipiie. Anderlech:: 18. Alavolne .Jean. Versailles; l'J. Tlberghien Hector, Neuilly; 90. Bellengec Humalu, Nolsy-lo-Sci".

il. Sa[ lient, AlfnrlvIIJc: 9-1. Oonnadleii Altred. Parla: 93. Martin Jules, CuMclleraull; Si. • ieorge», Littge; -Ji..Mottlnt Louis BoulfioulX; DB. Masson Emile, Blersel-los-Llége; 'il. Sellier Kéli\. Cembloux: 98. Jacqulnot Robert, Pantin; va, LaIli^léiny Honoré, Paris; 30. Ueman Paul, Auirjvi1- lo< Avelghem

:il. Hurtsyn Pierre, llrtixelle»; SI. Vandaete 1.phonse, Paris; 33. Cornello Anilré, Saint-Ouen; 34. tsesnler Fernand, Courtopier: U. Péllsslêr Henri, l'aiis; a(i. Brunler Jean, par; "7. Payan Ferdinand, Alal?; :'8. liucits Charles. Gnitd: M. Ile Buîtf cher, Gand: M. Allain Marcel. Colombes. 41. Noth Jull:n, Paris; 43. Maison Daniel, Pari»; n. Guennt Maurice, l'RMS: 44. Pauloin Flrmln, Ps ris; 4. s-\i)*tre tleorges, Paris., nruz Emlle. Pa ri«: 17. Loew Charles. Saint-lien! 48. Dlntlt Albert Paiis; 49. ('arbonne Rom«n. Poli le, .Ml Ferry René, Paris.

̃M. I^dran Emile Sevré»; 5Î. Combes Fernond. Neiillly; :.1, Piovot Fernand. Pari»; si. Bernier, Tours; M. Endaco C Pari»; 50. Audebtrt Prosper, Saumur; £7. Pujade Eilmond. Bordeaux: M nene André. Pari»

LE TOUR D'ITALIE

CtNES. K mal 1.a 8« étape du Tour d'Italie cyclls'e a été gagnée par Aymé; S* Llnarl; 3» Gay.

COURSES A MAISONS-LAPPITTE

Un nombreux public qu'attirait le beau temps et un excellent programme se trouvait aujour- d'hui a Malsoni-Lafflile. le prix Rabelais, uvec xs cooon tr, d'allocalion. étoit l'épreuve importante de la journée. Otil'l'ip a mené dès le début. Sur la 0a, Mmavfvtt prensit le meilleur, mais cet effort demandé trop tard le fatiguait et p'jur finir notre favori .»e faisait battre d'une courte encolure par le cheval de M. Uoihmic. l'i-lx (t'Alhlt. A réclamer. 4.000 fr.. » KiO mètres 1. ;iori"l IE. Allemand). Il NI. J. Cerf; S. Uiurtcane iM. Allemand). a M. Fouchfr. Xon placés La Sir a ni (O. Vatard). San-Mariln (Hae»), Ynto iHayne»), Ilrctra ll^provost). laJacqueline iBcWler).

Prix Northeatt. 6.000 Ir. i.eou mètres. 1 Mi-orangts iGarner). é M. Thlbauit-Caha; ?. BelItaarat (Hâynes), à M. P. Werthelmer; a. Uelium (M. Allemand), a M. Eknayan. Non iùacés Solignac (Bariholomfvr), ïennysoti iwinkfleldl. Xatithus (Klne), Waterloo (Clay), Bataman (Joman), Tambour- Major (Semblât).

Prix L'Express. A vendre aux enchère*. 4.000 tr., 800 mêlnt». 1. rodant (Baei), a M. G. I.apéie; 9. Quaktr <v»yer1. 1 M. F. Droubird: 3 arnrutrtilr (Ca»s),. t M. A. Bourlft. Non Placés HorMuay (Klng). Chtmaat (nrsenwell). OcHrUa (Upiovwt), ,U.ç/i£«il>o|U (Cl»y.) Re>

Prtz KabelaU. 90.000 tr.. 9.000 mettes. 1. Ota-Ptp (Woodland), a m. Boumsc; 2. AUnavtoa (& Allemand), a M. Eknayao; 3. La HoecMa (Leurovost). A M. Fdllldor. Kon pUoes SpanUltHu (M. Allemand). WfjluSplrili (Atklnsoa). Tamerlan iWiukneld), Canjar iDoumeoj tinvin-Sou ;atard;

Prix Dalblao. Haadlcap, -Wi Ir., s.*o meIres. 1. pyrainc (E. Allemand), IL. Eknayau; 3. llomnty (M. Allemand), a M. Eahn; 3. $allérlno-iv (Kreel), a il. Holller-Larousse. .Non placés t SweU (HobiM), Viut-So (Vatard). Sonner UeDnlngSj. thnjsaUite (Clay). Ooren/lol (Beltler), saUly-salilsel (Woodiand), 1'uih (Lepinre). Ctiella (Ba-sbfoidj, La-Bougeotte (Ltprovos-t). Uranitmont (Riant). Verdun ;Tournlé). Bcllaco (Greenwell). t'rix de la CroU-Salnt-JâCqueJ. l.000 fr., î.000 mètres. 1. Dominateur (Eudei t M H. Polo. sot; Melttot (M Allemand), a M. J. lieux; 3. Ua-.eppa.il (n. Semblatl. a >l. L. Agoplan. Non placé? iramtt (Vatajd), TrluUaa isharpe). Canon-u. (Haesl, Viuli (La«su«j. rrsveriiiiuu (Fri»s,liin«holtzl. MasHovtr (Mangou)

Prix de Luynes. Croescuuutry, gehtlemen et jockey., Il,000 fr 3.500 mètres. 1. l'Mactie icoloby), au vicomte da Corbeil; 9: Fuietgi/armat Juge), à ilme Ainlguet; 3. L'Acharné (Haes) an baron Lacaze. Non placé» Dimun-ll. tombe, tomhée (Doleom, tHng-1'rutquin, tombé ;Sein(ias

pet.

2· 19 P. Quaker 13 au i La C. U. P. Pistache P et

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Partants probables

Prir dt- .a tMttr Ifitton, Ignaucourt, FtHd- Marthol Cottabella, LUlador, Foggla III, La Toi, nade Il. Ji/o-Jcjun, ie Util ilouleu, Proijy. Dornavatra. ban. Farouche.

Prix de iî Charcite Héltde-.Mondainc Blnois. Agltout, Martmez. Salnucyprlen. Caraïbe Œil de »oi. Victorieux. Diego. L'orphelin. rhampion Y, Cai-Yolani. inmauke. Protot. Mamell. Prix de 1. Vetuiée. DlahnnaMr. Le Renfort. Plnch Lu viuvhin, Caralb*. Coodhu-k !I, Khalife. Parachute CyUar. banlca. CarabiMcr.

Sleeple-cbaw annuel ijoot» francs). moiiiu J/aji-ro'.i). darr hailoll: limen. Prince or Walet'. rieant W ev, Barher. Orlean, r.e Motif Ik. Saint- Cvvrlen, Le hlaloHu Cabine/ soir, Paletlry. Prix général Baistler. f.e Mélln Allmdale, Bochonene. cororel. Cyrono XI. Le Bitnaimt. rin SmUtna Caan Brlauette. hmall Prix de .u < orno'allie. (EU de Roi. Anlhfor. yiacadm Va Pétiole. Ktnettt XI. Le Dauphin. Larno, Qutn:c-\f Hit Don 11

Prix du Printemps. Spartaeus. Snlve-Amértca, Touir·.q, Quilcuie.RIta, Quivata. Soliiat Rayon t'Or, QutckilUer. Serra Longues. MOMrt PetitPoucet. Tl. 1 nrhal. Ptlefrol Outto, ilirlkt, Sola, Npe pronostlos

Première course La T'ornade, Wttion.

Deuxième course fincut. caraïbe.

Troisième course Le Renfort. Coodlucft bo%a*tTit''™ <">urs* {curie Trlquerpille, UatterCinQuième course Cotowl, Swiling Coon. SixIènM cour» Larno. Slnetle.

Seotiém « cour* écurie hais» de Fleurie]. OulcktiUifr

INFORMATIONS

ECOLE U'.MiRICULTL'RE DES TROIS CROIX A Ui.NAES Les examens d'admission auront lieu i« lundi JO juillet, u 8 boutât du malin à la Pi'ètu;iun» (l'Ille-et-Vilalse, Demander ren»e!|ïneti:enis 'i proBramn'" tu Dli-ecleur

,NSKILLEHS DU COMMERCE EXTERIEUR. Sont uoDUiifts cuiist'lllets honoraire!) du commerce «xtérlcuv e la Fiance région économique de .actes Bourln Evnest, négociant en vin* et spiriluxux et labricam de liqueurs a Tour-, Le (oent Itll.x, i.tBoclani A Lorlent.

LA REOLEMENTATION DU TRAVAIL DANS L'INDUSTRIE DES CONSERVES .NI. Jean Jade, député du Finistère, vient de recevoir de M. le Ministre du 'fravail, la lettra kulvante

ion» avez bien vuulu appeltr mon atlciillon slip un roîii formule v*r le Syndicat dei fabrkanti le conxiifs du Hnwtrc. tendant d ce que de larges lolirances soient accordeet d l'industrie des cointr. ic« aUmenlaite*. éminemment saiionntiie. J'al l'honneur de l'OU' informer que j'ai prêtrrit immédiatement auz inspecteurs divisionnaires Il, rechenhtr In metuteê propret d concilier les exigences iiailiculltres de celle ivdusttle et le re».pect des disposition» légal» et réglementaire* concernant la protection des travailleurs en gentrul et spécialement lu protection des tommes e.t des fitlaii's.

LA MEVENTE DES POMMES DE TERRE ET L'ALIMENTATION DE LA FLOTTE Nos. lecteurs connaissent déjà les démarche» yreti-autes folies par M. Jean jRilf. député, près du divers mlnlsties Intéressés et notamment pré» d; .NI. le Ministre de l'Agrlcuaure pour attirer leur attention sur la crise grave que traversent en ce moment le- nilltviiteurs de nos région». .NI, Jean Jade qui continue a s'occuper triés activement de cette que lion vient le recevoir la loitre suivante de M le Ministre de la Marine Vous ave: bien inulu «initier min attention sur la crise que subit actuellement la région du Finistère prndiictrlie le pommn île Ifrre et 10U.1 me signaliez Inclines que trouverait la Marine pour se procurer, dans cette- Uqlon, d drs prfcr aranlageux, 1rs pommes de terre nAeetstltret pour l'alimentation des équipages de- la flotte

J'ai l'honneur de roua faire connaître que M. le Vice-Amiral, préfet maritime d Brest a tlr arlté de cette situation et qu'il a éle prti de donner de> limlruellnns Mile* aux services intéressés afin pur re légume soit substitué en gronde partie aux fmimes see> consommés par les '.aulpanes de la flotte.

TIRAGES FINANCIERS du vendredi 25 mal 1923

VlI.I.i; Uk PARIS 19U1 Le ntuntro lît.iW gagne luu.ono francs.

Les numéros suivants gagnent chacun 10 000 fr. Les dix numéro» suivants gagnent chacun une franc% • 53 MO. 1H.3». 17flîi8. SloeoJ. 9IH7Î, »3».0lî. 770.363, 31I.SS4. 3M.0C3.

BOURSE DE PARIS

Piru, ruai. t.a fmalnf t'achève on •xcellente disposition, la tendance du marche a été auJomd'hul retnarqual>l<ni*nt ferme; on note de non). breux achat» au comptant sur toutes les bonnet valeurs. En ce moment, on remarque une *en<1hi* klaroliè rte« çbang*» 1 te Lon^re» et le dollar sont Dette tendu» 7001 et IM». Les avis d. on.

clié Par suite de la légère tension dte d«nsea éiraagères. net rentes françaises sont un peu plue falbUs qu'hier à 17 JO le s «. -j lo S ancien et 9I le 6 Bonne tendance de» sociétés fraacs> ses de crédit Lyonnais. 1J6O; Banque de Paris, t f06. Lea valeurs de sucres sont de nouveau Ma activement traitées, c'est le cas de la Say qui s'1vance Jusqu'à S8*> et des Sacres d'Egypte qui passent, pendant la séante, de 10» a 113e apeès 1140 au plus haut, Bien que le cours du naît* soit traité avec nne livre de bals.oe, le Rio est en reprise k 9M0 après SS67 francs. Banques mexicai- ne* fermes Nationale du Mexique à Sri: T.oodrea et Mexico supportent des réalisations a 4333. En Rançue Tendance satisfaisante, Mexlcîin FIL. crie inchangé h 10S: ltovat Dutch à «noo. Pétroles roumains recherchés Onlnm 51V ne,Be«Ts à 10». Sortir* Financière At Crédit rr de Partldvttlon, 9& boulevard Montmartre. Paris

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prient leur» »ml« et con nalun nets de trouver tel l'expre»»|on de leur rtcoDnats»aitce. PLOCRMELi L" famille» Biestél, la(T«t- a/ue et Osrli». trè» prnfond4ment toucM** d«e grsnfle» marque* de sympathie qu'elle ont ft- j eue» » I aeriulon du deuil cruel qu'elles v|««> nent d'éprouver tn la persono% Il. André ̃LISTEL t

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En janvier dernier. nous avons reçu-une lettre de NI. Moysan qui nous dit Je suis toujours heureux des résultats ohtenus autrefois par les Pilules Foster et je les recommande comme elles le méritent. >

Les tempéraments les plus vigoureux s'échappent pas aux maladies des reins. Confiant dans une bonne santé habituelle, on néglige de se soigner. Les maux de reins, insignifiants en apparence, peuvent constituer eux soûls une maladie sournoise et profonde, dont les lendemains peuvent être- terribles (crises d'urémie ou empoisonnement général). On néglige aussi les douleurs qui sont mises tiop facilement sur le compte d'un changement de température et qui indiquent cependant un excès d'acide urique dans le sang, Les Pilules Foster (toutes pharmacies, la boite 4 fr. 40) doivent être employée par ceux qui souttrent des reinâj ou de malaises indiquant un'excès d'acide'. urique dans le sang. Prises il. temps, elle. préservent du mortel mal de Bright ou aU>u-minurie chronique et des crises d'urémie. 1W FABRIQUE FRANÇAISE ̃ Pièces de rechange pour Machines agricoles de tous systèmes

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