APPLICATIONS DE LA SOUDURE AUTOGÈNE dans les Ateliers de Machines du Chemin de fer du Nord,
Par H. SERVONNET, INGÉNIEUR DE L'ATELIER DE MACHINES D'HELLEMMES.
Considérations générales. - Les divers procédés de soudure autogène rendent à l'heure actuelle les plus grands services dans un grand nombre d'industries. Nous nous proposons, dans cet exposé, de montrer le parti qu'on peut en tirer dans un atelier de réparations de locomotives, en prenant comme exemple les applications réalisées dans les Ateliers de
Machines du Chemin de fer du Nord.
C'est vers 1906 qu'on fit usage pour la première fois dans nos ateliers de la soudure autogène au chalumeau, par le procédé oxhydrique, pour la réparation de pièces en fer ou acier cassées, criquées ou usées. Le chalumeau oxhydrique fut assez vite détrôné par le chalumeau oxyacétylénique dont le dard plus puissant, à plus haute température, permet de souder plus facilement et plus économiquement ; en outre du chalumeau soudeur on fit usage, concurremment, du chalumeau découpeur. Enfin, après la guerre, se développèrent d'intéressantes applications de la soudure électrique à l'arc.
Nous examinerons successivement les applications des divers procédés : A. Applications du procédé oxyacétylénique à la soudure autogène du fer, de l'acier. Étude particulière de la réparation des tubes a fumée.
B. Applications du procédé oxyacétylénique à la soudure autogène de la fonte, et plus spécialement à la réparation des cylindres de locomotives-démontés ou non.
C. Applications de la soudure électrique à l'arc : 1° à la réparation des foyers en acier; 2° à la réparation des pièces de fonte.
a) Avec électrodes en fer et interposition de goujons.
b) Avec électrodes en fonte (véritable soudure autogène).
3® A la réparation de pièces diverses en acier forgé, laminé, moulé.