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Titre : Revue générale des chemins de fer et des tramways

Éditeur : Dunod (Paris)

Date d'édition : 1923-11-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343654271/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 24274

Description : 01 novembre 1923

Description : 1923/11/01 (A42,N5)-1923/11/30.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64723490

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-301739

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/05/2013

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NOTE -

SCI: LA

Première EtapùuPrOraIllIllC ftlntMi partielle DU RÉSEAU P. L. M.

Par M. Marcel JAPIOT,.

INGÉNIEUR EN CHEF ADJOINT DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION DES CHEMINS DE FER P.L.M.

1

Le programme d'électrification partielle du réseau P. L. M. vise deux régions bien distinctes ; D'une part, la banlieue parisienne, où l'accroissement rapide de la population nécessitera bientôt un service d'une intensité telle que la traction électrique pourra seule résoudre le problème de façon entièrement satisfaisante ; D'autre part, la région du réseau comprise entre Lyon et la Méditerranée, et dotée d'énormes ressources en houille blanche, dont l'utilisation permettra de réaliser des économies de combustible considérables.

Dans cette dernière région, le programme d'élprtrification porte sur environ 3.000 kilomètres de lignes, c'est-à-dire sur toutes les lignes importantes situées au sud de celles de St-Germain des Fossés à Lyon et de Lyon à Genève (ces deux lignes comprises) : pour l'ensemble de ces lignes, l'économie de combustible à escompter du fait de l'utilisation de la houille blanche pour la traction électrique aurait atteint 700.000 tonnes par an pour le trafic d'avant-guerre ; il - n'est donc pas exagéré de l'évaluer à un million de tonnes à l'époque ou le programme pourra être entièrement réalisé.

L'effort financier que nécessitera l'exécution d'un pareil programme est'trop considérable pour qu'on ne soit pas tenu d'échelonner les travaux sur une période de longue durée : le Conseil Supérieur des Travaux Publics avait envisagé, à cet égard, une période de vingt ans, et les conditions économiques actuelles conduisent à considérer ce délai comme un

minimum.

Quoi qu'il en soit, la Compagnie P. L. M. a estimé qu'il était indispensable d'entreprendre dès maintenant une première étape, comprenant d'une part la liane de Culoz àModone, choisie