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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1932-12-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 décembre 1932

Description : 1932/12/01 (A51,N6)-1932/12/31.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6471824k

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/05/2013

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LA RÉSISTANCE DE LA VOIE AUX OSCILLATIONS DE LACET DES VÉHICULES

Par M. BLONDEL, INGÉNIEUR CHEF D'ARRONDISSEMENT DE LA VOIE A LA COMPAGNIE D'ORLÉANS.

La circulation des locomotives et wagons s'accompagne d'oscillations de lacet qui provoquent sur les voies des efforts transversaux plus ou moins accentués. Si une voie du type ordinaire peut supporter ces efforts sans inconvénients, c'est en partie grâce à sa rigidité propre, mais c'est surtout parce que la présence des véhicules charge la voie et que le coefficient de frottement des traverses sur le ballast est suffisant pour s'opposer à tout ripage. Cela, tous ceux qui s'occupent de l'entretien des voies le savent, et il n'est pas utile, en général, d'avoir des idées plus précises à ce sujet, car il est très rare qu'on ait à se préoccuper du lacet dans la crainte de déformations de la voie.

On n'est cependant pas toujours à l'abri d'incidents lorsqu'on met en service des machines nouvelles ; et si, comme c'est probable, on cherche un jour à obtenir du chemin de fer le maximum de vitesse, la question du lacet se posera forcément. Il y a donc, outre l'intérêt théorique, des raisons pratiques d'approfondir l'étude du lacet, c'est-à-dire, des deux éléments qu'il oppose : l'effort exercé par le véhicule et la résistance de la voie.

Or, on ne dispose sur ces deux éléments, le second notamment, que d'une documentation très imparfaite. Aussi croyons-nous intéressant d'exposer ici le résultat de recherches expérimentales que nous venons d'effectuer au sujet de la résistance transversale de la voie.

Il va de soi que, lorsqu'on redoute le lacet, une étude minutieuse et suivie de la circulation des véhicules permet seule d'apprécier exactement le degré de sécurité et de l'améliorer au besoin : les indications ci-dessous pourraient faciliter cette étude dans la mesure où elles précisent la notion de résistance de la voie.

Efforts mis en jeu dans le lacet. — Considérons une locomotive animée de forts mouvements de lacet. Quelle est la nature des efforts exercés sur la voie ?

On sait que, si les lacets sont assez violents, certains boudins de roue viennent frapper les rails : il y a donc des phénomènes de choc.