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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1922-12-16

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 16 décembre 1922

Description : 1922/12/16 (Numéro 7743).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6471250

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/11/2008

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Après la Con f érence de Londres

Interrogé mardi dernier à la Chambre des Communes sur le tunnel sous .a Manche, M. Bonar Law répondit qu il croyait que le projet avait été définitivement repoussé par le précédent Cabinet. Ceci est symbolique. Longtemps encore toujours peut-être. le Canal séparera deux peuples de caractère et de mentalité différents, qui n'ont ni les mêmes manière? de penser, ni les mêmes intérêts et dont l'un au moins, l'Angltierre, tient à garder son invlarité. gage et rempart de son particularisme.

La conférence de Londres vient de faire rassortir, une fois dr plus, la difficulté entre les deux grands peuples civilisés d'Europe, de se comprendre et de s'entendre. H est hors de doute que les dispositions de M. Bonar Law et de ses collègues, parmi lesquels on compte lord Derby, qui s'est fait 1-apôtre d'une alliance anglo-française, sont à notre égard, des meilleures. Mais l'opinion anglaise tout entière, ou peu s'en faut, est d'accord, dans la question des gages à prendre en Allemagne Non seulement les Anglais ne veulent pa.« que nous avancions dans la Ruhr, mais ils souhaiteraient vivament que nous consentissions à abandonner la rive gauche du Rhin. Ils sont persuadés c'est une tradnion de leur histoire qu'une habile propagande allemande et germanophile a renouvelée et adaptée aux circonstances actuelle* que la présence des Françals sur le Rhin est une menace pour la puissance britannique. Il en est de ces vieilles idées comme das mesures anciennes elles n'ont plus cours sur le continent; mais l'Angleterre' les conserve, comme ses juges gardent leur perruque du temps d'Elisabeth l

Prendre des gages en occupant de nouveaux territoires, la Ruhr, par exemple, avec toutes ses usines et ses charbonnages, était une opération relativement aisée du temps de Ni. Lloyd Gorge, dont la malveillance à l'égard de nos plus légitimes revendications était notoire, elle devient, en un certain sens, plue difficile avec M. Bonar J.aw dont les intentions sont parfaites et qui est, tous pointe de vu, un gentleman. Si une rupture d'entame devait se produire entre lui et nous, elle serait plus grave, plus définitive qu'avec M. Uoyd George. On comprend l'hésitation de M. Poincare et l'angoissu qui doit le torturer.

•' Faut-il, au risque d aboutir à une rupture *êntente, faire occuper par nos troupes du Rhm. le bassin <f« ta Ruhr, ou Francfort, ou quelque autre gage; ou bien faut-il préférer les moyens plus lents, moins sûrs qu'un

maintien et peut-être un resserrement de l'alliance pourraient nous offrir? Il faudrait avant de choisir, tenter. par diplomatie, d'obtenir de M Bonar Law l'approbation du Cabinet britannique pour telle opération de prise de gage qui lui paraîtrait compatible avec l'opinion et les intérêts de son pays? ,Il me semble que no'. ne manquerions pas, j'çour le convaincre. de bonnes raisons ne venons-nous pas de rendre à l'Angleterre le 'plus grand service en l'aidant à sortir dn guêpier oriental où la folie de M. Lloyd George et de M. Churchill avait jeté l'Angleterre. Nous sommes -le ceux qui pensent qu'avec l'Angleterre re qui réussit le mieux, c'est la politique du « donnant don- nant ».

Mais si M. Bonar Law ne se laisse pas convaincre Même dans ce cas l'action parait préférable. Certaines précautions pourraient être prises pour qu'un accord sur ce peint n'entralne pas une rupture d'entente. M. Bonar Law a fait un pas en avant Important, Il ne s'en tient plus à la note, qualifiée de note Balfour, mais qui émanait en réalité de l'entourage intime de M. Lloyd George, qui, au' commencement d'août est venue couper court toute tractation sur la question des dettes interalliée. M. Bonar Law consent qu'on en parle et admet que l'Angleterre pourrp ne pas récupérer sur ses alliés la totalité de et qu'elle se croit obligée de verser i l'Amér que. Il précise cependant qu'il ne serait pas juste que son pays « fût le seul a payer virtuellement une indemnité ». Et, en vérité, cela est prodigieux Est-ce que la France qui, en mettant les choses au mieux, ne recevra pas de l'Allemagne la moitié de ce qu'en réalité lui coûteront les réparations, ne paiera pas, même en admettant qu'un jour l'Amérique lui fasse remise de sa dette, une indemnité • infiniment plus lourde que celle de l'Angle- terre Il n'est pas juste que l'Angleterre paie une telle indemnité, mais il serait en- core moins juste que la France la payât. M. Bonar Law ne renfoncerait à tout ou partie de sa créance sur la France que s'il obtenait unc remise gamelle ou totale des Américains et si lE mark se stabilisait enfin, grâce à un emprunt grgé sur les ressources de la granne industrie. Ainsi, pour ne pas associer leur politiq se <i la nOtre, les Anglais la mettent dam la dépendance de l'Amérique et aes industries allemands. U vient de se passe à Vienne un fait instructif. La couronne grâce au régime organlsé par la Société i*se Nations à sa dernière assemblée de Gei eve, a été stabilisée; un emprunt peu important garanti par les alliés a suffi H établi' flvment ce cours. Oh! 11 est bien infime! Pa- rnppnrt ai' do! ar, la couronne est à 0,000014, mars il est stable; Depuis le 1« septembre il n a pas bougé, et cela suffit à faire renai're 2n Autriche la vie et l'espoir

C'est un exemple h suivre. Le problème, en Allemagne, est plui ample, Il n'est pas

plus complexe; il l'est peut-être moins en ce sens qu'il existe en Allemagne une puissante catégorie de grands industriels et de banquiers qui pourraient garantir un emprunt en marks-or, suffisant pour aboutir à la stabilisation du mark. Mais il .n'est pas sQr loin de, là qre les industriels en question soient disposes a y consentir; au contraire, on se dem'.nde s'ils ne préfèrent pas la crise avec tous ses risques à. la politique honnête qui consisterait a payer la France.

Avec ces gens-là, il n' ye qu'un moyen: la contrainte C'est là, de toute façon, qu'il faudra en venir. Voyez ce qui se passe pour l'affaire de Passau et Ingolstadt après avoir crié, grincé, de ¡ Lents, le Reich et la Bavière vont payer le nlillion de marks auquel ces deux villes ont été astreintes par la Conférence des Ambassadeurs, à la suite des attentats contre let officiers alliés. Jamais les AllemanuS ne«^ comprendront qu'ayant la force nous n'en usions pas. Ils savent trop bien que s'il*- 1 avalent, eux, ils en abuseraient; et comment I

L'attitude de M. Mussolini parait avoir été, Londres, assez amicale. Peut-être, avec son appui et celui aes Beiges, pourrat-on arriver à d'utiles résultats et s'acheminer vers une entente avpc Londres avant qu'au commencement de janvier se continuent à Paris les délibérations interrompues à Londres.

REN8 PINON.

CHOSES &. GENS Au Conservatoire

Il «it question d'apporter de sérieuses réformes au Conservatoire de Paria, tout au moins en ce qui concerne les classes de déclamation. On se plaint que les élèves sortent de là, pratiquement, sans noir tait d'études sérieuses. Les professeurs, pris par les leçons particulière*, se contenteM de faire apprendre une scène de concours. Cette scène, on la sait à merveille, mais on ne sait que cela, alors qu'il taudratt pouvoir exprimer avec justesse n'Importe quel taxte.. Excusons les jeune* gens. n. font, mon Dieu 1 ce qu'on tait dans les écoles où l'on ne s'instruit pas pas pour s'instruire mats pour passer des examens. Au Lycée, i*fâ*. quand un professeur s'avisait de nous lnstrui», nous savions bien l'arrêter

Mais. Monsieur, ce n'est pas dans le Dro-

gramme

Au théâtre, pourtant, l'artiste ne vaut que ce que vaut sa diction. Faute de diction, le sublime tombe dans le ridicule. Exemple

O mer d'azur, flots purs, ondulant nous la brise. Dites le début du vers avec un peu trop d'énergie ça fera un effet déplorabie. Et encore

J'ai trop «té. Madame. amoureux de vos char[mes.

Dites le vers en appuyant trop sur la liaison et en indiquant trop nettement la césure, et vous verrez ce que ça donne.

Au temps où les valses chantées étaient à la mode, Il y en avait une, d'Olivier Métra, qui avait beaucoup. de succès. Je ne me souviens plus du titre. mais la métodie, fort bien venue, chante encore dans ma mémoire. En tous cas, on célébrait les mérites de la boisson des pays du Nord, faite d'orge et de houblon. Or le texte chante comportait le passage suivant Qu'un autre vénère

L'antique Bacchus

Mol, Je lui préfère

Le roi Gambrinus

Qui fait dans mon verre

Ici. ce qu'en musique, je crois, on appelle une syncope, c'est-à-dire un petit arrêt. Aussi voyaiton arriver le vers suivant

Mousser la blonde bière I

Avec un véritable soulagement.

S. Ln>.

POUR GARANTIR

DES SPECULATEURS DE LOYERS LES MENAGES AVEC ENFANTS PARIS. 15 décembre, Afin de compléter les projets sur la répression de la spéculation illicite en matière de loyers qui ne prévoient que l'exagération des prix, MM. Léon Daudet, Vailat et plusieurs de leurs collègues viennent de déposer l'article additionnel suivant

« Les sanctions de la présente loi seront applicables aux propriétaires, à leurs préposes ou intermédiaires qui feront de la présence d'enfants un motif de ne pas louer ou de louer à des conditions très onéreuses.

Un qui avait oublié la guerre

Mobilisé à Rennes en 1914 et désœuvré à la caserne, il était parti

s'embaucher comme fossoyeur

Grande fut la surprise des assistants lorsque, à la séance d'hier après-midi, au Conseil de guerre du 10a corps d armée, fut introduit un civil portant un petit chapeau mou, un veston noir, pantalon de velours et gros souliers Lechène Jean-Marie, 52 ans. originaire du Morbihan, réserviste territorial, poursuivi pour insoumission.

Après l'interrogatoire d'identité, l'accusé ne fit aucune difficulté pour narrer son histoire. Il le fit avec une simplicité touchante où l'on devinait une très grande surprise d'en être arrivé là après tant d'années de douce quiétude.

11 conta donc que, deux ou trois jours après la déclaration de guerre, il vint à la caserne Saint-Georges, pensant qu'on aurait besoin de lui. Un sergent prit son nom et lui dit d'attendre. Le territorial Lechêne attendit quarante jours que l'on voulut bien s'occuper de lui il n'avait pas d'escouade, il couchait sur les lits inoccupés des camarades qui acceptaient volontiers parmi eux ce brave homme pour qu'il ne comptât pas deux carêmes dans la même année.

Toujours habillé en civil, le territorial fai- sait les cent pas dans a cour et regardait partir les détachements sinon avec envie, du moins en se demandant si on ne le réservait pour une autre guerre.

Au bout de quarante jours, Lechêne se dit a J'ai une petite fille en nourrice chez ma sœur, il faut bien que j'envoie de l'argent là-bas et puis. je serais bien heureux de changer de métier et de cuisine. Quand ils auront besoin de moi, ils viendront. me chercher •.

Et le réserviste prit la porte du quartier. Il ne quitta pas Rennes et chercha du travail. Il risquait fort de n'en point trouver, lorsqu'aux abords du cimetière de l'Est il rencontra quelqu'un qui l'engagea comme fossoyeur Je fus donc mobilisé creuser des fosses, dit-Il. Je ne sais ni lire ni écrire, je ne lisais donc pas les journaux et je ne pensais pas qu'on eût besoin de moi. puisque l'on ne venait pas me chercher J'ai eu grand tort de rie pas retourner voir à la caserne si le sergent avait besoin de moi. Bref, tandis qu'il creusait des fosses au cimetière de l'Est, on envoyait en 1916 deux ordres de rejoindre que reçurent en. son. non» le maire d'une commune de la Sarthe et le maire d'une commune du Morbihan. On le déclara insoumis et il fut arrêté dernièrement dans un restaurant de Fotigères. Lechéne est un hrave ouvrier. consciencieux. C'est de plus un excellent père de famille et le ministère public, s'il réclame .une peine d'emprisonnement assez sévère, ne s'oppose pas aux circonstances atténuantes. Dans une éloquente paidoirle, pleine d'humour, Me Aubert demande pour son client le bénéfice de la loi Bérenger.

Après une longue délibération, le Conseil condamne le réserviste territorial Lechêne à 3 ans de prison avec sursis.

UNE EGLISE S'EFFONDRE A LIMOGES

LimoGEs, 15 décembre. Ce matin, à 9 heures et demie, là partie centrale de l'église romaine de Saint-Junien, monument historique du xiiie siècle, s'est effondrée par suite de l'affaissement de deux piliers, entraînant dans sa chute la coupole et le clocher qui le surmontait. Il n'y a pas eu d'accident de personne.

LE SALON DE L'AVIATION Il a été inauguré hier

par M. Laurent Eynac

Paris, 15 décembre. La VIII' Exposition internationale de l'Aéronautique qui, jusqu'au 2 janvier, tient ses assises au Grand Palais, est ouverte. Ce matin, M. Laurent Eynac, sous-secrétaire d'Etit à l'Aéronautique; a procédé à son inauguration en présence des personnalités lu monde de l'Aéronautique civile et militaire. Le ministre de l'Air a visité minutieusement les avons exposés, se faisant fournir des explications sur chacun d'eux. Le cortège officiel a stationné longuement devant l'exposition de l'Aéronautique militaire et devant celle du SousSecrétariat. de l'Aéronautique. L'année dernière, cette exposition faisait connaître au public toutes les-phases de construction d'un avion cette année, c'est le noteur qui est ainsi présenté aux visiteurs, depuis le début de la fabrication Jes pièces détachées jusqu'au moment où on procède à ses essais au banc.

La section du vol voile a également retenu l'attention du Sous-Secrétaire d'Etat. On y peut admirer les planeurs qui se sont distingués par Afférents exploits, notamment celui de Maneyrol, qui permit de ramener en France le record du monde de durée.

Après avor visité la galerie des dioramas représentant les principales villes survolées par les avions en service sur les lignes aériennes Paris-Lausanne, Paris-Le Havre, Paris.Londres, Paris-Bruxelles, AmsterdamToulouse, Casablanca, Antibes, Ajaccio, Alger, Biskra, Dakar, Kayes, Saint-Laurent, Ie cortège s'est rendu dans une salle où a été installé ton cinéma. C'est ainsi que sur l'écran, avec l'aide d'un phonograpne, M. Laurent Eynac a pu se voir prononçant luimême une vibrante allocution en faveur de l'aviation française. L'illusion était parfaite et cette innovation ne sera pas un des moindres attraits de ce nouveau Salon. Les spectateurs ont assisté ensuite à un ̃'•oyage aérien de Paris à Londres, avec projections des joints les plus intéressants du. parcours, pris en vol, & bord d'un avion piloté par Bossoutrot.

UN VIF DÉBAT A LA CHAMBRE Après une déclaration de M. Poincaré

sur les négociations de Londres

un duel s'engage entre MM. Poincaré et Tardieu

Paris. 15 décembre, Les députée sonr venus nombreux assister il la séance de c>t après-midi pour entendre NI. Poincaré. Celuici ouvre un gros dossier et attend le silence. VI. Poincare Les réunions qui se sont tenues à Londres ces jours derniers. Le Président du Conseil a à peine prononce ces mots que M. Daudet demande la parole. -Ni. Poincaré poursuit. Il déclare qu'il a tenu à laisser le premier ministre anglais s'expliquer d'abord devant son parlement.

M. TARDIEU

mais reconnaît que depuis un mois il s'est produit des événements.dont il doit compte à la Chambre. Aucun de ces événements cependant n'était .susceptible de soulever', lu. moindre émotion il s'est étonné, à. son, retour, de constater une fièvre' qui n'avait aucune raison d'être.

« J'al tout lieu, dit-il de croire que cette flèvre est factice. Je donnerai du reste des preuves que. la situation s'est améliorée. M. Poincaré convie la Chambre au calme, disant, qu'il n'a rien fait qui ne soit en concordance absolue, presque littérale avec les déclarations apportées pir lui a la Chambre.

Les négociations de Lausanne M. Poincaré tient d'aoor.1 à dire deux morts sur l'Orient et à répéter qu'il n° cruyait pas possible qu'il y eût la moindre divergence de vues avec nos alliés Son voyage à Lausanne a confirmé cette incertitude.

M. Poincabe. L'entente s'est réalisée entre l'Angleterre, l'Italie et la France sur des solutions équitables, de nature à être acceptées par les Turcs, et qui donnaient même satisfaction leurs aspirations nationales ainsi qu'au traité d'Angora que nous n'avons jamais eu l'intention de renier. La France n'abandonne rien du patrimoine maternel et moral qu'elle possède depuis si longtemps en Orient (Applaudissements).

La discussion, engagée sur ces sujets continue aujourd'hui, appuyée par l'Amérique d'une part et par la délégation turque d'autre part. Ismet Pacha est un esprit raisonnable, réfléchi, soucieux de réaliser la paix mais le mandat qu'il a reçu de l'Assemblée d'Angora ne lui laisse guère do latitude, cette assemblée étant résolument hostile à tout ce qui paraîtrait de nature à porter atteinte à la souveraineté turque..

M. Poincaré espère que les malentendus seront passagers et que la Turquie n'assumera pas la responsabilité de l'échec de Lausanne, ce qui pourrait en effet rallumer l'incendie en Orient. La France fera, quant il elle, l'impossible pour prévenir) cette redoutable évçntu alité,

Maintenir les alliances

f ut la pensée dominante

des conversations de Londres M. Poincaré. C'est pour connrmer cette union entre alliés que ai cru devor aller à Londres avant la réunion de la conférence plénière. Il était utile nue cette conférence plénière fut précédée par des conversations dénuées de tout apparat, aans lesquelles les gouvernements alliés exT oseraient en pleine sincérité, leur point de vue et essayeraient de bien comprendrp les raisons profondes de l'attitude de nos allifts.

Les conversations ont en lieu dana l'at' mosphère la plus sereine et la plus calme. D'aucun côté, li n'y a eu de faux-fuyant ni d'arrière pcnsée. Et il y a eu d'autre part la résolution, la commune pensée de maintenir nos alliances au-dessus fil élève la voix) /ort au-dessus des divergences passagères ou secondaires. (Applaudissementg.)

Ici, 1\1 PoincarA fait allusion à M. Lloyd ne veut pénétrer dan* 'a politique intérieure d'aucun pays, mai' il affirme que les accusations de militarisme et d'impérialisme colportées ealomnietisernent il travers le monde ne trouveront jamais d'écho dans les cer cles gouvernementaux anglais [Applaudisscments.)

M. Poincaré ndresfe aussi un éloge discret à M. Mussolini et à or, autres tiiièm. R M"

clare que les eonversatione ne sont mime pas interrompues, elle» sont en cours. « Donc, la Chambre n'attend pas de moi. dit-il, que je la renseigne aujourd'hui sur les propos tenus à Londres Je ne peux m'éxpliquer que sur la position prise par le Gouvernement français Sue aucun point, je n'ai mouTtié les déclarations et l'attitude que j'avais prise à la Chambre.

La France

est dans une situation

douloureuse

-NI.. Poincaré rappetle le voyage de la Commission des Réparations à Berlin, où l'on a dit ne pouvoir rien faire sans stabilisation du mark, celle-ci étant Impossible sans une libération temporaire accompagnée d'une conférence de banquiers internationaux. Il s'agissait de réviser l'état de payenrent du mai 19il et l'Allemagne ne promettait aucune des réformes demandées. Mais la France est dans une situation particulièrement douloureuse elle va avoir a avancer 100 milliards pour le compte de l'Allemagne sans presque rien recevoir. Elle est dans l'impossibilité de payer ses réparations, d'autre part, elle a contracté des dettes impôts tantes, qui ne sont paa liquidées.

Les dettes interalliées

-NI. Pfoincaie rappelle le total de ces dettes, puis il expose les créances de l'Angleterre et des Etats-Unis. I. ensemble des créances interalliées égale 11 milliards de marks-or. Y a-t-il la moindre comparaison à établir entre ces créances de guerre interalliées et la dette de l'Allemagne. Certainement non. (Toute La Chambre, sau/ les communistes applaudit).

M. Poincaré, rappelle que les dettes interalliées ont été contractées collectivement peur une libération collective.

M. Ljicons. Ou'est-ce quelles Alliés vous répondent 1

-Ni. Poincabe. Au moment où les Alliés se rendaient ces devoirs réciproques ils avaient le droit d'espérer que ces frais dé guerre seraient mis à la charge de l'Allemagne. {Applaudissements). Les nations victorieuses renoncent a se faire rembourser la. totalité de leurs frais Je guerre, ne demandant que les dommages causés aux person^nes et aux biens, Le qui indique que ces dommages ont la priorité sur les frais de guerre. Ce qu'ils ne réclament pas à l'Allemagne, les Allies ont-ils donc le pouvoir de se les réclamer entre eux avant que l'Allemagne ait payé. Ce serait la plus intolérable des lni- quités. (Vt/s applaudissementd).

M Pokcare. Nous n'avons aucune ftiien-

tion de renier notre dette nous la reconnaîtsons, mais. ni en droit, ni en fait, nous -ne devins la payer avant que nous ayons reçu ce qui nuns revient de VAllerAagne.

Ne m'rti tenait pas a cette solution néga.tive, j'ai dès le moi» de juin ou de juillet. indiqué que nous étions prêts à rembourser une part de nos dettes au moyen des obligeLa 'chambre s'anime peu à peu- M. PotoQuand nous sommes allés à Londres, au mois d'août, nuus nous sommes trouvés en face de lord Balfour qui subordonnait toute décision à celle de l'Amérique, laquelle n était pas disposée à renoncer à sa créance. Cette fois-ci. nous avons réalisé un progrès. Nous avons examiné séparément la possibtllM.dpô\ncir*Irapp6ne que Ni. Bonar Law a renoncé à- son repus du dimanche qui autrefois était sacré (rires), mais Ni. Bonar Law était absorbé par un nouveau ministère. Chez nous il y avait la discussion du budget qui, tout de méme, ne doit pas être indéflniment retardée (Applaudissements nourris). Donc il était bien difficile vie prendre des décisions immédiates « Cette fois, ajoute fin de non recevoir. Le débat reste ouvert. ^Sa^ ^TflKW finance. aV^M^^co^f'Prit^-leur de l'argent Le président rappelle Ni. Lacotte l'ordre avec SpHun au procès-verbal. Des dépuis protestent Ils veulent savoir ce que M. I acotte a dit de «rave. Alors le président s'écrie pour les rassurer « N'oubliez 'pas que nous avons comme auditeurs tous les l'%3 Poi'nc-arV'parle de* tendances plus ou moins allemandes des financiers internationaux. Mais les uns et les autres ont été unanimes sur ce point que la stabilisation du mark serait illusoire. Elle serait plus nutofbte qu'utile et précipiterait la chute de 1 Allemagne.

Pas de vwratorimn sans gages .NI. Poisc\re. Enfin la conférence de Londres eut à se demander ce qu'il conviendrait de répondre si l'Allemagne formulait une nouvelle demande de moratonum. On sait qu'en 1922 l'état de paiement de Londres n a |iiu été observé. Dès le début rie l'a/m.-e. 1!«. :e trouvera grevée de 270 millions de marks or dus :1 la priorité belge qui sera encore» créancière pour 500 millions de marks or et de S20 millions nécessités par l'entretien des troupes d'occupation. Toutes ces somme* devront être payées avant que la France reçoive quoi que ce soit pour les réparations. Il est bien probable que l'Allemagne va dire en 1923 ce qu'elle a dit en 1922. Or tout ce oili n'est pas uae exécution régulière et complet»


te accords de Loa6ns oonatttut un 'moi*lortum.

Le foveemement, qui t'a déjà dit aux CHambret, estime que des gages sont nices•air* gages stipules •dan» le traité de Vertaille* et au sujet desquels notre droit est incontestable, Il y a une ltgère différence entre le texte, anglais et le texte français. ruait pour la France, il a été convenu que le texte français devait faire foi. D'ailleur, il est de droit élémentaire que les biens du débileur appartiennent au créancier.

La Franc veut seulement être payée dans toute ia mesure qu'eue peut l'être. Il ne s'agit pas d'erpéditions militaires ni de sanctions de caractère punitif. La France entend seulement saisir les biens allemands La où ils se trouvent (applaudissements).

Nous agirons seuls, s'il le faut Voilà ce que j'ai répété Londres, ajoutant que nous souhaitions vivement nous saistr de ces gages en collaborafion ovee nos allie*. Vous aurions un très vif regret si nous étions obligés de prendre isolément des me.sures. Mais de tontes façons, nous le ferons et de Joute façon, st la France devatt installer en certains points ses ingénieurs et ses doreanters, elle laisserait la place des ingénieurs et des douanters de se. alliés (applaudisseilais, jamais la France n'a eu un aucune façon, la moindre pensée d acquisition territorlale. (Applaudissement.)

a Sur cette question, comme sur lea autres, les conversations ont été parfaitement concilies. J'ai fait connaître entièrement le point de vue français, mais aucune mesure De pouvait être prise dès maintenant. t M. Bonar L4w a demandé de poursuivre »•» négociations le 2 janvier. Le moratorAan aura expiré quoiqu'il arrive, le 2 janvier. le suis parfaitement convaincu que l'entente cordiale, entre nos deur pays, ne subira aucune atteinte et le m'y emnioyerat avec toute f expérience que j'ai et toute ma bonne vo. Le rejet

aes 'dernières propositions allemandes

L'accord s'est fali tant difficulté sur ce Iju U fallait répondre il la dernier* note allemande. Le Reich reconnaissait que sels nationaux possèdent il l'étranger des devises nombrbuses, mais il voulait, ménageant ses grands Industriels, les inciter seulement prêter leurs devises. les alléchant de promesses d'un allégement d'Impôts et d'amnistie. C'était, en réalité. Ja consolidation des bénéfices scandaleux réalisé* par les grands Industriel? du Reich. Enfin, les chiffres de oes emprunta étaient notoirement inauffiaants.

a Pour oes raison*. J'ai demande à Londres le rejet pur et simple de la note allemande Il a été finalement prononce l'unanimité. Résultat négatif, dlra-t-on. Pas tout à fait. C'est quelque chose de nous être étroitement unis avec nos alliés. >

'l'els sont les renseigner., ents que le pouvais fournir à la Chambre Elle m'excusera de ne pas entrer dans plue de détails. H seTait discourtois de révéler des propos tenue dans des réunions Intimes. Il serait dangereux de révéler, un mois 1. avance à l'Allemagne, les intentions de see créanciers et les éventualités qui pourraient se produire. (Bruit.) Je souhaite même qu'à cet égard aucune parole ne soit prononcée sur ces Dance et cette tribune qui puisse cfner l'action dn Gouw-nement

La oiiaraore connait depuis longtemps te politique du Gouvernement dans la question des réparations Elle sait dans quel esprit de justice et de réalisation positive il a cherché à résoudre jusqu'Ici les difficultés que comporte ce problème Si elle croit qu'un autre Gouvernement sera plus apte il le faire, elle est libre, elle en a je temps Sinon, elle peut être assur(e que le Gouvernement ac- tael continuera il défendre de son mieux les Intérêts de la France, qufsnnt ceux de l'huinanité. [Vifs applaudissement

Une inten>ention de J.f. Daudet M. Poincaré a terminé. Il descend de la tribune.

M. Daudet l'y remplace. Il explique que le langage tenu par M. Polncaré est celui qu'on Il er.tendu depuis trois ans. Quand li ce ce mot malicieux « M. Rathenau a été assassiné. Dieu m-»rc1 j, m. Loucheur, lui, est bien vtv;:nt (Ilires puis il dit tous les avantnçes, fl son sens ùe l'occupation de la Ruhr. Il attnqiio NI. Hrkuid et l'aiguillonne pour l'inciter ti par er M. Brland s'agite à son banc, mai- ne dit mot. M. Daudet l'y pousse Parlez donc lu; crie-t-Il. Parlez Je croyais qu'il allait parler. »

M- Briand aidera M. Poincaré M. Briand se lève. De tous cOtés on rit et on entend des députés qui crient Briand a marché Briand a marché 1 »

M. Lacotte. Parce que gounaristide M. Briand défend sa politique. Quand il est parti du pouvoir, les échéance* avaient été exécutées donc le Gouvernement d'alors avait rempli tout son devoir et obtenu l'exécution par l'Allemagne des engagements qu'elle avait pris. Depuis. l'Allemagne s'est déclarée insolvable et d'autres mesures ont été envisagées, mais toujours Il y a eu une solidarité nationale entre les Gouvernements successifs 'Applaudissements à gauche.) L'orateur aidera M. Poincaré dans sa tâche. Tout à l'heure Il entendait avec un vif platsir M. le Président du Conseil constater l'atmosphère de cordialité qui a existé à Londres, ce qui a apporté un progrès réel sur la situation d'hier.

Il s'agit de savoir Ei on clôturera ce débat. M. Lafarge déclare gue dans ies circonstances actuelles, toutes les discussions pourraient être inutiles et dangereuses. L'heure est à l'action dit-il, il supplie donc la Chambre d'ordonner le renvoi des interpellations. jüais M. Tardieû fait remarquer qu'on a entendu l'opinion royaliste de M. Daudet, celle de M. Briand ts gauche, celle du Gouvernement, et qu'on a mis en cause M. Clemenceau. Très courtoisement, il fait la Chambre juge de savoir si, dans ces conditions, le débai doit litre Interrompu.

Par 2>»i voix «mire 236, la Chambre lui donne raison.

Alors l'ordre des Interpellataurs amène à la tribune M. Georpe* I.évy, qui parle de la journée de 8 heures dans les transports et les mines. La salle, désillusionnée, se vide en un clin d'oeil.

M. Tardieu reproche

,à M. Poincaré de n'avoir pas réalisé ce qu'il avait promis A 7 heure», M. Tardiez mnnte 4 la tribune. H déclare d'abord que sur les choses essenileMae. rien n'est changé depuis deux mois. La Chambre attendait les explications de NI.

Potoc&re avec Impatience mm qu'on se fît illusion, car cette. Chambre iL un esprit de gouverneinent (rires). Il compare au silence de M. Poincaré l'attitude de la presee anglaise et italienne qui a éolairé son gouvernement et n'a parlé que de la Ruhr pendant plusieurs jours.

M. Tardieu assure qu'U ne veut pas compliquer la tâche de M. Poinoaré en ce moment. Male il rappelle que M. Bonnevay, dans une circonstance identique, mit fin à la vie du gouvernement.

M. Poincaré arriva au pouvoir, salué par l'espérance de la nation, il. la suite des articles qui, pour n'avoir pas été portés à la tribune du Sénat, .n'en constituaient pas moins une doctrine politique une politique de redressement. M. Tardieu reconnaît que M. Poincaré a souvent renouvelé ses engagements cette année, mais l'Allemagne et la Russie n'en ont pas moins, à Gênes, signé le traité de Rapallo.

M. Tardieu dit ensnite que M. Poincaré ne fit aucune opposition à la rétinlon des banquiets. dont 11 disait pourtant ne pas vouloir. Au discours de Bar-le-Duc, Il a été dit, que quoi qu'il arrive, les droits de la France garderaient leur prioflté et cependant, quelques jours après, la priorité belge a été acceptée.

NI. Tardieu montre la disproportion qui existe entre les discours, si nets, si précis et les actes qui ont suivi. Comparant le ministère Poincaré au ministère Briand, il crifique la continuité dans les mots et la continuité dans l'absence de résultats. Il voudrait qu'atant d'y arriver on ne prononçant pas tant de paroles fermes 1

M. Tardieu ne veut pas dissocier les trois problèmes financier, extérieur, intérieur le problème des réparations est avant tout un problème politique. Entre la politique extérieure et la politique intérieure il y a, quant aux moyens et quant aux but» une solidarité.

Puis, l'orateur parle de l'optimisme financier de M. de Lasteyrie, qui croit il. des plus values d'impôts Quand f Combien? Dans 4 ou 5 ane t Il met en garde contre l'apathie et la résignation financière, plus dangereuse* que le mal lul-mfme. Si, en juillet, on avait demandé à la Chambre un eftort, «Ile l'aurait fait et on aurait obtenu un résultant moins mauvais que l'indifférence qui a suivi. Il s'étonne que l'on paye 4 l'Allemagne en or ce qu'on y achète, alors qu'elle donne du papier Il a déjà signalé le danger en juillet et personne ne s'en est ému. M. Tardieu affirme que le plan financier de M. Poincaré est confus.

M. Tardieu provoque les ovations de la Chambre en faisant allusion au merveilleux redressement opéré en Amérique par M. Clemenceau qui vient de réveiller l'attention du public américain pour les affaires européennes. Cela seul est un bien.

Il demande que le gouvernement ne prenne aucune mesure ava.nt de s'être rendu compte de ses répercussions. Les opérations militaires isolées sont généralement peu redoutables, n craint les prémisses allemandes de résistance perlée parce qu'on parle trop vite de ces mesures. Il demande des rentrées rapides Comment cherchera-t-on les moyens de payement dans le pays qu'on aura saisi T Et il note les difficultés de la tache. Est-ce qu'il ne serait pas préféra- ble d organiser les mesures fiscales d'abord dans les territoires que nous occupons depuis quatre ans 7

M. Tardieu oppose aux articles de M. Daudet un article de Jacques Bainville dans l'Action Française. Aussi demande-t-il pour M. Clemenceau les circonstances atténuantes dams les Chambrée ardentes que M. Daudet veut instituer.

M. Léon Daudit. Ne riez pae trop {rires).

La nécessité

de l'Entente cordiale

M. Tardieu se demande si NI. Poincaré a répondu au mieux a la courtoisie de M. Bonar Law. C'est, dit-il, la plus importante critique qu'il adresse à M. Poincaré, auquel 11 reproche de n'avoir pas rendu à l'Entente cordiale la force active qu'elle a perdue depuis trois ans. Il aurait vuulu une entente complète avec l'Angleterre. Il croit que, sans atteinlre le 1. janvier, on pourrait accepter les M) millions que vient d'offrir M. Cuno Il pense que les Anglais né refuseraient pas de prendre M. Cuno au mot.

L'état de payement de mal 1921 a décidé de prélever 26 des douanes. Pourquoi a-t-on renoncé Pourquoi ne pas essayer de prendre 30 des taxes dans la Rhénanie M. Tardieu demande des actes de solidarité avec l'Angleterre, auxquels personne en Angleterre ne puisse se méprendre, puisque pendant 3 uns NI. Lloyd George a travaillé contre nous. NI. Tardieu croit que le gouvernement britannique noua ferait des avances si on procédait avec elle il un réglement général. Si l Allemagne a pu s'évader, c'est parce qu'elle a toujours vu en face d'elle le désaccord En 1919, NI. Clemenceau avait, esquissé un projet financier de ce genre

M. Daudet. La proposition que voua venez de faire est indigne de l'honneur franpais (bruIt).

M. Tardieu répond qu'il est parti aux EtatsUnis quinze jours avant l'armistice. pour obtenir des crédits pour la reconstruction a Est-ce qu'on a trouvé que c'etait indigne, que c étatt infamant ? {Applaudissements.) gent. fdq C'est la vassalité par l'arM. Tardieu. Jamais il n'y a au avec l'Angleterre des explications d'ensemble M Tardieu reconnaît les torts Immenses de M. Lloyd George et ses responsabilités. Mais qu'e5t-ce que l'Ansleterre a gagné a ce Jeu Les électeurs britanniques l'ont bien compris. On a perdu l'amitié américaine qui n interviendra Jamais dan- les affaires européennes tant qu'il y aura rivalité franco-anglaise, Il n'y a pas d'acrorti possible dans la vie si les intérêts ne se hiérarchisent pas. On aborde

la politiqzse intérieure

-NI. Tardieu aborde Ja politique intérieurs Il déclare que le parti auquel M. Poincaré est si fidèle ne lui a pas été aussi dévoué. Il reproche notamment aux radicaux d'avoir combattu le Gouvernement sur les 18 mois que M. Poincaré déclarait nécessaires Il leur reproche de faire action électorale commune wvec les communistes. '.Ylfs applaudissements sur la majorité des On a vu cela aux élections nour les conseils ïenéraux Or, la pre«e communiste a comme collaborateur Ni. Ivéynes, le plus ardent adversaire des réparations.

Le concours communiste et radical n'est pas nécessaire au Gouvernement. Cumment veut-on que le pays comprenne 7

M. Tardieu comprend trè? bien 1rs sppels à l'union sacrée, malf il faudrait savoir comment on la pratique.

NI. Tardieu ne se préncrupe pas trop des préfets; ce que font tes préfets, r'est la faute des ministres {nppiaudhsemetits). Ce n'est pas en se lamentant dans les cabinets de minl6tres sur tel préfet ou sous-préfet, qu'on arrivera au but, mais en faisant loi 1« politique qu'il faut.

M. Tardieu regrette que* 1* bloc nationa n'ait pas la même activité que le bloc aes gauches et rappelle les dures criM<tt«» au* lut adresse M. rl»ti->t.

M. Herrioi. imite ni^ts paa en .-•«use le chef du gouvernement; c'est un toir.mè tourné vers nous et qol.Jutte avec les moyens qu'il a {exclamations)

M. Tardieu rappela ce qui s'est passe a Marseille.

< Noua nous sommes défini». Monsieur le Président du Conseil, par des vote» souvent impopulaires émis sur votre demande. Pour vous, il nous arrive de recevoir des coups ces coups nous aurions le vif désir de vous voir les partager avec nous (Appîaudlssem. Au centre. Il n'y a rien à faire M. Tardieu aimerait bien que le Gouvernement ne livrât pas 1% majorité sans défense à eea adversaires sous prétexte d'être un arbitre, Nous voudrions, ajoute-t-il, que vous cessiez d'être un arbitre et que vous deveniez un chef. »

Il invoque l'affaire Marty pour montrer l'indécision du Gouvernement qui, s'il avait su ce qu'il voulait, aurait trouvé moins de difflcultés.

M. Tardieu ne oroit pas a un mouvement à gauche, mais à un mouvement contre les sortants, s'ils ne font pas le nécessaire pour se présenter devant le suffrage universel non avec de petita mouvements administratifs, mais en ayant prouvé leur activité par un redressement.

M. Tardieu ne veut pas faire le geste de M. Bonnevay, mais il exige du Gouvernement un changement profond dans la politique Intérieure et extérieure. Dans la Chambre et le pays. il y a un besoin Indiscutable, de méthodes nouvelles

o Ce sont des Idées que je veux voir germer dans votre esprit à vous, majorité, à qui appartiendra la décision. >

M. Poincaré se lève et dit que pour répondre au désir de M. Tardieu il demande la Chambre de se prononcer ce soir a Si vous voulez changer de méthodes, vous changerez de Gouvernement. (Emotion). La séance continue.

Marina gnou.

LE BUDGET DE LA MARINE PaRis. 16 décembre. La Chambre a continué ce matin la discussion du budget de la Marine de guerre. Une réduction de 4.8-12 fr. a été votée, & titre d'indication, dans le but de diminuer le nombre des officiers des équipages de la flotte en service à Paris. M. Pierre Dupuy, président de la Commission de la Marine, a expliqué que 62 millions étaient destinés notamment 9 sous-marins à construire, sur le total de 36 prévus au programme. Il a indiqué que la Commission de la Marine était d'avis d'accorder la crédit. La discussion continuera demain matin. POUR EVITER EN MER

LES COLLISIONS ET LES ECUEILS 'Une intéressante découverte du professeur Langevin PARis. 14 décembre. Nous avoms annoncé la merveilleuse découverte faite par le professeur Langevin, du collège de France, grâce à laquelle pourront être évitée les catastrophes en mer «somme telle QUI nous,* coûté la perte du cuirassé «France». La dé-

couverte du professeur Langevin est casée sur le principe suivant Le célèbre savant produit dans l'eau un faisceau d'ondes élastiques dites ultra-sonores. Lorsque ces ondes, soit verticalement travers l'eau, soit horlzontrlement à sa. surface, renoontrent un obstacle. elles son réfléchies comme un écho et la suffit dès lors de calculer l'intervalle de temps entre l'émission de l'onde et son écho pour avoir la distance de lbbstacle contre lequel dlle s'est réfléchie.

La difficulté était de transformer des ondes électriques de hante fréquence en ondes élastiques ultra-sonores pour arriver à la production de ce faisceau. Un autre sâvant, M. CMlowaky, s'est attaché à résoudre ce problème, mais il n'avait pu obtenir de résultats pratiques.

C'est alors que M. iang evin a trouvé nne solution qui a permis d'émettre ces ondes et d'en décider le retour. Elles se transmettent dans l'eau a la vitesse de 1.500 mètres à la seconde. Une étincelle émise par une installation ordinaire de T. S. F. est transformée par l'appareil Langevin en ondes sonores et ce même appareil, recueillant l'é- cho répercuté pnr l'nhstaole, le retransforme en osciMation électrique que décèle le même appareil de 1. S. F. On a pu ainsi faire des sondages à plusieurs milliers de mètres. Il suffit de mesurer le temps qui s'écoule entre l'émission cie l'onde et son retour pour avoir le double rie la distance il laquelle se trouve le fond qui l'a renvoyée. De même, Jn pourra obtenir des résultats identiques pour les obstacle» au niveau de la mer icebergs, navires perdus dans la brume, etc.

24° AU-DESSOUS DE ZERO Bonneville, 15 décembre. Le froid est de plus en plus vif dans la région savoyarde. Depuis plusieurs jours, dans le bas de la vallée, le thermomètre est descendu 18° au-dessoua de zéro. A Chamonix, il est descendu 24°.

A-T-ON ARRÊTÉ

UN PIQUEUR ?

PARts, 15 décembre, On vient d\arrêter 6 Paris un sous-chef de bureau de la Mairle du XX. arrondiésement, M. Martial Fleury, accusé d'avoir piqué une voyageuse avec une aiguille dans un au·obus.

Conduit au commissprlat, il a opposé les plus énergiques protestations a l'eccusation dont il était l'obje* Malgré cela, malgré l'excellente réputation dont il jouit, M. Fleury a passé la nuit au dépôt.

Il a été conduit ce matin devant M. Varln, juge d'instruction, qui a désigné le docteur Panl pour examiner la blessure et après avoir placé le prévenu sous mandat de dépôt, l'a envoyé à le Sinté.

RENSEIGNEMENTS M1LITAIRI8 Démobilisation, allocations, sursis muintnnF. permis»., etc., s'adr Service de correspond militaire, OuesUBclair o fr. M en timb -p p. frais de nafeerChe& (si la demande «mai» d'un cItU. • tt. H.)

«La de la et de FAnglelerre est la base de la paix du monde » Le -roi George V le répète

̃- après M. Bonar Law PARIS, 15 décembre.- Le discours du trône. q»e la prorogation du Parlement a donné il. Georges V l'occasion- dé prononcer, est un heureux complément au discours de lord Grey à la Chambre des Lords et aux déclara- la Chambre des Communes.

Le Premier britannique, ayant à exposer l'attitude qu'il compte prendre dans la que*. tion des réparations, a dit tout d'abord qu'il espérait pouvoir le faire sana blesser les sentiments des alliés français •. Pour l'AnS£.2T8-i2u.i ne pense pas aux erreurs du passé le problème est de savoir comment recevoir des paiements d'une créance légi- time, d'une façon satisfaisante. sans léser le reste du monde et sans léser l'Allemagne Nous ne pouvons pas, a déclaré ensuite le Premier ministre, considérer sans inqulétude une action qUelconque qui semblerait susceptible, non pas de nou# assurer des réparations mais de rendre plus difficile le versement de leur montant, ou peut-être mème de l'empécher totalement. Et. M. Bonar Nous mettrons à proflt le temps qui reste encore et que je sul8 «̃connaissant 4M de trouver Œur'mSe-pT^e^ Bref, la Franoe et la Grande-Bretagne ne seront fortes vls-a-vi» de J-Allemagn? elles ne lui imposeront leurs volontés que M elles agissent de concert. L'entente franco-anglaise est de fl^r plus une nécessité mondiale. C'est la mémtk pensée, on va le voir, qui a inspiré l'allocution du souverain Le discours du trône

LONDRES, 15 décembre. Dwn» le discours qu'il a prononcé à l'occasion de 1a prorogation du Parlement, le roi a dit notamment L'exécution du traité de paix avec l'AlleSfiS^Sf^" de nouveau l'objet dé conversart£ ?ne, entre mes ministres et les ministres d,es puissances alliées Ces conversations meront reprises a'ESiri3 Il une date rapprochée. La tAche qui a été entreprise dans le but de rétablir des conditions favorables Il la stabllité économique en Europe continue Il me donner de profond6 soucis. Les difficultés qui se présentent sont qrandes et complexe» et peuvent seulement étre résolues par une coo"An^ZTinVLv/ :ntTe les Les Etats-Ums s'intéresseraient enfin aux réparations ?

Paris, 16 déoembre. D'après les rfl.M/>grammes publiée ce matin par la presse américaine a Paris, on croit généralement f??JL Mor?an se rendra prochainement en Europe pour examiner avec les banquiers étrangers la s^^x*£$lannonce qu'il est admis' 4'une manière

,l,ii. Li.ft ï,lV vuimiiimwon cinMorlun it %T m^^V que 4'entrevue de M. Morgan et de M. Hughes, mercredi dernier se rapportait à la possibilité d'un important emprunt international, pourvu que la France Le correspondant ajoute que la somme d'un milliard de dollars est indiquée dans les cercles officiels comme étant le montant de lemprunt. Le SSSS confirme qu'il est quesPRIS EN FLAGRANT DELIT Un maquilleur de coupons de rente ,h^U; U décembre Depuis six mois environ, on s'était aperçu au ministère des FiSnf^' que des coupons de rente française. 2t *a *Mn l* déjà été payés, étalent fals'nés et de si ingénieuse façon qu'ils étaient pavés à nouveau lorsqu'on Ici présentait à l'encaissement dane dee bureaux de poste de la Les soupçons se portèrent sur un ancien employé du ministère, Julien Aucante, 23 ans, demeurant 80. rue Bertholet. Cet employé avait donné sa démission en septembre dernier et, en quittant les bureaux du ministère, Il avait emporté une certaine quantité de coupons perforés, qu'il maquillait chez lui. De deux coupons, il n'en fatsait qu'un, faisait disparaître la perforation. Il touchait ensuite le coupon dans un bureau de poste.

Pris, hier, en flagrant délit dans un bureau de poste des Bntlguolle^, au moment où il cherchait à encaisser 21 coupons de rente trançalse de 600 francs chacun, Il fut conduit il la police Judiciaire, où il fit des aveux. Il a été envoyé au dépôt.

A-T-ON DECOUVERT LA PROVENANCE DES ENGINS

QUI FONT EXPLOSER LES POÊLES ? Paris, 15 décembre, Hier matin, quai de Javel, on déchargeait un bateau d'anthracite anglais, le Rinoa lorsqu'un des ouvriers remarqua, dans le combustible, la présence d'un morceau de fil électrique. Il le tira à lui et amena un détonateur. Surpris, il examina les tas d'anthracite déjà amoncelés sur le quai. Il n'en retira pas moins de quinze autres détonateurs.

On questionna l'ouvrier, NI. Stekelontm, un rescapé de la catastrophe de Courrières. Il donna l'explication suivante

« Dans les mines, on fait sauter les blocs d'anthracite à l'aide de cartouches Gras placées dans des trous et que des détonateurs comme ceux que je vins de trouver font exploser. Mais il arrive fréquemment que ces engins ratent et, dans ce cas, les mineurs doivent les remettre au magasin où on les fait sécher avant de s'en servir de nouveau. Les mineurs qui ont extrait cet anthracite ont-Ils manqué il cet usage et rejeté ces engins défectueux dans le tas t C'est cr qu'il faudrait savoir. Le bateau vient de Rouen où il a été chargé, il y a un mots. Mais c'est au triage à la mine et au chargement sur wagons, puis à l'embarquement sur un navire qu'il eût fallu passer l'inspection que le hasard m'a amené & passer moi-méme. a

ŒUFS POLIGNAC

(pour t personnes)

Prendre • oeuf» sépares las jaune* ds» blancs, en ayant soin, de mettre chaque Jaune dans un petit put rempli d'eau^ aio» tez un peu de se/ ( une pincée) sur les ]ao> nes, renversez tous ces petite pots dans un saladier ou terrine, et battre comme en omelette. Après cette opération, remettre, dans les petits pots le contenu du saladier. Prenez une caaserole plate, mettre un peu !d'eau; faites bouillir l'eau cinq mlnutea; mettez les petits pots dans l'eau bouillante et surveillez bien, que l'eau ne dépasse pas" la moitié dee petits pots, laissez cuire dix minutes. Pendant ce temps, vous préparez urne sauce. Mettez 70 grammes de beurre, laisser fondre; ajouter une cuillère de farine, deux verres de lait, trois cuilleréea de toaates (Jus) 100 gramina» de gruyère râpé, sel: tournez jusqu parfaite cuisson, vingt minutes, ensuite démoulez to* petits pot» dans un plat long (ord'naire) et versez la sauce autour des ceufi. Servez chaud. Cuisson 30 minutes 4 feu doux.

Cette recette ne rassemble en rien 1a rtoatM cLasslqiM.

Mme Milurb, Alenços.

MORUB A LA PURES DE POMMES DE TERRE

La morue une fois culte i i'*au, rames, égouttez et lalnaez refroidir. Enlevez la praa et les arétee. Falrb une bonne purée de pomma» de terre un peu épaisse, y mélanger ua oeuf entier. Bien mélanger la morue aveo la purée, les morceaux pae trop gros. En prendre une petite quantité, de manière à fourmer une croquette qu'on aplatit ensuite etfariner légèrement. Mettre du beurre dans une poêle, le faire bien chauffer sans noircir, y placer les croquettes et les faire dort» d'une belle couleur. Servir chaud.

Mme X. rue Oandlner,

Dinard.

RILLETTES ANOEV1NB

Pour 10 kilogrammes de porc, 160 grammes de sel.

Coupez les graisses suffisantes pour 1» quantité de maigre afin que les rillettes ne sotent pas trop sèches. Mettez la gras coup4 par morceaux avec un peu d'eau au fond d'un ve«e de cuivre, puis, quand elles sont à peu près fondus, y ajouter la viande coupée en morceaux auxquels on a joint quelques oignons entiers. Remuez le tout et faites bouillir à feu doux pendant 3 heures. Ajoutez 'Jes épioes tels que clous girofle, poivre, gingembre; etc. puis mettez en pots. De grande conservation quand elles sont recouvertes d'un peu de graisse, pute d'une couche de sel, d'un papier hermétiquement clos, et mis dans un endroit seo et frais. Augusta.

OIGNONS FARCIS

Manière d'utiliser le bœuf ayant eu, à falr* le pot-au-feu

Faites boutlllr daM de l'eau aveo ni pev de sel quelques gros oignons Jusqu'à e« qtfOi soient presque cuits; égouttez-les.

D'autre part préparez une farce de la façon suivante faites cuire un oignon haché dan* un bon morceau de beurre, ajoutez ensuite un peu de chair 4 saucisse, laissez cuire un peu avant d'ajouter votre bœuf finement ha. ché, dans lequel vous avez mis persil et all, et nne tomate sans peau ni graines, aaeaf. sonnez (sel, poivre). Laissez un lnstant sur le feu.

Prenez alors vos oignons, deroulez-les, pr»v nez-en deux épaisseurs que vous emplisses de farce, tout en redonnant la forme de l'oignon, et continuez ainsi jusqu'à ce que vous ayez employé le tout.

Couvrez le fond d'un plat allant au Un d'une sauce tomate sur laquelle vous nuvgerez vos oignons farcis, saupoudrez-les de chapelure et mettez sur chaque un morceau de beurre.

Glissez au four et laissez pendant 1 brun 4 1 heure et demie.

.J C., Nantes.

CONFITURE DE POMMES DE TERRE

Pour obtenir environ i pots de oonflturw, de dimensions courantes. Il faut

1 kilo 250 de pounues de terre, bonne qualité (je compte les 250 gr. pour les épluchures).' 1 kilo de sucre blanc.

Une gousse de vanille, on bien un paqud de sucre vanillé.

Un petit verra de rhum.

L'n peu à'icorce sèche d'orange, ou de mandarine, on (le citron.

75 gr. d'antique et cerises confites, écorce de cédrat hachés, etc.

Une cuillerée d'eau de fleur d'oranger. Préparatlon

Cuire les pommes de terre, pelées, à l'eau. sans sel; les réduire en purée. Préparer un sirop avec le sucre, la vanille et l'écorce d'orange, coupée en morceaux, aussi minces que possible; faire cuire avec deux verres de l'eau de la cuisson (un verre par livre de sucre) jusqu'à ce que la goutte de sirop reste penlue au bout de la cuillère. Ajouter la purée de pommes de terre et laisser bouillir environ une demi-heure, en remuant sans cesse. (Quand la conflture est culte, elle devient transparente)

Retirer alors du feu; enlever la gousse de vanille; ajouter les fruits confits hachés, le petit verre de rhum et une cuillerée à bouche d'eau de fleur d'oranger si l'on emploie du sucre van'll»-. c'est aussi a ce mome-it qu'it faut le mettre Rien remuer et mettra en pots. Cette confiture ne se onnserve que quelques semaines, mais on peut en ra faire toute époque de l'année.

Je déclare avoir inventé cette préparation. en m'ins;iirant d3s confitures de marrons et de citrouille, dont je connaissais les recettes; mais c'était da. i un moment où Je u>val» 4 ma disposition nt marrons ri' citrouille. [,ne Gnvro' Mïri

Salnt-Ptem-Quiheron.

DEUX ACCIDENS D'AUTOS Deux morts

CAMBRAI. 15 décembre Vers 11 heures, ce matin, une collision violente s'est produite entre un camion -t une camionnette. 'iL Ronel, demeurant A La Madeleinelès-Ltlle, a été tué sur le coiro.

Bourges. 15 décembre Près de Brécy, une automobile dans laquelle se trouvaient NI. Raoul Faucaril. 45 uns, négociant à Bourges, et deux autres personnes, a capoté par suite de l'éclatement d un pneu. Ni. Faucard a été tué sur le cour les autres perte* nes ont été contusionnées.


PARIS, 16 décembre, 5 heure* du matin,

LES REPARATIONS

UNE INTERVENTION DES ETATS-UNIS

Une conférence serait convoquée à Washington

Lohores, 15 decemore. On mande de Washington aux journaux anglais On apprend dans le* milieux hautement au. terlee* que les Etats-Unis ne tarderont pas faire, au sujet de la situation européenne une démarche d'une Importance considérable. Il est probable qu'il s'agit de la convocation à Washington d'une conférence dans le but de trouver une solution ou d'apporter un soutegement 1 la situation critique dans laquelle •a trouve l'Europe au point de vue éconoinique.

Suivant les milieux bien informés, la démarche serait faite d'ici deux ou trois semain».

Le Cabinet américain en a délibéré Washington, 15 décembre. ̃'̃"•̃̃ a eu lieu un Conseil de Cabinet qui a duré plus de deux heures et qui a été tenu sous la présidence de M. Harôing On y a discuté la question des réparations. On dit qu'il y a été parlé d'une avance internationale à faire à l'Allesnagne Jont l'effondrement, suivant des informations officielles, serait imminent. Toutefois le projet d'emprunt n'a pas encore pris une fornu concrète et le cabinet n'a pas formulé de décision définitive au sujet de la politique des Etats-Unis l'égard des difficultés présentes.

Le plan américain

New-York. 15 décembre. Le correspondant de la Consolidated Association, M. David Lawrence, dont les informatfons sont généralement putsées eux sources les plus sérieuses, annonce que les Etals-Unis annuleraient les intéréis des dettes alliées pour un certain nombre d'années ou mtme complftement, la décision dépendant de t'effort des débiteurs pour payer le principal. Cette annulation serait laite condition que Les Alliés s'accordent sur le montant des réparations allemandes.

Les experts américains estiment que et totat doit être de doute milliards de dollars avee paiement annuel de 500 millions de dotlara.

-Une autre condition serait la réduction des armées européennes.

Lea banquiers américains participeraient eMuite 4 un emprunt international permettant d VAitemagne de staVûiser ses ffnancea. L'impression en Angleterre

LONDRES, 15 décembre. Dans les milieu* informés, on considère avec un très grand intérêt l'attitude des Etats-Unis vis-à-vis de la situation pendante entie les Alliés et l'Allemagne. On n'avait pas manqué déjà, dans le monde officiel anglais, d'attacher une pfrieuse importance aux entretiens qui ont eu lieu à Londres la semaine dernière entre les ambassadeurs américains, de Bruxelles. Berlin et Londres.

M. BONAR LAW

EST OPTIMISTE

Londres. 15 décembre. Parlant aujourd'hui des pourparlers de Londres, en présence des délégués de l'Association Nationale Unioniste, NI Bonar Law a dit notamment Certes. le problème qui se pose est difficite à résoudre, mais il convient de constater que tous ceux qui s'en occupent ont le ferme dessein d'y trouver une solution.

PETITES NOUVELLES Le Président de la République a reçu ce matin le bureau de l'association des Maires de France, actuellement réunis en conrrrfce & Pnri*.

LA SEANCE DE NUIT A LA CHAMBRE Il poincarTobtient un IIOTE DE CONFIANCE PAR 512 voix CONTRE 76 Paris, 15 décembre. A la reprise de la séance, à 10 heures du soir, M. Forgeot développe, avec son élégance habituelle, un svstème de réparations qui consiste à lier d'une façon définitive et péremptoire tes dettes interalliées et la detu. de l'Allemagne il* demande que l'or, fixe une fois pour toutes les créances interalliées sur l'Allemagne, Il est très applaudi

Mais sur la question du pacte de garantie nécessaire à sa thèse, il se fait houspiller par la Chambre; le charme de sa voix est tombé. De ce moment, Il n'a plus lîpreille de la Chambre et il n'est plus applaudi que par l'extrême gauche.

M. Tardieu, dont on disait que M. Forgeot devait être le ministre des Finances. le lâche complètement en adjurant, dans une interruption très applaudie de ne jas ébranler la conflance que les Français ont dans la grande « rigole s du Rhin.

Après une intervention pénible de M. Herriot, qui s'explique difficilement sur l'attitude des radicaux envers M. Caillaux et élude une question précise de M. Jadé sur le sens des mots prononcés par M. Herriot lorsqu'il dit que M. Poincaré était tourné vers les radicaux, la clôture est prononcée..

Le vote

Parmi les ordres du jour déposés, M. Poincaré accepte l'ordre du jour pur et simple demandé par M. Habert, parce que cet ordre du jour implique la confiance. Il adjure la Chambre de lui laisser toute ea liberté pendant les négociations de Londres et promet de s'expliquer totalement à son retour sur politique intérieure.

On vote nu milieu d'une vive RirHalinri M. Poincaré, nu' avait demandé expiicxtfrtient un crédit de quelques semaines, l'obtient par 51i voix contre^ 76.

I,a séance est levée «ht applaudissements dp la Chambre, 1 h. 30 du matin. MARIUS Simon.

LES MARTYRS DU RADIUM PARIS. 15 décembre. Dans sa **a«re réunion, la fondation Carnegie, a attribué au professeur Bergerie, de Bordeaua et à M vaillant, victimes de leur dévouement, un rappel de médaille d'or. Elle a en outre décidé de verser à M. Vaillant, une seconde allocation de 50.000 francs.

A L'ECOLE FRANçAISE DE ROME PARIS, 15 décembre. M. Carcopino, maltre de conférences à la Faculté des Lettres de Paris est délégué dans Il!6 fonctions de directeur de l'Ecole Française- de Rome pour l'année scolaire 1922-23.

A L'OFFICIEL

PARIS, 15 décembre. L'Officiel promulgue la loi étendant aux exploitations agricoles la législation sur les accidents du travail. CE N'ETAIT PAS UN PIQUEUR PARIS, 15 décembre. Après une minutieuse enquête. l'interrogatoire de la plaienante confectionneuse Mme Her?ehkovirtz. 119, rue Saint-Maur, qui soutenait avoir été piquée avec une aiguille dans l'autobus du Louvre, et les explications qu'a fournies 1 inculpé, M. Martial Fleury, sous-chef de bureau à la mairie du 90» arrondissement, celui-ci a été remis en liberté par M. Warrain. Il avait pas-é la nuit et la jourm' incarcéré au Dépôt.

LE CONFLIT D'ORIENT

LES CHOSES VONT MIEUX A LAUSANNE

On entrevoit la signature de la paix pour le 15 janvier

Lausanne, 15 décembre. Le vont est il. nouveau A l'optimisme. La Journée d'hier est considérée comme l'une dea meilleures et l'une des plus décisives de la conférence. La confiance est revenue et les Turcs sont les premiers à dire que la paix est désonna» assurée. D'accord en cela avec les Anglais, iM en" naent la signature aux environs du janvier au plus tard.

Dans ces conditions, la conférence siégerait sans désemparer jusqu'à la fin. Tout au plus sacrifierait-elle deux ou trois jours à Noël et au premier janvier.

est réglée et les Turcs ne se cachent pas pour exprimer le vœu que les Russes ne viendront pas compromettre cette partie de la négociation.

Le régime des Capitulations continue d'occuper les travaux des sous-commissions. Là aussi, on note un certain progrès dans les conversations, principalement depuis l'arrivée de Djavid Bey, ancien ministre des Finances, dont la haute connaissance des choses d'Occident facilite la discussion. Enfin il n'est pas jusqu'au sort de Mossoul qui n'inspire ici la confiance. n parait bien, en effet, que lord Curzon ait réussi à persuader

les Turcs pour nawr la conciusiuu uc paix et au prix de certains engagements réciproques, l'affaire de Mossoul pourrait faire l'objet d'une négociation directe entre la Turquie et l'Angleterre, après la conclunlon de la paix.

ON PARLE D'UNE NOUVELLE CONFERENCE NAVALE

LONDAES, 15 décembre. On déclarait hier dans les milieux officiels que le gouvernement britannique était disposé à prendre part éventuellement à une nouvelle conférence navale, dont la Chambre américaine des représentants a suggéré l'idée à M. Harding.

Une convention commerciale franco-canadienne

PAAIS, 15 décembre. La convention commerciale franco-canadien»' a été signée aujourd'hui. Cet accord a été conclu sur les bases dont voici un aperçu sommaire le Canada reçoit pour cent vingt articles environ intéressant spécialement son exportation le bénéftce du tarif maximum français et pour 300 articles, des droits intermédiaires. Pour tous les autres articles, le Canada jouira des droits du tarif général de 1910. La France, de son côté reçoit le traitement général de la nation la plus favorisée, et, en outre, des avantages spéciaux pour 123 articles.

Les réductions tarifaires consenues par- le Gouvernement canadien portent sur les articles suivants vins jusqu 10 viandes en conserves arbres et plantes fruitiers conserves de légumes et de fruits, conserves de polissons parfumerie livres et imprimés huiles d'olive et hui.e* ess-ntielles articles de table automobiles et locomotives dentelles et broderies chemises et caleçons soirles. peaux à fourure, articles en caoutchouc, gants, plumes, films cinématographiquee, etc.

AU CONGRÈS

DES MAIRES

PARis, 15 décembre. Le congrès des maires dé France a poursuivi ses travaux cet après-midi M. Bernier, maire d'Angers, a exposé la question de l'interprétation des contrats communaux. Après discussion, le congrès se range à l'avis du rapporteur, qui conseille aux communes de ne traiter avec les Compagnies concessionnaires que pour une période très courte. Il émet le vœu que l'Etat augmente le taux des fonds commu-

naux déposés dans la caisse de l'Etat, facilite l'extension des villes.

Le congrès insiste, en outre, pour le vote de la proposition de loi Cornudet, prorogeant les délais d'exécution des plans d'exécution des villes. ni. Terquem rapporte les questions de finances et s'élève contre la répartition actuelle du fonds commun des Contributions indirectes.

Le congrès demande que le Parlement vote le projet de loi de M. Caillât instituant une caisse qui peut être augmentée, par un pré- lèvement sur les tonds communs.

Après s'être occupé de diverses questions d'ordre Intérieur, le congrès des maires de France a décidé que le prochain congrès aura lieu à Strasbourg en 1923, et la séince est levée.

DEPECHES COMMERCIALES HALLES CENTRALES

Paris. 15 décembre.

BEURRES tendance, sans changements. Pour les bnurres en mottes, on cote le kilo en marchands français Normandie, 6,50 iL «,«0; Bretagne* 9 à 13,50 en centrifuges Normandie. 12 à U.80 Bretagne, lï à 13,60.

.POISSONS, Barbues, i à 8 bars. 6 14 harengs frais brillants, O.1» à vivants. 7 à u langoustes vivantes. 9 à H .50 maquereaux français gros, 0.T5 à f,50 petits, 1.60 à morues salées, 5 à s raies, 0,50 à 1.60 sardines salées Bretagne, 5 a 15 solens françaises. 9 à la huîtres portugaises. 12 à 22. FROMAGES, Camemberts Normandie, 85 a 300 divers, «O à 170 Pont-l'Evèque. 90 à 290 arrivages, pâté molle. 6S.W3 kilos Date sèche. 15.109 kilos.

BOUREE DE COMMERCE

OAJES. Le Havre, 15 décembre. Calme. 1^08 sacs. Janvier 208, février ÎO4.25, mars 199.50. avril 193, mal 191.75, juin 189.75, juillet 186.50. août 183.56. septembre 178.50. octobre incoté, novembre incoté décembre 206

16 h. 50 Coaxt Inchangés.

SUCRES. Paris, 15 décembre. li h. 09 ouverture courant, J79.50 fait; janvier. 180 Ialt, 4 premiers. 180.50 fait, tendance faible.

Clôture courant, 181.50 fait; Janvier. M.50 à l»50- 4 premier. 182 fait-, tendance ferme. Cote officielle des courtiers assermentés 179.50 a 181.50. COTONS. Le Havre, 15 décembre. Clôture 16 h. «0. Tendance calme. Ventes 3.050 balles. Janvier 4», février 434 mars i30, avril «8, mai 422. juin 420, juillet 413, août 409. septembre 402. octobre 380, novembre 385 décembre 437. 17 heures Baisse de deux francs.

New-York, 14 décembre. Disponible 25.76. Décembre 55.51. janvier 25.57. février 25.68. mars 05.78, avril 26.83. mal 25.87. juin 25.74. JttiUU 25.61, août 95.11, septembre 24.55 octobre 24, autres incotés. Liverpool, 16 décembre. Cotons américains décembre 14.14. Janvier 14.04. février 13.94, mars 13.88. avril 13.90 mai 13.74. juin 13.64, juillet 13.1», août t3.32, septembre 13.05. octobm 12.82, novembre is.67.

Sakellarldis décembre 16.95, Janvier 16.95. révrier, 17.05 mars 17.20, avril 17.30, mai 17.40, juin 17.45 Juillet 17.55, août 17.60. septembre 17.65, oc1 tobre 17.70, novembre 17.75.

LAINES. Le Havre, 15 décembre. Cours ln. changés.

CEREALES. Bits. Courant, 83.50; Janvier, 92.50; Janvier-février, 82.25 à 82.50; 4 premiers,81..75; 4 de mars, 83.50.

Seigles. Courant, 64.âP vendeur: Janvier, 65 nominal; janvier-février, 64.50 nominal; 4 premier

85 acheteur, 4 de mars. 6f..5'i vendeur.

Farines, Courant. 104.25; janvier. 103.75 vendeur lanvler-févrter, 103.26; 4 premiers, 103 103.50; 4 de mars, 103.50.

AMtncs. Noires courant. 65.50; janvier. 05; lanvtw-fètTler. 64.25; 4 premiers, 64.95 à 64.60; 4 de mars 86; diverses courant. 64.50 Ci.96; janvier. 64.75 vendeur; Janvier-février. 64.50 vendeur; 4 premier, 64 vendeur; 4 de mars. 93 à 63.50. HUILES. De On courant 505 nominal; jan. vier. 257.50 vendeur; 4 premiers, 2*0.50; 4 de mars S36 vendeur; 4 de mal. 230 A 226 de colza courant, 275 nominal; Janvier, 275 nominal; 4 pife mien, 175 nominal. 4 de mars, 866 nominal; de mal, 285 nominal.

il'

FOIRE DE PRAGUE. La prochaine réunion Qe la foire de Prague comprendra, en outre des exposants français habituels ume section de l'in.dustrie française des arts décoratifs et une sec.tion du commerce colonial français.

MARCHÉS DE LA REGION MARTIGNE-FERCHAUD, 15 décembre. Beurre, te kilo. en gros, 10.50, et en détail, Il; oeufs, la douz., 5: poulets, la couple. 18 A 24; lièvres, la pièce, 18 à 20; perdrix, 5 A 6.

MONTFORT-SUR-MEU, 16 décembre. Beurre, le kilo, en gros, il et en détail. 11.60: oeuf, la douz., 5: poulets, la couple. 18 A 25; lièvres. la pièce, 16 à 30; perdrix. 5 à 6; pigeons, la couple. 5 A 660.

SArNT-MALO-SAINT«SERVAN. 15 décembre. Beurre de cuisine. 4.50 la livre: beurre de table. r et E.50; œufs, la douzaine, 6.» à 6.96: légumes aux prix habituels

Poissonnerie peu garnie et chère dorades, le ktlo, 5: maquereaux, la pièce, 0.50 à 1; langoustines, la livre, 3 a 3.50.

DINA\. w décembre. Sarrasin, les 100 kilos, 60; pommes de terre, les 50 kilos, 10; beurre, les 100 kilos, l.WO a 1.200 Ir. en motte; i.000 à 1.100 fr. marchand: oeufs. la douzaine, 5.50; foin, le mille. J50; paille. 90; boeuf. le kilo sur pied, 2US5; vache. 2; veau, 3.65; mouton, 2.52; porc. 5.20.

LES CHOUX-FLEURS

ISAint-iMalo, 16 décembre. La hausse que nous avons constatée sur le marché de Rocabey s'est maintenue par suite du refroidissement de la

température et même accentuée. Le cent de çroj fhoux-fl«ur» se vend 100 tr., les moyens de t 60 et les petits 30. Ces trois derniers Jours il est venu une moyenne de 100 à 190 «barrettes sur 1* attaché.

FRUITS A CIDRE

I.E Mans. 15 décembre. Pommes, les 1.000 «*̃ los. 80 à 100 cidre, la barrique. 70 à 90

MAMtRS. Il décembre. Cidre, la barrique, "*MoNTrORT-8CR-MEU, 15 décembre, Cidre, la DarrlQue. 40 à 50 francs.

Murticne-Fercjuuo, 15 décembre. Cidre, la barrique, 50 à 60.

Porhic 13 décembre. Cidre, la barrique, m X 90 pommes, les 1.000 kilos. 100 à 110.

LucnON 14 décembre. Presque plus d'arrtv». ges- les 50 ktlos, 8.50 à 9, droits en plus; c1dre., 1a barrique, 120 fr.. droit- en plus; petit cidre, 60 francs, droits en plus.

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Par Pierre DECOURCELLE

QUATRtt-ME PARTIF

BELLE HËMtTttRE

XV!H. DE TROP 1

En une seconde. Pauline vit tout cela. Ses tempes battaient en évoquant ces évent'Mii t6& terribles. Mais enmment faire pour les empêcher de s'accomplir t

La voix de Germaine la tira de ses 'anci*nantes préoccupations 1 Sais-tu ce que tu devrais faire, petite mère. si tu états vraiment gentille

Quoi donc. ma chérie ?

Le temps est radieux. Il y a longtemps que tu n'es pas sorti' tu devrais venir, avec Christian et moi ,taire une petite promenade. Y penses-tu t

Cen!tinentent. j'y pense. J'ai vu dans le journal l'annonce d'une maisonnette que j'ai une envie folle de visiter: c'est A Montmorency. sur la hauteur, tout près de la foret. avec une vue superbe. Ne trouves-tu pas que ce serait un but de promenade charmant Germaine a raison, mère. ait Chriattan.

C'est peut-être là le nid que nous cherchons, reprit la jeune aile. et quand Paymond rentrera, si nous avons eu la main heureuse, nous lui annoncerons notre découverte.

Ecoutez, mes enfants, dit Mme de Revel. certes je vous accompagnerais avec grand plaisir, mais je suis encore un peu trop fatiguée, pour une si longue course. Allez-y ans moi.

Ah ma chérie, Bt le jeune homme en passant son bras autour du cou de sa mère. nous séparer sitôt, quand je te revois à peine, quand j'ai tant de choses à te dire, tant de baisers en retard 1

Mme de Rcvel insista pour que Christian sortit avec sa soeur.

Nous n'en aurons que plus de bonheur A nous retrouver, lui dit-elle. Va faire cette excursion avec Germaine. Elle sera heureuse, la chère enfant, de ce tête à tête. Vous gazuitterez gaiement, gentiment, comme deux oiseaux échappés de leur cage, et vous n'en retrouverez votre vieille maman qu'avec plus de joie. Je vois dans les yeux de Germaine qu'elle sera. ravie de cette petite escapade.

Oh maman, avec toi surtout, ç'aurait été un enchantement, mais si tu restes. Tu verras que, sans ma vieille figure, ton plaisir ne perdra rien. Allons, maintenant, je le veux J'ai soif, moi aussi, je ne vous le cache pas. mes enfants, d'un peu de verdure et de voir des beaux arbres autour de moi. et des fleurs qui épateront mon horizon. Si cette maisonnette répond il nos désirs, à nos besoins, nous pourrons nous y installer plus vite.

Et quitter cette vilaine rue et cet affreux logement.

Ah nt Christian, Jetant un regard autour de lui, c'est un serrement de cœur pour moi que de vus voir ici.

Raison de plus pour hâter notre départ, nt Pauline. Allons, envolez-vous, mes Oise lets t Il est bientôt deux heures; vous pouvez encore être de retour ici avant la fin du jour. La gare est à deux pas, Nt Germaine; il y a des trains toutes tes demi-heures. A quatre heures et demie, nous serons revenus. Tu le veux. petite mère Interrogea Christian.

Je l'ordonne répliqua Pauline avec une autorité feinte. Je tiendrai compagnie à Raymond en. vous attendant.

Allons, t) faut t ooeir. oepoie

La jeune aue prit son collet, piqua son chapeau dans ses cheveux blonds, détacha d'un vase qui se trouvait sur la commode deux roses et en passa une à son corsage après avoir mis l'autre à la boutonnière de Christian.

L& t nt-etle. me voici prête. Embrassenous bien fort, maintenant, viiaine maman qui n'es heureuse que loin de ses enfants 1 Veux-tu te taire, méchante ) reprit Pauline, fermant la bouche de Germaine d un geste ca!in.

Christian se pencha vers elle iL son tour et l'embrassa longuement.

Surtout, prends bien soin de Germaine. Songe que tu assumes une grande responsabilité. Je te la conne.

Sois tranquille, mère chérie, je te la ramènerai saine et sauve, cette petite BIte. A tout à l'heure 1

Les deux jeunes gens s'éloignèrent et, aant de refermer la porte, envoyèrent chacun à leur mère encore un baiser.

Pauline se pencha à la fenêtre pour les voir partir. Ils étaient charmants tous les deux, marchant gaiement l'un à côte de l'autre. Germaine se redressait, heureuse de cette première sortie avec son grand frère qui la contemplait avec tendresse. fier (le la mission de confiance dont il se sentait investi.

Tous les deux se retournèrent, au coin de la que, et firent, de la main. à leur mère, un signe affectueux. Celle-ci referma la fenêtre, A l'expression de bonheur qui illuminait son visage en contemplant ses deux enfants, avait succédé brusquement une altération

soudaine.

Un pH creusait profondément son front, et ses sourcils se fronçaient sous' l'empire d'une préoccupation visible.

Ceux-là sont heureux, murmura-t-elle. C'est aux deux autres qu'il faut songer maintenant.

Qu'aUait-eUe faire 1 Si, véritablement, comme elle ne le prévoyait que trop. Raymond était parti en quête d'une affaire avec le beron de Taverny. quels moyens avait-elle de l'empêcher ? Savait-elle. d'ailleurs, comment s'arrangent, entre hommes, ces questtons-tA? Les femmes ne connaissent rien & tous ces préliminaires de duel, à toutes ces formati tés, à toute cette procédure compliquée du code de l'honneur que les hommes ont inventée pour le règlement de leurs querelles, graves ou futiles.

Un homme seul pouvait la tirer d'embar.ras, lui donner un conseil. Mais à qui s'adreeEUe n'en connaissait pas qu'elle pût mettre au courant de ces questions brûlantes. Tout a à coup, un nom iui vint à l'esprit

M. de Marty )

Le magistrat ne lui avait-il pas recommandé de recourir à lui toutes les 'ois qu'elle se trouverait dans quelque circonstance embarrassante ou difficile T C'était une bonne i(.ee nu'eUe avait, la meilleure qui pût lui venir. A son tour, elle prit son chapeau et son manteau, et se dirigea vers la porte Mais si Ravmond venait ? Il avait dit à sa sœur qu'il comptait être de retour avant le départ de Christian Si Pauline s'était trempée dans ses prévisions 7 Si rien de ce qu'elle supposait n'existait, si c'étaient )& seulement des hypothèses de son esprit enfiévré T Elle traça quelques mots au crayon sur une feuille de papier qu'elle mit dans une enveloppe. Puis. une fois descendue, elle tendit le billet sa concierge.

Si M. Raymond rentre avant moi, ditelle, vous lui remettrez ce mot en le priant de m'attendre. Je ne serai pas longue â ievenir.

(.4 sutvre).


Après l'explosion du calorifère defHoteLctetia

fn< serait due à une imprudence L'Ouest-Eclair a relaté hier les circonstances très exactes de cet accident, qui se produlstt jeudi. vers 16 heures, à l'Hôtel Lutetia. Mlle Leeoubé tisonnait le feu, lorsqu'une forte détonation retentit, une odeur nauséabonde de poudre, assurent les témoins emplit la pièce. cependant que des flammes jaillissaient par les erinces du poète.

Il y avait la. n'e.t-H pas vrai. toutes les caractéristiques de l'explosion à 'a mode. L'enquête faite hier par M. More!, commis saire de pojicé du 1' arrondissement. est rassurante cependanf, et nous retiendrons des conclusions dont nos lectrices rourront faire leur pront.

Les Mnttttattent

M. Motel recueillit la déclaration de Mlle LegouM et les témoignages des personnes qui étaient dans le vestibule au moment de l'accident. Puis. furent convoqués le marchand de charbon, 'ournisse'ur de l'Hôtel Lutetit. et l'entrepreneur de chauffage qui Ht l'installation du calorifère de cet hôtel. De toutes ces déclarations, nous ne retiendrons que celle que nt cet entrepreneur après avoir vérifié le calorifère et les cendres que contenait le tiroir.

L'explosion. loin de m'apparaitre due à des manœuvres criminelles, s'explique d'une tacon bien simple, dit-il. Le coke mis dans de poéla par Mile LegouM a forme une croûte en se solidifiant (dans les cendres, certaines scories agglomérée:- fonnaieut un globe compact). Sur cette croûte, on a jeté un peu de poussier orle charbon mais le tirage étant tnsufnsant par suite de la /frmtture anorrrtale du roie< d p«!!icre destiné précispmfnt & éviter les exp)os'ons. ce poussier forma une poc.he de gaz qui explosa lorsque lp foyer fut remué avec le tisonnier.

L'entrepreneur cita plusieurs exemples d'accident analogies Il y a un an. deux explosions de même nature se produisirent un ouvrier fut grièvement brûlé et projeté à deux mètres d'un poêle,

Les causes de ces explosions sent toujours dues à la néRURence que l'on apporte à maintenir confrft(rcten< au.:¡; tn!<ruf(t< la petite porte, ou votet d rtttttere de sécurité.

Quant à l'odeur de poudre. les enquêteurs estiment que les nez des témoins devaient être. impressionnes par la lecture des nombreux fajts divers relatant des explosions dues à toutes autres causes.

A ce propos, signalons que l'explosion qu1 se produisit mercredi chez Mme Penon, route de Châtillon, aurait été provoquée par une imprudence semblable. Au lieu de poussier, on aurait uttUeé de la sciure de

f< nous alarmons donc pae. Libre à chacun de passer au crible son charbon, s'il le juge nécessaire ornais nous croyions plus prudent de conseiller aux ménagères qui, par mesure d'économie, jettent du poussier ou de la sciure ('e bois dans leurs poêles de tenir compte r'es conseils de rntrepreneur de chauffafe. mieux qualifié que quiconque pour leur donner des tuyaux Une fumisterie.

Il y a deux jours, un monsieur très bien ne présentait au commissariat de police de la rue Voivire. Il tenait religieusement dans ses bras un petit paquet. Il avait les mains noires et il <tait très pale.

\'y touchez pas, dit-il, n déposant le paquet sur une. table.

Ce monsieur avait trouvé dans un sac de charbon un. un. un ex. plosif (sensation .) u donna son adresse et s'apprêtait a filer comme un zèbre, lorsqu'on le pria d assister à l'examen de l'explosif en quesdba'.ia le petit paquet sous les yeux narras du monsieur qui verdit littéraletnent lorsque- le commissaire, éclatant de rire, ]ui maniputa !'exp)os)f sous te nez. L'explosif n était rien d'autre que )'un des tubes de zinc d'une pile électrique u<-acée charbon et lame de contact, rien ne manquait.

Le monsieur partit rasséné'é et. un peu vexe tout de même.

L'histoire est authentique.

Souhaitons que 1es explosifs recueillis par la Préfecture de police de Paris ressemblent à ee]u;-]à

LIRE t7JOD'r/ DANS

LA VIE RENNAISE

Les adjudications de charbon des grands établissements publics de Rennes. Sait-on bien que rofcTxMe des prix du marchandiscs n'est plus obligatoire ? Au jour le jour.

Attention f. chapeaux, chapeaux Af. le Maire aurait l'intention de supprimer lu boucheries municipales. Autour,du Stade muntcipal.

La vie chère. (Le Goupernff.'fnt et K<M législateurs: quelques chiffres.) Cent trente étudiants en droit 'f l'Université de Rennes, morts pour France, ont été honorés le 14 dcccnr Le centenaire de Pasteur.

L'aide aux étudiants.

Pour notre police municipale.

Dépression.

Les industries provinciales à /*E.rpottnon internationale de Paris en 1924. Latiniame.

La Vie artistique.

La Vie sportive.

Etc. etc.

LA VIE RENNAISE

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1 an 8 fr.; 6 mois: 5 fr.; 3 mois 2 fr. M EMRE UN FEU DE CHEMINEE. Hier M<T .vers 8 heures et demie, un feu de cheminée a éclaté dans un Immeuble situé au amnéro de la rue Armand-Barbès. Mande d'urcence. le Iympathlque et dévoué Mpora] Avril rendit eur tes lieux et eut vite fnt* ')f maitricr le fh'au.

LE RETOUR DE NOS MORTS Le 19 décembre, un train spécial amènera en fare de Hennés un wagon à destination du Département. Ce wagon, qui arrivera en gare de Rennes le 21 décembre & 5 heures 34, contien 35 cercueil à destination des communes de Brie, Cancale, Chevaigné, Combourn. La Dominelais. Dourddin. Erbrée, Fougères, Guignen. Janzé. Louvign-de-Bais, Maure. Médréac, Montautou". Moutiers. Rennes, St-Etienne-en-Cogits. Saint-Gilles. Saint-Malo, SAtnt-Médard-sur-nie. Sant-Servan Thourie, Vignoc.

AU CONSEIL D'ETAT A la requête de la Ville de Rennes le Conseil d'Etat vient de réformer un arrêté du Conseil de Préfecture d'IIta-et-Vilaine en date du 2 avril t9?0 relatif à l'interprétation du traité réglant les rapporte de la Ville et de la Société d'éclairage au gaz.

La Société du Gaz n'est pas tenue de payer le droit d'octroi de 3 fr. 50 sur la houille avant la date de l'entrée en vigueur de l'ave'tant Ju 17 décembre 1920. Elle est tenue de payer le droit d'octroi de 4 francs & partir de cette date.

A L'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

(Section de Rennes)

Peur lea veuvea de guerre

Une réunion aux Veuves de guerre ayant des enfants d-) moins de 14 ans aura lieu, Maison de la Mutualité, rue S&int-Yves. le dimanche 17 décembre, à 9 heures 30 précises.

Objet Inscription des enfants et organisation de l'Arbre de j61. qui aura lieu salle des fêtes du Lycée. le 25 décembre 19B2. à 14 heures.

Les adhérentes de l'U. N. C. qui ne pour- raient assister à H réunion pourront s'ins- crire au siège social jusqu'au mardi matin. 19 décembre.

RENNES IL Y A 50 ANS i 16 décembre 187: ( La pluie ne cesse de tomber depuis près de < ne s'était abattue sur notre région. De tous cotés fi n'est question que d'inondations. La Vilaine a débordé dans la nuit du 11 au 12. Elle a envahi vis-a-vis de l'auberge du Gué- de-Baud. deux. puis quatre maisons ü a fallu opérer le sauvetage le leurs habitants à l'aide d'une barque prêtée par un pécheur La prairie Deslys, les près de Brie les prai- ries Saint-Georges sont submergées.

A LA SUBBËB

D'INSTRUCTION POPULAHRE Lee progrès récente de la télégraphie et de la téléphonie tant fil

Dimanche 17 décembre, à 17 h. 30. a la salle de l'Ecole des Beuux-Art< rue Hoche. NI. Lf Rolland, ma!tre de conférences de physique à la Faculté des Sciences, fera une contérence sur « Les propres recels de ta télégraphie et de la téféphonie sans fil Au cours de cette conférenoe, M. Le Rolland exposera les idées théoriques qui forment la base de.la T. S. F.. il décrira les appareils et les méthodes les plus modernes fut indiquera les applications les plus importantes de la télégraphie et de la téléphonie sans ni. aujourd'hui si nombrfnses et si utiles. Nul doute que devant un tel sujet, traita par un conférencier aussi documente qu'est M Le RoHnnd. un auditoire nombreux vlanne l'écouter.

AU CONSEIL DE QUERRE Le Conseil de guerre s'est réuni hier aprèsmidi BOUS la présidence de M le colonel des Mé!oizes.

Refus d'obéissance et outrages. Refus d'obéissance rébellion outrages et. voies de fait envers un supérieur pendant le service, outrages et voies do fait envers ds agents de J'autorité, port d'arme prohiber t?1s sont les chefs d'accusation qui amènent Thévenot An.dré. du 2' d'artillerie coionie devant le Conseil.

Ces motifs marquent simplement les phases d'one bordée mémora e que Thévenot Ht un soir A f.hprhnurp. Sortant de l'hôpital, décid.' à combattre les fârhejx effets de la diète, il St le mur et vida quelques bouteilles. t,c hasard mit sur sa mute un quartier-mattre de marine qu'il refusa de saluer. Une pr<trouille rejoignit Thévenot dans une maison hospitalière et après une résistfnce trop éner trique.. le détinqunn) se réveilla en pri'i Fouillé, on le trouva porteur d'un coup poing américain. nepnsse présente la dfense de l'accusé qui est condamné à un Il'' de prison.

Un cadeau <t la /n"<'<' A. Emile. plu 25* R. 1. en garnison à Cherbourg, atne de huit enfants remplaçait l'ordonnance du capitaine-trésorier.

En faisant là chambre de la nièce de cet nfneier. A découvrit une chaîne en or avec médaillon. Fiancé depuis trois mois. le jeune homme n'avait pu encore faire un cadeau sa promise. La tentation était forte il v succomba et la fiancée se montra enchnntée du cadeau. Hélas' on rechercha 1e bijon f t'ordonnance dut passer des aveux. Les ren. seiRDements fournis sur t'accusé sont très fa, %,oral-les et le capitaine-trésorier déclare que A. fréquemment chargé de transporter des sommes considérables avait toujours été d'une honnêteté scrupuleuse. L'accusé exprime de très vifs regrets de son acte. A. est condamné à 6 mois de prison avec sursis, Désertion (t l'intérieur en emcs de p<ti.r Grise!huver Marius et Sailot Félicien, soMat? au !rée'iment d'infanterie coloniale, '=n' rcer)nn)).=.f'nup!)bs rie désert i'n ]')ntérifur en tfmns '1e pn)'<- '<aHo' n comnnru deV))nt)<'rn!<)dfc'nff)'f;.))nv)'<df)ui')ft ')<'nt"r

EN PASSANT

Une question de réparations.

Vous connaissez tous la rue la plus mal pavée de Rennes. Je veux parler de la rue de Brest.

Je n'entreprendrai pas de la décrire j'y brtterais ma plume.

Mais, ne croyez-vous P"s. puisque l'on procède à la pose de canalisation d'égouts.'que le moment serait birn choisi pour aplanir cette rue et la paver proprement Il en fut question. avant ta guerre; il ne faudrait peut-être pas LE PtETON DE SERVICE.

A l'ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DBS JOURNALISTES RENNAIS

La soirée du M décembre

Nous donneroue bientôt le programme complet de la soirée qui sera donnée le samedi 23 décembre, au pron de la Caisse de Secours de l'Association

En attendant que ce programme soit déflnttivement axé. nous p.voM le plaisir d'annoncer qu'avec t'aimable autorisation de M. Laurent-Boutau. quelq).eb uns aes éminents artistes du Théâtre Municipal voudront bien nous prêter leur concours rehaussant ainsi l'éclat de cette soirée de bienfatsance. CONCOURS DE COMEDBE Le cercle dramatique à Rennes-Comœdia » est heureux de faire connaître qu'il met en compétition un prix annuel de 150 francs. Ce prix sera décerné à Fauteur de la meilleure comédie inédite en un acte remise au cunu'c de lecture de « RenMs-ComoBdia avant le l'r avril ]923. Ce concours est ouvert à tous les auteurs n'ayant pa;' eu plus de deux actes joués sur une scène régulière. Les conditions du concours paraîtront dans le numéro de Janvier de L'BMM' TMdtrat bulletin ofacifi des sociétés d'Art dramatique de l'Ouest. A toute demande de renseignements jôindre M centimes pour frais d'envoi du bulletin, S'a- dresser à M. Jean Guihéry directeur artistique de Rennes-Comoedia » 23, place Ste- Anne à Rennes.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS: AMtcu RBtMM. –tet cartes de r<Tell!on pournmt être retirées demain dimanche n décembre, de 11 heures & midi, an slêge, Calé du Cinéma, t. rue St-ïvec. Prix banquet et bal, 8 tr. Axoma MtUTÀiRm DU 7t*. La r&mion des anctej)a mUitalrm du 7le R. L aura lieu le dimanche n décembre à B h an <<;) mttn foM

Mouché, rue de Nantes M.

Tous les camarades ayant fait partie de ce rétttment sont instamment priés dT assister Ha y trouveront le meilleur acoueU.

SodtTE t'ETt'DES ET D'ACTIONS ECO!<Ott)QOEt. La Commission sjectaJe nommée par le Comité et charge par lui de préparer les statuts de la Société de Recottructton Economique de la Bretagne, se réunira ce matin. samedi te décembre. 3 to heures du matin. salte de la Chambre de Cr-mmerfe (Hat)e-aux-Tot)ee\.

Elle examinera en outre, parmi tes projets Présentés quels sont ceux qui dotvent retenir immédiatement l'attentton rt faire t'objet d'une étude approfondie en vue de leur réa.)iaat)on. Nota. Les demande:, d'adhésions à la Société n Etidps c: d'Acttons Economtquas ou de rensetanements peuvent être adre-es au président. NI. rn'aud. minotier à Redon, ou au secrétaire, M. tamry. industrie), route de Lorient, t Rennes. STMHftT n -\US f)r.S EMPLOYes DU CoMMCRO! tT M .iNDMTRiE. Les syndiqués sont convoqués t iassemh! r<n'r.-)ie qui se tiendra le dimanche t. d<-fm).r il heures pféfises. au siège, 6, rue Martcnnt .nrc obOMtotre.

Les a<)h.- sont spe<-)a)tment invite: a la Ch. Bodtn. profencur a la Fa.rnjte de nr it. qui sera dnnnee. 6, rue Martenot le mcme j..nr. a M heures 30 pr<ci'.<-s. AMICALE n <-tnm Et.tvc. DE L'ncnLZ T.;Mt nu Lv TotTt 0 A) vERCKt. Nous rappelons & tous les nnclens élèves et amis de renseignement libre de que la section de Tomsatnts et des Sacrés-Cœurs tatt célébrer demain une messe solennelle en musique, à 9 heures 55. en l'égUse parotsslaJe de Toussaint$.

Nous les y renvions & venir nombreux témoi6'na!)t aiu'! )fnr ntaehement à t'école libre et leur reconna)<n"" pnvprs leurs mattres.

L'apre'-n)x' A 4 heures 90. dans la salle de la rue du Cojomt.'er. 7. une très intéressante séance récréative !rn donnée par le groupe théatra) df la Tour d'Auvergne MM. A. Ribot, J. Goupt) P. Janvter, J. Gutbout, J. Badter. H. Monnjer A. et G Vallée, L. FouHtet. etc.. etc. Au programme L'Espion, drame de Marjfnerite Atotte de la Fuye. Partie concert, et Un ('lient !<'rfftf.r. comédie de Georges CourteXne. Il reste pncnre quelques bUtets à prendre. Qu'on .<-f hâte. Le? personnes qui en désireraient sont prises de s'adresser dès aujourd'hui à l'école du t'nu]evard de la Tour d'Auvertme, M. ou t la sacrlstle de Touf.mtnt:'

EGLISE SAINT-GERMAIN, Dimanche 17 cour.int. 3* dimanche d, l'Avent, 4 il h. 30, meMe ha en musique.

)'(-n<: C'Xn Messie, cantique: Koratf (Prière de l'Avent); c"<M Dei, pour soprano. G. Leroy Mme Le Gal-LMsaUe; Sortie, grand orgue, Th. Dubois.

EGLISE SArNT-ETtENNE. Dimanche 17 décembre. à il h. 30, meSse baisse en musique avec le concours de Ni. Cabane), m prix du Conservat&ire de Paris. Il* basse du Théâtre de Rennes. nornte co'tt. chœur avec sott: solo M Morfoiscie! Pater %'osier Xcdermeyer! M Cabanel; 0 afu(f;r«. chœur avec soli; solo M Bïtand 0 Sacrum Confft-tutn Beêsau: M. Cabane!. A KOTRE-nAME. Dimanche, pendant la mesM de neuf heurff M. C..A. Co))tn fera entendre, au grand orgue, te!, oeuvres suivant(% Can:on<! aans ta tonalité cr<'oortfnn<, Léon Boettman ()WH697); Pastorale, CeMr Franc)) ()8M-MM) Domine non «cunaum. César Franck offertoire pour les temps de Pénitence transcrit par A. Dodement.

LE CONCERT DE DIAtSCHE AU THABOR. Voici le programm.' uu concert qui sera donné par la Musique du t] R au Jardin des P!Mtee. de 15 à 16 heures, le dimanche 17 décembre

I. Le Trou6adottr, pas redoublé (Sellenick); n. Rn&<tt<! (Gillet, Ht. N<p fantafele sur npArpttp dp Danquett- IV, La C«atM. val''t- avec tambours et clairons (Petit)

M r/J_-0/ËE AU TuCATEE. Ce soir, samedi. '.«tooue du tfoutfn. avec M. ChasMi. dans le rôle de Mériter et SoUveryn dans ce:ut de MarceHne. On a refuse tant de monde lors de la première représentation de cet outrage, qu une satte archl. romble est a prévoir pour ce soir et d'autant plus Tte le prix des places a été matqtenu au- tarif or. tnatrc. Kou*. disons rhat)Ue jour au public Lou<M.vos place, et Il se trouve des pêronnes qui ne Mirent avoir des billets le soir .ttx tfUtchete.Tant pis poer elles, ce n'est ))t's taute '<' tes prévenir qu'U est prudent de louer. XotM ne saurions trop recommander aux personnes qul veulent assister g cette belle repré5enta )on. d'aller dft ce matin il )a location. D'mnn en mttnée également Mne comb)f assu rée, on jouera Mtoon avec Mtle Dete&tuze. dé Opera-Comtft'te.

Toutes le. famtXe" vnlent Wf'7non et c'est prertsement pour Mt)fa)re nu déstr d<:< fam)Uet que M Laurent Boutau a nfnché cet ouvrage en matlnde ceux qui n'auront pas loue. ne trouveront [t9 de p]acet.

En aotr. dimanche )a ffM; < Jot/e la cohue aux guichets têt encore oenaine. louez donc vo tMaceb.

Pour ce. rpnroaentattoM. la tcca.tton est ouern'p' to heurts il 11 heures, sa= C:ftM<THttTM (M. boulevard de La Tonrd'Andî'he- h. matinée = P'ttf drame.. Le Canard en LES MALHEUREUX Nous avons reçu hier d'un généréux anonyme la somme de 50 francs. Nous In remettre & cette pauvre femme, mère de trois enfants, dont nous avons signalé la détresse à nos lecteurs. ETAT.OIVIL DE RENNES

!5 décembre. Néant.

Dt.ctt

<J Auf)Mt)ne Detahaye. )n!tttutrtco. célibataire.. Ils ans, faub. de l'arls, Convois mortuaires

du samedi 16 décembre ion.

8 heures Mme Cictafre. Hôtot-Dteu &t 8 heure, Mme Dauvergne, rue de l'Alma, St Touseaints. Est.

10 heurt', M Janvter, faubourg de Fougères. 88. St-Laurent cimetière de St-!tMen-)e-Grand tO heures M]ie Le Gotf. Hôtel-Dieu, Nord, Il heures M. Morin. gare de l'Etat, ToussatnM. _Vorja'< Leane Ange, cultivateur au Chéne-Mtcautt. et Lepatte An&)e. cmttvatrice iL la Quinte; Duc)os Constant, cultivateur il la Martols, et Chevalier Anae-Martc. cuntvatrice à la Cerberdiere: Ducios eJan-lfarte, cultivateur à la Marto, et BatfUats Anne<Uarie. servante à FouUlard.

Décès. BIandtn Jean-Marte, m ans, marié, cultivateur A ta Ptardais; Breard Etienne, 3t ans, marie, bûcheron, à la Bretonnière: R<)pesse Benrtette. 2 mois, t la Mare-Gascuer; Boullier Albert, 87 ans, marte, courtier en bestiaux, à la Villeneuve.

AU SUJET DU CLASSEMENT

DES CHEVAUX ET DES VOITURES Bon nombre d'agriculteurs se plaignent non sans raison du dérangement occasionné par les opérations de classement des chevaux et des voitures qui coïncident souvent avec les grands travaux du sol.

Le Syndicat Centrai des Agriculteurs de France s'est ému de )purs doiéanres et a demandé aux ministres de )'Agricu)t'jre et de la Guerre s'il ne serait pas possible de simplifler ces opérations sans nuire aux légitimes intérêts de la Défense Nationale.

Le ministre de la Guerre a fait connaître au Syndicat Centrai que pour donner satisfaction arx agriculteurs dans la mesure du possible, il a prls certaines dispositions per-

mettant de réduire au minimum les chargea imposées de ce chef aux cultivateurs. Il a. Jonc déposé sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant

1« A n'exiger la déclaration obligatoire que tous les 2 ans pour les tous le* 4 ans pour tes voitures

2° "A ne ctMser les voiture ..ttetees dans chnque corr.mune que tous les ans Ces dispositions seront bien accueillies paf tes cultivateurs qui souhaitent ardemment que ce rojet de toi soit rapidement vote par le Parlement.

AUJOURD'HUI. Au Sévtgné-Palace Cinéma. soirée à 20 h. 30 précises.

ATTETIO-: AU CYLINDRE A VAPEUR. Le maire de la commune de Vitré prévient le public que le cylindre à vapeur fonotionnera sur le territoire des communes de Pocé-ies-Bois et Batazé sur les chemins de grande communication na 34: la Hunaudiere probablement le lundi 18 décembre; n* 108. la Mare et l'Etang, du mardi 19 au sa,. medi 23 décembre

AU THEATRE MUM'PAL Le ?2 décembre iL '20 h..30, la tournée Piras donnera au Théâtre municipal Miss Brtd</e<. vaudeville militaire fantaisiste en 2 actes et Retour de Biribi, comédie en 2 actes. Prix habituels des tournées.

CLASSE 1900. Les camarades de la classe 1900 sont prié- df se réunir te dimanche 17 courant, & 'j henres du matin, au restaurant Rozé. place de l'Eventail.

A L'AURORE. Dimanche à 9 h. 30. au Pa. tronaRe. route de Lavai, séance d'entraîné. ment.

ChaMtmbeuft

REMISE D'UNE MEDAILLE t)HU\\K)'R. A l'occasion de la remise à M. Marquet. cantonnier chef de 1' classe, de la médaille d'honneur du service vicinal, une réunion des cantonniers de la circonscription s'est tenue à Châteaubourg le vendredi 15 décembre. réunion dont le caractère a été rehaussé par la présence de M. Langouet, l'actif et sympathique conseiller fnërat et de plusieurs fonctionnaires du canton.

Apres hommage rendu par NI. le Conseilter général et I.ec.ecq. opent voyer d'arronditsfment. aux méritais f). '\t a. ta direction éclairée de NI. l'aient voyer principal Brunet et i la coopération dévouée accordée à l'oeuvre ardue de remise en état des chemins. par tes cantonniprs. trrâce 1 laquelle ces travailleurs participent à l'honneur fait & leur chef, la médnijte d'argent a été épinglée sur la poitrine de M. Marquet par .NI. l'agent voyer d'nr.'ondisepnient.

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Le DiÏemne de M. AM!OT Pourra-t-il term!))er sa Mct)e ?

PLUS QUE 2 JOURS

Le grand Optometritte craint devoir remettre

UN GRAND NOMBRE DE PERSONNES

Quatre journées se sont écoulées et beaucoup de monde a continue à consulter M. AMIOT pour ses yeux.

'Je me suis trompé, dit le grand Optometriste. je croyais pouvoir soigner tout le monde, vais continuer et talre de mon mieux. '°"'

Nous demandons & M. AMtOT) Etes-vous toujours convaincu que dix pour cent des gens qui viennent vous voir n'ont pas besoin de lunettes ?

Oh oui. répond le grand Optométriste. Je pourrais en juger d'après la quantité; mata vous devez admettre que presque tous ceux qui viennent me voir estiment qu'il manque quelque chose à leurs yeux; toutefois, ceci ne doit pas être pris comme une proportion pour l'ensemble de Rennes, beaucoup pensent aussi que leurs yeux sont en bon état. ils ne viennent pas, ceci est très regrettable: s'ils ont quelque doute, qu'ils viennent me voir, je ne demande rien pour les consultations.

HATEZ-VOUS

M. AM)OT altend énormément de monde samedi et dimanche. les visiteurs le quixpront sans qu'il eut pu tout terrr,iner; que l'on se hâte donc d'aller le voir tut le matin, ''ar tous ceux qui ont été en contact avec lui. reconnaissant en lui un réel bienfaiteur. .ont convaincus de son talent et de son désir d'aider Rennes autant que possible dans cette délicate question de la vue.

Ne manquez pas cette chance extraordinaire d'avoir vos yeux examinés sans frais par De 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

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BAL DE L'AMICALE LAIQUE. L'Amicale laïque offrira un bal à ses membres honoraires et ses membres actifs le samedi 23 décembre courant, 8 21 heures, à l'Hôtel de Ville.

Les sociétaires sont priés de vouloir bien retirer leurs cartes d'entrée aux conditions tiabituelles, à l'école Saint-Léonard, le jeudi ïïl décembre, de 19 h. 30 à 21 heures. LA FONDATION COGNACQJAY. Nous avons appris par l'Ouest-£clair de jeudi dernier qu'un prix de 10.000 francs, ae la fon•lU'on Cognacq-Jay, avait été attribué ù M. Boucard, employé aux chemins de fer de l'Etat, demeurant boulevard Thiers à Fougères

Ce prix est accordé aux père et mère, vi- vant ensemble ayant cinq enfants légitimes et n'étant pas 'encon» âgés de 35 ans. Nous nous sommes rendus chez M. Boururd pour le féliciter, nous n'avons pu le voir depuis le mois le novembre il habite près de Paris où il a été nommé.

MESSE EN MUSIQUE A N.-D. DE BONABBY. Dimanche 17 décembre, A 11 h. 3(1, une messe en musique wra cOW'brée à N.-D. de Bonabry, a.u protlt de l'orgue.

Plusieurs membres des plus quallflta de la société symphonique se feront entendre. M GenJrot exécutera au violon, YAndaui? de la sonate en sol de Cervetto. -NI. Vitu chantera YAgnut De' de Bizet. MM. Le Songeur et Cabot joueront le duo 0 Salutaris pour nOte et hautbois, de Armand Dufour. CLASSE 1323. Les conscrits de la classe 3923 sont priés de se réunir demain dimanche au Cheval Blanc, rue de la Forêt, à 9 h. 3ù, pour la constitution d'un bureau.

Un groupe de contenté

ŒUVRE DE SAINT-LOUIS DE GONZAGUE. C'est demain dimanche, en matinée, a J7 heures, que sera donnée la première représentation du Loup Blanc •, pièce en 4 setes. d'après Paul Féval.

Cette soirée promet d'être très intéressante, tant par l'interprétation que les décors et la mise en scène qui seront des plus soignés. Une deuxième représentation aura lieu lundi en soir*«. à 80 heures très précises.

Louvlgné-du-DM*rt

MUTILES. REFORMES. VEUVES DE GUERRE. La Société fait oonnaitre A tous lea mutilé» réformes, veuves de guerre, service auxiliaire, service armé. titulaires d'un titre de pension, l'avantage qu'ils ont il. en faire partie. Par ses renseignements précis, la Société a pour tache de défendre leurs intérêts et revendications de toutes sortes, etc. La prochaine réunion générale aura lieu dimanche 17 décembre, à v heure* du matin. la Mairie de LouMgné.

Ordre du jour cotisation, rapport moral et financier ainsi que remise de carte d'identité remplaçant le certificat de vie notarié. Les sociétaires devront remettre, il leur arrivée leur livret de sociétaire ou leur convocation individuelle au secrétaire. Toute absence non motivée sera passible d'une amende de francs.

La Société prie M. Papallle. demeurant & I.ouvifmÊ. de vouloir bien accepter ses plus \ifs remerciements pour le don fait il. celle-ci. L président I. Couillard.

St-Etlennt-on-Ooglet

UNE COLLISION DE VOITURES. Ange .Leporcher, négociant à la Bagotterle, conduisait 5 personnes dans fa voiture au bourg de Satnt-Etienne lund' dernier, lorsqu'à l'entrée du bourg, vers 18 heures 15, en face du débit Coupé. Il croisa plusieurs voitures. il en aperçut deux qui étalant éclairées, mais il y en avait une troisième qui ne l'était pu. l^porcher alla en plein dans l'autre votture. Un choc se produisit entre le merchepied de l'une et la roue de l'autre il fut projet violemment à terre et ressent encore de fortes douleurs dans le côté droit. L'autre voiture appartenait à Louis Lemartô. de la Fostaia. Le» voiture* sont emdommagées.

La gendarmer!» a ouvert une enquête.

MARCHE ET FOIRE DE QUINZAINE. CHANGEMENT DE JOUR Le marché et la foire du lundi 25 décembre, colneldant cette année, avec la fête de Noél, sont remis au l«ndemK.in mardi. 26 déi «mbre.

MENDIGOT. La police de notre ville a ml* en état d'arrestation un sieur Pierre Pélissier. qui mendiait dans les rues de notre ville .en simulant une Infirmité. Pélfssler est Agé de 45 ana, originaire de Saint-Didier-laSauve (Haute-Loire) et a déjà été condamné. LES BOULETS EXPLOSIFS. Un de nos lets de charbon suspects avalent été trouvés par Mme Rouillé, dépositaire de journaux. Nous connaissions le fait mais ne l'avion* pas sijrnalé. les renseisminents pui.*és il. bonne source nous ayant appris que ces boulets, attachés par un ai de fer. ne recelaient rien de dangereux.

L'encin n'était constitué que par 1eux inoffensifs houlets d'ant.hracite, un petit morceau de fil de fer et auelques grammes de verre fondu.

Baln-de-Bretagn»

DOUBLE ACCIDENT. Comme M J.-M. Birhnmme pâtissier, demeurant rue du Pont Saint-Prrç. en Granri-Fougerav, revenait du marché de Bain. en camionnette au^Tnobile. il rencontra, sur la route, Près du village du Bas-des-Landes. un troupeau revenant de pâture

La camionnette heurta une vache qui traversait la route. La voiture eut aa direction faussée et subit der avaries nsser &•'̃] eus*. putsqu'estimr#s tiOO francs par M. Rlchommf. F-n ourre lez voyageurs furent quPlque peu contusionnas.

La vache appartenait h M. Denis, qui menait son troupeau ten«nt son cheval par la crinière Ce cheval occasionna, quelque* mèIres plus loin. un autre accidenrt à M. Lecierc. de la Mare des Jas. on r.rand-Fouger«jy.

Laillé

VOL DE BOLS. M U>m Herthau.1. marchand de bois d Lors-SUT-F;oulogne (Vendée) en arrivant aur l'exploitation qu'il mène dan? la forêt de Lnlllé, le 13 a'-cïmbr*. vers 7 h. 30 le matin, constata qu'un lut de rnts en boix lui avaient été volé.:

Ces rais nvniMï* M. l:it*sei» m dépôt sur le bord ci£' la route .• Mnire* ils furent vraisemblablement enlevés par un charretier qui prit même la précaution de choisir les meilleur?. NI. Bertnand a non*; plainte a la gendarmerie.

LE PROGRES RIR4L

JOURNAL PROFESSIONNEL MENSUEL DE6 AGRICULTEURS DE L'OUEST

est en verne dnn« torte? les communes rurales d'IUe-et-vilntne. chef les dépositaire de journaux.

YFF1NDIO

UN CHASSEUR MALADROIT Le 8 courant, Mme EveiUard, née Rosais, 1 âgée de 66 ans revenait du village de SaintBarthélemy où habite sa fille, quand en traversant un champ elle entendit un coup de fusil à une quanntaine de mètres, et au méme moment elle reçut des graina de plomb dans diverses parties du corps et a la main droite.

Un chausseur qui venait de tirer sur un lièvre et qu'elle reconnut pour être un sieur Courcier, ne parut pas s'apercevoir de l'accident et malgré les appels de la victime continua sa route dans une autre direction. Péniblement Mme Eveillard regagna son domicile sis à la Hamelinais, en Iftendio, puis s'alita. M. le docteur Blancard lui a prodigué ses soins et fait des points de suture. La Gendarmerie a ouvert une enauête.

POUR LES FÊTES DE 1923 Nous avons publié voici déjà quelques semaines une note montrant l'utilité de la création d'un Comité chargé de préparer pour l'été de 1923. des journées, voire même une semaine de fêtes au début de la saison. Depuis, cette idée a été reprise et développée par d'autres et nous avons le plaisir d'enregistrer la communication ci-dessous que nous adresse l'Union Commerciale et Industrielle de la Côte d'Emeraude. t Désireux de répondre à l'appel de la Presse, le Bureau de l'U. C. 1. décide d'entreprendre la tache très ardue et cependant si naturelle de grouper toutes les bonnes volontés et de tenter la création d'un Comité des fêtes intercommunal.

« A cet effet, une réunion aura lieu le samedi :3 décembre, à 17 heures précises,

Y eont convoqués, les représentants de tous les groupements sportifs, de toutes les sociétés et de toutes les diverses associations régionales.

Que Saint-Malo. Saint-Servnn, Dinard et Paramé-Cancnle veuillent bien s'unir dans une collaboration étroite, et le Comité pourra offrir il ses hôtes d'été des fêtes dignes du bon renom de la Côte d'Emeraude.

Pour le bureau, le Président

L. LEFFEVRE.

Cet appel s'adresse à toutes les bonnes volontés de la Côte d'Emeraude nous ne doutons pas qu'il soit entendu et que le 23 décembre on jette les bases de tout un programme d'action pour l'été 1923.

ARRESTATION. Sur mandat d'arrêt du juge d'instruction de Saint-Malo. pour obus de confiance, la gendarmerie a procédé hier à l'arrestation d un nommé André Nouvel, livreur à la maison Bastus. de St-Servan. Nouvel a été écroué à la Victoire.

CONSEIL DES PRUD'HOMMES. Des élections pour compléter le Conseil des prud'hommes auront lieu demain dimanche à Saint-Malo. St-Servan et Paramé. Les candidats sont MM. Mounier, entrepreneur à St-Malo, pour la 1™ catégorie, et Droguet. tapissier à St-Servan pour la 3» LELIEVRE NE COURT PLUS. Lelièvre. dont nous avons relaté les derniers exploits dans les communes de La Fresuais et de La Gouesniére, vient d'être arrêté par la gendarmerie de Pleine-Fougères, région ou il avait opéré précédemment avant d'être arrêté une première fois à Saint-Père.

AU DISPENSAIRE ANTITUBERCULEUX DE SAINT-MALO. Les membres du Comité font appel à la générosité de leurs concitoyens et recevront avec reconnaissance leur offrande pour l'arbre de Noël des enfants soignéa au Dispensaire. Les personnes charitables qui s'intéressent à l'oeuvre sont priées de remettre leur contribution en nature ou en espèces, soit aux dames patronesses, soit au Dispensaire, le matin, de 9 heures à 11 h. 30. Les membres du Comité leur adressent par avance tous leurs remerciements.

SOIREES THEATRALES. L'Amicale des Anciennes Elèves des Ecoles publiques de St-Malo. donnera, le mercredi 20 et le vendredi 22 décembre, deux représentationa au théâtre Municipal.

Le programme comprend une partie concert avec orchestre et deux comédies en un acte La Consigne est de ronfler, par E. Granaé et Lambert-Thlboust; Le Mari d'Hortense. par Antony Mars.

Tous les sociétaires de H. à P. compris, recevront leurs cartes d invitation pour la première séance: ceux de Q à Z t de A à G, pour la seconde.

Quelques places restant disponibles, on pourra se procurer des cartes, aux prix de 4. 3 et 2 francs, au début de chaque soirée.

8alnt-8erv«n

LE TROU DE L'AVENUE WILSON. La ville de Saint-Servan fait actuellement un effort méritoire pour rendre propres les abords de l'excavation creusée en bordure de l'avenue Wllson. où l'on jette des décombres de toutes sortes.

Il n'est plus permis maintenant de jeter les décombres du côté de l'avenue, mais seulement du coté du chemin conduisant au Moulin-Blanc. Les bordures du trottoir sont surélevées et chaque bout du trottoir on a disposé des poteaux pour empêcher les véhicules d'accéder par là au dépôt de décombres. Avec la bonne volonté de tiius, on espère ainsi rendre ce coin plus propre,

ETAT-Civn,. Nal'tance: Annick de StMelenc; Lucieun* Trtvily: Madeleine Martin. Décè'. Relne Richiira en religion Sœur Thfrése de l'Entant Jésrjs, ,U ans, communauté cks ChCiies.

Dinard

CONSEIL MUNICIPAL. Le conseil municipal de Dinard se réunira la mairie, dimanche 17 décembre, it 9 heures 30 du matin. Ordre du jour Jocntion des terrains d'avinlion protestation contre l'uugmentation rlu priij^vinicnt sur le produit des joux transport dos pierres de tniLie (vote d'un complément de '.i.OOO francsl demande de M. Picavet, vétérinaire rapport de In commission de la voirie dlpuc de Snlnt-Enogat acquisition fies terrains du Port-Blanc acquisition des terrains de la Corbinais achèvement de la clôture du PoruBlanc; extension de l'éelnirapf public abattoir tout-à-1'egoût (achève.ment du 1" lot).

CHEZ LES COCHERS Nous apprenons que M. Delabarre. président de la Chambre syndicale des Cochers du canton de Dinard. vient de donner sa démission de président et de membre de la Société.

loyers DêrttAKM formalité* admlntstr. eu: Ecrire I rinnl'KcUtir. rmielg Jnrld.. Il tr. uund. ou tlmh

OANOALI

AU .CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil Municipal s'est réuni dimanche 10 décembre, a 9 h. 30. «ous la présidence de M. Dumont, maire.

Clmetiire. Le Conseil approuve le décompte des travaux d'agrandissement du cimetière, s'élevant IL la somme de 37.242 fr. 73 et autorise le remboursement du cautionnement versé par l'adjudicataire.

Il approuve également le plan d'aménagement de ce nouveau cimetière et fixe li prix des concessions perpétuelles comme suit Pour un emplaceme it de 2 mètres carrés, 400 fr. de 4 mètres carrés, 1.000 fr. de 6 mètres carrés, 1.800 fr. de 8 mètres carrés, 2.800 fr.

Prix applicables à l'ensemble du cimetière, lors de l'ouverture du nouveau et un mois après l'approbation préfectorale Liste électorale. M. C'olard est désigné pour la révision de la liste électorale et MM. Prenveflle et Courain membres de la commission chargée de statuer sur les réclamalions..

Congés supplémentaires aux écoles. Sur ]a proposition du personnel ensignant. le Conseil émet l'avis que les six jours de congb supplémentaires accorder aux écoles publiques soient répartis de la manière suivante 4 joura au début des vacances du janvier et 2 jours au 'début de» vacances de Pâques. Un crédit de 500 francs est voté au Comice agricole, en vu de l'organisation d'un concours à Cancale en I9i3.

Une subvention du 100 francs est allouée au Syndicat d'Initiative de Cancale. Le Conseil émet là vœu que les travaux de réfection de la jetée de l'Bpi soient commencés au plus tôt

Transport des colis. Il émet également le vœu que la Compagnie des Chemins de Fer de l'Etat traite au plus tôt avec un correspondant pour le transport des colis et marchandises entre la g'.re de La Gouesnière et Cancale et réciproquement.

Tramways Bretons. Des félicitations sont votées par le Cons3il à l'administration séquestre et au personnel des 1. B. pour l'activité et le dévouement dont il') ont fait preuve au cours de je saison estivale dernière.

Eclairage de ia Roche Hamon. Les péfiVijmna avant riamnnslA VAr!,Airftt7A Ha lA CAle

miner cette demande.

Classement de sites, Le Conseil décide de demander le classement comme sites pit- toresques, de la pointu îles Crollea, de cellea du Hoc. des Rimai .is et du Grouln, ainsi que du chemin de roi.de numéro 56, entre la pointe des Crolles et L.e Grouin. ♦

SPECTACLES. Ce soir à 20 h. 30, séances au Cancale-Clné-Palace, 106 épisode de l'Orpheline.

RETOUR DE NOS GLORIEUX MORTS. Jeudi après-midi sont arrivés a Cancale. venant d'Orient, trois cercueils contenant les restes glorieux de trois marins du pays dont les familles habitent le port de la Houle. Ce sont Lecour Eugène, Opoux Sodsguet, mort au champ d'honneur le 1er novembre 1915 à Seddul-Bar (Turquie), Girard Jules, mort au champ d'honneur le 17 décembre 1918 à Constantinople, dont les obsèques auront lieu aujourd'hui samedi 16, à Cancane pour Lecour a 8 heures 45 et pour Girard à 9 heures 30 Letimonnier Auguste, disparu en 1915 aux Darùannellas, dont l'inhumation aura lieu lundi prochain 18 courait.

Nous présentons aux familles de nos chers disparus nos plus sincères sentiments de condoléances.

NECROLOGIE. Nous apprenons la mort de Mme Crolard, âgée de 79 ans. mère de M. Crolard, capitaine au long cours et conseiller municipal.

Nos condoléances à la famille. Dol SEANCES RECREATIVES. Nous avons dans un de nos demie/s numéros, donné le programme des deux séances récréatives qui auront lieu nu patronage Saint-Samson demain dimanche 17 décembre et mardi 19 décemlire, e 8 heures du soir.

L'orchestre symphontque Salnt-Sainson prêtera Aon concours à ces deux soirées et exécutera les morceaux suivants Marche des pécheurs français Ouverture de la Poupée, de Nuremberg pendant la saynète Militaire, la Mareenian*! Retraite-Marche. Sambre et Mftûse. les Saltimbanques, la Marche Lorraine. Enfin, au lever de rideau de la Nuit de cristal, le célèbre Largo d'Haendel. ETAT-CIVIL. Nalssancei. Marie Métairie, rue de Paris; Paulette Rubaud, rue de Rennes. Dict,. ^Francis Fauvel. rue de Rennes 3 sematnes bfarte Vint. marin, époux de ROsale Cùarpontier. rue de Dlnan. 6» an». Tremeheu0 OBSEQUES. Lundi dernier, furent célébrées, à Trémeheuc, les obsèques de M. Morvan. instituteur en cette commune. Avant le transfert du corps au Tronchet où M. Morvan avait exeroé, M. Oz ouf, inspecteur de l'enseignement primaire A SsainiMalo et M Buan. directeur d'école a Combourg, retracèrent avec éloquence la trop courte carrière du défunt.

Au Tronchet. une assistance nombreuso de parents, d'amis et d'anciens élèves accompagna. Jusqu'à sa dernière demeure, cet excellent maître.

M. Portier, instituteur au Tronchet, prononça quelques mots émus sur cette tombe si prématuréme.nt ouverte.

Nous prions Mme Morvan et ta famille, d'agréer l'expression de nos condoléances.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Dixax A la suite d'une discussion, dans la rue du Petit-Fort, Yvonne Le Balliner, 25 ans, a donné une giffle, plus un coup do routeau a son ami Auvret. Age de 39 ans. Deux mois de prison. Défenseur M» DoranSep,UNCoET. Morel Louis, 19 ans, cocher Plancoët. est not.\ comme une forte tête. Il se présente, d'ailleurs, devant le tribunal avec arrogance.

Ces temps derniars, 11 voulut pénétrer, avec quelques camarades, dans le débit Lefundré, qui était fermé et brisa la devantuLe tribunal lui Inflige 8 jours de prison et 50 francs d'amende pour bris de clôture. plus 15 francs d'amende pour dégâts causas à la propriété d'autrui. AU THEATRE. On annonce, pour le 25 courant, la représentation de La Fille de Mme Angot, par la troupe de MM. Charnaud et Mertz.

Taden

ERREURS A RECTIFIER. Dimanche dernier. à Taden, la crntt de la Légion d'Honneur fut épingles sur la poitriile de M. J.-M.

Heuzé, par M. le docteur Banofet, chirurgien en chef de l'hospice de uinan, délégué par M. le Ministre.

A cOté du nouveau lésionnaire, se tenaient sa femme et sa nièce.

Sous le bénéfice de ces rectifications, le compte rendu de la cérémonie qui a été donné clans L'Ouest-Eclat. est exact

LANOUEKAN

VICTIME D'UN EBOULEMENT Au Quinter,en Langutnan, M Joseph Georgelln, 41 ans, entreprend)'' au Hongrais, même commune, tirait du jnble dans une carrière appartenant à M Dcuard.

Subltemcnt, un gros Poe de terre et de sable se détacha et torr.ba our Georgelin, qui eut la poitrine défroncée

Lorsque ses camarades l'eurent dégagé, il respirait encore, mais il expira quelques instants acres.

UN TAMPONNEMENT

PRÈS DE SAINT-BRIEUC Trois employés blessé»

Saint-Brieuc. 15 décembre. (De noire rédacteur briochin). Un tamponnement s est produit vendredi matin, sur la ligne SaintBrieuc-Pontivy, à 4 kilomètres de la gare de Quintin, presque en face la petite halte du Le train de marchandises 5321 a été heurté à 10 h. 34 par la machine haut-le-pied 23-372 à laquelle était accroché un wagon où avaient pris place trois agents du réseau, de la gare de Saint-Brieuc, MM. Aubry, chef de train Leroux, wagonmer, et Boulard, conducteur. Sous la violence du choc, quatre wagons du train tamponné déraillèrent. Dans le fourgon, les occupants furent blessés, mais heureusement sans gravité. M. Aubry a été le plus atteint, il a eu la. main droite coinoée dans la porte. Un de ses camarades porte une légère contusion à la main gauche et l'autre une blessure au coude gauche

Les secours ont i'té promptement organisés par M. Adrten Le Hardy, qui s'est rendu ausltOt sur lee lieux de l'accident.

Tous les trains réguliers ont pu passer grâce aux dispositions prises.

DEUX ENFANTS BRULES YIFS A Ohamazé

Le lundi décembre, Mme Mahier, née Marthe Goupil, 32 ans, cultivatrice au Grand-Bru- nesac, commune de Chemazé. s'absentait de sa cuisine en laissant sa petite fille. âgée de 4 mois, assise dans un fauteuil, près de la cheminée, où il y avait un peu de feu. A son retour, quelques minutes après, elle vit sa fillette dans les bras de son père qui l'avait trouvée tombée dans le foyer M. le docteur Cahour, de Château-Gontier, fut appelé à donner ses sain? la fillette dont l'état S'aggrava et elle décédait quelques jours après l'accident.

Les obsèques de la petite Mahier ont été célébrées au milieu d'une population qui tint à prouver aux infortunés parents, qui jouissent de l'estime générale, la part qu'elle prenait à leur malheur.

A Renazé

Un incendie, qui a causé la mort d'un jeune enfant. e«t survenu dans une roulotte de nomades Installée sur la route de La Chapelle-Hulln,

Dimanche. vers 18 heures, 1e nommé Victor Brancard, âgé de 11 ans, chaudronnier ambulant, partait avec sa femme, laissant dans la voiture trois enfants, âges de 4 ans, 2 ans et 8 mois. Le poêle était éteint. Une lampe Pigeon, seule, était allumée près d'un lange qui séchait.

En sortant du bourg, où ils T«nai«ot de faire leurs provisions, les époux Brancard virent leur roulotte en feu; avec des habitants de Renazé, ils se précipitèrent au secours des malheureux enfants; les deux aînés se trouvaient sur la route; ils étaient, tant bien que mal, descendus de la roulotte enflammée. Mais le petit Eugène, né à SainteGemme (Deux-Sèvres), le 22 mai dernier, avait été carbonisé. Les époux Brancard sont désolée en plus de la perte de leur dernler-né, tout a brûlé mobilier, literie et leur* modeste avoir. Rien n'était assuré.

MOUTIERS-AU-PERCHE

UN ACTE DE SABOTAGE M. Luthon, mécanicien, conduisais le au way de Longny Q la Loupe loraque, en arrivant 4 la halte de Mouttero, au hameau des Grandes-Loges, il remarqua que la lentille de manoeuvre de l'aiguille était moitié levée et que cette aiguille était légèrement ouverte.

Ayant bloqué les freins, M. Luthon fut assez heureux pour arrêter son convoi à quelques centimètres de l'endroit dangereux, puis étaht descendu, il constata qu'une, pierre avaient été nttse entre le rail et l'aiguille de plus, la tringle de sùretà était faussée, le pas de vis use, l'écrou ne tenait plus. Cet acte crtmine.. a 'té commis sur une voie de garage dont on ne s'était pas servi depuis plusieurs semaines.

UN ENFANT BRULÉ VIF; DANS SON BERCEAU Le 1:; décembre vers 2 heures de l'aprèsmidi, Mme Miloche, née François Emilienne, 23 an*, ménagère au Val d'Ante, s'absenta de son domicile pour aller commander une po.tion chez Ni. Duval. pharmacien, place Guillaume-le-Conquérant. destinée à l'alné et ati plus jeune de ses enfants.

Après environ 20 minutes d'absence, elle se disposait à rentrer chez elle, lorsqu'en ouvrant sa porte elle fut suffoquée par la fumée qu Remplissait son appartement.

Elle avaa laissé seuls chez elle ses trois enfants l'alnéo. Lucie, âgée de •'» ans, la cadette, Agée rie 20 mole, et le jeune, Henri, âgé de 5 mois. Les deux ainées se tenaient près de la table et 1) p/us jeune était dans son berceau placé entre le lit de ses parents et 1a cheminée, dans iaquelle il y avait, lorsque la mère sortir, quelques tisons de bois qui achevalent de se consumer.

Affolée, elle appela au secours et une vol- sine. Mlle Guesdon, pénétra dans i;appart«ment. Saisissant les deux ainées à moitié asphyxiées par l'épaisse fumée qui remplissait la pièce, elle les emmena chez elle. Un autre voisin, M. Gautier, prit le becreau dans lequel se trouvait le jeune enfant et le transporta au dehors. On constata alors que le berceau, qui achevait de .se consumer, ne contenait plus qu'un petit cadavre couvert de terrlbles brûlures.

Le père, qui était à son travail, fut appelé et l'on conçoit la douleur des pauvres pa.rents.

On 'appose que l'ainée des enfants a dû s'amuser avec les charbons qui se trouvaient dans la tl;< minée et a communiqué le feu av bercaau. Interrogée par 'e commissaire de poIic3, l'enfant n'a pu donner que des réponse» incohérentes.

LES CHAMPIONNATS DE LA L. 0. F. A. LES RENOONTRES DU 17 DECEMBRE Division d'honneur

A Brttt. U. S. Beauregard contre A. S. Brestoise.

.4 Rennes. C. S. Jean-Bouln d'Angers contre Stade Rennais.

1" Séria

Cote i'EmtrauHe.

.1 Dinard. US. Doloise contre Dinard A.S.C. .1 Saint-Stnan. J. A. de Salnt-Servan contre Scolaire Pontorsonnaise.

.1 Saint-Malo. Corsaires malouins contre J. C. de Paramé.

Bretaane Nord

A Brest. U. S. Ouvrière contre Démocrate. Haute-Bretagne

A Fougères. C. S. Fougerais contre Drapeau A Rennes. Tour d'Auvergne contre Cadets de Bretagne.

Bretagne Sud

A Lortent. V. V. U. S. contre Lorient-Spr,rts. .1 Concarneau. U. S. Concarnoiso contre E. S. Ploarlste.

O. S. BE8SONNEAU (1) 0. STADE RENNAIS 1) En match retour du championnat de la L. O. F. A., le Stade Rennais recevra demain. il M heures, an Parc des Sports, le C. S. Bessonneau, qui aura' la composition suivante

Secouet LaUler Vallat

Carel Montfort Levesquc

Gautier Girard Chev« Poustynlkoa Jollivet G. Aucune étoile dans cette équtpe qui pratique un Jeu rapide et décide. Les Joueurs sont animés d'un excellent esprit de club et font preuve d'une ardeur qui ne se ralentit à aucun moment. Incontestablement le C. S. Besscmieau est un tluh « qui vient » Attendons-nous d'Ici quelques année» le voir Jouer les premiers rôle-; dans la reglqn de l'Ouest. Le» actifs dirigeants du grand club angevtn récolteront alors les fruits d'un travail -sérieux et méthodique.

A cette équipe qui mérite d'être suivie, le S. R. 17. C. opposera la formation suivante Berthelot

Molles Betfert

Le Qulnio Hatmale P. Gastiger Bllle&u Tholomé Sala un Marc Leprino© On voit que le club doyen ne vent rien laisser au haurt et qu-il met en ligne ses meilleur» éléments.

GRAND DERBY DES PATRONAGES

Tour d'Auvergne (1) o. Oadett de BratagiM (1) Dimanche courant, à doux h«urea, la T. A. recevra sur son magnifique groun<! du bouMvawi Jacques-Cartier, les Cadets de Bretagne. en un match comptant Pour le championnat dn district de Hnute-Breta«ne. t" série.

voilà b en le plus beau match auquel .pourront assister dimanche prochain les amateurs de balrLes résultats acquis par les Cadets en disent assez long sur la valeur de cette équipe. Quant a la T. A et elle fut longue i trouver la bonne carburation elle finit par faire une Jolie mlse au point. En effet, dimanche dernier. Fouaère*, elle battit nettement, par 3 but, 0 le Club Sportif Fougerais. De plus, la vieille et loyale auerelle sportive qui anime nos deux patronages nous promet à elle seul.' une partie chaudement disputée et. sans aucun doute, de nombreux SPOTtifs rennais feront le déplacement du boulevard Jacques-Cartier dimanche prochain.

U. S. OOMBOURCEOISE (2)

contre C. E. ROGABEY tw

Dimanche prochain, les • Jaui» et non • wço». vem sur leur terrain l'équipe seconde de Rocabey. Ce match comptant pour lA championnat de la L. 0. F. A. sera trés disputé; le* visiteurs ayant été battu,- sur leur terrain Par 3 Kits a 1 au match aller essayeront d 'avoir eux revanche». f'équlpS vainqueur de c.tn<- Dartie »"»£b.ani.pllvn 'lu district COte d'Eni*i:inde 3' série (équipe» Sont* convoqués pour M heures au ̃̃ P.trr de l'Hostellerle Gautier. Maillard. TNUie.r Qr«h£_ ,ne IX-nals. Deronauit. Bruguléres, Courtais. Se lA' même Jour, léqulp- f de YV. s- c- disputera -a chance pour lo championnat du district égal».ment. Sont convoqués pour 9 heures au siège social pour rondre iL Snira'Malo matcher 1 équipa il, de Rocabfy Dayot, niamliu, Bohuon. Rager, Tester, Pimei. Agnesse. Garçon. Garnie», CoauarcaîT. Racine..

OONVOOATIONS

Tour d'Auvergne

idoine V Sont convoqués pour aller t Bnu, tlerari. d> la Société. 13 h. X>-

Coudra». Denls, Dents. Patrls, Gettroy, Toroch. Richard. Molsan, Torteller, de SalnUDeato. fouine IV Petit. Rome. Guéret. Sourix, HTO* lant. Méttayer. Dubois, Boueerte, auromat. Bourses. Lavaaan, Bugeon. LhulUier, CaglN, Rendez-vous, à 13 heures, devant Satnt-Vtncen*Frccis.

Unlon SpoHtv* Qazlèra

r équipe la émiîDlew dont tononj «JJEÎ son. uoovoea* la Qtn d l'Jtet. Ommm


rut 14 « heures exactement, en Tue de leur dBDlacement & Lavai

»moult. Michel. Simon, Fremont. Georgoult, Desclos. Gallals. Lal&nde, Demay, Lorltte I, Perrln. Lorltte II.

Délégué M. L. Caplf..

1" éauloe termtn des Champs Manceaux. à U h. 30. pour rencontrer en championnat 3* série. le» Enfants de Salnt-Méon

Maeanlt. Marchand. Billot, Jouault Roué, Ren*nlt. Menard. Poulet. Chambllly. Rlbot. Fetty. Délègue M. L. LecrocQ.

A 9 h. 30. pour le tracer du terrain Marchand. Jouault. Billot. Rlbot. Menard et Houe, Dinard Amical Sporting Club

Sont convoquas à 1 h. 30, au Port-Blanc, pour matcher l'équiye 1 de Dol

Hasle, A. Savldan L. Savldan, Guelou, Le Draa, Romaine. Turblault, Bourges, Gicquel, L. Nayl. M Robert, Rlault.

A 1f h. 30. pour aller à Dol

Pottter. Goazlou, Bourges, )*nard, Olllrler, Turblault R.. Turblault (jeune), Suaudeau Groult, floulard. Lefoll, Quérel.

L'équipe 3" est convoquée à la cale des Vedettes pour aller matcher l'équipe 2* du Collège de S&lnt-Malo.

A. 8. dee Cheminots

Sont convooués dimanche mattn. à 3 h. te, are dos chemins de fer de l'Etat pour aller à Loodéac

Jarre. Guguen, Couriol, Morel I, Feyel, Nicolas. Rlvalan. Truffcrt. Morel II.

ARSENAL SPORTS

Les coureur* à pl>\1 Jamols. Tessler Gallo.. Chapln et André suiu convoqués gam de l'Etait di-

manche 4 heure* motne le quart du matin pour aller a. Loud6ac.

Le coureur Lebigre et le membre de l'Arsenal Sport qui l'accompagne à Paris pour le cross de l'intran. gare de l'Etat, sont convoqués à minuit vendredi soir.

Tous les autres cojusprs à pied sont convoqués I 9 h. 30 au rendez-vous habituel.

STADE RENNAIS U. 0.

Les crossmen Garnier, Gaudln. Brandhonneur, Gourion, Lambert, Breton. Pierron «t Hamelin sont convoqués demain matin il 9 h. 30 au Parc es Sports.

DU COMITE DE L'U.V.F. Le banouet du Comité départemental de l'U V. F. Drécédemment fixé au samedi 23 décembre. a été avancé à cause des fêtes de Noël. 11 aura donc lieu le Jeudi Si décembre courant, à 18 h. 31 dans les Salons de l'Hôtel Parisien.

(13 décembre 1912)

Calendrier. La Commission enregistre les modifications suivantes au calendrier le challenge

SUJET DE MECONTENTEMENT SUJET DE SATISFACTION

Mme Sophie Roche jont nous reproduison5 le portrait ci-contre, dit volontiers à qui veut l'entend: que si elle est aujourd'hui si satisfaite d'ui état de santé qui, pendant longtemps fut un continuel sujet de mécontentement. c'est bien aux Pilules Pink qu'elle le doit.

Mme Roche est arrivée à cet âge critique où les mieux portants sont assaillis de ces mille petiti-s misères qui vlnaent cruellement vous rappeler que les plus belles années sont décidément bien passées.

A cet âge-là, chez les femmse surtout, le tempérament se modifie. de sans a besoin d'être reconstitua rajeuni, l'organisme

Pilules Pink grâce leurs exceptionnelles propriété omme régénéra- leur du sang et des forces nerveuses Voici, du resen quels termes Mme Sophie Rohe témoigne de sa satisfaction d'en woir fait usage « Je suis très entente de vous faire savoir, nous l'cnt-elle, que mes dernières boites le Pilules Pink,

aiiue copine nouie. que je viens ae (CI. Touact.r finir m'ont complètement remise Je souffrais de maux d'estomac, de points de coié. j'avais des étourdissements, de l'insomnie. Depuis que j'ai fait ma cure de Pilules Pink, je me porte très bien, la digestio.i ne me fatigue plus, je dors toute la nuit. •

Mme Sophie Roche •ladite la llfède, par ChftteauneuHes-Martigues (Bouches-du-Rhone). Son attestation est une de celles que nous recevons chaque jour et qui viennent nous dire que les Pilules Pink ne donnent jamais de déception chaque fois qu'il s'agit d'appauvrissement du snug ou d'affaiblissement du système nerveux, comme dans l'anémie, la chlorose, fi reurasthénie, l'affaiblissement général, les troubles de la croissance et du retour dâge.

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DANS NOS VILLES

ET DANS NOS CAMPAGNES A RENNES, il rue du Lycée, M. Descormiers nous a dit Je me porte très bien malgré mon grand âge et je le dois aux Pilules Foster qui ont fait disparaître mes douleurs et que j'emploie de temps en temps lorsque je me sens fatïgué.

AU PORT DE MESSAC. par Bain-de-Bretagne. Mme R. Racapé nous a dit Ma santé était très mauvaise, j'avais le teint jaune, des maux de tête, de l'oppression et je m'affaiblissais tous les jours. Les Fllules Foster m'ont très bien réussi et je ne puis qu'en faire l'éloge. a

A KERENFORS. par Plouigneau, M. L. Taillanter nous a dit Avant d'employer les Pilules Foster j'étais toujours mal à l'aise, souffrant de la tête et de douleurs de reins; tout cela a bien disparu grâce à cet excellent médicament.

A BREST, 37, rue Massillon, Mme A. Pennée nous a dit Les Pilules Foster se font montrées très efficaces contre les douleurs de reins et les maux de tête qui me faisaient souffrir depuis longtemps.

Un mal de dos, même léger, pouvant être le seul symptôme d'une grave maladie des reins, il est prudent de le traiter dès son apparition. Les Pilules Foster (toutes Pharmacies, la boîte fr. 40) fortifient les reins, chassent l'acide urique et sont bien connues pour leur efficacité dans le rhumatisme, la sciatique ,les troubles urinaires et dans l'hydropisie.

L'emploi ioarnaliee

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d'athlétisme du 10» corps d'armée eet reporté du f7 mai au 10 juin; les championnats seconde partie sont supprimés, i1 n'y aura donc pas de Journée régionale le 36 août.. 0 Dates retenuea. La date du 22 juillet est accordée au Stade Qulmpérols; la date du 13 mal est accordée a l'Union Sportive Salnt-Bémy. Cross-Country. Classement actuel des équipes de cross-country •. 1" catégorie S. IL U. C. EnAvant de Guingamp, Stade Briochln U. C., V. S. S. A. S. B.. Francs-Archers de la Bonne-Lorraine. La Commission prend connaissance du règlement administratif des championnats de crosscountry et fixe le règlement technique.

La Commission reçoit lu engagementi de l'interclubs du 17 décembre, à Loudéac.

CYCLISME

VELO-SPORT (.ORIENTAIS

MM. les Soctétairee du Vélo-Sport Lorlentals. sont avisés oue l'Assemblée générale ordinaire aura lieu demain dimanche. 1 9 heures du ma-' il'. salle Jaffré. cours de Mervllle.

Les sociétaires qui n'auraient pas reçu de convocations sont priés de considérer le Drésent avis comme en tenant lieu.

COURSES A VIMCENNE8

Nos pronostios

Prix de Llmell Ruy BUnt, Httlerrum.

Prix du Béarn Thats, rran<ju(M4.

Prix de Gnéret Triton, Turenne.

Prix de Cheest Sassorosso Soldat.

Prix d'Avignon Souhami. Sttza.

Prix d'Harfleur Quibus,

Dre u«k.

Lleurt. de v. Ballly, 31 octobre ans.

Ens. de v. de Il* el. Papillon. 3 septembre 1822; de Comuller-Luclnlere. 1 octobre 1922; Fourneron, Sangulnèdc, Le Blanc, Bural, Meaux 1 octobre 192îi Goachf*, 3 octobre 19B; Brunhes. 5 octobre 1922; Vidal, 7 octobre 19Î2; Giraud. 58 octobre 1SW2; Révoll, 1" novembre 1922; Nomy. Vaillant, de Pontavice de Vaugarny. )" novembre 1922; Gouzer, 6 novembre 1932; Pouchon. Coitflc, 8 novembre 1923; Gonzcr 6 nov. 1932; Gâches, 6 décembre 192B. officiers de spécialité lleut. de v. canonn. De Savtgnac, f" Janvier 1922; Gandin, t" septembre 1952- Cavayc 2 septembre 1882.

Mécanlc en chrf Schmuck, le« juin 1920; Maurer, 5 janvier t922; Durand. 14 juin 19-ïî; Le Fichoux. 1»' septembre 102?; Jauffret t" septembre 1992; Ballauco. 22 octobre 1922.

Mécan. princ. de i" cl.. Weber, 4 février 1SRO-. Le Floch, 30 marb 19S0; Galy. Mercier, 20 avril 19"&, Mélo. 18 juin t990: Gérard, 23 juin 19-30: Otaimaux, 19 Juillet 1920; Bondon, il octobre f020: Ratler, 4 Juillet 1922: Vrlgnon 22 Juillat 19SS; Bume- nil, Le Barzic. Dulbecco. Faibre, i" septembre 1SQ2- Sévpillac. 6 septembre 1933; Lanareau, Blzlen. 15 septembre Ion; Josse. le, octobre 1922; Tual, 6 ortobre 1392; Gravier, 7 novembre 1922.

M-?c. princ. de 2« cl. Planet 22 avril 193B; Bouroullec 1" septembre 1952; Juvenal, !CI octobre 1925; D°lord. 20 octobre 1923: La Marttnlere, 25 or_tobre 19S2; Delmas, 8 novembre 192; Chambaud 19 novembre 1922.

CONVALESCENCE. Une prolongation de con.valescence de 45 jours, à solde enitère, a été accordée à M. le caplt. de frég. De Vigoureux d'Ar. vlcu du port de Rochcfort à compter du 2 décemhiv 193î.

PLACE VAa*-NTE. Une place de second-maître mécanicien est actuellement vacante à l'école des élève6-orncters mécaniciens à Brest. Il est indispensable de savoir bien dessiner. Adresser les demandes ou se présenter au directeur de l'école.

nement Italien et la Société Coopérative de marins « Garlbaldi •. En 1918. le Gouvernement Italien vendit à cette coopérative, 5 steamers cour la somme de 6.2i2.418 lires.

D'après une déclaration récente de la Fédération des Marins, ce prix ne représentait pas la valeur des bateaux à ce moment, mais leur coût approximatif en temps normal. Le Gouveruement contraignit la Garlbaldi 2 a effectuer des transporta de marchandises a des taux de fret proportionnés à la valeur des navires

Quand le Parlement annula le contrat, la Garlbaldl annonça qu'elle était disposée à rendra les navires au Gouvernement, mais contre la somme de 95 millions de lires, soit 8 millions pour frets non payés et dépenses diverses 10 millions de réparations et 7 millions de valeur des bâtiments.

Le Parlement s'en est ému et a chargé le departement de la Marine Marchande de solutionner ce curieux litige.

LES ESCALES TRANSATLANTIQUES A OHERBOURG. CHERBOURG, 15 décembre. Trois paquebots sont passés hier à l'escale de Cherbourg. le Georges-Washington, se rendant à New-York avec 160 passagers parmi lesquels *.NI. et Mme Derby, fille de Théodore Roosevelt, ancien Président des Etats-Unis. M. et Mme Derby se sont rendus à La Fère-en-TardenoU saluer la tombe de leur frère. Quentin-Roosevelt, ce brave avialeur mort pendant la guerre au service de la France.

;Le nom de Quentin Roosevelt a été donné à un aviso garde pêche de la station de Cherbourg). Au

l'armée du Rhin, s'est également embarqué -il bord. Le Flandria a fait route pour Buenos-Aires ivec 1-26 passagers dont le directeur du Lloyd Naval Hollandais. Le Zceland a pris 37 passagers mur l'Amérique du Sud.

LES CONSTRUCTIONS NAVALES AU DANEMARK. L'Association des armateurs danois anvonce qu'a l'heure actuelle le nombre des navl̃es danois désarmés est inappréciable. D'autre ,art. les constructions navales manifestent un ,(,gain d'activité. Une ancienne Compagnie de Joponhague a récemment passé un contrat pour Ix vapeurs de 2.400 tonnes chacun, à construire lans deux chantiers danois, en 12 mois. Fait si;nificatlf. les ouvriers employés dans les deux vhantlers se sont accordés avec leurs patrons tour accepter certaines réductions et remédierilnsi à la crise de chômage

Le mois dernier, deux navires à moteur Diesel >nt été construits au Danemark, dont un paauotoi. le premier du genre.

AU SUJET DES PRISES MARITIMES. Une ̃ouvo avait demande se voir attribuer une iart de prises maritimes du chef de son fils iw l'ennemi, le 96 aot2t 1914.

Le délégué permanent du Ministre fait connatre à la pétitionnaire, que sa demande n'a pas laru susceptible d'être admise comme ne réunisant pas les conditions exigées par la règlemenatton en vigueur sur le mode d'attribution de-.llocations dont il s'fflt

« Le fils était rayé de l'Inscription maritime t. par suite de son passage à l'armée do tere. antérieurement aux hostilités. ne possédait ia.s la qualité de marin expressément prévue t la loi.

AVIS AUX NAVIGATEURS. Gironde. Paso Intérieure du Médoc

Les navigateurs sont Informés que la bouée litnlneusc n' 29, A feu fixe rouro est éteinte et replacée à la suite d'abordage.

Un avis ultérieur fera connaître la date il lauolle elle sera remise en place et rallumée. Position approchée de la bouée 45' 19' 25" lord 0" 46' 36" Ouest Gr

ACHAT DE NAVIRE. La maison Worms et '1:e a fait l'acquisition du vapeur Viola, de MarPille. Ce navire, construit en 1012, Jauge brut IV, tonneaux

LES TRAVAUX DU PORT DE CASABLANCA. •r* travaux du port de Casablanca avancent. .a grande Jetée atteindra bientfit l.soo mètres t la Jetée transversale 350 sur les 1.500 qu'elle oit atteindre. La longueur du quai est d'un llnmètre. dont 600 mètres en eau profonde sont «la utilisés.

La construction de la ligne allant dn port de asahlanca aux gisements de phosphates est nussée vlgoureusement. On envisage, pour 1921 ouverture de la ligne Rabat-Casablanca et las randes locomotives circulent entre Petit-Jean et tabat-

LA DECOUVERTE DU PROFESSEUR LANGE- jEXAMENS D'HYDROGRAPHIE DE 6AENT-MA .0. Voici les résultats définitifs dee examens

de la session de novembre pour l'Ecole nati.» nale de navigation de Saint-Malo

Elèves-Officiers de la marine marchande. Reçus MM. Derlennec Georges. Guülosson Jacques. Juveneton. Lhoteller, Dutertre, Eue, Martin Lieutenants au Lonqs-cours. Théorie reçus Besnard. Allô. Lehoerff.

Capitaines de la marine marchande. Théorie. reçus MM. Gulirnard. Sullac, Slmon, Léonl, Cabuc. Rlvoallan, Villeaumoras. Berthe. Charles Raeult. Thébault, Louis Légal. Druais application reçus MM. Guignard. Rlvoallan, Leport, Théhault.

Capitaine au cabotage. Application, reçu M. Eugène Cahue.

EVENEMENTS DE MER

Abordage en Loire

SAiNT-NmiRE. h décembre. Un abordage s'est produit à l'entrée du chenal des Charpentiers entre le chalutier à vapeur Frelon, armateur M. Vallée, et le vapeur Vnton-I, de Belle-Ile. Le Frelon aborda Wnion-1 par le travers de babord arrière. Le chalutier eut son étrave enfoncée et le vapeur son bordage déchiré sur deux mètres. Les deux navires faisant eau rallièrent Salnt-Nazalre.

L'Union-1 qui se rendait iL Belle-ne avec son plein chargement de divers a dû être aàlégé dans le bassin de Saint-Nazalre.

EN AVARIES. Une dépêche de Gibraltar annonce que le vapeur français Beaumont. de Cette, a dû relâcher par suite d'avaries au gouvernail. nécessitant des réparations.

TRAVERSEE PENIBLE. Le vapeur français Rodemirot, arrivé à Marseille, venant d3 Dakar, a eu iL subir une forte tempête au large des côtes d'Espagne. Le navire donnant fortement de la bande le capitaine dût sacrifier une partie de la cargaison, composée de bananes et de produits coloniaux, pour sauver son bâtiment.

ECHOUEDIENT. Une dépêche de Calmar (̃Suède), signale que le vapeur français Elbeuf. allant de Lundswall iL Gand, s'est échoué sur la côte de l'Ile Oland.

NAVIRES DIVERS

SIGNALES. Au large d'Ouessant le 16 décembre par T. S. F. Belïe-lsle, Omphalc, Boit-desCaures, Honduras, Menhir, Sainte-Anne. PAQUEBOTS

ET VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A Vancouver 14. Saint-Joseph, d'Anvers a Tamatave 14, Ville-d'Arras, du Havre; à Dakar 13. de Hamburg a Port-Gentil; Colombo 13. Ctphée, all. de Nouméa â Marseille; à Rio-de-Janeiro 13. D' Entrecasteaux, ail. de Hamborg iL La Plata, tormose, ail. de Hamburg à Buenos-Ayres; a Iluelva 9. Mont-Agel, ali. do Marsellle à New-Orléans Il Buenos-Ayres 9. Formosa, de Marseille; le 10, Mendoia, de Marseille; à Marseille 14. Liamone. de Calli; le 16, Chéliff, de Saint-Louisdu-Khôn rUlcde-Bône, de Phllippcville; Coliobrtères, de Bône; Valdivia, de Gênes; Guyane. d'Oa'an; Pelion. de Bastia: Radlotétne, de Catte. PASSES.. A Pértm 14. Caraveilas, aU. de Penar.h a Halphong; il. Douvres 15. CommissairePierre-Lecocq, ail. de Londres en Chtne; à ni.braltar t6. Surelde. ail. d> Blyth à Tunis; Syrta. ail. de Baltimore à Marseille; à Sagres 14 P.L.-A/20. alt. de Marsellle à Cardiff; Cap-BlancSez, ail. d'Anvers à Casablanca. à Gibraltar 14. Wlltred, de Tunis.

PARTIS. De Colombo t4. Armand-Bêhlc, ail. de Yokohama à Marseille: de Dakîr 13, Arménie, aU. de Marseille à Riiflsque; de New-York 14, Palria, p. Palwmo; de Providence 14, Roma ail. de New-York à Marseille; de Bahia 14, Halaan, ait. de Buenos-Ayres au Havre: de PortT.ilbot 14, Bendaye, p. Alger: de Grand-Bassam ie Olbla, ail. de Cotonou à lfarseille: de Dakar 12, Asie. ail. de Matadl à Bordeaux; de Zanzibar 14 Aviatcur-notand-Garros all. de Marseille à Maurice: de Mar?eillf 13. Lonièr're p. Boligte; le M. Charles.Roux, p. Alper- Hiria p. AJacclo: Saint-Charles, p. AJgfr; de Tanger t3, %font-Rose. p. Alger; de Dakar 13. Paul-Le Merle, p Marseille; de Buen<v=-Ayre« w Formoje, p. Marseille.

VOILIERS LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A Boulogne. 15 E,pérance. de Cherbourg; à Concarneau, 14. Ma Préférée. du Palais; Léon-XUl. de Lorient; Detty, de Safi; au Havre, 15. Burin, de Fécamp; Marta-Juùen de l'Ile Grande.

PARTIS. De Lisbonne. 12 Madeleine, p. Paimpol.

VAPEURS CABOTEURS

ARRIVES. A Boulogne, 16. DCp Frédéric Chevtllon, de Dunkerque Ville de Caen, de Salnt-Malo à Granvllle. 14. Carnalea. de Lanelly Il Saint- Nazalre, 13. Arzic de Nantes à Rouen, t4. Eltham,· de Garston Tosto, de Newcastle n^p. Ch. Nortier, de Suède Prntatr. de Newcastle au Havre, 14 SauternFs. de Bordeaux Hirondelle. do Caen le !5. Suzanne et Marte, do Dunkerque Saint-Louis' (]#\nv(Ts Lorina. de Southampton Pomerol. dn Bouloenr Villr de 'halons, de Barfleur Castor. de Caen Nantes. 15, Belfort, de Newoort Ltoville. rie Bordeaux Péronne. de Lorlent à lirpst, 15, Shortsman. dp Swansea- Frcdvtue de Cardlff à la Rochelle, 14. Fré déric Delmas. de Port Talbot.

PARTIS. De Norrksplng. 14. Emile Driant. p Nantes de Dunkerque, 15. Belle-Ile, p. Anv*-s Zenon, p. Hull Alafrle p. Oran de SaintNazafnp. 13. Else, p. Rlzerte Gunle. p. Swanse:. Francise, p. Swnnsea Ellln. p Port Tal .1 Can Prieur- p. Rotterdam de Rouen. 14. Allai Marie. P. Newcastle Frna. P. Goole 1.1::le. P Swansea .̃ .Vel/i/ Lasrv. D. le Havre Dàv. P. Coulon, p. Newport Bidansoa. p. Nantes • du Havre. 14. Hantonia, p. Southampton Ifl 15 Fort de Trorion, p .Anvers Frontac p. Bristol de Nantes. 15 Cancasler, p. Dnnkerni n. Carrtlff de la Rochelle. 14. Arannne. n Port-Talbot

VOILIERS CABOTEURS

ARRIVES. Au Palais. 14. Intrépide de la Trinité; à Nantes. 15, Avenir, de 1'lle d'Yeuinne-M'irie, de St-Nnzatre; à Mirlalx 14 SteFrançolse, d'Ars-en-Ré; à la Rochelle 14, Coqn'Ucoi de Bordeaux.

PARTIS De Nantes, 15. Ste-Madetrtne p. Pornlc: J'anne-d'Arc. p. l'tle d'You; Edmo id- Francis, p. Pornlc: de Arest, is Fleur-de-Vlle, p. Gul1vlnec: la Victoire, p. Cameret: de Morlatx 14 Véloce. p. Brest: de la Rochelle. U, Martial, p. la Flotte; Brizeux, p. Lnrlent

GRANDE PECHE

RETOUR DES CHALUTIERS. L«s chalutlers den la société « Le* Pêcheries de Fécamp ont quitté les bancs de Terre-Neuve, le 7 courant et font route sur la France pour y livrer leurs produits.

T,e Simon-Duhamel se dirige sur Port.de-Boue. le rap-Fagnel. sur Bordonux: 1«" MontKemmel et yor. mandle, sur Fécamn aprft« escale pour ce dernier ,1 North-Sydney. aftn d'v rhnrnoniKT.

Le chaleur vapeur Tport mCmos armarours. ••vant qilltta 1P 4 décembre, fait mute sur Bordeaux. aft un charitement de mon-ej on provenance des chalutiers de cette so <Mé*.

LE NAUFRAGE DIU • GAMBETTA SAm'h M*t.o. 15 décembre. Sur avis de la 0ommt««1or» locale fl'enmMe qui a attribué le naufrage du Oambelta à un accident de mer et dégage la responsabilité du capitaine BstM, le Sons-Seere-

Italie d'Etat a la Marine marchande a conservé t M. Bata« la faculté de commander.

REVUE DE DESARMEMENT. L'équipage da 3 mâts Pescador passera la revue de désarmement mardi t-rochaln à la Marine de St-Malo

PECHE HAUTURIERE

ARRIVES -AU Rochelle 14. Shamrock 4.049 merlus 21.000 dorades. 4.10a kilos divers Cour- ba]eau. 3.070 merlus, 16.000 dorades, 3.000 kilos (Il. vers; Chauveau, 6.000 merlus, 23.000 dorades 4,120 kilos divers.

Prix du merlu au kilo, 3.60; la dorade 2 20 PARTIS. De la Rochelle, 14, Picorre.' Mari» Thérèse, Goulfar, Imbrim, p. la pêche Mari.. Mad., pour le Maroc.

PETITE PECHE

LA PECHE DE LA SARDINE AU MLABOC. Le dundee Detty, B-ô, n' 1ISO6. patron Gulllou, du port de Concarneau, est entré dans ce port, venant de Saffl (Maroc), avec un chargement de sardines salées, environ 100.000; très beau poison du moule de 68-70.

D'après les déclarations du patroi. Gutllou, la sardine est en très grande abondance sur les cotes du Maroc. Environ 15 à 16 bateaux, tant concarnots que douarnenlstes. se trouvent actuellement sur les côtes du Maroc, se livrant à la pèche de la sardine..

En cours de route le Detty Il rencontré un canot de sauvetage la quille en l'alr. par W25 dé latitude et 13'eo de longitude. La mer étant très grosse. l'équlpage n'a pu en opérer le sauvetage. Le B-TIII. patron Cantvet, a quitté notre port, se rendant sur les côtes du Maroc pour s'y livrer à la pêche à la sardine.

Concarxead. Pèche du U décembre. Drague 6 bateaux ont vendu raies, soles, Plies, langoustines. limandes, maraches. etc.. et fait des ventes de 160 à 500 fr.

Crevettes aux filets 25 bateaux rentrés avec des pèches de 2 à 5 kilos de crevettes vendues à raison de 7 fr. le kilo.

Merlans 6 bateaux ont péché quelques merlans, vendus pour la consommation locale de 60 à 62 fr. le cent.

Cours Raies. 1.50; soles, 9; Plies, ô; limandes. 4; maraches. 3; langoustines. 3 à 3.50; crabes, 0.50; homards. 8.50; langoustes. 10; crevettes, 7 à 12 fr. le kilo.

Douarnenez. Pêche du il décembre. Mei» lans vingt-quatre bateaux sont rentrés avec une moyenne de t7o il 2S0 merlans de toutes tailles, qu'ils ont vendus à raison de 36 à 36 fr. le cent de gros: 20 à 21 fr. le cent de moyens; ttd à 12 tr. le cent de petits.

Ligneurs Quinze canots sont rentrés avec des raies, des tacots, des vieilles, des congres, pour une valeur de 60 à 70 fr.

Senneurs Cinq canots sont rentrés avec des carrelets, des patitc ileus. des aiguillettes, Pour une valeur de 40 à 54 tr.

Lançons Huit canots sont rentrés avec une moyenne de 4 à 5 caisses de lançon* qu'ils mit vendus il raison de 8 à 9 fr. la calsse de 10 kilos. Raies Pèche aux palangres Cinq bateaux sont rentrés avec des rafes, des pnsteaux. des l'ongres, des chiens et chats de mer, pour une valeur de 450 à 520 fr.

Pèche aux filets. Quatre bateaux sont rentré* avec des Taies, des posteaux, des maraches. pour une valeur de 100 à 275 fr..

Ils ont aussi péché de 16 à 20 langoustes qu'ils ont vendue.' à raison de la à 13.50 le kilo; de S a 12 couples de crabes-tourteaux qu'ils ont vernis à raison de 1.50 2 fr. la couple; de 18 à SS couples de crabasaraignées qu'ils ont vendus iL raison de o 75 à 1 fr. la couple.

Le Palais. Pêche du 14 décembre. Le nrrlan Bateaux sortis et rentrés. 10: poisons par bateau, tm à '?0 beaux; vendu au vert, le tout: pour la friture, néant; prix moyen du mille, 500; prix le plus bas. 480; pêche contrariée, les barques ne peuvent atteindre les lieux de pèche faute de vent

LE Conovet. Pèche du H décembre. Temps tncertatn. vent assez fort <1e la partie Sud-fiudEst, baromètre sans changement notable aux environs de 765 millimètres Un senneur revenu des lies Beniguet avec pêche nulle en ralson du fort vent régnant la nuit. Deux autres senneurs avee pêche ordinaire.

Acheminé sur Brest pour halles par bateau du Conquet. 55 kilos, dont 30 de congres, 25 de divers. 45 kilos de homards, SO de langoustes, $0 de crabes. 30 d'araignées de mer, 50 à 60 kilos de vieilles pour boétter les casiers à crustacés. Par senneur .13 kilos dont le de plies. 15 de petite mulets. 8 de Jolis bars.

Par Trols-Frïres 48 kilos dont 9 de soles; pelits mulets. 25 kilos: petits Meus. M kilos. Moule Congre, très petit, de 1 à 2 kilos; rate et posteau. 0 kilo 50" à t kllo «W; vieille. 2 à 5 au

petit mulet, 4 à s. bar. 1 ktlo à 1 kilo 5n0: 0 le. à 5 au ktlo: homard. 0 kilo 900; ancouste. 0 kilo 9M) à 1 kilo 100; crabe, 1 a 3 au kLlo; aratgnéa de mer. 2 au kilo

Cours le tout an kilo (saut lndlrations contratresl contre. 1.10 à 1.2n; rate et posteau 0.80 à 0.90: vieille. 1: chien de mer, 0.75: tacot. 1.50 A 1.75: sur Brest petit lieu, 2.75 à 3; plie .1.50 a 3 75: Petit mulet. 6 à 6.50; bar. in A w; sole. 4.50 d 4.TCV, homard, m 75 Il: langouste, H.75 a 12.25; crabe et araignée de mer. en gros, n.90 à t: au détail. en ville, de 0.40 à 0.90 la piéce, suivant grosseur.

Les pécheurs du Nord-Finlstère prennent toujours des pieuvres dans Ienrs casiers. Il résulte malgré tout des renseignements recueltlis que le fléau va diminuant pour le grand bien de nos PoPUlations maritimes.

OBSÈQUES

SAINT-AUBIN-DU-CORMIER. vous étal prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Louis PORTIER

décédé en sa demeure, le t4 décembre 1922. à l'âge de 34 ans. qui auront lieu le lundi 18 décembre, à 10 heures, en l'église de St-Aubln-du-Cormier. De la part des familles Portier. Maugère, Tournenx et Hubert.

Cet avis tient lieu de faire-part.

SAINT BRIEUC- Vous êtes prié d'asstster aux convoi et service funèbre de

Mademoiselle Francine TOQUÉ

décédée chez ses parents. rue Houvenague, le H décembre. à l'Age de 20 ans. qui auront lieu le dimanche il décembre, a 14 heures 45, en l'église Saint-Michel

De la part de M. et Mme Pierre Toqué, ses père et mère: Ni Lucien Le Guennec. son fiancé; M. et Mme Louis Rault. son beau-frère et sa soeur; MM. Pierre. Lucien. Eugène et Joseph Toqué ses frères: M. Joseph Toqué, Vf. et Mme Auguste Lescan. Mite Honoré Jouan Mme Mathurtne Colas et Mlle Marie Jouan, ses oncles et tantes et de toute la famille.

PLOÈRMH3VVANNES- vous etes prté d'ar stster aux convoi, service et Inhumation de Madame OUNNINCHAM

décédée à Ploormel. au château de Salnt-Malo. La cérémonie rellglensc aura lieu le samedi 10 conrant, en l'église de Ploérmel. à 9 heures 30. L'inhumation aura lieu à Vannes, le même Jour. apre> un service en l'église cathédrale. à t heure 30 L'inhumation aura lieu dans 1a bIm stricte Intimité.


Le Temps qu'il fait Aujourd'hui 16 aecËi..»r<s Sainte Addlaide IA soleil M lève à 7 L 40 et se couche A 15 h. 53. La lune rie lève A i h. 53 et se couche 1. Il. 47. PAJUS, 16 décembre. Situation générale le 15 dtcembre d 1 licuret. La dépression de Bothnie est détruite +13 mlll. Uernosand; +i1 en Islande aux Ferro6 et en Ecosse. La baisse est eutre –3 et –6 en Europe Oentrale et en France. A Parla. 708. Maximum 774 dans les Balkans. Les vents sont faibles, du Sud. sur la Manche du Sud-Est, a»ei forts, en BretafeTie; SudF.et, mooéres sur l'Océan et la Méditerranée. Les maxime de la veille ont été de +1 a Pari»; 0 à BesanCon; –S à MJu-n; +3 Il Amiens; 5 A Calais. Nancp: 7 à Strasbourg; 8 à Orléans; 10 à Aixentan; 1.1 a Toulouse. Perpignan: 1S a Bordea<ux; u à Ntoe.

Les mlnima de –4 a Parts. Amiens. Orléans. Dijon, Clermont; –5 à Chartres; -7 à Strasbourg; -3 A Toulouse. Lyon, Besançon; –S A Nancy. Muthouoe Agentan; il Lynn; 0 fr Perpignan; +2 1 Calais Le Havre, Cherbourg; +4 à Nlee; +g à Ouessanl

Plûtes A 7 heures • néant.

pb matin hftnu tpmn* sAn^rai. rares brouillards.

Mtm sont

Trou-ville 7 h. 28 7 h. 38 Cherbourg 5 h 44 8 h. 11 Granvtlle 4 h. 01 4 h 94 Sa 10 S h. M 4 h t9 Salnt-nrteuc '• 3 h. 40 4 h. 03 Patmpol S h. 4? 3 h. 51 Tréirniw 3 h- 3 h Morlalx 9 11. M 8 h. os Brest 1 h. 48 S h 13 DnnKmsnei 1 h. M 1 h. 58 Pmmarr'h t h. 1 h. M ConrarnMni 1 h. 30 1 h 5» Lorlunt 1 h. 33 9 h. oi Belle-Ile 1 h. 22 1 h. 51 Qotberon lh.'SS 2 h. 08 'vanne. 3 h. 51 4 h. 03 Tîarnt-Nazaire 1 h. 50 2 h. 19 \'antes 4 h. (15 4 h. 19 Les Sahl««-d '(lionne 1 h. 50 26. 1?

INFORMATIONS

SERVICE DES MONUMENTS HISTORIQUES. Un concours pour quinze places d'architecte «n chet des monuments historiques sera ouvert a la Direction des Beaux-Arts, au mois de Janvier ial3. Ce concours est accessible IL tous les achitçctes français, sans limite d'àge. Les candidats devront déposer, du 8 au 90 janvier 1023. à la Direction des Beaux-Arts, bureau des monuments historiques, 3, rue de Valols, leurs titres d'admissibilité, sur lesquels il sera statué avant le 98 février 1933.

MINISTERE DE L'AGRICULTURE. Concourt de chimistes. Des concours pour le recrutement de préparateurs chimistes et naturalistes auxiliaires des laboratoires et stations du Minlstère de l'AgrIculture (Institut des Recherches agronomiques) s'ouvriront a Paris, au Ministère de l'Agriculture, les 15. 16 et 17 janvier 1*23. Les candidats qui désirent connattre les conditions. peuvent les demander au Ministère de l'Agriculture, service des laboratoires7, 42 bis. rue de Bouruoime. à Paris (7#t

Par arrêté en date du 11 décemhre 19K. le Ministre de l'Agriculture a décidé que les candidats qui auront été classés les premiers et auront fait preuve de connaissances scientifiques suffisantes, pourront être proposés par le Jury nnur être nommas aux emplois de préparateurs titulaires éventuellement vacant3.

PONTSET-CHAI'SSEES. Sont nommés agents de bureau des Ponts-et-Chanssées Mlle D. VallAe service ordinaire (Flntsere) Mlle Picard, serv. orrt. Trésor (I.-et-V.) M. R. Dulong. serv. mar. Trésnr (T.I.) Mlle Bontemps, serv. ord. Trésor. (Calvados!

Mlle B. Hamon. agent de 7" cT.. serv. ord.. passe dn départ, de la Manche dans celui de Maine-et-Loire. Angers. Navigation de la Lotre. MEMENTO ADMINISTRATIF,

JUDICIAIRE ET MILITAIRE

SEJOURS AUX T. 0. E. Le temps de service de puerre accompli par un officier en Orient, postérieurement à l'armistice du il novembre 1918, ne peut, en aucun cas. être défalqué des deux ans de séjour aux T. O. E. que les officiers sont appel4s successivement A accomplir depuis cette date.

Le» officiai ayant Ult. à partir du il novembre 1916 un séjour égal ou supérieur aux deux tiers du temps réglementaire prescrit ou Qui ont été rapatriés après cette date, pour raison de santé, son seuls considérés comme ayant accompli un séjour réglementaire complet sur on théâtre d'opérations extérieur.

INFORMATIONS FIN ANCIERES LA BOURSE

PUIS. 15 décembre. La liquidation de quin,aille au rainuei S'opère favorablement l'argeut pour reyurta est facile IL t. au les ii-aiuacliuns xrnt câlines, mais la genera lité uu uiarcoe est terme sur les bonnes nouvelles parvenues de Ijiwanne. Les changes sont en nouvelle detente; la livre est a 63.80 et le dollar a 1X70; le niarK est mieux tenu il 16.26. Au parquet, les reutes irancalses sont oien venue?; bonne orientation des établissements de crédit; les fonds russes sont faiule°; les fuojs turcs sont en progrès forte reprise des valeurs de sucre et des valeun de plomb. En coulisse, les Mines SudAfricaine* et La De Beera sont en plus-value; les valeurs russes et les pérollfores sont en avance marquée sur les cours de la veille; les valeun de caoutchouc sont abandonnées.

LA COTE DU JOUR

Mardi* ottiolel

Renia françaises. 3 5».ô5; 4 1917, 6S.13; 4 1018 63.35; 5 1915-1916, 75.96; 5 amortis.. 87.90- 6 19SO. 89.30; Bons du Tr6sor 6 488.76; Obi. déc. S 1915-1925. i».45; 1919-19-29. 90; Obl. iez 5 1A mai 19-25, 99 65; 16 août 1997, 99.35- 16 nov. 1927, 96.10; 18 tévr. 19Ï8, 99.50. tonds d'Etats. Chinois 1908..764; Chinois 1010, 770; Egypte unifié, 175; Egypte iprlv., 168 .50; 3.50 Italien, b3.75: Japonais 1605, 223.50; Japonais i&n, Î10.50; Japon. 1910, 1T6.60; Japon 1913, 1065; Maroc 1910. 745; Maroc 1014. 399; Maroc 1918. 454: .%lexique 1910, 105.50; Ruas» 1891-94, 19; Russe 1893, 16.75; Russe 1894, 18.»; Russe 1901, 17.06; Russe 1006 31.50; Russe 1906. 94.10; Turc unifié, 07; Ott. Tombac. 260; Ott. Reder 180; Turc 1914. 48.10-, Afrique Occld., 345; Indo-Chine 1909. 363; Tunisienne. 983.

Actions. Comptant Banque de France, 5980-, B. d'Algérie. 4i90; B. Française anc, 512; Banq. Nat. de Crédit Ilb 615; B de Parts, 1348; Banque Privée, 340; B Traneatl.. 363; Union Parisienne, 745; Cie Algérienne, 122o; Compt. d'Escompte, 9E6;

Crédit Foncier d'Algérie, 530; Ctda. roncier. 1090; Crédit industr. non llb., 816 Crédit Lyonnais, 1463; Crédit Mobilier, 408; Soc. Générale, 724 Soc. Marselll. lib., 860 Immeubles de France, 3ID- B. d'Indo-Chlne, ai«; Soc. Générale Alsac. 10m 58f; Soc. Nancéienne. 370; Foncière FrancoCanad., 8135; Banque du Mexique, 637; Foncier Kgyptlen 1436; Est, 801; Lyon, 945; Midi 811 Nord 1»46; Orléans, 806; Ouest, 645; Bone-Quelma, 497- Ouest Algérien, 4«î; Chemin de Fer SantaFé 628- Sud-France, 104.50; Métropolitain, 479; Omnium Lyonnais. 137; Suez, 7f10; Magasins Génér., 793- Eaux 955; Câbles Télégr. 455; Dlstr. Paris. d'Electricité 682 Electricité et Gaz du Nord. 36-2- Ouest-Lumière, 145.50-, Electricité de Paris, 650; Téléphones. 820; Electro-Métallurgiques, 1098; Métaux. 996 Agullas. Ml Est A»:at Danots. 1935- Cuivres et Pyrites, 330; Penarroya, 1000; Pétrole Oklahoma R2B: Dynamite Centrale 745; Chargours Réunis, 484 Messageries ord.. 910 Omnibus. 736; TransaU. ord., 195; V'itures. 902; Printemps ord.. 391; Raffineries Say ord., 5396-, Wagons-Lits ord., 500; Wagonà-Lits prtv.. 530 Briansk ordln., 112; Mo-Ttnto '905 Sosnowice, 10»; Tabacs Ottomans, 342; Tabacs Philippines,. 2170; Gaz de Paris, 284; Aciéries de France, 590 Longwy. 911: MJcheville. 850; Flves-Lille. t720; Aciéries de la Marine, 915; Etabi Schneider, 2002; Krlvol 483; Mokta. 3350; Nickel 841; Richer, tt20; Compteurs à Gaz, 781; Bec Auer, 930; Héraclée, 324; Littoral Médlterr., 499; Energie Industrielle, i23; Union d'Electricité, 310: Locomotlves, 570: Huta-Bai.*owa. 810; Charbonn. du Tonkin. 5800; Béthune, 2525; Montrambert, 741 Carvin 534; Courrières 465; Grand'Combe, 810; Lens, 274 Vlcolgne, 508; Cie Franc. Afrique Occtd., 1475; Paris-Maroc, 88; Sucreries Brésiliennes, 464; Cie Générale des Tabacs, 325.

A terme Générale Electricité, 1006; Electr. et Gaz du Nord 359; Thomson-Houston, 807; Aciéries du Nord-Est, 515; Constr. Jeumont, 449; Tréfileries du Havre, t61: Boléo, 604; Platine, 795; Pétroles Dabrowa, 633; Financière, 385; Oklahoma, M5 Kuhlmann. 547; Gafsa, 861; Omnibus. 737; Transatlantiques ordln. 191; Voitures, 906; Etablissent. Orosdi Baek, 177 Pathé Cinéma, 610 Rizeries Orient. 640; Russe consolidé le et 9* 26.90: Russe 1891-1604. 16.76; Russe 189' 18.50; Rusée 1896. 18.35-, Russe 19m. 32.90; Russe 1909. 24.80; Turc 4 68.50; Turc 6 42.45; Bancue Ottomane 718; Banque Rio de la Plata, 514; Crédtt Foncier Egyptien, 1440, Nttrate Rallway, 398; Central Mining, 567 Azote, 457; Lautaro Nitrate, 496; Naphte, 372 Oriental CarPet, 143. Air liquide. 418: Tabacs Ottomans 345; Sucreries d'Egypte ordln. 523. Obligation» Crbdit Natlonal 1919, 494; Crêd. Nation. 1920, 494; Bons 6 t92t, 198.50; Bons déc. 6 1929 603; Ville 1912, 226; Ville I»t9, 415; Ville

1831, 808.59; Tille lfH non llb., 40ot Oomnranales 1906, 314.75; Comm. 1919, 174 80; Comm. 1030 MOI Emprunt 1021 «.60 516.1&; Emprunt im 6^50 non llb., 504. Foncières 1903. 33S Foncières 180», 178; Foncières 1918 «M 339 30; Foncières 1813 4 396; Emprunt 19(9, 3T7; Bons Paaama, 110; Economtqnes, 284; Est Algérien, 383; Métropolitain 3.50 381.

Marché en banque

Terme. Bakon, 2830; Caoutchouc* 137; Caps Copper, 37; Chartered, 33.75; Corocoro, 31.25; Crown Mines, t8i; De Beers ordin.. 830-, Eastern, 50 East Rand, 22.50; Estrellas 134; Franco Wyomlng, 104.50; Goldflelds, 51; Hartmann 269-, Rtianchaca. 128.50; jagersfonteln, 290.50; Lena Goldnelds, 41; Llanosoff, 420; Malacca. 134.50; Maltzoff, 44S; Mexlcan Eagle, t5t.50; Mexico el Oro. 291.60; Montecvtlni 12f; Mount-Elllot, 00.60; MozamMque, 54 North Caucaslan 67 50: Padang. 220; P6k1n Syndicate, 3775; Phosph. Constantlne. 4i2: Pho^ph. Tonlsietis. 693: Rand Mines. 187 Stlya Plana, 244; Spassky, 3A.75: Taganrog. 9ng Tanganyka, 79.50; TharsK t65: Transvaal 56.75; Tnblze prlv., 398: Utah, 882.

Comptant. Bruay. «174: Ekatarlne 1080: Part Héraclée. us»: Toula. 285- Ray. 1»; V1etlle-Montasme 1««: Tolombin. 4AO: Sumatra 580-, Omplum V»-. Steaua Romana 4*1; Orognyï prir., 104t: Rf>r»I rnrtrh 91 4SO- Shell. «0. Ar»mt1i"> 6 1910. »4; Bréldl 5 1914. 1«4.7S; O>l0mMe R r 190». 740; Mexique 5 X 180». 1« Monacco. 3409.

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T# numém 4'et.94° i?A«me S«om rmnei.

T^es 4 numéro* «"1vnnt« ffftmemt rhacuii 10.000 franco 110.7RS. <?«t?17 «M n<». 4«t.74».

T>es 5 niJTnAr^w «iiIrflTitfl miment chacun 5><my» franr» U7.!>«r) tw<w« M1.1R4. «rr.KVI. 44.1 rrn. 1*9 10 nniiTSTo* wir^^Tit rhamn î.fwi rrancs S«SS W.7W. H3.1f« 1"m.189. «T.9M, 345.267 441.4M. *S4.TW. 4H9 319. S«.«Se.

S.1P9 nnnuiro» vmt reTnhorrrsaN». an pair.

Feuilleton dt l' Ouest-Eclair

du 16 décembre 1922 52

TRONES S'ECROULENT par Jacques GRANDCHAMP

CHAPITRE XXltl

Philippe de Bach «'interrogeant se demandait, non sans incrédu.<té, si c'était bien lui ce monsieur quelconque voyageant comme un tout petit bourgeois, travaillant aux appointements de mille francs par mois, en qualité de contre-maître dans une grande usines d'automobiles a Puteaux, qui prenait ce soirlfl son vol vers 1" COte d'Emeraude. Le cyclone qui venait de ravager la majeure parti* de l'Europe, avait renversé les trônes, ébranlé les ccuronnes, détruit les fortunes les mieux Assises. A l'heure actuelle, la Styvnnie, érigée en République, avec un président qui la gouvernait en dépit du sans commur. offrait au monde le spectacle d'une nation courant il. sa perte par le désordre et J'anarchie. Lee territoires immenses de la reine et des Bach étaient morcelés rwlicujeme.it tes richesses de leurs palais pillée* ou brûlées; les tableaux précJsux partagé* par I» moitié pour satisfaire dem pays qui er emportaient chacun un morceau 1 Stupide banditisme, rage de

destruction, folie égalitaire étaient & l'ordre du jour. Marie de Styv>jm« ne possédait plus rien. Depuis dix-huit mois, elle était la femme du prince de aterenbcrg. Le ménage avait rejcint Sylvia & Rothéneuf. et Philippe allait Les y retrouver. Il.ne songeait pas sans émotion aux da.. gers multiples qu'avait bravée sa vaillante petite femme pour sauver la reine. Car c'était miracle que Sylvia ayant encouru la disgrâce d'As- 6iloviich, après l'avoir magistralement berne. n'eût pas payé de sa vie son audace! Il fallait l'entendre raconter d'un petit air narquois et détaché la lueur du dictateur, entrant au palais pair s'emparer de la reine, et trouvant seule la jeune femme qu'accompagnait la duchesse de Wendahl. Assilovitof) l'avait menacée de la prison, de la torture, de la mort. sylvia conservait un calme imperturbable elle savait bien que Conrad mourrait lui-nvme plutoi que de ne pas tout tenter pour la secourir. Et le soir, c'avait été la fuit/1 éperdue dans une auto que le jeune de Liebeasteai conduisait, la course insensée, la vitesse vertigineuse qui brisaient Eléonore de Wendahl, blottie au fond de la voiture E puis, an pleine route, la rencontre inopinée de Christian de Sterenborg qui volait littéralement au secours de Sylvia Internièd imrrévu, presque gai, où des larmes de joie, d'attendrissement, de gratitude, se mêlèrent aux demandes et aux réponses entrecroisées, | uis, enfin, le retour au château de Benk qui abrita ce soir-là de nouveaux rescapés de la révolution styvonienne..

Quelque* semaines après Sylvia regagnait la France, retrouvait à Cannes son enfant

que Dora avait gardé, et son mari qui venait y passer sa permission de détente. La guerre finie Philippe dépouilla, avec l'uniforme de François Marot son identité d'em prunt. Il habita Paris- avec sa famille et se mit courageusement au travail, car il ne conservait plus, de son énorme fortune d'autrefois, que quelques titres de rentes françaises et américaines Son éducation de prince ne l'avait guère aimé pour le Struggle for life •.

Sa vie de soldat fut, en quelque sorte, le noviciat préparatoire il. cette existence laborieuse, jusque-là insoupçonnée. Dans les tranchées, plié il. une *évère discipline, obligé d'exécuter par lui-même mille besognes ignorées, Philippe avait soudain vu éclore en lui toutes les qualités du poilu français, débrouillard et actif Les humbles amitiés contractées aux heureq de danger commun lui servirent, par la suite, beaucoup plus que ses alliances princiêre». C'est ainsi qu'un sous-officier qui habitait sa cagna au moment de l'armistice, lui procura cette place dans 1 usine d'automobiles où il était employé avant la guerre, et lui servit pour ainsi dire de répondant. Certes, il y avait 'des jours où le fardeau était particulièrement lourd, des jours où le duc regrettait amèremenl le passé fastueux, le: jouissances de la fortune. les privilèges du titre et du nom; rien de tout oela n'existait plus, il était sage d'y rencncer sans espoir de retour. Mais il lui restait encore de pré- cieux trésors. Le prince Oscar le lui avait affirmé au moment od, incertain de la déci- sion à prendre, li hésitait à dire adieu à tout projet ambitieux

Qu'importe le reste du monde, lorsque tout votre univers tient dans les yeux d'une femme, dans la main d'un entant, » Cette femme, mûrie, ennoblie par l'épreuve, lui donnait des gages constants de sa valeur morale, de sa tendresse d'épouse. Il l'aimait, autrement peut-être qu'aux premiers jours de leur union, mais plus profondément, et ses entants étaient son orgueil et sa joie. Car Cyrille avait maintenant une petite sœur une petite Elisabeth, qu'il protégeait de toute la naïve fatuité de ses cinq aus. Près de ces êtres chers, durant un long mois Philippe allait se reposer de ses travaux, et cette idée seule amenait en son cœur une indicible félicité. Le matin était veii'i. A Dol, le duc dut quitter le rapide et prendre un wagon un peu plus sale, un peu moin. confortable encore que celui qu'il Laissait. Il pensa, non sans quelque déplaisir, que jadis il ne voyageait que par train spécial ou en wagon-salon. Mais, encore une fois, les temps étaient changées.

Lorsqu'il arriva à Saint-Malo une cohue de gens se pressait aux abords de la gare, inspectant curieusement les voyageurs que déversait le train. Les cochers des omnibus criaient à tue-tête le nom de leurs hôtels pour les recommander à la faveur des tou- ristes. Ceux des Sacre» faisaient claquer leurs fouets, et, par là-dessus, c'était on tohu-bohu d'appels, ue camelots braillant les dernières nouvelles, une cloche de tramway, une trompe ou un klakson d'auto. La poussière volait sous les pas des chevaux, sous les roues des voitures, et allait se nicher, au petit bonheur, sur les feuilles des

arbustes du square, dans les cheveux des femmes ou les yeux f'es enfants.

Philippe ne perdit pas son temps à chercher une figure connue au milieu de cette foule impatiente, n savait qu'on ne l'attendait pas, n'ayant averti personne de sa venue, projetée seulement pour 1a semaine* suivante.

Un tramway passait n lo prit, démocratiquement ,et, de la plate-forme, aperçut bientôt cette mer splendide sur laquelle 11 avait vogué du ans auparavant, alors qu'il était le richissime propriétaire de Caileya, un yacht de course, envié par de royaux sportsmen. Ce matin a août rayonnait de lumineuse beauté. Le long ruban des plages se déroulait tout blond sous le ciel d'un bleu Intense. La mer capricieuse se faisait caméléon: tantôt d'un bleu de saphir, ta tôt verte, tantôt violette on eût dit rir<« pour mieux séduire le voyageur ravi ei'a prenait tour à tour toutes les couleurs t prisme. Les îles se détachaient en prifaii; sur la ligne mauve de l'horlzon les b!»" ches villas étincelaient sous l'ardent baiser du soleil des femmes en toilettes i Inires i montraient derrière les grilles dormes, d^ enfants se poursuivaient aveo de petits cr s de joie. Tout était harmonie, cou'eur, 1;1mière.

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de la table

Les forts mangeurs se préparent des maux Innombrables Ils produisent en excès des toxines qui se fixent dans les articulations. les muscles et les nerfs, provoquant la goutte, le rhumatisme, les névrites et les névralgies. Parfois les poisons du sang s'arrêtent dans l'épaisseur de la peau amenant l'eczéma, l'acné, l'herpès, le sycosis, l'érythènie, le psoriasis. Ou bien les hémorroïdes font endurer le martyre, les jambes se confient de varices pour ensuite se trouer d'ulcères variqueux inquiétants. Ou encore le piret devient artérioscléreux et il est menacé des pires calamités. Si vous êtes déjà victime du besoin de trop manger et que. de ce fait, vnus êtes arthritique, ne laissez pas votre état s'aceraver faites une cure de DEPURATIF RICHELET nui nettoie et rectifie la masse sanguine, te îéfultat est rnpide et 1a cuéripnn tont fait durable, parce que le DEPURATIF RICHELET supprime 1. raufp mfme de l'arthritisme. En voici une nouvelle preuve incontestable le viens de terminer mn cure de DEPURATIF RICHELET et surs heureux de vous dire qve Verzéma qui m'inquiétait tant a complètement disparu. le me trouve très bien pour l'instant et ne peux constater aucune trace de mon "T. '>̃><; r^nr qtiAri et délivré. M. Ubien François, rue de Bette-Vue.

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