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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1934-12-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 décembre 1934

Description : 1934/12/01 (A53,N6)-1934/12/31.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64673928

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2013

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LES NOUVEAUX APPAREILS DE VOIE DE LA

COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DE L'EST

Par M. P.-M. GROSJEAN, INGÉNIEUR PRINCIPAL DKS ÉTUDES DU MATÉRIEL FIXE

(Pl. VIII et IX)

La Revue Générale avait publié, de 1882 à 1896, une série d'études relatives aux appareils de voies utilisés. à cette époque (aiguillages à lames rigides, articulées au talon, avec des croisements et des traversées en rails assemblés).

Il parait utile de reprendre aujourd' hui cette question, après les perfectionnements intervenus tant pour faciliter Ventretien que pour réduire la surveillance et augmenter la sécurité.

Généralités. — Les anciens appareils de voie étaient constitués avec des aiguillages à lames rigides articulées au talon et avec des croisements ou des traversées en rails assemblés. Ils sont encore nombreux sur le Réseau de l'Est. L'étude de ces appareils a été décrite en son temps dans la Revue Générale (1). Pour faciliter l'entretien, réduire la surveillance et améliorer la sécurité, il importait de remplacer les aiguilles articulées, dont le talon mobile était un point faible, par des aiguilles flexibles à talon encastré (2). Il importait également de remplacer les cœurs de croisement ou de traversée en rails assemblés par des cœurs monoblocs assurant une parfaite stabilité au passage des trains lourds et rapides, évitant tous resserrages de boulons et garantissant contre les avaries soudaines ou les ruptures (3).

La Compagnie de l'Est profita de l'adoption du rail 46 kg standard par les Réseaux français pour reprendre entièrement l'étude de ses appareils (4). Les tracés furent soumis à la condition

—■■

(!) Revue Générale : 1er sem. 1882 page 177, 1er sem. 1883 pages 27 et 114. Construction et pose des appareils destinés à établir une communication entre deux voies, par M. Daveluy.

2e sem. 1893 page 149, 2e sem. 1895 page 35, 2e sem. 1894 pages 26 et 330, 2e sem. 1896 pages 187 et 252, Changements et croisements par M. Gressier.

Note sur le calcul des appareils de changement de voie, 1914, pages 82 et 168, par MM. Lefèvre et Saint-Amand

(2) Aiguilles flexibles à talon encastré inventées en 1898 par les Aciéries de Bochum (Bochumer Verein Fur Bergbau u. Gusstahlfabrikation). Au Réseau de l'Est, mise à l'essai dès 1904 d'aiguilles flexibles de 9 m. La plupart de ces aiguilles était encore en service en 1925. Cet essai de longue durée a révélé la supériorité du talon rigide.

(3) Au Réseau de l'Est, essai dès 1905 de cœurs monoblocs en acier moulé au manganèse.

(4) Le changement du profil du rail nécessitait la refonte de la plupart des pièces et donnait la liberté de modifier les tracés et la constitution des appareils.