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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1921-05-26

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 26 mai 1921

Description : 1921/05/26 (Numéro 7116).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k646556c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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LA POLITIQUE DE Mu BRIAND

Le discours de M. Briand ne nous a rien appris que nous ne sachions déjà. Le président du Conseil a été, comme à son ordinaire, éloquent, habile, persuasif. Mais la politique dont il a défini les principes et qui consiste à lier aussi étroitement que possible le maintien de nos alliances à la défense de nos droits, est celle-là même qu'il avait affirmée en prenant le pouvoir et dont nous avons suivi les développements depuis la conférence de Paris. L'heure est-clic venue de porter sur l'effort accompli par M. Briand un jugement définitif ? En d'autres termes, la Chambre possède-t-elle,*dès à présent, des éléments d'appréciation assez solides et assez précis pour dire si le président du Conseil doit conserver la direction de nos affaires ou, pu contraire, céder la place ?.

Nous ne le croyons pas.

Nous ne le croyons pas parce que le terrain sur lequel évoluent les affaires d'Allemagne est si mouvant et ces affaires ellesmêmes si complexes, si enchevêtrées, qu'on ne saurait exiger d'un homme d'Etat, après cinq mois seulement d'exercice de sa fonc-. tion, qu'il nous apporte des solutions complètes et pour ainsi dire absolues. Certes, on peut, comme M. Forgeot et M. Tardieu, critiquer les derniers accords de Londres et la valeur de l'ultimatum adressé par les Alliés à l'Allemagne récalcitrante. Mais s'il était démontré que cet ultimatum, quelque éloigné qu'il paraisse de nos réclamations originelles, est suivi d'effet et que l'Allemagne, aussi bien en ce qui concerne les réparations qu'en ce qui regarde le désarmement, a décidément pris le parti de se plier à ses stipulations, combien y a-t-il de Français qui préféreraient à ce résultat imparfait, mais positif et tangible, l'aléa d'une politique dont l'énergie apparente aurait pour première conséquence la rupture de nos alliances et, par suite, l'accroissement Ces possibilités de résistance du Reich Cest cette considération qui me semble devoir fortifier la position de M. Briand devant nos assemblées. Sa politique n'est, tout prender, que lé vivant commentaire de notre vieil adage Un tiens vaut fcnieux que deux tu l'auras a.

S'il est vrai, comme le président du Con•eil l'a affirmé, dans la matinée de mardi, aux délégués de l'Entente Républicaine Démocratique de la Chambre, que le général Nollet a reçu les preuves les plus certaines de la soumission du gouvernement du Reich aux clauses de l^timatnm de Londres, et si, d'autre part, l'affaire de Haute-Silésie, tant du côté allemand que du côté anglais, est en voie de règlement par la dissolution des corps francs qui avaient pris l'offensive et par la renonciation de M. Lloyd George à la politique plus qu'imprudente qu'il préconisait il y a quelques jours, on ne voit pas pourquoi M. Briand n'obtiendrait pas de la Chambre le vote de confiance qu'il réclame.

Confiance provisoire, dira-t-on. Sans doute. Aussi bien, la confiance des assemblées n'est jamais et ne saurait être définitive. Ce qui importe, c'est qu'avant de condamner le gouvernement, on soit en état d'apprécier exactement les résultats de son action. « Il faudrait tout de suite, disent quelques-uns, occuper la Ruhr Mais, au cours de son entretien avec les représentants de l'Entente Républicaine, M. Briand n'a pas eu tort de faire remarquer que Inoccupation de la Ruhr, simple mesure de pression, si elle n'était pas effectuée en parfait accord avec nos alliés, e ne nous fournirait aucun moyen de nous assurer des gages et d'administrer ce territoire ». Au total, nous sommes à une heure où l'aotion diplomatique est en cours et où il convient d'éviter tout ce qui pourrait la gêner et en compromettre les résultats. Dans un semblable moment, on ne renverse pas un ministère.

Ou alors, il faut prendre hardiment ses responsabilités et, comme je l'écrivais dimanohe, donner le coup de barre qui consacrerait la rupture avec l'Angleterre. Mais si l'on fait cela, il va de soi que l'on devra nous expliquer comment, pour préserver la France d'un isolement dangereux, l'on se représente le nouvel équilibro européen, celui qui nous assurerait sur le continent, au lieu et place de l'alliance anglaise, le point d'appui nécessaire à notre sécurité. Je ne dis pas que, dans cet ordre de conjectures, il soit impossible à des esprits qui voient loin et large, d'maginer une conception qui se défende. Il y a eu, dans notre histoire, des renversements d'alliances qui nous interdisent de penser qu'à l'avenir, ces sortes de révolutions diplomatiques no se reverront pas. Je dis seulement que, si l'on songe, dès à présent, dans certains milieux, à se passer de l'amitié anglaise, il importe de'préciser par quoi on la remplacera. L'amitié américaine ?. Si pré-

cieuse qu'elle soit, elle ne suffirait pas & garantir notre sécurité. C'est en Europe qu'il nous faudrait chercher le remplaçant de l'Angleterre. Ce remplaçant, j'attends qu'on l'appelle par son nom et, d'ici là, je conseille à nos représentants de n'être point trop sévères pour la politique prudente de M. Briand.

Emmanuel DESCRÉES DU LOU. MORT DEJA. EMILE COMBES PAvis, 25 mal. M. Emile Combes. ancien Président du Conseil, est mort cette nuit Pons, aprtg une I<i3gue maladie. Il était Agé de 86 ans.

fut plus remplie d'événements et vie, à l'exception de ses 15 dernières anliées plus agitée. Elle avait pourtant commencé dans l'atmosphère la plus calme qui se, puisse concevoir, dans un petit séminaire où le futur Président du Conseil se destinait aux ordres.

Né à Rocquecourbe (Tarn, en 1835,

d'une famille de pe-

tits artisanes. le jeune Combes fut mis au petit séminaire de Castres. Il fut un brillant élève et ses maîtres l'envoyèrent achever ses études Paris il. l'école des Carmes, pépinière de professeurs ecclésiastiques. Il devint .en effet professeur au séminaire qui l'avait formé, de 1853 à 1854.

Il prépara son doctorat ès-Isttres au grand séminaire d'Albi, professa de nouveau au collège de l'Assomption à Nlmes. puis au collège de Pons et c'est alors, en 1862, que s'opéra l'événement qui devait déterminer son avenir.

A cet époque le jeune professeur quitta l'habit ecclésiastique et s'en fut faire ses études de médecine à Paris. Il vint exercer la médecine & Pons et prit goût A la politique Il fut élu maire de Pons en 1875, conseiller général 4 ans après. L'essai qu'il tenta en 1881 pour devenir dépnté échoua. Mais en 1885, il entrait au Sénat. Il fut depuis constamment réélu et même en 1909 la Corse vota pour lui en même temps que la CharenteInférieure.

Tout de suite tl conquiert une des premières places au Luxembourg. Il fut successivement vice-président du Sénat en 1894-1895 ministre de l'Instruction Publique et des Cultfes dans le cabinet Bourgeois. 1895-1896. Il prit une part importante dans ce qu'on a appelé l'œuvre de « défense républicaine Enfin, le 7 juin 1902, il devint chef du gouvernement avec le portefeuille de l'Intérieur et des Cultes. Il allait pouvoir accentuer sa politique de laïcisation et en effet, pendant son passage ait pouvoir. les congrégations renrieuses furent dissoutes, pour la plupart, et les congréganistes privés du droit d'enseigner. Il amorça ensuite l'œuvre de la séparation qu'un autre allait accomplir. Dès le 2* janvier 1905, en effet, M. Combes état obligé de renoncer an pouvoir à la suite des révélations publiées sur l'affaire scandaleuse des fiches.

Retiré du pouvoir, il continua pendant longtemps d'exercer une grande influence dans les assemblées et notamment au sein du parti radical-socialiste. La vieilhsse et la maladie eurent dans Tes dernières années raison de son Infatigable activité. Il avait été réélu sénateur au dernier renouvellement du Sénat, mais n'avait pu siéger.

Vers le règlement

de la grève charbonnière anglaise LONDRES. 25 mal. On continue à parler d'un règlement imminent de la crise de charbonnage anglais. Aux questions qui lui ont été posées hier sur ce sujet, NI. Chamberlain a répondu qu* le gouvernement pourrait avoir des déclarations intéressantes à faire demain.

Les conversations officieuses qui ont eu lieu ces jours derniers entre les représentants dea mineurs et les propriétaires de mines ont abouti à certaines conclusions qu» le gouvernement e envisagées. La erande difficulté en ce moment n'est plus fa question théorique du « Pool », mais le problème' pratique des salaires.

On se rappelle que pendant la guerre ou avait accorda des augmentations uniformes il toutes les catégories d'ouvriers sans distinction entre ouvriers qualifiées dans le travail de» mines Toute la prospérité de l'i dustrle dépend en dernière analyse du travaU des ouvriers qualifiés qui produisant le dharlion La production a souffert du fait que cette cat/^oirie d'ouvriers*a travalOlé à contre-cecur. sous un régime où les augmentations de salaires étaient uniformes. On croit qu'il est questions maintenant de réduire les salaires des ouvriers des basses catégories dans une proportion plus forte (rue les salaires des ouvrters hautement qualifiés Mme Curie a terré trop de mains New-Yobk, 85 'mal. Mme Curie, fatiguée par les nombreuses poignées de mains qu'elle a dû donner aux Américains enthousiastes, garde la chambre et l'on assure que son médecin lui a défendu de serrer les mains des personnes qui viendront la vi-

LA SITUATION

La soumission allemande Dans le discours mesuré et de si longue portée que M. Briand a prononce, Il a émis l'opinion que le nouveau chancelier allemand était sincèrement décidé à se soumettre aux conditions de l'Entente. C'est donc le moment où celle-ci doit rester unie, puisque l'heure est venue où les vaincus ont accepté les conséquences de leur défaite el s'exécutent. La bonne volonté et la bonne foi de M. 1i'irih paraissent évidentes. Ilporte seulemertt qu'il puisse être obéi et que les éléments militaristes et pangermanistes ne le débordent pas. Si L'influence de ceux-ci prédominait, bien vite une sanctton énergique les rarnènerait une juste appréciation de la situation.

Pour L'instant, il aemble que la modération d4 notre gouvernement ait prodvit d'heureux effets chez nos adversaires et chez nos propres amis. Une détente s'opère et la logique dont nous sontmes les représentants, impose à tous des solutions utiles et rassurantes. Il semble paradoxal, j'en conviens, de tabler sur la bonne foi el la bonne volanté du gouvernement allemand. Pourtant, tout le monde convenait que celui-ci, céderait fatalement sous la pression de la force. C'est donc que la force morale et la menace de la force matérielle ont été suffisantes pour convaln- cre Ies Allemands, puisque ceux-ci se soimettent.

La manière de M. Briand jusqu'à ce jour parait la bonne et la lecture des journaux allemands semble montrer qu'une grave évolution s'est faite dans la masse germanique. Les journaux de gauche considèrent que l'acceptation de l'ultimatum doit préparer une politique d'apaisement international. Mais «m journal de droite, telle que la Deutsche Allgemeine Zeitung, exprime le vœu que le goavernement de M. 11'irth ait assez de constance et d'énergie pour empêcher l'OiVance- des Français et pour assurer l'exécution des conditions de l'Entente. Ecarter les sanctions, voilà aussi le but de le Germania. et Julien Wolf, dans le Berliner Tageblatt, considère qu'il ne reste rien d'autre à faire, aur. Allemands qu'à organiser leur économie pour faire /ace à leurs obligations. Voilà un état d'esprit nouveau. II files! pas besoin de prononcer de grosses menaces ou de faire des gestes désordonnés pour le maintenir. L'Entente en général et la France en particulier, doivent, par leur fermeté et leur sang-froid, persuader à C Allemagne qu'elle aurait tout. perdre en s'écartant de La voie que nous Jni avons tracée laborieusement. P.-O. Dolberi.

LES HOMMES MARIÉS ET SOUTIENS DE FAMILLE DE LA CLASSE 19.

sont renvoyés dans leurs foyers PARIS, mai. Après avoir prie oomnala- eanoe clés rapports du commandant de l'armée du Rhin sur le nombre d'hommes nécessaires pour faire face à toutes les éventualités et conformément à ses conclusions, le gouvernement a décidé de renvoyer Immédiate- ment dana leurs foyers les hommes mariés et les soutiens de famille de la olasse 19. Le ministre de la guerre vient de donner des ordres dans oe sens.

CHOSES & CENS Un secret

pour avoir de la veine vous Ctes employé de commerce voua avez de la famille vous voudrt-ei bien vous élever et réussir, Mali votre patron n'a pas l'alr de vous apprécier et quand vous parlez de vous établir IL quelqu'un qui pourrait vous aider financièrement, U n'a Jamais l'air de comprendre. Alors vous vois en prenez IL votre mauvaise étoile tous dites Je n'ai pas de chance. 4 Colt. üals êtes-vous bien sûr de faire tout ce qu'tl taut pour en avotr ?

Justement, une revue anglaise l'Etftolenoy Magazine, signale dix choses qui portent malheur bien plus que d'allumer trois cigares avec ta mime allumette (cette superstition est parttculière aux Anglais!. Et voici ces dix choses t. Arriver 10 minutes en retard.

2. Quitter son travail 10 minutes trop tôt. 3. Commencer une affaire sans l'avoir préparée mûrement.

4. Ecorcher le nom d'un client.

5. Falre la même faute deux fols.

6. Rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. 7. Se mettre em colère trois fois dans la même Journée.

8. Toucher un salaire de huit heures pour un travail de six.

9. Penser A nne course de chevaux quand on manoeuvre un tour.

10. Monter les escaliers en courant quand on a mangé Copieusement.

On n'tmatftne pas le nombre d'individus qui perdent leun situations, leurs amis, leur argent ou leur tante pour avoir péché sur quelqu'un de ces polnts.là. Ce fut leur unique dAvetne. Appliquez-Tons éviter ces fautes et vous verrez VtM la chance tous Tiendra,

EN HAXJfTE-SILESIE s.,

j.«»>

UN POSTE ALLEMAND DANS LA FORÊT DE GROSSTEIN

Berlin. 25 niai. Les hostilités en HauieSilésie sont pas encore oamiplètemen* arrêtées, La ville de Landaberg a été reprise par les troupes allemandes. Lasclhtaltz, reprise par les allemands, a été bombardée par les Polonais.

La Commission Interalliée fait tous ses efforts pour rétablir un service de ravitaillement par canùoiis avec Ratiibor oommie centre. La grève des mineurs de Basse-Silésie s'est aggravée, les ouvriers anetalilu-rgisr-es s'ôtant associés au mouvertnent.

Selon la Gazette de Voss, le fait que le ministre des Affaires étrangères de Pologne, M. Sapxletia. est resté à son poste, doit être considéré comme un signe de détante. « On espèze, écrit-eilie, que l'Entente, par voie diplomatique ou par des pourparlers actifs, finira peur amener le gouvernement polonais et .Korfanty à remettre de bon gré les fieaxitoiires occupas à la Commission interaliUée L'ALLEMAGNE PREND

DES MESURES SERIEUSES BERLIN, 26 mars, Sans l'attitude énergique du Président Ebert, une anmée de 100.000 hommes eût été rapidement constituée en jueLqiues jours sur les'confins de l'Oder. M. Wirth cherchait depuis quelques jours sans résultat le moyen pratiq ue d'arrêter l'exode les membres de l'Orgesdi.

La fironfière de Haute-Silésie est complètement femmée, assure la presse berlinoise. Le wmte de Poninsk, qui fut chargé de rétahllr l'ardTe! lors des derniers troubles coimimiiiiLates, a pris le commandement des forces le police qui doivent fadro observer la consi- ;'De. D'autre part, le Ministre de l'Intérieur

a ordonné que les trains quittant la .a» pour la Haute-SUiéste soient scrujiuleuaa- ment visités à Dresde, Ohemnitz et Leipzig1. Et l'effet s'en fait sentir

Berlin, 25 mai. On mande de Haute-Silésie à la Gazette de Vous q.us l'effeu de la feitnetuire de la frontière ailaionnd-e ¡par la police de sûreté se fait déjà, sentir. Le nomre des personn-es voulant passer la frontière a diminué sensiblement

La Presse srvlaliste et les Journaux républicains de BPrlin ne cachent pas dans leurs rri/nimentalTes quel danir<T pour La poilitioi» int/Tieure Internationale de l'Allemagne représentent les éléments de voQontnires la plupart animés d'un esprit monarchiste certains proclament que M. Ebart, doit être le dernier président allemand.

Comment les patriotes allemands bernent l'Entente

Berlin. 25 mat. t'ne inffwmnttrin puWiés par le ministère de l'intérieiir sJffnalQ, l'arrêttation de l'ancien caipitain« Wc«Wf von Wer- dN, qui s'était dans la région'de Hanovre, d'un déprtt d'armes déjà, oontfis. que. Il était aicrompapné cet effet d'étudiants déguisés en officiers et en soldats de la Reidhswehr et 1.1 avait, enlevé le tout en automo/bile sans difficultés.

Le capitaine a rocranu que ces faits se produisent fréquemment. Les auteurs de.ces romps de Qnain sons un faux nom. Le capitaine a siçnalé en-core l'°xistence de prnndes rés?rres d'amies h Hanovre. Il était Justement invité à aller *n Haiite-Pllésie où nn lui a signalé eue plusieurs ir.'lliers de momtares de l'Orgesrti étaient dinfa rnssemhlés.

A L-A OHAMBRE

allemand. et que noire armée est toujours prête

Paris, 25 mal. Plus qu'hier encore la journée a été celle de M. Briand. Ça été la journée des trois déclarations intéressantes précises en réponse à des questions nettes et qui plus que le discours d'hier, peu:-0tre, auront une répercussion décisive sur les événements.

LE PROGRAMME DE M. NOBLEMAIRE Aujourd'hui c'est M. Noblemalre qui monte à la tribune devant des bancs clairsemés, n demande qu'il n'y ait plus de politique au jour le jour il dresse Immédiatement un programme ne pas dire amen. toujours; tenir compte des nécessités du travail organiser une conférence Internationale du travail, y compris l'Allemagne, et réaliser la paix avec cette nation.

Revenant de Genève, Il Invoque L'opinion d'éminents interlocuteurs presque toue déçus i.

1 Ils disent que la France a été le phare du monde pendant la guerre, mais que ce phare est éteint. Ils disent aussi que l'Angleterre, qui a été payée de sa vaillance magnifique pendant la guerre, ne doit pas nous empêcher de recevoir ce qui nous est dû pour des sacrifices beaucoup plus lourds (applaudissements). C'est la nécessité de la reprise ou de l'affermissement de notre politique continentale traditionnelle comme contre-poids de l'omnipotence britannique. Il aurait fallu que les diplomates fissent leur métier au lieu d'y gubstltutr les échanges de vues directs entre les chefs de gouvernements (M. Briand fait à voix basse des remarques et des Interruptlons dont il est Impossible de deviner le sans).

M. Noblefnaire estime que le moment est veau de dire à l'Angleterre que noUs voulons marcher avec elle la main dans la main et

que s'il y a en Angleterre des hommes qui veulent nous mettre à la remorque de l'Angleterre, nous nous ne le voulons pas. C'est la droite qui jusqu'ici a applaudi M. Noblemaire et NI. Briand, tourné vers elle, suit attentivement le jeu de ces applaudissements. Il proteste assez vivement quand M. Noblemaire s'écrie « qu'il y a une politique qui a assez fait de mal depuis deux ans pour qu'on réagisse •.

M. Noblemaire ne parvient pas à se faire écouter. Pourtant quelqu'un dans la galerie des officiers généraux est attentit, C'est M. Xoblemaire père, l'ancien directeur du P. L. Si. Comme les conversations particulières; continuent, le président, à diverses reprises, demande le silence et les huissiers s'en mêlent

Quand M. Oaohln était patriote

Interrompu par M Cachln, M. Noblemalre tui rappelle qu'à l'entrée de nos soddato à Strasbuurg, il. avait des larmes pleins tes yeux. [Ovations.)

Vous disiez alors que c'était le plus beau jour de votre vie. »

NI. Cachin reconnatt que c'est absolument exacL Mais comme il ajoute que les populations des provinces retrouvées n'ont plus la même affection pour la France, tous les députes alsaciens-Jorrains présents protestent violemment. NI. Frey crie au leader communiste que si dans certains milieux lorrains il n'y a plus la méme affection pour la France, c'est parce que M. Cachtn tnéne làba,s une campagne neutraliste et bolcheviste payée par les Allemands. (Ovations et huées.) A l'extrême-gauche, NI. Baron veut parler. On lui crie Prolétaire! Prolétaire faisant allusion à la grande fortune de ce défiute boleievlste.

M. Noblemalre termine en demandant ont

(ntlMSlté universel!» -pour KhonnwiT de Ion jSâSrel 1» boiaeur du génie? humain.

Une déclaration de M. Briand

M Peyroox pose alors M. Briand deux Questions Il demande d'abord M. Briand Ei 'la présence à côté du chancelier Wirth, après onze jours, de lM.M. Rathenau et de Rosen ne risque pas d'aggraver la situation. Il se dit ensuite ému par une note de la Gazette de Voss où il est dit que l'Entente avait donne a NI. Streisemann des assurances formelles notamment en ce qui concerne la iM^Brim*6'– Il serait sa*re. et raisonnable de ne pas apporteur ici, dans un de>hat aussi grave des opinions et des articles de journaux. <virune un texte authentique. Il n'a été doné aucune assurance à M. Stieis-malin et la Gazette de Vos me laisse indifM. Wirtti a déclaré que c'était une nécessité, pour l'Allemagne vaincue de reconnaître ses oM.i|iWtioiiS et de les remplir, et depuis, à tenus nos sommations, il a été donné satisfaction. Qu'il y ait eu des arrières-pensées, c'est possible. Mais il n'est pas au pouvoir des pnngcrmaiiistcs et des indu.stricis allemands d'éluder leurs obU-galions, CAR SOLS SOMMES LA AVEC LA FORCE TOUT A FAIT DECIDES, et si demain on voulait se soustraire aux obligations. LA FRASCE FERAIT CE QU'IL FAUT.

Nous touchons, je l'espère, au moment peut-être où le pays va prendre contect awec les réalités. 11 est plein de foi et de confiance. ,On proteste à l'cxirémc-gauche) Ne le regrettez pas Il ne demande pas un optimisme systématique,- mais (se tournant vers la droite) il ne veut pas qu'on enveloppe de bons résultats dans un nuage de pessimisme.

le n'ai pas le droit, loyalement, de croire que le gouvernement allemand veut éluder Ce% obligations. Je n'ai pas le droit de compliquer sa tache car lui aussi a des difficulLès. En Allemagne, aussi, il y a des arrièrespensées, il y a je ne sais quelles manœuvres de réaction chauvine et militariste. S'ils veulent désarmer et ri nous les empêchions. nous commettrions une faute, même une mauvaise action et dans le monde on se rendrait compte que notre attitude n'est pas la bonna Le monde ne peut que nous approuver quand nous demandons notre dû d une mar nière raisonnable alors que nous avons la force en réserve.

«Dans toute la presse du monde, dans tous les grands paya ont rend justice à la modérat.ion de la France. rotre politique n'est donc pas si mauvaise. (Vifs applaudissements.) M. LAOOTTE DECHAINE LE TUMULTE EN ATTAQUANT

VIQLEMMENT L'ANGLETERRE

M Lacotte monte alors à la tribune et de euite déchaîne l'orage. 11 affirme nue la situation du monde est dominée par la lutte qui se poursuit entre l'Angleterre^ et. l'Amérique. Un déclassement général il "s nations s'ensuit. Mt Briand, pour marquer son dédain, sort de la salle, mais NI. Lacotte continue en disant que le refus de M. Lloyd Genrge de' traduire Guillaume il en justice laisse supposer que le kaiser a des arguments qui pourraient lui permettre de démontrer qu'il n'est pas seul responsable de l'agression. (Exclatnaiibns sur de nombreux bancs.)

Le président rappelle l'orateur aux convenances et envoie clierclier M. Briand qui arrive rapidement.

M. Briand, assis a son banc, et avec une de ces nuances méprisants dans le ton dont 11 sait iouer en maître, répond au député de l'Aube: t Nos Alliés sont assez intelligents et ont l'esprit assez large pour ramener à leurs justes proportions certaines paroles pro' noncées à la tribune de la Chambre. '.1I Lacottn ne se laisse pas démonter, Ta bienveillance de l'Angleterre en faveur des intérêts ffi'rmano-Tussp.s est récompensée, ditil, en bonne monnaie par les Soviets qui ouvrent des débouchées aux marchandises anglaises. La France est. de plus en plus Isolée. Nous nous acheminons de plus en plus vers le protectorat anglais 'Errlamations sur de nombreux bancs.) Qu nd on voit lTAngleterre plus féroce à notre Igird que l'Allemagne. {Nouveau bruit.

M. DorrMnR. C'est au-dessous de toute protestation •

LE Préssidevt .) M. JUcotte. Je vous rappelle formellen 'nt i! l'ordre. La Chambre en a assez de vr>r violences de langage M LiCOTTF– Si la politique de M. Caillaux avait prévalu jun serait,)! arrive 7 Rien de pis et cprtaii n;rnt auelque chcxe de mieux. Ctpyant sa e nfirr pour la France, nos soldats se snm sacrifiés pour l'Angletdre. M. Clemenceau d saboté notre victoire par le traité.

Le prés: ni rappelle pour la deuxième Kits ft l'ordro \I Lacnttp qui réplique qu'il remplit son Jevoir de député indépendant et il conclu' Au Pa.rlr-ment à prendre ses responsa: :lités. il peut sauver .«on pays où se désuni irer. Le salut de la France est dans l'a.T'iié américaine retrouvée et nous ne la ret? iuvernns rru'en nnus déçngpant de la rnssr'té anpiaisp. Ce n'est pas pour ou contre V. Rriand que la Chambre va vr»t/>r. mais pour ou contrp la faillite de la France.

Le priaient du Conseil «ecpfifw encort sur les sanction»

M. Joseph Barthelémy, député du Gara, monte à la tribune pour un dialogue très intéressant avec M. Briand. Tout d'abord il reconnaît qu'on fait une politique de réalités mais regrette que le gouvernement ait cru devoir s'abriter derrière la commission des réparations.

M. Briand. Je prends pleine responsabilité, Je dois le plus grand élage de l'action de Mi Dubois qui a réalisé l'unanimité do la commission (Ica réparations, Le traité a Joué. Je ne pouvais pus ne pns le constater mais sans esquiver mes irs>ponsabilltés. La Chambre, au moment du vota, prendra les siennes. M. BAniHELEMï. Nous n'avons pas eté à même de discuter l'accord de Ix>uares. Nous ne pouvons donc émettre qu'une opinion rétrospective.

Ni. P.bia.\d. C'est le Parlement qui a voté le traité qui laissait à une commission internationale le soin de fixer Il la majorité le chiffre de la dette allemande et des modalités de paiement. Le Parlement a donc délégué sa souveraineté. Le traité ne contenait pas que tirs avantages.

peut-on repousser l'accord de Londres 7 M. BARTHELEMY.' Aous pouvons vous juger mais pouvons-nous revenir sur ce qui a été fait it Londres t

M. Brian». La Chambre reste souveraine de statuer sur la question de savoir s'il est possible de revenir sur L'accord de Londrta. C'est toute une autre politique que la Chambre peut vouloir faire. Elle le dira, 11 n'y a pas que les bonnes heures de critiques pour le Parlement. Il y a aussi les heures lourdes du vote et même celles de l'abstention.

Il ne me parait pas que les prérogatives parlementaires aient été tout à fait respectées. Avons-nous même le texte de l'accord de Londres t D'autre part, si un manquement se produit de la part de l'Allemagne, comment joueront les sanctions ?

M. Briasd. A Londres, nous avons fait une déclaration destinée à l'Allemagne, ajoutant que la sanction jouerait si l'Allemagne manquait à ses engagements. Faudrait-il donc demain délibérer à nouveau en cas de manquement T Oui, s'il s'agit de faits non enregistrés encore comme carence. Dans le cas contraire, pour des carences déjà enregistrées, c'est pour chacun des alliés le droit d'appliquer les sanctions. Mais comme il s'agit la. encore de grouper les forces alliées pour exécuter la sanction sur des gages solidaires, nous mettrions immédiatement nos alliés au courant de nos dispositions pour leur permettre de prendre les leurs.

Bans noe Alliés mots pas contre eux 1 • le ne saurais supposer je n'en aifpas le droit (Applaudissements) qu'un seul dentre-eux veuille se soustraire d la sanction. MAIS SI A'OS ALLIES ETAIENT. P.4R EXEMPLE. EMPECHES, NOUS FERIONS .4LORS LE GESTE SANS EUX, MAIS ,VO.V CONTRE EUX. La différence est inorme, car la cohésion des Alliés, au lieu d'être, rompue, est maintenue. (Vifs applaudissements).

.Ni'. Barthélemy adresse des critiques à l'Angleterre.

Il aime l'Entente cordiale, mats Il ne faudrait pas. dlf-tl qu'elle se transforme en asservissement [Mouvements divers). M. Bbia.no. Elle n'a jamais eu ce caractère et -les événements que nous venona de traverser ne permettent pas de le prétendre. UNE INTERPELLATION SUR LE PLEBISCITE DE 8ILESIE

M. Barthélémy termine par un appel à l'Union Sacrée. L1 y a encore 13 orateurs inscrits. M. Regaud raconte ce qu'il a «u en Haute-Stléste où les votants allemands ont salué les résultats au chant de la « Wacld am Rhcin c'ostrà-dire de La Marohe au Rhin (Sensation).

Il rappelle qma primitivement les émigrés allemands devaient voter à Cologne et que c'est le gouvernement de M. Briand qui a accepté qu'ils votent dans leur pays d'origine..

-NI. Briand. C'est la Commission, à la majorité, qui a pris cette. décision conformément au traité

M. Tardieu, M. Leygues avait fait accepter par les Alliés que les émigrés voteraient à Cologne. Cet aooord a été modifié à la veine de lia Conférence de Paris

M. Briand. La HûuW^SIlésié avait été donnée à l'unanimité à la Polocme. C'est sur la rôclamatton de l'Allemagne qu'on a consenti au p61)iscite. C'est là l'origine des difficultés

M..Regaud fait l'éloge de Korfanty. Un homme. dit-ift. s'est rencontré, d'une haute intelligence, qui a été envoyé au Re.idhstag pour protester contre l'annexion de la Pologne, 'c'est Korfanty (Applaudissements). Ce n'est pa; un agitateur. Il était en route pour Paris quand l'insurrection a éclaté. C'est un ami 'passionné de la Francs. Il est retourné en Haute-Si3és1e et c'est grâce A lui que les effusions de sang n'ont pas été plus grandes.

2H Bagaud se plaint que 4 Jours aftrèa le i plébiscite >W quatre bataillions anglais «oient M. BRIAND, Avant de les retirer. le gou- vernement anglais noua a demande s'il pouvait disposer de ces forces qui se trou- i vent aujourd'hui sur le Rhin. y M. Regaud demande il. M. Briand d'insister vivement auprès de l'Angleterre pour que ces troupes retournent en Haute-Silésie. t Jlf^ PRfiff». Vllno V c,Mit rainntlMMl «fl elles y retourneront. {ScnuUiun.)

Terrninant son discours, M. Regaud s'écrié 1 Si les F'rançais ont fait la guerre jusqu'au bout, c'est pour qu'il n'y ait plus de guerre t 0 l'avenir et surtout de guerre avec des peupies qut sont nos amis. Je supplie le Prési- dent du Conseil d'être Inflexible sur la question de la Haut.e.Silésie. {Applaudissements.) La suite du déhat est renvoyée à demain. M Aiguier demande il interpeller sur la nécess!té de rendre aux ouvriers de la marine l'intégralité de leurs salaires et la séance est levée. Marius Simon. APRÈS LE DISCOURS DE M. BRIAND L'opinion publique anglsise

se sent soulagée

LOCHES. 25 mai. L'opinion publique en t Angleterre ne s'est intéressée que médiocre- ment à la question de Haute-Silésie et n'eût été le discours sensationnel prononcé aux Communes par M. Lloyd George et la note explicative dont 11 le fit suivre quelques jours après, des millions d'Anglais n'auraient jamais su qu'il y avait une telle question en Il y a des excuses une semblable atti.tude « The man in the street qui est équivalent ici au client de café en France, trouve que le pays a bien d'autres chats à fouetter. Il y a d'abord la grève des mineurs, la ruine économique du pays qu'elle entraine; les événements d'Irlande, les intrigues de M. Gandhi dans l'Inde, les agissements de Zàghoul pacha en Egypte, l'irupôt sur le revenu. qui fait qu'il faut travailler 3 à 4 mois par an, rien que pour payer à l'Etat sa part du budget.

Il y a bien lA. il faut le reconnaître, assez de préoccupations sans en chercher de nouvelles. On a eu tort, malgré cela, de s'imaginer en France que M. Lloyd George, dans sa récente manifestation, n'avait pas le peuple entier avec lui. Le Premier anglais a en somme entonné au figuré le Rule Brilannia, et quand un Anglais entend cet hymne d'orgueil national, il jolnt sa voix au refrain. Voilà pourquoi le discours prononcé hier à la Chambre des députés par M. Briand, ve. nant après la capitulation du gouvernement allemand dans l'affaire des bandes Irrégulières et de la surveillance de la frontière silésiennc, a été accueilli ici avec soulagement.

Le Times, commentant le discours, de M. Briand, dit qu'il parait avoir caractérisé le mélange de modération et de fermeté qui appartiennent Il son tempérament. Dans sa péroraison, NI. Briand est allé droit à la vraie question qui, comme nous l'avons toujours maintenu, doit être de continuer les politiques française et britannique. 8, Aucun peuple, a-t-il dit avec raison, ne peut rester Isolé dans ces temps-ci..

M. Briand expliqua que sa politique était de maintenir l'union splpndide de la guerre dans l'intérêt de la Grande-Bretagne, aussi bien que dans celui de la France t A cette politique, ajoute le Times, le public britannique adhérera avec non moins de fidélité. Le Daily Diatl écrit que l'Entente sortira plus forte que jamais de sa temporaire divergence de vues. Le journal conclut.: Le discours Au premier mtntstr* français a cnus4 une excellente impression, ce fut une ptraixle victoire pour la po:iilfiuo rte ''Rrirpiite conllaie.

La presse bedge

Bruxetxes, 85 mai. Le XX» Siècle dit que la déclaration de M. Briand est un chef d'oeuvre d'habileté parlementaire et diplomatique Il serait difficile, dit le journal. Ù r|iiii"nqup est de bonne fei, fût-il allemand, de ne pas le reconnaître.

Rappelant la parole de NI. Briand que la France a la force qui permet la confiance et lui ordonne le sang-froid, le X.Y' .V'€ dit « C'est une parole magnifique, qui satisfera les plus ardents des parlementaire? français.

La presse allemande

Berlin, 25 mai. Le Vorwaerts critique âprement le passage relatif à la Haute-Silésie et déclare que M. Briand a gâché le bon effet que pouvaient avoir en Allemagne ses paroles pour le gouvernement allemand en procédant A des' menaces en raison d'une éventualité incertaine.

La presse de droite accentue bien davantage encore son ton hostile. La Gazette générale de l'Allemagne écrit

On x rend compte en Allemagne que toutes ces- paroles qui peuvent être prononcôos par un :iiem

>r« du «HiverMmejit Iraaçal», quel auU soit, SolcaJ. ou hostile, ne sauraiemt nous Uluslonaer mr ce tilt Que la France ne vtse au fond à rien l'autre qnà la destAcUon de l'Allemagne. La franlcfurter General Ameiger com- nente ainsi les dernières décisions du ¡OU- 1 rernement du Reich

La senUnce & été prononcée. Mou» *avons ce rue nous avons a payer. Il est nécessaire en enr rant dans cette époque de se débarrasser de tou- unscieuce do noire situation. ><h_» rinçât et n'avon» plus aucune force. On devrait 'bûcher à tous les coins de rite Nous somnes valncus I Nous sommes vaincues En effet, vérité crui en sot n'«t nuUenvnn une sentence le mort pour l'éternité. Il no »cra P'is i«*»il>!« le trouver Le chemin conduisant fi. une nouvelle vie. La presse française

PARIS, 23 mai. Le Temps » fait obserr,er que ce sont deux politiques qui se sont tLfrontées et confrontées hier dans le discours ju'a prononcé durant 2 heures un quart M. Aristide Brianfl devant la Chambre. L'une, a politique de rupture; l'autre, celle des ariances.

Cette politique des alliances, la Chambre 'a toujours exigée. Elle l'a constamment mise iu-dessus de tout. Pas un ordre du jour clô.urant une des innombrables interpellations lui n'ait soigneusement épingle dans son exte ces mots impératifs « d'accord avec nos MHés 1 Les gouvernements se sont tous et xjujours appliqués à observer'cette directive le l'Assemblée identique à celle du Sénat. Le tunnel sous la Manche PAnis, 25 mai. Désormais c'est le maréchal Foch, d'une part, et Ni. Paul CamHon, ambassadeur de France, qui président le comité du Tunnel sous la Manche. L'associa- ition France-Grande-Bretagne a obtenu ces deux adhésions importantes afin de répondre à l'effort du comité parlementaire anglais que préside sir Arthur Fell et qui groupe plus do 340 membres de la Chambre des Communes.

LA REVOLTE Paris, 2b mai. Parmi les difficultés que rencontre l'Angleterre, à l'heure actuelle, dans ses annexes asiatiques et africaines, la protestation de l'Egypte ne constitue pas une des moindres. On avait cru, l'an dernier, que le mouvement nationaliste s'était apaisé, après l'enquête de Lord Milner, envoyé dans la vallée du Xil par M. Lloyd George. Il n'en était rien.

Lord bülner était levenu avre cette conviction que le nationalisme égyptien devait être ménagé, parce que, derrière lui, se dressait tout l'Islam. Il proposait de reconna.ilre l'indépendance de l'Egypte et permettait à celleci d'entretenir, comme Etat souverain, des représentants à l'étranger, sous la condition, toutefois, que la politique extérieure de l'Egypte restât conforme à l'esprit de l'alliance. L'Angleterre s'engageant à assurer la défense du canal. de Suez, elle conserverait le droit de tenir garnison, avec des troupes en nombre limité, dans quelques endroits définis ayant une importance stratégique certaine. Le service de la dette et la législation concernant les étrangers demeureraient sous le contrôle du gouvernement de Londres. Le projet Milner, favorablement acnueilll par l'opinion dans les deux pays, offrait à l'Angleterre l'occasion de se montrer généreuse sans compromettre ses intérêts. Mais la générosité est chose inconcevable à Londres. Lord Milner s'y heurta a, des résistances et vit ses conclusions modifiées. Le gouvernement anglais élabora un projet d'accord auquel souscrivit le gouvernement d'Egypte, mais que répudia le parti national du Caire. Le chef de ce parti, Zap.loul pacha, fut écarté par le gouvernement du Caire de la délcpation chargée de rouvrir les négociations avec le RO'Vatiiriê-Uni.

L'agitation a recommencé aussitôt dans la vallée du :\iL Elle a atteint il son paroxysme la semaine dernière. Les troubles actuels sont. assure-t-on, les plus graves que l'on ait enregistrés jusqu'ici en Egypte.. Le « nationalisme intégral n'en est pas l'unique origine. Deux autres facteurs jouent leur rôle dans l'agitation ce sont d'une part les ferments laissés par la propagande allemande pendant la guerre, en particulier chez les tribus arabes du désert, et d'autre part la propagande révolutionnaire bolcheviste, émanant celle-l.i. de Moscou.

On ne peut contester la puissance du mouvement qui travaille l'Egypte, et qui s'cst propagé avec une rapidité extrême parmi les fellahs. La Crande-Bretagne sp trouve en face d'un problème d'une singulière gravité. Comprend-t-on, à Londres, qu'il est dangereux de faire bon marcha des libertés nationales et. de revernir sur dns concessions raisnnna.hles et justes ? On dit tout has que les vellMTôs d'indépendance de l'F.gyiii? pont préiudiciahles a la grande famille des banquiers Israélites alliés aux Sassnon qui gravitent autour de M. Lloyd George et que c'pst là

m'il faut chercher la raison de l'attitud» u gouvernement anglais. Toujours l'Internationale financière, alo,r«l lue l'Angleterre prenne garde 1 Si les. Dan»-?,er. le loyalisme des musulmans de l'Inde le l'Egypte, son immense Empire poârràit Dien s'efloudrer d'ici quelques années, voici e moment, pour les Anglais, de songer au lestin de l'Empire d'Alexandrie 1 LE PARTI SOCIALISTE ITALIEN i 2J FERAIT-IL or:'

5A CONVERSION (1 A DROITE » ? ROME. 21 mai 1981. (De notre conespon. dant particulier). Après avoir noté les résultats en Woc, les Journaux les analysent Ils s'accordent à signaler le changement pro- rend qui s'est produit dans le parti scciaSis- te. Les candidats tendance réformiste ont pris 14 tête presque partout gr&ca à uii nom- we énorme tte votes de préférence. Turati est élu bon preanier de la liste socialiste à Milan, et ses oo-UsUpts favorisés comme lui ar des vote» de préférence ont. en somme, la même orientation que lui. A Turin, où les extrémistes paraissaient dominer sans con- teste, miiriLe phénomène. Ajoubez que sur les 416 candidats présentés par les communistes, quinze seulement ont été élus. Serrati, direc- teuT de Il' c Avant », constate que les forces socialistes barrent a droite C'est dn-11 un fait de l^histoire d'aujourd'hut qu'il nous faut bien constater.

Une boîte d'allumettes tous les six mois Paris, 25 mai. Veut-on avoir une idée du dénuement dans lequel l'abominable régime des Soviets a plongé la Russie 1 Qu'on prenne co'.iuaissance de l'un des derniers décrets du Kouvrrnrment de Moscou, inséré dans la journat officiel de la République fédérativa russe, Le décret réglemente la distribution des boiirs d'allumettes sur tout le territoire (le la République. Il en établit la répartition dans la proportion suivante

Une boite d'allumettes par personne et tous les six mois dans les villes de plus de 40.000 habitants.

Une botte par quatre personnes et tous les sis mois dans les villes de moins de 40.00(1 habitantes et dans les campagne.

il est à noter qu'avant la guerre, les allumettes se vendaient en Russie par lot de dix boltes, au prix de sept kopecks le lot, un peu moins de deux sous de notre monnaie. Une traversée peu banale Londres, 25 mai. Le transatlantique Aquitaine de la Cunard Line. parti aveo des « stewards • volontaires, à la suite de ia grève des cuisiniers et des garçons, e&t arrivé à New-York après un voyage pleiu d arniusanles péripéties.

Parmi les deux cents cuisiniers et garçons volontaires se trouvaient un lord, un trere du directeur de la Compagnie, plusieurs ingénieurs, des avocats, etc..

Quand le paquebot fut au large, les cuisfcniers et garçons improvisés subirent les at. teintes du mal de mer, et les passagers sa trouvèrent obligés de. transporter le personnel de service dans leurs couchette?. Pendant le premier jour. l'anarchie la plus complète régna a bord les repas avaient lieu aux heures qui étaient les plus commodes pour le personnel les mets étaient ou trop ou par salis, à peine cuits ou brûlées.

Dans la cuisine, quarante plongeurs, sous la direction d'un ingénieur, n'arrivaient pas à lnver la vaisselle, qui s'enta?sait. A l'arrivée du paquebot à NPw-Y'Tk eurent lieu des manifestations qui .-iffcciôrent un eara-'t^ra nettement Rnti-ansrhiis. Sur le quai, une foule do cuisiniers et de «arçons amendaient pour.tant cles banderoles où étr.it écrit Les lords et les durs occupent, noj places sur 1'Aquitaine A bas l'aristocratie anglaise 1

Les divorces administratifs PARIS, 25 mai. Le £énat est saisi depuis quelques mois d'une proposition de loi dont le vote est impatiemment attendu par les fonctionnaires dont la femtne, également fonctionnaire, exerce dans un autre département que son mari. La proposition en question a pour but de faciliter la nomination des deux époux dans le m^me département et de mettre ainsi un terme il ce qu'on a appelé le? « divorces administratifs ».

fa Commission sénatoriale char;;é-e d'examiner la proposition de loi, l'a adoptée à la suite d'un rapport de M. Roustan, sénateur de l'Hérault. Il ne reste plus à fixer que la pourcentage des fonctionnaires qui auront un droit de priorité pour la nomination dans le département où exerce leur conjoint. Ce chiffre sera arrêté dès que le rapporteur aura reçu des différents ministères df-s précisions bénéficier des dispositions nouvelles.

FEUILLETON DE VOuest-Eclatr 47

du 26 Mai 1921

par M. DELLY

DEUXIEME PARTIE

XIV

n la fit asseoir dans le fauteuil occupé tout à l'heure par lady L3urenoe; puis il prit place près d'e lle, et se pencha pour baiser longuement la main qu'-elle lui abandonnait. Lily, je n'ai cfssé de penser à vous, pendant notre séparation 1

Et anol, Jajjpelais de tous mes vœux votre retour. Oh 1 aut, ces trois.jours m'ont paru bien longs

.%fais nous voici réunis de nouveau, Ulian très aMiée. Voyons, racontez -mol maintenant l'ennui que vous avez eu 7

Elle rcugit anais son regard sincère et pur ne se détourna pas de celui de lord Stanville.

Un ennui, oui. rien de plus. comme veut allez en juger.

Et elle lui lit le récit de son court entretiea avec Joe. dans le compairtiment réservé. A imesure qu'elle parlait, la plus vive irritation su reflétait dans les prunelles bleues, qui devenaient presque noires. Quand Lilian se tut, lord Stanville dit sourdement

Je lui ferai payer sa sottise, il ce jeune coquin-la! 1

Oh non, Hugh, je vous en prie T. Ce n'est qu'une sottise, en effet. et, je le crains, elle a dû lui être inspirée dans un but que je ne m'exipltqu* pas.

Inspirée ?. Par qui 7

Alors, en rougissant plus fort, Lflian lui répéta les paroles énigmatiques du jeune OTeilgen de l'avertissement qu'il lui avait donné au sujet de sa tant?.

Lord Stanville eut un brusque mouvement, et laissa échapper une exclamation Mrs. Heghton 1. Ah mais oui, tout s'éclaire 1

Vous comprenez, Hugh t

Oui, ma chère Lily. Figurez-vous que cette charmante veuve s'est trouvée dans le tméim-e train que moi en route pour Edimbourg et a oommenré, là. de me faire des avance., qu'elle a continuées a l'Hôtel, car <>?le étnit fgnVmont descendue nu même h'tpl que moi, bien qu'une telle déponsp pp soit pas preVIsAmont compatible avec 3ps tii"yens que Je lui connais. Je l'ai d'ailleurs d<5ooura;ré-e de telle sorte qu'elle n'aura plus l'Idée d'y revenir. Mais voyez cp;fe coïncidence pendant que la tante s'attaquait Il moi, le neveu agissait près de vous. Il y avait là tout un p"tit plan poumons séparer, Lilian, en Jetant la suspicion entre nous. Oti I le pensez-vous vraiment T

J'en suis sûr. Mais comme vous, à la réflexion. Je crois qin Joe a joué, là très sottement Je rôle d'un pantin entre les mains de sa tante.

Aussi, Hugh, ne faudra-t-il pas trop lui eo vouloir 1

PROCHAINEMENT

NOUS COMMENCERIONS

AMOUR PASSE ORGUEIL adapté par O'NËVES

Lord Sianville entoura de son bras" les épates de la jeune fille et mit un baiser sur les beaux yeux qui, le priaient. Non, Lily très chère, nous oublierons cela, puisque, très certainement, ce jeune fou n'est qu'un comparse dams la machinalion de cette intrigue. Mais je lui en veux surtout de vous avoir causé un tel désagrément. bien qu'à la vérité il ait été peu raisonnable de vous tourmenter à ce sujet Oh je le sais bien 1. Mais que voulez-vous 7 l'imagination ne peut toujours ùlrn m:: Ifitcnno.

L'imagination A propos de Mrs. H*?hton, al'vs ?. Je pense pourtant que vous ne vous êt?s pas arrêtée à cette supposition que je pourrais me laisser prendre au piège

Oh non, Hugh.l Si cette idée m'a traversé l'esprit malgré moi, je puis voua asmrer qu'elle s'est éloignée aussitôt, n'ayant p-i trouver en moi que ta plus entière confiance à votre égard,

Et la tête charmante s'inclina sur l'épaule de lord Stanville. tandis que Lilian ajoutait

On ne nous séparera pas ainsi, mon cher Hugh 1

Non, certes Et l'on s'en apercevra Une lueur pass-ait dans le regard de lord Stanville. Après un court silence, le jeune homme demanda

Ma mère était là, paralt-il, à votre arrivée ?

Oui, elle venait de conduire miss Bairn au train de Ltverpool. Sachant que je devais arriver à peu près vers cette heure, elle m'a attendue, pour éviter que la voiture eut à revenir. Au retour, nous avons laissé chez elle Mrs. Ha.ig qui l'accompagnait. '̃ Ah Mrs. Haig était là

Oui.

Et, regardant son fiancé avec surprise, Lilian ajouta

De quel ton vous dites oela, Hugh 1 Il répondit évasivement

C'est uns personne que je ne puis souffrir, et je fie comprends pas que ma mers l'admette dans son Intimité. Mais pour on revenir à notre eujet, je vous proviens, Lily, que je mettrai Mrs. O'Keilg™ au courant des intirigues de sa bejle-fiopur, ̃ car- Je ne pourrais supporter quo ni vous ni moi nous nous rencontrions désormais avec cette personne. Fait,-6 comme vous l'entendrez, Hugh. Mais ne soyez pas trop dure au sujet de Joe, cas elle en aurait beaucoup de peine. Non, je n'insisterai pas là-dessus, et je lui ferai comprendre que je ne la tions pour responsable de rien. Allons, ne parlons plus maintenant de tout cela, ma chère Lilian, et ne pensons plus qu'à notre mutuelle conflance, qu'à notre amour, auxquels personne au monde ne pourra nuire.

.Le lendemain, vers deux heures, comme lady StanvUle deecendait toute habillée pour

sortbr, elle vit venir elle son fils qui demanda

Pouvez-vous me donner quelques mi.nutes d'entretien

Elle acquiesça, tuut en pensant, avec un frison d'inquiétude Que me veut-il?. car il avait, en ce moment sa physionomla la plus dure.

Ils entrèrent dan.s le salon. Et là, Hugh, sans préambule, déclara

Je vous avise que j'irai dans un instant chez Airs. Hais, pour lui imposer l'obligation de n'-tractor Ifs mecis-ongos qu'elle a répandus i»ir la villf.

I,ady Lause.ce demeura d'abord sans parolû. Puis elle bégaya

t.es mensonges t. Que veux-tu dire 1 Vous le savez mieux que moi, car ce n'est pas sans dessein que vous aviez amené avec vous cette vipère, à 1 arriver de Ltlian. Mais la conspiration a értioué, n'ob- trna.nt d'autro résultat que fortifier notr« attachement réciproque. L'aimable Mors. Hegliton ne franchira plus le seuil de S:anville-House. et, pas davantage, cette Mrs. Haig dont vous aviez fait votre amie. Quant à une autre personne dont le rôle principal dans cette affaire m'apparatt malheureusement évident, je ne veux chercher à rien approfondir, à la condition que jamais, fût-ce pour la moindre chose, elle ne cherche à «'attaquer à Lilian.

Avant que lady Laurence eût pu reprendra quelque peu sa présenoe d'esprit, HnRh avait qvritté le salon..

U suivre) M. Doit,

PARIS, Î6 mal, 5 heures du matin.

LA RUSSIE VA-T-ELLE CHANGER DE POLITIQUE ?

̃ »«»̃>

Un Congrès imminent

décréterait la Un du rigime communale ANNEMissE, 24 maL Solon diverses informations publiées par la presse allemande, la po&itiou du gouvernement des Soviets russes devient plus incertaine. La rivalité qui sépare Ifiiine et Trotzky s'aggrave.

Au cours d'un récent congrès communiste, Lenine aurait exprimé la volonté d'abandonner complètement les principes du communisme, afin de restaurer la Russie par des moyens essentiellement bourgeois, comme les traitas de commerce et le rétablissement des libertés des citoyens, Lénine estime que c'est la *pu1 moyen pour sortir de l'inextricable situation présente.

Trotzky qui représente les extrémistes, s'oppose avec tous ses partisans à ce morérautisme Il refuse d'accepter aucune collaboration avec le gouvernement de politiciens non communistes,.

Ce différend, qui pourra.it avoir des conséquences graves sera tranché fin mai par le Congrès convoqué à, Moscou- Néanmoins d'ores et duja on peut conclure que ;Lénine remportera un nouveau succès. On parle même de nommer comme commissaire de la réorganisation nationale uy ancien ministre du tsar, nommé Kokowszofl.

En tout cas, si la polttiqu-e de léonine vient à prévaloir, le différend avec Trotzky atteindra son point culminant. Lénine aurait déjà déclaré qu'il était prêt à appliquer aux communistes intégraux la méme méthode de terrenr et de représailles qu'il réservait jusqu'aujourd'hui à la classe bourgeoise de Russie.

le*

Beaucoup, parmi les Russes éclairés, et les connaisseurs des choses russes, ont toujours soutenu que le résultat le plus clair de Itx].>érience communiste serait la constitution d'un Tiers-Etat, autrement dit d'une « bourgeoisie » en Russie. Car ce pays où la bourgeoise est, depuis quatre ans, dAnoncée 'comme l'auteur de tous les maux, n'a pour ainsi dire pas de classe moyenne.

On apprend justement aujourd'hui que les délibérations du congrès des représentants de l'Industrie et du commerce misses, qui vient de se tenir à Harit, marquent une étape décisive dans la voie de la renaissance de :a Russie. Les coripressisteis 6o sont attelés la formidable tâche de recréer la vie sociale ordonnée de la Russie, totalement ruinée pas les expériences oommunteiee.

La plupart ÕM citoyens russes qui vivent, en ex.ilés, à l'étranger, ont été les créateurs de la puissance économique de la Russie. Rentrés dans leur pays, ils formeront la liasse industrielle et commerciale qui assumera le devoir gigantesque de rénover la Russie •, suivant l'expression dont s'est servi le président d'honneur du Congrès, M. Riabouohiosky. Leur premier soin sera de «déclarer que la terre demeure acquise à ceux qui la travaillent et que les ouvriers participeront aux bénéfices des entreprises industrielles. Tout le pays, alors, sera derrière eux.

Si donc, onmmç il est à prévoir, la nouvelle politique de Lénine l'emporte au Congrès de Moscou, et mette fin à la désastreuse expérieiKe communiste, M. Kokowszoff si vraiment l'ancien ministre du tsar est appelé à reprendre le pouvoir trouvera des collaborateurs pawipux dans les personnes des exilés d'aujourd'hui. Sa tache de réorganisateur en sera singulièrement facilitée.

Evidemment, ce ne sont lft. Minore, que des possibilité* disons des probabilités. Il ne faut pas vejidre la peau de l'ours. Néanmoins tout permet de penser que la Russie ne tardera pas reprendre sa place dans le concert européen. L'événement ne sera pas sans bouleverser certaines combinaisons diplomatiques.

LA RUSSIE DE DEMAIN

SERA-T-ELLE PROTESTANTE

PARIE, 25 niai. L'écroulement de la Russie a des conséquences inattendues. La disparition du tsar, chef de l'Eglise orthodoxe russe, a prive, eu fait, la Russie religieuse de sa tête. L'Eglise tsariste s'est écroulée. Le fait n'a pas passe inaperçu en Allemagne. Taudis que Mgr Szeptycky, archevêque de Lemberg, en Galicie, se fait l'apôtre errant de l'union des Eglises d'Orient il l'Eglise de Rome, les Allemands, poursuivent iwrullelement dans les mêmes lieux une œuvre redoutable.

Fidèles fi leur méthode d'invasion commerciale, scientifique, philosophique, ils travailleut à |imt?staiitiscr la Russie, surtout dans Ips couches inférieures. Il y a d«'jA 1;1-bas des milliers d'adeptes d'un organisme de propagande appelé i Stunda ». «lu mot allemand qui veut ùire l'heure .· le moment opportun ».

C'est un (lancer religieux, un danger national aussi pour tout l'Occident européen, en particulier pour les nations catholiques dont les intérêts de toute nature en Russie te trouveraient conthrnmis par cette action aussi alUtnauilf que protestante. Ou ne peut conjurer re danger qu'en dotant la nation russe, avant que le prosélytisme protestant ait pnit» ses fruits, d'un clergé uni par Rome à l'Eglise universelle.

Tel est du moins ce que l'on pense en Pologne. (,il l'on craint que la Russie ne soit, par le moyen de la confession religieuse, conquise au germanisme.

Capture d'un poisson gigantesque Caskec, 25 mal. A Anlibps, un bateau de juVhe a remorqua un formidable spécimen il- la faune sous-marine, dit poisson-lune, espèce très rarp dans la Méditerranée.

Ce poisson-lune, qui a été pris dans des filets, ps! de forme ovale. Il pnrte deux larges et ppaisfPs nagpoirpf h drnite et Il gauche du corps. Il TiiMiirp m 50 de diamètre. Sa Ijotiohp a 10 centimètre? (l'ouverture et il pèse 900 kilos. Il a fallu trente hommes pour le bisser sur le quai.

L'esprit de revanche

chez les intellectuels allemands Londres, ?5 mai. Le correspondant du DaUy-Kxjtresf; à Leipzig mande que dans le congres des géographes, le professeur vun Dryganski a émis dans son discours le vœu que tous les atlas allemands devraient montrer comme possessions allemands l'AlsaceLurraine, le Schleswig, Posen et toutes les ancieuimes colonies allemandes, afin de tenir en éveil l'esprit de revanche chez les ecoliers. Cette proposition a été adoptée avec enthousiasme.

M. RATHENAU SERA-T-IL MINISTRE DE LA RECONSTRUOTION ?

BFNLIN, 25 mai. Le Lukal Anzeiger croit savoir que M. Ratlieiiau a refusé les deux portefeuilles des finances et de la reconstruction, qui lui avaient été offerts. Il aurait fait dépendre son entrée dans le cabinet de trois conditions que le journal n'indique pas et qui auraient été rejetées.

Le Drapeau Rouge annonce d'autre part que M. Rathpnau aurait accepté le portefeuille de la reconstruction.

A la Conférence des Ambassadeurs Paris, 25 mal. 1.a Conférence des Amhassadeurs s'est réunie ce matin sous la présidence de NI. Jules Cambon. La conférence a pris connaissance du rapport de la commission de contrôle naval sur la suite donnée par le gouvernement allemande aux mesures arrêtées par les puissances alliées pour là transformation des moteurs Diesel, que l'Allemagne est autorisée à garder. Elle a entendu ensuite un rapport de la commission aéronautique présenté par le capitaine Roper pour la mise en vigueur de la convent.ion aérienne.

La Belgique participera

au prochain Conseil Suprême

Paris, 25 mai. D'après l'Intransigeant, il est dès maintenant à peu près certain que la Belgique participera a la prochaine réunion du Conseil suprême, qui sera spécialement chargée de s'occuper du la Haute-Silésie. En effet, In Fninri» et l'Italie ont Hccepté de cottvoquer la Belgique n, ces discussions. Si oes objections doivent être faites, elles ne pourraient l'être que par l'Angleterre et ou ne croit pas que le gouvernement anglais veuille prendre la responsabilité de refuser aux délégués belges de prendre part à la discussion d'une question dans laquelle ils sont intéressés.

Il reste toujours probable que la contérence se réunira k Boulogne, sinon samedi, du Moins dans le courant de la semaine prochaine.

LONDRES FETERA JEANNE D'ARC LE 14 JUILLET

Londres, a"» mal. Une procession en l'honneur de Jeanne d'Arc aura lieu le 14 juillet. Des collectes seront. faites pour aider à la restauration de la Cathédrale de Reims. GRECE ET TURQUIE

L'OFFENSIVE GRECQUE EST IMMINENTE PARis, ïo mai. On mande d'Athènes au temps L'offensive d'Asie-Mineure parait très prochain. on pense qu'elle s'effectuera en direction (le Kntahia. En même temps une action aurait lieu vers Aftnum Kavahtssar et une menace, venant du Nord se rr>noncerait vers Eskl-Cheir.

LE GOUVERNEMENT CREO REPOND A LA NOTE DES ALLIES

Athcnls, 24 mai. La réponse hellénique à la note des Alliés sur la neutralisation Au Constantinople et des détroits sera rei.-uso aux ministres alliés à Athènes par M. Saltazzl. Le gouvernement hellénique y expo.se son point de vue sur »es nécessd«!S qui m. poussé il exercer un droit de visite.

En terminant, le gouvernement hellénique exprime sa confiance que grâce il la neutratité yrocluméo, les Alliés cesseront le ravitaillement des Kémalistes.

PETITES NOUVELLES Riaiirkmoxt. Fortement grondée pour un petit, larcin, Anna Mer.'kleni, 13 ans, est tellement émue qu'elle en meurt.

Nancy. En raison de certain* propos, le nantais connen avait été inculpé d'assassinat. On commence à douter de sa culpabilité. Chaieaou.n. Un puisatier Marcel 'l'Ilion, 18 ans, est resté enseveli 16 heures sous un éîioulenient. On l'a retiré vivant.

Lille. Deux ouvriers de Comines voulaient pécher la grenade, un de leurs engins explose et les blesse mortellement. Br.ziEns. Mme Lapasset était nllée au cimetière sur la tombe de sa fille. Son mari l'y rejoint et la tue. Jalousie.

Liu.e. La Préfecture vient de prescrire aux municipalités de Lille, Roubaix et Toureding de diminuer «le 70 francs l'Indemnité, de ie cilièie accordée aux employés municipaux.

Grewdle. m orage a dévasté ta commu.ne rle Saint-Grégoire en Valdaine. Plusieurs maisons sont détruites; presque toutes ont subi des dégâts.

Belgrape. 11 se confirme que le prince Alexandre, régent de Serbie est fiancé depuis plusieurs mois à la princesse Mary d'Angleterre.

Bit logne. l'n canot de plaisance monté par 6 jeunes gens, a chaviré sur la Liane. Un seul a réussi ft se sauver.

LE PROCÈS

DES CRIMINELS DE GUERRE

Paris, 25 mai. M. Paul Matter, avocat général la Cour de cassation, a été désigna par le gouvernement français pour se rendre a Leipzig, en vue d'y assister au procès des coupables de guerre qui vient de s'ouvrir devent la Cour Suprême. Celle-ci rendra demain son verdict dans l'affaire du sergent Heyncn, inculpé de mauvais traitements a l'ép:ird de prisonniers de guerre anglais qui se refusaient à travailler dans les mines. L'avocat général allemand a requis contre Heynen la peine de 2 ans de prison.

LE CALME RENAIT A ALEXANDRIE Alexandrie, 25 mal. La nuit dernière a été calme. Quelques coups de feu isolés seu- c ïeinent ont été tirés. Un croiseur britannique est arrivé hier et d'autres vaisseaux de guerre 1 britanniques sont attendus.

Selon la dernière liste officielle, 56 person- nes ont ,été tuées et 210 blessées au cours des 1 ECHOS PARLEMENTAIRES LA CRISE DES LOYERS f Paris, 25 mai. La Commission de législa- tion civile a adopté dans sa séance d'aujourd'hui, sur rapport de Ni. Guibal, la proposition Je loi de -NI. Ignace et d'un grand nom- bre de ses collègues, tendant interdire les changements de destination de locaux affec- 1 tés au 15 avril 1921 à usage d'habitations, ainsi que la transformation de locaux loués 1 en meublés.

DEUX PROJETS EN FAVEUR DES MUTILÉS Paris, 25 mai. M Maglrfot, ministre des Pensions, a déposé sur le bureau de la Cham- bre deux projets de loi le premier ayant pour effet de supprimer les visites annuelles auxquelles les mutilés sont soumis conformé- ment l'article 15 de la loi des pensions; le deuxième reprenant la proposition de 'NI. Tau- rines pt supprimant pour les fonctionnaires mutilés l'interdiction de cumul portant sur les majorations pour enfants.

UNE DELEGATION DE BOULANGERS CHEZ M. PAISANT

PARts, 25 mal. Les boulangers, comme ils l'avaient promis, sont venus spontanément au sous-secrétariat d'Etat. Ils ont été reçus par M. Paisant en présence de NI. Clairgeon, directeur général de l'approvisionne- ment et ont eu avec le sous-secretaire d'Etat une longue conversation.

A la suite de renseignements recueillis tant auprès d'eux qu'auprès d'un certain nombre de meuniers, le sous-secrétaire d'Etat a demandé a la commission de l'Agriculture de bien vouloir l'entendre nu plus tôt sur toutes les questions touchant la soudure et le futur régime d'importation des céréales.

UNE VIOLENTE BAGARRE

AU CONSEIL MUNICIPAL DE TOULON Toulon, 23 mai. La dernière séance du conseil municipal de 'Toulon a été troublée par de violents incidents. Ceux-;i commencèrent dès que les onze candidats élus en manière de protestation contre la gestion de la municipalité socialiste arrivèrent dans l:t salle.

Deux conseiller, l'un socialiste, l'autre républicain, en vinrent aux maius. Le socialiste fut mis knock-out et on dut le transporter rlans le cabinet du maire pour y recevoir les soins que nécessitait son état.

Ce fut le signal d'une bagarre l'ans le public. Elle dura hlus d'un quart d'heure et. quand la police put ramener le calme, il y il(, part et d'autre un certain nombre de blessés.

Les cyclistes de la mort

inculpés de deux nouveaux crimes Bloih, ̃>.> mal. On sait que le 11 mai dernier, la Cour d'alises rie Loir-ct-Cher Il condamné il 12 ans de travaux forcés et ?U ans d'interdiction de séjour, les chefs de la blinde connue sous le nom ue cyclistes de la mort ». Ces bandits répondaient alors dune série de cambriolages, mais 01. présieurs crimes commis tiens la rOgion et on s'attendait il ce qu'un coup de théâtre se produislt au cours des débats.

Ce coup de théâtre a eu lieu hier. A la suite de déclarations faites par l'un des criminels qui a avoué la participation de la bande dans les deux crimes, le juge d'instruction vient d» les Impliquer dans une infuniM'tion concernant l'asr.nssinflt. de M. Tnsiion, à Villebarotix, et celui du fils Pallu, messager Cour-Oheverny, qui fut trouve iu« sur la route de Blois.

La millionnaire kleptomane ELLE S'ENGAGEAIT COMME FEMME DE CHAMBRE POUR VOLïR

New-York, Î5 mai. La femme d'un millionnaire de Chicago, Mme Ettn Ileill, vient d'f'tre arrêtée A la suitede vols s'élevant à un total considérable.

Ce-Un dame s'engageait, comme fcmmo de chamhre dans ries famille riches où elle n'était pas connue et au bout de très peu de temps s'enfuyait en emportant bijoux et valeurs.

Elle a et* arrêtée parce que la police Il remarqué que le numéro de son auto était le on an'ait enlevé pour 25.000 dollars d'objets du domicile de sa dernière victime.

M. Helll a déclaré qu'il allait envoyer sa fpinnie dans un sanatorium et qu'il attribuait ce i as curieux de kleptomanip dent il ignorait tout aux suites d'un «ccMpnt d'automobile dont «a femme a été victime il y q quelques année».

DEPECHES COMMERCIALES HALLES CENTRALES

l'aris, 25 mai 1921.

BEURHES. Pour les beurres en motifs, on cote le kiîo en murclnuds Iranini'. Normandie, 7 iL 10; Bretagne, 7 à B.M; on centrifuge» \ormandie, 8.50 IL U.io; Bretagne, 8 à 10; <\u fermier liunrals K-lgriy, 8 A 12.JO.

OEUFS. un cote par colis de 1.000 œufs les extra, do Normandie. 370 a 410; les gros 330 à 300; les gros de Uretagne. TiO à 310; les ordinaires. %3U a -.130.

FKOilAOKS camemberts Normandie, 2U à UO; divers 10 à TC; Llsieux, bottes. 100 a 400; en vrac, 75 a :23<>; Pont-PEveuue, 5 a COO; arrivage, pâte molle, 81 885 kt'.os; pâte sèche, «410 kilos. POISSONS, Barbues, 2.50 il. 6; bars, 10 à 18; haieags français vides 0.75 il 1; Homards vivants, 5 à u; .langoustes vivantes, 12 à 10; maquereau français gros, O."5 a 1.75; petits. 1 a 3; raies. 0.50 a If*); sardlnes imlche», 15 a 3S; solos française", 8 il. 1* moules d'l.-lt;iiy. 20 à 30.

BOURSE DU GOMMERCE

SUCRE' PUUS. 23 mal. Ouverture dlsponlble 170 et 172.50 payé; 16 heures, Clôture, disponible, 170; cote ofnclelle tcourtiers as.-»:rmeiités), lr.OO à 170.

COTONS. LE llAyRt, 25 mal. Clôture mai 18t. juin 178, juillet 180. août 179, septembre 17a, octobre 178. novembre 178. décembre 178 janvier 178 lévrier 178. mars 177. avril 176.

CAFES, LE Havre, îj mai. Clôture mal 102. juin 1W.25. Juillet 95.25, auùt IK.*>. feptembre !ii octobre 88.50, novembre 87.25, décembre 86.25, janvier 8J.75, février bi.-iô. mars !«.5O, avril incelé.

Ltverpool, 25 m'at. Mal 7.88, Julm 7.98, Juillet 8.19, ;mùt s. 31. teutembre S. 13. octobre- s. il, iktoîiiDre 8.<i-2, décembre 3.70, janvier 8.7-i, février ».7s, ma.rs 8.»l, avrll 8. iSakcllitridls mnl 11. >5. JuLn u.5'>, juillet ii.v'5, a/jiit îiJiu, «-JitembTe 11.40, octobre 1».«, uorenrl.<re M.J0, décembre ll.CO. janvier l*.7o, antres mils imcotés. Marché hebdomadaire

PARIS, 23 niai. A|>rùs ks l'iutas de la semaine dotinl(.rè, (lui ont tatt graind blou aitix récolte, If ttmï>, i~t devenu l>«iu et chaud ces c.iudltiucs cllm:iUM'i'iuoj sont des plus favorables et dans toul&i les directions la culture a tout Lieu de se ilécUur^ sa.iu.faMe 'lus ap.par<-nce> acmullo». Eu lîoj:iumo -I.'jiI, le. céiéalcs pi-tnuetuuit uuo i-ôcmtf il a la nui-main. Li'.s blés d'iuvor iHnat iMiim lait ivai'leiiit'iit frUjiértoar la Ji'.rmano; 1ei )>U's de i>nulciii.i«3 auraloiu booUi do plu 10 En De!«¡que, Jos récoltes ««H on av.uice duuio (iumz.ilnv (le Juurs lulllclols. Us Uvrulers t«mU> de Le;#al«ij <le uut «Mé cuntraj'lés daus leur dévelopi>ement par la sécheresse. En Algérie, .a proclnimo recolle est plclms do pr<im«ssii-, bl«n quelLe ait pM iilaius s^utfort d'tm eXLcs do jiluw. Bn Tunisie, on s'an :end h une recolle de ivcoru «iiniioi cerlaLn^ dlstriot*. Au Afa!X)c, la situation agricole est ou poute avoir de b <ns excédeuLs pour l'cxpurliition. Aux Etats-Unis, les coaditlans ent été sénéralement dans la 71M10 de- blés d'hiveir, m:us Irddeij pour des bW^.s de prlutemps.

En A.rgeii'Uue.. les tubuurs et les .«emaUles sont pouces aetlvemnœt dama J«i dlitirtcUs producteurs de blfo Les anlvages de mats dans les porta sont de bonne qualiite.

En Australie, le temps reste favorable pour les travaux «'es champ-.

Aux Indîs, les (>crspoctlveâ des récoltes restent peu satlWaAS.imes

Mrs et larluc. Lc« offres sont pJutùt moins Importantes qu'au débuit du nouveau régime et toute quantité offerte trouve aisément son placem<-Jit pair cmnitre, les offr<« en farines .-ont plirs iHimbr*»!»^ et les prix pratique-- sont dans certains eus ^111 -dessous de la taxe. On f-itrnalc des affnt'res u tjs-lïti nu «lé.twiirt, on paiptlcullrr dau., ie< i)pp:irt<Mnrat> oxceU<n aires, a livrer mit lutule on cote tinnulnalfimont 70 il 7-J à partir dH sepiom'bro.

Avoines. La cuMuro rrstrclii't de pbns tn plus ses offre; et la demande est très actlv. On a p^yé jtrlvs dft Be.-nic», .S3 iL 53.E0 prl?cs îilvcr. K.tô 53 noires Contre. SI a 15.ro toutes nimntos .10.50 à 6t même iWjw.rt à illvrer, avoine lidlxùne ait off«M© do 40 à 40.50 au départ de lirata-vne. Orges. Offre; peu nombreuse*. Demande i<:nic, en .yniipathl* avo- la méver<e du malt. On cote: Beaiuc*. 90; S]rth«, Masvnaie. RS; Polt>i, 67 vendrur. A llvror nivelle réroltor on cotnlt auJouTd'l»ul 1 orges. 5S; «"scoiirgeuns, 47.

Sarrasins. Pe>u offei'ts, ~i a 73 départ. Marchés de la Région

LolMENT, -20 mai. M:in hé tirs or*llnali;\3 M traiisactUins faibles. Beurre et œufs n'uni pas midi ei'iuidc variation de prix depuis la deminère mi'.rcnri:iK> S»ns k» bailles, un cote le bouaire a ̃J.50, 3.75 le de il' cours do Ja Bûve. i.5"i a 4.5. Les œufs Mint a 3.?5. 3 5i) l<?s dùu:e aux halle* h et .i..vi Mir J:t Hôre. I.e mairi'lie aux lapims est as-ez acbailaiidé. Prix 4 franc, la livre. Les létfuni's ét.-ituvt plus rare- que samedi dcrul-r. place A!sa<e-L\i:'i'jir.». On cote lca jK<mnu's de tiTiv saur!» 'les 100 kilos, 4o il i\; i>nm"s 1e terre nouvelles, I.JO il 1.50 lo kilo; lîn fr.'uncs les Il') kilos; olpnons binons, OC') à 0.10 le iKiqiiot; l'i'iilt.» le kilo, il a S. ̃̃: .vilriili1*, la tête. u.U) st 0.-i5; b.wlcois «iris, Je kil >, 1.S5 2. -i. VlniMo tlo tx«irh«rl( bœuf, lo ilr-ml-kUo, prix moytin, 3.50; veaui, 3: mouton, 1.50 à 5.

SAIN'T-POL DE LEON, 55 nvii. Artichauts, 65 a 70; femmes de terre nouvelles, '23 il 30 les A0 6llos; beurie, le demi-kilo, 4 iL 4.50; œuts. la -loumine, 4 à 4.25; l».-u:tt.s de gftiin», la couple, à 21; p ulos. IS 2f\ canards, 15 lfi; plitciw, 3 a 3.5(1; biplin* domottqiHw. 10 a lî fr. fi\te», ptvi-ek'l^, de qiKuire ctnq :iD a 35; ulioux. 0.25 A 0.30; i-iiroues, lie paquet do 5 a 0, O.iO à O.iS; jadis, 0.10 a 0.15.

'ETABLE: îl mal. Pommes de urav, les 1U0 kilos. in à M; liourro, le kilo en gros-, 9.J» à 10; tin détail. 0.50 à 1(1.50; œufs, la douzaine, 250 à .1; pi-uKMs, la cou-pie, IS il "JS; cidre, la ba.rrlcfue. 90 a 110.

11UOONS. 25 mal. Veau. le kblo sur pied, 9.4U 2.^ii; lieumr.1, h! kilo &n détail, 7; œuis, la douiauie, 2.2à; c U)»!o, iO a 25. l'cliit maxclic, a cau-e de la Mre qui 'jura lieu le nieicirpdl 1" juin. Une grand* frai-w sup Je» veaux lf-aucoup uut eté irolevés, 'les mn.rclia.iuls :e f.LisaJfiut prier pour acliccr, pcibaiut que les cours vout encoio dinu.uuiir. Lts iR'llis codions ont maintenu Iwuir iirix. de '.0 il 00 frair^cs la couple. Jléme cours pour 1« tt.r:l< qu'il y 1 huit Jours.

CALLAC, 95 mal, Fa.-lne, i" qmiilHé, les 1W klles, 2>IO à 205; la.rLne. 2" (jtu:llté, ISO à 150; Iramonit, 91 fi 05; si-Iule, su à 85; farrasln. 70 il 72 avoine, SO il 33; pommes de terre, 30 il 35: foin, le» 500 ki.los 17H ;t 1SO: paille. 90 a UO; bœuf, le kilo sur pded. S. 50 à «75; 'Vache, 9.-» il 5 50; veau, i St) a 2 su; mouton, s.CO il. 2.65; porc, 4 il 4.S5; beune, le kilo eu ffrers, 5.2S il 5,50; en détail, 5.50 Il 5.75; la doiizal:u'. 2 à 2. ̃>>•, poulets, la ciuiple. -() il 23: rapin, la pièce, 7 a 10; cidre, la bairriqu^, SCO a îlii; (Tacots, le ccmt. 75: bofe, la corde. 85; oies, camards, le k±Io, 4: choux, la pièce. 1. La foire de ce Jouir, dite « foire de la Trdnbté •, est la pru» Importante de Vamiéo.Auml dés neuf Utnres on .remarquait dans tourte la vll!e une «nim'itl m lnscoou»um?e. A midi, 1e marché attftlgnalt son vloln rfmdenKmt en dépAraamt tout ce qui a été va à Callac depul* 1a guerre en tant que maa

L'OMISE cE CAPDEUILLES S Roman inédit a. 7c T. Libraires Syphilis est ses complications stérilisées Par cure intensive de 606,914 intra-veineux Guérisons contrôlées par analyse du san?. Voies urinaires, blennorhagle, iétrécissements Traitement moderne par électrolytt.

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l'no énortne quantité de rv«tkuix tut amenés. Par les chiffres cl-des«ua, ou peut âo nend.re comptit des cwirs plus élevés que coux pratt<iu<i>s aux der- Beiinros et Les maimlennent aux cours sor* m;(ux et habituais.

fent «itWalts du temps et foedeot de grandes e* pérances sur l'état des légume.% fruM1ers et r6AVRANCUES. Beurre, le demi-kilo, 3,50: œuis, la douzaine. à la couple, 16 à 18; poules la couple, de 20 il 2-2; poulet, de 18 a 20; pain, première qualité, le kilo. 140:' se- j Ccndo qualité, l.o; choux, la pk'cp, ilniiiii.s 0.1O: oignon; la botte, O.tu: choiix-flcnrs. tl<> 1 à 2.00 pli-co; salade, de 0.10 a o.l.'i; a.sperges, «le 2.40 à -t. 10; artichauts, de 150 il rhuhnrbo à cmifl. turcs, o.i() l.< (loml-kllo; p»1lts porc^, la 70: foin. Us .H) kilos. iv)j «lui, U« :#o k'ias. i. p.illle- do frnniont, 80; |mlll<> de selglu d'avoine, 70; bols de (le 00 .1 f.

LES POMMES DE TERRE NOUVELLES SAiMr-MALO. 25 mal. MarchA importamt comme arrivages. Les cours, soutenus >e sont te- nu: entre 3J ot 35 les 50 kilogs.. st.iilL-iutalres avec tondaitK-e à la Jiausav caniea du manque <h! vendeurs, vu lirnoro Ia caifce «le ce faible rvndenwnt. Saist-iiAl,», ̃.• mal. La journi'o d'hier fut. la [il U5 forte quo le marché ait connu depuis aon oiiwrmre. Il .^t venu IO:.16 ivuilors d.' :n kilos. soit ,v.'7 tonnes Aujourd'hui lo iiiaivh*' a. pré- sente lieu d animation re matin, mais cet apro*mtdl les arrivages n'ont, pxs ciw»* daltluor en graïkl nombre, Les i'ou.'s ivsîi'tit à peu prés stafioiin-iires, cI, .1 X> fr. en raison ôe la demande plus abondant» venue d'AniÇleterre. Cet apres-midl <«i a payé 34 et ce prix s'est maintenu assez ferme.

on fait remarquer Ilue lis p.-ix pratiqui-s 4 Iloiabey sont supérieurs aux cours de J«r»y, niomo en ton-nnt du change. Jorsoy fil- «tint ce nutin i shillings les :<j kilo-, auk't la prévision reste-t-ella il la baisse.

LA COTE DU JOUR

Marché a/iiclel. Ke-ulos Iraucai.-eis 3 47.05, anuotL, 6S.5(l; i 1917, (J7.CV. -i 191S, 67.25; 5 S2.7O; 5 19ÎO ami.rt. libéré S5.Î6 6 1W0. 1M).

iDuds d'E.iMô Argentin iMtn), 722; Argentin J9U, 112; Chinois 1W)S, 555; CtlLu.ii- 10U. Wi: i'gypia aulf., 111 9(r; Egyjttu prlv., 'J"to; Il* Italien, M; J»ip.»uals l'joô, lia.-»; jA|îuuals lUi«, l-l.ô*; iMhtoo 1UIS. ilffl; lexique ÎDIO, w; Kll^o liK», 27; 1909, 21; ,Urique occidc.i'.t., 32i; 2 1/i 'l'uukln. Mil). Induailue iwp.i, si»; Tiinlsieaine, -j;7.

Actions au comptam U. de .France. J.tso-, B. Al. gerle, 3«25; B. française, 203; B. de i'arls, iStt; B. Tivuisatl.. 274; l'iil'jin l»irts., 1):;5 toaip. Alger, 13W; L'omirt. Nat. U'jîvc., 96»; i\uic. Algérie, 5«* Crédit Fuuc, 715; .Société Ciimerj le, 7W; B. <lc l'Iu- do-Chlne. 19.»; U. du .Mexique. ^.7; l'one. tgypi., is> 576; Lyta, -7JS; Midi, 7(KJ; No:d, 907; urléoius, 8*0; Ouest, 592; »''̃>>: Sud. Fruiiice, 78; MÉiijro, 402; .Nord Sud. 196 Omnium Lyonnais. 128.50: XM-d-EsiKijrno, 110 Suez, 5j«*;5; (ientiu' 510; Eaux, -2; Cablrs Télé^r., OOV; DiitrllKit ssa; E!«:t. et Oaz (Dit Nord. -2'.« Oie*t-Lumli»re, Klect. île VarK 3«); lilH; Ekot. détail., 9S5; ilé.UUX. SS(i; Agullis. Il»; Ikii<V>, ti73; Cuivres vl l'yriu>, ïù.i; l'enaroya.' IiOO; Dynainltc Uar^i, O'2; CJi.urKi'ur» Héu- nl*. 07o; rdln., -.Wi l'mnlbus <ioS; Tramsaitl. onlUi 2< Pt>trol«a Olilaluena. -.MO; nrnidl Hack nouv., 202: Iijtlié. 19S Prlntomps «ird!n 37.'i; Waitiins Lits ordln 3S0; Hlo Tlutn, 150»; Tabacs cttoai., soi; Tabacs des I'hlHpp., 1145: Uaz de Pari 221; Acier. île France. iiP5; Longwy, loin illclievllle. t07.">. Chantiers Loire, 1W5; Flves-LtUe, U-ô: Acii^r. de la .Marine. ltHO: Ci?m';rt Gaz btn Télég,r. tJ, Il:,5; LIKoral Médit., 401 Euergl» lndust., 1.2S 3»; ilyvr.ii<e d'Eaier?!o, 3.15; T. S. F., Tunisie..Win Cnnrii. Pranç. Afrlnuc Oi-Men: U'J2; Alf Liquide, 3*i7; IX»(niUKn.n.u, HhHI; Navals da l'ouest. 53S; OblliritioiK du Crédit Vitlonnl t9t9, •Mi5; 1U-Î0, 475. SO: Bol» l*an,iraa.

MARCHE EN BANQUE

Comptant Dniéprovionno. s7i; Etahfis.s. Gramraivit. S9i: Iloti-hUSs. >'̃ l'enta: vt, 135; Albl. 428 s B-'iinzy. llso, 1IS5; Bruay, 2i^<5, 2101; Ai.turlejine, 55* Huelvn, 18- V!i>i!le..MoiQ.tapnc, l*6, KJO; Padrazzlinl. ;i0. 53: Cnlmchia. 601, OIS: Wyrrmlng ord., llfi.50. 117. Omnium l'élroli-s, 0<17. tilt: si?va Plana, 191 195: Stéana Kom.xna. en. 618: StumatTA coplt., 4P0; IIutchlriMiii. ,51: Slntci, -U35: Ve,rtmlnck, 107.50. t09; lioyal Pii:ch, 21-.1iO, 9I-1W: SheJl, 2i9, 463. COURS DES CHANGES

Londres. 45.73 NVw-Tork, U.<7 1/?. AUet9. Argentin»;. 371 t/l. ̃ Bflsrlqi», «9 3/1. T>a.n«n.i,k. 2O."i 1/5. F.spaiine, là- 3/4 Oivro, fil. ̃- Ho'.Ianilo, Halle. tî3. NoiN tjm t/2. Prague. 17. RoitT.xn!?. t9 S' 6ui'de, 270. Su!?». 206 1"1. Vient». S 7/§. TIRAGES FINANCIERS 1 Tirage du 26 mal

VILLE DE rviîis il»! '.Méiiro). Le numéro 3-1.^76 ffAA'ne o«io francs.

L"s deux numéros suivants (Taraient chacun *C on» frhJJCJ «Î.019. 233. 8»4

Les dix numéro* ."utvatrt» «nirl r»m!> mrsfts oha» cun par t0m taux» 121, 6|«1, lOSWl, ÎM-Mt, U2.156, 181.610, 254. J3*. J7S.S3S, S77.715, «8.332.

Le Temps qu'il fait

P*ms, ma!. 1. situatuatlon utotralc le ïs mal, Ifl7 7 heures. La I siou d'Iil.uide (7tl minim) est descendue .Air les Il, I Bntaimiqu'.s -12 miuijn. aux Iles Feroé, 9 mUllru. t'il Ecoisse et sur la ScanJiI tuiTie, –10 milllm. en LaI punie en Pruisc, 709 millimètres.

Les vents ;mt faibles 1 partout et d nntaent de

j ts. j-ts maxim.i ne la veine, S7- iiaois la .reipoa IMU-lstenno. fut .atrint ?S" a Strasbourg. Le, ml- I>es u!-a«fs ont di«Mi«> m II liai >IV;iu A l\«i.r>, SS j.u M:uiv en riifJialfl des ptuk's dauu le* requins du Sud, du t« matin, 1© ciel est généralement nuageux ou couvert

II. Prévisions t'O/flb("« Jm<;n'<iw su mol HKM, d 7 heures. La dépression dl.-lanjo descendra sur l'Angli-tarn», le rt.inmn.-irk. –lu m.liira. au Sud de r.Vnglcteniv. Ilau>?« i^t'p -ur IsKinde et l'Ecosse, maximum *uir ̃*•» lies Fcroê, +6 milllm. baisse falMc en France. –I a –3 mililm

faJWes ou mfvlépe? sirr la "larhe. variables -ur l'Océan ut La •̃ clol Ta rester iniagoux *ins i'ap-t*mlJi du *S <T .mvi «Vans la nuit avec m\ilu> nr,;r.'iiv I,i tempe rn-turie, ii+s élevée, .sera dams Ja milt vars 15" à Paris. III. PmbatiiliWs pour ta journée du 26 niai. Vent* Tarrabl<>5 et faibles vers le Sud Ouest, moins chaud «juekjuos pluies et orages.

INFORMATIONS

NOTAIRES. Sont nommés notaires A Trêve (Côtfts-du NordJ, M. Baudrot, on reiuiiSacemom de M. Roussel; PlougouveT jCôlcvdu-Nuri'O, M. Le CarbaiMag* «n rempicuviDent de ton pire; à Varados itjQâr* Inférieure). M. Lcgoanl, ?n remplacement <« M. Ulonvenu; a UuéméJié (Morbihan). M. ltaulo, en de M. Daniel.

«REVETS DE CAIWC1TE Les examens du elemcmabre ont été fixés au 21 juillet, mais les inscriptkrafc ne feront reçues (rue jusqu'au 11 juin, dernier dflat.

Aux termes de lanrêlé du 16 août 1930, les camdidate aux brereis de capacité dotremt se fatre Inscrire Il VinspcctKtn académique du département ou ils Testaient

Vaa clrcTilaire du 30 avril 19Î1 spécifie qu'il fanit entend!* par • aieu de [résidence, le Meu où le candidat est en courb normal d'étude pendant l'année scuLiire a 0 is»uo de ia quelle Il sollicite son liu>arij>Uan.

Chaque dir.-stor ilevna comprondipe avec Ja demande d'towcrJptl<m établie sur papier timiiTc A deux Urines «t lace de n'n«-am co ipapler timbré à «rote trame*), uoie attntatinn du d|-o-t<nir ou (!« la dlivctrloe de l'ctabOis^cmcat d<iUC le cindidni snit les cwrrs et indiquant drpui» qf?l'e dare M ert élère do l'école

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Le servie* d'élê sur l'Ouest-Elaf sera appliqué à partir du 1"* juin. Nous indiquons airioàrd'liui 3h>s jurincipaux ohangwnents. Rerutcs-l'aris. Ltfpans 5 h. 30 (sauf le dimanche; 10 11. 20 (omnibus) 18 h. 37 17 Il, (utnnibus ]ii«iu'»u Mans) 3M 11. r>: (express) M Il, 46 (mpiU*1).

Remms-Brcst. 11 11. umnibus) 17 11. i (omnJlms s'artrètant Saint-Brieuc) 14 h.. (express) 15 h. 3!» (rapide) 5 h. (omnibus); 3 h 1 (rapide) 4 h. -il (exj»ress).

Rennes Saint-Malo-Saint-Servan. Départs 6 h. 05 (omniliusl R h. 50 (express) 12 h. 28 (omnibus; 15 h. 47 (express n'a lieu que les lundi jeudi et. samedi jusqu'au 22 juin) 17-îi. te (omnibus) 18 h. 30 (express). Satnt-Malo-Rrrtvra. Départe 6 h. 40 (expsess) 7 h. (onjuil)iisl 10 h. 15 (express) n'a iipii que les lundi, jeudi et samedi jusqu'au 22 juin 13 in. 7 ((minibus) 16 h. 30 (express) 1R h. 30 (omnibus).

Renuea-n<'<i'On. Déports 3 h. 10 5 h. 53 8h. 30 10 h. 16 h. 37 19 h..

Redon-Rennes. Départs G h. 51 13 h. 15 13 h .40 21 h. 50.

Rcnvrs-Cfiâttaiibriant Départs 6 h. 15 13 4i. 49 16 h. M

Ch&iraiWriivnt-Uenncs. Départs 7 h 15 11 h 20 Ml li. 08

Paris-Gramillr. Départs 6 h. 14 (omnibus) R li. T.5 (express) 12 h. 25 (omnibus) 16 Ji. 09 (express) 20 n. 25.

GrantiUr-Paris. Dôparts 5 n. 10 fomnibu») 11 ïi. (express) 9 h. 47 (omnibus) M*, (express) 21 h. 42 (direct).

yiaycvnr-Fovgcrcs. Départs 10 h. 16, 17 n. Fovafres-Maycnnc. Départs 5 h. 45 et Mnr«3*ir'-Fcrrha?'rf-Fj'f7'rf>. Départs 8 h. 22. Les jours de marché et de foire a la Guerrthe de Bretagne un train partira de cette ville en dir<vtinn <1p Vitré fi 15 li. 37.

yUrf-MartigTif-Ferrhaud. Départs 6 h. 30 6 15 h. 45. Un train partira à 8 li. 20 Ks jours du de La Guerchc. h 10 (s'arrête à FouRères), 14 h. 55, 18 h. 10 (s'arrête* !i Fougères).

PontoTsort'YUré. Départs 8.50, 10.50, 18.35. Un train part de Fougères pour Vitré à Vlre-Fougcres. Départs 5 h., 15 h. 15. Fougère s-Vire. Départs 6 h. 10, 16 h. 4î. Caf'n-Virr. Départs 6.38, 10.40, 17.20. Vire-Cnen. Départs 7.06, 9.50, 15.45.

Le Mans-Caen. Départs 1.31, 6.07. 1135, 15.» (express). 18.15.

Caen-Le Mans, Départs 8.01 (express), Caen à Laval. Départs 5.40. 10.50, 16.55. Laval à Caen. Départs 5,««. 10. H.«». 15.3*.

ChAteaubriant-Plol'rmeL Départs 530 et t8.

PloHmel-Chôlraubriant. Départs 6.30 et 14».

Miniar-ta Gouesnlére-Cancale. Départs 9.16 et 16.

L'a Gouesnière-Cancale-Miniac. Départs 7.39,et 15.03.

CotUances-^herbotirg. Départs 6.05, 10.30 Départs 515, 8.41 et 14.49.

L,isun a eouigny. ut parts j.ju (express;. 8.48, 12.39 (express), 17.08.

Folli.gny à Lisait. Départs 4.58, 11.53 (express) 17.04, 22.32 (express).

Fouigny à Saint-Brieuc. Départs 6.01, 11.41, 17.U3.

Saint-Brieuc à Folligny. Départs 4.18, 10.43. 16.42.

Saint-llrieuc-Pontivy. Départs 8 h. 10, 11 h. 30, 18 h 50.

Pontivy-Saint-Hricuc. Départs 7 h. 23, 12 11. 50, 15 h. 57.

La Broliinieie-Dinard-Saint-Enogal. Départs G h 05, 18 h. 52.

Dinard-La Brohmicre. Départs 7 h. 36, 10 h. 57. 17 n. 19 (s'arrête à Di!ian). Murlaix-RoscofU Départs 7 h. 23, 13 h. 05, 20 Il.

Uoscofi-MoTlaix. Départs 7 h. 03, 13 h. 5; 18 li. 12.

Le Mans-Angers. Départs 4 h. 05, 9 h. 25, il la. 57. 17 li. 15, 20 Il, lt (express), 20 11. 24. Angcrs-Le llans. Départs 5 h, Xi, 7 h. 25 (express), 10 h. 15, 13 Il. 43 ((.xiireis), 16 h. 23, 20 h. 27.

ScQTt'Xantes-Etat. Départs 7 h. 15, 12 Il. 15, 19 h. 25.

Santes-Elat-Seyri. Départs 5 h. 45, 7 Il, 2(i. 13 10, 16 h. 20.

Sabié-Saint-S'azaire. Départs 2 Il. 34 (direct), 7 Il, 15, 14 lr. 39, 21 h. 10 (direct). Siiint-S'azaiTc-Sablé. Départs 7 h. 30, 14 h. 57.

Beslé-Xantes-Etat. Départs 7 Il, 37, 9 It. 2G (express), 18 It. 10, 19 h. 58 (express). Xanlcs-Etat-Beslè. Départs 5 h., 5 h. 55 (express), 15 h. 30 (express), 17 h.

Chdteaubriant-Ucdon. Départs 7 h. 45, 18 h. 30.

Redon-Chdteaubriant. Départs 5 h., 14 U. 10.

Laval-ChdtcavbTiant. Départs 7 h. 25, 10 h. 08 (n'a lieu que les mardis, jeudis et safedis), 15 h. 30.

Chdteavbriant-L.aval. Départs 4 h. 44, 10 h. (n'a lieu que les lundis, mercredis et vendredis), 16 h. 17.

N. Il. Nous ne saurions trop conseiller à nos lecteurs qui doivent voyagcr à partir du 1« juin, de bien se renseigner à leur garc, de l'heure du départ des trains. Nous ne pouvons dans cet aperçu, donner des indications pour tou'es les gares. Novs les prévenons également que les 15 et 21 juin auront lieu d'autres changements importants sur. les grandes lignes.

Nous y reviendrons en temps voulu, du reste.

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LE CONCOURS DU BONHEUR Deaxième liste de gagnants

13' prix L'n Bon de la Défense Nationale de 500 fr., M. Arsène Poupard, à Silly, par St-Léonard-des-Bois (Sarthe).

14« prix Un Bon de la Défense Nationale de 500 fr., M. Lefebvre, rue Anizon, 10, Nantes.

15" prix Un fusil de chasse, Mme Lorraine, 6, rue de Dinan, St-Malo.

16' prix Un fusil de chasse, Mme Maussion, 14, rue du Château, 1\antes,

17° prix Une machine à coudre, Mme Béthuel, 7, rue du Val, à St-Servan.

18o prix Une machine à coudre, Nille Gab. Chevallier, rué du Jerzual, Dinan. 19» prix Une batterie de cuisine, Mme Perdriau, à Montaigu, par Brissac (M.-et-L.). 90» prix Un service de table, Mlle H. Dcnvorste, usine Sablé, La Ferté-Macé (Orne). 21° prix Un complet offert par M. Bennehard, négociant à Coutances, Mlle Chauvigne, à Montreuil-Bellay (M.-et-L.). Du 22» au 31e prix Un complet offert par les Grands Magasins Saint-Rémy 1%11.le Sables, à Gacé (Orne) Mme Guillet, 22, rue de Richebourg, Nantes '%fine Valentin, 13, rue de Dinan, Rennes M. Colombe!, à Bmlrgdes-Comptes NI. Reurel, 7, rue du Pré-Botté, Rennes Mlle A. -M. Crenn, h duipavas (Finistère) Mlle Ligo, 17, rue Thiers, Rennes Mlle I,abbé, 27, rue de Roblen, St-Brieuc Mlle Lepéroux, rue de Redon, X. Mlle Aude, rue Bonne-Garde, Nantes.

32° prix Une mandoline, Mme Bazin, boulangère à Ménéac (Morbihan).

33' prix Lne mandoline, Mlle Jacaubet, 75, rue Jean-Jaurès, Brest.

34' prix Une caisse de bouteilles de champagne offerte par NI. Février, conseiller général du Finistère, Mlle Deuve, 1, rue Foy, Brest.

35» prix Un métrage draperie hnmme, offert par NI. Chevallier, négociant, rue de Chlteaudun, à Rennes, Mlle Robin, rue Ginguené, Rennes.

36» prix 3 m. 20 de tissu offerts par NI. Girardeau, négociant à Rennes, Mme Leduc, 26, rue de TocquevHle, Cherbourg.

37° prix 3 ni. 20 de tissu offerts par M. Guigan-Margat, négociant à Rennes et à StMalo, Thomas, à Bréhal.

38° prix Un Bon de la Défense Nationale de 100 fr., M. Gabriel Duclos, négociant à losselin.

39° prix Un Bon de la Défense Nationale de 100 fr.. Mlle Mancel, boulevard VilleboisMareuil, Rennes.

Les bons donnant droit à la délivrance des prix seront expédiés ultérieurement aux gagnants. (A suivre). La Ville de Rennes n'ayant aucune distribution postale LE DIMANCHE, nous prions les personnes qui désirent /aire paraître des annonces dans notre numéro du LUNDI et nos dépositaires désirant des modifications d'envois, de nous adresser leur lettre au plus tard le vendredi mattn,

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS

La Compagnie des Chemins de fer d'Orléans rappelle que les jeunes gens qui désirent entrer comme apprentis le 1er octobre prochain au service de la Traction doivent en faire la demande à M. l'ingénieur en chef (Service du Personnel), 41, boulevard de la Gare, à 'Paris (XI IF»), dans le courant du mois des

Les ecoie6 a'apprennssage au s» arrondissement, existent à Nantes (dépôt et entretien), Angers, St-Nazaire, Auray, Quimper (dépôt).

LE DRAME DU FORESTOU Est-ce un orliM ?

BREST, 25 mai (de notre correspondant par.ticulier). Nous avons relate hier dans quelles circonstances tragiques la femme .\ieurou Maria fit une chute de 20 mètres dans la tranchée du Forestou et fut ensuite écrasée par le train. Cette femme vient de décéder mardi soir, à 20 heures, à l'hospice civil. La malheureuse put, quelques heures avant sa mort, expliquer comment elle était tombée. Dans cette déclaration in extremis •, la victime racontait qu'elle se promenait avec son ami (dont elle a donné le nom) dans les jardins qui bordent la ligne, lorsque tout à coup elle rit un faux-pas et tomba.

Cependant, un peu avant l'accident, M. Lestun, qui demeure à proximité, rentrait chez lui lorsqu'il aperçut un groupe d'hommes et de femmes qui étaient assis dans le sentier. Il n'y prit pas garde mais il crut discerner entre eux le bruit d'une dispute. Au moment de l'accident, Mme Lestum, sa femme, qui se trouvait à la fenêtre, entendit des cris puis vit un homme qui revenait tranquillement vers Brest, Aujourd'hui on se dernande si la femme Meurou n'a pas été poussée dans la tranchée juste au moment du passage du train.

Un individu est recherché, et nous ne doutons pas que M. Cadet, commissaire de ponce adJoInt, ne découvre bientôt laquelle de ces trois hypothèses est la vraie accident, suicide ou crime.

LE CONCOURS DE TIR REGIONAL DE REDON

Butte du palmerès

Scolaires, maximum 120 points, école priniaiiro supérieure. i« prix Counreuil 96 points, 2» Leray 95, Se Herbin 95, 4e le Corvée 91, 50 Richard 88, 6e Bilan 87, 7o Emery 87, Se Dorel, 9« Huchet 85, 10» Tanguy 80, 11' Frapsauce 77, 12o duestien 76.

Collège Saint-Sauveur. l» prix Adan 99 points, 2« Yves Benoit 83. 30 Marion de Procé 83, 4o Paul Monnerais 78, 5o Gaston Faure 77, 6' Monniesr 74, 7" Dagault 71, Se AI. Benoît 71, 9· Pincson du Sel 69, 10· Litoux B», 110 Verdier G5. 130 Delahays 54.

Ecole Saint-Joseph. l"p prix Audran 86 pointe, 2» Cos 79, 3· Plettels 78, 4e Jéhanno «0,69. 5» Lelièvre 60, 6' Poulain 55. Lcole primaire de garçons. 1·r prix Fischer 73 points. 2o Lepiniec 55, 3» Mordant 50, 40 Cheval 42.

Congrès des éclaireurs de France, sections de l'Ouest (Tir à la carabine). Prix offert par le Ministre de la Guerre. ler prix Buan, section de Redon, 10 points; 20 Cathala, Rennes, 98, 3e perbin. Redon, 95, 46 Le Corvec, Redon. 92, 5' Dauvel, Redon, 90, 6a Chrestien, Redon, 89, 70 Shérif, Renes, 82, Se Huchet, Redon, 80. 9e Le Clerc, Rennes, 72, 10» Vwgnnn. St-Nazairp, 57.

Le challenge dn Saint-Ntcolas de Rpdon, Ln défense du d.rapeau est attribué à la section des Eclaireurs de Redon.

T.lr à l'arme de guerre. fusils Le-bel, maximum 192 points, ratégori E (jeunes gens de 15 à 21 ans). Prix M. Delalande, de Pancé, 111 points. Catégorie Dame, directeur de cours d'officiers, 1er prix Mme Olive, 105 points, 20 Mme Blanc, 103.

Concours individuel militaire. 1" prix Duhirel, soldat au 41» inf.. 115 pointe, 2" Le Corvelec, sergent au 1er inf., 114. 30 Le Dennat, 2o maître fusilier de gymnastique Lorient, 109.

Délégations des sociétés civiles (faximum 576 points), 1« prix La Pipriaoienne, de PiipTJac, 326 points, 2e La Josselinaise, de Josselin, 215.

Catégorie F, section A (maximum le-. le= prix d'Hospital, 160 points, 2« Fischer, 156· 3« Chauvin 154, 4o Jacques 148, 59 Fleuriot 137, 6' Grosrieder 131, 7» Dréan 139, Se Tanguy 112, 9» Gérald 93, 10e Gagnoulet 91, 116 Maugendre 89, 12e Cabiro 87, 13' Guégan 71.

Catégorie F, section B. ler prix Gallerand, de Josselin, 14^ points, 2o Bicot. de Messac, 14fi, 3' Digot, de Tours, 124. 5» Gloux, de Chapelle S-tMeialne, 118. 6« Leernnid, de Ploormel, 116, 7» de Kermel, de Resies. 106. 8" Hilaire, de Trignac, 104, 9· Renauf. de Château-Gantier, 97.

RENNES

LES T.E.R. BAISSENT GEURS TARIFS Ces jours derniers, VUuestEclair annonçait que les T. E. R. allaient bientôt diminuer leurs tarifs. La décision est prise. Le public en profitera il partir du 1·' juin. Voici les nouveaux tarifs

De la place de la Mairie et vice-versa à la gare, 0.20; au faubourg de Fougères, 0.20: au cimetière du Nord, 0.20; au faubourg de Paris, 0.20; à la Tour-d'Auvergne. 0.20; au PortCahours. 0.20; à la Croix Saint-Hélier, 0.20. De la Croix St-Hélier au Cimetière de l'Est et vice-versa, 0.10; de la place de Bretagne il la Courouze et vice-versa, 0.20; du pont de Nrtntes ft Ta Courouze et vice-versa, 0.10. Les billets de correspondance suttt fiscs à 0.10.

SECTIONS

Du Lycée de garçons à la rue d'Antrain et de la rue Poullain-Duparc il. la rue de Vàarmes et vice-versa, 0.2O. du Lycée de garçons à la place de la Mission et viceversa, 0.20.

Le billet de section ne donne pas droit à la correspondance sur une ligne transversale, mais il peut être supplémenté si le voyageur désire prolonger son parcours sur la même ligne.

Ligne de Cesson

De l'octroi de Paris Cesson .0.50; dudit octroi à Tournebride, 0.25; de Tournebride à Cessun, 0.25.

Lc tarif du parcours de la place de la Mairie à l'octroi de Pari.s est abaissé de 0,10 pour les voyageurs en provenance uu à destination de Cesson.

Pour les chiens, prix uniforme de 0.25 quelle que soit la distance parcourue, mais comme pour les voyageurs, ce tarif est abaissé de 0,10 de la mairie it l'octroi de Paris pour les chiens qui se rendent il Cesson.. Nous avons cherché à savoir si la Cie avait l'intention de s'arrêter la. Il nous a été répondu

Si le public ne boude plus les tramways. non. tin essai loyal que la Cie entend faire. Il se pourrait que d'ici quelque temps. le prix de la correspondance soit abaissé à 0.0r> au lieu de 0.10.

En attendant, réjouissons-nous de la baisse qui survient. Elle n'est pas considérable, c'est entendu, mais il y a commencement à tout. A

A propos des T. E. R., on nous écrit « La Cie des T. E. R. ne pourrait-elle point prolonger son service du soir pour la ligne $lace de la gsrs Antrain, juequ à 9 h. IL

Elle cesse à 8 heures; or, de 8 h. 30 à 9 heures 15, cinq trains arrivent en gare de Rennes et Dieu sait s'il en descend des voyageurs, tous pressés de rentrer chez eux parce qu'à cette heure, ils n'ont point diné. Si la Cie des T. E. R. consentant au risque de diminuer son service du matin qui ne lui rapporte rien a organiser des trains à cette heure, j'ai la persuasion que non seulement elle ne s'en repentirait pas, mais verrait bientôt la nécessité d'ajouter au car moicur, une ou deux balladeuses ».

Nous soumettons cette suggestion à Qui de Droit.

AUTOUR DE L'ORAGE D'HIER Il était attendu, presque désiré, depuis plusieurs jours, tant la chaleur se faisait de iilus en plus accablante. Le ciel s'obscurrit hier après-midi, quelques érlulrs zébrèrent les nuages vers 1. Ir. 4."> et l'nverse bienfaisante suivit. La pluie tomba abondamment une heure et demie durant, de violents coups de tonuerre ébranlèrent l'atmosphère, mais la foudre ne cnusa d'accident de personne nulle part en ville. En somme, ce fut un bon orage qui nous apporta un peu de fralcheur et rendit la promenade plus agréable. A noter que la pluie a venge la rnagistrature. Un agile mystificateur avait, il y a quelques jours, placé un bouchon tout neuf dans la boucihe de Gerbier, l'un des quatre magistrats dont les statues ornent le péristyle du Palais de Justice. La pluie vengeresse a jeté le bouchon à terre, chose que personne n'avait pu faire.

Eet-oe un effet de la foudre ?

Hier, vers 7 heures moins le quart, immédiatement après un éclair, le quartier de l'Aima fut soudain privé de lumière électrique.

La foudre aurait-elle coupé quelque fil conducteur ? C'est possible. En tous cas, il n'y a pas eu d'accident de personne. L'orage et • l'as Peulllot

Pendant que la piuie tombait torrents, que les éclairs sillonnaient le ciel plus que gris, les Rennais obligés, de pnr leurs occupations, à hâter le pas dans la rue, purent entendre le vrombissement d'un avion. C'était Peuillot qui, sur son Xieuport jouait avec la pluie et la foudre. Et n'allez pas croire qu'il était seul à vouloir jouir du spectacle ft. plus de 500 mètres au-dessus de la terre il était accompagné de NI. Dauguet, de Fougères.

Décidément, le baptême de l'air a ses chauds partisans. Nous comprenons cela. LE CONCOURS DE PECHE

de l'Union Nationale des Combattants Le comité des fêtes de l'U. N. C. organise le 26 juin prochain un grand concours de pèche à une ligne, au lieu dit Baignade du Pont St-Martin à St-Grégoire ».

Tous les pécheurs de Rennes et de la région sont invités à y prendre part.

Ce concours sera doté de 600 francs de prix en espèces et de nombreux prix en nature. Des jeux divers et dotés également de prix importantes seront organisés u St-Grégoire palets, tir, etc.

Le comité donnera ultérieurement lec détails de ce concours et Indiquera les endroits où les pêcheurs pourront se procurer des billets.

A LA SOCIÉTÉ HORTICOLE Très nombreuse assistance à la leçon d'arboriculture fruitière donnée dimanche dernier par la Société dans les beaux jardins de M. Chanquelin, 1. rue du Petit-Villeneuve. Il est vrai de dire que le sujet était intéressant, et que les amateurs, ainsi que les jeunes professionnels goûtèrent fort la manière simple et pourtant très nette d'enseigner du conférencier M. Marc.

Succ.inctement furent passés en revue les buts et les résultats de l'ébourgeonnement et du pincement, la manière de l'appliquer dans les différentes circonstances qui se présentent au praticien. Cette leçon, intimement liée à celle de la taille en sec, montra clairement aux auditeurs comment on peut, arriver a être mattre de ses arbres, et réussir a les faire fructifier. En finale quelques conseils donnés très la propos flrent sentir du doigt aux sociétaires présents comment, on mnttrisait les arbres rebelles à la fructification. Il serait, il souhaiter que ces leçons pratiques deviennent pour ainsi dire hebdomadaires. Il y a tant à dire et tant à faire sur ces sujets arboricoles, que la fréquence des conférences ne saurait qu'augmenter la production.

A PROPOS DU LEGS PROVOST Il y a un mois, l'Oncst-Eclair a communiqué à ses lecteurs les conditions dans lesquelles une somme de 800 francs, arrérage du legs Provost. doit être attribuée iL la jeune fille de Renne la plus méritante tous points de vue, spécialement au point de vue con' duite.

Tous renseignements susceptibles d'érlairer la commission chargée d'attribuer cette récompense devaient eire données à la mairie avant le 20 mai dernier. C'est donc chose faite et nous croyons savoir que cette commission aura fort à faire, oair les concurrentes sont nombreuses. Nous n'avon-s qu'à nous en ft-l.iv.iter et à atteindre patleiniment qu'elle ait terminé son délicat t,mvail. Le poète nous a dit que la vertu est comme la violette qui se cache dans l'herbe et bien modeste n'est trahie que par sa beauté. Nos édiles ont cueilli beaucoup de violettes, ia plus belle, malgré sa modestie, sera rérompensée. Nous saurons bientôt qui elle est. RELÈVEMENT DES TAXES D'ABATAGE DES VIANDES FORAINES

Un arrêté municipal relève comme suit les taxes d'abatage, de frais de visite et de poinçonnage des viandes foraines

1" Le taux de la taxe d'abatage des animaux sacrifiés à ̃l'n.battoiir de Rennes est porté à 5 centimes par kilogramme de viande nette le poids en viande nette étant doterminé', pour chaque animal, suivant lis règles établies par le décret du 18 juillet 1893. 2° Le taux de la taxe pour frais ci' visite et de poinçonnage des viandes foraines est -porté à 3 centimes par kilogramme de viande nette.

Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent arrêté.

lA' présent arrêta cintrera en vigueur tt la date du l'r juin 192t.

Pourvu que cet arrêté n'Influe point sur le prix de la viande

UN CYCLISTE RENVERSE UNE FEMME Décidément, la circulation à Rennes va de^vertr un problème si les cyclistes viennent em augmenter les difficultés.

Hier soir, à 18 meures et demie, quai La. martine, un ouvrier pédalant vivement *cu» l'orage, a renversé une brave femme au ccia de la rue d'Orléans. Elle fut gravement. con-i tusionnée et le cycliste se blessa en tombant. Des passants, malgré la pluie, s'arrêtèrent et discutèrent les responsabilités. L'animostté grandissant, tout le monde résolut de gagnée le commissariat, mais en cours de route cha- cun s'écl,ipsa pour ne pas affronter les fou- dres du commissaire, celles du ciel étant sufflsamment terribles à ec moment. Et tandis que la brave dame regagnait en boitant son domicile, l'ouvrier enfourcha sa bicyclette et disparut, heureux de s'en tirer à si bon compte.

ENCORE UN ACCIDENT D'AUTO 1 Il est déplorable de constater qu'il ne se passe plus une journée il Rennes. sans que nous ayons il enregistreur un nouvel accident» toujours du it l'imprudence des automobilistes.

Ilier, a 12 heures et demie, use auto débouchant de la rue Duhamel, vint tamponner avec violence un car électrique, avenue de la Gare répétition exacte de l'accident que nous avols décrit il y a deux jours. Mais cet.te fois les deux voitures furent fortement' endommagées le tram eut un marche-pied brisé et l'auto, de son cOté, aura besoin, de réparations sérieuses

Encore faut-il s'estimer heureux tant qu'il n'y a pas d'accidents de personnes n déplorer. Le dernier, plac« de la Mairie fut terri- ble les automobilistes ne s'en souviennentils plus 7

L'Ecole Nationale d'Agriculture de Rennes

au Concours Agricole (f Angers A ptMne de retour datts la vieille caputaia bretonne, les « Agricoles ne peuvent s'en¡. pèeihPT de latwer un joyeux -tu-revoir à cette riante vallée de la Loire lui !it leurs délt- ces pendant trtûs tours.

Plus de 60 agricoles, sous la conduite de ,NI. Le Rouzic, directeur de l'E.N.A., accompa» gnés de :\1)1. les Professeurs Parisot. Abadie, Ray- et Paradis prenaient pa.it a l'excursion. Le propranum" comportait le 20 mai. une vi- site aux établissements V. Boret-Alkermann et Amiot. dans la coquette ville de Saumur la 21 et 22 une visite aux pépinières de MM.. Delaunay et Défriche r»t au concours agrteo- le d'Angers. L'impression finale et unaninifl est que l'excursion fut pleinement réussie. Sauimuir, l'accueil fut parfait. M. Boret, an- cien Ministre de l'Agriculture aidait bien vou- lu nous honorer de sa présenre. En quelques mots, témoignage éloquent de son prolona attachement la terre il nous trace les srran- des lignes de notre devoir professionnel qui. loin de borner notre zèle aux seuls soucis de la ferme, demande plus que jamais une aanp d'apôtre » exerçant son activité éclai- rée au crin <lf la laborieuse rlnsse. pnysanp.0. Nul cloute que des conseils veii-i-nt d'une tel- It' Hiiioritp1, énoncés avec une n-lle conviction n'aient grandi si )Hissil>le noire amour de fi trirp.

Nul n'ignore les progrès que l'agricultur» n réalisés depuis un siècle, Grâce à l'esiprit d'observation, la comipéte'noe et la tenacité d'un noyau d'agriculteurs devançant par- fois les directives de la science acrc.niamtqii« et zootenhnique le plus souvent marchant leur suit- le rtieiptal s'est, amélioré, des im- ')-̃ perfections ont disparu, des qualités s* sont &.̃ fixées par des croisements hemroiix et v-në sr*en1Ion rigoureuse, meftant en reuvre les lois de aiiérédité. On a vu se cr.vr des ru ces nouvelles adaptées selon lo milieu production du travail, d" la vi.inde et f. lait, véritables machines à transformer d'une façon économique les ntatières premières de l'agriculture. Pour conserver le fruit ,le tant d'années de tnvail, développer la p'rassanre 8uces1ira.l*; des reproducteurs et éviter les effets néfastes des retours en arrière. pour coordonner et diriger les efforts de l'éleveur et assurer au pays pius de bien-fi.re par une plus grande production des syndicats d'éle» j vaigc, de-: sociétés d'.icriculteijrs se sont fondeV ils ont créé "TFs livres généalogiques des sujets d'élite, multiplié les encourage ments par voie de concours. Hieir encore à Angers il nous était donné de voir les ïieii- ivux résultats de leur antivité.

C'est l'application de ces mêmes principes au monde végétal que nous avons pu ad- mirer dans le? établissements Roret dnnt la but est de fournir aux agriculteurs et horti- culteurs des semences de choix fourragères j et potacères, répondant à un type bien défini et stable. Les porte-graines représentant de longues aimées de labeur, d'observation minutieuse. d'une patience toute épreuve joinu- i. un« science agronomique sure sont exclusivement cultivés par le personnel directement atta- ohé la maison, travaillant sous la direo- tion de savants praticiens. Ils sont soumis une sélection rigoureuse. « Mieux vaut, nous dit M. Rnret, sacrifier deux bons porte- graines que d'en tolérer un mauvais •• les produits destinés il la vente subissent un con- trûle, serré, Nous suivons les diverses opéra- lions lotissement, numérotage, pnsp d'érhanl liions, vérification de la valeur germi- native. et enfin contrôlée dans le champ d'essais, contrôle qui donne avec certitude la valseur îles produits livrés au commerce. Tout est méthodiquement ordonné et fort instructif.

L'après-midi nous nous rendons aux caves des maisons Alkermann et Amicot ce sont des souterrains de 4 T kilomètres de long où s'échelonnent les rangs serrés des tonneaux et des bouteilles retenant prisonnier le vin d'Anjou pétillant cnmme l'esprit français » et dont la renommée a depuis longtemps franchi les frontières. Nous let suivons pas pas dans ses phases successives, depuis les caves à fermentation jusn sa sortie étincelante dans la bouteille bien connue.

La journée était bien remplie, les « Agrès s regagnaient la gare, alertes et joyeux, hen- j reux d'avoir vécu linéiques heures la fois fort agréables et instructives. • Bonum vi- mini Urtifleat cor hoininum disait quelque plaisant malicieux sans doute, mais cette joie était moins factice.

Les Rennais emportaient de Sauniur d'excellents et de précieux souvenirs qui ne s'effaceront pas de sitôt.

Nous prions Ni. noret de vouloir bien agréer nos meilleurs remerciements et notre respectueuse reconnaissance. Nous offrons aussi nos remerciements il MM. neaumont et Maraud, de l'Etablissement Rnret, et a MrM. les Directeurs des maisons Alkermann et Amlot.

Le 21, séjour ft Angers visite <ies pépinières, sous la conduite de MM. Parisot, Para- dis et Magnien. Nous remercions M.M. Delau- nay et Charles Détriché qui ont bien voulu nous faire visiter leurs pépinières dont *a réputation est mondiale. \ous v admirons les procédés les plus divers que la physiologie moderne met au service des savants pra. ticiens. Les semis des meilleurs ;.rbres fruitiers y alternent avec ceux des conifères, des rosiers et autres plantes ornementales Qui agrémentent nos parcs et nos vergers. N<hi»^1

visite se termine par une promenade agréable dans l'arboretum de M. Detaunay où nous trouvons les essences les plus variées et des massifs des plus harmonieux.

tu groupe d'Agris'.

LA RECEPTION DES « VIGILANTS » retour de la 43' Fête Fédérale

Les lecteurs de l'Ouesl-Eclair connaissent les magnifiques succès remportés à Lille par les société de gymnastique, tir et préparation militaire des agents des Chemins de ter de l'Etat. Hier soir a eu lieu la réception officielle de ces gymnastes.

Dès 30 heures. gymnastes et musiciens car ces deux sociétés sont sœurs étaient i-uinis dans la cour de la gare, avec le drapenu des Yijilaiil*. A 20 h. 1,1. lfeure militaire, l'excellente harmonie des chemins de fer, coua la directinn de son chef distingue, M.Xioreaii, professeur nu Conservatoire, aider 1nr une « clique » dus plus sonores, fai:aU entendre un de sis plus brillants pas redoublas, après, la colonne sVbranlait. Inutile de dire que dans le long parcours qu'elle fit eu villc, elle duit défiler entre deux '.aies de concitoyens, tout heureux d'applaudir les succès des Vigilants. A S h. 1 t. musiciens et gymnastes arrivent au hall de la rue de l'Embarcadère. L'n court arrêt a lieu. Tambours et clairons sonnent. au drapeau y. Toutes les lètes se découvren;. Un gagne ensuite le hall où un vin d'honneur est servi.

Le vin d'honneur

Autour de tables disposées en fer à cheval. sur les nappes desquelles se détachent de superbes fleurs naturelles semées là avec le meilleur goùt, se serrent musiciens et gymnastes.

Au centre, nous distinguons, aux côtés de M. Bayé, le dévoué président des Vigilant t, M. Guililard, ingénieur dP l'exploitation NI. Pouchon, ingénieur' de la traction M. Souchou, inspecteur divisionnaire de l'atelier M. Delaquaise, chef de gare principal NI. Maugis, chef de bureau de l'arrondissement; M. Parège. président honoraire, fondateur de la Société des Vigilants; M. Coleu, vice-président Ni. Bonardct, président de l'Harmonie; .NI. Moreau. chef de )'Harmonie MAI. Jules et Albert Becdelièvre, moniteurs, et tout un essaim de dames charmantes.

C'est le premier témoignage muet de reconnaissance et d'admiration rendu aux vaillants gymnastes mais M. Bayé devait le traduire en excellents termes.

Après avoir souhaita une respectueuse bienvenue aux chefs de service qui par leur présence en cette fête, t.émoignaient de nouveau qu'à la gare de Rrnnes il n'y avait qu'une grande famille, il félicita les gymnastes de leurs beaux succès.

m Vous avez trouvé devant vous, dit-il, dans le iNord. des sociétés très fortes. Cependant, quel palmarès Prix d'excellence aux appareils prix d'excellence .avec engins. Au tir, vous vous Mes classés 3° sur 440 sociétés. (applaudissements): sur 1.3(10 tireurs, Couriol s'.est placé 9» et Jules Becdelièvre 13«. [Applaudissements.) Nous avons le droit d'être Cers de vous.

Puis s'adressant à Jules Becdelièvre, qui fut et reste l'animateur des Vigilant*, il lu remercie, au nom du Comité et do ses camarades, et le prie de vouloir bien accepter en témoignage de leur reconnaissance, un souvenir. \Applaudis<*mcnts.) Niais si les sui>ces de la «ocieté sont surtout dus à lui, l'alné, ni les camarades ni le Comité ne peuvent oublier le concours précieux que lui a' donn-é son frère Alben aussi lui aussi voudra-t-id accepter tut autre souvenir, (Applaudissements.)

Il remercie ensuite le jeune secrétaire. NI. Preiss, qui s'est charge de la préparation militaire et a obtenu tant de swcès la Presse, qui jamais n'oublie les sociétés, est pour elles un si puissant levier Ni. Parège, le. président honoraire l'Harmonie des Chemins de fer, son chef, M. Morcau, et son président, M. Bonardet, et les dames. Et il lève sou verre à la Prospérité toujours croissante de la Société.

Un tonnerre d'applaudissements, suivi d'un ban vigoureux, salue ces paroles, et Ni. Bayé procède ensuite à la distribution de diplômes accordés par Ni. Je Ministre de la Guerre aux jeunes Denoaille, Tinard, Noailles Martin et Laisné.

M. Parège dit toute sa joie de voir la société qu'il a fondée, cueillir de si beaux lauriers. Il est certain qu'elle ne s'arrêtera par en aussi bon et beau chemin. On l'alylaudit vigoureusement et. la soirée intime continua par des chansons.

Il ne pouvait en être autrement dans ce milieu d'artistes. Qu'ils nous pardonnent de Ce pouvoir les féliciter individuellement. LE BAL

DE LA CORPORATION DU DROIT Un oubli nous a fait omettre dans le nombre des dames patronnesses qui se sont aimablement offertes pour le pincement des carseur de l'Ecole libre de Musique de Rennes, qui s'est si souvent déjà dépassée pour les manifestations des étudiants. Quelquec cartes sont encore chez elle. 8, rue des FrancsBourgeois, à la disposition des personnes désireuses d'assister a cette soirée dansante qui ne peut manquer d'obtenir le plein sucués que méritent ses organisateurs. Rimes Brisrmnntier, au Lycée de gardons Gérard-Varet, au rectorat Moreau. 76 rue fcaint-Hélier. s,e tiennent également à la disposition des retardataires pour leur procureur ces cartes d'entrée dont le prix modique ne Faurait effrayer les amateurs. L'on se souvient. que la date de ce bal est le samedi 28 mai.

LE CONCOURS ANNUEL

DES ANCIENS DU CONSERVATOIRE 1* concours annuel de l'Association doux l'attribution d'un prix individuel dit prix et d un prix collectif dit. prix de musique de chambre aura lieu du 10 au 15 juillet.

Chacun de ces prix est de 300 francs qui seront donnés en espèces.

I,e règlement du concours est le même que l'année dernière toutefois l'attribution des prix ne sera faite que si le mérite des candiLes inscriptions pour les deux prix seront reçues au secrétariat jusqu'au 10 juin. MATINÉES & SOIRÉES THÉ4TPI Aujnuir.l'hili A 9<1 h. 91 •ecï* de Vmi.'fur BriTlry, plfr" p; df Hat et Lmulj VorneuH Locat.!on ouverte au théâtre, Prix des place»

SYNDIC A TS & SOCIÉTËS Oltiuers Pewikes. Les ouvrlers peintres, syndiqués ou moai. eont Invités à la xéankxu de leur «"trtion qui aura Gieu te vendredi 27 mal, à hui1 h. ures du mue dob salles de la Maison du l^cuple. lJrteouce Indispensable.

SocitTt des aucun CAVALIER! Le Bureau rappele aux membres de la Société qu'une réunion grtnf-rale aura lien samedi •« mai. a 20 h. 30, il la Mojmtji de la Mutualité, 14. rue SaiM-Yvos. Ordre du jour organisation du concours de peclif; tHat tluanclor: questions urgentes et diverses

Association DES Anciens Du Conservatoire. Nous rappelons que l'a&seinblée générale annuelle des muiiUiros de l'Association se tiendra le dimanche 29 niaJ. a 10 heujes du matin, au Conservatoire. Ordre du Jour ltapports sur la gestion, la situation financière et morale: approbation des ciMuptes de !'J3O; budget de îisi; renouvellement du Conseil d'administration.

Les sociétaires sont instamment priés d'assister a cette ou de s'y taire iv-prCsjjiter l>ar un autre sociétaire muni du leur pouvoir régulier.

PMUMUMrilintlC Missels, Chapelets, Bénitiers LuJTllVlunlUno Montres de précision UVVJYIJUa 5, Rue de l'Horloge, 5 RENNES FACULTE DES LETTRE: CONFERENCE PUBLIQUE AVEC PROJECTIONS– \'endredi 27 ttlai, i 16 30, NI. Chagas Franco, professeur, traitera le sujet suivant Le Portugal au XVIII siècle. Les grandes réfortires de Pombal.

VENTE nE CHARITE. L'Union Chrétienne (les jeunes gens organise une veitte de chanté dans les Salons Gaze.

Elle aura lieu dimanche, de 14 à 18 heurea Entrée libre et gratuite.

NOS POSTICHES

Confect.ionnés en cheveux extra ont un coiffartt remarquable. Maison MURIEL, il. Rue Lebastard, 11, RENNES. Tél. 3-18. ETAT-CIVIL DE RENNES

Naissances

25 mal. Armand Chatron, rue Saint Melame, la Elle Le Co<i. rue Si Louis Lescmd,ra, eue du M'a m, 50.

DÉCÈS

25 mal. Mme Vve Le COI. liée t'élue, us au: ru>» de tli Monnaie. 15 MmrVro BaTtoiî-r, née (•die. 51 Jins. Hôtel-l>ieu Joseph Deshayes, s. p.. célibataire, SI ans. laubourg de Paris, 7-2 Vicior Slamk<ùhe. soldat au w lnl. rusf«, •.élltntaire, 3j ans, hôpital mUirtalre.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Un cuup de revolver dans la nuit. Le 7 avril dernier, vers leuf heures du soir, M. Fontaine, 38 ans, menuisier, rue de Paris, à Vitré, sa femme et son beau-frère, M. Joseph ltourdin passaient n>e tlu Rachapt, lorsque soudain une détonation retentait et une balle siffla aux oreilles de M. Fontaine. Ils étaient seuls dans la rue.

A qui etait-cTw? destinée

Ils mirent au murcaut tle cet Incident, qui mirait pu très {{rave, le commissain'Il.. police.

Une ciwjuéte fut ouverte et fit connaître le de 1 auteur du coup de revolver. C'était un facteur des Postes de Vitré, Pierre Martin, (le :)1 ans, originaire de Fougères. Martin s'étant vu refuser l'entrée du domicile de sa belle, avait dans sa colère tiré en l'air dit-il pour manifester son mécontentement. avec éclat

M;i;,1in est prévenu de violences et de port d'aniic prohibée. Il ne comparait pas. L° tribunal le condamne un mois de pripnn et 1G francs d'amende. Ajoutons que Pierre Martin ne fait plus partie de Tadmiiiibiration des Postes.

Sauvage agrcs.sinn Nous avons relaté lundi l'agression sauvage dont avait été victm'o M. Gautherot, chef de chantier à l'enireprise de travaux publics de la gare, de la r.civ OU nommé Ernest Dot'-i'v'. 27 ans, ouvrier maçon, demeurant à 20. route de Lorreiit et de son camarade Théophile tiuyot; -'0 anc, boulanger, domicilié a SaintJaeut ((:du-), tous deux employés au chanlier tle a gare. Nous ne reviendrons pas sur les circonstances de cette scène sanglante qui l'iuotionna tout 1e quartier de Chateaubriant et tnit sur pied le parquet et la gendarmerie après qu'un de nos concitoyens, d'une force peu commune, eut mis Unock-out Douault, le principal coupable.

Les antécédents des prévenus ne sont pas défavorables.

Le tribunal condamne Douault à trois mois et Guyot à 8 jours d'emprisonnement. Tentative avortée Victor Bourdillet, 17 ans, bûcheron, dans la forêt de la Guercite, a tenté de tou«traire divers objets mobiliers .appartenant à François Martin, bùchuron au menu» lieu.

Vingt jours de luison.

Récidiviste du t'ol. Marie Besneux, veuve Helliert, 44 ans, chiffonnière, habitant Vitri, a dérobé une poule, de la scie de cochon et un cordage au préjudice de M. lean-Marie Groulet. cultivateur au Petit Mée, en Vitre, le 5 mai ci/urunt.

Le trihuaial inflige à la veuve Helbeit qui a déjà à son actif trois condamnations pon.r vol et outrages, une peine de six mois de prison.

(jui casse les verres l Henri Hoinard, 18 ans, dit « Meignan •, ouvrier aux cairièri'.s de Chatillon-cu-\ oiulelais, a l'risé quat,re carreaux duais l'immeuble de la veuve Chemin, née Perrussel Marie, débitante, même commune.

Hoina.rU fait défaut. Le tribunal le condamne a 30 fran.es d'amende.

Le coin des violents. August.e Guérin, 18 ans, ouvrier mouleur, demeurant 38, rue du Rachapt, a frappé avec brutalité JeànBaptiste Letort. 50 ans, terrassier, demeurant également rue du Rachapt.

Les coups portés par le prévenu 'furent si violents que sa victime subit une incapacité de t,ravail de vingt jonirs.

Le tribunal condamne Auguste Guérin 100 francs d'amende avec sursis.

Victor Lemesle, 53 ans, cultivateur, rue du Petit-Racha.pt, et Louis Portais, 61 ans, jardinier, demeurant même rue se sont pris aux cheveux » le 11 mai courant. Lemcsle voulait interdire à Portais de passer sur un terrain qui lui appartenait et comme ce dernier s'obst.inait, «ne lutte s'ensuivit qui amène les deux adversaires devant le tribunal.

Portais s'entend infiiger 50 francs d'amende et Lnmesle 25 francs.

Constant Peltier. 36 a.ns, et François Daussy. rnlt.ivatonr, démoliront tous deux ;'i la I^andcllo. eii Retiers, ont, le 2 mai frappé nvfr. hrutalité les Hpoux Ollinic, cultivateurs in même lieu.

A Dau.«sy qui a déjà encouru trois condamnations, huit jours, et à Peltier 25 francs d'amande. T.es femmes s'en mflent. Louise Gou- rhaud. femme Durand, 79 ans, journalier à la Corneillerie, en la commune de Thourle,

a c crêpé le chignon de la femme Leveque, née Marie RifflaLs, 41 ans, cultivatrice au marne village, qui elle-niéme a porté des coups à Félix Uurand, mari de «son adversaire.

Pour les mettre d'accord et les ramener à plus de modération, le tribunal leur inflige à chacune 16 francs d'amende.

In chiffonnier peu galant. Pierre Pintas, 3-2 ans, chiffonnier, 13, rue du Rachapt il tire, a frappé, le 9 mai courant, une trûcoteuse nommée Marie Garnior, 23 ans demeurant rue du Rachapt, 56.

Pintas a déjà encouru deux condamnations.

Le tribunaJ le condamne à huit jours d'emprisonnement,

l-liasse en temps proht6é. Henri Hervagault, *o ans, journalier au village de la Plesse, en la commune d'Etrelles a chassé en temps prohibé.

Il lui en coin" 50 francs d'amende. fn poivrot endurei. Qui a bu boira dit le proverbe. Jonn-Mnrlp I.o Nonimnd, *2 ans ramoniMir Rnibiilii.nl, a bu et boira rertulnetnnin encore ninlgré la conilnmniitlon il un mois de prison que lui inllige le tribunal pour Ivresse en récidive.

f mendigot irascible. Victor Hillion 43 ans, sans do,mirile fixe, exerçant la très vague profession de chanteur ambulant passe cri réalité ses journées se livrer la men'licité. Malheur à qui lui refuse l'aumône Million s emporte, menace et va même jusqu'à la violence. C'est ainsi que tout récemment il se livra à des voies de fait sur la personne do doux religieuses ,iP lliAprinl de La Guerche qui. voyant son état cIYhriété n avaient point voulu satisfaire sa domand" Million a di\j;'i subi de nombreuses condamnations. Il est notamment bien connu de la police rennaise.

Le tribunal le condamne 8 mois de prison et 5 francs d'amende.

SOCIETE DE TIR L'UNION Concours ivmucl. Dimanche prochain. 2Q mai, aura lien de Il h. 30 il 11 heures, nu stand do satnt-htiomio. le concours annuel gratuit entre les sociétaires.

L'nprèsihidl commencera n 13 h 30 le concours payant entre les soolétniro's et étrangers. Ce concours se continuera toute la journée du dimanche suivant. 5 juin jusqu'à 1. heures, heure fixée pour la clôture. Dans l'un comme dans l'autre, los tireurs seront divisés en deux catégories 10 les jeunes gens qui n'ont pas encore été appelés sous les drapeaux et 20 los vélérans En ce qui concerne lo classement un régiement sera affiché au pas de tir du stand. NOMINATION. Par un arrêté ministériel M. Girardot, percepteur des contributions directes en retraite à Vitré, a été nommé percepteur honoraire

LE VAL D'IZÉ

MORTEL ACCIDENT DE BICYCLETTE Le 22 cuurant, Jean Tropé, 25 ans, domestique au service de M. Luuvel, a la Goupillère au Va] rt'Izo, revendait à bicyclette de voir ses parents qui habitent cette commune 11 suivait la rnute du Val d'Izé il Saint.-Christor.,ers heures, alors qu'il arrivât en face (fil village, de la Hniignimicrc, il aperçut voriant, il. sa rencontre un cycliste qu'il recounut.. C'était le jeune Aristide Petit, 10 ans domestique chez M. Lemesle, cultivateur au Grand Village, en la commune du Val d'izé Petit qui venait tout récemment d'apnrendre a "monter à Bicyclette faisait des embar(fées désordonnées. La route était. en nente Insuffisamment maître rie sa machine ii vint heurter Tropé qui fut projeté dans le foss? tandis que lui-même allait rouler sur la Tropé se releva indemne. Quant a son ca- marade il resta quelque temps étourdi par la violence du choc. Il saignait du nez M avait la lèvre supérieure tuméfiée. Il se rlai.'n.ut aussi de violcntes douleurs il la tête <\m7- du domestique, il put regagner le domicile de son patron qui aussitôt le déshabilla et le coucha. Puis ne ln crnyant pas si «rriovement blessé les deux hommes le laissèrent se re- poser. Ils ne devaient le lendemain que retrouver 1In cadavre. L'infortune cycliste avait suc- combe dans la nuit

Le permis d'inhumer a été délivré sur cpr- tiflrat nii'Miionl du docteur Dingo attestant que l.-i mort était ncridentollo.

Argentré-du-Plessix

L.NL REUNION DE FAMILLE .MUUVEttENItL. Le 19 mai courant, la femme Davenel, née Rousseau Félicité, 28 ans, cultivatrice au hameau de Penel, en Argentré-duPlossis, assistait avec son mari à une réunion de famille chez sa mère au hameau de la Pijardièrp, en Saint-Germain. On y discutait ferme au sujet de l'inventaire auquel il chut procédé après le décès du père. soudain son frère Jean-Marie, présent à la réunion, se jota sur clic sans aucune provocation de sa part et lui décrocha un violent coup de poing à la figure en lui disant Que je ne te retrouve pas parce que je t'en garde 1

Au moment mémo où elle recevait ce coup de poing. la femme Davencl était elle-même en discussion avec sa sœur, la fenune Relloir. il laquelle plie envoyait, une gifie parce que peu auparavant cotte dernière avait egrafigne son mari ft avait prétendu que la guerre l'avait rendu fou 1

La réunion de famille. menaçait de tourner en rixe. Fort heureusement, lies assistants s'interposèrent et tout rentra dans le calme.

La femme Davencl a porté plair.te. La gendarmerie a ouvert une enquête.

AVANT-GARDE LAIQUE, Plusieurs snriétés étrangères ne pouvant se déplacer le 12 juin la fête de gymnastique annoncée pour cette date est remise au dimanche 19 |uin. Prochainement de nouveaux détails. LA GUERRE AUX RENARDS. M. Le Clmrticr, de la Bécanièrn, vient de prendre avec, son équipage de fox. cinq renards sur la propriété de Malnoê, en St-Christophe-âesCONCERT. L'Harmonie Fnugeraise don.nera concert samedi soir, place Carnet A l'occasion de la fête foraine.

REGION MALOUINE ET DINANNAISE

ACCIDENT DE TRAMWAY. Hier aprèsmidi, vers deux heures et demie, un camion je la Maison Courberlein suivait l'avenue de la rut Duguay-Trouir lorsquf If cheval parut effrayé par le tramway d'Ille-et-Vilaine

venant de la porte Saint-Vincent a Robabey.

Le conducteur voulant éviter un accident gagna le Sillon ,mais il avait compté sans le tramway de Paramé qui arrivait à ce moment. Il y eut choc et l'animal qui avait une patte brisée dut être abattu. Il n'y eut heureusement pas d'accident de personnes. LE XOYE DU FORT NATIONAL. L'identitb du jeune homme trouve noyé le 9 mai dans les rochers du Fort National est maintenant établie.

Une dame habitant Clichy pensant qu'il s'agissait, d'après les renseignements des journaux» de son fils, dont elle était sans nouvelles depuis quelque temps, est venue hier a Saint-Malo.

La photographie du noyé qui lui a été montrée par la police, les objets trouvés sur le cadavre ne lui ont pas laissé le moindre doute. L'inconnu était hien son fils.

Ce jeune homme avant de disparaître avait écrit, 1\ sa mère qu'il partait pour l'Angleterre.

8AIMT-8ERVAN

LE DRAME DES BAS-SABLONS il y a peu do chose ajouter aux détails circonstanciés que nous avons donnés hier sur le drame de la rue des Bas-Sablons. Emile Houée. la victime, a subi hier une intervention chirurgicale pour l'extraction des halles, Son état ne s'est pas aggravé et un espère le sauver, sauf complications. CONSEIL MUNICIPAL. Le conseil municipal de Saint-Seryan se réunira samedi soir ft six heures, en séance publique.

L'ordre du jour comprend surtout les comptes administratifs et budgets additionnels de la ville, des hospices, du bureau de bienfaisance notons en outre une question relative au centre régional d'Instruction phy- sique qui doit quitter Dinard pour être transféré a la caserne de la Concorde, 1\ SaintServait.

Dinard

ARRESTATIONS. Rencontré en <Hat complot d'ivresse, sur lo boulevard Féart, Eugène Adam, terrassier, J8 ans, sans rlomicile fixe, a été mis en état d'arrestation, après avoir fait rébellion aux gendarmes.

Eugène Collin, garçon coiffeur, 25 ans, a été également appréhendé il avait fait lreuve d'un zèlc exagéré pour la défense d'Adam. Conduits tous les deux devant NI. le Procureur de la République, à Saint-\lalo, ils ont été écroués a l'Hôtel de la Victoire. ENQUETE. Les habitants de la commune de Dinard sont prévenus qu'une enquête est ouverte à la mairie, sur le projet d'exploitation de garages automobiles tenus par NI. Martin, me de Paris et rue de la Pionnière. Ce projet restera déposé, pendant 15 jours, il la mairie de la commune, où chacun pourra en prendre communication, du 20 mai au 3 juin 1921. de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

A J'expiration de ce délai. un commissaire enquêteur recevra également il. la mairie, le 4 juin 1921, de 2 à 4 heures du soir, et mentionnera dans un procès-verbal ouvert IL cet effet. les déclarations et réclamations des parties intéressées.

LE PRIX DU GAZ ET nE L'ELECTRICITE. Le prix du gaz pour lie mois de mai est fixé a 0 fr. 59-1 le mètre cube, contre 0 fr. 817 au mois d'avril.

Celui lu kilowatt d'électricité est de 1 fr. 165 contre 1 fr. 417 pour le mois précédent.

LA PROPRETE DES VOIES PUBLIQUES. Un arrêté du maire siipule qu'en dehors des occupations de la voie publique par les étaet boutiques, ainsi que les travaux de construction ou d'entretien, sont rigoureusement interdits tous dépôts sur la voie publique, d'objets tels que charrettes et voitures dételées, charrettes bras, brouettes, tonneaux, caisses, échelles, etc. et généralement d'objets quelconques de nature a gêner la libre circulation.

Les chargements ct déchargements d'objets mobiliers et marchandise diverses doivent être exécutés sans délai et dans des condifions telles que la circulation ne soit aucunement interrompue.

Les résidus provenant de ces opérations vaille, débris, etc. doivent être enleves aussitôt.

Il est interdit d'attacher des chevaux ou mtres animaux aux arbres plantations ou :lôtures des boulevards et places publiques. Il est formellement interdit de procéder sur a voie publique au lav.icp des vnitnmc ni ̃>

tomobilès. auSOIREE DE GALA, C'est le mercredi v juin que la musique municipale oftrira a ses membres honoraires la soirée de gala dont nous avons parlé.

VISITE ANNUELLE DES BATE\U\ AITDESSUS DE 10 TONNEAUX. La première journée de visite des grands bateaux aura lien le 4 juin prochain à 1 heure de l'aprèsmidi.

Tous les patrons de bateaux sont invités a mettre leurs bateaux sur le dur pour y subir cette visite et a être présent. Tous les"engins de sauvetage et de navigation devront être rlisposés de façon à faciliter les opérations des membres de la commission Les marques et les numéros devront être rafraîchis et les grandes voiles hissées de façon il !e ronstater. Ki deuxième journée de visite mira lieu le samedi il juin a la même heure, sauf avis CHEZ LES PECHEURS. La réunion des pécheurs cancalais faisant partie du synrlicat professionnel, qui devait avoir lien ,limanche prorbain 29 mai, est remise en raison de la Félo-Dieu au dimanche 5 juin, ft 10 heures. à la salle de la Communauté des pêcheurs à la Houle.

LA FETE DU 3 JUILLET. Ltne réunion a eu lieu dans la salle de la Justice de Paix ri,->ns 1p but d'organiser une fête sportive et athlétiiiue tlnrtt la date est fixée nu 3 juillet prochain; cette fête promet d'être très réussie en raison des concours qui sont d'ores et déjà acquis. La musiqup mmiin'pale donnerait croyons-nous, un bal puhlic le soir.

Pleurtult

VOL DE CORDAGES. 'il. Rrouarri. premier infiltre en retraite a La Gougeonnals en flourtuit, a signalé à la gendarmerie qu'on lui avait. volé dans son (loris amarre en Rance. un orin et une poulie, le tout estime la francs. Les gendarmes recherchent le vo- Miniac-Morvan

CAMBRIOLEUR ARRETE. Mme Renard, ménagère a Langle cn Miniae-Morvan, ,tant absentée l'un dos jours derniers, constata 1 son retour qu'un malfaiteur était entré chez elle après avoir brisé un carreau de la fe- nêtre.

Les meubles avaient été fouillés et une somme de 700 francs avait disparu de plus, le voleur avait emporte un poulet froid et c doux bouteilles de vin. Mme Renard fit part de l'aventure aux voisins et de suite on soupçonna du méfait un raccommodeur de r faience venu mendier dans le village. s

Les gendarmes prévenus se Il -la rechercne de cet individu, un nomme 14 fuis condamne, originaire près Le-sage nia d'abord.. mais bientôt il reconnut être entré par chez Mme Renard, disant toutefois voir rien pris. Transféré à Saint-Maio il et.: écroué. LES VIEUX SERVITEURS. On se un peu partout de la crise des Aussi nous parait-il intéressant de qu'on en trouve encore qui restent attachés aux familles dans lesquelles, ils sont places. Tel M. Pierre Menée, qui est depuis 36 ans au service de la famille de Kergariou. Il me-' la médaille d'honneur des

Seraztn. au Pierre Chariot la à J à J. F. Jean Du,tell, Blin, h Urvoy. le Champ-Jouan père. Racine. Jean frère,. Ja che;; Pierre Pierre Ber-1 la-, Dimanche prochain au-' ra lieu, avec le concours de la musique l'assemblée de la Fête-Dieu. Les attractions seront nombreuses cours (le tir à la carabine, concours de palets courses de bicyclettes, chevaux de bois,avec Vers qui reunira de le prix de francs. Le soir, illuminations et bal gr'atld orchestre. AUX ANCIENSsont avisés pourront se 2'J mai au serréde la mairie. h. 30 à Il: 30 (heure! ou et tien.. drunt disposit.ion pour remettre tes recevoir les cotisations et nou-

Il IL Pour le préle Docteur AVIS Les mutilé,; et ré(te guerre ayant appartpnu à une, et faisant partie (le la so-i des Anciens Combattants de Dul, sont priés réunir il la mairie, le mai à heures (matin). heure munis de titre de pension ou de à l'effet de le (le les représenter au de- des mutilés et reformes de la le siège est à Rennes, à la pré-' Présence indisnensahlr.

LA l'ET.. par un a obtenu uni matin le canon ré-,ni liait la et peu de temps après étaient concours ,le tir la et aux palets attirèrent' de nombreux concurrent? Empressons..nous. d'ajouter que les organisateurs avaient bien' fait les choses, les premiers prix de ces dit-' férents concours étant de 100 fr- Les courses de eurent. beaucoup de la course régionale 17 coureurs au L'arrivée fut sensa-

soir une retraite aux et ditde quartier tirent la jnie de toute la Comme la musique se durée de la fête Ft contribua pour sa bonne part au succès de cette belle journée.

Voici le résultat des concours de tir et da Palets

Concours de tir. l'r prix de %lacé. de Hillinn, de de j Rennes de Rennes. de hr Il,, Renne-: 4'. de 6,* ,1. de Rennes Se}1. La.-

LE CLOAQUE DE L'ANCIEN VELODROME. oici les passages essentiels du procès- verbal de la réunion de la commission sanitaire qui a eu lieu dernièrement pour aoccuper spécialement du cloaque Infect situé entre les rues du Colombier et Charles-Breslay

Ouï M. le Président en son expusé .NI. l'Adjoint, représentant NI. le Maire de la ville de Dinan, en ses observations orales Mme Baineulle, NI. Renaud et M. Duthilleul, plaignants, en leurs réclamations

Considérant que l'état d'insalubrité du ruisseau dit tle l'ancien vélodrome. est constant que cet état d'insalubrité porté à sa connaissance, la première fois le 20 août l'.WO, la seconde fois le 18 avril ion. a fait l'objet de ses avis des 8 octobre 1909 et 18 avril 1911 que ces avis concluaient nettement it l'utilité et à la nature des travaux a effectuer dans le moindre délai possible que ces travaux consistaient dans toutes ies mesures nécessaires à ordonner par des hommes de l'art, et notamment à obliger à une canalisation couverte et, pour le surplus, à interdire d'une façon absolue le déversement de matières fécales et d'eaux ménagères ou usagées.

Que toutes notifications utiles ont été faites en leur temps par MM. le sous-préfet, président de la commission Considérant, dès lors, que dans la réunion de ce jour aucune injonction plus expresse et plus formelle ne saurait être faite.

Que, dans tous tes cas de l'espèce, en ap- plication do ces textes, il appartient à l'autorité municipale d'adresser une mise en demeure tous les intéressés, mise en demeure qui non suivie d'exécution dans les délais impartis par le maire de la ville. entraine procès-verbal (tresser pour que i» les sanctions pénales prévues par 1 article 471 du Code pénal soient appliquées à tout contrevenant a la loi du 15 février 1902 et au règlement sanitaire communal 2° Soient ordon- nés par le juge les travaux d'assainissement nécessaires par l'application de l'aFtiele 161 du code d'instruction criminelle que cetta procédure, basée sur l'article l'r de la loj actuel, et iiuollo est, eu outre, en accota avec la jurisprudence ainsi qu'il ressort dp l'arrêt de la Cour de Cassation, chambffc criminelle, îfi février 1910..

Par ces mntifs Conflrmp. de plus fort. ses avis antérieurs susvisés et fixe à trot* mois le moindre délai imparti en 1911. Olt ¡igné les membres présents. •

LA VIE SPORTIVE

PAPOTAGES

Rencontré dimanche an Parc des Sports, assisUm aux épreuves du challenge de Bretagne Marcel Cuiuaa • l'ajicicn rival de Felllals et le signataire de cca lignes ont remué des souvenirs qui les ci» iijeuni» de là ans.

Nous apprenons la mort de Slme Le cdt, mlro de M. l'abbé Le c«z. membre du conseil de la â F. A. Li'i o*i.««iqiie» auront lieu voudredl t dix lieuno*, en l'oillse smnt-sauveur. A M. l'abbé lA l'JU nous adreswn» nos bien eloceres condoléances.

chaud au Parc Sport* t la l'uvetto a fait ses frais; nom .non» pu y remarquer trinquant ensemble Gemain et tMuli.int. yuc .;i paix >"H «litre eux.

̃ Si le h.iiard de vut:e ju-nEiiemiulo vous conboi'-Mnôvtilt nr soyez pa> «uinris de voir à l'enOUH panels la soir du côté du bouleva.rd villetralncineiu Ks vHcr;ins du C. S. Kftiiu&ls cherchait il retrouver leurs Jaml,es de au ans. Ilel exemple.

Si vous allcz du cflté de Salnméller. arrêtez-vous 4 Ja Horpe, tous conMiuorcz que la bi»i- lie volonté le dévouement et l'esprit de club ne •ont ras de vultu ni<>w Il l'A. S des Cliommots. G. Iiketok.

LIGUE DE BRETAGNE

Réunion du Conseil du 22 mai

ouverte à 10 heures.

Présidence de NI. Ucmaln.

Sont présents JIM. Deleusme, Coadou. Le Treuace. Legeny.

Aïfl'lent ii la séance MM. Brossard. Htll, Habersirou Gironde.

Excuses MM. Le Calcé, M. Fourel. Canoai, Abbé Lenase, Charlot.

Correspondance. Lettre «le M. Chabot. Le président répondra.

Championnats interrégionaux. ï,e |>rés.1d<*it donne connaissance ce la corm^pondance échangéeli Conseil adopte le principe dos maitcbes de Tille A ville ou de district à district.

Le* districts seront consultés.

Diplômes. Le ConwW décide M ml» au concours d'un diplôme pour les championnats. Couleurs de la L. B. A. Les couleurs seront fcUBine» parements noirs, écusson arnica de lireflou'vellet sociétés. Le rnnsoli enregistre l'afBlIaUon rto< sociétés cl aprAs

M. L'Unit. de Saint- H Maire du Harcouet; M. L. Blsnon, préajtan.

M. te Foyer du Soldat et du Marin, Brest: M' le Becrét&ine, 8, rue Collet, Brest.

H. Association Sportive RospordinolBe; M. le docleur I* Strat. RosporAen.

Si. Etrier Lorlentals; M. J. Pobard €0, rue du Port. Lorient.

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55. Union Sportive Brutolse; M. Bêtes. trésorierdlreHeur d'école. flruz.

as. CnJon Sportive gulmperioi^e; M. J. Laudren, rue J. -Carter, yuunpejlé.

Le président met le Conseil au courant de la corresiiondance avec les feociétée en tnstance d'afnlUtlon.

Championnat scolaires. Les championnats scolaires sont fixés au 2 lnln.

Séance ;cv^e il il heures.

Le Secrttaire 3. Coadou.

f 1ALLENGE DAISAY

Les cli.i.i,|ji,aa' d'allili'Usme du 10" C. A. cballehge DaLsay) vont elle, pour les sportifs de une épreuve île? prtis Le" 184 ngagés appartiennent a lu corps de troupe do la lo« région, douj clucun espore ravir au 411 R. 1. le « Lion qu'il a emporte l'aiuiée <lolnière. Mais la lutte aera chaude, ce donner leglnvdt ayant. t)us la dlivciioji du lieutenant Blanc, prépare s;iccialuncnt one (ilélauu d'athlètos.

Les éllrnlra:oines commenceront le samedi 18. à 1a fi. M, au l'aie des Si»orts.

Ixs llnalo gniMru attuiLliuii pour tous lcs liennais, aenmt courut: :1 iiaatlr de !4 h. ^0, sons la presUtenre «lu général U.irbier, commandant H i«.r d:-vi-t'ci e: ;nrt le concuuirs de rexce!.vu>t' musique du il' R. 1.

CONCOURS DE CONSOMMATION AU MANS

Au Concours de Consommation u;i Muns, le carbutateur CLAUDEL a fait une dOmonsiration rrniurqtialils .sur deux voilures Une BIGNAN, modèle l'.til, 18-20 HP, et une MAJOLA lien, 6.JJ Ht', toutes deux rigoureuhonii'iii de surle.

Le CLAUDEL a permis Il la BIGNAN carrossée en limousine. pesant 2.100 kilos, de faire une vitesse moyenne de 50 kilomètres à l'heure avec une consommation de 8 litres ô00 aux 100 ilomètres, et c'est encore le CLAUDEL qui a permis à la MAJOLA, carrossée en torpédo, 4 places, de parcourir 123 kilnm. 654, à une vitesse moyenne de 48 kilom, 200 il l'Iieure, en ne consommant au total que 5 litres JuO. BOxs

DES PROFESSIONNELS

LANCENT DES DEFIS

Les défis suivants ont été régulièrement posés entre les mains du délégué sportif de la F.F.B à Rennes

8trebel, champion professionnel poids mouche d'IUe-et-Vilaine. lance un défi à tous les hommes de son poids des régions du !\laine et de l'Atlantique.

Le poids léger Trouin lance un défi à tous les professionnels de son poids classés en 3» catégorie et spécialement à Moreau, champion des Côtes-du-Nord.

Le welter Delahaye, champion de Paris des novices professionnels, lance un défi à tous les hommes de son poids classés en 30 catégorie et spécialement à Mantpl, champion des Cotes-du-Nord, et à Gauthier, champion de la Loire-Inférieure.

Prière d'envoyer les réponses à ces défis il. M. le secrétaire du t Roxing Club Rennais •, Café de l'Europe, 1, rue Jean-Jaurès, Rennes. OARPENTIER-DEMPSEY

Paris, 25 mal. riesoajnpn, le manager de CarI»nti«r. vhrott de donner de s™! nouvelles ses amis tte Paris. Un cahlnjrr.immo reçu paj noire confrère l'Auto nous appivnd que not.ro clv.impir>n a commenoé un eotralnemant léger, où Il s'affirme en exreltemte cxmdrtlon 1l a comme spanrlngpaji-neis Job Joaumotrte, Toun^, Joê (Tans et Journée. D'autre part, il est intéressant de noter que Jack Dempsey a commencé qui aussi son Warall ivrépa.raiolre. Il convie le public aoo eatralmeDAIIDOUOI VOTRE FOIE r UU^ OEVRAIT ETRE

RÉGLÉ CHAQUE JOUR!

Le foie est, dans le corps, le plus volumineux des organes et, aussi, un des plus souvent déréglés, moins souvent peut-être que l'estomac, mais quand il ne fonctionne pas régulièrement, les conséquences en sont presque toujours graves. Les crises biliaires sont peut-être les moins à craindre bien qu'elles affaiblissent et déterminent d'affreux maux de tiMe. Quant aux vCritables maladies du foie elle sont terribles et dangereuses. Evitezlt's a tout prix. Régularisez le fonctionnement do votre foie en prenant chaque jour de la Tisane Américaine des Shakers. le grand rogulawnir du foie, le tonique de l'estomac. Ce remède végétal est. répute partout où iiottent les trois couleurs. Les jeunes femmes qui l'ont essayé l'apprécient vivement, mais ses plus fervents amis sont ceux qui la connaissent depuis plus de trente ans comme le tonique idéal de l'estomac et de l'intestin, celui qui réussit toujours. Pour la santé de votre foie essayez la 'l'isane des Shakers et vous en constaterez rapidement les bienfaisants effets. En vente dans toutes les pharmacies, ou directement chez M. Fanyau, pharmacien à Lille. Prix 6 fr. GO le flacon (impôt compris). LE "T I P" remplace le Beurra ADO. PELLERIN. 1 10, routa de Flandre, Pantin (¡elle) Kn Vente ches h'plci/r» et de Expédition franco postal domioile CI.. mandot 2 kiL 11 fr. 35 t 4 kil. t 21 fr. PB. Bibliothèque PLON ̃Str NOUVELLES ( 4 Tf* ) DES MEILLEURS AUTEURS CONTEMPORAINS publics in extenso

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38.000 francs de prix, entrées comprises. Première journée. l'a course, trot attelé, 300 francs: 2' course, cross-country, 3.000 fr.; 3' eourM, 1n>t monté, 3.000 fr.; 4" coure, course de haios, B.000 f:1. io onnrM*, trot mont^ nu attelé. 2.000 fr.; 6' course, sUt-plcr.hase, 2..1OO fr.

Deuxième journée. Il@ course, trot mont^, 3.600 fr.; ciiurse, galop, î.coo fr.: 3' courte. tr"t monté, 6.:OU fr.; 4' course, cross-country, 6.2D0 fr.; 5' course, trot tnonté, 5.000 fr.; 6» couFe, 3.170 fr.

Le programme complet sera pulllé bientôt. RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES.– Pensions dlT. loyers, héritages, formalités admlnlstr., etc. Ecrire Ouest-Eclair, reasrtg. jurld., 'il tr.26 mand, ou Umb. NOUVELLES MARITIMES Marine de Guerre

CONSEIL DE GUERRE MARITIME DE BREST. Abiu de confiance et recel. Les 9 et 10 avril domlei' le matolnt Chai'lo* Yvoal, lie la dlr«ciUiJii d\s moùvomoute dû Dort, agi de -M am. urigiu'alro du :>xuvuit do plwilc-um a.ni)i«ntla marims dlver^M wmine» d'arpent dvs'Juecs à falie pour eux a»» «chais en Tl'jlo. ïvou caniePïïv (,,et ajgcint et en confia une parilv au m'iledot AtigTiste Lexay, du même servit* 2U aiut>, orislnaire de l'ieurluiv

Yvuu est cundamné huit mois de prison avec sarsi, pour abus do coofiaince et Leray à deux mots de |>isuiu avec suirsU. ixnir recel. Oéftnieur, il' La Guen.

Vol de Uttres. Le 16 décembre 1020, ie matokd Auguste CauclK>n, du c«ntre d"a«Vrostaition maritime de Koehelort, âgé do s!l ains, lut prie par e va(fu«m«»tre de remettre uae lettre l'uu de ees camarades. Cauclmu oun-tt la, lettre ut prit l'argonit qu'eMe ixinton-alt.

Le ï<) janvier, dam» des circonstances analogues, tl <-oiu<«'va unt auire k>i.t.iv itul lut était Entlu le îl Janvlor, li run iu»ola une irofli'iue lois la mémo oiiéraUon. Cet'te sois lt lupercherlf fut découverte ot Cauclion pouwulïl.

Il eut «xHidJimno a 14 molo il« prljon et Ci traots d'amende. DeJen-cur, M' Le Guon.

PEUSONNEL OFFICIER. Sont promus »U grade do capit. de v., le caplit. de frég. Mon«e capit. de très les caplt. de carvetrte Penrlor, Benoist, Roux caplt. de canretie, tes lleut. de v. Mac Gi*3th, Penret, Bemotst, Antoine Heut. de v., les ens. de v. de Il- CI. Bourdler. Lejay, Debpyas, Delaittre. Delon.lay.

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Leu caplt. de fréyat. Vennln, pour servir a l'aél'on. du i" arrondissement; Selitnette. cuir. Brela.ge, esc.Médlterranéc Occldent.; BastarC, serr.auxil. à Brest4 Bléry. 2" esc. de torp. aJgérlon; De Solmi nlhac, sloop Aldcbaran. l'aclflquc; VeJel. serv.aux. Lcd caplt de corvette Clémcntel. mis la dis.position du ministre du commerce; Petit, autorlcé Il servir temp. a Toulon il l'cxplr. de son congé de couvai.; DeMvoye Hnti-Long.

Les lieu!. do vais. Allarû, tors DtltQny 8 Cher. burg; Ducom, adjoint au comm. do la sutlon de la Bldassoa (groupe (Je chasseurs); Faivre, adjoint au connu do la marine il Salnt-N'azalTe; ChomereauLamothe ministère de la marlne,l" bureau (choix); Forrlère autorisé fervlr tompOr. a Toulon à J'expir. de sa conval.; Ducallle, adjoint au comm. d,i la flottille sousmarlne do niiurto; JnllknLe- pi"(iul«r mliibtère de la inarlno J» bureau (choix); Perler (ventre école aviation de Rochefort commo éli've pllulc de (ItrlgPaWcs; Mnrcnjrsi, ltiem; Pntnly, serv nuxil. Oran: CUomel. off. dordonn du contre-amiral commandant la marine en Algérie; De Tourneiiiire, rourqvol-Pai, en mission scientifique; Mesnager. groupe do; sous-marins u\j remplaca nii'nt Toulon (choix).

Les ens. du vais de pr. cl. Glottin. aviso • Chamols (choix) Bouse. Armorique Brest (en.); Gelin. sous-marin « Artemls ̃̃. à Toulon Snnson, sous-marln « Clorinde •, Cherbourg Peltier. aviso « Marne •. dlv, nav. Baltique Palle, aviso • Ancre ̃ dlv. Baltique dr Maupéon d'Ablel:;ne, loop • Ville d'ïs à Brest; Noël. Idem Bernard, centre école d'avlat. de Berre Orabas. I.enolr. et de Vctllpchc^e. Idem Roustan. centre école aérost. de Rorhefort Romisnl, Idem Roques, cintre école d'avlat.. Salnt-Raphael Bellftndo. lilftn.

Lrs ens de vais, (le 2' el. Barrière, croiseur • Jules Mlchelet • Unvons. transp. pétrolier Garonne. à Brest Hourcaile. croiseur • Metz •. Brest

Le méc. Insp. de pr. ri. Gray, esc Méditerranée Occ. le méc. lnsp. de S' CI. Gllonne. 2' dlv. esc,. Méd. occident.

Les méc pr. de pr. et. Jornana autorisé à renouveler sa perlodn aff. atelier central flotte de Sldl-Abrtallah Isaabtne, marine Il Dakar. I/> niée: pr. de B* cl. Le Rlveranrt aut. servir temp. il liront à l'expirntlon de sa permission. Le lleut. de val?. Colonna de r.lnvclllna a obtenu un congé pour servir la société des pêcheries et armements de la Rochelle Océan.

•IuIIti Le Plcqulwr, ll*uit. do v.. dirigé ile riiv>t sur PaxM .pon»r l'état-mAjor (témém.1 <.r bureau) FlauiJ. lient, de v.. reintro de perml»lnn et sert au ip^it de Brest Jon<ru*ros et Korouanton. ens. de V. de 1" el. 't'emtrent de perm. et servent en oorrte au bafallton de formation de Brest Pm-

dxsr. en*. de v de 1" CI.. «nab&r«]u«na mr la Htcanicttn-PrUictnol-lcstln, -le il mat 1921. Hi>li!*rle, en*. de t. de 1" el., «uniurquora 1« 27 mal sur la liaronne No«l et du M&u>ix»u j'.VM'elgej, eus. de v. de 1" cl., enrtarcrironint le DM oal >ur le Ville d'l'a Vovoas, ens. de v. de ci.. embarque sur Il:\ 'Jaronnc.

PERSONNEL TECHNIQUE Sont promus (Direction des travaux) Commis principal de il, ci. U'r tour ancienneté) M. Dargéou Ernest, commis principal Ue 2> cl. à Ruelle. Commis principal de 2- cl. tour choix), NI. Vlaquet; 3' tour choix) M. Cure!, Commis principal de 3' cl. {̃!̃ tour choix) NI. Collln; 3* tour choix) M. Montegut); t" tour ancienneté) M. Quéro. Commis de Ir· cl. (3" tour ancienneté) M. Karren; 3" tour choix. -M. Robert; 1"' tour ancienneté, Ni. Le. chevretcl. Commis de 2' et. (1" tour ancienneté), M. BerUieux; (J* tour ancienneté). M. Audibprt; (:10 tour choix), NI. Furet.

t'n ci^ngé de convalescence de un mois est accordé Il M. Garand. Inuénleur en chef de 2' cl. du génie maritime Il Guérlgny.

M. Lelous, agent technique de pr. cl., dlr. art. navale à Brest, est admis Il la retrtite. OFFICIERS MAKINIKUS. Les olficlers mariniers mécanlcli>n« titulaires du brevet surérieur dont lcs nom» •«̃Kent ont et* promus dan« le ci>n« d;> équl[Kigfs d". la Ilotle. pour c<ini>tor du I" av.rtl 1951 au grade de 1" m. mec.vn., m méc:n. Boufrault, PrtTosi, Thomas, Bonnau, Daparc au guirto de maltre mlcan.. le,, 2* m. mecan. Lot ne tl liiMlé.

FLOTTE

L'avl -ii Marne rst arrivé le i\ .i Copnr.hajrue. Le crolieur ett arrivé Je 2¡ Le i'r.)lx>iir Jules-iliclieltt a quitté Bizerte le -H Le torplieur sakalave est arrivé le Î5 Il Brest. Lt-3 aui'iei:s navuts de guerre et Vauelute vont élire conduit» de Brtit a Lorient. où iïs jerTkront de pont-;tns d'amatrage dan; le port de guerre.

Marine de Commerce

nouvelles diverses

I.liTTRKS DE FELICITATIONS (!• liste). Ont obtenu des félicitations puur la bolule tenue des posie» d'équipage de leur navire et le bon entretien de, machines, chaudières, etc., pendant le premier trimestre 1021

JIM. Ange )turel, Inscrit Saint-Brieuc, comm. du vapeur Ango; L'imii. HoiielliK; (Auiijy), comm. du remorqueur Tenaz Pierre Stephan (liie-sf, cher Jiifcan. du vapeur AWame; tiuill. Le Suave li'uimpulj, patron du vapeur Isabelle; Jean Lete5-lor iSatat-.Malu). mécan, de lr> il., iwiiuebo; Il oU 1'11; François Caulet IBIntc), chef meoan. du vapeur Honneur; Henri liolf&on (Salnt-Nazalrc), tu:iiin. tlu luiiiuchot La Savotu Joseph lllngant (t'aiicalf), ili' lu Suvuie; 1-VH\ l'cll* (SaintMalu), ciiuiiu. du vai»ur l'rtjluii; ]':rni'«i (luilluumet lOliinui, necoiul du L'i/Uni; Pli.'rro Jaiuim (ConcjuiH'nu), chef mec.in. du CtiiUM; Jean Stephany iVnnnes), comnt. du vapeur Toulouse; Frédéric Ilervé (Siilnt-Nazalre), chef mécau. du Tou;ou«'; Eugène OlUve (Nantes), comm. du vapeur Phrijni; Alexis lionnln (Nolrmoutler), comm. du Uunik-e KttMc-dcsMcrs; Léon Atachincau (Nantes), chut inocan. tlu chalutier Louise-Marie Pierre L« Suven (Vannes), comm. du vapeur ln?o: Antoine Le Boscaet (Salm-Brleuc), chef mécan. du vapeur Anjrnleld.

SYNDICS LES GENS DE NIER. Sont promus daus le personnel des syndic3. des gens de mer a l'emp'.ol de syndic des gens do mer principal Ni. CouslaiKii; syndical de 1" cla-so il" tour ancienneté). M. Avignun; syndic de il" CI. (il, tour ancienneté). M. Leuan.

NI. MuiStx: syndic principal A Vannes, est rayé ilo< contrôles de l'actlvWé pour compter Cu '0 LE cÔsqi'ei. 24 niai. Construction nouvelle. 4ur;u«"»c canot de 1 tonneau 01, construit à Plouguin francisé et attaché à L'Ahervrach. pmprlétairo Gabriel Le Brts, domicilié Tréglonou, a pris armement pour la petite pcche, Immatriculé au Cnnuuet n' 3.8-iô.

Radiations de navires. Les bateaux désignes ri-dessous ont été radiés et dépecés pour cause (:e véliiM* nu Conquot du 1" mais au 1" mal indus. inarle-t'rançoise, sloop, 2 tonneaux 9S: Jeanne, «oop, S t. O8; Vitesse, .-loop S t. 74; Ple. sloop, 9 t, 17; llosalle. 2 t. 45, nloop; r. D., sloop, Il t. 06; Vflcftinc.i t. Dfc Anne-Marie, sloop, Il t. M: Mane. sloop 9 t. 61; Arqol, sioo?, t. et. EVENEMENTS DE MER

« NOTRE-DAME DE LA 1IER Ilamnourp. 25 mai. Le Taawun- français Notre-Dame de la Mer, qui avait fait naufrage dans l'Ellbe Inférieure et avait été renfloué, a été réparé à Hambourg. La cargaison, composée de chaussures, a été vendue aux enchères.

BATEAU DE PECHE COULE nii'ikerquc. 53 niai. Le bateau de pêche n' 61, du port do Imnkfrquo, voulant sortir du port de nra7elinrs, Il été pnijiité paT la violence du courant c-mirn la Jetée Oucrt. Il s'est ouvert en doux et .1 «jmhré. Les quntre honvmns déqulpap» ont pu d«hi.iu«r a temps. Le bateau est complètement pffl"du. NAVIRES DIVERS

SIGNALES Au large d'Ouessant le K maJ Ottava, Trols-Rlvleres, Chatcau-Palmcr. Samara, EdithCawcll, Bernache.

PAQUEBOTS

ET VAPEURS LONQS-OOURRIERS

ARRIVES. A Montevideo, 23, Formosa. allant do Gènes A Buenos-Alres; Il Halifax, 2;. LaBourdonnait, allant du Havre a NeAv-ïork; a Cctonmo, 24, Amaione, allant de Yokohama A MarscJllo; Il Haïphong, a, LaTouche-TrevllIe, de Dunkerque; il La Havane, il. Esvanuc, allant do Saint-Nazaire A Vera-CJ'Uz; a Lomé, 20, Saint-Michel, de DuaJa; a Graml-Bassam, 2o, Camplna* allant Ut, Duala !i Anvers; A Gibraltar, U, Shouraoallus, alla.nt do Bathurst A .Marseille; Amlral-Fourlchon, allant du Havre Hajphong; à Sabres, 24, Braga, allant de New-York il Marseille; au Havre, 25, Anselm, de Para; Cantal, du Mexique; BowjalnvUle, de Dunkerque; à Bordeaux, 23, l'auclln, du Havre Maréchal-Foch, d'Alger; Sarretmuru. du Havm; Marseille, -4. Jupiter, de Dakar; ̃̃>, Kumldta, d'AJaccio; FHix-Touache, de Tuuis; Lotua, de Beyrouth: CoflOMi, de Bûne; Vlnn-Long, de Constantlnople; A à Salnt-Nazalre, 2ù, Flandre, de Vera-Cruz; Saint- Aygulf. de Bordeaux à Manianary, 20, VtUede-Parls allant de Marseille La Réunion Casablanca, W. Tenslft, de Kénitra; a Rabat, 20. Turenne, allant de Marseille Dakar; à Rotterdam, 21, Cap-Ortêaal, do Bardeaux; à Dakar, Si, A&rar, p. côte d'Afrique; Il Cherbourg, Sa, Andes, de BuenosAires A Vigo, î3, Amlral-ttlyauU-<teUenoutlly, allant a La PlaUi; à Adélaide, 2:r, Orvionde, allant de Toulon en Australie; à Païenne, 24. Pairia, allant à Marseille; A Foundlougne, 22, Jlosat, de Marseille; il Vera-Cruz. 2'1. Lamcntln, du Havre.

Treblzonde de Dakar, 83, MlnurcUe, aU. da Ruflsque a Marseille de Rio d« Janeiro, MasMlla, lui., de la. Plata a l»nrd«iux a Lt Havane 81, Mrxico. aU de N«w-(Vrléu,iH au Hav,ri. «10 Conafcry, 20, Ouestant, all. du Havre a Bii«MS-Ayres de Graaid-Bassam, *fl. Tchud, ail. de Bordeaux a CotinOT signalé a Lacul^ End, 25 rrols-fllK^rcj. -ail. de LMa.rtel.lle à Duuke.rque de Bordeaux, 25, Europe, p. Matadi Bafe-tndre, p. Huelva du Havre, 2-i, Kentucku, p. NeAv-Orléans Salnl-Louls, p. Anvers 9s, La Fontaine, p New-York Nord-Atricain, p. Hampton-Roads Chef-Mécanlelen-Matlhol, p. La Paille. de ronstantlnopfle, N. Turcnne, p. Tréblzoude de Galveston. Ï0. Tcias. p. Le Havre de Dukar. "2, CordoDa, ail. do Marslelle à Buonos -Ay.res; de Las Pa.!mi«, 5t. Ingo, »ll. de Coto-n"u Il Marde Saffl. Sous. p. de Dunkerrrue »5 Savrrnr, p. Boulogne de Gène», 23. Jacque,. Fraisatnet p. Bralla de Rio de Jonelro, 81. Mastlllla. p. Bordeiux • de Panama, M, Ortega, ai]. de Cailao Il La Pa-Ulce de Marseille. S-i, Coltobrirres 0 Orin Vanoulia, p. Algw Tafna, p. PAno Flandre, p. Or.in La Ylèvrc, p. Beugle Jeanned'Arc, p. Mostaganem S5. -La fiaronne, p. Oran Maréehal-Buuraud. p. Alger Ducd'Aumalr, p. Tunis Cnrte Il, p. Baftla.

ATTENDUS. A Bordeaux. Samara. de BuenosAyr<-s 'le 26, Il 9 heain» A île, de Ma/tadl. le 27, 10 heures.

VAPEURS CABOTEURS

ARRIVES. A Gravpend, 23, Saint-Servan, de Londres Il nrlstol. OT, Pessar, du Havre; .1 Carrtlff. n. Satitt-Levan. Caafrtr, de Trégu'.er Il HTi.siliam. 20, Pari', de Burd.jux s Goo'e, ?̃?, r.e ïcorlt, de LorleiM à Salnt-Mak>, 2S, II'MIOde à Rouen. 'oU. de Ca-nn • il Bouline. -3S. 4nnr. de Tr éguder Satire, de Dunk°Tqu* a Samt-Nazâire, Î5. La Bocltflle, de Brest "repaTti p. X*iM«) a Brest, K, Btputt-Chtrlet-SorUtr, «'Alger (raparti pour

liouea) OlrolUe, de Lorieut a ûordiaui. 24, VUie.Oe-Caen, de N'ente* au H* tire, 15<- BUa* sou. de Brwt Comaltan Il, de Cherbourg Dtatr vtllr, La Dioet, de Cm».

PARTIS. De Sxlnrt-Malo, M, Atlala. p. Jeroeyi de Rouen, V, Veuleltes, p. Rotterdam de Boul>>;rne. 25, Sicolat-Touualnt, p. Hoiterd'am de \antes, 25, Archlmeir, p. Nolirmoutier aa HaTre, Si, Bantovla, p. Southamptan a. Ville- deChdlon, p. Barfleur j Honfleur, Hirondelle, p. Caen.

VOILIERÔ LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A Salnt-Nazaire 25. Gênêral-de-Sonis, d'Iiiswlcti. sur lest p. désarmer dans le canal de la Qlartlnière; a Nantes 25, Bonchamj), ne Sydney.

VOILIERS OABOrEURS

ARRIVES. A La Rochelle. '3, Dintrie-Marir, de Ifniurai n Ixtrlnnt, ÎS. Edith, de Porrrte nu Havre. Si. Dvnamlne, de Caea.

PARTIS. ne Ltab-.inoe. 25. lilavolo. p. Yon- ghal de SaLnt-MaJo. 25, Salut-Caradee, p. Se- tuUal de Palais, C4, Araolr, p. l'Ile d'.Vrz de Lorlont, 56 Saint-Marcel, p. Nolrmoutler.

GRANDE PECHE

ARRIVKS. A Lisbonne l'J. Mariant, Charlotte, aK. de La Rochelle 8 Salirt-PIcrre.

Nouvelles d'Ulands

r.t HAvRt, 25 mal. Le l'halutler l'ranus, actuellement en Islande, annonce par radlo avoir péché l.'JOO iiulntaux morues. Tout blen Il bord. Nouvelles de la c 8te-Jeanno d'Arc

Journée du dlmancjie Î3 mat 'retard de transmission causé par l'orage!. Position de ja Sainle.Ieannc latltude Nord 44'15, longitude Ouest de Paris 53'15, t'ent petite bri-e du Sud, mer bal:e du Sud; ciel cialr. UaromMre à midi, 7ia millim. Température à m 'il à l'ombre. 8*. Navire» visités Jaaiucs-Cœvr L'Ange, de Fécamp; CapitaineGuxpicmrr, Gaane-Petlt. de Salnt-Malr>: Grande. Hermine, de Palmpol. Tout Nen A liord.

Journée du 2i mai. PosLtinn latitiK.'c Nord '.4Mi, longitude ouest Paris M"!S. Vcnl, bnnno brise du SudrSiHl-Est. M«t Ri«r*e, houle du Sud: ciN, brume 'paisse. Baromètre h midi, "54 mllilm. Température à midi, A 1 ombre 4'. Navire visité Pire-Pierre, de ('ancale. Tout bien à borù.

PECHE HAUTURIERE

LOfieït, 25 mal. Dauphin, 6.000 merlus; Prix au kilog 1 25 à 1.35.

LA Rochelle, 23 mai. Entrées Bnft-des-Caures, de la Granôe-Sole avec 7,'jfo merlus et 17.0(10 kilegs divers; Fountre, de la Grande-Sole avec «.100 merlus et R.000 kllogs divers: Bois-de-Beaumarals. Ce 1a Grande-Sole avec 8.155 merlus et 19.000 kilogs Ulve-4; La Banche de la Gran<i«!-Sole avec 3.550 merlan e. 7.000 kl.ogs divers; l crdon, du GoCfe, avpc 3.000 merlus et 5 0W klilogs dlverr.

Sorties Aunis, Goéland. p. la Grande-Sole, p. la pêche.

PETITt PECHE

LK CoiwiitrT. Sloop Notre Damedrs-Flots, patr. l'rinçiits Alilvrn, monté par 6 hommes, retour du large avec lbo kliogrammes de iangotiates et 150 kilos homards; cours langoustes le kilo, 10 fr.. bornants, le ktlo, & Ir

Pèche du 23 niai. 25 bateaux sortH: Tentrés, C5; pi'che nulle, seulement 180 kilo; de crabes venuus 1 franc le kilo.

LE PALUS. Poche du 24. Merlan 50 bateaux sont rentrés avec une pêche de :,00 à f.no merlan?. Lo tout a été vendu aux marryenrs aux rrlx de in francs le cent au début et 2 fr. le cent en fin Ce Journée.

I)0r»tiNF\E7.. PlVho du 24 mal. Raies Sept bateaux sont rentrés avec des raies, dos poteaux, «les niarachcs des congres. rW* JuH«mi«s. des chiens et chat,* de mor. pour une valeur de 80 à •.MO francs. Quelques bateaux ont <u pour 300 et 500 francs de pot-son. Certalus ont péché de 8 a la kllogs de langoustes vendues :̃'• fr. le ktlog.

Merlans Onze canots sont rentrés .ver um« moyenne Ce 00 iL 1 10 merians de toute6 tailles qu'ils ont vendus a raison de 30 à ;-5 francs la cent.

Lrs mêmes canots ont pwhé de 50 a 7S tacots qu'Us nnt vendus il raison de 3"> a 30 fr. ,e cent. Sardines Trente !>a.!eaux sont rentres avec une moyenne do 30 a 150 douralnes do -naquream qu'Us ont vennus de 2.45 A 4.50 la dnuzatne.

Quelques bateaux ont péché ̃flO, .100. 600 douzaine.

Autres peines 10 canot.» vont rentrés avec des liens, des tacots, dtn vieilles, des congres, potrr une vnleur Co 45 i 75 francs.

Trente canots font rentrés avec une moyenne de no à 180 petits maquereaux qu'ils ont vendus 4 raison do W à 35 francs le cent. Quelquen-uns ont eu ft'iO At 300 poissons.

Loricst. Pèche du 25 mal. Bateaux rentrée, 7; sole, prix au kilo, 10 fr.: laie I; limande, 1.25. Llçncurs rentrés, 40: merlans. 4.000 de 1-50 1.75; maquereaux, 7.OC0 do 1.80 2.

RENNES. Vous êtes prié d'assister au cootoi et a la ir.e^se d'enterremont (le

Madame Amélie PELOIS

Veuve ce Monsieur YvesMorle LE CAZ

déférée Il Renne* 15, rue de la Monnaie dans «» 60' année, qui auront lien le vendredi 27 Mal à 10 heures du matin, en l'église de Saint-Sauveur de Rennes On se réunira à la Maison mortuaire à 1» heures.

L'Inhumation aura lieu nu clme-tiere du Nord. De lit part ne M l'ahhé Yvc* Mario Le Caz, son fils Movlprrol.vllps Mflrio. AiiRustine or AmA. lie Le Caz. ws tilles et de toute la famille. COMBOURG. Vous etes prié d'assister au convui et la mcsso d'enterrement Uo

Monsieur Pierre ROGER

décédé dans sa demeure an MYmtl«>r, a Comhours, le S.» mai l!h!t, dans sa 67' année, muni d*s sacrements de l'F.îrlIse, qui auront lieu le saniedi 28 mal, it t0 heures (heure légale) dans l'église de Owiibourff.

I>o la part de Mme Roger, sa veuve de M. la dncteur Roger, son fils. et de toute la famille. Lo présent avis tiendra lieu do faire part. NI fleurs ni cim.-onms.

VANNES. Vo"' êtes prié d'assister au convoi et a la mc-so d'enterrement de

Monsieur Henri OLIVAUX

Préparateur en Pharmacie

pieusement décédé cnez les parents, 8. rue de l'L'tiité, a J'Age de «1 ans, qut auront lieu le Jeudi 20 mat, .1 '> tieures et demie, en léglis» cathédrale

De la part de toute la famille.

"NANTES GHATEAUBRIANT. Mma Horv* M11--M. M. et 'Urne LcVm et leur fil», Mme Hervé Mnwt. M. et Mire René AIuw-K. 'Mme Vvo OiMvIftr M'ifS'if «t c«"s mifnnir*. Mme Marif Mo'j», en rellulr.:) a Chavaime. l«v fumllUes (;«!<«u. Vlm-en'. Ceshrnm. Br.r««r et t.ernuelMc, <~ow la dcm.lfux de vous faire part de La rc-te cruelle qu'ils vlecceot d'éprouver «in la pensoum de

Monsieur Hervé MUSSET

décédé r.louoc<mejit en ï»jn domicile, propriété des Rocliois-Gri-es. ,-niwiiimp de SaHit-VImceint dcis LanaVv lUiinv Inférieure), Je ?i mal 1»1, d'auto sa 56' année, et v.îus prl*nt d'asMitT aux orflc«i et inhumait. m qui auront ll<"u ;t Ch4,teaui>rtant. la vra<trertl 27 mal. 10 h. 311 (heure légaJe).

Le pr«»»etn.t avis tiendra Iumi d^ faire-part.

1* doui! so réunira a l'entrée <• !a ville de Ch.Vteaubrl.int fanhourg d« la B;nrTe.

SERVICE FUNEBRE

RENNES. Le canonnier Jean Raueh, du HT régiment d'Artillerie ramené du clm«Mlére militaire de Suinte McnehouM. été iTihumé rellirieusement dans la plus stricte Intimité, lo 9 mai, dans le caveau de la famille. Le même jour. une messe a été dite pour le repas de son ame en l'église parol-sinle de Saint-Germain.

REMERCIEMENTS

VITRE Madame A, Oiiérln Monsieur l'ahh* Jn'eph cuérln Monteur et Madame Jeun GulIJofs. très touchés des témoignages de sympath'o qu'ih ont reçu" l'occasion du deuil qui vient rie le» frapper et ne pouvant répondre directement, prlent leurs ami- de trnuver Ici l'expression (A lturs remerciements émus.

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Suivant acte snus signatures privés en 6ate du Mal 19îl. il Monsieur Edouard LANDAIS. débU♦TOt. veut ,le Ma/lame Manc-AJige VOISIN, demeurant à Rennes, boulevard Beaumont n* 15 ayant agl tant en son nom personnel qu'au nom et comme tnteur légat de René LANDAIS, aon fils mtoeur ot S* Monsieur Constant VOISIN, n:aréenai-Terrant, demeurant à Brécé (1. et V.). ayant agi en qualtfé de snbropétuteur dudit mineur, ont vena'u a ^lonsleur Jules V ALLIER, menuislerébéniste, et Madame Aline LEMASSON, son épouse, demeurent enwmbtle k Rennea rue Salnt-Héller, c* 39, le matériel et le droit au bail des Houx aervant à C'explollatlon d'un fonds de CaJt-CidTC Sis A Rennes boitcvard Beaumont c' 1S.

Las oppositions sa paiement du prix de la dlie cession feront v.-Ualilemom formées, par etmple acm extra-judiclalre. dans les dix jours qui sulvmnt le soond avis et ce au domicile étn par les parties, à Rennes, rue c'E?tr*os n' 3, chez rf. ALEXANDRE. Admlnlstrateur-cnpert-llguldaitéur. l'our I" avK • ALEXANDRE.

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Toutes les fem-

mes connaissent les

dangers qui les me|| nacent à l'époque du RETOUR D'AGE. Les symptômes sont j bien connus.

C'est d'abord une sensation d'étouffe-

ment et de suff oca.,lion qui étreint la

gorge, des bouffées de chaleur qui montent au visage pour faire place à une sueur froide sur tout le corps. Le ventre devient douloureux, les règles se renouvellent irrégulières ou trop abondantes et bientôt la femme la plus robuste se trouve affaiblie et exposée aux pires dangers. C'est alors qu'il faut, sans plus tarder, faire une cure avec la

JOUVENCE DE L'ABBE SOURY Nous ne cesserons de répéter que

toute femme qui atteint l'âge de 40 ans, même celle qui n'éprouve aucun malaise, doit faire usage de la JOUVENCE de-l'Abbé SOURY à des intervalles réguliers, si elle veut éviter l'afflux subit du sang au cerveau, la congestion, l'attaque d'apoplexie, la rupture d'anévrisme, etc. Qu'elle n'oublie pas que le sang qui n'a plus son cours habituel se por- tera de préférence aux parties les plus faibles et y développera les ma- ladies les plus pénibles Tumeurs, Cancers, Neurasthénie, Métrites, Fi. bromes, etc. tandis qu'en faisant usacre de la JOUVENCE de l'Abbé SOURY, la Femme évitera toutes les infirmités qui la menacent.

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