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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1932-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 avril 1932

Description : 1932/04/01 (A51,N4)-1932/04/30.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463447j

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/03/2013

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LES TRAVAUX DE

LA LIGNE DE LÉROUVILLE A METZ

Par M. BOISNIER INGÉNIEUR EN CHEF ATTACHÉ AU SERVICE CENTRAL DE LA VOIE ET DES TRAVAUX DE LA COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DE L'EST

En rendant compte de l'inauguration de la ligne de Lérouville à Metz, la Revue Générale a donné une description générale du tracé et a indiqué les caractéristiques adoptées ainsi que les dimensions des principaux ouvrages (t).

Nous n'y reviendrons pas et nous nous contenterons, pour faciliter l'intelligence de ce qui va suivre, de joindre le plan et le profil en long de la ligne (voir fig. 1).

Aperçu topographique et géologique.

Après s'être détachée de la ligne de Strasbourg et avoir traversé la vallée de la Meuse, la ligne de Lérouville à Metz franchit au col de St-Julien, à la cote 252, la ligne de faîte qui sépare le bassin de la Meuse et celui de la Moselle ; c'est là le point culminant du tracé.

Depuis le col jusque vers Rambucourt, sur 10 km, c'est la plaine de la Woëvre, très peu accidentée, parsemée d'étangs ; les terrassements ont peu de hauteur, mais comme le terrain est presque de l'argile pure, les déblais ont dû en majeure partie être mis en dépôt, et les remblais exécutés presque entièrement avec un emprunt de sable calcaire, dénommé « grouine d, ouvert dans une colline voisine du bourg de St-Julien.

De Rambucourt jusqu'à Rembercourt, on est dans les calcaires plus ou moins argileux du bathonien. Aux deux extrémités de cette section, il y a en fait plus de marne que de calcaire et les tranchées ont dû être assainies, les travaux exécutés à cet effet ont toutefois été relativement peu importants et comme au point de vue technique, ils n'offrent rien d'intéressant nons n'en parlerons pas davantage.

Aux environs de Thiaucourt, on est au contraire dans les calcaires assisés et compacts, et si le tracé avait pu être tenu quelques mètres plus haut, on n'aurait eu aucun assainissement à faire, mais comme les couches sont plus ou moins ondulées la plateforme plonge parfois dans la marne de l'étage inférieur.

(1) No de Juin 1931, p. 650.