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Titre : Revue générale des chemins de fer
Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)
Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)
Date d'édition : 1927-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : multilingue
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Description : 01 novembre 1927
Description : 1927/11/01 (A46,N5,T46)-1927/11/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64627107
Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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LE CHARBON DANS UÎS CHEMINS DE. FER EN FRANCE
Par R .GODFERNAUX, INGÉNIEUR DES ARTS ET MANUFACTURES
I. — IMPORTANCE DE LA QUESTION DU CHARBON.
La grève des mineurs anglais a ramené l'attention de l'opinion mondiale sur l'importance primordiale de la question du charbon. Cette grève a assez duré, en effet, pour qu'un ralentissement de la production dans la seule Grande-Bretagne ait fait sentir lourdement ses conséquences, non seulement dans ce Pays, mais encore chez ses voisins et, pourrait-on dire, dans l'Europe entière.
Il est certain qu'en l'état actuel de la civilisation, — el tout porte à penser que nous ne sommes pas encore prêts de sortir de ce stade — la question du charbon domine de haut la situation économique des ations.
Dans ce règne de la vapeur, il n'est pas exagéré de poser en principe qu'un pays sans charbon est un pays pauvre, au même titre qu'un pays sans blé.
Aussi la puissance charbonnière, les facilités d'extraction que présentent les gisements, le prix de revient sont-ils passés au premier rang des préoccupations de tous les peup'es possesseurs de mines, à tel point que chacun d'eux a cherché à évaluer quelle pourrait être la durée de ce trésor de Colconde recelé par son sol.
Consommation charbonnière de la France.
A celle époque d'industrialisation grandissante, le charbon est, par excellence, en effet, le nerf de l'industrie. Il constitue même, sinon la plus grande source d'énergie, du moins celle qui est de beaucoup la plus accessible, la plus utilisée et, disons le mot, la plus pratique.
Sans doute de beaux rêves ont été conçus, quant à l'utilisation des forces de la nature, vents, marées, etc. mais aucun, encore, n'a pu réellement prendre corps, si ce n'est, celui de l'utilisation des chutes d'eau comme génératrices d'électricité ; encore ne s'agit-il là, pour le moment, que d'une utilisation embryonnaire. En France où le recours à la houille blanche est pourtant des plus développés, on peut considérer que le charbon fournit à lui seul les 5/7 de l'énergie totale déployée (1).
(1) D'après M. do, Peyerimhofl': « Le Problème liouillor » (lie eue de Paris du 1er Novembre 1926).