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Titre : Revue générale des chemins de fer

Éditeur : Dunod-Gauthier-Villars (Paris)

Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)

Date d'édition : 1927-09-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343492000/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : multilingue

Format : Nombre total de vues : 17808

Description : 01 septembre 1927

Description : 1927/09/01 (A46,N3,T46)-1927/09/30.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil

Description : Collection numérique : Corpus : transports ferroviaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64627085

Source : Ecole nationale des ponts et chaussées, 2012-302355

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2013

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NÉCROLOGIE CHARLES, ÉMILE HEURTEAU 1848-1927

Les Grands Réseaux de Chemins de fer viennent de perdre, dans la personne de M. HEURTEAU, l'un des hommes qui, pendant une longue suite d'années, les ont le plus honorés.

Né à Orléans, le 4 Juin 1848, Charles, Émile llEuRTEAu entrait à l'École Polytechnique, le 1er Novembre 1865, à l'âge de 17 ans et en sortait, troisième de sa promotion, le 1er Novembre 1867, pour passer à l'École des Mines. Nommé Ingénieur ordinaire de troisième classe au Corps des Mines, le 1er Décembre 1870, il était chargé, le 21 Juillet 1871, du Service du SousArrondissement minéralogique de Bourges.Après un voyage d'exploration dans la Nouvelle-Calédonie qui devait être riche en découvertes minières, M. HEURTEAU était chargé de préparer le décret relatif au régime minier de la colonie.

En 1875, il entrait, comme Ingénieur attaché à l'Exploitation, à la Compagnie d'Orléans, au service de laquelle il allait se consacrer pendant 42 ans.

Les liens qui l'unissaient, dès cette époque, à la Compagnie d'Orléans, devaient devenir bientôt plus étroits encore par son mariage avec Mlle Solacroup, fille du Directeur de la Compagnie, femme de grande intelligence et de grand cœur.

Nommé Sous-Chef de l'Exploitation, en 1879, il prenait, en cette qualité, une part active à l'élaboration des Conventions de 1883 dont l'objet principal était de permettre à l'État, en recourant au crédit des Compagnies, de mener à bonne fin la construction des lignes du plan Freycinët.

En 1885, M. IIEURTEAU était nommé Chef de l'Exploitation et, le 12 Novembre 1886, le Conseil d'Administration lui confiait la direction de la Compagnie, qu'il devait assumer pendant 24 années.

La tâche assignée au nouveau Directeur était singulièrement ardue. Le Réseau d'Orléans était, en effet, de tous les Réseaux, celui auquel les Conventions de 1883 imposaient l'effort le plus considérable. Elles devaient porter son étendue de 4.017.km à 7.522 km par la construction de 2.418 km de. lignes. L'exécution de ce programme se traduisait, pour la Compagnie, par l'obligation d'emprunter 800 millions dont 400 pour le compte de l'État.

L'enchevêtrement des lignes de son Réseau avec celles des Réseaux de l'Ouest et de l'État, auquel vinrent s'ajouter, dans les années qui suivirent, les crises industrielles et agricoles, rendait la situation de la Compagnie extrêmement difficile.

Les charges que comportait pour les Réseaux l'exécution des Conventions de 1883 paraissaient, il est vrai, compensées par la clause de garantie d'intérêt. Mais cette dernière n'était qu'une avance, grevée d'une charge d'intérêt qui allait devenir fort lourde. Dès que les appels à cette garantie augmentèrent, les adversaires des Compagnies redoublèrent leur propagande en faveur du rachat, La Compagnie d'Orléans, voisine du Réseau de l'État, était la plus menacée,