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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-11-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 novembre 1933

Description : 1933/11/01 (A2,N78)-1933/11/30.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64596509

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

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1 SOTTISIER

Lu sous la signature de C. A. G. dans Paris-Sport :

Que voyons-nous ? L'athlétisme, en France, se meut de jour en jour davantage.

Les concours ont encore des amateurs; mais la course à pied, si ingrate, est virtuellement morte. Les plus forts de nos champions y sont inférieurs à tous les étrangers, sauf sur deux ou trois distances (et encore!) Pour les Jeux Olympiques (1936, à Ber( lin, arrive.) il faut des jeunes, des nouveaux. On n'en voit point percer. Seul, un Ladoumègue, populaire entre tous, peut espérer ramener à la course à pied des adeptes déjà dégoûtés ou découvrir des espoirs.

La course à pied est tellement morte que lors de France-Allemagne, les nôtres ont enlevé 3 courses individuelles sur 7 épreuves et 4 secondes places. Autant dire qu'ils ont fait sensiblement jeu égal avec leurs adver1 saires considérés comme non négligeables.

et qu'ils les auraient dominé si Rochard avait été présent. Si nous n'avons pas de 1 jeunes, comment expliquer que la moyenne d'âge des équipiers de France soit aussi peu élevée ?

1 Aussi bien que M. C. A. G. réfléchisse s'il le peut. La présence de Ladoumègue au sein d'un Club qu'il a formé, a-t-elle permis de découvrir autant d' espoirs qu' on l'a espéré. il y a un an. ?

Enfin, la valeur d'un athlétisme est-il fonction du nombre de ses champions ?

C'est là un sujet qui dépasse M. C. A. G.

A moins qu'il ne soit amené à conclure que l'Irlande, par ses deux titres olympiques (Tisdall, O'Callagham) est supérieure à l'Allemagne qui n'a jamais obtenu de victoire olympique f M. C. A. G. confond le « veau à trois pattes », issu du hasard, qu'est l'hyperchampion et le bon équilibre d'une bonne moyenne. Tant pis pour lui.

Les grandes équipes de cross

LE C 0 BILLANCOURT

Les champions de France 1933, ont. repris dimanche dernier l'entraînement dans le Parc de Saint-Cloud. Le CO Billancourt compte actuellement près de 70 crossmen, dont une vingtaine de juniors et une trentaine de 2° catégorie. De l'équipe champion l'an dernier, on retrouve fidèles à leurs couleurs : Santi, Chapuis, Leriche, Sadi, Bellanger, Dupuis, Jourdain et Leborgne, ce dernier effectuant son service militaire à Metz ; seul Lesaux fera défaut cette année, mais il sera remplacé par de Laët qui est naturalisé Français. Les dirigeants du COB espèrent beaucoup cette saison (de Mu- selet, ce qui renforcerait leur équipe.

Lorsque l'époque des Championnats sera venue, le COB s'entraînera sur le terrain de l'aviation militaire à Saint-Cyr, l'entraîne- ment en semaine se faisant sur la piste éclairée de Billancourt les mardis et jeudis, sous la direction de Chapuis, Corlet étant chargé spécialement des juniors.

Les champions de France feront leurs débuts le 2G novembre en Belgique, où iis participeront à Bruxelles au Grand Prix de Belgique, classement parlsquipes de 10 coureurs. En-décembre, ils iront fort probablement à Lyon, et le 7 janvier, ils rencontreront à Chartres les champions d'Angleterre.

Lé COB s'alignera également dans toutes les compétitions de la région parisienne, les Cross de l' « Intransigeant » et de X « Auto x, etc.

ENTRAINEMENT ATHLETIQUE Saut en hauteur avec élan (Suite)

Saut roulé sur la hanche, dit « rouleau californien » Ce style donne rapidement d'excellents résultats, de plus, il semble le plus facile à apprendre parmi les styles dits économiques et à rendement. En effet, dès la première séance, un bon démonstrateur et éducateur le fait comprendre et exécuter à ses élèves, qu'ils aient 12 ou 20 ans. La ca- ractéristique de ce saut est qu'il nécessite une grande vitesse d'exécution de la jambe d'appel ; et l'image simple et élémentaire qu'on en peut donner (pour un bon sauteur le souci du détail le complique) est d'abord un sautillement ou un saut à clochepied sur place, en tournant du côté de la jambe en appui sur le sol et en revenant les mains au sol. Ceci étant d'ailleurs le meilleur exercice éducatif.

Cette manière de sauter n'a jamais été en faveur en France : on lui reprochait, et d'aucuns lui reprochent encore son irrégularité. Cependant la modification du règlement — taquets à l'intérieur — empêche maintenant le truquage ou coincement de la barre qu'effectuait Osborne avec une parfaite maîtrise. Reste la question de l'attaque de la barre (entre nous on devrait simplifier le règlement, tous les styles ne sont-ils pas un peu acrobatiques ?). Fréquemment, il faut bien l'avouer, le plan vertical passant par celle-ci semble coupé d'abord par la partie supérieure du corps, mais c'est une impression donnée souvent par la photo et détruite par le cinéma ralenti. On constate dans un saut bien exécuté, que la jambe libre attaque la barre la première, mais qu'elle marque un temps d'arrêt voire même un retour en arrière au som-

met de la trajectoire, ceci facilitant le dé- gagement de la hanche qui frôle la barre.

Il faut indiquer encore que plus l'élan est pris sous un angle ouvert — au moins 45° — moins on a de chance de faire un saut irrégulier.

La prévention qui existait chez nous contre le saut roulé dit « à la Horine » commence à disparaître grâce aux efforts de Joinville. Les démonstrations multiples de Le Hanvic, Mesnil, Angeli, etc., ont fait mieux connaître la technique fort simple de ce style.

D'ailleurs, comment pourrions-nous continuer à ignorer cette manière alors qu'elle donne des résultats si surprenants en Amérique et ailleurs ? N'est-ce pas surtout ce système qui a permis à de rares hommes d'atteindre et de dépasser les deux mètres?

Description. L'élan est pris de côté, assez parallèlement à la barre pour les débutants, mais, au fur et à mesure des progrès réalisés, en se rapprochant de la perpendiculaire à la barre, quitte à faire un crochet, comme dans les autres styles.

Le pied d'appel est celui qui se trouve à l'intérieur, c'est-à-dire que, regardant la barre, on court vers elle venant dé la droite en faisant appel du pied droit; venant de la gauche en faisant un appel .du pied gauche : la chute a toujours lieu sur la jambe d'appel et sur les mains.

Sitôt le blocage effectué, la jambe libre

(droite si l'on prend l'appel du gauche) est lancée en hauteur (schéma 1), le corps monte groupé mais de telle façon que, une fois l'impulsion terminée, ce soit le pied

droit qui franchisse la barre avant toute autre partie du corps (quitte après cela, comme nous l'avons dit, à revenir en arrière). Avant d'engager le corps sur l'obstacle, le sauteur se couche sur le côté gauche (s'il saute du pied gauche) pendant que la jambe d'appel se replie très rapidement et complètement sur la cuisse, le talon gauche venant butter dans la fesse opposée (schéma 2)..

A ce moment, la position du corps au- dessus de l'obstacle est sensiblement horizontale, ni sur le dos ni sur le ventre, mais couché sur le côté gauche, il suffit donc pour les débutants de rouler autour de la barre pour la franchir, la chute ayant lieu sur le pied d'appel (gauche) et sur les mains (schéma 3). Mais un bon sauteur devra perfectionner celle manière et réaliser au sommet de la trajectoire une légère extension dorsale, poitrine à demi tournée

vers le ciel, de façon à dégager la hanche gauche et à lutter le franchissement de l'obstacle. Sur un terrain préparé la chute est toujours sans danger.

L'apprentissage d'un style est une question de pédagogie ; il faut de la patience de la part de l'élève et de l'éducateur.

Il faut pour ce dernier voir juste et savoir choisir progressivement les éléments susceptibles de faire progresser un individu.

Il n'y a pas de règle omnibus à ce sujet, la détente, la souplesse, la coordination, etc., l'intelligence même de l'élève sont autant de facteurs susceptibles de modifier la façon d'enseigner.

(A suivre.) M. BAQUET, Ancien Moniteur-Chef à l'Ecole Militaire de Joinville-le-Pont.

BON SENS Tandis qu'en s'empêtre dans des solutions bâtardes, rappelons: 10 Que l'amateurisme est un idéal vers lequel il ne faut cesser de tendre.

2° Que l'amateurisme marron est une tare mais qu'elle n'est point décisive (hélas ! nous avons beaucoup de professeurs de morale, mais nous avons peu de moralistes).

3° Que le professionnalisme est un pis aller. Le sport moderne n'a pas l'armature philosophique et religieuse qu'il avait chez les Grecs. C'est pourquoi le sport-pectacle se rapproche des Jeux du cirque dans la mesure où il s'éloigne des Jeux Olympiques.

Herman GRÉGOIRE.

(Le Vélo.)

AUX SOCIETES ET AUX ABONNES. Tous les changements d'adresse doivent être accompagnês de la somme de UN franc ainsi que de la bande la plus récente.

Comment établir une piste en cendrée

Nous recevons très souvent des demandes renseignements quant à l'établissement d'une piste en cendrée, aussi avons-nous pensé êtra utile aux. clubs susceptibles d'aménager un stade en leur donnant quelques « tuyaux » sur ce sujet très intéressant pour les progrès de no- tre athlétisme, car sans bonnes pistes, nous n'aurons pas de bons athlètes.

La construction d'une piste en cendrée n'est pas aussi facile que l'on peut le croire. Toutes ne peuvent s'établir de la même façon, c'est pour cela qu'il est impossible d'indiquer une formule susceptible d'être adoptée par tous.

Il est un point très important, et sans lequel il n'est pas possible d'indiquer la façon de pro- céder, c'est la nature du terrain sur lequel doit être édifiée la piste, car suivant que le terrain est sablonneux, crayeux ou argileux, les matériaux à employer sont différents.

Dans un terrain sablonneux, en raison de la perméabilité du sous-sol, vous n'avez pas à vous préoccuper du drainage, il faut surtout former un sous-sol résistant ; pour cela, vous employez des fragments de briques, des plâtras et autres * matériaux de démolition, de moëllons concassés, des fonds de four de tuilerie et de briqueterie, du gros mâchefer. Vous tassez fortement toute cette matière, afin d'obtenir un empierrement assez uni, puis vous le recouvrez d'une couche d'environ trois centimètres de grosse cendrée que vous arrosez et roulez bien ; ensuite une seconde couche de cendrée très fine. Avoir bien soin d'arroser la piste et rouler. Celte façon do procéder est la plus pratique et la moins oné- reuse, mais il faut avoir la chance d'avoir un terrain sablonneux.

Dans un terrain crayeux vous trouverez sur place une partie des matériaux, tel que le calcaire; cette pierre qui est spongieuse, a toute- fois le défaut de se lever par place à la surface après les dégels-ou les fortes pluies, mais en y agglomérant du mâchefer ou du gravier do route, vous atténuerez ce défaut.

Etablissez donc un blocage d'une épaisseur d'environ huit centimètres de gros morceaux de calcaire et de mâchefer que vous faites pilonner à sec. Etendez dessus une épaisseur de mâchefer et gros gravier provenant du tamisage. Pilonnez de nouveau, arrosez légèrement et constituez un revêtement de un à deux centimètres d'épaisseur de cendrée fine ; arrosez légèrement et cylindrez en tous sens.

Le sous-sol d'un terrain argileux est, dans la majorité des cas, compact et imperméable, il vous faut donc un empierrement d'une épais seur pouvant aller de <40 à 60 centimètres.

Faites d'abord un blocage avec des gros matériaux de démolition sur 12 à 20 centimètres d'épaisseur ; ce blocage consiste à placer les pierres les uns près des autres, en laissant le moins de vide possible ; ce fond forme à lui seul un drainage, mais pour cela, n'étendez pas directement dessus les matières d'agrégation, mans interposez une nouvelle épaisseur de 8 à 10 centimètres de plâtras ; cylindrez le tout. Formez ensuite le revêtement avec, d'abord une couche de grosse cendrée, puis une couche do cendrée fine sur trois centimètres d'épaisseur.

Nous attirons tout spécialement l'attention sur la composition de la cendrée qui doit constituer le revêtement de la piste, car c'est de cette dernière couche, que dépend toute la valeur de la piste. Si l'on veut que celle-ci cc tienne 's et ne « chasse » pas sous les points, il faut mélanger la cendrée fine, avec des matières telles que de la suite par exemple.

Un bon conseil également, établissez vos pistes au début de l'hiver, et non pendant les périodes de sécheresse.

Telles sont les bases qui peuvent servir à la mise en chantier d'une piste pédestre. — Gaston FRÉMONT.

Les champions d'Angleterre à Chartres

Les Birchfield Harriers, champion d'Angleterre de cross-country ont accepté définitivement, de participer à nouveau au Cross qui sera organisé le 7 janvier prochain, à Chartres, par le Vélo Sport Chartrain.

L'équipe anglaise sera composée à la suite de la séance d'entraînement du 1G décembre, les Birchfield Harriers étant résolus à prendre sur le Metropolitan Club la revanche de leur défaite de l'an dernier,

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